Travaux Pratiques en Technologies des céramiques et verres Département Génie des Matériaux & Procédés -G72Réalisé par : Encadré par : Yassine EL KOURI Mr. Lahcen BIH Ikram KBIBOU Oussama SABARI Abdelkrim YAHYAOUI Année Universitaire : 2023-2024 TP N° 1 : Analyse dilatométrique et caractérisation mécanique des verres industriels 1. Introduction Le présent travail pratique se consacre à l'exploration approfondie des propriétés thermomécaniques du verre silicosocalcique. Notre analyse a été guidée par une série d'expériences visant à déterminer des paramètres cruciaux, tels que la température de transition vitreuse (Tg), la point de ramollissement (Mx), ainsi que le Coefficient de Dilatation Linéaire Thermique (CLTE) de ce matériau particulier. Ces expériences sont conçues dans le but de caractériser les propriétés thermomécaniques du verre silicosocalcique dans des conditions spécifiques, fournissant ainsi des informations cruciales pour des applications pratiques et des avancements technologiques futurs. 2. Diagramme dilatométrique : Le diagramme dilatométrique est un outil précieux dans l'étude des propriétés thermiques des matériaux, offrant une représentation visuelle des variations dimensionnelles en fonction de la température. Cette technique repose sur la mesure précise de la variation de longueur d'un matériau en réponse aux changements de température, permettant ainsi d'identifier des points de transition thermique clés. 2.1. Point de ramollissement Mg : Le "point de ramollissement" (softening point en anglais) est une propriété thermique utilisée pour caractériser le comportement d'un matériau, en particulier dans le cas des polymères et des verres. Il représente la température à laquelle le matériau commence à se ramollir sous l'effet de la chaleur, perdant ainsi sa rigidité. Plus précisément, il s'agit de la température à laquelle le matériau présente une viscosité suffisamment basse pour être déformé ou mis en forme. Dans le contexte du verre, le point de ramollissement est une mesure importante, car il indique la plage de température à laquelle le matériau peut être travaillé ou moulé. D'APRÈS LA COURBE : Mg = 758 °C 2.2. Température de transition vitreuse : La "Tg" (température de transition vitreuse) pour les verres est la température critique à laquelle un verre passe d'un état rigide à un état plus mou. Au-dessus de la Tg, le verre devient malléable et peut être façonné ou moulé, tandis qu'en dessous de la Tg, il reste rigide et cassant. La Tg est un indicateur clé du comportement thermomécanique des verres, influençant leur processabilité et leurs propriétés physiques. D'APRÈS LA COURBE : Tg = 526 °C 2.3. Le Coefficient de Dilatation Linéaire Thermique : Le Coefficient de Dilatation Linéaire Thermique (CLTE) est une mesure qui indique comment la longueur d'un matériau change en réponse à une variation de température. Il est défini comme le changement relatif de longueur d'un matériau par unité de longueur initiale, pour une variation donnée de température. La formule générale pour le Coefficient de Dilatation Linéaire Thermique est la suivante : Avec : • • • • CLTE est le Coefficient de Dilatation Linéaire Thermique. ΔL est la variation de longueur du matériau. L0 est la longueur initiale du matériau. ΔT est la variation de température. T1 T2 ΔT ΔL1 ΔL2 L0 CLTE 194,15023 280,702416 -86,552186 -46,0523761 -20,252171 35 0,00851681 360,118734 436,666204 -76,54747 14,603157 50,965406 35 0,01357225 580,372662 687,982911 -107,61025 119,144866 171,79002 35 0,01397773 CLTEmoy 0,0120223 3. Calcul de la dureté : Le duromètre Vickers est un instrument de mesure de la dureté des matériaux, souvent utilisé pour évaluer la dureté de métaux, de céramiques, de plastiques et d'autres matériaux. C'est un type de duromètre qui mesure la résistance d'un matériau à la déformation plastique induite par une pointe pyramidale de diamant. Voici quelques caractéristiques et principes de fonctionnement du duromètre Vickers : • • • • Pointe d'Indenteur : L'indenteur du duromètre Vickers a la forme d'une pyramide de diamant avec un angle de pointe de 136 degrés entre les faces opposées. Application de la Force : Une force est appliquée verticalement à travers l'indenteur pour créer une empreinte dans le matériau testé. Mesure de l'Empreinte : La diagonale de l'empreinte résultante est mesurée à l'aide d'un microscope ou d'un système de mesure automatique. Calcul de la Dureté : La dureté Vickers (HV) est calculée en utilisant la formule HV=1854×F×(d12+d2)²/4 Avant traitement thermique : Application numérique : HV=1854×1000/(69.97/2+68.30/2)² =387.9218 Après traitement thermique : Application numérique : HV=1854×1000/(63.01/2+58.77/2)² =500 4. Conclusion Ce travail pratique dédié à l'étude approfondie du verre silicosocalcique a permis d'explorer de manière détaillée ses propriétés thermomécaniques et les réponses spécifiques à des traitements ciblés. La réalisation d'une courbe dilatométrique a fourni des données précises sur les points de transition thermique, mettant en lumière la température de transition vitreuse (Tg) et le point de ramollissement (Mx). Ces paramètres jouent un rôle crucial dans la compréhension du comportement du verre face aux variations de température. L'utilisation du microduromètre a fourni des indications précieuses sur la résistance mécanique du verre silicosocalcique. En complément, la création d'une pénétration contrôlée a permis d'explorer la réponse spécifique du matériau à des forces définies, élargissant ainsi notre compréhension des propriétés mécaniques de ce matériau particulier. Une observation significative a émergé après l'application des traitements thermiques. Une augmentation notable de la dureté du verre a été constatée, soulignant l'impact considérable de ces procédés sur ses propriétés mécaniques. Ce travail pratique a offert un aperçu approfondi des caractéristiques thermomécaniques du verre silicosocalcique, mettant en évidence son importance dans divers domaines d'application. Les connaissances acquises au cours de cette étude établissent des bases solides pour une utilisation plus éclairée et une manipulation améliorée de ce matériau dans des applications futures. Ces résultats suggèrent également des perspectives prometteuses pour des ajustements contrôlés des propriétés mécaniques du verre silicosocalcique à travers des traitements thermiques spécifiques, ouvrant ainsi des opportunités pour des applications personnalisées et innovantes. TP N° 2 : procédé de fabrication d’une céramique ferroélectrique de structure pérovskite et visualisation de sa structure 1. Introduction : Les céramiques ferroélectriques de structure pérovskite constituent une classe de matériaux aux propriétés électriques remarquables qui suscitent un intérêt considérable dans le domaine de la science des matériaux et de l'électronique. En raison de leur capacité unique à afficher une polarisation réversible en réponse à un champ électrique externe, ces céramiques trouvent des applications cruciales dans une gamme variée de dispositifs électroniques, allant des dispositifs de mémoire non volatile aux capteurs intelligents et aux composants piézoélectriques. Le but de ce rapport est de fournir une compréhension approfondie du procédé de fabrication des céramiques ferroélectriques de structure pérovskite, mettant l'accent sur les étapes clés du processus, la sélection des matières premières et les traitements thermiques nécessaires. De plus, une exploration détaillée des techniques de visualisation de la structure sera présentée, démontrant comment ces méthodes permettent d'analyser la morphologie, la cristallinité et les caractéristiques internes de ces matériaux à différentes échelles. La première section abordera le choix minutieux des matières premières, soulignant l'importance de la sélection des composants pour obtenir les propriétés ferroélectriques désirées. Ensuite, le processus de préparation des poudres sera examiné, mettant en lumière l'importance du broyage pour assurer une distribution uniforme des composants. Le frittage, étape cruciale du procédé, sera détaillé pour comprendre comment il contribue à la densification de la céramique. La seconde partie du rapport se concentrera sur les méthodes de visualisation de la structure en utilisant les 2 logiciels Vesta et FullProf. 2. Procédé de fabrication : 2.1. Choix des Matières Premières : Le processus de fabrication des céramiques ferroélectriques débute par le choix judicieux des matières premières. Les composés les plus couramment utilisés incluent le titanate de baryum (BaTiO₃) et le titanate de plomb (PbTiO₃), en raison de leurs propriétés ferroélectriques intrinsèques. Le choix des matières premières influence directement les propriétés finales de la céramique, et la pureté des composants est cruciale pour garantir desperformances électriques optimales. 2.2. Préparation des poudres : Une fois les matières premières sélectionnées, elles sont soigneusement pesées selon la composition souhaitée. Les poudres sont ensuite mélangées de manière homogène pour garantir une distribution uniforme des composants. Le mélange est ensuite soumis à un processus de broyage, souvent par voie humide ou sèche, afin de réduire la taille des particules et d'obtenir une poudre fine. Cette étape est cruciale pour favoriser une réactivité accrue lors des étapes suivantes du processus. 2.3. Frittage : La poudre préparée est ensuite comprimée pour former des pièces de forme souhaitée, telles que des disques ou des pastilles. Ces pièces sont ensuite soumises à un processus de frittage à haute température. Le frittage permet la fusion partielle des particules, favorisant ainsi la liaison entre elles et conduisant à la formation d'une céramique dense. Cette étape est essentielle pour garantir la cohésion structurelle de la céramique. 2.4. Recuit : Certaines céramiques ferroélectriques nécessitent un recuit supplémentaire à des températures spécifiques. Le recuit vise à optimiser les propriétés ferroélectriques en stabilisant la phase pérovskite du matériau. Ce traitement thermique supplémentaire peut également aider à éliminer les défauts cristallins et à améliorer la cristallinité du matériau, contribuant ainsi à des performances électriques optimales. 3. Visualisation de la structure : 3.1. VESTA : VESTA (Visualisation for Electronic and STructual Analysis), est un logiciel de visualisation de structures cristallines et de molécules. VESTA est principalement utilisé dans le domaine de la science des matériaux et de la chimie pour visualiser et analyser la structure des matériaux à l'échelle atomique. Ci-dessous quelques fonctionnalités clés de VESTA dans le contexte des matériaux : • • • • • • Visualisation de structures cristallines : VESTA permet de visualiser des structures cristallines en 3D, en affichant les atomes, les liaisons et les polyèdres de coordination. Analyse de la structure : Le logiciel offre des outils pour analyser la structure cristalline, tels que le calcul des distances interatomiques, des angles de liaison et desdistances de liaison. Importation de données : VESTA peut importer des données à partir de différents formats de fichiers, tels que les fichiers de structure de cristal (CIF), les fichiers de coordonnées atomiques (XYZ) et d'autres formats couramment utilisés en cristallographie. Manipulation de structures : Il est possible de manipuler les structures cristallines dans VESTA, par exemple en déplaçant les atomes, en modifiant les paramètres de maille ou en superposant différentes structures pour les comparer. Représentation graphique avancée : VESTA offre une variété d'options de représentation graphique pour visualiser les structures cristallines de manière claire et informative. Exportation de résultats : Une fois l'analyse terminée, VESTA permet d'exporter les résultats dans divers formats pour une utilisation ultérieure ou pour la publication. En résumé, VESTA est un outil puissant et polyvalent pour la visualisation et l'analyse des structures cristallines et moléculaires, largement utilisé dans le domaine des matériaux et dela chimie. 3.2. Visualisation de Fer CC sur VESTA Dans cette manipulation de TP, on a installé le logiciel VESTA, et on a simulé un réseau Cristallin en prenant le fer comme exemple qui a été le CC. Dans les ci-contre, le résultat obtenu : Et après on a observé le spectre de l’intensité en fonction de 2θ de ce réseau, dans la figure ci- dessous le résultat : 3.3. Visualisation du matériau BaTiO3 sur VESTA On a utilisé le site web « Cristallography Data base » pour traiter un exemple des matériaux existants, et on a choisi pour cela BaTiO3, ci-dessous le modèle du réseau cristallin de ce matériau sur VESTA : Le spectre de l’intensité en fonction de 2ϑ de ce réseau, est dans la figure ci-dessous : 3.4. Etude des spectres par le logiciel Full Prof On a importé un spectre donné par la diffraction par les Rayon X d’u échantillon de BiTiO3, ci-dessous le résultat trouvé : Il a été démontré qu'il existe 13 pics. Il est important de noter que le nombre maximal de pics doit rester inférieur à 20. Ces résultats sont satisfaisants, et il n'est pas nécessaire de manipuler les paramètres, en particulier le nombre d'itérations. Après le calcule on a obtenu les informations cristallographiques de ce matériau 4. Conclusion Au cours de cette manipulation de TP, nous avons introduit l'utilisation du logiciel VESTA. Cette application nous a permis d'explorer en profondeur la structure des matériaux, offrant ainsi une perspective visuelle et interactive de leur arrangement atomique. En acquérant ces compétences, nous avons enrichi notre compréhension théorique par une expérience pratique, renforçant ainsi notre maîtrise des concepts fondamentaux de la science des matériaux. TP N° 3 : Étude des matériaux solides symétriques cubiques par la diffraction de rayons X 1. Introduction : L'étude des matériaux solides de symétries cubiques par la diffraction des rayons X constitue une discipline cruciale dans le domaine de la science des matériaux. La diffraction des rayons X offre une fenêtre précieuse pour explorer la structure cristalline de ces matériaux, révélant des informations détaillées sur l'arrangement atomique et moléculaire. Les matériaux de symétrie cubique, caractérisés par leur organisation régulière dans les trois dimensions de l'espace, présentent des propriétés remarquables dans divers domaines tels que l'électronique, la catalyse, et la science des matériaux avancés. Cette étude repose sur le principe fondamental de la diffraction des rayons X, une technique puissante qui permet d'analyser la structure cristalline d'un matériau en mesurant les angles et les intensités des rayons X diffractés. Les matériaux de symétrie cubique se prêtent particulièrement bien à cette méthode en raison de leur agencement géométrique ordonné, facilitant l'interprétation des motifs de diffraction. Composé 1 : BaF2 XRD BaF2 7000 Intensité 6000 5966 5000 4000 3019 3000 2044 2000 1359 1000 626 295 0 2 322 332 555 Raie 1 2 3 4 5 6 7 8 9 2Ө 25,1 29 41,1 48,9 51,3 59,8 65,8 67,7 75,2 Ө(rad) 0,21903882 0,25307274 0,35866516 0,426733 0,44767695 0,52185345 0,57421332 0,59079395 0,6562438 I 5966 1359 3019 2044 295 322 629 332 555 d 3,54498433 3,07650366 2,19441855 1,86107 1,77949594 1,54526368 1,41813555 1,38288429 1,26247825 (h²+k²+l²)^0,5 1,732050808 2 2,828427125 3,31662479 3,464101615 4 4,358898944 4,472135955 4,898979486 a 6,14009298 6,15300733 6,20675295 6,17247089 6,16435475 6,18105473 6,18150957 6,18444654 6,18485506 Le mode de réseau de ce composé est F ayant les h²+ l² + k² suivants : 3 , 4 , 8 , 11 , 12 , 16 , 19 , 20 , 24 , 27 , 32… dont on conclut par un calcul de moyenne que le paramètre de maille est : a = 6,17428276 En comparaison avec les résultats de littérature on trouve que nos résultats concordent avec celle-ci. En répéte la même chose pour les autres composants NaF et NaCl. 53,1 51,1 49,1 47,1 45,1 43,1 41,1 39,1 37,1 35,1 33,1 31,1 29,1 27,1 25,1 23,1 21,1 19,1 17,1 15,1 13,1 11,1 9,1 7,1 5,1 En exploitant les données suivantes on extrait les intensités et les angles de diffraction pouren déduire les distances réticulaires, ainsi le calcul du rapport di/d1 nous permettra à identifier le mode de réseau du composé puis on retire le paramètre de maille a. XRD NaCl 3000 0 2500 0 2000 0 1500 0 1000 0 5000 0 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 2 Composé 2 : NaCl Raie 1 2 3 4 5 6 7 2Ө 27,5 31,9 45,6 54,3 56,6 66,4 75,4 Ө(rad) 0,239983 0,27838 0,397935 0,473857 0,493928 0,579449 0,657989 I 452 20165 3099 18 718 622 1017 d 3,240811 2,803128 1,987778 1,688053 1,624793 1,406769 1,259625 (h²+k²+l²)^0,5 1,732051 2 2,828427 3,316625 3,464102 4 4,358899 a 5,613249 5,606256 5,622286 5,598638 5,628447 5,627076 5,49058 Le mode de réseau de ce composé est F ayant les h²+ l² + k² suivants : 3 , 4 , 8 , 11 , 12 , 16 , 19 , 20 , 24 , 27 , 32… dont on conclut par un calcul de moyenne que le paramètre de maille est : a = 5,598076 Encore une fois, en comparaison avec les résultats de littérature on trouve que nos résultats concordent avec celle-ci. Composé 3 : NaF XRD NaF 2500 0 2000 0 1500 0 1000 0 5000 0 0 10 20 30 40 50 60 70 (h²+k²+l²)^0 ,5 1,732051 2 2,828427 3,316625 3,464102 4 80 90 2 Raie 2Ө Ө(rad) I d 1 2 3 4 6 7 33,6 39,1 44,5 56,3 67,2 70,5 0,293067 0,341039 0,388139 0,491061 0,586133 0,614917 283 15326 36 9883 181 2313 2,6664 2,303057 2,035306 1,633497 1,392576 1,335253 a 4,618341 4,606114 5,756715 5,417697 4,824025 5,341014 Le mode de réseau de ce composé est F ayant les h²+ l² + k² suivants : 3 , 4 , 8 , 11 , 12 , 16 ,19 , 20 , 24 , 27 , 32… dont on conclut par un calcul de moyenne que le paramètre de maille est : a = 5,093984 En comparaison avec les résultats de littérature on trouve que nos résultats sont plus au moins proches à celles-ci, cette fluctuation peut être due aux erreurs de mesure. 2. Conclusion : Les résultats obtenus à travers l'étude du mode de réseau F de ce composé, caractérisé par les valeurs de h²+ l² + k², dévoilent une série de pics significatifs, tels que 3, 4, 8, 11, 12, 16, 19, 20, 24, 27, 32, etc. Ces données ont été analysées par le biais d'un calcul de moyenne, révélant des paramètres de maille distincts pour chaque échantillon. Le premier échantillon présente un paramètre de maille a égal à 6,17428276, le deuxième à 5,598076, et le troisième à 5,093984. Ces valeurs indiquent des variations dans la structure cristalline du composé, suggérant des différences dans la disposition spatiale des atomes ou des molécules. La consistance des valeurs de h²+ l² + k² à travers les échantillons souligne la nature récurrente du motif cristallin, tandis que les différences observées dans les paramètres de maille peuvent être attribuées à des variations dans la composition chimique ou les conditions de croissance des échantillons. En conclusion, l'analyse de la diffraction des rayons X a permis de caractériser la structure cristalline du composé étudié, offrant des informations cruciales sur son arrangement atomique. Ces résultats constituent une base solide pour de futures investigations sur les propriétés physiques et fonctionnelles de ce matériau, ouvrant ainsi la voie à des applications potentielles dans divers domaines de la science des matériaux et de la recherche appliquée. TP N° 4 : La norme NM001 1. Présentation de la norme NM001 La norme NM001 est une norme qui traite des carreaux céramiques, y compris les carreaux de céramique émaillée et non émaillée, les carreaux de grès, les carreaux de faïence et autres produits similaires. Cette norme a été développée par l’IMANOR afin d'établir des spécifications et des méthodes d'essai pour diverses caractéristiques des carreaux céramiques utilisés dans la construction et la décoration. La norme NM001 couvre différents aspects des carreaux céramiques, tels que les dimensions, la résistance mécanique, l'absorption d'eau, la résistance à l'abrasion, la résistance chimique, la planéité, la rectitude des bords, etc. Cette norme sont conçues pour garantir la qualité et la cohérence des carreaux céramiques utilisés dans diverses applications, y compris les revêtements de sol et de mur. La marque NM est attribuée aux demandeurs après évaluation. L’évaluation des demandeurs/titulaires de la marque NM se compose : • • D’un audit à l’usine où sont fabriqués les produits présentés/admis à la marque NM dont le but est de vérifier qu’elle satisfait l’ensemble des exigences définies en section 2. De la vérification de l’autocontrôle défini en section 3. Le seul laboratoire qualifié par IMANOR pour la réalisation des essais dans le cadre de la marque NM Carreaux Céramiques est le Centre des Techniques et Matériaux de Construction (CETEMCO). 2. Exigences relatives au système qualité L’audit effectue dans le cadre de la marque NM Carreaux Céramiques, a pour objectif de vérifier que le demandeur titulaire : • • Maîtrise ses procédés de fabrication : Dispose d’instructions de travail documentées et mises à jour définissant la façon de fabriquer et de contrôler les produits à certifier Effectue des contrôles et essais : à savoir les contrôles et essais à la réception des matières premières, en cours de fabrication, et du produit final. Le demandeur/titulaire doit conserver des enregistrements relatifs à tous les contrôles et essais effectués. • • • • • • • Maîtrise ses équipements de contrôle, de mesure et d’essais : Identifie, étalonne, vérifie, et s’assure que l’équipement de contrôle, de mesure et d’essai respecte la précision et la fidélité nécessaires. Identifie l’état des contrôles et essais effectués sur le produit : Utilise des moyens (marquages, étiquettes, …) qui identifient l’état de contrôle du produit (conforme, non conforme, en attente). Maîtrise les produits non conformes : Dispose des procédures documentées et mises à jour lui permettant d’assurer que le produit n’est pas conforme aux exigences spécifiées. Maîtrise les actions correctives : Dispose des procédures documentées et mises à jour lui permettant d’identifier les causes de non-conformités détectées sur le produit et mettre en œuvre les actions correctives nécessaires pour éviter leur renouvellement Maintient la qualité des produits après les contrôles et essais finals par la mise en place des moyens de manutention, stockage, conditionnement et livraison Maîtrise les documents Conserve les enregistrements relatifs à la qualité 3. Essais d’auto-contrôle • • • • • • • • • Caractéristiques dimensionnelles et qualité de surface Absorption d’eau : Carreaux émaillés et non émaillés Résistance à la flexion : Carreaux émaillés et non émaillés Résistance à l’abrasion profonde : Carreaux non émaillés Résistance au tressaillage : Carreaux émaillés Résistance chimique : Carreaux émaillés et non émaillés Résistance aux tâches : Carreaux émaillés et non émaillés Résistance à l’abrasion de surface : Carreaux émaillés de sol Résistance au gel : Carreaux émaillés et non émaillés Les détails de ces essais sont présentés dans le tableau ci-dessous : Pour les carreaux et dalles destinés à être employés là où les conditions de gel peuvent survenir (1) N.B : Une série est un ensemble de carreaux qui appartiennent au même groupe de produits (Groupe BI, Groupe BIa, Groupe BIIb, Groupe III, …) et qui ont le même tesson, le même engobe, les mêmes émaux de base et la même protection de surface.