Des concentrations élevées en sel dans le sol provoquent un stress, du fait du déficit en eau et de la toxicité des ions. L’exclusion et l’inclusion de sel et l’ajustement osmotique jouent tous un rôle essentiel dans la tolérance à des environnements très salés. L’excès / le manque au sel un stress la carence en ion => problème nutritionnel, Donc un stress salin => un excès d’ions, mais pas exclusivement aux ions Na+ et Cl-. Les marais salins côtiers, des régions basses submergées à marée haute. Les déserts continentaux : l’évaporation est supérieure aux précipitations, le drainage est faible ou nul et les sels s’accumulent dans le sol La 3ème catégorie de sol très salés : Les terres agricoles qui ont été très irriguées. Comme l’irrigation est intense dans les régions agricoles sèches, il y’a donc évaporation et transpiration => phénomène d’évapotranspiration => les sels fournis par l’eau d’irrigation se trouvent concentrés dans le sol (irrigation séculaire (ancestrale), comme en chine) Certains halophytes sont considérés comme des régulateurs de salinité : absorbent le sel mais en excrètent de grandes quantités dans des glandes à sel spécialisées sur les faces inférieures des feuilles (phénomène d’exclusion) Le sel excrété cristallise à la surface des feuilles, où il devient inoffensif (translocation du sel dans les feuilles matures, qui seront perdues volontairement quelque temps après) Ils ont une absorption ionique élevée pour ajuster la pression osmotique de leurs cellules (maintenir la turgescence des cellules), lorsque le potentiel hydrique du sol est faible. monter le sel dans leurs parties aériennes mais ce dernier (sel) reste stocké dans les vacuoles, et isolé des Ils laissent constituants cellulaires vitaux La pression osmotique augmente dans la cellule (accumulation de sel) => le potentiel hydrique de la cellule baisse Exp. : Certaines espèces d’Atriplex ont un potentiel hydrique foliaire en mégapascal de -2 Mpa , alors qu’il se situe entre -0,2 et 0,3 MPa chez les non halophytes. Les ions en excès s’accumulent dans la vacuole alors que les concentrations de Na+ et Cl- sont maintenus faibles dans le cytoplasme. Il existe d’autres régulateurs de salinité de la mangrove (écosystème à marais salées) comme: Rhizophora mangle (« palétuviers rouges ») La mangrove: Ecosystème de marais maritimes Schéma représentant l’excrétion du sel par les racines : le procédé par le phloème Beaucoup d’espèces cultivées sont des glycophytes : ils ne peuvent tolérer que de faibles quantités de sel, et peuvent subir des dommages irréversibles par des concentrations de Nacl < à 50 mM ; d’autres glycophytes tolèrent des quantités plus élevées. 1°/ De fortes concentrations en sel (en particulier du Na+), altèrent la structure des sols : la porosité des sols est diminuée l’aération et la conductance sols peuvent être affectées. => hydrique des 2°/ Des concentrations élevées en sel génèrent de bas potentiel hydrique du sol, une forme de sécheresse physiologique qui rend l’acquisition d’eau et de nutriment par les plantes de + en + difficile. Comme le stress hydrique et le stress salin provoquent tous les deux, un stress osmotique => ils provoquent les mêmes réponses : maintenance des potentiels hydriques internes faibles par un ajustement osmotique. Exp. : Accumulation de proline, bétaïne, sorbitol. 3°/ La 3ème forme de dommages exercés sur les glycophytes est : les effets toxiques d’ions spécifiques spécialement le NA+ et le Cl-. Exp : le NA+ et le Ca+2 : la toxicité du Nacl chez les jeunes plants d’orge peut être réduite en : augmentant les [C] en Ca+2, parce que le NA+ déplace le Ca+2 lié aux membranes des racines, effet qui peut être évité en fournissant un excédent de Ca+2 => entrainant une diminution de l’absorption du Na+. • • de membrane, des inhibitions enzymatiques ou un disfonctionnement métabolique général : la croissance est arrêtée, réduction de l’assimilation du carbone, à cause à la fois: de la réduction de la photosynthèse, et une maintenance accrue de la respiration (dûe à une augmentation du coût énergétique lié au pompage du Na hors des racines : le Na+ entre passivement dans les racines des glycophytes. Des pompes à Na expulsent activement le Na, contribuent à maintenir sa [C] interne à un niveau peu élevé.