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Étude de cas AZF (notes)

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Étude de cas – l'usine AZF
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29-30 septembre 2001
Le Figaro (France/Société | p.10)
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Avis du procureur de Toulouse (Guy Bréard)
o Thèse défendue (par Bréard) = thèse de l'accident
 Caractère accidentel semble prédominant (par rapport aux
informations détenues sur l'incident à l'heure où il parle), mais n'exclue
pas d'autres thèses possibles : "il reste beaucoup d'hypothèses à
vérifier"
 Aucune vérification ne conforte la thèse d'une action volontaire à
l'heure où il parle
o 24 septembre (3 jours après le drame), le procureur avait déclaré "qu'il y a 99%
de chances que ce soit un accident"
 Le magistrat a tenté de "nuancer" les propos trop hâtifs du procureur
o Le 25 septembre, le procureur excluait formellement la piste d'un attentat
organisé par un groupe
 Il a affirmé le 29-30 septembre que les recherches sont menées "tous
azimuts"
o Thèse de l'arc électrique défendue par Emilie S. (personne "témoin") a été
démentie par le procureur :
 Selon lui, cette personne avait un intérêt à ce que la piste de l'accident
ne soit pas retenue
o Le procureur affirme que ceux qui se sont exprimés dans la presse "ignorent les
circonstances de l'affaire"
o Le procureur affirme que la veille de l'explosion : "15 tonnes de produit ayant
fait l'objet d'une étude de dégradabilité avaient été déposés dans le hangar" →
laissant sous-entendre que cela aurait pu causer l'explosion
Bilan de la catastrophe
o 29 morts + 2500 blessés
Éléments d'enquête :
o 550 personnes ont déjà été entendues par SRPJ (= services régionaux de police
judiciaire) de Toulouse, dont 250 de l'usine AZF
o Pas de "nouveaux propos" de la part du procureur par rapport à ses premières
déclarations
Avis du magistrat
o Il s'agissait d'un mélange de de nitrate d'ammonium, de résidus de fioul, de
masses métalliques et de papiers qui ont provoqué l'explosion
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5 octobre 2001
Le Figaro (France/Société | p.11)
Éléments inconnus :
o Les tests (d'enquête) auxquels ont été soumis les produits ne sont pas connus
o Les produits (testés) eux-mêmes ne sont pas connu
Controverse :
o Interrogation des proches du procureur (Bréard) sur :
 Comment a-t-il pu se prononcer aussi vite de manière aussi "sure" sur
un sujet aussi délicat ?
o En 1982, Bréard devient procureur à Libourne (ville du fils du président de la
République → Gilbert Mitterrand) = poste de confiance
o En 2000, une plainte a été posée contre Bréard, parce qu'il aurait couvert un
système d'emplois fictifs au bénéfice de quelques proches
Cause de l'incident
o Piste terroriste
 Auteur potentiel = Hassan Jandoubi
 C'était un manutentionnaire intérimaire d'origine tunisienne,
qui avait 35 ans
 Il n'était pas un religieux pratiquant (selon des proches)
 Il était proche d'un dénommé "El-Bechir", son seul ami, qui
l'aurait initié au fondamentalisme (selon le magazine Valeur
Actuelles)
 Il faisait partie d'AZF depuis Août (depuis 1-2 mois)
 Il ne s'est pas installé récemment à Toulouse avec sa femme
 D'après sa compagne :
 Il n'allait jamais à la mosquée, il ne priait pas (à la maison), et
ne s'intéressait pas à l'Islam
 Son corps (mort) a été retrouvé dans les décombres de l'usine AZF
 D'après les informations du Figaro, l'homme était proche d'un groupe
radical islamiste (lié à la mouvance afghane)
 Piste qui a relativement été écartée par les autorités, mais qui
aurait dû être creusée en raison du contexte international
 Dizaine de personne surnommées (par leur voisins) de talibans ou de
Belphégor
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→ Rien pour l'heure actuel ne permet de conclure que cette piste terroriste
est la bonne : pourquoi serait-il resté sur les lieux de l'accident et pourquoi
n'y a-t-il pas eu de traces d'explosifs sur son corps ?
o Cause indéfinie entre piste de l'acte de malveillance ou la piste terroriste
o Piste de l'attaque venue de l'extérieur
 Cette piste est quasiment exclue selon les services de recherche
 Thèse qui parait la moins crédible à l'heure où l'article a été écrit
o Piste terroriste
 Certes un individu avec plusieurs couches d'habits a été retrouvé sur
les lieux, mais en interrogeant les autorités de l'Islam, rien de probant
n'en est sorti
o Piste de la défaillance technique
 Hypothèse la plus probable
 Lieu de stockage et matières qui ont explosé ne permettaient pas de
garantir la sécurité requise
 Des défaillances ont été trouvées au sein de l'entreprise
o Piste de l'accident malencontreux
 Cause accidentelle d'origine humaine
 Quelqu'un a peut-être fait un geste malencontreux / peut-être
une cause technique
Bilan de l'incident
o 29 morts + 3500 blessés
Controverse
o Troublant que le procureur ait exclu la piste terroriste 3 jours seulement après
l'incident
 Peut-être pour éviter une panique générale ?
o La perquisition de l'appartement qui aurait dû être faite dès le lendemain a mis
6 jours
 Appartement de Hassan Jandoubi n'a été perquisitionné que 6 jours
après avoir été identifié comme une victime de l'incident
 L'appartement aurait été "nettoyé" par sa compagne entre le drame et
la perquisition "pour essayer d'oublier au plus vite son ami"
 Il n'était pas fiché à Interpol
o Habillement de Hassan Jandoubi était très atypique :

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29-30 décembre 2001
Le Figaro (Toulouse | page inconnue)
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Il a été retrouvé vêtu de 2 pantalons et de 4 sous-vêtements (2 slips et
2 caleçons)
 Cette tenue a été expliquée par le fait qu'il était "complexé par
ses petites fesses" et qu'il aurait mis plusieurs couches sur lui
pour compenser
o Beaucoup de jeunes dans le quartier font cela
également
 Tenue qui rappelle celle (des rituels) des Kamikazes islamistes
 Les attentats suicides font en effet l'objet de tout un
cérémonial sacrificiel (avec des cassettes de propagande)
 D'autres terroristes (Bosnie, Afghanistan, Palestine,
Tchétchénie) étaient habillés de plusieurs couches d'habits
o Téléphone portable retrouvé sur son corps et qui contenait une carte volé 15
jours plus tôt dans un hôpital de Toulouse
o 2 individus sont soupçonnés d'avoir été "complice" de ce potentiel attentat
 "Magid" : il aurait été embauché à 4h30 le jour du drame et aurait
quitté son poste à 9h30
 Ses voisins auraient été surpris de le voir rentrer si tôt, et il
aurait répondu "C'est un boulot trop dur, je m'en vais !"
 El-Bechir : il ne se serait pas levé le matin du 21 septembre
o Témoignage d'Émilie (témoin de l'explosion), qui aurait vu un éclair comme un
trait de lumière, est remis en cause par "La Dépêche du Midi" (autre magazine)
 La jeune femme a été entendue par les enquêteurs du SRPJ et aurait
démenti son témoignage (selon lequel, il y aurait eu un arc électrique
qui se serai formé)
 Selon un chercheur sur CNRS, il n'y aurait pas d'explication naturelle
possible pour expliquer cet arc électrique
Position de policiers chargés de l'enquête
o Des policiers mobilisés sur l'enquête ont déclaré être frustrés d'être perturbés
dans leur travail : "Certains propos officiels ne nous ont pas aidés"
Bilan de la catastrophe :
o 30 morts + 2500 blessés
Cause de l'accident :
o
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C'est la "conséquence d'un processus chimique, qui exclut toute intervention
humaine" (source de l'info = personnes proches de l'enquête)
o Selon des sources policières :
 Du chlore aurait été déversé 30 minutes avant l'explosion dans le sas
du hangar 221
→ Hypothèse envisagée dès le 23 octobre (dans le rapport de
l'inspection générale de l'environnement)
Incident :
o Réaction en chaîne du hangar 221 où étaient stockés 300 tonnes de nitrate
d'ammonium
 Thèse qui a été confirmée
o Le matin de l'incident, entre 9h et 10h, un employé d'une entreprise de soustraitance (la Surca) a demander à pouvoir déverser une benne blanche
(réservée au stockage des déchets industriels)
 Il y avait mis 3 jours plus tôt un grand sac souple percé contenant
500kg de nitrate industriel
 Question de l'implication ou non de cet employé de l'entreprise de
sous-traitance
 Pour déterminer son implication ou non, il faut aller au-delà
des confidences, des extraits de rapports d'experts (qui n'ont
même pas tous signé un rapport d'étape), etc…
Reconstitution des faits :
o Réunion de 2 pyrotechiniciens, 2 "détoniciens", 2 chimistes spécialisés dans les
gaz + procureur de la République de Toulouse (Michel Bréard)
Éléments inconnus :
o Nature exacte des produits incriminés = reste encore inconnue
 Thèse avancée = explosion due à une erreur de manipulation de
produits chlorés du à plusieurs ouvriers qui auraient mélangé ces
produits par inadvertance
Éléments connus
o De plus : formation d'une croûte de nitrate d'ammonium dans le hangar 221
sous laquelle se serait formée des poches de gaz (provoquant l'explosion)
Avis des experts :
o Ne se prononcent pas : informations gardées secrètes
Avis du directeur de TotalFinaElf (Patrick Timbart) :
o
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25 juin 2009
Libération (France | p.13)
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Rien ne permet d'affirme que la piste du mélange des 2 substances est
meilleure qu'une autre piste
Procureur Patrice Michel a annoncé le "maximum de la peine prévue par le législateur"
pour le directeur d'AZF Serge Biechlin et la société Grande Paroisse
o Amende de : 225'000 euros contre la société Grande Paroisse (propriétaire
d'AZF) et de 45'000 euros + 3 ans de prison pour Serge Biechlin
o Verdict du procès : l'entreprise pétrolière Total et Serge Biechlin étaient
"responsables et coupables" (selon les mots du procureur)
Bilan de la catastrophe
o 31 morts
o 4 milliards d'euros de dégâts
o S'est déroulé le 21 septembre 2001 à Toulouse
o Lieu de l'explosion : dans le hangar 221
Cause de la catastrophe (selon décision de la justice) :
o Négligence et manquement aux règles de sécurité
Autres pistes évoquées :
o Attentats terroristes : mais thèse écartée
Position de l'auteur de l'article (Gilbert Laval) :
o Accusation très forte des dirigeants d'AZF : "Quel intérêt avait la défense et
quelques malheureux auteurs de "livres scandaleux" à entretenir la thèse d'un
complot ?"
Position du procureur (Patrice Michel)
o Idée que les dirigeants ont cherché à gagner du temps en cherchant à défendre
une théorie du complot (à travers diverses versions sur les causes de l'incident
→ terrorisme, et autres pistes)
 Pour lui, les plaignants se découragent avec le temps (ce qui aurait
poussé les dirigeants d'AZF à essayer de gagner du temps)
o Catastrophe est le résultat "d'un accident industriel, du mélange de deux produits
incompatibles, lui-même résultat s'une méconnaissance des risques par trop de
recours à la sous-traitance, lequel recours à la sous-traitance aurait fini par diluer
la mémoire et la conscience du danger et aurait fragilisé les systèmes de sécurité"
Éléments de présomption d'incident
o Commission d'enquête d'AZF avait déjà rendu compte d'un mélange de
produits chlorés et de nitrates sous le hangar 335 avant de se déverser sous le
hangar 221 (lieu de l'explosion)
o
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25 juin 2009
Les Échos (En France | p.3)
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2 octobre 2001
Le Figaro (France/Société | p.10)
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Selon les témoignages des employés d'AZF, de nombreuses consignes de
sécurité n'étaient pas respectées (contredit l'image "idyllique" de l'entreprise
AZF
o Manque de surveillance de la frontière entre la zone des chlores et celle des
nitrates
Verdict du procès
o Peine maximale à l'encontre de la société Grande Paroisse et de Serge Biechlin
(directeur de l'usine AZF), à savoir :
 3 ans de prison avec sursis + 45'000 euros d'amende pour Serge
Biechlin
 225'000 euros d'amende pour Grande Paroisse (filiale de Total)
Bilan de l'incident
o 31 morts + > 2000 blessés
Causes de l'incident (selon le parquet = ministère public)
o Les causes sont imputables "à des négligences humaines et organisationnelles"
o Recours massif à la sous-traitance a fragilisé la sécurité
Autres pistes évoquées
o Thèse de l'acte terroriste écartée par les enquêteurs
 "Rien n'accrédite la thèse d'un acte terroriste, et la thèse de l'accident
est sérieusement nourrie par le dossier" ("source proche de l'enquête"
→ anonymat ?)
o Thèse de l'arc électrique :
 Témoignage de Patrick Luzzi (33 ans, chauffeur dans une entreprise de
métallurgie à Toulouse) : "J'ai vu un flash, un trait de lumière de couleur
bleu-blanc qui a traversé la route à 1m90-2m au-dessus du sol. Je ne peux
pas dire de quel côté ça partait, si ça allait vers l'usine ou si ça venait de
l'usine. C'était un peu comme un éclair, mais très fin, comme un faisceau
laser, mais plus puissant […] ça a duré une à deux secondes. Ensuite j'ai
continué ma route, et quinze à vingt secondes après, l'usine explosait"
 Il a téléphoné au SRPJ le 24 septembre, mais on lui a répondu "Si
on a besoin de votre témoignage, on vous rappellera"
o Le 2 octobre, il est toujours sans nouvelles
 Témoignage d'Émilie S. : elle a vu "une sorte d'éclair, comme un trait de
lumière"
Position du procureur
o
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4 octobre 2001
Le Figaro (France/Société | p.12)
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"ces doutes sont distillés par des personnes que nous avons repérées et dont
nous connaissons les intérêts qui les inspirent"
Déroulement de l'enquête
o "D'abord, nous recueillons des éléments matériels sur le terrain, c'est la tâche des
enquêteurs et des experts pyrotechniciens. Ensuite, nous entendons les
témoignages. Plus de cinq cents salariés, sous-traitants et autres personnes ont
déjà été auditionnés. Avant d'analyser ces données, nous les vérifions et les
recoupons systématiquement" (source = un enquêteur)
Position des services de renseignement + des enquêteurs
o "Rien en l'état actuel ne nous permet d'infléchir nos recherches dans une
direction plutôt que dans une autre"
o "l'heure n'est pas encore aux conclusions"
o "dans l'immédiat, les résultats les plus probants que nous avons pu corroborer
confortent la thèse accidentelle"
o Il est désormais avéré que "les substances stockées dans le hangar, et l'entrepôt
lui-même, ne respectaient pas les conditions optimales de conservation des
produits"
Position du SRPJ
o "le travail de constatation n'est pas terminé. Nous entendons d'abord passer au
crible la totalité du tas de gravats sans omettre une motte de terre. Dans le
même temps, une équipe reçoit chaque jour des dizaines de témoignages. Tous
sans exception, seront entendus"
Implication hors du cas AZF
o L'usine Soferti à Bordeaux appartenant à Total-FinalElf a été fermée
provisoirement → préfet a demandé aux dirigeants de lui remettre un rapport
sur l'étude des dangers de l'usine (de Bordeaux)
Bilan de l'incident
o 29 morts
Date de l'incident
o 21 septembre 2001 à 10h17 (heure de l'explosion)
Autres pistes évoquées
o Thèse de l'acte terroriste
 Nom : Hassan Jandoubi
 Âge : 35 ans
 Profession : Jeune intérimaire → manutentionnaire (= Personne qui fait
de la manutention, qui déplace et manipule des colis et/ou des




marchandises à l'intérieur d'un entrepôt) engagé par TMG (soustraitant de l'usine AZF)
 Il réalisait le conditionnement et le chargement sur des
camions du nitrate d'ammonium fabriqué sur le site
 Il a été embauché 5 jours avant l'explosion (17 septembre) avec
2 autres français d'origine maghrébine au hangar 10 (jouxtant
le hangar 221)
o Tous les 3 ont eu des altercations avec un camionneur
qui avait mis un drapeau américain en hommage aux
victime du 11 septembre 2001 (→ on ne sait pas si c'est
lié au drapeau ou pas ?)
o Le 2ème intérimaire est mort sur le coup et le 3ème est
hospitalisé (selon les sources du journal)
o Lors de l'explosion, tous les 3 étaient dans le hangar 10
(à environ 30m du hangar 221)
Origine : français d'origine tunisienne
Tenue : vêtu de plusieurs épaisseurs de sous-vêtements
 Cette tenue serait, selon des "spécialistes", la tenue de
"sacrifice des kamikazes islamistes"
 Sa femme a expliqué qu'il portait régulièrement "plusieurs
sous-vêtements parce qu'il était complexé par ses petites
fesses"
 Pour le médecin légiste, le port de plusieurs couches de
vêtements lui rappelait la "mythologie des soldats kamikazes"
Il n'était ni fiché par Interpol, ni par la DST (Direction de la surveillance
du territoire), ni par les RG (Direction centrale des renseignement
généraux)
 Mais il aurait été (selon le magazine valeurs actuelles) repéré
depuis plusieurs mois par les services de police pour ses
"sympathies islamistes"
Lors de la perquisition du 28 septembre 2001, les enquêteurs n'ont
retrouvé aucun objet appartenant à Hassan (tout a été jeté par sa
femme pour "l'oublier au plus vite")
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Position du procureur Michel Bréard
o Il a écarté d'emblée la thèse terroriste : thèse avait 99% de chances d'être
d'origine accidentelle
Position de François Loos (ancien directeur d'une usine classée Seveso)
o Situation invraisemblable selon lui, puisque tous les agriculteurs possèdent de
l'ammonitrates chez eux (engrais)
4 octobre 2001 : le figaro
Faire un tableau des différents acteurs de l'incident
→ guy et Michel Bréard = la même personne ?
Articles en ligne
- https://www.nexis.com/results/enhdocview.do?docLinkInd=true&ersKey=23_T27277902118&format=GNBFI&startDocNo=0&resultsUrlKey=0_T27277902122&
backKey=20_T27277902123&csi=367857&docNo=8
- https://www.nexis.com/results/enhdocview.do?docNo=3&backKey=20_T27277925714&ersKey=23_T27277920040&format=GNBFI&pubTreeMax=false&csi=41
8915&pubTreeWidth=null
- https://www.nexis.com/results/enhdocview.do?docLinkInd=true&ersKey=23_T27277920040&format=GNBFI&startDocNo=0&resultsUrlKey=0_T27277920073&
backKey=20_T27277920074&csi=345429&docNo=3
- https://www.nexis.com/results/enhdocview.do?docLinkInd=true&ersKey=23_T27277920040&format=GNBFI&startDocNo=0&resultsUrlKey=0_T27277920073&
backKey=20_T27277920074&csi=380699&docNo=5
- https://www.ladepeche.fr/article/2009/04/28/598824-azf-hassan-jandoubi-etait-il-un-terroriste.html
- Autopsie de Hassan Jandoubi (voir à la fin de la page) http://www.azf-10h18.com/PGR_ATTENTAT-IV.html
- Image d'Hassan Jandoubi : https://www.ladepeche.fr/diaporama/pour-la-memoire-des-victimes-de-l-explosion-d-azf/hassan-jandoubi.html
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