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Yann Jegu
L’ombre de la mort
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De l’ombre à l’infini, le voyageur éclaire son esprit
Il suit le sillon de l’âme
Qui s’ouvre et qui se ferme,
Se repose et qui éclate
En des journées lumineuses.
De lumière né
Il éclaire l’abysse
De son propre esprit
Comme la joie
Irrésistible
Et envahissante
Comme le bonheur
Il émerge dans l’iceberg
De son immensité
Il se repose
Et accepte
De parcourir
Son entendement
De A à Z.
Criant dans l’écume
Sa rage de parvenir
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Un cri et un écho
Dans le ciel
Se disputent
Liés tous les deux
Dans leur propre silence
Mais déjà avec le soleil
La lumière paraît
Et dégage un nouvel horizon
Un espoir nouveau.
C’est l’ombre qui s’ouvre à la lumière
*
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Quelle délicieuse chose qu’est le café… Ce
puissant breuvage qui nous forme à un rang
d’exception… On éprouve alors les choses avec un
certain entendement… On se laisse guider et happer
par la magie du monde.
Ce dernier s’ouvre à nos yeux avec un certain
caractère comme une vision quasi surhumaine qui
nous ensorcelle…
Le monde paraît avec son habit et sa devanture
magique…
Les couleurs, les formes, les lignes, prennent un
certain style…
On entre alors dans une forme d’attraction à
chaque chose qui traverse notre esprit… On est à la
fois dans la concentration et dans le plaisir, dans la
volonté et dans une harmonie de plaisir ; on devient
« velouté de puissance ».
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Le monde s’ordonne dans une saveur formidable et
une expérience du tonnerre…
Ajouter à cela un bonbon à la nicotine et on
toucherait alors l’apogée et le summum de ce que
nous permet la loi française quant aux produits
délivrant certaines sensations…
On est alors devant soi et devant les autres le parfait
exemple d’un parfait drogué non criminel !! lol
Un objectif prochain sera de limiter le café, de me
passer des bonbons à la nicotine !! Ça va pas être du
gâteau !!
*
*
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L’après-midi se passe et se tasse comme une aprèsmidi mais une lueur dans tout cela déjà s’installe et
favorise une mèche qui enflamme la monotonie
jusqu’au stade d’expérience.
Trouver du sens et faire quelque chose, éclairer la
couleur grisâtre jusqu’à la faire fondre dans
l’harmonie. Retrouver l’instant heureux. Se sentir
vivant par la volonté, le labeur, le plaisir et la passion.
Je m’invite tout seul quoique dans le monde à
retrouver l’inspiration et le sens profond, à retrouver
de l’intérêt et à défier les impressions moroses qui
parfois s’installent comme s’installe un mauvais
rhume. Il faut que je me sente vivant, il faut que j’y
aille dans cette forge pour que les mots en moi
résonnent comme autant de flambeaux. Il faut que
j’aille jusqu’au sentiment de liberté totale auquel mon
corps comme un aimant s’accroche. Mon corps veut
battre comme un bateau dans la houle, il veut tanguer
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et gonfler les moteurs jusqu’à leur paroxysme. Et
après je serai dans la tiédeur superbe où les couleurs
deviennent des invitations au rêves et aux contes.
De là-haut je verrai
Le ciel superbe
Et les cieux déchirants
J’entrerai en transe
Comme on entre en carême
Je savourerai mon altitude
Et je fondrai sur la joie
Comme l’aigle fond sur sa proie.
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Le corps endolori par un long sommeil s’éveille à
la clarté du jour. Il fait beau. Les rayons dévoilent
l’intérieur de l’appartement. Tout est propre et respire
l’ordre. Même le chiot reste encore à savourer de
derniers instants dans son lit. La blancheur de la
lumière se répète sur les murs blancs. Encore une
bonne journée qui commence.
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L’homme comme son chiot est content
De voir le jour s’ouvrir comme un livre.
Le chiot mordille et mange le bouquin.
L’homme écrit ses belles impressions
Qui le guident loin dans sa conscience.
Le chiot dévore ses pages avec passions.
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Deux êtres nés pour le bonheur, ensemble
Dans la vie mais si différents quoique
S’aimant tous les deux d’une belle amitié.
Comme une belle impression se dépose
Dans la conscience de ses deux êtres
Qui bataillent ensemble pour le bonheur.
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De retour du devoir
Comme est la promenade
J’atterris sur mon sol
Propre et poli, blanc
La baignoire blanche
Miroite mon visage
Pâle comme le nacre.
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La poésie forte
Des membres de fer
Durs comme l’ardeur
L’amour, le bonheur
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Une fiole de nacre est tombée sur mon visage
J’en ai ressenti la teneur et l’arôme, l’exception
Je me suis vite mis à me complaire de cet état
J’ai fortement voulu de la beauté et l’inspiration
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C’est clair il ne faut pas mentir… Je ne suis que
dans la préface et dans l’introduction encore longue
sur les qualités de ce que doit savoir un chef pour la
cuisine… J’arrive tout de même il est vrai à cuisiner
très varié (…) et c’est mon honneur que d’éviter pour
l’instant des pâtes quotidiennes… !
C’est vrai que je découvre la cuisson du poisson…
Mais le sommet est si loin et si rude que je peux
me perdre dans les étoiles avant de valider cette
ascension…
Après tout je ne suis que le pur produit et le pur
esclave du cuit vapeur !
Le chemin est loin et l’écriture l’est aussi.
Si je me perds dans les abysses des plats cuisinés
c’est qu’encore que ma conscience peaufine mon
écriture, et donc je ne me perds pas vraiment. Mais
j’ai faim !
Il faut donc s’organiser…
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Une impression désagréable
Une sorte d’évaporation du fluide
Une sensation grisâtre et terne
Une forme de dépréciation généralisée
Une descente après une forme de montée
Le sommet du café et du bonbon nicotine
Sont retombés dans la forêt de la vallée noire
Cela s’estompe après un nouveau café
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Et un autre bonbon et à cet instant de vie biologique
le corps comme par magie se régénère et danse avec le
temps comme on danse avec une femme.
Il faudra mettre un terme bientôt à ces montées et à
ces descentes, à ces paradis artificiels, c’est-à-dire ne
plus prendre qu’un café ou deux par jour et arrêter les
bonbons nicotine. Je ne fume pas de tabac c’est déjà
ça.
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Tombe le temps
Passent les âmes
Qui ont aimé
Leur nature
Tombe le temps passent les âmes
Autrefois taries
Elles se sont ouvertes
A leur identité
Pulsion de l’instinct, animalité sauvage
Un ordre nouveau s’installe…
Les âmes il faudra parcourir la magie du destin
Notre finitude mortelle
Il faudra vivre
Notre vie
Et basculer enfin
Dans les rets du destin
En ayant aimé la finitude de notre clarté
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Je me souviens
Je me sens bien
Le magicien
Sur tous mes biens
Je suis allé voir l’écume
Pour dire l’écluse
De la mer en rut
Je me sens bien
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Autrefois l’arc électrique, la mer, les briques
Je me suis souvenu
De la nature de ma personnalité
J’ai été voir le mirage
Mes synapses ont déliré
Je me suis souvenu
De la nature, de la rature, de la peinture
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Par la soirée douce et colorée
J’éclairerai la télévision
Qui beugle ses refrains édulcorés
Mon esprit pauvre est reflété !
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La douceur et le calme
Le repos et la paix
Comme une aube
Ou une aurore
Transgressent la loi de la ville, où tout va vite, où
tout est puissance
A l’ombre de ces murs qui saignent d’insolence,
les êtres réalistes se forment dans leur entendement et
leur conviction à ne jamais se détériorer comme on
tombe en poussières… Souvent ces êtres par une nuit
ou une obscurité de loin comme de près par des gens
farfelus ont été confondu avec des sortes
d’intelligences d’autres planètes, par ceux qui y
croient vraiment et qui sont on peut le dire des êtres
fous…
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De près je sens l’immensité
Comme un paysage de carte postal
Ou plutôt comme une sensation quasi infinie
Dans laquelle je m’enroule et me sens libre et digne
d’intérêt
Comme le sillage de l’homme
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Ecrire pour vivre
Vivre pour écrire
Témoigner de la magie
Qui élève la conscience
Au rang d’intérêt
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Le chien « presque surhumain » ne daigne faire le
moindre pas pour sa promenade. A force de « surfer »
sur ses coussinets il se fera un jour du mal…
Lorsque ses petits coussins seront répandus
comme des morceaux épars sur le sol bétonné,
formant des débris de corps d’un chien un peu partout
avec peut-être en plus de légères tâches de sang qui
formeraient des petites flaques un peu partout ! Lol
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Je me suis réveillé et j’ai entendu
Le bruit infect dans tout l’appart
Une sorte de monstruosité canine
Une chimère immonde, brutale
Des bruits de mâchoires, de langues
Emplissaient l’espace sonore du sol
J’allumais alors la lumière, certain
De découvrir ce qui me dégoûtait
Et alors je vis mon chiot mangeant
Ici et là les cacas hideux de la nuit
Ce fut un tableau épouvantable
Un choc, une horreur, un dégoût…
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Sur la route du soleil
Grondent le tonnerre et la pluie
Les étoiles, les astres non pareils
Les marées de Bretagne et d’ailleurs
L’astrologie culmine au firmament
De la psychologie freudienne
Il faut sinon marcher du moins
Le cœur toujours bat et les poumons respirent
Le bonheur qui est là à chaque pas pour nous dans
notre univers
Et ce sera faux que dire nous sommes voués au malheur
Même dans nos maladies la fraîcheur de la journée
Toujours nous invite à l’émotion, à l’impression, à la
conscience
Et au sourire. Sur la route du soleil, dans cette
métaphore du bonheur
Nous avons tous en nous et même les plus faibles la
chance de savourer notre existence et l’opportunité de
nous dire qu’une chance de vivre comme celle-ci
dépasse de très loin la cagnotte du loto. L’être humain
naturellement nage dans le bonheur et c’est super !
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Je suis allé voir
L’insolence
De la mer en furie
Pour mieux
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Me dire
Que mon erreur était ma vraie raison.
Cet entêtement comme vérité.
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Deux mauvaises habitudes… Un bol de café… Et
une gomme à la nicotine… (Mes seules perversions).
Finalement comme d’autres j’me dis il faut que
j’arrête un jour. Passer des journées pures sans
aucune addiction… L’honnêteté et le rêve !
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Tellement Vrai, hier soir, sur NRJ 12, en première
partie de soirée, intéressant… La chaîne a vraiment
créé une signature par cette émission. Des couples à
la limite de la crise… Des cas très très ordinaires…
On peut automatiquement que se rapprocher de ces
histoires urbaines qui s’enrichissent et se relancent
toujours dans leur vie conjugale… On est alors très
loin des idéaux prônés par les personnages de fiction,
mais quelque part la vie quotidienne des gens
ordinaires est intéressante. Cela change…
Entre une future femme qui mise sur son mariage
avec pas grand-chose et une autre qui est plus proche
de son cochon que de son mari… Ou encore la strip
teaseuse qui rend son mari horrible et jaloux… Et
encore l’autre, celle qui est mal dans ses baskets, par
son surpoids…
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De temps en temps regarder ces choses-là, je ne
pense pas que ce soit un mal… Après je ne pense pas
non plus que ce soit une sorte de bassesse et
d’endoctrinement à la médiocrité… C’est un point de
vue qui se veut réaliste sur une réalité qui se vante
être quelque part l’histoire possible de Mr et Mme
tout le monde…
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La musique, les veines, je transpire de transport…
Elle fait rêver cette zic… FUN, c’est trop excellent…
Avec de sublimes images de l’homme araignée !!!
Game One Music (66), vraiment accrochant, stylé !
Tableau superbe, fluide, coloré, enivrant, aspirant !
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Un ciel nuageux… Un blanc grisâtre colore
l’atmosphère… De la pluie sur Nantes… A côté de
cette sorte d’apesanteur les messages se bousculent
sur Facebook… Les hommes comme un lundi se sont
rivés dans leurs activités respectives… Un temps qui
ne rend pas malade l’homme qui continue à avancer
dans son but… Au-delà de cette dépression
atmosphérique il y a l’activité humaine qui ne cesse
de croître…
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