Uploaded by 于清如

Litager稿子

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Bonjour tout le monde, aujourd’hui je vais partager avec vous un recueil des
nouvelles qui s’appelle Les attaques de la boulangerie.
L’auteur est un célèbre écrivain japonais contemporain Haruki Murakami.
Je vous présente une brève biographie de l’auteur :
Haruki Murakami est né en 1949, à Kyoto
à l’université, il a étudié le théâtre et le cinéma
Il a passé cinq ans aux États-Unis entre 1990 et 1995
Et puis il a passé huit ans dans un club de jazz comme responsable à Tokyo.
Il ne commence à écrire que presque dans sa trentaine, en 1978. A ce
moment-là, il était le patron d’un café-club de jazz.
En fait, au début, il décide d’écrire en anglais parce qu’il trouve sa langue
natale, japonais, un peu trop touffue. ça veut dire trop compliqué, d’après lui
il faut trop de mots pour exprimer qch d’une manière claire en japonais. De
ce fait, malgré un vocabulaire plus restreint par rapport à sa langue natale, il
commence à écrire en anglais. Après quelque temps, il a trouvé le style qu’il
convient et ensuite il a finalement traduit ses deux premiers romans en
japonais.
H M est aussi un écrivain assez prolifique. Il a publié jusqu’aujourd’hui 14
romans, une vingtaine de nouvelles et essais.
ses oeuvres principales comprennent Kafka sur le rivage, Chroniques de
l’oiseau à ressort, La ballade de l’impossible etc.
Les thèmes qu’on voit les plus souvent dans ses oeuvres sont souvent liée
au réalisme magique, une certaine étrangeté, un sentiment de détachement
et aussi la musique de jazz et les animaux comme le chat, le rat, le mouton.
Ensuite on va entrer dans ce petit recueil.
Il ne comporte que de deux nouvelles : l’attaque de la boulangerie et la
seconde attaque de la boulangerie.
On va voir les deux crimes l’un après l’autre.
Ce petit recueil comporte seulement deux nouvelles : la première est tirée
d’un autre recueil déjà publié et la seconde est inédite.
Dans la première attaque de la boulangerie, il s’agit de deux pauvres
hommes qui n’ont pas d’argent. Le déclencheur, c’est que les deux hommes
ont tellement faim. Ce n’était pas une faim normale, c’était une faim
dévorante comme si ils avaient dévoré un vide cosmique.
Et cette faim les pousse à commettre le mal.
Ensuite, ils ont décidé d’emporter avec eux des couteaux de cuisine et de
diriger vers une boulangerie situé au coeur d’une rue commerçante.
Le patron était un membre du Parti communiste, un homme d’une
cinquantaine d’années.
Quand ils étaient arrivés à la boulangerie, il y avait encore une seule cliente :
une vieille dame était en train de choisir du pain. Elle a mis un temps
incroyable à acheter seulement deux croissants.
Après cette longue attente, une tension était engendré dans la boulangerie.
Le héros et son compagnon, ils sont très enthousiastes et exaltés par l’idée
qu’ils allaient faire une cambriolage.
Enfin, c’était leur tour d’entrer en scène.
mais malheureusement, il y avait un coup de théâtre inattendu et plutôt
décevant pour les deux jeunes hommes.
Le patron n’était point étonné et il a même bien gardé son sang-froid.
Il leur a proposé un échange :
Deux heures plus tard, leur besoin de manger était tout à fait satisfait.
le patron a même les invité de revenir le lendemain.
La seconde attaque a eu lieu dix ans plus tard
La thème est toujours la faim.
Dans la nuit, le couple nouvellement marié est réveillé tous les deux à cause
d’une violente fringale.
Je cite l’auteur, dans le réfrigérateur, rien méritait le nom de nourriture. Il n’y
avait rien à manger.
Mais ils ont trop faim pour se coucher.
Donc le héros a raconté à sa femme l’histoire de sa première attaque.
et puis, d’une manière soupçonnée, sa femme a proposé de cambrioler une
autre boulangerie dans la nuit.
armé d’un revolver pour faire une braquage
Ils ont monté dans la voiture et commençaient la recherche d’une
boulangerie à Tokyo à deux heures du matin.
Évidemment, personne ne vendait de pain à cette heure-là.
A la place d’une boulangerie, ils ont enfin trouvé un MacDonald’s qui était
encore ouvert.
et ce MacDo est devenu leur nouvelle cible.
avec un revolver dans la couverture, ils ont fait fermer le rideau de fer par
des employés et ils ont demandé trente Big Mac à emporter.
Les employés étaient totalement confus et ils grillaient en silence la viande,
inséraient la viande entre les pains et puis les mettaient dans les sachets.
A la fin, le couple a quitté le MacDo avec trente Big Mac.
c’est tout le scénario du livre.
On remarque une thème pareille dans les deux nouvelle, c’est la faim.
mais ce n’est jamais une faim ordinaire, mais une faim violente qui obsède.
Une faim tellement forte qu’elle les pousse à faire la plus absurde des
attaques.
derrière cette faim irrépressible, inexplicable, ils ressentent du néant dans la
vie, se laisser porter dans la vie sans sa voir où aller
Au moment où ils ont fait la première attaque, le héros avait 18 ans, à cet
âge-ci, il faudrait qu’il trouve un boulot, qu’il gagne de l’argent. Peut-être
qu’il n’ait su pas lui aussi pourquoi, mais il y avait un désir violent qu’il ne
voulait plus être restreint dans ce cour de vie : il voulait faire qch de rebelle,
même si cela a résulté encore par rien.
la drôlerie dans les deux nouvelles, c’est que ce qui a poussé l’héros à faire
l’attaque absurde d’une boulangerie, c’est la fringale de briser quelque loi
existante, n’importe quelle. Mais à la fin, avec ce patron drôlement paisible,
ils ont procédé une autre sorte d’échange, d’une façon ou d’une autre, ils
n’ont pu échappé à aucune loi.
les deux cambriolages
Personne n’avait été blessé et tout le monde était satisfait, y compris le
patron.Il n’y a ni intimidation, ni violence,
Dix ans plus tard, le héros est maintenant un individu soumis à la société et
ses lois.
Pour un membre du parti communiste, était-ce correct d’écouter du
Wagner?
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