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Tome4 XS - 4000 à 4400

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RCC-MX
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
XS 4000
QUALIFICATION DES SOUDEURS ET OPERATEURS
XS 4100
GENERALITES
XS 4110
OBJET
Ce XS 4000 concerne les règles à suivre pour la qualification des soudeurs et opérateurs. Cette qualification doit être effectuée
avant tout début des fabrications, afin de s’assurer de l’aptitude des soudeurs et opérateurs à réaliser des soudures
satisfaisantes selon les modes opératoires de soudage qualifiés conformément au XS 3000.
La définition de la mise en œuvre des procédés est donnée en XS 1600.
Dans la suite du texte, le terme « soudeurs » couvre également les opérateurs qui utilisent un procédé de soudage mécanisé
ou automatisé.
Le soudeur ou opérateur ayant réalisé avec succès la totalité de l’essai d’une qualification d’un mode opératoire de soudage est
qualifié pour la mise en œuvre de ce mode opératoire dans les limites découlant de l’application du XS 4000.
Sauf prescription particulière dans ce XS 4000, les opérateurs qui utilisent un procédé totalement mécanisé, robotisé ou
automatique pourront être qualifiés selon la norme NF EN 1418.
Les prescriptions applicables au cas général (soudage par fusion des aciers, des alliages base nickel, des alliages d’aluminium,
des alliages de zirconium) sont définies en XS 4200. Les prescriptions relatives aux cas particuliers sont précisées en XS 4300.
XS 4120
RESPONSABILITE DU FABRICANT
Le Fabricant doit établir, en accord avec les règles du XS 4000, des procédures de qualification des soudeurs. Toute opération
de soudage ne peut être entreprise en fabrication, que si les qualifications ainsi définies ont été obtenues.
En l’absence d’autres impositions (XS 4210), la qualification des soudeurs est prononcée sous la responsabilité du Fabricant.
Le Fabricant est responsable de la compétence technologique des soudeurs.
XS 4130
DOCUMENTS A ETABLIR
Toute qualification de soudeurs doit être effectuée suivant un Descriptif de Mode Opératoire de Soudage (DMOS) tel que défini
dans les normes :
• NF EN ISO 15607 pour ce qui concerne les règles générales,
• NF EN ISO 15609-1 pour le soudage à l’arc,
• NF EN ISO 15609-3 pour le soudage par faisceau d’électrons,
• NF EN ISO 15609-4 pour le soudage par faisceau laser,
et comprendre en plus :
• le domaine de validité de la qualification.
• les contrôles à effectuer et les critères correspondants pour les cas particuliers.
XS 4140
RECONDUCTION DES QUALIFICATIONS
Les conditions de reconduction des qualifications sont définies au XS 4200. Elles sont également applicables aux assemblages
représentatifs et aux qualifications acquises suivant XS 4300.
XS 4200
CAS GENERAL
XS 4210
INTRODUCTION
Le XS 4200 définit les principes à appliquer pour la qualification des soudeurs pour le soudage par fusion des aciers, des
alliages à base de nickel et des alliages à base d’aluminium.
Ces essais de qualification doivent montrer la capacité du soudeur à suivre les instructions et sa compétence à réaliser des
soudures de qualité requise.
Le contrôle de l’habileté manuelle dépend de la technique de soudage utilisée mais les assemblages de qualification et les
conditions de contrôle, d’examen et d’essais seront les mêmes quelle que soit la technique de soudage mise en œuvre.
Un même assemblage soudé peut être utilisé pour qualifier à la fois le mode opératoire de soudage et le soudeur sous réserve
que toutes les exigences respectives soient satisfaites (par exemple la dimension des assemblages de qualification).
Les soudeurs seront qualifiés selon les prescriptions des normes :
• NF EN 287-1 pour le soudage des aciers,
• NF EN ISO 9606-4 pour les alliages à base de nickel
• NF EN ISO 9606-2 pour l’aluminium et ses alliages,
• NF EN ISO 9606-5 pour le zirconium et ses alliages.
Sauf indications contraires, la numérotation des paragraphes donnée entre parenthèse renvoie à celle des normes.
Des organismes d’inspection proposés par le fabricant de l’appareil et acceptés par le Maître d’Oeuvre peuvent prononcer ces
qualifications.
XS / 105
RCC-MX
Edition 2008
XS 4220
PRESCRIPTIONS TECHNIQUES
XS 4221
Généralités
Section II - Tome 4 : soudage
Les normes NF EN 287-1, NF EN ISO 9606-2, NF EN ISO 9606-4 et NF EN ISO 9606-5 sont applicables moyennant le respect
des dispositions du XS 4220 qui précisent ou complètent celles prévues par ces normes.
XS 4222
•
•
Domaine d’application
§ 1 Domaine d’application : l’utilisation d’autres procédés que ceux considérés par la norme est autorisée sous réserve du
respect des mêmes exigences.
§ 5.2 Procédés de soudage : Tout changement des conditions de mise en oeuvre (manuelle, partiellement mécanisée,
totalement mécanisée, automatique ...), du nombre de soudeurs opérant sur le même bain, nécessite une nouvelle
qualification du (des) soudeur(s).
XS 4223
Groupes des métaux de base
• Pour les aciers - § 5.5 de NF EN 287-1
•
Les aciers du type 16 MND5-18 MND5 sont à classer dans le groupe 3 des aciers.
L'alliage X5CrNiTiAl 33-21 (Incoloy 800) est à classer dans le groupe 8 des aciers.
Pour le nickel et ses alliages - § 5.4 de NF EN ISO 9606-4
Les alliages à base Nickel NiCr15Fe (alliage 600) et NiCr30Fe (alliage 690) sont classés dans le groupe 43. Les soudeurs
qui effectuent des soudures sur un de ces 2 alliages doivent réaliser leur qualification sur celui-ci.
XS 4230
DOMAINE DE VALIDITE
XS 4231
Généralités
L’application de la norme nécessite de limiter (ou préciser) le domaine de validité pour certains cas en accord avec XS 4230.
XS 4232
•
•
•
•
Pour les aciers - § 5.5 de NF EN 287-1
Les soudeurs qui effectuent des soudures sur un des matériaux suivants 16MND5, 18MND5 du groupe 3 doivent réaliser
leur qualification sur un acier du groupe 3.
Les soudeurs qui effectuent des soudures sur l'alliage X5CrNiTiAl33-21 du groupe 8 doivent réaliser leur qualification sur
celui-ci.
Pour le nickel et ses alliages - § 6.4 de NF EN ISO 9606-4
Les soudeurs qui effectuent des soudures sur un des alliages à base de nickel suivants NiCr15Fe (Inconel 600), NiCr30Fe
(Inconel 690), du groupe 43 doivent réaliser leur qualification sur un alliage de ce groupe.
Pour l’aluminium et ses alliages - § 5.5 de NF EN ISO 9606-2
Pour l’alliage d’aluminium 5754 selon XM 512-1, aucune équivalence n’est admise avec les autres alliages d’aluminium
(groupes W22 et W23).
Pour le zirconium et ses alliages - § 6.4 de NF EN ISO 9606-5
Aucune équivalence n’est admise pour le zirconium et ses alliages Cependant, à classe de pureté en oxygène identique, les
alliages UNS R 60802 (zircaloy 2) et UNS R 60804 (zircaloy 4) sont équivalents vis à vis de la qualification du soudeur ou
de l’opérateur.
XS 4233
•
•
•
•
Groupe de matériaux
Dimensions
Les épaisseurs et diamètre sont mesurés sur l’assemblage de qualification pour servir de référence à la détermination du
domaine de validité.
Dans le cas des qualifications pour réparations (de soudures et de pièces moulées ou de bord de chanfrein), le soudeur
sera qualifié pour toutes les profondeurs de réparation inférieures à la borne maximale prévue dans
- le tableau 4 de NF EN 287-1 pour les aciers,
- le tableau 1 de NF EN ISO 9606-4 pour le nickel et ses alliages,
- le tableau 3 de NF EN ISO 9606-2 pour l’aluminium et ses alliages,
- le tableau 1 de NF EN ISO 9606-5 pour le zirconium et ses alliages.
Pour les aciers et les joints soudés à pleine pénétration d’épaisseurs supérieures à 50 mm réalisés par un procédé manuel,
la plage qualifiée est réduite au domaine suivant :
5mm à 2 t (t étant l'épaisseur de qualification) ou,
5mm à 2 t + h (h étant la hauteur cumulée des masques utilisés en qualification définie par la Figure XS 4233.)
Pour l’alliage d’aluminium 5754 selon XM 512-1, le tableau 3 de la norme NF EN ISO 9606-2 est modifié comme suit : les
plages qualifiées sont :
0,5t à 1,25t
si t>2.5 mm
≤t
si t ≤ 2.5 mm
XS / 106
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Edition 2008
XS 4234
•
Section II - Tome 4 : soudage
Procédés de soudage
§ 5.2 de NF EN ISO 9606-2 : pour l’alliage d’aluminium 5754 selon XM 512-1 :
- chaque épreuve ne couvre normalement qu’un seul procédé,
- tout changement de procédé nécessite une nouvelle épreuve.
- Il n’est pas possible pour un soudeur d’être qualifié pour plusieurs procédés par l’exécution d’un seul assemblage de
qualification.
XS 4235
Types d’assemblage
Les §6.3 de NF EN ISO 9606-4, §6.3 de NF EN ISO 9606-5, §5.4 et 5.9 de NF EN 287-1 et §5.4 et 5.9 de NF EN ISO 9606-2
sont applicables avec les compléments suivants :
a Une qualification obtenue sur un assemblage bout à bout qualifie les soudures d'angle sous réserve de respecter le
domaine de validité défini dans ce XS 4200 pour l'épaisseur, le diamètre, le type d'assemblage, les métaux de base et
d'apport, la position de soudage, avec les précisions suivantes :
- Pour les soudures d’angle de tube, le domaine de validité en diamètre s’applique au diamètre extérieur du tube rapporté.
- Pour les soudures d’angle à pleine pénétration (en Té) de tôle, le domaine de validité en épaisseur s’applique à
l’épaisseur de la tôle chanfreinée.
- Pour les assemblages non totalement pénétrés (tôles ou tubes) le domaine de validité en épaisseur s’applique au
matériau le plus mince.
En complément une qualification obtenue sur une soudure d’angle (tôles ou tubes) à pénétration partielle ne couvre pas les
assemblages d’angle à pleine pénétration.
b Dans le cas d’utilisation d’un anneau fusible, tout changement de profil ou de section, nécessite un nouvel essai de
qualification.
XS 4236
•
•
Positions de soudage - Formes et dimensions des assemblages de
qualification
§ 5 .8 de NF EN ISO 9606-2 - Position de soudage : pour l’alliage d’aluminium 5754 selon XM 512-1, aucune équivalence
n’est admise
§ 6.2 de NF EN ISO 9606-2 – Formes, dimensions et nombre des assemblages de qualification : pour l’alliage
d’aluminium 5754 selon XM 512-1, la longueur est portée à 500 mm pour les soudures sur machine.
XS 4237
Méthode de contrôle et d’examen
§7.4 de NF EN ISO 9606-4 et NF EN ISO 9606-5, et §6.4 de NF EN 287-1 et NF EN ISO 9606-2.
• Valable pour toutes les normes : Chaque assemblage de qualification bout à bout soudé à pleine pénétration est soumis à
un contrôle radiographique. Les assemblages de qualification pour les soudures d’angle sont soumis à un examen
macroscopique sur au moins deux coupes, dont l’une est positionnée en zone d’arrêt ou reprise de soudage.
• § 6.4 de NF EN ISO 9606-2 – Méthodes de contrôles examens et essais : pour l’alliage d’aluminium 5754 selon XM 5121, le contrôle par ressuage doit être effectué à 100%. La macrographie est obligatoire.
XS 4238
Durée de validité
Pour la durée de validité et les conditions de reconduction, les exigences de NF EN 287-1 peuvent se substituer à celles de NF
EN ISO 9606-4.
Tout système informatique de suivi des travaux du soudeur peut se substituer à la signature du certificat prévue à 6 mois, dans
la mesure où il conserve la traçabilité nécessaire à la reconduction.
Le dossier de reconduction devra permettre d’identifier les assemblages réalisés par le soudeur. Si la qualification ne peut être
reconduite au titre du paragraphe 9-3 d) de NF EN 287-1, la reconduction prévue sera limitée aux domaines couverts par les
soudures réalisées les 6 derniers mois et répondant aux exigences du paragraphe 9.3 a)b)c) de NF EN 287-1 ; la rédaction d’un
nouveau PV sera nécessaire.
Ces modalités de reconduction sont également applicables aux assemblages représentatifs. Ainsi la réalisation d’une soudure
de piquage reconduira à la fois l’assemblage bout à bout normalement requis (si le piquage a fait l’objet d’un contrôle
volumique) et l’assemblage représentatif si exigé au § 5.4 d de NF EN 287-1 et NF EN ISO 9606-2, au § 6.3 f de NF EN ISO
9604-4 et NF EN ISO 9606-5.
XS 4240
ESSAIS COMPLEMENTAIRES
XS 4241
Généralités
Dans certains cas, les exigences de la norme sont complétées par la réalisation d’essais complémentaires, conformément au
XS 4240.
XS 4242
•
•
Assemblages représentatifs de piquages
Conformément à la norme, et limité aux mises en œuvre manuelles.
§6.3 de NF EN ISO 9606-4 et NF EN ISO 9606-5, §5.4 de NF EN 287-1 et NF EN ISO 9606-2.
Une épreuve de qualification sur assemblage représentatif est requise :
XS / 107
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-
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pour les assemblages de piquages à pleine pénétration dont le rapport D1/D2 est inférieur à 5 (D1 étant le diamètre
extérieur du tube support, D2 le diamètre extérieur du piquage),
pour les assemblages de piquages inclinés de moins de 75° (angle formé entre l’axe du tube, ou le plan de la tôle
support, et l’axe de piquage).
XS 4243
•
•
Essais a effectuer sur assemblage représentatif
Les contrôles à réaliser sur les assemblages représentatifs de piquages sont les suivants :
- Visuel
- Radiographique ou ultrasons. Toutefois, 4 coupes macrographiques décalées de 90° peuvent remplacer les contrôles
volumiques lorsque ceux-ci sont irréalisables et pour les diamètres inférieurs à 120 mm.
Les critères à satisfaire sont ceux requis au §7 de NF EN 287-1 et NF EN ISO 9606-2 ou au §8 de NF EN ISO 9606-4 et
NF EN ISO 9606-5.
XS 4244
•
Section II - Tome 4 : soudage
Domaine de validité de l’assemblage représentatif de piquages
Le domaine de validité de l’assemblage représentatif est défini dans le XS 4200 pour l’épaisseur, les diamètres, le type de
joints, les métaux de base et d’apport, la position de soudage, avec les compléments suivants :
- l’épaisseur « t » à prendre en compte est
* l’épaisseur du piquage pour les piquages posés,
* l’épaisseur du tube ou de la tôle support pour les soudures de piquages pénétrant ou traversant,
- le diamètre D à prendre en compte est le diamètre extérieur du piquage,
- le rapport D1/D2 de qualification couvre les rapports supérieurs en fabrication,
- une qualification réalisée avec un angle de piquage α couvre les soudures de piquages réalisées avec un angle
supérieur à α,
- les dispositions de l’assemblage bout à bout de tôles (tableau 8 de NF EN 287-1, tableau 7 de NF EN ISO 9606-2,
tableau 3 de NF EN ISO 9606-4 et NF EN ISO 9606-5) sont étendues aux soudures de piquages,
- le domaine de validité des positions de soudage est donné dans le tableau XS 4244,
XS 4300
CAS PARTICULIERS
XS 4310
REVETEMENT ET BEURRAGES PAR FUSION EN ACIER INOXYDABLE
AUSTENO-FERRITIQUE ET EN ALLIAGE A BASE DE NICKEL
Les prescriptions générales des XS 4100 et XS 4200 s’appliquent compte tenu des dispositions du XS 4310.
XS 4311
Réalisation du coupon d’essai
Le coupon d’essai doit présenter une hauteur sous revêtement égale à l’épaisseur de la pièce à revêtir en production ou égale
au minimum à 50 mm si l’épaisseur de la pièce à revêtir est supérieure à 50 mm.
Pour les beurrages, une soudure bout à bout d’épaisseur supérieure ou égale à 20 mm doit être réalisée sur une pièce avec
beurrage. Les contrôles et essais seront réalisés sur la soudure complète conformément au XS 4200. Le domaine de validité
pour le beurrage respectera les exigences du XS 4200 à l’exception de celles relatives à la forme (épaisseur et diamètre) pour
lesquelles il n’y a pas de limitations.
XS 4312
Contrôles non destructifs
Un contrôle par ressuage et par ultrasons est effectué conformément aux documents définissant les conditions de fabrication du
revêtement ou du beurrage (de niveau le plus élevé).
XS 4313
Essais destructifs
XS 4313.1
Essais de pliage
Nombre d’éprouvettes : 2 pliages de côté.
a. Prélèvement des éprouvettes
Elles sont prélevées, quelle que soit l’épaisseur de revêtement ou du beurrage, perpendiculairement à la direction du
soudage.
Leurs dimensions sont : 10 mm d’épaisseur et 30 mm de largeur y compris toute l’épaisseur du revêtement.
Pour les beurrages, leurs dimensions sont : 10 mm d’épaisseur et une largeur comprenant toute l’épaisseur de l’assemblage
de qualification.
b. Mode opératoire : XS 9200.
c. Critères d’acceptation : Il ne doit pas y avoir de fissuration caractérisée ; les criques isolées, les porosités et les inclusions
ouvertes ne doivent pas être de longueur supérieure à 3mm.
XS 4313.2
Examens macrographique et microscopique
Effectué sur une section transversale du revêtement, et intéressant plusieurs cordons, tant en ce qui concerne la 1ère couche
que les couches suivantes, cet examen a pour but de vérifier le respect des conditions de chevauchement retenues, l’absence
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Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
de toute fissure ou crique, de tout manque de pénétration ou de liaison avec l’acier de base, de toute fusion incomplète, de
porosité ou inclusion inacceptable au contrôle de compacité.
Dans le cas où il apparaîtrait une zone suspecte à cet examen macrographique, il est procédé à un examen microscopique
ayant pour objet de lever le doute sur l’indication observée (inclusion, manque de compacité, fissure, aspect structural).
XS 4313.3
Analyse chimique
a. Revêtements en acier inoxydable seulement
Uniquement dans le cas du procédé manuel à l’électrode enrobée (111), il est procédé à une analyse chimique du
revêtement.
La composition chimique vérifiée à partir de copeaux prélevés sur une profondeur de 2 mm à partir de la peau pour
l’épaisseur minimale de revêtement qualifiée doit s’inscrire dans les limites suivantes :
C ≤ 0,035 % (visé < 0,030 %)
Un dépassement de la teneur en carbone au-delà de 0,035 % sans excéder 0,040 % pourra être toléré si les essais
accélérés de corrosion intercristalline donnent les résultats satisfaisants, et si, de plus, la teneur en chrome est supérieure à
19,00 %.
b. Beurrage en acier inoxydable seulement
Dans le cas d’exécution de beurrages sur acier allié ou non allié, il doit être effectué, en cours d’exécution, un prélèvement
pour analyse chimique de la première couche du métal déposé, en partie courante du dépôt. Les valeurs à satisfaire sont :
- Cr ≥ 17,00 %
- Ni ≥ 9,00 %.
XS 4320
SOUDURES DE TUBES D’ECHANGEUR SUR PLAQUE TUBULAIRE
Les conditions de qualification des soudeurs et opérateurs pour ce type de soudure sont identiques à celles définies pour la
qualification du mode opératoire de soudage eu égard au domaine de qualification, à la réalisation et au contrôle des
assemblages d’essais compte tenu des XS 4321 et XS 4322.
XS 4321
Domaine de qualification
a. Métal de base : nuance
Les métaux de base considérés ici sont ceux correspondant à la zone intéressée par le soudage des tubes, c’est-à-dire :
- celui du tube,
- celui de la plaque ou de son revêtement intéressé par le soudage du tube.
Les dispositions à appliquer sont celles du XS 4200.
b. Métal de base : forme et dimensions
Pour les soudeurs, les dispositions à appliquer sont celles du XS 3541.3. Pour les opérateurs, cette variable n’est pas à
prendre en compte.
c. Procédé de soudage
Les dispositions à appliquer sont celles du XS 3541.4.
d. Produits d’apport et de protection
Pour les soudeurs, les dispositions à appliquer sont celles du XS 3541.5. Pour les opérateurs, seules les dispositions des
er
XS 3541.5a et c 1 tiret sont applicables.
e. Types de préparation
Pour les soudeurs, la qualification est perdue si une des modifications suivantes est pratiquée :
- passage d’une solution « tubes dépassant » à une solution « tubes rentrants » ou tubes affleurants »
- pour les procédés sous gaz, toute modification géométrique des préparations pour le soudage des tubes des plaques
tubulaires (y compris des jeux)
Pour les opérateurs, ces variables ne sont pas à prendre en compte.
f. Position et sens de soudage
Les dispositions à appliquer sont celles du XS 3541.7.
g. Technique et paramètres de soudage
Pour les soudeurs, les dispositions à appliquer sont celles du XS 3541.8. Pour les opérateurs, seule la désignation dans la
marque de l’automate de soudage est une variable principale, excepté pour les automates de soudage pour lesquels
l’opérateur ne peut effectuer aucun réglage des paramètres électriques.
XS 4322
•
•
Réalisation du coupon d’essai
Le nombre de tubes à souder est de 6 par soudeur ou opérateur.
On effectue deux examens macrographiques par tube sur une coupe diamétrale passant par la zone de recouvrement de la
dernière passe.
XS 4323
Qualification des soudeurs pour réparation localisée
En ce qui concerne la qualification des soudeurs pour réparations localisées, on pourra effectuer une qualification par
simulation de réparation sur assemblages d’essais selon XS 4321 et XS 4322 et consistant en la réparation d’une fouille
descendant légèrement en dessous du niveau de la racine des cordons. La coupe pour examen micrographique devra passer
dans la zone réparée.
Cette qualification ne couvre pas la qualification de soudures complètes de tubes sur plaques.
XS / 109
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XS 4330
Section II - Tome 4 : soudage
SOUDURES D’ETANCHEITE SPECIFIQUES (JOINTS CANOPY, OMEGA )
Les conditions de qualification des soudeurs et opérateurs pour ce type de soudure sont identiques à celles définies pour la
qualification du mode opératoire de soudage eu égard au domaine de qualification, à la réalisation et au contrôle des
assemblages d’essai, compte tenu des remarques ci-après :
• aucune coupe pour examen macrographique (ou microscopique) n’est nécessaire, un examen d’aspect des faces externes
et internes pour vérification de la pénétration devant être effectué,
• un essai par soudeur ou opérateur est à effectuer.
XS 4340
JOINTS EMMANCHES SOUDES DES TUYAUTERIES
Les conditions de qualification des soudeurs pour ce type de joint sont identiques à celles définies pour la qualification du mode
opératoire de soudage, eu égard au domaine de qualification, à la réalisation et au contrôle des assemblages d’essais, compte
tenu des remarques ci-après :
• un examen macrographique est effectué conformément au XS 4200 ; aucune filiation de dureté n’est nécessaire
• un essai par soudeur ou opérateur est à effectuer,
• la qualification est valable pour tous les diamètres et épaisseurs égaux ou supérieurs à ceux du coupon de qualification,
• la qualification est également valable pour un diamètre de fil TIG immédiatement inférieur à celui utilisé en qualification,
• pour les matériaux de base et les produits d’apport, le domaine de qualification est celui qui est défini au XS 4200.
XS 4350
SOUDAGE PAR FRICTION
Les conditions de qualification des opérateurs pour ce type de soudure sont identiques à celles définies pour la qualification du
mode opératoire de soudage eu égard au domaine de qualification, à la réalisation et aux contrôles non destructifs des
assemblages d’essais, compte tenu des remarques ci-après :
• un essai par opérateur est à effectuer,
• il est vérifié l’aptitude de l’opérateur :
- à régler la machine,
- à contrôler l’aspect des pièces avant soudage,
- à effectuer le chargement de la machine,
- à vérifier les diagrammes d’enregistrement,
- à contrôler dimensionnellement l’assemblage.
• aucun examen destructif n’est nécessaire,
XS 4360
SOUDAGE PAR FAISCEAU D’ELECTRONS OU PAR LASER
Les conditions de qualification des opérateurs pour ce type de soudure sont identiques à celles définies pour la qualification du
mode opératoire de soudage eu égard au domaine de qualification, à la réalisation et aux contrôles non destructifs des
assemblages d’essais.
Le coupon qualifiant l’opérateur est le coupon de qualification de mode opératoire.
XS / 110
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Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
Figure XS 4233 : exemples de masques
(Nota : Pour l’exécution des passes de surface, les masques sont enlevés)
Tableau XS 4244 : domaine de validité en position des soudures de piquages
L’axe du tube support est vertical
L’axe du tube support est horizontal
L’axe du tube support est horizontal
L’axe du tube support est horizontal
X
∗
∗
X
X
Légende : le tableau est à lire horizontalement
∗ assemblage réalisé en qualification
X position ou assemblage qualifié par extension
- position ou assemblage ne pouvant être qualifié par extension
∗
XS / 111
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XS / 112
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Section II - Tome 4 : soudage
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Section II - Tome 4 : soudage
XS 5000
QUALIFICATIONS DES PRODUITS D’APPORT
XS 5100
GENERALITES
XS 5110
OBJET
Le XS 5000 traite des actions de qualification des produits d’apport pour lesquels la qualification de la désignation dans la
marque est requise.
Ces produits sont :
• les flux en poudre (associés à un fil ou feuillard de composition chimique donnée),
• les fils fourrés,
• les électrodes enrobées.
La qualification des produits d’apport comprend deux parties, la première concernant le Fournisseur du produit, la seconde le
Fabricant qui utilise le produit :
• Les Fournisseurs de produits de soudage doivent établir une Fiche Technique de Qualification du produit hors dilution, pour
chaque désignation dans la marque des types de produits précités.
• Le Fabricant doit compléter le dossier à l’aide des résultats des essais de qualification du mode opératoire de soudage.
Dans le cas des alliages d’aluminium, les procédés envisagés ne requièrent pas la qualification des produits d’apport car ils ne
comportent ni poudre ni enrobage.
XS 5120
DEFINITION DES LOTS
Les produits d’apport utilisés pour l’exécution des essais de qualification doivent être fabriqués dans des conditions normales
de fabrication des produits de la marque qu’il s’agit de qualifier.
Les conditions de fabrication doivent permettre la définition précise des lots, de façon à ce que chaque lot présente les
meilleures garanties d’homogénéité possible.
Le Fournisseur des produits d’apport devra préciser quelles sont les variables intervenant dans la fabrication dont une variation
entraîne le changement de repère du lot. Toute modification des variables suivantes entraîne nécessairement un changement
de repère :
• dimension du produit : diamètre,
• numéro de la coulée du produit : fil, feuillard,
• numéro des lots de poudre ou d’enrobage, ce lot étant défini par le Fournisseur de produits d’apport en fonction des
conditions d’approvisionnement des différents produits constituants et des conditions de fabrication du mélange.
Les produits destinés aux essais de qualification sont prélevés dans les lots ainsi définis.
XS 5130
ESSAIS DE QUALIFICATION
XS 5131
Description des essais
Les essais de qualification comportent :
1. des essais sur produits (à l’état de livraison),
2. des essais sur métal déposé, hors dilution, à plat, le nombre de lots de produits et le nombre de dépôts d’essai doivent être
suffisants (5 au minimum, de diamètres couvrant toute la gamme à qualifier) pour justifier les caractéristiques garanties par
le Fournisseur de produits d’apport,
3. les essais sur assemblage réalisés lors de la qualification de mode opératoire.
XS 5132
Exécution des essais
a. Les essais sur produit et sur métal déposé hors dilution doivent être exécutés par les soins du Fournisseur des produits à
qualifier.
Les essais sur assemblage sont exécutés par les soins d’un atelier de fabrication qualifié suivant XS 6000 et avec des
produits d’apport recettés suivant XS 2000.
Les conditions d’exécution des dépôts et des essais et les résultats à obtenir doivent être conformes aux exigences du XS
5000.
b. Pour les essais de qualification sur assemblage, il convient de prendre en considération tous les diamètres d’électrodes
enrobées utilisées ou de fil fourré ou de fil plein accouplé aux flux à qualifier.
c. Pour les produits destinés aux revêtements (acier inoxydable austénitique et alliage à base de nickel) les essais seront
effectués selon XS 3700 et XS 3800.
Pour les feuillards, on prendra en considération toutes les largeurs sans équivalence entre elles.
d. Pour les produits destinés au beurrage, les essais sur assemblage sont exécutés selon XS 3530.
e. Les produits utilisés pour les passes de soutien avec élimination de celles-ci peuvent ne pas être soumis aux essais sur
assemblage.
XS / 113
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XS 5140
DOSSIER ET CERTIFICAT DE QUALIFICATION
XS 5141
Dossier de qualification
Section II - Tome 4 : soudage
Ce dossier est constitué :
• d’une Fiche Technique de Qualification établie par le Fournisseur de produits d’apport à partir des essais sur produits et sur
dépôt hors dilution (XS 5131.1 et 2),
• des résultats établis par le Fabricant à partir du procès-verbal de la qualification du mode opératoire de soudage pour la
même application ou des essais sur assemblage conventionnel (en cas de changement de marque ou de conditions de
fabrication du produit d’apport).
XS 5142
Fiche Technique de Qualification
La Fiche Technique de Qualification, établie par le Fournisseur de produits d’apport, doit indiquer :
a. le nom du Fournisseur et l’usine,
b. la nature et la désignation commerciale et normalisée du produit suivant XS 2000,
c. les caractéristiques géométriques, physiques, chimiques, garanties du produit.
Notamment, s’il y a lieu, l’indice de basicité (B) de Boniszewzski des flux et des enrobages d’électrodes, selon la formule
(les éléments étant exprimés en concentration moléculaire) :
CaO + MgO + BaO + CaF2 + Na2O + K 2O + 0.5 * (MnO + FeO)
B=
SiO2 + 0.5 * ( Al2O3 + TiO2 + ZrO2)
d. les caractéristiques chimiques et mécaniques (notamment pour les diamètres considérés de produits et les plages de
paramètres de soudage indiqués - I, U, v ...) garanties du métal déposé à plat et hors dilution,
e. les limitations du domaine d’emploi :
- groupe de matériaux de base,
- procédé de mode opératoire de soudage avec la nature du courant, la polarité, la plage des paramètres : I (A), U(V) et
dans le cas du soudage automatique v (cm/mn),
- températures entre passes à respecter, traitements thermiques de détensionnement et autres traitements thermiques ( le
cas échéant ) après soudage,
- types de dépôt : soudure de résistance (remplissage, passe de racine, revêtement...),
- position et sens du soudage,
- étuvage (température, durée, nombre),
- conservation :
* durée maximale de stockage au-delà de laquelle un nouvel étuvage ou un nouvel essai de recette est nécessaire,
* durée maximale entre l’ouverture de la boîte (ou la fin d’étuvage ) et la mise en oeuvre au-delà de laquelle un nouvel
étuvage est nécessaire avant emploi,
* conditions éventuelles de recyclage du flux en poudre.
Pour définir le domaine d’emploi, il peut être fait référence à des spécifications de mode opératoire de soudage pourvu
qu’elles précisent tous les points indiqués ci-dessus,
f. la définition des lots de produits,
g. la référence des rapports d’essais,
h. le conditionnement, l’emballage et le marquage.
XS 5143
Certificat de qualification
Le certificat de qualification établi par le Fabricant doit définir les conditions d’exécution et les résultats des essais sur
assemblage. Il doit faire référence aux fiches techniques précitées et indiquer le domaine de validité de la qualification du
produit compris dans le domaine d’emploi défini dans les fiches techniques.
XS 5200
DOMAINE DE VALIDITE DE LA QUALIFICATION
La qualification (de la désignation dans la marque) d’un produit n’est valable que pour un domaine donné des variables
suivantes, relatives à l’emploi de ce produit.
Par ailleurs, tout changement dans la fabrication des produits d’apport portant sur les matières premières utilisées, la
composition des poudres et des enrobages, le procédé de fabrication, etc … entraîne l’obligation pour le fournisseur de produits
d’avertir le fabricant (utilisateur).
Si ce changement entraîne une modification des caractéristiques du produit (indice de basicité) et de son domaine d’emploi, sa
désignation doit être modifiée et les essais de qualification doivent être repris.
XS 5210
NUANCE ET EPAISSEUR DU METAL DE BASE
a. Nuance
Les XS 3242, 3342, 3712 et 3812 définissent les nuances des matériaux à utiliser pour les assemblages conventionnels et
les groupes de matériaux correspondants auxquels la qualification est étendue.
XS / 114
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Section II - Tome 4 : soudage
b. Epaisseur
Epaisseur de l’assemblage conventionnel
20 à 25 mm en soudage manuel
30 à 40 mm en soudage automatique
50 à 60 mm
Epaisseur qualifiée
inférieure ou égale à 50 mm
toute épaisseur
c. Extension du domaine de la qualification
Un changement de nuance ou une extension de la plage d’épaisseur nécessite uniquement la reprise des essais sur
assemblage conventionnel.
XS 5220
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DES PRODUITS DE SOUDAGE
a. Pour les essais de qualification sur produits et sur dépôts hors dilution :
- chaque diamètre de fil fourré ou de fil, chaque largeur de feuillard, nécessite une série complète d’essais de qualification
pour le couple de fil fourré et flux avec lequel ces produits (fil ou feuillard de mêmes dimensions répondant à la même
spécification de recette) sont accouplés,
- la qualification d’une désignation dans la marque d’électrode enrobée d’un diamètre donné compris entre un diamètre
supérieur et un diamètre inférieur de la norme NF EN ISO 544 est acquise si ces deux diamètres (qui l’encadrent) sont
qualifiés.
b. Pour les essais sur assemblages, se reporter au XS 5132.b.
XS 5230
PROCEDE DE SOUDAGE ET NATURE DU COURANT
Un changement de procédé, de nature de courant (continu ou alternatif), de polarité (positive ou négative) en courant continu,
nécessite une reprise de l’essai de qualification, à l’exclusion de l’essai sur produit.
XS 5240
TYPE DE SOUDURE
Un produit qualifié pour des soudures de revêtement n’est pas qualifié pour les soudures de résistance ; un produit qualifié pour
une soudure de résistance est qualifié pour une soudure de revêtement à condition que les exigences de composition chimique
soient satisfaites.
XS 5250
POSITION ET SENS DE SOUDAGE
Un produit est qualifié pour une position de soudage s’il a fait l’objet d’essais de qualification de mode opératoire dans cette
position ou une position équivalente selon la norme NF EN 287-1.
XS 5260
PARAMETRES DE SOUDAGE
Une reprise de la qualification est nécessaire pour toute augmentation :
• en soudage manuel de I spécifié,
• en soudage semi-automatique de I ou U spécifié,
• en soudage automatique de l’énergie linéique maximale spécifiée UI/v déduite de U, I, v spécifiés.
Par ailleurs, pour les aciers nécessitant un contrôle de la dureté en première passe, une reprise de la qualification est
nécessaire pour toute variation de l’énergie linéique moyenne supérieure à +/- 15% de la valeur moyenne relevée lors de l’essai
de qualification.
L’essai sur assemblage doit être effectué, dans le cas général, avec l’énergie maximale en soudage automatique.
XS 5270
TRAITEMENTS THERMIQUES ASSOCIES
Une reprise de la qualification est nécessaire pour :
a. toute augmentation de la température maximale entre passes spécifiée, toute diminution de la température spécifiée de
préchauffage,
b. toutes les modifications apportées au traitement thermique de détensionnement simulé, et aux autres traitements
thermiques après soudage, conditionnant le domaine de validité de la qualification de mode opératoire de soudage
concernée.
XS 5300
ESSAIS DE QUALIFICATION POUR PRODUITS D’APPORT EN
ACIERS OU ALLIAGE BASE NICKEL
XS 5310
ESSAIS DE QUALIFICATION
XS 5311
Essais sur les produits
a. Essais géométriques
Sur cinq électrodes enrobées prises au hasard, les caractéristiques géométriques sont vérifiées suivant les dispositions de
la norme NF EN ISO 544.
Sur une bobine de fil fourré, la vérification de dimension du produit se fait en trois sections distantes de 0,5 m les unes des
autres.
XS / 115
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Section II - Tome 4 : soudage
b. Essais physiques
Pour les électrodes enrobées, ces essais consistent à effectuer les vérifications suivantes :
- L’âme des électrodes doit être convenablement dressée
- Le revêtement, doit être sur toute sa longueur régulier, adhérent à l’âme et exempt de défauts de surface préjudiciables
à l’emploi de l’électrode. Il doit être suffisamment résistant pour supporter sans détérioration les manipulations normales
lors de l’expédition, de l’emmagasinage et de l’emploi et ne doit pas être particulièrement hygrophile.
- Pendant la fusion de l’électrode, le revêtement ne doit pas dégager de vapeurs ou fumées nocives ou gênantes par leur
abondance dans les conditions usuelles d’aération (en air libre à l’extérieur ou en espace limité aéré).
- Le laitier doit se séparer facilement du métal liquide et, après solidification, il doit s’enlever aisément par piquage et
brossage.
- Les électrodes comportant les symboles H ou BH dans leur désignation, doivent procurer une teneur en hydrogène
diffusible « T » satisfaisant les conditions 5 < T ≤ 10 pour H, ou T <5 pour BH, lorsque le mesurage est effectué en
respectant les dispositions de la norme NF EN ISO 3690,
- Les électrodes comportant l’indication d’un rendement dans leur désignation, doivent assurer un rendement nominal au
moins égal au rendement énoncé lorsque le mesurage est effectué selon les dispositions de la norme NF EN 22401.
Pour les fils fourrés, on vérifie l’aptitude du produit au dévidage et au cheminement dans la machine à souder.
XS 5312
Essais sur métal déposé hors dilution
Le dépôt, les prélèvements et les essais sont exécutés conformément aux dispositions du XS 2000. Les essais à effectuer sont
les suivants :
• Aciers non allies ou faiblement allies
- Analyse chimique
- Essais de traction à la température ambiante
- Essais de traction à la température si requis sur le métal de base
- Détermination de l’énergie de rupture en flexion par choc KV aux températures suivantes : 0 et/ou -20 °C
• Aciers austénitiques, austénoferritiques ou alliage a base nickel
Il s’agit de produits donnant à l’état brut de soudage un métal déposé contenant une faible teneur en ferrite.
- Contrôle par ressuage
- Analyse chimique,
- Détermination de la teneur en ferrite (sauf pour les alliages base nickel) suivant XS 2000,
- Essais accélérés de corrosion intercristalline (sauf pour les alliages base nickel) suivant XMC 1000. Ces essais ne sont
pas requis si C ≤ 0,035% avec Cr ≥ 19,00 % pour les produits 20-10 à bas carbone et avec Cr ≥ 17,00 % pour les
produits types 18-10-3 à bas carbone.
- Essai de traction à température ambiante
- Essai de traction à température si requis sur le métal de base
- Eventuellement essai de fissilité.
XS 5320
ESSAIS SUR ASSEMBLAGE
L’exécution, les contrôles non destructifs (avec les critères correspondant au niveau le plus élevé en rapport avec l’utilisation de
ce produit), les prélèvements et les essais sont exécutés conformément aux dispositions du XS 3200.
XS 5330
RESULTATS A OBTENIR
Ils doivent être conformes aux prescriptions du XS 2540 pour les essais sur métal déposé hors dilution, et du XS 3200 pour les
essais sur assemblage, compte tenu des remarques ou exigences supplémentaires suivantes :
• les enrobages et les poudres doivent être basiques B ≥ 1 : (visé B ≥ 2),
• les examens macrographiques et les examens microscopiques des zones douteuses doivent faire l’objet de photographies
jointes aux comptes-rendus d’essais.
XS 5400
PRODUITS D’APPORT POUR REVETEMENT ANTICORROSION
EN ACIER INOXYDABLE AUSTENO-FERRITIQUE
XS 5410
ESSAIS DE QUALIFICATION
XS 5411
Essais sur les produits
Les dispositions du XS 5311 sont applicables.
XS 5412
Essais sur métal déposé hors dilution
Le dépôt, les prélèvements et les essais sont exécutés conformément aux dispositions du XS 2000. Les essais à effectuer sont
les suivants :
• contrôle par ressuage
• analyse chimique,
• détermination de la teneur en ferrite suivant XS 2000,
XS / 116
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•
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Section II - Tome 4 : soudage
essais accélérés de corrosion intercristalline suivant XMC 1000. Ces essais ne sont pas requis si C ≤ 0,035% et Cr ≤ 19,00
%
XS 5413
Essais sur assemblages
L’exécution, les contrôles non destructifs, les prélèvements et les essais, sont exécutés conformément au XS 3700.
XS 5420
RESULTATS A OBTENIR
Ils doivent être conformes aux prescriptions du XS 2540 pour les essais sur métal déposé hors dilution, et du XS 3734 pour les
essais sur assemblage.
XS 5500
ESSAI DE QUALIFICATION POUR PRODUITS D’APPORT DE
REVETEMENT EN ALLIAGE A BASE DE NICKEL
XS 5510
ESSAIS DE QUALIFICATION
XS 5511
Essais sur les produits
Les dispositions du XS 5311 sont applicables.
XS 5512
Essais sur métal déposé hors dilution
Le dépôt, les prélèvements et les essais sont exécutés conformément aux dispositions du XS 2000. Les contrôles à effectuer
sont les suivants :
• contrôle par ressuage,
• analyse chimique.
XS 5513
Essais sur assemblages
L’exécution, les contrôles non destructifs, les prélèvements et les essais, sont exécutés conformément au XS 3800.
XS 5520
RESULTATS A OBTENIR
Ils doivent être conformes aux prescriptions du XS 2540 pour les essais sur métal déposé hors dilution et du XS 3800 pour les
essais sur assemblage.
XS 5600
ESSAIS DE QUALIFICATION POUR PRODUITS D’APPORT EN
ALLIAGES D’ALUMINIUM (Ultérieurement)
Ultérieurement
XS / 117
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XS / 118
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Section II - Tome 4 : soudage
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XS 6000
QUALIFICATION
FABRICATION
XS 6100
OBJET
Section II - Tome 4 : soudage
TECHNIQUE
DES
ATELIERS
DE
La qualification technique d’un atelier de fabrication a pour objet d’évaluer la capacité et les moyens techniques de cet atelier
pour réaliser des opérations de soudage.
XS 6200
CONDITIONS DE QUALIFICATION
XS 6210
INSTALLATIONS
L’atelier doit disposer d’installations appropriées pour exécuter des travaux de soudage satisfaisants. Ces installations
comprennent :
a. Des équipements de soudage adaptés aux modes opératoires mis en œuvre et en bon état de fonctionnement, des lieux
de travail bien équipés (y compris en moyens de manutention) et de propreté requise en fonction des matériaux mis en
œuvre et des niveaux de composants, des locaux et moyens de stockage adaptés à la bonne conservation et à l’étuvage
des produits d’apport,
b. Des installations de traitement thermique en bon état et de capacité suffisante en fonction des travaux à effectuer,
c. Des installations de contrôles destructifs et non destructifs adaptées aux examens qui doivent être exécutés.
Si l’atelier ne dispose pas des installations de traitement thermique ou de contrôle nécessaires, il doit préciser dans le rapport
de qualification (XS 6300) qui effectue les travaux demandés et garantir que les installations correspondantes sont
satisfaisantes.
XS 6220
PERSONNEL ET ENCADREMENT
Le personnel de soudage et de contrôle (et son encadrement) doit avoir l’habileté et la compétence nécessaires. Il doit, en règle
générale appartenir à l’atelier. Il sera toutefois admis un renfort extérieur temporaire dûment qualifié selon les exigences du
présent Recueil.
XS 6230
EXPERIENCE
XS 6231
Cas général
L’atelier doit normalement disposer d’une expérience de réalisation d’ouvrage faisant appel à des modes opératoires
comparables en ce qui concerne :
• La nature du matériau (aciers faiblement alliés, aciers inoxydables austénitiques, alliages d’aluminium et de zirconium …)
• Les formes (tôles, tubes…) et dimensions (gamme d’épaisseurs…),
• Les procédés de soudage, le type de matériels pour les procédés automatiques,
• La mise en œuvre de traitements thermiques,
• La pratique des contrôles non destructifs.
A défaut de cette expérience, la réalisation des essais de qualification de mode opératoire pourra en tenir lieu.
XS 6232
Démonstration du maintien des compétences
Pour les soudures importantes identifiées dans la Spécification d’Equipement, le rapport de qualification (XS 6300) définira de
plus des ensembles de mode opératoire de soudage bornés chacun par :
• Le même procédé et sa mise en œuvre (manuelle, partiellement mécanisée, automatique),
• Un métal de base appartenant à la même famille définie comme suit :
Aciers non alliés et faiblement alliés mis en œuvre sans préchauffage,
Aciers non alliés et faiblement alliés mis en œuvre avec préchauffage,
Aciers inoxydables austénitiques et austénoferritiques,
Alliages à base de nickel
Alliages à base d’aluminium
Alliages à base de zirconium
• Un métal déposé appartenant à la même famille définie comme suit :
Aciers non alliés et faiblement alliés
Aciers inoxydables et alliages à base de nickel
Alliages à base d’aluminium
Alliages à base de zirconium
Pour ces soudures, le rapport de qualification ne devra permettre d’appliquer en production que des modes opératoires de
soudage appartenant à un groupe dont la dernière mise en œuvre ne dépasse pas trois ans.
Cependant un mode opératoire de soudage appartenant à un ensemble mis en œuvre sans préchauffage peut être mis en
œuvre par référence à un ensemble mis en œuvre avec préchauffage dont la dernière application ne dépasse pas trois ans.
XS / 119
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Section II - Tome 4 : soudage
Les assemblages correspondant aux soudures listées ci-après feront l’objet d’un suivi individualisé des modes opératoires de
soudage :
• soudures des tubes sur plaques d’échangeur,
• soudures des passages étanches,
• soudures d’étanchéité à lèvres minces.
XS 6300
RAPPORT DE QUALIFICATION
XS 6310
CAS GENERAL
Avant le début des opérations de soudage, un rapport de qualification doit être établi par le Fabricant pour montrer qu’il satisfait
aux conditions du XS 6200.
Ce rapport doit comprendre :
• Le nom de l’atelier,
• Le nom du responsable de la qualification,
• Les équipements de soudage,
• Les installations de traitement thermique,
• Les installations et les équipements de contrôles non destructifs et destructifs,
• Les effectifs techniques,
• Les modes opératoires mis en œuvre justifiant l’expérience de l’atelier.
Une documentation commerciale suffisamment détaillée pour contenir les renseignements cités, complétée si nécessaire pour
satisfaire aux prescriptions du XS 6210, peut tenir lieu de rapport de qualification.
XS 6320
DEMONSTRATION DU MAINTIEN DES COMPETENCES
Lorsque le maintien des compétences doit être vérifié, si requis en XS 6232 le rapport de qualification doit alors contenir une
liste, ou faire référence à un document spécifiant les ensembles de mode opératoire de soudage pour lesquels la dernière
utilisation ne dépasse pas 3 ans.
Cette vérification du maintien des compétences peut être réalisée annuellement en révisant le document et en s’assurant que la
dernière mise en œuvre citée ne dépasse pas 2 ans. Pour cette vérification, toutes les mises en œuvre de mode opératoire
peuvent être citées indépendamment des exigences contractuelles et du référentiel de fabrication applicable. Toutefois, ces
mises en œuvre doivent avoir été réalisées sous Assurance Qualité et avoir subi des contrôles non destructifs comparables
(étendue, contrôles volumiques ou de surface).
Lorsqu’on ne peut plus démontrer le maintien des compétences pour un ensemble de mode opératoire de soudage, en raison
d’une dernière mise en œuvre datant de plus de 3 ans, l’utilisation des modes opératoires de cet ensemble n’est pas autorisée.
Néanmoins, cet ensemble peut être réintroduit après réalisation d’une nouvelle qualification ou par anticipation d’un coupon
témoin en préalable à la fabrication.
XS 6400
DUREE DE QUALIFICATION D’UN ATELIER
XS 6410
DUREE DE QUALIFICATION
La qualification d’un atelier reste valable tant qu’aucune modification importante aux dispositions précédentes n’a été apportée.
Dans le cas contraire, le rapport de qualification correspondant doit être modifié en conséquence.
XS 6420
REMISE EN CAUSE DE LA QUALIFICATION
Il y a remise en cause de la qualification d’un atelier s’il y a doute sur la validité de cette qualification motivé par une défaillance
grave révélée sur des soudures de production.
XS 6500
TRANSFERT DE LA QUALIFICATION DE MODE OPERATOIRE
DE SOUDAGE
Pour qu’un essai de qualification de mode opératoire de soudage réalisé dans un atelier ou site puisse être étendu à un autre
atelier ou site du même Fabricant, il est nécessaire que ce nouvel atelier ou site réponde aux conditions exigées par le
XS 6200. En aucun cas, le transfert ne peut être effectué d’un Fabricant à un autre.
Les qualifications de modes opératoires effectuées en atelier ou sur site doivent correspondre à des soudures de production
normalement exécutées respectivement dans cet atelier ou sur ce site.
De plus, outre les dispositions du premier alinéa de ce paragraphe, le Fabricant précisera dans un rapport les dispositions
prises (précautions techniques et encadrement) pour que lors du transfert la continuité du savoir-faire soit assurée.
XS / 120
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Section II - Tome 4 : soudage
XS 7000
SOUDURES DE PRODUCTION
XS 7100
GENERALITES
XS 7110
OBJET
Les opérations de soudage au cours de la fabrication et du montage des matériels mécaniques soumis au présent Recueil font
l’objet de ce XS 7000.
Par opération de soudage sont entendus :
• la préparation des surfaces à souder,
• la mise en œuvre des produits d’apport,
• la mise en œuvre des procédés de soudage pour :
- les soudures de production,
- les réparations sur matériels,
• le parachèvement des soudures de production et des réparations,
• les traitements thermiques associés (préchauffages, postchauffages, détensionnements),
• les contrôles aux différents stades des opérations de soudage
• les conditions d’exécution des témoins de production.
Les autres opérations liées au soudage telles que le choix des joints, le découpage, l’accostage des pièces, les contrôles
associés, sont définies dans les Tomes 1 et 5.
XS 7120
DOCUMENTS A ETABLIR
Toute opération de soudage (joint, revêtement, réparation) doit être effectuée suivant les prescriptions définies dans un
ensemble de documents dûment identifiés, lesquels doivent être conformes aux exigences des paragraphes applicables, et
comprendre au minimum :
• Le descriptif du mode opératoire de soudage utilisé,
• les diverses instructions préparées par le Fabricant à l’intention du personnel d’atelier et notamment des soudeurs et
opérateurs, pour mener à bien les opérations de soudage.
Après l’exécution d’une opération de soudage, il sera établi une fiche technique de soudage (XS 7470).
XS 7130
VERIFICATION,
SOUDAGE
QUALIFICATIONS,
RECETTES
PREALABLES
AU
L’utilisation d’un mode opératoire de soudage doit être précédée des vérifications, qualifications et recettes suivantes :
• vérification préliminaire de l’aptitude des matériaux au soudage (XS 1300),
• recette des lots de produits d’apport (XS 2000),
• qualification du mode opératoire de soudage (XS 3000),
• qualification des soudeurs et opérateurs pour l’application de ce mode opératoire (XS 4000),
• qualification des produits d’apport lorsqu’ils sont visés par le XS 5000 (XS 5000),
• qualification de l’atelier (XS 6000).
Sont regroupées ci-dessous les principales imbrications entre ces différentes qualifications précisées dans les différents
chapitres de ce tome 4 :
• la recette d’un lot de produits d’apport ne peut se faire qu’après établissement de la Fiche Technique de Qualification de ce
produit lorsqu’il est visé par le XS 5000. Cette Fiche Technique de Qualification permet en effet de définir le contenu d’un lot
et de limiter le domaine d’emploi du produit.
• le lot de produits d’apport utilisé lors de la qualification du mode opératoire doit avoir fait l’objet d’une recette conformément
aux dispositions du XS 2000.
• les soudeurs ou opérateurs ayant réalisé avec succès l’essai d’une qualification d’un mode opératoire sont qualifiés pour la
mise en oeuvre de ce mode opératoire dans les limites découlant de l’application du XS 4000.
• un autre soudeur ou opérateur peut mettre en oeuvre le mode opératoire de soudage s’il a subi avec succès les épreuves
de qualification conformément aux dispositions du XS 4000.
• la qualification d’un mode opératoire comprend la réalisation d’un essai sur assemblage conventionnel pour le produit
d’apport utilisé. Le procès-verbal de qualification de mode opératoire est référencé dans le certificat de qualification prévu au
XS 5143.
• un changement de marque ou de conditions de fabrication d’un produit d’apport peut ne pas remettre en question la
qualification du mode opératoire lorsque les conditions des paragraphes traitant du domaine de validité de la qualification,
eu égard aux produits d’apport (XS 3243.4 et XS 3343.4), sont remplies. Elles conduisent par contre à reprendre la
qualification du produit d’apport conformément aux dispositions du XS 5000.
• la qualification d’un mode opératoire doit avoir été prononcée dans l’atelier où il est mis en oeuvre. Le transfert d’un atelier à
un autre ou sur le site est toutefois admis dans les conditions prévues au XS 6000.
• les essais sur assemblages conventionnels prévus dans la qualification des produits d’apport pour ceux visés par le
XS 5000 sont exécutés par les soins d’un atelier de fabrication qualifié suivant XS 6000 et avec des produits d’apport
recettés suivant XS 2000.
XS / 121
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Section II - Tome 4 : soudage
XS 7200
CONDITIONS DE STOCKAGE ET UTILISATION DES PRODUITS
DE SOUDAGE
XS 7210
CONDITIONS DE STOCKAGE
Les conditions de stockage permettent aux produits de conserver leurs propriétés. Pour cela, les produits sont entreposés dans
un local clos, sec et chauffé si nécessaire. Le Fabricant définit sous sa responsabilité la température minimale et le degré
hygrométrique maximal requis. Les prescriptions de la fiche technique de qualification selon le XS 5000 doivent être respectées.
XS 7211
Entrée en magasin
Les produits recettés entrant en magasin sont marqués avec un dispositif approprié (par exemple cachet) sur chaque unité
d’emballage. Par unité d’emballage, on entend : le paquet d’électrodes (ou emballage contenant plusieurs paquets), une
couronne, bobine ou botte de fil, un sac ou fût de flux.
Les produits recettés après entrée en magasin sont marqués après recette.
XS 7212
Séjour en magasin
Dans le cas où le même local sert au stockage des produits recettés ou en attente de recette, ou autres, une séparation
physique existe entre ces produits. On pourra admettre qu’un espace suffisant constitue une séparation.
Durant le stockage, les produits restent dans leur emballage d’origine intact (sous réserve du XS 7221.f). Tout produit détérioré,
ou dont l’identité est perdue, est écarté.
Un soin particulier est apporté à la manutention des électrodes pour éviter tout choc susceptible d’endommager l’enrobage.
XS 7213
Contrôle du stock
Le suivi des produits recettés doit permettre de connaître, pour chaque lot de produit, les indications suivantes :
• désignation,
• dimensions,
• quantité recettée entrée en magasin,
• date de la recette,
• éventuellement la date de péremption (XS 2550),
• numéro de lot du produit accouplé (fil-flux par exemple),
• date de sortie,
• quantité sortie,
• référence du document de sortie ou indication de rebut.
XS 7214
Sortie du magasin
Les produits ne sont sortis du magasin que contre remise au responsable du magasin, ou à son délégué, d’un document
comportant obligatoirement au moins les renseignements suivants :
• désignation,
• dimensions,
• quantité,
• numéro du lot ou des lots (ou numéro de code du Fabricant sous réserve que le numéro de code permette de retrouver sans
ambiguïté le numéro de lot),
• affectation des produits à un appareil ou soudure donné.
Au cas où les documents ne satisfont pas à ces prescriptions, la procédure d’Assurance de Qualité relative à la sortie des
produits du magasin doit permettre de retrouver toutes ces informations.
XS 7220
EMPLOI DES PRODUITS
XS 7221
Etuvage et conservation
a. L’attention du Fabricant est attirée sur le fait qu’il doit préciser les quantités maximales de produits pouvant être sorties du
magasin en fonction des conditions de mise en œuvre et des moyens de conservation et de distribution utilisés de manière
à conserver au produit toutes ses caractéristiques.
b. Les conditions de conservation et d’étuvage sont précisées par le Fournisseur (température et temps de maintien) dans la
Fiche Technique de Qualification suivant XS 5000.
c. Lorsque spécifié (voir b), l’utilisateur procède ou fait procéder à l’étuvage des électrodes et flux dans des étuves réservées
aux produits recettés.
Les électrodes sont étuvées sorties de leur emballage, ou placées dans des boîtes métalliques permettant une circulation
d’air par les deux extrémités.
Chaque étuve comporte un tableau où sont inscrits la nuance, le numéro de lot et les conditions d’étuvage du produit
contenu.
XS / 122
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Section II - Tome 4 : soudage
Une étuve ne doit contenir que des produits d’une seule nuance à la fois. Toutefois, plusieurs nuances peuvent être placées
dans une même étuve, sous réserve que :
- leurs conditions d’étuvage soient identiques,
- qu’il y ait une séparation physique entre elles (un espace n’étant pas considéré comme séparation physique).
d. Après étuvage, les électrodes et flux sont conservés dans des conteneurs ou armoires chauffants jusqu'à leur utilisation. Les
électrodes et flux en cours d’utilisation et ayant séjourné plus de 4 heures à la température ambiante sont réétuvés. Cette
opération ne peut avoir lieu plus du nombre de fois précisé dans la fiche technique de qualification suivant XS 5000.
e. Chaque soudeur possède un équipement portatif lui permettant de conserver ses électrodes au sec.
f. Les électrodes et flux déballés et non utilisés ne pourront être réintroduits en magasin que compte tenu des dispositions des
points précédents, en particulier du XS 7211, et selon une procédure définissant leur identification et leur nouvel emballage.
XS 7222
Recyclage des flux
a. Le recyclage des flux est déconseillé, tout particulièrement pour les flux agglomérés contenant des éléments métalliques
(Cr).
b. Toutefois, si cette technique est employée, les conditions suivantes devront être respectées :
- le flux recyclé doit être mélangé avec du flux neuf de même lot, dans une proportion ne dépassant pas 50 % du mélange
final,
- avant le mélange, le flux réutilisé doit être débarrassé des particules de scories et des fines par tout moyen approprié,
- le fabricant doit pouvoir montrer que les caractéristiques granulométriques du flux mélangé sont maintenues dans les
limites conformes à celles spécifiées dans la fiche technique de qualification du flux suivant XS 5000.
XS 7230
IDENTIFICATION DES PRODUITS EN COURS DE SOUDAGE
Tous les produits doivent être identifiés à tout instant au cours de mise en œuvre ; pour cela, on respectera les dispositions
suivantes :
a. Electrodes enrobées : Chaque baguette est marquée conformément au XS 2000.
b. Fil en bobine : Chaque bobine comporte une étiquette apparente indiquant au moins la nuance, le diamètre et le numéro
de lot du fil. Toute bobine sans étiquette est écartée.
c. Fil en baguette
La nuance est identifiée sur chaque baguette :
- soit par la frappe à froid d’un code conventionnel,
- soit par la teinte caractéristique sur une des extrémités du fil.
Dans le cas où le deuxième dispositif est utilisé, un panneau comportant les teintes conventionnelles et leur correspondance
est placé à proximité de chaque poste de travail et le soudeur commence obligatoirement par la fusion de l’extrémité non
teinte.
d. Fils et feuillards en couronne
Une étiquette indiquant au moins la nuance et le numéro de lot est attachée à une extrémité du produit et reste fixée à celuici durant toute la durée du soudage.
e. Flux : Un système d’identification approprié de la nuance et du lot doit exister et permettre l’identification complète du
produit à chaque instant pour tout récipient contenant du flux.
XS / 123
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Section II - Tome 4 : soudage
XS 7300
PREPARATION ET CONTROLE DES BORDS ET SURFACES A
SOUDER
XS 7310
CHANFREINS
a. Le Fabricant choisit la forme des chanfreins de soudage ; ceux-ci doivent être en accord avec les textes des règles de
conception du Tome 1 et les essais de qualification du mode opératoire de soudage.
b. Aux limites de fourniture, il importe, dans la Spécification d’Equipement, de prescrire aux différents Fabricants de
composants, la forme des chanfreins à préparer, en accord avec le Fabricant ayant à exécuter les soudures au cours du
montage.
c. Les pentes de raccordement des pièces d’épaisseurs inégales sont conformes aux prescriptions données au Tome 1. Elles
sont compatibles avec l’exécution des essais non destructifs prévus sur les joints et les prescriptions complémentaires
éventuelles figurant dans la Spécification d’Equipement, pour la mise en œuvre des moyens de contrôle lors de la
surveillance en exploitation.
XS 7320
METHODES DE CHANFREINAGE
a. Les joints principaux sont préparés par usinage de préférence ou par coupe thermique et/ou par meulage, suivant les
prescriptions du XF 3000, le cisaillage étant accepté sous les réserves du XF 3200.
b. Les chanfreins des tuyauteries sont normalement exécutés par usinage mécanique. Toutefois, le meulage peut être utilisé
pour des rectifications lors de l’accostage des éléments sur site et pour le chanfreinage de tubes de petit diamètre.
Si les diamètres intérieurs sont usinés, l’épaisseur de la paroi et le profil de raccordement doivent satisfaire aux exigences
du Tome 1.
XS 7330
GOUGEAGE A L’ARC AVEC ELECTRODE AU CARBONE
Il s’agit de la combinaison de l’action d’un arc avec électrode en carbone et d’un jet d’air comprimé.
a. Pour le gougeage des matériaux ferritiques, on procédera à un préchauffage dans les conditions recommandées pour le
soudage de ces matériaux (XS 7520). Toutefois, pour les aciers faiblement alliés, le préchauffage est recommandé quelle
que soit l’épaisseur.
b. Les bords des saignées (reprises envers ou affouillements) destinés au soudage sont soigneusement parachevés par un
moyen mécanique (meulage ou autre) pour éliminer toute aspérité, morsure et autre irrégularité.
c. Après utilisation de ce procédé, on élimine soigneusement toute trace de projection des scories. Quand ce procédé est
utilisé au voisinage de pièces mécaniques terminées ou de matériels déjà en propreté, ceux-ci doivent être protégés, pour
éviter toute salissure ou contamination par les projections.
d. Pour le découpage, l’affouillement et les reprises envers sur acier inoxydable austénitique, les mêmes précautions qu’en c)
doivent être prises pour protéger les surfaces contiguës de l’appareil contre les projections. Il en est de même pour les
opérations sur acier ferritique si celles-ci ont lieu à proximité d’aciers inoxydables austénitiques ou d’alliages d’aluminium et
de zirconium.
e. Après gougeage à l’arc avec électrode de carbone et parachèvement, et avant soudage, les affouillements font l’objet des
contrôles non destructifs prévus pour les surfaces à souder.
f. Ce procédé n’est pas autorisé pour l’aluminium, le zirconium et leurs alliages.
XS 7340
ETAT DES SURFACES ET BORDS A SOUDER ET DE LEUR VOISINAGE
a. L’état des surfaces à souder doit être compatible avec le mode opératoire de soudage et les modes opératoires des
contrôles non destructifs, prévus dans le XS 7300.
b. Les zones voisines des surfaces et bords à souder doivent présenter, sur une largeur suffisante, un état de surface
compatible avec l’exécution des contrôles non destructifs prévus sur le joint. De plus, les bords des pièces à souder et leur
voisinage seront convenablement nettoyés et exempts de toute trace d’oxyde, scories, huile, graisse ou autres corps
étrangers.
c. Pour les pièces en alliages d’aluminium ou de zirconium, après découpe, la préparation des bords à souder sera achevée
par meulage ou usinage. Les pièces en alliage de zirconium sont décapées chimiquement.
d. Pour les pièces en alliage d’aluminium, les faces seront avivées par des moyens mécaniques juste avant assemblage pour
éliminer la couche d’alumine.
XS 7350
REPARATIONS DES SURFACES ET BORDS A SOUDER
Les contrôles effectués avant accostage peuvent déceler une ou plusieurs indications inacceptables (XS 7360) et conduire à
des réparations sans soudage ou avec soudage.
a. Réparations sans soudage (XF 3700)
L’élimination des défauts est possible par enlèvement de matière (meulage ou autre moyen mécanique) et ceci sans
entraîner de modification de géométrie du chanfrein susceptible, en fonction du procédé utilisé, de perturber le déroulement
normal de l’opération de soudage.
Dans ce cas, il ne s’agit pas d’une réparation donnant lieu à l’ouverture d’une fiche de non-conformité.
Les contrôles et critères d’acceptation appliqués après l’enlèvement de matière sont ceux prescrits pour les chanfreins et
surfaces à revêtir (Tableaux XS 7363.a et b).
XS / 124
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Section II - Tome 4 : soudage
b. Réparation par soudage (XS 7600)
Dans ce cas, le Fabricant ouvre une fiche de non conformité. Le mode opératoire de soudage doit satisfaire aux mêmes
exigences que celles des soudures de production.
En fonction de l’importance de la réparation, les contrôles non destructifs suivants seront effectués :
- magnétoscopie ou ressuage pour les aciers non alliés ou faiblement alliés
- ressuage pour les aciers austénitiques ou les alliages d’aluminium et de zirconium sous réserve de possibilité de
dépollution
- ultrasons pour les épaisseurs de métal déposé > 5 mm
D’autre part, si la zone réparée n’est pas comprise dans la zone de contrôle du joint ou du revêtement, elle doit être
répertoriée et faire l’objet des contrôles après traitement thermique prévus par les tableaux XS 7710.a et b, XS 7720.a et b,
pour des soudages du même type.
Les emplacements et dimensions de réparations doivent être relevés et reportés dans la fiche de non-conformité.
XS 7360
CONTROLE AVANT ACCOSTAGE
XS 7361
Vérification dimensionnelle
Exigée pour le niveau 1, cette vérification est recommandée pour les niveaux 2 et 3.
a. Méthode
Définie par le Fabricant.
b. Etendue
Forme du chanfrein, pente de raccordement, épaisseur, ovalisation.
c. Stade
A effectuer de préférence avant les autres examens de surface prescrits par le présent Recueil.
d. Critères d’acceptation
Les tolérances de forme et de dimensions stipulées par les plans d’exécution.
e. Procès-verbal
Est établi uniquement en cas de non-conformité. La fiche de non-conformité peut tenir lieu de procès-verbal.
XS 7362
Examen visuel
Exigé pour les niveaux 1 et 2, cet examen est recommandé en niveau 3.
a. Méthode
Selon les prescriptions de XMC 7100 et de XMC 7200.
b. Etendue
Toutes surfaces à souder et surfaces de raccordement.
c. Stade
A effectuer de préférence avant les autres examens non destructifs de surface.
d. Critères d’acceptation
Les tolérances d’état de surface stipulées par les plans.
Les surfaces à souder ne doivent pas comporter de défaut susceptible de nuire à la qualité de la soudure.
e. Procès-verbal
Est établi uniquement en cas de non-conformité. La fiche de non-conformité peut tenir lieu de procès verbal.
XS 7363
Examens par magnétoscopie ou ressuage
D’une manière générale, ces examens sont recommandés pour les aciers et les alliages d’aluminium. Ils sont de plus exigés
pour ces matériaux pour les niveaux 1 et 2, conformément aux prescriptions des tableaux XS 7710.a et b, XS 7720.a et b.
a. Méthode
Par magnétoscopie ou ressuage pour les aciers non alliés ou faiblement alliés.
Par ressuage pour les aciers inoxydables austénitiques ou les alliages d’aluminium.
Ces contrôles doivent être effectués conformément aux prescriptions de XMC 5000 pour la magnétoscopie et XMC 4000
pour le ressuage.
b. Etendue
A 100 % sur toutes les surfaces devant recevoir des soudures, revêtements ou rechargements.
c. Stade
A effectuer après achèvement de la préparation de la surface.
Cas des alliages d’aluminium. L’examen de surface par ressuage pourra être suivi d’une opération d’élimination de la
couche d’alumine de surface des faces à souder et des surfaces adjacentes juste avant l’accostage et le soudage. Cette
opération sera de type mécanique (usinage ou grattage) conformément aux prescriptions de XF 6420.
d. Critères d’acceptation
Sauf exigences plus sévères prévues par ailleurs, les critères sont définis dans les tableaux XS 7363.a et b. Il est
néanmoins recommandé au Fabricant de procéder au soudage sur des surfaces exemptes d’indication.
e. Procès-verbal
Indication sur le document de suivi, suivant XA 3000.
Un procès-verbal est établi uniquement en cas de non-conformité. La fiche de non-conformité peut tenir lieu de procèsverbal.
XS / 125
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XS 7364
Section II - Tome 4 : soudage
Autres examens
Dans le cas du soudage de tôles, un examen aux ultrasons limité à 50mm de part et d’autre du joint peut être réalisé pour les
niveaux 1 et 2 si spécifié à la commande, en vue de délimiter les zones de défauts conformément aux prescriptions du XMC
2000.
XS 7370
ACCOSTAGE DES BORDS A SOUDER
a. Les pièces à assembler sont alignées de manière à obtenir après soudage les tolérances prévues au XF 4300. Dans le cas
de tubes, un usinage ou un calibrage des extrémités pourra s’avérer nécessaire.
b. Pour l’accostage et le maintien des pièces pendant le soudage, des dispositifs tels que clames, étriers, attaches provisoires,
soudures de pointage, etc... sont utilisés.
Cependant chaque fois que cela est possible, les dispositifs mécaniques sont préférés notamment pour les tuyauteries.
c. Les dispositifs mécaniques ou soudés doivent satisfaire au XS 7420 pour le soudage et au XF 6000 pour les critères de
propreté.
d. Les dispositifs mécaniques ne doivent avoir aucune influence défavorable sur la soudure. Ainsi l’usage de tels dispositifs en
cuivre ou en graphite est interdit pour le soudage des alliages d’aluminium, des aciers inoxydables austénitiques et des
alliages de nickel.
XS 7380
CONTROLES APRES ACCOSTAGE
Les contrôles qui suivent sont exigés en niveaux 1 et 2 et recommandés en niveau 3.
XS 7381
Vérifications dimensionnelles de l’assemblage prêt à souder
a. Méthode
Définie par le Fabricant.
b. Etendue
Par places le long de chaque joint et au moins en quatre points.
c. Stade
A effectuer aussitôt avant le soudage, après soudure de pointage.
d. Critères d’acceptation
Les tolérances de dimensions des bords et d’écartement des bords, stipulées dans le mode opératoire de soudage ou des
plans d’exécution.
Les dénivellations maximales admissibles nécessaires pour respecter les critères définis au XF 4300 pour les soudures.
e. Procès-verbal
Est établi uniquement en cas de non conformité. La fiche de non-conformité peut tenir lieu de procès-verbal.
XS 7390
EXAMEN VISUEL DE L’ASSEMBLAGE PRET A SOUDER
a. Méthode
L’examen visuel doit être fait selon les prescriptions du XMC 7100
b. Etendue
Toutes surfaces à souder et leurs abords à l’endroit et à l’envers du joint lorsque cet envers est accessible.
Les soudures de pointage, lorsque, conformément à la spécification du mode opératoire de soudage, celles-ci sont à
incorporer dans la soudure définitive.
c. Stade
A effectuer aussitôt avant le soudage, après soudure de pointage.
d. Critères
Identification et repérage :
Présence éventuelle de marques, repères et jalons permettant d’identifier le joint sur les éléments de matériel et d’y
situer les résultats des diverses vérifications à effectuer ultérieurement sur la soudure.
Propreté :
Absence d’eau, de graisse, d’huile, d’oxydes et autres produits susceptibles de nuire au soudage.
Aspect des soudures de pointage incorporées :
Absence de retassures ou cratères d’arrêt, de fissures, de porosités, de sillons et d’irrégularités susceptibles de gêner
l’exécution du soudage. Cet examen pourra être complété par un ressuage, notamment en cas de doute.
e. Procès-verbal
Est établi uniquement en cas de non conformité. La fiche de non-conformité peut tenir lieu de procès-verbal.
XS / 126
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Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7363.a : ressuage – contrôle avant accostage
Produits
Surfaces à revêtir
Chanfreins
Sauf prescriptions particulières ne sont prises en considération que les indications > 2 mm
Sont inacceptables :
Sont inacceptables :
(1) les indications linéaires*
(1) les indications linéaires*
(2) les indications non linéaires > 5 mm
(2) les indications non linéaires > 4 mm
Moulé
(3) les indications alignées au nombre de 3 ou plus, (3) les indications alignées au nombre de 3 ou plus,
distantes entre elles de moins de 3 mm (bord à
distantes entre elles de moins de 3 mm (bord à
bord)
bord)
(4) les indications groupées au nombre de 5 en niveau (4) les indications groupées au nombre de 5 en niveau
1 et de 8 en niveau 2 ou plus, sur une surface
1 et de 8 en niveau 2 ou plus, sur une surface
rectangulaire de 100 cm² choisie de façon la plus
rectangulaire de 100 cm² choisie de façon la plus
défavorable par rapport aux indications sans que sa
défavorable par rapport aux indications sans que sa
plus grande dimension ne dépasse 20 cm.
plus grande dimension ne dépasse 20 cm.
Sauf prescriptions particulières ne sont prises en considération que les indications > 1 mm
Sont inacceptables :
Sont inacceptables :
(1) les indications linéaires*
(1) les indications linéaires*
(2) les indications non linéaires > 3 mm
(2) les indications non linéaires > 2 mm
(3) les indications alignées au nombre de 3 ou plus, (3) les indications alignées au nombre de 3 ou plus,
Laminé ou forgé
distantes entre elles de moins de 3 mm (bord à
distantes entre elles de moins de 3 mm (bord à
bord)
bord)
(4) les indications groupées au nombre de 5 en niveau (4) les indications groupées au nombre de 5 en niveau
1 et de 12 en niveau 2 ou plus, sur une surface
1 et de 12 en niveau 2 ou plus, sur une surface
rectangulaire de 100 cm² choisie de façon la plus
rectangulaire de 100 cm² choisie de façon la plus
défavorable par rapport aux indications sans que sa
défavorable par rapport aux indications sans que sa
plus grande dimension ne dépasse 20 cm.
plus grande dimension ne dépasse 20 cm.
Cas particulier des alliages d’aluminium : aucune
indication confirmée n’est tolérée
* Voir définition en XMC 4200
Tableau XS 7363.b : magnétoscopie – contrôle avant accostage
Produits
Surfaces à revêtir
Chanfreins
Sauf prescriptions particulières ne sont prises en considération que les indications > 2 mm
Sont inacceptables :
Sont inacceptables :
(1) les indications linéaires*
(1) les indications linéaires*
Moulé
(2) les indications non linéaires > 5 mm
(2) les indications non linéaires > 4 mm
(3) les indications alignées au nombre de 3 ou plus, (3) les indications alignées au nombre de 3 ou plus,
distantes entre elles de moins de 3 mm (bord à
distantes entre elles de moins de 3 mm (bord à
bord) ou s’étendant sur plus de 20 mm en niveau 1
bord) ou s’étendant sur plus de 20 mm en niveau 1
et de 30 mm en niveau 2 si cette distance est
et de 30 mm en niveau 2 si cette distance est
comprise entre 3 et 6 mm.
comprise entre 3 et 6 mm.
2 indications sont considérées comme une seule si la distance qui les sépare est inférieure à 2 fois la longueur de
la plus petite.
Sauf prescriptions particulières ne sont prises en considération que les indications > 1 mm
Sont inacceptables :
Sont inacceptables :
Laminé ou forgé (1) les indications linéaires*
(1) les indications linéaires*
(2) les indications non linéaires > 3 mm
(2) les indications non linéaires > 2 mm
(3) les indications alignées au nombre de 3 ou plus, (3) les indications alignées au nombre de 3 ou plus,
distantes entre elles de moins de 3 mm (bord à
distantes entre elles de moins de 3 mm (bord à
bord) ou s’étendant sur plus de 15 mm en niveau 1
bord) ou s’étendant sur plus de 15 mm en niveau 1
et de 20 mm en niveau 2 si cette distance est
et de 20 mm en niveau 2 si cette distance est
comprise entre 3 et 6 mm.
comprise entre 3 et 6 mm.
2 indications sont considérées comme une seule si la distance qui les sépare est inférieure à 2 fois la longueur de
la plus petite.
Nota : Les chanfreins réalisés dans les beurrages sont contrôlées avec les critères correspondant aux chanfreins sur produits laminés
ou forgés
* Voir définition en XMC 5150
XS / 127
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Section II - Tome 4 : soudage
XS 7400
EXECUTION DES SOUDURES DE PRODUCTION
XS 7410
PRESCRIPTIONS RELATIVES AUX SOUDURES DE POINTAGE
XS 7411
Généralités
Les soudures de pointage ne doivent pas faire partie du joint. Elles doivent être éliminées avant ou pendant l’opération de
soudage du joint et l’on doit s’assurer de leur élimination complète.
Cependant, pour certaines soudures sans reprises envers et pour les matériaux autres que les aciers faiblement alliés
d’épaisseur supérieure à 20 mm, les soudures de pointage peuvent être intégrées au joint, sous les réserves suivantes :
• les soudures de pointage font partie du mode opératoire de soudage du joint et des essais de qualification correspondants.
• les extrémités de ces soudures sont taillées en biseau pour faciliter les pénétrations envers aux raccordements dans le cas
où le talon présente un écartement.
XS 7412
Réalisations
Les soudures de pointage sont exécutées suivant une procédure prenant en compte les prescriptions ci-dessous.
a. Elles sont effectuées :
- soit par des soudeurs qualifiés suivant XS 4000 pour les soudures de production (condition obligatoire si les soudures de
pointage sont intégrées dans le joint suivant XS 7411),
- soit par des soudeurs ou monteurs ayant justifié de leur aptitude à l'exécution de telles soudures par l'essai ci-dessous :
exécution, en présence d'un Contrôleur d'une série de
* 5 soudures de pointage en position à plat,
* 5 soudures de pointage en position montante,
la longueur de ces soudures étant :
* celle obtenue par la fusion ininterrompue d'une électrode dans le cas du soudage à l'arc avec électrode enrobée,
* au moins de 50 mm pour un autre procédé.
Ces soudures sont réalisées sur une préparation d’un type utilisé en fabrication sur un métal de base de même nuance,
avec des produits d'apport utilisés pour cette fabrication.
Critères
* jugement de l'habileté opératoire,
* aspect des cordons qui doivent être continus, sans caniveau inadmissible au raccordement avec le métal de base, et
ne pas présenter de fissuration aux extrémités.
b. Les produits d’apports utilisés sont pris parmi ceux recettés pour la fabrication concernée, suivant XS 2000.
c. Si un préchauffage est prévu pour son soudage, le matériau de base sera préchauffé à la température prescrite.
d. Le préchauffage est exécuté et contrôlé suivant les prescriptions de XS 7500.
e. La zone préchauffée doit s'étendre largement autour de la zone à souder (la température minimale de préchauffage devant
être atteinte au moins à 50 mm de l'emplacement des cordons).
XS 7420
SOUDAGE DES ACCESSOIRES PERMANENTS ET PROVISOIRES
XS 7421
Généralités
On appelle accessoire toute pièce soudée sur les parois internes ou externes des matériels ou chanfreins.
Les accessoires permanents tels que supports, consoles, raidisseurs, etc ... font partie du matériel. Les accessoires provisoires
sont constitués par des pièces soudées sur les matériels et destinées à faciliter les opérations de fabrication, manutention ou
érection et sont, par la suite, enlevés. Les piquages tubulures renforts d'ouvertures, etc ... ne sont pas des accessoires au sens
du XS 7420.
XS 7422
Prescriptions de soudage
a. Les soudures des accessoires permanents et provisoires sur les appareils sont exécutées suivant les mêmes prescriptions
(notamment préchauffage, postchauffage etc …) que pour les joints principaux des matériels concernés (XS 7430).
b. Les soudures des accessoires permanents et provisoires sont réalisées avant traitement de détensionnement final.
Néanmoins, en cas d’impossibilité, le soudage des accessoires en acier non allié, en acier inoxydable ou en alliage à base
de nickel sur un beurrage ou un revêtement d’une nuance identique à celles précitées, sont autorisées sans traitement de
détensionnement ultérieur. Ceci n’est permis que lorsqu’il n’existe aucun risque de réaffectation d’un métal de base
nécessitant un traitement thermique de détensionnement au titre du XS 7550.
c. Les soudures des accessoires permanents sur les parois soumises à pression des appareils sont à pénétration totale et
continue, sauf dispositions particulières prévues dans les chapitres « conception » des différents volumes du Tome 1. Par
exception, les plaquettes support de calorifuge et autres plaquettes intermédiaires ne sont pas concernées.
d. Dans le cas d'appareils revêtus par soudage, les accessoires peuvent être soudés directement sur le revêtement.
e. Dans le cas d'appareils fabriqués à partir de tôles plaquées, le placage doit être éliminé à l'emplacement de l'accessoire et
celui-ci est soudé directement sur le métal de base ou sur un beurrage rapporté.
XS / 128
RCC-MX
f.
Edition 2008
Dans les deux cas (d) et (e) , et pour les accessoires permanents dont les soudures sur l'appareil ont une fonction de
résistance, le revêtement dans la zone intéressée (ou le beurrage rapporté) satisfait aux exigences du XS 3000 relatives
aux beurrages.
XS 7423
•
•
•
Section II - Tome 4 : soudage
Qualification pour le soudage des accessoires
Les soudures des accessoires permanents sur les parois des matériels soumis au présent Recueil doivent satisfaire aux
mêmes exigences de qualification (mode opératoire soudeurs ou opérateurs, produits d'apport) que les autres soudures de
production (XS 2000, XS 3000, XS 4000).
Les soudures des accessoires provisoires sont réalisées par des soudeurs qualifiés, selon XS 4000, pour les soudures de
production et avec les produits d'apport recettés pour la fabrication, sauf si la soudure et la totalité de la zone affectée par la
soudure sont éliminées par la suite. Il appartient au Fabricant de montrer qu'il en est bien ainsi.
Pour les accessoires provisoires, dans certains cas particuliers, une qualification analogue au soudage des accessoires
permanents sera exigée, compte tenu de la nature du matériau de l'appareil et de l'importance de la soudure. (Ce peut être
le cas des beurrages utilisés pour la fixation des pontets d'accostage sur les parois des appareils).
XS 7424
Cas des pontets et clames d’accostage
a. Les clames, pontets et leurs soudures sur les appareils sont largement dimensionnés de façon à ce que les efforts subis par
ces accessoires ne puissent être la cause d'arrachement de matières ou de fissuration sur les parois de ces matériels.
b. Pour les appareils sous pression chaudronnés, d'épaisseur supérieure à 50 mm, les pontets et clames d'accostage ne sont
pas soudés directement sur les appareils à pression, mais sur des plaquettes soudées sur la paroi ou beurrages
préalablement exécutés.
c. Les plaquettes, pontets et clames utilisés pour l'accostage des matériaux inoxydable austénitique ou en alliage d’aluminium
sont également respectivement en acier inoxydable austénitique et en aluminium.
XS 7425
Enlèvement des accessoires provisoires
a. En aucun cas, un accessoire provisoire ne doit être enlevé par un moyen pouvant causer des arrachements de matière à la
surface des parois du matériel (par exemple : enlèvement à la masse).
b. Aucune coupe thermique pour l'enlèvement d'un accessoire provisoire n'est faite à moins de 5 mm de la paroi de l'appareil.
La matière restante est éliminée par un moyen mécanique.
c. Les accessoires provisoires sont éliminés avant traitement thermique final de l'appareil ou de la partie concernée. Si, pour
des raisons techniques, ils sont éliminés après ce traitement, un soin tout particulier est apporté à l'application des
prescriptions a et b ci-dessus.
XS 7426
Contrôle après enlèvement des accessoires provisoires
Après enlèvement des accessoires provisoires, les emplacements sur les matériels sont examinés par les moyens de contrôles
non destructifs prescrits aux XS 7710, XS 7720, XS 7730 selon le niveau du matériel concerné, pour les examens après
soudage selon le niveau du matériel concerné. Lorsque la magnétoscopie est demandée et est difficilement réalisable, il pourra
être admis d'effectuer un contrôle par ressuage.
Dans le cas d'accessoires provisoires d'accostage soudés dans le chanfrein avec des produits d'apport recettés pour la
fabrication, seul le contrôle d'aspect visuel est requis après leur élimination par meulage.
XS 7430
EXECUTION DES SOUDURES
XS 7431
Dispositions générales
•
•
•
•
•
•
•
Les opérations de soudage en fabrication ne peuvent être entreprises que lorsque les conditions suivantes sont remplies :
- l’atelier et le personnel répondent aux conditions de XS 6000 et XS 4000.
- la qualification et la recette des produits d'apport ont été effectuées conformément à XS 5000 et XS 2000,
- les modes opératoires de soudage ont été qualifiés selon XS 3000,
- tous les documents nécessaires (gammes, instructions de travail du Fabricant, etc ...) se trouvent à l'endroit où doit avoir
lieu le soudage,
- la procédure de mode opératoire de soudage est en accord avec la procédure et le procès-verbal de qualification du
mode opératoire, en particulier en ce qui concerne les plages permises pour les variables.
Les bords à souder sont préparés conformément aux prescriptions de XS 7300. Les surfaces sont sèches et il est interdit de
souder des pièces humides.
Il est interdit de souder si la température ambiante est inférieure à -10°C. La pièce doit être maintenue à une température au
moins égale à + 5°C et le refroidissement après soudage doit être assez lent pour ne pas provoquer de fissuration par
tension interne.
Toute opération de soudage est faite à l'abri des intempéries. Lorsqu'il est fait usage d'un procédé de soudage avec
protection par atmosphère gazeuse, le poste de travail doit être mis à l'abri des courants d'air. Le confinement de la
protection gazeuse envers peut être réalisé sur les tuyauteries à l'aide de papier soluble ou de tampons provisoires.
Pendant et après les opérations de soudage, les produits d'apport sont traités conformément au XS 7200.
Les traitements thermiques associés (préchauffage, postchauffage, détensionnement) sont exécutés suivant les
prescriptions de XS 7500.
Autres précautions opératoires :
XS / 129
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Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
En cours de soudage, chaque passe de métal déposé sera examinée visuellement, après élimination complète du laitier, s'il
y a lieu. Tout défaut visible qui pourrait avoir des conséquences sur l'exécution correcte de la passe suivante sera éliminé.
Les criques ou soufflures apparentes en surface seront enlevées par burinage et meulage et/ou fraisage. Un meulage sera
exécuté avec soin pour éviter l'apparition de zones surchauffées, en particulier pour les aciers austénitiques. Pour les
soudures de résistance, il est recommandé d'effectuer des cordons étroits (balayage au plus égal à 3 fois le diamètre de
l'âme de l'électrode). La surface des cordons doit être continue, exempte de défauts d'épaisseur et se raccorder de façon
continue avec les surfaces adjacentes.
XS 7432
Dispositions particulières
a. Joints emmanchés soudés des tuyauteries (socket welding)
- Un espace minimal de 1,5 mm est prévu avant soudage entre l'extrémité du tube mâle et le fond de l'emmanchement.
- La première passe doit être effectuée en utilisant de préférence le procédé TIG (n° 141) avec protection envers, suivant
les dispositions du XS 7436.
- Le profil du joint doit satisfaire aux exigences de la figure XD 3633.22.
b. La mise en œuvre manuelle des procédés MIG (131), MAG (135) ou fil fourré (136,114) est limitée aux cas éventuellement
explicités par les chapitres 4000 des volumes du Tome 1.
c. Joints soudés par friction : les paramètres définis lors de la qualification (XS 3592) seront enregistrés en continu avec
repérage individuel de toutes les soudures sur les diagrammes correspondants. Toute soudure dont les paramètres ne
respectent pas les fourchettes de la qualification sera refaite.
XS 7433
•
•
Contrôle des appareils de mesure des paramètres de soudage
L'étalonnage des instruments de mesure servant au réglage des paramètres électriques et à la vérification des paramètres
de soudage est obligatoire. Les réétalonnages font l'objet d'un programme et leur périodicité ne doit pas excéder 6 mois.
Cette vérification fait l'objet d’un procès-verbal indiquant le numéro de la machine et de l'instrument de mesure étalonné, les
valeurs lues sur l'appareil de mesure et celles lues sur l'appareil étalon.
XS 7434
Vérification des paramètres de soudage
Les paramètres énergétiques (I dans le cas du soudage manuel, I, U et V dans le cas du soudage automatique), la polarité et
les températures de préchauffage, interpasses et postchauffage doivent satisfaire aux prescriptions de la procédure du mode
opératoire de soudage.
• Pour les appareils automatiques, la vérification de la tension est effectuée au niveau de l'arc ou le plus près possible de
celui-ci. Dans ce dernier cas, l'écart entre la tension mesurée et la tension à l'arc doit être évalué.
• La mesure des températures interpasses est faite suivant l'un des moyens prévus au XS 7530.
XS 7435
Lattes support et intercalaires fusibles
L'emploi des lattes support et d'intercalaires fusibles est prévu par la qualification de mode opératoire de soudage. En règle
générale, l'emploi de lattes support subsistant après soudage est interdit, notamment dans le cas des soudures soumises à
pression et à des gradients de température, et si les risques de rétention et de corrosion existent.
Toutefois, si, à titre exceptionnel, elles subsistent après soudage, leur existence ne doit pas être un obstacle à l'exécution des
contrôles non destructifs prévus. Dans ce cas, les lattes et leurs soudures sont continues et les raboutages éventuels entre
éléments sont soudés à pleine pénétration. L'emploi de lattes supports subsistant après soudage est soumis aux dispositions
des chapitres 3000 et 4000 des volumes du Tome 1.
Le matériau des lattes support doit être compatible avec celui du joint (composition chimique en particulier). Les contrôles non
destructifs de la soudure sont effectués après élimination totale de la latte.
Les contrôles non destructifs de la soudure sont effectués après élimination totale de la latte.
Les intercalaires fusibles nécessitent une préparation particulière des bords à souder. Leur conception permet de les inclure
dans le joint soudé sans création d'un état de surface perturbé. Leurs extrémités sont raboutées de façon à ce qu'elles ne
présentent pas de discontinuité. Le matériau les constituant doit être recetté suivant les prescriptions du XS 2000.
XS 7436
Protection des bains de fusion
a. Protection gazeuse
On s'assurera du respect des débits de protection prévus dans la procédure de mode opératoire.
b. Protection envers
Lorsque les passes de pénétration sont effectuées par procédé TIG, l’envers de la soudure est protégé de l’oxydation par
une atmosphère de gaz inerte qui, pour les nuances austénitiques et les alliages d’aluminium, est obligatoirement de l’argon
ou un autre gaz rare, ou un mélange gaz rare/gaz neutre comportant plus de 50% de gaz rare. Pour les aciers non alliés, la
protection envers par des gaz inertes ou non oxydants, est recommandée mais non obligatoire.
Cette protection doit être maintenue, quel que soit le mode opératoire de soudage, jusqu'à une épaisseur suffisante du
dépôt pour qu'il n'y ait aucune oxydation à l'envers et au moins 4 mm.
Par analogie, lorsque l'on soude sur une face d'une pièce en acier inoxydable austénitique ou en alliage d’aluminium,
d'épaisseur inférieure à 5 mm, on protège l'autre face de l'oxydation par une atmosphère de gaz inerte, cette épaisseur
pouvant être augmentée en fonction du mode opératoire de soudage.
c. Protection sous flux solide
La mise en oeuvre du flux solide s'effectue suivant les prescriptions du XS 7222.
XS / 130
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XS 7437
Section II - Tome 4 : soudage
Altérations superficielles diverses du métal de base
Les coups d'arc sur les surfaces des appareils sont interdits. Le Fabricant prend toutes les précautions pour les éviter. Pour
cela, le matériel (câbles, prises de masse...) doit être maintenu en bon état. Le soudeur à l'arc doit amorcer son arc dans le
chanfrein et non sur les surfaces adjacentes.
En soudage TIG, il est interdit d'amorcer l'arc sur des plaquettes de cuivre. Les équipements de soudage TIG sont, de
préférence, équipés de dispositifs d'amorçage à distance (haute fréquence, etc ...).
Si des traces de coups d'arc sont décelées, elles doivent être éliminées et leur emplacement soigneusement contrôlé par
ressuage ou magnétoscopie par passage de champ pour s'assurer de l'absence de fissure.
XS 7438
Soudures avec élimination des passes de racines – soudures avec reprise
envers
a) Cas des modes opératoires de soudage avec élimination des passes de racine
Dans le cas où la zone de racine n'est pas prise en compte dans la qualification de mode opératoire de soudage (XS 3000),
les passes de racine, ainsi que les ZAT correspondantes, doivent être totalement éliminées par meulage, burinage, usinage
ou gougeage thermique, suivi d'un meulage.
b) Cas des modes opératoires avec reprise envers
Avant reprise envers, on élimine, s'il y a lieu, par meulage, burinage, usinage ou gougeage thermique suivi d'un meulage,
toute trace de défaut tel que - manque de fusion, collage, laitier, etc...
c) Après élimination des passes de racine ou avant soudage envers, un contrôle est effectué conformément au XS 7700.
XS 7439
Respect de la propreté
Au cours du soudage et en fonction de la classification en propreté du matériel ou de la partie de matériel concernée (du stade
de fabrication à partir duquel cette classification est appliquée), des précautions sont prises pour éviter les pollutions par les
fumées d'arc ou les laitiers, de façon à satisfaire les prescriptions du XF 6000 (L'attention du Fabricant est attirée sur le fait que
cette prescription peut éventuellement influencer le choix du procédé de soudage).
XS 7440
MARTELAGE DES SOUDURES
Le martelage des soudures est en règle générale interdit. Le recours à cette technique pourra néanmoins être toléré, dans
certains cas particuliers, pour limiter les déformations dues au soudage, lorsque celles-ci sont difficilement compensables par
d'autres moyens. Si cette technique n’est pas prévue dans la Spécification d’Equipement, l'accord préalable du Maître
d’Oeuvre devra alors être obtenu par le Fabricant qui accompagnera sa demande d'un dossier comprenant notamment: les
références de l'appareil, et celles des joints concernés, avec les fiches de mode opératoire de soudage correspondantes
(précisant les traitements thermiques éventuels) et la description des contrôles non destructifs prévus pour ces joints, les
raisons justifiant le recours à la technique du martelage, la procédure de martelage. En tout état de cause, le martelage de la
première passe et de la dernière couche de soudage est proscrit.
XS 7450
PARACHEVEMENT DES SOUDURES
XS 7451
Soudures de résistance
a. Après soudage, la surface des soudures est parachevée de façon à permettre l'exécution des contrôles non destructifs
requis. Elle présente un fini compatible avec les prescriptions des modes opératoires des contrôles non destructifs du Tome
3 et du XF 4300 pour la fabrication, et des prescriptions complémentaires pouvant être demandées par la Spécification
d’Equipement.
b. La surépaisseur du cordon, si elle dépasse les tolérances portées sur les plans, est ramenée à l'intérieur de celles-ci, par
meulage ou usinage. En tout état de cause, la surépaisseur ne doit pas dépasser les valeurs indiquées par les tableaux
XS 7461 et XS 7462.
c. Les surfaces des joints et les surfaces adjacentes sont débarrassées de toutes projections adhérentes de métal fondu,
laitier, oxydes écaillables, graisses, etc... susceptibles de gêner les vérifications et essais non destructifs.
d. Les meules, outils et produits utilisés pour le parachèvement des soudures, notamment lorsqu'il s'agit de soudures d'acier
inoxydable austénitique, doivent satisfaire les prescriptions du XF 6000.
e. Lors d'un parachèvement par meulage de soudures en acier au carbone ou faiblement allié, des précautions sont prises
pour éviter la pollution des pièces ou revêtements en acier inoxydable austénitique voisins par les projections de particules.
f. Dans le cas des joints soudés par friction, les bourrelets seront arasés extérieurement et intérieurement.
XS 7452
Parachèvement des revêtements réalisés par soudage
Les revêtements par soudage sont parachevés de façon à ce que la surface du revêtement puisse permettre l'exécution des
examens non destructifs prévus par le Tome 1, suivant les modalités prescrites par le Tome 3.
En tout état de cause, la surface est parachevée de façon que les sillons entre passes n'aient pas une profondeur supérieure
aux valeurs prescrites par le Tome 1. Toute trace de laitier à l'intérieur des sillons ci-dessus est éliminée soigneusement par
meulage, brossage ou autre moyen mécanique, les outils utilisés devant satisfaire les prescriptions du XF 6000.
XS / 131
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XS 7460
EXAMENS VISUELS ET DIMENSIONNELS
XS 7461
Soudures de niveau 1 et 2
Section II - Tome 4 : soudage
a. Méthodes d'examens non destructifs
- Définies par le Fabricant pour l'examen dimensionnel.
- Selon les prescriptions de XMC 7100 et XMC 7200 pour l'examen visuel.
b. Etendue
Toutes les soudures, revêtements ou beurrages.
c. Stade
Avant l'exécution des autres examens non destructifs prescrits par le présent Recueil.
d. Critères d'acceptation de l'aspect et des dimensions des soudures
Les dimensions et état des surfaces endroit et envers, lorsque cet envers est accessible, doivent satisfaire aux
caractéristiques stipulées sur les plans applicables, et, pour la partie fondue de la soudure, aux critères suivants, lorsqu'ils
ne sont pas stipulés autrement sur les plans :
- Surépaisseurs maximales admissibles
Elles ne doivent pas, pour les soudures bout à bout, dépasser les valeurs indiquées par le tableau XS 7461.
- Dénivellations
Suivant les prescriptions du XF 4300.
- Débordement
Aucun débordement de la surépaisseur d'une soudure sur un bord de pièce n'est admissible.
- Manque d’épaisseurs
Une pénétration creuse ≤ 0,5 mm est acceptable pour les soudures réalisées en position plafond. Dans les autres cas,
elles sont inacceptables.
- Manque de pénétration
Aucun manque de pénétration n'est admissible.
- Caniveau
Aucun caniveau n'est admis (défauts n° 5011 caniveau et n° 5013 caniveau à la racine, de la norme NF EN ISO 6520-1).
Si de tels défauts existent, ils seront éliminés totalement par meulage et comblés, si nécessaire, par soudage. Dans le
cas d'irrégularités de raccordement, du type faible dépression à profil non vif, bordant la soudure, pour lesquelles le seul
examen visuel ne permettrait pas de statuer sur la présence ou non de caniveaux, comme défini ci-dessus, la démarche
suivante sera retenue :
* dans le cas de soudure à ragréer totalement par meulage, les irrégularités seront à éliminer au cours de ces
opérations,
* dans le cas des soudures qui peuvent rester en l'état, seules les irrégularités pouvant donner lieu à des indications
hors critères lors du ressuage ou de la magnétoscopie ultérieure seront à éliminer après ragréage.
- Autres défauts
Les effondrements, retassures, morsures, rochages et les défauts plans, soufflures et inclusions débouchant en surface
ne sont pas admis. Dans le cas du soudage par friction, on vérifiera après élimination des bourrelets l'absence de tout
défaut, l'alignement des deux pièces compte tenu des tolérances d'usinage.
XS 7462
Soudures de niveau 3
Idem au XS 7461, sauf en ce qui concerne les surépaisseurs maximales admissibles qui ne doivent pas, pour les soudures bout
à bout, dépasser les valeurs indiquées par le tableau XS 7462.
XS 7463
Cas particuliers des joints emmanchés soudés
En complément à l'examen visuel défini en XS 7461 et XS 7462 suivant les niveaux, tous les joints emmanchés soudés feront
l'objet d'un contrôle dimensionnel ayant pour but de vérifier la conformité aux critères géométriques et dimensionnels tels que
définis en XB, XC, XD 3633. La méthode d'examen, définie par le Fabricant, fera l'objet d'une validation démontrant que les
dispositions retenues garantissent le respect de ces critères, pour les différentes configurations à couvrir.
Nota :
Dans le cas des joints emmanchés soudés faisant l'objet d'un contrôle radiographique l’évaluation de la hauteur de
gorge sur les radiogrammes pourra se substituer au contrôle dimensionnel défini ci-dessus.
XS 7464
Soudures des supports
Les soudures qui ne font pas l’objet d’examens non destructifs restent brutes de soudage. La surépaisseur maximale des
soudures bout à bout doit être inférieure à 50% de l’épaisseur des pièces assemblées avec un maximum de 5 mm.
Dans le cas des soudures d’angle, les zones de raccordement sont particulièrement examinées et un contrôle par gabarit de la
valeur de gorge est effectué. Les soudures doivent être concaves ou convexes dans les limites du tableau XS 7464 pour le
bombé.
XS 7470
FICHE TECHNIQUE DE SOUDAGE
Après l'exécution d’une opération de soudage (joints soudés, revêtements, réparations), il est établi une fiche technique de
soudage par opération ou groupe d’opérations relevant d'un même mode opératoire de soudage. Cette fiche technique de
soudage doit comprendre au moins :
• le repère du matériel (ou de l'isométrique pour les tuyauteries) auquel appartiennent le joint, le groupe de joints, le
revêtement ou la réparation,
XS / 132
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•
•
•
•
•
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
le repère du joint, du groupe de joints, du revêtement ou de la réparation,
la référence du mode opératoire de soudage utilisé,
la référence du ou des lots des produits d'apport utilisés,
par opération, le nom (le repère) du ou des soudeurs ou opérateurs l'ayant exécutée,
pour le soudage automatique, la référence de la machine utilisée.
Tableau XS 7461 : niveaux 1 et 2 - surépaisseurs maximales admissibles
pour les soudures bout à bout
Soudures reprises à l’envers
Surépaisseur maximale
admissible à l’endroit
1/10 de la largeur du cordon + 1 mm (1)
avec un maximum de 5 mm
Surépaisseur maximale
admissible à l’envers
1/10 de la largeur du cordon + 1 mm
1/10 de la largeur du cordon + 1 mm (1)
e/20 + 0,5 avec un max de 1,5 mm (2)
avec un maximum de 5 mm
(1) Pour les soudures non arasées présentes sur les tuyauteries, les surépaisseurs maximales admissibles ne doivent pas dépasser
les valeurs suivantes :
• 1,5 mm pour e < 5 mm
• 2 mm pour 5 < e ≤ 10 mm
• 2,5 mm pour e > 10 mm
(2) Pour les soudures bout à bout de tubes, la surépaisseur envers admissible est portée à :
• 1,5 mm pour e ≤ 5 mm
• 2,5 mm pour 5 < e ≤ 10 mm
• 3 mm pour e > 10 mm
Soudures non reprises à l’envers
Tableau XS 7462 : niveau 3 - surépaisseurs maximales admissibles
pour les soudures bout à bout
Soudures reprises à l’envers
Surépaisseur maximale
admissible à l’endroit
1/10 de la largeur du cordon + 2 mm
avec un maximum de 5 mm
Surépaisseur maximale
admissible à l’envers
1/10 de la largeur du cordon + 2 mm
1/10 de la largeur du cordon + 2 mm
e/10 + 1 avec un max de 3 mm (1)
avec un maximum de 5 mm
(1) Pour les soudures bout à bout de tubes, la surépaisseur envers admissible est portée à :
• 2 mm pour e < 5 mm
• 2,5 mm pour 5 < e ≤ 10 mm
• 3 mm pour e > 10 mm
Soudures non reprises à l’envers
Tableau XS 7464 : Limite du bombé pour les soudures d’angle des supports
Valeur de gorge (mm)
Bombé maxi
a≤6
+ 2 mm
6 < a ≤ 10
+ 3 mm
10 < a ≤ 20
+ 4 mm
a > 20
+ 5 mm
XS / 133
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Section II - Tome 4 : soudage
XS 7500
CONDUITE DES TRAITEMENTS THERMIQUES ASSOCIES AU
SOUDAGE
XS 7510
INTRODUCTION
XS 7511
Généralités
Les traitements thermiques associés au soudage sont conduits suivant les prescriptions du XS 7500. Leurs modalités
d'application, telles que
• obligation d’exécution,
• stade d'exécution,
• température,
• temps de maintien,
sont prescrites par les Tomes 1 et 5.
XS 7512
Epaisseur équivalente
Les épaisseurs équivalentes E à prendre en compte selon les types d’assemblage sont données dans le tableau XS 7512.
XS 7520
PRECHAUFFAGE
XS 7521
Généralités
Le préchauffage, lorsqu'il est prévu par le mode opératoire de soudage, est conduit de façon à ne pas affecter les propriétés du
métal dans les zones préchauffées.
Le mode opératoire de soudage précise la température initiale de préchauffage.
Il ne doit pas introduire d'éléments polluants (XF 6000) dans le joint et la surface de la pièce concernée.
XS 7522
Méthodes et précaution
a. Le préchauffage s'effectue à l'aide de fours, de dispositifs électriques, de rampes de chauffage au gaz, etc...
- L'oxygaz ne peut être utilisé qu'avec les précautions suivantes :
1) seules des rampes adaptées aux pièces sont utilisées. Le chalumeau manuel est interdit,
2) le dard des flammes ne doit pas venir en contact avec la pièce ; seul le panache peut toucher celle-ci.
- La précaution 2) s'applique également aux autres procédés de chauffage au gaz.
b. La zone préchauffée doit s'étendre largement autour du joint à souder de façon à éviter un gradient thermique important.
Le Fabricant précise la largeur de la zone, à partir du bord du joint, où la température minimale de préchauffage prescrite
par le mode opératoire de soudage doit être contrôlée. Elle ne doit pas être inférieure aux valeurs ci-dessous où e désigne
la plus grande épaisseur des pièces à assembler dans la zone du joint , en mm :
0 < e ≤ 10
15 mm
10 < e ≤ 40
1,5 e
40 < e ≤ 100
60 mm
100 < e ≤ 200
0,6 e
200 < e
120 mm
c. Avant toute opération de soudage, la prescription b ci-dessus est satisfaite.
d. Le préchauffage est maintenu sans interruption et est contrôlé jusqu'à la fin de l'opération de soudage.
XS 7523
Températures de préchauffage
La température de préchauffage est la température minimale dans le chanfrein immédiatement avant soudage, ou dans le cas
de soudures multipasses, la plus basse température du métal sous-jacent immédiatement avant le soudage de chaque passe.
Les conditions de préchauffage doivent être définies par le fabricant en tenant compte principalement :
• des nuances des matériaux à assembler et de leur épaisseur,
• des types de joints, des conditions de bridage des assemblages et des séquences de soudage,
• des modes opératoires de soudage mis en oeuvre .
La température minimale de préchauffage est définie à partir d’essais de façon à éviter ou minimiser les effets du durcissement
associé aux transformations de phase, par une diminution de la vitesse de refroidissement de la soudure. Ces essais font partie
du dossier d’aptitude au soudage qui comporte par exemple des mesures de dureté 1ére passe, des essais de fissuration.
Le préchauffage à cette température doit être maintenu pour la totalité du joint soudé jusqu’au traitement thermique après
soudage (post-chauffage ou traitement thermique de détensionnement).
Les paramètres de traitements thermiques liés aux opérations de soudage, donnés au XS 7520 sont des valeurs ayant un
caractère de recommandation ; il est entendu qu’à partir de ces valeurs, il appartient au fabricant le cas échéant, d’adapter ces
paramètres sous réserve :
• que la qualité de sa fabrication soit assurée,
• que les valeurs choisies pour ces paramètres soient justifiées par des résultats d’essais.
Les conditions de réalisation de ces traitements sont précisées au XS 7500.
XS / 134
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XS 7523.1
Section II - Tome 4 : soudage
Aciers non alliés
Pour des épaisseurs équivalentes E (XS 7512) supérieures à 40 mm, un préchauffage à une température minimale de 100 °C
est conseillé, ou imposé si requis dans les chapitres 4000 des volumes du Tome 1, pour les aciers ayant une résistance
minimale à la traction spécifiée Rm au plus égale à 440 MPa à l’état non détensionné, par exemple les aciers : S235, S275,
P235GH, P245GH, P250GH et P265GH.
Pour les aciers dont la résistance minimale à la traction spécifiée Rm est supérieure à 440 MPa à l’état non détensionné, par
exemple les aciers S355, P280GH, P295GH, P305GH et P355GH, la température minimale de préchauffage conseillée ou
imposée si requis par les chapitres 4000 des volumes du Tome 1 pour les épaisseurs équivalentes E (XS 7512) supérieures ou
égales à 20 mm, est de 125 °C.
XS 7523.2
Aciers faiblement alliés exceptés les aciers au Cr et Cr-Mo dont les teneurs en Cr
et Mo sont égales ou supérieures à 0.5 % Cr - 0.5 % Mo
Pour des épaisseurs équivalentes E (XS 7512) supérieures à 15 mm, ou des résistances à la traction spécifiées supérieures à
450 MPa, un préchauffage à une température minimale de 125 °C est conseillé ou imposé si requis par les chapitres 4000 des
volumes du Tome 1.
XS 7523.3
Aciers au Cr ou Cr-Mo dont les teneurs en Cr et Mo sont égales ou supérieures à
0.5 % Cr - 0.5 % Mo
Pour les épaisseurs équivalentes E (XS 7512) supérieures à 15 mm ou des résistances à la traction spécifiées supérieures à
400 MPa, un préchauffage à une température comprise entre 150 °C et 300 °C est conseillé ou imposé si requis par les
chapitres 4000 des volumes du Tome 1.
XS 7523.4
Aciers inoxydables austénitiques et alliages de nickel
Les aciers inoxydables austénitiques et les alliages de nickel ne sont pas préchauffés.
XS 7523.5
Alliages d’aluminium
Un dégourdissage est de nature à faciliter l’élimination des traces d’humidité et la diminution de l’importance des soufflures
dans le cordon de soudure en facilitant le dégazage. Dans le cas où le dégourdissage est nécessaire, les renseignements
suivants seront notés :
• sources de chaleur,
• durée de préchauffage,
• contrôle de la température par thermomètres de contact.
Si les pièces sont humides, un léger préchauffage vers 50 °C pourra être nécessaire avant l’exécution du cordon. En règle
générale, un préchauffage au-dessus de 100 °C est interdit.
Pour les alliages d’aluminium de la série 5000 ou 6000 : dans tous les cas, un dégourdissage des pièces à souder est
acceptable pour autant que la température de 150 °C ne soit pas dépassée.
XS 7523.6
Alliages de zirconium
Il n’est pas nécessaire de préchauffer les pièces à souder.
XS 7524
Contrôle de la température de préchauffage
a. Lorsqu’elles sont requises les températures de préchauffage font partie de la qualification du mode opératoire de soudage.
b. On vérifie régulièrement que la température de préchauffage se situe dans la fourchette imposée par le mode opératoire de
soudage.
c. La température prescrite est contrôlée au moyen :
- De thermocouples (XF 8410a)
- De pyromètres ou thermomètres à contact
- De crayons thermosensibles
L’usage des crayons thermosensibles peut être interdit dans le cas du soudage des aciers inoxydables austénitiques,
pour éviter l’introduction de produits à bas points de fusion (XF 6000).
d. Lors de la mesure, les emplacements sont choisis de manière à bien assurer que la température prescrite est atteinte dans
toute l’épaisseur et sur l’ensemble de la zone à souder.
XS 7530
TEMPERATURE ENTRE-PASSES
La température entre-passes est la plus haute température du métal sous-jacent immédiatement avant le soudage de chaque
passe.
La valeur maximale de la température entre-passes doit être définie par le fabricant en tenant compte principalement :
• des nuances des matériaux à assembler et de leur épaisseur,
• des types de joints, des conditions de bridage des assemblages et des séquences de soudage,
• des modes opératoires de soudage mis en oeuvre.
La température maximale entre-passes est définie à partir d’essais de façon que les caractéristiques mécaniques spécifiées
dans le métal déposé ne soient pas affectées. Ces essais peuvent être par exemple des essais de recette ou de qualification
des produits d’apport suivant XS 2000 ou XS 5000.
XS / 135
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Section II - Tome 4 : soudage
a. Lorsqu’elles sont requises les températures maximales entre passe font partie de la qualification du mode opératoire de
soudage.
b. On vérifie régulièrement que la température entre passes se situe sous la limite imposée par le mode opératoire de
soudage.
c. La température prescrite est contrôlée au moyen :
- de thermocouples (XF 8410.a),
- de pyromètres ou thermomètres à contact,
- de crayons thermosensibles.
L’usage des crayons thermosensibles peut être interdit dans le cas du soudage des aciers inoxydables austénitiques, pour
éviter l’introduction de produits à bas points de fusion (XF 6000).
d. Lors de la mesure, les emplacements sont choisis de manière à bien assurer que la température maximale prescrite est
bien respectée dans toute l’épaisseur et sur l’ensemble de la zone à souder.
XS 7540
POSTCHAUFFAGE
Ce traitement est principalement destiné à permettre la diffusion de l’hydrogène et à éviter le risque de fissuration à froid.
Lorsqu’un préchauffage est imposé suivant le XS 7520, un traitement thermique de postchauffage est alors requis à une
température supérieure ou égale à la température de préchauffage pour une durée minimale de 60 mn, sauf dans le cas où un
traitement thermique de détensionnement est prévu immédiatement après soudage sans retour à la température ambiante.
a. Les modalités d'exécution (en particulier température et temps de maintien) sont précisées par la procédure de mode
opératoire de soudage.
b. Il est obligatoirement réalisé avant tout refroidissement en dessous d'une température initiale prévue par la procédure de
mode opératoire de soudage.
c. Les prescriptions des XS 7521, XS 7522.a et b, XS 7524 s'appliquent également au postchauffage.
d. Le postchauffage est maintenu sans interruption et est contrôlé jusqu'à la fin du temps de maintien prévu par le mode
opératoire de soudage.
e. Le matériel est maintenu à l'abri des courants d'air pour éviter les gradients de température néfastes.
XS 7550
TRAITEMENTS THERMIQUES DE DETENSIONNEMENT
XS 7551
Généralités
Le Fabricant doit définir les conditions d’exécution des traitements thermiques éventuels de détensionnement intermédiaires et
final à effectuer après soudage, en respectant les clauses du XF 8000.
Les caractéristiques de ces traitements sont fonction de différentes variables, conformément au XF 8120, ainsi que des
procédés de soudage mis en oeuvre.
Sont données au XS 7554.2, à titre indicatif, pour différents types d’acier, d’alliage d’aluminium et de zirconium les températures
de palier et les durées de maintien en température (celle-ci étant supposée homogène dans la fourchette spécifiée pour toute
l’épaisseur du joint soudé) couramment admises, ainsi que les épaisseurs minimales soudées nécessitant un tel type de
traitement.
La qualification de mode opératoire de soudage intègre les traitements thermiques de détensionnement.
La conduite du traitement thermique doit suivre les prescriptions du XF 8100.
Un traitement thermique peut être général ou partiel, suivant qu'il s'applique à l'ensemble de la pièce ou à une partie de celle-ci.
XS 7552
Conditions de mise en oeuvre
a. Prescriptions pour le personnel et le matériel
Les prescriptions pour le personnel et pour le matériel de traitement thermique sont définies en XF 8130.
b. Prescriptions pour les pièces à traiter
1) Le chauffage de l'ensemble de l'appareil, ou d'un élément dans un four clos, est préférable à toute autre méthode et doit
être adopté chaque fois qu'il est praticable.
2) Si, pour des raisons de dimensions ou d'ordre technologique, la pièce ne peut être traitée en une seule fois dans un four
clos, on adoptera l'une des méthodes suivantes
* Traitement thermique en sections successives dans un four. Le recouvrement des sections chauffées est au moins
égal à 1500 mm, la portion à l'extérieur du four étant protégée de façon à ce que le gradient de température ne soit
pas nuisible. Le double traitement thermique de la zone de recouvrement est pris en compte pour
• la vérification des caractéristiques mécaniques du matériau et éventuellement de sa sensibilisation à la corrosion,
• la qualification du mode opératoire de soudage si une ou plusieurs soudures sont concernées. La zone de
recouvrement ne comportera pas de tubulure ou de discontinuité géométrique (dans la mesure du possible).
* Traitement thermique local des soudures circulaires des corps cylindriques.
Les soudures circulaires des appareils peuvent être traitées séparément, pourvu que la bande chauffée soit au moins
égale à quatre fois l'épaisseur du métal. La largeur minimale de la zone où la température requise pour le traitement
doit être atteinte de chaque côté de la soudure (du côté de la plus grande largeur de la soudure), doit être au moins
égale à la plus petite des deux valeurs suivantes :
• l'épaisseur de la soudure
• 50 mm
* Traitement thermique local d'une bande circonférentielle contenant des tubulures, piquages ou autres éléments
soudés.
XS / 136
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Section II - Tome 4 : soudage
Lorsqu'une zone contenant des tubulures ou d'autres éléments soudés doit être traitée localement, la partie de
l'appareil chauffée sera constituée par un anneau de l'appareil entre deux plans normaux à son axe et englobant
l'ensemble des tubulures ou pièces soudées de la zone à traiter et s'étendant au- delà des soudures de ces pièces
sur au moins deux fois l'épaisseur du matériau. Cette méthode sera également appliquée pour les réparations par
soudage sur les appareils.
* Chauffage intérieur de l'appareil
Lorsque le traitement d'un appareil est effectué par chauffage interne, l'appareil est recouvert d'un matériau isolant
qui, éventuellement, peut être le calorifuge final. La pression interne de l'appareil sera contrôlée de façon à ne pas
entraîner de déformation de celui-ci, si l'appareil est obturé.
3) Les pièces doivent être placées à une hauteur suffisante pour éviter la proximité des carneaux. La flamme ne doit jamais
frapper directement une pièce à traiter.
XS 7553
Prescriptions pour les témoins de production
a. Pendant le traitement de l'appareil, le ou les témoins sont placés à l'intérieur de l'appareil. Si cela n'est pas possible, ils sont
placés à côté de l'appareil de telle sorte qu'ils subissent un traitement analogue. Un ou plusieurs thermocouples sont fixés
sur les témoins.
b. Les témoins peuvent être traités séparément de l'appareil, en cas d'impossibilité technique d'opérer suivant a) ci-dessus,
sous réserve que les conditions de traitement du témoin et de l'appareil soient les mêmes (même vitesse de montée en
température, même température maximale, même temps de maintien et mêmes conditions de refroidissement, que celles
subies par l'appareil).
XS 7554
Températures et temps de maintien
XS 7554.1
Généralités
a. Les températures de détensionnement et les temps de maintien sont indiqués en fonction des nuances des matériaux
et des épaisseurs en XS 7554.2.
b. En règle générale, lorsque deux matériaux de nuances différentes sont assemblés, la température de traitement thermique
requise est celle du matériau pour lequel la température nécessaire est la plus élevée. Toutefois, l'influence de cette
température sur l'autre matériau doit être évaluée, ce qui pourra conduire à ne pas respecter cette règle.
c. L'épaisseur à prendre en compte pour l'évaluation du temps de maintien est :
- soudures bout à bout : l'épaisseur au droit du joint,
- soudures d'angle : la hauteur de la gorge de la soudure,
- piquages : la plus grande profondeur de la soudure du piquage sur le corps.
Lorsqu'une pièce comportant plusieurs de ces types de soudure est détensionnée l'épaisseur à prendre en compte est la
plus importante (au droit de l'assemblage).
d. Vitesse de chauffage et de refroidissement
1) La température d'enfournement d'un appareil tient compte de sa conception et notamment des risques de déformation
causés par les contraintes thermiques. Elle ne dépassera pas 400°C ou une valeur inférieure suivant l'appareil.
2) La vitesse de montée en température (ou de refroidissement) doit être suffisamment faible pour ne pas engendrer de
déformations ou de contraintes nuisibles. De toute façon, et ce, pour des matériels de forme simple, cette vitesse de
montée (ou de descente) ne doit pas dépasser, au-dessus de 350°C, les valeurs suivantes :
* pour une épaisseur maximale au plus égale à 25 mm : 220 °C/h
* pour une épaisseur supérieure à 25 mm, la plus grande des deux valeurs suivantes :
• 220 °C/h divisé par l'épaisseur maximale exprimée en multiples de 25 mm (Fig. XS 7554.1)
• 55 °C/h.
3) Lors du chauffage, la différence de température entre deux points d'un même appareil, distants au plus de 4,50 m ne
doit pas excéder 150°C. Cette disposition ne s'applique pas aux traitements thermiques locaux ou par sections
successives.
XS 7554.2
Températures de détensionnement et temps de maintien
XS 7554.21
Aciers non alliés
Epaisseur E supérieure à 30mm (XS 7512 : l’épaisseur à prendre en compte est celle des pièces à souder ; pour les soudures
entre pièces d’épaisseur différentes, l’épaisseur à retenir est celle de la pièce la plus épaisse), cette limite pouvant cependant
être portée à 35 mm pour les aciers de résistance à la traction minimale spécifiée Rm au plus égale à 440 MPa à l’état non
détensionné, par exemple les aciers S236, S275, P235GH, P245GH, P250GH et P265GH.
• Température de palier : 550°C à 625 °C (minimum conseillé 575°C).
• Durée de maintien : 2 minutes par millimètre d’épaisseur avec un minimum de 30 minutes et un maximum de 120 minutes.
XS 7554.22
Aciers faiblement allié à l’exception des aciers au Cr et Cr-Mo
Epaisseurs E supérieures à 10 mm (XS 7512 : l’épaisseur à prendre en compte est celle des pièces à souder ; pour les
soudures entre pièces d’épaisseur différentes, l’épaisseur à retenir est celle de la pièce la plus épaisse), à l’exception des aciers
à teneur en nickel ≥ 1 %.
• Température de palier : 595°C à 675 °C.
• Durée de maintien : 1 heure par 25 mm d’épaisseur avec un minimum de 30 minutes et au-delà de 2 heures on maintiendra
2 heures + ( 15 minutes par 25 mm au-delà de 50 mm).
XS / 137
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Section II - Tome 4 : soudage
XS 7554.23
Aciers faiblement allies au Cr et au Cr-Mo, aciers inoxydables martensitiques et ferritiques
a. 0.5% Cr - 0.5% Mo / 1% Cr - 0.5% Mo / 1.25% Cr - 0.5% Mo :
- Température de palier : 595 °C à 675 °C
- Durée de maintien : 1 heure par 25 mm d’épaisseur avec un minimum de 30 minutes, et au-delà de 5 heures
maintiendra 5 heures + (15 minutes par 25 mm au-delà de 125 mm).
b. Pièces moulées en acier 13% Cr - 4 % Ni :
- Température de palier : 595 °C à 620 °C
- Durée de maintien : 1 heure par 25 mm d’épaisseur avec un minimum de 30 minutes, et au-delà de 5 heures
maintiendra 5 heures + (15 minutes par 25 mm au-delà de 125 mm).
c. 2.25% Cr - 1% Mo / 5% Cr - 0.5% Mo / Aciers inoxydables martensitiques :
- Température de palier : 675 °C à 760 °C
- Durée de maintien : 1 heure par 25 mm d’épaisseur avec un minimum de 30 minutes, et au-delà de 5 heures
maintiendra 5 heures + (15 minutes par 25 mm au-delà de 125 mm).
d. Aciers inoxydables ferritiques :
- Température de palier : 700°C à 760 °C
- Durée de maintien : 1 heure par 25 mm d’épaisseur avec un minimum de 30 minutes, et au-delà de 5 heures
maintiendra 5 heures + (15 minutes par 25 mm au-delà de 125 mm).
on
on
on
on
XS 7554.24
Alliages d’aluminium
Le traitement thermique après soudage n’est pas obligatoire, sauf si les pièces peuvent présenter un risque de corrosion sous
contrainte. En général, le traitement thermique de recuit exécuté pour obtenir l’état métallurgique de livraison O est le seul
traitement utilisable.
En cas de traitement de détensionnement, il faut respecter les prescriptions suivantes :
• les pièces doivent être bridées pendant le traitement,
• la vitesse de chauffage doit être la plus rapide possible mais compatible avec une bonne homogénéisation de la
température de la pièce à traiter,
• le refroidissement se fait à l’air libre, sans limitation de la vitesse de refroidissement.
a. Alliages d’aluminium de la série 5000 :
- température de palier : de 300 °C à 350 °C,
- durée de maintien : au moins 1 heure.
Pour l’alliage 5754 selon XM 512-1 ou si le traitement de détensionnement présente un risque important de déformation des
pièces, on effectuera un traitement à une température réduite :
- température de palier : 260 °C ± 5 °C,
- durée de maintien : 6 heures.
b. Alliages d’aluminium de la série 6000 :
Tout traitement thermique après soudage est interdit.
XS 7554.25
Alliages de zirconium
Le traitement thermique après soudage n’est pas obligatoire. S’il est réalisé pour des raisons de stabilité dimensionnelle, on
procédera à un recuit sous vide (10-2 Pa) :
• conditions de montée : on monte de la température ambiante jusqu'à 600 °C (la vitesse de montée est déterminée en
fonction des capacités du four), puis de 600 °C à 700° C en 1h30,
• température de palier : 700 °C ± 10 °C,
• durée de maintien : 3 h,
• conditions de descente : le refroidissement est accéléré ou naturel.
XS 7555
Contrôle et enregistrement des températures
Le contrôle et l'enregistrement des températures doivent être effectués selon les dispositions du XF 8140.
XS / 138
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Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7512 : épaisseurs équivalentes E
- soudure bout à bout
E=e
e
e2
E = 0,5 ( e1 + e2 )
- soudure en L
e1
E = e1 + 0.5 e2
- soudure en T
e2
e1
E = e1 + e2
- soudure en croix
e2
e1
e2
Figure XS 7554.1 : vitesse de chauffage au-dessus de 350 °C pour détensionnement
°C/h
250
200
150
100
50
e (mm)
0
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90 100 110 120 130 140 150 160
XS / 139
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XS 7600
REPARATION PAR SOUDAGE
XS 7610
CAS GENERAL
Section II - Tome 4 : soudage
Toutes les opérations de réparation par soudage des joints soudés, des produits ou des pièces, doivent satisfaire aux mêmes
exigences que celles des soudures de production. Au même endroit deux opérations de réparation par soudage sont
autorisées. Au-delà, le Fabricant ne doit pas poursuivre avant d'avoir établi un rapport analysant les causes de ces réparations
successives et avoir soumis ce rapport à l'accord du Maître d’Oeuvre. Il en est de même en cas de réparations trop
systématiques ou de mise en évidence de défauts susceptibles de remettre en cause les conditions d'application du mode
opératoire, ou la qualification elle-même du mode opératoire de soudage.
Si l'étendue des réparations d'une soudure exécutée par un procédé automatique est susceptible de dépasser le cinquième de
sa longueur sur au moins la moitié de son épaisseur, la soudure doit être refaite puis contrôlée à nouveau.
Pour les tuyauteries de niveau 1, lorsqu’un défaut dans la zone de racine d’un joint soudé d’un seul côté par un procédé
automatique ne peut être réparé de l’intérieur, la soudure doit être refaite.
XS 7620
CAS PARTICULIER DES REPARATIONS
TRAITEMENT THERMIQUE ULTERIEUR
AVEC
DISPENSE
DE
a. En règle générale, les réparations par soudage après traitement thermique final sont interdites. Cependant, des réparations
peuvent être effectuées, sous réserve de l'accord du Maître d’Oeuvre et sous réserve que le mode opératoire ait fait l'objet
d'un essai de qualification particulier et qu'il satisfasse à l'ensemble des exigences du paragraphe b.
b. Prescriptions pour le mode opératoire
1) Le mode opératoire précise les dimensions minimales de la réparation. La procédure de réparation devra indiquer le
nombre, les dimensions et la distance relative des affouillements.
2) L'acier correspond à l'une des nuances du Tome 2.
3) La réparation est effectuée suivant un mode opératoire qualifié de soudage à l'arc permettant le dépôt de métal à basse
teneur en hydrogène par cordons étroits.
4) Le métal de base et le métal déposé utilisés pour l'essai de qualification doivent être prélevés dans les produits
approvisionnés pour la fabrication.
5) Les électrodes utilisées sont basiques à basse teneur en hydrogène. Elles sont étuvées avant emploi suivant le
processus défini par le Fournisseur et suivant les prescriptions du XS 7200 et transférées juste avant utilisation dans des
étuves portables où elles sont maintenues à une température de 100 °C à 150 °C.
6) L'affouillement est effectué par un moyen mécanique.
7) Le préchauffage de la zone à recharger ne doit pas être inférieur à celui de l'essai de qualification.
8) Les paramètres énergétiques prescrits par le mode opératoire sont contrôlés en permanence pendant l'opération de
soudage.
9) La seconde couche de métal déposé doit assurer un revenu de la zone affectée thermiquement par la première couche
dans le métal de base. De même, en fin de remplissage, des cordons supplémentaires sont déposés sur la dernière
couche, sans déborder sur le métal de base, de façon à assurer le revenu de la zone affectée thermiquement par la
dernière couche dans le métal de base (Fig. XS 7620a et b).
10) Un postchauffage suit la réparation, à une température supérieure à 200°C, pendant un minimum de maintien de
2 heures.
c. Contrôles non destructifs de la zone réparée
1) Les zones réparées sont contrôlées au moins 48 heures après refroidissement.
2) Sont effectués
* les contrôles prévus au XS 7700, selon le niveau du matériel concerné,
* des contrôles complémentaires comprenant
• les contrôles ayant permis de mettre en évidence les défauts à l'origine de la réparation,
• les contrôles complémentaires éventuellement nécessaires pour s'assurer de la qualité de la zone réparée.
d. Justification par le calcul
Sur demande du Maître d’Oeuvre, il peut être prévu des analyses du comportement du matériel en service, prenant en
compte l'influence des réparations; les modalités de ces analyses seront à convenir entre les parties intéressées.
XS / 140
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Section II - Tome 4 : soudage
Figure XS 7620a : superposition des premières couches de réparation
Figure XS 7620b : réparation avec dispense de traitement thermique ultérieur
XS / 141
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Section II - Tome 4 : soudage
XS 7700
EXAMENS NON
PRODUCTION
DESTRUCTIFS
XS 7710
SOUDURES DE NIVEAU 1
DES
SOUDURES
DE
Les tableaux XS 7710 mentionnent les examens non destructifs à effectuer sur soudures, revêtements ou beurrages des
matériels de niveau 1 ; ils sont repérés de la façon suivante :
Niveau 1
a : prescriptions
générales
b : tuyauteries
1 : contrôles avant soudage
Tableau XS 7710a1
Tableau XS 7710b1
2 : contrôles en cours de soudage
Tableau XS 7710a2
Tableau XS 7710b2
3 : contrôles après soudage
Tableau XS 7710a3
Tableau XS 7710b3
Les tableaux XS 7710a et b mentionnent les examens non destructifs à effectuer sur soudures, revêtements ou beurrages. Les
tableaux XS 7710a listent les prescriptions générales; les tableaux XS 7710b, concernent les tuyauteries de niveau 1.
Dans les tableaux :
• L’indice 1 correspond aux contrôles avant soudage, l’indice 2 aux contrôles en cours de soudage, l’indice 3 aux contrôles
après soudage
• Le terme « austénitique » couvre les aciers inoxydables austénitiques et austénoferritiques, et les alliages à base de nickel
(sauf dans le cas particulier des beurrages et des revêtements, traités au cas par cas).
Le terme « aluminium » couvre les aluminium et les alliages d’aluminium.
Le terme « zirconium » couvre les alliages de zirconium.
• Les titres des colonnes « austénitique » « ferritique », « aluminium », « zirconium » sont relatifs :
- aux métaux de base, pour les contrôles de surfaces à souder.
- au métal déposé, dans les autres cas (pour les soudures sans métal d’apport, on se rapportera à la nature de la zone
fondue).
• Les symboles mentionnés ont pour signification : RES : ressuage, MAG : magnétoscopie, RAD : radiographie,
US : ultrasons.
• Les renvois signifient :
(1) Le contrôle magnétoscopique peut être effectué en température.
(2) Le contrôle ultrasons doit être effectué sur les emplacements à souder s’il n’a pas été réalisé à 100 % au stade
d’approvisionnement. Ce contrôle n’est pas exigé pour les pièces moulées.
(3) Les contrôles US et RAD sont à effectuer après mise à profil intermédiaire si l’état final est incompatible avec les
techniques de contrôle.
(4) US longitudinal à effectuer suivant la méthode et les critères appliqués pour l’approvisionnement des tôles, afin de
s’assurer de l’absence d’arrachement lamellaire, uniquement lorsque la soudure A/B est fortement sollicitée.
XS 7711
Méthode
XS 7711.1
Examens de surface
Par magnétoscopie pour les aciers non alliés ou faiblement alliés. Lorsque la magnétoscopie présente des difficultés de mise en
œuvre, le Fabricant peut demander au Maître d’Oeuvre de la remplacer par un ressuage, en motivant sa demande.
Par ressuage pour les aciers inoxydables austénitiques et alliages à base de nickel et pour les aluminium et alliages
d’aluminium, pour le zirconium et alliages de zirconium.
Ces examens doivent être effectués conformément aux prescriptions de XMC 5000 pour la magnétoscopie et XMC 4000 pour le
ressuage.
XS 7711.2
Examens volumiques
Les soudures, revêtements et beurrages font l’objet d’un examen volumique par radiographie et/ou par ultrasons. Ils doivent
être effectués conformément aux prescriptions du XMC 3300 pour la radiographie et des XMC 2600 et XMC 2700 pour les
ultrasons.
Les tableaux XS 7710a et b précisent les dispositions particulières retenues pour certains types d’assemblages pour lesquels
l’examen volumique n’est pas requis ou réalisable sauf spécification particulière. Il s’agit :
• des assemblages angulaires d’accessoires permanents ou provisoires,
• des assemblages angulaires de brides ou de piquages de diamètre intérieur inférieur ou égal à 60 mm pour les réservoirs,
• des assemblages angulaires de piquages de diamètre extérieur inférieur à 114 mm pour les tuyauteries,
• des assemblages à pénétration partielle,
• des soudures d’étanchéité et des soudures tube sur plaque des échangeurs.
XS / 142
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XS 7712
Etendue
XS 7712.1
Soudures bout à bout
Section II - Tome 4 : soudage
Ces soudures sont examinées sur toute leur longueur. Les zones soumises à examen des soudures terminées sont :
1) Pour les examens de surface, le métal déposé et la zone adjacente du métal de base de part et d’autre du joint sur une
largeur d’au moins 15 mm. Ce contrôle est effectué sur la face externe de l’assemblage soudé et sur la face interne lorsque
celle-ci est accessible.
2) Pour les examens volumiques, le métal déposé et la zone adjacente du métal de base, sur une distance :
- d’au moins 10 mm par rapport au chanfrein réel, ou à la fouille en cas de réparation, pour e> 30 mm,
- d’au moins 5 mm par rapport au chanfrein réel, ou à la fouille en cas de réparation, pour e ≤ 30 mm.
Pour le contrôle radiographique, la lecture des clichés se fait en double film conformément au XMC 3312.52a.
Pour les soudures de tubes de ∅ ext < 90 mm, exposés selon XMC 3312.511a, la lecture en double film peut être complétée
par une lecture en simple film dans les conditions du XMC 3312.52b.
XS 7712.2
Soudures d’angle
Ces soudures sont examinées sur toute leur longueur. Les zones soumises à examen des soudures terminées sont :
1) pour les examens de surface, le métal déposé et la zone adjacente du métal de base des pièces A et B sur une largeur d’au
moins 15 mm. Le contrôle est effectué sur la face externe de l’assemblage soudé et le cas échéant, sur la face interne
lorsque celle-ci est accessible.
2) pour les examens volumiques, le métal déposé et la zone adjacente du métal de base de la pièce A pour les piquages
posés, et de la pièce B pour les piquages pénétrés, sur une distance :
- d’au moins 10 mm par rapport au chanfrein réel, ou à la fouille en cas de réparation, pour e> 30 mm (e = épaisseur de la
pièce portante),
- d’au moins 5 mm par rapport au chanfrein réel, ou à la fouille en cas de réparation, pour e ≤ 30 mm (e = épaisseur de la
pièce portante).
Les 10 mm et 5 mm sont mesurés à partir du chanfrein réel sur la surface de la pièce.
Pour le contrôle radiographique, la lecture des clichés se fait en double film conformément au XMC 3312.52b.
Nota :
L’application de ces règles générales (XS 7712.1 et 2) implique que le Maître d’Oeuvre mette en œuvre des
dispositions relatives à la forme et à la position du chanfrein qui lui permettent de garantir que la totalité du métal
déposé est contrôlée conformément aux Tomes 3 et 4.
XS 7712.3
Revêtements et beurrages
Les revêtements et beurrages sont examinés sur toute leur surface. L’examen volumique par ultrasons, exécuté conformément
au XMC 2700, intéresse le métal déposé et le métal sous-jacent pour juger de l’adhérence.
De plus, les beurrages effectués pour la réalisation de soudures d’assemblages hétérogènes soumis à pression font l’objet d’un
examen radiographique dans les conditions prévues au XS 7712.1 2) et suivant XMC 3312.7b.
XS 7712.4
Remarque générale
Les critères définis en XS 7714 s’appliquent aux zones soumises à examen définies en XS 7712.13. S’il est détecté, lors de ces
contrôles, des indications localisées en dehors de ces zones, on applique dans ce cas les critères correspondant à ceux
retenus pour l’approvisionnement des pièces.
Cette dernière disposition est également applicable à la zone adjacente du joint soudé des pièces moulées, sous réserve que
les indications incriminées soient caractérisées comme des défauts de fonderie déjà présents avant soudage. Ces indications
sont consignées dans le procès verbal d’examen radiographique.
XS 7713
Stade d’exécution
XS 7713.1
En cours d’exécution de la soudure
Pour les soudures dans le stade intermédiaire d’exécution, les contrôles, lorsque prescrits, doivent être effectués après
préparation de la surface, tel que requis au Tome 3.
Il est recommandé au Fabricant d’effectuer à titre interne après préparation de la reprise envers, un examen de surface par
magnétoscopie ou ressuage. Cet examen est obligatoire dans les cas suivants :
• Pour les soudures sur latte, lorsque l’enlèvement de la latte est suivi d’une reprise envers. On effectuera après préparation
de cette reprise un examen par magnétoscopie sur les aciers ferritiques et par ressuage sur les aciers et alliages
austénitiques, sur l’aluminium et alliages d’aluminium.
• Lorsqu’il n’est pas prévu d’examen final de la soudure par radiographie ou ultrasons. Cet examen est effectué en application
de XS 7711 pour la méthode à utiliser et XS 7363 et XS 7714 pour les critères d’acceptation.
XS 7713.2
Après exécution de la soudure
Pour les soudures à l’état final, les contrôles doivent être effectués après parachèvement et préparation, tel que requis par les
méthodes de contrôle du Tome 3. En règle générale, lorsqu’ils sont simultanément requis, les contrôles non destructifs doivent
se faire dans l’ordre chronologique suivant : ressuage, magnétoscopie, ultrasons.
XS / 143
RCC-MX
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
XS 7713.21
Contrôles volumiques
1) Soudures à pénétration complète et beurrages homogènes en acier faiblement allié
Le contrôle volumique final doit être effectué après le traitement thermique final : il peut toutefois être réalisé après un
traitement thermique intermédiaire si celui-ci est effectué à une température au moins égale au minimum prescrit pour le
traitement thermique final.
Dans le cas où les contrôles par radiographie et ultrasons sont requis, le contrôle volumique final après traitement thermique
de détensionnement doit être le contrôle par ultrasons effectué conformément au XMC 2600. Néanmoins, ce dernier peut
être effectué avant traitement thermique, conformément au XMC 2600. Dans ce cas, après traitement thermique de
détensionnement, un second contrôle par ultrasons est effectué à l’aide de faisceaux d’ondes transversales uniquement et
avec un seul angle de réfraction.
2) Revêtements
Pièces subissant un ou plusieurs traitements thermiques de détensionnement intermédiaires : le contrôle par ultrasons doit
être effectué après un traitement thermique intermédiaire, si celui-ci est effectué à une température comprise dans les
limites prescrites pour le traitement thermique de détensionnement final.
Pièces subissant un seul traitement thermique de détensionnement final : le contrôle par ultrasons peut être effectué avant
ce traitement, si le contrôle par ressuage est réalisé après ce même traitement.
3) Beurrages bimétalliques
Le contrôle volumique final doit être effectué après le traitement thermique de détensionnement final ou après un traitement
intermédiaire si celui-ci est effectué à une température comprise dans les limites prescrites pour le traitement thermique de
détensionnement final.
XS 7713.22
Contrôles de surface
Le stade d’examen est laissé à l’appréciation du Fabricant. Il doit être exécuté après le traitement thermique final, si les
épaisseurs mises en œuvre, les procédés utilisés ou la nature des matériaux font redouter que des défauts se produisent ou
s’amplifient au cours des traitements thermiques. Ceci n’est pas le cas pour les matériels réalisés avec des pièces ou produits
répondant aux Spécifications Techniques de Référence du Tome 2.
Cependant, l’examen de surface sera fait après traitement thermique de détensionnement final, ou après un traitement
thermique intermédiaire si celui-ci est effectué à une température comprise dans les limites prescrites pour le traitement
thermique de détensionnement final, dans les cas suivants :
• soudage sur lattes après enlèvement de celles-ci,
• si le contrôle volumique de la soudure n’est pas réalisable.
XS 7714
Critères d’acceptation
Sauf dispositions particulières prévues en XS 7714.5, les critères d’acceptation sont donnés en XS 7714.1 pour le ressuage, XS
7714.2 pour la magnétoscopie, XS 7714.3 pour la radiographie et XS 7714.4 pour les ultrasons.
XS 7714.1
Ressuage
XS 7714.11
Pour aciers austénitiques, ferritiques et les alliages à base de nickel
Ne sont prises en considération que les indications > 2 mm.
Nota :
Toutefois, tout alignement de plus de 20 mm, d’indications rapprochées, même de taille inférieure au seuil de
notation, devra faire l’objet d’une analyse complémentaire de manière à déterminer leur nature.
Sont inacceptables :
• les indications linéaires,
• les indications arrondies dont la plus grande dimension est > 4 mm,
• les indications alignées au nombre de 3 ou plus, distantes entre elles de moins de 3 mm bord à bord,
• les indications groupées au nombre de 5 ou plus sur une surface rectangulaire de 100 cm2 choisie de façon la plus
défavorable par rapport aux indications, sans que sa plus grande dimension ne dépasse 20 cm.
XS 7714.12
Pour alliages d’aluminium
Sont inacceptables :
• les indications linéaires de longueur > 2 mm,
• les indications arrondies dont la plus grande des dimensions est > 4 mm
• les indications groupées de densité de surface > 0,5% par rapport à la plus petite surface rectangulaire circonscrite aux
indications (Tableau 8.4.4.1 de la norme NF EN 13445-8)
• les nids de soufflures débouchantes.
XS 7714.2
Magnétoscopie (aciers ferritiques)
Ne sont prises en considération que les indications > 2 mm.
Nota :
Toutefois, tout alignement de plus de 20 mm, d’indications rapprochées, même de taille inférieure au seuil de
notation, devra faire l’objet d’une analyse complémentaire de manière à déterminer leur nature.
Sont inacceptables :
• les indications linéaires,
• les indications non linéaires > 4 mm,
• les indications alignées au nombre de 3 ou plus distantes entre elles de moins de 3 mm bord à bord ou s’étendant sur plus
de 20 mm, si cette distance est comprise entre 3 et 6 mm.
XS / 144
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Section II - Tome 4 : soudage
Deux indications sont considérées comme étant une seule indication si la distance qui les sépare est inférieure à deux fois la
longueur de la plus petite.
XS 7714.3
Radiographie
XS 7714.31
Pour les aciers ferritiques, austénitiques, et les alliages à base de nickel
Les critères suivants s’appliquent aux beurrages et aux joints soudés de résistance sur une étendue telle que définie en
XS 7712.
Sont inacceptables :
• toute fissure, crique, manque de fusion (collage), manque de pénétration, caniveau et morsure,
• toute soufflure ou inclusion hors critères définis dans le tableau XS 7714.31.
XS 7714.32
Pour les alliages d’aluminium et alliages de zirconium
Sont inacceptables :
• tout type de fissures,
• les soufflures vermiculaires alignées,
• les nids de soufflures,
• les soufflures vermiculaires isolées, inclusions d’oxyde ou de tungstène, hors critères définis dans le tableau XS 7714.32.
XS 7714.4
Ultrasons
XS 7714.41
Sur joints soudés
Sont à noter toutes les indications dont l’amplitude de l’écho est supérieure ou égale à 50 % de l’amplitude de l’écho de
référence (Hd/Hr ≥ 1 / 2).
Sont inacceptables :
• toute indication à caractère non volumique tel que défini en XMC 2637d,
• toute indication à caractère volumique dont la longueur dépasse en fonction du rapport Hd/Hr celle prescrite par le tableau
XS 7714.41.
Tableau XS 7714.41 : ultrasons – longueur maximale admissible de l’indication
Valeur de l’amplitude maximale Hd de l’écho de défaut comparée à l’amplitude Hr
de l’écho sur le trou du bloc de référence
Longueur maximale admissible de
l’indication relative à un défaut ou à un
groupement de défauts
Epaisseur ≥ 50 mm :
Epaisseur < 50 mm :
2Hr < Hd
1,5 Hr < Hd
inacceptable
1,5 Hr < Hd ≤ 2 Hr
Hr < Hd ≤ 1,5 Hr
20 mm
Hr < Hd ≤ 1,5 Hr
0,75 Hr < Hd ≤ Hr
30 mm
0,5 Hr ≤ Hd ≤ Hr
0,5 Hr ≤ Hd ≤ 0,75 Hr
60 mm
Nota : les indications individuelles d’amplitude inférieure au seuil de notation ne sont pas considérées comme significatives de défauts
devant faire l’objet d’une réparation. Toutefois, lorsqu’elles sont continues sur une longueur supérieure à 200 mm, elles font l’objet d’une
analyse complémentaire de manière à déterminer leur nature
XS 7714.42
Sur beurrages
Est inacceptable toute indication dont la longueur dépasse, en fonction du rapport Hd/Hr, celle prescrite par le tableau
XS 7714.41 concernant les joints soudés.
XS 7714.43
Sur revêtements
1) Indications à caractère volumique
Est inacceptable : toute indication à caractère volumique tel que défini en XMC 2740 pour laquelle Hd > Hr / 2 et de
longueur supérieure ou égale à 100 mm.
2) Manque de liaison continue
Est inacceptable : toute indication de manque de liaison continu, tel que défini en XMC 2740, de surface supérieure ou
égale à celle du réflecteur de référence.
Si la surface totale des zones présentant un manque de liaison continu avec le métal de base, tel que défini en XMC 2740 et
selon les critères mentionnés ci-dessus est supérieure ou égale à 3 % de la surface totale du revêtement, le revêtement est
éliminé.
XS 7714.5
Dispositions particulières
XS 7714.51
Ressuage pour les soudures d’étanchéité
1) Avant soudage
Bords à souder : aucune indication n’est admise.
Zone avoisinante des bords à souder, sur une largeur égale à la valeur de la gorge théorique et au plus à 5 mm : sont
inacceptables d’une part, toute indication supérieure à 1,5 mm et d’autre part, celles inférieures à 1,5 mm si elles sont
séparées par une distance inférieure à 3 mm.
2) Après exécution de la première passe si celle-ci est réalisée sans métal d’apport.
Aucune indication n’est admise dans le métal fondu.
XS / 145
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Section II - Tome 4 : soudage
3) Sur soudure terminée
Métal fondu : aucune indication n’est admise.
Zone avoisinante du métal fondu sur une largeur égale à la valeur de la gorge théorique et au plus à 5 mm : sont
inacceptables d’une part, toute indication de dimension supérieure à 1,5 mm et d’autre part, celles inférieures à 1,5 mm si
elles sont séparées par une distance inférieure à 3 mm.
XS 7714.52
Ressuage pour les soudures tubes sur plaque des échangeurs
1) Avant soudage
Le contrôle par ressuage est effectué sur la plaque ou après usinage final du revêtement avant le perçage. Sont
inacceptables dans la zone de perçage d’une part, toute indication de dimension supérieure à 1,5 mm et d’autre part, celles
inférieures à 1,5 mm si elles sont séparées par une distance inférieure à 3 mm.
2) Sur soudure terminée
Métal fondu : aucune indication n’est admise.
Zone avoisinante du métal fondu sur une largeur égale à la valeur de la gorge théorique et au plus à 5 mm : sont
inacceptables d’une part, toute indication de dimension supérieure à 1,5 mm et d’autre part, celles inférieures à 1,5 mm si
elles sont séparées par une distance inférieure à 3 mm.
XS 7715
Réparation
Lorsqu’un examen non destructif sur joint soudé, revêtement ou beurrage met en évidence un défaut hors critères, celui-ci doit
être réparé suivant une procédure prenant en compte les prescriptions de XS 7600. Dans le cas du soudage par friction,
aucune réparation n’est admise.
• Contrôle après affouillement
Méthode : Par magnétoscopie ou ressuage.
Etendue : Sur toute la surface de l’affouillement.
Critères d’acceptation : lorsque la fouille est entièrement située dans la partie « métal fondu », toute indication supérieure
1 mm est inacceptable.
Dans le cas où une partie du « métal de base avoisinant » est atteinte, les critères à appliquer sur cette partie sont ceux
définis en XS 7363.1 et 2 en prenant en considération les critères des chanfreins pour les joints soudés ou beurrages et
ceux des surfaces à revêtir pour les revêtements.
• Contrôle après réparation par soudage
Les méthodes utilisées, les critères applicables et les documents à établir sont les mêmes que ceux avant réparation pour le
type de joint concerné (tableaux XS 7710a et b).
XS 7716
•
•
•
•
Procès-verbal
Examen par ressuage : Indication sur le document de suivi suivant les prescriptions du XA 3000. Un procès-verbal est
établi uniquement en cas de non-conformité.
Examen par magnétoscopie : Indication sur le document de suivi suivant les prescriptions du XA 3000. Un procès-verbal
est établi uniquement en cas de non-conformité.
Examen radiographique : Etablissement systématique d’un procès-verbal.
Examen US : Etablissement systématique d’un procès-verbal.
XS 7720
SOUDURES DE NIVEAU 2
Les tableaux XS 7720 mentionnent les examens non destructifs à effectuer sur soudures, revêtements ou beurrages des
matériels de niveau 2 ; ils sont repérés de la façon suivante :
Niveau 2
a : prescriptions
générales
b : tuyauteries
1 : contrôles avant soudage
Tableau XS 7720a1
Tableau XS 7720b1
2 : contrôles en cours de soudage
Tableau XS 7720a2
Tableau XS 7720b2
3 : contrôles après soudage
Tableau XS 7720a3
Tableau XS 7720b3
Les tableaux XS 7720a et b mentionnent les examens non destructifs à effectuer sur soudures, revêtements ou beurrages.
Le tableau XS 7720a énonce des prescriptions générales, le tableau XS 7720b ne concerne que les tuyauteries et leurs
accessoires permanents ou provisoires.
Dans les tableaux :
• L’indice 1 correspond aux contrôles avant soudage, l’indice 2 aux contrôles en cours de soudage, l’indice 3 aux contrôles
après soudage
• le terme « austénitique » couvre les aciers inoxydables austénitiques et austénoferritiques, et les alliages à base de nickel
(sauf dans le cas particulier des beurrages et des revêtements, traités au cas par cas.
Le terme « aluminium » couvre les aluminiums et les alliages d’aluminium.
Le terme « zirconium » couvre les alliages de zirconium.
• Les titres des colonnes « austénitique », « ferritique », « aluminium », « zirconium » sont relatifs :
- aux métaux de base, pour les contrôles des surfaces à souder,
- au métal déposé, dans les autres cas (pour les soudures sans métal d’apport, on se rapportera à la nature de la zone
fondue).
XS / 146
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•
•
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Section II - Tome 4 : soudage
Les symboles mentionnés ont pour signification : RES : ressuage, MAG : magnétoscopie, RAD : radiographie,
US : ultrasons.
Les renvois signifient :
(1) Le contrôle magnétoscopique peut être effectué en température.
(2) Le contrôle US doit être effectué sur les emplacements à souder s’il n’a pas été réalisé à 100 % au stade
approvisionnement. Ce contrôle n’est pas exigé pour les pièces moulées ou centrifugées.
(3) Le contrôle US est à effectuer après mise à profil intermédiaire si l’état final est incompatible avec la technique de
contrôle.
(4) US longitudinal à effectuer suivant la méthode et les critères appliqués pour l’approvisionnement de tôles, afin de
s’assurer de l’absence d’arrachement lamellaire, uniquement lorsque la soudure A/B est fortement sollicitée.
Cas particuliers des croisements de soudures et de soudures longitudinales décalées à une faible distance.
Dans le cas où les prescriptions du XC 3000 ne peuvent être respectées, les contrôles complémentaires suivant sont effectués.
• Cas de croisement de soudures :
Ultrasons (pour e > 10 mm) sur chaque branche de la croix sur une longueur minimale égale à 3e à partir du centre
théorique de cette croix (e étant la plus grande des épaisseurs des pièces à assembler).
• Cas de soudures longitudinales décalées d’une distance inférieure à la plus petite des deux valeurs 2e ou 40 mm lors du
soudage bout à bout (soudure de raccordement) de viroles ou de tubes.
Ultrasons (pour e > 10 mm) sur les zones définies ci-après :
- sur la soudure de raccordement : zone comprise entre les bords extérieurs des soudures longitudinales plus 2 e de part
et d’autre,
- sur les soudures longitudinales : 2 e à partir de la soudure de raccordement.
XS 7721
Méthode
XS 7721.1
Examens de surface
Par magnétoscopie ou ressuage pour les aciers
Par ressuage pour les alliages d’aluminium.
Ces examens doivent être effectués conformément aux prescriptions du XMC 5000 pour la magnétoscopie et XMC 4000 pour le
ressuage.
XS 7721.2
Examens volumiques
Les soudures font l’objet d’un examen volumique par radiographie. De plus, les joints soudés ferritiques font l’objet d’un contrôle
complémentaire par ultrasons lorsque l’épaisseur du joint soudé est supérieure à 50 mm.
En cas de mise en œuvre difficile de l’examen par radiographie, il peut être remplacé par un examen par ultrasons.
Les revêtements et beurrages font l’objet d’un examen par ultrasons. Les beurrages effectués pour la réalisation de soudures
bout-à-bout d’assemblages mixtes font l’objet d’un examen par radiographie.
Ces examens doivent être effectués conformément aux prescriptions du XMC 3300 pour la radiographie et des XMC 2600 et
XMC 2700 pour les ultrasons.
Les tableaux XS 7720a et b précisent les dispositions particulières retenues pour certains types d’assemblages pour lesquels
l’examen volumique n’est pas requis ou n’est pas réalisable. Il s’agit :
• des assemblages angulaires d’accessoires permanents ou provisoires,
• des assemblages angulaires de brides ou de piquages de diamètre intérieur inférieur ou égal à 60 mm pour les réservoirs,
• des assemblages angulaires de piquages de diamètre extérieur inférieur à 114 mm pour les tuyauteries,
• des assemblages à pénétration partielle,
• des soudures d’étanchéité et des soudures tube sur plaque des échangeurs.
XS 7722
Etendue
XS 7722.1
Soudures bout à bout (type 1)
Ces soudures sont examinées sur toute leur longueur. Les zones soumises à examen des soudures terminées sont :
1) pour les examens de surface, le métal déposé et la zone adjacente du métal de base de part et d’autre du joint sur une
largeur d’au moins 15 mm. Ce contrôle est effectué sur la face externe de l’assemblage soudé et sur la face interne, lorsque
celle-ci est accessible.
2) pour les examens volumiques, le métal déposé et la zone adjacente du métal de base sur une distance :
- d’au moins 10 mm par rapport au chanfrein réel, ou à la fouille en cas de réparation, pour e > 30 mm,
- d’au moins 5 mm par rapport au chanfrein réel, ou à la fouille en cas de réparation, pour e ≤ 30 mm.
Pour le contrôle radiographique, la lecture des clichés se fera conformément au XMC 3312.52b.
XS 7722.2
Soudures d’angle
Ces soudures sont examinées sur toute leur longueur. Les zones soumises à examen des soudures terminées sont :
1) pour les examens de surface, le métal déposé et la zone adjacente du métal de base des pièces A et B sur une largeur
d’au moins 15 mm. Ce contrôle est effectué sur la face externe de l’assemblage soudé et, le cas échéant, sur la face interne
lorsque celle-ci est accessible.
2) pour les examens volumiques, le métal et la zone adjacente du métal de base, de la pièce A pour les piquages posés et
de la pièce B pour les piquages pénétrés, sur une distance :
XS / 147
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Section II - Tome 4 : soudage
-
d’au moins 10 mm par rapport au chanfrein réel ou à la fouille, en cas de réparation, pour e > 30 mm (e = épaisseur de
la pièce portante),
- d’au moins 5 mm par rapport au chanfrein réel ou à la fouille, en cas de réparation, pour e ≤ 30 mm (e = épaisseur de la
pièce portante).
Les 10 mm et 5 mm sont mesurés à partir du chanfrein réel, sur la surface de la pièce.
Pour le contrôle radiographique, la lecture des clichés se fera conformément au XMC 3312.52b.
Nota :
L’application de ces règles générales (XS 7722.1) et 2)) implique que le Maître d’Oeuvre mette en œuvre des
dispositions relatives à la forme et à la disposition du chanfrein qui lui permettent de garantir que la totalité du métal
déposé est contrôlée conformément aux Tomes 3 et 4.
XS 7722.3
Revêtements et beurrages
Les revêtements et les beurrages sont examinés sur toute leur surface. L’examen volumique, exécuté conformément au XMC
2700, intéresse le métal déposé et le métal sous-jacent, pour juger de l’adhérence.
Les beurrages effectués pour la réalisation de soudures bout à bout d’assemblages hétérogènes sont soumis, soit à un examen
radiographique dans les conditions prévues au XS 7722.1 2), soit à un examen par ultrasons suivant XMC 2735.2b dans le cas
où l’examen radiographique n’est pas possible compte tenu de la configuration géométrique de la pièce après beurrage.
XS 7722.4
Remarque générale
Les critères définis en XS 7724 s’appliquent aux zones soumises à examen, définies en XS 7722.1 à 3. S’il est détecté, lors de
ces contrôles, des indications localisées en dehors de ces zones, on applique dans ce cas les critères correspondant à ceux
retenus pour l’approvisionnement des pièces.
Cette dernière disposition est également applicable à la zone adjacente du joint soudé des pièces moulées, sous réserve que
les indications incriminées soient caractérisées comme des défauts de fonderie déjà présents avant soudage. Ces indications
sont consignées dans le procès-verbal d’examen radiographique.
XS 7723
Stade d’exécution
XS 7723.1
En cours d’exécution de la soudure
Pour les soudures dans le stade intermédiaire d’exécution, les contrôles, lorsque prescrits, doivent être effectués après
préparation de la surface, tel que requis au Tome 3.
Il est recommandé au Fabricant d’effectuer à titre interne, après préparation de la reprise envers, un examen de surface par
magnétoscopie ou ressuage. Cet examen est obligatoire :
• pour les soudures sur latte, lorsque l’enlèvement de la latte est suivi d’une reprise envers. On effectuera, après réparation
de cette reprise, un examen par magnétoscopie sur les aciers ferritiques et par ressuage sur les aciers inoxydables
austénitiques et les alliages d’aluminium.
• lorsqu’il n’est pas prévu d’examen final de la soudure par radiographie ou ultrasons. Cet examen sera effectué en
application de XS 7721 pour la méthode à utiliser et XS 7724 pour les critères d’acceptation.
XS 7723.2
Après exécution de la soudure
Pour les soudures à l’état final, les contrôles doivent être effectués après parachèvement et préparation, tel que requis par les
méthodes de contrôle du Tome 3.
En règle générale, lorsqu’ils sont simultanément requis, les contrôles non destructifs doivent se faire dans l’ordre chronologique
suivant : ressuage, magnétoscopie, radio, ultrasons.
XS 7723.21
Contrôles volumiques
1) Soudures à pénétration complète et beurrages
Le contrôle volumique final doit être effectué après le traitement thermique final ; il peut toutefois être réalisé après un
traitement thermique intermédiaire si celui-ci est effectué à une température au moins égale au minimum prescrit pour le
traitement thermique final.
Dans le cas où les contrôles par radiographie et ultrasons sont requis, le contrôle volumique final après traitement thermique
de détensionnement doit être le contrôle par ultrasons effectué conformément à XMC 2600. Néanmoins, ce dernier peut être
effectué avant traitement thermique, conformément à XMC 2600. Dans ce cas, après traitement thermique de
détensionnement, un second contrôle par ultrasons est effectué à l’aide de faisceaux d’ondes transversales uniquement et
avec un seul angle de réfraction.
2) Revêtements
Le contrôle par ultrasons doit être effectué après un traitement thermique intermédiaire, si celui-ci est effectué à une
température comprise dans les limites prescrites par le traitement thermique de détensionnement final. Lorsque la pièce
revêtue n’est soumise qu’à un seul traitement thermique de détensionnement final, le contrôle par ultrasons peut être
effectué avant ce traitement, si le contrôle par ressuage est réalisé après ce même traitement.
XS 7723.22
Contrôles de surface
Le stade d’examen est laissé à l’appréciation du Fabricant. Il doit être exécuté après le traitement thermique final si les
épaisseurs mises en œuvre, les procédés utilisés ou la nature des matériaux, font redouter que des défauts se produisent ou
s’amplifient au cours des traitements thermiques. Ceci n’est pas le cas pour les matériels réalisés avec des pièces ou produits
répondant aux Spécifications Techniques de Référence du Tome 2.
XS / 148
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Section II - Tome 4 : soudage
Cependant, l’examen de surface sera fait après traitement thermique de détensionnement final, ou après un traitement
thermique intermédiaire si celui-ci est effectué à une température comprise dans les limites prescrites pour le traitement
thermique de détensionnement final, dans les cas suivants :
• soudage sur lattes après enlèvement de celles-ci,
• si le contrôle volumique de la soudure n’est pas réalisable.
XS 7724
Critères d’acceptation
Sauf dispositions particulières prévues en XS 7724.5, les critères d’acceptation sont donnés en XS 7724.1 pour le ressuage, XS
7724.2 pour la magnétoscopie, XS 7724.3 pour la radiographie et XS 7724.4 pour les ultrasons.
XS 7724.1
Ressuage
XS 7724.11
Pour les aciers ferritiques, austénitiques, et les alliages à base de nickel
Ne sont prises en considération que les indications > 2 mm.
Nota :
Toutefois, tout alignement de plus de 20 mm, d’indications rapprochées, même de taille inférieure au seuil de
notation, devra faire l’objet d’une analyse complémentaire de manière à déterminer leur nature.
Sont inacceptables :
•
•
•
•
les indications linéaires,
les indications arrondies dont la plus grande dimension est > 4 mm,
les indications alignées au nombre de 3 ou plus distantes entre elles de moins de 3 mm bord à bord,
les indications groupées au nombre de 8 ou plus sur une surface rectangulaire de 100 cm2 choisie de façon la plus
défavorable par rapport aux indications sans que sa plus grande dimension ne dépasse 20 cm.
XS 7724.12
Pour les alliages d’aluminium
Ne sont prises en compte que les indications > 0,5 mm. Aucune indication confirmée ne sera tolérée.
XS 7724.2
Magnétoscopie (aciers ferritiques)
Ne sont prises en considération que les indications > 2 mm.
Nota :
Toutefois, tout alignement de plus de 20 mm, d’indications rapprochées, même de taille inférieure au seuil de
notation, devra faire l’objet d’une analyse complémentaire de manière à déterminer leur nature.
Sont inacceptables :
• les indications linéaires,
• les indications non linéaires > 4 mm,
• les indications alignées au nombre de 3 ou plus distantes entre elles de moins de 3 mm bord à bord ou s’étendant sur plus
de 30 mm si cette distance est comprise entre 3 et 6 mm.
Deux indications sont considérées comme étant une seule indication si la distance qui les sépare est inférieure à deux fois la
longueur de la plus petite.
XS 7724.3
Radiographie
XS 7724.31
Pour les aciers ferritiques, austénitiques, et les alliages à base de nickel
Les critères suivants s’appliquent aux beurrages et aux joints soudés de résistance sur une étendue telle que définie en
XS 7722.
Sont inacceptables :
• toute fissure, critique, manque de fusion (collage), manque de pénétration et morsure.
• Tout caniveau détecté lors de la lecture des films doit faire l’objet d’un examen visuel.
Les critères d’acceptation sont ceux définis en XS 7462.
• Tout défaut selon critères définis dans le tableau XS 7714.31.
XS 7724.32
Pour les alliages d’aluminium et de zirconium :
Sont inacceptables :
• toute fissure, critique, manque de fusion (collage), manque de pénétration et morsure.
• tout caniveau détecté lors de la lecture des films doit faire l’objet d’un examen visuel.
Les critères d’acceptation sont ceux définis en XS 7462.
• tout défaut selon critères définis dans le tableau XS 7714.32.
XS 7724.4
Ultrasons
XS 7724.41
Sur joints soudés et beurrages
Sont à noter toutes les indications dont l’amplitude de l’écho est supérieure ou égale à 50 % de l’amplitude de l’écho de
référence (Hd / Hr ≥ 1/2).
Sont inacceptables :
• toute indication à caractère non volumique tel que défini en XMC 2637d,
XS / 149
RCC-MX
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Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
toute indication à caractère volumique dont la longueur dépasse en fonction du rapport Hd / Hr celle prescrite par le tableau
XS 7724.41.
Tableau XS 7724.41 : ultrasons – longueur maximale admissible de l’indication
Valeur de l’amplitude maximale Hd de l’écho de défaut comparée à l’amplitude Hr
de l’écho sur le trou du bloc de référence
Longueur maximale admissible de
l’indication relative à un défaut ou à un
groupement de défauts
Epaisseur ≥ 50 mm :
Epaisseur < 50 mm :
2Hr < Hd
1,5 Hr < Hd
inacceptable
1,5 Hr < Hd ≤ 2 Hr
Hr < Hd ≤ 1,5 Hr
20 mm
Hr < Hd ≤ 1,5 Hr
0,75 Hr < Hd ≤ Hr
30 mm
0,5 Hr ≤ Hd ≤ Hr
0,5 Hr ≤ Hd ≤ 0,75 Hr
60 mm
Nota : Les indications individuelles d’amplitude inférieure au seuil de notation ne sont pas considérées comme significatives de défauts
devant faire l’objet d’une réparation. Toutefois, lorsqu’elles sont continues sur une longueur supérieure à 200 mm, elles font l’objet d’une
analyse complémentaire, de manière à déterminer leur nature.
XS 7724.42
Sur revêtements
a) Indications à caractère volumique
Sont inacceptables : toute indication ou cumul d’indications à caractère volumique, tel que défini en XMC 2740, pour
laquelle Hd > Hr/2 et de longueur supérieure ou égale à 100 mm.
b) Manque de liaison continu
Sont inacceptables : toute indication ou cumul d’indications de manque de liaison continu, tel que défini en XMC 2740, de
surface supérieure ou égale à celle du réflecteur de référence.
Si la surface totale des zones présentant un manque de liaison continu avec le métal de base, tel que défini en XMC 2740 et
selon les critères mentionnés ci-dessus est supérieure ou égale à 5 % de la surface totale du revêtement, le revêtement est
éliminé.
XS 7724.5
Dispositions particulières
XS 7724.51
Ressuage pour les soudures d’étanchéité
1) Avant soudage
Bords à souder : aucune indication n’est admise.
Zone avoisinante des bords à souder, sur une largeur égale à la valeur de la gorge théorique et au plus à 5 mm. Sont
inacceptables d’une part, toute indication de dimension supérieure à 1,5 mm et d’autre part, celles inférieures à 1,5 mm si
elles sont séparées par une distance inférieure à 3 mm.
2) Après exécution de la première passe si celle-ci est réalisée sans métal d’apport.
Aucune indication n’est admise dans le métal fondu.
3) Sur soudure terminée
Métal fondu : aucune indication n’est admise.
Zone avoisinante du métal fondu sur une largeur égale à la valeur de la gorge théorique et au plus à 5 mm : sont
inacceptables d’une part, toute indication de dimension supérieure à 1,5 mm et d’autre part, celles inférieures à 1,5 mm si
elles sont séparées par une distance inférieure à 3 mm.
XS 7724.52
Ressuage pour les soudures tube sur plaque des échangeurs
1) Avant soudage
Le contrôle par ressuage est effectué sur la plaque ou après usinage final du revêtement, avant le perçage : sont
inacceptables dans la zone de perçage d’une part, toute indication de dimension supérieure à 1,5 mm et d’autre part, celles
inférieures à 1,5 mm si elles sont séparées par une distance inférieure à 3 mm.
2) Sur soudure terminée
Métal fondu : aucune indication n’est admise.
Zone avoisinante du métal fondu sur une largeur égale à la valeur de la gorge théorique et au plus à 5 mm : sont
inacceptables d’une part, toute indication de dimension supérieure à 1,5 mm et d’autre part, celles inférieures à 1,5 mm si
elles sont séparées par une distance inférieure à 3 mm.
XS 7725
Réparations
Lorsqu’un examen non destructif sur joint soudé, revêtement ou beurrage, met en évidence un défaut hors critères, celui-ci doit
être réparé suivant une procédure prenant en compte les prescriptions du XS 7600.
• Contrôle après affouillement
Méthode : par magnétoscopie ou ressuage.
Etendue : sur toute la surface de l’affouillement.
Critères d’acceptation : Lorsque la fouille est entièrement située dans la partie « métal fondu », toute indication supérieure
à 2 mm est inacceptable.
Dans le cas où une partie du « métal de base avoisinant » est atteinte, les critères à appliquer sur cette partie sont ceux
définis en XS 7363 en prenant en considération les critères des chanfreins pour les joints soudés ou beurrages et ceux des
surfaces à revêtir pour les revêtements.
• Contrôle après réparation par soudage
Les méthodes utilisées, les critères applicables et les documents à établir sont les mêmes que ceux avant réparation pour le
type de joint concerné (tableaux XS 7720a et b).
XS / 150
RCC-MX
Edition 2008
XS 7726
•
•
•
•
Section II - Tome 4 : soudage
Procès-verbal
Examen par ressuage : indication sur le document de suivi suivant les prescriptions du XA 3000. Un procès-verbal est
établi uniquement en cas de non-conformité.
Examen par magnétoscopie : indication sur le document de suivi suivant les prescriptions du XA 3000. Un procès-verbal
est établi uniquement en cas de non-conformité.
Examen radiographique : établissement systématique d’un procès-verbal.
Examen US : établissement systématique d’un procès-verbal.
XS 7730
SOUDURES DE NIVEAU 3
XS 7731
Méthode
a. Examen de surface
Par ressuage ou magnétoscopie.
Ces examens doivent être effectués conformément aux prescriptions du XMC 4000 pour le ressuage et XMC 5000 pour la
magnétoscopie.
b.) Examen volumique
Par radiographie, conformément aux prescriptions du XMC 3300.
Dans le cas où l’examen radiographique n’est pas réalisable, des prescriptions particulières doivent être précisées dans la
Spécification d’Equipement.
XS 7732
Etendue
a. Examen de surface
Ces soudures sont examinées sur toute leur longueur. Les zones soumises à examen des soudures terminées sont le métal
déposé et la zone adjacente du métal de base, de part et d’autre du joint, sur une largeur d’au moins 15 mm.
Ce contrôle est effectué sur la face externe de l’assemblage soudé et, le cas échéant, sur la face interne lorsque celle-ci est
accessible.
b. Examen volumique
Ce contrôle doit comprendre, d’une part, l’examen systématique des nœuds de soudure et, d’autre part, un examen par
sondage des longueurs courantes selon les modalités ci-après :
La longueur totale des joints à examiner (par appareil, sauf dans le cas des tuyauteries) ayant été fractionnée en lots
homogènes (même mode opératoire, même épaisseur, même opérateur), on procédera sur chaque lot à un examen sur 10
% au minimum de la longueur des joints soudés, les parties de joints contrôlées en même temps que les nœuds n’entrant
pas en ligne de compte pour le contrôle des parties courantes.
Dans le cas des tuyauteries, les lots homogènes sont constitués par mode opératoire et par opérateur et on procédera sur
chaque lot à un contrôle à 100 % d’une soudure sur 10. Le contrôle systématique des nœuds de soudures n’est pas requis
pour les soudures satisfaisant à au moins une des conditions définies au tableau XS 7732.
L’existence de défauts hors critères dans l’échantillon entraîne l’examen total du lot correspondant. Cependant, pour les
procédés de soudage manuels, lorsque la présence d’un défaut inacceptable est constatée, le contrôle doit être étendu à
deux autres soudures appartenant au même lot. L’existence d’un ou plusieurs défauts inacceptables dans ces soudures
entraîne l’examen total du lot.
Les zones soumises à l’examen des soudures terminées sont définies en XS 7722.1 pour les soudures bout à bout et en
XS 7722.2 pour les soudures d’angle.
A noter que l’Inspecteur ou le Contrôleur peut imposer, lors du sondage à 10 %, le choix des zones à contrôler.
c. Remarque générale
Les critères définis en XS 7734 s’appliquent aux zones soumises à examen définies ci-dessus.
S’il est détecté, lors de ces contrôles, des indications localisées en dehors de ces zones, on applique dans ce cas les
critères correspondant à ceux retenus pour l’approvisionnement des pièces.
Cette dernière disposition est également applicable à la zone adjacente du joint soudé des pièces moulées sous réserve
que les indications incriminées soient caractérisées comme des défauts de fonderie déjà présents avant soudage.
Ces indications sont consignées dans le procès-verbal d’examen radiographique.
XS 7733
Stade d’exécution
a. En cours d’exécution de la soudure
Il est recommandé au Fabricant d’effectuer à titre interne après préparation de la reprise envers, un examen de surface par
magnétoscopie ou ressuage.
b. Après exécution de la soudure
Pour les soudures à l’état final, les contrôles doivent être effectués après achèvement et préparation tel que requis par les
méthodes de contrôle du Tome 3.
- Contrôle de surface
Le stade d’examen est laissé à l’appréciation du Fabricant.
Il doit être exécuté après le traitement thermique final, si les épaisseurs mises en œuvre, les procédés utilisés ou la
nature des matériaux font redouter que des défauts se produisent ou s’amplifient au cours des traitements thermiques.
Ceci n’est pas le cas pour les matériels réalisés avec des pièces ou produits répondant aux Spécifications Techniques
de Référence du Tome 2.
- Contrôle volumique
XS / 151
RCC-MX
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
Le contrôle volumique final doit être effectué après le traitement thermique final ; il peut toutefois être réalisé après un
traitement thermique intermédiaire si celui-ci est effectué à une température au moins égale au minimum prescrit pour le
traitement thermique final.
XS 7734
Critères d’acceptation
XS 7734.1
Ressuage des soudures, beurrages, revêtements et revêtements durs
XS 7734.11
Pour les aciers austénitiques
Ne sont prises en considération que les indications supérieures à 2 mm.
Nota :
Toutefois, tout alignement de plus de 20 mm, d’indications rapprochées, même de taille inférieure au seuil de
notation, devra faire l’objet d’une analyse complémentaire de manière à déterminer leur nature.
Sont inacceptables :
• les indications linéaires,
• les indications arrondies dont la plus grande dimension est supérieure à 4 mm,
• les indications alignées au nombre de 3 ou plus distantes entre elles de moins de 3 mm bord à bord,
• les indications groupées au nombre de 12 ou plus sur une surface rectangulaire de 100 cm2 choisie de façon la plus
défavorable par rapport aux indications, sans que sa plus grande dimension ne dépasse 20 cm.
XS 7734.12
Pour les alliages d’aluminium
Ne sont prises en compte que les indications > 0,5 mm. Aucune indication confirmée n’est acceptable.
XS 7734.2
Magnétoscopie
Ne sont prises en considération que les indications supérieures à 2 mm.
Nota :
Toutefois, tout alignement de plus de 20 mm, d’indications rapprochées, même de taille inférieure au seuil de
notation, devra faire l’objet d’une analyse complémentaire de manière à déterminer leur nature.
Sont inacceptables :
• les indications linéaires,
• les indications non linéaires supérieures à 4 mm,
• les indications alignées au nombre de 3 ou plus, distantes entre elles de moins de 3 mm bord à bord ou s’étendant sur plus
de 40 mm si cette distance est comprise entre 3 et 6 mm.
Deux indications sont considérées comme étant une seule indication si la distance qui les sépare est inférieure à deux fois la
longueur de la plus petite.
XS 7734.3
Radiographie
XS 7734.31
Pour les aciers austénitiques et ferritiques
Les critères suivants s’appliquent aux beurrages et aux joints soudés de résistance sur une étendue telle que définie au
XS 7732.
Sont inacceptables :
- toute fissure, crique, manque de pénétration et morsure. Tout caniveau détecté lors de la lecture des films doit faire
l’objet d’un examen visuel. Les critères d’acceptation sont ceux définis au XS 7462,
- tout défaut selon critères du tableau XS 7714.31a.
Nota :
Pour les assemblages angulaires et les assemblages d’un fond plat et d’une virole soumis soit à une pression
maximale en service supérieure à 20 bars ou ayant une épaisseur de virole supérieure à 10 mm, les critères relatifs
aux soufflures et inclusions issus du tableau XS 7714.31a sont à remplacer par ceux donnés pour le niveau 2 dans
ce même tableau.
XS 7734.32
Pour les alliages d’aluminium et de zirconium
Les critères sont définis dans le tableau XS 7714.32a avec les notations du tableau XS7714.32b.
XS 7740
CONTROLE RADIOGRAPHIQUE DES JOINTS EMMANCHES SOUDES
Le contrôle radiographique, lorsque requis, est effectué selon XMC 3312.7c.
XS 7741
Critères de contrôle radiographique
La zone d’interprétation (Fig. XS 7741) doit comprendre le métal fondu et sa zone de liaison. Les critères d’acceptation sont les
suivants :
• rochage : inacceptable,
• sont inacceptables les inclusions qui remettent en cause la valeur minimale de gorge, ou dont la dimension sur le cliché est
supérieure ou égale à 1,5 mm,
• une évaluation de la hauteur de gorge sera faite (il est à noter que le contrôle dimensionnel avec gabarit et repérage est
cependant préférable pour établir le respect des prescriptions des chapitres 3000 des volumes du Tome 1),
• les défauts dûment caractérisés comme tels et sans doute possible d’interprétation comme manque de fusion, fissures,
manques de pénétration, effondrement, sont inacceptables
XS / 152
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Edition 2008
XS 7742
Section II - Tome 4 : soudage
Etendue du contrôle
1) Soudures de niveaux 1 et 2 :
Toutes les soudures seront contrôlées selon XMC 3312.7c, les critères du XS 7741 étant appliqués.
2) Soudures de niveau 3 :
- Le nombre total de soudures réalisées pendant une période donnée (comprise entre une semaine au moins et un mois
au plus) sera fractionné en lots homogènes (même soudeur ou opérateur, même procédé, même métal de base).
On procédera sur chaque lot à un examen par sondage, le nombre des soudures dans chaque lot devant constituer un
échantillon significatif (au moins 10% avec un minimum de 3).
L’Inspecteur ou le Contrôleur peut imposer, lors du contrôle par sondage, le choix des soudures à radiographier (compte
tenu des dimensions et positions des soudures), dans les limites du lot précédemment défini.
- Chaque soudure désignée sera radiographiée selon XMC 3312.7c, les critères du XS 7741 étant appliqués.
Si l’un des clichés présente un défaut inacceptable, on radiographiera les soudures exécutées avant et après la soudure
concernée.
Si des clichés révèlent un ou plusieurs défauts inacceptables, on radiographiera alors quatre autres soudures dans le même
lot.
Si les clichés correspondants présentent à nouveau un défaut inacceptable, la totalité du lot concerné sera radiographiée.
XS 7750
EXAMENS NON DESTRUCTIFS DES SOUDURES DE PRODUCTION DES
SOUFFLETS
XS 7751
Examens non destructifs des soudures longitudinales
Les soudures longitudinales de fabrication des cylindres destinés à être formés en ondes doivent être examinées avant
formage :
• à 100 % par radiographie
• à 100 % par ressuage sur les deux faces.
Ces examens sont effectués après le meulage et après le traitement thermique éventuel.
Un examen par ressuage à 100 % est répété sur la face externe après formage des ondes.
Si, selon le niveau, les critères respectivement du XS 7714.3 (Niveau 1), XS 7724.3 (Niveau 2) ou XS 7734.3 (Niveau 3) pour
l'examen par radiographie sont jugés insuffisants compte tenu de l'épaisseur, la Spécification d’Equipement proposera des
critères particuliers.
Pour l'examen par ressuage, aucune indication n'est admise.
XS 7752
Examens non destructifs des soudures des bagues supports de soufflets
Selon le niveau, les dispositions respectivement des XS 7710 (Niveau 1), XS 7720 (Niveau 2) ou XS 7730 (Niveau 3) seront
appliquées.
XS 7753
Examens non destructifs des soudures d'assemblage des soufflets sur
leurs bagues supports
Lorsque ces assemblages ne sont pas réalisés par des soudures bout à bout, ces joints sont contrôlés par ressuage selon les
dispositions particulières respectivement des XS 7714.51 (Niveau 1), XS 7724.51 (Niveau 2) ou XS 7734.1 (Niveau 3) selon le
niveau. De plus des essais d'étanchéité de ces soudures sont à définir dans la Spécification d’Equipement.
XS / 153
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Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7710
Type
1 : Soudure bout à bout
a : soudures de niveau 1 - prescriptions générales
1 : contrôles des surfaces à souder (avant soudage)
Austénitique X
Contrôle
Ferritique X
non
Aluminium X
destructif
Zirconium X
LAMINE FORGE
X
RES ou MAG
(e ≥ 10 mm)
X RES
X
RES
(e ≥ 3 mm)
MOULE
(toutes épaisseurs)
Critères
XS 7363
XS 7363
XS 7363
X
RES ou MAG
X RES
XS 7363
XS 7363
X
RES ou MAG
X RES
RES
XS 7363
XS 7363
XS 7363
X
RES ou MAG
X RES
XS 7363
XS 7363
X
2. Joint angulaire à pleine pénétration
SUR PIECE A
(eA ≥ 10 mm)
(eA ≥ 3 mm)
SUR PIECE B :
Toutes épaisseurs
X
X
X
eB ≥ 10 mm
3. Joint angulaire à pénétration
partielle
3.1 Cas général
Toutes
épaisseurs
US (2)
Tome 2
X
RES ou MAG
X RES
XS 7363
XS 7363
X
RES ou MAG
XS 7363
X
3.2 avec beurrage bimétallique
BEURRAGE B
Contrôle du lamage (A) avant
beurrage (B)
SOUDAGE C
Contrôle avant soudage (C) du
beurrage (B) terminé
XS / 154
X RES
XS 7714.1
RCC-MX
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Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7710
Type
a : soudures de niveau 1 - prescriptions générales
1 : contrôles des surfaces à souder (avant soudage)
Austénitique X
Ferritique X
Aluminium X
Zirconium X
Contrôle
non
destructif
Critères
4. Accessoires provisoires
SUR PIECE A
(eA ≥ 10 mm)
5. Beurrage
5.1 sur parois soumises à pression pour
soudage ou fixation d’organes
5.2 liaison bimétallique
6. Revêtement
7. Soudures d’étanchéité et soudures
tube sur plaque
8. Soudures par friction
X
RES ou MAG
X RES
RES
XS 7363
XS 7363
XS 7363
X
RES ou MAG
X RES
XS 7363
XS 7363
En acier ferritique
X
RES ou MAG
XS 7363
En acier inox austénitique
X
RES ou MAG
X RES
XS 7363
XS 7363
En alliage base nickel
X
RES ou MAG
XS 7363
Beurrage en acier inoxydable
austénitique
X
RES ou MAG
X RES
XS 7363
Beurrage en alliage à base nickel
X
MAG ou RES
X RES
XS 7363
XS 7363
Revêtement en acier inoxydable
austénitique
X
RES ou MAG
XS 7363
Revêtement en alliage à base nickel
X
MAG
XS 7363
(eA ≥ 3 mm)
X
SUR PIECE B
(requis uniquement pour les
accessoires de manutention)
X
X X RES
X
RES ou MAG
X RES
XS 7714.5
XS 7363
XS 7363
XS / 155
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Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7710
Type
1 : Soudure bout à bout
a : soudures de niveau 1 - prescriptions générales
2 : contrôles en cours de soudage
Austénitique X
Contrôle
Ferritique X
non
Aluminium X
destructif
Zirconium X
reprise envers du joint
X
RES ou
(XS 7713.1)
MAG (1)
X
X RES
Critères
XS 7363
XS 7363
2. Joint angulaire à pleine pénétration
Si RAD ou US non réalisable
sur joint terminé, contrôle de la
passe de racine, sauf si celle-ci
est éliminée lors de la reprise
envers (XS 7713.1) et contrôle
toutes les 3 couches de
remplissage du joint
3. Joint angulaire à pénétration
partielle
3.1 Cas général
X
X RES
X
Après exécution de la première
passe
X
X
RES ou
MAG (1)
RES ou MAG
XS 7714.1
XS 7714.2
XS 7714.1
XS 7714.1
XS 7714.2
X RES
XS 7714.1
X RES
XS 7714.1
X RES
XS 7714.1
3.2 avec beurrage bimétallique
BEURRAGE B
Si US non réalisable après
beurrage : toutes les 3 couches
de dépôt avec un minimum d’un
contrôle intermédiaire
SOUDAGE C
Si RAD ou US non réalisable
sur joint terminé : après
exécution de la première passe
et toutes les trois couches de
remplissage du joint
XS / 156
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Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7710
a : soudures de niveau 1 - prescriptions générales
2 : contrôles en cours de soudage
Austénitique X
Ferritique X
Aluminium X
Zirconium X
Type
Contrôle
non
destructif
Critères
4. Accessoires provisoires
SANS
5. Beurrage
5.1 sur parois soumises à pression pour
soudage ou fixation d’organes
5.2 liaison bimétallique
6. Revêtement
7. Soudures d’étanchéité et soudures
tube sur plaque
8. Soudure par friction
En acier ferritique
SANS
En acier inoxydable austénitique
SANS
En alliage base nickel
SANS
Beurrage en acier inoxydable
austénitique
X Analyse
ère
chimique (1
couche)
Beurrage en alliage à base nickel
SANS
Revêtement en acier inoxydable
austénitique
SANS
Revêtement en alliage à base nickel
SANS
Après exécution de la première
passe, si celle-ci est réalisée sans
métal d’apport (soudure d’étanchéité
uniquement)
X X X RES
XS 7863
XS 7714.5
SANS
XS / 157
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Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7710
a : soudures de niveau 1 - prescriptions générales
3 : contrôles après soudage
Type
Austénitique X
Contrôle
Ferritique X
non
Aluminium X
destructif
Zirconium X
X
X RES
X
MAG
X X X X RAD
1. Soudure bout à bout
Toutes épaisseurs
2. Joint angulaire à pleine pénétration
Complément pour e ≥ 10mm
Toutes épaisseurs
X
US
X
X RES
X X X X RAD (*)
X
MAG
Complément pour e ≥ 10mm
Critères
XS 7714.1
XS 7714.2
XS 7714.3
XS 7714.4
XS 7714.1
XS 7714.3
XS 7714.2
X
US (*)
XS 7714.4
X
MAG
ou RES (si
MAG non
réalisable)
RES
XS 7714.2
XS 7714.1
(*) Si RAD ou US non réalisable et
notamment pour les assemblages
de brides et piquages de diamètre
intérieur inférieur ou égal à 60 mm
voir contrôles en cours d’opération
3. Joint angulaire à pénétration
partielle
3.1 Cas général
X
3.2 avec beurrage bimétallique
Sur beurrage (B) terminé avant
soudage (C)
si US non réalisable : à l’intérieur du
trou après perçage au diamètre
défini sur la zone de liaison
beurrage métal de base
Sur joint (C) terminé
(*) Si RAD impossible faire US
Si RAD et US impossible, voir
contrôle en cours d’opération
XS / 158
X
XS 7714.1
X RES
X US
XS 7714.1
XS 7714.4
X RES
XS 7714.1
X RES
X RAD (*)
XS 7714.1
XS 7714.3
RCC-MX
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Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7710
a : soudures de niveau 1 - prescriptions générales
3 : contrôles après soudage
Austénitique X
Ferritique X
Aluminium X
Zirconium X
Type
Contrôle
non
destructif
Critères
4. Accessoires provisoires
Sur pièce B, après élimination et
reprise de l’état de surface
X
MAG
X
US (4)
X
X RES
X US (4)
5 : Beurrage
5.1 sur parois soumises à pression pour
soudage ou fixation d’organes
5.2 liaison bimétallique
En acier ferritique
X
X
XS 7714.2
tome 2
XS 7714.1
Tome 2
MAG
US (3)
XS 7714.2
XS 7714.4
En acier inoxydable austénitique
X RES
X US (3)
XS 7714.1
XS 7714.4
En alliage base nickel
X RES
X US (3)
XS 7714.1
XS 7714.4
Beurrage en acier inoxydable
austénitique
X RES
X US (3)
X RAD (3)
XS 7714.1
XS 7714.1
XS 7714.3
Beurrage en alliage à base nickel
X RES
X US (3)
X RAD (3)
XS 7714.1
XS 7714.4
XS 7714.3
quelle que soit la nature du
revêtement
X Analyse
chimique
X RES
XS 7860
XS 7714.1
X US
XS 7714.4
6. revêtement
7. Soudures d’étanchéité et soudures
tube sur plaque
8. Soudures par friction
X X RES
X
X RES
X
MAG
X
US ou RAD
XS 7714.5
XMC 7430
soumis par
le Fabricant
à l’accord
du Maître
d’Oeuvre
XS / 159
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Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7710
Type
1. Soudure bout à bout
2. Joint angulaire à pleine pénétration
2.1 Piquage posé
b : soudures de tuyauteries de niveau 1
1 : contrôles des surfaces à souder (avant soudage)
Austénitique X
Contrôle
Ferritique X
non
Aluminium X
destructif
Zirconium X
LAMINE FORGE
X RES
(e ≥ 30 mm)
X
RES ou MAG
(e ≥ 30 mm)
X
RES
(eA ≥ 3 mm)
X
X RES
MOULE
X
RES ou MAG
(toutes épaisseurs)
LAMINE FORGE
eA ou eB ≥ 30mm
eA ou eB ≥ 30mm
eA ou eB ≥10mm
MOULE
(toutes épaisseurs)
X RES
RES ou MAG
X
RES
X
X
RES ou MAG
X
RES
X
LAMINE, FORGE, MOULE
en complément si eb ≥ 12 mm
2.2 Piquage pénétré
X X US (2)
RES
RES
LAMINE FORGE
eA ou eB ≥ 30mm
eA ou eB ≥ 30mm
eA ou eB ≥10mm
LAMINE FORGE
eA ou eB ≥ 30mm
eA ou eB ≥ 30mm
eA ou eB ≥10mm
MOULE
(toutes épaisseurs)
LAMINE,FORGE,MOULE
en complément si eb ≥ 12 mm
Tome 2
XS 7363
XS 7363
XS 7363
XS 7363
XS 7363
X
X RES
RES ou MAG
RES
XS 7363
XS 7363
XS 7363
X
X RES
RES ou MAG
RES
XS 7363
XS 7363
XS 7363
X
X RES
RES ou MAG
RES
XS 7363
XS 7363
XS 7363
X
X
XS 7363
XS 7363
XS 7363
XS 7363
XS 7363
XS 7363
X RES
RES ou MAG
RES
X
3. Accessoire permanent posé sur
tuyauterie
XS 7363
XS 7363
XS 7363
XS 7363
XS 7363
X
X
MOULE
(toutes épaisseurs)
Critères
X X US (2)
Tome 2
4. Accessoires provisoires
SANS
5. Soudures d’étanchéité
6. Joints emmanchés soudés
XS / 160
X X RES
SANS
XS 7714.51
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Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7710
Type
1. Soudure bout à bout
2. Joint angulaire à pleine pénétration
2.1 Piquage posé
b : soudures de tuyauteries de niveau 1
2 : contrôles en cours de soudage
Austénitique X
Contrôle
Ferritique X
non
Aluminium X
destructif
Zirconium X
X
RES ou MAG
Reprise envers du joint
X
X RES
RES
X
ou MAG
∅A ext ≤114 mm
X RES
X
en racine ou soutien
SANS
∅A ext > 114 mm
Critères
XS 7363
XS 7363
XS 7714.1
XS 7714.2
Xs 7714.1
XS 7363
2.2 Piquage pénétré
∅A ext ≤114 mm
en racine ou soutien
X
X
∅A ext > 114 mm
X RES
RES ou
MAG
XS 7714.1
XS 7714.1
XS 7714.2
SANS
3. Accessoire permanent posé sur
tuyauterie
passe de racine ou reprise envers
X
X
X RES
RES ou
MAG
XS 7714.1
XS 7714.1
XS 7714.2
4. Accessoires provisoires
SANS
5. Soudures d’étanchéité
6. Joints emmanchés soudés
après exécution de la première
passe si celle-ci est réalisée sans
métal d’apport
si RAD non réalisable sur joint
terminé : après exécution de la
première passe et toutes les 3
passes de remplissage de joint
X X X RES
XS 7714.5
X X X RES
XS 7714.1
XS / 161
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Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7710
Type
1. Soudure bout à bout
2. Joint angulaire pleine pénétration
2.1 Piquage posé
b : soudures de tuyauteries de niveau 1
3 : contrôles en cours de soudage
Austénitique X
Contrôle
Ferritique X
non
Aluminium X
destructif
Zirconium X
toutes épaisseurs
X
RES ou
(endroit et envers si accessible)
MAG
X
X RES
X X X X RAD
Complément pour e ≥ 20 mm
X
US
X
RES ou
MAG
∅A int ≤ 60 mm
X RES
Critères
XS 7714.1
XS 7714.2
XS 7714.1
XS 7714.3
XS 7714.4
XS 7714.1
XS7714.2
XS 7714.1
∅A int > 60 mm et
∅A ext ≤ 114 mm
X
RES ou
MAG
X RES
X X RAD (*)
XS 7714.1
XS7714.2
XS 7714.1
XS 7714.3
∅A ext > 114 mm
X X RES
X X RAD 100%
XS 7714.1
XS 7714.3
RES
RAD 100 %
XS 7714.1
XS 7714.3
tout diamètre
X
X
2.2 Piquage pénétré
X
RES ou
MAG
X RES
XS 7714.1
XS7714.2
XS 7714.1
X
RES ou
MAG
X RES
X X RAD (*)
XS 7714.1
XS7714.2
XS 7714.1
XS 7714.3
X
RES ou
MAG
X RES
X X RAD 100%
XS 7714.1
XS7714.2
XS 7714.1
XS 7714.3
RES
RAD 100 %
XS 7714.1
XS 7714.3
X
US
XS 7714.4
X
RES ou
MAG
X RES
XS 7714.1
XS 7714.2
XS 7714.1
X
US
XS 7714.4
∅A int ≤ 60 mm
∅A int > 60 mm et
∅A ext ≤ 114 mm
∅A ext > 114 mm
Tout diamètre
3. Accessoire permanent posé sur
tuyauterie
X
X
En complément pour eA (piquage
posé) ou eB (piquage pénétré) >
20mm
(*) 1 film par piquage, si ce film
présente un défaut inacceptable,
effectuer une radiographie à 100%
du piquage
Toutes épaisseurs
X
En complément pour eA >20 mm
XS / 162
RCC-MX
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
b : soudures de tuyauteries de niveau 1
3 : contrôles en cours de soudage
Tableau XS 7710
Austénitique X
Ferritique X
Aluminium X
Zirconium X
Type
Contrôle
non
destructif
Critères
4. Accessoires provisoires
X
Sur pièce B après élimination et
reprise de l’état de surface
5. Soudures d’étanchéité
6. Joints emmanchés soudés
si RAD non réalisable voir contrôle
en cours d’opération
X
RES ou
MAG
X RES
X X X RES
X X X RES
X X X RAD
(XS 7740)
XS 7714.1
XS7714.2
XS 7714.1
XS 7714.5
XS 7714.1
XS 7741
Tableau XS 7714.31 : critères pour le contrôle par radiographie (t : épaisseur du joint)
N°
1
2
3
4
Défaut
Désignation
Fissures
Fissures de
cratères
Soufflures et
soufflures
sphéroïdales
Nid de
Soufflures
NF EN
ISO
6520-1
N°
100
104
Remarques
Tous types
2011
2012
2017
Soufflure isolée
2013
La longueur totale L de l’alignement doit
être déterminée en sommant les
diamètres des pores (Deux soufflures
sont considérées comme appartenant à
un même alignement (ou nid) lorsque la
distance qui les sépare est inférieure à
six fois le diamètre de la plus grande)
La zone contenant des soufflures doit
être localisée.
La possibilité que d’autres défauts soient
masqués doit être prise en considération.
Les inclusions solides concernant les
inclusions d’oxyde.
Si l’on a plusieurs inclusions, h1, h2, h3,
on fera la somme Σ h = h1 + h2 + h3…
6
Inclusion
solide
300
7
Manque de
fusion
(collage)
401
Si l’on a plusieurs manques de fusion h1,
h2, h3 dans une même sélection, on fera
la somme Σ h = h1 + h2 + h3…
Niveau 1
Niveau 2
Niveau 3
Inacceptable
Inacceptable
Inacceptable
Inacceptable
Inacceptable
Inacceptable
t ≤ 4,5 : t/3
4,5 < t ≤ 6 : 1,5 mm
6 < t ≤ 10 : 2mm
10 < t ≤ 25 : 2,5 mm
25 < t ≤ 50 : 3 mm
50 < t : 4 mm
Min (6mm, t/3)
Min (6mm, t/3)
Inacceptable : L > t sur une longueur min(12t,150 mm)
Si t ≤ 6 : 1,5 mm
Si t ≤9 : 6mm
Si t ≤ 18 : 6 mm
Si 9<t<30 : 2t/3
Si 6 <t≤10 : 3 mm
Si 18 <t≤60 : t/3
30 <t : 20 mm
Si 60 < t : 20 mm
Si 10 < t≤ 60 : t/3
Si 60 < t : 20 mm
Groupement de longueur > t sur une longueur 12t inacceptable
Inacceptables
Inacceptables
par intermittence et
défauts non
débouchants
XS / 163
RCC-MX
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7714.32 : Critères pour le contrôle par radiographie - alliages aluminium ou zirconium
N°
Défaut
Désignation
NF EN
Remarques
ISO
6520-1
N°
100
Pour les fissures de cratères voir n° 2
1
Fissures
2
3
Fissures de
cratères
Soufflure isolée
2011
Dimension maximale de la soufflure
4
Nid de soufflure
2013
5
Soufflures
vermiculaires
2016
Le nid est représenté par un cercle de
diamètre DA entourant toutes les soufflures
sphéroïdales
Dans le cas où il existe plusieurs
inclusions d’oxyde, l1, l2,..+
l = l1+l2 +…
6
Inclusions
d’oxyde
Inclusion de
tungstène
303
7
A
a
b
d
h
104
3041
aire de soufflure
épaisseur nominale de la soudure d’angle
largeur de la surépaisseur
diamètre des pores
taille du défaut (hauteur ou largeur)
XS / 164
Niveau 1
Niveau 2
Niveau 3
Inacceptables
Inacceptables
Inacceptables
Inacceptables
Inacceptables
h < 0,2s ou 0,2a
d < 0,2s ou 0,2a
max 4 mm
DA < 15 mm
Ou DA < 0,5 a
d < 0,3s ou 0,3 a
max 5mm
DA < 20 mm
d < 0,4s ou 0,4a
max 6 mm
DA < 25 mm
l < 0,2s ou 0,2a
max 3 mm
l < 0,3s ou 0,3 a
max 4mm
l < 0,4s ou 0,4a
max 6 mm
l < 0,2s ou 0,2a
max 3 mm
l < 0,2s ou 0,2a
max 3 mm
l < 0,5s ou 0,5 a
max 5mm
l < 0,3s ou 0,3 a
max 4mm
l < s ou a
max 10 mm
l < 0,4s ou 0,4a
max 6 mm
longueur des défauts
l
s épaisseur nominale de la soudure bout à bout ou, dans le cas de
pénétration partielle, profondeur prescrite de pénétration
t : épaisseur de la paroi
DA : Diamètre du cercle circonscrit aux indications (NF EN ISO
10042)
RCC-MX
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7720
Type
1. Soudure bout à bout
a : soudures de niveau 2 - prescriptions générales
1 : contrôles des surfaces à souder (avant soudage)
Austénitique X
Contrôle
Ferritique X
non
Aluminium X
destructif
Zirconium X
LAMINE FORGE
X
RES ou MAG
(e ≥ 10 mm)
X RES
X
RES
(e ≥ 5 mm)
MOULE
(toutes épaisseurs)
Critères
XS 7363
XS 7363
XS 7363
X
RES ou MAG
X RES
XS 7363
XS 7363
X
RES ou MAG
X RES
RES
XS 7363
XS 7363
XS 7363
X
RES ou MAG
X RES
XS 7363
XS 7363
X
2. Joint angulaire à pleine pénétration
SUR PIECE A
(eA ≥ 10 mm)
(eA ≥ 5 mm)
SUR PIECE B :
toutes épaisseurs
eB ≥ 10 mm
3. Joint angulaire à pénétration
partielle
3.1 Cas général
X
X
X
US (2)
Tome 2
Toutes épaisseurs
X X X RES
XS 7363
3.2 (avec beurrage bimétallique)
BEURRAGE B
Contrôle du lamage (A) avant
beurrage (B)
SOUDAGE C
Contrôle avant soudage (C) du
beurrage (B) terminé
X
RES ou MAG
X RES
XS 7363
XS 7724.1
XS / 165
RCC-MX
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Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7720
a : soudures de niveau 2 - prescriptions générales
1 : contrôles des surfaces à souder (avant soudage)
Austénitique X
Ferritique X
Aluminium X
Zirconium X
Type
Contrôle
non
destructif
Critères
4. Accessoires provisoires
SUR PIECE A
X X X SANS
SUR PIECE B
(requis uniquement pour les
accessoires de manutention)
X
X
RES ou MAG
X RES
XS 7363
XS 7363
En acier ferritique
X
RES ou MAG
XS 7363
En acier inoxydable austénitique
X
RES ou MAG
X RES
XS 7363
XS 7363
5.2 liaison bimétallique
Beurrage en acier inoxydable
austénitique
X
RES ou MAG
XS 7363
6. Revêtement
Revêtement en acier inoxydable
austénitique
X
RES ou MAG
XS 7363
Revêtement en alliage à base nickel
X
RES ou MAG
XS 7363
5. Beurrage
5.1 sur parois soumises à pression pour
soudage ou fixation d’organes
7. Soudures d’étanchéité et soudures
tube sur plaque
8. Soudures par friction
XS / 166
X X RES
X
RES ou MAG
X RES
XS 7724.5
XS 7363
XS 7363
RCC-MX
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7720
Type
a : soudures de niveau 2 - prescriptions générales
2 : contrôles en cours de soudage
Austénitique X
Ferritique X
Aluminium X
Zirconium X
Contrôle
non
destructif
Critères
1. Soudure bout à bout
X X X SANS
2. Joint angulaire à pleine pénétration
Si RAD ou US non réalisable sur
joint terminé, contrôle toutes les 3
couches lors du remplissage du joint
X
X
3. Joint angulaire à pénétration
partielle
3.1 Cas général
Après exécution de la première
passe
RES ou
MAG (1)
XS 7724.1
XS 7724.2
X RES
XS 7724.1
X X X RES
XS 7724.1
X RES
XS 7724.1
X RES
XS 7724.1
3.2 (avec beurrage bimétallique)
BEURRAGE B
Si US non réalisable après
beurrage : toutes les 3 couches de
dépôt avec un minimum d’un
contrôle intermédiaire
SOUDAGE C
Si RAD ou US non réalisable sur
joint terminé : après exécution de la
première passe et toutes les trois
couches de remplissage du joint.
XS / 167
RCC-MX
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7720
Type
a : soudures de niveau 2 - prescriptions générales
2 : contrôles en cours de soudage
Austénitique X
Ferritique X
Aluminium X
Zirconium X
Contrôle
non
destructif
Critères
4. Accessoires provisoires
SANS
5. Beurrage
5.1 sur parois soumises à pression pour
soudage ou fixation d’organes
5.2 liaison bimétallique
6. Revêtement
7. Soudures d’étanchéité et soudures
tube sur plaque
8. Soudures par friction
XS / 168
En acier ferritique
SANS
En acier inoxydable austénitique
SANS
En alliage base nickel
SANS
Beurrage en acier inoxydable
austénitique
Si US non réalisable sur revêtement
terminé (faible rayon de courbure)
contrôle par ressuage de toutes les
couches déposées
Après exécution de la première
passe, si celle-ci est réalisée sans
métal d’apport (soudure d’étanchéité
uniquement)
X Analyse
chimique (1ère
couche)
XS 7863
X RES
XS 7724.1
X X X RES
XS 7724.5
SANS
RCC-MX
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7720
Type
1. Soudure bout à bout
a : soudures de niveau 2 - prescriptions générales
3 : contrôles après soudage
Austénitique X
Contrôle
Ferritique X
non
Aluminium X
destructif
Zirconium X
Toutes épaisseurs
X X X RES
X
ou MAG
X X X RAD
X
US
Complément pour e ≥ 50mm
Critères
XS 7724.1
XS 7724.2
XS 7724.3
XS 7724.4
2. Joint angulaire à pleine pénétration
Toutes épaisseurs
X X X RES
X
ou MAG
X X X RAD (*)
XS 7724.1
XS 7724.2
XS 7724.3
X X X RES
XS 7724.1
X RES
X US
XS 7724.1
XS 7724.4
X RES
XS 7724.1
X RES
X RAD (*)
XS 7724.1
XS 7724.3
(*) Si RAD ou US non réalisable et
notamment pour les assemblages
de brides et piquages de diamètre
intérieur inférieur ou égal à 60 mm
voir contrôles en cours d’opération
3. Joint angulaire à pénétration
partielle
3.1 Cas général
3.2 (avec beurrage bimétallique)
Sur beurrage (B) terminé avant
soudage (C)
si US non réalisable : à l’intérieur du
trou après perçage au diamètre
défini sur zone de liaison beurrage
métal de base
Sur joint (C) terminé
(*) Si RAD impossible faire US
Si RAD et US impossibles, voir
contrôle en cours d’opération
XS / 169
RCC-MX
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7720
Type
a : soudures de niveau 2 - prescriptions générales
3 : contrôles après soudage
Austénitique X
Ferritique X
Aluminium X
Zirconium X
Contrôle
non
destructif
Critères
4. Accessoires provisoires
Sur pièce B, après élimination et
reprise de l’état de surface
5. Beurrage
5.1 sur parois soumises à pression pour
soudage ou fixation d’organes
X X X RES
X
ou MAG
En acier ferritique
X
US (4)
X
RES
ou MAG
US (3)
X
En acier inoxydable austénitique
5.2 liaison bimétallique
Beurrage en acier inoxydable
austénitique
XS 7724.1
XS 7724.2
Tome 2
XS 7724.1
XS 7724.2
XS 7724.4
X RES
X US (3)
XS 7724.1
XS 7724.4
X RES
XS 7724.1
X RAD
XS 7724.3
X RES
XS 7724.1
6. Revêtement
quelle que soit la nature du
revêtement
7. Soudures d’étanchéité et soudures
tube sur plaque
8. Soudures par friction
XS / 170
X US
si impossible,
voir contrôle
en cours
d’opération
X X X RES
X
X RES
X
MAG
X
US ou RAD
XS 7724.4
XS 7724.5
XMC 7430
soumis par
le Fabricant
à l’accord
du Maître
d’Oeuvre
RCC-MX
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7720
Type
1. Soudure bout à bout
(suivant XB 3353)
2. Joint angulaire à pleine pénétration
2.1 Piquage posé
b : soudures de tuyauteries de niveau 2
1 : contrôles des surfaces à souder (avant soudage)
Austénitique X
Contrôle
Ferritique X
non
Aluminium X
destructif
Zirconium X
LAMINE FORGE
X RES
eA ou eB ≥30mm
X
RES ou MAG
eA ou eB ≥50mm
X
RES
eA ou eB ≥5 mm
MOULE
(toutes épaisseurs)
LAMINE FORGE
eA ou eB ≥ 30mm
eA ou eB ≥ 50mm
eA ou eB ≥15 mm
MOULE
(toutes épaisseurs)
X
X
X
X
X
X
LAMINE, FORGE, MOULE
en complément si eB ≥ 12 mm
2.2 Piquage pénétré
LAMINE FORGE
eA ou eB ≥30mm
eA ou eB ≥50mm
eA ou eB ≥15 mm
MOULE
(toutes épaisseurs)
3. Accessoire permanent posé sur
tuyauterie
LAMINE FORGE
eA ou eB ≥ 30mm
eA ou eB ≥ 50mm
eA ou eB ≥15 mm
MOULE
(toutes épaisseurs)
LAMINE, FORGE, MOULE
en complément si eB ≥ 12 mm
X
X
X
X
X
X
X
XS 7363
XS 7363
XS 7363
RES ou MAG
X RES
XS 7363
XS 7363
X RES
RES ou MAG
RES
XS 7363
XS 7363
XS 7363
RES ou MAG
X RES
XS 7363
XS 7363
X X US (2)
X
Critères
Tome 2
X RES
RES ou MAG
RES
XS 7363
XS 7363
XS 7363
RES ou MAG
X RES
XS 7363
XS 7363
X RES
RES ou MAG
RES
XS 7363
XS 7363
XS 7363
X RES
RES ou MAG
XS 7363
XS 7363
X X US (2)
Tome 2
4. Accessoires provisoires
SANS
5. Soudures d’étanchéité
6. Joints emmanchés soudés
SANS
SANS
XS / 171
RCC-MX
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7720
Type
b : soudures de tuyauteries de niveau 2
2 : contrôles en cours de soudage
Austénitique X
Ferritique X
Aluminium X
Zirconium X
Contrôle
non
destructif
1. Soudure bout à bout
SANS
2. joint angulaire à pleine pénétration
2.1 Piquage posé
SANS
Critères
2.2 Piquage pénétré
SANS
3. Accessoire permanent posé sur
tuyauterie
SANS
4. Accessoires provisoires
SANS
5. Soudures d’étanchéité
6. Joints emmanchés soudés
XS / 172
après exécution de la première
passe si celle-ci est réalisée sans
métal d’apport
X X X RES
SANS
XS 7724.5
RCC-MX
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7720
Type
1. Soudure bout à bout
2. Joint angulaire à pleine
pénétration
2.1 Piquage posé
2.2 Piquage pénétré
b : soudures de tuyauteries de niveau 2
3 : contrôles après soudage
Austénitique X Contrôle
Ferritique X
non
Aluminium X
destructif
Zirconium X
toutes épaisseurs
X X X RES
X
ou MAG
X X X X RAD
en complément si e > 50
X
US
mm
Critères
XS 7724.1
XS 7724.2
XS 7724.3
XS 7724.4
∅A int ≤ 60 mm
X X RES
X
ou MAG
XS 7724.1
XS 7724.2
∅A int > 60 mm et
∅A ext ≤ 114 mm
X RES
X X RAD (*)
RES
X
ou MAG
XS 7724.1
XS 7724.3
XS 7724.1
XS 7724.2
∅A ext > 114 mm
X RES
X X RAD
X
100%
RES
ou MAG
XS 7724.1
XS 7724.3
XS 7724.1
XS 7724.2
tout diamètre
X
X
X
en complément pour eA
(piquage posé) ou eB
(piquage pénétré)
supérieur à 50 mm
RES
RAD 100
%
XS 7724.1
XS 7724.3
XS 7724.4
US
(*) 1 film par piquage, si
ce film présente un défaut
inacceptable radiographie
à 100%
3. Accessoire permanent
posé sur tuyauterie
X
en complément pour eA>
50 mm
X RES
X
X
RES
ou MAG
US
XS 7724.1
XS 7724.1
XS 7724.2
XS 7724.4
4. Accessoires provisoires
Après élimination et
reprise de l’état de
surface
5. Soudures d’étanchéité
6. Joints emmanchés
soudés
X X X RES
XS 7724.1
X X X RES
X X X RAD
(XS 7740)
XS 7724.5
XS 7741
XS / 173
RCC-MX
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 7732 : conditions d’exemption du contrôle systématique des nœuds de soudure
Conditions
Fluides véhiculés
Températures
max. de service
(°C)
Pression
de service
(bar) PMS
max. Diamètre interne
(mm)
Eau surchauffée
Vapeur d’eau
≤ 120
≤ 30
≤ 110
Fluide ayant par voie chimique ou radioactive une
action biologiquement nocive
≤ 120
≤ 30
≤ 80
Figure XS 7741 : contrôle radiographique des joints emmanchés soudés
XS / 174
RCC-MX
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
XS 7800
EXAMENS DESTRUCTIFS DES SOUDURES DE PRODUCTION –
TEMOINS DE SOUDAGE
XS 7810
PRINCIPES
Le Fabricant doit exécuter des témoins de soudage pendant la fabrication pour prouver la régularité et la qualité des soudures
de production et s’assurer de la conformité aux conditions de réalisation déterminées dans l’essai de qualification du mode
opératoire de soudage.
Les assemblages témoins doivent être représentatifs des assemblages du matériel auquel ils se rapportent. Les métaux de
base et les produits d’apport doivent être conformes aux prescriptions des spécifications d’approvisionnement et de recette.
Le métal de base ou assimilé (cas des beurrages, revêtements…) doit par ordre de préférence :
• être prélevé dans les produits approvisionnés pour la fabrication du matériel,
• provenir de l’une des coulées utilisées pour cette fabrication.
En cas d’impossibilité technique sur ces deux points, le Fabricant définira les dispositions qu’il prend pour assurer la
représentativité du métal de base.
Le sens de corroyage du coupon du métal de base, le cas échéant, doit être repéré et représentatif de la disposition retenue
pour les qualifications de mode opératoire. Cependant, pour les matériels de niveaux 2 et 3, il est permis de modifier par rapport
à l’essai de qualification, l’orientation des coupons du métal de base. Les produits d’apport doivent provenir des lots utilisés
pour la soudure de production.
Le coupon témoin de soudage doit être réalisé par les soudeurs et/ou opérateurs qui ont exécuté les soudures de production
concernées par la réalisation de ce témoin.
Le même matériel ou un matériel similaire à celui utilisé pour l’exécution de ces soudures de production doit être utilisé pour la
réalisation de ce coupon témoin de soudage.
XS 7820
NOMBRE DES ASSEMBLAGES TEMOINS
XS 7821
Généralités
En règle générale, et compte tenu des dispositions particulières qui suivent, il convient d’effectuer pour les joints principaux des
matériels de niveaux 1,2,3 (réservoirs, tuyauteries, robinets…), à l’exclusion des soudures de piquages, de tubulures,
d’ouverture d’accès et de brides, ainsi que des joints emmanchés soudés,1 assemblage témoin :
• par qualification de mode opératoire de soudage,
• par atelier (sauf s’il y a eu transfert de qualification, au titre du XS 6500),
• par matériel soumis à pression.
Par contre, au titre du présent Recueil, pour les matériels de niveaux 2 et 3, autres que les tuyauteries, il n'est pas exigé de
témoins pour les soudures circulaires.
XS 7822
Cas particuliers
Compte tenu des prescriptions générales du XS 7821, les exigences supplémentaires ou précisions suivantes sont apportées.
a. Soudures tubes sur plaques d'échangeurs
Il convient d'effectuer :
- au début de l'intervention de chaque opérateur sur chaque matériel : 1 soudure témoin,
- 1 soudure témoin au moins toutes les 100 soudures par automate de soudage, réalisée par l'opérateur ayant effectué
une des premières de ces 100 soudures sur le matériel.
A chaque changement de réglage de l'appareil de soudage, défini comme important par le service de contrôle de l'atelier et
précisé dans les procédures techniques, il sera effectué une soudure témoin au début de la nouvelle mise en oeuvre de
l'appareil de soudage, puis toutes les cent soudures.
Un coupon témoin doit comporter des zones réalisées avec les différents modes opératoires de revêtement de la plaque (s'il
y a lieu). Pour chacune de ces zones, un minimum de dix soudures de tubes doit être réalisé, à l'exception des échangeurs
comportant moins de mille tubes pour lesquels le minimum sera de trois tubes.
Tous les modes opératoires de soudage tubes sur plaque utilisés en fabrication (y compris en réparation) doivent être
utilisés lors de la réalisation du coupon témoin.
b. Soudures de tuyauteries de niveaux 1, 2 et 3
Il est réalisé au moins un et au plus deux assemblages témoins chaque année, à partir de la date de début de fabrication,
par qualification de mode opératoire en atelier (sauf s'il y a un transfert de qualification au titre du XS 6000), et sur chaque
site, selon les modalités suivantes :
- un assemblage témoin au terme des deux premiers mois de fabrication,
- un deuxième assemblage témoin dans le cas où soit la longueur cumulée des soudures relevant de la même
qualification de mode opératoire dépasse 30 m, soit le nombre de soudures relevant de cette qualification de mode
opératoire dépasse 100.
Ce deuxième assemblage témoin est lancé après que l'un de ces deux quotas ait été effectivement atteint en production.
Dans le cadre des fabrications de niveau 3 il est admis de limiter à trois le nombre d'assemblages témoins par périodes de
deux années consécutives quel que soit le nombre de soudures ou la longueur soudée relevant de la même qualification de
mode opératoire.
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Section II - Tome 4 : soudage
c. Revêtements de niveaux 1 et 2
Dans ce cas particulier, il n'est pas effectué d'assemblage témoin mais des prélèvements sur pièces pour analyse chimique,
selon XS 7860.
Voir les autres cas particuliers susceptibles d’être traités aux chapitres 4000 des volumes du tome 1.
XS 7830
EXECUTION DES ASSEMBLAGES TEMOINS
Les témoins doivent être exécutés conformément aux soudures de production correspondantes, et à chaque fois que cela est
géométriquement possible, dans le prolongement d'un joint longitudinal.
Le soudage du témoin doit être exécuté, sous la surveillance du service de contrôle de l'atelier, par les soudeurs ou opérateurs
réalisant les soudures de production concernées et avec les mêmes paramètres de soudage et le même type d'appareil de
soudure, des relevés (ou enregistrements) étant à effectuer au même titre que pour les essais de qualification de mode
opératoire de soudage.
Il est interdit de réparer les défauts constatés au cours des contrôles non destructifs finals, sauf dans le cas des soudures tubes
sur plaque (XS 7822.a). L'importance et la cause des défauts doivent être portées dans le procès-verbal.
Lorsque les assemblages témoins présentent des résultats inacceptables, la qualification de mode opératoire de soudage est
suspendue, sauf si le Fabricant montre que le mode opératoire n'est pas en cause.
Les traitements thermiques subis par cet assemblage doivent être réalisés selon les prescriptions du XS 7543.
Les dimensions des assemblages témoins doivent satisfaire aux dispositions des assemblages pour essais de qualification de
mode opératoire de soudage et être de longueur suffisante pour effectuer tous les essais requis, les contre-essais, les
simulations de réparation (prévues en XS 3120) au niveau de la qualification.
XS 7840
DEPOUILLEMENT
L' assemblage témoin de soudage doit être dépouillé le plus rapidement possible et en tout état de cause moins de deux mois
après la fin des opérations de soudage et de traitement thermique.
XS 7850
ESSAIS
L'assemblage témoin pour essais est découpé en deux parties (dans le cas où l'assemblage subit des traitements thermiques
après soudage) :
• la première (assemblage témoin proprement dit) soumise aux mêmes traitements thermiques que la soudure de production
et traitée en même temps que celle-ci, sauf en cas d'impossibilité technique. Elle doit être de longueur suffisante pour
permettre l'exécution des essais prescrits et des contre-essais éventuels,
• la deuxième non traitée (ou subissant un traitement de détensionnement simulé) est utilisée pour détection et maîtrise de
dérive de qualité ou conservée pour contre-essais et pour simulation de réparation (XS 3120) éventuels. Suivant les cas et
en fonction de l'expérience acquise, il appartiendra au Fabricant de définir la longueur de cette partie qui, dans le cas de
tubes, peut être les chutes non utilisées pour les essais. Cette partie doit être conservée jusqu'à l'acceptation du procèsverbal du témoin de production.
L'assemblage témoin est soumis aux mêmes contrôles non destructifs que les soudures de production et avec des critères
correspondant au niveau de qualité le plus élevé des soudures représentées.
L'examen d'étanchéité n'est pas requis pour les témoins de soudures tubes sur plaque d'échangeur.
Le positionnement des éprouvettes est effectué en dehors des zones présentant des défauts inacceptables aux contrôles non
destructifs. Les séries d'essais à effectuer sur l'assemblage témoin de production et les résultats à obtenir compte tenu des
alinéas a, b et c ci-après sont les mêmes que pour les assemblages d'essai de qualification de mode opératoire de soudage
(XS 3000), compte tenu des remarques suivantes :
a. pour les matériels de niveaux 2 et 3 :
- les essais de traction en long dans le métal déposé ne sont pas requis,
- les essais de flexion par choc en ZAT du métal de base ne sont à faire qu'à la profondeur correspondant à celle retenue
pour l'approvisionnement du métal de base dans le cas général. Par contre, dans le cas particulier des aciers non alliés
ou faiblement alliés sans traitement thermique de détensionnement, ces mêmes essais sont effectués en peau.
b. pour les essais de flexion par choc dans la ZAT définis au XS 3234.412, on retiendra comme valeur moyenne 40 J et
comme valeur minimale 28 J à 0°C pour les matériels de niveau 1. Pour les essais de flexion par choc KV définis au
XS 3234.43, on retiendra la valeur individuelle suivante à température ambiante (sur 3 éprouvettes) : 50 J
c. si des résultats de la série d'essais et de contre-essais ne sont pas conformes aux dispositions des deux alinéas
précédents, pour que le matériel soit reconnu conforme au présent Recueil, il est nécessaire que le Fabricant effectue une
expertise et établisse un rapport. L'expertise portera au minimum sur :
- la recherche des raisons de ces résultats,
- l'analyse de leurs conséquences,
- les vérifications supplémentaires effectuées par des études ou des interventions directes sur le matériel, pour montrer
que son aptitude à l'usage n'est pas mise en cause.
Dans les cas très exceptionnels où une erreur de réalisation ou de dépouillement d'un coupon témoin dûment identifiée a
posteriori rend celui-ci partiellement ou totalement non représentatif, le Fabricant devra analyser la perte d'information
constatée, ses conséquences potentielles et définir les dispositions permettant d'y remédier.
d. cas des essais des assemblages témoins des soudures tube sur plaque des échangeurs.
Le Fabricant doit :
- déceler toute dérive de qualité et engager les mesures correctives prévues à partir des limites suivantes :
* valeur moyenne de gorge sur 10 tubes soudés consécutivement ≥ 0,9 e
* discontinuité en racine : ≤ 0,1 mm
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Section II - Tome 4 : soudage
-
obtenir les résultats suivants :
* valeur individuelle de gorge ≥ 0,66 e,
* discontinuité en racine: ≤ 0,24 e avec 0,30 mm maximum.
En cas de dépassement de la valeur spécifiée pour la discontinuité en racine, une expertise devra être effectuée pour
évaluer les actions à prendre vis-à-vis des soudures de production correspondantes compte tenu du premier critère qui est
impératif.
e. pour les soudures de tuyauterie de niveaux 2 et 3 d'épaisseur ≤ 30 mm, il peut n'être réalisé qu'un seul coupon par
assemblage témoin. Dans le cas où la totalité des éprouvettes prévues ne pourrait être prélevée sur cet unique coupon pour
des raisons géométriques, on réalise les essais en suivant l'ordre préférentiel ci- après :
- 1 traction travers
- examen métallographique et dureté si requis
- analyse chimique si requis
- 1 pliage envers
énergie de rupture en flexion par choc ZAT si requis
- énergie de rupture en flexion par choc métal déposé en racine si requis
- énergie de rupture en flexion par choc métal déposé en peau si requis
- 1 pliage endroit ou côté
- 1 traction travers
- 1 pliage envers
- 1 pliage endroit ou côté.
XS 7860
CAS PARTICULIER DE CONTROLES D’ANALYSE CHIMIQUE POUR
LIAISONS BIMETALLIQUES
XS 7861
Revêtement en acier inoxydable sur aciers non alliés ou faiblement alliés
1. Eléments d'alliage à vérifier : suivant les prescriptions de XS 3700.
2. Prélèvements : Les copeaux sont prélevés en dernière couche du revêtement sur une épaisseur de 2 mm à partir de la
peau.
3. Fréquence des prélèvements
a. Revêtement déposé par feuillard ou fil sous flux : 1 prélèvement sur le premier cordon puis 1 tous les n cordons espacés
de 600 mm.
Cas particuliers :
* pièce de faibles dimensions : 1 prélèvement sur le premier cordon puis 1 tous les n cordons espacés de 300 mm,
* zone de raccordement de revêtement sur joint soudé : 1 seul prélèvement.
Lorsque de nouveaux lots de produits d'apport sont utilisés, les prélèvements seront faits en commençant par le premier
cordon réalisé après cette modification.
b. Revêtement déposé à l'électrode
Revêtement de niveau 1 : 1 prélèvement par appareil, par pièce et par zone de raccordement de revêtement sur joint
soudé.
Revêtements de niveaux 2 et 3 : 2 prélèvements par appareil, un situé à l'aplomb du recouvrement d'un joint soudé,
l'autre situé à l'aplomb d'une zone de métal de base, choisie le cas échéant parmi la nuance ayant la teneur en carbone
spécifiée la plus élevée. A noter que l'Inspecteur ou le Contrôleur peut imposer le lieu de prélèvement dans les limites cidessus définies
4. Stade d'exécution : avant traitement thermique de détensionnement
5. Critères d'acceptation : texte de référence XS 3734b. Pour une teneur en carbone comprise entre 0,035% et 0,040%, le
XS 3734b n'est pas applicable et il y a lieu de procéder à deux prélèvements supplémentaires dans la même zone, dont la
teneur doit être inférieure à 0,040%.
XS 7862
Revêtements en alliage à haute teneur en nickel sur aciers non alliés ou
faiblement alliés
XS 7862.1
Couches en contact avec le fluide
1. Eléments d'alliage à vérifier : suivant les prescriptions de XS 3800.
2. Prélèvements : les copeaux sont prélevées en dernière couche du revêtement sur une épaisseur de 2 mm à partir de la
peau.
3. Fréquence des prélèvements
Revêtement sous flux solide ou gazeux : 1 prélèvement sur le premier cordon puis 1 tous les n cordons espacés de 300
mm,
Revêtement déposé à l'électrode : 1 seul prélèvement par zone de raccordement
4. Stade d'exécution : avant traitement thermique de détensionnement.
5. Critères d'acceptation : texte de référence XS 3800.
XS 7862.2
Couches non en contact avec le fluide
Les couches intéressées par le soudage des tubes sur plaque tubulaire et présentant une teneur maxi spécifiée en fer
supérieure à 15% feront l'objet d'une vérification de la teneur des éléments d'alliage fer, silicium, niobium plus tantale. Un seul
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Section II - Tome 4 : soudage
prélèvement est exigé et il est admis de le réaliser sur le coupon témoin de soudage tube sur plaque. Les critères d'acceptation
sont ceux du XS 3000.
XS 7863
Beurrages en acier inoxydable sur aciers non alliés ou faiblement alliés
réalisés par soudage manuel, semi-automatique ou automatique
Par joint, un prélèvement pour analyse chimique doit être effectué au niveau de la première couche dans une partie courante du
métal déposé. Les teneurs en carbone, chrome et nickel doivent vérifier les valeurs garanties en XS 3530 pour la qualification.
XS 7870
PROCES-VERBAUX DES TEMOINS DE SOUDAGE
Le procès-verbal doit être dressé par le Fabricant et doit décrire :
• Les conditions (imposées et réalisées) d’exécution de l’assemblage d’essai et notamment les séquences de soudage, les
noms des soudeurs et les lots de produits d’apports utilisés,
• Les contrôles non destructifs effectués et leurs résultats,
• Les essais destructifs effectués avec les valeurs à respecter et les résultats obtenus.
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Section II - Tome 4 : soudage
XS 8000
RECHARGEMENTS DURS PAR FUSION SUR ACIERS
NON ALLIES, FAIBLEMENT ALLIES OU ALLIES
XS 8100
GENERALITES
Le XS 8000 traite des rechargements durs par fusion d'alliages à base de :
• Cobalt,
• Fer,
• Nickel.
XS 8110
MODES OPERATOIRES DE RECHARGEMENT
Le mode opératoire de rechargement est un ensemble d'opérations (préparation, préchauffage, rechargement, post-chauffage
et traitement thermique) appliqué à un métal de nature, de forme et de dimensions connues, en vue d'obtenir un dépôt
répondant à des critères de qualité définis.
La qualification d'un mode opératoire comporte d'une part le relevé des caractéristiques des matériaux de base, des produits
d'apport ainsi que des conditions de rechargement (notamment des variables principales conditionnant le domaine de validité),
d'autre part la vérification que le rechargement obtenu répond aux critères de qualité exigés.
XS 8120
PROCEDES
Ce document s'applique aux procédés de rechargement définis dans le tableau XS 8120 qui peuvent être manuels ou
automatiques suivant les cas.
Tableau XS 8120 : procédés de rechargement
Type de procédé
Base
Cobalt
Base
Fer
Base
Nickel
Rechargement au chalumeau oxyacétylénique (311)
x
Projection – refusion au chalumeau oxyacétylénique
x
Rechargement à l’arc électrique avec electrodes enrobées (111)
x
Rechargement TIG (141)
x
x
x
Rechargement plasma (arc transféré ou arc semi-transféré) (15)
x
x
x
Note : le numéro du procédé indiqué entre parenthèses est issu de la norme NF EN ISO 4063
XS 8130
ETABLISSEMENT DES PLANS
L'attention est attirée sur les paramètres suivants dont il doit être tenu compte lors de l'établissement des plans des pièces à
recharger :
• épaisseurs minimale et maximale du dépôt à l'état final (après usinage),
• choix de la dureté et de la rugosité, adapté à la fonction du rechargement,
• position et dimensionnement de la zone active d'étanchéité,
• forme du berceau ou géométrie de la surface à recharger (rechercher les formes simples),
• tolérances dimensionnelles à l'état final,
• état de surface avant revêtement,
• nombre de couches.
La définition des paramètres ci-dessus sera effectuée en liaison avec le Fabricant et (ou) ses sous-traitants.
Nota : il est signalé que lors de l'opération de rechargement et surtout à la suite des préchauffages nécessaires, il s'opère
souvent un retrait appréciable des pièces. Il y aura donc lieu de s'en prémunir et dans le cas de nouvelles pièces, de faire
quelques essais préliminaires. Pour certains rechargements sur aciers ferritiques, critiques sur le plan des contraintes résultant
des opérations de rechargement ou des conditions de service, il pourra être souhaitable d'effectuer une sous-couche en acier
ou alliage austénitique.
XS 8140
DOCUMENTS A ETABLIR
Le Fabricant doit établir au minimum les documents dûment identifiés suivants :
• documents relatifs aux produits d'apport :
- la spécification de recette des produits d'apport,
• documents relatifs aux qualifications des modes opératoires et des soudeurs ou opérateurs :
- la fiche de mode opératoire de qualification qui sera incluse dans le cahier de soudage et à partir de laquelle sera déduit
le domaine de validité de la qualification,
- les contrôles à réaliser et les critères associés,
• documents relatifs à l'exécution des opérations de production :
- un cahier de soudage constitué, au minimum, des éléments suivants :
* un plan d’ensemble ou un schéma du matériel avec le repérage de tous les rechargements,
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Section II - Tome 4 : soudage
*
-
pour chacun des rechargements on doit retrouver : le ou les modes opératoires utilisés et les fiches de mode
opératoire de soudage correspondantes incluant :
• un croquis coté de la préparation,
• un croquis de la disposition des différentes couches de rechargement,
* les traitements thermiques le cas échéant,
* le ou les assemblages de qualification dûment référencés validant le mode opératoire avec pour chacun d’entre eux,
la fiche de mode opératoire à partir de laquelle se déduit le domaine de validité de la qualification,
les instructions des contrôles à réaliser et les critères associés.
XS 8200
RECETTE DES PRODUITS D’APPORT
XS 8210
GENERALITES
Les essais de recette sont principalement destinés à s'assurer que les lots de produits d'apport utilisés en fabrication sont d'une
qualité constante et analogue à celle des lots qui ont fait l'objet des essais de qualification. Le Fabricant doit établir une
spécification de recette des produits d'apport.
Les essais de recette doivent être effectués par lot dans des conditions reproductibles. Ils sont effectués en présence du service
de contrôle du Fournisseur et/ou du Fabricant.
Les essais de recette des produits d’apport destinés aux sous-couches doivent être effectués suivant les dispositions du
XS 2000 applicables aux soudures de revêtements.
XS 8220
DEFINITION DES PRODUITS D’APPORT
Il appartiendra au Fournisseur de produits d'apport de préciser dans une fiche technique du produit :
• le nom du Fournisseur et l'usine,
• la nature et la désignation commerciale et normalisée du produit,
• les caractéristiques géométriques, physiques et chimiques garanties du produit,
• le cas échéant, les caractéristiques chimiques et mécaniques garanties du métal déposé à plat et hors dilution pour un
procédé et des paramètres de rechargement définis,
• la définition du lot et les variables intervenant dans la fabrication du produit, dont le changement entraîne un changement de
repère du lot,
• les limitations du domaine d'emploi (conservation du produit notamment).
Cette fiche technique doit être adressée, soit au Fabricant soit, avec clause de confidentialité, au Maître d’Oeuvre.
XS 8230
LOT DES PRODUITS D’APPORT
La définition du lot doit respecter les conditions du XS 8230.
XS 8231
Baguettes
Les baguettes, provenant d'une même coulée ou de métal réputé homogène et ayant fait l'objet d'une même campagne de
fabrication, constituent un lot.
XS 8232
Electrodes enrobées
Un lot d'électrodes est composé de pièces ayant un même diamètre, une âme issue du même lot, un enrobage composé du
même mélange de poudre et ayant fait l’objet la même campagne de fabrication.
XS 8233
Poudres métalliques
Un lot de poudres est constitué d'un seul mélange homogène de grains d'alliages de même nuance. La granulométrie du
mélange doit être définie dans la spécification de recette.
XS 8240
ESSAIS PAR LOT
XS 8241
Essais sur produit
Les baguettes et les poudres font l'objet d'une analyse chimique sur produit ou témoin de coulée.
Les éléments à analyser et les teneurs à respecter sont précisés :
• dans le tableau XS 8241a pour les bases cobalt,
• dans le tableau XS 8241b pour les bases fer,
• dans le tableau XS 8241c pour les bases nickel ;
complétés, le cas échéant, par des éléments d'alliage spécifiques à un Fournisseur.
Les spécifications de recette pourront restreindre les limites proposées dans les tableaux XS 8241.1 à 3, en fonction du type
d’alliage et du mode opératoire de dépôt utilisés.
Les poudres font l'objet d'un contrôle de la granulométrie par tamisage conformément à la norme NF EN 24497.
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XS 8242
Section II - Tome 4 : soudage
Essais sur métal déposé
Pour les électrodes enrobées, il sera fait une analyse chimique et un contrôle de la dureté du métal déposé hors dilution, dans
les conditions ci-après :
Etuvage
Avant utilisation, les électrodes sont étuvées dans les conditions préconisées par les Fournisseurs, sur l'emballage ou dans
la fiche technique.
Paramètres
Le dépôt sera exécuté sur un coupon d'épaisseur minimum de 25 mm dans une nuance d'acier non allié soudable ou d'acier
inoxydable.
L'épaisseur du dépôt et donc le nombre de couches, devront être suffisants pour que la dernière couche déposée soit non
diluée par le métal de base, c'est-à-dire qu'on effectuera un minimum de quatre couches. La largeur et la longueur du dépôt
après usinage seront suffisantes pour pouvoir effectuer les essais ci-dessous (environ 25 x 100 mm2). Les dimensions
exactes du coupon et du dépôt seront précisées dans la spécification de recette.
Les températures de préchauffage et entre passes, les variables énergétiques, ainsi que les éventuelles conditions
thermiques, sont définies dans les spécifications de recette.
Contrôle du dépôt
Chaque passe est examinée visuellement et le cas échéant brossée. Le laitier éventuel est totalement éliminé par meulage,
si nécessaire.
Prélèvement des échantillons pour analyse chimique
Le dosage sera effectué dans la zone non diluée.
L'analyse chimique sera conforme à celle des tableaux XS 8241.1 à 3 pour le grade considéré.
Contrôle de la dureté
Un minimum de dix mesures de dureté Rockwell C sera effectué sur la surface polie du dépôt conformément à la norme
NF EN ISO 6508-1. Les valeurs obtenues se situeront à l'intérieur des fourchettes données dans les tableaux XS 8241.1 à
3 pour le grade considéré.
XS 8250
PROCES-VERBAL DE RECETTE
La désignation commerciale et normalisée du produit utilisé lors de la recette, les valeurs spécifiées et le résultat de chaque
essai, sont consignés sur un procès-verbal. Ce document rappelle clairement la spécification utilisée pour la recette.
Pour les électrodes enrobées, la durée de validité dans le temps de ce procès-verbal, est limitée à cinq années à partir de sa
date de signature.
XS 8300
QUALIFICATION DU MODE OPERATOIRE DE RECHARGEMENT
La préparation, l'exécution et le contrôle des coupons d'essai de qualification, doivent tenir compte des conditions retenues pour
la préparation, l'exécution et le contrôle des rechargements de production.
XS 8310
DOMAINE DE VALIDITE DE LA QUALIFICATION
XS 8311
Atelier
Les essais de qualification doivent être exécutés dans le même atelier que les rechargements de production.
XS 8312
Métal de base : nuance
Les matériaux sont choisis compte tenu des remarques suivantes.
L'équivalence entre produits de différents modes d'élaboration ou de transformation (forgés, laminés, moulés), à nuance égale,
est admise. Cependant, pour des produits moulés, on essaiera, dans toute la mesure du possible, de réaliser la qualification sur
produit moulé.
• Aciers inoxydables
Tous les aciers inoxydables austénitiques non stabilisés (étant entendu que ces aciers peuvent contenir une teneur en
ferrite contrôlée allant par exemple jusqu'à 25 %, dans le cas des pièces moulées) seront considérés comme équivalents.
• Aciers non alliés
Le mode opératoire sera qualifié d'office pour tous les aciers ayant une résistance minimale spécifiée à la traction Rm
inférieure ou égale à celle de l'acier utilisé pour la qualification.
• Aciers faiblement alliés, autres aciers fortement alliés et autres alliages
Le coupon d'essai sera réalisé dans la nuance réellement mise en œuvre.
XS 8313
Métal de base : forme, dimensions
La forme et les dimensions du coupon de qualification devront être représentatives des pièces de production du point de vue de
la géométrie, de la rigidité, de l'accessibilité et des cycles thermiques. Dans le cas de pièces de série de forme comparable et
de dimensions progressives, on prendra des coupons (ou des pièces) correspondant aux dimensions extrêmes.
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XS 8314
Section II - Tome 4 : soudage
Procédé de soudage
Le changement de procédé de soudage ou le changement des conditions de mise en oeuvre, nécessite une nouvelle
qualification de mode opératoire.
XS 8315
Produits d'apport
La nuance utilisée sera celle de la marque commerciale retenue en fabrication, préalablement recettée selon XS 8200.
Cependant, une extension de la qualification d'une marque à une autre pour une même nuance est possible à partir de résultats
d'essais déjà obtenus par ailleurs ou sur témoins de production et soumis à l'accord du Maître d’Oeuvre.
Dans le cas de rechargement avec sous-couche, la nuance utilisée en qualification pour la sous-couche est la même que celle
retenue pour la fabrication.
XS 8316
Nombre de couches
Les rechargements à une ou plusieurs couches doivent faire l'objet de qualifications distinctes. Le domaine de validité (N) de
qualification, en fonction du nombre de couches (n) réalisé, est le suivant :
• n=1
N=1
• n=2
2≤N≤4
• n>2
n≤N≤n+4
avec n = le nombre de couches réalisées, N = le nombre de couches du domaine de validité.
Le domaine de validité ci-dessus mentionné est à considérer à la fois à l'état brut de soudage et après usinage. En particulier,
dans le cas de rechargements en plusieurs couches, toute réduction de l'épaisseur minimale du dépôt, après usinage final,
nécessite une nouvelle qualification.
De plus les rechargements avec sous-couche doivent faire l’objet d’une qualification de mode opératoire avec sous-couche.
XS 8317
Position de soudage
Le mode opératoire n'est qualifié que pour la position fondamentale de soudage correspondant au coupon de qualification.
XS 8318
Techniques et paramètres de soudage
La qualification du mode opératoire est remise en cause lorsqu'un des changements suivants est pratiqué :
a. dans le cas du rechargement au chalumeau oxyacétylénique :
- changement de nature d'un des gaz de combustion,
- changement du type de torche ou de buse,
- changement des pressions ou débits de gaz en dehors des fourchettes spécifiées,
- changement du réglage de la flamme,
b. dans le cas du rechargement à l'arc électrique avec électrodes enrobées :
- changement du type de courant (continu ou alternatif) ou de la polarité en courant continu,
- changement du diamètre nominal de l'électrode utilisée en première couche,
- changement des fourchettes spécifiées des intensités de soudage,
- passage d'un dépôt en passes étroites à un dépôt en passes larges (balayage supérieur à 3 fois le diamètre de l'âme de
l'électrode),
c. dans le cas du rechargement TIG manuel :
- changement du type de courant ou de la polarité en courant continu,
- changement de la composition chimique nominale du gaz de protection,
- diminution de plus de 10 % du débit gazeux par rapport à la valeur minimale spécifiée,
- introduction ou suppression de l'oscillation,
- changement des intensités et tensions spécifiées,
d. dans le cas des rechargements TIG automatiques et plasma :
- changement du type ou modèle de machine,
- changement du type d'arc (transféré ou semi-transféré) ou de courant (pulsé ou non),
- changement de diamètre des orifices de la torche,
- changement des intensités et tensions spécifiées,
- changement des compositions chimiques des gaz plasmagènes ou des gaz de protection et alimentation en poudre,
- changement du débit de gaz plasmagène,
- changement du débit de poudre ou de baguette,
- diminution de plus de 10 % du débit de gaz de protection par rapport à la valeur minimale spécifiée,
- introduction ou suppression de l'oscillation,
- changement du rythme et de l'amplitude de l'oscillation,
- changement de la vitesse d'avance du dépôt.
e. dans le cas de la projection refusion :
- en projection :
* changement de nature du gaz de protection,
* changement du débit de poudre,
* changement de la vitesse d’avance du dépôt,
- en refusion :
* changement des intensités et des tensions le cas échéant,
- dans les deux cas :
XS / 182
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*
*
*
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
Changement du calibre de la buse,
Changement des pressions ou débits de gaz en dehors des fourchettes spécifiées
Changement de la distance de la buse à la pièce.
XS 8319
Traitements thermiques
La qualification du mode opératoire est remise en cause lorsqu'un des changements suivants est effectué par rapport aux
impositions des documents de définition de la qualification :
• diminution de la température minimale spécifiée de préchauffage, telle que définie au XS 7520,
• augmentation de la température maximale entre passes spécifiée, telle que définie au XS 7520,
• modification des fourchettes de température spécifiées du (des) traitement(s) thermique(s) après rechargement
(postchauffage, traitement de stabilisation, de détensionnement ou de qualité),
• diminution de la durée du traitement thermique de postchauffage,
• augmentation de plus de 20 % du temps total du traitement thermique après rechargement par rapport à la durée du
traitement effectué sur le coupon de qualification.
XS 8320
REALISATION DU COUPON DE QUALIFICATION
La préparation, l’exécution et le contrôle des coupons de qualification doivent tenir compte des conditions retenues pour la
préparation, l’exécution et le contrôle des rechargements de production.
XS 8321
Métal de base et produit d'apport
Les métaux de base et produits d'apport doivent être ceux utilisés en fabrication ou représentatifs de ceux-ci, compte tenu des
plages d'équivalence définies.
La surface à recharger est préparée et contrôlée comme en fabrication.
XS 8322
Rechargement du coupon de qualification
De manière générale, les génératrices de courant utilisées doivent être du même type (à courant continu ou alternatif) et
présenter des caractéristiques statiques similaires (plongeante, verticale, horizontale...) à celles utilisées en production. La
température de préchauffage devra se situer au bas de la fourchette spécifiée.
En cours d'essais de qualification, on effectuera pour les procédés à arc électrique des relevés périodiques des paramètres
• U, I et V pour les procédés automatiques:
• I pour les procédés manuels
Dans le cas où il n’est pas possible d’effectuer ces relevés, on notera les conditions de réglage gouvernant ces paramètres par
référence aux essais ayant permis de les fixer.
Dans le cas où un traitement de stabilisation, de détensionnement ou de qualité est prévu, le cycle thermique subi par le
coupon de qualification sera enregistré.
XS 8323
Simulation de réparation
Lorsque des réparations locales sont autorisées en fabrication (XS 8540) et si ces réparations sont faites par un mode
opératoire différent de celui utilisé pour effectuer le dépôt, une simulation de réparation doit être effectuée dans des conditions
représentatives de celles envisagées en fabrication en choisissant notamment les dimensions maximales d'affouillement
spécifiées. Les contrôles à réaliser sont ceux de la qualification (XS 8330), à l'exception de l'analyse chimique.
XS 8330
CONTROLES DU COUPON DE QUALIFICATION
XS 8331
Contrôles non destructifs
Le coupon de qualification doit être soumis à tous les contrôles non destructifs prévus en fabrication pour les rechargements
qu'il qualifie et satisfaire au niveau de qualité le plus élevé de ces rechargements. Son état de surface doit être comparable au
cas le plus défavorable de rechargement de production, en prenant soin par ailleurs de limiter l'écrouissage superficiel.
XS 8332
a
Contrôles destructifs
Analyse chimique
Le prélèvement des copeaux pour analyse chimique par voie humide doit être réalisé au niveau correspondant à l'épaisseur
minimale finale spécifiée du rechargement après une élimination d'au moins 0,5 mm d'épaisseur de la surface brute du
dépôt (Fig. XS 8332a). L'analyse chimique devra porter sur les éléments suivants pour l’alliage considéré :
- C, Cr, W, Ni, Mo, Mn, Si et Fe pour les bases cobalt,
- Ni, Cr, C, Si, Mn et Mo pour les bases fer,
- Fe, Cr, C et Si pour les bases nickel
Les valeurs à respecter seront portées dans la procédure de qualification de mode opératoire, en respectant les limites
suivantes :
- Rechargement base cobalt
* teneur en carbone ≤ 1,8 % pour le grade 6, et 2,2 % pour le grade 12, dans le cas de rechargements sur pièces en
acier inoxydable,
XS / 183
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Section II - Tome 4 : soudage
teneur en fer ≤ 6 % dans le cas général ; pour les chargements en grade 6 déposés par procédé électrique :
• dans le cas de pièces assurant une fonction de frottement guidage seulement, cette limite est portée à 9 %,
• dans le cas de pièces assurant une fonction de portage étanchéité seulement, la valeur de 6 % est considérée
comme une limite maximale visée, avec un dépassement toléré jusqu'à 9 %.
- Rechargement base fer - teneur en nickel dans tous les cas :
* ≤ 1,2% pour l’everit 50
* ≤ 4,8% pour le norem 02 et le norem 02A,
* ≤ 2,2% pour le delchrome 910.
- Rechargement base nickel
* Dans le cas de rechargement sur pièces en acier inoxydable austénitique, teneur en carbone ≤ 1,0% pour le grade 4
et 1,2% pour le grade 5.
* Teneur en fer ≤ 6 % avec un dépassement toléré jusqu’à 9%.
Dans le cas où la géométrie des coupons ne permet pas le prélèvement d'une quantité de copeaux suffisante pour réaliser
l'analyse complète du rechargement, les éléments à doser impérativement sont :
* Fe et C pour les bases cobalt et nickel
* C, Cr et Ni pour les bases fer.
Il sera procédé si nécessaire au doublement des coupons pour permettre ces dosages. Les autres éléments à doser, dans
la mesure du possible, sont en priorité les éléments d'addition de l'alliage.
Nota : les analyses par spectrométrie sont réalisées sur la surface du dépôt usiné à l'épaisseur minimale finale spécifiée.
Examens métallographiques
Une coupe du dépôt usiné aux cotes minimales sera effectuée perpendiculairement au cordon déposé pour examen
macrographique, conformément au XMC 1320. Cet examen, à la loupe au grossissement 5, permet de détecter les fissures
dans le métal déposé ou la zone affectée par la chaleur, les manques de fusion ou autres défauts linéaires. Par ailleurs, la
macrographie est un témoin de référence du nombre de couches pour juger de l'application des limites de validité de la
qualification.
En outre, un examen au microscope sera effectué pour vérifier notamment la microstructure et l'absence de fissures.
Dans le cas d’un rechargement avec sous-couche, une coupe supplémentaire sera effectuée dans les mêmes conditions
que celle précédemment prévue.
Filiations de dureté sur coupe
Une filiation de dureté HV5 sera effectuée sur une ligne perpendiculaire aux peaux (Fig. XS 8332b).
Dans le cas d’un dépôt réalisé sur un substrat en acier inoxydable austénitique ou en alliage à base nickel, la filiation sera
seulement effectuée dans le dépôt.
Dans le cas d’un dépôt réalisé sur un substrat en acier ferritique, la dureté dans la ZAT ne doit pas dépasser les valeurs
suivantes :
- 350 HV pour les aciers non alliés de Rm ≤ 450 MPa
- 380 HV pour les aciers faiblement alliés et non alliés de Rm > 450 MPa
Les mesures de dureté effectuées dans le dépôt permettent d'apprécier la dilution des différentes couches.
Une filiation de dureté pourra être effectuée dans le dépôt sur une ligne parallèle aux peaux, afin d'apprécier l'homogénéité
du rechargement.
Mesures de dureté superficielle
Dix mesures de dureté Rockwell C seront effectuées conformément à la norme NF EN ISO 6508-1 sur la surface usinée à la
cote minimale du dépôt. La valeur moyenne de ces dix mesures est déterminée.
Sur ces dix mesures, l'écart entre les deux valeurs maximale et minimale ne devra pas dépasser
- 6 points pour le grade 21 de la base cobalt,
- 5 points pour le grade 6 de la base cobalt et les bases nickel,
- 4 points pour les grades 12 et SF1 des bases cobalt et des bases fer.
Les valeurs moyennes à respecter seront portées dans la procédure de qualification de mode opératoire. Les fourchettes
choisies pour ces valeurs moyennes, selon la fonction et le mode opératoire du rechargement, doivent rester comprises
dans la plage de dureté donnée dans les tableaux XS 8231.1 à 3 pour chaque grade.
*
b
c
d
XS 8340
DUREE DE VALIDITE DE LA QUALIFICATION
La qualification d'un mode opératoire de rechargement est valable sans limitation dans le temps. Toutefois, dans le cas de
réparations trop systématiques selon XS 8540 ou de mise en évidence de défauts susceptibles de remettre en cause les
conditions d’application du mode opératoire, ou la qualification elle-même du mode opératoire de rechargement, un rapport
analysant les causes de ces réparations doit être établi par le Fabricant et soumis à l’accord du Maître d’Oeuvre.
XS 8400
QUALIFICATION DES SOUDEURS ET DES OPERATEURS
XS 8410
DOMAINE DE VALIDITE
Un soudeur ou un opérateur ayant réalisé la qualification du mode opératoire est automatiquement qualifié. Le XS 8400 traite le
cas de la qualification d'un soudeur ou d'un opérateur supplémentaire.
XS 8411
Atelier
La qualification réalisée dans un atelier est valable quel que soit le site de l’intervention du soudeur ou de l’opérateur.
XS / 184
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XS 8412
Section II - Tome 4 : soudage
Métal de base : nuance
Les dispositions du paragraphe 5.5 de la norme NF EN 287-1 s’appliquent.
XS 8413
Métal de base : forme, dimensions
Cf. XS 8313.
XS 8414
Procédé de soudage
Cf. XS 8314.
XS 8415
Produits d'apport et de protection
Cf. XS 8315.
XS 8416
Nombre de couches
Cf. XS 8316.
XS 8417
Position de soudage
Le soudeur (ou l'opérateur) n'est qualifié que pour la position correspondant au coupon de qualification.
XS 8418
Techniques et paramètres de soudage
Pour les procédés automatiques, le XS 8318d s’applique.
XS 8420
REALISATION DU COUPON DE QUALIFICATION
XS 8421
Métal de base et produit d'apport
Cf. XS 8321.
XS 8430
CONTROLES DU COUPON DE QUALIFICATION
XS 8431
Contrôles non destructifs
Cf. XS 8331.
XS 8432
Contrôles destructifs
Seuls les examens métallographiques et la dureté superficielle à l'état final (XS 8332b et d) seront effectués.
XS 8440
DUREE DE VALIDITE ET RECONDUCTION DE LA QUALIFICATION
La qualification est valable deux ans sous réserve que le soudeur (ou l’opérateur) effectue régulièrement des travaux de
rechargement dans le cadre de sa qualification. Aucune interruption de plus de 6 mois n’est admise.
La qualification et ses domaines de validité sont reconduits successivement par période de 2 ans sous réserve que :
• les rechargements effectués par le soudeur soient en conformité avec les critères exigés,
• au certificat de la qualification du soudeur, soit joint un dossier constitué de rapports de contrôle, exigés au titre de la
fabrication, datant de moins de six mois.
XS 8500
FABRICATION
XS 8510
STOCKAGE ET UTILISATION DES PRODUITS D’APPORT
a
b
Conditions de stockage
Les conditions de stockage permettent aux produits de conserver leurs propriétés. Pour cela, les produits sont entreposés
dans un local clos, sec et chauffé si nécessaire. Le Fabricant définit, sous sa responsabilité, la température minimale et le
degré hygrométrique maximal requis.
Entrée en magasin
Les produits recettés entrant en magasin sont marqués avec un dispositif approprié (par exemple, cachet) sur chaque unité
d'emballage. Par unité d'emballage, on entend : le paquet d'électrodes (ou emballage contenant plusieurs paquets) de
baguettes ou de poudre. Les produits recettés après entrée en magasin sont marqués après cette recette.
XS / 185
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Section II - Tome 4 : soudage
c
Séjour en magasin
Dans le cas où le même local sert au stockage des produits recettés ou en attente de recette, ou autres produits, une
séparation physique existe entre ces produits. On admettra qu'un espace suffisant constitue une séparation. Durant le
stockage, les produits restent dans leur emballage d'origine intact (sous réserve du XS 8511f). Tout produit détérioré, ou
dont l'identité est perdue, est déclassé. Un soin particulier est apporté à la manutention des électrodes pour éviter tout choc
susceptible d'endommager l'enrobage.
d Contrôle du stock
Le suivi des produits recettés doit permettre de connaître, pour chaque lot de produit, les indications suivantes :
- désignation,
- dimensions,
- quantité recettée entrée en magasin,
- date de la recette,
- éventuellement, date de péremption (XS 8250),
- date de sortie,
- quantité sortie,
- référence du document de sortie ou indication de rebut.
e Sortie du magasin
Les produits ne sont sortis du magasin que contre remise au responsable du magasin, ou à son délégué, d'un document
comportant obligatoirement au moins les renseignements suivants :
- désignation,
- dimensions,
- quantité,
- numéro du lot ou des lots (ou numéro de code du Fabricant sous réserve que le numéro de code permette de retrouver
sans ambiguïté le numéro de lot),
- affectation des produits à un appareil ou rechargement donné.
Nota :
Au cas où les documents ne satisfont pas à ces prescriptions, la procédure d'Assurance de la Qualité, relative à la
sortie des produits du magasin, doit permettre de retrouver toutes ces informations.
XS 8511
Emploi des produits
a. L'attention du Fabricant est attirée sur le fait qu'il doit préciser les quantités maximales de produits pouvant être sorties du
magasin en fonction des conditions de mise en œuvre et des moyens de conservation et de distribution utilisés, de manière
à conserver au produit toutes ses caractéristiques.
b. Les conditions d'étuvage sont précisées par le Fournisseur (température et temps de maintien) dans la fiche technique du
produit.
c. Lorsque spécifié, (XS 8511b), l'utilisateur procède, ou fait procéder, à l'étuvage des électrodes et poudres dans des étuves
réservées aux produits recettés. Les électrodes sont étuvées sorties de leur emballage, ou placées dans des boîtes
métalliques permettant une circulation d'air par les deux extrémités. Chaque étuve comporte un tableau où sont inscrits la
nuance, le numéro de lot et les conditions d'étuvage du produit contenu. Une étuve ne doit contenir que des produits d'une
seule nuance à la fois. Toutefois, plusieurs nuances peuvent être placées dans une même étuve, sous réserve que :
- leurs conditions d'étuvage soient identiques,
- il y ait une séparation physique entre elles (un espace n'étant pas considéré comme séparation physique).
d. Après étuvage, les électrodes sont conservées dans des conteneurs ou armoires chauffants jusqu'à leur utilisation. Les
électrodes en cours d'utilisation et ayant séjourné plus de 4 heures à la température ambiante sont réétuvées. Cette
opération ne peut avoir lieu plus du nombre de fois précisé dans la fiche technique du produit.
e. Chaque soudeur possède un équipement portatif lui permettant de conserver ses électrodes au sec.
f. Les électrodes déballées et non utilisées ne pourront être réintroduites en magasin que compte tenu des dispositions des
points précédents, en particulier du XS 8510b et selon une procédure définissant leur identification et leur nouvel emballage.
g. Ne peuvent être raboutés ensemble que des bouts de baguette appartenant à un même lot. Le procédé de raboutage par
chalumeau oxyacétylénique n'est autorisé que pour les baguettes destinées au rechargement par ce même procédé.
XS 8512
Identification des produits en cours de rechargement
Tous les produits doivent être identifiés à tout instant au cours de leur mise en œuvre.
XS 8520
PREPARATION DE LA SURFACE A RECHARGER
La zone à recharger doit avoir une forme géométrique exempte d'angles vifs, un état de surface exempt de porosités ou autres
défauts susceptibles d'affecter la texture du dépôt, être exempt de graisse, huile ou autres corps étrangers et être ébavuré. Un
contrôle par ressuage de la surface à recharger sera effectué ; aucune indication n'est tolérée.
Dans le cas des pièces forgées ou estampées, destinées à des fabrications en série de robinetterie de diamètre nominal
DN ≤ 80 mm, ce contrôle par ressuage peut être effectué par sondage sur 3 % minimum des pièces d'un même lot
d'approvisionnement. Ce contrôle sera réalisé sur les premières pièces du lot mises en fabrication et validera la totalité du lot. Si
une ou plusieurs indications de ressuage sont décelées, le contrôle sera étendu à la totalité du lot.
XS 8530
TECHNIQUES DE DEPOT
XS 8531
Positions de soudage
Les opérations de rechargement se feront de préférence à plat ou en rotation sur positionneur vireur.
XS / 186
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XS 8532
Section II - Tome 4 : soudage
Mise en propreté
Les zones rechargées ne seront, ni décapées par voie chimique, ni passivées.
XS 8540
REPARATION DU DEPOT
Si le chargement comporte des défauts inacceptables, le Fabricant peut procéder :
• soit à une élimination locale du ou des défauts,
• soit à une élimination de la dernière couche,
• soit à une réparation locale ou à une élimination totale du dépôt avant d’effectuer un nouveau rechargement.
Dans tous les cas, les opérations de réparation doivent satisfaire aux mêmes exigences que les rechargements de production.
En outre, les réparations dans le dépôt ou dans le métal de base sont effectuées après complète élimination des zones
défectueuses par usinage ou par meulage. Dans le cas où ces réparations sont faites avec un mode opératoire différent de
celui utilisé pour le dépôt d’origine, le mode opératoire de réparation doit être qualifié par une simulation de réparation
(RS 8323)
XS 8550
CYCLES THERMIQUES
Dans le cas où les cycles thermiques (température ≥ 650°C) sont susceptibles d'altérer les propriétés du métal de base, on
rappelle qu'il convient de vérifier que les caractéristiques mécaniques du métal de base restent conformes aux valeurs
spécifiées après application d'un traitement thermique simulé (préchauffage, postchauffage, détensionnement) représentatif de
celui prévu en fabrication.
XS 8551
Préchauffage, postchauffage
La température de préchauffage sera précisée dans les documents définissant le rechargement. Les pièces seront
préchauffées uniformément jusqu'à une température choisie notamment en fonction du procédé utilisé, du matériau et de
l'épaisseur du produit à recharger. La température ne descendra pas en dessous de la température de préchauffage pendant
toute la durée du rechargement. En cas d'interruption du rechargement, le préchauffage sera maintenu jusqu'à la reprise de
celui-ci.
Après rechargement, il est recommandé de maintenir l'ensemble de la pièce à une température au moins égale à celle du
préchauffage pendant au moins 15 minutes, ce temps étant fonction des dimensions de la pièce.
Le refroidissement se fera alors lentement, par exemple au four ou dans une poudre isolante.
XS 8552
Traitement thermique
Dans certains cas, un traitement thermique (stabilisation dimensionnelle, détensionnement, traitement thermique de qualité)
peut être nécessaire après rechargement, compte tenu de la nature du rechargement, des conditions de mise en œuvre ou de
service. Dans ce cas il devra être précisé.
Un traitement thermique de stabilisation est requis pour les rechargements durs type Norem 02 et 02A.
On rappelle que, pour les rechargements sur aciers ferritiques, il peut être souhaitable d'effectuer une sous-couche (XS 8130).
XS 8560
CONTROLES DU RECHARGEMENT, AVANT ET APRES USINAGE
XS 8561
Examen d'aspect - Contrôle visuel
Il sera exécuté dans tous les cas :
• avant usinage du dépôt, il a pour objet de s'assurer de la bonne qualité du dépôt, de sa régularité de forme et de son
adhérence au support,
• après usinage du dépôt, il est rappelé qu'un état de surface parfaitement rodé augmente la résistance à la corrosion et à
l'érosion.
La rugosité correspondra aux valeurs spécifiées aux plans et choisies selon l'usage du rechargement (par exemple, N3 selon la
norme FD E 05-051 ou mieux pour les zones actives des portées d'étanchéité des vannes de sectionnement).
XS 8562
Contrôle par ressuage - Contrôle visuel
Ces contrôles seront exécutés conformément à la norme NF EN 571-1 dans tous les cas avec les critères suivants :
• aucune fissure, crique, manque de liaison, inclusion de tungstène ou de laitier, n'est admissible,
• aucune indication de ressuage de forme allongée (trois fois la largeur) n'est admissible, que ce soit sur le dépôt ou à la
liaison,
• en ce qui concerne les indications de ressuage de forme arrondie, il faut distinguer deux classes suivant la fonction de la
zone rechargée.
a Guidage et autres surfaces rechargées, y compris les flancs
Sont inacceptables les indications arrondies dont une dimension dépasse 1,5 mm. Si l'épaisseur minimum requise après
usinage final, est inférieure à 1,5 mm, la dimension maximum admissible des indications est limitée à cette épaisseur.
On admettra les indications de dimensions inférieures pour autant que :
* la densité des indications de ressuage soit au maximum une par 25 cm2 de surface rechargée (une indication de 0 à
25 cm2, deux de 25 à 50 cm2, trois de 50 à 75 cm2, etc.),
* la distance entre deux indications de ressuage soit d'au moins 20 mm.
XS / 187
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c
c
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Section II - Tome 4 : soudage
Etanchéité
* Aucune indication caractérisée dans les zones actives n'est acceptable.
* Dans les autres zones, les critères du paragraphe a) ci-dessus sont appliqués.
2
Rechargements de grande superficie (≥ 500 cm )
* Les critères sont à définir par le Fabricant au cas par cas, en accord avec le Maître d’Oeuvre.
XS 8563
Contrôle dimensionnel
Le Fabricant établira des relevés des contrôles dimensionnels aux différents stades de la fabrication :
• après usinage de la pièce (ou des pièces) avant rechargement,
• après rechargement et usinage final.
XS 8570
AUTRES CONTROLES DE PRODUCTION
D'autres contrôles peuvent être prévus en production, par le Fabricant lui-même ou par le Maître d’Oeuvre dans la
Spécification d’Equipement, suivant l'importance fonctionnelle des rechargements, les difficultés de réalisation et la nature
des fabrications (unitaire, série).
XS 8571
Analyse des copeaux d'usinage
Ce contrôle peut permettre, non seulement de situer la fabrication par rapport aux critères de qualification, mais aussi d'évaluer
les dérives éventuelles sur le plan de la dilution ou de la surcarburation, ou liées au produit d'apport.
XS 8572
Dureté superficielle
Même remarque qu'au XS 8571 ; toutefois, il convient de meuler ou d'usiner les empreintes à l'état final afin d'éviter les
amorces de rupture. Dans ce cas, cette opération sera faite préalablement au contrôle par ressuage.
XS 8573
Contrôles ultrasons ou radiographiques
Ces contrôles peuvent permettre de vérifier l'absence de défauts internes et notamment les manques de liaison dans le cas des
procédés difficiles à mettre en œuvre.
XS 8574
Contrôle du ferromagnétisme
Dans le cas des rechargements au chalumeau oxyacétylénique sur acier inoxydable austénitique employés en milieu corrosif,
un contrôle spécial du ferromagnétisme du dépôt, ou de sa liaison avec le métal de base, peut être envisagé pour évaluer l'état
de déchromisation de la structure.
XS 8575
Témoins de production
Pour certaines fabrications de série, des témoins de production peuvent être demandés dans la Spécification d’Equipement
qui doit alors préciser la fréquence des prélèvements. Les contrôles à effectuer et les critères à respecter sont ceux prévus au
XS 8330 sur coupon de qualification.
XS / 188
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Section II - Tome 4 : soudage
Tableau XS 8231a : produits base cobalt
1. Composition chimique des principaux grades utilisés
1.1 Cas des baguettes et des poudres (analyse sur produit ou sur métal déposé hors dilution)
Eléments %
C
Cr
W
Ni
Mo
Mn
Si
Fe (2)
Co
0,18
25,0
1,75
4,8
le reste
≤ 0,5
≤ 1,0
≤ 2,0
≤ 3,0
à 0,32
à 29,0
à 3,75
à 6,1
0,9 (1)
26,0
3,0
Grade 6
le reste
≤ 3,0
≤ 1,0
≤ 1,0
≤ 2,0
≤ 3,0
à 1,4
à 32,0
à 6,0
1,2
26,0
7,0
Grade 12
le reste
≤ 3,0
≤ 1,0
≤ 1,0
≤ 2,0
≤ 3,0
à 1,7
à 32,0
à 9,5
(1) Une extension de la fourchette à 0,8 % minimum est tolérée pour les baguettes destinées aux rechargements par procédé chalumeau
oxyacéthylénique
(2) L'attention est attirée sur les difficultés de dosage du fer dans ces alliages ; en cas de contestations entre le Fournisseur de produit et le
Fabricant, un laboratoire sera désigné par ces 2 parties, en accord avec le Maître d’Oeuvre.
Grade 21
1.2 Cas des baguettes et des poudres pour projection refusion (analyse sur produit)
Eléments %
C
Grade SF1
≤ 1,50
Cr
17,5
à 20,5
W
11,5
à 14,0
Ni
12,0
à 15,0
Cu
Mn
Si
Fe
≤ 1,0
≤ 1,0
≤ 4,0
≤ 4,5
B
1,0
à 3,0
Co
le reste
1.3 Cas des électrodes enrobées (analyse sur métal déposé hors dilution)
Eléments %
Grade 21
Grade 6
Grade 12
C
0,20
à 0,30
0,7
à 1,4
1,0
à 1,7
Cr
25,0
à 29,0
25,0
à 32,0
25,0
à 32,0
W
≤ 0,5
3,0
à 6,0
7,0
à 9,5
Ni
1,75
à 3,75
Mo
4,8
à 6,1
Mn
Si
Fe
Co
≤ 1,2
≤ 2,0
≤ 5,0
le reste
≤ 3,0
≤ 1,0
≤ 2,0
≤ 2,0
≤ 5,0
le reste
≤ 3,0
≤ 1,0
≤ 2,0
≤ 2,0
≤ 5,0
le reste
2. Dureté HRC
Grade 21
Grade 6
Grade 12
Grade SF1
28 - 35
39 - 47
47 - 53
54 - 65
Tableau XS 8231b : produits base fer
1. Composition chimique des principaux grades utilisés
1.1 Cas des baguettes (analyse sur produit ou sur métal déposé hors dilution)
Eléments %
Type Everit 50
Ni
Fe
Co
≤ 1,0
le reste
≤ 0,1
3,7
à
4,4
le reste
≤ 0,05
Type Norem 02A
Cr
23,0
à 27,0
C
2,0
à 2,5
23,0
à 26,0
1,10
à 1,35
B
≤ 0,02
Si
Mn
Mo
N
≤ 1,0
≤ 1,2
≤ 3,5
≤ 0,15
3,10
à 3,50
4,0
à 5,0
1,8
à 2,2
≤ 0,06
1.2 Cas des poudres (analyse sur produit ou sur métal déposé hors dilution)
Eléments %
Ni
Fe
Co
Type Delchrome 910
≤ 2,0
le reste
≤ 0,1
Type Norem 02
3,7
à 4,4
le reste
≤ 0,05
Cr
23,0
à 27,0
23,0
à 26,0
C
2,8
à 3,5
1,10
à 1,35
B
≤ 0,02
Si
Mn
Mo
N
≤ 1,0
≤ 1,0
≤ 3,5
≤ 0,06
3,10
à 3,50
4,0
à 5,0
1,8
à 2,2
0,14
à 0,18
2. Dureté HRC
Type Everit 50
Type Delchrome 910
Type Norem 02
Type Norem 02a
43 – 52
50
–
(visée ≤ 55)
36 – 44
34 – 44
60
Tableau XS 8231c : produits base nickel
1. Composition chimique des principaux grades utilisés
1.1 Cas des baguettes et des poudres (analyse sur produit ou sur métal déposé hors dilution)
Eléments %
Ni
Grade 4
le reste
Grade 5
le reste
Fe
Co
1,0
à 3,5
2,0
à 5,0
≤ 1,5
≤ 1,5
Cr
6,5
à 14,0
9,5
à 16,0
C
B
0,20
à 0,60
0,30
à 0,80
Si
1,5
à 3,0
2,0
à 4,0
Mn
Mo
N
1,2
à 4,0
3,0
à 5,0
2. Dureté HRC
Grade 4
Grade 5
36 - 45
46 - 54
XS / 189
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Section II - Tome 4 : soudage
Figure XS 8332a : prélèvement des copeaux
pour analyse chimique (exemple)
Ligne de liaison
Zone de liaison
Figure XS 8332b : filiation de dureté HV5 (exemple)
Ligne de liaison
Zone de liaison
XS / 190
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XS 9000
Section II - Tome 4 : soudage
ESSAIS MECANIQUES
Sont définis en XS 9000, pour tous les essais destructifs qui pourront être prescrits en application du Tome 4 : les types
d'éprouvettes à retenir, les conditions générales de prélèvement et la procédure d'essai.
XS 9100
ESSAIS DE TRACTION
Il y a lieu de distinguer les essais de traction effectués en travers de la soudure, destinés à déterminer la résistance à la traction
du joint soudé et les essais effectués dans le métal déposé, permettant d'en déterminer les caractéristiques propres.
XS 9110
ESSAIS DE TRACTION EN TRAVERS DE LA SOUDURE
Ces essais de traction doivent être effectués pour les assemblages de qualification (XS 3000), à la température ambiante et à
température élevée.
XS 9111
Types d'éprouvettes et conditions de prélèvement
XS 9111.1
Cas des soudures bout à bout
a. Essais de traction en travers de la soudure à température ambiante
Les types d'éprouvettes et les conditions de prélèvement sont définis au XMC 1211.2.
Les éprouvettes doivent être prélevées sur toute l'épaisseur du joint soudé après arasement de la soudure.
Lorsque l'épaisseur du joint sur tôle ou sur tube dépasse 30 mm et si la machine d'essai n'est pas assez puissante pour
effectuer un essai intéressant toute l'épaisseur, on peut prélever plusieurs éprouvettes identiques d'épaisseur unitaire au
moins égale à 15 mm couvrant toute l'épaisseur du joint.
b. Essais de traction en travers de la soudure à température élevée
Les types d'éprouvettes sont définis au XMC 1212. La partie calibrée de l'éprouvette doit avoir une longueur supérieure à la
largeur de la soudure. La position de l'axe des éprouvettes doit respecter les conditions du XS 3000.
Pour les épaisseurs inférieures à 10 mm, des éprouvettes de dimensions réduites sont admises.
XS 9111.2
Cas des assemblages soudés ou brasés avec emmanchement
Dans ce type d’assemblages il est possible de prélever Les types d'éprouvettes définies pour les tubes par la norme NF EN 895
(§ 5.5.3.1 ou 5.5.3.2). L’essai de traction est poursuivi dans le sens axial jusqu’à l’arrachement des deux surfaces en contact.
XS 9112
Procédure d'essai
a. Essais de traction en travers de la soudure à température ambiante
Les essais sont effectués conformément au XMC 1211.
b. Essais de traction en travers de la soudure à température élevée
Les essais sont effectués conformément au XMC 1212.
XS 9113
Résultat de l’essai
Dans le cas des jonctions soudées ou des assemblages brasés avec emmanchement, la résistance à la rupture de
l’assemblage est la charge rapportée à la section de la partie calibrée de l’éprouvette perpendiculaire à la direction axiale.
XS 9120
ESSAIS DE TRACTION DANS LE METAL DEPOSE
XS 9121
Types d'éprouvettes et conditions de prélèvement
Il s'agit d'éprouvettes cylindriques prélevées dans l'axe du moule lors de la recette (XS 2000), de la qualification (XS 5000), ou
dans l'axe de la soudure lors de la qualification (XS 3000).
Lors de la recette, de la qualification ou de la caractérisation d'un produit d'apport, les essais doivent être effectués à la
température ambiante ainsi qu'à température élevée lorsque ces caractéristiques interviennent dans l'étude du comportement
de l'appareil et déterminent son dimensionnement.
Lors de la qualification, ou de la caractérisation d'un mode opératoire de soudage, seuls les essais à température ambiante sont
imposés. Le Fabricant sera dispensé d'effectuer les essais de traction longitudinale lorsque l'épaisseur de l'assemblage est
inférieure à 12 mm.
Les éprouvettes doivent être conformes à l'un des paragraphes suivants selon le cas d'application considéré :
• XMC 1211.1 ou XMC 1211.2,
• XMC 1212.
XS 9122
Procédures d'essais
Lorsque les essais sont effectués à température ambiante, le mode opératoire est défini par les paragraphes indiqués au
XS 9121.
XS / 191
RCC-MX
Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
L'essai à température élevée est exécuté en trace directe, il est effectué selon le mode opératoire défini au XMC 1212.
XS 9200
ESSAIS DE PLIAGE
XS 9210
TYPES D’EPROUVETTES ET CONDITIONS DE PRELEVEMENT
Il y a lieu de distinguer trois types d'éprouvettes :
• les éprouvettes de pliage transversal (endroit et envers),
• les éprouvettes de pliage longitudinal (endroit et envers dans l'épaisseur),
• les éprouvettes de pliage de côté.
Les éprouvettes de pliage transversal (endroit et envers) et de pliage de côté sont prélevées perpendiculairement à l'axe de la
soudure.
Les éprouvettes de pliage longitudinal sont prélevées dans l'axe de la soudure.
Toutes ces éprouvettes sont préparées conformément au XMC 1261 complété par les exigences du XS 9210.
XS 9211
Eprouvettes de pliage transversal endroit et envers
Les dimensions et la préparation des éprouvettes doivent être conformes au XMC 1264.
Une éprouvette est prélevée à la peau supérieure de l'assemblage et une deuxième à la peau inférieure.
La face tendue est préparée en arasant la surépaisseur de la soudure puis en dressant en long la surface jusqu’à suppression
de toute irrégularité et de tout sillon transversal (si l'assemblage est dénivelé, il faudra éliminer la partie en surépaisseur).
Les éprouvettes prélevées sur des assemblages tubulaires ne sont pas usinées lorsque l’épaisseur de l’assemblage est
inférieure ou égale à 7 mm.
XS 9212
Eprouvettes de pliage longitudinal
Les dimensions et la préparation des éprouvettes doivent être conformes au XMC 1264.
Pour les éprouvettes prélevées en peau, les dispositions du XS 9211 concernant la préparation des éprouvettes sont
applicables.
XS 9213
Eprouvettes de pliage de côté
Il est procédé à un essai de pliage de côté pour les soudures d'épaisseur supérieure à 20 mm. Si nécessaire, plusieurs
éprouvettes sont prélevées de manière à couvrir toute l'épaisseur de la soudure.
Les dimensions des éprouvettes doivent être conformes au XMC 1264.
XS 9220
PROCEDURE D’ESSAI
La procédure d'essai est effectuée conformément au XMC 1264.
XS 9230
ESSAIS DE PLIAGE DANS LES REVETEMENTS
Il est procédé à des essais de pliage de côté répondant à l'ensemble des conditions définies ci-dessus, sauf en ce qui concerne
les points suivants :
• l'essai est pratiqué quelle que soit l'épaisseur du revêtement,
• les dimensions des éprouvettes doivent être conformes au XMC 1265.
XS 9240
CARACTERISATION DES DECOHESIONS LOCALISEES
Les éprouvettes de pliages de soudures en acier inoxydable austénitique comportant une ou plusieurs indications très fines de
longueur supérieure aux critères seront caractérisées selon la méthode ci-après :
a. on effectuera, sur chaque éprouvette affectée, une coupe transversale au droit des indications les plus significatives en vue
de les caractériser par examen micrographique. Si les indications ont pour origine des défauts de soudage (collage,
fissure…) elles ne peuvent pas être attribuées à un dépassement local de la capacité de déformation. Dans le cas contraire,
les essais complémentaires décrits en b sont à réaliser.
b. Si l'examen macrographique montre l'absence de défaut initiateur de l'indication, on réalise par coupon les deux essais
complémentaires ci-après :
- un essai de pliage selon la méthodologie initiale après avoir effectué un traitement thermique d'hypertrempe entre 1050
et 1150°C sur le prélèvement complémentaire.
- un essai de pliage à l'état brut de soudage mais avec un diamètre de mandrin d'une unité d'épaisseur immédiatement
supérieure au diamètre initial.
Si les examens et essais complémentaires conduisent à des résultats conformes aux critères, on en déduira que les indications
ont pour origine un dépassement local de la capacité de déformation du métal.
Dans le cadre des essais de pliage requis au titre des qualifications des soudeurs ou opérateurs (XS 4200) ; on pourra limiter
les investigations aux essais du a) ci-dessus pour conclure.
XS / 192
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Edition 2008
XS 9300
Section II - Tome 4 : soudage
ESSAIS DE RESILIENCE
Il y a lieu de distinguer ici les différentes zones d'exécution de ces essais de résilience, ainsi que les différents types d'essais de
flexion par choc pouvant être prescrits.
XS 9310
ESSAIS DE FLEXION PAR CHOC KV DANS LE METAL DEPOSE
a. Types d'éprouvettes et conditions de prélèvement
Les éprouvettes sont conformes au XMC 1221. Elles sont prélevées perpendiculairement au plan médian de la soudure.
L'entaille, perpendiculaire aux peaux du moule ou de l'assemblage d'essai, est située dans ce plan médian. Cependant,
pour le procédé vertical sous laitier (72), les éprouvettes prélevées à mi-épaisseur doivent avoir leur fond d'entaille parallèle
aux peaux.
b. Procédure d'essai
Un essai est constitué de trois éprouvettes rompues aux températures d'essais prescrites, en conformité au XMC 1221.
XS 9320
ESSAIS DE FLEXION PAR CHOC KV DANS LA ZONE AFFECTEE
THERMIQUEMENT (ZAT)
Ces essais sont effectués à partir d'éprouvettes KV lorsque requis. L'entaille est positionnée à partir d'une attaque
macrographique.
a. Types d'éprouvettes et conditions de prélèvement
Les éprouvettes sont conformes au XMC 1221.
Elles sont prélevées perpendiculairement au plan médian de la soudure. Le fond de l'entaille est orienté soit parallèlement
aux peaux (Fig. XS 9320 - cas 2 et 3) soit perpendiculairement aux peaux mais à condition que l'entaille reste parallèle à la
ligne de fusion (Fig. XS 9320 - cas 1, éprouvette à incliner). Le fond de l'entaille est situé sur la ligne de fusion pour les
aciers inoxydables austénitiques et les alliages à base de nickel. Pour les autres aciers, il est situé à une distance de 1 mm
et 4 mm de la ligne de fusion.
b. Procédure d'essai
Un essai est constitué de trois éprouvettes rompues à température ambiante et en conformité au XMC 1221.
XS 9330
ESSAIS COMPLEMENTAIRES DE FLEXION PAR CHOC (POUR ANALYSE
DU COMPORTEMENT VIS-A-VIS DE LA RUPTURE BRUTALE)
Ces essais ne sont exécutés que dans la mesure où ils sont prescrits explicitement par la Spécification d’Equipement. Ils ne
s'appliquent, tant pour les métaux déposés que pour les zones affectées thermiquement (ZAT), qu'aux aciers non alliés ou
faiblement alliés.
XS 9331
Courbes de transition KV
a. Types d'éprouvettes et conditions de prélèvement
Les éprouvettes sont conformes au XMC 1221 et sont prélevées perpendiculairement au plan médian de la soudure.
1) Eprouvettes pour essais dans le métal déposé
Leur disposition est telle que le fond de l'entaille soit orientée perpendiculairement aux peaux de l'assemblage d'essai et
situé approximativement dans le plan médian de la soudure.
L'axe longitudinal des éprouvettes est situé à une distance des peaux au moins égale au quart de l'épaisseur du joint
d'essai.
Cette condition doit être respectée chaque fois qu'elle est compatible avec l'épaisseur du coupon d'essais. Pour des
épaisseurs plus faibles, cette distance de l'axe aux peaux ne devra pas être inférieure à 10 mm.
2) Eprouvettes pour essais dans la zone affectée thermiquement (ZAT)
Leur disposition est telle qu'elles répondent à l'ensemble des conditions suivantes :
* l'orientation des éprouvettes est perpendiculaire aux sens de corroyage pour les métaux de base issus de tôles ou de
pièces de forge,
* les éprouvettes sont positionnées dans une zone correspondant autant que possible au quart de l'épaisseur du joint
d'essai,
* l'entaille est orientée approximativement perpendiculairement aux peaux du coupon en visant à intéresser au
maximum la ZAT dans le plan de rupture de l'éprouvette. Dans ce but, et lorsque l'épaisseur du coupon le permet,
cette orientation est dans toute la mesure du possible parallèle à la ligne de fusion,
* le fond de l'entaille sera situé à 0,8 mm de la ligne de fusion.
b. Procédure d'essai
Les essais sont effectués conformément au XMC 1221.
Ces éprouvettes sont rompues par série de trois pour chaque température d'essai.
Le tracé de la courbe doit être conforme au XMC 1222.
c. Critères d'acceptation
Ces critères sont précisés dans la Spécification d’Equipement.
XS 9332
Détermination de la température RTNDT du métal déposé
Les essais effectués dans le cadre de cette détermination portent, d'une part sur des essais Pellini, d'autre part sur des essais
KV.
XS / 193
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Edition 2008
Section II - Tome 4 : soudage
a. Types d'éprouvettes et conditions de prélèvement
1) Eprouvettes Pellini
Les éprouvettes Pellini sont du type P3 selon la spécification ASTM E 208 (Fig. XMC 1230.1).
La disposition des éprouvettes Pellini est telle que l'entaille orientée parallèlement aux peaux du joint d'essai soit située
approximativement dans l'axe de la soudure. L'axe longitudinal de ces éprouvettes est situé à une distance des peaux
au moins égale au quart de l'épaisseur du joint d'essai.
Cette condition doit être respectée chaque fois qu'elle est compatible avec l'épaisseur du coupon d'essai. Pour des
épaisseurs plus faibles, cette distance de l'axe aux peaux ne devra pas être inférieure à 10 mm.
2) Eprouvettes KV
Les éprouvettes KV sont conformes au XMC 1221 et sont prélevées conformément aux indications du XS 9331a 1 pour
les éprouvettes destinées aux essais dans le métal déposé.
b. Procédure d'essai
1) Essais Pellini
Les essais sont conduits (en principe à partir de 8 éprouvettes) conformément au XMC 1230.
La température de transition de ductilité nulle (TNDT) est déterminée à 5 °C près.
2) Essais KV
Les essais de flexion par choc KV sont effectués conformément au XMC 1221 par série de 3 éprouvettes pour chaque
température d'essai.
Les températures d'essai sont définies par rapport à la température TNDT définie au 1 ci-dessus.
La conduite des essais s'effectue conformément au XMC 1240.
c. Critères d'acceptation
Ces critères sont précisés dans la Spécification d’Equipement.
XS 9333
Essais de résilience dans la zone affectée thermiquement (ZAT)
Du point de vue de la résilience, ces essais en ZAT ont pour objet d'évaluer cette zone par rapport à l'acier de base.
Ils sont effectués pour les qualifications de mode opératoire lorsque l'épaisseur des joints d'essais est supérieure à 16 mm et
lorsqu'il s'agit des procédés vertical sous laitier, électrogaz ou procédés thermiques.
a. Types d'éprouvettes et conditions de prélèvement
1) Eprouvettes Pellini
Les éprouvettes Pellini sont du type P3 et conformes aux exigences du XMC 1230.
Elles sont prélevées dans l'acier de base, en dehors de la zone affectée thermiquement, dans une zone correspondant
autant que possible au quart de l'épaisseur du coupon.
2) Eprouvettes KV
Les éprouvettes KV sont conformes au XMC 1221 et sont prélevées d'une part dans l'acier de base en dehors de la
zone affectée thermiquement (ZAT) et d'autre part dans cette zone.
Les conditions de prélèvement des éprouvettes pour essais en ZAT sont conformes à celles indiquées au XS 9331a 2.
En outre, pour les procédés électroslag ou électrogaz ne comportant pas de traitement pouvant conduire à un affinement
du grain, l'entaille est positionnée dans la zone à gros grains.
En ce qui concerne les éprouvettes prélevées dans l'acier de base en dehors de la ZAT, les conditions de prélèvement
sont identiques à celles définies ci-dessus (éprouvettes pour essais en ZAT) pour ce qui concerne l'orientation par
rapport au sens de corroyage, la position dans l'épaisseur du coupon et l'orientation de l'entaille par rapport aux faces.
b. Procédure d'essai
1) Essais Pellini
Ces essais dans l'acier de base sont conduits conformément au XMC 1230.
2) Essais de flexion par choc
Ces essais sont effectués conformément au XMC 1252.
* Essais dans l'acier de base
Ces essais sont effectués à partir d'une série de trois éprouvettes rompues à une température correspondant à TNDT
déterminée au 1 ci-dessus) + 33 °C.
A partir de ces éprouvettes rompues, il est déterminé la valeur d'expansion latérale moyenne EL qui servira de terme
de comparaison pour les essais effectués en ZAT.
* Essais en ZAT
Ces essais sont effectués par série de trois éprouvettes pour chaque température d'essais et sont conduits de la
façon suivante :
• la première série d'éprouvettes est rompue à la température TNDT + 33 °C ;
Si la valeur moyenne d'expansion latérale obtenue est supérieure ou au moins égale à EL déterminée pour l'acier
de base, l'essai de qualification du procédé de soudage est considéré valide,
• dans le cas contraire, il est procédé à des essais à températures croissantes jusqu'à obtention d'une valeur
moyenne d'expansion latérale supérieure à EL. L'écart entre la température à laquelle cette condition est remplie
et TNDT + 33 °C est noté dans le rapport d'essais de qualification du procédé.
c. Exploitation des résultats
Seul est considéré le cas où il apparaît un écart positif entre TNDT + 33 °C et la température à laquelle la valeur moyenne
d'expansion latérale est supérieure ou au moins égale à EL.
Cet écart est pris en compte pour fixer la température RTNDT de l'acier de base soudé avec le procédé en cause - cas des
réservoirs à pression - et pour déterminer la température minimale d'exploitation (pour les tuyauteries, les pompes et la
robinetterie) ou d'épreuve hydraulique le cas échéant.
XS / 194
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Edition 2008
XS 9400
Section II - Tome 4 : soudage
EXAMENS METALLOGRAPHIQUES
Sur une section transversale de la soudure sont effectuées :
• une macrographie (effectuée conformément au XMC 1341) destinée à s’assurer de l’absence de toute fissure ou crique, de
tout manque de pénétration ou de liaison avec le métal de base ou entre passes (collage), de toute fusion incomplète et de
porosité de dimensions inacceptables selon les critères définies pour ces dernières pour le contrôle par radiographie ;
en outre la macrographie est un témoin de référence pour juger du nombre et de la répartition des passes pour juger de
l’application des limites de validité e la qualification,
• une micrographie (effectuée conformément au XMC 1342) et au grossissement 200 qui a pour but :
- pour les aciers inoxydables austénitiques, les alliages à base de nickel et les alliages d’aluminium, de vérifier l’absence
de microfissures qui pourrait nuire au bon comportement de l’assemblage,
- pour les autres aciers, de vérifier l’absence de structures anormales de trempe et de microfissure.
Des essais complémentaires de dureté par exemple, peuvent être exigés en fonction des constatations faites.
Les résultats des examens métallographiques sont accompagnés des photographies correspondantes et pour chacune de
celle-ci, de l’indication du réactif d’attaque et du grossissement utilisé. Ces documents doivent figurer au procès-verbal.
A noter cependant que dans le cas de soudures d’angle non pénétrées, la zone de racine doit être examinée de façon
particulière et des défauts de racine ne dépassant pas 0,8 mm sont acceptables.
Pour le procédé vertical sous laitier, les dendrites de solidification doivent montrer, sous coupe longitudinale, un angle au centre
du joint inférieur à 90° (Fig. XS 9400).
XS 9500
MESURES DE DURETE
Pour les qualifications de mode opératoire (ou d'assemblages témoins) de soudage, il est procédé à des mesures de dureté
dans le métal déposé et dans la zone affectée thermiquement de l'acier de base dans le cas de soudures avec des aciers
susceptibles de durcissement par transformation martensitique ou bainitique.
Ces mesures sont effectuées notamment dans le cas de soudures avec des aciers non alliés ou faiblement alliés.
Par contre, elles ne sont pas exécutées lors du soudage des aciers inoxydables austénitiques et des alliages à base de nickel.
Les mesures de dureté sont exécutées par la méthode Vickers sous une charge de 49 N, sur une section transversale à la
soudure.
Les modalités d'essais sont définies au XMC 1280.
XS 9510
a
b
ASSEMBLAGE BOUT A BOUT : FILIATION DE DURETE
Dans le métal de base
- Si e ≤ 15 mm, exécuter 6 points uniformément répartis de peau en peau.
- Si e > 15 mm, exécuter 9 points dont 3 sur chaque peau et 3 à cœur (filiation 3, Fig. XS 9510), les points de chaque
groupe étant espacés de 1 mm.
Dans le métal déposé et la zone affectée
- Dans l’axe de la soudure (filiation 4, Fig. XS 9510), idem § a ci-avant.
- A mi-épaisseur de l’assemblage en travers de la soudure (filiation 5, Fig. XS 9510), 3 points dans le métal de base, 3
dans la zone affectée, 3 dans le métal déposé, les points de chaque groupe étant espacés de 1 mm.
- Côté dernière passe en distinguant :
* Soudure multipasses faible énergie (filiation 6, Fig. XS 9510) : un point tous les 0,5 mm. Intéresser au moins deux
cordons du métal déposé, la totalité de la zone affectée par la dernière passe et prolonger la mesure jusqu’au métal
de base non affecté.
* Soudure forte énergie : un point tous les mm (filiation 7, Fig. XS 9510). Effectuer au moins 5 mesures dans le métal
déposé, effectuer au moins 5 mesures dans la zone affectée par la dernière passe et prolonger la mesure jusqu’au
métal de base non affecté.
XS 9520
ASSEMBLAGES D’ANGLE : EMPREINTES ISOLEES
Seules des mesures de dureté dans la zone affectée thermiquement sont à réaliser. 5 empreintes sont effectuées sur chaque
métal de base (Fig. XS 9520). La surface de l’empreinte est comprise dans une bande allant de la ligne de fusion à 0,5 mm
dans la zone affectée thermiquement.
XS 9600
ESSAIS ACCELERES DE CORROSION INTERCRISTALLINE
XS 9610
MODALITES OPERATOIRES
L'essai de corrosion intercristalline est exécuté conformément au XMC 1310.
XS 9620
NOMBRE D’EPROUVETTES ET CONDITIONS DE PRELEVEMENT
Il est prélevé :
• 1 éprouvette servant de témoin, conformément au XMC 1315,
• 1 éprouvette qui doit être soumise à un traitement thermique représentant l'ensemble des traitements thermiques de
fabrication (cette éprouvette n'est pas prélevée s'il n'est pas effectué de traitement thermique de fabrication),
XS / 195
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