CYCLE DU TEMPS ET DE LA VIE L’éternité n’a ni commencement ni fin, comme un cercle. De même que dans la nature tout est cyclique, l’histoire des âmes humaine suis aussi un cycle, d’une durée 5 000 ans. Ce cycle respecte la loi de l’équilibre en passant par une période de bonheur puis de souffrance, de sagesse puis d’ignorance, de liberté puis d’attachement. On y distingue 4 périodes de temps ou âges : étapes par lesquelles passent les toutes les âmes humaines. A) L’âge d'or, le monde des déités : Les âmes humaines font l’expérience du monde physique en étant consciente de leur origine spirituelle et en utilisant pleinement leur pouvoir spirituel (16 degré céleste). La nature est au service des âmes humaines, qui sont en harmonie avec elle. C’est un monde de paix et de bonheur. Le paradis ! B) L’âge d’argent, le monde des guerriers : La paix et le bonheur sont maintenues, mais après ¼ du cycle passé dans le monde physique, les âmes humaines doivent lutter pour se rappeler de leur origine spirituelle et utiliser leur pouvoir spirituel (14 degré céleste). C) L’âge de cuivre, le monde des marchands : Les âmes humaines s’identifie au corps physique et s’attachent à la matière. Le pouvoir spirituel est remplacé par la dépendance à la matière. Les vertus de l’âme (pureté, paix, pouvoir, amour, bonheur, liberté, sagesse) sont remplacées par les vices de l’illusion des sens (ego, attachement, cupidité, colère, luxure). Vivant dans l’insécurité de perdre ce à quoi elles sont attachées, elles cherchent à les accumuler. La nature ne coopère plus avec l’âme humaine, elle lui résiste. C’est le début de la peine. Dans la souffrance, l’âme cherche à nouveau la paix, la sécurité dans une force supérieure, et c’est le début de la dévotion. C’est d’abord la dévotion envers la nature, puis avec la venue des âmes « prophètes » c’est le début de la dévotion envers Dieu. D) L’âge de fer, le monde des mendiants et des démons : Les âmes humaines sont au plus bas. L’accumulation et la dévotion n’arrivent plus à leur apporter la paix intérieure, même temporairement. Elles attendent les unes des autres l’amour, la paix, le bonheur... Quand ces attentes ne sont pas comblées, elles se blâment entre elles et se causent plus de la peine. Les forces de la nature résistent de plus en plus et les catastrophes naturelles se multiplient. Une seule lumière au bout du chemin : L’Ame Suprême. L’âge de confluence, la transformation : Tout cycle doit prendre fin pour recommencer. La fin du cycle de la vie c’est le retour des âmes humaines dans le monde spirituel. Tout au long du cheminement des âmes humaines, l’Ame Suprême est demeurée dans le monde spirituel. Complètement détaché du monde physique, elle peut rappeler aux âmes humaines leur vraie nature et les transformer. Pour cela elle doit venir elle-même à la fin du cycle. Les forces de la nature contribuent aussi à transformer les âmes. C’est ce qu’elles essaient de faire depuis le début de l’âge de cuivre. A présent que le cycle arrive à sa fin, elles vont s’amplifier afin d’amener toutes les âmes humaines à se connecter à l’Ame Suprême pour être purifiée et rentrer à la maison. Pensées à méditer Alors que je prends conscience que je suis un être de lumière... je quitte mon costume... Je vais audelà de la scène du monde physique et je visualise comment, moi l’âme j’ai voyagé à travers les âges.... Comme à travers différents niveaux de conscience. Je suis un acteur, un joueur, dans un « Drama » (pièce de théâtre, jeu) ... Qui a traversé plusieurs scènes, plusieurs épisodes... Depuis l’âge d’or, avec sa splendeur et sa parfaite harmonie... à l’âge d’argent... puis l’âge de cuivre où commencent les cris de peine en recherchant la vérité, la lumière... jusqu’aux ténèbres de l’âge de fer. Alors que mon désespoir atteint son niveau le plus élevé, l’Ame suprême apparaît... je me retrouve face à lui .... Un être de lumière, comme moi... Rayonnant d’amour à travers sa lumière.... Et je m’emplie de son amour... Je me trouve à l’âge de confluence .... Et je me sens transformée ... je commence à voir mon rôle originel plus clairement... J’étais pure vertu ! .... Dans cette conscience je redeviens pure à nouveau. J’étais l’amour incarné... en oubliant qui je suis, et j’ai pu développer de la haine... mais à présent, je sais à nouveau qui je suis... Une âme, avec des vertus divines... Avec de l’amour pour toutes les âmes, avec lesquelles je forme une grande famille. Je deviens cette incarnation d’amour qui sert à propager l’amour dans le monde. A pratiquer toute la journée Harmonie, tolérance, regard fraternel : Chaque âme est un acteur unique, avec son propre rôle unique dans le « Drama » (Histoire du monde). Si les autres agissent d’une manière qui me semble mauvais, et que j’en perd ma précieuse paix intérieure à les critiquer ou en me mettant en colère, il y a une double perte, pour moi et pour eux. Si je voix en chacun, un acteur jouant son propre rôle, les scènes du Drama deviennent une aventure. Je perds mon attitude irritée et je reste calme. Je propage du contentement et de la paix à l’autre pour l’aider à mieux se contrôler dans son rôle et à mieux agir. C’est ainsi que l’Harmonie se crée. Etude L’histoire du monde est aussi appelée le Cycle de la réalisation du Soi. C’est-à-dire que l’âme que je suis, visualise sa propre histoire, pour découvrir et réaliser le cycle qu’elle a elle-même traversé. Exerce-toi à cette visualisation en répondant à ces questions : • • • • Peux-tu expliquer pourquoi le cycle du monde est appelé un Drama ? Décris en quelques mot comment est la vie dans les deux premières scènes de ce Drama. Quels facteurs intervenant dans la troisième et quatrième scène du cycle ont amené un changement radical de conscience ? Qu’arrive-t-il dans la scène finale ou l’âge de confluence ?