RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage XS 4000 QUALIFICATION DES SOUDEURS ET OPERATEURS XS 4100 GENERALITES XS 4110 OBJET Ce XS 4000 concerne les règles à suivre pour la qualification des soudeurs et opérateurs. Cette qualification doit être effectuée avant tout début des fabrications, afin de s’assurer de l’aptitude des soudeurs et opérateurs à réaliser des soudures satisfaisantes selon les modes opératoires de soudage qualifiés conformément au XS 3000. La définition de la mise en œuvre des procédés est donnée en XS 1600. Dans la suite du texte, le terme « soudeurs » couvre également les opérateurs qui utilisent un procédé de soudage mécanisé ou automatisé. Le soudeur ou opérateur ayant réalisé avec succès la totalité de l’essai d’une qualification d’un mode opératoire de soudage est qualifié pour la mise en œuvre de ce mode opératoire dans les limites découlant de l’application du XS 4000. Sauf prescription particulière dans ce XS 4000, les opérateurs qui utilisent un procédé totalement mécanisé, robotisé ou automatique pourront être qualifiés selon la norme NF EN 1418. Les prescriptions applicables au cas général (soudage par fusion des aciers, des alliages base nickel, des alliages d’aluminium, des alliages de zirconium) sont définies en XS 4200. Les prescriptions relatives aux cas particuliers sont précisées en XS 4300. XS 4120 RESPONSABILITE DU FABRICANT Le Fabricant doit établir, en accord avec les règles du XS 4000, des procédures de qualification des soudeurs. Toute opération de soudage ne peut être entreprise en fabrication, que si les qualifications ainsi définies ont été obtenues. En l’absence d’autres impositions (XS 4210), la qualification des soudeurs est prononcée sous la responsabilité du Fabricant. Le Fabricant est responsable de la compétence technologique des soudeurs. XS 4130 DOCUMENTS A ETABLIR Toute qualification de soudeurs doit être effectuée suivant un Descriptif de Mode Opératoire de Soudage (DMOS) tel que défini dans les normes : • NF EN ISO 15607 pour ce qui concerne les règles générales, • NF EN ISO 15609-1 pour le soudage à l’arc, • NF EN ISO 15609-3 pour le soudage par faisceau d’électrons, • NF EN ISO 15609-4 pour le soudage par faisceau laser, et comprendre en plus : • le domaine de validité de la qualification. • les contrôles à effectuer et les critères correspondants pour les cas particuliers. XS 4140 RECONDUCTION DES QUALIFICATIONS Les conditions de reconduction des qualifications sont définies au XS 4200. Elles sont également applicables aux assemblages représentatifs et aux qualifications acquises suivant XS 4300. XS 4200 CAS GENERAL XS 4210 INTRODUCTION Le XS 4200 définit les principes à appliquer pour la qualification des soudeurs pour le soudage par fusion des aciers, des alliages à base de nickel et des alliages à base d’aluminium. Ces essais de qualification doivent montrer la capacité du soudeur à suivre les instructions et sa compétence à réaliser des soudures de qualité requise. Le contrôle de l’habileté manuelle dépend de la technique de soudage utilisée mais les assemblages de qualification et les conditions de contrôle, d’examen et d’essais seront les mêmes quelle que soit la technique de soudage mise en œuvre. Un même assemblage soudé peut être utilisé pour qualifier à la fois le mode opératoire de soudage et le soudeur sous réserve que toutes les exigences respectives soient satisfaites (par exemple la dimension des assemblages de qualification). Les soudeurs seront qualifiés selon les prescriptions des normes : • NF EN 287-1 pour le soudage des aciers, • NF EN ISO 9606-4 pour les alliages à base de nickel • NF EN ISO 9606-2 pour l’aluminium et ses alliages, • NF EN ISO 9606-5 pour le zirconium et ses alliages. Sauf indications contraires, la numérotation des paragraphes donnée entre parenthèse renvoie à celle des normes. Des organismes d’inspection proposés par le fabricant de l’appareil et acceptés par le Maître d’Oeuvre peuvent prononcer ces qualifications. XS / 105 RCC-MX Edition 2008 XS 4220 PRESCRIPTIONS TECHNIQUES XS 4221 Généralités Section II - Tome 4 : soudage Les normes NF EN 287-1, NF EN ISO 9606-2, NF EN ISO 9606-4 et NF EN ISO 9606-5 sont applicables moyennant le respect des dispositions du XS 4220 qui précisent ou complètent celles prévues par ces normes. XS 4222 • • Domaine d’application § 1 Domaine d’application : l’utilisation d’autres procédés que ceux considérés par la norme est autorisée sous réserve du respect des mêmes exigences. § 5.2 Procédés de soudage : Tout changement des conditions de mise en oeuvre (manuelle, partiellement mécanisée, totalement mécanisée, automatique ...), du nombre de soudeurs opérant sur le même bain, nécessite une nouvelle qualification du (des) soudeur(s). XS 4223 Groupes des métaux de base • Pour les aciers - § 5.5 de NF EN 287-1 • Les aciers du type 16 MND5-18 MND5 sont à classer dans le groupe 3 des aciers. L'alliage X5CrNiTiAl 33-21 (Incoloy 800) est à classer dans le groupe 8 des aciers. Pour le nickel et ses alliages - § 5.4 de NF EN ISO 9606-4 Les alliages à base Nickel NiCr15Fe (alliage 600) et NiCr30Fe (alliage 690) sont classés dans le groupe 43. Les soudeurs qui effectuent des soudures sur un de ces 2 alliages doivent réaliser leur qualification sur celui-ci. XS 4230 DOMAINE DE VALIDITE XS 4231 Généralités L’application de la norme nécessite de limiter (ou préciser) le domaine de validité pour certains cas en accord avec XS 4230. XS 4232 • • • • Pour les aciers - § 5.5 de NF EN 287-1 Les soudeurs qui effectuent des soudures sur un des matériaux suivants 16MND5, 18MND5 du groupe 3 doivent réaliser leur qualification sur un acier du groupe 3. Les soudeurs qui effectuent des soudures sur l'alliage X5CrNiTiAl33-21 du groupe 8 doivent réaliser leur qualification sur celui-ci. Pour le nickel et ses alliages - § 6.4 de NF EN ISO 9606-4 Les soudeurs qui effectuent des soudures sur un des alliages à base de nickel suivants NiCr15Fe (Inconel 600), NiCr30Fe (Inconel 690), du groupe 43 doivent réaliser leur qualification sur un alliage de ce groupe. Pour l’aluminium et ses alliages - § 5.5 de NF EN ISO 9606-2 Pour l’alliage d’aluminium 5754 selon XM 512-1, aucune équivalence n’est admise avec les autres alliages d’aluminium (groupes W22 et W23). Pour le zirconium et ses alliages - § 6.4 de NF EN ISO 9606-5 Aucune équivalence n’est admise pour le zirconium et ses alliages Cependant, à classe de pureté en oxygène identique, les alliages UNS R 60802 (zircaloy 2) et UNS R 60804 (zircaloy 4) sont équivalents vis à vis de la qualification du soudeur ou de l’opérateur. XS 4233 • • • • Groupe de matériaux Dimensions Les épaisseurs et diamètre sont mesurés sur l’assemblage de qualification pour servir de référence à la détermination du domaine de validité. Dans le cas des qualifications pour réparations (de soudures et de pièces moulées ou de bord de chanfrein), le soudeur sera qualifié pour toutes les profondeurs de réparation inférieures à la borne maximale prévue dans - le tableau 4 de NF EN 287-1 pour les aciers, - le tableau 1 de NF EN ISO 9606-4 pour le nickel et ses alliages, - le tableau 3 de NF EN ISO 9606-2 pour l’aluminium et ses alliages, - le tableau 1 de NF EN ISO 9606-5 pour le zirconium et ses alliages. Pour les aciers et les joints soudés à pleine pénétration d’épaisseurs supérieures à 50 mm réalisés par un procédé manuel, la plage qualifiée est réduite au domaine suivant : 5mm à 2 t (t étant l'épaisseur de qualification) ou, 5mm à 2 t + h (h étant la hauteur cumulée des masques utilisés en qualification définie par la Figure XS 4233.) Pour l’alliage d’aluminium 5754 selon XM 512-1, le tableau 3 de la norme NF EN ISO 9606-2 est modifié comme suit : les plages qualifiées sont : 0,5t à 1,25t si t>2.5 mm ≤t si t ≤ 2.5 mm XS / 106 RCC-MX Edition 2008 XS 4234 • Section II - Tome 4 : soudage Procédés de soudage § 5.2 de NF EN ISO 9606-2 : pour l’alliage d’aluminium 5754 selon XM 512-1 : - chaque épreuve ne couvre normalement qu’un seul procédé, - tout changement de procédé nécessite une nouvelle épreuve. - Il n’est pas possible pour un soudeur d’être qualifié pour plusieurs procédés par l’exécution d’un seul assemblage de qualification. XS 4235 Types d’assemblage Les §6.3 de NF EN ISO 9606-4, §6.3 de NF EN ISO 9606-5, §5.4 et 5.9 de NF EN 287-1 et §5.4 et 5.9 de NF EN ISO 9606-2 sont applicables avec les compléments suivants : a Une qualification obtenue sur un assemblage bout à bout qualifie les soudures d'angle sous réserve de respecter le domaine de validité défini dans ce XS 4200 pour l'épaisseur, le diamètre, le type d'assemblage, les métaux de base et d'apport, la position de soudage, avec les précisions suivantes : - Pour les soudures d’angle de tube, le domaine de validité en diamètre s’applique au diamètre extérieur du tube rapporté. - Pour les soudures d’angle à pleine pénétration (en Té) de tôle, le domaine de validité en épaisseur s’applique à l’épaisseur de la tôle chanfreinée. - Pour les assemblages non totalement pénétrés (tôles ou tubes) le domaine de validité en épaisseur s’applique au matériau le plus mince. En complément une qualification obtenue sur une soudure d’angle (tôles ou tubes) à pénétration partielle ne couvre pas les assemblages d’angle à pleine pénétration. b Dans le cas d’utilisation d’un anneau fusible, tout changement de profil ou de section, nécessite un nouvel essai de qualification. XS 4236 • • Positions de soudage - Formes et dimensions des assemblages de qualification § 5 .8 de NF EN ISO 9606-2 - Position de soudage : pour l’alliage d’aluminium 5754 selon XM 512-1, aucune équivalence n’est admise § 6.2 de NF EN ISO 9606-2 – Formes, dimensions et nombre des assemblages de qualification : pour l’alliage d’aluminium 5754 selon XM 512-1, la longueur est portée à 500 mm pour les soudures sur machine. XS 4237 Méthode de contrôle et d’examen §7.4 de NF EN ISO 9606-4 et NF EN ISO 9606-5, et §6.4 de NF EN 287-1 et NF EN ISO 9606-2. • Valable pour toutes les normes : Chaque assemblage de qualification bout à bout soudé à pleine pénétration est soumis à un contrôle radiographique. Les assemblages de qualification pour les soudures d’angle sont soumis à un examen macroscopique sur au moins deux coupes, dont l’une est positionnée en zone d’arrêt ou reprise de soudage. • § 6.4 de NF EN ISO 9606-2 – Méthodes de contrôles examens et essais : pour l’alliage d’aluminium 5754 selon XM 5121, le contrôle par ressuage doit être effectué à 100%. La macrographie est obligatoire. XS 4238 Durée de validité Pour la durée de validité et les conditions de reconduction, les exigences de NF EN 287-1 peuvent se substituer à celles de NF EN ISO 9606-4. Tout système informatique de suivi des travaux du soudeur peut se substituer à la signature du certificat prévue à 6 mois, dans la mesure où il conserve la traçabilité nécessaire à la reconduction. Le dossier de reconduction devra permettre d’identifier les assemblages réalisés par le soudeur. Si la qualification ne peut être reconduite au titre du paragraphe 9-3 d) de NF EN 287-1, la reconduction prévue sera limitée aux domaines couverts par les soudures réalisées les 6 derniers mois et répondant aux exigences du paragraphe 9.3 a)b)c) de NF EN 287-1 ; la rédaction d’un nouveau PV sera nécessaire. Ces modalités de reconduction sont également applicables aux assemblages représentatifs. Ainsi la réalisation d’une soudure de piquage reconduira à la fois l’assemblage bout à bout normalement requis (si le piquage a fait l’objet d’un contrôle volumique) et l’assemblage représentatif si exigé au § 5.4 d de NF EN 287-1 et NF EN ISO 9606-2, au § 6.3 f de NF EN ISO 9604-4 et NF EN ISO 9606-5. XS 4240 ESSAIS COMPLEMENTAIRES XS 4241 Généralités Dans certains cas, les exigences de la norme sont complétées par la réalisation d’essais complémentaires, conformément au XS 4240. XS 4242 • • Assemblages représentatifs de piquages Conformément à la norme, et limité aux mises en œuvre manuelles. §6.3 de NF EN ISO 9606-4 et NF EN ISO 9606-5, §5.4 de NF EN 287-1 et NF EN ISO 9606-2. Une épreuve de qualification sur assemblage représentatif est requise : XS / 107 RCC-MX - Edition 2008 pour les assemblages de piquages à pleine pénétration dont le rapport D1/D2 est inférieur à 5 (D1 étant le diamètre extérieur du tube support, D2 le diamètre extérieur du piquage), pour les assemblages de piquages inclinés de moins de 75° (angle formé entre l’axe du tube, ou le plan de la tôle support, et l’axe de piquage). XS 4243 • • Essais a effectuer sur assemblage représentatif Les contrôles à réaliser sur les assemblages représentatifs de piquages sont les suivants : - Visuel - Radiographique ou ultrasons. Toutefois, 4 coupes macrographiques décalées de 90° peuvent remplacer les contrôles volumiques lorsque ceux-ci sont irréalisables et pour les diamètres inférieurs à 120 mm. Les critères à satisfaire sont ceux requis au §7 de NF EN 287-1 et NF EN ISO 9606-2 ou au §8 de NF EN ISO 9606-4 et NF EN ISO 9606-5. XS 4244 • Section II - Tome 4 : soudage Domaine de validité de l’assemblage représentatif de piquages Le domaine de validité de l’assemblage représentatif est défini dans le XS 4200 pour l’épaisseur, les diamètres, le type de joints, les métaux de base et d’apport, la position de soudage, avec les compléments suivants : - l’épaisseur « t » à prendre en compte est * l’épaisseur du piquage pour les piquages posés, * l’épaisseur du tube ou de la tôle support pour les soudures de piquages pénétrant ou traversant, - le diamètre D à prendre en compte est le diamètre extérieur du piquage, - le rapport D1/D2 de qualification couvre les rapports supérieurs en fabrication, - une qualification réalisée avec un angle de piquage α couvre les soudures de piquages réalisées avec un angle supérieur à α, - les dispositions de l’assemblage bout à bout de tôles (tableau 8 de NF EN 287-1, tableau 7 de NF EN ISO 9606-2, tableau 3 de NF EN ISO 9606-4 et NF EN ISO 9606-5) sont étendues aux soudures de piquages, - le domaine de validité des positions de soudage est donné dans le tableau XS 4244, XS 4300 CAS PARTICULIERS XS 4310 REVETEMENT ET BEURRAGES PAR FUSION EN ACIER INOXYDABLE AUSTENO-FERRITIQUE ET EN ALLIAGE A BASE DE NICKEL Les prescriptions générales des XS 4100 et XS 4200 s’appliquent compte tenu des dispositions du XS 4310. XS 4311 Réalisation du coupon d’essai Le coupon d’essai doit présenter une hauteur sous revêtement égale à l’épaisseur de la pièce à revêtir en production ou égale au minimum à 50 mm si l’épaisseur de la pièce à revêtir est supérieure à 50 mm. Pour les beurrages, une soudure bout à bout d’épaisseur supérieure ou égale à 20 mm doit être réalisée sur une pièce avec beurrage. Les contrôles et essais seront réalisés sur la soudure complète conformément au XS 4200. Le domaine de validité pour le beurrage respectera les exigences du XS 4200 à l’exception de celles relatives à la forme (épaisseur et diamètre) pour lesquelles il n’y a pas de limitations. XS 4312 Contrôles non destructifs Un contrôle par ressuage et par ultrasons est effectué conformément aux documents définissant les conditions de fabrication du revêtement ou du beurrage (de niveau le plus élevé). XS 4313 Essais destructifs XS 4313.1 Essais de pliage Nombre d’éprouvettes : 2 pliages de côté. a. Prélèvement des éprouvettes Elles sont prélevées, quelle que soit l’épaisseur de revêtement ou du beurrage, perpendiculairement à la direction du soudage. Leurs dimensions sont : 10 mm d’épaisseur et 30 mm de largeur y compris toute l’épaisseur du revêtement. Pour les beurrages, leurs dimensions sont : 10 mm d’épaisseur et une largeur comprenant toute l’épaisseur de l’assemblage de qualification. b. Mode opératoire : XS 9200. c. Critères d’acceptation : Il ne doit pas y avoir de fissuration caractérisée ; les criques isolées, les porosités et les inclusions ouvertes ne doivent pas être de longueur supérieure à 3mm. XS 4313.2 Examens macrographique et microscopique Effectué sur une section transversale du revêtement, et intéressant plusieurs cordons, tant en ce qui concerne la 1ère couche que les couches suivantes, cet examen a pour but de vérifier le respect des conditions de chevauchement retenues, l’absence XS / 108 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage de toute fissure ou crique, de tout manque de pénétration ou de liaison avec l’acier de base, de toute fusion incomplète, de porosité ou inclusion inacceptable au contrôle de compacité. Dans le cas où il apparaîtrait une zone suspecte à cet examen macrographique, il est procédé à un examen microscopique ayant pour objet de lever le doute sur l’indication observée (inclusion, manque de compacité, fissure, aspect structural). XS 4313.3 Analyse chimique a. Revêtements en acier inoxydable seulement Uniquement dans le cas du procédé manuel à l’électrode enrobée (111), il est procédé à une analyse chimique du revêtement. La composition chimique vérifiée à partir de copeaux prélevés sur une profondeur de 2 mm à partir de la peau pour l’épaisseur minimale de revêtement qualifiée doit s’inscrire dans les limites suivantes : C ≤ 0,035 % (visé < 0,030 %) Un dépassement de la teneur en carbone au-delà de 0,035 % sans excéder 0,040 % pourra être toléré si les essais accélérés de corrosion intercristalline donnent les résultats satisfaisants, et si, de plus, la teneur en chrome est supérieure à 19,00 %. b. Beurrage en acier inoxydable seulement Dans le cas d’exécution de beurrages sur acier allié ou non allié, il doit être effectué, en cours d’exécution, un prélèvement pour analyse chimique de la première couche du métal déposé, en partie courante du dépôt. Les valeurs à satisfaire sont : - Cr ≥ 17,00 % - Ni ≥ 9,00 %. XS 4320 SOUDURES DE TUBES D’ECHANGEUR SUR PLAQUE TUBULAIRE Les conditions de qualification des soudeurs et opérateurs pour ce type de soudure sont identiques à celles définies pour la qualification du mode opératoire de soudage eu égard au domaine de qualification, à la réalisation et au contrôle des assemblages d’essais compte tenu des XS 4321 et XS 4322. XS 4321 Domaine de qualification a. Métal de base : nuance Les métaux de base considérés ici sont ceux correspondant à la zone intéressée par le soudage des tubes, c’est-à-dire : - celui du tube, - celui de la plaque ou de son revêtement intéressé par le soudage du tube. Les dispositions à appliquer sont celles du XS 4200. b. Métal de base : forme et dimensions Pour les soudeurs, les dispositions à appliquer sont celles du XS 3541.3. Pour les opérateurs, cette variable n’est pas à prendre en compte. c. Procédé de soudage Les dispositions à appliquer sont celles du XS 3541.4. d. Produits d’apport et de protection Pour les soudeurs, les dispositions à appliquer sont celles du XS 3541.5. Pour les opérateurs, seules les dispositions des er XS 3541.5a et c 1 tiret sont applicables. e. Types de préparation Pour les soudeurs, la qualification est perdue si une des modifications suivantes est pratiquée : - passage d’une solution « tubes dépassant » à une solution « tubes rentrants » ou tubes affleurants » - pour les procédés sous gaz, toute modification géométrique des préparations pour le soudage des tubes des plaques tubulaires (y compris des jeux) Pour les opérateurs, ces variables ne sont pas à prendre en compte. f. Position et sens de soudage Les dispositions à appliquer sont celles du XS 3541.7. g. Technique et paramètres de soudage Pour les soudeurs, les dispositions à appliquer sont celles du XS 3541.8. Pour les opérateurs, seule la désignation dans la marque de l’automate de soudage est une variable principale, excepté pour les automates de soudage pour lesquels l’opérateur ne peut effectuer aucun réglage des paramètres électriques. XS 4322 • • Réalisation du coupon d’essai Le nombre de tubes à souder est de 6 par soudeur ou opérateur. On effectue deux examens macrographiques par tube sur une coupe diamétrale passant par la zone de recouvrement de la dernière passe. XS 4323 Qualification des soudeurs pour réparation localisée En ce qui concerne la qualification des soudeurs pour réparations localisées, on pourra effectuer une qualification par simulation de réparation sur assemblages d’essais selon XS 4321 et XS 4322 et consistant en la réparation d’une fouille descendant légèrement en dessous du niveau de la racine des cordons. La coupe pour examen micrographique devra passer dans la zone réparée. Cette qualification ne couvre pas la qualification de soudures complètes de tubes sur plaques. XS / 109 RCC-MX Edition 2008 XS 4330 Section II - Tome 4 : soudage SOUDURES D’ETANCHEITE SPECIFIQUES (JOINTS CANOPY, OMEGA ) Les conditions de qualification des soudeurs et opérateurs pour ce type de soudure sont identiques à celles définies pour la qualification du mode opératoire de soudage eu égard au domaine de qualification, à la réalisation et au contrôle des assemblages d’essai, compte tenu des remarques ci-après : • aucune coupe pour examen macrographique (ou microscopique) n’est nécessaire, un examen d’aspect des faces externes et internes pour vérification de la pénétration devant être effectué, • un essai par soudeur ou opérateur est à effectuer. XS 4340 JOINTS EMMANCHES SOUDES DES TUYAUTERIES Les conditions de qualification des soudeurs pour ce type de joint sont identiques à celles définies pour la qualification du mode opératoire de soudage, eu égard au domaine de qualification, à la réalisation et au contrôle des assemblages d’essais, compte tenu des remarques ci-après : • un examen macrographique est effectué conformément au XS 4200 ; aucune filiation de dureté n’est nécessaire • un essai par soudeur ou opérateur est à effectuer, • la qualification est valable pour tous les diamètres et épaisseurs égaux ou supérieurs à ceux du coupon de qualification, • la qualification est également valable pour un diamètre de fil TIG immédiatement inférieur à celui utilisé en qualification, • pour les matériaux de base et les produits d’apport, le domaine de qualification est celui qui est défini au XS 4200. XS 4350 SOUDAGE PAR FRICTION Les conditions de qualification des opérateurs pour ce type de soudure sont identiques à celles définies pour la qualification du mode opératoire de soudage eu égard au domaine de qualification, à la réalisation et aux contrôles non destructifs des assemblages d’essais, compte tenu des remarques ci-après : • un essai par opérateur est à effectuer, • il est vérifié l’aptitude de l’opérateur : - à régler la machine, - à contrôler l’aspect des pièces avant soudage, - à effectuer le chargement de la machine, - à vérifier les diagrammes d’enregistrement, - à contrôler dimensionnellement l’assemblage. • aucun examen destructif n’est nécessaire, XS 4360 SOUDAGE PAR FAISCEAU D’ELECTRONS OU PAR LASER Les conditions de qualification des opérateurs pour ce type de soudure sont identiques à celles définies pour la qualification du mode opératoire de soudage eu égard au domaine de qualification, à la réalisation et aux contrôles non destructifs des assemblages d’essais. Le coupon qualifiant l’opérateur est le coupon de qualification de mode opératoire. XS / 110 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Figure XS 4233 : exemples de masques (Nota : Pour l’exécution des passes de surface, les masques sont enlevés) Tableau XS 4244 : domaine de validité en position des soudures de piquages L’axe du tube support est vertical L’axe du tube support est horizontal L’axe du tube support est horizontal L’axe du tube support est horizontal X ∗ ∗ X X Légende : le tableau est à lire horizontalement ∗ assemblage réalisé en qualification X position ou assemblage qualifié par extension - position ou assemblage ne pouvant être qualifié par extension ∗ XS / 111 RCC-MX XS / 112 Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage XS 5000 QUALIFICATIONS DES PRODUITS D’APPORT XS 5100 GENERALITES XS 5110 OBJET Le XS 5000 traite des actions de qualification des produits d’apport pour lesquels la qualification de la désignation dans la marque est requise. Ces produits sont : • les flux en poudre (associés à un fil ou feuillard de composition chimique donnée), • les fils fourrés, • les électrodes enrobées. La qualification des produits d’apport comprend deux parties, la première concernant le Fournisseur du produit, la seconde le Fabricant qui utilise le produit : • Les Fournisseurs de produits de soudage doivent établir une Fiche Technique de Qualification du produit hors dilution, pour chaque désignation dans la marque des types de produits précités. • Le Fabricant doit compléter le dossier à l’aide des résultats des essais de qualification du mode opératoire de soudage. Dans le cas des alliages d’aluminium, les procédés envisagés ne requièrent pas la qualification des produits d’apport car ils ne comportent ni poudre ni enrobage. XS 5120 DEFINITION DES LOTS Les produits d’apport utilisés pour l’exécution des essais de qualification doivent être fabriqués dans des conditions normales de fabrication des produits de la marque qu’il s’agit de qualifier. Les conditions de fabrication doivent permettre la définition précise des lots, de façon à ce que chaque lot présente les meilleures garanties d’homogénéité possible. Le Fournisseur des produits d’apport devra préciser quelles sont les variables intervenant dans la fabrication dont une variation entraîne le changement de repère du lot. Toute modification des variables suivantes entraîne nécessairement un changement de repère : • dimension du produit : diamètre, • numéro de la coulée du produit : fil, feuillard, • numéro des lots de poudre ou d’enrobage, ce lot étant défini par le Fournisseur de produits d’apport en fonction des conditions d’approvisionnement des différents produits constituants et des conditions de fabrication du mélange. Les produits destinés aux essais de qualification sont prélevés dans les lots ainsi définis. XS 5130 ESSAIS DE QUALIFICATION XS 5131 Description des essais Les essais de qualification comportent : 1. des essais sur produits (à l’état de livraison), 2. des essais sur métal déposé, hors dilution, à plat, le nombre de lots de produits et le nombre de dépôts d’essai doivent être suffisants (5 au minimum, de diamètres couvrant toute la gamme à qualifier) pour justifier les caractéristiques garanties par le Fournisseur de produits d’apport, 3. les essais sur assemblage réalisés lors de la qualification de mode opératoire. XS 5132 Exécution des essais a. Les essais sur produit et sur métal déposé hors dilution doivent être exécutés par les soins du Fournisseur des produits à qualifier. Les essais sur assemblage sont exécutés par les soins d’un atelier de fabrication qualifié suivant XS 6000 et avec des produits d’apport recettés suivant XS 2000. Les conditions d’exécution des dépôts et des essais et les résultats à obtenir doivent être conformes aux exigences du XS 5000. b. Pour les essais de qualification sur assemblage, il convient de prendre en considération tous les diamètres d’électrodes enrobées utilisées ou de fil fourré ou de fil plein accouplé aux flux à qualifier. c. Pour les produits destinés aux revêtements (acier inoxydable austénitique et alliage à base de nickel) les essais seront effectués selon XS 3700 et XS 3800. Pour les feuillards, on prendra en considération toutes les largeurs sans équivalence entre elles. d. Pour les produits destinés au beurrage, les essais sur assemblage sont exécutés selon XS 3530. e. Les produits utilisés pour les passes de soutien avec élimination de celles-ci peuvent ne pas être soumis aux essais sur assemblage. XS / 113 RCC-MX Edition 2008 XS 5140 DOSSIER ET CERTIFICAT DE QUALIFICATION XS 5141 Dossier de qualification Section II - Tome 4 : soudage Ce dossier est constitué : • d’une Fiche Technique de Qualification établie par le Fournisseur de produits d’apport à partir des essais sur produits et sur dépôt hors dilution (XS 5131.1 et 2), • des résultats établis par le Fabricant à partir du procès-verbal de la qualification du mode opératoire de soudage pour la même application ou des essais sur assemblage conventionnel (en cas de changement de marque ou de conditions de fabrication du produit d’apport). XS 5142 Fiche Technique de Qualification La Fiche Technique de Qualification, établie par le Fournisseur de produits d’apport, doit indiquer : a. le nom du Fournisseur et l’usine, b. la nature et la désignation commerciale et normalisée du produit suivant XS 2000, c. les caractéristiques géométriques, physiques, chimiques, garanties du produit. Notamment, s’il y a lieu, l’indice de basicité (B) de Boniszewzski des flux et des enrobages d’électrodes, selon la formule (les éléments étant exprimés en concentration moléculaire) : CaO + MgO + BaO + CaF2 + Na2O + K 2O + 0.5 * (MnO + FeO) B= SiO2 + 0.5 * ( Al2O3 + TiO2 + ZrO2) d. les caractéristiques chimiques et mécaniques (notamment pour les diamètres considérés de produits et les plages de paramètres de soudage indiqués - I, U, v ...) garanties du métal déposé à plat et hors dilution, e. les limitations du domaine d’emploi : - groupe de matériaux de base, - procédé de mode opératoire de soudage avec la nature du courant, la polarité, la plage des paramètres : I (A), U(V) et dans le cas du soudage automatique v (cm/mn), - températures entre passes à respecter, traitements thermiques de détensionnement et autres traitements thermiques ( le cas échéant ) après soudage, - types de dépôt : soudure de résistance (remplissage, passe de racine, revêtement...), - position et sens du soudage, - étuvage (température, durée, nombre), - conservation : * durée maximale de stockage au-delà de laquelle un nouvel étuvage ou un nouvel essai de recette est nécessaire, * durée maximale entre l’ouverture de la boîte (ou la fin d’étuvage ) et la mise en oeuvre au-delà de laquelle un nouvel étuvage est nécessaire avant emploi, * conditions éventuelles de recyclage du flux en poudre. Pour définir le domaine d’emploi, il peut être fait référence à des spécifications de mode opératoire de soudage pourvu qu’elles précisent tous les points indiqués ci-dessus, f. la définition des lots de produits, g. la référence des rapports d’essais, h. le conditionnement, l’emballage et le marquage. XS 5143 Certificat de qualification Le certificat de qualification établi par le Fabricant doit définir les conditions d’exécution et les résultats des essais sur assemblage. Il doit faire référence aux fiches techniques précitées et indiquer le domaine de validité de la qualification du produit compris dans le domaine d’emploi défini dans les fiches techniques. XS 5200 DOMAINE DE VALIDITE DE LA QUALIFICATION La qualification (de la désignation dans la marque) d’un produit n’est valable que pour un domaine donné des variables suivantes, relatives à l’emploi de ce produit. Par ailleurs, tout changement dans la fabrication des produits d’apport portant sur les matières premières utilisées, la composition des poudres et des enrobages, le procédé de fabrication, etc … entraîne l’obligation pour le fournisseur de produits d’avertir le fabricant (utilisateur). Si ce changement entraîne une modification des caractéristiques du produit (indice de basicité) et de son domaine d’emploi, sa désignation doit être modifiée et les essais de qualification doivent être repris. XS 5210 NUANCE ET EPAISSEUR DU METAL DE BASE a. Nuance Les XS 3242, 3342, 3712 et 3812 définissent les nuances des matériaux à utiliser pour les assemblages conventionnels et les groupes de matériaux correspondants auxquels la qualification est étendue. XS / 114 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage b. Epaisseur Epaisseur de l’assemblage conventionnel 20 à 25 mm en soudage manuel 30 à 40 mm en soudage automatique 50 à 60 mm Epaisseur qualifiée inférieure ou égale à 50 mm toute épaisseur c. Extension du domaine de la qualification Un changement de nuance ou une extension de la plage d’épaisseur nécessite uniquement la reprise des essais sur assemblage conventionnel. XS 5220 CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DES PRODUITS DE SOUDAGE a. Pour les essais de qualification sur produits et sur dépôts hors dilution : - chaque diamètre de fil fourré ou de fil, chaque largeur de feuillard, nécessite une série complète d’essais de qualification pour le couple de fil fourré et flux avec lequel ces produits (fil ou feuillard de mêmes dimensions répondant à la même spécification de recette) sont accouplés, - la qualification d’une désignation dans la marque d’électrode enrobée d’un diamètre donné compris entre un diamètre supérieur et un diamètre inférieur de la norme NF EN ISO 544 est acquise si ces deux diamètres (qui l’encadrent) sont qualifiés. b. Pour les essais sur assemblages, se reporter au XS 5132.b. XS 5230 PROCEDE DE SOUDAGE ET NATURE DU COURANT Un changement de procédé, de nature de courant (continu ou alternatif), de polarité (positive ou négative) en courant continu, nécessite une reprise de l’essai de qualification, à l’exclusion de l’essai sur produit. XS 5240 TYPE DE SOUDURE Un produit qualifié pour des soudures de revêtement n’est pas qualifié pour les soudures de résistance ; un produit qualifié pour une soudure de résistance est qualifié pour une soudure de revêtement à condition que les exigences de composition chimique soient satisfaites. XS 5250 POSITION ET SENS DE SOUDAGE Un produit est qualifié pour une position de soudage s’il a fait l’objet d’essais de qualification de mode opératoire dans cette position ou une position équivalente selon la norme NF EN 287-1. XS 5260 PARAMETRES DE SOUDAGE Une reprise de la qualification est nécessaire pour toute augmentation : • en soudage manuel de I spécifié, • en soudage semi-automatique de I ou U spécifié, • en soudage automatique de l’énergie linéique maximale spécifiée UI/v déduite de U, I, v spécifiés. Par ailleurs, pour les aciers nécessitant un contrôle de la dureté en première passe, une reprise de la qualification est nécessaire pour toute variation de l’énergie linéique moyenne supérieure à +/- 15% de la valeur moyenne relevée lors de l’essai de qualification. L’essai sur assemblage doit être effectué, dans le cas général, avec l’énergie maximale en soudage automatique. XS 5270 TRAITEMENTS THERMIQUES ASSOCIES Une reprise de la qualification est nécessaire pour : a. toute augmentation de la température maximale entre passes spécifiée, toute diminution de la température spécifiée de préchauffage, b. toutes les modifications apportées au traitement thermique de détensionnement simulé, et aux autres traitements thermiques après soudage, conditionnant le domaine de validité de la qualification de mode opératoire de soudage concernée. XS 5300 ESSAIS DE QUALIFICATION POUR PRODUITS D’APPORT EN ACIERS OU ALLIAGE BASE NICKEL XS 5310 ESSAIS DE QUALIFICATION XS 5311 Essais sur les produits a. Essais géométriques Sur cinq électrodes enrobées prises au hasard, les caractéristiques géométriques sont vérifiées suivant les dispositions de la norme NF EN ISO 544. Sur une bobine de fil fourré, la vérification de dimension du produit se fait en trois sections distantes de 0,5 m les unes des autres. XS / 115 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage b. Essais physiques Pour les électrodes enrobées, ces essais consistent à effectuer les vérifications suivantes : - L’âme des électrodes doit être convenablement dressée - Le revêtement, doit être sur toute sa longueur régulier, adhérent à l’âme et exempt de défauts de surface préjudiciables à l’emploi de l’électrode. Il doit être suffisamment résistant pour supporter sans détérioration les manipulations normales lors de l’expédition, de l’emmagasinage et de l’emploi et ne doit pas être particulièrement hygrophile. - Pendant la fusion de l’électrode, le revêtement ne doit pas dégager de vapeurs ou fumées nocives ou gênantes par leur abondance dans les conditions usuelles d’aération (en air libre à l’extérieur ou en espace limité aéré). - Le laitier doit se séparer facilement du métal liquide et, après solidification, il doit s’enlever aisément par piquage et brossage. - Les électrodes comportant les symboles H ou BH dans leur désignation, doivent procurer une teneur en hydrogène diffusible « T » satisfaisant les conditions 5 < T ≤ 10 pour H, ou T <5 pour BH, lorsque le mesurage est effectué en respectant les dispositions de la norme NF EN ISO 3690, - Les électrodes comportant l’indication d’un rendement dans leur désignation, doivent assurer un rendement nominal au moins égal au rendement énoncé lorsque le mesurage est effectué selon les dispositions de la norme NF EN 22401. Pour les fils fourrés, on vérifie l’aptitude du produit au dévidage et au cheminement dans la machine à souder. XS 5312 Essais sur métal déposé hors dilution Le dépôt, les prélèvements et les essais sont exécutés conformément aux dispositions du XS 2000. Les essais à effectuer sont les suivants : • Aciers non allies ou faiblement allies - Analyse chimique - Essais de traction à la température ambiante - Essais de traction à la température si requis sur le métal de base - Détermination de l’énergie de rupture en flexion par choc KV aux températures suivantes : 0 et/ou -20 °C • Aciers austénitiques, austénoferritiques ou alliage a base nickel Il s’agit de produits donnant à l’état brut de soudage un métal déposé contenant une faible teneur en ferrite. - Contrôle par ressuage - Analyse chimique, - Détermination de la teneur en ferrite (sauf pour les alliages base nickel) suivant XS 2000, - Essais accélérés de corrosion intercristalline (sauf pour les alliages base nickel) suivant XMC 1000. Ces essais ne sont pas requis si C ≤ 0,035% avec Cr ≥ 19,00 % pour les produits 20-10 à bas carbone et avec Cr ≥ 17,00 % pour les produits types 18-10-3 à bas carbone. - Essai de traction à température ambiante - Essai de traction à température si requis sur le métal de base - Eventuellement essai de fissilité. XS 5320 ESSAIS SUR ASSEMBLAGE L’exécution, les contrôles non destructifs (avec les critères correspondant au niveau le plus élevé en rapport avec l’utilisation de ce produit), les prélèvements et les essais sont exécutés conformément aux dispositions du XS 3200. XS 5330 RESULTATS A OBTENIR Ils doivent être conformes aux prescriptions du XS 2540 pour les essais sur métal déposé hors dilution, et du XS 3200 pour les essais sur assemblage, compte tenu des remarques ou exigences supplémentaires suivantes : • les enrobages et les poudres doivent être basiques B ≥ 1 : (visé B ≥ 2), • les examens macrographiques et les examens microscopiques des zones douteuses doivent faire l’objet de photographies jointes aux comptes-rendus d’essais. XS 5400 PRODUITS D’APPORT POUR REVETEMENT ANTICORROSION EN ACIER INOXYDABLE AUSTENO-FERRITIQUE XS 5410 ESSAIS DE QUALIFICATION XS 5411 Essais sur les produits Les dispositions du XS 5311 sont applicables. XS 5412 Essais sur métal déposé hors dilution Le dépôt, les prélèvements et les essais sont exécutés conformément aux dispositions du XS 2000. Les essais à effectuer sont les suivants : • contrôle par ressuage • analyse chimique, • détermination de la teneur en ferrite suivant XS 2000, XS / 116 RCC-MX • Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage essais accélérés de corrosion intercristalline suivant XMC 1000. Ces essais ne sont pas requis si C ≤ 0,035% et Cr ≤ 19,00 % XS 5413 Essais sur assemblages L’exécution, les contrôles non destructifs, les prélèvements et les essais, sont exécutés conformément au XS 3700. XS 5420 RESULTATS A OBTENIR Ils doivent être conformes aux prescriptions du XS 2540 pour les essais sur métal déposé hors dilution, et du XS 3734 pour les essais sur assemblage. XS 5500 ESSAI DE QUALIFICATION POUR PRODUITS D’APPORT DE REVETEMENT EN ALLIAGE A BASE DE NICKEL XS 5510 ESSAIS DE QUALIFICATION XS 5511 Essais sur les produits Les dispositions du XS 5311 sont applicables. XS 5512 Essais sur métal déposé hors dilution Le dépôt, les prélèvements et les essais sont exécutés conformément aux dispositions du XS 2000. Les contrôles à effectuer sont les suivants : • contrôle par ressuage, • analyse chimique. XS 5513 Essais sur assemblages L’exécution, les contrôles non destructifs, les prélèvements et les essais, sont exécutés conformément au XS 3800. XS 5520 RESULTATS A OBTENIR Ils doivent être conformes aux prescriptions du XS 2540 pour les essais sur métal déposé hors dilution et du XS 3800 pour les essais sur assemblage. XS 5600 ESSAIS DE QUALIFICATION POUR PRODUITS D’APPORT EN ALLIAGES D’ALUMINIUM (Ultérieurement) Ultérieurement XS / 117 RCC-MX XS / 118 Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage RCC-MX Edition 2008 XS 6000 QUALIFICATION FABRICATION XS 6100 OBJET Section II - Tome 4 : soudage TECHNIQUE DES ATELIERS DE La qualification technique d’un atelier de fabrication a pour objet d’évaluer la capacité et les moyens techniques de cet atelier pour réaliser des opérations de soudage. XS 6200 CONDITIONS DE QUALIFICATION XS 6210 INSTALLATIONS L’atelier doit disposer d’installations appropriées pour exécuter des travaux de soudage satisfaisants. Ces installations comprennent : a. Des équipements de soudage adaptés aux modes opératoires mis en œuvre et en bon état de fonctionnement, des lieux de travail bien équipés (y compris en moyens de manutention) et de propreté requise en fonction des matériaux mis en œuvre et des niveaux de composants, des locaux et moyens de stockage adaptés à la bonne conservation et à l’étuvage des produits d’apport, b. Des installations de traitement thermique en bon état et de capacité suffisante en fonction des travaux à effectuer, c. Des installations de contrôles destructifs et non destructifs adaptées aux examens qui doivent être exécutés. Si l’atelier ne dispose pas des installations de traitement thermique ou de contrôle nécessaires, il doit préciser dans le rapport de qualification (XS 6300) qui effectue les travaux demandés et garantir que les installations correspondantes sont satisfaisantes. XS 6220 PERSONNEL ET ENCADREMENT Le personnel de soudage et de contrôle (et son encadrement) doit avoir l’habileté et la compétence nécessaires. Il doit, en règle générale appartenir à l’atelier. Il sera toutefois admis un renfort extérieur temporaire dûment qualifié selon les exigences du présent Recueil. XS 6230 EXPERIENCE XS 6231 Cas général L’atelier doit normalement disposer d’une expérience de réalisation d’ouvrage faisant appel à des modes opératoires comparables en ce qui concerne : • La nature du matériau (aciers faiblement alliés, aciers inoxydables austénitiques, alliages d’aluminium et de zirconium …) • Les formes (tôles, tubes…) et dimensions (gamme d’épaisseurs…), • Les procédés de soudage, le type de matériels pour les procédés automatiques, • La mise en œuvre de traitements thermiques, • La pratique des contrôles non destructifs. A défaut de cette expérience, la réalisation des essais de qualification de mode opératoire pourra en tenir lieu. XS 6232 Démonstration du maintien des compétences Pour les soudures importantes identifiées dans la Spécification d’Equipement, le rapport de qualification (XS 6300) définira de plus des ensembles de mode opératoire de soudage bornés chacun par : • Le même procédé et sa mise en œuvre (manuelle, partiellement mécanisée, automatique), • Un métal de base appartenant à la même famille définie comme suit : Aciers non alliés et faiblement alliés mis en œuvre sans préchauffage, Aciers non alliés et faiblement alliés mis en œuvre avec préchauffage, Aciers inoxydables austénitiques et austénoferritiques, Alliages à base de nickel Alliages à base d’aluminium Alliages à base de zirconium • Un métal déposé appartenant à la même famille définie comme suit : Aciers non alliés et faiblement alliés Aciers inoxydables et alliages à base de nickel Alliages à base d’aluminium Alliages à base de zirconium Pour ces soudures, le rapport de qualification ne devra permettre d’appliquer en production que des modes opératoires de soudage appartenant à un groupe dont la dernière mise en œuvre ne dépasse pas trois ans. Cependant un mode opératoire de soudage appartenant à un ensemble mis en œuvre sans préchauffage peut être mis en œuvre par référence à un ensemble mis en œuvre avec préchauffage dont la dernière application ne dépasse pas trois ans. XS / 119 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Les assemblages correspondant aux soudures listées ci-après feront l’objet d’un suivi individualisé des modes opératoires de soudage : • soudures des tubes sur plaques d’échangeur, • soudures des passages étanches, • soudures d’étanchéité à lèvres minces. XS 6300 RAPPORT DE QUALIFICATION XS 6310 CAS GENERAL Avant le début des opérations de soudage, un rapport de qualification doit être établi par le Fabricant pour montrer qu’il satisfait aux conditions du XS 6200. Ce rapport doit comprendre : • Le nom de l’atelier, • Le nom du responsable de la qualification, • Les équipements de soudage, • Les installations de traitement thermique, • Les installations et les équipements de contrôles non destructifs et destructifs, • Les effectifs techniques, • Les modes opératoires mis en œuvre justifiant l’expérience de l’atelier. Une documentation commerciale suffisamment détaillée pour contenir les renseignements cités, complétée si nécessaire pour satisfaire aux prescriptions du XS 6210, peut tenir lieu de rapport de qualification. XS 6320 DEMONSTRATION DU MAINTIEN DES COMPETENCES Lorsque le maintien des compétences doit être vérifié, si requis en XS 6232 le rapport de qualification doit alors contenir une liste, ou faire référence à un document spécifiant les ensembles de mode opératoire de soudage pour lesquels la dernière utilisation ne dépasse pas 3 ans. Cette vérification du maintien des compétences peut être réalisée annuellement en révisant le document et en s’assurant que la dernière mise en œuvre citée ne dépasse pas 2 ans. Pour cette vérification, toutes les mises en œuvre de mode opératoire peuvent être citées indépendamment des exigences contractuelles et du référentiel de fabrication applicable. Toutefois, ces mises en œuvre doivent avoir été réalisées sous Assurance Qualité et avoir subi des contrôles non destructifs comparables (étendue, contrôles volumiques ou de surface). Lorsqu’on ne peut plus démontrer le maintien des compétences pour un ensemble de mode opératoire de soudage, en raison d’une dernière mise en œuvre datant de plus de 3 ans, l’utilisation des modes opératoires de cet ensemble n’est pas autorisée. Néanmoins, cet ensemble peut être réintroduit après réalisation d’une nouvelle qualification ou par anticipation d’un coupon témoin en préalable à la fabrication. XS 6400 DUREE DE QUALIFICATION D’UN ATELIER XS 6410 DUREE DE QUALIFICATION La qualification d’un atelier reste valable tant qu’aucune modification importante aux dispositions précédentes n’a été apportée. Dans le cas contraire, le rapport de qualification correspondant doit être modifié en conséquence. XS 6420 REMISE EN CAUSE DE LA QUALIFICATION Il y a remise en cause de la qualification d’un atelier s’il y a doute sur la validité de cette qualification motivé par une défaillance grave révélée sur des soudures de production. XS 6500 TRANSFERT DE LA QUALIFICATION DE MODE OPERATOIRE DE SOUDAGE Pour qu’un essai de qualification de mode opératoire de soudage réalisé dans un atelier ou site puisse être étendu à un autre atelier ou site du même Fabricant, il est nécessaire que ce nouvel atelier ou site réponde aux conditions exigées par le XS 6200. En aucun cas, le transfert ne peut être effectué d’un Fabricant à un autre. Les qualifications de modes opératoires effectuées en atelier ou sur site doivent correspondre à des soudures de production normalement exécutées respectivement dans cet atelier ou sur ce site. De plus, outre les dispositions du premier alinéa de ce paragraphe, le Fabricant précisera dans un rapport les dispositions prises (précautions techniques et encadrement) pour que lors du transfert la continuité du savoir-faire soit assurée. XS / 120 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage XS 7000 SOUDURES DE PRODUCTION XS 7100 GENERALITES XS 7110 OBJET Les opérations de soudage au cours de la fabrication et du montage des matériels mécaniques soumis au présent Recueil font l’objet de ce XS 7000. Par opération de soudage sont entendus : • la préparation des surfaces à souder, • la mise en œuvre des produits d’apport, • la mise en œuvre des procédés de soudage pour : - les soudures de production, - les réparations sur matériels, • le parachèvement des soudures de production et des réparations, • les traitements thermiques associés (préchauffages, postchauffages, détensionnements), • les contrôles aux différents stades des opérations de soudage • les conditions d’exécution des témoins de production. Les autres opérations liées au soudage telles que le choix des joints, le découpage, l’accostage des pièces, les contrôles associés, sont définies dans les Tomes 1 et 5. XS 7120 DOCUMENTS A ETABLIR Toute opération de soudage (joint, revêtement, réparation) doit être effectuée suivant les prescriptions définies dans un ensemble de documents dûment identifiés, lesquels doivent être conformes aux exigences des paragraphes applicables, et comprendre au minimum : • Le descriptif du mode opératoire de soudage utilisé, • les diverses instructions préparées par le Fabricant à l’intention du personnel d’atelier et notamment des soudeurs et opérateurs, pour mener à bien les opérations de soudage. Après l’exécution d’une opération de soudage, il sera établi une fiche technique de soudage (XS 7470). XS 7130 VERIFICATION, SOUDAGE QUALIFICATIONS, RECETTES PREALABLES AU L’utilisation d’un mode opératoire de soudage doit être précédée des vérifications, qualifications et recettes suivantes : • vérification préliminaire de l’aptitude des matériaux au soudage (XS 1300), • recette des lots de produits d’apport (XS 2000), • qualification du mode opératoire de soudage (XS 3000), • qualification des soudeurs et opérateurs pour l’application de ce mode opératoire (XS 4000), • qualification des produits d’apport lorsqu’ils sont visés par le XS 5000 (XS 5000), • qualification de l’atelier (XS 6000). Sont regroupées ci-dessous les principales imbrications entre ces différentes qualifications précisées dans les différents chapitres de ce tome 4 : • la recette d’un lot de produits d’apport ne peut se faire qu’après établissement de la Fiche Technique de Qualification de ce produit lorsqu’il est visé par le XS 5000. Cette Fiche Technique de Qualification permet en effet de définir le contenu d’un lot et de limiter le domaine d’emploi du produit. • le lot de produits d’apport utilisé lors de la qualification du mode opératoire doit avoir fait l’objet d’une recette conformément aux dispositions du XS 2000. • les soudeurs ou opérateurs ayant réalisé avec succès l’essai d’une qualification d’un mode opératoire sont qualifiés pour la mise en oeuvre de ce mode opératoire dans les limites découlant de l’application du XS 4000. • un autre soudeur ou opérateur peut mettre en oeuvre le mode opératoire de soudage s’il a subi avec succès les épreuves de qualification conformément aux dispositions du XS 4000. • la qualification d’un mode opératoire comprend la réalisation d’un essai sur assemblage conventionnel pour le produit d’apport utilisé. Le procès-verbal de qualification de mode opératoire est référencé dans le certificat de qualification prévu au XS 5143. • un changement de marque ou de conditions de fabrication d’un produit d’apport peut ne pas remettre en question la qualification du mode opératoire lorsque les conditions des paragraphes traitant du domaine de validité de la qualification, eu égard aux produits d’apport (XS 3243.4 et XS 3343.4), sont remplies. Elles conduisent par contre à reprendre la qualification du produit d’apport conformément aux dispositions du XS 5000. • la qualification d’un mode opératoire doit avoir été prononcée dans l’atelier où il est mis en oeuvre. Le transfert d’un atelier à un autre ou sur le site est toutefois admis dans les conditions prévues au XS 6000. • les essais sur assemblages conventionnels prévus dans la qualification des produits d’apport pour ceux visés par le XS 5000 sont exécutés par les soins d’un atelier de fabrication qualifié suivant XS 6000 et avec des produits d’apport recettés suivant XS 2000. XS / 121 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage XS 7200 CONDITIONS DE STOCKAGE ET UTILISATION DES PRODUITS DE SOUDAGE XS 7210 CONDITIONS DE STOCKAGE Les conditions de stockage permettent aux produits de conserver leurs propriétés. Pour cela, les produits sont entreposés dans un local clos, sec et chauffé si nécessaire. Le Fabricant définit sous sa responsabilité la température minimale et le degré hygrométrique maximal requis. Les prescriptions de la fiche technique de qualification selon le XS 5000 doivent être respectées. XS 7211 Entrée en magasin Les produits recettés entrant en magasin sont marqués avec un dispositif approprié (par exemple cachet) sur chaque unité d’emballage. Par unité d’emballage, on entend : le paquet d’électrodes (ou emballage contenant plusieurs paquets), une couronne, bobine ou botte de fil, un sac ou fût de flux. Les produits recettés après entrée en magasin sont marqués après recette. XS 7212 Séjour en magasin Dans le cas où le même local sert au stockage des produits recettés ou en attente de recette, ou autres, une séparation physique existe entre ces produits. On pourra admettre qu’un espace suffisant constitue une séparation. Durant le stockage, les produits restent dans leur emballage d’origine intact (sous réserve du XS 7221.f). Tout produit détérioré, ou dont l’identité est perdue, est écarté. Un soin particulier est apporté à la manutention des électrodes pour éviter tout choc susceptible d’endommager l’enrobage. XS 7213 Contrôle du stock Le suivi des produits recettés doit permettre de connaître, pour chaque lot de produit, les indications suivantes : • désignation, • dimensions, • quantité recettée entrée en magasin, • date de la recette, • éventuellement la date de péremption (XS 2550), • numéro de lot du produit accouplé (fil-flux par exemple), • date de sortie, • quantité sortie, • référence du document de sortie ou indication de rebut. XS 7214 Sortie du magasin Les produits ne sont sortis du magasin que contre remise au responsable du magasin, ou à son délégué, d’un document comportant obligatoirement au moins les renseignements suivants : • désignation, • dimensions, • quantité, • numéro du lot ou des lots (ou numéro de code du Fabricant sous réserve que le numéro de code permette de retrouver sans ambiguïté le numéro de lot), • affectation des produits à un appareil ou soudure donné. Au cas où les documents ne satisfont pas à ces prescriptions, la procédure d’Assurance de Qualité relative à la sortie des produits du magasin doit permettre de retrouver toutes ces informations. XS 7220 EMPLOI DES PRODUITS XS 7221 Etuvage et conservation a. L’attention du Fabricant est attirée sur le fait qu’il doit préciser les quantités maximales de produits pouvant être sorties du magasin en fonction des conditions de mise en œuvre et des moyens de conservation et de distribution utilisés de manière à conserver au produit toutes ses caractéristiques. b. Les conditions de conservation et d’étuvage sont précisées par le Fournisseur (température et temps de maintien) dans la Fiche Technique de Qualification suivant XS 5000. c. Lorsque spécifié (voir b), l’utilisateur procède ou fait procéder à l’étuvage des électrodes et flux dans des étuves réservées aux produits recettés. Les électrodes sont étuvées sorties de leur emballage, ou placées dans des boîtes métalliques permettant une circulation d’air par les deux extrémités. Chaque étuve comporte un tableau où sont inscrits la nuance, le numéro de lot et les conditions d’étuvage du produit contenu. XS / 122 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Une étuve ne doit contenir que des produits d’une seule nuance à la fois. Toutefois, plusieurs nuances peuvent être placées dans une même étuve, sous réserve que : - leurs conditions d’étuvage soient identiques, - qu’il y ait une séparation physique entre elles (un espace n’étant pas considéré comme séparation physique). d. Après étuvage, les électrodes et flux sont conservés dans des conteneurs ou armoires chauffants jusqu'à leur utilisation. Les électrodes et flux en cours d’utilisation et ayant séjourné plus de 4 heures à la température ambiante sont réétuvés. Cette opération ne peut avoir lieu plus du nombre de fois précisé dans la fiche technique de qualification suivant XS 5000. e. Chaque soudeur possède un équipement portatif lui permettant de conserver ses électrodes au sec. f. Les électrodes et flux déballés et non utilisés ne pourront être réintroduits en magasin que compte tenu des dispositions des points précédents, en particulier du XS 7211, et selon une procédure définissant leur identification et leur nouvel emballage. XS 7222 Recyclage des flux a. Le recyclage des flux est déconseillé, tout particulièrement pour les flux agglomérés contenant des éléments métalliques (Cr). b. Toutefois, si cette technique est employée, les conditions suivantes devront être respectées : - le flux recyclé doit être mélangé avec du flux neuf de même lot, dans une proportion ne dépassant pas 50 % du mélange final, - avant le mélange, le flux réutilisé doit être débarrassé des particules de scories et des fines par tout moyen approprié, - le fabricant doit pouvoir montrer que les caractéristiques granulométriques du flux mélangé sont maintenues dans les limites conformes à celles spécifiées dans la fiche technique de qualification du flux suivant XS 5000. XS 7230 IDENTIFICATION DES PRODUITS EN COURS DE SOUDAGE Tous les produits doivent être identifiés à tout instant au cours de mise en œuvre ; pour cela, on respectera les dispositions suivantes : a. Electrodes enrobées : Chaque baguette est marquée conformément au XS 2000. b. Fil en bobine : Chaque bobine comporte une étiquette apparente indiquant au moins la nuance, le diamètre et le numéro de lot du fil. Toute bobine sans étiquette est écartée. c. Fil en baguette La nuance est identifiée sur chaque baguette : - soit par la frappe à froid d’un code conventionnel, - soit par la teinte caractéristique sur une des extrémités du fil. Dans le cas où le deuxième dispositif est utilisé, un panneau comportant les teintes conventionnelles et leur correspondance est placé à proximité de chaque poste de travail et le soudeur commence obligatoirement par la fusion de l’extrémité non teinte. d. Fils et feuillards en couronne Une étiquette indiquant au moins la nuance et le numéro de lot est attachée à une extrémité du produit et reste fixée à celuici durant toute la durée du soudage. e. Flux : Un système d’identification approprié de la nuance et du lot doit exister et permettre l’identification complète du produit à chaque instant pour tout récipient contenant du flux. XS / 123 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage XS 7300 PREPARATION ET CONTROLE DES BORDS ET SURFACES A SOUDER XS 7310 CHANFREINS a. Le Fabricant choisit la forme des chanfreins de soudage ; ceux-ci doivent être en accord avec les textes des règles de conception du Tome 1 et les essais de qualification du mode opératoire de soudage. b. Aux limites de fourniture, il importe, dans la Spécification d’Equipement, de prescrire aux différents Fabricants de composants, la forme des chanfreins à préparer, en accord avec le Fabricant ayant à exécuter les soudures au cours du montage. c. Les pentes de raccordement des pièces d’épaisseurs inégales sont conformes aux prescriptions données au Tome 1. Elles sont compatibles avec l’exécution des essais non destructifs prévus sur les joints et les prescriptions complémentaires éventuelles figurant dans la Spécification d’Equipement, pour la mise en œuvre des moyens de contrôle lors de la surveillance en exploitation. XS 7320 METHODES DE CHANFREINAGE a. Les joints principaux sont préparés par usinage de préférence ou par coupe thermique et/ou par meulage, suivant les prescriptions du XF 3000, le cisaillage étant accepté sous les réserves du XF 3200. b. Les chanfreins des tuyauteries sont normalement exécutés par usinage mécanique. Toutefois, le meulage peut être utilisé pour des rectifications lors de l’accostage des éléments sur site et pour le chanfreinage de tubes de petit diamètre. Si les diamètres intérieurs sont usinés, l’épaisseur de la paroi et le profil de raccordement doivent satisfaire aux exigences du Tome 1. XS 7330 GOUGEAGE A L’ARC AVEC ELECTRODE AU CARBONE Il s’agit de la combinaison de l’action d’un arc avec électrode en carbone et d’un jet d’air comprimé. a. Pour le gougeage des matériaux ferritiques, on procédera à un préchauffage dans les conditions recommandées pour le soudage de ces matériaux (XS 7520). Toutefois, pour les aciers faiblement alliés, le préchauffage est recommandé quelle que soit l’épaisseur. b. Les bords des saignées (reprises envers ou affouillements) destinés au soudage sont soigneusement parachevés par un moyen mécanique (meulage ou autre) pour éliminer toute aspérité, morsure et autre irrégularité. c. Après utilisation de ce procédé, on élimine soigneusement toute trace de projection des scories. Quand ce procédé est utilisé au voisinage de pièces mécaniques terminées ou de matériels déjà en propreté, ceux-ci doivent être protégés, pour éviter toute salissure ou contamination par les projections. d. Pour le découpage, l’affouillement et les reprises envers sur acier inoxydable austénitique, les mêmes précautions qu’en c) doivent être prises pour protéger les surfaces contiguës de l’appareil contre les projections. Il en est de même pour les opérations sur acier ferritique si celles-ci ont lieu à proximité d’aciers inoxydables austénitiques ou d’alliages d’aluminium et de zirconium. e. Après gougeage à l’arc avec électrode de carbone et parachèvement, et avant soudage, les affouillements font l’objet des contrôles non destructifs prévus pour les surfaces à souder. f. Ce procédé n’est pas autorisé pour l’aluminium, le zirconium et leurs alliages. XS 7340 ETAT DES SURFACES ET BORDS A SOUDER ET DE LEUR VOISINAGE a. L’état des surfaces à souder doit être compatible avec le mode opératoire de soudage et les modes opératoires des contrôles non destructifs, prévus dans le XS 7300. b. Les zones voisines des surfaces et bords à souder doivent présenter, sur une largeur suffisante, un état de surface compatible avec l’exécution des contrôles non destructifs prévus sur le joint. De plus, les bords des pièces à souder et leur voisinage seront convenablement nettoyés et exempts de toute trace d’oxyde, scories, huile, graisse ou autres corps étrangers. c. Pour les pièces en alliages d’aluminium ou de zirconium, après découpe, la préparation des bords à souder sera achevée par meulage ou usinage. Les pièces en alliage de zirconium sont décapées chimiquement. d. Pour les pièces en alliage d’aluminium, les faces seront avivées par des moyens mécaniques juste avant assemblage pour éliminer la couche d’alumine. XS 7350 REPARATIONS DES SURFACES ET BORDS A SOUDER Les contrôles effectués avant accostage peuvent déceler une ou plusieurs indications inacceptables (XS 7360) et conduire à des réparations sans soudage ou avec soudage. a. Réparations sans soudage (XF 3700) L’élimination des défauts est possible par enlèvement de matière (meulage ou autre moyen mécanique) et ceci sans entraîner de modification de géométrie du chanfrein susceptible, en fonction du procédé utilisé, de perturber le déroulement normal de l’opération de soudage. Dans ce cas, il ne s’agit pas d’une réparation donnant lieu à l’ouverture d’une fiche de non-conformité. Les contrôles et critères d’acceptation appliqués après l’enlèvement de matière sont ceux prescrits pour les chanfreins et surfaces à revêtir (Tableaux XS 7363.a et b). XS / 124 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage b. Réparation par soudage (XS 7600) Dans ce cas, le Fabricant ouvre une fiche de non conformité. Le mode opératoire de soudage doit satisfaire aux mêmes exigences que celles des soudures de production. En fonction de l’importance de la réparation, les contrôles non destructifs suivants seront effectués : - magnétoscopie ou ressuage pour les aciers non alliés ou faiblement alliés - ressuage pour les aciers austénitiques ou les alliages d’aluminium et de zirconium sous réserve de possibilité de dépollution - ultrasons pour les épaisseurs de métal déposé > 5 mm D’autre part, si la zone réparée n’est pas comprise dans la zone de contrôle du joint ou du revêtement, elle doit être répertoriée et faire l’objet des contrôles après traitement thermique prévus par les tableaux XS 7710.a et b, XS 7720.a et b, pour des soudages du même type. Les emplacements et dimensions de réparations doivent être relevés et reportés dans la fiche de non-conformité. XS 7360 CONTROLE AVANT ACCOSTAGE XS 7361 Vérification dimensionnelle Exigée pour le niveau 1, cette vérification est recommandée pour les niveaux 2 et 3. a. Méthode Définie par le Fabricant. b. Etendue Forme du chanfrein, pente de raccordement, épaisseur, ovalisation. c. Stade A effectuer de préférence avant les autres examens de surface prescrits par le présent Recueil. d. Critères d’acceptation Les tolérances de forme et de dimensions stipulées par les plans d’exécution. e. Procès-verbal Est établi uniquement en cas de non-conformité. La fiche de non-conformité peut tenir lieu de procès-verbal. XS 7362 Examen visuel Exigé pour les niveaux 1 et 2, cet examen est recommandé en niveau 3. a. Méthode Selon les prescriptions de XMC 7100 et de XMC 7200. b. Etendue Toutes surfaces à souder et surfaces de raccordement. c. Stade A effectuer de préférence avant les autres examens non destructifs de surface. d. Critères d’acceptation Les tolérances d’état de surface stipulées par les plans. Les surfaces à souder ne doivent pas comporter de défaut susceptible de nuire à la qualité de la soudure. e. Procès-verbal Est établi uniquement en cas de non-conformité. La fiche de non-conformité peut tenir lieu de procès verbal. XS 7363 Examens par magnétoscopie ou ressuage D’une manière générale, ces examens sont recommandés pour les aciers et les alliages d’aluminium. Ils sont de plus exigés pour ces matériaux pour les niveaux 1 et 2, conformément aux prescriptions des tableaux XS 7710.a et b, XS 7720.a et b. a. Méthode Par magnétoscopie ou ressuage pour les aciers non alliés ou faiblement alliés. Par ressuage pour les aciers inoxydables austénitiques ou les alliages d’aluminium. Ces contrôles doivent être effectués conformément aux prescriptions de XMC 5000 pour la magnétoscopie et XMC 4000 pour le ressuage. b. Etendue A 100 % sur toutes les surfaces devant recevoir des soudures, revêtements ou rechargements. c. Stade A effectuer après achèvement de la préparation de la surface. Cas des alliages d’aluminium. L’examen de surface par ressuage pourra être suivi d’une opération d’élimination de la couche d’alumine de surface des faces à souder et des surfaces adjacentes juste avant l’accostage et le soudage. Cette opération sera de type mécanique (usinage ou grattage) conformément aux prescriptions de XF 6420. d. Critères d’acceptation Sauf exigences plus sévères prévues par ailleurs, les critères sont définis dans les tableaux XS 7363.a et b. Il est néanmoins recommandé au Fabricant de procéder au soudage sur des surfaces exemptes d’indication. e. Procès-verbal Indication sur le document de suivi, suivant XA 3000. Un procès-verbal est établi uniquement en cas de non-conformité. La fiche de non-conformité peut tenir lieu de procèsverbal. XS / 125 RCC-MX Edition 2008 XS 7364 Section II - Tome 4 : soudage Autres examens Dans le cas du soudage de tôles, un examen aux ultrasons limité à 50mm de part et d’autre du joint peut être réalisé pour les niveaux 1 et 2 si spécifié à la commande, en vue de délimiter les zones de défauts conformément aux prescriptions du XMC 2000. XS 7370 ACCOSTAGE DES BORDS A SOUDER a. Les pièces à assembler sont alignées de manière à obtenir après soudage les tolérances prévues au XF 4300. Dans le cas de tubes, un usinage ou un calibrage des extrémités pourra s’avérer nécessaire. b. Pour l’accostage et le maintien des pièces pendant le soudage, des dispositifs tels que clames, étriers, attaches provisoires, soudures de pointage, etc... sont utilisés. Cependant chaque fois que cela est possible, les dispositifs mécaniques sont préférés notamment pour les tuyauteries. c. Les dispositifs mécaniques ou soudés doivent satisfaire au XS 7420 pour le soudage et au XF 6000 pour les critères de propreté. d. Les dispositifs mécaniques ne doivent avoir aucune influence défavorable sur la soudure. Ainsi l’usage de tels dispositifs en cuivre ou en graphite est interdit pour le soudage des alliages d’aluminium, des aciers inoxydables austénitiques et des alliages de nickel. XS 7380 CONTROLES APRES ACCOSTAGE Les contrôles qui suivent sont exigés en niveaux 1 et 2 et recommandés en niveau 3. XS 7381 Vérifications dimensionnelles de l’assemblage prêt à souder a. Méthode Définie par le Fabricant. b. Etendue Par places le long de chaque joint et au moins en quatre points. c. Stade A effectuer aussitôt avant le soudage, après soudure de pointage. d. Critères d’acceptation Les tolérances de dimensions des bords et d’écartement des bords, stipulées dans le mode opératoire de soudage ou des plans d’exécution. Les dénivellations maximales admissibles nécessaires pour respecter les critères définis au XF 4300 pour les soudures. e. Procès-verbal Est établi uniquement en cas de non conformité. La fiche de non-conformité peut tenir lieu de procès-verbal. XS 7390 EXAMEN VISUEL DE L’ASSEMBLAGE PRET A SOUDER a. Méthode L’examen visuel doit être fait selon les prescriptions du XMC 7100 b. Etendue Toutes surfaces à souder et leurs abords à l’endroit et à l’envers du joint lorsque cet envers est accessible. Les soudures de pointage, lorsque, conformément à la spécification du mode opératoire de soudage, celles-ci sont à incorporer dans la soudure définitive. c. Stade A effectuer aussitôt avant le soudage, après soudure de pointage. d. Critères Identification et repérage : Présence éventuelle de marques, repères et jalons permettant d’identifier le joint sur les éléments de matériel et d’y situer les résultats des diverses vérifications à effectuer ultérieurement sur la soudure. Propreté : Absence d’eau, de graisse, d’huile, d’oxydes et autres produits susceptibles de nuire au soudage. Aspect des soudures de pointage incorporées : Absence de retassures ou cratères d’arrêt, de fissures, de porosités, de sillons et d’irrégularités susceptibles de gêner l’exécution du soudage. Cet examen pourra être complété par un ressuage, notamment en cas de doute. e. Procès-verbal Est établi uniquement en cas de non conformité. La fiche de non-conformité peut tenir lieu de procès-verbal. XS / 126 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7363.a : ressuage – contrôle avant accostage Produits Surfaces à revêtir Chanfreins Sauf prescriptions particulières ne sont prises en considération que les indications > 2 mm Sont inacceptables : Sont inacceptables : (1) les indications linéaires* (1) les indications linéaires* (2) les indications non linéaires > 5 mm (2) les indications non linéaires > 4 mm Moulé (3) les indications alignées au nombre de 3 ou plus, (3) les indications alignées au nombre de 3 ou plus, distantes entre elles de moins de 3 mm (bord à distantes entre elles de moins de 3 mm (bord à bord) bord) (4) les indications groupées au nombre de 5 en niveau (4) les indications groupées au nombre de 5 en niveau 1 et de 8 en niveau 2 ou plus, sur une surface 1 et de 8 en niveau 2 ou plus, sur une surface rectangulaire de 100 cm² choisie de façon la plus rectangulaire de 100 cm² choisie de façon la plus défavorable par rapport aux indications sans que sa défavorable par rapport aux indications sans que sa plus grande dimension ne dépasse 20 cm. plus grande dimension ne dépasse 20 cm. Sauf prescriptions particulières ne sont prises en considération que les indications > 1 mm Sont inacceptables : Sont inacceptables : (1) les indications linéaires* (1) les indications linéaires* (2) les indications non linéaires > 3 mm (2) les indications non linéaires > 2 mm (3) les indications alignées au nombre de 3 ou plus, (3) les indications alignées au nombre de 3 ou plus, Laminé ou forgé distantes entre elles de moins de 3 mm (bord à distantes entre elles de moins de 3 mm (bord à bord) bord) (4) les indications groupées au nombre de 5 en niveau (4) les indications groupées au nombre de 5 en niveau 1 et de 12 en niveau 2 ou plus, sur une surface 1 et de 12 en niveau 2 ou plus, sur une surface rectangulaire de 100 cm² choisie de façon la plus rectangulaire de 100 cm² choisie de façon la plus défavorable par rapport aux indications sans que sa défavorable par rapport aux indications sans que sa plus grande dimension ne dépasse 20 cm. plus grande dimension ne dépasse 20 cm. Cas particulier des alliages d’aluminium : aucune indication confirmée n’est tolérée * Voir définition en XMC 4200 Tableau XS 7363.b : magnétoscopie – contrôle avant accostage Produits Surfaces à revêtir Chanfreins Sauf prescriptions particulières ne sont prises en considération que les indications > 2 mm Sont inacceptables : Sont inacceptables : (1) les indications linéaires* (1) les indications linéaires* Moulé (2) les indications non linéaires > 5 mm (2) les indications non linéaires > 4 mm (3) les indications alignées au nombre de 3 ou plus, (3) les indications alignées au nombre de 3 ou plus, distantes entre elles de moins de 3 mm (bord à distantes entre elles de moins de 3 mm (bord à bord) ou s’étendant sur plus de 20 mm en niveau 1 bord) ou s’étendant sur plus de 20 mm en niveau 1 et de 30 mm en niveau 2 si cette distance est et de 30 mm en niveau 2 si cette distance est comprise entre 3 et 6 mm. comprise entre 3 et 6 mm. 2 indications sont considérées comme une seule si la distance qui les sépare est inférieure à 2 fois la longueur de la plus petite. Sauf prescriptions particulières ne sont prises en considération que les indications > 1 mm Sont inacceptables : Sont inacceptables : Laminé ou forgé (1) les indications linéaires* (1) les indications linéaires* (2) les indications non linéaires > 3 mm (2) les indications non linéaires > 2 mm (3) les indications alignées au nombre de 3 ou plus, (3) les indications alignées au nombre de 3 ou plus, distantes entre elles de moins de 3 mm (bord à distantes entre elles de moins de 3 mm (bord à bord) ou s’étendant sur plus de 15 mm en niveau 1 bord) ou s’étendant sur plus de 15 mm en niveau 1 et de 20 mm en niveau 2 si cette distance est et de 20 mm en niveau 2 si cette distance est comprise entre 3 et 6 mm. comprise entre 3 et 6 mm. 2 indications sont considérées comme une seule si la distance qui les sépare est inférieure à 2 fois la longueur de la plus petite. Nota : Les chanfreins réalisés dans les beurrages sont contrôlées avec les critères correspondant aux chanfreins sur produits laminés ou forgés * Voir définition en XMC 5150 XS / 127 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage XS 7400 EXECUTION DES SOUDURES DE PRODUCTION XS 7410 PRESCRIPTIONS RELATIVES AUX SOUDURES DE POINTAGE XS 7411 Généralités Les soudures de pointage ne doivent pas faire partie du joint. Elles doivent être éliminées avant ou pendant l’opération de soudage du joint et l’on doit s’assurer de leur élimination complète. Cependant, pour certaines soudures sans reprises envers et pour les matériaux autres que les aciers faiblement alliés d’épaisseur supérieure à 20 mm, les soudures de pointage peuvent être intégrées au joint, sous les réserves suivantes : • les soudures de pointage font partie du mode opératoire de soudage du joint et des essais de qualification correspondants. • les extrémités de ces soudures sont taillées en biseau pour faciliter les pénétrations envers aux raccordements dans le cas où le talon présente un écartement. XS 7412 Réalisations Les soudures de pointage sont exécutées suivant une procédure prenant en compte les prescriptions ci-dessous. a. Elles sont effectuées : - soit par des soudeurs qualifiés suivant XS 4000 pour les soudures de production (condition obligatoire si les soudures de pointage sont intégrées dans le joint suivant XS 7411), - soit par des soudeurs ou monteurs ayant justifié de leur aptitude à l'exécution de telles soudures par l'essai ci-dessous : exécution, en présence d'un Contrôleur d'une série de * 5 soudures de pointage en position à plat, * 5 soudures de pointage en position montante, la longueur de ces soudures étant : * celle obtenue par la fusion ininterrompue d'une électrode dans le cas du soudage à l'arc avec électrode enrobée, * au moins de 50 mm pour un autre procédé. Ces soudures sont réalisées sur une préparation d’un type utilisé en fabrication sur un métal de base de même nuance, avec des produits d'apport utilisés pour cette fabrication. Critères * jugement de l'habileté opératoire, * aspect des cordons qui doivent être continus, sans caniveau inadmissible au raccordement avec le métal de base, et ne pas présenter de fissuration aux extrémités. b. Les produits d’apports utilisés sont pris parmi ceux recettés pour la fabrication concernée, suivant XS 2000. c. Si un préchauffage est prévu pour son soudage, le matériau de base sera préchauffé à la température prescrite. d. Le préchauffage est exécuté et contrôlé suivant les prescriptions de XS 7500. e. La zone préchauffée doit s'étendre largement autour de la zone à souder (la température minimale de préchauffage devant être atteinte au moins à 50 mm de l'emplacement des cordons). XS 7420 SOUDAGE DES ACCESSOIRES PERMANENTS ET PROVISOIRES XS 7421 Généralités On appelle accessoire toute pièce soudée sur les parois internes ou externes des matériels ou chanfreins. Les accessoires permanents tels que supports, consoles, raidisseurs, etc ... font partie du matériel. Les accessoires provisoires sont constitués par des pièces soudées sur les matériels et destinées à faciliter les opérations de fabrication, manutention ou érection et sont, par la suite, enlevés. Les piquages tubulures renforts d'ouvertures, etc ... ne sont pas des accessoires au sens du XS 7420. XS 7422 Prescriptions de soudage a. Les soudures des accessoires permanents et provisoires sur les appareils sont exécutées suivant les mêmes prescriptions (notamment préchauffage, postchauffage etc …) que pour les joints principaux des matériels concernés (XS 7430). b. Les soudures des accessoires permanents et provisoires sont réalisées avant traitement de détensionnement final. Néanmoins, en cas d’impossibilité, le soudage des accessoires en acier non allié, en acier inoxydable ou en alliage à base de nickel sur un beurrage ou un revêtement d’une nuance identique à celles précitées, sont autorisées sans traitement de détensionnement ultérieur. Ceci n’est permis que lorsqu’il n’existe aucun risque de réaffectation d’un métal de base nécessitant un traitement thermique de détensionnement au titre du XS 7550. c. Les soudures des accessoires permanents sur les parois soumises à pression des appareils sont à pénétration totale et continue, sauf dispositions particulières prévues dans les chapitres « conception » des différents volumes du Tome 1. Par exception, les plaquettes support de calorifuge et autres plaquettes intermédiaires ne sont pas concernées. d. Dans le cas d'appareils revêtus par soudage, les accessoires peuvent être soudés directement sur le revêtement. e. Dans le cas d'appareils fabriqués à partir de tôles plaquées, le placage doit être éliminé à l'emplacement de l'accessoire et celui-ci est soudé directement sur le métal de base ou sur un beurrage rapporté. XS / 128 RCC-MX f. Edition 2008 Dans les deux cas (d) et (e) , et pour les accessoires permanents dont les soudures sur l'appareil ont une fonction de résistance, le revêtement dans la zone intéressée (ou le beurrage rapporté) satisfait aux exigences du XS 3000 relatives aux beurrages. XS 7423 • • • Section II - Tome 4 : soudage Qualification pour le soudage des accessoires Les soudures des accessoires permanents sur les parois des matériels soumis au présent Recueil doivent satisfaire aux mêmes exigences de qualification (mode opératoire soudeurs ou opérateurs, produits d'apport) que les autres soudures de production (XS 2000, XS 3000, XS 4000). Les soudures des accessoires provisoires sont réalisées par des soudeurs qualifiés, selon XS 4000, pour les soudures de production et avec les produits d'apport recettés pour la fabrication, sauf si la soudure et la totalité de la zone affectée par la soudure sont éliminées par la suite. Il appartient au Fabricant de montrer qu'il en est bien ainsi. Pour les accessoires provisoires, dans certains cas particuliers, une qualification analogue au soudage des accessoires permanents sera exigée, compte tenu de la nature du matériau de l'appareil et de l'importance de la soudure. (Ce peut être le cas des beurrages utilisés pour la fixation des pontets d'accostage sur les parois des appareils). XS 7424 Cas des pontets et clames d’accostage a. Les clames, pontets et leurs soudures sur les appareils sont largement dimensionnés de façon à ce que les efforts subis par ces accessoires ne puissent être la cause d'arrachement de matières ou de fissuration sur les parois de ces matériels. b. Pour les appareils sous pression chaudronnés, d'épaisseur supérieure à 50 mm, les pontets et clames d'accostage ne sont pas soudés directement sur les appareils à pression, mais sur des plaquettes soudées sur la paroi ou beurrages préalablement exécutés. c. Les plaquettes, pontets et clames utilisés pour l'accostage des matériaux inoxydable austénitique ou en alliage d’aluminium sont également respectivement en acier inoxydable austénitique et en aluminium. XS 7425 Enlèvement des accessoires provisoires a. En aucun cas, un accessoire provisoire ne doit être enlevé par un moyen pouvant causer des arrachements de matière à la surface des parois du matériel (par exemple : enlèvement à la masse). b. Aucune coupe thermique pour l'enlèvement d'un accessoire provisoire n'est faite à moins de 5 mm de la paroi de l'appareil. La matière restante est éliminée par un moyen mécanique. c. Les accessoires provisoires sont éliminés avant traitement thermique final de l'appareil ou de la partie concernée. Si, pour des raisons techniques, ils sont éliminés après ce traitement, un soin tout particulier est apporté à l'application des prescriptions a et b ci-dessus. XS 7426 Contrôle après enlèvement des accessoires provisoires Après enlèvement des accessoires provisoires, les emplacements sur les matériels sont examinés par les moyens de contrôles non destructifs prescrits aux XS 7710, XS 7720, XS 7730 selon le niveau du matériel concerné, pour les examens après soudage selon le niveau du matériel concerné. Lorsque la magnétoscopie est demandée et est difficilement réalisable, il pourra être admis d'effectuer un contrôle par ressuage. Dans le cas d'accessoires provisoires d'accostage soudés dans le chanfrein avec des produits d'apport recettés pour la fabrication, seul le contrôle d'aspect visuel est requis après leur élimination par meulage. XS 7430 EXECUTION DES SOUDURES XS 7431 Dispositions générales • • • • • • • Les opérations de soudage en fabrication ne peuvent être entreprises que lorsque les conditions suivantes sont remplies : - l’atelier et le personnel répondent aux conditions de XS 6000 et XS 4000. - la qualification et la recette des produits d'apport ont été effectuées conformément à XS 5000 et XS 2000, - les modes opératoires de soudage ont été qualifiés selon XS 3000, - tous les documents nécessaires (gammes, instructions de travail du Fabricant, etc ...) se trouvent à l'endroit où doit avoir lieu le soudage, - la procédure de mode opératoire de soudage est en accord avec la procédure et le procès-verbal de qualification du mode opératoire, en particulier en ce qui concerne les plages permises pour les variables. Les bords à souder sont préparés conformément aux prescriptions de XS 7300. Les surfaces sont sèches et il est interdit de souder des pièces humides. Il est interdit de souder si la température ambiante est inférieure à -10°C. La pièce doit être maintenue à une température au moins égale à + 5°C et le refroidissement après soudage doit être assez lent pour ne pas provoquer de fissuration par tension interne. Toute opération de soudage est faite à l'abri des intempéries. Lorsqu'il est fait usage d'un procédé de soudage avec protection par atmosphère gazeuse, le poste de travail doit être mis à l'abri des courants d'air. Le confinement de la protection gazeuse envers peut être réalisé sur les tuyauteries à l'aide de papier soluble ou de tampons provisoires. Pendant et après les opérations de soudage, les produits d'apport sont traités conformément au XS 7200. Les traitements thermiques associés (préchauffage, postchauffage, détensionnement) sont exécutés suivant les prescriptions de XS 7500. Autres précautions opératoires : XS / 129 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage En cours de soudage, chaque passe de métal déposé sera examinée visuellement, après élimination complète du laitier, s'il y a lieu. Tout défaut visible qui pourrait avoir des conséquences sur l'exécution correcte de la passe suivante sera éliminé. Les criques ou soufflures apparentes en surface seront enlevées par burinage et meulage et/ou fraisage. Un meulage sera exécuté avec soin pour éviter l'apparition de zones surchauffées, en particulier pour les aciers austénitiques. Pour les soudures de résistance, il est recommandé d'effectuer des cordons étroits (balayage au plus égal à 3 fois le diamètre de l'âme de l'électrode). La surface des cordons doit être continue, exempte de défauts d'épaisseur et se raccorder de façon continue avec les surfaces adjacentes. XS 7432 Dispositions particulières a. Joints emmanchés soudés des tuyauteries (socket welding) - Un espace minimal de 1,5 mm est prévu avant soudage entre l'extrémité du tube mâle et le fond de l'emmanchement. - La première passe doit être effectuée en utilisant de préférence le procédé TIG (n° 141) avec protection envers, suivant les dispositions du XS 7436. - Le profil du joint doit satisfaire aux exigences de la figure XD 3633.22. b. La mise en œuvre manuelle des procédés MIG (131), MAG (135) ou fil fourré (136,114) est limitée aux cas éventuellement explicités par les chapitres 4000 des volumes du Tome 1. c. Joints soudés par friction : les paramètres définis lors de la qualification (XS 3592) seront enregistrés en continu avec repérage individuel de toutes les soudures sur les diagrammes correspondants. Toute soudure dont les paramètres ne respectent pas les fourchettes de la qualification sera refaite. XS 7433 • • Contrôle des appareils de mesure des paramètres de soudage L'étalonnage des instruments de mesure servant au réglage des paramètres électriques et à la vérification des paramètres de soudage est obligatoire. Les réétalonnages font l'objet d'un programme et leur périodicité ne doit pas excéder 6 mois. Cette vérification fait l'objet d’un procès-verbal indiquant le numéro de la machine et de l'instrument de mesure étalonné, les valeurs lues sur l'appareil de mesure et celles lues sur l'appareil étalon. XS 7434 Vérification des paramètres de soudage Les paramètres énergétiques (I dans le cas du soudage manuel, I, U et V dans le cas du soudage automatique), la polarité et les températures de préchauffage, interpasses et postchauffage doivent satisfaire aux prescriptions de la procédure du mode opératoire de soudage. • Pour les appareils automatiques, la vérification de la tension est effectuée au niveau de l'arc ou le plus près possible de celui-ci. Dans ce dernier cas, l'écart entre la tension mesurée et la tension à l'arc doit être évalué. • La mesure des températures interpasses est faite suivant l'un des moyens prévus au XS 7530. XS 7435 Lattes support et intercalaires fusibles L'emploi des lattes support et d'intercalaires fusibles est prévu par la qualification de mode opératoire de soudage. En règle générale, l'emploi de lattes support subsistant après soudage est interdit, notamment dans le cas des soudures soumises à pression et à des gradients de température, et si les risques de rétention et de corrosion existent. Toutefois, si, à titre exceptionnel, elles subsistent après soudage, leur existence ne doit pas être un obstacle à l'exécution des contrôles non destructifs prévus. Dans ce cas, les lattes et leurs soudures sont continues et les raboutages éventuels entre éléments sont soudés à pleine pénétration. L'emploi de lattes supports subsistant après soudage est soumis aux dispositions des chapitres 3000 et 4000 des volumes du Tome 1. Le matériau des lattes support doit être compatible avec celui du joint (composition chimique en particulier). Les contrôles non destructifs de la soudure sont effectués après élimination totale de la latte. Les contrôles non destructifs de la soudure sont effectués après élimination totale de la latte. Les intercalaires fusibles nécessitent une préparation particulière des bords à souder. Leur conception permet de les inclure dans le joint soudé sans création d'un état de surface perturbé. Leurs extrémités sont raboutées de façon à ce qu'elles ne présentent pas de discontinuité. Le matériau les constituant doit être recetté suivant les prescriptions du XS 2000. XS 7436 Protection des bains de fusion a. Protection gazeuse On s'assurera du respect des débits de protection prévus dans la procédure de mode opératoire. b. Protection envers Lorsque les passes de pénétration sont effectuées par procédé TIG, l’envers de la soudure est protégé de l’oxydation par une atmosphère de gaz inerte qui, pour les nuances austénitiques et les alliages d’aluminium, est obligatoirement de l’argon ou un autre gaz rare, ou un mélange gaz rare/gaz neutre comportant plus de 50% de gaz rare. Pour les aciers non alliés, la protection envers par des gaz inertes ou non oxydants, est recommandée mais non obligatoire. Cette protection doit être maintenue, quel que soit le mode opératoire de soudage, jusqu'à une épaisseur suffisante du dépôt pour qu'il n'y ait aucune oxydation à l'envers et au moins 4 mm. Par analogie, lorsque l'on soude sur une face d'une pièce en acier inoxydable austénitique ou en alliage d’aluminium, d'épaisseur inférieure à 5 mm, on protège l'autre face de l'oxydation par une atmosphère de gaz inerte, cette épaisseur pouvant être augmentée en fonction du mode opératoire de soudage. c. Protection sous flux solide La mise en oeuvre du flux solide s'effectue suivant les prescriptions du XS 7222. XS / 130 RCC-MX Edition 2008 XS 7437 Section II - Tome 4 : soudage Altérations superficielles diverses du métal de base Les coups d'arc sur les surfaces des appareils sont interdits. Le Fabricant prend toutes les précautions pour les éviter. Pour cela, le matériel (câbles, prises de masse...) doit être maintenu en bon état. Le soudeur à l'arc doit amorcer son arc dans le chanfrein et non sur les surfaces adjacentes. En soudage TIG, il est interdit d'amorcer l'arc sur des plaquettes de cuivre. Les équipements de soudage TIG sont, de préférence, équipés de dispositifs d'amorçage à distance (haute fréquence, etc ...). Si des traces de coups d'arc sont décelées, elles doivent être éliminées et leur emplacement soigneusement contrôlé par ressuage ou magnétoscopie par passage de champ pour s'assurer de l'absence de fissure. XS 7438 Soudures avec élimination des passes de racines – soudures avec reprise envers a) Cas des modes opératoires de soudage avec élimination des passes de racine Dans le cas où la zone de racine n'est pas prise en compte dans la qualification de mode opératoire de soudage (XS 3000), les passes de racine, ainsi que les ZAT correspondantes, doivent être totalement éliminées par meulage, burinage, usinage ou gougeage thermique, suivi d'un meulage. b) Cas des modes opératoires avec reprise envers Avant reprise envers, on élimine, s'il y a lieu, par meulage, burinage, usinage ou gougeage thermique suivi d'un meulage, toute trace de défaut tel que - manque de fusion, collage, laitier, etc... c) Après élimination des passes de racine ou avant soudage envers, un contrôle est effectué conformément au XS 7700. XS 7439 Respect de la propreté Au cours du soudage et en fonction de la classification en propreté du matériel ou de la partie de matériel concernée (du stade de fabrication à partir duquel cette classification est appliquée), des précautions sont prises pour éviter les pollutions par les fumées d'arc ou les laitiers, de façon à satisfaire les prescriptions du XF 6000 (L'attention du Fabricant est attirée sur le fait que cette prescription peut éventuellement influencer le choix du procédé de soudage). XS 7440 MARTELAGE DES SOUDURES Le martelage des soudures est en règle générale interdit. Le recours à cette technique pourra néanmoins être toléré, dans certains cas particuliers, pour limiter les déformations dues au soudage, lorsque celles-ci sont difficilement compensables par d'autres moyens. Si cette technique n’est pas prévue dans la Spécification d’Equipement, l'accord préalable du Maître d’Oeuvre devra alors être obtenu par le Fabricant qui accompagnera sa demande d'un dossier comprenant notamment: les références de l'appareil, et celles des joints concernés, avec les fiches de mode opératoire de soudage correspondantes (précisant les traitements thermiques éventuels) et la description des contrôles non destructifs prévus pour ces joints, les raisons justifiant le recours à la technique du martelage, la procédure de martelage. En tout état de cause, le martelage de la première passe et de la dernière couche de soudage est proscrit. XS 7450 PARACHEVEMENT DES SOUDURES XS 7451 Soudures de résistance a. Après soudage, la surface des soudures est parachevée de façon à permettre l'exécution des contrôles non destructifs requis. Elle présente un fini compatible avec les prescriptions des modes opératoires des contrôles non destructifs du Tome 3 et du XF 4300 pour la fabrication, et des prescriptions complémentaires pouvant être demandées par la Spécification d’Equipement. b. La surépaisseur du cordon, si elle dépasse les tolérances portées sur les plans, est ramenée à l'intérieur de celles-ci, par meulage ou usinage. En tout état de cause, la surépaisseur ne doit pas dépasser les valeurs indiquées par les tableaux XS 7461 et XS 7462. c. Les surfaces des joints et les surfaces adjacentes sont débarrassées de toutes projections adhérentes de métal fondu, laitier, oxydes écaillables, graisses, etc... susceptibles de gêner les vérifications et essais non destructifs. d. Les meules, outils et produits utilisés pour le parachèvement des soudures, notamment lorsqu'il s'agit de soudures d'acier inoxydable austénitique, doivent satisfaire les prescriptions du XF 6000. e. Lors d'un parachèvement par meulage de soudures en acier au carbone ou faiblement allié, des précautions sont prises pour éviter la pollution des pièces ou revêtements en acier inoxydable austénitique voisins par les projections de particules. f. Dans le cas des joints soudés par friction, les bourrelets seront arasés extérieurement et intérieurement. XS 7452 Parachèvement des revêtements réalisés par soudage Les revêtements par soudage sont parachevés de façon à ce que la surface du revêtement puisse permettre l'exécution des examens non destructifs prévus par le Tome 1, suivant les modalités prescrites par le Tome 3. En tout état de cause, la surface est parachevée de façon que les sillons entre passes n'aient pas une profondeur supérieure aux valeurs prescrites par le Tome 1. Toute trace de laitier à l'intérieur des sillons ci-dessus est éliminée soigneusement par meulage, brossage ou autre moyen mécanique, les outils utilisés devant satisfaire les prescriptions du XF 6000. XS / 131 RCC-MX Edition 2008 XS 7460 EXAMENS VISUELS ET DIMENSIONNELS XS 7461 Soudures de niveau 1 et 2 Section II - Tome 4 : soudage a. Méthodes d'examens non destructifs - Définies par le Fabricant pour l'examen dimensionnel. - Selon les prescriptions de XMC 7100 et XMC 7200 pour l'examen visuel. b. Etendue Toutes les soudures, revêtements ou beurrages. c. Stade Avant l'exécution des autres examens non destructifs prescrits par le présent Recueil. d. Critères d'acceptation de l'aspect et des dimensions des soudures Les dimensions et état des surfaces endroit et envers, lorsque cet envers est accessible, doivent satisfaire aux caractéristiques stipulées sur les plans applicables, et, pour la partie fondue de la soudure, aux critères suivants, lorsqu'ils ne sont pas stipulés autrement sur les plans : - Surépaisseurs maximales admissibles Elles ne doivent pas, pour les soudures bout à bout, dépasser les valeurs indiquées par le tableau XS 7461. - Dénivellations Suivant les prescriptions du XF 4300. - Débordement Aucun débordement de la surépaisseur d'une soudure sur un bord de pièce n'est admissible. - Manque d’épaisseurs Une pénétration creuse ≤ 0,5 mm est acceptable pour les soudures réalisées en position plafond. Dans les autres cas, elles sont inacceptables. - Manque de pénétration Aucun manque de pénétration n'est admissible. - Caniveau Aucun caniveau n'est admis (défauts n° 5011 caniveau et n° 5013 caniveau à la racine, de la norme NF EN ISO 6520-1). Si de tels défauts existent, ils seront éliminés totalement par meulage et comblés, si nécessaire, par soudage. Dans le cas d'irrégularités de raccordement, du type faible dépression à profil non vif, bordant la soudure, pour lesquelles le seul examen visuel ne permettrait pas de statuer sur la présence ou non de caniveaux, comme défini ci-dessus, la démarche suivante sera retenue : * dans le cas de soudure à ragréer totalement par meulage, les irrégularités seront à éliminer au cours de ces opérations, * dans le cas des soudures qui peuvent rester en l'état, seules les irrégularités pouvant donner lieu à des indications hors critères lors du ressuage ou de la magnétoscopie ultérieure seront à éliminer après ragréage. - Autres défauts Les effondrements, retassures, morsures, rochages et les défauts plans, soufflures et inclusions débouchant en surface ne sont pas admis. Dans le cas du soudage par friction, on vérifiera après élimination des bourrelets l'absence de tout défaut, l'alignement des deux pièces compte tenu des tolérances d'usinage. XS 7462 Soudures de niveau 3 Idem au XS 7461, sauf en ce qui concerne les surépaisseurs maximales admissibles qui ne doivent pas, pour les soudures bout à bout, dépasser les valeurs indiquées par le tableau XS 7462. XS 7463 Cas particuliers des joints emmanchés soudés En complément à l'examen visuel défini en XS 7461 et XS 7462 suivant les niveaux, tous les joints emmanchés soudés feront l'objet d'un contrôle dimensionnel ayant pour but de vérifier la conformité aux critères géométriques et dimensionnels tels que définis en XB, XC, XD 3633. La méthode d'examen, définie par le Fabricant, fera l'objet d'une validation démontrant que les dispositions retenues garantissent le respect de ces critères, pour les différentes configurations à couvrir. Nota : Dans le cas des joints emmanchés soudés faisant l'objet d'un contrôle radiographique l’évaluation de la hauteur de gorge sur les radiogrammes pourra se substituer au contrôle dimensionnel défini ci-dessus. XS 7464 Soudures des supports Les soudures qui ne font pas l’objet d’examens non destructifs restent brutes de soudage. La surépaisseur maximale des soudures bout à bout doit être inférieure à 50% de l’épaisseur des pièces assemblées avec un maximum de 5 mm. Dans le cas des soudures d’angle, les zones de raccordement sont particulièrement examinées et un contrôle par gabarit de la valeur de gorge est effectué. Les soudures doivent être concaves ou convexes dans les limites du tableau XS 7464 pour le bombé. XS 7470 FICHE TECHNIQUE DE SOUDAGE Après l'exécution d’une opération de soudage (joints soudés, revêtements, réparations), il est établi une fiche technique de soudage par opération ou groupe d’opérations relevant d'un même mode opératoire de soudage. Cette fiche technique de soudage doit comprendre au moins : • le repère du matériel (ou de l'isométrique pour les tuyauteries) auquel appartiennent le joint, le groupe de joints, le revêtement ou la réparation, XS / 132 RCC-MX • • • • • Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage le repère du joint, du groupe de joints, du revêtement ou de la réparation, la référence du mode opératoire de soudage utilisé, la référence du ou des lots des produits d'apport utilisés, par opération, le nom (le repère) du ou des soudeurs ou opérateurs l'ayant exécutée, pour le soudage automatique, la référence de la machine utilisée. Tableau XS 7461 : niveaux 1 et 2 - surépaisseurs maximales admissibles pour les soudures bout à bout Soudures reprises à l’envers Surépaisseur maximale admissible à l’endroit 1/10 de la largeur du cordon + 1 mm (1) avec un maximum de 5 mm Surépaisseur maximale admissible à l’envers 1/10 de la largeur du cordon + 1 mm 1/10 de la largeur du cordon + 1 mm (1) e/20 + 0,5 avec un max de 1,5 mm (2) avec un maximum de 5 mm (1) Pour les soudures non arasées présentes sur les tuyauteries, les surépaisseurs maximales admissibles ne doivent pas dépasser les valeurs suivantes : • 1,5 mm pour e < 5 mm • 2 mm pour 5 < e ≤ 10 mm • 2,5 mm pour e > 10 mm (2) Pour les soudures bout à bout de tubes, la surépaisseur envers admissible est portée à : • 1,5 mm pour e ≤ 5 mm • 2,5 mm pour 5 < e ≤ 10 mm • 3 mm pour e > 10 mm Soudures non reprises à l’envers Tableau XS 7462 : niveau 3 - surépaisseurs maximales admissibles pour les soudures bout à bout Soudures reprises à l’envers Surépaisseur maximale admissible à l’endroit 1/10 de la largeur du cordon + 2 mm avec un maximum de 5 mm Surépaisseur maximale admissible à l’envers 1/10 de la largeur du cordon + 2 mm 1/10 de la largeur du cordon + 2 mm e/10 + 1 avec un max de 3 mm (1) avec un maximum de 5 mm (1) Pour les soudures bout à bout de tubes, la surépaisseur envers admissible est portée à : • 2 mm pour e < 5 mm • 2,5 mm pour 5 < e ≤ 10 mm • 3 mm pour e > 10 mm Soudures non reprises à l’envers Tableau XS 7464 : Limite du bombé pour les soudures d’angle des supports Valeur de gorge (mm) Bombé maxi a≤6 + 2 mm 6 < a ≤ 10 + 3 mm 10 < a ≤ 20 + 4 mm a > 20 + 5 mm XS / 133 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage XS 7500 CONDUITE DES TRAITEMENTS THERMIQUES ASSOCIES AU SOUDAGE XS 7510 INTRODUCTION XS 7511 Généralités Les traitements thermiques associés au soudage sont conduits suivant les prescriptions du XS 7500. Leurs modalités d'application, telles que • obligation d’exécution, • stade d'exécution, • température, • temps de maintien, sont prescrites par les Tomes 1 et 5. XS 7512 Epaisseur équivalente Les épaisseurs équivalentes E à prendre en compte selon les types d’assemblage sont données dans le tableau XS 7512. XS 7520 PRECHAUFFAGE XS 7521 Généralités Le préchauffage, lorsqu'il est prévu par le mode opératoire de soudage, est conduit de façon à ne pas affecter les propriétés du métal dans les zones préchauffées. Le mode opératoire de soudage précise la température initiale de préchauffage. Il ne doit pas introduire d'éléments polluants (XF 6000) dans le joint et la surface de la pièce concernée. XS 7522 Méthodes et précaution a. Le préchauffage s'effectue à l'aide de fours, de dispositifs électriques, de rampes de chauffage au gaz, etc... - L'oxygaz ne peut être utilisé qu'avec les précautions suivantes : 1) seules des rampes adaptées aux pièces sont utilisées. Le chalumeau manuel est interdit, 2) le dard des flammes ne doit pas venir en contact avec la pièce ; seul le panache peut toucher celle-ci. - La précaution 2) s'applique également aux autres procédés de chauffage au gaz. b. La zone préchauffée doit s'étendre largement autour du joint à souder de façon à éviter un gradient thermique important. Le Fabricant précise la largeur de la zone, à partir du bord du joint, où la température minimale de préchauffage prescrite par le mode opératoire de soudage doit être contrôlée. Elle ne doit pas être inférieure aux valeurs ci-dessous où e désigne la plus grande épaisseur des pièces à assembler dans la zone du joint , en mm : 0 < e ≤ 10 15 mm 10 < e ≤ 40 1,5 e 40 < e ≤ 100 60 mm 100 < e ≤ 200 0,6 e 200 < e 120 mm c. Avant toute opération de soudage, la prescription b ci-dessus est satisfaite. d. Le préchauffage est maintenu sans interruption et est contrôlé jusqu'à la fin de l'opération de soudage. XS 7523 Températures de préchauffage La température de préchauffage est la température minimale dans le chanfrein immédiatement avant soudage, ou dans le cas de soudures multipasses, la plus basse température du métal sous-jacent immédiatement avant le soudage de chaque passe. Les conditions de préchauffage doivent être définies par le fabricant en tenant compte principalement : • des nuances des matériaux à assembler et de leur épaisseur, • des types de joints, des conditions de bridage des assemblages et des séquences de soudage, • des modes opératoires de soudage mis en oeuvre . La température minimale de préchauffage est définie à partir d’essais de façon à éviter ou minimiser les effets du durcissement associé aux transformations de phase, par une diminution de la vitesse de refroidissement de la soudure. Ces essais font partie du dossier d’aptitude au soudage qui comporte par exemple des mesures de dureté 1ére passe, des essais de fissuration. Le préchauffage à cette température doit être maintenu pour la totalité du joint soudé jusqu’au traitement thermique après soudage (post-chauffage ou traitement thermique de détensionnement). Les paramètres de traitements thermiques liés aux opérations de soudage, donnés au XS 7520 sont des valeurs ayant un caractère de recommandation ; il est entendu qu’à partir de ces valeurs, il appartient au fabricant le cas échéant, d’adapter ces paramètres sous réserve : • que la qualité de sa fabrication soit assurée, • que les valeurs choisies pour ces paramètres soient justifiées par des résultats d’essais. Les conditions de réalisation de ces traitements sont précisées au XS 7500. XS / 134 RCC-MX Edition 2008 XS 7523.1 Section II - Tome 4 : soudage Aciers non alliés Pour des épaisseurs équivalentes E (XS 7512) supérieures à 40 mm, un préchauffage à une température minimale de 100 °C est conseillé, ou imposé si requis dans les chapitres 4000 des volumes du Tome 1, pour les aciers ayant une résistance minimale à la traction spécifiée Rm au plus égale à 440 MPa à l’état non détensionné, par exemple les aciers : S235, S275, P235GH, P245GH, P250GH et P265GH. Pour les aciers dont la résistance minimale à la traction spécifiée Rm est supérieure à 440 MPa à l’état non détensionné, par exemple les aciers S355, P280GH, P295GH, P305GH et P355GH, la température minimale de préchauffage conseillée ou imposée si requis par les chapitres 4000 des volumes du Tome 1 pour les épaisseurs équivalentes E (XS 7512) supérieures ou égales à 20 mm, est de 125 °C. XS 7523.2 Aciers faiblement alliés exceptés les aciers au Cr et Cr-Mo dont les teneurs en Cr et Mo sont égales ou supérieures à 0.5 % Cr - 0.5 % Mo Pour des épaisseurs équivalentes E (XS 7512) supérieures à 15 mm, ou des résistances à la traction spécifiées supérieures à 450 MPa, un préchauffage à une température minimale de 125 °C est conseillé ou imposé si requis par les chapitres 4000 des volumes du Tome 1. XS 7523.3 Aciers au Cr ou Cr-Mo dont les teneurs en Cr et Mo sont égales ou supérieures à 0.5 % Cr - 0.5 % Mo Pour les épaisseurs équivalentes E (XS 7512) supérieures à 15 mm ou des résistances à la traction spécifiées supérieures à 400 MPa, un préchauffage à une température comprise entre 150 °C et 300 °C est conseillé ou imposé si requis par les chapitres 4000 des volumes du Tome 1. XS 7523.4 Aciers inoxydables austénitiques et alliages de nickel Les aciers inoxydables austénitiques et les alliages de nickel ne sont pas préchauffés. XS 7523.5 Alliages d’aluminium Un dégourdissage est de nature à faciliter l’élimination des traces d’humidité et la diminution de l’importance des soufflures dans le cordon de soudure en facilitant le dégazage. Dans le cas où le dégourdissage est nécessaire, les renseignements suivants seront notés : • sources de chaleur, • durée de préchauffage, • contrôle de la température par thermomètres de contact. Si les pièces sont humides, un léger préchauffage vers 50 °C pourra être nécessaire avant l’exécution du cordon. En règle générale, un préchauffage au-dessus de 100 °C est interdit. Pour les alliages d’aluminium de la série 5000 ou 6000 : dans tous les cas, un dégourdissage des pièces à souder est acceptable pour autant que la température de 150 °C ne soit pas dépassée. XS 7523.6 Alliages de zirconium Il n’est pas nécessaire de préchauffer les pièces à souder. XS 7524 Contrôle de la température de préchauffage a. Lorsqu’elles sont requises les températures de préchauffage font partie de la qualification du mode opératoire de soudage. b. On vérifie régulièrement que la température de préchauffage se situe dans la fourchette imposée par le mode opératoire de soudage. c. La température prescrite est contrôlée au moyen : - De thermocouples (XF 8410a) - De pyromètres ou thermomètres à contact - De crayons thermosensibles L’usage des crayons thermosensibles peut être interdit dans le cas du soudage des aciers inoxydables austénitiques, pour éviter l’introduction de produits à bas points de fusion (XF 6000). d. Lors de la mesure, les emplacements sont choisis de manière à bien assurer que la température prescrite est atteinte dans toute l’épaisseur et sur l’ensemble de la zone à souder. XS 7530 TEMPERATURE ENTRE-PASSES La température entre-passes est la plus haute température du métal sous-jacent immédiatement avant le soudage de chaque passe. La valeur maximale de la température entre-passes doit être définie par le fabricant en tenant compte principalement : • des nuances des matériaux à assembler et de leur épaisseur, • des types de joints, des conditions de bridage des assemblages et des séquences de soudage, • des modes opératoires de soudage mis en oeuvre. La température maximale entre-passes est définie à partir d’essais de façon que les caractéristiques mécaniques spécifiées dans le métal déposé ne soient pas affectées. Ces essais peuvent être par exemple des essais de recette ou de qualification des produits d’apport suivant XS 2000 ou XS 5000. XS / 135 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage a. Lorsqu’elles sont requises les températures maximales entre passe font partie de la qualification du mode opératoire de soudage. b. On vérifie régulièrement que la température entre passes se situe sous la limite imposée par le mode opératoire de soudage. c. La température prescrite est contrôlée au moyen : - de thermocouples (XF 8410.a), - de pyromètres ou thermomètres à contact, - de crayons thermosensibles. L’usage des crayons thermosensibles peut être interdit dans le cas du soudage des aciers inoxydables austénitiques, pour éviter l’introduction de produits à bas points de fusion (XF 6000). d. Lors de la mesure, les emplacements sont choisis de manière à bien assurer que la température maximale prescrite est bien respectée dans toute l’épaisseur et sur l’ensemble de la zone à souder. XS 7540 POSTCHAUFFAGE Ce traitement est principalement destiné à permettre la diffusion de l’hydrogène et à éviter le risque de fissuration à froid. Lorsqu’un préchauffage est imposé suivant le XS 7520, un traitement thermique de postchauffage est alors requis à une température supérieure ou égale à la température de préchauffage pour une durée minimale de 60 mn, sauf dans le cas où un traitement thermique de détensionnement est prévu immédiatement après soudage sans retour à la température ambiante. a. Les modalités d'exécution (en particulier température et temps de maintien) sont précisées par la procédure de mode opératoire de soudage. b. Il est obligatoirement réalisé avant tout refroidissement en dessous d'une température initiale prévue par la procédure de mode opératoire de soudage. c. Les prescriptions des XS 7521, XS 7522.a et b, XS 7524 s'appliquent également au postchauffage. d. Le postchauffage est maintenu sans interruption et est contrôlé jusqu'à la fin du temps de maintien prévu par le mode opératoire de soudage. e. Le matériel est maintenu à l'abri des courants d'air pour éviter les gradients de température néfastes. XS 7550 TRAITEMENTS THERMIQUES DE DETENSIONNEMENT XS 7551 Généralités Le Fabricant doit définir les conditions d’exécution des traitements thermiques éventuels de détensionnement intermédiaires et final à effectuer après soudage, en respectant les clauses du XF 8000. Les caractéristiques de ces traitements sont fonction de différentes variables, conformément au XF 8120, ainsi que des procédés de soudage mis en oeuvre. Sont données au XS 7554.2, à titre indicatif, pour différents types d’acier, d’alliage d’aluminium et de zirconium les températures de palier et les durées de maintien en température (celle-ci étant supposée homogène dans la fourchette spécifiée pour toute l’épaisseur du joint soudé) couramment admises, ainsi que les épaisseurs minimales soudées nécessitant un tel type de traitement. La qualification de mode opératoire de soudage intègre les traitements thermiques de détensionnement. La conduite du traitement thermique doit suivre les prescriptions du XF 8100. Un traitement thermique peut être général ou partiel, suivant qu'il s'applique à l'ensemble de la pièce ou à une partie de celle-ci. XS 7552 Conditions de mise en oeuvre a. Prescriptions pour le personnel et le matériel Les prescriptions pour le personnel et pour le matériel de traitement thermique sont définies en XF 8130. b. Prescriptions pour les pièces à traiter 1) Le chauffage de l'ensemble de l'appareil, ou d'un élément dans un four clos, est préférable à toute autre méthode et doit être adopté chaque fois qu'il est praticable. 2) Si, pour des raisons de dimensions ou d'ordre technologique, la pièce ne peut être traitée en une seule fois dans un four clos, on adoptera l'une des méthodes suivantes * Traitement thermique en sections successives dans un four. Le recouvrement des sections chauffées est au moins égal à 1500 mm, la portion à l'extérieur du four étant protégée de façon à ce que le gradient de température ne soit pas nuisible. Le double traitement thermique de la zone de recouvrement est pris en compte pour • la vérification des caractéristiques mécaniques du matériau et éventuellement de sa sensibilisation à la corrosion, • la qualification du mode opératoire de soudage si une ou plusieurs soudures sont concernées. La zone de recouvrement ne comportera pas de tubulure ou de discontinuité géométrique (dans la mesure du possible). * Traitement thermique local des soudures circulaires des corps cylindriques. Les soudures circulaires des appareils peuvent être traitées séparément, pourvu que la bande chauffée soit au moins égale à quatre fois l'épaisseur du métal. La largeur minimale de la zone où la température requise pour le traitement doit être atteinte de chaque côté de la soudure (du côté de la plus grande largeur de la soudure), doit être au moins égale à la plus petite des deux valeurs suivantes : • l'épaisseur de la soudure • 50 mm * Traitement thermique local d'une bande circonférentielle contenant des tubulures, piquages ou autres éléments soudés. XS / 136 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Lorsqu'une zone contenant des tubulures ou d'autres éléments soudés doit être traitée localement, la partie de l'appareil chauffée sera constituée par un anneau de l'appareil entre deux plans normaux à son axe et englobant l'ensemble des tubulures ou pièces soudées de la zone à traiter et s'étendant au- delà des soudures de ces pièces sur au moins deux fois l'épaisseur du matériau. Cette méthode sera également appliquée pour les réparations par soudage sur les appareils. * Chauffage intérieur de l'appareil Lorsque le traitement d'un appareil est effectué par chauffage interne, l'appareil est recouvert d'un matériau isolant qui, éventuellement, peut être le calorifuge final. La pression interne de l'appareil sera contrôlée de façon à ne pas entraîner de déformation de celui-ci, si l'appareil est obturé. 3) Les pièces doivent être placées à une hauteur suffisante pour éviter la proximité des carneaux. La flamme ne doit jamais frapper directement une pièce à traiter. XS 7553 Prescriptions pour les témoins de production a. Pendant le traitement de l'appareil, le ou les témoins sont placés à l'intérieur de l'appareil. Si cela n'est pas possible, ils sont placés à côté de l'appareil de telle sorte qu'ils subissent un traitement analogue. Un ou plusieurs thermocouples sont fixés sur les témoins. b. Les témoins peuvent être traités séparément de l'appareil, en cas d'impossibilité technique d'opérer suivant a) ci-dessus, sous réserve que les conditions de traitement du témoin et de l'appareil soient les mêmes (même vitesse de montée en température, même température maximale, même temps de maintien et mêmes conditions de refroidissement, que celles subies par l'appareil). XS 7554 Températures et temps de maintien XS 7554.1 Généralités a. Les températures de détensionnement et les temps de maintien sont indiqués en fonction des nuances des matériaux et des épaisseurs en XS 7554.2. b. En règle générale, lorsque deux matériaux de nuances différentes sont assemblés, la température de traitement thermique requise est celle du matériau pour lequel la température nécessaire est la plus élevée. Toutefois, l'influence de cette température sur l'autre matériau doit être évaluée, ce qui pourra conduire à ne pas respecter cette règle. c. L'épaisseur à prendre en compte pour l'évaluation du temps de maintien est : - soudures bout à bout : l'épaisseur au droit du joint, - soudures d'angle : la hauteur de la gorge de la soudure, - piquages : la plus grande profondeur de la soudure du piquage sur le corps. Lorsqu'une pièce comportant plusieurs de ces types de soudure est détensionnée l'épaisseur à prendre en compte est la plus importante (au droit de l'assemblage). d. Vitesse de chauffage et de refroidissement 1) La température d'enfournement d'un appareil tient compte de sa conception et notamment des risques de déformation causés par les contraintes thermiques. Elle ne dépassera pas 400°C ou une valeur inférieure suivant l'appareil. 2) La vitesse de montée en température (ou de refroidissement) doit être suffisamment faible pour ne pas engendrer de déformations ou de contraintes nuisibles. De toute façon, et ce, pour des matériels de forme simple, cette vitesse de montée (ou de descente) ne doit pas dépasser, au-dessus de 350°C, les valeurs suivantes : * pour une épaisseur maximale au plus égale à 25 mm : 220 °C/h * pour une épaisseur supérieure à 25 mm, la plus grande des deux valeurs suivantes : • 220 °C/h divisé par l'épaisseur maximale exprimée en multiples de 25 mm (Fig. XS 7554.1) • 55 °C/h. 3) Lors du chauffage, la différence de température entre deux points d'un même appareil, distants au plus de 4,50 m ne doit pas excéder 150°C. Cette disposition ne s'applique pas aux traitements thermiques locaux ou par sections successives. XS 7554.2 Températures de détensionnement et temps de maintien XS 7554.21 Aciers non alliés Epaisseur E supérieure à 30mm (XS 7512 : l’épaisseur à prendre en compte est celle des pièces à souder ; pour les soudures entre pièces d’épaisseur différentes, l’épaisseur à retenir est celle de la pièce la plus épaisse), cette limite pouvant cependant être portée à 35 mm pour les aciers de résistance à la traction minimale spécifiée Rm au plus égale à 440 MPa à l’état non détensionné, par exemple les aciers S236, S275, P235GH, P245GH, P250GH et P265GH. • Température de palier : 550°C à 625 °C (minimum conseillé 575°C). • Durée de maintien : 2 minutes par millimètre d’épaisseur avec un minimum de 30 minutes et un maximum de 120 minutes. XS 7554.22 Aciers faiblement allié à l’exception des aciers au Cr et Cr-Mo Epaisseurs E supérieures à 10 mm (XS 7512 : l’épaisseur à prendre en compte est celle des pièces à souder ; pour les soudures entre pièces d’épaisseur différentes, l’épaisseur à retenir est celle de la pièce la plus épaisse), à l’exception des aciers à teneur en nickel ≥ 1 %. • Température de palier : 595°C à 675 °C. • Durée de maintien : 1 heure par 25 mm d’épaisseur avec un minimum de 30 minutes et au-delà de 2 heures on maintiendra 2 heures + ( 15 minutes par 25 mm au-delà de 50 mm). XS / 137 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage XS 7554.23 Aciers faiblement allies au Cr et au Cr-Mo, aciers inoxydables martensitiques et ferritiques a. 0.5% Cr - 0.5% Mo / 1% Cr - 0.5% Mo / 1.25% Cr - 0.5% Mo : - Température de palier : 595 °C à 675 °C - Durée de maintien : 1 heure par 25 mm d’épaisseur avec un minimum de 30 minutes, et au-delà de 5 heures maintiendra 5 heures + (15 minutes par 25 mm au-delà de 125 mm). b. Pièces moulées en acier 13% Cr - 4 % Ni : - Température de palier : 595 °C à 620 °C - Durée de maintien : 1 heure par 25 mm d’épaisseur avec un minimum de 30 minutes, et au-delà de 5 heures maintiendra 5 heures + (15 minutes par 25 mm au-delà de 125 mm). c. 2.25% Cr - 1% Mo / 5% Cr - 0.5% Mo / Aciers inoxydables martensitiques : - Température de palier : 675 °C à 760 °C - Durée de maintien : 1 heure par 25 mm d’épaisseur avec un minimum de 30 minutes, et au-delà de 5 heures maintiendra 5 heures + (15 minutes par 25 mm au-delà de 125 mm). d. Aciers inoxydables ferritiques : - Température de palier : 700°C à 760 °C - Durée de maintien : 1 heure par 25 mm d’épaisseur avec un minimum de 30 minutes, et au-delà de 5 heures maintiendra 5 heures + (15 minutes par 25 mm au-delà de 125 mm). on on on on XS 7554.24 Alliages d’aluminium Le traitement thermique après soudage n’est pas obligatoire, sauf si les pièces peuvent présenter un risque de corrosion sous contrainte. En général, le traitement thermique de recuit exécuté pour obtenir l’état métallurgique de livraison O est le seul traitement utilisable. En cas de traitement de détensionnement, il faut respecter les prescriptions suivantes : • les pièces doivent être bridées pendant le traitement, • la vitesse de chauffage doit être la plus rapide possible mais compatible avec une bonne homogénéisation de la température de la pièce à traiter, • le refroidissement se fait à l’air libre, sans limitation de la vitesse de refroidissement. a. Alliages d’aluminium de la série 5000 : - température de palier : de 300 °C à 350 °C, - durée de maintien : au moins 1 heure. Pour l’alliage 5754 selon XM 512-1 ou si le traitement de détensionnement présente un risque important de déformation des pièces, on effectuera un traitement à une température réduite : - température de palier : 260 °C ± 5 °C, - durée de maintien : 6 heures. b. Alliages d’aluminium de la série 6000 : Tout traitement thermique après soudage est interdit. XS 7554.25 Alliages de zirconium Le traitement thermique après soudage n’est pas obligatoire. S’il est réalisé pour des raisons de stabilité dimensionnelle, on procédera à un recuit sous vide (10-2 Pa) : • conditions de montée : on monte de la température ambiante jusqu'à 600 °C (la vitesse de montée est déterminée en fonction des capacités du four), puis de 600 °C à 700° C en 1h30, • température de palier : 700 °C ± 10 °C, • durée de maintien : 3 h, • conditions de descente : le refroidissement est accéléré ou naturel. XS 7555 Contrôle et enregistrement des températures Le contrôle et l'enregistrement des températures doivent être effectués selon les dispositions du XF 8140. XS / 138 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7512 : épaisseurs équivalentes E - soudure bout à bout E=e e e2 E = 0,5 ( e1 + e2 ) - soudure en L e1 E = e1 + 0.5 e2 - soudure en T e2 e1 E = e1 + e2 - soudure en croix e2 e1 e2 Figure XS 7554.1 : vitesse de chauffage au-dessus de 350 °C pour détensionnement °C/h 250 200 150 100 50 e (mm) 0 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160 XS / 139 RCC-MX Edition 2008 XS 7600 REPARATION PAR SOUDAGE XS 7610 CAS GENERAL Section II - Tome 4 : soudage Toutes les opérations de réparation par soudage des joints soudés, des produits ou des pièces, doivent satisfaire aux mêmes exigences que celles des soudures de production. Au même endroit deux opérations de réparation par soudage sont autorisées. Au-delà, le Fabricant ne doit pas poursuivre avant d'avoir établi un rapport analysant les causes de ces réparations successives et avoir soumis ce rapport à l'accord du Maître d’Oeuvre. Il en est de même en cas de réparations trop systématiques ou de mise en évidence de défauts susceptibles de remettre en cause les conditions d'application du mode opératoire, ou la qualification elle-même du mode opératoire de soudage. Si l'étendue des réparations d'une soudure exécutée par un procédé automatique est susceptible de dépasser le cinquième de sa longueur sur au moins la moitié de son épaisseur, la soudure doit être refaite puis contrôlée à nouveau. Pour les tuyauteries de niveau 1, lorsqu’un défaut dans la zone de racine d’un joint soudé d’un seul côté par un procédé automatique ne peut être réparé de l’intérieur, la soudure doit être refaite. XS 7620 CAS PARTICULIER DES REPARATIONS TRAITEMENT THERMIQUE ULTERIEUR AVEC DISPENSE DE a. En règle générale, les réparations par soudage après traitement thermique final sont interdites. Cependant, des réparations peuvent être effectuées, sous réserve de l'accord du Maître d’Oeuvre et sous réserve que le mode opératoire ait fait l'objet d'un essai de qualification particulier et qu'il satisfasse à l'ensemble des exigences du paragraphe b. b. Prescriptions pour le mode opératoire 1) Le mode opératoire précise les dimensions minimales de la réparation. La procédure de réparation devra indiquer le nombre, les dimensions et la distance relative des affouillements. 2) L'acier correspond à l'une des nuances du Tome 2. 3) La réparation est effectuée suivant un mode opératoire qualifié de soudage à l'arc permettant le dépôt de métal à basse teneur en hydrogène par cordons étroits. 4) Le métal de base et le métal déposé utilisés pour l'essai de qualification doivent être prélevés dans les produits approvisionnés pour la fabrication. 5) Les électrodes utilisées sont basiques à basse teneur en hydrogène. Elles sont étuvées avant emploi suivant le processus défini par le Fournisseur et suivant les prescriptions du XS 7200 et transférées juste avant utilisation dans des étuves portables où elles sont maintenues à une température de 100 °C à 150 °C. 6) L'affouillement est effectué par un moyen mécanique. 7) Le préchauffage de la zone à recharger ne doit pas être inférieur à celui de l'essai de qualification. 8) Les paramètres énergétiques prescrits par le mode opératoire sont contrôlés en permanence pendant l'opération de soudage. 9) La seconde couche de métal déposé doit assurer un revenu de la zone affectée thermiquement par la première couche dans le métal de base. De même, en fin de remplissage, des cordons supplémentaires sont déposés sur la dernière couche, sans déborder sur le métal de base, de façon à assurer le revenu de la zone affectée thermiquement par la dernière couche dans le métal de base (Fig. XS 7620a et b). 10) Un postchauffage suit la réparation, à une température supérieure à 200°C, pendant un minimum de maintien de 2 heures. c. Contrôles non destructifs de la zone réparée 1) Les zones réparées sont contrôlées au moins 48 heures après refroidissement. 2) Sont effectués * les contrôles prévus au XS 7700, selon le niveau du matériel concerné, * des contrôles complémentaires comprenant • les contrôles ayant permis de mettre en évidence les défauts à l'origine de la réparation, • les contrôles complémentaires éventuellement nécessaires pour s'assurer de la qualité de la zone réparée. d. Justification par le calcul Sur demande du Maître d’Oeuvre, il peut être prévu des analyses du comportement du matériel en service, prenant en compte l'influence des réparations; les modalités de ces analyses seront à convenir entre les parties intéressées. XS / 140 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Figure XS 7620a : superposition des premières couches de réparation Figure XS 7620b : réparation avec dispense de traitement thermique ultérieur XS / 141 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage XS 7700 EXAMENS NON PRODUCTION DESTRUCTIFS XS 7710 SOUDURES DE NIVEAU 1 DES SOUDURES DE Les tableaux XS 7710 mentionnent les examens non destructifs à effectuer sur soudures, revêtements ou beurrages des matériels de niveau 1 ; ils sont repérés de la façon suivante : Niveau 1 a : prescriptions générales b : tuyauteries 1 : contrôles avant soudage Tableau XS 7710a1 Tableau XS 7710b1 2 : contrôles en cours de soudage Tableau XS 7710a2 Tableau XS 7710b2 3 : contrôles après soudage Tableau XS 7710a3 Tableau XS 7710b3 Les tableaux XS 7710a et b mentionnent les examens non destructifs à effectuer sur soudures, revêtements ou beurrages. Les tableaux XS 7710a listent les prescriptions générales; les tableaux XS 7710b, concernent les tuyauteries de niveau 1. Dans les tableaux : • L’indice 1 correspond aux contrôles avant soudage, l’indice 2 aux contrôles en cours de soudage, l’indice 3 aux contrôles après soudage • Le terme « austénitique » couvre les aciers inoxydables austénitiques et austénoferritiques, et les alliages à base de nickel (sauf dans le cas particulier des beurrages et des revêtements, traités au cas par cas). Le terme « aluminium » couvre les aluminium et les alliages d’aluminium. Le terme « zirconium » couvre les alliages de zirconium. • Les titres des colonnes « austénitique » « ferritique », « aluminium », « zirconium » sont relatifs : - aux métaux de base, pour les contrôles de surfaces à souder. - au métal déposé, dans les autres cas (pour les soudures sans métal d’apport, on se rapportera à la nature de la zone fondue). • Les symboles mentionnés ont pour signification : RES : ressuage, MAG : magnétoscopie, RAD : radiographie, US : ultrasons. • Les renvois signifient : (1) Le contrôle magnétoscopique peut être effectué en température. (2) Le contrôle ultrasons doit être effectué sur les emplacements à souder s’il n’a pas été réalisé à 100 % au stade d’approvisionnement. Ce contrôle n’est pas exigé pour les pièces moulées. (3) Les contrôles US et RAD sont à effectuer après mise à profil intermédiaire si l’état final est incompatible avec les techniques de contrôle. (4) US longitudinal à effectuer suivant la méthode et les critères appliqués pour l’approvisionnement des tôles, afin de s’assurer de l’absence d’arrachement lamellaire, uniquement lorsque la soudure A/B est fortement sollicitée. XS 7711 Méthode XS 7711.1 Examens de surface Par magnétoscopie pour les aciers non alliés ou faiblement alliés. Lorsque la magnétoscopie présente des difficultés de mise en œuvre, le Fabricant peut demander au Maître d’Oeuvre de la remplacer par un ressuage, en motivant sa demande. Par ressuage pour les aciers inoxydables austénitiques et alliages à base de nickel et pour les aluminium et alliages d’aluminium, pour le zirconium et alliages de zirconium. Ces examens doivent être effectués conformément aux prescriptions de XMC 5000 pour la magnétoscopie et XMC 4000 pour le ressuage. XS 7711.2 Examens volumiques Les soudures, revêtements et beurrages font l’objet d’un examen volumique par radiographie et/ou par ultrasons. Ils doivent être effectués conformément aux prescriptions du XMC 3300 pour la radiographie et des XMC 2600 et XMC 2700 pour les ultrasons. Les tableaux XS 7710a et b précisent les dispositions particulières retenues pour certains types d’assemblages pour lesquels l’examen volumique n’est pas requis ou réalisable sauf spécification particulière. Il s’agit : • des assemblages angulaires d’accessoires permanents ou provisoires, • des assemblages angulaires de brides ou de piquages de diamètre intérieur inférieur ou égal à 60 mm pour les réservoirs, • des assemblages angulaires de piquages de diamètre extérieur inférieur à 114 mm pour les tuyauteries, • des assemblages à pénétration partielle, • des soudures d’étanchéité et des soudures tube sur plaque des échangeurs. XS / 142 RCC-MX Edition 2008 XS 7712 Etendue XS 7712.1 Soudures bout à bout Section II - Tome 4 : soudage Ces soudures sont examinées sur toute leur longueur. Les zones soumises à examen des soudures terminées sont : 1) Pour les examens de surface, le métal déposé et la zone adjacente du métal de base de part et d’autre du joint sur une largeur d’au moins 15 mm. Ce contrôle est effectué sur la face externe de l’assemblage soudé et sur la face interne lorsque celle-ci est accessible. 2) Pour les examens volumiques, le métal déposé et la zone adjacente du métal de base, sur une distance : - d’au moins 10 mm par rapport au chanfrein réel, ou à la fouille en cas de réparation, pour e> 30 mm, - d’au moins 5 mm par rapport au chanfrein réel, ou à la fouille en cas de réparation, pour e ≤ 30 mm. Pour le contrôle radiographique, la lecture des clichés se fait en double film conformément au XMC 3312.52a. Pour les soudures de tubes de ∅ ext < 90 mm, exposés selon XMC 3312.511a, la lecture en double film peut être complétée par une lecture en simple film dans les conditions du XMC 3312.52b. XS 7712.2 Soudures d’angle Ces soudures sont examinées sur toute leur longueur. Les zones soumises à examen des soudures terminées sont : 1) pour les examens de surface, le métal déposé et la zone adjacente du métal de base des pièces A et B sur une largeur d’au moins 15 mm. Le contrôle est effectué sur la face externe de l’assemblage soudé et le cas échéant, sur la face interne lorsque celle-ci est accessible. 2) pour les examens volumiques, le métal déposé et la zone adjacente du métal de base de la pièce A pour les piquages posés, et de la pièce B pour les piquages pénétrés, sur une distance : - d’au moins 10 mm par rapport au chanfrein réel, ou à la fouille en cas de réparation, pour e> 30 mm (e = épaisseur de la pièce portante), - d’au moins 5 mm par rapport au chanfrein réel, ou à la fouille en cas de réparation, pour e ≤ 30 mm (e = épaisseur de la pièce portante). Les 10 mm et 5 mm sont mesurés à partir du chanfrein réel sur la surface de la pièce. Pour le contrôle radiographique, la lecture des clichés se fait en double film conformément au XMC 3312.52b. Nota : L’application de ces règles générales (XS 7712.1 et 2) implique que le Maître d’Oeuvre mette en œuvre des dispositions relatives à la forme et à la position du chanfrein qui lui permettent de garantir que la totalité du métal déposé est contrôlée conformément aux Tomes 3 et 4. XS 7712.3 Revêtements et beurrages Les revêtements et beurrages sont examinés sur toute leur surface. L’examen volumique par ultrasons, exécuté conformément au XMC 2700, intéresse le métal déposé et le métal sous-jacent pour juger de l’adhérence. De plus, les beurrages effectués pour la réalisation de soudures d’assemblages hétérogènes soumis à pression font l’objet d’un examen radiographique dans les conditions prévues au XS 7712.1 2) et suivant XMC 3312.7b. XS 7712.4 Remarque générale Les critères définis en XS 7714 s’appliquent aux zones soumises à examen définies en XS 7712.13. S’il est détecté, lors de ces contrôles, des indications localisées en dehors de ces zones, on applique dans ce cas les critères correspondant à ceux retenus pour l’approvisionnement des pièces. Cette dernière disposition est également applicable à la zone adjacente du joint soudé des pièces moulées, sous réserve que les indications incriminées soient caractérisées comme des défauts de fonderie déjà présents avant soudage. Ces indications sont consignées dans le procès verbal d’examen radiographique. XS 7713 Stade d’exécution XS 7713.1 En cours d’exécution de la soudure Pour les soudures dans le stade intermédiaire d’exécution, les contrôles, lorsque prescrits, doivent être effectués après préparation de la surface, tel que requis au Tome 3. Il est recommandé au Fabricant d’effectuer à titre interne après préparation de la reprise envers, un examen de surface par magnétoscopie ou ressuage. Cet examen est obligatoire dans les cas suivants : • Pour les soudures sur latte, lorsque l’enlèvement de la latte est suivi d’une reprise envers. On effectuera après préparation de cette reprise un examen par magnétoscopie sur les aciers ferritiques et par ressuage sur les aciers et alliages austénitiques, sur l’aluminium et alliages d’aluminium. • Lorsqu’il n’est pas prévu d’examen final de la soudure par radiographie ou ultrasons. Cet examen est effectué en application de XS 7711 pour la méthode à utiliser et XS 7363 et XS 7714 pour les critères d’acceptation. XS 7713.2 Après exécution de la soudure Pour les soudures à l’état final, les contrôles doivent être effectués après parachèvement et préparation, tel que requis par les méthodes de contrôle du Tome 3. En règle générale, lorsqu’ils sont simultanément requis, les contrôles non destructifs doivent se faire dans l’ordre chronologique suivant : ressuage, magnétoscopie, ultrasons. XS / 143 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage XS 7713.21 Contrôles volumiques 1) Soudures à pénétration complète et beurrages homogènes en acier faiblement allié Le contrôle volumique final doit être effectué après le traitement thermique final : il peut toutefois être réalisé après un traitement thermique intermédiaire si celui-ci est effectué à une température au moins égale au minimum prescrit pour le traitement thermique final. Dans le cas où les contrôles par radiographie et ultrasons sont requis, le contrôle volumique final après traitement thermique de détensionnement doit être le contrôle par ultrasons effectué conformément au XMC 2600. Néanmoins, ce dernier peut être effectué avant traitement thermique, conformément au XMC 2600. Dans ce cas, après traitement thermique de détensionnement, un second contrôle par ultrasons est effectué à l’aide de faisceaux d’ondes transversales uniquement et avec un seul angle de réfraction. 2) Revêtements Pièces subissant un ou plusieurs traitements thermiques de détensionnement intermédiaires : le contrôle par ultrasons doit être effectué après un traitement thermique intermédiaire, si celui-ci est effectué à une température comprise dans les limites prescrites pour le traitement thermique de détensionnement final. Pièces subissant un seul traitement thermique de détensionnement final : le contrôle par ultrasons peut être effectué avant ce traitement, si le contrôle par ressuage est réalisé après ce même traitement. 3) Beurrages bimétalliques Le contrôle volumique final doit être effectué après le traitement thermique de détensionnement final ou après un traitement intermédiaire si celui-ci est effectué à une température comprise dans les limites prescrites pour le traitement thermique de détensionnement final. XS 7713.22 Contrôles de surface Le stade d’examen est laissé à l’appréciation du Fabricant. Il doit être exécuté après le traitement thermique final, si les épaisseurs mises en œuvre, les procédés utilisés ou la nature des matériaux font redouter que des défauts se produisent ou s’amplifient au cours des traitements thermiques. Ceci n’est pas le cas pour les matériels réalisés avec des pièces ou produits répondant aux Spécifications Techniques de Référence du Tome 2. Cependant, l’examen de surface sera fait après traitement thermique de détensionnement final, ou après un traitement thermique intermédiaire si celui-ci est effectué à une température comprise dans les limites prescrites pour le traitement thermique de détensionnement final, dans les cas suivants : • soudage sur lattes après enlèvement de celles-ci, • si le contrôle volumique de la soudure n’est pas réalisable. XS 7714 Critères d’acceptation Sauf dispositions particulières prévues en XS 7714.5, les critères d’acceptation sont donnés en XS 7714.1 pour le ressuage, XS 7714.2 pour la magnétoscopie, XS 7714.3 pour la radiographie et XS 7714.4 pour les ultrasons. XS 7714.1 Ressuage XS 7714.11 Pour aciers austénitiques, ferritiques et les alliages à base de nickel Ne sont prises en considération que les indications > 2 mm. Nota : Toutefois, tout alignement de plus de 20 mm, d’indications rapprochées, même de taille inférieure au seuil de notation, devra faire l’objet d’une analyse complémentaire de manière à déterminer leur nature. Sont inacceptables : • les indications linéaires, • les indications arrondies dont la plus grande dimension est > 4 mm, • les indications alignées au nombre de 3 ou plus, distantes entre elles de moins de 3 mm bord à bord, • les indications groupées au nombre de 5 ou plus sur une surface rectangulaire de 100 cm2 choisie de façon la plus défavorable par rapport aux indications, sans que sa plus grande dimension ne dépasse 20 cm. XS 7714.12 Pour alliages d’aluminium Sont inacceptables : • les indications linéaires de longueur > 2 mm, • les indications arrondies dont la plus grande des dimensions est > 4 mm • les indications groupées de densité de surface > 0,5% par rapport à la plus petite surface rectangulaire circonscrite aux indications (Tableau 8.4.4.1 de la norme NF EN 13445-8) • les nids de soufflures débouchantes. XS 7714.2 Magnétoscopie (aciers ferritiques) Ne sont prises en considération que les indications > 2 mm. Nota : Toutefois, tout alignement de plus de 20 mm, d’indications rapprochées, même de taille inférieure au seuil de notation, devra faire l’objet d’une analyse complémentaire de manière à déterminer leur nature. Sont inacceptables : • les indications linéaires, • les indications non linéaires > 4 mm, • les indications alignées au nombre de 3 ou plus distantes entre elles de moins de 3 mm bord à bord ou s’étendant sur plus de 20 mm, si cette distance est comprise entre 3 et 6 mm. XS / 144 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Deux indications sont considérées comme étant une seule indication si la distance qui les sépare est inférieure à deux fois la longueur de la plus petite. XS 7714.3 Radiographie XS 7714.31 Pour les aciers ferritiques, austénitiques, et les alliages à base de nickel Les critères suivants s’appliquent aux beurrages et aux joints soudés de résistance sur une étendue telle que définie en XS 7712. Sont inacceptables : • toute fissure, crique, manque de fusion (collage), manque de pénétration, caniveau et morsure, • toute soufflure ou inclusion hors critères définis dans le tableau XS 7714.31. XS 7714.32 Pour les alliages d’aluminium et alliages de zirconium Sont inacceptables : • tout type de fissures, • les soufflures vermiculaires alignées, • les nids de soufflures, • les soufflures vermiculaires isolées, inclusions d’oxyde ou de tungstène, hors critères définis dans le tableau XS 7714.32. XS 7714.4 Ultrasons XS 7714.41 Sur joints soudés Sont à noter toutes les indications dont l’amplitude de l’écho est supérieure ou égale à 50 % de l’amplitude de l’écho de référence (Hd/Hr ≥ 1 / 2). Sont inacceptables : • toute indication à caractère non volumique tel que défini en XMC 2637d, • toute indication à caractère volumique dont la longueur dépasse en fonction du rapport Hd/Hr celle prescrite par le tableau XS 7714.41. Tableau XS 7714.41 : ultrasons – longueur maximale admissible de l’indication Valeur de l’amplitude maximale Hd de l’écho de défaut comparée à l’amplitude Hr de l’écho sur le trou du bloc de référence Longueur maximale admissible de l’indication relative à un défaut ou à un groupement de défauts Epaisseur ≥ 50 mm : Epaisseur < 50 mm : 2Hr < Hd 1,5 Hr < Hd inacceptable 1,5 Hr < Hd ≤ 2 Hr Hr < Hd ≤ 1,5 Hr 20 mm Hr < Hd ≤ 1,5 Hr 0,75 Hr < Hd ≤ Hr 30 mm 0,5 Hr ≤ Hd ≤ Hr 0,5 Hr ≤ Hd ≤ 0,75 Hr 60 mm Nota : les indications individuelles d’amplitude inférieure au seuil de notation ne sont pas considérées comme significatives de défauts devant faire l’objet d’une réparation. Toutefois, lorsqu’elles sont continues sur une longueur supérieure à 200 mm, elles font l’objet d’une analyse complémentaire de manière à déterminer leur nature XS 7714.42 Sur beurrages Est inacceptable toute indication dont la longueur dépasse, en fonction du rapport Hd/Hr, celle prescrite par le tableau XS 7714.41 concernant les joints soudés. XS 7714.43 Sur revêtements 1) Indications à caractère volumique Est inacceptable : toute indication à caractère volumique tel que défini en XMC 2740 pour laquelle Hd > Hr / 2 et de longueur supérieure ou égale à 100 mm. 2) Manque de liaison continue Est inacceptable : toute indication de manque de liaison continu, tel que défini en XMC 2740, de surface supérieure ou égale à celle du réflecteur de référence. Si la surface totale des zones présentant un manque de liaison continu avec le métal de base, tel que défini en XMC 2740 et selon les critères mentionnés ci-dessus est supérieure ou égale à 3 % de la surface totale du revêtement, le revêtement est éliminé. XS 7714.5 Dispositions particulières XS 7714.51 Ressuage pour les soudures d’étanchéité 1) Avant soudage Bords à souder : aucune indication n’est admise. Zone avoisinante des bords à souder, sur une largeur égale à la valeur de la gorge théorique et au plus à 5 mm : sont inacceptables d’une part, toute indication supérieure à 1,5 mm et d’autre part, celles inférieures à 1,5 mm si elles sont séparées par une distance inférieure à 3 mm. 2) Après exécution de la première passe si celle-ci est réalisée sans métal d’apport. Aucune indication n’est admise dans le métal fondu. XS / 145 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage 3) Sur soudure terminée Métal fondu : aucune indication n’est admise. Zone avoisinante du métal fondu sur une largeur égale à la valeur de la gorge théorique et au plus à 5 mm : sont inacceptables d’une part, toute indication de dimension supérieure à 1,5 mm et d’autre part, celles inférieures à 1,5 mm si elles sont séparées par une distance inférieure à 3 mm. XS 7714.52 Ressuage pour les soudures tubes sur plaque des échangeurs 1) Avant soudage Le contrôle par ressuage est effectué sur la plaque ou après usinage final du revêtement avant le perçage. Sont inacceptables dans la zone de perçage d’une part, toute indication de dimension supérieure à 1,5 mm et d’autre part, celles inférieures à 1,5 mm si elles sont séparées par une distance inférieure à 3 mm. 2) Sur soudure terminée Métal fondu : aucune indication n’est admise. Zone avoisinante du métal fondu sur une largeur égale à la valeur de la gorge théorique et au plus à 5 mm : sont inacceptables d’une part, toute indication de dimension supérieure à 1,5 mm et d’autre part, celles inférieures à 1,5 mm si elles sont séparées par une distance inférieure à 3 mm. XS 7715 Réparation Lorsqu’un examen non destructif sur joint soudé, revêtement ou beurrage met en évidence un défaut hors critères, celui-ci doit être réparé suivant une procédure prenant en compte les prescriptions de XS 7600. Dans le cas du soudage par friction, aucune réparation n’est admise. • Contrôle après affouillement Méthode : Par magnétoscopie ou ressuage. Etendue : Sur toute la surface de l’affouillement. Critères d’acceptation : lorsque la fouille est entièrement située dans la partie « métal fondu », toute indication supérieure 1 mm est inacceptable. Dans le cas où une partie du « métal de base avoisinant » est atteinte, les critères à appliquer sur cette partie sont ceux définis en XS 7363.1 et 2 en prenant en considération les critères des chanfreins pour les joints soudés ou beurrages et ceux des surfaces à revêtir pour les revêtements. • Contrôle après réparation par soudage Les méthodes utilisées, les critères applicables et les documents à établir sont les mêmes que ceux avant réparation pour le type de joint concerné (tableaux XS 7710a et b). XS 7716 • • • • Procès-verbal Examen par ressuage : Indication sur le document de suivi suivant les prescriptions du XA 3000. Un procès-verbal est établi uniquement en cas de non-conformité. Examen par magnétoscopie : Indication sur le document de suivi suivant les prescriptions du XA 3000. Un procès-verbal est établi uniquement en cas de non-conformité. Examen radiographique : Etablissement systématique d’un procès-verbal. Examen US : Etablissement systématique d’un procès-verbal. XS 7720 SOUDURES DE NIVEAU 2 Les tableaux XS 7720 mentionnent les examens non destructifs à effectuer sur soudures, revêtements ou beurrages des matériels de niveau 2 ; ils sont repérés de la façon suivante : Niveau 2 a : prescriptions générales b : tuyauteries 1 : contrôles avant soudage Tableau XS 7720a1 Tableau XS 7720b1 2 : contrôles en cours de soudage Tableau XS 7720a2 Tableau XS 7720b2 3 : contrôles après soudage Tableau XS 7720a3 Tableau XS 7720b3 Les tableaux XS 7720a et b mentionnent les examens non destructifs à effectuer sur soudures, revêtements ou beurrages. Le tableau XS 7720a énonce des prescriptions générales, le tableau XS 7720b ne concerne que les tuyauteries et leurs accessoires permanents ou provisoires. Dans les tableaux : • L’indice 1 correspond aux contrôles avant soudage, l’indice 2 aux contrôles en cours de soudage, l’indice 3 aux contrôles après soudage • le terme « austénitique » couvre les aciers inoxydables austénitiques et austénoferritiques, et les alliages à base de nickel (sauf dans le cas particulier des beurrages et des revêtements, traités au cas par cas. Le terme « aluminium » couvre les aluminiums et les alliages d’aluminium. Le terme « zirconium » couvre les alliages de zirconium. • Les titres des colonnes « austénitique », « ferritique », « aluminium », « zirconium » sont relatifs : - aux métaux de base, pour les contrôles des surfaces à souder, - au métal déposé, dans les autres cas (pour les soudures sans métal d’apport, on se rapportera à la nature de la zone fondue). XS / 146 RCC-MX • • Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Les symboles mentionnés ont pour signification : RES : ressuage, MAG : magnétoscopie, RAD : radiographie, US : ultrasons. Les renvois signifient : (1) Le contrôle magnétoscopique peut être effectué en température. (2) Le contrôle US doit être effectué sur les emplacements à souder s’il n’a pas été réalisé à 100 % au stade approvisionnement. Ce contrôle n’est pas exigé pour les pièces moulées ou centrifugées. (3) Le contrôle US est à effectuer après mise à profil intermédiaire si l’état final est incompatible avec la technique de contrôle. (4) US longitudinal à effectuer suivant la méthode et les critères appliqués pour l’approvisionnement de tôles, afin de s’assurer de l’absence d’arrachement lamellaire, uniquement lorsque la soudure A/B est fortement sollicitée. Cas particuliers des croisements de soudures et de soudures longitudinales décalées à une faible distance. Dans le cas où les prescriptions du XC 3000 ne peuvent être respectées, les contrôles complémentaires suivant sont effectués. • Cas de croisement de soudures : Ultrasons (pour e > 10 mm) sur chaque branche de la croix sur une longueur minimale égale à 3e à partir du centre théorique de cette croix (e étant la plus grande des épaisseurs des pièces à assembler). • Cas de soudures longitudinales décalées d’une distance inférieure à la plus petite des deux valeurs 2e ou 40 mm lors du soudage bout à bout (soudure de raccordement) de viroles ou de tubes. Ultrasons (pour e > 10 mm) sur les zones définies ci-après : - sur la soudure de raccordement : zone comprise entre les bords extérieurs des soudures longitudinales plus 2 e de part et d’autre, - sur les soudures longitudinales : 2 e à partir de la soudure de raccordement. XS 7721 Méthode XS 7721.1 Examens de surface Par magnétoscopie ou ressuage pour les aciers Par ressuage pour les alliages d’aluminium. Ces examens doivent être effectués conformément aux prescriptions du XMC 5000 pour la magnétoscopie et XMC 4000 pour le ressuage. XS 7721.2 Examens volumiques Les soudures font l’objet d’un examen volumique par radiographie. De plus, les joints soudés ferritiques font l’objet d’un contrôle complémentaire par ultrasons lorsque l’épaisseur du joint soudé est supérieure à 50 mm. En cas de mise en œuvre difficile de l’examen par radiographie, il peut être remplacé par un examen par ultrasons. Les revêtements et beurrages font l’objet d’un examen par ultrasons. Les beurrages effectués pour la réalisation de soudures bout-à-bout d’assemblages mixtes font l’objet d’un examen par radiographie. Ces examens doivent être effectués conformément aux prescriptions du XMC 3300 pour la radiographie et des XMC 2600 et XMC 2700 pour les ultrasons. Les tableaux XS 7720a et b précisent les dispositions particulières retenues pour certains types d’assemblages pour lesquels l’examen volumique n’est pas requis ou n’est pas réalisable. Il s’agit : • des assemblages angulaires d’accessoires permanents ou provisoires, • des assemblages angulaires de brides ou de piquages de diamètre intérieur inférieur ou égal à 60 mm pour les réservoirs, • des assemblages angulaires de piquages de diamètre extérieur inférieur à 114 mm pour les tuyauteries, • des assemblages à pénétration partielle, • des soudures d’étanchéité et des soudures tube sur plaque des échangeurs. XS 7722 Etendue XS 7722.1 Soudures bout à bout (type 1) Ces soudures sont examinées sur toute leur longueur. Les zones soumises à examen des soudures terminées sont : 1) pour les examens de surface, le métal déposé et la zone adjacente du métal de base de part et d’autre du joint sur une largeur d’au moins 15 mm. Ce contrôle est effectué sur la face externe de l’assemblage soudé et sur la face interne, lorsque celle-ci est accessible. 2) pour les examens volumiques, le métal déposé et la zone adjacente du métal de base sur une distance : - d’au moins 10 mm par rapport au chanfrein réel, ou à la fouille en cas de réparation, pour e > 30 mm, - d’au moins 5 mm par rapport au chanfrein réel, ou à la fouille en cas de réparation, pour e ≤ 30 mm. Pour le contrôle radiographique, la lecture des clichés se fera conformément au XMC 3312.52b. XS 7722.2 Soudures d’angle Ces soudures sont examinées sur toute leur longueur. Les zones soumises à examen des soudures terminées sont : 1) pour les examens de surface, le métal déposé et la zone adjacente du métal de base des pièces A et B sur une largeur d’au moins 15 mm. Ce contrôle est effectué sur la face externe de l’assemblage soudé et, le cas échéant, sur la face interne lorsque celle-ci est accessible. 2) pour les examens volumiques, le métal et la zone adjacente du métal de base, de la pièce A pour les piquages posés et de la pièce B pour les piquages pénétrés, sur une distance : XS / 147 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage - d’au moins 10 mm par rapport au chanfrein réel ou à la fouille, en cas de réparation, pour e > 30 mm (e = épaisseur de la pièce portante), - d’au moins 5 mm par rapport au chanfrein réel ou à la fouille, en cas de réparation, pour e ≤ 30 mm (e = épaisseur de la pièce portante). Les 10 mm et 5 mm sont mesurés à partir du chanfrein réel, sur la surface de la pièce. Pour le contrôle radiographique, la lecture des clichés se fera conformément au XMC 3312.52b. Nota : L’application de ces règles générales (XS 7722.1) et 2)) implique que le Maître d’Oeuvre mette en œuvre des dispositions relatives à la forme et à la disposition du chanfrein qui lui permettent de garantir que la totalité du métal déposé est contrôlée conformément aux Tomes 3 et 4. XS 7722.3 Revêtements et beurrages Les revêtements et les beurrages sont examinés sur toute leur surface. L’examen volumique, exécuté conformément au XMC 2700, intéresse le métal déposé et le métal sous-jacent, pour juger de l’adhérence. Les beurrages effectués pour la réalisation de soudures bout à bout d’assemblages hétérogènes sont soumis, soit à un examen radiographique dans les conditions prévues au XS 7722.1 2), soit à un examen par ultrasons suivant XMC 2735.2b dans le cas où l’examen radiographique n’est pas possible compte tenu de la configuration géométrique de la pièce après beurrage. XS 7722.4 Remarque générale Les critères définis en XS 7724 s’appliquent aux zones soumises à examen, définies en XS 7722.1 à 3. S’il est détecté, lors de ces contrôles, des indications localisées en dehors de ces zones, on applique dans ce cas les critères correspondant à ceux retenus pour l’approvisionnement des pièces. Cette dernière disposition est également applicable à la zone adjacente du joint soudé des pièces moulées, sous réserve que les indications incriminées soient caractérisées comme des défauts de fonderie déjà présents avant soudage. Ces indications sont consignées dans le procès-verbal d’examen radiographique. XS 7723 Stade d’exécution XS 7723.1 En cours d’exécution de la soudure Pour les soudures dans le stade intermédiaire d’exécution, les contrôles, lorsque prescrits, doivent être effectués après préparation de la surface, tel que requis au Tome 3. Il est recommandé au Fabricant d’effectuer à titre interne, après préparation de la reprise envers, un examen de surface par magnétoscopie ou ressuage. Cet examen est obligatoire : • pour les soudures sur latte, lorsque l’enlèvement de la latte est suivi d’une reprise envers. On effectuera, après réparation de cette reprise, un examen par magnétoscopie sur les aciers ferritiques et par ressuage sur les aciers inoxydables austénitiques et les alliages d’aluminium. • lorsqu’il n’est pas prévu d’examen final de la soudure par radiographie ou ultrasons. Cet examen sera effectué en application de XS 7721 pour la méthode à utiliser et XS 7724 pour les critères d’acceptation. XS 7723.2 Après exécution de la soudure Pour les soudures à l’état final, les contrôles doivent être effectués après parachèvement et préparation, tel que requis par les méthodes de contrôle du Tome 3. En règle générale, lorsqu’ils sont simultanément requis, les contrôles non destructifs doivent se faire dans l’ordre chronologique suivant : ressuage, magnétoscopie, radio, ultrasons. XS 7723.21 Contrôles volumiques 1) Soudures à pénétration complète et beurrages Le contrôle volumique final doit être effectué après le traitement thermique final ; il peut toutefois être réalisé après un traitement thermique intermédiaire si celui-ci est effectué à une température au moins égale au minimum prescrit pour le traitement thermique final. Dans le cas où les contrôles par radiographie et ultrasons sont requis, le contrôle volumique final après traitement thermique de détensionnement doit être le contrôle par ultrasons effectué conformément à XMC 2600. Néanmoins, ce dernier peut être effectué avant traitement thermique, conformément à XMC 2600. Dans ce cas, après traitement thermique de détensionnement, un second contrôle par ultrasons est effectué à l’aide de faisceaux d’ondes transversales uniquement et avec un seul angle de réfraction. 2) Revêtements Le contrôle par ultrasons doit être effectué après un traitement thermique intermédiaire, si celui-ci est effectué à une température comprise dans les limites prescrites par le traitement thermique de détensionnement final. Lorsque la pièce revêtue n’est soumise qu’à un seul traitement thermique de détensionnement final, le contrôle par ultrasons peut être effectué avant ce traitement, si le contrôle par ressuage est réalisé après ce même traitement. XS 7723.22 Contrôles de surface Le stade d’examen est laissé à l’appréciation du Fabricant. Il doit être exécuté après le traitement thermique final si les épaisseurs mises en œuvre, les procédés utilisés ou la nature des matériaux, font redouter que des défauts se produisent ou s’amplifient au cours des traitements thermiques. Ceci n’est pas le cas pour les matériels réalisés avec des pièces ou produits répondant aux Spécifications Techniques de Référence du Tome 2. XS / 148 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Cependant, l’examen de surface sera fait après traitement thermique de détensionnement final, ou après un traitement thermique intermédiaire si celui-ci est effectué à une température comprise dans les limites prescrites pour le traitement thermique de détensionnement final, dans les cas suivants : • soudage sur lattes après enlèvement de celles-ci, • si le contrôle volumique de la soudure n’est pas réalisable. XS 7724 Critères d’acceptation Sauf dispositions particulières prévues en XS 7724.5, les critères d’acceptation sont donnés en XS 7724.1 pour le ressuage, XS 7724.2 pour la magnétoscopie, XS 7724.3 pour la radiographie et XS 7724.4 pour les ultrasons. XS 7724.1 Ressuage XS 7724.11 Pour les aciers ferritiques, austénitiques, et les alliages à base de nickel Ne sont prises en considération que les indications > 2 mm. Nota : Toutefois, tout alignement de plus de 20 mm, d’indications rapprochées, même de taille inférieure au seuil de notation, devra faire l’objet d’une analyse complémentaire de manière à déterminer leur nature. Sont inacceptables : • • • • les indications linéaires, les indications arrondies dont la plus grande dimension est > 4 mm, les indications alignées au nombre de 3 ou plus distantes entre elles de moins de 3 mm bord à bord, les indications groupées au nombre de 8 ou plus sur une surface rectangulaire de 100 cm2 choisie de façon la plus défavorable par rapport aux indications sans que sa plus grande dimension ne dépasse 20 cm. XS 7724.12 Pour les alliages d’aluminium Ne sont prises en compte que les indications > 0,5 mm. Aucune indication confirmée ne sera tolérée. XS 7724.2 Magnétoscopie (aciers ferritiques) Ne sont prises en considération que les indications > 2 mm. Nota : Toutefois, tout alignement de plus de 20 mm, d’indications rapprochées, même de taille inférieure au seuil de notation, devra faire l’objet d’une analyse complémentaire de manière à déterminer leur nature. Sont inacceptables : • les indications linéaires, • les indications non linéaires > 4 mm, • les indications alignées au nombre de 3 ou plus distantes entre elles de moins de 3 mm bord à bord ou s’étendant sur plus de 30 mm si cette distance est comprise entre 3 et 6 mm. Deux indications sont considérées comme étant une seule indication si la distance qui les sépare est inférieure à deux fois la longueur de la plus petite. XS 7724.3 Radiographie XS 7724.31 Pour les aciers ferritiques, austénitiques, et les alliages à base de nickel Les critères suivants s’appliquent aux beurrages et aux joints soudés de résistance sur une étendue telle que définie en XS 7722. Sont inacceptables : • toute fissure, critique, manque de fusion (collage), manque de pénétration et morsure. • Tout caniveau détecté lors de la lecture des films doit faire l’objet d’un examen visuel. Les critères d’acceptation sont ceux définis en XS 7462. • Tout défaut selon critères définis dans le tableau XS 7714.31. XS 7724.32 Pour les alliages d’aluminium et de zirconium : Sont inacceptables : • toute fissure, critique, manque de fusion (collage), manque de pénétration et morsure. • tout caniveau détecté lors de la lecture des films doit faire l’objet d’un examen visuel. Les critères d’acceptation sont ceux définis en XS 7462. • tout défaut selon critères définis dans le tableau XS 7714.32. XS 7724.4 Ultrasons XS 7724.41 Sur joints soudés et beurrages Sont à noter toutes les indications dont l’amplitude de l’écho est supérieure ou égale à 50 % de l’amplitude de l’écho de référence (Hd / Hr ≥ 1/2). Sont inacceptables : • toute indication à caractère non volumique tel que défini en XMC 2637d, XS / 149 RCC-MX • Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage toute indication à caractère volumique dont la longueur dépasse en fonction du rapport Hd / Hr celle prescrite par le tableau XS 7724.41. Tableau XS 7724.41 : ultrasons – longueur maximale admissible de l’indication Valeur de l’amplitude maximale Hd de l’écho de défaut comparée à l’amplitude Hr de l’écho sur le trou du bloc de référence Longueur maximale admissible de l’indication relative à un défaut ou à un groupement de défauts Epaisseur ≥ 50 mm : Epaisseur < 50 mm : 2Hr < Hd 1,5 Hr < Hd inacceptable 1,5 Hr < Hd ≤ 2 Hr Hr < Hd ≤ 1,5 Hr 20 mm Hr < Hd ≤ 1,5 Hr 0,75 Hr < Hd ≤ Hr 30 mm 0,5 Hr ≤ Hd ≤ Hr 0,5 Hr ≤ Hd ≤ 0,75 Hr 60 mm Nota : Les indications individuelles d’amplitude inférieure au seuil de notation ne sont pas considérées comme significatives de défauts devant faire l’objet d’une réparation. Toutefois, lorsqu’elles sont continues sur une longueur supérieure à 200 mm, elles font l’objet d’une analyse complémentaire, de manière à déterminer leur nature. XS 7724.42 Sur revêtements a) Indications à caractère volumique Sont inacceptables : toute indication ou cumul d’indications à caractère volumique, tel que défini en XMC 2740, pour laquelle Hd > Hr/2 et de longueur supérieure ou égale à 100 mm. b) Manque de liaison continu Sont inacceptables : toute indication ou cumul d’indications de manque de liaison continu, tel que défini en XMC 2740, de surface supérieure ou égale à celle du réflecteur de référence. Si la surface totale des zones présentant un manque de liaison continu avec le métal de base, tel que défini en XMC 2740 et selon les critères mentionnés ci-dessus est supérieure ou égale à 5 % de la surface totale du revêtement, le revêtement est éliminé. XS 7724.5 Dispositions particulières XS 7724.51 Ressuage pour les soudures d’étanchéité 1) Avant soudage Bords à souder : aucune indication n’est admise. Zone avoisinante des bords à souder, sur une largeur égale à la valeur de la gorge théorique et au plus à 5 mm. Sont inacceptables d’une part, toute indication de dimension supérieure à 1,5 mm et d’autre part, celles inférieures à 1,5 mm si elles sont séparées par une distance inférieure à 3 mm. 2) Après exécution de la première passe si celle-ci est réalisée sans métal d’apport. Aucune indication n’est admise dans le métal fondu. 3) Sur soudure terminée Métal fondu : aucune indication n’est admise. Zone avoisinante du métal fondu sur une largeur égale à la valeur de la gorge théorique et au plus à 5 mm : sont inacceptables d’une part, toute indication de dimension supérieure à 1,5 mm et d’autre part, celles inférieures à 1,5 mm si elles sont séparées par une distance inférieure à 3 mm. XS 7724.52 Ressuage pour les soudures tube sur plaque des échangeurs 1) Avant soudage Le contrôle par ressuage est effectué sur la plaque ou après usinage final du revêtement, avant le perçage : sont inacceptables dans la zone de perçage d’une part, toute indication de dimension supérieure à 1,5 mm et d’autre part, celles inférieures à 1,5 mm si elles sont séparées par une distance inférieure à 3 mm. 2) Sur soudure terminée Métal fondu : aucune indication n’est admise. Zone avoisinante du métal fondu sur une largeur égale à la valeur de la gorge théorique et au plus à 5 mm : sont inacceptables d’une part, toute indication de dimension supérieure à 1,5 mm et d’autre part, celles inférieures à 1,5 mm si elles sont séparées par une distance inférieure à 3 mm. XS 7725 Réparations Lorsqu’un examen non destructif sur joint soudé, revêtement ou beurrage, met en évidence un défaut hors critères, celui-ci doit être réparé suivant une procédure prenant en compte les prescriptions du XS 7600. • Contrôle après affouillement Méthode : par magnétoscopie ou ressuage. Etendue : sur toute la surface de l’affouillement. Critères d’acceptation : Lorsque la fouille est entièrement située dans la partie « métal fondu », toute indication supérieure à 2 mm est inacceptable. Dans le cas où une partie du « métal de base avoisinant » est atteinte, les critères à appliquer sur cette partie sont ceux définis en XS 7363 en prenant en considération les critères des chanfreins pour les joints soudés ou beurrages et ceux des surfaces à revêtir pour les revêtements. • Contrôle après réparation par soudage Les méthodes utilisées, les critères applicables et les documents à établir sont les mêmes que ceux avant réparation pour le type de joint concerné (tableaux XS 7720a et b). XS / 150 RCC-MX Edition 2008 XS 7726 • • • • Section II - Tome 4 : soudage Procès-verbal Examen par ressuage : indication sur le document de suivi suivant les prescriptions du XA 3000. Un procès-verbal est établi uniquement en cas de non-conformité. Examen par magnétoscopie : indication sur le document de suivi suivant les prescriptions du XA 3000. Un procès-verbal est établi uniquement en cas de non-conformité. Examen radiographique : établissement systématique d’un procès-verbal. Examen US : établissement systématique d’un procès-verbal. XS 7730 SOUDURES DE NIVEAU 3 XS 7731 Méthode a. Examen de surface Par ressuage ou magnétoscopie. Ces examens doivent être effectués conformément aux prescriptions du XMC 4000 pour le ressuage et XMC 5000 pour la magnétoscopie. b.) Examen volumique Par radiographie, conformément aux prescriptions du XMC 3300. Dans le cas où l’examen radiographique n’est pas réalisable, des prescriptions particulières doivent être précisées dans la Spécification d’Equipement. XS 7732 Etendue a. Examen de surface Ces soudures sont examinées sur toute leur longueur. Les zones soumises à examen des soudures terminées sont le métal déposé et la zone adjacente du métal de base, de part et d’autre du joint, sur une largeur d’au moins 15 mm. Ce contrôle est effectué sur la face externe de l’assemblage soudé et, le cas échéant, sur la face interne lorsque celle-ci est accessible. b. Examen volumique Ce contrôle doit comprendre, d’une part, l’examen systématique des nœuds de soudure et, d’autre part, un examen par sondage des longueurs courantes selon les modalités ci-après : La longueur totale des joints à examiner (par appareil, sauf dans le cas des tuyauteries) ayant été fractionnée en lots homogènes (même mode opératoire, même épaisseur, même opérateur), on procédera sur chaque lot à un examen sur 10 % au minimum de la longueur des joints soudés, les parties de joints contrôlées en même temps que les nœuds n’entrant pas en ligne de compte pour le contrôle des parties courantes. Dans le cas des tuyauteries, les lots homogènes sont constitués par mode opératoire et par opérateur et on procédera sur chaque lot à un contrôle à 100 % d’une soudure sur 10. Le contrôle systématique des nœuds de soudures n’est pas requis pour les soudures satisfaisant à au moins une des conditions définies au tableau XS 7732. L’existence de défauts hors critères dans l’échantillon entraîne l’examen total du lot correspondant. Cependant, pour les procédés de soudage manuels, lorsque la présence d’un défaut inacceptable est constatée, le contrôle doit être étendu à deux autres soudures appartenant au même lot. L’existence d’un ou plusieurs défauts inacceptables dans ces soudures entraîne l’examen total du lot. Les zones soumises à l’examen des soudures terminées sont définies en XS 7722.1 pour les soudures bout à bout et en XS 7722.2 pour les soudures d’angle. A noter que l’Inspecteur ou le Contrôleur peut imposer, lors du sondage à 10 %, le choix des zones à contrôler. c. Remarque générale Les critères définis en XS 7734 s’appliquent aux zones soumises à examen définies ci-dessus. S’il est détecté, lors de ces contrôles, des indications localisées en dehors de ces zones, on applique dans ce cas les critères correspondant à ceux retenus pour l’approvisionnement des pièces. Cette dernière disposition est également applicable à la zone adjacente du joint soudé des pièces moulées sous réserve que les indications incriminées soient caractérisées comme des défauts de fonderie déjà présents avant soudage. Ces indications sont consignées dans le procès-verbal d’examen radiographique. XS 7733 Stade d’exécution a. En cours d’exécution de la soudure Il est recommandé au Fabricant d’effectuer à titre interne après préparation de la reprise envers, un examen de surface par magnétoscopie ou ressuage. b. Après exécution de la soudure Pour les soudures à l’état final, les contrôles doivent être effectués après achèvement et préparation tel que requis par les méthodes de contrôle du Tome 3. - Contrôle de surface Le stade d’examen est laissé à l’appréciation du Fabricant. Il doit être exécuté après le traitement thermique final, si les épaisseurs mises en œuvre, les procédés utilisés ou la nature des matériaux font redouter que des défauts se produisent ou s’amplifient au cours des traitements thermiques. Ceci n’est pas le cas pour les matériels réalisés avec des pièces ou produits répondant aux Spécifications Techniques de Référence du Tome 2. - Contrôle volumique XS / 151 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Le contrôle volumique final doit être effectué après le traitement thermique final ; il peut toutefois être réalisé après un traitement thermique intermédiaire si celui-ci est effectué à une température au moins égale au minimum prescrit pour le traitement thermique final. XS 7734 Critères d’acceptation XS 7734.1 Ressuage des soudures, beurrages, revêtements et revêtements durs XS 7734.11 Pour les aciers austénitiques Ne sont prises en considération que les indications supérieures à 2 mm. Nota : Toutefois, tout alignement de plus de 20 mm, d’indications rapprochées, même de taille inférieure au seuil de notation, devra faire l’objet d’une analyse complémentaire de manière à déterminer leur nature. Sont inacceptables : • les indications linéaires, • les indications arrondies dont la plus grande dimension est supérieure à 4 mm, • les indications alignées au nombre de 3 ou plus distantes entre elles de moins de 3 mm bord à bord, • les indications groupées au nombre de 12 ou plus sur une surface rectangulaire de 100 cm2 choisie de façon la plus défavorable par rapport aux indications, sans que sa plus grande dimension ne dépasse 20 cm. XS 7734.12 Pour les alliages d’aluminium Ne sont prises en compte que les indications > 0,5 mm. Aucune indication confirmée n’est acceptable. XS 7734.2 Magnétoscopie Ne sont prises en considération que les indications supérieures à 2 mm. Nota : Toutefois, tout alignement de plus de 20 mm, d’indications rapprochées, même de taille inférieure au seuil de notation, devra faire l’objet d’une analyse complémentaire de manière à déterminer leur nature. Sont inacceptables : • les indications linéaires, • les indications non linéaires supérieures à 4 mm, • les indications alignées au nombre de 3 ou plus, distantes entre elles de moins de 3 mm bord à bord ou s’étendant sur plus de 40 mm si cette distance est comprise entre 3 et 6 mm. Deux indications sont considérées comme étant une seule indication si la distance qui les sépare est inférieure à deux fois la longueur de la plus petite. XS 7734.3 Radiographie XS 7734.31 Pour les aciers austénitiques et ferritiques Les critères suivants s’appliquent aux beurrages et aux joints soudés de résistance sur une étendue telle que définie au XS 7732. Sont inacceptables : - toute fissure, crique, manque de pénétration et morsure. Tout caniveau détecté lors de la lecture des films doit faire l’objet d’un examen visuel. Les critères d’acceptation sont ceux définis au XS 7462, - tout défaut selon critères du tableau XS 7714.31a. Nota : Pour les assemblages angulaires et les assemblages d’un fond plat et d’une virole soumis soit à une pression maximale en service supérieure à 20 bars ou ayant une épaisseur de virole supérieure à 10 mm, les critères relatifs aux soufflures et inclusions issus du tableau XS 7714.31a sont à remplacer par ceux donnés pour le niveau 2 dans ce même tableau. XS 7734.32 Pour les alliages d’aluminium et de zirconium Les critères sont définis dans le tableau XS 7714.32a avec les notations du tableau XS7714.32b. XS 7740 CONTROLE RADIOGRAPHIQUE DES JOINTS EMMANCHES SOUDES Le contrôle radiographique, lorsque requis, est effectué selon XMC 3312.7c. XS 7741 Critères de contrôle radiographique La zone d’interprétation (Fig. XS 7741) doit comprendre le métal fondu et sa zone de liaison. Les critères d’acceptation sont les suivants : • rochage : inacceptable, • sont inacceptables les inclusions qui remettent en cause la valeur minimale de gorge, ou dont la dimension sur le cliché est supérieure ou égale à 1,5 mm, • une évaluation de la hauteur de gorge sera faite (il est à noter que le contrôle dimensionnel avec gabarit et repérage est cependant préférable pour établir le respect des prescriptions des chapitres 3000 des volumes du Tome 1), • les défauts dûment caractérisés comme tels et sans doute possible d’interprétation comme manque de fusion, fissures, manques de pénétration, effondrement, sont inacceptables XS / 152 RCC-MX Edition 2008 XS 7742 Section II - Tome 4 : soudage Etendue du contrôle 1) Soudures de niveaux 1 et 2 : Toutes les soudures seront contrôlées selon XMC 3312.7c, les critères du XS 7741 étant appliqués. 2) Soudures de niveau 3 : - Le nombre total de soudures réalisées pendant une période donnée (comprise entre une semaine au moins et un mois au plus) sera fractionné en lots homogènes (même soudeur ou opérateur, même procédé, même métal de base). On procédera sur chaque lot à un examen par sondage, le nombre des soudures dans chaque lot devant constituer un échantillon significatif (au moins 10% avec un minimum de 3). L’Inspecteur ou le Contrôleur peut imposer, lors du contrôle par sondage, le choix des soudures à radiographier (compte tenu des dimensions et positions des soudures), dans les limites du lot précédemment défini. - Chaque soudure désignée sera radiographiée selon XMC 3312.7c, les critères du XS 7741 étant appliqués. Si l’un des clichés présente un défaut inacceptable, on radiographiera les soudures exécutées avant et après la soudure concernée. Si des clichés révèlent un ou plusieurs défauts inacceptables, on radiographiera alors quatre autres soudures dans le même lot. Si les clichés correspondants présentent à nouveau un défaut inacceptable, la totalité du lot concerné sera radiographiée. XS 7750 EXAMENS NON DESTRUCTIFS DES SOUDURES DE PRODUCTION DES SOUFFLETS XS 7751 Examens non destructifs des soudures longitudinales Les soudures longitudinales de fabrication des cylindres destinés à être formés en ondes doivent être examinées avant formage : • à 100 % par radiographie • à 100 % par ressuage sur les deux faces. Ces examens sont effectués après le meulage et après le traitement thermique éventuel. Un examen par ressuage à 100 % est répété sur la face externe après formage des ondes. Si, selon le niveau, les critères respectivement du XS 7714.3 (Niveau 1), XS 7724.3 (Niveau 2) ou XS 7734.3 (Niveau 3) pour l'examen par radiographie sont jugés insuffisants compte tenu de l'épaisseur, la Spécification d’Equipement proposera des critères particuliers. Pour l'examen par ressuage, aucune indication n'est admise. XS 7752 Examens non destructifs des soudures des bagues supports de soufflets Selon le niveau, les dispositions respectivement des XS 7710 (Niveau 1), XS 7720 (Niveau 2) ou XS 7730 (Niveau 3) seront appliquées. XS 7753 Examens non destructifs des soudures d'assemblage des soufflets sur leurs bagues supports Lorsque ces assemblages ne sont pas réalisés par des soudures bout à bout, ces joints sont contrôlés par ressuage selon les dispositions particulières respectivement des XS 7714.51 (Niveau 1), XS 7724.51 (Niveau 2) ou XS 7734.1 (Niveau 3) selon le niveau. De plus des essais d'étanchéité de ces soudures sont à définir dans la Spécification d’Equipement. XS / 153 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7710 Type 1 : Soudure bout à bout a : soudures de niveau 1 - prescriptions générales 1 : contrôles des surfaces à souder (avant soudage) Austénitique X Contrôle Ferritique X non Aluminium X destructif Zirconium X LAMINE FORGE X RES ou MAG (e ≥ 10 mm) X RES X RES (e ≥ 3 mm) MOULE (toutes épaisseurs) Critères XS 7363 XS 7363 XS 7363 X RES ou MAG X RES XS 7363 XS 7363 X RES ou MAG X RES RES XS 7363 XS 7363 XS 7363 X RES ou MAG X RES XS 7363 XS 7363 X 2. Joint angulaire à pleine pénétration SUR PIECE A (eA ≥ 10 mm) (eA ≥ 3 mm) SUR PIECE B : Toutes épaisseurs X X X eB ≥ 10 mm 3. Joint angulaire à pénétration partielle 3.1 Cas général Toutes épaisseurs US (2) Tome 2 X RES ou MAG X RES XS 7363 XS 7363 X RES ou MAG XS 7363 X 3.2 avec beurrage bimétallique BEURRAGE B Contrôle du lamage (A) avant beurrage (B) SOUDAGE C Contrôle avant soudage (C) du beurrage (B) terminé XS / 154 X RES XS 7714.1 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7710 Type a : soudures de niveau 1 - prescriptions générales 1 : contrôles des surfaces à souder (avant soudage) Austénitique X Ferritique X Aluminium X Zirconium X Contrôle non destructif Critères 4. Accessoires provisoires SUR PIECE A (eA ≥ 10 mm) 5. Beurrage 5.1 sur parois soumises à pression pour soudage ou fixation d’organes 5.2 liaison bimétallique 6. Revêtement 7. Soudures d’étanchéité et soudures tube sur plaque 8. Soudures par friction X RES ou MAG X RES RES XS 7363 XS 7363 XS 7363 X RES ou MAG X RES XS 7363 XS 7363 En acier ferritique X RES ou MAG XS 7363 En acier inox austénitique X RES ou MAG X RES XS 7363 XS 7363 En alliage base nickel X RES ou MAG XS 7363 Beurrage en acier inoxydable austénitique X RES ou MAG X RES XS 7363 Beurrage en alliage à base nickel X MAG ou RES X RES XS 7363 XS 7363 Revêtement en acier inoxydable austénitique X RES ou MAG XS 7363 Revêtement en alliage à base nickel X MAG XS 7363 (eA ≥ 3 mm) X SUR PIECE B (requis uniquement pour les accessoires de manutention) X X X RES X RES ou MAG X RES XS 7714.5 XS 7363 XS 7363 XS / 155 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7710 Type 1 : Soudure bout à bout a : soudures de niveau 1 - prescriptions générales 2 : contrôles en cours de soudage Austénitique X Contrôle Ferritique X non Aluminium X destructif Zirconium X reprise envers du joint X RES ou (XS 7713.1) MAG (1) X X RES Critères XS 7363 XS 7363 2. Joint angulaire à pleine pénétration Si RAD ou US non réalisable sur joint terminé, contrôle de la passe de racine, sauf si celle-ci est éliminée lors de la reprise envers (XS 7713.1) et contrôle toutes les 3 couches de remplissage du joint 3. Joint angulaire à pénétration partielle 3.1 Cas général X X RES X Après exécution de la première passe X X RES ou MAG (1) RES ou MAG XS 7714.1 XS 7714.2 XS 7714.1 XS 7714.1 XS 7714.2 X RES XS 7714.1 X RES XS 7714.1 X RES XS 7714.1 3.2 avec beurrage bimétallique BEURRAGE B Si US non réalisable après beurrage : toutes les 3 couches de dépôt avec un minimum d’un contrôle intermédiaire SOUDAGE C Si RAD ou US non réalisable sur joint terminé : après exécution de la première passe et toutes les trois couches de remplissage du joint XS / 156 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7710 a : soudures de niveau 1 - prescriptions générales 2 : contrôles en cours de soudage Austénitique X Ferritique X Aluminium X Zirconium X Type Contrôle non destructif Critères 4. Accessoires provisoires SANS 5. Beurrage 5.1 sur parois soumises à pression pour soudage ou fixation d’organes 5.2 liaison bimétallique 6. Revêtement 7. Soudures d’étanchéité et soudures tube sur plaque 8. Soudure par friction En acier ferritique SANS En acier inoxydable austénitique SANS En alliage base nickel SANS Beurrage en acier inoxydable austénitique X Analyse ère chimique (1 couche) Beurrage en alliage à base nickel SANS Revêtement en acier inoxydable austénitique SANS Revêtement en alliage à base nickel SANS Après exécution de la première passe, si celle-ci est réalisée sans métal d’apport (soudure d’étanchéité uniquement) X X X RES XS 7863 XS 7714.5 SANS XS / 157 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7710 a : soudures de niveau 1 - prescriptions générales 3 : contrôles après soudage Type Austénitique X Contrôle Ferritique X non Aluminium X destructif Zirconium X X X RES X MAG X X X X RAD 1. Soudure bout à bout Toutes épaisseurs 2. Joint angulaire à pleine pénétration Complément pour e ≥ 10mm Toutes épaisseurs X US X X RES X X X X RAD (*) X MAG Complément pour e ≥ 10mm Critères XS 7714.1 XS 7714.2 XS 7714.3 XS 7714.4 XS 7714.1 XS 7714.3 XS 7714.2 X US (*) XS 7714.4 X MAG ou RES (si MAG non réalisable) RES XS 7714.2 XS 7714.1 (*) Si RAD ou US non réalisable et notamment pour les assemblages de brides et piquages de diamètre intérieur inférieur ou égal à 60 mm voir contrôles en cours d’opération 3. Joint angulaire à pénétration partielle 3.1 Cas général X 3.2 avec beurrage bimétallique Sur beurrage (B) terminé avant soudage (C) si US non réalisable : à l’intérieur du trou après perçage au diamètre défini sur la zone de liaison beurrage métal de base Sur joint (C) terminé (*) Si RAD impossible faire US Si RAD et US impossible, voir contrôle en cours d’opération XS / 158 X XS 7714.1 X RES X US XS 7714.1 XS 7714.4 X RES XS 7714.1 X RES X RAD (*) XS 7714.1 XS 7714.3 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7710 a : soudures de niveau 1 - prescriptions générales 3 : contrôles après soudage Austénitique X Ferritique X Aluminium X Zirconium X Type Contrôle non destructif Critères 4. Accessoires provisoires Sur pièce B, après élimination et reprise de l’état de surface X MAG X US (4) X X RES X US (4) 5 : Beurrage 5.1 sur parois soumises à pression pour soudage ou fixation d’organes 5.2 liaison bimétallique En acier ferritique X X XS 7714.2 tome 2 XS 7714.1 Tome 2 MAG US (3) XS 7714.2 XS 7714.4 En acier inoxydable austénitique X RES X US (3) XS 7714.1 XS 7714.4 En alliage base nickel X RES X US (3) XS 7714.1 XS 7714.4 Beurrage en acier inoxydable austénitique X RES X US (3) X RAD (3) XS 7714.1 XS 7714.1 XS 7714.3 Beurrage en alliage à base nickel X RES X US (3) X RAD (3) XS 7714.1 XS 7714.4 XS 7714.3 quelle que soit la nature du revêtement X Analyse chimique X RES XS 7860 XS 7714.1 X US XS 7714.4 6. revêtement 7. Soudures d’étanchéité et soudures tube sur plaque 8. Soudures par friction X X RES X X RES X MAG X US ou RAD XS 7714.5 XMC 7430 soumis par le Fabricant à l’accord du Maître d’Oeuvre XS / 159 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7710 Type 1. Soudure bout à bout 2. Joint angulaire à pleine pénétration 2.1 Piquage posé b : soudures de tuyauteries de niveau 1 1 : contrôles des surfaces à souder (avant soudage) Austénitique X Contrôle Ferritique X non Aluminium X destructif Zirconium X LAMINE FORGE X RES (e ≥ 30 mm) X RES ou MAG (e ≥ 30 mm) X RES (eA ≥ 3 mm) X X RES MOULE X RES ou MAG (toutes épaisseurs) LAMINE FORGE eA ou eB ≥ 30mm eA ou eB ≥ 30mm eA ou eB ≥10mm MOULE (toutes épaisseurs) X RES RES ou MAG X RES X X RES ou MAG X RES X LAMINE, FORGE, MOULE en complément si eb ≥ 12 mm 2.2 Piquage pénétré X X US (2) RES RES LAMINE FORGE eA ou eB ≥ 30mm eA ou eB ≥ 30mm eA ou eB ≥10mm LAMINE FORGE eA ou eB ≥ 30mm eA ou eB ≥ 30mm eA ou eB ≥10mm MOULE (toutes épaisseurs) LAMINE,FORGE,MOULE en complément si eb ≥ 12 mm Tome 2 XS 7363 XS 7363 XS 7363 XS 7363 XS 7363 X X RES RES ou MAG RES XS 7363 XS 7363 XS 7363 X X RES RES ou MAG RES XS 7363 XS 7363 XS 7363 X X RES RES ou MAG RES XS 7363 XS 7363 XS 7363 X X XS 7363 XS 7363 XS 7363 XS 7363 XS 7363 XS 7363 X RES RES ou MAG RES X 3. Accessoire permanent posé sur tuyauterie XS 7363 XS 7363 XS 7363 XS 7363 XS 7363 X X MOULE (toutes épaisseurs) Critères X X US (2) Tome 2 4. Accessoires provisoires SANS 5. Soudures d’étanchéité 6. Joints emmanchés soudés XS / 160 X X RES SANS XS 7714.51 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7710 Type 1. Soudure bout à bout 2. Joint angulaire à pleine pénétration 2.1 Piquage posé b : soudures de tuyauteries de niveau 1 2 : contrôles en cours de soudage Austénitique X Contrôle Ferritique X non Aluminium X destructif Zirconium X X RES ou MAG Reprise envers du joint X X RES RES X ou MAG ∅A ext ≤114 mm X RES X en racine ou soutien SANS ∅A ext > 114 mm Critères XS 7363 XS 7363 XS 7714.1 XS 7714.2 Xs 7714.1 XS 7363 2.2 Piquage pénétré ∅A ext ≤114 mm en racine ou soutien X X ∅A ext > 114 mm X RES RES ou MAG XS 7714.1 XS 7714.1 XS 7714.2 SANS 3. Accessoire permanent posé sur tuyauterie passe de racine ou reprise envers X X X RES RES ou MAG XS 7714.1 XS 7714.1 XS 7714.2 4. Accessoires provisoires SANS 5. Soudures d’étanchéité 6. Joints emmanchés soudés après exécution de la première passe si celle-ci est réalisée sans métal d’apport si RAD non réalisable sur joint terminé : après exécution de la première passe et toutes les 3 passes de remplissage de joint X X X RES XS 7714.5 X X X RES XS 7714.1 XS / 161 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7710 Type 1. Soudure bout à bout 2. Joint angulaire pleine pénétration 2.1 Piquage posé b : soudures de tuyauteries de niveau 1 3 : contrôles en cours de soudage Austénitique X Contrôle Ferritique X non Aluminium X destructif Zirconium X toutes épaisseurs X RES ou (endroit et envers si accessible) MAG X X RES X X X X RAD Complément pour e ≥ 20 mm X US X RES ou MAG ∅A int ≤ 60 mm X RES Critères XS 7714.1 XS 7714.2 XS 7714.1 XS 7714.3 XS 7714.4 XS 7714.1 XS7714.2 XS 7714.1 ∅A int > 60 mm et ∅A ext ≤ 114 mm X RES ou MAG X RES X X RAD (*) XS 7714.1 XS7714.2 XS 7714.1 XS 7714.3 ∅A ext > 114 mm X X RES X X RAD 100% XS 7714.1 XS 7714.3 RES RAD 100 % XS 7714.1 XS 7714.3 tout diamètre X X 2.2 Piquage pénétré X RES ou MAG X RES XS 7714.1 XS7714.2 XS 7714.1 X RES ou MAG X RES X X RAD (*) XS 7714.1 XS7714.2 XS 7714.1 XS 7714.3 X RES ou MAG X RES X X RAD 100% XS 7714.1 XS7714.2 XS 7714.1 XS 7714.3 RES RAD 100 % XS 7714.1 XS 7714.3 X US XS 7714.4 X RES ou MAG X RES XS 7714.1 XS 7714.2 XS 7714.1 X US XS 7714.4 ∅A int ≤ 60 mm ∅A int > 60 mm et ∅A ext ≤ 114 mm ∅A ext > 114 mm Tout diamètre 3. Accessoire permanent posé sur tuyauterie X X En complément pour eA (piquage posé) ou eB (piquage pénétré) > 20mm (*) 1 film par piquage, si ce film présente un défaut inacceptable, effectuer une radiographie à 100% du piquage Toutes épaisseurs X En complément pour eA >20 mm XS / 162 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage b : soudures de tuyauteries de niveau 1 3 : contrôles en cours de soudage Tableau XS 7710 Austénitique X Ferritique X Aluminium X Zirconium X Type Contrôle non destructif Critères 4. Accessoires provisoires X Sur pièce B après élimination et reprise de l’état de surface 5. Soudures d’étanchéité 6. Joints emmanchés soudés si RAD non réalisable voir contrôle en cours d’opération X RES ou MAG X RES X X X RES X X X RES X X X RAD (XS 7740) XS 7714.1 XS7714.2 XS 7714.1 XS 7714.5 XS 7714.1 XS 7741 Tableau XS 7714.31 : critères pour le contrôle par radiographie (t : épaisseur du joint) N° 1 2 3 4 Défaut Désignation Fissures Fissures de cratères Soufflures et soufflures sphéroïdales Nid de Soufflures NF EN ISO 6520-1 N° 100 104 Remarques Tous types 2011 2012 2017 Soufflure isolée 2013 La longueur totale L de l’alignement doit être déterminée en sommant les diamètres des pores (Deux soufflures sont considérées comme appartenant à un même alignement (ou nid) lorsque la distance qui les sépare est inférieure à six fois le diamètre de la plus grande) La zone contenant des soufflures doit être localisée. La possibilité que d’autres défauts soient masqués doit être prise en considération. Les inclusions solides concernant les inclusions d’oxyde. Si l’on a plusieurs inclusions, h1, h2, h3, on fera la somme Σ h = h1 + h2 + h3… 6 Inclusion solide 300 7 Manque de fusion (collage) 401 Si l’on a plusieurs manques de fusion h1, h2, h3 dans une même sélection, on fera la somme Σ h = h1 + h2 + h3… Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Inacceptable Inacceptable Inacceptable Inacceptable Inacceptable Inacceptable t ≤ 4,5 : t/3 4,5 < t ≤ 6 : 1,5 mm 6 < t ≤ 10 : 2mm 10 < t ≤ 25 : 2,5 mm 25 < t ≤ 50 : 3 mm 50 < t : 4 mm Min (6mm, t/3) Min (6mm, t/3) Inacceptable : L > t sur une longueur min(12t,150 mm) Si t ≤ 6 : 1,5 mm Si t ≤9 : 6mm Si t ≤ 18 : 6 mm Si 9<t<30 : 2t/3 Si 6 <t≤10 : 3 mm Si 18 <t≤60 : t/3 30 <t : 20 mm Si 60 < t : 20 mm Si 10 < t≤ 60 : t/3 Si 60 < t : 20 mm Groupement de longueur > t sur une longueur 12t inacceptable Inacceptables Inacceptables par intermittence et défauts non débouchants XS / 163 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7714.32 : Critères pour le contrôle par radiographie - alliages aluminium ou zirconium N° Défaut Désignation NF EN Remarques ISO 6520-1 N° 100 Pour les fissures de cratères voir n° 2 1 Fissures 2 3 Fissures de cratères Soufflure isolée 2011 Dimension maximale de la soufflure 4 Nid de soufflure 2013 5 Soufflures vermiculaires 2016 Le nid est représenté par un cercle de diamètre DA entourant toutes les soufflures sphéroïdales Dans le cas où il existe plusieurs inclusions d’oxyde, l1, l2,..+ l = l1+l2 +… 6 Inclusions d’oxyde Inclusion de tungstène 303 7 A a b d h 104 3041 aire de soufflure épaisseur nominale de la soudure d’angle largeur de la surépaisseur diamètre des pores taille du défaut (hauteur ou largeur) XS / 164 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Inacceptables Inacceptables Inacceptables Inacceptables Inacceptables h < 0,2s ou 0,2a d < 0,2s ou 0,2a max 4 mm DA < 15 mm Ou DA < 0,5 a d < 0,3s ou 0,3 a max 5mm DA < 20 mm d < 0,4s ou 0,4a max 6 mm DA < 25 mm l < 0,2s ou 0,2a max 3 mm l < 0,3s ou 0,3 a max 4mm l < 0,4s ou 0,4a max 6 mm l < 0,2s ou 0,2a max 3 mm l < 0,2s ou 0,2a max 3 mm l < 0,5s ou 0,5 a max 5mm l < 0,3s ou 0,3 a max 4mm l < s ou a max 10 mm l < 0,4s ou 0,4a max 6 mm longueur des défauts l s épaisseur nominale de la soudure bout à bout ou, dans le cas de pénétration partielle, profondeur prescrite de pénétration t : épaisseur de la paroi DA : Diamètre du cercle circonscrit aux indications (NF EN ISO 10042) RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7720 Type 1. Soudure bout à bout a : soudures de niveau 2 - prescriptions générales 1 : contrôles des surfaces à souder (avant soudage) Austénitique X Contrôle Ferritique X non Aluminium X destructif Zirconium X LAMINE FORGE X RES ou MAG (e ≥ 10 mm) X RES X RES (e ≥ 5 mm) MOULE (toutes épaisseurs) Critères XS 7363 XS 7363 XS 7363 X RES ou MAG X RES XS 7363 XS 7363 X RES ou MAG X RES RES XS 7363 XS 7363 XS 7363 X RES ou MAG X RES XS 7363 XS 7363 X 2. Joint angulaire à pleine pénétration SUR PIECE A (eA ≥ 10 mm) (eA ≥ 5 mm) SUR PIECE B : toutes épaisseurs eB ≥ 10 mm 3. Joint angulaire à pénétration partielle 3.1 Cas général X X X US (2) Tome 2 Toutes épaisseurs X X X RES XS 7363 3.2 (avec beurrage bimétallique) BEURRAGE B Contrôle du lamage (A) avant beurrage (B) SOUDAGE C Contrôle avant soudage (C) du beurrage (B) terminé X RES ou MAG X RES XS 7363 XS 7724.1 XS / 165 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7720 a : soudures de niveau 2 - prescriptions générales 1 : contrôles des surfaces à souder (avant soudage) Austénitique X Ferritique X Aluminium X Zirconium X Type Contrôle non destructif Critères 4. Accessoires provisoires SUR PIECE A X X X SANS SUR PIECE B (requis uniquement pour les accessoires de manutention) X X RES ou MAG X RES XS 7363 XS 7363 En acier ferritique X RES ou MAG XS 7363 En acier inoxydable austénitique X RES ou MAG X RES XS 7363 XS 7363 5.2 liaison bimétallique Beurrage en acier inoxydable austénitique X RES ou MAG XS 7363 6. Revêtement Revêtement en acier inoxydable austénitique X RES ou MAG XS 7363 Revêtement en alliage à base nickel X RES ou MAG XS 7363 5. Beurrage 5.1 sur parois soumises à pression pour soudage ou fixation d’organes 7. Soudures d’étanchéité et soudures tube sur plaque 8. Soudures par friction XS / 166 X X RES X RES ou MAG X RES XS 7724.5 XS 7363 XS 7363 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7720 Type a : soudures de niveau 2 - prescriptions générales 2 : contrôles en cours de soudage Austénitique X Ferritique X Aluminium X Zirconium X Contrôle non destructif Critères 1. Soudure bout à bout X X X SANS 2. Joint angulaire à pleine pénétration Si RAD ou US non réalisable sur joint terminé, contrôle toutes les 3 couches lors du remplissage du joint X X 3. Joint angulaire à pénétration partielle 3.1 Cas général Après exécution de la première passe RES ou MAG (1) XS 7724.1 XS 7724.2 X RES XS 7724.1 X X X RES XS 7724.1 X RES XS 7724.1 X RES XS 7724.1 3.2 (avec beurrage bimétallique) BEURRAGE B Si US non réalisable après beurrage : toutes les 3 couches de dépôt avec un minimum d’un contrôle intermédiaire SOUDAGE C Si RAD ou US non réalisable sur joint terminé : après exécution de la première passe et toutes les trois couches de remplissage du joint. XS / 167 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7720 Type a : soudures de niveau 2 - prescriptions générales 2 : contrôles en cours de soudage Austénitique X Ferritique X Aluminium X Zirconium X Contrôle non destructif Critères 4. Accessoires provisoires SANS 5. Beurrage 5.1 sur parois soumises à pression pour soudage ou fixation d’organes 5.2 liaison bimétallique 6. Revêtement 7. Soudures d’étanchéité et soudures tube sur plaque 8. Soudures par friction XS / 168 En acier ferritique SANS En acier inoxydable austénitique SANS En alliage base nickel SANS Beurrage en acier inoxydable austénitique Si US non réalisable sur revêtement terminé (faible rayon de courbure) contrôle par ressuage de toutes les couches déposées Après exécution de la première passe, si celle-ci est réalisée sans métal d’apport (soudure d’étanchéité uniquement) X Analyse chimique (1ère couche) XS 7863 X RES XS 7724.1 X X X RES XS 7724.5 SANS RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7720 Type 1. Soudure bout à bout a : soudures de niveau 2 - prescriptions générales 3 : contrôles après soudage Austénitique X Contrôle Ferritique X non Aluminium X destructif Zirconium X Toutes épaisseurs X X X RES X ou MAG X X X RAD X US Complément pour e ≥ 50mm Critères XS 7724.1 XS 7724.2 XS 7724.3 XS 7724.4 2. Joint angulaire à pleine pénétration Toutes épaisseurs X X X RES X ou MAG X X X RAD (*) XS 7724.1 XS 7724.2 XS 7724.3 X X X RES XS 7724.1 X RES X US XS 7724.1 XS 7724.4 X RES XS 7724.1 X RES X RAD (*) XS 7724.1 XS 7724.3 (*) Si RAD ou US non réalisable et notamment pour les assemblages de brides et piquages de diamètre intérieur inférieur ou égal à 60 mm voir contrôles en cours d’opération 3. Joint angulaire à pénétration partielle 3.1 Cas général 3.2 (avec beurrage bimétallique) Sur beurrage (B) terminé avant soudage (C) si US non réalisable : à l’intérieur du trou après perçage au diamètre défini sur zone de liaison beurrage métal de base Sur joint (C) terminé (*) Si RAD impossible faire US Si RAD et US impossibles, voir contrôle en cours d’opération XS / 169 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7720 Type a : soudures de niveau 2 - prescriptions générales 3 : contrôles après soudage Austénitique X Ferritique X Aluminium X Zirconium X Contrôle non destructif Critères 4. Accessoires provisoires Sur pièce B, après élimination et reprise de l’état de surface 5. Beurrage 5.1 sur parois soumises à pression pour soudage ou fixation d’organes X X X RES X ou MAG En acier ferritique X US (4) X RES ou MAG US (3) X En acier inoxydable austénitique 5.2 liaison bimétallique Beurrage en acier inoxydable austénitique XS 7724.1 XS 7724.2 Tome 2 XS 7724.1 XS 7724.2 XS 7724.4 X RES X US (3) XS 7724.1 XS 7724.4 X RES XS 7724.1 X RAD XS 7724.3 X RES XS 7724.1 6. Revêtement quelle que soit la nature du revêtement 7. Soudures d’étanchéité et soudures tube sur plaque 8. Soudures par friction XS / 170 X US si impossible, voir contrôle en cours d’opération X X X RES X X RES X MAG X US ou RAD XS 7724.4 XS 7724.5 XMC 7430 soumis par le Fabricant à l’accord du Maître d’Oeuvre RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7720 Type 1. Soudure bout à bout (suivant XB 3353) 2. Joint angulaire à pleine pénétration 2.1 Piquage posé b : soudures de tuyauteries de niveau 2 1 : contrôles des surfaces à souder (avant soudage) Austénitique X Contrôle Ferritique X non Aluminium X destructif Zirconium X LAMINE FORGE X RES eA ou eB ≥30mm X RES ou MAG eA ou eB ≥50mm X RES eA ou eB ≥5 mm MOULE (toutes épaisseurs) LAMINE FORGE eA ou eB ≥ 30mm eA ou eB ≥ 50mm eA ou eB ≥15 mm MOULE (toutes épaisseurs) X X X X X X LAMINE, FORGE, MOULE en complément si eB ≥ 12 mm 2.2 Piquage pénétré LAMINE FORGE eA ou eB ≥30mm eA ou eB ≥50mm eA ou eB ≥15 mm MOULE (toutes épaisseurs) 3. Accessoire permanent posé sur tuyauterie LAMINE FORGE eA ou eB ≥ 30mm eA ou eB ≥ 50mm eA ou eB ≥15 mm MOULE (toutes épaisseurs) LAMINE, FORGE, MOULE en complément si eB ≥ 12 mm X X X X X X X XS 7363 XS 7363 XS 7363 RES ou MAG X RES XS 7363 XS 7363 X RES RES ou MAG RES XS 7363 XS 7363 XS 7363 RES ou MAG X RES XS 7363 XS 7363 X X US (2) X Critères Tome 2 X RES RES ou MAG RES XS 7363 XS 7363 XS 7363 RES ou MAG X RES XS 7363 XS 7363 X RES RES ou MAG RES XS 7363 XS 7363 XS 7363 X RES RES ou MAG XS 7363 XS 7363 X X US (2) Tome 2 4. Accessoires provisoires SANS 5. Soudures d’étanchéité 6. Joints emmanchés soudés SANS SANS XS / 171 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7720 Type b : soudures de tuyauteries de niveau 2 2 : contrôles en cours de soudage Austénitique X Ferritique X Aluminium X Zirconium X Contrôle non destructif 1. Soudure bout à bout SANS 2. joint angulaire à pleine pénétration 2.1 Piquage posé SANS Critères 2.2 Piquage pénétré SANS 3. Accessoire permanent posé sur tuyauterie SANS 4. Accessoires provisoires SANS 5. Soudures d’étanchéité 6. Joints emmanchés soudés XS / 172 après exécution de la première passe si celle-ci est réalisée sans métal d’apport X X X RES SANS XS 7724.5 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7720 Type 1. Soudure bout à bout 2. Joint angulaire à pleine pénétration 2.1 Piquage posé 2.2 Piquage pénétré b : soudures de tuyauteries de niveau 2 3 : contrôles après soudage Austénitique X Contrôle Ferritique X non Aluminium X destructif Zirconium X toutes épaisseurs X X X RES X ou MAG X X X X RAD en complément si e > 50 X US mm Critères XS 7724.1 XS 7724.2 XS 7724.3 XS 7724.4 ∅A int ≤ 60 mm X X RES X ou MAG XS 7724.1 XS 7724.2 ∅A int > 60 mm et ∅A ext ≤ 114 mm X RES X X RAD (*) RES X ou MAG XS 7724.1 XS 7724.3 XS 7724.1 XS 7724.2 ∅A ext > 114 mm X RES X X RAD X 100% RES ou MAG XS 7724.1 XS 7724.3 XS 7724.1 XS 7724.2 tout diamètre X X X en complément pour eA (piquage posé) ou eB (piquage pénétré) supérieur à 50 mm RES RAD 100 % XS 7724.1 XS 7724.3 XS 7724.4 US (*) 1 film par piquage, si ce film présente un défaut inacceptable radiographie à 100% 3. Accessoire permanent posé sur tuyauterie X en complément pour eA> 50 mm X RES X X RES ou MAG US XS 7724.1 XS 7724.1 XS 7724.2 XS 7724.4 4. Accessoires provisoires Après élimination et reprise de l’état de surface 5. Soudures d’étanchéité 6. Joints emmanchés soudés X X X RES XS 7724.1 X X X RES X X X RAD (XS 7740) XS 7724.5 XS 7741 XS / 173 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 7732 : conditions d’exemption du contrôle systématique des nœuds de soudure Conditions Fluides véhiculés Températures max. de service (°C) Pression de service (bar) PMS max. Diamètre interne (mm) Eau surchauffée Vapeur d’eau ≤ 120 ≤ 30 ≤ 110 Fluide ayant par voie chimique ou radioactive une action biologiquement nocive ≤ 120 ≤ 30 ≤ 80 Figure XS 7741 : contrôle radiographique des joints emmanchés soudés XS / 174 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage XS 7800 EXAMENS DESTRUCTIFS DES SOUDURES DE PRODUCTION – TEMOINS DE SOUDAGE XS 7810 PRINCIPES Le Fabricant doit exécuter des témoins de soudage pendant la fabrication pour prouver la régularité et la qualité des soudures de production et s’assurer de la conformité aux conditions de réalisation déterminées dans l’essai de qualification du mode opératoire de soudage. Les assemblages témoins doivent être représentatifs des assemblages du matériel auquel ils se rapportent. Les métaux de base et les produits d’apport doivent être conformes aux prescriptions des spécifications d’approvisionnement et de recette. Le métal de base ou assimilé (cas des beurrages, revêtements…) doit par ordre de préférence : • être prélevé dans les produits approvisionnés pour la fabrication du matériel, • provenir de l’une des coulées utilisées pour cette fabrication. En cas d’impossibilité technique sur ces deux points, le Fabricant définira les dispositions qu’il prend pour assurer la représentativité du métal de base. Le sens de corroyage du coupon du métal de base, le cas échéant, doit être repéré et représentatif de la disposition retenue pour les qualifications de mode opératoire. Cependant, pour les matériels de niveaux 2 et 3, il est permis de modifier par rapport à l’essai de qualification, l’orientation des coupons du métal de base. Les produits d’apport doivent provenir des lots utilisés pour la soudure de production. Le coupon témoin de soudage doit être réalisé par les soudeurs et/ou opérateurs qui ont exécuté les soudures de production concernées par la réalisation de ce témoin. Le même matériel ou un matériel similaire à celui utilisé pour l’exécution de ces soudures de production doit être utilisé pour la réalisation de ce coupon témoin de soudage. XS 7820 NOMBRE DES ASSEMBLAGES TEMOINS XS 7821 Généralités En règle générale, et compte tenu des dispositions particulières qui suivent, il convient d’effectuer pour les joints principaux des matériels de niveaux 1,2,3 (réservoirs, tuyauteries, robinets…), à l’exclusion des soudures de piquages, de tubulures, d’ouverture d’accès et de brides, ainsi que des joints emmanchés soudés,1 assemblage témoin : • par qualification de mode opératoire de soudage, • par atelier (sauf s’il y a eu transfert de qualification, au titre du XS 6500), • par matériel soumis à pression. Par contre, au titre du présent Recueil, pour les matériels de niveaux 2 et 3, autres que les tuyauteries, il n'est pas exigé de témoins pour les soudures circulaires. XS 7822 Cas particuliers Compte tenu des prescriptions générales du XS 7821, les exigences supplémentaires ou précisions suivantes sont apportées. a. Soudures tubes sur plaques d'échangeurs Il convient d'effectuer : - au début de l'intervention de chaque opérateur sur chaque matériel : 1 soudure témoin, - 1 soudure témoin au moins toutes les 100 soudures par automate de soudage, réalisée par l'opérateur ayant effectué une des premières de ces 100 soudures sur le matériel. A chaque changement de réglage de l'appareil de soudage, défini comme important par le service de contrôle de l'atelier et précisé dans les procédures techniques, il sera effectué une soudure témoin au début de la nouvelle mise en oeuvre de l'appareil de soudage, puis toutes les cent soudures. Un coupon témoin doit comporter des zones réalisées avec les différents modes opératoires de revêtement de la plaque (s'il y a lieu). Pour chacune de ces zones, un minimum de dix soudures de tubes doit être réalisé, à l'exception des échangeurs comportant moins de mille tubes pour lesquels le minimum sera de trois tubes. Tous les modes opératoires de soudage tubes sur plaque utilisés en fabrication (y compris en réparation) doivent être utilisés lors de la réalisation du coupon témoin. b. Soudures de tuyauteries de niveaux 1, 2 et 3 Il est réalisé au moins un et au plus deux assemblages témoins chaque année, à partir de la date de début de fabrication, par qualification de mode opératoire en atelier (sauf s'il y a un transfert de qualification au titre du XS 6000), et sur chaque site, selon les modalités suivantes : - un assemblage témoin au terme des deux premiers mois de fabrication, - un deuxième assemblage témoin dans le cas où soit la longueur cumulée des soudures relevant de la même qualification de mode opératoire dépasse 30 m, soit le nombre de soudures relevant de cette qualification de mode opératoire dépasse 100. Ce deuxième assemblage témoin est lancé après que l'un de ces deux quotas ait été effectivement atteint en production. Dans le cadre des fabrications de niveau 3 il est admis de limiter à trois le nombre d'assemblages témoins par périodes de deux années consécutives quel que soit le nombre de soudures ou la longueur soudée relevant de la même qualification de mode opératoire. XS / 175 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage c. Revêtements de niveaux 1 et 2 Dans ce cas particulier, il n'est pas effectué d'assemblage témoin mais des prélèvements sur pièces pour analyse chimique, selon XS 7860. Voir les autres cas particuliers susceptibles d’être traités aux chapitres 4000 des volumes du tome 1. XS 7830 EXECUTION DES ASSEMBLAGES TEMOINS Les témoins doivent être exécutés conformément aux soudures de production correspondantes, et à chaque fois que cela est géométriquement possible, dans le prolongement d'un joint longitudinal. Le soudage du témoin doit être exécuté, sous la surveillance du service de contrôle de l'atelier, par les soudeurs ou opérateurs réalisant les soudures de production concernées et avec les mêmes paramètres de soudage et le même type d'appareil de soudure, des relevés (ou enregistrements) étant à effectuer au même titre que pour les essais de qualification de mode opératoire de soudage. Il est interdit de réparer les défauts constatés au cours des contrôles non destructifs finals, sauf dans le cas des soudures tubes sur plaque (XS 7822.a). L'importance et la cause des défauts doivent être portées dans le procès-verbal. Lorsque les assemblages témoins présentent des résultats inacceptables, la qualification de mode opératoire de soudage est suspendue, sauf si le Fabricant montre que le mode opératoire n'est pas en cause. Les traitements thermiques subis par cet assemblage doivent être réalisés selon les prescriptions du XS 7543. Les dimensions des assemblages témoins doivent satisfaire aux dispositions des assemblages pour essais de qualification de mode opératoire de soudage et être de longueur suffisante pour effectuer tous les essais requis, les contre-essais, les simulations de réparation (prévues en XS 3120) au niveau de la qualification. XS 7840 DEPOUILLEMENT L' assemblage témoin de soudage doit être dépouillé le plus rapidement possible et en tout état de cause moins de deux mois après la fin des opérations de soudage et de traitement thermique. XS 7850 ESSAIS L'assemblage témoin pour essais est découpé en deux parties (dans le cas où l'assemblage subit des traitements thermiques après soudage) : • la première (assemblage témoin proprement dit) soumise aux mêmes traitements thermiques que la soudure de production et traitée en même temps que celle-ci, sauf en cas d'impossibilité technique. Elle doit être de longueur suffisante pour permettre l'exécution des essais prescrits et des contre-essais éventuels, • la deuxième non traitée (ou subissant un traitement de détensionnement simulé) est utilisée pour détection et maîtrise de dérive de qualité ou conservée pour contre-essais et pour simulation de réparation (XS 3120) éventuels. Suivant les cas et en fonction de l'expérience acquise, il appartiendra au Fabricant de définir la longueur de cette partie qui, dans le cas de tubes, peut être les chutes non utilisées pour les essais. Cette partie doit être conservée jusqu'à l'acceptation du procèsverbal du témoin de production. L'assemblage témoin est soumis aux mêmes contrôles non destructifs que les soudures de production et avec des critères correspondant au niveau de qualité le plus élevé des soudures représentées. L'examen d'étanchéité n'est pas requis pour les témoins de soudures tubes sur plaque d'échangeur. Le positionnement des éprouvettes est effectué en dehors des zones présentant des défauts inacceptables aux contrôles non destructifs. Les séries d'essais à effectuer sur l'assemblage témoin de production et les résultats à obtenir compte tenu des alinéas a, b et c ci-après sont les mêmes que pour les assemblages d'essai de qualification de mode opératoire de soudage (XS 3000), compte tenu des remarques suivantes : a. pour les matériels de niveaux 2 et 3 : - les essais de traction en long dans le métal déposé ne sont pas requis, - les essais de flexion par choc en ZAT du métal de base ne sont à faire qu'à la profondeur correspondant à celle retenue pour l'approvisionnement du métal de base dans le cas général. Par contre, dans le cas particulier des aciers non alliés ou faiblement alliés sans traitement thermique de détensionnement, ces mêmes essais sont effectués en peau. b. pour les essais de flexion par choc dans la ZAT définis au XS 3234.412, on retiendra comme valeur moyenne 40 J et comme valeur minimale 28 J à 0°C pour les matériels de niveau 1. Pour les essais de flexion par choc KV définis au XS 3234.43, on retiendra la valeur individuelle suivante à température ambiante (sur 3 éprouvettes) : 50 J c. si des résultats de la série d'essais et de contre-essais ne sont pas conformes aux dispositions des deux alinéas précédents, pour que le matériel soit reconnu conforme au présent Recueil, il est nécessaire que le Fabricant effectue une expertise et établisse un rapport. L'expertise portera au minimum sur : - la recherche des raisons de ces résultats, - l'analyse de leurs conséquences, - les vérifications supplémentaires effectuées par des études ou des interventions directes sur le matériel, pour montrer que son aptitude à l'usage n'est pas mise en cause. Dans les cas très exceptionnels où une erreur de réalisation ou de dépouillement d'un coupon témoin dûment identifiée a posteriori rend celui-ci partiellement ou totalement non représentatif, le Fabricant devra analyser la perte d'information constatée, ses conséquences potentielles et définir les dispositions permettant d'y remédier. d. cas des essais des assemblages témoins des soudures tube sur plaque des échangeurs. Le Fabricant doit : - déceler toute dérive de qualité et engager les mesures correctives prévues à partir des limites suivantes : * valeur moyenne de gorge sur 10 tubes soudés consécutivement ≥ 0,9 e * discontinuité en racine : ≤ 0,1 mm XS / 176 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage - obtenir les résultats suivants : * valeur individuelle de gorge ≥ 0,66 e, * discontinuité en racine: ≤ 0,24 e avec 0,30 mm maximum. En cas de dépassement de la valeur spécifiée pour la discontinuité en racine, une expertise devra être effectuée pour évaluer les actions à prendre vis-à-vis des soudures de production correspondantes compte tenu du premier critère qui est impératif. e. pour les soudures de tuyauterie de niveaux 2 et 3 d'épaisseur ≤ 30 mm, il peut n'être réalisé qu'un seul coupon par assemblage témoin. Dans le cas où la totalité des éprouvettes prévues ne pourrait être prélevée sur cet unique coupon pour des raisons géométriques, on réalise les essais en suivant l'ordre préférentiel ci- après : - 1 traction travers - examen métallographique et dureté si requis - analyse chimique si requis - 1 pliage envers énergie de rupture en flexion par choc ZAT si requis - énergie de rupture en flexion par choc métal déposé en racine si requis - énergie de rupture en flexion par choc métal déposé en peau si requis - 1 pliage endroit ou côté - 1 traction travers - 1 pliage envers - 1 pliage endroit ou côté. XS 7860 CAS PARTICULIER DE CONTROLES D’ANALYSE CHIMIQUE POUR LIAISONS BIMETALLIQUES XS 7861 Revêtement en acier inoxydable sur aciers non alliés ou faiblement alliés 1. Eléments d'alliage à vérifier : suivant les prescriptions de XS 3700. 2. Prélèvements : Les copeaux sont prélevés en dernière couche du revêtement sur une épaisseur de 2 mm à partir de la peau. 3. Fréquence des prélèvements a. Revêtement déposé par feuillard ou fil sous flux : 1 prélèvement sur le premier cordon puis 1 tous les n cordons espacés de 600 mm. Cas particuliers : * pièce de faibles dimensions : 1 prélèvement sur le premier cordon puis 1 tous les n cordons espacés de 300 mm, * zone de raccordement de revêtement sur joint soudé : 1 seul prélèvement. Lorsque de nouveaux lots de produits d'apport sont utilisés, les prélèvements seront faits en commençant par le premier cordon réalisé après cette modification. b. Revêtement déposé à l'électrode Revêtement de niveau 1 : 1 prélèvement par appareil, par pièce et par zone de raccordement de revêtement sur joint soudé. Revêtements de niveaux 2 et 3 : 2 prélèvements par appareil, un situé à l'aplomb du recouvrement d'un joint soudé, l'autre situé à l'aplomb d'une zone de métal de base, choisie le cas échéant parmi la nuance ayant la teneur en carbone spécifiée la plus élevée. A noter que l'Inspecteur ou le Contrôleur peut imposer le lieu de prélèvement dans les limites cidessus définies 4. Stade d'exécution : avant traitement thermique de détensionnement 5. Critères d'acceptation : texte de référence XS 3734b. Pour une teneur en carbone comprise entre 0,035% et 0,040%, le XS 3734b n'est pas applicable et il y a lieu de procéder à deux prélèvements supplémentaires dans la même zone, dont la teneur doit être inférieure à 0,040%. XS 7862 Revêtements en alliage à haute teneur en nickel sur aciers non alliés ou faiblement alliés XS 7862.1 Couches en contact avec le fluide 1. Eléments d'alliage à vérifier : suivant les prescriptions de XS 3800. 2. Prélèvements : les copeaux sont prélevées en dernière couche du revêtement sur une épaisseur de 2 mm à partir de la peau. 3. Fréquence des prélèvements Revêtement sous flux solide ou gazeux : 1 prélèvement sur le premier cordon puis 1 tous les n cordons espacés de 300 mm, Revêtement déposé à l'électrode : 1 seul prélèvement par zone de raccordement 4. Stade d'exécution : avant traitement thermique de détensionnement. 5. Critères d'acceptation : texte de référence XS 3800. XS 7862.2 Couches non en contact avec le fluide Les couches intéressées par le soudage des tubes sur plaque tubulaire et présentant une teneur maxi spécifiée en fer supérieure à 15% feront l'objet d'une vérification de la teneur des éléments d'alliage fer, silicium, niobium plus tantale. Un seul XS / 177 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage prélèvement est exigé et il est admis de le réaliser sur le coupon témoin de soudage tube sur plaque. Les critères d'acceptation sont ceux du XS 3000. XS 7863 Beurrages en acier inoxydable sur aciers non alliés ou faiblement alliés réalisés par soudage manuel, semi-automatique ou automatique Par joint, un prélèvement pour analyse chimique doit être effectué au niveau de la première couche dans une partie courante du métal déposé. Les teneurs en carbone, chrome et nickel doivent vérifier les valeurs garanties en XS 3530 pour la qualification. XS 7870 PROCES-VERBAUX DES TEMOINS DE SOUDAGE Le procès-verbal doit être dressé par le Fabricant et doit décrire : • Les conditions (imposées et réalisées) d’exécution de l’assemblage d’essai et notamment les séquences de soudage, les noms des soudeurs et les lots de produits d’apports utilisés, • Les contrôles non destructifs effectués et leurs résultats, • Les essais destructifs effectués avec les valeurs à respecter et les résultats obtenus. XS / 178 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage XS 8000 RECHARGEMENTS DURS PAR FUSION SUR ACIERS NON ALLIES, FAIBLEMENT ALLIES OU ALLIES XS 8100 GENERALITES Le XS 8000 traite des rechargements durs par fusion d'alliages à base de : • Cobalt, • Fer, • Nickel. XS 8110 MODES OPERATOIRES DE RECHARGEMENT Le mode opératoire de rechargement est un ensemble d'opérations (préparation, préchauffage, rechargement, post-chauffage et traitement thermique) appliqué à un métal de nature, de forme et de dimensions connues, en vue d'obtenir un dépôt répondant à des critères de qualité définis. La qualification d'un mode opératoire comporte d'une part le relevé des caractéristiques des matériaux de base, des produits d'apport ainsi que des conditions de rechargement (notamment des variables principales conditionnant le domaine de validité), d'autre part la vérification que le rechargement obtenu répond aux critères de qualité exigés. XS 8120 PROCEDES Ce document s'applique aux procédés de rechargement définis dans le tableau XS 8120 qui peuvent être manuels ou automatiques suivant les cas. Tableau XS 8120 : procédés de rechargement Type de procédé Base Cobalt Base Fer Base Nickel Rechargement au chalumeau oxyacétylénique (311) x Projection – refusion au chalumeau oxyacétylénique x Rechargement à l’arc électrique avec electrodes enrobées (111) x Rechargement TIG (141) x x x Rechargement plasma (arc transféré ou arc semi-transféré) (15) x x x Note : le numéro du procédé indiqué entre parenthèses est issu de la norme NF EN ISO 4063 XS 8130 ETABLISSEMENT DES PLANS L'attention est attirée sur les paramètres suivants dont il doit être tenu compte lors de l'établissement des plans des pièces à recharger : • épaisseurs minimale et maximale du dépôt à l'état final (après usinage), • choix de la dureté et de la rugosité, adapté à la fonction du rechargement, • position et dimensionnement de la zone active d'étanchéité, • forme du berceau ou géométrie de la surface à recharger (rechercher les formes simples), • tolérances dimensionnelles à l'état final, • état de surface avant revêtement, • nombre de couches. La définition des paramètres ci-dessus sera effectuée en liaison avec le Fabricant et (ou) ses sous-traitants. Nota : il est signalé que lors de l'opération de rechargement et surtout à la suite des préchauffages nécessaires, il s'opère souvent un retrait appréciable des pièces. Il y aura donc lieu de s'en prémunir et dans le cas de nouvelles pièces, de faire quelques essais préliminaires. Pour certains rechargements sur aciers ferritiques, critiques sur le plan des contraintes résultant des opérations de rechargement ou des conditions de service, il pourra être souhaitable d'effectuer une sous-couche en acier ou alliage austénitique. XS 8140 DOCUMENTS A ETABLIR Le Fabricant doit établir au minimum les documents dûment identifiés suivants : • documents relatifs aux produits d'apport : - la spécification de recette des produits d'apport, • documents relatifs aux qualifications des modes opératoires et des soudeurs ou opérateurs : - la fiche de mode opératoire de qualification qui sera incluse dans le cahier de soudage et à partir de laquelle sera déduit le domaine de validité de la qualification, - les contrôles à réaliser et les critères associés, • documents relatifs à l'exécution des opérations de production : - un cahier de soudage constitué, au minimum, des éléments suivants : * un plan d’ensemble ou un schéma du matériel avec le repérage de tous les rechargements, XS / 179 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage * - pour chacun des rechargements on doit retrouver : le ou les modes opératoires utilisés et les fiches de mode opératoire de soudage correspondantes incluant : • un croquis coté de la préparation, • un croquis de la disposition des différentes couches de rechargement, * les traitements thermiques le cas échéant, * le ou les assemblages de qualification dûment référencés validant le mode opératoire avec pour chacun d’entre eux, la fiche de mode opératoire à partir de laquelle se déduit le domaine de validité de la qualification, les instructions des contrôles à réaliser et les critères associés. XS 8200 RECETTE DES PRODUITS D’APPORT XS 8210 GENERALITES Les essais de recette sont principalement destinés à s'assurer que les lots de produits d'apport utilisés en fabrication sont d'une qualité constante et analogue à celle des lots qui ont fait l'objet des essais de qualification. Le Fabricant doit établir une spécification de recette des produits d'apport. Les essais de recette doivent être effectués par lot dans des conditions reproductibles. Ils sont effectués en présence du service de contrôle du Fournisseur et/ou du Fabricant. Les essais de recette des produits d’apport destinés aux sous-couches doivent être effectués suivant les dispositions du XS 2000 applicables aux soudures de revêtements. XS 8220 DEFINITION DES PRODUITS D’APPORT Il appartiendra au Fournisseur de produits d'apport de préciser dans une fiche technique du produit : • le nom du Fournisseur et l'usine, • la nature et la désignation commerciale et normalisée du produit, • les caractéristiques géométriques, physiques et chimiques garanties du produit, • le cas échéant, les caractéristiques chimiques et mécaniques garanties du métal déposé à plat et hors dilution pour un procédé et des paramètres de rechargement définis, • la définition du lot et les variables intervenant dans la fabrication du produit, dont le changement entraîne un changement de repère du lot, • les limitations du domaine d'emploi (conservation du produit notamment). Cette fiche technique doit être adressée, soit au Fabricant soit, avec clause de confidentialité, au Maître d’Oeuvre. XS 8230 LOT DES PRODUITS D’APPORT La définition du lot doit respecter les conditions du XS 8230. XS 8231 Baguettes Les baguettes, provenant d'une même coulée ou de métal réputé homogène et ayant fait l'objet d'une même campagne de fabrication, constituent un lot. XS 8232 Electrodes enrobées Un lot d'électrodes est composé de pièces ayant un même diamètre, une âme issue du même lot, un enrobage composé du même mélange de poudre et ayant fait l’objet la même campagne de fabrication. XS 8233 Poudres métalliques Un lot de poudres est constitué d'un seul mélange homogène de grains d'alliages de même nuance. La granulométrie du mélange doit être définie dans la spécification de recette. XS 8240 ESSAIS PAR LOT XS 8241 Essais sur produit Les baguettes et les poudres font l'objet d'une analyse chimique sur produit ou témoin de coulée. Les éléments à analyser et les teneurs à respecter sont précisés : • dans le tableau XS 8241a pour les bases cobalt, • dans le tableau XS 8241b pour les bases fer, • dans le tableau XS 8241c pour les bases nickel ; complétés, le cas échéant, par des éléments d'alliage spécifiques à un Fournisseur. Les spécifications de recette pourront restreindre les limites proposées dans les tableaux XS 8241.1 à 3, en fonction du type d’alliage et du mode opératoire de dépôt utilisés. Les poudres font l'objet d'un contrôle de la granulométrie par tamisage conformément à la norme NF EN 24497. XS / 180 RCC-MX Edition 2008 XS 8242 Section II - Tome 4 : soudage Essais sur métal déposé Pour les électrodes enrobées, il sera fait une analyse chimique et un contrôle de la dureté du métal déposé hors dilution, dans les conditions ci-après : Etuvage Avant utilisation, les électrodes sont étuvées dans les conditions préconisées par les Fournisseurs, sur l'emballage ou dans la fiche technique. Paramètres Le dépôt sera exécuté sur un coupon d'épaisseur minimum de 25 mm dans une nuance d'acier non allié soudable ou d'acier inoxydable. L'épaisseur du dépôt et donc le nombre de couches, devront être suffisants pour que la dernière couche déposée soit non diluée par le métal de base, c'est-à-dire qu'on effectuera un minimum de quatre couches. La largeur et la longueur du dépôt après usinage seront suffisantes pour pouvoir effectuer les essais ci-dessous (environ 25 x 100 mm2). Les dimensions exactes du coupon et du dépôt seront précisées dans la spécification de recette. Les températures de préchauffage et entre passes, les variables énergétiques, ainsi que les éventuelles conditions thermiques, sont définies dans les spécifications de recette. Contrôle du dépôt Chaque passe est examinée visuellement et le cas échéant brossée. Le laitier éventuel est totalement éliminé par meulage, si nécessaire. Prélèvement des échantillons pour analyse chimique Le dosage sera effectué dans la zone non diluée. L'analyse chimique sera conforme à celle des tableaux XS 8241.1 à 3 pour le grade considéré. Contrôle de la dureté Un minimum de dix mesures de dureté Rockwell C sera effectué sur la surface polie du dépôt conformément à la norme NF EN ISO 6508-1. Les valeurs obtenues se situeront à l'intérieur des fourchettes données dans les tableaux XS 8241.1 à 3 pour le grade considéré. XS 8250 PROCES-VERBAL DE RECETTE La désignation commerciale et normalisée du produit utilisé lors de la recette, les valeurs spécifiées et le résultat de chaque essai, sont consignés sur un procès-verbal. Ce document rappelle clairement la spécification utilisée pour la recette. Pour les électrodes enrobées, la durée de validité dans le temps de ce procès-verbal, est limitée à cinq années à partir de sa date de signature. XS 8300 QUALIFICATION DU MODE OPERATOIRE DE RECHARGEMENT La préparation, l'exécution et le contrôle des coupons d'essai de qualification, doivent tenir compte des conditions retenues pour la préparation, l'exécution et le contrôle des rechargements de production. XS 8310 DOMAINE DE VALIDITE DE LA QUALIFICATION XS 8311 Atelier Les essais de qualification doivent être exécutés dans le même atelier que les rechargements de production. XS 8312 Métal de base : nuance Les matériaux sont choisis compte tenu des remarques suivantes. L'équivalence entre produits de différents modes d'élaboration ou de transformation (forgés, laminés, moulés), à nuance égale, est admise. Cependant, pour des produits moulés, on essaiera, dans toute la mesure du possible, de réaliser la qualification sur produit moulé. • Aciers inoxydables Tous les aciers inoxydables austénitiques non stabilisés (étant entendu que ces aciers peuvent contenir une teneur en ferrite contrôlée allant par exemple jusqu'à 25 %, dans le cas des pièces moulées) seront considérés comme équivalents. • Aciers non alliés Le mode opératoire sera qualifié d'office pour tous les aciers ayant une résistance minimale spécifiée à la traction Rm inférieure ou égale à celle de l'acier utilisé pour la qualification. • Aciers faiblement alliés, autres aciers fortement alliés et autres alliages Le coupon d'essai sera réalisé dans la nuance réellement mise en œuvre. XS 8313 Métal de base : forme, dimensions La forme et les dimensions du coupon de qualification devront être représentatives des pièces de production du point de vue de la géométrie, de la rigidité, de l'accessibilité et des cycles thermiques. Dans le cas de pièces de série de forme comparable et de dimensions progressives, on prendra des coupons (ou des pièces) correspondant aux dimensions extrêmes. XS / 181 RCC-MX Edition 2008 XS 8314 Section II - Tome 4 : soudage Procédé de soudage Le changement de procédé de soudage ou le changement des conditions de mise en oeuvre, nécessite une nouvelle qualification de mode opératoire. XS 8315 Produits d'apport La nuance utilisée sera celle de la marque commerciale retenue en fabrication, préalablement recettée selon XS 8200. Cependant, une extension de la qualification d'une marque à une autre pour une même nuance est possible à partir de résultats d'essais déjà obtenus par ailleurs ou sur témoins de production et soumis à l'accord du Maître d’Oeuvre. Dans le cas de rechargement avec sous-couche, la nuance utilisée en qualification pour la sous-couche est la même que celle retenue pour la fabrication. XS 8316 Nombre de couches Les rechargements à une ou plusieurs couches doivent faire l'objet de qualifications distinctes. Le domaine de validité (N) de qualification, en fonction du nombre de couches (n) réalisé, est le suivant : • n=1 N=1 • n=2 2≤N≤4 • n>2 n≤N≤n+4 avec n = le nombre de couches réalisées, N = le nombre de couches du domaine de validité. Le domaine de validité ci-dessus mentionné est à considérer à la fois à l'état brut de soudage et après usinage. En particulier, dans le cas de rechargements en plusieurs couches, toute réduction de l'épaisseur minimale du dépôt, après usinage final, nécessite une nouvelle qualification. De plus les rechargements avec sous-couche doivent faire l’objet d’une qualification de mode opératoire avec sous-couche. XS 8317 Position de soudage Le mode opératoire n'est qualifié que pour la position fondamentale de soudage correspondant au coupon de qualification. XS 8318 Techniques et paramètres de soudage La qualification du mode opératoire est remise en cause lorsqu'un des changements suivants est pratiqué : a. dans le cas du rechargement au chalumeau oxyacétylénique : - changement de nature d'un des gaz de combustion, - changement du type de torche ou de buse, - changement des pressions ou débits de gaz en dehors des fourchettes spécifiées, - changement du réglage de la flamme, b. dans le cas du rechargement à l'arc électrique avec électrodes enrobées : - changement du type de courant (continu ou alternatif) ou de la polarité en courant continu, - changement du diamètre nominal de l'électrode utilisée en première couche, - changement des fourchettes spécifiées des intensités de soudage, - passage d'un dépôt en passes étroites à un dépôt en passes larges (balayage supérieur à 3 fois le diamètre de l'âme de l'électrode), c. dans le cas du rechargement TIG manuel : - changement du type de courant ou de la polarité en courant continu, - changement de la composition chimique nominale du gaz de protection, - diminution de plus de 10 % du débit gazeux par rapport à la valeur minimale spécifiée, - introduction ou suppression de l'oscillation, - changement des intensités et tensions spécifiées, d. dans le cas des rechargements TIG automatiques et plasma : - changement du type ou modèle de machine, - changement du type d'arc (transféré ou semi-transféré) ou de courant (pulsé ou non), - changement de diamètre des orifices de la torche, - changement des intensités et tensions spécifiées, - changement des compositions chimiques des gaz plasmagènes ou des gaz de protection et alimentation en poudre, - changement du débit de gaz plasmagène, - changement du débit de poudre ou de baguette, - diminution de plus de 10 % du débit de gaz de protection par rapport à la valeur minimale spécifiée, - introduction ou suppression de l'oscillation, - changement du rythme et de l'amplitude de l'oscillation, - changement de la vitesse d'avance du dépôt. e. dans le cas de la projection refusion : - en projection : * changement de nature du gaz de protection, * changement du débit de poudre, * changement de la vitesse d’avance du dépôt, - en refusion : * changement des intensités et des tensions le cas échéant, - dans les deux cas : XS / 182 RCC-MX * * * Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Changement du calibre de la buse, Changement des pressions ou débits de gaz en dehors des fourchettes spécifiées Changement de la distance de la buse à la pièce. XS 8319 Traitements thermiques La qualification du mode opératoire est remise en cause lorsqu'un des changements suivants est effectué par rapport aux impositions des documents de définition de la qualification : • diminution de la température minimale spécifiée de préchauffage, telle que définie au XS 7520, • augmentation de la température maximale entre passes spécifiée, telle que définie au XS 7520, • modification des fourchettes de température spécifiées du (des) traitement(s) thermique(s) après rechargement (postchauffage, traitement de stabilisation, de détensionnement ou de qualité), • diminution de la durée du traitement thermique de postchauffage, • augmentation de plus de 20 % du temps total du traitement thermique après rechargement par rapport à la durée du traitement effectué sur le coupon de qualification. XS 8320 REALISATION DU COUPON DE QUALIFICATION La préparation, l’exécution et le contrôle des coupons de qualification doivent tenir compte des conditions retenues pour la préparation, l’exécution et le contrôle des rechargements de production. XS 8321 Métal de base et produit d'apport Les métaux de base et produits d'apport doivent être ceux utilisés en fabrication ou représentatifs de ceux-ci, compte tenu des plages d'équivalence définies. La surface à recharger est préparée et contrôlée comme en fabrication. XS 8322 Rechargement du coupon de qualification De manière générale, les génératrices de courant utilisées doivent être du même type (à courant continu ou alternatif) et présenter des caractéristiques statiques similaires (plongeante, verticale, horizontale...) à celles utilisées en production. La température de préchauffage devra se situer au bas de la fourchette spécifiée. En cours d'essais de qualification, on effectuera pour les procédés à arc électrique des relevés périodiques des paramètres • U, I et V pour les procédés automatiques: • I pour les procédés manuels Dans le cas où il n’est pas possible d’effectuer ces relevés, on notera les conditions de réglage gouvernant ces paramètres par référence aux essais ayant permis de les fixer. Dans le cas où un traitement de stabilisation, de détensionnement ou de qualité est prévu, le cycle thermique subi par le coupon de qualification sera enregistré. XS 8323 Simulation de réparation Lorsque des réparations locales sont autorisées en fabrication (XS 8540) et si ces réparations sont faites par un mode opératoire différent de celui utilisé pour effectuer le dépôt, une simulation de réparation doit être effectuée dans des conditions représentatives de celles envisagées en fabrication en choisissant notamment les dimensions maximales d'affouillement spécifiées. Les contrôles à réaliser sont ceux de la qualification (XS 8330), à l'exception de l'analyse chimique. XS 8330 CONTROLES DU COUPON DE QUALIFICATION XS 8331 Contrôles non destructifs Le coupon de qualification doit être soumis à tous les contrôles non destructifs prévus en fabrication pour les rechargements qu'il qualifie et satisfaire au niveau de qualité le plus élevé de ces rechargements. Son état de surface doit être comparable au cas le plus défavorable de rechargement de production, en prenant soin par ailleurs de limiter l'écrouissage superficiel. XS 8332 a Contrôles destructifs Analyse chimique Le prélèvement des copeaux pour analyse chimique par voie humide doit être réalisé au niveau correspondant à l'épaisseur minimale finale spécifiée du rechargement après une élimination d'au moins 0,5 mm d'épaisseur de la surface brute du dépôt (Fig. XS 8332a). L'analyse chimique devra porter sur les éléments suivants pour l’alliage considéré : - C, Cr, W, Ni, Mo, Mn, Si et Fe pour les bases cobalt, - Ni, Cr, C, Si, Mn et Mo pour les bases fer, - Fe, Cr, C et Si pour les bases nickel Les valeurs à respecter seront portées dans la procédure de qualification de mode opératoire, en respectant les limites suivantes : - Rechargement base cobalt * teneur en carbone ≤ 1,8 % pour le grade 6, et 2,2 % pour le grade 12, dans le cas de rechargements sur pièces en acier inoxydable, XS / 183 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage teneur en fer ≤ 6 % dans le cas général ; pour les chargements en grade 6 déposés par procédé électrique : • dans le cas de pièces assurant une fonction de frottement guidage seulement, cette limite est portée à 9 %, • dans le cas de pièces assurant une fonction de portage étanchéité seulement, la valeur de 6 % est considérée comme une limite maximale visée, avec un dépassement toléré jusqu'à 9 %. - Rechargement base fer - teneur en nickel dans tous les cas : * ≤ 1,2% pour l’everit 50 * ≤ 4,8% pour le norem 02 et le norem 02A, * ≤ 2,2% pour le delchrome 910. - Rechargement base nickel * Dans le cas de rechargement sur pièces en acier inoxydable austénitique, teneur en carbone ≤ 1,0% pour le grade 4 et 1,2% pour le grade 5. * Teneur en fer ≤ 6 % avec un dépassement toléré jusqu’à 9%. Dans le cas où la géométrie des coupons ne permet pas le prélèvement d'une quantité de copeaux suffisante pour réaliser l'analyse complète du rechargement, les éléments à doser impérativement sont : * Fe et C pour les bases cobalt et nickel * C, Cr et Ni pour les bases fer. Il sera procédé si nécessaire au doublement des coupons pour permettre ces dosages. Les autres éléments à doser, dans la mesure du possible, sont en priorité les éléments d'addition de l'alliage. Nota : les analyses par spectrométrie sont réalisées sur la surface du dépôt usiné à l'épaisseur minimale finale spécifiée. Examens métallographiques Une coupe du dépôt usiné aux cotes minimales sera effectuée perpendiculairement au cordon déposé pour examen macrographique, conformément au XMC 1320. Cet examen, à la loupe au grossissement 5, permet de détecter les fissures dans le métal déposé ou la zone affectée par la chaleur, les manques de fusion ou autres défauts linéaires. Par ailleurs, la macrographie est un témoin de référence du nombre de couches pour juger de l'application des limites de validité de la qualification. En outre, un examen au microscope sera effectué pour vérifier notamment la microstructure et l'absence de fissures. Dans le cas d’un rechargement avec sous-couche, une coupe supplémentaire sera effectuée dans les mêmes conditions que celle précédemment prévue. Filiations de dureté sur coupe Une filiation de dureté HV5 sera effectuée sur une ligne perpendiculaire aux peaux (Fig. XS 8332b). Dans le cas d’un dépôt réalisé sur un substrat en acier inoxydable austénitique ou en alliage à base nickel, la filiation sera seulement effectuée dans le dépôt. Dans le cas d’un dépôt réalisé sur un substrat en acier ferritique, la dureté dans la ZAT ne doit pas dépasser les valeurs suivantes : - 350 HV pour les aciers non alliés de Rm ≤ 450 MPa - 380 HV pour les aciers faiblement alliés et non alliés de Rm > 450 MPa Les mesures de dureté effectuées dans le dépôt permettent d'apprécier la dilution des différentes couches. Une filiation de dureté pourra être effectuée dans le dépôt sur une ligne parallèle aux peaux, afin d'apprécier l'homogénéité du rechargement. Mesures de dureté superficielle Dix mesures de dureté Rockwell C seront effectuées conformément à la norme NF EN ISO 6508-1 sur la surface usinée à la cote minimale du dépôt. La valeur moyenne de ces dix mesures est déterminée. Sur ces dix mesures, l'écart entre les deux valeurs maximale et minimale ne devra pas dépasser - 6 points pour le grade 21 de la base cobalt, - 5 points pour le grade 6 de la base cobalt et les bases nickel, - 4 points pour les grades 12 et SF1 des bases cobalt et des bases fer. Les valeurs moyennes à respecter seront portées dans la procédure de qualification de mode opératoire. Les fourchettes choisies pour ces valeurs moyennes, selon la fonction et le mode opératoire du rechargement, doivent rester comprises dans la plage de dureté donnée dans les tableaux XS 8231.1 à 3 pour chaque grade. * b c d XS 8340 DUREE DE VALIDITE DE LA QUALIFICATION La qualification d'un mode opératoire de rechargement est valable sans limitation dans le temps. Toutefois, dans le cas de réparations trop systématiques selon XS 8540 ou de mise en évidence de défauts susceptibles de remettre en cause les conditions d’application du mode opératoire, ou la qualification elle-même du mode opératoire de rechargement, un rapport analysant les causes de ces réparations doit être établi par le Fabricant et soumis à l’accord du Maître d’Oeuvre. XS 8400 QUALIFICATION DES SOUDEURS ET DES OPERATEURS XS 8410 DOMAINE DE VALIDITE Un soudeur ou un opérateur ayant réalisé la qualification du mode opératoire est automatiquement qualifié. Le XS 8400 traite le cas de la qualification d'un soudeur ou d'un opérateur supplémentaire. XS 8411 Atelier La qualification réalisée dans un atelier est valable quel que soit le site de l’intervention du soudeur ou de l’opérateur. XS / 184 RCC-MX Edition 2008 XS 8412 Section II - Tome 4 : soudage Métal de base : nuance Les dispositions du paragraphe 5.5 de la norme NF EN 287-1 s’appliquent. XS 8413 Métal de base : forme, dimensions Cf. XS 8313. XS 8414 Procédé de soudage Cf. XS 8314. XS 8415 Produits d'apport et de protection Cf. XS 8315. XS 8416 Nombre de couches Cf. XS 8316. XS 8417 Position de soudage Le soudeur (ou l'opérateur) n'est qualifié que pour la position correspondant au coupon de qualification. XS 8418 Techniques et paramètres de soudage Pour les procédés automatiques, le XS 8318d s’applique. XS 8420 REALISATION DU COUPON DE QUALIFICATION XS 8421 Métal de base et produit d'apport Cf. XS 8321. XS 8430 CONTROLES DU COUPON DE QUALIFICATION XS 8431 Contrôles non destructifs Cf. XS 8331. XS 8432 Contrôles destructifs Seuls les examens métallographiques et la dureté superficielle à l'état final (XS 8332b et d) seront effectués. XS 8440 DUREE DE VALIDITE ET RECONDUCTION DE LA QUALIFICATION La qualification est valable deux ans sous réserve que le soudeur (ou l’opérateur) effectue régulièrement des travaux de rechargement dans le cadre de sa qualification. Aucune interruption de plus de 6 mois n’est admise. La qualification et ses domaines de validité sont reconduits successivement par période de 2 ans sous réserve que : • les rechargements effectués par le soudeur soient en conformité avec les critères exigés, • au certificat de la qualification du soudeur, soit joint un dossier constitué de rapports de contrôle, exigés au titre de la fabrication, datant de moins de six mois. XS 8500 FABRICATION XS 8510 STOCKAGE ET UTILISATION DES PRODUITS D’APPORT a b Conditions de stockage Les conditions de stockage permettent aux produits de conserver leurs propriétés. Pour cela, les produits sont entreposés dans un local clos, sec et chauffé si nécessaire. Le Fabricant définit, sous sa responsabilité, la température minimale et le degré hygrométrique maximal requis. Entrée en magasin Les produits recettés entrant en magasin sont marqués avec un dispositif approprié (par exemple, cachet) sur chaque unité d'emballage. Par unité d'emballage, on entend : le paquet d'électrodes (ou emballage contenant plusieurs paquets) de baguettes ou de poudre. Les produits recettés après entrée en magasin sont marqués après cette recette. XS / 185 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage c Séjour en magasin Dans le cas où le même local sert au stockage des produits recettés ou en attente de recette, ou autres produits, une séparation physique existe entre ces produits. On admettra qu'un espace suffisant constitue une séparation. Durant le stockage, les produits restent dans leur emballage d'origine intact (sous réserve du XS 8511f). Tout produit détérioré, ou dont l'identité est perdue, est déclassé. Un soin particulier est apporté à la manutention des électrodes pour éviter tout choc susceptible d'endommager l'enrobage. d Contrôle du stock Le suivi des produits recettés doit permettre de connaître, pour chaque lot de produit, les indications suivantes : - désignation, - dimensions, - quantité recettée entrée en magasin, - date de la recette, - éventuellement, date de péremption (XS 8250), - date de sortie, - quantité sortie, - référence du document de sortie ou indication de rebut. e Sortie du magasin Les produits ne sont sortis du magasin que contre remise au responsable du magasin, ou à son délégué, d'un document comportant obligatoirement au moins les renseignements suivants : - désignation, - dimensions, - quantité, - numéro du lot ou des lots (ou numéro de code du Fabricant sous réserve que le numéro de code permette de retrouver sans ambiguïté le numéro de lot), - affectation des produits à un appareil ou rechargement donné. Nota : Au cas où les documents ne satisfont pas à ces prescriptions, la procédure d'Assurance de la Qualité, relative à la sortie des produits du magasin, doit permettre de retrouver toutes ces informations. XS 8511 Emploi des produits a. L'attention du Fabricant est attirée sur le fait qu'il doit préciser les quantités maximales de produits pouvant être sorties du magasin en fonction des conditions de mise en œuvre et des moyens de conservation et de distribution utilisés, de manière à conserver au produit toutes ses caractéristiques. b. Les conditions d'étuvage sont précisées par le Fournisseur (température et temps de maintien) dans la fiche technique du produit. c. Lorsque spécifié, (XS 8511b), l'utilisateur procède, ou fait procéder, à l'étuvage des électrodes et poudres dans des étuves réservées aux produits recettés. Les électrodes sont étuvées sorties de leur emballage, ou placées dans des boîtes métalliques permettant une circulation d'air par les deux extrémités. Chaque étuve comporte un tableau où sont inscrits la nuance, le numéro de lot et les conditions d'étuvage du produit contenu. Une étuve ne doit contenir que des produits d'une seule nuance à la fois. Toutefois, plusieurs nuances peuvent être placées dans une même étuve, sous réserve que : - leurs conditions d'étuvage soient identiques, - il y ait une séparation physique entre elles (un espace n'étant pas considéré comme séparation physique). d. Après étuvage, les électrodes sont conservées dans des conteneurs ou armoires chauffants jusqu'à leur utilisation. Les électrodes en cours d'utilisation et ayant séjourné plus de 4 heures à la température ambiante sont réétuvées. Cette opération ne peut avoir lieu plus du nombre de fois précisé dans la fiche technique du produit. e. Chaque soudeur possède un équipement portatif lui permettant de conserver ses électrodes au sec. f. Les électrodes déballées et non utilisées ne pourront être réintroduites en magasin que compte tenu des dispositions des points précédents, en particulier du XS 8510b et selon une procédure définissant leur identification et leur nouvel emballage. g. Ne peuvent être raboutés ensemble que des bouts de baguette appartenant à un même lot. Le procédé de raboutage par chalumeau oxyacétylénique n'est autorisé que pour les baguettes destinées au rechargement par ce même procédé. XS 8512 Identification des produits en cours de rechargement Tous les produits doivent être identifiés à tout instant au cours de leur mise en œuvre. XS 8520 PREPARATION DE LA SURFACE A RECHARGER La zone à recharger doit avoir une forme géométrique exempte d'angles vifs, un état de surface exempt de porosités ou autres défauts susceptibles d'affecter la texture du dépôt, être exempt de graisse, huile ou autres corps étrangers et être ébavuré. Un contrôle par ressuage de la surface à recharger sera effectué ; aucune indication n'est tolérée. Dans le cas des pièces forgées ou estampées, destinées à des fabrications en série de robinetterie de diamètre nominal DN ≤ 80 mm, ce contrôle par ressuage peut être effectué par sondage sur 3 % minimum des pièces d'un même lot d'approvisionnement. Ce contrôle sera réalisé sur les premières pièces du lot mises en fabrication et validera la totalité du lot. Si une ou plusieurs indications de ressuage sont décelées, le contrôle sera étendu à la totalité du lot. XS 8530 TECHNIQUES DE DEPOT XS 8531 Positions de soudage Les opérations de rechargement se feront de préférence à plat ou en rotation sur positionneur vireur. XS / 186 RCC-MX Edition 2008 XS 8532 Section II - Tome 4 : soudage Mise en propreté Les zones rechargées ne seront, ni décapées par voie chimique, ni passivées. XS 8540 REPARATION DU DEPOT Si le chargement comporte des défauts inacceptables, le Fabricant peut procéder : • soit à une élimination locale du ou des défauts, • soit à une élimination de la dernière couche, • soit à une réparation locale ou à une élimination totale du dépôt avant d’effectuer un nouveau rechargement. Dans tous les cas, les opérations de réparation doivent satisfaire aux mêmes exigences que les rechargements de production. En outre, les réparations dans le dépôt ou dans le métal de base sont effectuées après complète élimination des zones défectueuses par usinage ou par meulage. Dans le cas où ces réparations sont faites avec un mode opératoire différent de celui utilisé pour le dépôt d’origine, le mode opératoire de réparation doit être qualifié par une simulation de réparation (RS 8323) XS 8550 CYCLES THERMIQUES Dans le cas où les cycles thermiques (température ≥ 650°C) sont susceptibles d'altérer les propriétés du métal de base, on rappelle qu'il convient de vérifier que les caractéristiques mécaniques du métal de base restent conformes aux valeurs spécifiées après application d'un traitement thermique simulé (préchauffage, postchauffage, détensionnement) représentatif de celui prévu en fabrication. XS 8551 Préchauffage, postchauffage La température de préchauffage sera précisée dans les documents définissant le rechargement. Les pièces seront préchauffées uniformément jusqu'à une température choisie notamment en fonction du procédé utilisé, du matériau et de l'épaisseur du produit à recharger. La température ne descendra pas en dessous de la température de préchauffage pendant toute la durée du rechargement. En cas d'interruption du rechargement, le préchauffage sera maintenu jusqu'à la reprise de celui-ci. Après rechargement, il est recommandé de maintenir l'ensemble de la pièce à une température au moins égale à celle du préchauffage pendant au moins 15 minutes, ce temps étant fonction des dimensions de la pièce. Le refroidissement se fera alors lentement, par exemple au four ou dans une poudre isolante. XS 8552 Traitement thermique Dans certains cas, un traitement thermique (stabilisation dimensionnelle, détensionnement, traitement thermique de qualité) peut être nécessaire après rechargement, compte tenu de la nature du rechargement, des conditions de mise en œuvre ou de service. Dans ce cas il devra être précisé. Un traitement thermique de stabilisation est requis pour les rechargements durs type Norem 02 et 02A. On rappelle que, pour les rechargements sur aciers ferritiques, il peut être souhaitable d'effectuer une sous-couche (XS 8130). XS 8560 CONTROLES DU RECHARGEMENT, AVANT ET APRES USINAGE XS 8561 Examen d'aspect - Contrôle visuel Il sera exécuté dans tous les cas : • avant usinage du dépôt, il a pour objet de s'assurer de la bonne qualité du dépôt, de sa régularité de forme et de son adhérence au support, • après usinage du dépôt, il est rappelé qu'un état de surface parfaitement rodé augmente la résistance à la corrosion et à l'érosion. La rugosité correspondra aux valeurs spécifiées aux plans et choisies selon l'usage du rechargement (par exemple, N3 selon la norme FD E 05-051 ou mieux pour les zones actives des portées d'étanchéité des vannes de sectionnement). XS 8562 Contrôle par ressuage - Contrôle visuel Ces contrôles seront exécutés conformément à la norme NF EN 571-1 dans tous les cas avec les critères suivants : • aucune fissure, crique, manque de liaison, inclusion de tungstène ou de laitier, n'est admissible, • aucune indication de ressuage de forme allongée (trois fois la largeur) n'est admissible, que ce soit sur le dépôt ou à la liaison, • en ce qui concerne les indications de ressuage de forme arrondie, il faut distinguer deux classes suivant la fonction de la zone rechargée. a Guidage et autres surfaces rechargées, y compris les flancs Sont inacceptables les indications arrondies dont une dimension dépasse 1,5 mm. Si l'épaisseur minimum requise après usinage final, est inférieure à 1,5 mm, la dimension maximum admissible des indications est limitée à cette épaisseur. On admettra les indications de dimensions inférieures pour autant que : * la densité des indications de ressuage soit au maximum une par 25 cm2 de surface rechargée (une indication de 0 à 25 cm2, deux de 25 à 50 cm2, trois de 50 à 75 cm2, etc.), * la distance entre deux indications de ressuage soit d'au moins 20 mm. XS / 187 RCC-MX c c Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Etanchéité * Aucune indication caractérisée dans les zones actives n'est acceptable. * Dans les autres zones, les critères du paragraphe a) ci-dessus sont appliqués. 2 Rechargements de grande superficie (≥ 500 cm ) * Les critères sont à définir par le Fabricant au cas par cas, en accord avec le Maître d’Oeuvre. XS 8563 Contrôle dimensionnel Le Fabricant établira des relevés des contrôles dimensionnels aux différents stades de la fabrication : • après usinage de la pièce (ou des pièces) avant rechargement, • après rechargement et usinage final. XS 8570 AUTRES CONTROLES DE PRODUCTION D'autres contrôles peuvent être prévus en production, par le Fabricant lui-même ou par le Maître d’Oeuvre dans la Spécification d’Equipement, suivant l'importance fonctionnelle des rechargements, les difficultés de réalisation et la nature des fabrications (unitaire, série). XS 8571 Analyse des copeaux d'usinage Ce contrôle peut permettre, non seulement de situer la fabrication par rapport aux critères de qualification, mais aussi d'évaluer les dérives éventuelles sur le plan de la dilution ou de la surcarburation, ou liées au produit d'apport. XS 8572 Dureté superficielle Même remarque qu'au XS 8571 ; toutefois, il convient de meuler ou d'usiner les empreintes à l'état final afin d'éviter les amorces de rupture. Dans ce cas, cette opération sera faite préalablement au contrôle par ressuage. XS 8573 Contrôles ultrasons ou radiographiques Ces contrôles peuvent permettre de vérifier l'absence de défauts internes et notamment les manques de liaison dans le cas des procédés difficiles à mettre en œuvre. XS 8574 Contrôle du ferromagnétisme Dans le cas des rechargements au chalumeau oxyacétylénique sur acier inoxydable austénitique employés en milieu corrosif, un contrôle spécial du ferromagnétisme du dépôt, ou de sa liaison avec le métal de base, peut être envisagé pour évaluer l'état de déchromisation de la structure. XS 8575 Témoins de production Pour certaines fabrications de série, des témoins de production peuvent être demandés dans la Spécification d’Equipement qui doit alors préciser la fréquence des prélèvements. Les contrôles à effectuer et les critères à respecter sont ceux prévus au XS 8330 sur coupon de qualification. XS / 188 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Tableau XS 8231a : produits base cobalt 1. Composition chimique des principaux grades utilisés 1.1 Cas des baguettes et des poudres (analyse sur produit ou sur métal déposé hors dilution) Eléments % C Cr W Ni Mo Mn Si Fe (2) Co 0,18 25,0 1,75 4,8 le reste ≤ 0,5 ≤ 1,0 ≤ 2,0 ≤ 3,0 à 0,32 à 29,0 à 3,75 à 6,1 0,9 (1) 26,0 3,0 Grade 6 le reste ≤ 3,0 ≤ 1,0 ≤ 1,0 ≤ 2,0 ≤ 3,0 à 1,4 à 32,0 à 6,0 1,2 26,0 7,0 Grade 12 le reste ≤ 3,0 ≤ 1,0 ≤ 1,0 ≤ 2,0 ≤ 3,0 à 1,7 à 32,0 à 9,5 (1) Une extension de la fourchette à 0,8 % minimum est tolérée pour les baguettes destinées aux rechargements par procédé chalumeau oxyacéthylénique (2) L'attention est attirée sur les difficultés de dosage du fer dans ces alliages ; en cas de contestations entre le Fournisseur de produit et le Fabricant, un laboratoire sera désigné par ces 2 parties, en accord avec le Maître d’Oeuvre. Grade 21 1.2 Cas des baguettes et des poudres pour projection refusion (analyse sur produit) Eléments % C Grade SF1 ≤ 1,50 Cr 17,5 à 20,5 W 11,5 à 14,0 Ni 12,0 à 15,0 Cu Mn Si Fe ≤ 1,0 ≤ 1,0 ≤ 4,0 ≤ 4,5 B 1,0 à 3,0 Co le reste 1.3 Cas des électrodes enrobées (analyse sur métal déposé hors dilution) Eléments % Grade 21 Grade 6 Grade 12 C 0,20 à 0,30 0,7 à 1,4 1,0 à 1,7 Cr 25,0 à 29,0 25,0 à 32,0 25,0 à 32,0 W ≤ 0,5 3,0 à 6,0 7,0 à 9,5 Ni 1,75 à 3,75 Mo 4,8 à 6,1 Mn Si Fe Co ≤ 1,2 ≤ 2,0 ≤ 5,0 le reste ≤ 3,0 ≤ 1,0 ≤ 2,0 ≤ 2,0 ≤ 5,0 le reste ≤ 3,0 ≤ 1,0 ≤ 2,0 ≤ 2,0 ≤ 5,0 le reste 2. Dureté HRC Grade 21 Grade 6 Grade 12 Grade SF1 28 - 35 39 - 47 47 - 53 54 - 65 Tableau XS 8231b : produits base fer 1. Composition chimique des principaux grades utilisés 1.1 Cas des baguettes (analyse sur produit ou sur métal déposé hors dilution) Eléments % Type Everit 50 Ni Fe Co ≤ 1,0 le reste ≤ 0,1 3,7 à 4,4 le reste ≤ 0,05 Type Norem 02A Cr 23,0 à 27,0 C 2,0 à 2,5 23,0 à 26,0 1,10 à 1,35 B ≤ 0,02 Si Mn Mo N ≤ 1,0 ≤ 1,2 ≤ 3,5 ≤ 0,15 3,10 à 3,50 4,0 à 5,0 1,8 à 2,2 ≤ 0,06 1.2 Cas des poudres (analyse sur produit ou sur métal déposé hors dilution) Eléments % Ni Fe Co Type Delchrome 910 ≤ 2,0 le reste ≤ 0,1 Type Norem 02 3,7 à 4,4 le reste ≤ 0,05 Cr 23,0 à 27,0 23,0 à 26,0 C 2,8 à 3,5 1,10 à 1,35 B ≤ 0,02 Si Mn Mo N ≤ 1,0 ≤ 1,0 ≤ 3,5 ≤ 0,06 3,10 à 3,50 4,0 à 5,0 1,8 à 2,2 0,14 à 0,18 2. Dureté HRC Type Everit 50 Type Delchrome 910 Type Norem 02 Type Norem 02a 43 – 52 50 – (visée ≤ 55) 36 – 44 34 – 44 60 Tableau XS 8231c : produits base nickel 1. Composition chimique des principaux grades utilisés 1.1 Cas des baguettes et des poudres (analyse sur produit ou sur métal déposé hors dilution) Eléments % Ni Grade 4 le reste Grade 5 le reste Fe Co 1,0 à 3,5 2,0 à 5,0 ≤ 1,5 ≤ 1,5 Cr 6,5 à 14,0 9,5 à 16,0 C B 0,20 à 0,60 0,30 à 0,80 Si 1,5 à 3,0 2,0 à 4,0 Mn Mo N 1,2 à 4,0 3,0 à 5,0 2. Dureté HRC Grade 4 Grade 5 36 - 45 46 - 54 XS / 189 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage Figure XS 8332a : prélèvement des copeaux pour analyse chimique (exemple) Ligne de liaison Zone de liaison Figure XS 8332b : filiation de dureté HV5 (exemple) Ligne de liaison Zone de liaison XS / 190 RCC-MX Edition 2008 XS 9000 Section II - Tome 4 : soudage ESSAIS MECANIQUES Sont définis en XS 9000, pour tous les essais destructifs qui pourront être prescrits en application du Tome 4 : les types d'éprouvettes à retenir, les conditions générales de prélèvement et la procédure d'essai. XS 9100 ESSAIS DE TRACTION Il y a lieu de distinguer les essais de traction effectués en travers de la soudure, destinés à déterminer la résistance à la traction du joint soudé et les essais effectués dans le métal déposé, permettant d'en déterminer les caractéristiques propres. XS 9110 ESSAIS DE TRACTION EN TRAVERS DE LA SOUDURE Ces essais de traction doivent être effectués pour les assemblages de qualification (XS 3000), à la température ambiante et à température élevée. XS 9111 Types d'éprouvettes et conditions de prélèvement XS 9111.1 Cas des soudures bout à bout a. Essais de traction en travers de la soudure à température ambiante Les types d'éprouvettes et les conditions de prélèvement sont définis au XMC 1211.2. Les éprouvettes doivent être prélevées sur toute l'épaisseur du joint soudé après arasement de la soudure. Lorsque l'épaisseur du joint sur tôle ou sur tube dépasse 30 mm et si la machine d'essai n'est pas assez puissante pour effectuer un essai intéressant toute l'épaisseur, on peut prélever plusieurs éprouvettes identiques d'épaisseur unitaire au moins égale à 15 mm couvrant toute l'épaisseur du joint. b. Essais de traction en travers de la soudure à température élevée Les types d'éprouvettes sont définis au XMC 1212. La partie calibrée de l'éprouvette doit avoir une longueur supérieure à la largeur de la soudure. La position de l'axe des éprouvettes doit respecter les conditions du XS 3000. Pour les épaisseurs inférieures à 10 mm, des éprouvettes de dimensions réduites sont admises. XS 9111.2 Cas des assemblages soudés ou brasés avec emmanchement Dans ce type d’assemblages il est possible de prélever Les types d'éprouvettes définies pour les tubes par la norme NF EN 895 (§ 5.5.3.1 ou 5.5.3.2). L’essai de traction est poursuivi dans le sens axial jusqu’à l’arrachement des deux surfaces en contact. XS 9112 Procédure d'essai a. Essais de traction en travers de la soudure à température ambiante Les essais sont effectués conformément au XMC 1211. b. Essais de traction en travers de la soudure à température élevée Les essais sont effectués conformément au XMC 1212. XS 9113 Résultat de l’essai Dans le cas des jonctions soudées ou des assemblages brasés avec emmanchement, la résistance à la rupture de l’assemblage est la charge rapportée à la section de la partie calibrée de l’éprouvette perpendiculaire à la direction axiale. XS 9120 ESSAIS DE TRACTION DANS LE METAL DEPOSE XS 9121 Types d'éprouvettes et conditions de prélèvement Il s'agit d'éprouvettes cylindriques prélevées dans l'axe du moule lors de la recette (XS 2000), de la qualification (XS 5000), ou dans l'axe de la soudure lors de la qualification (XS 3000). Lors de la recette, de la qualification ou de la caractérisation d'un produit d'apport, les essais doivent être effectués à la température ambiante ainsi qu'à température élevée lorsque ces caractéristiques interviennent dans l'étude du comportement de l'appareil et déterminent son dimensionnement. Lors de la qualification, ou de la caractérisation d'un mode opératoire de soudage, seuls les essais à température ambiante sont imposés. Le Fabricant sera dispensé d'effectuer les essais de traction longitudinale lorsque l'épaisseur de l'assemblage est inférieure à 12 mm. Les éprouvettes doivent être conformes à l'un des paragraphes suivants selon le cas d'application considéré : • XMC 1211.1 ou XMC 1211.2, • XMC 1212. XS 9122 Procédures d'essais Lorsque les essais sont effectués à température ambiante, le mode opératoire est défini par les paragraphes indiqués au XS 9121. XS / 191 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage L'essai à température élevée est exécuté en trace directe, il est effectué selon le mode opératoire défini au XMC 1212. XS 9200 ESSAIS DE PLIAGE XS 9210 TYPES D’EPROUVETTES ET CONDITIONS DE PRELEVEMENT Il y a lieu de distinguer trois types d'éprouvettes : • les éprouvettes de pliage transversal (endroit et envers), • les éprouvettes de pliage longitudinal (endroit et envers dans l'épaisseur), • les éprouvettes de pliage de côté. Les éprouvettes de pliage transversal (endroit et envers) et de pliage de côté sont prélevées perpendiculairement à l'axe de la soudure. Les éprouvettes de pliage longitudinal sont prélevées dans l'axe de la soudure. Toutes ces éprouvettes sont préparées conformément au XMC 1261 complété par les exigences du XS 9210. XS 9211 Eprouvettes de pliage transversal endroit et envers Les dimensions et la préparation des éprouvettes doivent être conformes au XMC 1264. Une éprouvette est prélevée à la peau supérieure de l'assemblage et une deuxième à la peau inférieure. La face tendue est préparée en arasant la surépaisseur de la soudure puis en dressant en long la surface jusqu’à suppression de toute irrégularité et de tout sillon transversal (si l'assemblage est dénivelé, il faudra éliminer la partie en surépaisseur). Les éprouvettes prélevées sur des assemblages tubulaires ne sont pas usinées lorsque l’épaisseur de l’assemblage est inférieure ou égale à 7 mm. XS 9212 Eprouvettes de pliage longitudinal Les dimensions et la préparation des éprouvettes doivent être conformes au XMC 1264. Pour les éprouvettes prélevées en peau, les dispositions du XS 9211 concernant la préparation des éprouvettes sont applicables. XS 9213 Eprouvettes de pliage de côté Il est procédé à un essai de pliage de côté pour les soudures d'épaisseur supérieure à 20 mm. Si nécessaire, plusieurs éprouvettes sont prélevées de manière à couvrir toute l'épaisseur de la soudure. Les dimensions des éprouvettes doivent être conformes au XMC 1264. XS 9220 PROCEDURE D’ESSAI La procédure d'essai est effectuée conformément au XMC 1264. XS 9230 ESSAIS DE PLIAGE DANS LES REVETEMENTS Il est procédé à des essais de pliage de côté répondant à l'ensemble des conditions définies ci-dessus, sauf en ce qui concerne les points suivants : • l'essai est pratiqué quelle que soit l'épaisseur du revêtement, • les dimensions des éprouvettes doivent être conformes au XMC 1265. XS 9240 CARACTERISATION DES DECOHESIONS LOCALISEES Les éprouvettes de pliages de soudures en acier inoxydable austénitique comportant une ou plusieurs indications très fines de longueur supérieure aux critères seront caractérisées selon la méthode ci-après : a. on effectuera, sur chaque éprouvette affectée, une coupe transversale au droit des indications les plus significatives en vue de les caractériser par examen micrographique. Si les indications ont pour origine des défauts de soudage (collage, fissure…) elles ne peuvent pas être attribuées à un dépassement local de la capacité de déformation. Dans le cas contraire, les essais complémentaires décrits en b sont à réaliser. b. Si l'examen macrographique montre l'absence de défaut initiateur de l'indication, on réalise par coupon les deux essais complémentaires ci-après : - un essai de pliage selon la méthodologie initiale après avoir effectué un traitement thermique d'hypertrempe entre 1050 et 1150°C sur le prélèvement complémentaire. - un essai de pliage à l'état brut de soudage mais avec un diamètre de mandrin d'une unité d'épaisseur immédiatement supérieure au diamètre initial. Si les examens et essais complémentaires conduisent à des résultats conformes aux critères, on en déduira que les indications ont pour origine un dépassement local de la capacité de déformation du métal. Dans le cadre des essais de pliage requis au titre des qualifications des soudeurs ou opérateurs (XS 4200) ; on pourra limiter les investigations aux essais du a) ci-dessus pour conclure. XS / 192 RCC-MX Edition 2008 XS 9300 Section II - Tome 4 : soudage ESSAIS DE RESILIENCE Il y a lieu de distinguer ici les différentes zones d'exécution de ces essais de résilience, ainsi que les différents types d'essais de flexion par choc pouvant être prescrits. XS 9310 ESSAIS DE FLEXION PAR CHOC KV DANS LE METAL DEPOSE a. Types d'éprouvettes et conditions de prélèvement Les éprouvettes sont conformes au XMC 1221. Elles sont prélevées perpendiculairement au plan médian de la soudure. L'entaille, perpendiculaire aux peaux du moule ou de l'assemblage d'essai, est située dans ce plan médian. Cependant, pour le procédé vertical sous laitier (72), les éprouvettes prélevées à mi-épaisseur doivent avoir leur fond d'entaille parallèle aux peaux. b. Procédure d'essai Un essai est constitué de trois éprouvettes rompues aux températures d'essais prescrites, en conformité au XMC 1221. XS 9320 ESSAIS DE FLEXION PAR CHOC KV DANS LA ZONE AFFECTEE THERMIQUEMENT (ZAT) Ces essais sont effectués à partir d'éprouvettes KV lorsque requis. L'entaille est positionnée à partir d'une attaque macrographique. a. Types d'éprouvettes et conditions de prélèvement Les éprouvettes sont conformes au XMC 1221. Elles sont prélevées perpendiculairement au plan médian de la soudure. Le fond de l'entaille est orienté soit parallèlement aux peaux (Fig. XS 9320 - cas 2 et 3) soit perpendiculairement aux peaux mais à condition que l'entaille reste parallèle à la ligne de fusion (Fig. XS 9320 - cas 1, éprouvette à incliner). Le fond de l'entaille est situé sur la ligne de fusion pour les aciers inoxydables austénitiques et les alliages à base de nickel. Pour les autres aciers, il est situé à une distance de 1 mm et 4 mm de la ligne de fusion. b. Procédure d'essai Un essai est constitué de trois éprouvettes rompues à température ambiante et en conformité au XMC 1221. XS 9330 ESSAIS COMPLEMENTAIRES DE FLEXION PAR CHOC (POUR ANALYSE DU COMPORTEMENT VIS-A-VIS DE LA RUPTURE BRUTALE) Ces essais ne sont exécutés que dans la mesure où ils sont prescrits explicitement par la Spécification d’Equipement. Ils ne s'appliquent, tant pour les métaux déposés que pour les zones affectées thermiquement (ZAT), qu'aux aciers non alliés ou faiblement alliés. XS 9331 Courbes de transition KV a. Types d'éprouvettes et conditions de prélèvement Les éprouvettes sont conformes au XMC 1221 et sont prélevées perpendiculairement au plan médian de la soudure. 1) Eprouvettes pour essais dans le métal déposé Leur disposition est telle que le fond de l'entaille soit orientée perpendiculairement aux peaux de l'assemblage d'essai et situé approximativement dans le plan médian de la soudure. L'axe longitudinal des éprouvettes est situé à une distance des peaux au moins égale au quart de l'épaisseur du joint d'essai. Cette condition doit être respectée chaque fois qu'elle est compatible avec l'épaisseur du coupon d'essais. Pour des épaisseurs plus faibles, cette distance de l'axe aux peaux ne devra pas être inférieure à 10 mm. 2) Eprouvettes pour essais dans la zone affectée thermiquement (ZAT) Leur disposition est telle qu'elles répondent à l'ensemble des conditions suivantes : * l'orientation des éprouvettes est perpendiculaire aux sens de corroyage pour les métaux de base issus de tôles ou de pièces de forge, * les éprouvettes sont positionnées dans une zone correspondant autant que possible au quart de l'épaisseur du joint d'essai, * l'entaille est orientée approximativement perpendiculairement aux peaux du coupon en visant à intéresser au maximum la ZAT dans le plan de rupture de l'éprouvette. Dans ce but, et lorsque l'épaisseur du coupon le permet, cette orientation est dans toute la mesure du possible parallèle à la ligne de fusion, * le fond de l'entaille sera situé à 0,8 mm de la ligne de fusion. b. Procédure d'essai Les essais sont effectués conformément au XMC 1221. Ces éprouvettes sont rompues par série de trois pour chaque température d'essai. Le tracé de la courbe doit être conforme au XMC 1222. c. Critères d'acceptation Ces critères sont précisés dans la Spécification d’Equipement. XS 9332 Détermination de la température RTNDT du métal déposé Les essais effectués dans le cadre de cette détermination portent, d'une part sur des essais Pellini, d'autre part sur des essais KV. XS / 193 RCC-MX Edition 2008 Section II - Tome 4 : soudage a. Types d'éprouvettes et conditions de prélèvement 1) Eprouvettes Pellini Les éprouvettes Pellini sont du type P3 selon la spécification ASTM E 208 (Fig. XMC 1230.1). La disposition des éprouvettes Pellini est telle que l'entaille orientée parallèlement aux peaux du joint d'essai soit située approximativement dans l'axe de la soudure. L'axe longitudinal de ces éprouvettes est situé à une distance des peaux au moins égale au quart de l'épaisseur du joint d'essai. Cette condition doit être respectée chaque fois qu'elle est compatible avec l'épaisseur du coupon d'essai. Pour des épaisseurs plus faibles, cette distance de l'axe aux peaux ne devra pas être inférieure à 10 mm. 2) Eprouvettes KV Les éprouvettes KV sont conformes au XMC 1221 et sont prélevées conformément aux indications du XS 9331a 1 pour les éprouvettes destinées aux essais dans le métal déposé. b. Procédure d'essai 1) Essais Pellini Les essais sont conduits (en principe à partir de 8 éprouvettes) conformément au XMC 1230. La température de transition de ductilité nulle (TNDT) est déterminée à 5 °C près. 2) Essais KV Les essais de flexion par choc KV sont effectués conformément au XMC 1221 par série de 3 éprouvettes pour chaque température d'essai. Les températures d'essai sont définies par rapport à la température TNDT définie au 1 ci-dessus. La conduite des essais s'effectue conformément au XMC 1240. c. Critères d'acceptation Ces critères sont précisés dans la Spécification d’Equipement. XS 9333 Essais de résilience dans la zone affectée thermiquement (ZAT) Du point de vue de la résilience, ces essais en ZAT ont pour objet d'évaluer cette zone par rapport à l'acier de base. Ils sont effectués pour les qualifications de mode opératoire lorsque l'épaisseur des joints d'essais est supérieure à 16 mm et lorsqu'il s'agit des procédés vertical sous laitier, électrogaz ou procédés thermiques. a. Types d'éprouvettes et conditions de prélèvement 1) Eprouvettes Pellini Les éprouvettes Pellini sont du type P3 et conformes aux exigences du XMC 1230. Elles sont prélevées dans l'acier de base, en dehors de la zone affectée thermiquement, dans une zone correspondant autant que possible au quart de l'épaisseur du coupon. 2) Eprouvettes KV Les éprouvettes KV sont conformes au XMC 1221 et sont prélevées d'une part dans l'acier de base en dehors de la zone affectée thermiquement (ZAT) et d'autre part dans cette zone. Les conditions de prélèvement des éprouvettes pour essais en ZAT sont conformes à celles indiquées au XS 9331a 2. En outre, pour les procédés électroslag ou électrogaz ne comportant pas de traitement pouvant conduire à un affinement du grain, l'entaille est positionnée dans la zone à gros grains. En ce qui concerne les éprouvettes prélevées dans l'acier de base en dehors de la ZAT, les conditions de prélèvement sont identiques à celles définies ci-dessus (éprouvettes pour essais en ZAT) pour ce qui concerne l'orientation par rapport au sens de corroyage, la position dans l'épaisseur du coupon et l'orientation de l'entaille par rapport aux faces. b. Procédure d'essai 1) Essais Pellini Ces essais dans l'acier de base sont conduits conformément au XMC 1230. 2) Essais de flexion par choc Ces essais sont effectués conformément au XMC 1252. * Essais dans l'acier de base Ces essais sont effectués à partir d'une série de trois éprouvettes rompues à une température correspondant à TNDT déterminée au 1 ci-dessus) + 33 °C. A partir de ces éprouvettes rompues, il est déterminé la valeur d'expansion latérale moyenne EL qui servira de terme de comparaison pour les essais effectués en ZAT. * Essais en ZAT Ces essais sont effectués par série de trois éprouvettes pour chaque température d'essais et sont conduits de la façon suivante : • la première série d'éprouvettes est rompue à la température TNDT + 33 °C ; Si la valeur moyenne d'expansion latérale obtenue est supérieure ou au moins égale à EL déterminée pour l'acier de base, l'essai de qualification du procédé de soudage est considéré valide, • dans le cas contraire, il est procédé à des essais à températures croissantes jusqu'à obtention d'une valeur moyenne d'expansion latérale supérieure à EL. L'écart entre la température à laquelle cette condition est remplie et TNDT + 33 °C est noté dans le rapport d'essais de qualification du procédé. c. Exploitation des résultats Seul est considéré le cas où il apparaît un écart positif entre TNDT + 33 °C et la température à laquelle la valeur moyenne d'expansion latérale est supérieure ou au moins égale à EL. Cet écart est pris en compte pour fixer la température RTNDT de l'acier de base soudé avec le procédé en cause - cas des réservoirs à pression - et pour déterminer la température minimale d'exploitation (pour les tuyauteries, les pompes et la robinetterie) ou d'épreuve hydraulique le cas échéant. XS / 194 RCC-MX Edition 2008 XS 9400 Section II - Tome 4 : soudage EXAMENS METALLOGRAPHIQUES Sur une section transversale de la soudure sont effectuées : • une macrographie (effectuée conformément au XMC 1341) destinée à s’assurer de l’absence de toute fissure ou crique, de tout manque de pénétration ou de liaison avec le métal de base ou entre passes (collage), de toute fusion incomplète et de porosité de dimensions inacceptables selon les critères définies pour ces dernières pour le contrôle par radiographie ; en outre la macrographie est un témoin de référence pour juger du nombre et de la répartition des passes pour juger de l’application des limites de validité e la qualification, • une micrographie (effectuée conformément au XMC 1342) et au grossissement 200 qui a pour but : - pour les aciers inoxydables austénitiques, les alliages à base de nickel et les alliages d’aluminium, de vérifier l’absence de microfissures qui pourrait nuire au bon comportement de l’assemblage, - pour les autres aciers, de vérifier l’absence de structures anormales de trempe et de microfissure. Des essais complémentaires de dureté par exemple, peuvent être exigés en fonction des constatations faites. Les résultats des examens métallographiques sont accompagnés des photographies correspondantes et pour chacune de celle-ci, de l’indication du réactif d’attaque et du grossissement utilisé. Ces documents doivent figurer au procès-verbal. A noter cependant que dans le cas de soudures d’angle non pénétrées, la zone de racine doit être examinée de façon particulière et des défauts de racine ne dépassant pas 0,8 mm sont acceptables. Pour le procédé vertical sous laitier, les dendrites de solidification doivent montrer, sous coupe longitudinale, un angle au centre du joint inférieur à 90° (Fig. XS 9400). XS 9500 MESURES DE DURETE Pour les qualifications de mode opératoire (ou d'assemblages témoins) de soudage, il est procédé à des mesures de dureté dans le métal déposé et dans la zone affectée thermiquement de l'acier de base dans le cas de soudures avec des aciers susceptibles de durcissement par transformation martensitique ou bainitique. Ces mesures sont effectuées notamment dans le cas de soudures avec des aciers non alliés ou faiblement alliés. Par contre, elles ne sont pas exécutées lors du soudage des aciers inoxydables austénitiques et des alliages à base de nickel. Les mesures de dureté sont exécutées par la méthode Vickers sous une charge de 49 N, sur une section transversale à la soudure. Les modalités d'essais sont définies au XMC 1280. XS 9510 a b ASSEMBLAGE BOUT A BOUT : FILIATION DE DURETE Dans le métal de base - Si e ≤ 15 mm, exécuter 6 points uniformément répartis de peau en peau. - Si e > 15 mm, exécuter 9 points dont 3 sur chaque peau et 3 à cœur (filiation 3, Fig. XS 9510), les points de chaque groupe étant espacés de 1 mm. Dans le métal déposé et la zone affectée - Dans l’axe de la soudure (filiation 4, Fig. XS 9510), idem § a ci-avant. - A mi-épaisseur de l’assemblage en travers de la soudure (filiation 5, Fig. XS 9510), 3 points dans le métal de base, 3 dans la zone affectée, 3 dans le métal déposé, les points de chaque groupe étant espacés de 1 mm. - Côté dernière passe en distinguant : * Soudure multipasses faible énergie (filiation 6, Fig. XS 9510) : un point tous les 0,5 mm. Intéresser au moins deux cordons du métal déposé, la totalité de la zone affectée par la dernière passe et prolonger la mesure jusqu’au métal de base non affecté. * Soudure forte énergie : un point tous les mm (filiation 7, Fig. XS 9510). Effectuer au moins 5 mesures dans le métal déposé, effectuer au moins 5 mesures dans la zone affectée par la dernière passe et prolonger la mesure jusqu’au métal de base non affecté. XS 9520 ASSEMBLAGES D’ANGLE : EMPREINTES ISOLEES Seules des mesures de dureté dans la zone affectée thermiquement sont à réaliser. 5 empreintes sont effectuées sur chaque métal de base (Fig. XS 9520). La surface de l’empreinte est comprise dans une bande allant de la ligne de fusion à 0,5 mm dans la zone affectée thermiquement. XS 9600 ESSAIS ACCELERES DE CORROSION INTERCRISTALLINE XS 9610 MODALITES OPERATOIRES L'essai de corrosion intercristalline est exécuté conformément au XMC 1310. XS 9620 NOMBRE D’EPROUVETTES ET CONDITIONS DE PRELEVEMENT Il est prélevé : • 1 éprouvette servant de témoin, conformément au XMC 1315, • 1 éprouvette qui doit être soumise à un traitement thermique représentant l'ensemble des traitements thermiques de fabrication (cette éprouvette n'est pas prélevée s'il n'est pas effectué de traitement thermique de fabrication), XS / 195