Uploaded by Sebastien Avenel

Rythm And Poetry

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« Pour l ’amour de l’art »
Combien d’entre-eux restent droit face à la mort
Le bien fait des envieux l’œil de Râ façonne ma morale
La haine dans les veines
Les Mc’s se font du sang d’encre d’un air condescendant
A la recherche de la flamme incandescente
Ils meurent par centaines pour remplir leurs camions-citernes
Mon avenir sera-t-il aussi terne
Mon âme c’est l’essence
Ouais tu le ressens, j’ai une aura fluorescente
Même si le crime paie rien ne vaut une vie en paix
Tu récidives le cœur rempli de peine
Mes récits en valent-ils finalement la peine
Vu l’immensité de ma ure faut s’émanciper
Anticiper les coups durs infinis sans se dissiper
J’ suis qu’un disciple indécis d’une musique non risible
Imbécile, mon hérésie s’embelli lorsque mes livres me délivre
C’est décidé je ferais des Cd’s du rap à vie
En hommage aux décèdes, dur à Paris
La routine tue quand tu te lèves au crépuscule
La roue tourne plus finirais-je ma vie sans pécule
Aiguiller grâce à la lune
Je guide les petits écoliers vivant dans la crasse insalubre
Loin d’avoir acquis le salut de l’âme
Usé par la ruse ces ceur-su du système
A quoi bon insister ma sœur tu me citeras si t’aime
Souvent surpris la nuit par mes étourderies
Je fais le tour des rives, ébahi jamais a court de rimes
Je continue mes versets tant que le cœur y est
Jamais je mettrais de balle dans le barillet d’un colt
Je laisse ça aux simples d’esprit cognant dans les districts
Ces flics rêvant de briller ne sont que l’ombre des codes
Anges ou démons tout est question de perception
Regarde ces poufs sombrent dans la friction
On joue démonté et sans imperfection
Entre deux mondes prend garde à mon affection
A l’instar de ces divas, qui engloutissent dix verres
Chaque solstice d’hiver, mon esprit divague
La nature ne cesse de se demander où est ma neige
Depuis l’époque où j’aimais cavaler sur les manèges
Y’a pas de remède miracle face au temps
J’attends l’heure de l’oracle en sautant
Seul le tout puissant me connaît réellement
Suis-je un mécréant ou un être aimant ?
Le moral plombé, a deux doigts de tomber
Les fleurs du mal agissent comme un putain d’aimant
Je médite pour l’amour de l’art évitant la mort de l’âme
A l’aube de rejoindre l’au-delà.
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