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Bretagne — Wikipédia

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Bretagne — Wikipédia
Bretagne
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La Bretagne (/bʁətaɲ/ ; en breton : Breizh
2
/ˈbrɛjs/ ; en gallo : Bertègn), nom dérivé du
latin Britannia, est une région historique et
culturelle du Nord-Ouest de la France, et une
des six nations dites celtiques. La péninsule
qu'elle occupe est située entre la Manche au
nord, la mer Celtique et la mer d'Iroise à l'ouest
et le golfe de Gascogne au sud. Elle forme ainsi
le sommet Nord-Ouest de l'Hexagone français.
À la fin de l'Empire romain, elle connaît un
3, 4
afflux de population dû à une immigration
de Bretons insulaires dans une partie de
l'ancienne Armorique, qui vont influencer
durablement sa culture. Ceux-ci fondent un
5
royaume éphémère au ixe siècle, qui devient
6
ensuite un duché dépendant du royaume de
France. Réunie à la couronne de France en
1532, elle intègre le domaine royal et devient
une province française, jusqu'à sa partition
administrative en 1790 en cinq départements :
Côtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vilaine, LoireInférieure et Morbihan.
Ses habitants sont les Bretons, que l'on parle de
la région historique ou de la région
administrative actuelle, nom dérivé du latin
Britones. Son nom breton, Breizh (sans article ;
prononcer [brɛjs] en breton unifié KLT, [brɛχ]
en breton vannetais), est orthographié avec un
« ZH » pour rassembler l'ancienne écriture
existant pour le Nord et l'Ouest (Breiz) avec
celle du Sud (Breih). Le mot « Bretagne »,
depuis le mot breton « Breizh », est ainsi
couramment abrégé en « BZH ». En gallo,
l'autre langue de Bretagne (outre le français),
son nom est Bertègn (dans le système Aneit et
en graphie ABCD), Bertaèyn (système ELG) ou
B·rtingn (graphie dominante en Ille-et-Vilaine
7
du système MOGA) .
Bretagne
Breizh (br) / Bertègn (fr-gallo)
Blason de la
Bretagne.
Drapeau de la Bretagne.
Localisation en Europe de la Bretagne.
Administration
Pays
France
Statut
Entité géographique et culturelle
Territoires
actuels
Bretagne
Loire-Atlantique
Villes
principales
Brest
Lorient
Nantes
Quimper
Rennes
Saint-Brieuc
Saint-Malo
Saint-Nazaire
Vannes
ISO 3166-2
FR-E
FR-44
Démographie
Gentilé
Breton
Population
4 829 968 hab. (2021)
Densité
142 hab./km2
- Région Bretagne 3 371 200 hab. (2021)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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Le nom « région Bretagne » a été donné à la
région administrative composée des quatre
départements des Côtes-d'Armor, du Finistère,
d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan.
Le département de la Loire-Atlantique fait
partie de la région Pays de la Loire ; la question
de son rattachement à la région Bretagne fait
8
l'objet de débats .
Bretagne — Wikipédia
- Loire-Atlantique 1 458 768 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées
48° nord, 3° ouest
Superficie
34 023 km2
- Région Bretagne 27 208 km2
- Loire-Atlantique 6 815 km2
Divers
Devise (de facto) « Potius mori quam fœdari » (la)
Étymologie
« Kentoc'h mervel eget bezañ
saotret » (br)
(« Plutôt la mort que la
souillure »)
Le nom de Bretagne est issu du latin Brittania
(parfois écrit Britannia). Ce mot fut utilisé dès
le ier siècle par les Romains pour désigner la Hymne
Bro gozh ma zadoù
Bretagne insulaire (Grande-Bretagne) et, plus
1:21
précisément, la province romaine qui s'étendait
du Sud de l'île jusqu'aux murs protecteurs du Fête Nationale 19 mai
• saint-Yves / sant-Erwan
Nord (les murs d'Hadrien puis d'Antonin). Le
1er août
terme latin procède lui-même du mot grec
• victoire des bretons face aux
utilisé par le voyageur massaliote Pythéas pour
invasions Vikings
désigner l'ensemble des îles du Nord qu'il visita
français, breton, gallo
aux alentours de 320 av. J.-C. (y compris Langues
peut-être l'Islande) : Πρεττανικη (Prettanike) Domaine
.bzh n. 1
internet
ou
Βρεττανίαι
(Brettaniai).
Au
er
i siècle av. J.-C., Diodore de Sicile a introduit
la forme Πρεττανια (Prettania), et Strabon a utilisé Βρεττανία (Brettania). Marcien d'Héraclée,
dans son Periplus maris exteri (Périple de la mer extérieure) a évoqué des « îles prettaniques » (αἱ
Πρεττανικαὶ νῆσοι).
9
Les habitants de Prittanike étaient appelés Πρεττανοι, Pritteni ou Prettani . L'étymologie du
radical Prittan- (Brittan-) est obscure ; cependant, elle est probablement celtique. C'était peut-être
10
celle utilisée par les Gaulois pour désigner les habitants des îles . C'est aussi la source du mot
gallois Prydain (en moyen gallois Prydein) qui désigne la Bretagne (l'île de Bretagne). Un parallèle
peut aussi être établi avec le terme Breifne qui se référait à un royaume d'Irlande au Moyen Âge.
Après la chute de l'Empire romain d'Occident et au fur et à mesure que des Bretons s'installèrent
sur le continent en Armorique occidentale, à savoir l'Ouest de l'ancienne province romaine de
Lyonnaise troisième, le nom de la terre britannique originelle des Bretons se substitua aux
anciennes dénominations, sans toutefois remplacer totalement celui d'Armorique. Il s'imposa
11
définitivement vers la fin du vie siècle et peut-être même dès la fin du ve siècle . Grégoire de Tours
est le premier à parler de Bretagne (ou des Bretagnes) pour désigner la Bretagne continentale lors
12
13
de la rédaction de ses Histoires entre 573 et 594 . Par la suite, on parle de Britannia Minor ou
de Britannia pour désigner le territoire sous le contrôle des Bretons.
14
Breizh, le nom breton de la Bretagne, vient, lui, d'un ancien Brittia .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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Le terme Armorique est encore utilisé pour désigner la Bretagne, même s'il désignait à l'origine un
ensemble beaucoup plus vaste. Il est probablement issu du gaulois aremorica qui signifie sans
15
doute « proche de la mer » . L'analogie avec le breton ar mor (« mer ») est anachronique, mais est
justifiée partiellement sur le plan étymologique, le terme désignant la mer, mor(i), étant identique
en gaulois et en brittonique. Une troisième dénomination, Letauia (en français Létavie, en breton
moderne Ledav, Ledaw), a été utilisée jusqu'aux xie et xiie siècles. Il procèderait d'une racine
celtique signifiant « large et plat », « s'étendre », « déployer » et se perpétue dans le gallois Llydaw
16
qui se réfère toujours à la Bretagne continentale .
Histoire
Préhistoire
La Bretagne est peuplée par l'Homme dès le Paléolithique
inférieur avec une population néandertalienne qui ne se
distingue pas de celle du reste de l'Europe occidentale, et qui est
sans doute peu nombreuse. Sa seule spécificité est l'existence
17
d'un faciès particulier, le Colombanien , centré sur Carnac. Un
des plus anciens foyers connus au monde, datant d'environ
450 000 ans, a été découvert à Menez Dregan à Plouhinec.
Les premiers Hommes modernes arrivent en Bretagne vers
Fouilles archéologiques à Menez
35000 av. J.-C. [réf. souhaitée] et remplacent ou absorbent les
Dregan, sur la commune de
Néandertaliens. Le Paléolithique supérieur est marqué par des
Plouhinec (Finistère).
industries de transitions, proches du Châtelperronien, sur la
côte nord et par des industries plus classiques, de facture
magdalénienne, au sud de la Loire, sans qu'on puisse savoir si la différence entre les deux est
purement culturelle ou si elle reflète la persistance d'un réduit néandertalien.
Au Mésolithique, la Bretagne se couvre de forêts et est peuplée par des communautés relativement
nombreuses, divisées en trois groupes régionaux [Lesquels ?]. Au Mésolithique récent s'amorce une
18
tendance à la sédentarisation, notamment dans les sites de Téviec et d'Hœdic , avec peut-être un
passage à l'élevage.
Apportée par des migrants venus du sud et de l'est, l'agriculture arrive en Bretagne au
Ve millénaire av. J.-C. La néolithisation ne se traduit cependant pas par un remplacement de
population. Les chasseurs-cueilleurs locaux adoptent les nouvelles techniques qui permettent
l'émergence de sociétés complexes, notamment autour de l'actuel golfe du Morbihan.
Cela se traduit par l'apparition d'une architecture mégalithique, d'abord des cairns, puis des
tombes princières et des alignements. Le département du Morbihan concentre à lui seul de
nombreux mégalithes dont le Grand menhir brisé d'Er Grah, plus grand monument transporté et
érigé par les Hommes du Néolithique. Le site le plus connu est situé à Carnac.
Même si des influences de la culture de la céramique cordée se font sentir à la fin du Néolithique, la
Bretagne présente une certaine continuité culturelle jusqu'au début de l'âge du bronze. Le
campaniforme, très présent, semble ainsi s'intégrer aux traditions locales.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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Cairn sur l'îlet de Gavrinis sur la
commune de Larmor-Baden
(Morbihan).
Protohistoire celtique
Au ve siècle av. J.-C., la Bretagne est touchée par la seconde
vague d'expansion celtique (civilisation de La Tène). Les Celtes
imposent leur langue et leurs coutumes. Ils font découvrir le fer
aux populations locales tandis que l'agriculture se développe. Le
19, 20
territoire breton est occupé par cinq peuples principaux
:
les Coriosolites, dont le territoire se situe dans l'Est de
l'actuel département des Côtes-d'Armor, l'Ouest de l'IlleCarte des peuples gaulois de
et-Vilaine et le Nord-Est du Morbihan et qui ont donné leur
l'actuelle Bretagne :
nom à la ville de Corseul ;
les Namnètes, qui résident dans l'actuel département de
Osismes
la Loire-Atlantique, au nord de la Loire, dans la région des
Vénètes
Pays de la Loire. Ils ont donné leur nom à la ville de
Coriosolites
Nantes ;
les Osismes, qui sont localisés dans l'actuel département
Riedones
du Finistère et la partie ouest des Côtes-d'Armor et du
Namnètes
Morbihan ;
les Riedones, qui résident dans l'Est de l'actuel
département d'Ille-et-Vilaine. Ils ont donné leur nom à la ville de Rennes ;
les Vénètes, qui se situaient dans l'actuel Morbihan, apparentés au peuple du Gwynedd. Ils
ont donné leur nom à la ville de Vannes (Gwened en breton).
On peut rajouter à ces peuples les Ambilatres, qui résident dans le Sud de la Loire-Atlantique et le
21
Nord de la Vendée, mais leur localisation n'est pas certaine .
Ces peuples ont de fortes relations économiques avec les Celtes de l'île de Bretagne, notamment
pour le commerce de l'étain. Selon Jules César, ces peuples armoricains comprennent « les
22
Coriosolites, les Riedones, les Ambibarii, les Calètes, les Osismes, les Lémovices et les Unelles » .
L'emploi du terme Lémovices résulte sans doute d'une erreur pour Lexoviens. Ces peuples
recouvrent un territoire bien plus large que la Bretagne actuelle allant de l'estuaire de la Loire à
celui de la Seine, bien que les Calètes se situent directement au nord de l'estuaire de ce fleuve. Une
vaste portion de côte entre les Lexoviens et les Unelles est occupée par le peuple armoricain des
Badiocasses que César ne mentionne pas.
Antiquité gallo-romaine
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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Le territoire de la future Bretagne, comme toute l'Armorique,
est conquis par les Romains lors de la guerre des Gaules.
Migration bretonne et fondation de la Bretagne
continentale
À la fin du ve siècle, les Bretons de l'île de Bretagne (GrandeL'Ouest de la Gaule romaine sur la
Bretagne actuelle) migrent en Armorique occidentale avec leurs
table de Peutinger.
coutumes et leur langue, leur présence étant organisée
antérieurement pour la défense de l'Empire romain face aux
migrations germaniques. Cette période est celle de la légende
des Sept saints fondateurs de la Bretagne : la Bretagne aux neuf diocèses est créée et perdure
jusqu'à la révolution.
La thèse selon laquelle cette migration aurait eu pour cause la pression des envahisseurs anglosaxons a pour origine le De excidio de Gildas. On sait aujourd'hui que ces causes sont multiples car
23
ancrées dans le contexte de l'époque, comme le notent André Chédeville et Hubert Guillotel :
« Finalement, les causes de l'émigration sont complexes. À côté de l'émigration organisée, à
caractère militaire, peu nombreuse, mais qui ouvrit la voie aux autres, il faut tenir compte de celle
qui fut engendrée par l'insécurité, due pendant longtemps aux Irlandais, puis, plus tard, aux
Saxons. Il ne faut pas négliger non plus l'impact des guerres civiles qui déchiraient les Bretons,
dont Gildas s'est fait l'écho et dont il faudrait savoir si leur origine était purement politique. »
Les Bretons donnent leur nom à cette région, longtemps appelée Petite Bretagne ou Bretagne
continentale, par opposition à leur île d'origine.
Moyen Âge
D'après l'hagiographie bretonne, la Bretagne du haut Moyen
24
Âge était divisée en deux, puis trois royaumes
— la
Domnonée, la Cornouaille et le Broërec (initialement appelé
Bro Waroch) — qui furent réunis sous l'autorité de rois puis des
25
ducs de Bretagne au ixe siècle.
Nominoë, souverain de Bretagne de 845 à 851, est à l'origine de
la naissance d'une Bretagne unifiée et indépendante, d'où le
qualificatif de père de la Patrie (Tad ar Vro en breton)
26
qu'Arthur de La Borderie lui attribue en 1898 .
Bataille de la Roche-Derrien
pendant la guerre de Succession de
Bretagne.
Cette Bretagne s'érige au ixe siècle sous le roi Erispoë, fils de
25
Nominoë en un royaume unifié : le royaume de Bretagne. Le
traité d'Angers, en septembre 851, en définit les limites. Le
traité d'Angers vole en éclats sous le roi Salomon qui repart en guerre contre Charles II le Chauve
aux prises avec les vikings. Grâce aux conquêtes du roi Salomon, au traité d'Entrammes (863) et de
celui de Compiègne (867), la Bretagne atteint alors son extension maximale et comprend
l'Avranchin, le Cotentin, les îles Anglo-Normandes, une bonne partie du Maine et de l'Anjou. Après
l'assassinat de Salomon, par Gurwant et Pascweten, en 874, la monarchie bretonne connait une
crise ; ces derniers se partagent le Royaume et font appel à des mercenaires vikings.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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Le royaume est déstabilisé par les occupations et les incursions vikings au début du ixe et
27, 28
e
x siècles
.
La Bretagne perd ses dernières conquêtes sur l'Anjou, le comté du Maine et la Neustrie. En 909, à
la suite de la mort d'Alain Ier le Grand, roi de Bretagne, Foulque Ier d'Anjou reçoit le comté de
Nantes (comté qui avait définitivement acquis le pays de Retz sur le Poitou). Ce dernier est repris
29
aux vikings par le duc Alain II de Bretagne en 937 .
Dès la fin du xiiie siècle (et bien avant l'union du duché de Bretagne au royaume de France),
l'administration ducale abandonne le latin au profit du français, sans passer par le breton. Jusqu'au
e
xiii siècle, les actes administratifs et juridiques sont rédigés en latin, puis le français concurrence le
30, 31
latin dans les actes de la chancellerie
.
Reconstituée par le duc Alain II de Bretagne, dit Barbetorte, après la bataille de Trans en 939, puis
par ses successeurs, la Bretagne est un duché qui reprend globalement les limites du traité
d'Angers.
32
En Bretagne, les ducs continuent d'exercer les prérogatives royales de leurs prédécesseurs et
maintiennent des alliances, tant avec la famille royale française qu'avec la famille royale anglaise,
par des mariages le plus souvent avec des princesses de noblesses respectives. La Bretagne
constitue un fief, ou un arrière-fief, du royaume de France ou du royaume d'Angleterre — hommage
rendu au roi de France (942), puis aux comtes d'Anjou ou de Blois, aux rois d'Angleterre et ducs de
Normandie (de 1030 à 1200), de nouveau au roi de France à partir de 1203 (avec Guy de Thouars),
33, 34
puis aux rois d'Angleterre de 1341 à 1396
.
Anne de Bretagne.
Dans le jeu de liens féodaux, la Bretagne devient un enjeu important
entre le roi d'Angleterre (qui revendique le trône de France) et le roi de
France. Les relations entre le duché et ses voisins dépendent
essentiellement des rapports personnels qu'entretiennent leurs chefs.
La politique des ducs de Bretagne est alors souvent menée de manière
indépendante, mais parfois dominée par le roi d'Angleterre et parfois
par le roi de France. Les ducs de Bretagne, profitant des difficultés du
pouvoir royal face aux grands féodaux, entretiennent une
indépendance politique vis-à-vis du roi de France, notamment à partir
des xive et xve siècles avec l'avènement de la dynastie des Montfort.
Cette politique d'émancipation atteint son point culminant sous le
règne de François II de Bretagne avec l'expulsion de l'administration
royale.
À la suite de la révolte de grands féodaux contre le pouvoir royal lors de la guerre folle, François II,
duc de Bretagne, subit d'importantes défaites militaires en 1488 (bataille de Saint-Aubin-duCormier). Le traité de Sablé dit « traité du Verger » est signé par Charles VIII, roi de France, et
François II, duc de Bretagne, le 19 août 1488. Il stipule que le duc ne peut marier ses filles, dont
l'une est héritière du duché, sans l'accord du roi de France. L'historien américain Eugen Weber
pointe en ces termes les conséquences de la défaite de Saint-Aubin-du-Cormier : « Après l’union
forcée avec la France, les villes bretonnes furent envahies par des Français qui écrasèrent ou même
remplacèrent les commerçants locaux, francisèrent les gens qu’ils employaient ou touchaient d’une
autre façon. Les ports du roi comme Lorient ou Brest, étaient des villes de garnison en territoire
35
étranger et le terme de colonie était fréquemment employé pour les décrire ».
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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La guerre reprend pour une durée de trois ans sur le prétexte du non-respect des clauses du traité
n. 2
lors du premier mariage d'Anne de Bretagne
, jusqu'à ce qu'en décembre 1491, Charles VIII
épouse Anne de Bretagne. Le roi de France affermit son autorité sur la Bretagne.
Époque moderne
En 1532, l'union perpétuelle entre le Duché et le Royaume est sollicitée à Vannes par des États de
Bretagne. Dans la foulée, François Ier fait publier au parlement de Bretagne l'édit royal qu'il signe
au Plessis-Macé et qui garantit à la province certains privilèges (législation et impôts spécifiques).
Ces privilèges persistent jusqu'à la Révolution française ; ils sont abolis durant la nuit du
4 août 1789 au même titre que ceux des communes, des corporations, de la noblesse, du clergé et
ceux propres à toutes les provinces du Royaume.
La période du xve au xviiie siècle est considérée comme la période la plus faste de la Bretagne qui est
alors placée au cœur des routes commerciales maritimes les plus actives entre l'Espagne,
l'Angleterre et la Hollande, et qui profite surtout du développement du premier empire colonial
français en Amérique et aux Indes (création de la ville de « L'Orient » devenue « Lorient »). Les
toiles de chanvre et de lin noyales, crées, bretagne ou olonnes symbolisent l'essor de cette période
qui permet le financement d'un impressionnant patrimoine architectural. L'hôtel de la monnaie de
Rennes est alors le premier de France. Le colbertisme, avec la création de manufacture dans
d'autres provinces du Royaume, et les conflits avec l'Angleterre, soucieuse de limiter les flottes des
nations continentales, entraînent une récession qui culmine à la fin du xixe siècle.
La Bretagne est divisée en comtés (Cornouaille, Léon, Broërec, Tréguier, Penthièvre, Porhoët,
Nantais, Rennais, etc.) puis en huit baillies qui évoluent en quatre présidiaux, eux-mêmes divisés
en sénéchaussées. Elles sont aussi divisées en neuf évêchés (Broioù ou Eskopti en breton).
Les projets de départementalisation
Durant la Révolution française, les privilèges
des provinces sont abrogés dans la nuit du 4
août 1789. La Bretagne cesse d'exister en tant
qu'entité
administrative
lors
de
la
départementalisation.
Bretagne en 1789 (avant sa division en cinq
départements) : Côtes-du-Nord (aujourd'hui Côtesd'Armor), Finistère, Ille-et-Vilaine, Loire-Inférieure
(aujourd'hui Loire-Atlantique) et Morbihan.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
Le
premier
projet
débute
le
29 septembre 1789 où un quadrillage partage
la province en divisions parfaitement égales
de dix-huit lieues de côté (soixante-douze
kilomètres), divisé en neuf districts, euxmêmes divisés en neuf cantons. Le but de cet
aménagement territorial est de mieux
contrôler ces entités à faible population afin
de ne pas entraver le pouvoir central.
Un deuxième projet est discuté le même jour
pour une Bretagne à cinq départements.
L'Ille-et-Vilaine est amputée de l'Est du
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district de Vitré et de La Guerche, de Redon et de Montfort, mais annexe Dinan et Châteaubriant.
Les Côtes-du-Nord se voient retirer Loudéac au profit du Morbihan et le Finistère intègre Le
Faouët et Gourin.
Un troisième projet d'une Bretagne à six départements voit le jour en décembre 1789, avec les
délimitations suivantes :
Finistère Nord : Brest, Lannion, Lézardrieux, Plounévez-Quintin, Carhaix-Plouguer ;
Finistère Sud : Plougastel-Daoulas, Rostrenen, Guidel, Pointe du Raz ;
Côtes-du-Nord − Ille-et-Vilaine Nord : Paimpol, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Dol, Les Forges,
Corlay ;
Ille-et-Vilaine : Fougères, Vitré, Rennes, Redon, Châteaubriant, Sainte-Anne-sur-Vilaine,
Ploërmel, Lanouée ;
Morbihan : Langon, Pontivy, Lorient, Vannes ;
Loire-Inférieure : limites actuelles, excepté Châteaubriant.
36
Ainsi, Saint-Malo est le chef-lieu de son département .
Finalement, la départementalisation définitive est appliquée le 26 février 1790 en cinq
départements : Côtes-du-Nord (devenues Côtes-d'Armor en 1990), Finistère, Ille-et-Vilaine, LoireInférieure (rattachée en 1956 aux Pays de la Loire et devenue Loire-Atlantique en 1957) et
Morbihan.
C'est sur un exemplaire d'une carte de Bretagne, dessinée par le géographe Jean-Baptiste Ogée, en
1771, que les députés bretons délimitent et approuvent la création des cinq nouveaux
37
départements .
La partition administrative de la Bretagne
Sous le gouvernement de Vichy, la région Bretagne apparaît
sous deux formes par un décret du 30 juin 1941 qui institue des
préfectures de région pour la zone occupée : l'une siège à
Rennes et n'est compétente que pour quatre départements
bretons ; l'autre siège à Angers et n'a compétence que sur la
Loire-Inférieure.
Le phare de la pointe des Chats sur
Un autre découpage, celui de la France en « provinces », défini
l'île de Groix (Morbihan).
par le Conseil national en août 1941, établit une province de
Bretagne en cinq départements, dont les limites suscitent un
38
arbitrage du maréchal Pétain, mais qui n'a guère d'existence effective . Ces découpages sont abolis
39
à la Libération : les préfets régionaux disparaissent en mars 1946 .
Le CELIB (Comité d'étude et de liaison des intérêts bretons), créé en 1950 sous la houlette du
40
journaliste Joseph Martray , influe sur la création d'une reconnaissance des régions dans un
cadre européen. Sous le gouvernement d'Edgar Faure en 1956, la création des « régions de
programme » fait alors renaître la région Bretagne. Basé sur des considérations techniques,
économiques et politiques, mais en rien historiques, ce redécoupage créé une région administrative
appelée Bretagne avec seulement quatre départements, la Loire-Inférieure étant rattachée à la
région des Pays de la Loire. La loi de régionalisation de 1972 prévoit qu'avant le 1er avril 1973, les
conseils généraux peuvent saisir le gouvernement de propositions tendant à la modification des
limites ou du nom des régions. Toutefois l'unanimité des conseils généraux est nécessaire. Or, pour
conserver une bonne centralité à la ville de Nantes, le conseil général de la Loire-Atlantique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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demande, en 1973, que les régions de la Loire-Atlantique et de Bretagne soient unifiées. Tenant le
même raisonnement pour Rennes, le conseil général d'Ille-et-Vilaine demande l'intégration de la
Loire-Atlantique et de la Mayenne. Le conseil général de la Vendée opte pour le statu quo ; celui de
la Sarthe veut son rattachement à la région Centre ; celui du conseil général de Maine-et-Loire
réclame la création d'une région Val-de-Loire, alors que les départements des Côtes-du-Nord et du
41
Finistère, demandent une région correspondant à la Bretagne historique . Depuis, malgré les
nombreux vœux, résolutions, motions… toujours adoptés à l’unanimité, ou à la quasi-unanimité
aussi bien par le conseil général de la Loire-Atlantique et le conseil régional de Bretagne et
demandant la réunification, ou un ré-examen des limites régionales adoptées « Malgré l'avis
contraire du conseil général de la Loire-Atlantique (en 1972) » et « reconduites sans nouvelle
consultation (en 1982) » (conseil général de la Loire-Atlantique, 22 juin 2001), ou l’enclenchement
d’une consultation populaire sur le sujet, les autorités n’ont pour l’instant jamais accédé à cette
42
demande venant de la part des élus . [source insuffisante]
À l'heure actuelle, le rattachement de la Loire-Atlantique continue d'être l'objet de débats mais
poserait, selon certains [Qui ?], nombre de problèmes économiques car l'agglomération nantaise
pèserait un poids trop important qui risquerait de déstabiliser la région en affaiblissant Rennes et
les autres villes de Bretagne.
L'opinion publique semble y être favorable : l'analyse des résultats des 13 sondages réalisés sur le
sujet depuis 25 ans suggèrent que 65 % des personnes interrogées souhaitent cette réunification
(seuls les autres départements des Pays de la Loire — hors Loire-Atlantique donc — y seraient
43
défavorables) . Cependant quelques autres sondages donnent des résultats divergents et nuancent
44
ce constat .
Les manifestations en ce sens sont organisées à Nantes, à l'échelle de 5 départements. Le
gouvernement Raffarin ayant légalisé les référendums locaux, cette réunification est devenue
techniquement possible. Les modalités de cette union impliqueraient de remplir un certain nombre
de conditions administratives et législatives (comme l'organisation éventuelle d'une consultation
auprès des populations concernées débouchant selon les choix effectués sur le redécoupage
régional de toute la zone, entre autres choses). Cette réorganisation dépendrait des décisions des
présidents des deux conseils régionaux et du président du conseil général de la Loire-Atlantique.
D'ailleurs, un tel rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne « isolerait » relativement
le département de Vendée qui n'aurait alors, pour possibilité, que de rejoindre la région de la
Nouvelle-Aquitaine.
On parle de Bretagne historique quand on veut signifier les cinq départements bretons, et de région
Bretagne pour signifier les quatre (délimitation actuelle).
Géographie
La Bretagne est la région française qui bénéficie de la plus grande longueur de côtes. De Cancale à
Pornic, le littoral se déroule sur 1 100 km, mais il double sa longueur si l'on inclut les nombreuses
îles. On distingue traditionnellement les régions côtières (Armor ou Arvor) des régions de
l'intérieur (Argoat).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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Bretagne — Wikipédia
Bien que peu élevé, le relief est très marqué dans les zones rocheuses,
plus doux dans les zones limoneuses de l'Est et du Sud.
Climat
Le climat océanique est extrêmement doux, spécialement le long des
côtes, avec des différences de températures entre l'été et l'hiver
d'environ 15 °C. Cependant ces différences de températures varient en
fonction de la proximité du littoral. Le vent de nord-ouest (noroît en
français, gwalarn en breton) domine dans le Nord. En dépit des
préjugés, le climat breton n'est pas mauvais. Si les jours de
précipitations sont un peu plus fréquents que dans la moyenne
La forêt de Huelgoat.
française, les cumuls eux (bien que variables notamment selon que la
région soit côtière ou non) sont similaires au niveau national. Les
monts d'Arrée, malgré un relief peu marqué, sont à distinguer puisque les précipitations
augmentent sensiblement. Sur le littoral sud, de Lorient à Pornic, l'ensoleillement annuel est
45
supérieur à deux mille heures par an . En comparaison, à l'Ouest de la région, Brest se classe
46
régulièrement parmi les grandes villes les moins ensoleillées de France , avec à peine plus de mille
47
cinq cent heures par an .
Paysage
La végétation est abondante. Autrefois, la Bretagne était un pays de bocage ; la réorganisation des
parcelles dans les années 1960 (le remembrement) a éliminé une grande partie des haies bordant
les champs, permettant de moderniser l'agriculture mais entraînant un lessivage de la couche
superficielle des champs. Ce remembrement s'est fait à plus basse échelle que dans de nombreuses
plaines céréalières de la France (Beauce, Champagne…).
Les Côtes-d'Armor, le Finistère, l'Ille-et-Vilaine et le Morbihan forment la quatrième région la plus
touristique de France ; ils disposent de nombreux sites naturels, notamment en Armor (« le bord
de mer ») : 2 730 kilomètres de littoral où se côtoient des dunes battues par le vent, des falaises à
pic qui se jettent dans l'océan, des estuaires servant de refuges aux poissons, mollusques ou
oiseaux, des marais salants, des cordons de galets.
À l'intérieur des terres, l'Argoat (« les bois »), landes, tourbières, bocages et forêts dessinent des
48
paysages variés .
Pointe du Raz (29).
Roc'h Trevezel (29).
Plage de Pénestin (56).
Démographie
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Au 1er janvier 2021, 3 394 600 personnes habitent en Bretagne (https://www.insee.fr/fr/statistiqu
es/4480852). Avec une croissance moyenne de 0,5 % par an entre 2015 et 2021, la population de la
Bretagne augmente à un rythme légèrement supérieur à la moyenne nationale. Ce dynamisme
démographique est porté par les arrivées dans la région ; le solde naturel est quasi nul. En
Bretagne, la fécondité est très proche de la moyenne nationale et le ratio seniors-jeunes est plutôt
élevé (97 personnes de 65 ans ou plus pour 100 jeunes de moins de 20 ans).
En 2019 (https://www.insee.fr/fr/statistiques/4234847), 744 300 Bretons sont âgés de 65 ans ou
plus. Ils représentent 22,4 % de la population régionale. Ils n’étaient que 515 800 en 1999, soit
17,8 % de la population. Sur la même période, la part de ces seniors est passée de 15,9 % à 20,3 %
au niveau national. Au sein de cette population âgée, la part des 80 ans ou plus est en hausse. En
Bretagne, elle s’élève à 6,9 % en 2019. Vingt ans plus tôt, elle représentait 3,9 % de la population.
Le nombre d’individus de 80 ans ou plus a en effet plus que doublé sur la période : il est passé de
112 300 en 1999 à 230 800 en 2019.
De fortes disparités existent entre les départements. Par exemple, la part des 65 ans ou plus varie
de 18,0 % en Ille-et-Vilaine à 26,3 % dans les Côtes-d’Armor (https://www.insee.fr/fr/statistiques/
4234847).
D’autre part, le nombre de personnes de 50 ans ou moins diminue. Le recul concerne en premier
lieu les 25 à 34 ans, leur part étant passée de 13,6 % à 10,4 % [8] (https://www.insee.fr/fr/statistiq
ues/4234847)
Environnement
La Bretagne fait partie des premières régions de France à
s'intéresser aux paysages en tant qu'entité patrimoniale à
reconnaître, ce qui lui vaut de bénéficier du classement du
premier site français au titre du paysage : le 13 juillet 1907, la
commission départementale des Côtes-du-Nord (actuellement
les Côtes d'Armor) classe l'île de Bréhat parmi les « sites et
49
monuments naturels de caractère artistique » à préserver .
Faune
Plaque inaugurale du classement de
Bréhat.
La
Bretagne
présente
une
exceptionnelle
richesse
ornithologique. Quatre grands sites permettent d'observer des colonies d'oiseaux.
Accessible de mai à septembre, la réserve de Falguérec, dans le golfe du Morbihan, est une zone
protégée pour les oiseaux migrateurs, nicheurs ou endémiques. À l'automne, bernaches et spatules
y font une halte sur le chemin de l'Afrique. De mars à septembre, les échassiers viennent s'y
reproduire avant de partir pour le Sénégal. Aigrettes, hérons, cormorans vivent là toute l'année.
Guillemots et pingouins se rassemblent quant à eux, sur les falaises de la réserve ornithologique du
cap Sizun, près de la pointe du Raz (ouverte de mai à la Toussaint).
Fragile et touchée à plusieurs reprises par les marées noires, la réserve des Sept-Îles, au large de
Perros-Guirec, est désormais interdite au public. Mais un système de transmission vidéo permet
d'observer les six mille fous de Bassan, huîtriers pie et autres fulmars depuis la station de l'îleGrande.
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Bretagne — Wikipédia
Ouessant est un site privilégié pour observer les nombreux oiseaux qui utilisent les côtes pour se
guider au cours de leurs migrations. En effet à la pointe de Bretagne leur route effectue un virage
très marqué que beaucoup ratent en raison des conditions météorologiques. Ouessant fonctionne
alors comme une sorte de radeau de sauvetage qui leur donne une deuxième chance.
Flore
Depuis 1990, le conservatoire botanique national de Brest a la charge de l'inventaire du patrimoine
50
végétal de la région en vue de la préservation de la diversité biologique .
Géologie et sismicité
Du point de vue géologique la Bretagne correspond à la partie occidentale du massif Armoricain,
connu pour ses granites, pour les monolithes qui en ont été extraits et pour les paysages côtiers
découpés que l'érosion marine y a sculpté. La géomorphologie actuelle de l'ancienne orogenèse
varisque est dûe au morcellement et à l'érosion qui, le long des cassures et des failles, a creusé des
51
vallées et séparé deux bombements de roches dures : au nord les monts d'Arrée et au sud les
52, 53
montagnes Noires
.
54
La Bretagne est la troisième région la plus sismique de France après la région Auvergne-Rhône55
Alpes et l'Occitanie : elle est régulièrement secouée par des séismes intraplaques de faible
intensité, ne dépassant généralement pas une magnitude de 2 à 3. Plus de 500 séismes ont été
56
recensés entre 2000 et 2014 .
Les cartes de localisation des tremblements de terre indiquent l'existence d'une ceinture a forte
densité de séismes, large d'environ 100 km et orientée NO-SE sur une distance de 600 km. Son
activité apparaît concentrée sur ses bordures, qui délimitent un couloir central faiblement sismique
et qui correspondent à une zone de forte production de chaleur crustale traduisant les épisodes
successifs d'enrichissement de la croûte en éléments radiogéniques, liés à l'orogenèse cadomienne
et à son érosion, puis aux derniers épisodes magmatiques de l'orogenèse hercynienne. Sa bordure
orientale longe la faille de Quessoy-Nort-sur-Erdre (d'âge post-hercynien) jusqu'à la vallée de la
Loire où elle présente une virgation vers l'Est. Sa bordure occidentale correspond à une zone
comprise entre la ligne de côte et la branche sud du cisaillement sud-armoricain d'âge tardihercynien. Les failles hercyniennes ou post-hercyniennes les plus sismogènes sont localisées en
bordure de domaines à forts contrastes rhéologiques déterminés par ces zones à forte production
57
de chaleur crustale et qui guident la déformation de la croûte .
La définition de la profondeur de la zone sismogène comme marquant la limite au-dessus de
laquelle se produisent 80 % des séismes indique que celle-ci est de l'ordre de 15 à 16 km dans le
Massif armoricain, ce qui correspond à la zone de transition fragile-ductile définie par le début de
57
la plasticité du quartz (300 °C, 15 km) .
Ces zones de transition sont associées à des failles réactivées par un flambage lithosphérique de
grande longueur d'onde issue de l'orogenèse pyrénéenne et alpine (compression, en direction du
Nord de l'Europe, de ces deux chaînes qui continuent de s'élever, d'environ 1 mm/an) et par la
dorsale médio-atlantique (vitesse d'expansion de 2-3 cm/an) qui repousse la Bretagne et l'Europe
58
vers l'est. Ces deux poussées font bouger le Massif armoricain vers le nord-est .
Transports
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Bretagne — Wikipédia
Tant que les liaisons maritimes ont prévalu sur les liaisons
terrestres, la position de la Bretagne, passage et escale obligée
au milieu de la façade atlantique de l'Europe lui a valu une
certaine prospérité. Mais elle a souffert de son isolement
géographique principalement lors du xxe siècle. En effet, le fait
d'être positionné sur un nœud de transport est un facteur
essentiel du développement des infrastructures.
La mise en place, durant les années 1970, du plan routier
59
breton (PRB) , impulsé par le général de Gaulle, allait
considérablement désenclaver la région grâce à 10 045 millions
60
de francs d'investissement sur 25 ans . Plus de 1 000 km de
voies à deux couloirs de circulation dans chaque sens ont été
réalisés ou sont en cours de réalisation, multipliant par quatre
61, 62
le trafic routier breton ; ces voies sont exemptes de péage
.
AGC TER Bretagne.
Lors de la création des premières lignes de chemins de fer au xixe siècle, la Bretagne était
géographiquement séparée en deux réseaux concurrents : la Compagnie des chemins de fer de
l'Ouest (rachetée par l'État en 1909) reliant Brest, Saint-Brieuc et Rennes à Paris par Le Mans, et la
Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans reliant la capitale à Quimper, Lorient et Vannes par
Nantes et Orléans. Depuis la création de la SNCF, en 1938, qui a réorganisé les lignes de façon plus
homogène, le réseau ferré breton est organisé en étoile autour de Rennes, reliée à Paris par la ligne
à grande vitesse Atlantique et, depuis juillet 2017, par la ligne à grande vitesse Bretagne-Pays de la
Loire, ou par la voie classique Paris - Chartres - Le Mans - Laval - Rennes.
Économie
Pêche
La pêche et les industries connexes, la construction navale civile et militaire (Brest, Lorient), la
construction aéronautique (Saint-Nazaire et Nantes), le tourisme (surtout estival et côtier)
formaient déjà les principaux secteurs de l'économie bretonne de la première partie du xxe siècle.
L'économie de la Bretagne contemporaine s'est tournée dans les années 1960 vers une agriculture
(primeurs…) et un élevage (porcin, avicole, bovin) intensifs, vers l'industrie agroalimentaire, la
construction automobile (Citroën), le tourisme estival sur la bordure côtière, la grande distribution
(E.Leclerc, Intermarché) et quelques pôles technologiques avancés à Brest, Rennes et Lannion.
Tourisme
La région effectue "un travail remarquable pour désengorger les littoraux en communiquant sur le
Cœur de Bretagne: ses lacs, ses villages, ses forêts", selon l'agence de communication numérique
63
Nouvelle Lune , en s'inspirant des aspirations au tourisme durable de nombreux pays, selon
63
Amélie Deloche, cofondatrice du collectif "Paye ton Influence" .
Une étude du Comité régional de tourisme de la Bretagne sur les nouvelles aspirations touristiques
des Français a révélé que 4 vacanciers sur 5 prêtent une attention particulière à la préservation des
64
64
sites qu’ils fréquentent . et veulent consommer des produits locaux . Dans cette région,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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Bretagne — Wikipédia
beaucoup de responsables de petites communes veulent « élargir la fréquentation sur l'année »,
65
comme Léonie Ollivier, chargée de mission tourisme durable à la mairie de Bréhat .
Pôle de compétitivité
Les trois grands pôles de compétitivité labellisés par l'État en 2005
66
:
67
le pôle Mer Bretagne Atlantique ;
68
le pôle Images et Réseaux ;
69
le pôle Valorial , sur les sciences du vivant et l'agroalimentaire.
La Bretagne arrive en tête des régions françaises pour la production de porcs et de volaille (autour
de 50 %), de choux-fleurs (autour de 60 %), d'artichauts (autour de 85 %), de paquebots (100 %).
C'est est le premier producteur national de lait, de veaux, de volailles et d'œufs. De là viennent aussi
près des deux tiers (63 %) des porcs vendus en France. La viande et le poisson étaient, en 2010, les
deux produits bretons les plus vendus à l'étranger (représentant le tiers et le quart des exportations
françaises de ces secteurs).
Politique
La région Bretagne est administrée depuis les élections régionales de 2004 par le PS, avec ses
alliés : Les Verts, le PCF, l'UDB et le PRG.
Le PS contrôle trois des cinq conseils généraux (le Finistère depuis 1998, l'Ille-et-Vilaine depuis
2004, la Loire-Atlantique depuis 2004). Les Côtes d'Armor et le Morbihan sont dirigés par Les
Républicains.
Le Finistère est divisé entre le Léon qui était traditionnellement de centre-droit, la Cornouaille
moins la région de Douarnenez qui vote à gauche, ainsi que la partie trégoroise du Finistère,
avant au PSU avec un PCF fort, maintenant au PS.
Le Morbihan est traditionnellement de droite, avec toutes ses tendances : centristes,
gaullistes… sauf autour de Lorient, d'Hennebont et de la région de Guémené-sur-ScorffPontivy, qui sont aux mains soit du PS soit du PCF.
Les Côtes-d'Armor est le département le plus à gauche, avec le Trégor rouge (vieux bastion
du PCF), le Pays Briochin, etc. La droite est plutôt concentrée sur le Goëlo et les marges est
(frontaliers de l'Ille-et-Vilaine), mais reste minoritaire.
La Loire-Atlantique a longtemps été dominée par la droite (qui a succédé à la Chouannerie,
très forte dans ce département), sauf dans la vallée industrialisée de la Loire qui vote à
gauche depuis la Révolution française.
L'Ille-et-Vilaine a longtemps été de droite (surtout démocrate-chrétienne), mais depuis le
début du xxie siècle, la gauche (surtout le PS) a connu une très forte poussée qui l'a amenée
à diriger le conseil général en 2004 et prendre des mairies. La gauche se situe dans le bassin
rennais, jusqu'à Combourg au nord, Dourdain à l'est, Mordelles à l'ouest et Guichen au sud,
avec quelques poches le long de la frontière sud-ouest de la Manche ou vers le nord de
Fougères ; la droite conservant ses bastions dans le Vitréen, le Redonnais, le secteur de
Saint-Malo ou autour de la forêt de Paimpont.
Ce département a placé, lors des présidentielles 2007, Ségolène Royal PS en tête aux deux tours de
l'élection (28,13 % des suffrages exprimés au premier tour et 52,39 % au second).
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Bretagne — Wikipédia
Autrefois terre traditionnellement conservatrice très marquée par le catholicisme, la Bretagne a
basculé à gauche lors des élections régionales de 2004. La liste de gauche conduite par Jean-Yves
Le Drian l'emporte avec plus de 58 % des suffrages face à la liste du président de région sortant,
Josselin de Rohan, figure emblématique de la droite bretonne. Ce succès s'est confirmé lors des
cantonales de 2004 et 2008 et des élections nationales de 2007.
La majorité de l'électorat montre un certain sentiment pro-européen non négligeable, plus marqué
que dans les autres régions.
Les votants ont approuvé le traité de Maastricht par 59,10 % des voix (+ 8,06 % par rapport à la
moyenne) et la Bretagne est l'une des rares régions à s'être prononcée en faveur du « oui » au
référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe avec un « oui » à
50,96 % (+ 5,63 % par rapport à la moyenne, mais - 8,14 % par rapport au référendum de 1992 sur
le traité de Maastricht), les électeurs des Côtes-d'Armor étant les seuls à voter en 2005 pour le
« non » comme la majorité des électeurs en France, à 53,28 %.
Courants régionalistes
Plusieurs partis représentant des tendances politiques diverses
ont existé depuis la création du premier parti régionaliste
breton en 1898 : l'Union régionaliste bretonne. Ceux-ci ont
enregistré le plus souvent des résultats électoraux faibles.
Dans les années 2010, plusieurs partis politiques relevant du
régionalisme ou de l'autonomisme coexistent. L'Union
démocratique bretonne (située à gauche avec une sensibilité
écologiste marquée) dispose depuis les élections régionales de
2010 de quatre sièges au conseil régional et participe à l'exécutif
régional, et recueille selon les régions et les élections entre 3 et
12 % des voix ; d'autres partis comme le Parti breton (centriste)
ou le Mouvement Bretagne et progrès (gauche) comptent dans
les rangs des élus municipaux ou départementaux.
Mouvement Bretagne et progrès se
place en tête lors des élections
européennes de 2014 en France
dans la plupart des communes de
centre Bretagne.
Il existe d'autres plus petits groupes, souvent plus radicaux, situés à l'extrême droite ou à l'extrême
gauche (Adsav pour l'extrême droite ou Breizhistance pour l'extrême gauche notamment) mais leur
influence est beaucoup plus limitée.
La question de la capitale
La Bretagne n'a jamais eu de capitale permanente. Les premiers ducs et leur cour changeant
perpétuellement de résidence, allant chasser d'une forêt à l'autre, et habitant finalement assez peu
en milieu urbain, sauf pour quelque motif stratégique ou politique. En ce cas, c'est presque toujours
dans une ville de l'Est ou du Sud du duché.
Les États de Bretagne se réunissent en différentes villes. À l'époque ducale : Dinan, Nantes (17 fois),
Ploërmel, Redon, Rennes, Vitré, Vannes (19 fois) et Guérande. Le concept moderne de capitale naît
avec la création d'une véritable administration, processus lent qui commence au xiiie siècle. Le
nombre de ses employés et la masse de ses archives la rendent moins mobile que l'ancienne cour.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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Bretagne — Wikipédia
Le Conseil, la Chancellerie et la Chambre des comptes restent
généralement en ville. Sous les Montfort, le Conseil (le gouvernement
ducal) suit parfois le duc d'une ville à l'autre, à Nantes, Vannes, Redon,
Rennes, Fougères, Dol, Dinan, Guérande.
Château des ducs de
Bretagne à Nantes.
Rennes est la ville du couronnement et ses habitants l'appellent « ville
capitale ». Conan le Tort y règne, faute de contrôler Nantes, et Alain III
y constitue un embryon de chancellerie. Il subsiste quatorze actes
ducaux écrits à Rennes de la fin du xie siècle à 1166 pour témoigner de
la présence active des ducs dans la ville, contre seize actes subsistants
sur ceux qui sont faits à Nantes pendant la même période. L'enfant
Geoffroy II est reçu à la cathédrale de Rennes en 1169, mais c'est à
Nantes qu'il reçoit l'hommage de ses vassaux. Il tient l'Assise du comte
Geoffroy, à Rennes, en 1185. En 1196, la duchesse Constance réunit la
noblesse en assemblée à Rennes pour faire reconnaître son fils,
Arthur Ier. Les Dreux et les Montfort y résident rarement et leur
château, tombant en ruines, est démoli au début du xve siècle.
La position stratégique, puis la prospérité de Nantes l'ont fait
choisir par de nombreux ducs dès Alain Barbetorte qui libére la
ville en 937 et décide d'en faire sa capitale. Le château du
Bouffay devient la résidence ducale sous la dynastie
cornouaillaise et Alain Fergent y réunit ses vassaux en 1008.
Parlement de Bretagne à Rennes.
Guy de Thouars s'occupe du nouveau château pour y résider
plus à l'aise. C'est à Nantes que Jean de Montfort fonce se faire
acclamer duc en 1341. Les derniers princes, Arthur III, François II et Anne y règnent aussi, plutôt
qu'à Vannes. La Chambre des comptes y est transférée en 1492-1499 pour y rester jusqu'à la
Révolution. L'université y est créée dans les années 1460. Alain Barbetorte, Jean IV, Pierre II,
Arthur III et François II s'y font enterrer et Anne ordonne que son cœur soit conservé dans un
reliquaire et placé dans le tombeau de son père, François II, aux carmes. Les duchesses Constance,
Alix et d'autres princes bretons sont inhumés dans les proches environs (abbayes de La Villeneuve,
de Scouëtz).
La tradition bretonne, tout au long de son histoire, est de répartir les organes du pouvoir entre
différentes villes au lieu de les concentrer en une seule. L'exécutif et le judiciaire sont exercés
depuis le triangle Vannes-Nantes-Rennes, à la guise des gouvernants, et à la mode féodale. Le
législatif est réuni dans presque toutes les villes bretonnes, malgré les contraintes, parce que le duc
doit obtenir l'assentiment de ses vassaux sur les aspects de sa politique, notamment financière.
La Bretagne n'a donc pas de métropole régionale dominante. Elle dispose, en revanche, d'un
réseau, unique en France, de vingt-cinq villes dites moyennes (10 000 à 20 000 habitants).
Le sentiment d'appartenance
Seuls quelques sondages permettent d'avoir une idée du sentiment d'appartenance des Bretons.
70
71
72, n. 3
Selon des sondages réalisés en 2008 , 2013 et 2018
voici comment se ventilait le
sentiment d'appartenance des Bretons des quatre départements de Bretagne administrative pour le
premier et de l'ensemble de la Bretagne historique pour les suivants :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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2008
2013
2018
Bretagne — Wikipédia
Seulement
français
Plus
français
que
breton
Autant
français
que
breton
Plus
breton
que
français
Seulement
breton
Autre
Ne se
prononce
pas
Notes
9,3 %
15,4 %
50 %
22,5 %
1,5 %
0,8 %
0,5 %
Région
Bretagne
-
Région
Bretagne
et LoireAtlantique
2%
Région
Bretagne
et LoireAtlantique
18 %
22 %
22 %
45 %
17 %
38 %
13 %
0%
14 %
2%
4%
4%
Nous notons une baisse significative du sentiment d'appartenance envers la Bretagne et de la
hausse de celui envers la France entre 2008 et 2018. Néanmoins, les sondages ne portant pas
exactement sur les mêmes territoires, la comparaison doit se faire avec prudence. Ainsi, l'étude de
2018 révèle que si 22 % des Brestois et 15 % des Rennais se sentent davantage bretons que français,
seuls 6 % des Nantais sont dans ce cas. De même, presque 6 Nantais sur 10 se considèrent
davantage français, là où cette part dépasse de peu le tiers à Brest et à Rennes. De fait, le sondage
révèle que le sentiment d'appartenance est plus faible en Haute-Bretagne qu'en Basse-Bretagne et,
plus particulièrement, en Loire-Atlantique, département administrativement rattaché aux Pays de
la Loire. Mais cette collectivité ne peut expliquer l'évolution des données à elle seule, la tendance de
l'appartenance des Bretons à la Bretagne semblant ici décliner.
Selon ce même sondage de 2018, le sentiment d'appartenance est supérieur pour les locuteurs
d'une des langues régionales, à savoir le breton ou le gallo.
Plus
français que
breton
(dont
seulement
français)
Autant
français que
breton
Plus breton
que français
Part des locuteurs
(dont
seulement
breton)
Autre
dans la
bretonne
population
Bretonnants
15 %
51 %
29 %
4%
8%
Gallésans
30 %
39 %
28 %
4%
6%
Autres
locuteurs
41 %
37 %
16 %
6%
86 %
Selon le sondage de 2013, réalisé par l'association Bretagne Culture Diversité, 86 % des personnes
interrogées ont un fort attachement à la Bretagne, et 58 % des personnes n'ayant pas de parents
bretons et n'étant pas nées en Bretagne se sentent quand même bretonnes. Par ailleurs, 56 % des
habitants de Loire-Atlantique interrogés estiment que leur département est breton et 58 %
souhaitent son rattachement à la Bretagne, 31 % y étant opposés.
Le sentiment des Bretons sur le statut de la Bretagne
Selon le sondage réalisé en 2008
accorder à la Bretagne :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
70
voici ce que pensaient les Bretons sur les pouvoirs politiques à
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Bretagne — Wikipédia
la Bretagne devrait avoir plus de pouvoir : 51,9 % ;
statu quo : 31,1 % ;
devrait devenir indépendante : 4,6 % ;
devrait avoir moins de pouvoir : 1,6 % ;
ne devrait pas avoir de pouvoir du tout : 1,4 % ;
ne savent pas : 9,4 %.
En 2013, le mensuel Breton réalise un sondage où 18 % des personnes interrogées déclarent être
pour l'indépendance de la Bretagne [réf. nécessaire].
Culture
Langues
La Bretagne est composée historiquement de deux aires
linguistiques :
la Basse-Bretagne ou Breizh Izel dans l'Ouest
(correspondant aux départements du Finistère, de la
majeure partie du Morbihan, de l'Ouest des Côtesd'Armor, et dans le Sud, à la presqu'île de Guérande, en
particulier l'enclave du Bourg-de-Batz (en LoireAtlantique) où l'on rencontre une langue d'origine
brittonique (apparentée au gallois et au cornique) connue
sous le terme de breton ou brezhoneg ;
la Haute-Bretagne ou Breizh Uhel dans l'Est (Ille-etVilaine, Côtes-d'Armor est, Morbihan est, Loire-Atlantique)
où l'on rencontre des dialectes d'oïl : le gallo, également
le poitevin 73 dans le pays de Retz et un peu de breton
dans la région de Rennes.
En couleur, la répartition des
différents dialectes de la langue
bretonne. En gris, la zone de langue
gallèse.
Le français est parlé en Bretagne par les élites depuis la fin du Moyen Âge ; il est également été
74, 31
adopté par l'administration des ducs de Bretagne depuis le xiiie siècle
. Durant l'Ancien Régime,
cette langue se répand progressivement en Haute-Bretagne, où elle bénéficie de sa parenté avec le
gallo, ainsi que dans les principales villes de Basse-Bretagne.
Comme beaucoup de langues régionales, le breton et le gallo ont perdu un grand nombre de
locuteurs. Mais le breton se réveille après la Seconde Guerre mondiale avec un souffle important
dans les années 1970, et les défenseurs du gallo commencent à se faire entendre dans les
années 1990.
Bien que le nombre de locuteurs ayant le breton pour langue maternelle diminue, ce dernier est la
troisième langue celtique parlée au monde, après le gallois et l'irlandais. Les effectifs pondérés que
75
fournit l'enquête Étude de l'histoire familiale, menée par l'Insee en 1999, sont de 257 000
bretonnants (ou « brittophones ») de plus de dix-huit ans sur les cinq départements bretons (et
76
estimé à 290 000 sur l'ensemble de l'Hexagone ). S'y ajoutent notamment les effectifs des écoles
bilingues qui se montent à 15 363 élèves à la rentrée 2013, ou encore les élèves suivant des cours de
breton dans les établissements publics du primaire (plus de 7 600 en 2002/2003) ou du secondaire
(plus de 8 000 en 2002/2003). Fañch Broudic, à partir d'un sondage TMO de 1997, note : « On
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Bretagne — Wikipédia
observe tout d'abord que le pourcentage des 15-19 ans est infime (0,5 %). La catégorie des 2039 ans ne compte que pour 5 %. Au total, au-dessous de 40 ans, il n'y a plus que 13 000 personnes
qui puissent parler le breton. »
Dans les années 1970, le breton apparaît dans la vie publique sous les traits des panneaux de
signalisation bilingues qui parsèment les routes du pays. L'Office de la langue bretonne (Ofis ar
Brezhoneg) a permis l'édition d'une carte routière de la Bretagne en 2003, avec les noms de lieux
en breton.
77
La Ligue celtique considère la Bretagne comme l'un des six pays celtiques , au regard de la
78
linguistique .
79
Au début du xxie siècle, quelques chercheurs collectent et éditent une série de bretonnismes,
calques en français d'expressions bretonnes. On y trouve des mots de vocabulaire (« partir en
riboul », « faire du reuz ») ou des expressions grammaticalement incorrectes en français mais
correctes en breton (« du café tu auras ? »). L'un de ces ouvrages s'est vendu à plus de cent mille
exemplaires. [réf. nécessaire]
Littérature et tradition orale
De son passé celtique, la Bretagne a gardé une forte tradition de transmission orale. C'est ainsi que
de nombreux contes et légendes ont traversé les siècles. Les collecteurs divers ont légué une somme
de chants, de gwerzioù, de légendes originales. La mort est souvent présente, avec un personnage
propre à l'imaginaire breton, l'Ankou, dont le rôle est d'emporter dans sa charrette grinçante (ou
une barque dans des régions côtières) l'âme des personnes récemment décédées.
Les contes sont également peuplés de petits êtres malicieux, parfois malfaisants, toujours doués de
pouvoirs magiques, que l'on nomme korriganed (korrigans) ou poulpiquets, ou encore les morgans
de l'île d'Ouessant.
Autre thème récurrent, celui des villes englouties (parfois enfouies) dont celui d'Ys la plus célèbre,
qui met en scène Gradlon, roi de Cornouaille, et sa fille Dahud. Le mythe rapporte les conflits entre
80
l'ancienne religion des Celtes et l'instauration du christianisme .
Le plus célèbre des collecteurs est Théodore Hersart de la Villemarqué qui au xixe siècle a édité le
81
fameux Barzaz Breiz qui est une source d'inspiration fréquente des artistes bretons actuels avec
la popularité de chants comme An alarc'h (le cygne), Silvestrig, Marv Pontkalleg (la mort de
Pontcallec), etc. Parmi les collecteurs, il faut aussi citer François-Marie Luzel, le premier à
82
appliquer une méthode scientifique à la collecte des chansons et des contes , ainsi que son
83
disciple, l'écrivain et professeur de lettres Anatole Le Braz , auteur du livre La légende de la Mort
qui relate les croyances de Bretons de son temps, sans oublier Paul Sébillot collecteur et inventeur
du terme « oraliture ».
Voir aussi :
Liste des auteurs bretons ;
Association des écrivains bretons ;
Matière de Bretagne ;
Littérature en breton ;
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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Traditions et Médecine en Bretagne.
Musique, chant et danse
La musique est aujourd'hui l'aspect le plus visible de la culture
bretonne, grâce au travail et à la créativité de musiciens se
réclamant de la culture bretonne, à la diversité des festivals et
au nombre de festoù-noz.
Le bagad de Lann-Bihoué défilant à
Lorient.
La danse traditionnelle bretonne est aussi très ancrée dans le
paysage culturel breton ; « le fest-noz, rassemblement festif
basé sur la pratique collective des danses traditionnelles de
Bretagne » est ainsi inscrit, le 5 décembre 2012, à la liste
représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité
84
de l'UNESCO .
Au-delà de la pratique populaire en fest-noz (fête de nuit) ou en fest-deiz (fête de jour), on voit
aujourd'hui évoluer à un haut niveau les cercles celtiques qui proposent des spectacles de plus en
plus professionnels, très appréciés du public.
La tradition de musique à danser, particulièrement en couple, comme pour le duo emblématique
biniou (cornemuse bretonne) / bombarde, et de chant à danser, comme pour les couples de kan ha
diskan (chant-contrechant), est très présente, tant en Haute-Bretagne qu'en Basse-Bretagne. Elle
côtoie d'autres types de formations musicales plus modernes (groupes).
Composante importante de la musique bretonne, les bagadoù qui, chaque année, participent à un
championnat (à l'exception de l'un des plus connus, celui de Lann-Bihoué, qui est une formation de
la Marine nationale) et donne lieu à un classement. Inspiré des pipe-bands écossais, ils sont de
création relativement récente puisque le premier ne voit le jour qu'en 1947, à Carhaix-Plouguer.
La musique bretonne se diversifie et s'enrichit considérablement au cours de la seconde moitié du
e
xx
siècle, en actualisant des thèmes traditionnels avec des sonorités d'aujourd'hui. Sa
modernisation radicale commence au milieu des années 1960, d'abord avec Glenmor, défenseur de
l'identité bretonne à travers la chanson, et Alan Stivell, qui popularise la musique bretonne dans le
monde entier, suivis par d'autres artistes (Gilles Servat, Dan Ar Braz, Tri Yann, Yann-Fañch
Kemener, Pascal Lamour…). Dans les années 1990, apparaissent de nouveaux chanteurs, tels que
Denez Prigent, pour les gwerzioù, Annie Ebrel pour les sonioù et le kan ha diskan, Red Cardell
pour le métissage des musiques traditionnelles et du rock, Nolwenn Korbell pour les chansons,
Dom DufF pour le folk-rock, etc. Se forment aussi des groupes de rock, tels Matmatah et Merzhin,
et punk, comme Les Ramoneurs de Menhirs.
Par ailleurs, la recherche en ethnomusicologie, menée par certains musiciens et chanteurs, comme
Roland Becker ou Erik Marchand, sur les instruments, les formations musicales, les échelles au
tempérament inégal ou les modes rythmiques cycliques donne naissance à divers spectacles
musicaux et expériences de métissage avec des musiques traditionnelles d'ailleurs, ou avec d'autres
types d'expressions musicales. Erik Marchand œuvre notamment à la réintroduction de la musique
modale dans le paysage musicale breton par le biais de la Kreiz Breizh Akademi.
Saint-Malo, Rennes, Lorient, Quimper, Carhaix-Plouguer ouvrent chaque année leurs portes à La
Route du Rock, aux Transmusicales, au festival interceltique, à celui de Cornouaille ou aux Vieilles
Charrues, qui attirent mélomanes, fans de concerts et groupes internationaux. La musique celtique
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se métisse d'influences lointaines, et, ainsi que l'indique Gérard Alle : « On trouve des Bretons
mêlant leurs sonorités avec des rythmes berbères, tziganes ou rock ».
Religion
Bien avant les Celtes, les populations
néolithiques érigent menhirs, cairns et
tumuli, dont il nous reste les dolmens et
les allées couvertes. Ces derniers ont un
usage funéraire et cultuel avéré. La
fonction des menhirs reste encore
hypothétique, mais on leur attribue
désormais un usage de marqueur
territorial associé à des fonctions
religieuses. La religion druidique se
répand avec l'arrivée des Celtes,
Page de garde du livre la
Pardon de Saint-Yves à
notamment en Gaule et dans les îles
vie des bienheureux et des
Tréguier.
Britanniques. La domination de la
saints de Bretagne, pour
péninsule par les Romains amène, comme
tous les jours de l'année de
partout en Gaule, mais avec moins
Malo-Joseph de Garaby.
d'emphase, la construction de nouveaux lieux de culte dont certains
restent visibles en élévation (temple de Mars, à Corseul) et de statues
du panthéon romain (Douarnenez, Corseul), quoique l'invention de plusieurs statues de type
celtique indique la permanence des cultes précédents. À la fin de l'époque gallo-romaine,
l'émigration bretonne en Armorique accentue l'implantation d'une nouvelle religion, le
christianisme celtique, qui se diffuse, non à partir des villes comme c'est en général le cas en Gaule,
85
mais davantage à partir d'abbayes, de prieurés, d'oratoires, etc. . Cette diffusion originale explique
que le paganisme côtoie pendant des siècles la religion dominante, plus ou moins paisiblement,
créant un monde hanté par le surnaturel, les signes et « intersignes », en particulier à la jonction du
tellurique et du céleste (hauteurs, fontaines, multiples croix de pierre). Survivent, surtout dans la
population rurale, des pratiques religieuses alternatives au modèle clérical à travers lesquelles
s'exprime pendant des siècles une « culture folklorique » superficiellement christianisée.
Aujourd'hui encore, nombre de légendes et de traditions locales évoquent des pratiques
86
druidiques .
La dispersion de l'habitat, la faible acculturation des campagnes à la culture écrite et la langue,
pour la partie occidentale, constituent autant de données qui limitent l'imprégnation du
protestantisme en Bretagne (Blain, Vitré…). Après les grands désordres de la Ligue, les pères Le
Nobletz, Maunoir et Huby deviennent les figures emblématiques de la Contre-Réforme en
Bretagne. Ils sont aussi à l'origine de l'usage d'images peintes de grand format — les tableaux de
mission ou taolennoù — pour illustrer leurs prêches au cours d'innombrables missions qui se
87
poursuivent jusqu'en 1957 en terre bretonnante, le Léon formant le pivot de leur succès .
Dans le contexte de la Contre-Réforme au xvie siècle, chaque village, par esprit de clocher, par
émulation entre les paroisses, rivalise avec son voisin pour étaler sa richesse en construisant le
88
clocher le plus élevé, ou le plus « moderne », et aussi le plus bel enclos paroissial possible .
Les chrétiens de Bretagne sont très majoritairement catholiques. La sainte patronne de la Bretagne
est sainte Anne (surnommée « Mamm gozh ar Vretoned », c'est-à-dire la grand-mère des Bretons),
que des textes apocryphes et La Légende dorée de Jacques de Voragine présentent comme la mère
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
89
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de la Vierge Marie et donc la grand-mère de Jésus . Le saint le plus vénéré est saint Yves (Erwan
en breton) (1253-1303), prêtre et juriste qui consacra sa vie à défendre et soigner les pauvres (voir
Saints bretons). La plupart des saints bretons ne figurent pas sur les listes pontificales parce qu'ils
ne sont sanctifiés que par l'onction populaire, antérieurement à la réservation au seul pape du droit
de canonisation en 1234, et loin de Rome.
Dans beaucoup de paroisses, une fois par an, les croyants se rendent au « pardon », la fête du saint
de la paroisse. Le pardon commence souvent par une procession, suivie ou précédée d'une messe ;
cette fête a toujours un côté païen, avec des échoppes proposant nourriture ou souvenirs. Un des
plus célèbres pardon est celui dédié à saint Ronan, à Locronan, avec sa procession de 12 km, la
n. 4
« troménie » (du breton tro minic'hi, le tour de l'asile sacré du monastère) , avec de nombreuses
personnes en costume traditionnel. Le plus grand est celui dédié à sainte Anne (voir déesse celte
Ana) à Sainte-Anne-d'Auray dans le Morbihan.
Il faut citer un pèlerinage attesté depuis le Moyen Âge, le Tro Breizh (le tour de Bretagne), où les
pèlerins se rendent successivement sur la tombe de chacun des sept saints fondateurs de la
Bretagne :
Paul Aurélien (Sant Paol), à Saint-Pol-de-Léon (Leon) ;
Tugdual ou Tual (Sant Tudwal), à Tréguier (Treger) ;
Brieuc (Sant Brieg), à Saint-Brieuc ;
Malo (Sant Maloù), à Saint-Malo ;
Samson (Sant Samzun), à Dol-de-Bretagne ;
Paterne (Sant Padern), à Vannes (Gwened) ;
Corentin (Sant Kaourintin), à Quimper (Kemper).
Ces lieux deviennent, par la suite, les sièges d'évêchés bretons,
auxquels il faut adjoindre les diocèses de Nantes (Naoned) et de
Rennes (Roazhon), pour constituer les 9 diocèses historiques de
Bretagne (qui sont, pour la plupart, supprimés en 1790).
Les neuf anciens évêchés bretons.
Historiquement, le Tro Breizh se fait en une fois (environ 600 kilomètres) ; aujourd'hui, il se fait en
plusieurs années. En 2002, le Tro Breizh se déroule au pays de Galles, faisant symboliquement à
l'envers le voyage des Gallois saints Paol, Brieuc et Samson. C'est un des rares pèlerinages
circulaires au monde.
L'emprise massive de l'Église, avec un clergé en surnombre, se manifeste jusqu'au début du
e
xx siècle, comme l'atteste le vieux dicton « Ar Feiz hag ar yez a zo breur ha c'hoar e Breiz» (« la foi
et la langue sont frère et sœur en Bretagne») que l'abbé Perrot, un des acteurs de premier plan du
90
mouvement de revivalisme de la tradition bretonne, aime à répéter . Les patronages et les
associations sportives catholiques connaissent un essor spectaculaire à partir de l'entre-deux91
guerres, témoignant d'une civilisation paroissiale englobante .
Comme ailleurs en France, la pratique religieuse dans ce « bastion de chrétienté » décline
fortement à partir des années 1965 (fin du Concile de Vatican II), les vocations deviennent rares et
92
les églises se vident, sauf les dimanches et jours de fête . Deux tiers des Bretons se reconnaissent
comme catholiques mais moins de 3 % (contre 20 % en 1960) disent fréquenter une église chaque
dimanche. La Bretagne reste cependant une région fortement attachée à la religion à travers de
nombreux pèlerinages et traditions bretonnes que l'Église contribue localement à perpétuer. La
présence chrétienne continue de susciter la présence d'un patrimoine religieux important :
cathédrales, enclos paroissiaux, chapelles, églises… Le journaliste Pierre-Yves Le Priol envisage la
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e
Bretagne du xxi siècle comme un laboratoire de l'avenir du christianisme en France, avec des
communautés chrétiennes ferventes dans les grandes villes (Vannes, Brest, Rennes…) et une
résurgence de la culture folklorique, notamment à travers des pardons encore bien suivis mais
93
principalement par des personnes plutôt âgées, et des expériences comme la Vallée des Saints .
Toponymie
Sur le territoire breton, une grande partie de la toponymie est d'origine gauloise ou gallo-romane,
voire française, cependant dans les territoires bretonnants, la majorité des noms de lieux est
d'origine brittonique. La toponymie brittonique est souvent francisée, notamment dans les régions
orientales où le breton a disparu depuis le Moyen Âge.
Costumes
La Bretagne conserve la mémoire d'une grande variété de costumes
traditionnels, signes d'identification à des « pays » ou terroirs. « Kant
bro, kant giz » (« Cent pays, cent modes »), dit un proverbe. Ces
costumes ne sont plus portés qu'à l'occasion des fêtes publiques
(pardons, concours de danses et de chants, représentations). Une des
caractéristiques les plus remarquables est la variété et la majesté des
coiffes féminines, sortes de bonnets gracieux ornés de dentelle destinés
à retenir et à cacher les cheveux.
Le Costume breton, et en particulier la Coiffe bigoudène, est souvent
utilisé comme élément graphique, notamment par les publicitaires ou
les caricaturistes, pour représenter les bretons bien que son usage soit
94
tombé en désuétude .
Coiffe de la région de Baud.
Gastronomie
Parmi les spécialités régionales on peut citer les crêpes, les
galettes, le kouign amann (gâteau au beurre), le far breton, le
Vitréais, le kig-ha-farz, le farz buan, les kouigns, le quatrequarts, le palet, la cotriade ou la galette-saucisse. La région est
également numéro un en France (à plus de 90 %) en production
de certains légumes, comme les choux, vers Saint-Pol-de-Léon.
Kouign amann de Douarnenez.
Produits de la mer
La cuisine fait une large part au beurre salé. La proximité des côtes et le climat font de la Bretagne
une région riche en fruits de mer (crabes, crustacés, coquillages) et en poissons. Les produits de la
pêche, souvent du jour, sont fortement représentés dans les étals des commerces. De même, au
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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Bretagne — Wikipédia
niveau semi-industriel, on trouve de nombreuses spécialités de la mer en conserve, souvent en
provenance de secteurs proches : rouille, soupe de poisson, tourteaux, araignées de mer, concentré
de poissons, produits élaborés des pêches, algues comestibles, etc.
L'ostréiculture est très présente en Bretagne, que ce soit à grande échelle en magasin, ou
directement auprès des nombreux petits producteurs qui jalonnent les côtes, et qui pour la majorité
vendent directement leur production dans leurs magasins, la plupart à proximité des petits ports.
Boissons
La Bretagne est une région cidricole importante. Les Bretons
affectionnent une sorte de kir appelé kir breton, mélange de
crème de cassis et de cidre.
C'est aussi une région viticole ancienne, aujourd'hui
essentiellement concentrée sur la région nantaise, où le
vignoble le plus connu est le Muscadet). Elle produit également
un hydromel appelé chamillard en gallo et chouchen en breton.
Depuis quelques années la production de bières locales est en
Breizh Cola.
95
plein essor, avec, en 2016, 80 brasseries professionnelles qui
proposent des bières classiques ou originales : cervoises, bières
au sarrasin, au malt de whisky, à l'eau de mer. Enfin, quelques producteurs proposent des whiskies
96
faits en Bretagne, dont certains médaillés lors de foires internationales et un whisky conçu à
partir de sarrasin (blé noir).
Quelques brasseurs confectionnent des colas, tels le Breizh Cola de la brasserie Lancelot, largement
diffusé hors de Bretagne, et le Britt Cola.
Sports et jeux
Le football, le cyclisme et la voile sont les trois sports les plus
populaires de Bretagne, qui comporte par ailleurs plusieurs sports
régionaux comme le gouren.
En football, les clubs les plus connus sont le FC Nantes (huit fois
97
champions de France et quatre coupes de France ), le Stade rennais
(trois coupes de France), le FC Lorient (une coupe de France), le Stade
brestois, l'En Avant de Guingamp (deux coupes de France), l'US
Concarneau, le Stade briochin et le Vannes OC. La Bretagne possède
aussi sa propre équipe de football professionnel, l'équipe de Bretagne
de football (BFA), sélection non officielle de footballeurs natifs ou
originaires de Bretagne, placée sous l'égide de Bretagne Football
Association (BFA).
Le cyclisme en Bretagne est marqué par des personnalités qui ont
remporté plusieurs compétitions majeures. Quatre Bretons ont
remporté le Tour de France cycliste, dont Bernard Hinault, Louison
98
Bobet, Jean Robic et Lucien Petit-Breton . La région compte aussi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
Julie Bresset, championne
olympique de VTT lors des
Jeux olympiques de
Londres, une des
personnalités liées au
cyclisme breton.
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Bretagne — Wikipédia
Julie Bresset, championne olympique de VTT lors des Jeux
99
olympiques de Londres , ainsi que des cadres dirigeants
comme David Lappartient, président de l'Union cycliste
100
internationale , Cyrille Guimard vainqueur du Tour de
101
France cycliste comme directeur sportif à 7 reprises
Le rugby à XV reste un sport mineur en Bretagne. L'unique titre
majeur d'un club breton est la victoire du Stade nantais UC lors
de la Coupe de l'Espérance en 1915. Le Rugby club vannetais a
évolué depuis 2016 jusqu'à la saison 2023-2024 en Pro D2. Le
Rugby club vannetais est devenu à l'issu de la saison 20232024, le premier club de rugby breton à se hisser en Top 14.
Deux combattants de Gouren
pendant un combat.
Le sport traditionnel le plus connu est le gouren, nom breton de la lutte bretonne. Le football
gaélique est présent au travers d'une dizaine de clubs dans la région. Parmi les jeux traditionnels,
on peut citer la boule bretonne (boules en bois ou en terre cuite) et le jeu de palets ou galoche,
surtout présent à l'est de la Bretagne.
Avec ses nombreux ports de plaisance, la Bretagne a également contribué au développement du
nautisme. On peut citer par exemple Brest, La Trinité-sur-Mer dans le Morbihan, Lorient qui
regroupe les principales écuries de course au large, ou bien encore Concarneau et les îles de
Glénan, archipel situé à vingt kilomètres au large de Concarneau, site de la base nautique
historique de la célèbre école de voile Les Glénans qui forme en croisière et en voile légère depuis
l'après-guerre. Le marin breton le plus célèbre en la matière est Éric Tabarly, et le vainqueur du
Vendée Globe 2016, Armel Le Cléac'h (également 2e des 2 précédentes éditions) est né à Saint-Polde-Léon.
Emblèmes et symboles
Le Gwenn-ha-du
Le drapeau de la Bretagne, dans sa version moderne (1923),
est le Gwenn ha Du (en français : « Blanc et Noir »).
Le quart supérieur gauche reprend les armoiries de Bretagne :
un semé de moucheture d'hermine. En héraldique, on dit
« franc-quartier d'hermine plain », c'est-à-dire sans nombre
précis. Habituellement, le drapeau en compte onze. Les bandes
blanches et noires, selon l'explication la plus populaire,
Le Gwenn ha du.
représentent les pays ou neuf évêchés de Bretagne : quatre pour
les pays de langue bretonne et cinq pour les pays de langue
gallo. Ces bandes sont dues à la volonté de créer un nouvel emblème pour rompre avec le vieux
drapeau d'hermine, trop marqué par le mouvement régionaliste aristocratique, et que certains
confondaient avec des fleurs de lys ; cette création s'inspire de la façon de construire les pavillons
102
de marine au Royaume-Uni, aux États-Unis
et en Grèce.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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Bretagne — Wikipédia
À l'origine, il s'agit de doter le mouvement Unvaniez yaounkiz Vreiz (Union de la jeunesse de
Bretagne) d'un emblème ; une souscription est lancée, relayée par le journal Breiz Atao et, à sa
103
sortie, il s'impose « comme l'emblème incontournable du Mouvement breton » . Le Gwenn ha du
est créé par Morvan Marchal, architecte, militant anticlérical et nationaliste breton, et exposé pour
104
la première fois en 1925, au pavillon de la Bretagne de l'exposition des arts déco, à Paris .
Aujourd'hui, ce drapeau flotte au fronton de nombreuses mairies et de certains bâtiments publics
de Bretagne (par exemple le conseil départemental de la Loire-Atlantique). Quelques communes
utilisent toujours l'ancien drapeau d'hermine [réf. nécessaire], que le succès du Gwenn-ha-du a
marginalisé de même que le Kroaz du, le drapeau à croix noire sur fond blanc ou d'hermine.
Autres drapeaux historiques
Parmi les emblèmes utilisés en Bretagne et
permettant d'illustrer la naissance du Gwenn ha
Du, la première référence évoque un « vert
étendard aux sept saints de Bretagne » qui
aurait été arboré à la fin du haut Moyen Âge
d'après une version de la Chanson de Roland du
105
e
xi siècle
.
Flamme bretonne du xve siècle selon une
reconstitution du xvie siècle (combat des Trente).
Les emblèmes attestés sont les suivants :
Les souverains bretons auraient peut-être utilisé un
drapeau blanc traversé d'une bande rouge, simplification
des bannières à dragon rouge 106 ;
[Quand ?]À partir de Pierre Mauclerc, les ducs de Bretagne
Le drapeau de la province de
utilisent la bannière échiquetée au franc-quartier
Bretagne en 1532.
d'hermine ;
En 1316, le duc Jean III modifie cette dernière au profit de
la bannière d'hermine, que conserveront tous ses
successeurs et qui restera par la suite le drapeau de la
Bretagne jusqu'à son éviction par le Gwenn-ha-Du au
e
xx siècle. Il est à noter que durant la période ducale, les
queues d'hermine de cet emblème ne sont en général pas
coupées aux bords du tissu ou de l'écu, contrairement à
l'« hermine plain » de l'héraldique française ;
D'autres drapeaux, bannières ou étendards sont
également utilisées pendant le Moyen Âge, notamment
Kroaz du, pavillon de la flotte
lors de la guerre de succession de Bretagne (1341-1364),
bretonne du xvie au xviiie siècle.
les deux prétendants utilisent des flammes différentes,
reprenant les couleurs aujourd'hui utilisées par le drapeau
breton ;
Une croix noire sur fond blanc est attestée par plusieurs sources aux xve et xvie siècles sur
divers supports : étendard, pavillon, bouclier, vêtement… Ce drapeau est nommé Kroaz du,
ce qui signifie « croix noire » en breton ;
Du xvie au xviiie siècle, l'amirauté de Bretagne conserve le pavillon de la flotte bretonne, le
Kroaz du, une croix noire avec quatre puis un seul quartier d'hermine.
L'écu d'hermine
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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Bretagne — Wikipédia
L'écu d'hermine forme les armoiries de la Bretagne depuis son
adoption à la fin de l'année 1316. Il remplace un échiqueté au francquartier d'hermine : le duc baillistre de Bretagne, d'origine capétienne,
Pierre de Dreux dit Mauclerc, étant cadet, a brisé les armes des Dreux
(échiqueté d'or et d'azur) par un franc-quartier d'hermine. Ces armes,
introduites en Bretagne en 1213, sont conservées par ses successeurs
jusqu'à Jean III qui, en décembre 1316, adopte le semé d'hermine
107
plain . Ces dernières deviennent le symbole héraldique du duché
puis de la province de Bretagne jusqu'à la Révolution.
Blason du duc de Bretagne
Plusieurs explications peuvent être avancées pour justifier ces
Pierre de Dreux dit
modifications. La première est la perte de valeur de l'azur et de l'or. Au
Mauclerc.
départ, avoir des armoiries d'azur et d'or est un symbole de puissance ;
il est difficile est onéreux d'obtenir ces couleurs. Or, au début du
e
xiv siècle, les armoiries arborant l'azur et l'or sont courantes. Ensuite, l'échiqueté est "passé de
mode" alors que les armoiries pleines, comme en France ou en Angleterre, sont symbole de
puissance. En n'ayant plus des armoiries brisées, il y a l'idée d'une dynastie propre pour un État
propre. Enfin, il est nécessaire de tenir compte des sentiments du duc Jean III à l'égard de sa bellemère, Yolande de Dreux. Rompre avec ces armes historiques, c'est aussi rompre avec elle, qu'il ne
107
porte pas dans son cœur .
Malgré la disparition de la Bretagne comme entité politique en 1790, l'écu d'hermine reste en usage
jusqu'à aujourd'hui. Le conseil régional de la région administrative de Bretagne l'utilise parfois, sur
les trains par exemple, après l'avoir intégré à son nouveau logo officielle, en remplacement d'un
108
ancien à bande bleues et vertes .
Cet écu d'hermine est la source de toute l'emblématique bretonne : la bannière herminée donne le
drapeau traditionnel, puis le franc-quartier du Gwenn-ha-Du ; Jean IV y puise sa devise
personnelle, son ordre de chevalerie, sa livrée et le nom du château de sa capitale
(Vannes/Gwened) [réf. nécessaire] ; ses couleurs sont reprises au xve siècle par la croix noire. La
moucheture d'hermine est déclinée sur toutes sortes de support…
L'hermine héraldique
L'hermine héraldique, dont le motif répété est appelé « queue d'hermine », ou (plus
héraldiquement) « moucheture d'hermine » est issue des armes de Bretagne. Dès le xvie siècle, elle
colonise les médailles, les papiers timbrés, les documents officiels et privés, les ex-libris, les façades
et les cursives de nombreux bâtiments, les bibelots et plus récemment les auto-collants…
Contrairement aux armoiries qui représentent la Bretagne elle-même, l'hermine est la marque de
ce qui est breton. C'est ce qui la rend si populaire, au point que le président du conseil régional de
la région Bretagne l'a choisie comme logo en septembre 2005. Citons également l'ordre de
l'Hermine.
L'hermine naturelle
L'hermine naturelle est l'animal proprement dit, revêtu, pour marquer la Bretagne, de la fourrure
blanche qu'il arbore l'hiver dans les pays froids. Le duc Jean IV, à son retour d'Angleterre, à la fin
du xive siècle, est le premier à en faire sa devise (ou badge).
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Ensuite, elle apparaît sur les sceaux des ducs, puis des États de Bretagne, à la cathédrale SaintCorentin de Quimper, sur les sablières d'églises, sur les châteaux des Montfort et un peu partout en
support d'armoiries. Réactualisée en une bestiole sympathique, elle fait un retour en force ces
dernières années [Quand ?], entre autres sur des maillots de football [Lesquels ?] ou des panneaux
urbains.
Elle devient le symbole de la Bretagne car, selon une légende, lors d'une chasse qu'Anne de
Bretagne effectue avec sa cour, une hermine parvient à échapper à la mort mais, acculée par un
chemin marécageux, elle se laisse tuer plutôt que de se salir. La duchesse Anne, impressionnée par
son attitude, recueille l'hermine et défend qu'on y touche. Elle devient l'emblème de la Bretagne
pour son courage et donne naissance à la devise « Potius mori quam fœdari » (« Plutôt la mort que
109
la souillure », en breton « Kentoc'h mervel eget bezañ saotret ») . Selon les sources, le
personnage cité [Lequel ?] peut aussi bien être Conan Mériadec ou le roi Barbe-Torte. [réf. nécessaire]
Devise
Potius mori quam fœdari en latin, Kentoc'h mervel eget bezañ saotret en breton, parfois écourtée
en Kentoc'h mervel (plutôt la mort que la souillure), qui fait référence à l'hermine qui préférerait,
selon la légende, mourir plutôt que de tacher sa fourrure immaculée (voir supra la partie « hermine
110
naturelle »). On trouve la devise comme celle d'Anne de Bretagne , et régulièrement utilisée par
111
112
113
les régiments bretons, historiquement ou actuellement , ou par la Résistance .
La couleur noire
L'Armes Prydein parle des « armées noires » des Bretons d'Armorique et le poème d'Ermold Le
Noir évoque leurs boucliers ronds peints en noir. Le noir deviet une constante dans l'emblématique
bretonne, et c'est une couleur rare. Peut-on en conclure que l'entourage de Jean IV de Montfort ait
connu ces textes anciens ou connu cette tradition par d'autres sources lors de leur choix du noir
pour leurs troupes ? En tout cas de nos jours l'association de couleurs noir/blanc évoque toujours la
Bretagne sur des maillots de sportifs ou des casaques.
La cordelière
Dès le règne du duc François ier, au xve siècle, apparaît dans l'emblématique ducale une corde
n. 5
nouée en 8, appelée cordelière, écho de sa dévotion pour St-François d'Assise, son saint patron .
La duchesse Anne érige en décoration cette cordelière héritée de son père et en fait un usage
constant sur ses armoiries, ses manuscrits, le décor sculpté et le mobilier de ses résidences et de ses
fondations religieuses… La reine Claude et le roi François Ier (fils de Louise de Savoie qui porte
aussi les fameux « lacs d'amour » des ducs de Savoie) l'utilisent aussi, ainsi que plusieurs seigneurs
et quelques villes bretonnes, dont Nantes.
Le triskell
On peut également citer le triskel (ou triskell), symbole à trois branches ancien et polysémique
(symbolisant probablement des triades bardiques, une roue solaire ou les éléments primaires :
l'eau, le feu et la terre) que l'on retrouve dans les cultures celtes comme dans de nombreuses autres
cultures à travers les cinq continents. Accepté petit à petit comme emblème panceltique, voire
comme breton, il devient très populaire depuis 1972, en Bretagne surtout et, notamment, dans la
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jeune génération de l'époque. Mais cette popularité s'étend à un
certain degré ailleurs (territoire français, Espagne en
particulier). De la mode de porter le triskel autour du cou,
imitant Alan Stivell, ou brodé sur la manche, il se propage aux
marques et au tourisme bretons.
Hymne
Il s'agit du Bro gozh ma zadoù (Vieux pays de mes pères), bien
qu'il ne soit pas officialisé ; il s'agit d'un hymne à la Bretagne
avec des paroles en breton, composées par François TaldirLe triskell.
Jaffrenou, à la fin du xixe siècle. Il est chanté sur la musique de
l'hymne national gallois. La même musique est utilisée pour
l'hymne de la Cornouailles au Royaume-Uni sous le titre de Bro goth agan tasow en cornique.
Cette réutilisation de la musique dans les hymnes nationaux symbolise la proximité de cœur entre
les trois nations celtiques / brittoniques.
Quelques autres emblèmes et symboles
Un certain nombre d'autres symboles, aussi importants et tout aussi répandus (sinon plus),
identifient la Bretagne et les Bretons. On peut citer le chapeau breton à guides, la crêpe, la carte de
la Bretagne avec ses différents pays, le menhir ou le dolmen, la galette de sarrasin, le calvaire, le
pêcheur en ciré, la Bigoudène ou la Fouesnantaise en habits et coiffes traditionnels, le bol de cidre ;
ils tiennent lieu dans l'imagerie populaire de marque de bretonnitude, sinon de bretonnerie.
Les lettres BZH (voir Breizh dans l'orthographe du breton) apparaissent comme abréviation pour
Bretagne pour la première fois en 1967 comme macaron de véhicules automobiles. Ce signe
distinctif, comme tous ceux portant confusion avec un signe officiel, est interdit plusieurs fois par
114
arrêté , avant d'être complètement banalisé de nos jours. Début 2013, la Bretagne obtient la
création d'une extension Internet « .bzh ».
En revanche, le personnage caricatural de Bécassine, créé à une époque coloniale peu respectueuse
115
des minorités, est perçu comme dégradant et insultant par le mouvement breton . Il est mieux
accepté de nos jours, où on peut le voir comme le symbole des petites gens quittant leur région pour
trouver quelque emploi à Paris et qui sont légion dans la première partie du xxe siècle.
Du reste, dans les années 1970-1980, les Bretons se chargent de donner d'eux-mêmes une image
plus juste et plus positive, avec les bandes dessinées Du Termaji chez les Penn-Sardinn, de Kerik
(remplis d'expressions populaires de la région de Douarnenez), et Superbigou, de Stephan (en
116
parler bigouden, mélange de français et de breton bigouden) .
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Depuis les années 2010, nombreux sont les bretons désirant la création d'un nouvel émoji Drapeau
breton. Cette revendication est portée principalement par l'association www.bzh (qui s'occupe du
nom de domaine .bzh). Grâce à eux a eu lieu une expérimentation de cet emoji du 13 janvier au
117
9 février 2020 sur Twitter (avec le hashtag #EmojiBZH)..
Notes et références
Notes
1. Abréviation du breton Breizh, « la Bretagne ».
2. À Rennes, le 19 décembre 1490, Anne – devenue duchesse – épouse en premières noces et
par procuration le futur Maximilien Ier, (devenu par la suite empereur romain germanique) qui
était alors titré roi des Romains. Ce faisant, elle devient reine, conformément à la politique de
son père. Cependant, ce mariage est une grave provocation à l'égard du camp français : il viole
le traité du Verger, il réintroduit un ennemi du roi de France en Bretagne, ce que leur politique a
toujours tenté d’éviter aux xive et xve siècles.
3. Le sondage s'inscrit dans une étude portant sur la pratique des langues en Bretagne. Pour
accéder aux informations concernant les sentiments d'appartenance, voir les page 82 et
suivantes de l'étude.
4. Locronan est située dans la forêt de Nevet (du celtique nemet, qui signifie « sacré » et qui
donne le mot gaulois nemeton) qui, dans l’Antiquité celtique, est un sanctuaire dédié au culte
organisé par les druides. Voir Gwenc'hlan Le Scouëzec, Le Guide de la Bretagne, Coop Breizh,
Spézet, 1997, (ISBN 2-84346-026-3), p. 337-345.
5. Les moines fransiscains étaient appelés « Cordeliers » parce qu'ils portaient à la taille une
corde en guise de ceinture.
Références
1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
2. Prononciation en breton KLT, retranscrite selon la norme API.
3. Léon Fleuriot, Les Origines de la Bretagne, chapitre II : « Les Bretons sur le continent dans
l’armée romaine et les premiers Bretons en Armorique », Payot, Paris, p. 39 à 50, 1999
(ISBN 2-228-12711-6).
4. (en) John Morris, The Age of Arthur, Londres, Poenix, 1993 (ISBN 1-842124773).
5. Joël Cornette, Histoire de la Bretagne et des Bretons, Seuil, Paris, 2005 (ISBN 2-02-054890-9).
6. Joël Cornette, op. cit., 2005 (ISBN 2-02-054890-9).
7. Graphie usitée par le linguiste gallésant Bèrtran Ôbrée dans le magazine départemental Nous
Vous Ille.
8. « Rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne : 200 élus réclament un référendum (http
s://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/rattachement-de-la-loire-atlantique-a-labretagne-200-elus-reclament-un-referendum-a217471a-90ca-11ec-bcbd-1dcb07d3bd37) », sur
ouest-france.fr, Ouest-France, 18 février 2022 (consulté le 14 mai 2022).
9. (en) Christopher Snyder, The Britons, 2003, Blackwell Publishing (ISBN 0-631-22260-X).
10. (en) (en) Donnchadh Ó Corráin (professeur d'histoire de l'Irlande à l'université de Cork) et
Robert F. Foster (dir.), The Oxford History of Ireland, Oxford University Press, novembre 2001
(ISBN 0-19-280202-X), « Prehistoric and Early Christian Ireland ».
11. Léon Fleuriot, Les Origines de la Bretagne, Payot, Paris, 1980, pages 52-53.
12. Multi-disciplinary approaches to medieval Brittany, 450-1200: connections and disconnections,
Brepols, coll. « Medieval texts and cultures of Northern Europe », 2023
(ISBN 978-2-503-60110-6), p. 89
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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13. Aux environs de 1136, dans son Historia regum Britanniae (Histoire des Rois de Bretagne),
Geoffroy de Monmouth parle de Britannia minor par opposition à Britannia major, la GrandeBretagne.
14. Divi Kervella, Petit guide des noms de lieux de Bretagne, Coop Breizh, p. 25.
15. Pierre-Yves Lambert, La Langue Gauloise, Paris, 1997, page 34.
16. Léon Fleuriot, Les Origines de la Bretagne, Payot, 1980, pages 53-54.
17. Jean-Laurent Monnier et Nathalie Molines, « Le « colombanien » : un faciès régional du
paléolithique inférieur sur le littoral armoricano-atlantique », Bulletin de la Société préhistorique
française, vol. 90, no 4,‎1993, p. 283–294 (ISSN 0037-9514 (https://portal.issn.org/resource/iss
n/0037-9514), DOI 10.3406/bspf.1993.9595 (https://dx.doi.org/10.3406/bspf.1993.9595), lire en
ligne (https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1993_num_90_4_9595), consulté le
29 juin 2023).
18. Nathalie Molines, « Les pionniers de l'archéologie insulaire : Marthe et Saint-Just Péquart »,
Sciences Ouest (Réseau), no 164 « Dossier : L'année des mathématiques »,‎mars 2000, p. 6
(lire en ligne (https://www.espace-sciences.org/sites/espace-sciences.org/files/images/sciencesouest/numeros/r_164_l_annee_des_mathematiques.pdf) [PDF]).
19. Venceslas Kruta, Les Celtes : histoire et dictionnaire des origines à la romanisation et au
christianisme, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2000
(ISBN 978-2-221-05690-5), p. 427.
20. Jean-Jacques Monnier (compilateur) et Jean-Christophe Cassard (compilateur), Toute l'histoire
de Bretagne : des origines à la fin du xxe siècle, Morlaix, Skol vreizh, 1997
(ISBN 978-2-911447-09-9), chap. 2 (« Les Celtes des origines à la fin du iiie siècle av. J.-C. »).
21. Venceslas Kruta, Les Celtes : histoire et dictionnaire des origines à la romanisation et au
christianisme, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2000
(ISBN 978-2-221-05690-5).
22. Jules César, Commentaires sur la guerre des Gaules, livre VII, § LXXV [lire en ligne (https://fr.wi
kisource.org/wiki/La_Guerre_des_Gaules/Livre_VII)]. Selon Pline l'Ancien (Histoire naturelle,
livre IV, XXXI), l'Armorique désignait aussi l'Aquitaine.
23. André Chédeville et Hubert Guillotel, La Bretagne des saints et des rois : ve – xe siècle, OuestFrance, coll. « Ouest-France université », 1984 (ISBN 978-2-85882-613-1, lire en ligne (https://g
allica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3322856m.texteImage)), p. 32.
24. Christian Y. M. Kerboul, Les Royaumes brittoniques au très haut Moyen Âge, Éditions du
Pontig/Coop Breizh, p. 80-143 (ISBN 2-9510310-3-3).
25. Joël Cornette, Histoire de la Bretagne et des Bretons, Seuil, Paris, 2005 (ISBN 2-02-054890-9).
26. Arthur de La Borderie, Histoire de la Bretagne, tome II, Paris, 1898.
27. « Juin 843. Des vikings débarquent en Bretagne (https://www.letelegramme.fr/histoire/juin-843des-vikings-debarquent-en-bretagne-05-07-2019-12322928.php) », sur 05-07-2019,
www.letelegramme.fr.
28. Les auteurs de ces brutales agressions sont des guerriers désignés par leurs contemporains
comme les hommes du nord (Normands). Eux-mêmes s'appellent Vikings, ce qui signifie
« guerriers de la mer » dans leur langue, le norrois. Ils viennent de la Scandinavie (aujourd'hui,
Danemark, Suède et Norvège).
29. Chronique de Flodoard AD 937 : « Les Bretons revinrent après de longs voyages dans leur
pays dévasté […] ils eurent de fréquents combats avec les Normands […] ils restèrent
vainqueurs et reprirent le pays dévasté ».
30. Un seul passage rédigé en vieux breton a été relevé parmi les textes anciens, dans un acte du
Cartulaire de Redon, les contractants fixent les clauses du contrat en latin mais détaillent les
limites du bien-fonds en breton [PDF] [1] (http://www.chd.univ-rennes1.fr/Chercheurs/SoleilS/Vill
ers-Cotter%C3%AAts.pdf).
31. Histoire de la langue bretonne (https://books.google.fr/books?id=FJz7qWog5BsC&pg=PA26&lp
g=PA26).
32. Parchemin de 1458 relatant le procès-verbal de la rencontre entre le duc François II et le roi
Charles VII, Archives départementales de la Loire-Atlantique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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Bretagne — Wikipédia
33. Paul Jeulin, « L'Hommage de la Bretagne en droit et dans les faits », Annales de Bretagne,
1934, vol. 41, 41-3-4, p. 386-473 [lire en ligne (http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/
article/abpo_0003-391x_1934_num_41_3_1723)].
34. Jean Favier, La Guerre de Cent ans, Éditions Fayard.
35. Eugen Weber, La Fin des terroirs. La modernisation de la France rurale. 1870-1914, Paris,
Éditions Fayard, 1992, p. 695.
36. Bodlore-Penlaez et Kervella 2011, p. 106.
37. « Carte géométrique de Bretagne… portant les limites des futurs départements (https://www.his
toire-image.org/oeuvres/carte-geometrique-bretagne-portant-limites-futurs-departements?langu
age=fr) », sur L'Histoire par l'image.
38. Michèle Cointet, Le Conseil national de Vichy, 1940-1944, Paris, Aux amateurs de livres, 1989,
483 p. (ISBN 2-87841-000-9), p. 183-216.
39. Pierre Barral, « Le département, une réalité française » dans Le département. Deux siècles
d'affirmation, Agnès Guellec (dir.), Presses universitaires de Rennes, 1989, p. 56, qui renvoie à
Charles-Henri Foulon, Le pouvoir en province à la Libération, 1975 et à un article du même
auteur publié dans la Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 129, 1983, p. 117-120.
40. Evanno, Yves-Marie, « 22 juillet 1950 : la naissance du « miracle breton » (http://enenvor.fr/eeo
_actu/apresW/la_naissance_du_miracle_breton.html) », En Envor, consulté le 7 août 2013.
41. Jean-Louis Masson, Provinces, départements, régions : l'organisation administrative de la
France d'hier à demain, Fernand Lanore, 1984, 698 pages, p. 551-553 (https://books.google.fr/b
ooks?id=pbspjvZst5UC&pg=PA553&dq=Pays+de+Loire+cr%C3%A9ation+r%C3%A9gion#v=on
epage&q=Pays%20de%20Loire%20cr%C3%A9ation%20r%C3%A9gion&f=false)
(ISBN 285157003X).
42. « Appel Bretagne toute entière (http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:cshCJ
7lLZjoJ:www.cuab.org/pdfs/appelbretagnetouteentiere-10fev2009-1.pdf) »(Archive.org (https://web.arch
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(https://webcache.googleusercontent.com/search?hl=fr&q=cache:http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:csh
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43. « Les pour l'emportent » (étude réalisée par le statisticien Jacques Bonneau), Ouest-France,
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44. Sondage de 1986 réalisé par le centre Créa pour FR3 pour lequel 44 % des habitants de la
Loire-Atlantique sont favorables au rattachement. Sondages TMO régions de 1999 et de 2006
présentant une majorité de réponses positives pour une question symétrique (maintien de la
Loire-Atlantique dans la région Pays-de-Loire). Sondage TNS Sofres de 2002 selon lequel le
maintien du cadre administratif actuel ou la création d'une grande région Ouest sont approuvés
par plus de sondés que le rattachement.
45. Données des stations françaises (http://www.infoclimat.fr/climatologie/index.php?s=&d=).
46. « Brest a-t-elle toujours été la ville la moins ensoleillée de France ? (https://www.letelegramme.f
r/soir/brest-a-t-elle-toujours-ete-la-ville-la-moins-ensoleillee-de-france-16-12-2021-12890155.ph
p) », sur Le Telegramme, 16 décembre 2021 (consulté le 9 août 2022)
47. Meteo France, « FICHE CLIMATOLOGIQUE BREST GUIPAVAS (https://donneespubliques.met
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48. Émilie Bourget et Laurence Le Dû-Blayo, « Définition d’unités paysagères par télédétection en
Bretagne : méthodes et critiques », Norois, no 216,‎mars 2010, p. 69-83
(DOI 10.4000/norois.3399 (https://dx.doi.org/10.4000/norois.3399)).
49. Nathalie Meyer-Sablé, Il y a un siècle. La vie dans les îles de Bretagne, Ouest-France, 2009,
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50. [PDF] « Classification physionomique et phytosociologique des végétations de BasseNormandie, Bretagne et Pays de la Loire » (http://www.cbnbrest.fr/site/pdf/Cahier01_CBNB_Cla
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Bretagne — Wikipédia
51. « Évolution géomorphologique du Massif armoricain depuis 200 Ma (https://bretagne-environne
ment.fr/notice-documentaire/evolution-geomorphologique-massif-armoricain-depuis-200-ma-ap
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52. Paul Bessin, Évolution géomorphologique du Massif armoricain depuis 200 MA : approche
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53. « Évolution tectonique du bâti armoricain oriental au Cénozoïque d'après l'analyse des
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54. Carte de la sismicité instrumentale de la France et des régions limitrophes de 1962 à 2000 (htt
p://www.neopal.net/images/aide/histoire.gif).
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(lire en ligne (https://www.francetvinfo.fr/meteo/seisme/pourquoi-la-terre-a-t-elle-encore-trembleen-bretagne_1965495.html), consulté le 12 décembre 2016).
56. « Séisme dans le Finistère. Pourquoi la terre tremble en Bretagne ? », ouest-france.fr,‎
12 décembre 2016 (lire en ligne (https://www.ouest-france.fr/monde/catastrophes/seisme/seism
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12 décembre 2016).
57. J.-L. Vigneresse, J. Jolivet, M. Cuney et G. Bienfait, « Étude géothermique du massif
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58. [PDF] Pierre Arroucau, Sismicité du Massif armoricain : relocalisations et interprétation
tectonique (https://tel.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/117056/filename/MemoireThese.pdf),
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59. Espace des sciences : Plan routier breton (1) (http://www.espace-sciences.org/science/10065-s
ciences-ouest/20109-Annee-1996/10198-122/10695-gros-plan/15387-histoire-et-societe/15389le-plan-routier-breton/index.html).
60. Plan routier breton (2) (http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20109-A
nnee-1996/10195-125/10680-gros-plan/12801-histoire-et-societe/12803-le-plan-routier-breton/in
dex.html).
61. Plan routier breton (3) (http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20109-A
nnee-1996/10197-123/10690-gros-plan/15348-histoire-et-societe/15350-le-plan-routier-breton2/index.html).
62. Plan routier breton (4) (http://www.espace-sciences.org/science/10065-sciences-ouest/20109-A
nnee-1996/10196-124/10685-gros-plan/12851-histoire-et-societe/12852-le-plan-routier-breton3/index.html).
63. "Instagram, un allié inattendu dans la lutte contre le tourisme de masse" par Hélène Bourelle et
par Natacha Zimmermann dans Slate le 21 juillet 2023 [2] (https://www.slate.fr/story/250510/inst
agram-reseaux-sociaux-eviter-tourisme-masse-vacances-environnement)
64. " Provence Tourisme en quête d'une économie touristique plus durable", article dans Made in
Marseille, avril 2023 [3] (https://madeinmarseille.net/135305-provence-tourisme-en-quete-une-e
conomie-touristique-plus-durable/)
65. "Surtourisme : quotas, «démarketing»... Les pistes pour réduire les nuisances" par l'AFP dans
Le Figaro [4] (https://www.lefigaro.fr/voyages/quotas-desaisonnalisation-demarketing-l-alliance-f
rance-tourisme-s-attaque-au-surtourisme-20230613)
66. Les pôles de compétitivité en France (http://www.competitivite.gouv.fr/spip.php?rubrique36).
67. Pôle Mer Bretagne (http://www.pole-mer-bretagne.com/).
68. Pôle Images et Réseaux (http://www.images-et-reseaux.com/).
69. Pôle Valorial (http://www.pole-valorial.fr/).
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pdf) commentés dans Ouest-France du 14-05-2009, p. 7 (https://www.ouest-france.fr/region/bre
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78. What do we mean by "Celtic"? (http://alba-branch.tripod.com/id5.html) sur le site de la branche
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O=19670707&numTexte=&pageDebut=06810&pageFin=) a été pris à la suite de l'acquittement
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Voir aussi
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
35/37
24/08/2024 20:52
Bretagne — Wikipédia
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Bibliographie
Wikipédia en breton.
Sur l'histoire
Joël Cornette, Histoire de la Bretagne et des Bretons, Paris, Le Seuil, 2005.
Collectif sous la direction de J.-Chr. Cassard, Alain Croix, Jean-René Le Quéau et Jean-Yves
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(ISBN 978-2-915623-45-1).
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2018, (ISBN 979-10-353-0205-4), 264 p.
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Philippe Tourault, Histoire de la Bretagne, Paris, Perrin, 2019, 450 p.
Joël Cornette, La Bretagne : une aventure mondiale, Paris, Tallandier, 2018, 383 p.
(ISBN 979-10-210-3087-9)
Sujets contemporains
Mikael Bodlore-Penlaez et Divi Kervella (préf. Lena Louarn & Jean Ollivro), Atlas de
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présentation en ligne (http://www.coop-breizh.fr/lire-3/livres-3/sujets-divers-bretagne-344/atlas-bretagne-atlas-br
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M. Humbert (dir.), La Bretagne à l'heure de la mondialisation, Presses universitaires de
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M. Nicolas, Histoire de la revendication bretonne, Coop Breizh, Spezet, 2007, 391 p.
Jean Ollivro, Les paradoxes de la Bretagne, Apogée, Rennes, 2005, 176 p.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bretagne
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Bretagne — Wikipédia
Jean Ollivro, Bretagne, 150 ans d'évolution démographique, Presses universitaires de
Rennes, Rennes, 2005, 368 p.
Articles connexes
Bretons - Liste des symboles de la Bretagne
Mouvement breton
Région Bretagne
Pays de Bretagne
Histoire de la Bretagne - Chronologie de la Bretagne
Médecine en Bretagne
Liens externes
Notices d'autorité : Tchéquie (http://aut.nkp.cz/ge128819)
Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes : Britannica (https://www.brita
nnica.com/topic/Breton) · Dizionario di Storia (https://www.treccani.it/enciclopedia/bretagna_
(Dizionario-di-Storia)/) · Universalis (https://www.universalis.fr/encyclopedie/bretagne/)
Site du conseil régional de Bretagne (http://www.bretagne.bzh/).
Site du comité régional du tourisme de Bretagne (http://www.tourismebretagne.com/).
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