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Ernest Hemingway, Le vieil homme et la mer
: résumé, personnages et analyse
Le vieil homme et la mer est un roman dans lequel l’homme lutte contre la nature. Ce roman écrit
par Ernest Hemingway en 1951 traite du courage et de l’espoir. Explorons ce roman qui est
considéré comme l’un des plus grands livres de la littérature américaine.
Résumé détaillé de Le vieil homme et la mer d’Ernest
Hemingway
Un lien très fort
L’histoire se déroule à Cuba où Santiago, un vieil homme, pêche seul sur une barque. Pendant un
moment, il était accompagné d’un jeune garçon, Manolin, mais lorsque ses parents ont vu que le
vieil homme n’attrapait pas de poisson, ils lui ont ordonné d’aller pêcher avec quelqu’un d’autre. Le
garçon était peiné de voir que le vieil homme rentrait tous les soirs sans poisson.
Très lié avec ce vieil homme qui lui a appris l’art de la pêche, le garçon lui rend visite dans sa
cabane, tous les soirs, pour lui apporter à manger et pour l’aider à réparer ses filets.
Un jour, le garçon propose au vieux pêcheur d’aller boire une bière ensemble avant de rentrer.
Arrivés dans le bar, certains pêcheurs se moquent du vieillard, d’autres sont tristes pour lui, mais le
vieil homme n’en fait pas cas. Le jeune garçon explique à Santiago que le pêcheur avec lequel il
pêche ne va jamais au large, car il est presqu’aveugle. Ils se dirigent ensuite vers la cabane du
pêcheur.
Comme à son habitude, Manolin aide Santiago à tout ranger puis il part pour aller leur chercher à
manger. Quand il revient à la cabane avec le repas récupéré à la Terrasse ainsi que deux bières, il
retrouve le vieil homme endormi. Ils se mettent à manger en parlant du baseball. Puis après avoir
bien mangé, Manolin retourne chez lui.
Le vieil homme s’endort pour rêver de l’Afrique, se remémorant de ces moments où il était encore
jeune garçon.
Le quatre-vingt-cinquième jour
Quand il se réveille, Santiago part en direction de la maison de Manolin. Il entre et le réveille. Ils
repartent ensuite dans la cabane de Santiago pour se préparer.
Pendant que le vieil homme boit tranquillement son café, Manolin part chercher leurs sardines et
leurs appâts. Le vieil homme sait que ce café sera la seule chose qu’il absorbera jusqu’au soir. Avec
le temps, il a arrêté d’emmener un casse-croûte avec lui. Il n’emporte qu’une bouteille d’eau. Après
lui avoir ramené les sardines et les appâts, le garçon et le vieil homme se quittent en se souhaitant
“bonne chance”.
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Après avoir quitté le port, tous les bateaux se dispersent. Santiago se dirige loin des côtes pour
pêcher loin au large.
Pendant qu’il se met à ramer, il nous décrit la mer, ou la mar comme les pêcheurs aiment tant
l’appeler. Que l’on aime la mar ou qu’on la déteste, on parle d’elle comme si l’on parlait d’une
femme. Seuls quelques jeunes pêcheurs l’appellent El mar en la désignant comme un adversaire ou
un ennemi. Pendant les dernières semaines, Santiago a travaillé les fosses profondes sans rien
attraper. C’est pour cela qu’aujourd’hui, il décide de travailler les parages de bancs de bonites et
d’albacores.
Santiago prépare ses lignes et il attend. Malgré sa malchance, le vieil homme continue d’espérer. Il
se dit que chaque jour est une nouvelle occasion. À un moment, il voit une frégate des mers fonçant
dans l’eau pas très loin de lui. Celui-ci lui donne la position des poissons. Santiago s’aperçoit que
proche de ses lignes, un marlin est en train de se rapprocher de ses appâts.
L’adversaire
Ses espoirs de voir enfin le marlin manger l’un de ses appâts deviennent réalité. Mais ce dont il ne
se doutait pas, c’est que ce poisson hors norme allait lutter. Pour éviter de casser sa ligne, Santiago
est obligé de donner du mou et sa barque est entraînée vers le grand large par le poisson. Lorsque le
jour cède la place à la nuit, Santiago se rend compte que le poisson l’a entraîné vers l’Est. Il regrette
d’être seul. Il aurait tant aimé que le garçon soit avec lui. Il se promet de manger le thon, qu’il avait
comme appât, avant qu’il ne se gâte. Bien que le poisson se soit calmé, il se met plusieurs fois à faire
tomber Santiago qui se blesse à chaque fois. Le vieil homme promet à ce poisson qu’il l’attrapera ou
qu’il mourra en essayant.
Après une chute, la main de Santiago a du mal à s’ouvrir. Il se dit qu’il a trop forcé sur elle durant la
nuit lorsqu’il démêlait toutes ses lignes pour les attacher ensembles. Il se met à manger du poisson
pour qu’elle récupère le plus vite possible. En effet, même si le poisson qu’il chasse se tient
tranquille pour l’instant, il n’est pas à l’abri d’un retournement de situation. Soudain, il voit le
poisson sauter, comme pour saluer le vieil homme, Santiago s’aperçoit alors à quel point il est gros
avant de retourner dans l’eau. La lutte continue le jour suivant et le poisson continue de traîner la
barque. Pour ne pas s’endormir et risquer de perdre sa prise, Santiago plonge dans ses souvenirs. Il
se donne de la force en pensant à ce que ferait “le grand Dimaggio”, un joueur de baseball dont le
père était pêcheur. Il se dit que celui-ci n’abandonnera jamais sa cible. Un peu avant que la nuit ne
tombe, le vieil homme parvient à pêcher une Dorade. Il se dit qu’il est en meilleure posture que le
poisson qu’il a au bout de sa ligne. En effet, Santiago a de la nourriture pour la nuit et pour demain
tandis que le poisson n’a encore rien mangé. Et puis même s’il a le dos engourdi, il n’a plus de
crampes à sa main.
Une lutte acharnée
Santiago se repose quelques heures, mais se rend compte qu’il doit absolument dormir s’il veut avoir
assez de force pour lutter contre le poisson. Profitant d’une accalmie, il se met à manger la dorade
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qu’il a péché, en regrettant de ne pas avoir amené de sel ou de limette sur son bateau. Puis il se met
à s’endormir. Il est éveillé par le poisson qui se met à lutter férocement pour une raison inexpliquée.
Santiago tient bon malgré les entailles que la corde lui fait. Il regrette encore que le garçon ne soit
pas avec lui. Santiago regrette de ne pas avoir de bonnes mains. Il sait qu’il doit prendre des forces,
mais manger cette dorade crue ne lui donne pas envie. Il décide donc de manger un poisson volant
pour être prêt lorsque son adversaire se mettra enfin à tourner.
À un moment, le poisson se met à faire des cercles immenses. Santiago arrive tant bien que mal à
lutter pendant des heures contre son redoutable adversaire. Il souhaite à tout prix sortir victorieux
de cette lutte acharnée. Peu à peu, il arrive à le tirer hors de l’eau, mais le poisson est bien trop loin
de sa barque pour qu’il puisse le harponner et le poisson finit toujours par se dégager. Santiago
arrive toujours au même résultat lors des tentatives suivantes. Plusieurs fois, il manque de perdre
connaissance. Il a du mal à avoir les idées claires, mais il continue de lutter. Après de multiples
efforts, Santiago finit par venir à bout de ce gros poisson. Il remercie Dieu pour être victorieux et
pour avoir vaincu un brave adversaire. Étant trop gros, il est obligé de laisser sa prise dans l’eau. Il
met sa voile et met cap sur la terre ferme.
La désillusion
Après une heure de navigation, Santiago doit protéger sa prise contre un requin Mako (Dentuso) qui
a flairé le sang. Le vieil homme arrive à tuer le requin, mais celui-ci a le temps de manger au moins
40 livres de sa prise. Le vieil homme regrette d’avoir pêché ce poisson. Désarmé, Santiago décide
d’attacher son couteau à l’extrémité de l’un de ses avirons afin de pouvoir protéger sa prise s’il
rencontre d’autres prédateurs. Puis au bout de quelques heures de navigation, Santiago doit faire
face à deux autres requins de l’espèce dite “museau en spatule” (Galanos). Il lutte et finit victorieux,
mais les requins ont réussi à manger une bonne partie de sa prise. Il regrette d’être parti aussi loin.
Il s’excuse auprès de son poisson. Le couteau de Santiago se brise lorsqu’il doit affronter un requin
plat-nez. Il se rassure en se disant qu’il lui reste encore deux avirons, la barre du gouvernail ainsi
qu’un gourdin.
Un peu avant la tombée de la nuit, Santiago doit encore lutter contre deux Galanos. Puis durant la
nuit, une meute de requins s’attaque à sa prise ne laissant que la tête et l’arête. Santiago finit par
rentrer au port bredouille afin de rejoindre sa cabane. Le garçon qui attendait son retour se met à
pleurer lorsqu’il s’aperçoit que les mains du vieil homme sont pleines de sang. Manolin s’occupe de
Santiago et lui explique que durant les deux jours, ils ont essayé de le chercher, en vain. Il lui
apprend que dorénavant, il ira à la pêche avec lui, car il a tant de choses à apprendre.
Présentation des personnages
Santiago est un vieil homme mince et sec qui est fortement ridé. Ses joues sont fortement
marquées par des tâches brunes. Il a de nombreuses cicatrices ainsi que de multiples entailles
sur les mains, dues aux cordes lorsqu’il hale des gros poissons. Santiago a des yeux aussi bleus
que la mer et, bien qu’il n’ait pas réussi à pêcher de poissons depuis près de quatre-vingtquatre jours, il a l’espoir de pouvoir en pêcher prochainement. C’est un homme qui fait preuve
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de bravoure et qui ne s’avoue jamais vaincu.
Manolin est un jeune garçon qui a appris l’art de la pêche avec Santiago. Il a commencé à
l’âge de 5 ans, mais en constatant la malchance de Santiago, les parents de Manolin ont
ordonné à leur fils qu’il change de bateau. Même s’il a plus de chances sur le nouveau bateau,
Manolin espère qu’il pourra repêcher avec Santiago. À la fin du roman, il décide de ne plus
laisser le choix à Santiago et il lui explique que dorénavant, ils pêcheront ensemble comme
avant.
Martin est le patron de la Terrasse qui est attendrie par la relation qui s’est créée entre le
jeune garçon et le vieil homme.
Analyse de l’œuvre
Le vieil homme et la mer illustre à la perfection le style unique d’Ernest Hemingway. Le héros de
l’histoire est un vieux pêcheur, Santiago, qui n’arrive plus à pêcher de poissons. En souhaitant
absolument pêcher un poisson, il se risque à s’éloigner suffisamment de la côte. Il sera alors
confronté à de nombreuses thématiques.
L’amitié
Dans Le vieil homme et la mer, l’amitié entre Santiago et Manolin est un lien si puissant et si
profond. En effet, le jeune garçon passe toutes ses soirées à prendre soin de celui qui lui a appris
l’art de la pêche. Et même s’il est plus chanceux dans ses prises maintenant qu’il n’est plus avec lui,
il est triste de ne plus pécher avec lui. Contrairement à ses parents, Manolin a confiance au vieux
pêcheur. S’il est confronté à la malchance pour l’instant, il sait que celle-ci va finir par le quitter.
Manolin s’occupe de Santiago comme s’il faisait partie de sa propre famille. Il lui achète de quoi
manger, il puise dans l’argent qu’il gagne sur ses poissons pour lui acheter des appâts.
La solitude
Pendant qu’il lutte contre ce redoutable adversaire, Santiago répète à plusieurs reprises qu’il
aimerait “que le garçon soit là”. En effet, il se rend compte que, même s’il n’abandonne pas sa prise,
il aurait eu beaucoup plus de facilité à pêcher ce poisson extraordinaire s’il avait été en compagnie
du garçon. Seul sur sa barque, il se met à parler tout seul pour combler sa solitude. “Il faut que je
me souvienne de manger le thon avant qu’il se gâte”, “Ce ne serait pas mauvais avec un peu de
limette ou du citron ou du sel.”, “Si j’avais un peu de jugeote j’aurais jeté de l’eau de mer sur l’avant
toute la journée et en séchant cela aurait fait du sel”.
À plusieurs reprises, il se met à parler aux oiseaux ou aux poissons comme s’il parlait à des amis. De
plus, il se met à appeler “mon frère” le poisson contre lequel il lutte pendant des jours. “J’aimerais
bien donner à manger au poisson, pensa-t-il. C’est mon frère. Mais je dois le tuer et garder des
forces à cette fin.”.
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La déception
Après une brève célébration de victoire sur le poisson. Santiago se met à regretter de l’avoir pêché,
car il se rend compte qu’il est obligé de laisser le poisson dans l’eau et le sang risque d’attirer les
prédateurs. “Je regrette pourtant d’avoir tué le poisson, pensa-t-il. C’est maintenant que les ennuis
commencent et je n’ai même plus de harpon.”. Cette déception est encore plus grande au fur et à
mesure que les requins dévorent les différentes parties de sa prise : “Ils ont dû en prendre un bon
quart, et la meilleure partie, dit-il tout haut. Si seulement c’était un rêve, si seulement je ne l’avais
jamais ferré. Comme je regrette tout ça, poisson.”, “Moitié de poisson, dit-il. Poisson que tu étais. Je
regrette d’être allé si loin au large.”.
La détermination
Bien que la situation puisse donner mille fois l’occasion à Santiago de vouloir abandonner, il reste
déterminé et concentré. “La vitesse de la ligne lui blessait affreusement les mains, mais il avait
toujours su que cela se produirait et il essayait de limiter les entailles aux parties calleuses de ses
mains et d’empêcher la ligne de glisser au creux de sa paume ou de lui couper les doigts.”. De
nombreuses fois, le poisson manque de lui échapper. Il manque de perdre connaissance à de
nombreuses reprises, il est proche de la folie, mais il arrive toujours à se raisonner et à trouver la
force et la bravoure nécessaire pour rester focalisé sur son objectif : venir à bout de ce redoutable
adversaire qui pourra venir à bout de sa malchance.
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