Identité cyclique de dérivées partielles On considère les trois fonctions d’état inversibles x (y, z), y (z, x) et z (x, y). Les différentielles de ces fonctions sont données par, ∂x ∂x dy + dz ∂y ∂z ∂y ∂y dz + dx dy = ∂z ∂x ∂z ∂z dz = dx + dy ∂x ∂y dx = (9.114) où la dépendance explicite en termes des variables d’état x, y et z n’a pas été indiquée afin d’alléger les expressions. En substituant la deuxième et la troisième équation du système (9.114) dans la première, on obtient respectivement, ∂x dx 1 − ∂y ∂x dx 1 − ∂z ∂y ∂x ∂x ∂y = dz + ∂x ∂z ∂y ∂z ∂z ∂x ∂x ∂z = dy + ∂x ∂y ∂z ∂y (9.115) Afin de satisfaire les identités (9.115) pour toute variation infinitésimale, les termes entre parenthèses doivent être nuls. Pour que ces termes s’annulent dans les membres de gauche des identités (9.115), il faut que ∂x (y, z) = ∂y ∂y (z, x) ∂x −1 ∂x (y, z) = ∂z ∂z (x, y) ∂x −1 (9.116) Compte tenu des relations (9.116), les termes entre parenthèses dans les membres de droite des identités (9.115) s’annulent si, ∂x (y, z) ∂y (z, x) ∂z (x, y) = −1 ∂y ∂z ∂x (9.117) Cette dernière relation est l’identité cyclique de dérivées partielles. c Thermodynamique, Jean-Philippe Ansermet et Sylvain Bréchet, PPUR (2016)