Yann Jegu L’ombre de la mort 2 2 2 De l’ombre à l’infini, le voyageur éclaire son esprit Il suit le sillon de l’âme Qui s’ouvre et qui se ferme, Se repose et qui éclate En des journées lumineuses. De lumière né Il éclaire l’abysse De son propre esprit Comme la joie Irrésistible Et envahissante Comme le bonheur Il émerge dans l’iceberg De son immensité Il se repose Et accepte De parcourir Son entendement De A à Z. Criant dans l’écume Sa rage de parvenir 2 3 Un cri et un écho Dans le ciel Se disputent Liés tous les deux Dans leur propre silence Mais déjà avec le soleil La lumière paraît Et dégage un nouvel horizon Un espoir nouveau. C’est l’ombre qui s’ouvre à la lumière * * * Quelle délicieuse chose qu’est le café… Ce puissant breuvage qui nous forme à un rang d’exception… On éprouve alors les choses avec un certain entendement… On se laisse guider et happer par la magie du monde. Ce dernier s’ouvre à nos yeux avec un certain caractère comme une vision quasi surhumaine qui nous ensorcelle… Le monde paraît avec son habit et sa devanture magique… Les couleurs, les formes, les lignes, prennent un certain style… On entre alors dans une forme d’attraction à chaque chose qui traverse notre esprit… On est à la fois dans la concentration et dans le plaisir, dans la volonté et dans une harmonie de plaisir ; on devient « velouté de puissance ». 4 2 Le monde s’ordonne dans une saveur formidable et une expérience du tonnerre… Ajouter à cela un bonbon à la nicotine et on toucherait alors l’apogée et le summum de ce que nous permet la loi française quant aux produits délivrant certaines sensations… On est alors devant soi et devant les autres le parfait exemple d’un parfait drogué non criminel !! lol Un objectif prochain sera de limiter le café, de me passer des bonbons à la nicotine !! Ça va pas être du gâteau !! * * * L’après-midi se passe et se tasse comme une aprèsmidi mais une lueur dans tout cela déjà s’installe et favorise une mèche qui enflamme la monotonie jusqu’au stade d’expérience. Trouver du sens et faire quelque chose, éclairer la couleur grisâtre jusqu’à la faire fondre dans l’harmonie. Retrouver l’instant heureux. Se sentir vivant par la volonté, le labeur, le plaisir et la passion. Je m’invite tout seul quoique dans le monde à retrouver l’inspiration et le sens profond, à retrouver de l’intérêt et à défier les impressions moroses qui parfois s’installent comme s’installe un mauvais rhume. Il faut que je me sente vivant, il faut que j’y aille dans cette forge pour que les mots en moi résonnent comme autant de flambeaux. Il faut que j’aille jusqu’au sentiment de liberté totale auquel mon corps comme un aimant s’accroche. Mon corps veut battre comme un bateau dans la houle, il veut tanguer 2 5 et gonfler les moteurs jusqu’à leur paroxysme. Et après je serai dans la tiédeur superbe où les couleurs deviennent des invitations au rêves et aux contes. De là-haut je verrai Le ciel superbe Et les cieux déchirants J’entrerai en transe Comme on entre en carême Je savourerai mon altitude Et je fondrai sur la joie Comme l’aigle fond sur sa proie. * * * Le corps endolori par un long sommeil s’éveille à la clarté du jour. Il fait beau. Les rayons dévoilent l’intérieur de l’appartement. Tout est propre et respire l’ordre. Même le chiot reste encore à savourer de derniers instants dans son lit. La blancheur de la lumière se répète sur les murs blancs. Encore une bonne journée qui commence. * * * L’homme comme son chiot est content De voir le jour s’ouvrir comme un livre. Le chiot mordille et mange le bouquin. L’homme écrit ses belles impressions Qui le guident loin dans sa conscience. Le chiot dévore ses pages avec passions. 6 2 Deux êtres nés pour le bonheur, ensemble Dans la vie mais si différents quoique S’aimant tous les deux d’une belle amitié. Comme une belle impression se dépose Dans la conscience de ses deux êtres Qui bataillent ensemble pour le bonheur. * * * De retour du devoir Comme est la promenade J’atterris sur mon sol Propre et poli, blanc La baignoire blanche Miroite mon visage Pâle comme le nacre. * * * La poésie forte Des membres de fer Durs comme l’ardeur L’amour, le bonheur * * * Une fiole de nacre est tombée sur mon visage J’en ai ressenti la teneur et l’arôme, l’exception Je me suis vite mis à me complaire de cet état J’ai fortement voulu de la beauté et l’inspiration 2 7 * * * C’est clair il ne faut pas mentir… Je ne suis que dans la préface et dans l’introduction encore longue sur les qualités de ce que doit savoir un chef pour la cuisine… J’arrive tout de même il est vrai à cuisiner très varié (…) et c’est mon honneur que d’éviter pour l’instant des pâtes quotidiennes… ! C’est vrai que je découvre la cuisson du poisson… Mais le sommet est si loin et si rude que je peux me perdre dans les étoiles avant de valider cette ascension… Après tout je ne suis que le pur produit et le pur esclave du cuit vapeur ! Le chemin est loin et l’écriture l’est aussi. Si je me perds dans les abysses des plats cuisinés c’est qu’encore que ma conscience peaufine mon écriture, et donc je ne me perds pas vraiment. Mais j’ai faim ! Il faut donc s’organiser… * * * Une impression désagréable Une sorte d’évaporation du fluide Une sensation grisâtre et terne Une forme de dépréciation généralisée Une descente après une forme de montée Le sommet du café et du bonbon nicotine Sont retombés dans la forêt de la vallée noire Cela s’estompe après un nouveau café 8 2 Et un autre bonbon et à cet instant de vie biologique le corps comme par magie se régénère et danse avec le temps comme on danse avec une femme. Il faudra mettre un terme bientôt à ces montées et à ces descentes, à ces paradis artificiels, c’est-à-dire ne plus prendre qu’un café ou deux par jour et arrêter les bonbons nicotine. Je ne fume pas de tabac c’est déjà ça. * * * Tombe le temps Passent les âmes Qui ont aimé Leur nature Tombe le temps passent les âmes Autrefois taries Elles se sont ouvertes A leur identité Pulsion de l’instinct, animalité sauvage Un ordre nouveau s’installe… Les âmes il faudra parcourir la magie du destin Notre finitude mortelle Il faudra vivre Notre vie Et basculer enfin Dans les rets du destin En ayant aimé la finitude de notre clarté 2 9 * * * Je me souviens Je me sens bien Le magicien Sur tous mes biens Je suis allé voir l’écume Pour dire l’écluse De la mer en rut Je me sens bien * * * Autrefois l’arc électrique, la mer, les briques Je me suis souvenu De la nature de ma personnalité J’ai été voir le mirage Mes synapses ont déliré Je me suis souvenu De la nature, de la rature, de la peinture * * * Par la soirée douce et colorée J’éclairerai la télévision Qui beugle ses refrains édulcorés Mon esprit pauvre est reflété ! 10 2 * * * La douceur et le calme Le repos et la paix Comme une aube Ou une aurore Transgressent la loi de la ville, où tout va vite, où tout est puissance A l’ombre de ces murs qui saignent d’insolence, les êtres réalistes se forment dans leur entendement et leur conviction à ne jamais se détériorer comme on tombe en poussières… Souvent ces êtres par une nuit ou une obscurité de loin comme de près par des gens farfelus ont été confondu avec des sortes d’intelligences d’autres planètes, par ceux qui y croient vraiment et qui sont on peut le dire des êtres fous… * * * De près je sens l’immensité Comme un paysage de carte postal Ou plutôt comme une sensation quasi infinie Dans laquelle je m’enroule et me sens libre et digne d’intérêt Comme le sillage de l’homme * * 2 * 11 Ecrire pour vivre Vivre pour écrire Témoigner de la magie Qui élève la conscience Au rang d’intérêt * * * Le chien « presque surhumain » ne daigne faire le moindre pas pour sa promenade. A force de « surfer » sur ses coussinets il se fera un jour du mal… Lorsque ses petits coussins seront répandus comme des morceaux épars sur le sol bétonné, formant des débris de corps d’un chien un peu partout avec peut-être en plus de légères tâches de sang qui formeraient des petites flaques un peu partout ! Lol * * * Je me suis réveillé et j’ai entendu Le bruit infect dans tout l’appart Une sorte de monstruosité canine Une chimère immonde, brutale Des bruits de mâchoires, de langues Emplissaient l’espace sonore du sol J’allumais alors la lumière, certain De découvrir ce qui me dégoûtait Et alors je vis mon chiot mangeant Ici et là les cacas hideux de la nuit Ce fut un tableau épouvantable Un choc, une horreur, un dégoût… 12 2 * * * Sur la route du soleil Grondent le tonnerre et la pluie Les étoiles, les astres non pareils Les marées de Bretagne et d’ailleurs L’astrologie culmine au firmament De la psychologie freudienne Il faut sinon marcher du moins Le cœur toujours bat et les poumons respirent Le bonheur qui est là à chaque pas pour nous dans notre univers Et ce sera faux que dire nous sommes voués au malheur Même dans nos maladies la fraîcheur de la journée Toujours nous invite à l’émotion, à l’impression, à la conscience Et au sourire. Sur la route du soleil, dans cette métaphore du bonheur Nous avons tous en nous et même les plus faibles la chance de savourer notre existence et l’opportunité de nous dire qu’une chance de vivre comme celle-ci dépasse de très loin la cagnotte du loto. L’être humain naturellement nage dans le bonheur et c’est super ! * * * Je suis allé voir L’insolence De la mer en furie Pour mieux 2 13 Me dire Que mon erreur était ma vraie raison. Cet entêtement comme vérité. * * * Deux mauvaises habitudes… Un bol de café… Et une gomme à la nicotine… (Mes seules perversions). Finalement comme d’autres j’me dis il faut que j’arrête un jour. Passer des journées pures sans aucune addiction… L’honnêteté et le rêve ! * * * Tellement Vrai, hier soir, sur NRJ 12, en première partie de soirée, intéressant… La chaîne a vraiment créé une signature par cette émission. Des couples à la limite de la crise… Des cas très très ordinaires… On peut automatiquement que se rapprocher de ces histoires urbaines qui s’enrichissent et se relancent toujours dans leur vie conjugale… On est alors très loin des idéaux prônés par les personnages de fiction, mais quelque part la vie quotidienne des gens ordinaires est intéressante. Cela change… Entre une future femme qui mise sur son mariage avec pas grand-chose et une autre qui est plus proche de son cochon que de son mari… Ou encore la strip teaseuse qui rend son mari horrible et jaloux… Et encore l’autre, celle qui est mal dans ses baskets, par son surpoids… 14 2 De temps en temps regarder ces choses-là, je ne pense pas que ce soit un mal… Après je ne pense pas non plus que ce soit une sorte de bassesse et d’endoctrinement à la médiocrité… C’est un point de vue qui se veut réaliste sur une réalité qui se vante être quelque part l’histoire possible de Mr et Mme tout le monde… * * * La musique, les veines, je transpire de transport… Elle fait rêver cette zic… FUN, c’est trop excellent… Avec de sublimes images de l’homme araignée !!! Game One Music (66), vraiment accrochant, stylé ! Tableau superbe, fluide, coloré, enivrant, aspirant ! * * * Un ciel nuageux… Un blanc grisâtre colore l’atmosphère… De la pluie sur Nantes… A côté de cette sorte d’apesanteur les messages se bousculent sur Facebook… Les hommes comme un lundi se sont rivés dans leurs activités respectives… Un temps qui ne rend pas malade l’homme qui continue à avancer dans son but… Au-delà de cette dépression atmosphérique il y a l’activité humaine qui ne cesse de croître… * * 2 * 15