Chapitre 1 : Propagation et lignes de transmission (4 Semaines) - Rappels : Onde incidente, onde réfléchie et onde stationnaire (Coefficient de réflexion, de transmission et Taux d’onde stationnaire). - Modèle d’une ligne de transmission à deux plans parallèles, (Equations d’une ligne, Schéma électrique équivalent d’un tronçon de ligne avec et sans pertes). - Solution des équations des Télégraphistes. Calcul de puissances (Puissance incidente et réfléchie. Puissance à la charge) sur la base de trois milieux (Générateur, Ligne et Charge). - L'abaque de Smith et son utilisation pour l'adaptation d'impédance. Rappels : Les éléments localisés se sont des éléments dont leurs dimensions sont très petits devant la longueur d’onde (< à 10 ๏ฌ ) afin de considérer le déphasage négligeable après leur passage. 1. Onde incidente, onde réfléchie Lorsque les dimensions du circuit sont comparables avec la longueur d’onde, un phénomène de propagation du signal électrique apparaît, ce qui introduit la notion de signaux incidents et réfléchis. Considérons le circuit ci-dessous : le fait que tout signal électrique (tension oucourant) présent sur un circuit dont les dimensions ne sont pas trèspetite devant la longueur d’onde, subit un phénomène depropagation. Le signal se décompose en deux signaux incident et réfléchi : V= VI + VR et I= II-IR La tension sur la ligne est la somme de deux ondes progressives se propageant en sens contraire : u (x, t) = u cos(t − )est une onde progressive d’amplitude u se propageant de la source vers la charge avec une vitesse v. On l’appelle onde incidente. u (x, t) = u cos(t + )est une onde progressive d’amplitude u se propageant de la charge vers la source : c’est l’onde réfléchie. Ondes stationnaires La superposition de l’onde incidente et l’onde réfléchie donne naissance à une onde stationnaire. Soit : ๐(๐ง) = ๐ด ๐ ๏ช ๐ ( Pour simplifier on prend :๐ด ) +๐ด ๐ ๏ช ๐ ( ) = ๐ด = ๐ด, donc f(z) peut s’écrire comme suit : ALT, 3ième année Télécom, Univ bordj bou Arreridj , par Mme Lakhlef 2020/2021 1 Chapitre 1 : ๏ช ๏ช ๐(๐ง) = 2๐ด๐ ๏ช ๏ช ๐ ๏ช Propagation et lignes de transmission ๏ช ๏ช ๏ช −๏ช = 2๐ด๐ cos(๐๐ง + ) 2 ๏ช +๐ L’onde est le produit d’une fonction de t uniquement et d’une fonction de z uniquement : c’est onde stationnaire, une onde qui ne se propage pas. Le cas générale :๐ด ≠ ๐ด La forme d’onde : Le rapport d'ondes ๐ผ๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐ผ ๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐ stationnaires ๐ฐ (ROS) vaut ๐ = ๐ฐ๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐ = ๐๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐ Le coefficient de réflexion est noté ρ et vaut ๐ = é é = é é é é = é é é Exemple : ROS et TOS 1. Soit une antenne d'impédance Za = 55 ๏ alimentée par un câble coaxial d'impédance Zc = 50 Ω. Quel est le ROS ? ๐๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐ 55 ๏ = = ๐. ๐ ๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐ ๐ ๐๐๐ ๐๐ ๐๐๐๐๐ 50 ๏ 2. Une antenne est alimentée avec une puissance de 50 W ; la puissance réfléchie dans la ligne est de 10 W. Quel est le TOS ? ๐= ๐ ๐é๐๐é๐โ๐๐ = ๐ é๐๐๐ ๐ 10 = 0 , 44 50 Le taux d'ondes stationnaires (TOS), en pourcentages, vaut 100 ρ,T O S = 100 ρ = 44 ๐๐๐ ๐ป๐ถ๐บ Le lien entre ROS et TOS est ๐ ๐๐ = ๐๐๐ ๐ป๐ถ๐บ Dans l'idéal, un bon montage ne réfléchit pas l'énergie :๐ é é ,๐ผ é é et ๐ é é sont nulles et alors ρ = , d'où TOS = 0 % et ROS = 1 : ce sont les valeurs « parfaites » ; il n'y a alors pas de pertes. Remarque : Les sigles TOS et ROS généralement ont la même signification. Les termes Taux et Rapport sont simplement synonymes : TOS = ROS ( = SWR ) Modèle de lignes et Équations télégraphiques ALT, 3ième année Télécom, Univ bordj bou Arreridj , par Mme Lakhlef 2020/2021 2 Chapitre 1 : Propagation et lignes de transmission Les grandeurs R, L, C et G sont nommées : constantes primaires de la ligne. L : énergie magnétique emmagasinée (H/m) G : perte diélectrique dans l’isolant qui n’est pas parfait (S/m) (Siemens/m), c’est la conductance entre les 2 conducteurs. C : énergie électrique emmagasinée (F/m) R : pertes ohmiques (conducteur) (Ω/m) Les ordres de grandeurs pour L et C sont variables suivant la géométrie de la ligne, toutefois, des valeurs courantes sont : - pour L : de 50 à 500 nH / m et - pour C : de 20 à 100 pF /m ๐(๐ณ, ๐ญ) = โ๐ณ๐๐ข(๐ณ, ๐ญ) + โ๐ณ๐ ๐(๐ณ, ๐ญ) − ๐(๐ณ + โ๐ณ, ๐ญ) = โ๐ณ๐๐ข(๐ณ, ๐ญ) + โ๐ณ๐ ๐๐ข(๐ณ,๐ญ) ๐๐ญ ๐๐ข(๐ณ, ๐ญ) + ๐(๐ณ + โ๐ณ, ๐ญ) ๐๐ญ (1) ๐(๐ณ, ๐ญ) − ๐(๐ณ + โ๐ณ, ๐ญ) ๐๐ข(๐ณ, ๐ญ) = ๐๐ข(๐ณ, ๐ญ) + ๐ โ๐ณ ๐๐ญ Et de même par la loi des nœuds on a : i(z, t) − i(z + โz, t) = โzC ( ,) + โzGV(z, t)et ( ,) ( โ ,) โ = C ( ,) + GV(z, t) Donc : ๐ฝ(๐, ๐) − ๐ฝ(๐ + โ๐, ๐) ๐๐(๐, ๐) = ๐น๐(๐, ๐) + ๐ณ โ๐ ๐๐ ๐(๐, ๐) − ๐(๐ + โ๐, ๐) ๐๐ฝ(๐, ๐) = ๐ช + ๐ฎ๐ฝ(๐, ๐) โ๐ ๐๐ ๐(๐ณ, ๐ญ) − ๐(๐ณ + โ๐ณ, ๐ญ) ๐๐(๐ณ, ๐ญ) ๐๐ข(๐ณ, ๐ญ) โง (๐) =− = ๐๐ข(๐ณ, ๐ญ) + ๐ โ๐ณ ๐๐ณ ๐๐ญ โช โช โz → 0 โจ๐ข(๐ณ, ๐ญ) − ๐(๐ณ + โ๐ณ, ๐ญ) ๐๐ข(๐ณ, ๐ญ) ๐๐(๐ณ, ๐ญ) โช =− = ๐ + ๐๐(๐ณ, ๐ญ) (๐) โช โ๐ณ ๐๐ณ ๐๐ญ โฉ โz → 0 En dérivant la relation (1) par rapport à z on obtient : ๐๐ ๐(๐ณ,๐ญ) ๐๐ณ ๐ ๐๐(๐ณ,๐ญ) ๐๐ณ = −๐ =−๐ ๐๐ข(๐ณ,๐ญ) ๐๐ณ ๐๐(๐ณ,๐ญ) ๐๐ญ ๐๐๐ข(๐ณ,๐ญ) − ๐ ๐๐ณ๐๐ญ = −๐ ๐๐ข(๐ณ,๐ญ) ๐๐ณ ๐๐๐ข(๐ณ,๐ญ) − ๐ ๐๐ญ๐๐ณ et on remplace : − ๐๐(๐ณ, ๐ญ), on aura : ๐๐ ๐(๐ณ, ๐ญ) ๐๐ ๐(๐ณ, ๐ญ) ๐๐(๐ณ, ๐ญ) = ๐๐ + (๐๐ + ๐๐) + ๐๐๐(๐ณ, ๐ญ) ๐ ๐ ๐๐ณ ๐๐ญ ๐๐ญ Et de même façon en dérivant la deuxième et en remplaçant par la deuxième, on aura : ๐๐ ๐(๐ณ, ๐ญ) ๐๐ ๐(๐ณ, ๐ญ) ๐๐(๐ณ, ๐ญ) = ๐๐ + (๐๐ + ๐๐) + ๐๐๐(๐ณ, ๐ญ) ๐ ๐ ๐๐ณ ๐๐ญ ๐๐ญ ALT, 3ième année Télécom, Univ bordj bou Arreridj , par Mme Lakhlef 2020/2021 3 Chapitre 1 : ๐๐ ๐(๐ณ,๐ญ) ๐๐ณ ๐ ๐๐ ๐(๐ณ,๐ญ) ๐๐ณ ๐ Propagation et lignes de transmission = ๐๐ ๐๐ ๐(๐ณ,๐ญ) = ๐๐ ๐๐ญ ๐ ๐๐ ๐(๐ณ,๐ญ) + (๐๐ + ๐๐) + (๐๐ + ๐๐) ๐๐ญ ๐ ๐๐(๐ณ,๐ญ) ๐๐ญ ๐๐(๐ณ,๐ญ) ๐๐ญ + ๐๐๐(๐ณ, ๐ญ) (Équation des télégraphistes) + ๐๐๐(๐ณ, ๐ญ) Cas de la ligne sans perte : Dans le cas de ligne sans perte, R=G=0, ce qui donne : ๐๐ ๐(๐ณ,๐ญ) ๐๐ณ ๐ = ๐๐ ๐๐ ๐(๐ณ,๐ญ) ๐๐ญ ๐ ๐๐ ๐(๐ณ,๐ญ) et ๐๐ณ ๐ = ๐๐ ๐๐ ๐(๐ณ,๐ญ) ๐๐ญ ๐ (Équation de radioélectriciens) Pour une solution de forme :V(z, t) = V(z, t)e et I(z, t) = I(z, t)e Équation des télégraphistes devient : ๐๐ ๐(๐ณ) = ๐๐(๐ฃ๐)(๐ฃ๐)๐(๐ณ) + (๐๐ + ๐๐)(๐ฃ๐)๐(๐ณ) + ๐๐๐(๐ณ) ๐๐ณ ๐ ๐๐ ๐(๐ณ) = (๐ฃ๐๐ + ๐)(๐ฃ๐ + ๐)๐(๐ณ) = ๐๐๐(๐ณ) = γ V(z) ๐๐ณ ๐ ๐๐ ๐(๐ณ) = ๐๐(๐ฃ๐)(๐ฃ๐)๐(๐ณ) + (๐๐ + ๐๐)(๐ฃ๐)๐(๐ณ) + ๐๐๐(๐ณ, ๐ญ) ๐๐ณ ๐ ๐๐ ๐(๐ณ) ๐๐ณ ๐ = (๐ฃ๐๐ + ๐)(๐ฃ๐ + ๐)๐(๐ณ) = ๐๐๐(๐ณ) = γ V(z), γ = ๐๐ V(z) − γ V(z) = 0et I(z) − γ I(z) = 0 ๏ง : Constante de propagation, γ = α + jβ = √ZY = (R + jωL)(G + jωC) ๏ก: Constante d’atténuation (Neper/m) et ๏ข: constante de phase (rad/m) Chaque ligne de transmission est caractérisée par les paramètres R, G, L, C déterminés par la configuration. Une ligne de transmission sans pertes a : R=G=0 Les caractéristiques d’une ligne sont déterminées par ses constantes électriques ou paramètres distribués: R (๏/m), L (H/m), C (F/m), and G (S/m). Solutions des Équations télégraphiques : V(z) = V e +V e et I(z) = I e +I e Le coefficient de réflexion est défini comme : V e V e ๐ ๐ผ Γ =Z = − ๐in ๐ผ Réseau à un port ZL L Z=-L Cas1: ligne adaptée : Z=0 ๐ ๐ ๐ ๐ ๐ =0 Zin๐ Γ= Cas2: ligne désadaptée Z0 =0 Z0 ≠0 ZL L Z=-L V V e Γ(z) = = V V e V = e V ALT, 3ième année Télécom, Univ bordj bou Arreridj , par Mme Lakhlef 2020/2021 Z=0 4 Chapitre 1 : Propagation et lignes de transmission Le coefficient de réflexion est un nombre complexe. On le notera aussi : Γ(z) = ๐๐ ( ) L'argument de Γ(x) noté θ(x) est le déphasage de l'onde réfléchie par rapport à l'onde incidente, tandis que le module ρ(x) représente la fraction de tension réfléchie. Coefficient de réflexion à la source : Γ(z = 0) = ๐ฝ(z) = V e ๐− 0 ๐+ 0 +V e ∂V(z, t) ∂i(z, t) = Ri(z, t) + L = (R + jω)i(z, t) = −γ(−V e ∂z ∂t i(z, t) = − γ (−V e (R + jωL) = Donc : ๐(๐) = G + jωC (V e R + jωL ๐ฎ ๐๐๐ช ๐น ๐๐๐ณ )e = −V e )e +V e +V e (R + jωL)(G + jωC) (V e R + jωL )e −V e )e (๐ฝ๐ ๐ ๐ธ๐ − ๐ฝ๐ ๐ ๐ธ๐ ) L’impédance caractéristique, Zo, est définie comme l'impédance d’entrée d’une ligne infinie ou une ligne finie terminée avec une charge adaptée dont l'impédance, ZL = Zo ๐ = ๐ ๐ผ =− ๐ ๐ผ = ๐ + ๐๐ฟ๐ = ๐บ + ๐๐ถ๐ ๐ ๐ Pour une ligne sans pertes : ๐ = On rappelle : L et C sont respectivement l'inductance et la capacité par unité de longueur de la ligne. Elle est indiquée dans les catalogues des constructeurs. Elle dépend : ๏ท des dimensions des conducteurs, et de leur espacement ; ๏ท de la constante diélectrique de l'isolant, dans une ligne coaxiale. Les valeurs typiques de Zc : ๏ท 50 ou 75 ohms pour une ligne coaxiale ; ๏ท 120 ohms pour une paire torsadée ๏ท 200 ohms pour une ligne bifilaire. Impédance ramenée ( ) On définit l’impédance en un point de côte z par :๐(๐ง) = ( ) Z(z) = Z V e V e +V e _V e =Z 1 + ๐ (๐ง) 1 − ๐ (๐ง) ALT, 3ième année Télécom, Univ bordj bou Arreridj , par Mme Lakhlef 2020/2021 5 Chapitre 1 : Propagation et lignes de transmission Généralement, on normalise l’impédance ramenée Z(z) par rapport à l’impédance caractéristique ZC. On définit ainsi l’impédance réduite notée z(z) telque :z(z) = ( ) ( ) = ( ) Avec une ligne donnée, la réflexion dépend uniquement de la charge placée à son extrémité. Coefficient de réflexion en puissance : Le module du coefficient de réflexion peut aussi être déterminé en mesurant la puissance directe et la puissance réfléchie. C'est par exemple le cas avec un Wattmètre directif. ๐ท๐é๐๐é๐๐๐๐ On utilise alors la relation suivante :๐ก(๐๐ ๐๐๐๐๐๐๐๐) = ๐ท ๐๐๐๐๐ ๐๐๐ ๐ฝ ๐ฐ = ๐ฝ๐ ๐ฐ๐ = ๐น๐ = ๐๐ ๐๐๐๐ ๐ ๐ L’abaque de SMITH C’est un outil graphique très utile, permet de visualiser le comportement des lignes de transmission et des circuits micro-ondes. Développé en 1939 par P. Smith C'est un graphe polaire de ะ(le coefficient de ré๏ฌexion). L’abaque de Smith est essentiellement un graphe polaire de ะ On peut exprimer le coefficient de ré๏ฌexion comme un phaseur, Γ = |Γ|e . L’amplitude de ะ est le rayon du cercle, et ๏ ๏ฑ est l’angle. L’avantage principal de l’abaque de Smith est qu’il permet de rapidement convertir un coe๏ฌcient de ré๏ฌexion à des impédances, et vice-versa. On travaille généralement avec des impédances normalisées sur l’abaque de Smith. On utilise le plus souvent la normalisation ๐ง(๐ง) = ๐(๐ง)/๐ Pour une ligne de transmission sans pertes ayant une impédance caractéristique Zc, terminée par une charge ZL, Si on applique la normalisation au coe๏ฌcient de ré๏ฌexionzL = ZL/Zc, on obtient : = |Γ|e ou๐ง = Γ= | | | | Cette équation complexe peut être écrite en deux termes, un réel et l’autre imaginaire. On pose : ( zL = rL + jxL, et Γ = Γ + ๐Γ donc :๐ + ๐๐ฅ = ( On isole les parties réelles et imaginaires :r = ( ) ) ) et x = ( ) On écrit ces équations sous une autre forme : r − +Γ = et(r − 1) + (ะ − ) = qui sont sous la forme d’équation de cercles 1. de résistance, tandis que l’équation 2 décrit des cercles de réactance. Cercles de résistance Si rL = 0 :Γ + Γ = 1๏ Centre (0,0), rayon = 1.Si rL = 0,33 :(r − 0.25) + Γ = (0.75) 1๏ Centre (0.25,0), rayon = 0.75 . Si rL = 1 :(r − 0.5) + Γ = (0.5) ๏ Centre (0.5,0), rayon = 0.5. ALT, 3ième année Télécom, Univ bordj bou Arreridj , par Mme Lakhlef 2020/2021 6 Chapitre 1 : Propagation et lignes de transmission Si rL = 3 :(r − 0.75) + Γ = (0.25) ๏ Centre (0.75,0), rayon = 0.25 Cercles de réactance Si xL = 0.33 (r − 1) + (ะ − 3) = (3) ๏ Centre (1,3), rayon = 3 Si xL = 1 (r − 1) + (ะ − 1) = (1) ๏ Centre (1,1), rayon = 1 Si xL = 3 (r − 1) + (ะ − 0.33) = (0.33) ๏ Centre (1,0.33), rayon = 0.33 On combine les cercles de résistance et d'admittance. Les cercles de résistance et de réactance sont orthogonaux. Equation d'une ligne en fonction de ะ : ๐ Qu’on normalise : Le facteur ๐ = |ะ| ( ) |ะ| ( ) =๐ ะ ะ représente une rotation de 2๐ฝ๐ le sens dans le sens horaire autour du centre de l'abaque. Exemple Soit une ligne de 50, de longueur 0.3๏ฌ. On branche une charge de 75 ๏ sur la ligne. Quelle est l'impédance d'entrée ? On normalise :๐ง = = ๏ = 1.5 + ๐0 ๏ D’une façon générale : Z=R+jX Z=R : charge réelle La charge 50 ๏ Le coefficient de réflexion associé à la charge 50 ๏ est nul Z=R+jX, on distingue 2 cas : X<0, charge capacitive. Son point représentatif se situe donc dans la partie inférieure de l’abaque de Smith et X> 0, charge inductive. Son point représentatif se situe donc dans la partie supérieure de l’abaque de Smith ALT, 3ième année Télécom, Univ bordj bou Arreridj , par Mme Lakhlef 2020/2021 7 Chapitre 1 : Propagation et lignes de transmission Adaptation d’impédance par l’abaque de Smith Adaptation d’impédance L’adaptation d’impédances permet de transformer une impédance d’entrée à une autre impédance. On utilise des éléments localises (inductance, capacitance) ou des stubs. Soit le circuit ci-contre ; un générateur qui alimente un charge directement sans linge de transmission. Si ZS = ZL*, on dit qu’il y a adaptation Si les deux impédances ne sont pas conjuguées l’une de l’autre, on peut insérer un réseau d’adaptation. L’adaptation à éléments localisés L’inductance série (ou capacité série) Ajouter une inductive (une capacité) à une impédance revient à augmenter (diminuer) la réactance de celle-ci sans changer sa résistance. Lorsque L augmente, on se déplace dans le sens de la flèche bleu. Lorsque C diminue, on se déplace dans le sens de la flèche noire. L’inductance parallèle (La capacité parallèle) Ajouter une à une admittance revient à diminuer (augmenter) la susceptance de celle-ci sans changer sa conductance Lorsque L diminue, on se déplace (sur le cercle symétrique) dans le sens de la flèche bleu. Lorsque C augmente, on se déplace dans le sens de la flèche noire. Le réseau le plus simple est le réseau L. Deux configurations sont possibles. Les réactances peuvent être des condensateurs ou des inductances. Il y a 8 configurations possibles. ALT, 3ième année Télécom, Univ bordj bou Arreridj , par Mme Lakhlef 2020/2021 8 Chapitre 1 : Propagation et lignes de transmission Réseau L Selon le premier élément utilisé, la procédure est : Parallèle : Se déplacer sur des cercles de conductance constante, jusqu’au cercle z = 1 + jX. Ajouter une réactance −jX en série pour atteindre le centre de l’abaque. Série : Se déplacer sur des cercles de résistance constante, jusqu’au cercle y = 1 + jB. Ajouter une réactance −jB en parallèle pour atteindre le centre de l’abaque Lorsque C augmente, on se déplace dans le sens de la flèche noire. Adaptation : Exemple 1(GELE5223 Chapitre 4 : Adaptation d’impédances) Gabriel Cormier, Ph.D., ing. Université de Moncton Automne 2010 ALT, 3ième année Télécom, Univ bordj bou Arreridj , par Mme Lakhlef 2020/2021 9 Chapitre 1 : Propagation et lignes de transmission Remarques Les références ne sont pas cités (seront insérés prochainement) Contact : nora.lakhlef@univ-bba.dz http://www8.umoncton.ca/umcm-cormier_gabriel/Hyperfrequences/GELE5223_Chapitre4.pdf https://www.equipes.lps.u-psud.fr/gr_15/SMPEHTML/polypdf/ondchap4.pdf ALT, 3ième année Télécom, Univ bordj bou Arreridj , par Mme Lakhlef 2020/2021 10 Chapitre 1 : Propagation et lignes de transmission Semestre: 6 Unité d’enseignement: UEF 3.2.1 Matière: Antennes et Lignes de transmissions VHS: 45h00 (Cours: 1h30, TD: 1h30) Crédits: 4 Coefficient: 2 Objectifs de l’enseignement : Faire connaître aux étudiants les technologies relatives à la transmission des ondes radiofréquences, des différents types d’antennes utilisés et les lignes de transmission d’une manière générale. D’autre part, cette matière vise à donner certaines informations concernant les fondements de base des microondes. Connaissances préalables recommandées : Electronique fondamentale 1, Télécommunications fondamentales, ondes et propagation, Supports de transmission. Contenu de la matière : Chapitre 1. Propagation et lignes de transmission (4 Semaines) - Rappels : Onde incidente, onde réfléchie et onde stationnaire (Coefficient de réflexion, de transmission et Taux d’onde stationnaire). - Modèle d’une ligne de transmission à deux plans parallèles, (Equations d’une ligne, Schéma électrique équivalent d’un tronçon de ligne avec et sans pertes). - Solution des équations des Télégraphistes. Calcul de puissances (Puissance incidente et réfléchie. Puissance à la charge) sur la base de trois milieux (Générateur, Ligne et Charge). - L'abaque de Smith et son utilisation pour l'adaptation d'impédance. Chapitre 2. Types de lignes de transmission et leurs applications - Exemple : Ligne coaxial, bifilaire et torsadé, etc… - Calcul des paramètres primaires des lignes bifilaires et câble coaxial. (1 Semaine) Chapitre 3. Caractéristiques de base des antennes (3 Semaines) - Caractéristiques de rayonnement : Surface caractéristique, Digramme de rayonnement, Densité surfacique de puissance, Puissance rayonnée, Intensité de rayonnement, Directivité, Rendement, Gain, PIRE. - Caractéristiques électriques : Modèle électrique et comportement fréquentiel, Adaptation et condition d’adaptation, Bande passante, Polarisation d’une antenne. Chapitre 4. Rayonnement des antennes élémentaires (3 Semaines) - Calcul du Champ électromagnétique à grande distance du doublet électrique (Surface caractéristique, et Diagramme de rayonnement, puissance rayonnée, Hauteur équivalente, Résistance de rayonnement). - Calcul du Champ électromagnétique à grande distance d’une antenne dipôle isolée dans l’espace (Surface caractéristique et Diagramme de rayonnement, puissance rayonnée, Hauteur équivalente, Résistance de rayonnement). Chapitre 5. Types d’antennes et leurs applications (4 Semaines) Antenne repliée, Antenne boucle (loop) de différentes formes (carré, triangle, losange, ...), verticale ou horizontale, Antenne doublet filaire pour ondes décamétriques, Antenne Yagi-Uda à éléments parasites, très directive et à gain important, Antenne quart d'onde verticale omnidirectionnelle pour très hautes fréquences (THF ou VHF), Antenne cadre magnétique de dimensions réduites, Antenne hélice pour ALT, 3ième année Télécom, Univ bordj bou Arreridj , par Mme Lakhlef 2020/2021 11 Chapitre 1 : Propagation et lignes de transmission ondes décimétriques à polarisation circulaire, Antenne parabolique pour ondes centimétriques (hyperfréquences). Mode d’évaluation : Contrôle continu: 40% ; Examen: 60%. Référnces bibliographiques : 1. F. Gardiol, “Electromagnétisme: Traité d’électricité“, Edition Lausanne. 2. P. Combes, “Mico-ondes, circuits passifs, propagation, antennes, Cours et exercices“, Dunod, 1997. 3. R.-C. Houzé, “Les antennes, Fondamentaux“, Dunod, 2006. 4. A. Ducros, “Les antennes: Théorie et pratique“, Emission et réception, Elektor, 2008. 5. W. L. Stutzman, G. A. Thiele, “Antenna Theory and Design“, John Wiley. 6. C. Balanis, “Antenna Theory: Analysis and Design“, 3rd Edition, John Wiley & Sons Inc, 2005. 7. R. Aksas, “Télécommunications: Antennes Théorie et Applications“, Ellipses Marketing, 2013. 8. R-C. Houzé, “Les antennes, Fondamentaux“, Dunod, 2006. 9. O. Picon et al, “Les Antennes: Théorie, conception et applications“, Dunod, 2009. ALT, 3ième année Télécom, Univ bordj bou Arreridj , par Mme Lakhlef 2020/2021 12