4- En comparant f(A) et f(a) de G1 et f(A) et f(a) de G2 tout en respectant les paramètres de la loi de Hardy – Weinberg (= La structure génétique d’une population de grand effectif est stable d’une génération à l’autre sous certaines conditions : absence de migration, mutation et de sélection), on vient montrer que f(A) et f(a) ne changent pas de génération en génération. TP 2 – Activité 2 : Confronter la réalité au modèle de Hardy – Weinberg : Etude de la dynamique d’une population d’araignée Paon Génération p 1 0.4 2 0.46 3 0.52 4 0.57 5 0.60 6 0.63 7 0.65 8 0.67 9 0.68 Araignée Paon mâle (Maratus volans) en pleine 10 0.69 parade nuptiale 1- De génération en génération dans la population d’araignée, f(A) augmente et f(a) diminue. La loi de Hardy – Weinberg stipule que la fréquence des allèles ne change pas de génération en génération. Donc les variations de la fréquence des allèles A et a dans la population d’araignée n’est pas en accord avec la loi de Hardy – Weinberg. Araignée Paon mâle (Maratus volans) en pleine parade nuptiale f(A) = p et f(a) = q (p+q=1) (A//A) très contrastés. (A//a) moyennement contrastés. (a//a) peu contrastés. - Plus les mâles sont contrastés plus l’avantage sexuel est important. - Plus les mâles sont contrastés plus ils sont soumis à la prédation. Génération 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 p 0.4 0.46 0.52 0.57 0.60 0.63 0.65 0.67 0.68 0.69 2- Hypothèse : On suppose que la variation de la fréquence des allèles A et a dans la population d’araignée serait due à la sélection sexuelle plus importante pour f(A) par rapport à la prédation. QUESTION 1 : En faisant varier les coefficients de sélection sexuelle, rapprochez au maximum votre simulation des résultats obtenus dans la nature. 0,4 1,1 Evolution des fréquences des allèles A et a au cours du temps 1,0 Fréquence de l'allèle A 0,9 1 0,7 Une valeur sélective plus importante pour les individus (A//A) et moins importante pour les individus (a//a) est en accord avec l’évolution de la population d’araignée au cours des générations. Donc la sélection sexuelle intervient dans la variation de la fréquence des allèles A et a au cours des générations. Fréquence de l'allèle a 0,8 0,7 Féquence Valeur initiale de p = Valeur sélective des homozygotes AA = Valeur sélective des hétérozyogotes Aa = Valeur sélective des homozygotes aa = 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0,0 0 10 Générations QUESTION 1 : En faisant varier les coefficients de sélection sexuelle, rapprochez au maximum votre simulation des résultats obtenus dans la nature. Valeur initiale de p = Valeur sélective des homozygotes AA = Valeur sélective des hétérozyogotes Aa = Valeur sélective des homozygotes aa = 0,4 Fréquence de l'allèle A Fréquence de l'allèle a 1 1.1 Evolution des fréquences des allèles A et a au cours du temps 1,0 0,9 0,8 0,7 Une valeur sélective plus importante pour les individus (A//A) et (A//a) et une valeur sélective moins importante pour les individus (a//a) est en accord avec l’évolution de la population d’araignée au cours des générations. Donc la sélection sexuelle intervient dans la variation de la fréquence des allèles A et a au cours des générations. Féquence 0,7 0,6 0,5 0,4 0,3 0,2 0,1 0,0 0 10 Générations QUESTION 2 : D'après le document ressource, quel autre paramètre doit-on prendre en compte ? Faites varier le paramètre pour montrer que la sélection sexuelle n'est pas l'unique paramètre en jeu. Evolution des fréquences des allèles A et a au cours du 0,4 1,8 1,1 0,5 temps 1,0 Fréquence de l'allèle A Fréquence de l'allèle a 0,9 0,8 0,7 Féquence Valeur initiale de p = Valeur sélective des homozygotes AA = Valeur sélective des hétérozygotes Aa = Valeur sélective des homozygotes aa = 0,6 Mortalité supplémentaire des homozygotes AA due à la prédation (entre 0 = très faible et 1 = très élevée) 0,5 0,4 0,1 0,3 0,2 0,1 0,0 0 10 Générations - La mortalité supplémentaire des individus (A//A), liée à la prédation, doit être prise en compte. Il faut alors modifier la valeur sélective des individus pour coller à la réalité. QUESTION 3 : Sur 10 autres populations de même taille, on observe que les fréquences alléliques évoluent de manière comparable mais un peu différente. Comment pouvez-vous l'expliquer à partir de l'utilisation du tableur ? 0,4 1,8 1,1 0,5 Evolution des fréquences des allèles A et a au cours du temps 1,0 Fréquence de l'allèle A Fréquence de l'allèle a 0,9 0,8 0,7 Féquence Valeur initiale de p = Valeur sélective des homozygotes AA = Valeur sélective des hétérozyogotes Aa = Valeur sélective des homozygotes aa = Attention : même en l'absence de sélection, une population est soumise à la dérive génétique ! Faire varier la valeur entre 0 (dérive nulle) et 1 (dérive maximale). Mortalité supplémentaire des homozygotes AA due à la prédation (entre 0 = très faible et 1 = très élevée) 0,6 0,5 0,4 0,1 0,3 0,2 0,1 0,1 0,0 0 Générations 10 La dérive génétique est aussi un paramètre à prendre en compte, ce qui explique les variations des fréquences allèliques d’une population à l’autre. Modélisation de l’évolution des fréquences des allèles A et a en fonction du temps en modifiant l’impact des forces évolutives : sélection naturelle (sélection sexuelle, prédation) et dérive génétique. - Les écarts de la variation des fréquences alléliques dans les populations de génération en génération par rapport à la loi de Hardy - Weinberg permettent d’identifier et quantifier l'impact des forces évolutives au cours du temps. Document 1 : Evolution de la fréquence des allèles A et a au cours des générations Bilan : -Au cours de l’évolution biologique, la composition génétique des populations d’une espèce change de génération en génération. -Le modèle mathématique de Hardy-Weinberg utilise la théorie des probabilités pour décrire le phénomène aléatoire de transmission des allèles dans une population. En assimilant les probabilités à des fréquences pour des effectifs de grande taille (loi des grands nombres), le modèle prédit que la structure génétique d’une population de grand effectif est stable d’une génération à l’autre sous certaines conditions (absence de migration, de mutation et de sélection). Cette stabilité théorique est connue sous le nom d’équilibre de Hardy-Weinberg. -Les écarts entre les fréquences observées sur une population naturelle et les résultats du modèle s’expliquent notamment par les effets de forces évolutives (mutation, sélection naturelle, sélection sexuelle, dérive génétique, etc.).