« Pour l ’amour de l’art » Combien d’entre-eux restent droit face à la mort Le bien fait des envieux l’œil de Râ façonne ma morale La haine dans les veines Les Mc’s se font du sang d’encre d’un air condescendant A la recherche de la flamme incandescente Ils meurent par centaines pour remplir leurs camions-citernes Mon avenir sera-t-il aussi terne Mon âme c’est l’essence Ouais tu le ressens, j’ai une aura fluorescente Même si le crime paie rien ne vaut une vie en paix Tu récidives le cœur rempli de peine Mes récits en valent-ils finalement la peine Vu l’immensité de ma ure faut s’émanciper Anticiper les coups durs infinis sans se dissiper J’ suis qu’un disciple indécis d’une musique non risible Imbécile, mon hérésie s’embelli lorsque mes livres me délivre C’est décidé je ferais des Cd’s du rap à vie En hommage aux décèdes, dur à Paris La routine tue quand tu te lèves au crépuscule La roue tourne plus finirais-je ma vie sans pécule Aiguiller grâce à la lune Je guide les petits écoliers vivant dans la crasse insalubre Loin d’avoir acquis le salut de l’âme Usé par la ruse ces ceur-su du système A quoi bon insister ma sœur tu me citeras si t’aime Souvent surpris la nuit par mes étourderies Je fais le tour des rives, ébahi jamais a court de rimes Je continue mes versets tant que le cœur y est Jamais je mettrais de balle dans le barillet d’un colt Je laisse ça aux simples d’esprit cognant dans les districts Ces flics rêvant de briller ne sont que l’ombre des codes Anges ou démons tout est question de perception Regarde ces poufs sombrent dans la friction On joue démonté et sans imperfection Entre deux mondes prend garde à mon affection A l’instar de ces divas, qui engloutissent dix verres Chaque solstice d’hiver, mon esprit divague La nature ne cesse de se demander où est ma neige Depuis l’époque où j’aimais cavaler sur les manèges Y’a pas de remède miracle face au temps J’attends l’heure de l’oracle en sautant Seul le tout puissant me connaît réellement Suis-je un mécréant ou un être aimant ? Le moral plombé, a deux doigts de tomber Les fleurs du mal agissent comme un putain d’aimant Je médite pour l’amour de l’art évitant la mort de l’âme A l’aube de rejoindre l’au-delà.