PLOI U T G DI D D IFFÉREtmS NORMB prescrivent des règles de mar· quage relatives aux emballages des produits d'apport (normes NF A81-301 . NF A81·041, future norme EN 759). Toutes donnent une liste d'in· formations devant figurer sur les emballages, mais ne formalisent ni la façon de les présellter, ni de les foire apparaître. De plus, de par la variété des provenances, de nombreux produits ne respectent pas les normes (i-dessus, si bien que les étiquettes des produits d'apport diffèrent: - quant aux informations fournies ou non fournies, . quant à la façon de faire apparaître ces informations : textes rédigés (en différentes langues), symboles plus DU moins universels, pictogrommes normalisés ou propres à chaque marque, - quant à la façon dont les infarmations sont disposées sur l'étiquette. RlIbri/lucs fi!l~rant sur 10$ 8mbcdll!!l!~ Cinq rubriques figurent principalement (pas systématiquement) : 1. Oe\cripliO!l wmllierc!ale du ,rodufl, 2. O~1gnlltions ncrmclist\es du produit 3 Agréments, homologations, 4. ~~j<;e en œuvre pratique, 5. Cnractérisotiop. des bl'i~es d3 sourlage. Remarque - Le domaine spécifique d'utilisation du produit ne figure généralement pas clairement sur les étiquettes. Il est parfois évoqué par la désignation commerciale du produit. Plus sûrement, ce renseignement peut se déduire des niférences des normes selon lesquelles le produit est désigné ( d. § 41. INSTlnJT~ DE SOUDURE o 1. DESCRIPTION COMMERCIALE DU PRODUIT 1 Ene comprend: ·Ie nom du fabricant ou du fournisseur, ·10 dêsignalion commerciale du produit, - le poids net de produit, hors emballage ou bobine support, indiqué le plus souvent sous l'une ce ces formes : «net weight = »;« poids = »; « T6kg » -le diamètre du produit tdiomètre de Yâme pour les électrodes enrobées, diamètre extérieur du fil pour les Ols fourrés et fils pleim) note sous l'une de ces formes : «F= »;«D= »;«diam= »;«4mm» 1 le numéro de lot: dot " li; «botrh,' » - parfois le numéro de coulée dont provient la parIle méttlilique du produit: ({ coulée: li; If heot,' JI • Pour des électrodes enrobées: - la longueur totale d'une électrode: - «L= »;«/g=» Fréquemment, les indications de diamètre et de longueur som regroupées sous la forme: « tliomètre x longueur) Ex. " 1 il x L= 3.2 x 450 (mm) li; (( 4 x 350 mm» -le nombra d'électrodes comenues dans le paquet: If pièces,' lI;« quantity: » R""arque - Pour les électrodes enrobées, la plupart de ces renseignements sont fréquemment regroupés sur une étiquette partiwlière collée à une extrémité du paquet. 2. DÉSIGNAllONS NORMAliSÉES DU PRODUIT Généralement les fabricants désignent leur produit suivant différentes normes nationales et internationales. (es désignatlons sont le plus souvent regroupées dons un cadre, sous forme d'une double liste, comportant les références des normes utilisées et les désignations du produit selon chacu ne de ces normes. Exemple Réfê~~~-' 'OiSignatiOns düPràdù"sei;Î~---' des normes norme donnée en référence NF A81 340 AWSA5.5 DIH 8529 ri 69 2 Mn 1,5 Ni (r Mo B120 26 BH E11018 G ri 69 7S Mn 2Ni (r Mo B Les références des normes comportent en générol un sigle (NF -AWS - EN ...)identifiant l'organisme émet- Aciers nan alliés teur (auprès duquel dest p~ible de se procurer la norme) et un numéro identifiamla norme. Les désignations de produit selon les normes décrivent les principales caroctéristiques du produit, selo!1 un ~o~Cl~e prop:e à c;uiq:Je Il:)rm~, les caractéristiques prises en compte n'étant pas forcément les mêmes d'une norme à l'outre pour un même produjl. Prilldpales prOYellllllce5 de IIOIlies Nf' AWS 8S DlN EN f'roll{e (AH/OR) E!tm·Unis {Amerimn Welding Sorie1y1 Gronde-Brelngne 18ri1ilh Slandafdl Allemagne Europe (cf. AFNOR! Les rérerences de normes permeMent d'avoir une première idée du domaine d'uti~sation d'un produit (inconnu ». Aciers fuiblement Aciers résistant Adm forlement allies alliés à haute Iirnne ou flllDge d'élastllné (au (Mo et au CrMoI (inox et réfractaires) HF A81309 as 639 Eltctrodts tllrobies ; am ! !1 F1Is massifs (MIG/MAG) Fils lOURés ,j l ,1 NF A81340 BS 2493 1 AMS/HI AW5/A5.' OIN 1913 DlN DIN 8529 ISO 1560 ISO 3580 EH 757 EN 499 EN 1599 HF 1.81 311 NFA81315 AW5 A5.18 AWS/A 5.28 DIN B559 1 EN ~4{) NFA 81 350 HF A81 352 Nf ABI 3524 AW5/A.5.20 AWS/A 5.29 AW5/AS.29 as 7084 DIN 8559 EN 758 Lei; TIOt .,[ ~ iTI NFA 83 343 as 2926 AWS/A 5.4 OIN 85S6 ISO 35BI EH 16a6 Nf' ABI313 AWSH9 DIH 8556 NFA BI 358 AMS/SFA 5.27 Les éléments principaux de ce rodage son! donnés d· dessous: 3. AGRÉMENTS ET HOMOLOGATIONS Le produit es! Î10rt1oJo~ué lorsque l'organisme indé· pendant a approuvé l'utilisation du produit pour un usage défini. Dons la pra1ique, cela signifie qu'un organisme reconnu nationolement DU internationale· ment (grandes sociétés de contrôle DU d'assumnce, administrations, grands donneurs d'ordres) certifie soit que le métal déposé par le produit présente des camctéristiques mécaniques (Re, Rm, résilience à une certaine température) supérieures li des valeurs de référence, soit que le produit est apte au soudage d'aciers d'un certain grade. Les i!1forrlil!fi(Jns rebt;ves oux 0H(srr.er.ls et !~omciGgotinns slint géi1éde~ent r~roupées dans un (!jdre où figurent d'une port les sigles des organismes, d'aulre parI la désigno1ion du type d'agrémem obtenu. Exemple LRS av ' T 3/3YH10 DNV 3Hl0 3Hl0 3HI0 3VH10 3YH10 lÜV + Aas COHTROLAS Gl Symbo es Caractéristiques garanllas du mélal déposé_ 1-2-3 lV-2V-3Y l-lY 2·2Y 3-3Y HH llP ORGANISMES LES PLUS FRÉQUEMMENT (\Tts :. :. er- =iï. :. :&e_rwocIru. :. :. . :. . .!ng\:. .Yef:. . :e:. :. in Ti:..:..6C:..:..1rMh:..:..· :..:lls.:. . :Nt :.: :or.: :sk::. . aV:.:::B1.:::illlS=---- :.:Bu:..:reo::.u..:.:Vé::::rlt=--as---:-,---: =.Am:. :.er--=iro:. . n.: :h:. . :re.:.:ou:. :.of:. :.S: :!hiP\l:!:I:.:!!n; I..,..Co:..:..n1T,-oI_as_----,--,---Uoyd'~ Regnter of Shipping Ileulscha Bundesbohn Germonishar Uoyd . Gaz de France 1 Marine Kationale D/recnon de1 Eludes et Fabriquas d'Armement Societe Nationale lias Chemins de fer tranlOÎS l 1 Trè~ fréque~ment le, type d'agré~ent obtenu est Re> 235 MPa - Rm = 400 à 560 MPa -A>22% Re> 355 MPa - Rm = 490 à 640 "'Po· A>21% Garon~e de résilience à + 20 o( Garantie de résinence à Il oC Garalllie de résilience à - 20 oC Trés bosse teneur en hydrogène Forte pénétrollon 'l. (l{OPllS ~, rf\)~~ils Vl_ --.:lTUc:..::·..:..: ~(::.IlN~VI:.._ (~aV:!.)_ ----'I::::A8~S):.._ _ (US) (OB) (Gl) (GDF) (MN) IDEFA) (SNCf) JI'; la qualification p'l( 1 fFli'lltiol' tOJlsGlIlmllblcs dl) so~doqe .:l9t~és i" La norme EN 288.5 donne la possibililé de qualifier omiS, seule figure la hsle des organISmes agréeurs. 1 un mode opéraloire de soudage par référence à lin Cha.q,ue ,organisme possède son propre système de 1 agrément reçu par le produit d'apport, sans qu'il soit codlflcatlon. nécessaire de réaliser un assemblage d'essai, à condi· Les organismes d'agrément maritimes (DNV, av, ABS, Iliolt que les impératifs de la qualification salisfassent (l, LRS) utilisent des codages très proches, dans le 1 aux conditions de celte norme (ni exigence de cas des produits pour soudage des aciers de construe· dureté, ni de résilience, épaisseurs < 40 mm, diation courants. 1 mèlre des tubes> 2S mm...) el que ce type de quoIlification soit accepté par les contradants. ©Cl1111.1999 EXPLOlTil.TIOll ':'Z L'ETIQUE1AGE urs PRODUITS D'APPORT 4. MISE EN ŒUVRE PRATIQUE Ces renseignements sont portés en clair sur l'éliquette, soit sous forme de commen1aires rédigés, soit sous formes de symboles et de pictogrammes, propres à chaque marque, mois censés être immédiatement compréhensilJles par tous. Pour la plupart ils figu rent déjà, mois sous forme codée dans les désignations des produits selon normes. Très souvent ces renseignements ne sont pas regroupés dons une zone particulière de l'étiquette et tous ne sont pas toujours présen1s. Dons le meilleur des cos, on peut espérer trouver les informations suivantes: N.tur. du (DUrant à mettre en œuvre: {ominu : « DC J) ; « CC J) ; « = ), avec si nécessaire l'indication du pôle il relier au produit d'apport:« (+)>> ou« (-))) li~IF:!~(li'if : « AC »; « CA J) ; «- ), avec éventuellement indication de la lension il vide du poste de soudage nécessaire pour obtenÎr un bon amorçage: « AC •70 V» Prescription relatives â l'Intensité de soudage Deux types de renseignements, à ne pas confondre, peuvent figurer: - ;:Jiensité moyelllle GJtd~~r, définie par l'indication: - d'une plage de variation: Hurrent = 11 0- 130 AI ; « INT = 110 - 130 A» -d'une voleur moyenne: « 1= 120 A» - ~Ilensité ~W'iflrolfl à [Il) )!lS t!éptsser sous peine de dégradation des propriétés d'emploi: « Imax = » (bout il bout ou en ongle, àplot, verticol, en cor· nime, ou plofnnd) complétée par une représentation de la posillon de l'électrode el par une flèche symbolisant le mouvement d'avance de l'électrode. [13 ~ = Eledrode utilisable à plat bout à bout et en angle Intérieur Dons la quasi totalité des [OS, les positions de soudage possibles sont représentées par des pictogrammes, différents d'une morque à l'outre, fondés sur 10 re rêsentolion sc:hémolique d'un joint Electrode utifullble ~ plot bout à bout,en tomithe,en vertialle manlllnle, ou plafond Parfois, on trouve des indications de positions de soudage selon les normes EN 499, NF A81 340, NF A81 345 et NF ASI 343 : - polIItans : 1) : tou~ pMilions - posîlians : 2) : loutes positions sauf verticale descendante -poshions : 3) : bout à bout à plat, gouttière, angle dplat -posMlons :• ) : bout à bout à plat gouttière -poshions : 5 1 : verticale desœndoote + positions r 3 1 Pour les éleclrodes enrobées seulement: séchoge DI'ani \l1i:i$O~101l (Îltuvll~e), nécessaire pour otteindre les caractéristiques de taux hydrogène diffusible figurant dons la désignation normalisée de l'électrode. (es prescripllons concerne nI 1(\ :cn~pératurl' ef Ir. !em~~ d'éluvop l'ecl'l1linQncl6s avec éventuellement mention des ie•.lps t'lem· péruiure m;;Ji eï maxi. Le plus souvent ces données figurent sur l'étiquette, sons qu'il salt explicitement dit que ces dDnné~ roncernenl l'étuvage, comme le montrent les exemples c~dessous : ...------, mO( Positions de soudage possibles ! 60 min 300/350 oC 1,5 h Mad r redry 2 h350 oc ) r 0 JSO OC 1b. Remarque· Pour les électrod~ enrobées conditionnées en emballage étanche, sous vide ou sous gaz sec, l'éluvage n'est pos néœssoire si les électrodes ~LOITATION Dl! L'ÉTlQUiTA,3n DES l'RODonS D'APPORT sont utilisées immédiatement après l'ouverture de l'étui. Cette caractéristique figure alors explicitement sur étui: « reboking not neœssory if package undammoged )} (étuvage non nécessaire si le paquet est intact) «: HD5 sans étuvage » (toux hydrogène alffusible inférieur il 5 ml /100 9 de métal déposé, sans étu· vage, il l'ouverture du paquet!. r Eventuellement, pour les fils massifs et les fils fourrés, la co:l1jlosit<on du gaz ,le ~rotection re~om­ mQ!I~â est indiquée. fx : « (02 » « Ar + 20% (02 ) • Les caractéristiques mécaniques et 10 <omposilior. chimiq:Je typiques du métal déposé figurent en clair sur certains étuis. Les valeurs ont en général été obtenues sur moule, sans que la norme utilisée pour eHeduer le dépôt d'essai ne soit en général précisée. (es voleurs doi"ent être considérées comme indlUltives. S. CARACTÉRISATION DES fUMÉES DE SOUDAGE (e type de renseignement ne figure, pas systématiquement. Lorsqu'il apparalt, cela peut être sous forme de caraetérisa~ons codées de la quantité et de la nocivité des fumées émises, selon diffarellles normes, ou sous forme d'un ciciogramme signalant 10 nécessité d'aspirer les fumées. 5.1- Caractérisation des fumées selon normes La norme NF A81-G40 est la plus couramment uti· lisée. Les fumées sont caractérisées par un code comportant une lettre et un chiffre, la lettre carac· térlsant la toxicilé des fumées et le chiffre la quantité de fumée émise. La codification va de Al pour le produit le plus nocif à B4 pour le produille moins nodf. ~indlcation figure sur les paquets sous la forme: « NF A81·040 ©er"", 1999 ~IPLOlTAnON Bl ), sans expliciter ci quelle corodéristique ce renseignement se rapporte. i'rè~ ~ouve,ll ~e ,el:seigne ment est porté à la fin de III Ibie de désignolio'ls du produil, bien que (9/0 il'en soil ~llS une. A Il 1 Valeur Iimlle moyenne d'expasitlon conventionnelle s 4ma/lli 3 Valeur limite moyenne d'exposilion conveniionneUe > 4 mg/m 3 lIoxidtl inUrleura il allIe des prodOOs codés Al lUIMt d'émission d> 120 g/h On trouve également parfois la caractérisation. des fumées émises selon diverses normes scandinaves, notamment 10 norme SS (&2) 062 801 et les normes danoises signalées par le rago avec, à côté de ce logo, la composition chimique des fumées émises. AI~T!f(.r;, la composition !himique flgUillllt iu,·\'éli- ~up.t!e do~s le (lIdre compr&r.an~ le lo~o ci·des>l!s he con~erne qUG ies fumées émises e1 na:l le mé~l]! M~osé, 5.2- Caroctérisotlon por un pictogralllllle Certoins paquets arbor&llt ce pktograrnme : ~ Il sianifie simplement qu'il est nécessaire d'aspirer les fumées de soudage. Il devrait en fait figurer sur tous les paquets de produits d'apport vendus en Fronce. En oueull cas il ne signale un produit plus nocif ~ue !es outres. DE l'ETIQIJE'l'AGE DES PRODUITS D'APPORT 1s lisez nDS pu6lications u e oi • Etude sur la reprise d'humidité des nouvelles électrodes dites à bas hydrOflène Etude 104830 . mars 1990 Rapport 15 n° 25099 - 20 pages Vérification des caractéristiques d'hydrogène des nouvelles électrodes après un premier cyde d'exposition et de traitement de reconditionnement Etude 175690 - janvier 1992 Rapport 15 n° 28054 - 24 pages FOIIl Sil prOMef ces rappiJl'ts J'élude, • Saudage: Connaitr., choisir, déâder Stage de deux jours visant à transmettre les connaissances nécessaires pOtll' choisir les proœdés de saudoge les mieux adaptés, définir les spécifica· tions ... le département Mécalosoudage du (mM ŒTlM - Etablissement de NlHItes Tél. :02 40 37 36 35 - Fax: 62 40 37 36 99 contacter le Service .Huslon du CETIM Tél. : 03 44 67 33 06 - Fox: 03 44 67 35 39 , :l'hé$tfi#~ r pt1S à ''1n5tJfteL I!D~ spéOOr;Sfl!$ en VOII! ar/ressullt au départemetltMéccmoSCHIdage du (mM CETIM • Etab5ssement de Nantes Tél. :02 40 37 36 35 . Fax: 02 40 37 36 99 Des normes à connailre NF A 81-0S0 • Soudage - 8rasage - Soudobrosage - Produits d'apport - Oéfinition et évaluation d'un lot. NF EN 499 • Produits consommables pour le saudage • Electrodes enrobées pour le soudage manuel à l'arc des aders non alliés et des aciefS à grains fins. NF EN 759 - Produits consommables pour le soudage . (ondi!ions lechniques de livraison des métaux d'apport pour le soudage -Type de pro· duit, dimensions, tolérance et marquage. Pr EN 121209 • Produits consommables pour le soudage· Méthodes d'essais el exigences de qUI!lité pour l'évallJ(ltÎOn de la conformi1é des produits consommables. FICHE CONSEIL CETIM I~ E........,. .,...TIO l D OUDU G ES SOUDURES D'ANGLE sont le type d'assemblage le plus largement répandu. Ne nécessitant pas de préparation spéciale, leur réalisation est très économique. Malgré leur aspect commun, il est bon de revenir sur quelques définitions et sur les conditions de leur réalisation afin d'en assurer la qualité. la gorge efficace tient compte de la dissymétrie des côtés et des imperfections de la racine, notamment de l'écartemen1 J. 1. GORGE D'UNE SOUDURE D'ANGLE 2. QUALITE D'UNE SOUDURE D'ANGLE Une soudure d'angle est caractérisée par sa hauteur de gorge. Sur un plan, elle est symbolisée par un tri· angle et la hauteur de gorge théorique a (exprimée en mml. (e11e hauteur théorique ne lient pas compte du bombement éventuel. Outre l'absence de fissures et de collage, une certaine 101érance dans la présence de défauls de cornpacilé 1els que inclusions ou soufflures, la quoli1é d'une soudure d'angle est définie par la géométrie de son profil extérieur et l'état de sa racine. 2.1- Profil extérieur Il est défini par le bombement s, la symétrie des cô1és Zl/Z2 ou Z{l.J, la présence d'un caniveau el Deux autres définitions sont parfois u1ilisées : . r., , :telle qu'on peut la mesurer en fabrication avec une jauge (ou un calibrel. Elle tient compte du bombement, mois non de la dissymé1rie des côtés, ni des imp.lrfedions de la racine. éventuellement la présence d'un rayon aux raccor· dements. La meilleure qualité est celle d'une soudure bien équilibrée dont la face r1 extérieure es1 plale, voire concave, sans 1 caniveaux et qui pré- z2 sente un rayon au raccordement visible à l'œil nu. Prolil tJll"'*'r amiliori pour la qualité supérieure - gorge efficace, ,,\. : c'est la plus petite distance entre la racine et la surface du cordon. Elle se mesure sur une coupe transversale. IHSTITuré DE SOUDURE ... ' .. , .. 1~ .... ~% CfNmf rf01MOUf ors INOU$'~S M1QNIOU'~ La norme NF E83·100·4 pour la construction d'ensembles mécanosoudés prévoit trois qualités de soudure: A, Bel C La quolité Aes! 10 meilleure (voir tableau ci-dessous) U!I ~ro.:i1 exté.'ieui ljmaliora (quoiil~ sU~ér!elJr~} !J0IlC une me!lleur~ tenue en lut:gue aélé défini sons caniveau, Dvec présence d'un rayon visible à "œil nu soit Ir ~ 1,2 mm). Le rayon peut n'être présent qu'à lH1 seul des deux raccordements si celui·ci est le plus sollicité. NAlURE DU DÉFAIJT REPRÉSEÎ'I1TATION SCHÉMATIQUE ~-'" CONVEXITÉ EX{~IVE '::}, 1 DÉFAUT DE SYMÉTRIE ~l En fait, l'intervalle du jeu J intervienl dons 10 qualité, car pour des paramètres opératoires donnés, il réduit la gorge efficace. Sa voleur doil être vérifiée avont soudage. NIVEAU D'ACCEPTATION Classe A (s~ivant NF E83-100-4) . Soudure réetle ~ 2.2~ Etat de la raCÏlle La pénélration de la zDlle fondue d'une soudure non pénétrée doit quand même assurer la fusion de la racine. h~ 1mm +0,1 b max 3mm h~o/5 h~ 1,5 mm + 0,15 a J:z. t 1. > 075 IJ e 12 - , h~O,5 mm rovon de raccordement visible il l'œil (r21,2 mm) h "~ ~ W/~ ~ 01 ~o/ 1 CANIVEAUX L4 ~ nun UUIIID, -<: 'C". MAuVAIS AJUSTAGf NIVEAU POUR UNE TENUE AMÉLIORÉE EN FATIGIŒ ('1 h ~ 0,5 mm + 0,1 a mox 2mm .,. 'l> 1'1 Le contrôle de 10 qualité supérieure © CE1\M 1999 peul être facilité par comporaiwm avec le moulage des soudures témoins ,ÉM.I5ATIDN DES SOUDURES D'ANGU 3. DIMENSIONNEMENT DES SOUDURES D1ANGLE 4. RÉAUSATION DES SOUDURES D'ANGLE Formules simplifiées de vérification du chorgemen1 st01ique, quelle que Sol11a direction de l'effort. k = 0,7 pour l'acier 5235 (E 24) = 0,85 pour l'acier 5275 (E 28) = 1 pour les aciers 5355 à 5460 (ex aciers E36 à E500) F = force appliquée à un cordon dont la hauteur de gorge est ae1Ja longueur utile 1 <Je = limne d'élas1icné du métal de base 4.1- Positions d. soudage . La position la plus courante es1 celle du soudage horizontal à platlcoQe 13 selon ISO 6947) qui permet de grands taux de dépôt, la plus recherchée étant celle dite en «gouttière) (coJe PA) pour la facilité d'exécution, mais qui requiert généralement l'utilisation d'un posi1ionneur. Les posHions de soudage verticale montante (1 il PF), vertIcale descendante lcode Pli} e1 d'angle au plafond (cede PD) sont complémentoi~es de la position PB pour les structures ne permet1anl pas l'orienta1lon des assemblages, ou pour réduire les manipulations. la posi1lon en «gouttière» mise à part, l'ensemble des positions appelle une maîtrise de la tenue de l'électrode ou de la tonhe e1 du geste, nécessilant une formation, pour obtenir les meilleures qualités décrites précédemment N = eHort appliqué, quelle que soit son orientation, 1 Cas d'un cordon simple: k.f ~n6 (Je - - , :::''J, J. (os d'un cordon symétrique: .., .>,k - '7" N-1<-·0"0 1al' 1 + !l2"2 PD 1 ~, 1 "" 1 En fait, il exis1e une relation entre la plus faible des épaisseurs assemblées e et la houteur de gorge a qu'il est inutile de dépasser (sous réserve de soudabilité métallurgique, voir § 5). Cl =0,6 e est un compromis qui convient à toutes les nuances en mécanosoudage. @(rnM 1999 10 4.2- (as du soudage à plat PB Une relalion existe entre un produit d'apport elle volume de rordon d'angle monopQSS8 qu'il permet de déposer. Prafiquement on est condui1 à considérer pour chaque diamètre la plage de hauteur de gorge qu'il est possible de réaliser. _E~ .n~~. basique • R.ndem~~~ o (mm) o.n (mm) 011" (mm) ~5 ~5 3 3,2 4 3 4 4 5 S S 6 Procédé MAG - fil maull avec 9111 k+ 18% (02 globulaire ou cie pulvérlscrtiOll IIxiale _.!~ régine o (mm) aml (mm) al1lllX (mm) 1 1,2 1,6 3 4 5 4 6 7 n -0:&---2 ------3-- Pour ob1enir des gorges supérieures à 6 mm, les soudures sont effectuées en plusieurs passes. la prutiqlle la plus courunte est de procéder par cordons tirés, en 3 passes pour des gorges de 6à 9 mm, et en 6 passes pour des gorges de 9 à 12 mm, avec des électrodes de 0 4 ou 5mm ou en MAG 01,2 mm. 4.3- Saudage en position vertical. ma.tante (PF) En électrode enrobée comme en MAG, le dépôt d'un petit cordon sons mouvement transversal produit une forme plus ou moins bombée rédhibitoire au regard des meilleures qualités décrites précédemment. Ce cordon nécessaire pOlK assurer une fusion satisfaisante de la rlKine, doit être recouvert d'une seconde passe déposée avec un mouvement transversal de «balayage» qui produit une forme plaie. De ce foit, on ne peUl guère réalisefdans cette position des soudures de faible gorge « 6mm) ayant 10 meilleure géométrie. Gorge :-;a;;-I Eledrode ;de enrobée basique régime d'art caur1 réalisiiblt ou J,3 01·120A 4 ô 5bombé ,, 12 02,5 0 2,5 ou 3,2 01 -120A 6ùB MAG ~ 1) j i .1 Remarque - De fortes gorges, jusqu'à 7 ou 8 mm, peuvent être obtenues directement en une passe avec des procédés spéciaux, d'une purt avec des électrodes à haut rendement (> 150 %) et d'autre port en soudage MAG àtrès farte densité de courant (400 Adons un fil de 0 1,2 mm). Toutefois, la position à plot limite la hauteur de gorge pouvont être atteinte, car le déversemen1 du bain de fusion sur le raccordement inférieur produIt un profil extérieur inacceplable. le soudage en gouttière ne comportant pas C&t inconvénient permet de meilleures perfor· mances. i J i 210 3,2 1102,5 ou J,2 2103,2 3) 0 J,2 ou 4 01-110A 01·120A 01-110A 01 -10SA 9ù10 -.1 '--- Il'IIItItque - De petits cordons d'assez bonne géo· métrie peuvent ê1re déposés en soudage MAG en une passe par la méthode verticale descendante : o 1mm - 160 A. li convierr; lÏe raire r.&S utten1ion U Ilq rlulil ~o ((IL le bombé d'une première passe montante peut être réduit par un faible mouvement transversal, mais c'est souvent au détriment de la péné1rolion. Des soudures monlon1es de 6 à 8mm de gorge peuvent ê1ra égalemen1 déposées en une seule passe en effectuant un mouvemant triangulaire. la forme obtenue est plus ou mains bombée. Profil d'UIJ cordon HV.,S' @(EllMI99t 4.4· Rayons de raccordement pour la qualité supérieure Alors que par une totale symétrie, la position en gouttière permet à un soudeur normalement formé de produire un rayon aux deux raccordements, en soudage à plat, le rayon ne peut guère être assuré qu'au raccordement supérieur (voir photo CD ti-dessous). Le raccordement inférieur est le plus souvent sans rayon visible à l'œil nu. Si un rayon est demandé au raccordement inférieur il fout, soit faire pivoter l'assemblage de 90 0 , soit procéder à un parachèvement du raccordement. Des électrodes spédales par leur enrobage, de type rutile ou basique, peuvent faciliter l'obtention des rayons, et même produire de grands rayons et une forme quasi concave (voir photo ® ti·dessous). 7 En position verticale montanle, le mouvement transversol de la seconde passe permet de produire une forme plote et bien équilibrée, mais les raccordements sont Irréguliers car le rayon varie selon le pas des «coten produites par le mouvement transversal. s. HAuTEUR DE GORGE ET ÉNERGIE DE SOUDAGE Il s'agit de relations expérimentales relevées entre la gorge mesurée et l'énergie de soucloge mlculée par la formule UI/V où Vest la vitesse d'avance moyenne exprinée en cm/s. (es relations peuvent être utilisées pour évaluer l'énergie de soudage mise en oeuvre quand on veut respeder l'énergie minimum spéàfiée par un des· criptif de mode opératoire de soudage Bien que conservatrices pour tenir compte de différents fadeurs, elles sont données pour un jeu pratiquement nullJ ~ 0,5 mm), car il exisle une grande dépendance entre la gorge elle jeu d'accostage pour une énergie donnée (voir figure (j·dessous). Gorge mesurée g 6 5 4 3 1MAG 2EE 150% HE 110% 2 1..--________________ _ 5 15 la 20 Energie de soudage lkl/cm) 25 ..J ._-----_._--------------------------11HEnM 1999 LI ATIQ D SOtl1l .D HG'! IIr ir 1 o· lisez 180S publictJtions • Etude de l'amélioration des ·formes des soudures d'angle pouvant être apportées par un soudeur normalement fonné en vue d'une meilleure tenue à la fatigue Etude 112000 - octobre 1991 Rapport IS n° 27519 -36 pages Etude de l'amélioration des tormes des soudures d'angle réalisées manuellement avec des fils fourrés fiee gaz, pour une meilleure tenue en fatigue Etude 104890 - juillet 1996 RapporllS n° 31152 -30 pages PlWf se pracurer ces rapports crétlJde, cttntoder le Service diHusion du CfilM Tél. : 03 44 67 33 06 - Fax: 03 4467 35 39 Des normes à connaÎtre NF EN 22 553 -Joints soudés et brasés - Représentations symboliques Stlr les dessins NF E83 100-1 • (onslrudion d'ensembles méca· nosolldés . Te<hniques d'assemblages Partie 1: Généralnés :terminologie· classes de qualité de soudure· Etendue des con1rôles ·INF f 83 100-4· Construction d'ensembles méca· nosoudés· Techniques d'assemblages Partie 2: Matériaux· Conception NF E83 100-4 - Construction d'ensembles mécanosoudés -Techniques d'ossemblages Partie 4: Fabrication -Con1rôle 0 n le CETIM organise des slages ConceptiOl des assemblages par soudage Stage de 4 jours ayant pour objectif de transmettre l'essentiel des connaissances actuelles sur la conception, le calcul, le choix des matériaux, le dimensionnemen1 des soudures. > Réalisation pratique des soudures soumises à la fatigue Stage de deux jours destiné aux responsables d'atelier ayant pour objectif de transmettre et montrer les bonnes pra1iques opératoires pour atteindre la qualité supérieure. 1 fi' ~jrl' f.'r tell l'lm III ( lIO,", ( "rot r, le département Mécanosoudage du (mM (mM - Etablissement de Hantes Tél. :02 40 37 36 35 . Fax: 02 40 37 36 99 OUU.n'ôllI~ TO a' C A. LES TECHNOLOGIES DISPONIBLES Le schéma ci-dessous récapitule les diverses technologies disponibles, classées en domaine d'emploi, selon 3axes fondamentaux: . le nombre de pièces identiques, - leur volume, . les tolérances géométriques. r 1 Tolérances /~ s~.~diJPïjtft. _ ~/•.. / L, . . . .Süllfj di.ffi!.nt J.:: ;:> .. _, ~ . / fftICtI/tIge pfhlfJlile 8 /?' N ombre d epièces s:ca. 1 classiques Potences 1 1 Robots portiques MachInes dédIéee ilI unepièc:e ou un type de 1motorisés Char~ Il Robots portables soudure Mécanisation simple Robots Machines spéciales Volume des pièces 'NSTITUTê DE SOUDURE • '," al , .. 1. CHOIX DU TYPE D'AUTOMATISME ( ~Cbl;;dif !SI 'lér.éi'aI3meilt ur. (l{,iii ClUX nive(Jux lJ;oour.iivi;é {tailx ~~ d~~l 0, viie~ plas ilt~l)(,'],';;) 6~' r~IJltJrité, ~~ rl'~~:l;î au s;)U~aye " i:lO!lllei. LA ~:iitCi~e ~onsisie ~pk,',le!lt fi J1!ltc.risl:: le liiilU~ll101ent l.a lor'~G. ~l~~\Ie scudure flln !'G~t d' 1~i:J mis,: Gn c;cvrJ;flclâ~endt!nte, et ;'e{· hi de séri: (ompto ?e:J. Bancs de soudage la torche se déplace linéairement le long d'une poutre. Cette lech· nique convient pOlK des soudures linéaires, ou pour des soudures circulaires avec rotation de la pièce sur un vireur. t'allgnemenl individuel des pièces sous la machine esl une opération préalable indispen· sable. Procédés cooronrs : arc sous flux en poudre, MIG/IMG, TIC, plasma. Charlots motorisés Apartir d'une certaine taille, il est difficile de déplacer les pièces el la logique veut que l'on amène la machine sur la pièce. la torche est portée por un mariol, ~ ŒTViI1999 qui coulisse sur un rail, fixé pora~ lèlement ou joint par des aimants ou des points de soudure. Dans la même famille, on trouve des chariots se dépla{onl ci plat en appui sur les parois des pièces ci assembler en angle. Procéd~s COUlants : arc sous flux en pcudre, MIG/MAG. Potences Par rapport aux bancs, le mouvement de torche s'obtient por extension d'un bras. Cetle morphologie permet de s'engager ci l'intérieur des pièces {soudure intérieure de virole par ex.l Procédés coU/onis : arc oous flux en poudle, MIG/MAG. AUTOMA.'1'ISAnON DU SOUDAGE À L'ARC 'otence ronces assez avancés, pour être rentable dons (es (onditions de réolkation différentes des séries classiques. li t.JS robais o~?orte!1t 3 (vllr:ili!i(lS ~rindp(!J~ pl'!ï fiiPPO:t , ;(l moc'Jr.isCitic,i sirr.ple : -:0 ~atJ'icl,é cle ~ouder dails l' esp~.i:1) à:roi, mU:9ns:'lïlS ; - j'arcbifra,nellt rll~iG9 ~i11;1; SGUL~;eS; - la p05sibiiité Jo !;},ro~ilJm'l1:1i:oll pOil. truite:' Ime shi:!! tJ Fi~Œ l IlaUVIUlS. lr;s ~ièces do!'!en'; tire prés'}:JÎ~s IJVUr. url'! hr:rllie ï3~~3~iti\lité, ~cllr (i';p, l'ooéral1ilO soit re:li:,~la, les ~~r:es dlJ!ve~lt êtr~ sIlE!~(lr:;Ïi,.«J"t LII9~rrolltlls- ~umoiliss:!mer.; (;u :'3IiI~i .& proyrl:m;nCition iil ci'ls !);rj;jlllges de posm!l!1lI:lme~i ci ~j"i~a9Ji. PfO':6ués courants : MIG/~!A6 (9Œ~ des oppiicaffons), TlG, plosma Rabats classiques • Robots sur poutres ou porla morphologie classique (onsiste tIques en un bras orticulé à 6 axes, asso- Pour augmenter le volume utile de cié à un positionneur à 2 axes. Le travail, le robot peut être fixé sur robot peut être fixé ausai 0 u sus- un rail au sol, ou suspendu le long pendu. Le positionneur (amporte d'une poutre ou sous une structure deux plateaux pour un (harge- portique. ment/déchargement en temps (e type de solution est utilisé dons masqué pendant que le robot 1 les (hantlers navol$, par exemple, soude sur l'outre plateau. 1 la taille typique des pièces est de 'lIlII1"lZl~'5lP!~""'''' l'ordre de 1Il 2 mêtres de (ôlé, •'1 s !,'V'1U ~CUI ~s ~é:ies t.ès i;;'j~!Jr:lli1i ..s :liveila ces ~ièos Il:! ~~S ::'~JS ~r, souduie m!'::Jtiquos), '1 &~t géf'3r:Jleme::t ~:~S CYlUI!ill~uX ~e (;i:er ur.~ :ncchïlli: spéd'lIe. Procédés 'liiiL"Oules : fous, sauf l'électrode e,1robée {JlJ Robots portables Au delà d'un (erloin volume de pièces, ou pour des mises en œuvre sur chantier, il est plus intéressant d'utiliser des robats por1ables. De concept plus récent, ces robots nécessitent des moyens de programmation et de gestion des toléa:!(EI1!llm ~'rCiILA'l'1UTl DU OU MadJine détliée Ill/X SOlIliIIreS riltal,s III 116. L'A 2. LA GESTION DES TOLÉRANCES Ordres de grandeur des tolérances à respecter pour la réussite de la soudure: - arc sous flux en poudre: :: ± 1ci 2 mm •MIG/MAG : :: ± 0,5 à 1mm . 11G, plasma : :: ± 0,2 ci 0,5 mm Tr ~Jigr.3r j:; i;1"3;;; 'Ciif)n ~':ffisbr'ï~~. r( des ~l;::ce:; eil Ir 1 .:;;r:JilÎ (lI ~~s nyl 9' s: ol:tilwgf's, ~'Ui' ~aj'(li:ti; Iljl 2 ré~~fii;'!i:é ;m soud<lur pCilr sumib~ il: ~odnel 'li! \';/iif6 ~4tl ~(:S (o"di:~Oj)~ lib S)<J~è~e. ~utçma1iw Ins corl'et~iors e1! temp: rée!. ~_"s :-:~~~l;I;"':lS :1;;lY.Jn!b!lJs pt'iJl' !'!zL1Gir.l!li~aiimi dp.s ~cr~cctÎ(;;,s s~nt ~réhl:l:ées ~!·'l?les. ~;~il\te:li,' La gestion automatique des toléran(es Il convient de distinguer trois niveaux de correc· tion, classés par ordre uoissam de complexité: Le recalage préalable de tralectoire Le principe consiste li localiser la pièce, avant sou· dage, et li décaler globalement le programme de soudage. Il existe deux techniques principales, utilisées quasi exclusivement sur les robots: - polpage par avante lente du robot et détection du contact avec le fil d'apport (le plus courant). ; - détection par vision laser (plus rapide et plus tomplet). Te<hniques les plus courantes: . palpeur électro-mécaniques (boncs), . suivi li 1ravers l'arc (robots), - vÎSÎon (robots + bancs), La vision est la 1echnique la plus récente et la plus performante. Le sDudage autoadaptatif ('est la solution la plus aboutie. Le principe consiste li mesurer, li la fois, la position et 10 géométrie d'ac- costage des pièteS, et à corriger en temps réel la trajedoire et les réglages, de manière li COlIserver une quali1é de soudure optimale. La vision est la seule technique appropriée. Le suivi de jDint La position du joint est mesurée en temps réel (pendont le soudage), et la trajectoire est modifiée pour garderla torche centrée en permanente sur le joint. -------.-©(ETIM 1999 M'l: l' .-~._--~--- B. CRITÈRES LIÉS AUX PIÈCES ET ÀrENTREPRISE 1. CHOIX DES SOUDURES 2. ENVIRONNEMENT TECHNOLOGIQUE Le principe de base consiste li ne pos mercher une automatisation systématique de toutes les soudures d'une pière. Il fout se concentrer sur celles qui donnent un bilan technico-économique fuvorable. • La mécanisation simple peut être maîtrisée fudlement par le soudeur. tintroduetion de la robotique nécessite par contre une approche ~us ~obole au niveau de l'entreprise: • la production doit êfre réorganisée de mOllière li bien intégrer le robot (contraintes de préparation particulières, flux de pièces accrO, travail à plusieurs postes... !, - la conception des pièces gagne souvent li être optimisée pour le robot, • le bureau d'étude doit également prévoir des outillages de positionnement des piéces. Pour ces raisons, le premier robot nécessite une phase d'adaptation. Cependant, Yexpérience acquise conférera li l'entreprise la culture nécessaire pour l'intégralion rapide des robots suivants. Enfin, les machines SfIéciales sont conçues par des spéciolistes, et leur exploilolion ne soulève géné· ralement pas de problèmes particuliers. Aulcmolishs en ,,"orilé, car elles conduisent aux gains de prodUlflvilé les plus importarm. --~fc.nue" mr elles nélwïten! Soudures CClIlIllens une dextérité et une sensllllltê et :léf!cates que le soudeur passède à un niveau ~périeur à lelui de 10 madûne. SQudur(>~ simples "TTO,", 011 SOIID l,lUIS ,. J.' 1 r lisez nos publiUltions . Etude du soudage à l'an robotisé auto· adaptatif pour construdions mécanosou· dées et chaudronnées Etude 173790 . décembre 1993 RapporilS n° 27360 • 26 pages RapporilS n° 27364 - BO pages rcur se prDWt!I' ces rapports d'étude, co ta , le Service diffusion du CETIM Tél. : 03 44 67 33 06 - Fox: 03 44 67 35 39 Des normes à connaître NF EN ISO 13920 Soudage -Tolérances générales relotives aux constructions soud~ - Dimensions des longueurs et angles -Formes et positions CI (ffilll999 r réplonl~re i f r le CE7lm organise "es slages Soudage: connaître, choisir, déâder Stage de 2journées oyont pour objedif de transmetlre l'essentiel des connaissances pour choisir les procédés de soudage les mieux adaptés, définir les spécifications techniqu~ .. Pour fOllt renseignement co,lcerntJJIt ce stage, con'actel le départemNt Mécanosoudage du CETIM ŒTIM - Etablissement de Nantes Tél. : 02 40 37 36 35 . Fax: 02 40 37 36 99 , to t ' ...'CAlgnenU!nt t n'hésitez pas à consuitez 1II1S spécialistes eit IfOUS udressam' au département Mécanosoutlage du (mM CETIM - Etabhssement d. Nantes Tél. : 02 4037 36 35 -Fax: 02 40 37 36 99 L' OUD D S EU:ME:NT C 1. ApPLICATIONS Les goujons sont des pièces généralement de section cylindrique, mals pas exclusive· ment, sounées en bout sur un support métallique. On rencontre fréquemmem deux applications de base: la fixation ou l'a<<rochage ultérieur por vissage ou agrafage de compOSClnts divers. Les applications vont de petits goujons de quelques millimèlres de diamètre pour fixation de joints élastomères, tuyaux, bandes de protection sur carrosserie automobile par exemple, aux gros goujons connerteurs de plus de 20 mm de diamètre pour la liaison béton / poutre métallique des ponts mixtes, le soudage de tiges sur parois et tub&s visont à augmenter les surfuœs d'échange thermique. La distinction peul se faire aussi enlre les applications sur tôl~ lIlime~ (aulomobile, électroménager, mobilier métalliquelet sur fortes épcisseurs {construction métallique, chaudronnerie...l. INST1TlJT~ DE SOUDURE . >luh 2. CHOIX DU MODE DE SOUDAGE Différentes variantes ont été développées à partir du principe de base qui consiste à établir un art entre le goujon et le support pour fondre les parlies métalliques en vls-ii-vls avlllf de plonger le goujon pour rêaliser la liaison. Les principales 1echniques sont: ·Ie soudage avec bogue réfradoire, appelé aussi Arc Fusion Forgeage (AfF) -le soudage sons bague en temps court (AlC) ·le soudage sons bogue avec prolection gazeuse (APG) -le soudage par décharge de rondensoteur (AOC). Le choix entre ces diKérentes lechniques dépend: •du diamètre ddu goujon (voir graphique ci-dessousl · de l'épaisseur du support •sur tôle mince, des exigences d'esthétique cô1é envers •de la qualité de Ici liaison souhahée. les liaisons de meilleure qualité seront obtenues à l'aide des procédés avec bogue réfractaire el sous protection gazeuse. Les procédés à soudage rapide (décharge de condensateur et lemps court) ne permettenl pas d'obtenir une soudure exempte de défauts tels que soufflures ou oxydes. Par conlre, cas procédés sont à recommander, ainsi que le soudage sous protedlOll gazeuse, lors du travail sur lôle mince si l'on veut éviter le marquage envers. DI...èlres courants d (mm) lH Epaisseur de tôle minimale 1/8d 1/10 d 0 @ŒT11l1999 AfF 1• APG ATC Pretédis l!JOd ADe &OUDAGE ÉLECTRIQUE À L'MC DES tLSMRNT5 Di ?IUr.ON 3. SOUDAGE AVEC BAGUE RÉFRACTAIRE Prindpe ijar.~ 1I'l& ~remiè!e ~has~, le '3s~ort est précom!JfimiJ ~a: 1e goujon lors du rGnicct rie la ~lIs::e sur le S'lp~o~t. ùans ulle ~a(onàe ph'Jse, le ~r.Cli! r.~cess('h , l'Ili:l0r~(J~e et n~ mtlint:':'l i'e ;'orc IlSt ~fOrllll' p(ir ur. ;,ler!rc-;;im':l~! p. iD Hn ~;: teœps d'llrc, l'tlf,(tl":laiml!l:t ~it désn(~ivé et li) gou· len, sou~ l'oction du ~'mcrt, F;arige ,eiS b supr.o,t ~!lU~ ,éoliso,· lu liaison ~'l ~Gyue ré;rdu:;·e a PO:lf rô;e d& ~n· !éce~ 1" scudli.e d' ~ne \lx\,d{1t!Op. e::cessive. ::J~e coneonlre lu cÎlalelil el ~v:ïe ;es proiecIitlM dl: méll.d f~~lda. [lb IIIl)U!il 1:1 fGïme &x1érieure du ;0 soudure. (AFF) Principaux paramètres de soudage à prendre en compte •dépassement f (préconfTain1el · recul R(longueur d'ore) · intensité (A) •temps d'arc (5). La plongée en fin de cycle doit s'effectuer à une vitesse convenable pour assurer une liaison sons défaut. Elle peur sur certains matériels être réglée grâce à un petit omortisseur. Applications - Soudures de bonne qualité (conslrudîon métallique, nucléaire, chaudron· nerie... l. - (aractéristiques mécaniques élevées. - Goujons en ociers non alliés, alliés, inoxydables et réfractaires, alliages d'olumlnium, - Soudage en position Inconvénients - Epaisseur du support ou moins égale à 1/4 du diamètre. - Bogue réfractaire éliminée à choque soudure. -l'extrémité du goujon en acier doit posséder un fluxage d'aluminium (bille sertie ou revêtement) pour anrorcer j'an et permet1re 10 désaxydation. ----- ----_.-._.- _.._._-_._-_.__.----.--- @Œ1M19t9 4. SOUDAGE SANS BAGUE EN TEMPS COURT· SOUDAGE AVEC PROTECTION GAZEUSE L_ _-----''''___-'-_ ":)urf'i1Sl~ .;:1/:5 f-D~ Principe (es d~uy. t&chr:iques "api::!nent g:(lÎllliement le (l;de ~e slntir.ce utilisé aVN ~ague réfn!daire. La t;o3ue est Si;~' prrmee ct ~e ~li~i:ionneil1el!t ,tu ~isl:lle~ ou de !ü tête de " ::illf 'lAI' SliU:';GI: a 0 3 es. •. ~flit<l p"i U:l ~~~~G!; fL:! Oi! une Illi:;3. (e~ d;JUX tP.dir.iql!':i oif- (ércr.i 3smtie:lefT,6!1! par ie: ~Ié~"ll(e 'lU nOCi rf'Iln gn:L ;lraltct'ca helü I!j pH ~~gkJr;f.S des ~I'[':or,ètres. dt; !~S Avantages • Soudage sur tôle mince (quelques dixièmes de mml sons marquage envers. Ce procédé est destiné principalement aux petits goujons ( de diamètre inférieur à Bmm 1, le plus souvent en ader nan allié. • les souduNls sont Irès peu pénétrées dons le support mols présen1ent le plus souven1 des défouls tels que soufflures et oxydes • le temps d'arc est court, de quelques millisecondes li quelques dIzaInes " de millisecondes selon le goujon. . Avantages • Soudure de meilleure qualité d'aspect el de compacité. • Diamèlre soudable jusqu'à environ 12 mm. • Grande latitude de réglage, temps courl (quelques mlilisecondes) et intensité forte pour tôle mince sans marquage envers ou temps long el Inlensité faible pour soudure de qualité. • Soudages de pratiquement tous les matériaux soudables par fusion. 1 ccrnM 1999 s. SOUDAGE PAR DÉCHARGE DE CONDENSATEUR Le protédé schématisé ci·dessus utilise un têton qui permet l'amorçage de l'arc lors de son contact avec la tôle. l'énergie rournie par la décharge de la batterie de condensateurs permet de fondre superficiel· lement la tôle el l'extrémité du goujon. Pendant toute la durée du (ycle, un ressort exerce un effort sur le goujon ce qui permet d'obtenir une liaison après solidification, lorsque le goujon est déjà en position sur la tôle ou moment de la décharge, on parlera de soudage par (ontael. On peut aussi connecter la batterie de condensateurs au goujon avant qu'il ne louche la tôle, le soudage sa fait alors par percussion. Une autre variante consiste à effectuer un retraH du goojon de la surface (le goujon est alors sans têton) en même temps que l'amorçage de l'arc, la plongée en hn de cycle assurera la jonction. Cette méthode par ore «tiré» augmente un peu le temps d'arc et assure une pénétration plus importante. Particularités du procédé • Temps de cycle très court, environ Sms. • Intensité élevée, pour les plus gros goujons le pk d'intensilé peut atteindre 10000 A. • PinélnIfiott _ le supporllrès faible, Je rame Jo 1/100 mm. • la soudure comporte souvent des défouts. la collerette permet d'augmenter la surface de la liaison et donc sa tenue méconique. ApplkatiOlls • Gou/'O/lS de 2à 8 mm de diamètre jusqu'à éventuelement 10 ou 12 mm. • Matériaux soudables: oders, alliages d'aluminium, laiton, cuivre. • La principale oppMcotion est le soudage sur tôle de faible épaisseur sans marquage envers. ----_.~--- -------------~@([IIMI999 SOUDAc.œ BLECTRlQfJE À L'ARC DES ÉLÉMENTS DE F!:lCA'l'!Ol-: POUR EN 5AVOtR PLUS r 1 Ir 1 lisez uos publictdions • Etude paramétrique et métallurgique du soudage à rare des goujons en acier IOn allié Etude 172480 . mars 1991 Rappol1lS nO 26452 . 30 pages Etude du cas du goujon en ader inoxydable 5ur acier non aDié Etude 175700 . mai 1992 Roppol1lS n° V948 . 40 pages réDClnd i f i le CETIM orgGuise ties stGges Soudage : connaître, moisir, décider Stage de 2 journées visant à transmettre les connaissances pour choisir les procédés de soudage les mieux adaptés, définir les spécificotions tech· niques... Pc, , /1 le département Mécanosoudage " (mM (mM - EtabUssement de Nantes . Tél. :02 40 37 363S . fax: 02 40 37 36 99 Pour 5e procurer œs fIJ.,parf$ cI'éful1e, .rCI 1 1 1 le Service dHfuslon du CETIM Tél. : 03 44 67 33 06 • Fax: 03 44 67 35 39 Des normes à connaÎtre XP A89-002 - Soudage· Soudage éledrique â l'arcdes éléments de fixation. (lasses d'exécu· tion; étendue des contrôles d'essai, critères d'oc· ceptat/on des défauts pour le soudage en produc· tion des goujons et des éléments de ftxo1ion. A89-020-3 . Descriptif et qualJftcotlon d'un mode opératoire de soudage. Epreuve de qualifi· calion d'un mode opératoire de soudage élec· trique à l'arc des éléments de fixalion . Partie 3: goujons de diamètre maximal 12 mm. _._o @ŒTIMI9n :;'hésiter pliS ci "msu[tez !TOS spedtdisfes en VOllS I1dreSSQllf au département Méamosoudage du CETIM CEIIM - Eta~lissement de Nantes Tél. : 02 40 37 36 35 fox : 02 40 37 36 99 ._.. _~. _ FICHE CONSEIL CETIM , Parmi les différentes techniques mises en œuvre pour le soudage des goujons, le soud(jge ~ l'a~c avec ~gUg réfractaire présente des avantages incontestables, mais aussi quelques inconvénients: Avantages: - il aularise le soudage des gros goujons, jusqu'à 25 ou 30 mm de diamètre, - il permet surtout d'obtenir une liaison de très bonne qualité, ù condition d'être attentif au bon réglage des paramètres. Principaux inconvénients: - présence d'une bague qui doH être éliminée après soudage, 5- .... 1 -nécessité d'avoir pour les goujons en acier une bille ou un revêtement en aluminium en bout du goujon pour amorcer l'arc et désoxyder le bain, -forte pénétration surtout interdisanlle soudage sur tôle mince (épaisseur < l/4du diamètrel. 1. RAPPEL DU PRINCIPE Après avoir précomprimé le ressort de la valeur du dépassement lors du contact sur le support, le goujon recule sous l'action d'un électro-aimant et un arc s'établit. Ala fin du temps d'arc, l'aclion de l'électro-aimanl cesse et le goujon ~onge vers le support pour réaliser la liaison. Déplacements lttmps IHsmUT~ DE SO/JOURE . 2. PARAMÈTRES DE SOUDAGE Réglage de l'énergie de soudage Les paramètres colKernés sont l'intensité et le temps d'arc. Ils sont assez faciles à maîtriser sur les postes modernes et les réglages sont fiables et reproducti~. L'objectif est d'apporter suffisammen t d'énergie pour fondre l'extrémité du goujon et la surface de la tôle support. Le graphique ci-conlre donne une indication du temps d'arc (t) et de l'intensité (1) àmettre en œuvre lors du soudage de goujon en oder non ou faiblement allié. La valeur du recul R, qui Intervient lors de la plongée finale, permet aussi un réglage Indirect de la tension d'arc qui est d'environ 30 à 35 V. Cette voleur de recul doit êlre suffisante pour éviter toul contact entre les deux masses fondues avant la fin du temps d'arc. Dans le cas contraire, la solidification se fait très rapidement et la plongée sera insuffisante pour garantir une bonne soudure. Plongée La valeur de la plongée est égale à la somme de la longueur d'arc (recul) et de la valeur du dépasse· ment du goujon par rapport àla bogue ovant contact sur la tôle et précompression du ressort. ces para· mètres doivent être ajustés avec précision, cor ils jouent un rôle Irès important dans la formation de la liaison. Des voleurs moyennes sont données dans le graphique d·contre, mais il est impératif de procéder à des ajustements en particulier en fonction de la forme de l'extrémité du goujon (conique, plate, avec bille ou revêtement d'aluminium). e ((IlhI 1999 Autres paramètres • Vitesse de plongée lorsque celle-ci est réglable. Trop faible, on risque des roBages, trop forte, des projections. • Polorité. En général, le goujon est relié au pôle négatif. Elot de propreté ou d'oxydation du support. Il n'est pas recommandé de souder sur un support trop sale, 10 coillnine est totalement prohibée. 1 r 1 SOIJPAGE ÉLECTRIQUE À L'AIlC DIS GOUJONS AVEC 5AGUll lŒFRACTAlRE Intenaité et temps d'arc 2 2500 - :3DllO 1,' .-.-••-.-..- .. - ..• -------.--...".~ 1.• ! 'S 1sœ +--------y--'2J.,;....---f ] 1000 ~ u 1.2 !: ~. t ~B 100 ~~~;;;;>""."",='------1·1l,4 0.2 o f--+----1-_--+_--1e--t--+-~...j. B • ro « ~ ~ 0 ~ diamètre elfectif (mm) Dépassement st longueur d'arc 7.,-----------------, . 5 +--------=.--~"'-=-----...j l. }:~..--=-_. :1---+1 - - - + - - -....---+---+-----t Il il:> ŒlIllI999 Cl fi!. 10 14 18 diamètre (mm) 22 24 3. CARACTÉRISTIQUES DU PROCÉDÉ Duretés Le temps de soudage étant toujours très bref, le plus souvent inférieur li une se<onde, le cycle thermique est extrêmement rapide. La vitesse de chauffage est supé· rieure li 2000 °(/5 et les vitmes de refroidissement coroctérisées par le temps entre BOO et 500 OC varient entre une et quelques secondes selon le diamètre du goujon et l'épaisseur de la role support. Compte tenu de ces cycles thermiques, les duretés en zone affectèe therm~ quement (ZAT) sont le ~us souvent élevées ave<, sur des nuances du type 53SSN, des slrudures marlensitiques. Pour CB type d'acier, les duretés en ZAT du support évoluent entre 350 e1 450 HVS selon le diamètre du goujon. (ene particularité ne pose en général pas de problème. rintérêt d'un préchauffage du support li température modérée (100.150 °(1 est trés limitée, donc inutile. • Tenue à la fatigue la tenue li la fatigue des goujons connecteurs non solli· cités est moyenne. Un tel assembkJge esl assimilé li la classe BD MPa (NF EB3-100-1) Bague réfractaire La bogue réfractaire joue un rôle non négligeable en permenant une prote<tion relative du bain .pendant le soudage e1 en assurant un maintien du bourrelet lors de la plongée. C'est aussi elle qui assure le positionnement de I~ tête de soud~g~ ~u du p~tol~t ~ur le suppo~ el, li ce titre, ces caractenstlques geometnques sont dlrectemen~ liées aux réglages des déplacemen~ du goujon. Un reglage obtenu avec un lot de bague nest donc pas reproductlble à l'identique pour des bagues légérement différentes. le stoc kage des bogues d01't se f'aire 1u l' ab'TI d' une humidité excessive el, dons ces conditIons, aucun étu· vage n'est nécessaire. (QŒlIM lm Défauls couramment rencontrés la plupart des défauts rencontrés sur ce type d'assembkJge sont dus li de mauvaises conditrons opératoires (voir tableau c~aprèsl. Cependant la solidification du métal fondu qui se fait naturellement en partont des interfaces liquide/goujon el liquide/tôle et en progres· sant vers le cœur du volume fondu sans effort de for· geage significatif rend le procédé sensible li 10 fissura· tion li chaud el aux retossures. Un trop gros volume de métal fondu et des teneurs en impuretés élevées sont donc déconseillés. Matériaux soudables Les assemblages courants menent en œuvre des aciers non au faiblement alliés. On soude aussi sons trop de problèll~.es des gou.jo~ en 0dciebr\einoxydable sur support non a le ou sur ooer Inoxy a . Le soudage de goujons en alliage d'aluminium sur des supports également en aluminium est possible mois il subsiste souvent des porosilés. Ile soudage de goujons en cuivre, laiton, alliages de nickel... est aussi réalisable, mois comme pour l'alumi· 1 nium, une protection gazeuse complémentaire est nécessaire. Contrôles en production les contrôles habituellement utilisés sur chantier sont spécifiques au procédé. Les examens classiques tels que la radiographie ou le ressuage ne sont satisfaisants ni techniquement, ni économiquement. .. , Sont utilISes: -l'autoconfrôle (l'opérateur ulihse des sensations lui permettant d'évoluer dans la majorité des cas le • It t bt 1 resu a 0 en~l, -les examens Visuels (forme et aspect du bourreletl, - accessoirement la mesure ou l'appréciation de la hameur après soudage. Sur une file de goujon, il est par exemple facile de repérer un goujon dépassant, -l'essai au mar1eau, l'objectif étant simplement d'obtenir un son clair lorsqu'on frappe la tête du goujon, -l'essai de pliage, effectué si possible avec un tube, éventuellement avec un mar1eau. Pour les goujons connecteurs acier-béton l'essai est normalisé. Le goujon est plié à60 degrés. Sauf cas par1iculier, les goujons déclarés conformes après cet essai sont maintenus pli~ (NF A89 021). DÉFAUTS COURANTS - CAUSES ET REMÈDES --~-----'------r---_._--'---'-----------' 1 Défauts Causes Remèdes 1 1-----------4-------------11-----------/ 1=LL:: -J l B- =: .d;--~ ~:,-, -h~._~1 • défaut de perpendiwlarlté soufflage magnétique _ . dlscontin_u-+ - énergie trop faible 1 Bourrelet AbseRCI lie boumlet '-". . g. lourl-tircuÎ1 avant la fin de l'art • problème méaJllique - dépassement tr~s ilKuffisant -vérIfier la perpencfitulll"iIé - modiflef les masses -ougmenler rénergie (l, Il +- .... • ~ <'" b FlssuratlGll ) I J ~==:::::=..I I!:Ilrnl.l '999 (oIlIges pérlphirtques 1 i -vérilier le libre dépassement du gaulan 1 -vérilier le dépassement de la bague ... pla é Ira'lnlPO riant rt - dlmlllUer le déponement e fa Pd e par roppo au _oUglllenler l'énergIe si volume fondu flgi t---ll--+-Bauml-et-+--vou_me n u _ - - i faible lrrégun.r, _siltre, avec cavités ~l. . oulJft1enler la longueur d'arl ••-,;"... 1.'~1é \1 _tôle et/ou bogue raouilli8/s) 1- souder sur tôle S~lhe, - utiliser des bogues sèthes 1 " - état de surfote, tDmposÎ1ion mimique - ougAl8n~ 1~IPlongée Olle,ip" ongee InsU If'1sonte .- nettoyer ""1' 1MI 10 e ~Ion t..-nlque L,_ - énergte. Irop f V..I 1er a 10rnposll . vnesse de plongh trop faible - desserrer l'amortisseur __........._ - - - - - _........_ - - - - - _.... SOUDAGE ÉI.RCTRIQT1E A l'ARC DES GOUJONS AV1!C RAGUE REFRAc:TAlllZ poua f,~ .5A~. RUS lisez nos publicfI'ions Etude paramétrique et métallurgique du soudage à l'arc des goujons en acier non alné Etude 172480 . mars 1991 Rapport IS n° 26452 . 30 pages • Travaux complémentaires sur le soudage à l'arc des goujons Etude 187370 . janvier 1995 Rapport IS n° 29121 • 28 pages ,!Jour se pro,urer ces ropplJris rI'ohItfe, f fI r le Service diHusion du (mM Tél. : 03 44 67 33 06 . Fox : 03 44 67 35 39 le CETIM orgflnise des s'figes Bases praliques du soudage des aders Stage de 2jours visant li transmettre les connaissonces pour choisir les procédés de soudoge les mieux adaptés, définir les spécificotions tech· niques... '0 ,~, relll '1foI' , , rrn , r sIC! ~oIltarter le département Mécanosoudage du CETIM CETIM - Etablissement de N...tes Tél. : 02 40 37 36 3S • Fax: 02 40 37 36 99 Des normes à connaÎtre NF E25-143· Eléments de fixation· Goujons entièrement filetés li souder par décharge de condensateur - Symbole SO NF EN 20-225 - Eléments de fixation· Vis, gou· jons, et écrous· Symboles et désignations des dimensions A 89-021 • Fabrication d'assembloges soudés· Soudage élec1rique li l'arc des éléments de fIXa· tion . Partie 1:goujons connecteurs de diamètre supérieur ou égal li 6 mm t n'Ms/toz )Jas li consfllf'8l 11'115 spécialistes ell VOUf adressunt au département MécanosoudagB du CETIM CETIM - Etablissement de Nantes Tél. : 02 40 37 36 35 - Fax: 02 40 37 36 99 FICHE CONSEIL CETIM 6 OU USI a produdiviié Ilst îl! p:inciraIe caradaris'iique des pro.cédés de sGudage il l'olt avec fi! fusible. i:s SOllt (opa~les dG rlépcser ~es volumes de fllélal i!l1~crtanl et sont don~ Qdaplés al!~ re'1lplissages de chonfrein li gor~8 importfi:lte. Faciles fi metf.e en œuvre, ils sont u:i1isés aussi bien e'! rrranue: qu en so!Jdage Ilutomatique ou roblitisé. l 1 1. SOUDAGE À L'ARC AVEC FIL FUSIBLE le soudage ùl'arc avec fil fusible es1 un procédé de soudage électr~ue à l'arc utilisant un fil plein (procédé n° 131 sous protection de gaz inerte ou n° 135 sous prDtectîon de gaz adif) ou un fil fourré (pro<édé n° 1361 comme fil électrode. Principe L'arc est produJl entre kl pièœ el un fil éledrode fusible dévidé en continu. Il apporte l'énergie nécessaire à la fusion des pièces et du fil électrode. Ce procédé est coroctérisé par un transfert de métol è lrove~ j'arc el une fusion rapide du fil électrode. Protection du bain de fusion Dons le cos du soudage li l'arc avec fil fusible sous proteclion gazeuse, l'arc et le bain de f\J$ion sont prolégés pal un gaz qui peul être: -actif (soudage MAG: abrév. de MettJ/ Attive Gas), . inerte (soudage MIG : abrév. de Metallnen Gas). Le fil élee/rode employé peul être de type plein ou fourré. Dans les cos des fIls fourrés sans gaz, lollS les composants de protection, de formation de laitier et de désoxydation sonl à l'intérieur dufll tubulaire. Auwne protecHongozeuse complémentaire n'es! dont nécessaire. • Métal d'apport Il provient directement du fil éler1rooe qui peut être pleIn ou fourré. Dans le cas des fils dits (compositesl des élémenls d'alliages sont contenus à l'intérieur 'du fillubulaire. l~be (omxt EIeclrodeflllille<fl) Ne IlaiIIdeMlcn Rg. J - SoIHiIJge G1'/JIt /NIC /if llniMt SOIIS ",.",.... fllZ- INSTJTUT~ DE SOUDURE 2. CARACTÉRISTIQUES DU GÉNÉRATEUR Le générateur de soudage à l'arc avec fil fusible est composé d'une source de courant, d'un contrôle d'ali· menlation en gaz de protection et d'un dévidoir de fil électrode qui peut être externe ou incorporé ô la ~~œ. ' 9 2 • GItMrtd"" IN" tI;"1IIo1r sipllr' • Caracléristlque externe stollqu. Le soudage à l'arc avec fil Mible est un procédé à fusion rapide de l'électrode, La caractéristique externe statique de la source de courant doit être plate : ~urœ à tension constante. Cette roractéristique permet d'obtenir une autorégulation de la longueur d'arc. t 18"IIOD U(V} 1 Forme d'ollde . Les sources de courant de soudage à l'arc avec fil fusible délivrent un courant continu. (e courant peut être du courant altematif sinusoïdal redressé monophasé ou triphasé, ou du véritable courant continu pour les sources transistorisées. (enaines sources peuvent délivrer un courant pulsé qui permet de donner au bain de fusion une viscosité apte au soudage en position toul en conservant les caractérIstiques opératoires d'un arc d'énergie plus élevée. Polaritê L'arc doit être établi en polarité inverse (fil éleelrode au pôle positif) sauf indkation contraire du fabricant de mélal d'apport pour cer1ains types de fil fourré. t Réglage de la source Les sources de courant de soudage à l'arc avec fil fusible permettent de régler 10 tension de soudage et la vitesse de dévidage du fil électrode. L'Intensité de soudage est une conséquence de ces réglages. Dans le cas des sources pulsées, les réglages de la forme d'onde muhiplienl les parumètres à déterminer. Pour faciliter le travail des soode~, ces sources présentent des préréglages d'usine appelés lois synergiques. Gw ,tg. 3 • CllTlldérisfiqve externe Jllllique plate ---------------.--_.- .- --_. __ ._._._- .~ [E1!M 1999 ~EURS POUl< î.i> SOUDAGE À m\RC A'/tC :.'ïL • é:i.EC'rnODIl YU'SmLE 3. TECHNOLOGIES DES SOURCES COURANTES Le transformateur est l'élément prindpal d'une source de courant de soudage. 1 Transformateur redresseur à plots ~s transformateurs redresseurs à pf01s peuvent être de type monophasé ou triphosé. Le réglage por plots permel de sélectionner la valeur de la tension de soudage en modifiant le roppor1 de transformation du tronsformaleur. Il s'agit d'un réglage par incréments qui peu· vent être plus ou moins importants. Transformateur redresseur à thyristors Les transformateurs redresseurs à thyristors présentent un réglage continu sur la plage de tension délivrée. Ils offrent une souplesse d'utilisation appréciable (commande à distance, compensation des fluctuations de la lension du réseau...) mais présentent, de même que les transformateurs redresseurs à plols, une ondulation Importante h . de la tension de soudage, surtoul en version monop osee. Hacheur Les sources de technologie «hacheun permettenl de réduire considérablement l'ondulation de la tension de soudage et présentent une vitesse de réadion compallble avec la gestion des [ouronts pulsés. Ces sources autorisent un régloge précis de la tension de soudage mais conservent un encombrement important. Idéales pour un soudoge de qualité, elles som peu à peu remplacées por les sourŒS de technologie «onduleur) développant des qualilés complémentaires. Onduleur Les sources de technologie «onduleun permettent de limiter l'encombrement de la SOUIŒ mois aussI d'obte. nir une qualité de couront et une vitesse de réaction de la source soudage compatibles avec le confrôle du transfer1 de métal à travers l'ore. Tout d'abord considérées camme trop fragiles pour des applications chantier, lM • decance pli'on et su r1 ou,t 10 d'Immu . l'Ion dupOl'ds progres 1 permise por celte technologie, leur donnent de réels atouts pour tous les types d'applications. TECHNOLOGIE DES SOURCES COURANTES: AVANTAGES ET INCONViNIENTS • UTILISATIONS RECOMMANDÉES AVCIniages Trmulonnat8ll' redmseur à plats SotKIi~, ~abililé, simplicité Absente d'électronique Faillie laû! ThmsforlllClt_ redresseur à thyrbtgrs Salidi~, ~abilité, simplicité Molnlllnonle aisée (ommande à distunœ Régulation passible Faible 1001 Ornlulation de la tenslan Encombrement Inœnvénlents Ondulation de la tenslon Enmmbrement Réglage par palie~ Pas de lORlmande à disfunle Pas de Illgulatlon (abine de sQudoge Utinsalians Cabine de soudage rtalnunandies Atelie" chonf1er <l:) ŒIlM 19'19 1: i: HlIdIeur ....., Olllluitur Ondulo~on négllgeable Commande à dls1anct Régulation (auront puké Volume lrès réduit Commande à dkfanle Régulaflon (auront puké fnoombremBnt Présenle d'électronique Présanle d'illedronique (oût (abine de soudage Al1lier Metier, rhanlier "I{[e CL 4. DISPOSITIFS AUXILIAIRES Le soudage li j'arc avec fil fusible sous protection gazeuse présente deux mndes de transfert li travers "arc principalement utitlsés : la pulvérisation axiale et le court·circuit. Self du drcuit de soudage Le lronsfert par court-circuit ut~isé pour le soudage en posilion, les tôles fines et les passes de pénétralion présentent l'inconvénienl de générer de nombreuses projections adhérentes impliquant des opérations de parachèvement coûteuses. Pour diminuer le taux de projection, une self est mise en série sur le circuit de soudage. Elle présente l'avantage de limi1er les pi~ de couranl de soudage (lig.4 ci-dessous), sourte principale des projections mais diminue l'énergie transmise li la pièce. Le risque de coilage, défaut de soudage principalement rencontré en soudage MIG/MAG est alors accru. • Contrôle du trllllsfert d. III.h11 Avec l'arrivée de la technologie cOnduleuu le temps de réaction des sources est suffisamment rapide pour envisager le contrôle du transfert du métal li travers l'arc. Plusreurs fabricants présentent des sources dites li (dynamique can1rôléel ou à (court-circuit contrôlé». Ces saurces remplacent le transfert avec striction électromagnétique, générateur de projeclions, par un transfert avec effet de surface. En limitant le courant ou moment du contact du fil électrode avec le bain de fusion, les forces électromagnétiques ne sectionnenl plus le AI en fusion : le bain absorbe l'exlrémité du fil éleclrode et rétablit l'arc. Ainsi le laux de projections est fac~ement divisé par un focleur dix. ~+ r.;. !_~ 140 500 400 300 200 100 L~.~~~_~ 120 100 8(J ot;;---;~+:--I-+t:+--+:----+---J 40 50 -100 0 -200 -300 ~oo""V -500 la . 11g. 4 • QŒ11M 1999 . Os,..... tl'IIII lraIJmrl ptII C#frl-dtttHt GÉNÉllM'ECRS PC'{TR LE SOUDAC!! A UhRC AVRe: FU. • tLEC'lROnl: FUSIBLE que de la distance tubHontad pièce pour un réglage de source donnée. (el1e distance doit donc être mailtenue constante pour conserver des conditions de sou· dage constllltes. Certains générateurs proposent un asservissement qui garantit une longueur d'arc conslante malgré une distance tube·cootact pièce variable. Gestion de l'exllndion de l'arc Une outre source de projection est III phose d'omorçage de l'art Pour limiter son ampleur, l'amorçage doit se foire avec un RI électrode présentant une extrémilé exempte de scories, l'idéal élant un fil coupé ô l'aide d'une pince ovant maque amorçage. (es condilions opératoires sont bien sûr Îocompatibles avec une production intensive. Tenant compte de ces impératifs, certains générateu~ proposent une gestion de la phase d'exfindion de l'arc. Al'arrêt du soudage, la source génère une surintensité de cauronl qui supprime lout appendice à l'extrémité du fil électrode et permet un futur amorçage sans projection. s. AVENIR Considéré comme le procédé le plus productif dans la majorité des applications, les développements des nouvelles sources tentent de minimiser au maximum les défauts opératoires et d'accroître les qualités intrinsèques du soudage à l'art avec fil fusible. Des tôles fines avec le soudage à court-cirwit contrôlé vers les forts laux de dépôts avec les régimes à veine liquide rotative ou le soudage bi-fil, le prolédé est en constante évolution au sein des laboratoires de recherme des fabricants de générateurs. Les prochains développements devraient s'orienter vers des contrôles de plus en ~us précis de la forme d'onde des courants de soudage. • Régulation de longueur d'arc Le régime de pulvérisation axiale est géré par autorégulation de la longueur d'Or( grôce à la caractéristique externe statique plate des générateurs pour le soudage à l'ore avec électrode fusible. En soudage dassique, la longueur d'arc ne dépend 1 ! 1 1 1 cern", 1999 GEKmn:1J1lS po:m LE SOUDAGE À L'MC AV~C t!L • ÉLECTRODE ïUSmLE .. POUR EN SAVOtII Pl.U& V'O~J' 1 '.' des publicatiOlls (UlM sont tlisponibles Soudage à l'art (tome 3) : procédé avec fil électrode fusible Ouvrage 8005 Etude des possibilités de rédudion des projedions en soudage MAG sur tôle Etude 1A721 0- mors 1997 Rapport IS n° 31878 ·30 pages Evaluation du soudage MAG à très forte densité de courant Etude 196020 . septembre 1996 Rapport 15 n° 31511 . 40 pages o r repona s s Inl lion le (mM organise des stages Bases pratiques du soudage des aciers Stage de 2jours visant à transmettre les connoissances pour choisir les procédés de soudage les mieux adoptés, définir les spécifications techniques... contacrer If' c, lia le département Mécanosoudage du (mM CETIM • Etabtlssement de Nantes Tél. : 02 40 37 36 35 Fax: 02 4û 37 36 99 ,"(fi" se F'l'GCurer aIS mpparfs J'éflido, {arrtll,ter Je ServIce diffusion du CE11M Tél. : 03 44 67 33 06 •Fax: 03 44 67 35 39 Des normes à connaÎtre ~F A8S 000 - Matériels pour soudage électrique à l'ore· Types et caractéristiques' Définmons. n'b"é$iter pM iJ cIJIl!altelltlJs rpécii1llstos t:r A 85-020 • Matériel de soudage électrique à au département MécanosCMHiage du (ETIM CETIM • Etablissement de Nantes Tél. ; 02 40 37 36 35 Fax; 02 40 37 36 99 l'arc· Source de couront . Vérifications et essais· Relève de la caractéristique externe staftque - Détermination du rendement et du facteur de puissance Essai de type. et vous atfrssser a fiurîlité m~t~liurgiqin: ct 1. SOUDAGE À LIARC AVEC ÉLECTRODE RÉFRACTAIRE ;:}sthéii~ue des soudures Le soudage à l'arc avec électrode réfractaire est un procédé de soudage ohÎellue~ ilS! !li pri~cipal:, électrique à l'arc sous protection gazeuse (procédé n° 141 suivant norme caradérislique du procédé de NF EN 24 063). scudcge ;;vac ;j'~crÎode H~f~llc' t(ii~l!. ütil!sable s:;.. la pluplln Principe ~es m~!aux ~t ~oge~, à pIn, 'li 1 L'arc est produit enlre la pièce et une éledrode réfractaire en tungstène ll.! fr~SI~i~f:, I! s en:p!oltl avec ou 1 pur ou activé. Il apporte l'énergie nécessaire à la fusion des piè<es el du sens !l'e.a, ~ Ilppllr1 6!i sOlldagl! métal d'apport éventuel. mc·rHle!, ll11tomoi:qlJe et r"bo- . tisé. i Protedion du boin de fusion i L'éledroda, l'arc, la bain de fusion 81 le mé1al d'appart éventuel sont pro1 tégés de l'oir ambiant par un gaz inerte [soudage 11G : otJrév. de dung1 sten Inert Gas»). 1 Méllli d'lIpport L'électrode réfraclaire ne participe IICJS à l'élaboration du cordon soudé. Selon le travail à réaliser, un mélal d'apport peut être amené sous forme de bague11e par un soudeur manuel,ou saus forme de fil, par un dévidoir en soudage automatisé. Fig. INSTlTUT~ DE SOUDURE r . SlHld~ à l'arr avec flertrode rélrtlC1a1te .2. CARACTÉRISTIQUES DE lA soula DE COURANT Le générateur de soudage à l'ore avec électrode réfractaire est composé d'une sourre de courant et d'un contrôle d'alimentation en gaz de protection. • Caractéristique externe statique La caractéristique externe statique d'une source de courant de soudage avo( électrode réfractaire doit être plongean1e ou verticale. Cette caractéristique permet d'obtenir un apport d'énergie de soudage suffisamment stable pour un soudage manuel Intel1lllél (A) 1 1 FIg. 2 - CllltlClérlsflqlJe eJet"", statique p/oAgetJnte Forme d'onde Les sources de (OU rant de soudage avec électrode réfractaire délivrent soit du courant alternatif sinusoïdal ou carré, soit du (ourant dit «continu». Dans ce dernier (as, le courant peut être alternatif sinusoïdal redressé (monoph~é ou triphasé), ou «continu conston1» pour les sources transistorisés. • Polarité En courant continu, "électrode doit être connectée au pôle négatiF (polarité directe) pour ne pas subir un échauffement trop important dû au bombardement électronique. Le courant alternatif est uniquement employé en soudage des aluminiums. Il permet de volal~Î5er la couche d'alumine présente sur le bain de fusion pendant la période de polarité inverse et d' 1lSsurer la pénéll1ltion ainsi que le refroidissement de l'électrode pendant la période de polarité direcle. • Réglage de la SOtM'ce Pour la majorité des sources, seul le ré~age de l'intensité de soudage est nécessafre. Les outres paramètres de soudage (longueur d'arc et vitesse d'avanœ) sont de la responsabilité du soudeur. La tension d'or( est une conséquence de l'opération de soudage et dépend essenliellement de la longueur d'arc pour une intensité de soudage, un gaz de protection et un diamètre d'électrode donnés. les ~our(e~ de (auront alternatif signaux (orrés offrent le réglage complémentaire de 10 balan(e décapage-pénétration. Dans le CIlS des sources puisées, les réglages de la forme d'onde multiplient les paramètres à déterminer. Certaines sounes peuvent dé~vrer un courant pulsé qui permet de diminuer le bain de fusion pour une pénétration donnée. Ced facilite le soudage en posilion et le soudage des fines épaisseurs. «:iCE11M 1999 ~T,URS P(Jlffi LE SOUDAGB iL L'ARC ..'lie ÉLECtRODE DI: TUNGSTÈNE mG) 3. TECHNOLOGIES DES SOURCES COURANTES Le transformateur est l'élément prindpol d'une source de couront de soudage. Mois il la différence des transformateurs classiques il coradéristique plate, un transformateur pour soudage il l'm ove< électrode réfractaire est con~u pour délivrer une caractéristique externe statique plongeante. Transformateur à shunt magnétique Les transformateurs il shunt magnétique génèrent des fuites dans le circuit magnétique du transformaleur pour réaliser cette caractéristique. le déplacement méconique du shunt permet de régler l'intensité de soudage en modifiant la pente de la caractéristique. Un réglage complémentaire par plots permet sur certains générateurs la sélection de la valeur de 10 tension il vide por modiflcotion du rapport de transformation du transformateur. (es sources présentent un réglage mécanique continu mais incompatible avec une commande il dis1ance. 1Courant de soudagelAJ .200- r 1 1 i 100 1 J 1 1 1 0- 1 1 i 1 ~ Transfonnateur redresUlIr à thyristors. AlImentation triphasée. !Cotllanl de soudage IAl 1 ~OO. 1 Transformateur à thyristors 1 Les transformateurs il thyrislors présentent un 1 ~OOréglage continu sur la plage de courant délivrée. Ils offrent une souple~e d'utilisation appréciable (com1 mande il distance, compensation rres fluctuations de 0,01 s 10 tension du réseau...) mais présentent une ondulaSource à teœnologle d. type "Ondulturll• tion importante du courant de soudage, surtout en Alimentation monophasëe. ver;ion monophasée. La différence entre les générateurs de courant alternatif sinuso:îdal redressé et les Fig. 3 - Osd1lllfNMllll'J dt tIlDrlJlltl ClHltÎlJlJJ générateurs de courant «continu constant» est essentielle en soudage il faible intensité. En effet, dans ce cas précis, l'ondulation résiduelle risque de provoquer une extinction de l'arc. • Tran5formateur «hacheur» les sources de technologie chacheul'l permenent de réduire considérablement l'ondulation du courant de solHlogJl et présentent une V11esse de réaction compatible avec la gestion des courants pulsés. Complétée por un convertisseur DC!AC, enes délivrent un courant alter· natif signaux corrés et offrent le régloge de la balance décapage-pénétration. Elles autorisent une régulation précise du couranl de soudage mois conserveni un encombrement important. Idéales pour un soudage de qual~é, même à faible intensité, elles sont peu à peu remplacées par les sources de technologie «onduleur) développant des qualités complémentaires. • Tedlnologle lqIndulew» Les sources de ledll1ologie conduleur) permettent d'ob· tenir une s1llbilité de courant exceptionnelle mllis sur· tout de limiter l'encombrement de kJ source. Cette tech· nologie révolutionne actuellement le soudage à j'aT( avec électrode réfractaire, cor la vitesse de réaction permet d'envisager des formes de pulsotlol1$ hybrides. Utilisées pour le soudage des alumIniums à la ~ace du courant a~ernatif classique, les pulsations hybrides combinent des phases de courant conlinu en polarilé dIrecte pour assurer 10 pênêtralion suivi de phases dos· siques décapage-pénétralion en courant alternatif signaux carrés. CeNe technique permet de conserver une électrode parfaitement affûtée et donc un arc très s1able tout au long de la soudure. La pénélration est évi· demment accrue: augmenlalion de la durée des phases de polarité directe. TECHNOLOGIE DES SOURCES COURANTES: AVANTAGES ET INCOHvtNIEHTS • UTIUSATIONS RECOMMANDEES hllSftrmalelR' Traasfonlat.... à thyristors à mllnt mogn6tl"e Avantages Soli~é, Robtl~é, simplm SoI1dil~ flohIlllé, sim~lcllé Mainlenonal aisée Absence d'électronique Coooonde à distance Faible coOt Régukrlion possible Folble coOt Ondulofiondelot~~n IncoIlVénlellts Ondulation de la tension Encombrement Encombrement Pas de cotnmande à dlstonce Pas de réaulotlon (ollrant fort UtlrllltiDIIs {Durant kilt (obine de soudage recommandées Utl!lsGflon occasionnelle Atelier, lhanfier Coblne de soudage Cl CDIM 199'l l TtdInoIogIe TtdlHfotle lfHDdlell'll «o.daltlr» Ondulation négligeable Volume très rédutt CoIlllllllllle à dIsllInœ Commande il ois/anœ : 1 léguJalion Réglage balance 1 Régulation R~ge bolonce ! i Cooront pubé Courant poilé Présente d'êledTal!ique • Encombrement Présence d'électronIque CoOt ,, 1 Tout courant (abine de soudage Alelier Tout lourant Alelier, chOlltier -.;tNÉll:roIlS POUl! :J: liOtJDAGI. À L'ARC AVEC: ÉLECTROO!:: DE ro~QSTtNt (ïIG) 4. DISPOSITIFS AUXII,IAIRES ~";;;";';;';""------, 1 usure de l'électrode et des risques d'inclusions de tungstène, ces systèmes limitent le courant de courtTout générateur de soudage ovec electrode réfrac· 1 drcuif à des valeurs très faibles sans risque pour taire doit posséder un système d'amorçage d'arc. Les ! l'électrode. systèmes les plus courants sonl de type amorçage haute fréquence. Trois familles de systèmes d'amorStabnlsatioa d'arc çage sont actuellement présents sur le marché. Dans le cas du soudage des aluminiums en courant Am •• 1 alternatir l'intensifé passe pOT zéro à chaque aller· or~age a ee aleurs . . 1 nome." ~t donc nécessaire, essentiellement dans le Les systèmes à éclateurs sont les plus anCIens,f Ils. 1 cas des faibles intensifés de réamorcer ou stab~iser 1. hOIJtes .. génèrent des ImpUlSions tensions a une r~ Il' bore. quence élevée: (es systèmes proc~rent u~ on Les sources de courant al1erna1lf sinusoïdal utilisent confort opémtolre po~r le soudeu~ ~ats sont.Ires pol· 1 un système d'amorçage à éclateur activé en perma. luant pour le champ electromagnetique enVlronoont. 1 nenee avec les conséquences prévisIbles sur l'env~ Il peuvent détériorer des équipements électroniques i ronnement électromagnétique (perturbation des présents dans l' environ~em~nt du gé~érateur et so~t 1 réseaux téléphoniques, des ordinateurs, des comdéjà interdits dans certams heux senSibles: raffinene mandes numériques...). par exemple. Les sources de courant allllrnatif signaux carrés perAmor~age électronique mettent une vHesse d'~nversion du. sens du ~UTant . . . 1 compatible avec un reamorçage mslantane. Pour ~ system~ éledro~lqu~ appa~alssent sur le ~ar. garantir une stabilHé à faible intensité, certains géné. ché. I~ génerent auSSI des Impuklons halltes tenSIons 1 a1 d'l' rent en plus une impukion de lension à "t ' t r..1.-eurs _1e IV mais il une L' Hequence contro'lée eec rOnlquemen · ' 1 'f pour diminlJer 1es pertu rhafiOns eedromogne lques. 1 muque mtemance. Très efficaces, il demande,parfois un Ie~ps,d'adapta- S. AVENIR tion pour un soudeur urnquement habitue aux~' 1 _ tèmes d'amor~age il éclateur. Le concept des pukations hybrides devraH apporai1re chez de nombreux fabricants car les avantages Amorçage à la rupture de eolltact annoncées en soudage des aluminiums semblent intéPour supprimer totalement le risque de perturbation re5Sllnts. En revanche, si certains fabricants dévelopélectromagnétique, les fabricants ont développé des pent uniquemenl des amorçages électroniques ou des systèmes d'amorçage sans HF. (es systèmes détectent 1 amorçages par rupture de (ontad, il existe encore la rupture de contact entre l'électrode de tungstène et 1 dans les co1alogues de nombreux amor~ages à éclola pièce à souder puis amorcent l'arc alors que la dis· 1 teur. La préoccupation actuelle, imposée par les directance enlre 10. pièce e,t la p~lnte de 1: électrod~ est 1 tives européennes, étant de limiter ~es pe~batian~ encore très faible. A1oppose des anCIens systemes électromagnétiques, cette technologie devrait peu a d'amorçage par court-circuit qui provoquent une, eu dis araître. __ 1 1 ! '1 ----._----<CimiM 1999 GonO!ate1.!n pal!! !e: soudage -- à ._------- L'ARC AVEC éoleclrode de tungstène (nO) 5AVOtI. PLUS lu des publications (ETlld 1 son; dispol1l/J/es Elude des conséquences de la protection envers par l'azole des soudures TIG Etude la 1230A -iuillet 1985 Rapport IS n° 16584 - 26 pages Elude des cycles thermiques du soudage nG -mchaud El1Jde 104360 . octobre 1996 Rapport IS n° 31529 - 12 pages P"'1< sa: rtICIJ!''!r..a:; mp;:at:[ r.'~(;1l!. ("1 1 1. SerYÎce diffusion du (niM Tél. : 03 44 67 33 06 . Fax: 03 44 67 35 39 le (HlM orgon·se des stoges Bases pratiqlJes dll soudage des aâers Stage de 2jours visant ci transmettre les connaissances pour choisir les procédés de soudage les mieux adaptés, définir les spécifications techniques... lDVJ le département Mécanosoudage dlJ <ETIM <ETlM - Etablrssement de Mantes Tél. ; 62 41137 36 35 • Fax: 02 40 37 36 99 Des normas à conilS!it:e Nf A8S 000 - Matériels pour soudage électrique à l'arc -Types et caractéristiques' Définitions. NF A 85-020 - Matériel de soudage électrique à l'arc - Source de courant· Vérifications et essais Relève de la caractéristique exteme stntique - Déter· mination du rendement et du facteur de puissance Essai de type, ii",é:!":- :).:~ ::. '!l!1S!1.;r~? nar spérilllis:t'! .,,: '!(;!f; rrtJrtt....:;,~ au département Mécanosaudage du (ETIM <ETIM - EtaLhsselllellt de Nantes Tél. : 02 40 37 36 3S . fax: 02 40 37 36 99 FICHE CONSEIL CETIM Dl L ,. '1'" !I jOli Ire I J' ~;; mIse 6~ ' 1. SOUDAGE À L ARC AVEC ÉLECTRODE ENROBÉE (!Ju'.lre •....;.~.;.;.;.;.;.;;;...;.;..;;.;.;.;.;..;,....;,;,;,..;;.;..;;;;.;;....;,;,;,;.;.;;;..;;..;;~.;;.;;.;~ :Si la ~ril1drale (llra(:é:'is'iique du prccédé de )()udage ~ l'électrode ~nlO~ée. IJIi!b.ble ~IJr la pbll.ut des mfl!éril!!l:; ~~u· dll~les et an ioules po,ilions, il fi:prése~te ia ir.Di~rité èu :nétnl dè~l}sé en ~rnnœ, m:JIGra unt ~e(hï1ique o~~ra!l}iie qui le resirainl à UIle uliiisation manü3!1e. Le soudage à l'or< avec électrode réfractaire esl un procédé de soudage é!e.ctrique à l'ar( lIVec électrode fusible (procédé n° 111 suivant NF EN 24063). Principe L'arc est produit entre la pièce el une électrode (omposée d'une âme mélalIique entourée d'une gaine de produit enrobant. Lare apporte l'énergie nécessaire à la fusion des pièces et de l'électrode enrobée. Ce procédé es! caraclérisé par un lronsferf de métal à Iravers l'arc el une fusion lente del'éledrooe. Protection dll bain de fusion Tous les comporonj) de proledion, de formation de laitier et de désoxydation sont contenus dans l'enrobage. Aucune prolection gazeuse complémentaire n'est donc nécessaire. L'enrobage assure à lui seul 10 prolection de l'arc el/o protection du bain de fusion par formation d'un lailier qui doit ê1re êliminé après refroidissement de la soudure. Mé1al d'apport L'âme métallique de l'éledrode enrobée sert de mélal d'apporl déposé de manière contÎnue pendant la fusion. L'enrobage peut corrtenir de la poudre de 1 fer ou des éléments d'alliages qui participant il l'élaboration de la soudure. 1 1 .... 1 • Lailier ---------.. INSTITfirA. SOUDURe~ N( ........,. .." Fig. J • SotHIllge -------- ". . ", .... Ql'm I1fllC ilectroae woliN .. 2. LA SOURCE DE COURANT, Caractéristique externe statique La coractéristique externe stallque d'une source de courant de soudage à l'électrode enrobée doit être plongeante ou verticale. Ce"e caractéristique permet d'obtenir une vitesse de fusion de l'électrode suFfisamment s1able pour un soudage manuel. Intwf~ 1[A) '-----L...----I~ i i Polarité La séledion du type de courant et de la polarité du courant conUnu doit se fuire en accord avec les condi· tions d'emploi de "électrode enrobée, mentionnées sur son emballage. Dons le cas ou un choix est pos. sible, la polarité directe (. à l'éledrode) favorise la pénétration, la po!orité inverse (+ il l'électrode) favorise le toux de dépot, et le couront ahernalif permet de s'affranchir des effets de soufflage magnétique. • Réglage de la source Pour la majorité des sources, seul le régloge de l'Intensi1é de soudage est nécessaire. Les outres porcmètres de soudage (longueur d'arc et vitesse d' ovance] sont de 10 responsabŒté du soudeur. La tension d'ore est une conséquence de l'opération de soudage et dépend essentiellement de la longueur d'orc paur une intensité de soudage el une électrode donnée. Forme d'onde Les sources de courant de soudage il l'électrode enrobée délivrent soit du courant ahernatlf sInusoïdal, soit du courant dit «continu). Dans ce dernier cas, le courant peut être alternatif sinusoïdal redressé (monophasé ou triphasé), ou «continuconstanb pour les sources à transistors. Dons le cas des proclÎdés à fusion lente, et donc en soudage il l'électrode enrobée, la différence entre les générateurs de courant alternatif sinusoïdal redressé et les générateurs de courant «continu constanb est gommée par l'iner1îe de fusÎon de l'électrode. (es derniers n'apportent pas un avantage significatif pour ce procédé. @Œ!lM 1999 GtNtRAnVRS POUR LE SOUDAGE À L'AltC AVEC tLECT1l0DE ENRoaÉt 3. TECHNOLOGIES DES SOURaS COURANTES pês d'une commande il distance. Certains généro1eurs intègrent même une régulation compenSllnt les Auclua· fions de la tension du réseou d'alimenta1ion. Équipés d'un pont redresseur, Ils représenten1 le meilleur compromis pour une utilisofion en o1eUer Ill(]is présentent, de même que les transformateurs à shunt magnétique, un encombrement important. le transformateur est l'élément principal d'une source de courant de soudage. Mais à la différence des transformateurs classiques à caractéristique plate, un transformateur de soudage à l'électrode enrobée est conçu pour délivrer une caractéristique externe shitique plongeante. • Transformateur à shunt magnétique les transformateurs à shunt mognétique génèrent des fuites dans le circuit magnétiqull du transformateur pour réaliser cel1e coracléristique. le déplac&menf mécanique du shunt permet de régler l'intensité de soudage en modifiant 10 pente de 10 caractéristique. Un réglage complémentaire par plols permet sur certains généraleursla sélection de la voleur de la tension il vide par modiflcotion du rapport de transformation du transformateur. (as sources présentent un régloge mécanique continu incompatible avec une rommande à distanre. Transformateur «nacbeurll les sources de technologie «hacheur> permettent de réduire considérahlement l'ondulation du courant de soudage, mais ce paramétre n'est pas essentiel en soudage à l'électrode enroblÎe (proClÎdé à fusion lente de l'électrode). En revonche, elles sont idéoles pour une utilisolion mixte soudage TIG, soudage êlettrode enrobée. Ces sources autorlsent un réglage précis de la tension de soudage, mois conservent un encombrement important. Pour une uli1isotian réduite ou soudage à l'électrode enrobée, seules les sourres de technologie «onduleurl apportent un réel ovonloge. 1 Technologie «onduleurll les sources de technologie «onduleurl permettent d'ob· Itenir une stabllilé de [auront exceptionnelle surmai~ 10ut de limiter l'encombrement de la source. Tout d'abord considérées comme trop fragiles pour des applrcat/ons chantier, les progrès de conception et surtout, la diminution du poids permis par cette technologie, leur Rg. 3 - TrtllJmtmstlllll' à sIHmt mllgllBtIque moIJIIlt donnent de réels o1ouls pour tous les typ~ d'applica1 1 tian. Elles développent au maximum la facilité de mise • Transformateur à thyristors en œuvre du procédé de soudage à l'élec1rooe enrobée: les Iransformoteu~ à thyristors présentent un réglage œrtaine~ ~ourc~ ne dépassent pas les S kg. Elles sont continu sur la plage de courant délivrlÎe. 1~ offrent une d.onc Idéales pour I~ réparat/on~ et la maintenan<e sur souplesse d'utili~ation apprét:ioble et peuvent être équi- 1 Sile. GtNtRATEURS t'on LE SOUDAGE À L'ARC AVEC ÉLEeTRODE EN1I.OBÉE TKHNOlOGIE DES SOURCES COURANTES: AVAHTAGES ET INCONVÉNIENTS ·lJTIUSArIONS RECOMMANDÉES 1 1 AV1In'lgei 1 1 , , T,.normateur à shunt magnifique Solidité, Aabihté, simptl(i1é Absence d'électronique Faible coû! 1 Inconvénients Encombrement 1 1 TecboIogit TechIoItgle cHadMur» 1IQnd.1eur» Commande il distance Volume très réduit Régulation Commande il dislonce Très banne aptitude T1G Régulation Très banne aptilude nG Coblne de soudage Atelier, chantier TCablne de soudage Alaller; chantier t Atelier Réparation •• _ . 1 - _ _ _ _ _ . _ Pas de commande à d'lSIance Pas de régulotion , Utllsatlons Utilisation occasionnelle ! rlcommandlÎes Cabine de soudage L_ Trusforrnatellr à thyristors Soliditil, fiabil~é, ~lll]lIidlé Maintenance aisée (ammande il àlstance Régulation possible Faible coilt Encombrement --- .. _------ - - - - - _o. Encombrement Présence d'électronique Présence d'électronique Coût I --_.----~------------------------ <rJ ŒnM 1999 GENmnrulls POlIR LE SOUDAGE À. l'ARC ArEC EuCnODI: ENROBEE 4. 1 DISPOSI11FS AUXILIAIRES 1 1 Option TIG Le procédé de soudage Il l'arc ovec éledrode enrobée Il est possible de compléter une source pour soudage demande peu de disposltih auxiliaires pour ronction- à l'électrode enrobâe ovec un boîtier de contrôle ner. Certains générateurs proposent, par exemple, d:alimentation en gaz de protëction et un système une commande à distance de l'intensité de soudage 1 damorçage pour obtenir une source de soudage avec ou des afficheurs numériques, mais seuls les généra- . électrode réfractaire. En effet, la caractéristique teurs de technologie à transistor proposent l'option 1 externe statique des sources des deux procédés est anti-coUage. 1 identique: (()radéristîque plongeante ou venicale. le ! coffret additionnel est donc une alternative intéresSystème aoti-collage ! sante pour un atelier qI possède déjil un équipement Dans le,cas des sourc~ à I~tensité constante, Iléner-1 p~ur électrode enrobée et prévoit une utilisation gle de 1 arc est apprOXImativement proportianneUe Il mIxte soudage HG, soudage électrode enrobée. la longueur d' arc. Si cette longueur est main1enue [ c,~nstante par le soudeur, la vitesse de fusion de S. AVENIR 1electrode resle conslonle. En revanche, si le soudeur 1 diminue trop sa longueur d'arc, 10 fusion peut s'arrê- la technologie «onduleur», bien maîtrisée aujourter et l'électrode reste collée Il la pièce Il souder. Pour d'hui, apernis de révolutionner la mise en oeuvre du limiter ce problème, les sources modernes proposent procédé en diminuant le poids d'une iostallolion comun~ oPtio~. anti-~onage qui produl1 une augmen- 1 piète mais ~e .d~v~loppem~t. futur de n~~~lIes tatlon de 1 intensité de soudage en cas de longueur ; sources parait lImite: le procede de soudage a 1elecd'arc trop courte. Il est Il noter que les sources à 1 trode enrobée est un procédé Il fusion lente qui se caractéristique tombante dassique intègrent ce fonc- co~tente parfaitement des sources d'ancienne génétionnement : l'intensité de soudage <Toit lorsque la ! ro1lOn. tension d'orc diminue Id. fig. 2l. 1 Il i i 1 i .. Rg. 4 • CtullCférist1que exleme 11tdÎfJlI' lIertkolt IWIK optitln llllti-œIIttp GtIllRATEURS POUR LE SOUDAGE i L"ARC AVEC ELECTRon! ENROBÉE . 1 œ,i pub/katie!'s ŒTlM v sont disponibles le CETIM D'Igonise Soudage à l'ar< (tome 1) : généralités des s:ages Ouvrage 8D03 Soudage : connaitr., choisir, décider Soudage à l'or< (tome 2) : procédés avec électrodes enrobées Ouvrage 8D04 ,Jour S~ prt.cor9' ce; :vpptm: ~",:'!J r.., Stage de deux jours oyant pour objectif de Iransmettre les connaissances pour choisir les procédés de soudage adoptés, définir les spécifkotions leth· niques... ~~tl;t.·,iA. ' le Service âtffusioli du (mM Tél. : 03 4467 33 06 - Fox : 03 44 67 35 39 le département Mécanosoudage du (mM CETIM • Etablissement de Nantes Tél. : 02 40 37 36 35 Fax: 62 40 37 36 99 Des normes à connaÎtre NF A 85 000 • Maléfiels pour soudage électrique ~ l'arc - Types et caractéristiques -Définirtons. NF A 85-020 - Matériel de soudage électrique ~ l'orc . Source de courant - Vér~icotions et assois· Relève de la coraclérisfique externe stlllique - Détermination du rendement et du facteur de puissance Essai de type. .:'~risb'! 11'.'$ li !OlJsultez cms slléda/ki5 . et t'Grts aritesser au déportement Mécanosoudage du (mM (ETIM • Etaltlisseme.t de N.tes Tél. :02 40 37 36 35 Fox: 02 40 37 36 99 FICHE CONSEIL CETIM m es ê~scfr:lJes &m:'obées do iype «rutila», co~rum­ .ment lIPllelées électrodes ruji!~s ~lJ f'li~ de la prése:lce d'une forte prupo!1ion ~'oxydes de mCmG ('i1C 2) dbns l'eniOooga, Gill des propriét~s de mise en œuvre I:t d'emploi pnrtku!iers qu'il iiTIp:>rte de bitHI connaifre DC:J; ~!re en mesure d'effe(.uer is meil:eur moil(. rette r~che p~me sur des produi~ de nUi!llce (arbone mallganèse, elle ne porte pas sur les électrodes lIusténniques rutilobasiques. 1. INTÉRÊT DES ÉLEORODES RUTIlES Le princÎpal intérât des électrodes rutiles réside dans lelJ!' bonne manlabiIHé associée à une facilité d'amOfÇllge el une grOllde stabilité d'arc avec des tensions de fonctionnement relctivement basses. (e comportement facilite leur mise en œuvre par des soudeurs mGyennemenf formés, alors que l'emploI des électrodes basiques, réservé en raison de meilleures propriétés mécaniques aux constructions les plus performantes, appelle une qualification du soudeur, plus poussée. En outre, l'électrode rutile courante offre plusieurs avantages: - soudage en toutes positions, avec plus ou moins de restriction en verlicale descendante, - pas d'étuvage obligatoire avant emploi, -forme de cordon d'angle plutôt plate que bombée, -enlèvement facile du lailler, réduÎsant notablement les opérations de nettoyage et de parachèvement - possibilité d'miliser le courant alternatif SO Hz avec une tension à vide relativement réduite, jusqu'à 45 V, - moindre coût d'approvisionnement. En modifiant la composltlan et l'épaisseur de l'enrobage, les fabricants proposent également des électrodes ruffles spéciales offrant des propriétés particulières telles que: . formes de soudure d'angle franchement concaves recherchées pour l'esthétique et la tenue en fatigue, - rendements élevés pour une forle productivité, . plus de facilité d'exécution dons la posi1ion verticale descendante. INSmUT~ DE SOUDURE 2. IDENTIFICATION Le type de l'enrobage es1 porté dans les désignations établies pour la classification des électrodes. • Selon l'ancienne norme française A81-309 : normal~es ŒI:QIIII[] ... Symboles relalifs ou type d:enrobage R rutile d'épaisseur moyenne RR rulile d'épaisseur forle 3. PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES • Caractéristiques de traction Les éledrodes courantes sanl dassées en E38 selon EN499, ce qui garantie lIIIe limite d'élasticité minimale de 380 N/mm 2 et une charge de rupture comprise entre 470 et 600 N/mm 2. On peut donc a priori envisager leur emploi jusqu'aux aciers S355. Généralement les éledrodes à haut rendement (RRl sont situées dans 10 classe supérieure E42 gorantlsSllllt une limIte d'élaslkilé minimola de 420 N/mm 2• Selon la nouvelle norme européenne NF EN 499 [IOO]I] • Caractéristiques de ténacité (résilience) ... Symboles relalifs au type d'elVobage 'C ;~lIle d'époi~~~'~oyenn-; RC rutile comportant une plus forte quantité de cellulose pour fovori5er la positian verticale descendante. RR rutile d'épaisseu! forte. • Selon l'AWS AS-l·Bl Les électrodes rutiles correspondem aux désignations suivantes : - E6013 pour les électrodes rourantes utilisables dans toutes les posîHans, - E7024 pour les éledrodes il haut rendement utdisables li plat et en gouttière. (Q(EnM 1999 ('est en ténacité évaluée par la résis10lKe il 10 flexion par choc que les électrodes rutiles présentent des performalKes plus hmitées. Les fabricants ne garantissent (ourammentl'énargie de rupture mayenne de 47 J prévue pOl' la norme EN 499 qu' à0 o( et exceplionnellement à -20 oc. (es données restreignent considérablement leur emploi pour des construdions soumises à des imposilions de résilience. RelM"flIe Un traitement thermique après soudage, de relaxation, réduirait encore ces performances en provoquon1 une remontée sensible de la température de transition des résihences. Il est donc fortement déconseillé. INTÉRÊT ET DOMAINE l>'E1'4PLOI DES ELBCTRonu RumES 4. RISQUE DE FISSURATION À FROID l 'inconv~niem majeur des électrodes ru~les à l'égilrd des acie~ quelque peu trempants es! Jo forte quanmé d'hydrogène qu'elles impliquent dons le processus de soudage, qui peut produire de grllVes désordres de fissuration ou cours du refroidissemenl de l'IlSSemblage, en zoneaHec1ée thermiquemenl (ZAT) ou en zone fondue. Les toux d'hydrogène diffusible à la tempéro1ure ambiame som de l'ordre de 20 mV100 g de métal fondu pour généralement moins de 5ml pour une électrodeà enrobage basique. c. paromèlre ",,, au maximum, le "que de '.uration est par ailleurs d'autanl plus grand que: - l'acier est trempant ( %de carbone et de monganèse élevés), - l'épaisseur à souder est forte, - l'énergie de soudage est faible, - le bridage du retrait de l'assemblage est fort. En envisageant le soudage sans préchauffage, le risque de fissuration peut être décrit sous les trois formes suivantes: - lissuroHon sous cordon -fissuration en ZAT - fissuration en zone fondue. 4.1 ~ fissuration sous cordon Une microfissurotion sous cordon peut se produire en l'absence d'entaille et de bridage externe dons la IlAr d'un simple cordon déposé sur une tôle d'acier EJ6 ou SJ55 dès que la condition limite suivante est dépassée: _corbone équivalent: (+ Mn/6 = 0,40 • . -epmsseur : e = 20 mm . . d d . ]0 kJ/ (9 J 21 -energle esou. age. cm , 1 -temps de refrOietmement (Tr 800-500) : 4s 1 L-. !L ç:::;> 1 ) . . . . 4.2- Fissuration en lAT 4.3- Fissuration 8ft Ione fondue (as de la première passe d'une soudure bout il bout il retrait transversal bridé au d'un rond traversanI Si l'acier n' esf que faiblement trempant el que l'épaisseur res1e forte ou l'énergie faible, la fissuro· fion peut se produire en Ione fondue. une plaque. La fissuration peut se produire pour les nuances Ma, E36, S355JO et S355N dès que le bridage est sévère lcourte largeur Il, en fonction de l'épaisseur et de 1 l'énergie de soudage. ' 1 1 1 1 1 (as d'une soudure d'angle en une passe, quond la rotation de l'âme est entravée. La fissuration peut se produire sous les mêmes influences mois pour des épaisseurs plus fortes du fai1 d'un brida egilnéralemenl moins sévère. ~l 1 ~(mM 1999 . Pour les mêmes raisons le risque existe également en soudage d'angle, mais il un degré moindre. I~I RetJHUques 1 L'étuvage des électrodes, qu'on peut eX<Bptionnelle· : ment effectuer il 100 oc pour les électrodes couranles e1 il 175 O( pOUl' les électrodes à heut rendement en cas d'une humidité ambiante très élevée entraînant la formalîon de soufflures, ne réduil en rien le taux d'hydrogène qui est en grQllde partie dû à 10 présence de cellulose dans "enrobage. Bien évidemmen1, l'application d'un préchauffage, voIre d'un postchauffage, permettrait de contenir le risque de fissuration, mais cette pratique onéreuse n'est pos souhaitée sur les constructions (oncernées par "emploi des électrodes rutiles. :~ÉRÊ'l' :r noMAmF D'tMPLOI :lU WCTl1.00l:S RUTILES 5. DOMAINE D'EMPLOI DES ÉLECTRODES RUTILES Il est limilé d'une pan, par les caractéristiques mécaniques des éledrodes èJ un certain nombre de nuances d'aciers, et d'aulTe part du fa~ du risque de fissuration li froid aux faibles épaisseurs dans une limite supérieure dépendant de la trempabili!é de 10 nuance et de l'énergie de soudage. NUANCES ET QUALITÉS D'ACIER PEUmANT L'EMPLOI DES ÉLECTRODES RUTILES Normes de référen(e Nuances Qualités (1) Ancienne A36 205 NF EN 10028-2 - et 3 An denne A35 501 NF EN 10025 NFEN 10113 A37 -M2 -M8 P235 . P265 . P295 . P355 E24 - E28 . E36 GH L-. S235 - S275 . S355 S275· S355 CP 2et 3 JQ Quatrtjs (2) AP 1 N E24-4 et E28-4 1 J2 NouM 1 cc Si l'éleclrode fi des gamn1ies de résmenœ d 0 (êllldlOOes WOOInles) 121 Si l'électrode ades gomn1ies de résilience li - 2D cC III EPAISSEURS L1MITIS ET ŒNERGIES MINIMALES CONSEILLŒS POUR L'EMPLOI DES ÉLEaRODES RUTILES SANS PRÉCHAUFFAGE Cas de la première passe sur assemblage bridé Nuances d'Ilder A4S - E36 5355N A42· E28 5265 AsHmblagls bout à bout bI/dis hstlllllllps d'.p. Epaisseur max. Energie min. III fpaksoor max. (1) Energia min. m 15mm 10mm 20 mm 15 kJ/lm 13 kJ/lm 20 kJ/cm 30 mm 12,5kJ/(m (Qllrge da 41 10 k1/cm 30 mm (gorgo de JI III L'énergie minimale est ici llSSociée 6l'épaisseur maxlmole ; elle peut êtm droYluée dons kJ mesure 00 121 ~ (mM 1999 . l'épaisseur est rêduita. Cette épaisseur peut I!lre .~nsidérée romme l'époi~ur maximae paur toute hllme de mise en œuVle. INTWT ET DOll4A1Ug D'EMPLOI DES UECTRODBS RUTILES 1 1 des p,thlkaC'ions CElIM s&:û8 disponibles baluaUon des limites d'emplol des produits d'apport à forte teneur en hydrogène diHusible sur les aciers (-Mn classiques et modernes Etude l B0720 . avril 1994 Rapport IS n° 28851 . 36 pages Etude de l'amélioratIon des formes des soudures d'angle pouvant être apportées par un soudeur normalement formé en vue d'une meilleure tenue à la tatlgue Elude 112000 Partie F· mai 1993 Roppor1IS n° 28659 - 44 pages f'1)Ilf' se pr<x:urer œ rapports d'éf/Jtfe, contacter le service diHusion du (mM Tél. :03 44 67 33 06 . Fox: 03 44 67 35 39 (e logiciel permet de caÎeuler la température de préchauffage à partir de l'analyse chimique, de la géométrie d'assemblage et l'hydrogène diffusible du produit d'apport. • . .' . fi sil il' P l Il .0 au département Mécanosoudage du aTlM (ETIM - Etablissement de Nantes Tél. : D2 40 37 36 35 • Fax: 02 40 37 36 99 le CETiM organise des stages Soudage: connm')re, choisir, décider Stage de deux jours ayant pour objectif de Ironsmettre les connaissances pour choisir les procédés de soudage adoptés, définir les spécifications techniques... Réabsation pratique des soudures soumIses à la fallgue Stage de deux jours destiné aux rasponsables d'atelier ayant pour objectif da transmettre et montrer les bonnes pratiques opératoires pour atteindre la qualité supérieure. 1'oar tout ref15eignemenf concernDnf C2 s'u:ge, contacter le départemeltl Mé(1lnosoudage du (ETIM (ETIM - Etablissement de Nantes Tél. : 02 40 37 36 35 • Fax: 02 40 37 36 99 Des normes à connaÎtre Nf EN 499- Produits consommables pour le soudage -électrodes enrobées pour le soudage manuel à l'ore des aciers non alliés at des aciers à grain fin. Clossificolion. D " i.·. =:. 1 1. INTÉRÊT DES FILS FOURRÉS DE TYPE RUTILE ~:' 1,.[;~n~~1• le plus grand inté~t des fils rutiles par rapp~rt aux autres fils '.'~: -".~ '~, '1 '.~', Il ." : j, ", ' ~.iJ~ le., .~: Ir..SSl.t ~.::t:.l!P., q~" ;J~C~.t.:L I,e ~mt.l.cr :J~~~J . t if.t!p..El?Ot,[3! ""Siv,li, :;;;f C J;l~ ~ "::i(l~ ,rjP, .r!~(Jij(l TI, ~}' ~~t ,,~ :~i~1:~.iTI~'I.l!S~ O~'lI'l.{t;:e5 !l1G.I" .. ;Je5 ':J. ICr..• ~UI I!l,,,,r,,., ~:;u:~ ~:c~:'i~f~ h~ ~'}Jve!l~ e:, I!U,;;ll cr::, 6fi~ !1,ssi;ni}a~s ~ ~.\ll~ll ~:s .~,i~~':~~~ eihol'69S ::w m"Il,,) type ç;J'!, , .... :e ~'!i\!:'rltlJ~1~ ~~:c!.iOr;es:. S.1.'!'tr~~~' \113 ~l:rfll~~;~~ . !ir,~~iees r~~I:'.::~~'lJ~I!:Ui' /lox'];n;, il UIll~(~I~/I (;Clt Il.h,, Il ~.. :Is ont h6.~;ir:é de (;éVJl!J~~eiï ...!lIs i5œnis 'ill? ~a:m~tt&rr? M'ilrie:lc,nl ~' :li!uis!:Qer leu. ::mp:rJ; Slli :'anse~î:i!: Jas r.(:~rs ~e :!!nslr:;~iicn !;'if, ':i1~'3~ ei ,', ~jQli'!~ m'S. fourrés avec protection gazeuse des types baSIque ou fourré de poudres métalliques (sans Aux). est de permettre de plus grands toux de dépôt dans 10 position verticale montanfe en raison d'une tempérahJre de fusÎon du laitier élevée, ~ui permet d'uliIÎS~~ de plus fortes intensités. il est en effet poSSIble dans cette pOSitIon, 1 pour un soudeur normolement formé, de dépasser largement 200 ~ ~ur un ,fil de 1,2 mm de diamètre pour atteindre des taux de depot de 1 OI'dre de 3,5 kglh. Plus généralement, les fils fourrés rutiles bénéficient d'une plus large ~age de réglages où le transfert dons 1'01'( s'effectue par pulvérisation oxiale, assurant une fuslon plus douce avec un arc stable et peu de projections. Ce régime peut même âtre conservé i en verticale monlonte. 1 L'aspect des cordons d'ongle déposés dans les pos~ions PB (à plol) ou PA (en gouttière) est pl~1 et Ii~e,.~ans que la fo~~ation 1 de raytlns aux raccordements salt partICuherement favonsee. '1 " '1 ! 1 1 1 1 1 1 1 1 INSTITurê DE, SOUOUR~ 2. IDEN11FICA110N 3. MISE EN ŒUVRE Alors que l'andenne norme A81 350 ne distinguait pas des types de garnissage dans sa classification, la nouvelle norme NF EN 758 permet de les reconnaîlre. (02 au T 142 3 1 1 Eyenlueliement, symbole de tomposillon chimique indlquonl l'addItion de nickel ou de mo~bdène. R• bole rulile, oyec protection gazeuse, loit~r li Slliidificatian lenle odapté au Slludage à plat. P. base rutile, OYet pro· ledion gazeuse, lamer à Slliidilicatian rapide permetlanlle Slludage en Ioule posl~on. ~ AWS AS-20 distingue égalemenlles fi~ fourrés rutiles dans sa c1assificalion Fik fourrés Posi~on de soudage: 0- li plat seulemenl 1. toutes pos!tlons @crnloll991 t· flIs rutl1e.s, ayec protection gazeuse, adaptlls au soudage mullipasses. 2· fils futiles, ayec protection gazeuse, adaptés au soudage en une seule passe. Les fils rutiles sonl utilisables avec une praledion par par un mélange Ar-C0 2 de type 80-20. Taule· lois le (02, par san plus grand pouvoir oxydant, réduit les teneurs en C, Mn, Si du mélal déposé el par conséquent les carocléristlques de Iradion Rm et Re, et aussi les résiliences. auand on compte sur les meilleures performances annoncées, il rouI suivre les indications du fabricant qui a mis au poinlle produit pour un gaz donné, généralement un mélange argon et (02' L'utllisatiOll d'un couranl pulsé n'amétlore pas parti· culièrement la maniabilité d'un fillourré rutile, ni ses performances en verticale monlante. s. RISQUE DE FISSURATION À FROID 4. PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES D'EMPLOI la gamme des fils fourrés rutiles maintenant propasée pour le ~udage des aciers non alliés, qui inclut des ftls foiblement alliés ou nickel (0,6 à 1,2%) es1 adoptée il l'ensemble des nuances et qualités de œs aciers. 1 Caractéristiques de tradlon Selon l'EN 758, la gomme s'étend sur les 3 classes, T42, T46 e1 T50. Elle permet donc d'envisager le soudage des aCÎe~ de Re s 460 N/mm 2. TénacÎté en terme d'énergie de rupture à l'essai de flexÎon par choc l'énergie de 47 J prévue par la norme EN 758 est garantie par les fabricanls sur la base des essais conventionnels sur moule aux températures suivantes : -à - 20 o( ou à -30 oC pour les fils courants; Ex: T42.2 T42.3 - il - 40 O( voire il - 50 O( pour les fils modernes miuoolliés au titane-bore. Ex: T46.4 1 Ni ou T50.5 1 Ni Remarque - les fils rutiles couran~ donnent lieu il une forte remonlée de 10 température de transl1lon de résilience après traitement thermique de relaxation (baisse de résiliences). leur emploi est donc déconseillé en cas de traitement thermique après soudage (ITAS) obligatoire. Toutefois, les derniers développemen~ des fils ont permis par l'ajustement de la composition chimique rrne des dépôts, d'améliorer mnsidérablement ce comportement, si bien qu'avec ces nouveaux fils le traîrement peut maintenant être envisagé. <l:)(!lllII99I 1 1 L'évolution mns1anle dont ont bénéficié les fils fourrés rutiles en ma1ière de réduction de l'hydrogène diHusible, aboulit à une plage de taux qui s'étend dans les limites suivantes: • Niveau bllS pour les meilleurs fils : 2,5 mlll 00 9de métel fondu ou 3,2 mf/100 9 de métal déposé. • Niveau haut 5,0 mf/100 9 de métal fondu ou 6,0 mVl Q(J gde métal déposé. Le niveau bas satisfoitles exigences de la classe H5 (inférieur il 5 ml sur mélal déposé) de 10 norme EN 758. Il permet le ~udage des aciers (-Mn obtenus par une normalisalion finale, jusqu'à la nuance S420 N, dans les meilleures conditions avec des températures de préchauffage et entre passes réduites. Il permat également le soudage des aciers bas carbone obtenus par laminage thermomécanique, jusqu'à la nuance S460M, sans aucun préchouffage. Le niveau haut, trop élevé pour demeurer en classa H5, se situe dans la dosse Hl 0, mais près de la limite Inférieure. Pour conserver des conditians de soudage peu contraignantes, on limitera l'emploi des fils de niveau haut aux aciers (-Mn jusqu'à la nuance S355N (ou E36, A52) et d'épaisseur max 40 mm. (e niveau n'es1 pllS non plus adopté aux aciers à bas carbone de type thermo-mécanique quand on veut bénéficier pleinement de "ovantage du soudage sans préchauHage en raison du risque de fissurotion en zone fondue. Remarque - Les taux d'hydrogène les plus bas ne sont assurés qu'ovec des longueurs de fil sorti suHisomment importnnles, soil ovec une distance tube contact·pièce de l'ordre de 15 à 20 mm. 6. DOMAINE D'EMPLOI DES ÉLECTRODES RUTILES Il est défini d'une port, par les caradéristiques mécaniques annoncées qui, contrôlées sur assemblage, doivent être au moins égales à celles spé!ifiées du métal de base, et d'autre part, pllr le laux d'hydrogène mis en jeu en regard des teneurs en carbone et manganèse de l'oder à souder et du risque de fissuration à froid qui en résulte. NUANCES ET QUALITÉS D'ACIER POUVANT ÊTRE SOUDÉES AVEC DES FILS FOURRÉS RUTIliS R- -.--.-. Nuances d'acier E24· E28 E36 EN 10025 1 1 10113·2 1 10113·3 sm -sm -sm 5215 . sm .mo -S460 5215 - sm -5420 -5460 Ancienne : EN 10028-2 EN 10028-3 .,i 1 Ancienne A35 501 1 1 A36205 Quahtis perme"ant l'emploi 1 des fils fourrés rutiles 1 madernes (2). (J) courants (l) 2·3·4 2-3 Toutes qualilés de JR à K2 4 N ~L M ML A42 -M8 -A52 cp· AP FP pm . P265 - P295 - P355 GH P275 - P355 - P460 N-NH HU . Nl2 donlles résiliences sonl garanties {] . 20 O( dont les résiliences sonl garnntillS il . 40 0 ( el- SOO( (3) Si un TTAS est requis, s'assurer que la gamntie de résilien<e es! COnselvée après Iroilement. (1) (2) © CETIM 1999 ! 1 1, it ÉPAlSSéURS UMITES ET ÉNERGIES MINIMALES CONSEillÉES POUR L'EMPLOI DES fiLS RU11lES SANS PRÉCHAUFFAGE Cas de la prtlllâre passe lUI' a5tIlYIIgt brid6 4u RI 1 1 1 Niveau bas 12,5/3,6 ml/lOOg Oualilé H5 1 1 Assemblages bout à boit bridés Epaisseur Energie 1l1CII. min. Naanus d'.ôer à souder Hydrogène Assemblages d'MgIe Epcisselr IllGL Energie M. E28 - ms M2 - P265 - P275 S.R. (l) S.R. (1) S.R. (1) S.1l (1) E36 -S355N • S420N A48· A52 P355GH - P355N 30 mm (2) 8Id/cm S.R. (1) S.R. (1) S355M -S420M- S460 S.R. (l) ~R. (]) S.R. (1) S.R. (1) E2B -S275 M2 - P265 • P275 S.R. (l) S.R. (1) S.R. III S.R. (11 E36 -5355N (3) 2Dmm A4B - A52 (3) 15 nvn 13 kJ/cm 20 mm P355GH - P3S5N (3) 10mm 11 kJ/cm 15mm 1 1 Niveau haut 5,6 ml/lOOg 17 Id/cm (4) 30 mm (5) - 12,5 Id/cm gorge de 5 11 kJ/cm gorge de 4,5 7 kJ/cm gorge de 4 Il) SIlI\S reslridion, an obseIvont les pratiques CDurontes (21 Au-delà de 30 min, prédlouffer il 100 o( (31 l'énergie rrVnimOOl cOlISeiNée pour ces oders est associée ~ une épaisseur, ale diminue qoond "époisseur mêes dimillle. (es données sont polK une rompositioo moyenna ( + 1M/6 = O,4û (4) Si l'énergie milimole ne peut être assurée, et oo-del6 de 20 mm, précliOlAier ~ 125 oc. (5) Si l'énergie milimale ne peut Aira assurée, et au-delô de 30 mm, préchauffer il 100 oc. R8IIIIIf'fW -POlIr une déterrrjnotion précise de conditions de plé- et postrhoufloge en silootion de 1ire passe, utiliser le logiciel OPTlSOUO 420. TEMPÉRATURES EIfTRE PAms CONSEillÉES POUR LE SOUDAGE MULTIPASSES 1--------- - - NIveal d'hrd~èIIe flu nl-' NUII1C1s d'ader 1 Au·delà de 35 mm, pour le re ~pliSSClge des [ha~- 1 E28 • 5275 • A42 freins, il es! prudent de veiller a ce que 10 lemperalure de l'assemblage ne des< ende pas au-des- 1E36 - S355N • 5355GH - P35SN S35SM· 5420M • S460M sous des valeu~ o-<ontre. l nntûT ET DOIWNI D'il4PLOI DIS m.s FO 75 oc bout! 100 oc 100 oC 125 oC 75 oC non uliMsable bDS --- - , 1 J ~ relJonldr des publications CETIM sont disponibles f r Evaluatian des hmites d'emploi des produits d'apport à forte teneur en hydrogène diHusible sur les aders C-Mn dasslques et modernes Etude 180720 - avril 1994 Rapport IS n° 28851 - 36 pages Etude des conséquences de l'exposItIon des flls fourrés à l'humidité atmosphérique sur leur teneur en hydrogène ditfusible Bude 180710 - octobre 1993 Rapport IS n° 28715· 18 pages ~·.~-r S~ ~:-.'i(~:::J' œ; ."'!tf-·'I--;::: .t'-,:.:·:~i~ Je CETlM organise des stages • Soudage: connaTtre, choisir, décider Stage de deux jours ayant pour objectif de transmettre les conncissonces pour choisir les procédés de soudage adoptés, définir les spécifications techniques... J' l" le département MécDllDsoudage du <mM <mM - Etabllssement de Hantes T2I. : 02 4ll 37 36 35 . Ful( : 02 40 37 36 99 . "',,:~.~:J( le service d"dfusiDn du (ETtM Tél. : 03 44 67 33 06 - Fox : 03 44 67 35 39 Des normes à connaître NF EN 758 - Produits consommables pour le soudage -Fils fourrés pour le soudage ~ "ore avec ou sons protection gazeuse des aciers non alliés et à groins fins . Oossiflcolion. <l:imlM 1999 (e logiciel permet de rotculer la lempéralure de préchauffage à partir de l'analyse chimique, de la géométrie d'assemblage et l'hydrogène diffusible du produit d'apport. r-t:., ~fl.''''~ ;.:;J: .. '[I§::!'8:, ,1rr;; ~ .:ans'J[tln .i)~";;r}is;6; ,,-: (i ·f·J,i.ç J";.11$$~" au lIépartement Mécanosoudage du CETIM (ElIM - Etablissement de Nantes Tél. : 02 40 37 36 35 - Fox: 02 40 37 36 99 CHOIX DU PRODUiT D'APPORT POUR LE SOUDAGE DES ACIERS C Mn BASES DU CHOIX U· suellement on postule que 10 r~istnnce d'une SOli" . •dure doit être ou moins égale fi celle du métal de base. La réglementotion précise généralement celle notion en stipulant que les caractéristiques mécaniques du métal déposé doivent être ou moins égales il celles garanties du métol de base. POUT la construction mélu~ lique, le fascicule n° 66 du mG précise notamment que !illimite d'élasticité du métal d'apport doit iltre ou moins égale à celle du mélol de base Cette insistllnce se justifie par la fait que ln limite d'élasticité est la valeur da référence retenue dons les calculs de résistance des structures en construction métallique. Pour les récipients fi pression, la voleur de référence est soit la résistance à la traction (Rml pour le calcul fi la tempéroture ambionta, soit la limite d'élasticité fi une tempémture donnée pour le calcul àcette température. En oulTe, l'mrêtil du 24 mors 1978 (arlicle 7) admet que !il soudure puisse présenter une résistonce plus faible que le métal de base mais que dans ce cos ce sont les caractéristiques da traction en fravers du joint qui sont prises en compte pour la déterminalion des dimensions du récipient. En plus de ces données essentielles, viennent s'ajouter des considéralions annexes relatives ou procédé de soudage et son rendement, fila position de soudage, ainsi qU'à la quanlité d'hydrogène impliquée fi l'égard du risque de flSSurolion fi froid. INSTITUT" souDuN: Sur la base des caractérisliques garanties du métol de base sait Rm, Re, A%et l'énergie de rupture par cnac sur barreau entaillé (rési~ence), le choix est d'abord fait ou moyen des caractéristiques du produit annoncées par le catologue du fournisseur, qui figurent dons la dês~no· tian du produit. Elles sont déterminées nors dilution sur moule selon un mode opératoire normalISé; ce sont des données conventionnelles liées fi ce mode opératoire. En cos de construction soumise à la réglementation ou fi une spocificalion acceptée par le constructeur, celui-{j do~ ensuite npporter la preuve de la compatibilité du produit d'apport. en vérifiant les cafocléristiques mécaniques sur assemblage dons les conditions prévues pour la construclion, c'est l'objet de la qualification du mode opératoire de soudage. Le cnoix initial doit donc tenir compte des conditions de soudage prévues. 2 • DÉSIGNATION DES PRODUITS D'APPORi La normalisation européenne désigne maintenant tous les produits d'appert selon une même classification corn· portont un érnelonnement assez serré, de 5 voleurs de limites d'êlostidté garanties entre 355 et 500 N/mm 2, de Bniveaux de qualité définis por 7températures d'es· sois pour une énergie de rupture de 47 Joules. ~ étendue de la claSsification couvre totalement celle des aciers non alliés. CONNEES PRATIQUES EN SO'lICAGE \.. ~~ CHoITll lCCHHtGUE IfoiOVSl2J'S DE.) MfCAHlOUt~ III Symbole de la résistance et de l'aUongement du métal fondu (EN 499, EN 440, EN 758) Symbole _._. Umite d'élostldlé min A~ongemeot mlniraof RésislCll\(e à la fnIàlon! (N/mm') , i (N/mm'} (%) .---- --------355---1----· 44Ô~7ii-·----·-1---·--22--·- 35 .~~~~~~~~~=~~i~~==!~~:~~I~~~!~====~I=:---J==~-= i . 50 500 560-720' 18 Symbole de la résistance à la flexion par choc du métal fondu (EN 499, EN 440, EN 758) i--t-I -~ +-:~o-'I!'-:~oi.~ I--·~-i r8mpémhJleœ:~~~~ôun8ênergle I-'-~-'+-;~o de rupllJre en flexion par cboc moyenne 1 d'8XJgef1(S minimale de 47 Joules! (°0 1 Symbole 3.' . produits d'apporr--- 3e ; 1 1 i il: , ;: 1 12 ! 1 50 -l<i ProdUAI Il'OPPOfT (. { [éiEarodes elllooées GMAG fi~ ITIIlISfl 1 fils fourrés Caradéristique5 de résistance à la flexion par choc spédfiées comparées à celles des aders de canslnJdian ·60· ·50" 27 J • 40· 31 J . 30· 40J • 20· . 10· • O· 40J 1 47 J 43 J 47 J + 20" Nou M SSJ 1 51 J Métal de base 60 J SS J 1 47 J 47 J S460 Produits d'apport C • Mn A 0 V E·G·T - - - - - - - -.. 2 47J 47 J ~;,. 5275 à NL ou ML 1 47 J ( 1 3 ____ _ __ 4 47 J 47 J i symbole CHOIX DU PRODUIT D'APPORT POUR LE SOUDAGE DES ACIERS C Mn ~(lJ1M 1001 m ~ qu'il n'existe pratiquement pas de produits d'ooe classe inférieure à 38, soit d'une limite d'élasticité inférieure à 380 N/mm 2. Classas de réslsttlnœ génèrolement offertes par les produits d'OIlport courants. Courbes de Irordon Les courbes de l'essai de hamon des dépôts réalisés avec les produits d'apport présentent un rapport limite d'élasticité sur charge de rupture (RejRm) netrement plus élevé que celui du mâtel de base à "état normalisé. En conséquence lorsljue le choix inilial est fait 0portir des chorges de rupture (Rm), la 6mite d'élasticité (Re) du pr~ duit d'apport est alors de faij, surabondant. Par contre, lorsqu'on préfère le choix à partir des limites d'élasticité (Re), il faut s'assurer que la chorge de rupture minimale garan~e du métal d'apport est suffisante, sans quoi on est conduit à (ho~ir une limite d'élasticité plus élevée. Électrodes rutiles Électrodes basiques MAG ft~ massifs Fils fourres avec gaz E38 E38· E42 . E46 G42 . G46 T42 -T46 -T50 Exemple de cItoix R . __-..Rm..-_._~~.:.'~__ ~_. V F-~ Il",~ 1. 1 _ ..... 1 . "\ • : E35 Slifoit svffisont, mois (8 type de ptodvit est (Dlement pUr (~_F . • Re Métal de base posé fX11les fabrKanls. H : des duHges de wp/lJ19 garanties pour Je m61ll/ de base et le métrJ{ d'oppOlf. 8n fonction Il convient cependant de veiller à choisir le métol d'apport en adéquation avec le métal de base. Il n'y aaucoo iltérêt à choisir un méttll d'apport dont les coracléris~es méat niques semienl trop élo~nées de œ~es du méfœ de bose. E ~ Limrles d'élasticité des depôh: Les compositions chimiques des produits d'apport, essentiellement les teneurs en carbone (Cl, manganèse (Mn), si!i[Ïum (Si), sont ajustées pour obtenir un compromis entre différents comportements. ~lIes conduisent de fait, à des limites d' âlas~dtés relativement élevées, si bien 4 • NÉCESSITÉ D'''NE VALIDATION DU MODE OPERATOIRE DI: SOUDAGE Les roroctérisffquas du métel déposé dépendent doos une certoine mesure des conditions de soudage, notamment de la: tampéroture entre passes et de l'énergie de soudage. Elles pelNent donc différer des caractéristiques données pour le produit, lesquelles sont obtenues hors diluMn avec CHOIX DU PRODUIT D'APPORT POUR LE SOUDAGE DES ACIERS C Mn ~(f!lll2001 ID des conditions plus ou moins définies par les normes, dont unetempéroture entre passes pouvant atteindre 250°C. , • ~~n~Œ EN 'tOM TE D'UN lTAS On refiendro que 10 résislnnce d'un dépôt mulfiposses diminue quand la température entTe passes ou l'énergie de soudage augmente. Les ordres de grondeur de l'évlT lution sont les suivants : de relaxafion pour les aciers (-Mn, modifie les coroeléristiques méconiques déterminées d l'étot brut de soudage. Il entraîne une baisse de Re et Rm de l'ordre de 2 à 7% ModHllalion 1 Influellce sur III i IBRume sur III des parlllllèlTes ·1·limi1t c1'èlasticité; rhorge de rupture de sOlldoge (lle)! IRm) ..·----·---···--·;·--·-----·..·...-1-..··-----... -·--- i COOle de 100 MPo ~oIlre I1lerposses possllnt ; de 20 ~ 300'( -;-- .....__ !:_.. . 0nI!& de 50 Ml'o i ....__...;__~. .___ Un traitement Ihermique oprès soudage, généralement selon la tempéroture et la durée du traitement, ainsi qu'une évolution posi~ve ou négative de la résilience. (ette évolufion doit être onticipée lors du choix initial. Les fournisseurs peuvent apporter des assurances ou même des données sur la tenue de leur produit. 7 CAS ES SOUDUIHlS D'ANGLE N t~ de sooXIll8 i COOle de 80 MPo 1 CItJte de 50 MPa " _. ,. • IIIJl1II8I1IonI de 6 i i 1 La règle degarlté de reslstonce ne sapplique pas forre~ 25 ki/an 1 ment aux soudures d'angle, oons 10 mesure où une infè• . • riorité du métol d'apport peut être compensée pm une En outre le melnl de base dilue lors du soudage augmenta A"" d d l ' rtu... A; "1 t t t' f . h' sta.llon esou ure pus Impo nlC_IIII1SJ,1 es ou a a • 1fo d ( 1a teneur en arrbone en méto n u. et ennc ISSement . bl d ud d . Hlf d d .... -. - de . enVIsagea e esa er es aoers avec es pro UlI) entroine un aecrolSsement des coroclénsliques tradlan. d'opp art ( -Mnen augmen tont d' OUIIllI "'~11o gorge desou· Oes évolutions se produisent également pour la résilience, dure. mois elles sont dovontoge influencées par l'architecture même de la soudure selon la disposifion des passes. i ft' Le taux de dépôt en g/min étant directement lié à l'in' tensité du couront de soudage, les plus grands toux sont donnés par les plus fortes intensités qui sont ossociées : Elle ne prévoit que des essais de tToction transversale qui ne permettent que de contrôler une résistonœ d la traction, loqueIle ne doit pos êlre inférieure à la voleur minimale spécifiée du mélnl de base. (es essais ne permettent pas de contTlllerlo ~mite d'élostidlé du mélnl fondu, comme le spécifie la plupart des codes de construction ou l'AQUAP pour les épaisseurs supérieures à 20 mm. Il fout olors prévoir en plus, un essai de tToction longitudinal SUI éprouvette cylindrique prélevée en zone fondue. - générolement aux plus forts diamêtTes, cos des praœdés sous flux, MAG, fils fourrés, et électrodes enrobées, - à des procédés ou produit5 spécioux, - aux électrodes à haut rendement, 150 ou 200 %, dont l'enrobage épais contient de la poudre de fer, - au soudage MAG à très forte densité de courant ou bifils. . Les forts toux de dépôt ne sont envisageables qu'en soudage à plot, car les positions de soudage vertical ou en corniche impliquent nécessairement de foibles intensités. CHOIX DU PRODUIT D'APPORT POUR LE SOUDAGE DES ACIERS C Mn DI Cû • ~'Lttn$Œ m~~ \t([~M~îJ~ rwŒ l~~C\·_ W©$yltn@~~ ~~ SOISDAG~ aciers obtenus pm laminage thermomécanique jusqu'à la nuance 460 quand on veut bénéficier pleinement de rovanlage du soudage sons préchoulfoge (en raison dons ce cos, d' lJI1 risque de fissllfofion en zone fondue). Les nOlmes prévoient pour les fils fourrés et les électrodes enroMes, trois teneurs maximales indiquées por le dernier symbole de la portie foculllltive de la désignation du produit. Pour fociliter le soudage dons les posi~ons verticoles ou en corniche, les compositions des flux ou des enrobages sont spécialement adoptées. C'est pourquoi la désignation normalisée (européenne) des électrodes enrobées et des fils fourrés comporte un symbole, l'avant dernier dons la portie foculllltive, qui indique les positions dons lesquelles l'utilisation du. produit est prévu, soit: Teneur en hydrogène l . toutes positions, Symbole {m1/1 00 li de miltaf 2-toutes positions, sauf vertiCIlle descendante, 1 (dépaJé) 3-saudage bout IÎ bout IÎ plot, en gouttière, en ongle H5 ~5 -._-.. __ _.- ._----_._-- 1 li plot, Hl0 ~10 4-soudage bout li bout àplat, en gouttière, -------H15 s: 15 S-verticole d6S(endante et positions conformément ou symbole 3. En outre, les positions de soudage possibles sant fréquemment représentées por des ~ctogrammes dons les le niveoo bas hydrogène Sest maintenant assuré par les co1Dlogues des fabricants et sur les emballages (voir fiche fils fourrés avec gaz modernes de tout type et les électrodes basiques spéciales. Un niveau plus bas de l'ordre conseil n° 1). de 3peut même être indiqué por les fobriconl5 pour certains produil5. 10 • TENEUR EN HYDROGÈNE le niveau ]0est assuré par les électrodes oosiques coula quonfité d'hydrogène mise en jeu étant un facteur mntes Ojllès étuvage. essentiel du risque de fissuration ('j froid, il importe de se préoccuper de la teneur en hydrogène du produit, évoluée conventionnellement en mlj] 00 gde métal déposé (ou Remarque -le procédé MAG avec fil massifse situe norde métal fondu). C'est un élément déterminant du choix malement en dessous du niveau 5, et les flux agglom~ d'un produit quand on envisage de souder un acier trem- rés modemes permettentau soudage sous flux /!{/ poudre pant. Rappelons qu'il est impératif de rechercher les plus d'atteindre également le niveou 5. faibles teneurs pour le soudage des aciers ou corbone- . Pour évoluer les possibilités d'emploi des électrodes manganèse oblenus par un traitement de normalisolion rutiles dont la teneur en hydrogène atteint 20 mVI00g finale, dès les nuances 355 et au-delt'J. De même pour les de métal fondu, se reporter àla fiche n° 9. --~ CHOIX DU PRODUIT D'APPORT POUR LE SOUDAGE DES ACIERS C Mn .~- <e>atlM 21JDI POUR EN SAVOIR PLUS ~@~jj' ~éw@~dJr~~ à W@lJj ~$$@~~~ ·~k~ fOiJ'mtmJ©iJ'Ll lIses nos publicflf;ons I.e t: TIM organise cl s'ages ~ Vérification des caractéristiques d'hydrogène des nouvelles électrodes après un premIer cycle d'exposition et de traitement de recondltionnement Étude 1756(10 - Janvier 1992 Rapport Institut de Soudure n° 28054 - 23 pages • Études des propriétés d'emploi des fils fourrés de poudres métalliques sans flux Étude 104840 - Février 1991 Rapport Institut de Soudure n° 28540 - 28 pages Pour se prowrer ces rllflports d'.tud., contacter: le service diffusion d~ CETiM ni. : 03 44 58 33 06 Fox: 03 44 58 35 39 • Soudage: connaître, choisir, décIder Stage de 2 jours visant à transmettre les connaissances nécessaires pour choisir les procédés de soudage les mieux adaptés, définir les spécifications... Pour tout renseignement concernant ce stage, contader: le département Mécanosoudage du CETIM Établissement de Nantes Tél. : 02 40 37 36 35 Fox: D2 4D 37 36 99 Des normes à cOII.Da1fre • • • NF EN 499 - Produits consommables pour le soudage - Électrodes enrobées pour le soudage manuel à l'arc des aciers non alliés et des aciers à grain fin. NF EfIj 440 - Produits consommables pour.le soudage '- Fils électrodes et dépôts pour le soudage à l'arc sous gaz des aciers non alliés et des aciers à grain fin. NF EN 758 • Produits consommables pour le soudage - Fils fourrés pour le soudage à "arc avec ou sans protection gazeuse des aciers non alliés et des aciers à grain fin. .,. .... INTERET .,. ET DOMAINE D'EMPLOI DES ELECTRODES BASIQUES GÉNÉRAUTÉS - INTRODUCTION i es électrodes ô enrobllge basique, dites «électrodes ~. basiques», demeurent actuellement les produits d'apport pour lesque~ l'offre des fabritonls est 10 ~us diversi- fiée. Malgré cette diversité ces produils présentent un cer· tain nombre de carlictéristiques communes qu'il importe de bien conno1tTe pour les mettre en œuvre de façon S1J1is. faisante. a~"rq(!e: ce"e fiche truite des électrodes basiques pour le soudage des oâers ferrilfques soudables non alMs et alliés. Ne sont pas prises en compte les électrodes des· tinées ou soudoge des aciers inoxydables martensitiques et austénitiques, ainsi que les électrodes pour le<hargements durs. INTÉRÊT Par rapport aux outres types d'électlOdes, les électrodes àenrobage basique se disfinguent principalement par les deux caractéristiques suivantes : • la possibilité d'obtenir des caractéristiques mécaniques eJJ zone fumlue élevées, que (6 soit en terme de résistance àla fraction ou en terme de ténacité. • la possibilité, moyennant certaines précautiOlls de mise en œuvre détaillées c~après, d'obtenir des taux d'hydrogène diffusible allant de bas, voire très bas, à moyens pour réduire le risque de flssuration à froid La conjonction de ces deux propriéfés rend les électrodes basiques optes ou soudage dtune large gamme dtoders de canstruction et pour appareils à pression. le SOlt dage des aciers faiblement ou moyennement trempants est possible sans précaution contraignonte. le soudage PAR1'~CllllARHTIÉS DIE MISIE !EN ŒUVRE tobtention d'une bonne qualité lors de l'utilisafion d'élec· trodes basiques est condifionnée au respect de quelques règles partku6ères de mise en œuvre : • Les enrobages des éleetJOdes basiques présentent un caractère hygroscopique. Il est impératif de respecter scrupuleusement les conditions de séchage et de conservation préconisées par le fabricant, de façon à maintenir le toux d'hydrogène diffusible ou niveau le plus bas possible. • Les électrodes basiques peuvent être utilisées avec le cournnt alternatif 50 Hz, mais uniquement avec des postes assumnt une tension à vide élevée, supérieure à70 V, voire 80 Vpour certaines électrodes. DCl,.~m Pl'lATlCUIili Et! SOUOAGE INSTITUT- souDuCf des aciers fortement trempants nécessite le recours àdes précautions de pré el postchauffage pour éviter la flssu· lOtion àfroid. (es électrodes présentent en général une maniabilité qui, bien qu'un peu inférieure à celle des électrodes rufiles, est suffisante pour permettre le soudage en tG!Jtes positians, à l'exception de la verticale descendante. En mod~iantla composifion et l'épaisseur de l'enrobage, les fabricants proposent également des électrodes basiques speaalts offrant des propriétés partkutlères telles que: • des reniements élevés pour une forte productivilé (de 150% jusqu'à 210%), • la possibilité de travailler en vertkale descendante, pour le soudage sur tube fixe. .. ~~~. {..€NI.! IKHMQUE OlS lNDVSlllfS Mfc.Ai'UOOfS • ln focililé d'mllorçtlge, la stabilité de l'mc et plus génémlernent la mariabi~té étant en retra~ por rapport à reles des éledrodes . , l'ernpb des électrodes bosi~ doit élie réservé à des soudeurs «de bon niveau». • Au prix d'un entraînement particulier du soudeur et d' ooe ad~ta1ion des paramètres de soudage ~ est possible d'obtenir des fannes de rorrlon lIIléliorées vis1l-vis de la tenue en fatigue_ Les meilleures formes obtenues sonl rependant un peu moins bonnes que celles résu~ tant de Mlisotion d'électrodes rutiles spéciales. • Choisir d'utiliser des élecITodes basiques, susceptibles de présenter un taux d'hytlrogène diffusihle ~mité, ne suffit pas llf1 soi à se prémunir à coup sOr contre le risque de fissulOtion ~ froid. Il est par ailleurs noces- sa~e d'adapter les conditions de soudage (énergie, températures de pré et postchauffage) à la trempabitrté du métal de base et au degré de bridoge des assemblages GDlElMTlrn(A'Il'ûOre Le type de l'enrobage est porté dans les désignations normalisées établies pour la classification des électrodes. Ilons les onciennes normes fronçaises ainsi que dons les nouvaNes normes européennes le caractère basique de l'enrobage est signalé dons la désigna1ion symbolique par la leltre «h. Dons la désignation américaine AWS, les deux derniers chiffres codifient le type de l'enrobage. EDO 0CD c=J D D Hou 8H A 4symbole relatif ou type d'enraboge symbole rebri ou toux d'hydrogène.1k Selon l'ancienne norme française ABI 309 : a: bosqJe Selon la nouveUe norme ellopéenne NF EN 499 : E D DD H : 5<Toox H, s 10 ~/lOO 9 méItH.... 8H : Toux H, ~ 5rd/lOOg mélol fond•. []J ~ D H500HIOouH15 A syrrOOle de ID lenlllX en H, du métal déposé H5: 5 m11100 gde mé1nl délWSé max H10: 10 rn/100 gde ~101 déposé max H15: J5ml/l 00 g de mélol déposé mox symbole relatif lIIJ type d'enrobolle B: ~ Selon l'AWS AS.I-BI : E 1 doox ou trois milITes II deux chifues ~ coOOge du Iype d'8IVaboge, des positions de soodD1Je el du COIXlIIlt d utiisel : 15 : bosilue -Ioules positions - (ouronl Contioo - polaire + 16 : bosique -Ioules posi1ions - CoulOnl (ontinJ - polorité + el18 : Ixisique -1oIJes posilions • mndemenl omélolê - (otnJIt cooti1u +el iJt&maff 28 :bosique •hout ,Br1dement- plot el gouIIièm - (OUIont (onlinu + el œtelilott 4B: bosique - haut rendemelll- toutes positions INTÉRÊT ET DOMAINE D'EMPLOI DES ÉLECTRODES BASIQUES © mlM 2001 ~fi@~1imffi~ts &fÎ~~~OOn~nlJrf$ .. Caractêristlques de troction les fabrican~ de produi~ d'apport proposent une gomme d'électrodes basiques couvrant une plage de limites d'élasticité garanties allant de 380 MPa (symbole E38 selon EH 499) jusqu'à plus de 900 MPa (symbole EY89 selon NF A81 340). Corrélativement les ümites de résistance il la rupture vont de 470 MPa jusqu'il plus de 1000 MPa. ~ Caractéristiques de ténaclté (rêsilierKe) Une des caractéristiques les plus intéressantes des électrades basiques est de permettre l'obtention de zones fondues présentant une bonne ténacité tant à l'état brut de soudage, qu'après les traitements thermiques de relaxation usuels. En terme de comportement il 10 flexion par choc les fabricants garantissent rénergie de rupture de 47 Jprévue por la norme EN 499 ou minimum il -20°(, fréquemment i1-300( ou -40 0( et purfais jusqu'il-60°C. Remarque - Pour les électrodes adaptées 00 soudage des ociers faiblement alliés au Cr-Mo résistants ou fluage les fabricants ri'électrodes proposent des gammes de produits spécialement conçus pour conserver leurs caractéristiques de résilience après des traitements thermiques poslsoudage à température élewe (700 à 800°0 longs et répétés. • IRISQQBE DE fl$$QJ(lATION A FROID TAUX D'HYDROGENE DI!FFUSliIUE l'intérêt majeur des électrodes basiques est de permettre le soudage d'aciers présentant une trempabilité marquée. Il est possible d'obtenir avec ce Iype d'apport des Inux limités d'hydrogène diffusible. le risque de fissuration il froid lié ~ la combinaison de trais focteurs suivants s'en trouvent rédu~. • la présence d'une structure de trempe, qui dépend d'une port de la composition chimique de l'acier et d'oulre part du cycle tflermique de soudage, lui-même gouverné prindpalement par l'énergie de soudage, les conditions de préchauffage du joint, l'épaisseur des pièces à souder et la géométrie du joint. • ln quantité d'hydrogène introduite lors du soudage dans la zone fondue, qui diffuse ensu~e dons la Zone Affectée Thermiquement (ZAT) du métlll de bose, adjll" cente 0 10 zone fondue, et va fragiliser les s1Tudures de trempe de cette zone. En soudage manuel i1I'électrode enrobée cet hydrogène est pour l'essentiel généré lors de la fusion de l'enrobage de l'électrode, sait Por décomposition de constituants de cet enroboge, soit par décomposition de l'eau provenont de l'humidité atmosphérique absorbée Por l'enrobage. • le niveau des contraintes résiduelles de soudage qui en sollicilnnt mécaniquement les zones trempées fragilisées par l'hydrogène vont provoquer la fissuration. Remarqu~ - Outre leur niveau, ln chronologie d'établiSS&menr des contraintes résiduelles est également importonte. Si ron retarde l'établissement des contraintes résiduelles jusqu'à ce que tout l'hydrogène ait diffusé hors des zones trempées fragilisables, la fissuration est évf table: c'est le principe du postrhauffage. Souder avec une électrode à bas taux d'hydrogène du' fusihle est donc la condition nécessaire pour éviter les problèmes de fissuration à froid lors de la mise en œuvre d'aciers présentant une certaine trempabHité Surtout lorsque l'assemblage présente un degré de br~ doge important. Pour les aciers les plus trempan~ il fout de surcroillimiter le plus possible la trempe en ZAT, en diminuant la vitesse de refroidissement grtlce ~ l'augmenIntion de l'énergie de soudage et au préchauffage. Dans Iles cas les plus difficiles le recours au pastchauffoge, dont le mode d'action a été décrit cHlessus, est indispensoble. INTÉRÊT ET DOMAINE D'EMPLOI DES ÉLECTRODES BASIQUES ©Œn.\\îOOl ~ li ax d'hydr ène typ" u s pr' entés les élétlTo ~S ba5iquës - rémuf de séch ge t conservation Dons (es conditions les toux d'hydrogène diffusible, variables selon les produits et les fOOriamts, sont génémlement compris enlTe 2et 5ml/100 9de métal fondu (soit environ 3,8 à 9 millOO de métal déposé). Du Con1roirement aux électrodes rutiles ou ceUulosiques les élec- point de vue risque de nssurntion àfroid il yaune grande tJodes baskjues ne comportent pas dais leur enrobage de différence entre le taux 2 mljlOOg m.f., considéré produits susœptib~s de dégager de grandes quootités d'hy- comme bas et le taux 5 mlj100 g m.f., considéré drogène, ce qui en fuit des prOlLiIs oyont potenli~lement comme fort. Histar~uement le toux 4 mijlOO g m.f. des lIlux d'hydrogène bas à moyens. Par contre les enro- était le plus fréquent ~ ya une dizaine d'années. A<tuelbages bas~ues présentent un mractère hygroscopique lemeot le toux moyen le plus fréquemment rencontré sur qiR nécessite, pour que les niveaux d'hychgène bas à les fournitures des principaux fabricants de produits d'ap· moyens saient eHectivement maintenus que des précau- port est plutôt voisin de 3mijlOO gm.f. tions particulères, détallées a-après, soient prises Électrodes en conditionnements «dllssiques» Ê1eetroJes modemes en «( condltlonnem."t êtlltrclte» Il s'agit des éleclTodes fournies en baltes corton ou méto~ liques non étanches. Al'ouverture du paquet pour le SOlt doge de matériaux trempants ces éledrodes nécessitent d'être séchées selon les indications du fabricant, ind~ cotions généralement portées sur l'étli Elles doivent iltre ensuite conservées dans une étuve régulée en température jusqu'à leur utdisation par le soudeur. les températures de séchage préconisées sont généralement de l'ordre de 280°C à 350°C, pour des durées allant de 1h à 2h. En l'absence d'indirotions précises du fabricant 3SOOC· 2hassure une très bonne efficacité du séchage, sons affecter les caractéristiques de l'enrobage. la conservation en étuve, destinée à éviter 10 reprise d'humidité après séchage, s'effectue à une tempémture de l'ordre de 100°Cà 150°C. les soudeurs doivent disposer de carquois chauffanls (lOO°C à 150°C) ou d'étuves portatives. le temps de conservation en étuve ne devrait pas excéder une semaine. Al'issue de cette période il est prudent de procéder à un nouveau séchage. la clOinte de voir les caractéristiques de l'enrobage altérées peut conduire les fabricants à limiter pour certains produits le nombre de séchage àdeux ou trois. Il s'agit de produits conditionnés en étuis étanches spéciaux, sous vide ou sous gaz neutre sec. Des modaltés lors de la mise en étuis permettent normolement au fabrkant de gar ir un taux d'H 2 diffusllle bas. Les teneurs sont généralement de l'ordre de 1,6 à 2,lml/lOOg de métal fondu (soit de 3 à Sml/lOOg de métal déposé) Ce toux demeure constant jusqu'à l' 0uverture du poquet, ce qui supprime la nécessité du sé<:hage. Dons les conditions d'hum~itê usuelles en Europe (moins de 80 %d'humidité relolive -25°0 les fabricants gamf}tissent également un faible toux de reprise d'humidité lorSljue les électrodes soot conservées quelques heuies dons leur emballage d'origine ouvert. les éllis comportent le plus souvent un nombre d'électrodes restreint, générnlement laidement consommé durant un poste de travail. Ceci supprime la nécessité de disposer d'étuves de (onservolion sur les lieux de travail. lorsque des ~ectrodes de ce type restent inutilisées a~ès ouverture du paquet, pendant lJIl temps dépasslJllt la durée d'un poste de 1Tava~ ~ est prit dent de les réintégrer dons le circuit des électrodes « normales», et de leur foire su~r lKl séchage, comme décrit ou paragraphe précédent. INTÉR~T ET DOMAINE D'EMPLOI DES ÉLECTRODES BASIQUES eŒllM 2001 Remarque - Lors de l'utilisation de produits de ce type, 11 est important de vérifier immédiatement avant l'ouverhJre de l'éhJi la bonne étanchéité de celutô. Cette vérification est particulièrement facile pour les produits condf tionnés sous vide en éhJis souples. NORME Nuances d'ader i 54~:5460 1 ~OrtljUlMiE D'~M'LOB ~UC'iriltODIES B!SeQ@»ES Leurs bonnes caroctéristiques mécaniques et leur taux hydrogène bas ô moyen ouvrant un lorge domaine d'emploi aux électrodes basiques, moyennant la mise en œuvre de condifions de soudage adoptées 0 la trempobilité du métal de base et ou degré de bridoge de l'assemblage. ~ Nf A36 204 Aàen de constrvction et pour appareils à pression, à Ilmlte d'élasticité moyenne à haute NORME ! Nuances d'oder Qualité 1-------- -------1-------anCIenne E2H2S' E36 2- 3·4 A33 •Asa •A60 NFA35501 A70 anCIenne A37·M2 CP·N'-FP MS-A52 . NF A36205 OOCle.nne E35S -E375 R-FP NF A36201 E420· E460 A510.A5~~-FP­ onoenne NF A36207 A550·A590 NF EN 10025 5185-5235 JR-JO 5275·5355 J2 -K2 1 1 L :~~~ : ~~~~~ Il E960r ï~FËNio13ils460 -5S00:5SS0r----a.:af-llU-1 f- NFEN 10 149 5620·5690· 5890 i . I~S-~:i~S42011--MGNë--5460·5500 - 5550 . 5600·5650·5700 1 Nuances et qualités d'aciers pouvant être soudëe.s avec des élcdrodes basiques En se bosont en premier lieu sur les coroctérish~ .i~~O­ niques annoncées por les fobricants de produits d'apport, il est possible de trouver des élecITodes basiques optes ou soudage de très nombreuses nuances d'acier, dont les plus coulllntes sont listées ciilessous: i- NF EN 10028 ~35-P265 i GH PART 2 P295 - P35~ _ ~-:-::HFC":CENC:-:1:-:-0-C: :":C:-::- P-C:-=--5 N-Nii S -+P2 7S 3S -P460 ! 02-:PART 3 NU -Nl2 1---o-na-eme----jr--::E-=42-:c:Or:-·E"'4'-: 6OT 1 Hp· K2 -K4 -:c_ DIES Qualité ~275:S3~~M- -HF EH10lli--- Aciers alnés au Mo, Mn Mo, Cr Mo pour chaudières et appareds à pression f--- ~!Nuances d'acier lSD3 •18.Wl4 OH SCD2 05 . lSC04 OHOC0910 NF EH 10 028 pat 2 ·-+-1161A03 -15Mn Mo V4OS 13 CI Mo 4-HO CI 11.0-910 11 Cr Mo 9-10 NORME NF A36 206 Aders de construction non aHiés et alliés spéciaux pour traitements thermiques et cémentation NORME Anoenne Nuallces d'oder ! XC18 -Xc25 -XC32 -2SC04 - f----!fE5~--t-3OCD4 -35C04 Anoeooe NF A35551 XC10 . XC12 •XC18 • 20MC5 NFEN 10084 C10E - C16E 18CrMo4 - 20MnCrS INTÉRÊT ET DOMAINE D'EMPLOI DES ÉLECTRODES BASIQUES @(fl/M2001 ~ {Olt Remarque - Pour une détermination précisll des rondifions d'énergie de soudage et de préchouffage pour /es aciers non aUiés, utiliser Je logiciel OPT/50UD 420. rnotls d sOlidage D'une manière générale les condi~ons de mises en œuvre sont à déterminer ou cos par cos, en fon(~on de la composition chimique réelle de la fourniture d'oeier asou- Remplissage du clMmIrei" SIR' t61, épaisse der, du taux d'hydrogène du lot cl' électrodes 1.1ittsé, POIlle remplissage des chanfreins il est prudent de veiller de l'épaisseur, de la géométrie et des COI1ditions de bri~ ce que 10 tempémhJre de l'ossemblage ne descende doge du joint ri réaliser. pas en dessous des voleurs suivantes: POlK 111 œrtoin nombre de nuances d'aciers, il est cependant Nuances d'oder Températures possible de donner les indicutions de portée génémle ckJprès : • Aders de construction et pour appareils à pression, à limite d'élasticité nominale (Re<500 MPa) -élec· trodes bosigues modernes à taux d'hydrogène inférieur à 3,5 mlll 00 gde métal fondu (entre autres: électrades dassées «H5 »selan EN 499 ainsi que la plupart des électrodes «spéciales bas hydrogène» en conditionnement spécial) Première passe sur assemblage bridé Nuances d'oder il souder ossemblales bout ci bout ridés épaisseur 1 assemblages é~er~e~ SŒlS éner~ épaisseur 1 '~."'- minima 1:• (kJ/cm) (mm) minima ........ 'H e' (kJ/cm) E28 -S275 A42 -P265 P275 TI6"S355N S420M MIl· M2 P355G1i P355N 5355M S420M S460M d'angle '.' SŒlS (mm) 1 SQI\S 1 '" SllIIS ~f~~t-~30 8 li/an (00 delo de 30 mm, Jrichooffer 0100°0 sons 1 SŒlS 1 rllSlndm 1 sons restJldion . restnchon 5lJI5 1 restlicfoo t --sons -sons res1Ild1oo 1 restnehon (*) : sur la base d'une composiffon chimique voisine de la moyenne de l'offre ~efJe pour œ /ypB de produit (e + ~n ~ 0,43) ; --'-E28~S275-:-M2-'Î" eolfeposses mini WC ---'E36-S35SN---i --ïiïiiO(--'S355GH -P355N ._-------_.-._-- --_._-----S355M· S420M S460M WC • Aciers modernes de construction et pour appareils à pression, à limite d'élasticité élevée (500 MPa <Re <700 MPa) •électrodes basigues madernes à taux d'hydrogène inférieur à 2,8 mlllOO g de métal fondu (électrodes dassées Il H5» selon EN 499, et certaines des électrodes «spéciales bas hydrogène» en conditioMement spécial) Pour ces OOIllS de construction à houle limite d'élasticité ~ est impérotif d'utiliser des électrodes bos~ues présentont un taux d'hydrogène bas, de fason à éviter que le risque de fissuration à fraid ne se déplace de la Zone Affectée Thermiquement (ZAT) du métal de base vers la zone fondue. En ce qui concerne la lAT, et toujolfs à condition d'util~ ser des éleclTodes oyant un toux d'H 2 diffusible bas, un préchauffage à température modérée, associé ou respect d'une température entre passes égale ri 10 température de préchauffage, éventueUement complété por un postchouffoge Il cene même température, permet d' év~ INTÉRÊT ET DOMAINE D'EMPLOI DES ÉLECTRODES BASIQUES @([1IJ,I1001 ter ossez facilement 10 fissuration à froid lors de 10 réol~ sotion d'ossembloges bout à bout bridés. Des voleurs ly~ques de ces paromètres sont données ou tableau c~ oprès. Soudage bout ci bout bridé Énergie de soudage: 1 à 15 !cJ/an Taux H2 < 2.8 ml/l00 g de métal fonda Nuances d'ader ci souder + ! Épaisseur max. 1 i Condition de pré et postchauffage 1 --'--SSOO 1-~60;;;--'-r-'-Préchouffog& 5550 f-~_~~~:!.~~~_ e----- e >60 R1I1 ._L~~~~o~ e < 15 R1I1 1 Blldoge moyen 1 i préchauffage lWC ! Bndage fort i préchauffage 150°C r----ë-; 15 lIV11 PrédJauffogê 125°C 1 1 5650 5690 5700 i i i 1 I i 1 l- pos1dKXlfuge 125'C i 60mn trouvera cklessous les conditions de soudoge carres· pondant d'une port ou taux d'H 2 diffusible le plus usuel et d'oulTe port aux extrémités de la plage de variation de 10 teneur en carbone pour les approvisionnements actuels des nuances les plus courontes. Taux H, dif =3.5 ml/IOO g de métal fondu mergie de soudage: 15 kJ/ cm Nuances : Teneur J Teneur en C= O.lH'. 15êD405-lli5ëiê7i5~-'I' 185°C/ 15 mn 13 Cr Mo 4·5 ! 8S0( /30 mn 1600( / 30 rJVI 1 7SOC/6O mn ! 130°(/60 lM - * 1 120 90 lM , ** . - - - - - 1 - - - - -1---- -10(09·10 i 2200(/lSmn lOCI Mo 9-10 150°(/ lS mn 19SOC /30 mn 11 Cr Mo 9·10 1 *H j 16S (/60mn j 1500( / 90 mn 1 1 .... * ! en (= o.oa % 0 ( / ! 0 1 • Aciers alliés au (rMo pour chaudière et appareils à pression Pour ces familles d'acier, il est généralement nécessoire de recourir ou préchauffage + postchauffage pour éviter la fissuration à froid. les conditions de postchouf· foge, tempérahJfe et durée, sont prinCipolement fonction du taux d'H 2 diHusible de l'électrode utilisée et des teneurs réelles en carbone (C) et chrome (Cr) de la fourniture d'acier Il souder. Atitre indicatif on Préchauffage à la m~me température que le postchouF· Fage· les différents couples température/temps de post· chauffage figurant dans une çose du tubleou ci-dessous ont 10 m~me efficadté, le choix entre ces combinaisons se fait sur la base de cansidérations de commodit6 opératoire. (*) ne (lOS IrcvrJiller Ilfl dessoUJ de 75°[, sinon ri5que de Fissvrotion en lAT pendanr le soudogs 00 Je pasrchauffuge (**) ne pas trovoiI/er en dessous de 110 0 ( sinon risqve de fissutrt. lion IlflIAT pendonr le soudage ou le poSt chauffuge (m) ne pas lTavrJiIfIIr en dessous de iSOO( siMII risque de fissUl11lion en 1{)(I(J 'On&Je, cIanS le cas ri'ossembIoges ~ SO/IIMs en mu!· ffpasses. INTÉRÊT ET DOMAINE D'EMPLOI DES élECTRODES BASIQUES @C11L\\2001 • POUR EN SAVOIR PLUS I1J@Mll' en $~W@~t7 ~~\Yl§ I.bex nos ",,'diea'ioftl'-l ~ Vérification des caractéristiques d'hydrogène des nouvelles électrodes après un premier cycle d'exposition et de traitement de reconditionnement Étude 175690 - Janvier 1992 Rapport Institut de Soudure n· 28054 - 23 pages • Étude sur la reprise d'humidité des nouvelles électrodes di~es à bas hydrogène Étude 104830 - Mars 1990 Rapport Institut de Soudure n° 25099 - 20 pages Pour se procurer ces rapports d'élude, conlacter: ~@~[T' Ifwljù@oodvœ @ ~7@~ t~x~~@n~~ ~@ f ~H'rnl'iI@lg.~@1JlI 1. CErJM organls. des s'age." ~ Soudage: connaître, choisir, décider Stage de 2 jours visant à transmettre les connaissances nécessaires pour choisir les procédés de soudage les mieux adaptés, définir les spécifications... Pour lout renseignement concernant ct stage, contacter: le département Mécanosoudage du CETIM Éta~iissement de Nantes le service diffusion du CETIM Tél. : 03 44 58 33 06 Fox : 63 44 58 35 39 Tél. :02 46 37 36 35 Fox: 02 40 37 36 99 Des normes â eonlt"ifre • • NF EN 499 • Produits consommables pour le soudage - Électrodes enrobées pour le soudage manuel à l'arc des aciers non alliés et des aciers à grain fin. NF EN 759 - Produits consommables pour le soudage - Conditions techniques de livraison des métaux d'apport pour le soudage. DONNW P~llQoa EN S.oorWU: FICHE CONSEIL CETIM 13 SOUDAGE DES ALLIAGES D'ALUMINIUM ~ 1 • GÉNÉRALITÉS SUR LA SOUDABILlTÉ DE L'ALUMINIUM ET DE SES ALLIAGES lo soudobJ1ité opélOtoire et locale est fortement influencée pOl les coroctérisnques physicQ-{himiques de ces olli09es. les propriétés importontes de l'aluminium poU! le soudage sont les suivllOtes: ternpi"'" de iuslon l'C) 658 (hoIoJ, spéofique 010'( Ir/<g '0 960 o"leur ol'"te de fu5lOl1lVgr) 385 (ondKfMli !hetm"", IW/m.'C1 110 (",ffj","1 de dio~1ioo 14 hn!;que lx 1110) Solubilité de l'hydrogène dans l'aluminium liquide ln porticulOfité de ce ITIIItériou est d'èlTe IUSŒph1rle de dis· soudre beoIKOOp d'hydrogène à l'éltrt ~~e, en fooction de ~ tempérohne, avec à l'invOlSe Ixte !l'osque tOITle insolubilité 0.1 PP<O) à l'élot solide. le gaz s'~e cIors ou mornent de la solidification, formont des bu!es dont 10 plupart se relTouve ~égée. Il en résulte ~us ou moins de porosités dOllS la soudure offectonl ~ quolllé du joint. « P,étautionl à ",endre: - Mer la présence d'enu: stockage, ronditionl clima'",U'I, chouffoge du hl, - surveiller la propreté des produi~ et éliminer les huiles de protections ou de coupes. Forte affll1llé pour l'oxygène, présente d'une (ooche d'alumme Très 100ie soIu."! des goz dons l'!~I sohde Malgré la faible température de fusion, la trés forte conductivité, la chaleur spécllique et la chaleur latente de fusion élevées (-2 fois l'acier) obligent le recours à une SOUlce de chaleur puissonte. Pour les époisseurs fortes, le pré<houffoge peut devenir une nécessité pour éviter les risques de collage. la voleur élevée du coefficient de dilatation génére des risques de déformotions et l'existence de relTlits importon~. Enfin, la p<ésence de la couche d'alumine réhoctoire et isolante peul conduire à des difficultés opélOtoires et à des risques de collages. la faible solubilité des gaz explique la tendance à la for' monon de soufflures difficiles à éliminer en totalité. INSTfTur4!) DE SOUDURE ~ Fissuration à chaud Elle peut prendre deux formes disnnctes selon qu'elle se produit dons le métnl fondu en cours de solidlliconon ou dons la zone thermiquement affectée prés de la zone de liaison. la fissuronon en lAT pro~ent d'un phénomène de Iiquohan de phases intergronuloires et trouve so source princf paiement dons la composihon de l'alliage. les alliages des séfies 2000, 6000 et 7000 sont sensibles à ce risque. la hssulOnon de solidihconon est aussi favorisée por la compositron chimique mois résulte principalement des conditions de soudage (énergie trop forte) et de l'élot de bridoge des assemblages. le choix du métal d'apport devient importont pour les alliages p<ésenlont une certoine sensiMité à ce p/réromène (séries 2000, 6000, 7000). DONNEES PRATIaUES EN SOUDAGE 2 • ~LiRIIMC~1F5U.il! AUDAGŒS fn CARACYÉfiUSTlQUES Familles d'alliages Famille i lléalents prindpau~ 1 Teneurs d'olUlIll es 1 en éléments (1~S1qllGlIC!1 des k ' , d'alliage IltilOqe.1 '.orrGyêsi 1 --_.._.-_.._- - _.._-.....j...._----- i -.J.~~----.l-~~~~~!I.~~~----J_--------.. _. 2xxx : AUnnum - CUIVRE 1 aSb 8% '-3~-~rium ~ MAlHiANESE-r-l ~ 3,,- ~~~l~n-;-':s!!!cIUM.. -1 -05 ~1(~ f--.~~J.:T~~um - MAGNES~I!!.. _~~.~ __. Ak.rnllium - SIlKIUM 03 HS% MAGNESIUM 1.5 ~ 0.3 % f------t-------t-'--.-'--'--I .--._7_xxx_JAk.rnlllum - ZINC 4 ~ 5% 8xxx j Alunooium - wtres mé1œx 6xxx Prindpaux alliages soudables et quantification de leur aptitude au soudage Dési,-nation de 1idlloge ! 10S0A 1 -2014 ' 3103 3004 3DOS . f--. SD05 SOSO 5052 5083 5086 5454 6060 6082 7020 A : ExceUenIe 8 : 80nne ! Elément prin~al et teneur ( ) 1 UJlvre 3.9 - Aptitude au soudage Laser -1r-'A l'art ---rRisistah-;T-;a~--+----- ,__A_. A 1 DAi A A ! A A A A sa Mn09:15MgO.3 Mn 10-1 5Mg 0.8 - 13 Mn 10- 15Mg 0.2 - a6 _--_ f +--'--1-"+---}- -- _._--- ---"- =::=:}------+: A ..___ ~ B B -A .. A .. A A A A MoPswm 2.2 - 2.8 B -------f---Mg40-49Mno.4-1.0 A Mg35-45MnD.2-07 • B A B A - - - -..--..- - - - ------.- D A --T'i--A---""-D-i-A- Mg 24 - 3aMn 0,5::- 10 Mg 035 . 06SI a3- a6 Mg06-12 Sl07-13 In40-50Mgl0-l.4 - A B B B L.J...- [ ( B ( B A -- A A -~B B ( : Faible IMdioae/impossibie o; SOUDAGE DES ALLIAGES 0'ALUMINIUM @ŒI\\\2()OI les métoux d'apport recommandés sont donnés dons les tableaux cillessous, alliages de corroyage entre eux pour le premier et alliages moulés et corroyés pour le second. Choix des produits d'apport 1080 i 1050 105il i 3003 1 4043 4043 300411050 1050 AG6 }~~f.- 5854 5854 5356 1 .- 500514043 4043 4043 5050 5854 5854 5052 i 545414043 5350 5183 5854 5356 ---'-5083 1 4043 4043 5183 5356 5350 5356 5086 ' 6060 1 4043 4043 5356 4043 4043 4043 1 5356 5350 5356 6082 i 4043 4043 5356 5356 4043 5350 7020 14043 5183 5356 5280 AllaGes! 1080 3003 5005 1 5454 i 5083. 6060 i 7020 J 5086 1 6082 l , de base 050 3004 5050 i 3005 5052. i i i Il i i 3 • SOUDAGE A L'ARC (TIG, OG) .. P'r paTalion des mfo(es En roison des risques de mise en solulion d'hydrogène et de la gêne apportée por 10 pellicule d'alumine isolanta et réfractaire, une préparation soignée avant soudage est indispensable. Un dégraissoge des bords ~ souder et des zanes environnantes doit être fait à l'aide d'un solvant volatil. Ensuite, juste avant l'opêraHon de soudage il est conseillé d'effectuer un décapage. Le plus souvent ce décapage sem mécanique (brosse en inox ou mieux ou grattoir). Un déCllpage chimique peut aussi être utilisé. ~ i5356 AU3T 4043 4043 4043 4043 4043 ASIOG 14043 4043 AS13 , Al5G i 4043 4043 : 5356 5356 1000 ! 4043 4043 4047 4043 4043 4043 4043 4043 4043 4043 4043 4043 5350 4043 4043 AS76 .- ~- 3000 ~ i ! 4043 4043 4043 4043 i i sm i i 1 AG3! 1 A57G AS10Gi AlSG SOC5 de base 1 A661 1 AS131 1 505O! 5052 , . 5083 5086 norme NF A87-o1 O. Cependant quelques règles sont spécifiques aux alliages d'aluminium: .... Les occostages doivent être soigneusement ajustés, les dénivelés obsents. lorsque 10 préparation exige un jeu, il doitloujours être limité ou maximum ~ 1,5 mm. .... En règle générale, les chanfreins doivent être assez ouverts pour éviter les colloges (70 ~ 90°). .... Pour les soudures bout à bout d'un seul cOté, abattre les arêtes du côté envers pour évitar le manque de lioisoo. Prépararon des bords Pour obtenir des exemples précis des formes et dimert" sions de préporation de soudage on se référera à la SOUDAGE DES ALLIAGES D'ALUMINIUM ©CET1M 20111 • Protection gazeuse Gaz utilisables: 1 ARGON 1 1 HELIUM 1 QRGON + HELIUM 1 t argon seul est le plus souvent utilisé pour une raison de coOt. thélium seul est réservé à quelques ap~imtions particulières (voir TIG). Les mélanges argon et hélium (20 ou 30 %) sont utilisés malgré un collt plus élevé que l'argan mr ils permettent une meilleure pénétration que l'argon pur. .. Sou age fiG M@me si le décapage aété parfaitement réalisé une pet licule d'oxydes se reforme presque instuntunément. Le procédé doit donc permettre de briser cette pellicule; on utilise pour cela des phases de polarité inverse où la pièce devient émissive ce qui cosse et élimine l'oxyde. Par conne duront ces phases, J'échauffement de l'électrode réfroctuire est importunt ce qui tend li la détériorer. On u@se en conséquence soit un courant alternatif sinusof dal soit un courant bidirectionnel corré avec en général un dispositif d'amorçage (HF) pour stobiliser l'arc. Dons certaines applications, on utilise le couront continu polarité directe (- électrode). On obtient ainsi une pénétration plus importante. Il faut dans ce cas assurer un décopage pariait immédiatement avant le soudage. t usage de l'hélium est impératif. Nouveaux générateurs Le développement des nouvelles sources de couront (technologie «hacheur» et «onduleur») permettent de remplocer le courimt alternatif sinusoïdal par des courants bidirectionnels carrés. On peut oillSi combiner Jes phoses de courant continu en polorité directe (p/Jase de pénétrD" tion) et de courant continu en polarité inverse (phose de décapage). La souplesse des réglages permet un dosage précis des phases de pénétration et de décapage. Le choix d'un couront «pulsé» présente des ovootages imporlllnts: - apport colorifique limité l> limitlltion des risques de ~ssuration - volume du bain réduit ~ moins de déformation soudage plus facile en position Cette te</mique auturise l'utilisation d'ooe électrode affl)tée qui s'use peu avec en conséquence un ore stable tout au long de la soudure. Atstres contraitrtes spécifiques aux aRiages J'a/"",;,,;um Éledrode réfroctoire: tungstène ou IUngstène zirconium . pas d'affOtllge. Baguette dtapport: veiller ~ ce que l'extrémité reste taujours sous protection goz8Use. Fin de cordon: il yarisque de cratère avec fissuration en étoile; un évanouisseur d'arc est le<ommandé. Adéfaut, effeclUer un léger rechorgement ou retour en arriére. SOUDAGE DES ALLIAGES D'ALUMINIUM e ((TlM 200\ Il ~ • Alternance de phases «chaude]) et de phases «froides» avec même vitesse de fil. La fréquence des les gaz de soudage sont identiques li ceux utilisés en T16. pulsations de base est identique, seuls vorientle rappart Les alliages d'aluminium autorisent l'utilisation de cou- temps chaud temps froid et la tension de pic. mnt continu lisse (polarité inverse donc décopage de la L'intérêt principal de ce type de courant est, lars d'aspièce et échauffement du fil) ou pulsé. Le courant pulsé semblage de tôles minces, d'améliorer l'aspect du cordon est principalement utilisé pour les produits minces et les qui ressemble alors li du TI6 pulsé et de baisser le toux soudures en position. de porosités. Deux particularités sont dprendre en compte : - le risque de collage surtout en soudage manuel, - le système de dévidage du fil. En effet, du fait des faibles duretés des alliages d'apport, sauf pour des fils supérieurs li 1.6 mm et pour une faible distonce de gaine, le dévidage dfil poussé est déconseillé. On utilise un système ~ fil tiré (le dévidoir se situe ou niveau de la torchel ou tirê-poussé. L'ensemble du système (galets d'entroTnement, gaine d faible coefficient de frottement, tubes contacts) doit être adapté aux • Modulation du courant en pulvérisation axiale. Ce prl}alliages d'aluminium. cédé, non applicable sur tôles très minces, perJilet de rester en pulvérisation axiale en courant continu mois avec Nouveaux générateurs des chutes très brutoles et très courtes du couront. Le Ill}vai l en position est possible avec ce type de transfert. De • Évolution Jes formes Je courant plus un moindre nombre de porosité por une mise en les nouveaux générateurs bénéficient maintenant de vibration du bain de fusion est atteint. fonctions spécifiques aux alliages d'aluminium ovec des objectifs souvent similaires: saudabilité opératoire plus simple, systèmes d'amorçoge et d'évanouissement d'ore, aspect et géométrie du cordon améliarés, moins de poro· sités. Quelques exemples sont illustrés c~dessous. V fil 1 Saud ge IG l V fil 2 • Alternances de 2séquences de saudage pulsé. Contro~ rement ou cos précédent, on est en soudage puiSé mois les deux séries de pulsations sont totolement différentes SOUDAGE DES ALLIAGES D'ALUMINIUM © mlM 2001 avec cadençage de la vitesse de fil au rythme des séries de pulsation. Dans la même optique, on trouve une osso· cicrtian de phases en courant continu et de phases puIsées. (es alternances sont généralement ii des fréquences de 0.5 ùquelques dizaines de Hz. On peut ainsi obtenir une modulation de l'énergie transmise au bain et donc associer un bel aspect du cordon avec une bonne soudabilité sur tôles minces, moins de parasités et surtout une ~us grande tolérance sur les jeux d'accostage (plus du double). • Instol/otions robotisées spécifiques oux ol/iages d'aluminium Ces installations permettent actuellement d'associer les générateurs décrit ci-dessus avec des fonctions de déplacement particulièrement complexes. On trouve ainsi: - des oscillations mécaniques avec des formes et des temporisations adaptées ùtoutes les géométries, - des oscillations de vitesse robot dans le sens du cordon allant jusqu'ù des phases d'arrêt ou de recul, - l'association d'oscillations mémniques avec la modulation d'énergie. Ce type d'installation, bien exploitée, permet de repro· duire toutes les subtilités des mouvements d'un soudeur manuel et donc de s'adapter aux configurations difficiles en terme d'épaisseurs et d'accostages. Caractéristiques du motériel les mochines utilisables fonctionnent soit en alternatif soit en couront continu. La différence fondamentcle par rapport aux aciers se situe surtout au niveou de l'intensité qui doit être plus élevée. Comme le soudage se fait en ternps plus court pour pallier l'inconvénient de la forte conductibilité thermique, il est donc nécessaire de disposer de machines plus puissantes (25 ii 30 kA pour des époisseurs de 2è 3mm). Spédliciiés due~ aux ol/ioges d'aluminium La pellicule d'alumine constitue bien évidemment une gêne au soudage, surtout en ce qui concerne la répétabilité de l'opération qui peut être affectée si la couche d'oxyde n'est pas régulière. Il est donc souhaitoble de procéder à un décapage et d'assurer un intervalle de temps constant avont le soudage. l'inconvénient le plus pénalisant de ces alliages, do aussi à cette pellicule, est l'encrassement des électrodes qui est très rapide {on peut réaliser seulement quelques dizaines de points avant ragréoge des électrodes}. Les surcoOts sont ainsi importonts spécialement pour les productions de grondes séries. s· UTRES P O(É1»ÉS Les olliagesd'aluminium peuvent aussi être assemblés por d'autres procédés comme l'électrode enrobée, les faisceaux d'électrons et Laser ou par brasage. Ces procédés, moins couronts ou réservés à des applications part~ 4 • SOUDAGE PAR RÉSISTANCE culières, comme les réparations Il l'électrode enrobées, Tous les alliages soudables à l'arc se soudent par résis- ne sont pas développées dans cette fiche. tance. Ce procédé qui a pour particularité d'être rapide {cycle ~lermique très brefl avec une solidification sous 6 • DÉFAUTS DES SOUDURES (arc) effort permet même de souder des alliages non soudables ùl'orc comme certaines nuances de la série 2000 Les principaux défauts sont les mêmes que dans les SOli' (2002, 2117, 2024). dures acier avec par ordre de grovilé décroissante, les fisSOUDAGE DES ALLIAGES D'ALUMINIUM @((11h\2031 ID sures, les manques de pénétration, les collages, les défauts géométriques, les inclusions et les porosités. les porosités sont plus ou moins gênantes selon leur nombre, leur dimension, leur répartifion et leur posnion. le tableau ci-dessous donne quelques pistes sur les couses des principaux défauts. En ce qui conceme les porosités, il n'est pos toujours évident de les corréler avec des quelconques raisons de préporafions au de paramètres de soudage. (auses possibles Défauts - Défauts géomé1lfques Forte pénétration DéhlveDation Bombement f-,-- géomélne de la prépofotlon tension d'ore Insuffisonte (MIG) intenSité !Top forte Vitesse !Top lente - IIItenSltB loibIe - vitesse !Top élevée Manque de l'énitration Manque de liaison - préponJfJon Incorrecte (chanheln fermé) - tension d'ore trop Importonte Inclusions de tungstèlle (voir fiche sur les éledrodes réfractaires) - maUVDiS maténau - dlamêlTe !Top faible - malodre!Sc d~ soudeur Porosités· réparties - mouvolS dégrolssage humldllé de la Illèœ ou du ftl prcted1cn gazeuse Insuffisonte vlle\Se de soudage tlOp Importonte démorroge sur pièce frOide -- Porosités alignées --_. Fissures - monque de pénélrohon - leu exœss~ enne les bolds - é<art de tempêl1l1ure trop Important entre lotte support et plêœ~ - mouvols chOIX du mêml d'opport Quonnté de mé10l d'opport InsuffISants bndoge ext.&SSIf refrOidISSement brutal coupure brumle de l'arc en hn de cordon olllOge de base Inadopté ou soudage Ce type de défaut peut âne opél1lfUlre mais peut OUSSI remeNTe en cause la soudobltlté du prodUit SOUDAGE DES AlUAGES D'ALUMINIUM ©UTlM1001 POUR EN SAVOIR PLUS Pour répondre à vos besoins cie formation Pour en savoir plus u. • • • "OS publicafiolls I.e CITIM orgall'se d•• • fagefJ Étude de la mise en œuvre du procédé de parachèvement des soudures par martelage à fréquence ultra-sonore pour améliorer le comportement en fatigue Rapport 180650 Novembre 1994 ~ Soudage: connaître, choisir Stage de 2 journées pour maîtriser les connaissances de base en matière d'assemblage par soudage pour effectuer des choix rationnels de matériaux, de procédés et de moyens de contrôle. Étude de l'influence ~e la propreté des fils sur j'apparition de soufflures en soudage MIG des alliages légers Rapport 1D1880 - Juillet 2000 ~ 1_e soudage des alliages d'aluminium Stage de 2 journées pour appréhender la mise en œuvre des alliages légers. 1 tO ( 1110 ~ Ct 110 itOIlf u l'I0Clller teS IlIf'poru d"lu!l COfllocrcc: le service diffusion du CET!M Tél.: 03 44 58 33 06 Fax: 03 44 58 35 39 le département Mécanosoudage du CETIM Établissement de Nantes Tél. : 02 40 37 36 35 Fox: 02 40 37 36 99 a • • • '. COIIIO.llf'f: cOIIII"ifre NF EN 288-4 - Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les matériaux métalliques - partie 4 : épreuve de qualification d'un mode opératoire de soudage à l'arc sur l'aluminium et ses alliages. NF EN 287-2 - Épreuve de qualification des soudeurs - Soudage par fusion - Partie 2 : Aluminium et ses alliages. NF EN 30042 - Assemblages en aluminium et alliages d'aluminium soudables soudés à l'arc - Guide des niveaux d'acceptation des défauts. DOttNE:ES PRATIQUES EN SOUDAGE LES CHAUDES DE RETRAIT rSoulte de c/Qeur 1 (IOOUneœ ou pour les I_~~nœs, I~) -+ +- 1 • BUl . P1UMOMINE MIS EN JEU Choude en ligne: la pratique des chaudes de retrait peut s'effectuer soit pour réduire voire supprimer les déformations résultantes des opérations antérieures, (par exemple soudage) soit Chooda ponctuelle: pour produire volontairement des déformations impassibles ~ obtenir pm un moyen mé<anique (par exemple, courbure progressive d'une grosse poutre). Chaude circulaire: le phénomène utilise les conlrointes générées par les dilalu1ions, plastifications et contractions produites par un cycle thermique localisé de chauffage et refroidissement. Chaude en coin (ou triangulaire) : 2 • TYPES DE CHAUDES En fonction de ro~octif il atteindre, on rencontre couramment les quatre types de chaudes suivan~, chaudes en lignes ou circulaires étant caractérisées par un chauffage localisé an peau, les chaudes ponctuelles et en cain intéressant généralement louIe l'épaisseur de la zone chauffée. INSrrnJT- DE SOUDURE OON.NEES PRAnOUES EH 50UDAGE '6~~ ONlI! llOfNlOUE OntN~~jCS . l!CAI'o/IOUU 3 • RISQUES n lJIItii(iUB1JUOOOS Remarque 1 Pour les chaudes en ligne, les voleurs données au tobIeou Toure opém~on de chaude de re1Tait est potentiellement une cHfessous ne sont pertinentes que si la profondeur affecsource de risques pour la construction. En effet, si le cycle tée reste limitée ou maximum dquelques millimètres. le lhermique esl mol mo11risé, les caractérisfiques mécaniques respect des règles d'exécution détaillées au point 4 doit dons la zone chauffée des matériaux peuvent êlTe affectées. normalementpermettre de satisfaire à cette condition. t objedif essen~el de l'opérateur est d'obtenir une défor- Remorque 2 motion sotisfuisonte sons pour outant déplISser une tempé- Pour les chaudes en Hgnes, les dég{(J!iafions constutées rlJlure maximale, rondion des différentes nuances d'aders. entre 800 et 1000OC sur quelques nuances, restent très Oans ces conditions la chaude de relToit est une technique limitées. Dans ces conditions, et en /'absence d'indicaindusITielle performante, parfois inconlournable. Elle est tions plus précises fournies par le producteur d'acier, une sons risque réel, si elle est effectuée avec un mode opéro- bonne pratique consiste à limiter la température en peau foire approprié par un opérateur compétent. () 1000°C. Cette valeur maximale de 1OOO°C peut ~tre Le type de chaude est aussi à prendre en compte, les chaudes considérée comme une valeur convenantàla majorité des en lignes ou arculaires auront pour ê1Te efficace une zone nuances. Elle assure une bonne efficodté tout en garanrnauffée 1Tès limitée en épo~seur et donc le matériau sem tissant une bonne conservation des propriétés mécaniques peu affecté dans sa globalité, alors que les chaudes ponc- aussi bien pour les aders non ou faiblement oUiés, quel tuelles et triangulaires en roin offectent toute l'épaisseur. que soit leur mode d'élabO{(JfÎon, que pour les aders inoxydables austénitiques. Pour ce demier type d'oder, on En fonction des nuances, les tempérutures maximales de veillera de phJs à un réglage de la flamme neulTe, voire peau n'entraînant pas de dégradation de la résistance légèrement oxydant, ainsi qu'à une surface préalablemécanique ou une augmentotion de la fragilité varient ment dégraissée. enlTe 800 et 1200°C. ~E l~IS!e rEin ~WlWR;E On peut retenir les tempérlJlures maximales suivantes : Chaude en ligne Aden broo:=e~ ~--S2É;s.;:, Tempéralllre maximale 1 +--S3SS(E~) 1--- br TI8fl1lé RBYeOO 1 1 dlé Vonadium _-+-1-_A<ier_·_n1ao_ob_Noono_~_· lIlIao 00 Acer TheflllOlnécolllQU8 1-- AcIer Iooxydobles 54600 56900 S4_6D_N_ -;;~:;" 1 1 Observation ------- l200"( ~ S42DM -. " ---+._ _-=-S4.:.::.60.::::M.:--__ ! 316L -316TI"304l -1' 800"( 1200 0 ( lOOOO( 9()().1 QOOO( LES CHAUDES DE RETRAIT t-- AtHIe/à QIIlI.1 des CDro~ mécn~~ Ait1le1cl affetkJhon de 10 tenue à 10 corrosion © ŒIIM 2001 Aces paramètres s'ajoutent, en foncfion du type de cMude: Aâer TempéntlUre de peau _._------ - _.. _----_ .. S355N ép 30 900 oC - les dimensions de la zone chauffée et le. temps de S355N êp. 70 800 OC ropération pour les chaudes ponctuelles et en (oin, S460M 800 oC - 10 vitesse d'avance, la largeur et la fréquence du balayage pour les chaudes en Ugne ou drculaire. 4 ~ ODE OPÊltATOIRE Pour les chaudes en ligne des règles élémentaires perles paramètres nécessoires à la descripfion d'un mode mettent d'obtenir rapidement les bases du mode Opéllt opératoire d'exécution d'une chaude ou cholumeau sont toire en fonction de l'épaisseur du produit. Pour ce type les suivants : de chaude, il est importunt de noter que l'effet de ~ioge - type de buse (débit nominal, buse mono ou multi1lards), s'obfient de monière équivalente avec une température élevée et une faible lorgeur de chauffe ou li température - débits de goz (C 2H2, O2), modérée (600 à BOO°C) avec un balayage plus fort. On - pressions des gaz, - distunces buse/pièce et dard/pièce (en général on limite ainsi dons ce cos les risques de dêgrodafions des fixe la dislonce enlre dard et pièce li environ 1mm). coracffiristiques du rnotériou. Chaude en coin affectant toute l'épaiss8ur -""'r : OlmI des paramètres des chaudes en ligne (tôles de 10 à 80 mm) C-f-poisse-ur-de-Ia-~-Ie l_. '---- "-""7lJJ-rg-eu-'rde--;b-'nlo-yn-ge-;;1,-;,S,....x..,...ép,....nisseul----, ~poisslllJl ; ----' Buse: 10 à IS lM1 IS 020 lM1 1250 lib 1600 Ijh 2000 Ijh 2500 1/11 3000 Ijh 20 030 lM1 30 à 40 tm1 40 d80 mm Fréquence de boJo.,.llge 1200 1100 1000 900 ~ 800 700 1- 600 ~ \:' ~ 'ln-... -........L 1"--.. ""'-'-.L/ 1 TTI 600 .wo 300 200 5 10 15 7.8 Vitesse d'avlnce (cm/min) 111 12,8 t8 11,5 20 22,5 vitesse d'avance lem/min) LES CHAUDES DE RETRAIT ©Œnt.11001 III • EnfTainemellt de l' opërateur FLECHES PRODUITES 9 8 + ' - - - - - - - - -----l -7 +'&" 6 t------.p:w:'lSît------~ .s 5 ' - f - - - - - - - , - - - - - - - - ! .fi~ 34++'-------'-~-.-."'""'_----< ~_ _iP_a: __·2Sriirii_,-'·_ __<i 2 ::=:=.. :-; f--·---------=====~-""G9' ~k-:;--=:: 500 600 700 800 900 1000 "00 T.mp4ratu~~C) 5 CONTRÔLE. • DE LA TEMPEDiURIE MAXIMALE DE SURfACE a l'enlToÛlement peut s'effectuer sur tôles d'époisseur peu différente de 10 construction, préaloblement instrumentée ovec un thermocouple situé sous la peau (0,5 mm) en zone de chouffe. lo température de surfoce est alors supérieure d'environ 100°(, Plus simplement, un contrôle sur ocier (·Mn de 10 tempéra/ure de surfuce peut oussi ê/re réalisé avec un pym· mèlTe, de préférence équipé d'une visée loser pour gorontir 10 mesure dons 10 tache choude sous le dard. le pyromètre disposera d'une faible bonde spectrole inférieure à 1,4 llll1 (mesure à travers le ponache). Avec un étot de surface non colominé et un régloge du coefficient d'émissivité à 0.80 -0.85, la préàsion des mesures peut olors être estimée à ± 5%ce qui est suffisant pour cette applicotion. La présence de calamine, qui va mauHer très rapidement sous l'aelion de la flamme sans que ~ ossuronce que l'opéroteur est copable de moilTiser so température de surfuce est une gOlOntie visil....is de la conservation des propriétés méconiques des aciers non ou foiblement alliés et pour les ociers inoxydobles, vis-ètvis de 10 tenue à 10 corrosion sous réserve d'un éventuel traitement de décopoge ,et passivation. Pour otteindre ce résultat, trois conditions sont nécessaires: • Un mode opératoire approprié. • Un opérateur entraîné. • ~utilisation de repères de couleur par l'opérateur. Une surveillance de la tempéroture de 10 chaude, exécutée de façon continue ou ponctuelle par un contrôleur pendant la fabrication peut compléter ces recommondotions. (e conlTôle s'effectuera de préférence à l'aide d'un pyromètre optique infrarouge. les précoutions à prendre lors de l'utilisotion de ce matériel sont détaillées cÎ1lprès. LES CHAUDES DE RETRAIT ~ ŒIIIA 2001 Il la pièce soit elle-même portée à une température • Uti~i5ation e points de repf.i!' , équivalente, doit être absolument proscrite. Enfin, la -Un choix judicieux des filtres de protection oculaire insto~ mesure doit se foire à travers le panache mois bien évi- lés sur une monture avec alJlurotion latérale de 10 lum~ demment doit éviter le dard. nasité ambiante permet il l'apéroteur d'absefVer l'appo' Des mesures avec croyons thermo-indicateurs ou sonde de surface sont inopérontes car il fout écarter le chalumeau. Le refroidissement quasi instontooé en suJfoœ ne permet pas la mesure de la tempérallJre réellement alleinte. rilion de la couleur juste sur la surface qui vient de subir l'impact de la flamme. Cela suppose un pe~t déplac~ ment poncllJel du chalumeau, Les filtres suivants permettent normalement en se situant à l'apparition d'une (ouleur significative de limiter la température maximale de surface. , . . - - _.. - - - - - Indice de filtre n° 5 Indice de filtTe nO 6 couleur détectée rouge couleur déteclile orange Indice de filtre n° 7 couleur détectée jaune verdlllTe température envion 800 OC 1 température environ 900 oC tempérallJre envion 1000 oC - - - - - - - -1 LES CHAUDES DE RETRAIT CCETlM2001 POUR IN SAVOIR PLUS ~@rmü' en ${ijw@orr fPllu$ ~@lYlU' tJ"p'andr~ <aI W@$ fO!j'~~~ii@oo lmœs@D[l'fl$ CIe I.Ises nos pu.'icafiofls le C~"M organise es stage. ~ Étude de l'Influence de la pratique actuelle des chaudes de retrait sur les propriétés mécaniques des tôles d'épaisseurs 5 à 15 mm Étude 104320a - Juin 1988 .~ É1ude de l'influence des chaudes de retrait sur tes aciers Inoxydables austénitiques Étude 104500 - Janvier 1989 • Étude de l'Influence des chaudes de retrait triangulaires sur les propriétés d'emploi des aciers c-Mn normalisés et thermomécaniques Étude t 04320 - Décembre 1996 Pour se prGalrer ces rapports cfélude, contacter: le service diffusion du CETIM Tél. : 03 44 58 33 06 Fax: 03 44 58 35 39 • Chaude de retrait Stage de trois jours dont l'objectif est d'acquérir les connaissances nécessaires pour localiser et choisir les températures de chaude de retrait les mieux adaptés. définir les procédures de redressage ... (formation unique en France). Pour tout renseIgnement concernont ce stage, contacter: le département Mécanosoudage du CETIM Établissement de Nantes Tél. :02 40 37 36.35 Fax; 02 40 37 36 99 Des normes cil connai,,. • NF EN 169 - Protection individuelle de l'œil - Filtre pour le soudage et les techniques connexes - Spécifications de transmission et utilisation recommandée. Déc. 1992 DONNÉES PFlAlIOi>ES EN SOUDAGE , , ELECTRODES REFRACTAIRES DE SOUDAGE TIG INTRODUCTION TIG (Tungsten nert Gas) est caractérisé l esoudage l'utilisation d'une éledi'Ode réfroCioire permet1 ~por ront d'étoblir un arc électlÏllft entre la pièce et l'élec· trode sous un en'lir'i1i18llel:1 glI'IU:l protecteur. En conséquence, la forme du cordon de soudure dépendra, entre outres paramètres, de la nature et de la géométrie de l'électrode réfractaire. La propriété prindpale de cette électrode est bien évidemment son haut poillt de fusion qui ossodé 0des caractéristiques électriques adoptées permettent d'éltt blir et de mailltenir des arcs srobles pendant des temps relativement imporronts sons dégradation. ('est pourquoi, aprés les premiers essais de soudage avec élec· trodes de graphite en 1881, le progrès décisif obtenu en 1942 a COIlsisté à utiliser du tungstène dont le point de fusion est situé aux alentours de 3660°(, ln DÉSIGNATIO NORMAUsir: les électrodes actuellement utllisées sont toujours réal~ sées 0bose de tungstène avec éventuellement des add~ tlons d'oxydes comprises entre 0,15 et 4%. les éléments utllisés sont le thorium et moins couramment le zirconium, le cérium et le lanthone. la norme EN 26848 définit la codijicatlon des différentes compositlons, le repère est constltué de la lettre Wpour tungstène (Wolfrom) suivi de l'iniHale de l'oxyde utilisé (ou Ppour pur) et de 10 teneur moyenne en oxyde .multlpliée par 10. les électrodes sont identifiées par un anneau de couleur le cas échéant. Un second anneou éventuel rose indique que l'électrode est composée, c'estlHlire que l'oxyde n'est pos finement dispersé dons la matrice mois déposé en surface (revêtement). ~J\f\.f\~ 1\.1\.1 I::ETIM INsnrrrr· souDuNi ~ • COMPOSITION \l)fES ~R~crRl@~~$ .... ClNrtE 1fCHNlQUf on INl>limJO MeCANlOU<S 2 ~ DIAMÈTRE l~r: (C@llll~~lNiü IDMISSIBU Pour une bonne stabilité d'ore, le diamètre d'électrode doit âtre adopté (j l'intensité souhaitée. INTENSITË: Faible Forte Correde Arc s1lIble Arc instable Risque de projections de porticules de tungstène Arc instable Risque de tronsfert de gouttes de IUngstène En conséquence, en fonction du diamètre de l'électrode, de sa nature et du lype de couront utilisé, des ploges d';ntensité sont recommandées: Diamètre de l'électrode (mm) (ourom continu (A) J (ou'ant alternatif (Al~ ,-----------1 Eiedrode ou ~~!~l'_o.~~f__ .~-_-~ ..---.--.-- Élearolle au pôle ftégatif 05 W..' 2a 20 la IO~7S _._._- 1 O''-'-l-_W P" W+ 2G 20 _ 10075 W+ lhydu 1 . W", 1..".: 0'......1 2ô 1S 2G 15 15055 _lH70 __ 100 20 _.__ i?_~.9~_. 600 ~~_ ~ j 16 400 130 r----!o~~~_l--1.Q~JP 20 7S à 180 . i 100 0200 t--!~~~--- __I~~_L~~~.!.!!O-25 __ 130 0230 1170 0 2S~ 1 17à 30 170 30 _ -.!0~140 1200210 r------32 16003101._2250330 .70035_ 20035 1 40 2750450 ~~;-~_+_ 35 .o...~ ~~-+ 180 0260 1 .2400350._ 50 _400 ~ 500 0675 . 50070 1 500 70 1 240 à 350 330 à 460 r--'---' 63 5500875 ! 650 à 6S 0100 i 65 à 100 300 à 450 . i 4300575 f--._-. ! __ ! ±~00190 95ôl ÉLECTRODES RÉFRACTAIRES DE SOUDAGE TIG 15O~2~~ L ©cn1M2001 En polorité directe l'électrode (pôle négotif) émet les électrons. On obtient une densité de couront forte sur l'extrémité de l'électrode, un arc stable et une 1TJche an<; dique étroite sur la pièce qui reçoit une forte énergie. En polarité inverse l'électrode est réceptrice, la surface émissive de 10 ~èce est plus grande et donc la densité de courant sur 10 pièce plus faible ovec corrélotivement un moindre apport d'énergie. Par conlie l'électrode reçoit le flux d'électrons et oura tendonce à s'échauffer exagérément et à se détériorer. Le couront admissible en fonction du diamètre sera donc plus faible en alternatif qu'en continu avec polorité directe. Il devro encore être plus limité en continu et palet rité inverse. 3 • (~@~I ln: !l.i1m~ii(1l'~@Dœ L'addition d'oxydes dans le tungstène permet d'augmenter le pouvoir émissif de l'électrode avec pour conséquences, un amorçage plus focile de l'orc et une meilleure slllbilité de celui-ci associés ù une durée de vie plus longue et à un moindre riSQue de contomînation du cordon por des inclusions de tungstène. Il semble donc a priori peu avanlllgeux d'utiliser du tungstène pur. Cependant, en polarité inverse comme en couront alternatif, l'ajout d'oxydes n'évite pas une certaine fusion de l'extrémité de l'électrode. Avec du tungstène pur, cette légère fusion conduit à une extrémité hémisphérique assez régulière, favoroble au soudage. Avec une électrode alliée, l'extrémité devient irrégulière, moins fovet rob/e à un arc slllbie et présentllnt plus de risque de générer des contominotions de tungstène fondu. (ourant continu Polarité directe ou Inverse Polarité Electrode W+ 11102 1 Électrode Recommandé Wpur 1 + U~I~oble pour ro~on économique W + Ce02 W+ La0 2 sur des opplirntions peu critiques ovec intensité rétLite 1 (ourant altematif Ele<trode W + Th0 2 W+ ( e02 W+ La02 O 1"--::-:N-on-,-eco-m-m-a-nd7.é- Electrode Wpur W + z,02 O ~ Recommandé ÉLECTRODES RÉFRACTAIRES DE SOUDAGE TIG © ŒIIM 2001 Compte tenu des voleurs d'intensités admissibles et de la tenue dans le temps des électrodes alliées avec des oxydes, le meilleur choix pour le saudage des oders alliés ou non, des alliages de Œivre, de nickel et outres est de les utiliser en couront continu avec polorité directe. l'intérêt de la polarité inverse est, pour les alliages légers (Al ou Mg), de briser et d'éliminer la pellicule d'oxyde réfroc· toire recouvrant toujours ce type d'alliage. le couront o~ematif permet dons ce cos de concilier cette action de rupture de la pellicule réfractaire sur la pièce tout en Iim~ tont, durnnt la demi-pérîode en polarité directe, l'échOlrf· fement de l'électrode. • Sur le cordon de soudure: Tous outres paramètres égaux par ailleurs, l'ongle d'offit toge modifie la forme du cordon. Aintensité égole, l'aire de la section du COrdOIl reste cOllshlnte mois la largeur et la pénétration varient. Plus l'ongle d'affûtage croll, plus la pénétration oug· mente, le maximum d'évolution se produisant entre 15 et 45° corrélativement, la largeur du cordon diminue. Al}delil de 45°, l'évolution est limitée. 5 • C~OIX DE !L'AN'GU D' iF~ÛiAGE Sauf en fonctiorvlernent en courant oIteroolif uliisé pailles alliages légers où \' électrode n'est pas hlillée en pointe, l'ongle d'affûtage aune inddeoce imporlnnte sur le soOOaJe. Ce paramètre Iltervient SlK l'arc et SIlle cordon de soudure. 1 ~ • Surl'arc: EOIm, de rare ongle foible=orc en fonne de c cloche» ongle importont =forme de «balle» (constriction). LOIIgueur d'arc plus l'ongle est impOl1llnt, ~us la Ion~r d'orc est forte (il tension constante). Pression d'Dre le maximum de pression d' OIC, qui cor· respond aussi ou moximum de densité de cauront 0 lieu pour un ongle d' env~ ron 45°. Stabilité d'arc la meilleure stabilité d'orc est obtenue avec un ongle assez faible et éventuel· lement un petit méplat. 4\ n Rtit@___ E\Hl[i)iiG@OO$ PiA'8'6QllJHES • Soudage des alliages légers: - électrode en tungstène pur ou avec additions de Zirconium, - couront alternatif, - sans affOtage, extrémité cassée (l'extrémité se forme dès le passage de courant). • Soudage des autres matériaux: - électrode en tungstène ovec additions d'oxydes (Th, Ce ou La), - couront continu, - polarité directe (- li l'électrode ), - affOtage ovec un angle au sommet de 45 il 90°. Pour éviter une surchauffe de l'électrode pour les fortes intensités, on ufilise dans ce cas un angle fort, les valeurs de 45° sont réservées aux intensités modérées. La voleur optimole courante est de 60°. ÉLECTRODES RÉFRACTAIRES DE SOUDAGE TIG ©ŒIIM 2C()] La longueur sortie de l'électrode do~ êtTe en gênéralla plus petite possible mais bien évidemment en fonction de la configuration puisqu'il faut également assurer une longueur d'arc assez faible. Oeux autTes critères sont 0prendre en compte: Économique: le tungstène pur est moins cher et peut être utilisé pour les applications moins critiques où quelques contaminations par le tungstène peuvent être admises. Sécurité: quoique les risques soient lTès faibles, le-thorium étontrndiooctif, un usage intens~ surtout au niveau ItKident des offOtoges, nécessite de prendre des précautions (masque et aspiration). rutiksotion de Cérium ou de LlI11" thane présente les mêmes ovonlOges d'amorçage, durée de vie et stobjl~ d'arc, SOflS cet inconvénient. '1 • INClD~N'fS ET E ÈDr:S Les incidents en cours de soudage peuvent avair des conséquences sur la qualité du cordon de soudure et sur la durée de vie de l'électrode. Causes i - - - - - - - - - - - - - 1------------------ Remidlls Courant trop faible par rapport ou diamètre de O!oISllI'é!ectrode adoplée 00 coulOOl de salt ~a!18 ____________ l'électrode ------Éledrode md iIflMée J-éolI01et rélectrode lM!C 00 oogle Clllrecl__ --- -,-Électrode trop potntue ____ fROOffOter lndJslons de 1IJngslène l'électrode --:------------Densitâ de courant trop farle ou naMe de Inclusioos de tungslêne lMlC fusion ChaIS" ooe é1&ctrode de ~ fM dklmèlre l'électrode non appropnée ou/et uNlser du tungslène OYe( od&Nons de rélectrode d'oxydes .t.W.œe pokri!ê (êlectrode avec oxydes) ~ éledTode se désogège Chooger ra pokrité -----Tracs noire SIl oIMJaa'i l4œrs Électrode oxydée SooIOJl8r 10 ~ l'êIectrade (OIKemée PolAJhon de rélectrade _MouVOIse protection de l'électrode, piésence Vérifiet la proIectlOll gazeuse Apparition d'une couronne de dendrites d'oxygène dans le gaz de pm1lldion rappar~ Dimlnuell'lllenSlté SUI le eGne de l'électrode hon de dendrites est due il une présence d'l1 associée il une forle mlensi1é Instob'iIé de l'arc 8 • CAS PARTICULIERS • Rechargement Dons cette opplicofion; on ne souhaite pas une pénétTation importante. On peut donc utiliser une aRmenlation en couIOnt continu en polarité inverse. L'électrode est en tungstène pur et l'intensité doit êtTe modérée. • AlrKl!J9s légers de faihle épaisseur Compte tenu des faibles intensités mises en œuvre, on peut uHliser, en l'absence d'électrode de tungstène de petit diamèlTe, non affOlée, une électrode plus importante ovee un affO~ge classique. L'extrémité fondro légèrement formont ainsi la paHte calotte sphérique habituelle ou bout du cône. ÉLECTRODES RÉFRACTAIRES DE SOUDAGE TIG @(IfW2001 POUR IN SAVOIR PLUS ~@~Ii'i" en saw@fil5' ~DilIï$ 1.1• .e~ nos pu""elitlonJ . . Étude sur l'apport de la technique A-TIG au soudage orbitai Étude 1C1950 - Décembre 1998 • Étude des cycles thermiques du soudage TIG-fil chaud Étude 104360 - Octobre 1996 ~@@11 fi'é~@lIDdre ~ W@$ ~~œ$@5gu$ êdie qo, m~f}D@L!tl le CrnM organise ries sfage• ~ Soudage: connaître, choisir, Stage de 2 journées pour maîtriser les connaissances de base en matière d'assemblage par soudage pour effectuer des choix rationnels de matériaux, de procédés et de moyens de contrôle. Pout se prO<llrer (es rapports d'étude, (oAtoder: le service diffusion du CETIM Tél. : 03 44 5B 33 06 Fox: 0344 58 35 39 Pour tout renseignement concernant ce stage, (ontuder: le département Mécanosoudage du CETIM Établissement de Nantes Tél. : 02 40 37 36 35 Fax: 02 40 37 36 99 Des normes à eonnaitre . . NF EN 26848 - Électrodes de tungstène pour soudage à l'arc en atmosphère inerte, et pour soudage et coupage plasma - Codification. DONNEfS !>RAHOUêS EN SOUDAGE FICHE CONSEIL CETIM 16 .. REPRESENTATION SYMBOLIQUE DES SOUDURES INTRODUCTION. f 'utilisolioo d'une symbolisolion correcte des soudures permet de tronsmellre nombre d'informations importontes sur !...le type et les coroctéristiques de l'ossembloge. Le minimum obtenu ove< les symboles élémentoires cooceme 10 localisation de 10 soudure, le coté du soudage, 10 fOime de la préporolion et l'élément concernâ 10ISQUe 10 pcépmotioo est dissymétrique. Aces données peuvenl s' a~uler des renseignements sur les dimensions des cOldons, leur forme extérieure,1o présence de support envers subsistonl ou non ainsi que le procédé, la position de soudage et le produit d'apport lItilisé. Les infOlmolions cHiessous cansistent en un résumé des données essentielles des nOlmes européennes (EN22553 1502553) {en bleu} et oméricaine (ANSIjAWS A2.4-93) (en rooge). la norme AWS plus exhaustive en porticulier poor les cotolions des Pféporolions, poor les péllélrolions et ~i permet également d'indiquer des résistllnces mécaniques ne peut être reprise en inlégrnlité et on s'y référera pour les cos pllrticuliers. Cependant pour une bonne efficocité, la symbolisalion doit élre comprise por l'ensemble du personnel concerné (bureau d'études, produi1ion, sous-rroitonts, cootrôle-quolité ... ). 1 • SYMBOLES DE BASIE • localisation de 10 soudur t de ID préparation La soudure est localisée par une ligne de repère (flèche) com~étée par une Iigoo de référence (horizontolel. Cette première partie de 10 symbol~ation permet: • de localiser la soudure, • pour les soudures dissymétriques, de définir leur position par rapport à la ~gne de repère, • pour les préparations dissymétriques, de définir l'élément li usiner (1/2 V, 1/2 Y, Jl. La flèche localise le joill soooé. 1 Pour les soudures symélTiques par rapport li l'époisseur de la ~èce (ex: soudure pm résistance por point), la ligne pointillée n'existe pas (EN) La ligne pointillée {ngne d'idenlificotion} peut être indifféremment au-dessus ou en dessous de la I~ne référence. Pour les soudures dissymétriques, si le symbole est du côté de 10 ligne continue (EN) ou au-dessous {AWS}, la foce extérieure de la soudlKe est du coté de la flèche. Ou coté du trait pointillé ou ou-dessus du Irait (AWS) la face extérieure de la soudure est du côté opposé. Cette foçon de repérer la soudure peut être trompeuse et amenel à ovoir les symboles à l'inverse de la roolité (voir le second exemple). Q;: QI'- '--_ _- - J I l l n~ [1,v- ~ INSTITUT'" DE SOUDURE 1 1 • En co$ de prépllafion dissymétrique, la flèche est OIienfée vers la pièce qui subit la préparation. De plus (AWS), 10 flèche est brisée. La symbolisation peut aussi bien être placée en vue de côté (en coupe ou non) ou en vue de face. Dans ce deI' nier ros, pour les soudures dissymélr~ues, cela ne suffit pos pour indiquer ~ coté du soudoge. SUI SoiKUe5 bords relevés SooOKe en V J"- SwiJres 5lJr bonis droit'> -- Il V Soudure BI1 dem~V r ... j .... -y Il SoudUl1l d'. l Soudure en en1lJile . 1 - ---, y y ~ '1 n (ou en bouchon) 1 1 Soodura en I~ne ~ @ c=I~ 11 1I't'll( recOUYOO18f1t SouOOre molette Soudtxe en demi·V aflonts droits (EN22553) Ces symboles constiruent l'élément principal venant s'ajouter sur la ligne de référence et définissant la préplt rafion ou le type de soudure à mettre en œuvre. Les symboles sont identiques pour les deux normes. En cas de préparation ou soudure sur maque face de l'ossemblage, par exemple en double V(X) ou reprise envers, ils sant combinés de port et d'autre de la ligne de référence. ~ Soodrre lll1 Y Soulbe en U (ou . .) • Prindpaux symboles élémentaires de préparations SooOKe en dem~Y r-- Il V . Souclre en demHJ p- ReJm al'èlIvlm c=Q Soulbe p<r ptjnts E-- r r' • j CJ 3 0 14,-4~ Soucbe en V afllmM tEN22553) Soubede~ (AWS) r "IJ 'LI. ~ Q9 REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE DES SOUDURES ©CH\\\2001 3' ~ Forme extérieure du cor on de soudure Ces symboles supplémentaires permettent essentiellement de définir la forme du cordon de soudure: - plot-- concove ..........-convexe ,.--.... ~~ ENSION lM ;iNm DES SOUDURES le dimensionnement des cordons peut occompogner le symbole de soudage. ~ absence de voleur il droite du symbole indique une soudure conNnue sur toute 10 longueur. Souf indicotion contraire, les soudures bout il bout sont il pleine pénétrotion. r • Autres symbo es <omplëmc;''ntoir s - ,..du. fuil< 'If dontl. longueur IÛI cordon ru ou nombre de COIdons el /onguefJr de choque él8menf (n x V - soudure périphérMjue (sur tout le pourtour d'une pièce) r Cole prinâpok de kJ sedion du cordon Ex : soudure d'ongle effectuée sur chontier, située coté du repère avec cordon concove: 1 _ \.. la norme AWS permet de donner des informotions COI1l' plémentoires sur les dimensions de la préparation et le jeu éventu~ entre les deux pièces il assembler. Ces points sont illustrés cHlessous, la voleur en bleu étont la seule qui serait utilisée ovec la norme européenne. Soudure en Vavec péné1rotion partielle, jeu = 0, pénâtrotion supérieure ou chanfrein. REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE DES SOUDURES ~Œnl.\2(10) • (os particulier des soudures d'ongle la norme EN 22553 autorise deux coto~ons possibles correspondant soit à la hauteur du plus grand triangle isocèle inscrit dons la sec~on soit à son côté. la cote doit ètre précédée de a (pour la mesure de l'apothème) ou z (pour la mesure de la jambe) ou s (pour la mesure de la pénétro~onl. 4 • INDICATIONS COMPLÉMENTAIRES Pour les deux normes, des informo~ons complémentaires peuvent être indiquées dons une fourche à l'extrémité de la ligne de référence. On ytrouvera bien évidemment, le procédé selon ISO 4063 ou AW5 (voir annexe 1) mois aussi la posi~on de soudage (annexe 2), le produit d'apport ou bien encore les condi~ons de réoliso~on ou de fjni~on de la soudure (comme par exemple la référence à la collec~on d' échon~lIons témoins du (ETIML ....•... • 5· EXEMPLES Suivant la norme AW5, on indique simplement la cote Z pour un cordon symétrique ou les deux cotés du triangle dons le cos contraire. Ex: 6x4 V / ~ISO 1. Soudure en Vavec reprise envers, soudage manuel électrode enrobée, position à plot, récep~on selon ISO 5817, électrodes ru~les E51 2RR 22 selon ISO 2560 (chanfrein 50', jeu 1mm). 111/1505817 DI ISO 6947 PA -1 1 2560-E 512 RR 22"...-., / ~~~;t' l'--~~~'----(''''WELD REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE DES SOUDURES © mlM 2001 2. Soudure en double VllVec chanfrein de valeur différente sur les deux toces (80 et 40°). / Z\ 1 3. Cinq soudures d'ongle de 60mm de long llV&( intervalle de 40mm (enlraxe 100mm). Soudures de pénélr(ltiOll 5et 9mm, gorge théorique 4et 8mm, cote z 5et 8mm. 5 60-100 8 60-100 4. Soudme de 3cordons d'ongle de 80 mm de choque côté du profilé. REPR~SENTATION SYMBOLIQUE DES SOUDURES @C11L\\2001 • 6" SOUDURES D'ANGLE, GORGE THÉORIQUE DE 4 M ,~>. 1 - ~I" REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE OES SOUDURES Il:! Œn:.\ 2001 ANHUi 1 DÉSIGNATION DiS PlltDNCOPAUX PROCÉDÉS a Désigml1Îon du ptCKédé ISO 4063 AWS - - - - - - - - -...-----.. - - - - - - . - - -..- - - - - . - f - - - - - - - . - - - t - - - - - - __ Swdoge élecIrode enrobée III SMAW - - - è.l'orc .aY8C _._" --'---------_._---_.~ lNe( f~ foumi fusible m; pr~ g~.. . 114 KAW Soudage è 1'(]Ic SOUS flux en poocIlllMK fil électrode 121 SAW -c~.,___--~-----------------e---·---------'--Soudage è l' o rc SOUS lMe en prote avec éledrode en bonde 122 SAW ._._--_._-_.. Soudage ft l'(]IC lIYeC flllustlle sous goz mita (MIG) 131 GMAW Soudoge ft 1'....(]Ic sous_gaz...._.o.odlf_..(MAG) GMAW_ _ _ .. _. _IMlCfillusilie _. ._.._. __.. ..... __ .. .._. . 135 · Soudage avec 61edrode rêfroclllre sous gaz merle (TIG) 141 G'fAW --"---------_._ .._... ... ... _--_.... _----- _._------- _._----•Soudage PlASMA !..S_. ~Y!._. __._. · Soudoge poT rÉlSlShlnce por.. _-----_ poiI11s 21 RSW .. __ ._-_._-_._-_ .._._._. __ ... _...._--.. __.. _--_._--· Soudage ft 10 moIethl pol rBCOlMement 221 RSlW ---_._-_. ---_._-----_..__.__.._---_._.._-.-.. --_._-----------+-. Soudage ft 10 molette por écrosement 222 RSEW ._-~----- _-_ _---_ ------- - - " - - - - - - ' - - - - -.. - - - - - - - - - - - - . - - .. .o. - - - - -.-----.-. ------... Soudage pm bœsoge ---. - .._.-- - __ 23 __ t--..---.-.-.---..- PW r-------- Soudage 0XYllcélylèmque '311 OAW --_. ._-_._----------- .. .... _------- -------_._-------Soudoge pol fnc1lon 42 FRW . ---_.. _._---_._. ._._-_._-.. ._- ------_._-Soudoge sous IDlher 72 ESW ·..------..- . .-t--.------Soudage DU DS8I 151 LIW ---..-----.-.--...-----------...----------- - - - - - - - 1 - - - - - - ·l Soudage pol ltMsceOlJ d'éledrons 16 E8W ==-"-'-=:c:....:....c...:..:.....:...... . . .__. '--- -----------.-.-...-----------. Soudage ft l'arc des IlOOlOOS 111 5W · __ -_._-_ __ ANNEXE 2 DÉSIGNATIOH DES POSiTIONS DE SOUDAGE (ISO 6947) m TERME DESCRIPTION SYMBOLE -------1----_._.._ Pmn ft plot TrIMliI ft l'hollZontole ovec axe de some verticol, couche ~ PA nwe sur le dessus --------POSition en CDll1Khe TrIMliI à l'hollzontole, couche supéneIKe V&~ le hoot PB ~---Travail ft l'hollzontole, axe de swdUfe horlzonlul PC POSItion honzontole PosrnOri"honzontole DU p/~----- Travail ft ('hoflzontole, au p/ofond, couche supêneure YeIS le bas 1--------PD --1----IIMJII ft l'OOIiZonto/e, au iMond, axe de mie vetfKol cooche POSIlIon DU plafond PE supéneure en dessous IIMIiI en roonloot POSlhon vertKoie en monloot PF Poslhon vertlcole en descendant lrlMlil en descendont PG _ _ 0- ----_._---------_.f------------------.- REPRÉSENTATION SYMBOLIQUE DES SOUDURES ~mIM1001 POUR EN SAVOIR PLUS - Pour en I.i.e~ $@w@~rr ~m~$ ~@tYJ[j' li'éf}!l@OOl~hl'e @:; W@Si rmœm@ihw~ nos pulJlication.ll fSfIœ {f@!r~(qJt'1i@ffi! le C.rrlM organise fi • st"fl•• ~ Mécano-soudage: conception Réf.3G13 Un ouvrage de référence <i> Souciage: connaître, choisir, ééci~er Pour se procurer ces rapports d'élude, œnlacler: Stage de 2 jours visant à transmettre les connaissances nécessaires pour choisir les procédés de soudage les mieux adaptés, définir les spécifications... le service diffusion du CETIM Tél. : 03 44 58 33 06 Fax: 034458 35 39 Pour loul renseignement concernant ce stage, contacter: Pour contrôler vos soudures une II valise de moulage de 18 soudures d' angle représentant la bonne pratique est dlsp'onible au département MécanosouClage du CETIM. le département Mécanosoudage du ceTiM Établissement de Nantes CETIM • Établissement de Nantes Tél.: 02 40 37 36 35· Fax: 02 40 3136 99 Des normes • Tél. :02 40 37 36 35 Fox : 02 40 37 36 99 Ô eOlu.altre NF EN 22553 • Joints soudés et brasés - Représentations symboliques sur les dessins. • NF EN 24063 • Soudage, brasage fort, brasage tendre et soudobrasage des métaux - Liste des procédés et des numérotations pour la représentation symbolique des dessins. FICHE CONSEil CETIM 17 , ; REGLES PRATIQUES DE REALISATION DE SOUDURES D'ANGLE AYANT UN MEII.J.EUR , COMPORTEMENT EN ... FATIGUE SOUDAGE A L'ELECTRODE ENROBEE ; Règles IUIxquenes doivent satisfaire les cordons exécutés ci phlt (position PB) • (ordon symétrique, non déversé: (1/(2 ~ 0)5 et (2/(1 ~ 0,75. • Bombement limité: f < ~ avec une voleur rnoxi de 2mm, ou cordon plot ou concave. 1 • Absence de caniveau.. • Royon de roccordementr] et r2 visibles 0l'œil nu, ce qui assure un rayon minimum de 1,2 mm. Remarque - ifpeut suffire qu'un seul pied de cordon (roc- C2 1 • DÉFINITION DE LA « FORME AMÉLlOUE lt Des campagnes d'essais de fatigue effecluées à l'InsHtut de Soudure, dans le cadre d'érudes financées par le CETIM, ont montré qu'il était possible d'obtenir de façon fiable et répétitive une amélioraHon des periormances de tenue en fatigue des soudures d'ongle simplement en respectant les règles relatives 0 la morphologie du cordon énoncées ciilprès. Dons la suite de cette fiche la forme des cordons résultont du respect de ces règles sera désignée sous le terme: «forme améliorée». INSTITUTDE SOUDURE cordement inférieur ou raccordement supérieur) présente un rayon visible àt'œil nu, si ce pied de cordon est le seuf d être sofficité en fatigue. • Règles auxquelles doivent salisfaire les cordons exécutés en montant (position Pl) • (ordon symétrique, non déversé: (1/(2 ~ D,BD et (J(1 ~ D,BD. • Bombement limité: f < ~,avec une voleur maxi de 2mm, ou cordon p~t ou concave. OONNW PRI\TlQlIES EN SOUDAGE Œ-k~- ,pmE rtOiNlOUl Of! INOUSWi5 ""lGl~OUf~ • Absence de caniveau. • Côtes fines (cf. cillprès paragraphe 3). Remarque· lo présence de entes, inévitable en position montante, fuit que 10 voleur du myon de roccorrJement varie d'un point à l'autre du cordon. lorsque ces côtes sont fines le myon reste compris entre 0et 2mm, le cor· don ayant alors un comportement en fotigue similaire à celui d'un cordon présentant un rayon uniforme de 1,2 mm. avec des «soudures lypes», comme celles figurant dans la uolledion témoin pOlIr la défInl.tion d'une qualité supérieure» du (HlM pourra aider lors de l'examen visuel, notamment pour apprécier III régularité et la ~nesses des côtes des soudures en positian montante. ~ n filè!leJ 9énéll'~les a!J'exéciIltioll1J perml!ttmn~ 0'ob~~llIliiofj; Cie eGII «~ormle élÎoré 2· INTÉRÊT DE U «fORME .œl!.üCR~~» Lès cordons présentant une «forme améliorée» montrent une tenue en fatigue augmentée d'environ 3D % en terme de contrainte par rapport aux cordons de qualité d'exécution courante. » 4.1 Posilion à plat, co d n SOIIS n passe, mouveme.nt rronsverso!{ StJudage a l'él drode nrobée La «forme améliorée» peut être obtenue tant avec les électrodes basiques qu'avec les électrodes rutiles, mais seules les électrodes rutiles présentées explicitement comme «spéciales pour soudures d'angle» par les 3 • OSTEIH110N fournisseurs de produits d'apport permettent d'obtenir un DIE lA « rFOR..JlAE AMÉLIORÉE» rayon aux raccordements supérieur et inférieur. Dans tous les autres cas le rayon visible il l'œil nu n'est réalisé La «forme améliorée» peut ,ê.tre obtenue ~a.r tout sou-, qu'au raccordement supérieur. Il est alors nécessaire de deur normalement formé, utilisant un maténel de sou· disposer l'assemblage lors du soudage de façon il ce que dage standard. Cependant il est nécessaire d'une part de ce soit le pied de cordon qui sera ultérieurement sollicité respecter certaines règles quant au choix des produits en fatigue qui présente ce rayon, d'apport et des paramètres de soudage et d'autre part, en fonction de ces choix, de se limiter il certaines plages de hauteurs de gorge théoriques. Le point 4 de la présente fiche explicite ces règles de choix, en fonction des procédés et positions de soudage. Pour aider il la mise en œuvre pratique de ces règles, le point 5 présente de façon détaillée un éventail de réglages optimisés susceptibles de servir de base de départ. Il pourra éventuellement être utile de procéder il un entraTnement complémentaire du soudeur, de façon fi assurer son aptitude il mettre en œuvre ces règles parttculières de soudage de manière répétitive et fiable. Le contrôle de l'obtention de la forme améliorée repose sur 1 un examen visuel (absence de caniveau, rayon visible au raccordement) et l'emploi de calibres (déversement, ....-_ _~_ bombé, hauteur de gorge apparente). La comparaison RÈGLES PRATIQUES DE RÉALISATION DE SOUDURES D'ANGLE AYANT UN MEILLEUR COMPORTEMENT EN FATIGUE @cmM2001 ('est essenfiellement par le moix de Vlntensité qu'il est possibfe de réaliser la forme améliorée. En dessous d'un certnin seuil d'intensité, qui dépend du type d'électrode ufilisé (d paragraphe S) il est impossible d'obtenir la forme améliorée. Aportir de ce seuil, augmenter l'intert" sité améliore le raccordement et diminue le bombé, mois augmente le risque de dissymétrie (déversement). les électrodes améliorées «spéciales pour soudures d'ongle» sont particulièrement sensibles è ce risque. Du fait des contraintes relafives li l'intensité, la plage de gorges tlJéoriques compafibles avec la forme améliorée est étroite: les meilleurs résultats sont obtenus en recherchant une gorge théorique voisine de 4mm 4.2 Position vertical montante, (ordon monoposse avec ou sons ouve ent transversal, soudage iJ l'ôlccfrodc enrobée Quel que soit le type d'électrode la forme améliorée ne peut pas être assurée pour la gorge de 4mm réalisée en une passe, mais uniquement pour les gorges d'ou moins 6mm obtenues en soudage mulfiposse. 4.3 Position verticole montontc, (ordon moltipasse, soudag à l'éledrode enrobée En basique comme en rutile la forme améliorée est COITt patible avec des gorges de 6mm réalisées en deux passes et avec des gorges de 9mm réalisées en trois passes, avec mouvement transversal de l'électrode. ~obtenfion de la forme améliorée dépend d'une port de l'optimisation du courant de soudage et d'autre part de la maîtrise du mOllvement transversal. Une intensité trop faible conduit à des irrégularités de formes trop importantes, une intensité trop forte accenhJe le bombé du cordon et provoque l'apparifion de caniveaux. ~ alTt plitude du mouvement transversal et la durée des temps d'arrêt sur les cotés influent directement sur le bombé du cordon et sur la qualité des raccordements. 4.4 Position ve.rtÎC'ole montonte, cordon muhiposse, soudage MAG ovec fil massif ln forme améliorée peut êtTe obtenue pour des cordons réalisés en deux passes, conduisant à une hauteur de gorge de 6mm, et pour des cordons réalisés en trois passes, conduisant à des hauteurs de gorge de 9mm. Dans tous les cos toutes les passes seront effectuées avec mouvement transversal. Comme pour le soudage è l'électrode enrobée, l'obtention de la forme amélÎorée passe par la recherche de l'intensité optimum (pas trop faible de façon à éviter les irrégularités de forme et pas trop forte de monière à limiter le bombé du cordon) et por la maîtrise du mouvement transversal. Ce dernier deVra être régulier et symétrique, avec des temps d'attente de choque côté identiques et suffisamment longs (environ 2s), et une amphhJde suffisante pour limiter le bombé. 4.5 Position yertj(ole mon Qnte, (ordon multipasse, soudage MAG fil founé a~ec gaz La forme améliorée est réalÎsoble pour le soudage en deux passes, avec les fils fourrés rufiles et les fil faurrés sans laitier, pour des hauteurs de gorge de 8 ci 9,5 mm. Pour les ft~ rufiles les intensités seront choisies dans le milieu de la plage de réglages préconisée par le fabricant. Selon le ftl, le premier cordon sera déposé avec ou sans mouvement transversal. le deuxième cordon sera toujours déposé avec mauvementtransversal simple le cordon présente un aspect plus lisse que ceux obtenus en soudage MAG fil massij. Pour les fils fourrés sans laifier les meilleurs résultats sont obtenus en utilisant un (auront pulsé. La première passe est déposée sans mouvement transversal, la deuxième r.asse étant déposée avec mouvement tra~sversa. le cordon présente un aspect proche de celUI des cordons déposés en MAG avec fil massif. RÈGLES PRATIQUES DE RÉALISATION DE SOUDURES D'ANGLE AYANT UN MEILLEUR COMPORTEMENT EN FATIGUE © mlM 2001 Il 5 • EXEMPLES DE RÉGLAGES Soudage à plat monopasse sans mouvemenllrlllsversal P,océdil 1Gorg.! Paramètres de solidage 1 Remare,ues : (mm) i ......---produn -.-- d'oppor' -- ---- - ······-·-·-1----1"-·. -..------..-..-.,-; -.. - -..-- ---- -_.._ .._ --' -Sectrode ervobée ""ne asuelle . 4! " 4 mm ~ Royon ou roccordement supérieur oolQUement .+-_._._.1.~Q_~_2~~~ .. ... -J..for~~. . . ... ..._. .. . ÉledTode enrobée rulile i enrobog. i 4 1 Il 4 mm ! Royon cux deux rDccoroomerm Corrlon conœve Déverse !rI~~.I~.~lI-rt.~~'!. +__oo. Loo _.. _)~O.~.~O.!-_ .. ~!1!n'!yJ..trop fo~~ ...." ..__. ._.._... . aectrode enrobée bQS/que asuelle ! 4! lJ 4 rm1 i Royon cu roccordement SlJIIértelt ulliquemelll i 1400 175 A i CDrrlcn légèIement bombé "...,-----. ------_. t! · -. y-_- -- _ ,.----.-.-------. ~lectrode elVobée basique rendemenl 1 4 i Il 4 rm1 1Royon DU rocconlement supélielr U!lI~t _"oA_ . . . . . . _ . _ _ ._ .. ---.-.---.-.--L-..__ . 1::-;-~ b~d~~;sPid~le ~~+ -._~.- ·-·..1.~t~~~~- -·---H:n~;~~. SlJII~r'~i'" .- . . . cordon d'anglerendemllt 150 ~ ! 4: 160 0 220 A 1Cordon plot Déversemeot slillOp furie Soudage en posilion verlitale monlante monopasse sans mouvernelll transversal Ce lype de soudage li l'électrode enrobée et quelle que so~ ~ famille de produit ufilisée est incompatible avec l'ohtenlïon de la forme améliorée. RÈGLES PRATIQUES DE RÉALISATION DE SOUDURES D'ANGLE AYANT UN MEILLEUR COMPORTEMENT EN FATIGUE @cmMZOOl Soudage en position verticale montante multipasse avec mouvement transversal Procédé 1 Gorge Laramètres de $Oudage _produit ~a1P~~~_ _ _________ mm 6 i !1 1" passe.75 112,5 A ! sons mouvement 1ronsversol 1 2° posse 8 3,2 mm 1 95 A i1 1 avec mouvement tronsversol 1 1 Ëlectrode enrobée basique 1° passe 8 3,2 mm 1 110 A sons mouvement 1ronsversal 1 2° passe 8 3,2 mm 9 110 A ovec mouvement 1ronsversol go passe 13 4 mm 150A r-------10 passe 13 2,5 mm 6 70 il 80 A sans 0mOlJvement transversal 2 passe 13 3,2 mm 85 ~ 120 A avec mouvement tmnsversal 10 passe 113,2 mm Ëlectrode .nroll" rutn. 9 96 il 105 A sans mouvement transversal 2° passe Il 3,2 mm 98 ilm A ovec mOlJvement transversal 0 3 passe -04 mm l18il132A 1 i 1 1 1 1 Remarques -----.--------,--.-------- Lors de la 2° posse SI 1foible (80 Al. coolon irrégUI8I' Sil fort (11 0Al morsures 1 1 +--Lors de la 3° passe' Sil dépasse 150 A: morsures .--------1 En Dugmen1llnt le temps d'attente sur les cOtés, passlb~ lité de cordon concave sons caniveau Cordon faiblement bombé, sauf SI prolongollon des temps d'arrêt sur les côtés. 1 Cordon légèrement bombé -nécessOlre de prolonger suffisamment les temps d'orrêt sur les côtés RÈGLES PRATIQUES DE RÉALISATION DE SOUDURES D'ANGLE AYANT UN MEILLEUR COMPORTEMENT EN FATIGUE © ŒIlI!. 2001 POUR EN SAVOIR PLUS POUl' en sany@i~ p~us Pour trép'onèlre ., vos besoIns ile fOir lali<Gufl Usez nos pu'dlcatlofts • Étude de l'amélioration des formes des soudures d'angle pouvant être apportées par un soudeur normalement formé en vue d'une meilleure tenue en fatigue. Étude 11200 Partie 2 Octobre 1991 - 35 pages Rapport Institut de Soudure n027519 I.e CITIM organ;... des .tag••: ~ Soudage: connaître, choisir, décider Stage de 2 jours visant à transmettre les connaissances nécessaires pour choisir les procédés de soudage les mieux adaptés, définir les spécifications... Pour se procurer ces rapports d'étude, contlKler: le service diffusion du CETIM Tél. :03 44 58 33 06 Fax: 03 44 58 35 39 Pour tout renseignement concernant ce stage, contllCler: Uft rodu'. Une valise avec 18 témoins de soudure d'angle moulée p'ermet d'ef- . fectuer le contrôle visuel de 10 qualité des soudures. Les moulages peuvent servir de référence en Interne ou dans la passation de marché de sous-traitance. t le département Mécanosoudage du CETIM Établissement de Nantes Tél. : 02 40 37 36 35 Fox: 02 40 37 36 99 i De.. normes • connaifre NF E 83100-1 - Construction d'ensembles mécanosoudés - Techniques de soudage - Partie 1 : Généralités: terminologies - classes de qualité de soudure - Étendue des contrôles. nONN.ŒS PRATIOUES EN SOUCAnE ... , REGLES PRATIQUES DE REAIJSATION DE SOUDURES D'ANGLE AYANT UN MEILLEUR COl\t!PORTEMENT EN FATIGUE SOUDAGE MAG Règles IIPXqueHes doivent slltislllire les cordons exécutés li plllt (position PB} • Cordon symétrique, non déversé: C1/C 2 ~ 0,75 et CJC] ~ 0,75. • Bombement limité: f < ~ / ovee une valeur moxi de 2mm, ou cordon Cl plot ou concuve. C2 1 • DÉFINITION DE LA « FORME AMÉLIORÉE )) Oes campagnes d'essais de foligue effectuées Il l'Institut de Soudure, dons le cadre d'études financées pur le mlM, ont montré qu'il étuit possible d'obtenir de fuçon fiable et répétitive une oméliolOlion des performances de tenue en foligue des soudures d'ongle simplement en respe<tunt les règles relatives Il la morphologie du cordon énoncées ci1Jprês. Dons la suite de cette fiche la forme des cordons résultunt du respect de ces règles sera désignée sous le terme: «forme améliorée». . INSTITUT" DE SOUDURE • Absence de caniveau. • Royon de lOccordement ri et r2visibles à l'œil nu, ce qui assure un royon minimum de 1,2 mm. RemarqIe -il peutsuffire qu'un seul pied de cordon (mc- cordement iTTférieur ou raccordement supérieur) présente un rayon visible à l'œil nu, si ce pied de cordon estle seul ôêtre sollidté en fatigue. • Règles IlUxqllelles doivent s,,'islllire les cordons exÎcutÎs III mont"nt {positio" PFJ • Cordon symétrique, non déversé: (1/(2 ~ 0,80 et CJC] ~ 0,80. • Bombement limité : f < ~,ovee une valeur maxi de 2mm, ou cordon plat ou concave. ~~ CI.Nnt.,~! 01$ INOU$1ltf'$ M!O.NlOUfj .• • Absence de coniveau. • Côtes fines (d. ci-après parngraphe 3l. Remar~ue . La présence de cOtes, inévitrJble en position montrInte, fait que la valeur du rayon de raccordement varie d'un point à l'outre du cordon. lorsque ces côtes sont fines le rayon reste compris entre aet 2mm, le car· don ayant alars un comportement en fatigue similaire à celui d'un cordon présentant un rayon uniforme de 1,2 mm. avec des «soudures Iypes li, comme celes ~rnnl dans la «colledion témoin pour la définition d'une quotité supérieure ~ du CETIM pourra aider lors de l'examen visuel, notamment pour apprécier la régularité et la finesses des côtes des soudures en position montonte. IJJ • !llèg~e$ gœmléll'(Vl~eJ d' exéuuaa~n pili?'!I'IUi!~~llllBflft D'$tlDee~tDo~ dil ICl « fcrlmlle ;JlIménoS'ée» 2" INTÉRÊT DE U\ « ~CR E AMËlIO E» Les cordOl1s présenlllnt une «forme améliorée li montrent une tenlle en fatigue augmentée d'environ 30 % en tenne de contrainte par roppart aux cardons de qualité d'exécution courante. 3 ~ OBUNTiON DE LA « fOR EA 1UORiE » La «forme améliorée» peut lllTe obtenue par fout soudeur normalement formé, utilisant un matériel de soudage stnndard. Cependant il est nécessaire d'une part de respecter certllines règ les quant au choix des produits d'apport et des paramèlTes de soudage et d'autre part, en fonction de ces choix, de se limiter ~ certllines plages de hauteurs de gorge théoriques. Le point 4de la pr&sente fiche explicite ces règles de choix, en fonction des procédés et positions de soudage. Pour aider ôla mise en œuvre protique de ces règles, le point 5 présente de façon détaillée un éventoil de ré~ges optimisés susce~ tibles de servir de base de départ. Il pourra éventuellement lllre utile de procéder à un entratnement complémenlllire du soudeur, de façon ô assurer son aptitude à metlTe en œuvre ces règles particulières de soudage de manière répétitive et fiable. Le conlTOle de l'obtention de la forme améliorée repose sur un examen visuel (absence de caniveau, rayon visible au raccordement) et l'emploi de colibres (déversement, bombé, hauteur de gorge apparente). la comparaison 4.1 Position 0 l: (ordo mo op Sise, sans mouvement transversal, soudQge MAG Q"ê( tU Q~·if En couront continu la farme améliorée s'obtient le plus facilement en régime intermédiaire. L'crc long permet égolement d'obtenir cette forme, avec un bombé un peu ~us marqué. L'arc long en régime pulsé donne des résu~ lots comparables au régime intermédiaire. De même l'ult lisation d'un gaz ternaire Ar + 5%CO 2 + 4%H2 améliore légèrement le bombé. L'arc court est à exclure. Dans tous les cas le raccordement n'est obtenu qu'au raccordement supérieur. La forme améliorée est compatible avec des gorges théoriques de 4 à 6 mm. Au-delà il est nécessaire de poSS91 ou soudage multipasse. RÈGLES PRATIQUES DE RÉALISATION DE SOUDURES D'ANGLE AYANT UN MEILLEUR COMPORTEMENT EN FATIGUE @ŒTlM2001 4.2 Position a plot, (ordan muhipass , sous mouvement transversal, soudage MAG avec Iii assit Dés qu'il est nécessaire de réaliser des gorges supérieures li 6mm la forme améliorée implique le recours au sou- dage multipasse : 3 passes ~ur des gorges de 8mm et 6 passes pour des gorges de 12 mm. En courant continu, pour la gorge de 8 mm en 3 pllSSes, le meilleur profil est obtenu en régime d'arc intermédiaire, en portant une attention parhculière fi la tenue de la torche et à la position du fil. l'inclinaison de la torche, qui doit être conservée pour les trois passes, est de 45° por rapport fi la tOle horizontale, et de 60° dans le sens du déplacement. les positions optimoles pour le point d'impact du fil sont: ~ la ligne de joint en racine pour la première paSse, - le raccordement inférteur de la première passe pour la seconde passe, - li trois millimètres de la tôle verhcale pour la troisième passe. En ophmisant les paromètres électriques (cf. paragraphe 5) il est passible de réaliser une soudure plate avec des raccordements visibles aux rayons supérieurs et inférieurs. En courant pulsé un résultut similaire peut être obtenu, mois il est alors nécessaire de modifier la tenue de la toiche et le point d'impact du fil pour chacune des passes, comme indiqué sur les schémas c~dessous : Pour la gorge de 12 mm en six passes, le meilleur profil s'obtient en régime d'arc long. la torche doit être tenue è60° tant pour l'inclinaison por rapport li la tOle horizontale que dans le sens de l'avance par rapport au cordon. La posihon de l'impact est donnée li la figure cMles' sous: En ophm~ant les poramètres électriques il est possible d'obtenir une soudure avec un profil plat et des royons visibles aux raccordements supérieur et inférieur, mois la plage de réglages permettant d'obtenir ce résultat est étroite et dépend du ftl ufflisé. 4 RÈGLES PRATIQUES DE RÉALISATION DE SOUDURES D'ANGLE AYANT UN MEILLEUR COMPORTEMENT EN FATIGUE @([lLll2001 . • gorge de 6mm, et pour des cordons réalisés en trois passes, conduisant à des hauteurs de gorge de 9mm, Dans tous les cos toutes les passes.seront effectuées avec mOllvement transversal. (omme pour le soudage à l'électrode enrobée, l'obtention de la forme améliorée passe pOl la recherche de l'intensité optimum (pas trop faible de façon à éviter les irrégularités de forme et pas trap farte de manière à limiter le bombé du cordon) et pOl la ma1lrise du mouvement tronsversaL Ce dernier devra être régulier et symétrique, avec des temps d'attente de chaque côté identiques et suffisamment longs (environ 2s), et urie amplitude suffisante pour limiter le bombé. .3 Po 'it'on verticole onlante, monopa~se, avec ou sa mouvement fI' nsvcrsol, soudage MAG Quel que soit le mode de tmnsfert (me intermédiaire, OIC long, pulsé) la forme améliorée ne peut pas être assurée. Cette forme améliorée peut être réalisée uniquement en soudage multiposse. . 4. Position v rlicaJ montante} cordon multiposse, soudog MAG ove, fil assif La forme améliorée peut être obtenue pour des cordons réalisés en deux passes, conduisant ô une hauteur de 5 EIEMPUS DE RÉGLAGES n Scudage à plat mOitopasse sans mouvement "lI1sYersal P'ctcéclé produit d'appot1 . ---- ..__. i Gorge 1 l'mamelles de soudage : (mlll) j' ! i i Rayon ou roamlement supénelJr unKfuernent . . _.L.. _ 4 _ --.- ---.- -- - - i réoole d'Olt n1erméOore 111,2 nvn Remarques 1 r--··· .. -.-- ---- -..---.-- -------------.--. POUf Uélevé cordon ~us plat mas nSQue de conl'leüu 200 A ! ! 22028 Y i i--.---~--.- 46 tm/lIln .__ j. . .... ; 6 1 réarne d'lJt mlelmédoll9 ! Possix!rfjj d'obtenr un lafon oux deux roccolilements 1 Bl,2 mm 1 SI 1ou U !Top folts· nsque de déversement . 260A· 30 v 1 22m/lIln '1' 1 , 1-.. ·4·-··T·---fii~1~oOO--1·~~~~{:r:nl~~::~:-·-··-· L_.__.6. _+I__.__ jli~~ ' d'llIt ! i ! i régll1le 1 , long B1.2 mm 320 A-33 V 29 an/mm .J-..-. -----------.i Royon au roccordemenl supérieur seulement 1SI UIrop fort . rlSlJle de déversement et (lJIIveaux. 1 ! r- -~·--r--·_···-~-~~m-··-·_·····-r ~~~:~~~~~i~C:~du~ ~~ .-1 l 1 ' 1 Il , 1 . Ip• - 350 d4DOA vh1 =3,4 m/lIln Fréquence. 50 Ô150 Hz U 19,5d22V 1SI Uet I~( lIop folt . nSlJU8 de «lIlVeaux. 1 1 RÈGLES PRATIQUES DE RÉALISATION DE SOUDURES D'ANGLE AYANT UN MEILLEUR COMPORTEMENT EN FATIGUE ~ ŒI1M 1001 Soudll!le en posItion verticale montante monapasse sans mouvementlransversal r' Procédé prtduit d'apport f--'--- 6 /MG ft nu massif (Ar +C02l Paramètres de sooàage (.m) -. 9 Remarquts 1""'' ' __ 1 î··-·-···----·---------- 1°plmll.01mm Mouvement lIonsvelSlll Jéguller et sym6tr1que. 1000 110A 190 21 V mouvement ITOnsversol omplmJde. 2mm 20 rosse. 9 1mm 90000A 19ë20V mOllYement ITOnsversol omplltude 11 mm temps d'orJ61 2s 1° ~osse fJ 1mm 120630Al9021V mOllYement ITOnsversol omplitude_ 2mm 2° posse· fJ 1mm 120 A20 a21 Vmoovement lTonsversol amplitude. 10 mm 30 passe: 01mm 110 a120 A20V moovemenllTonsversol amplitude: 15 mm Soudage à plat muillpasse SCIIS IIlOUVtment transversal Procédé produit d'apport Gorge 8 MAülil.maR" (Ar+~l ParClllètres dt soudage Remarques (mm) 12 01,2 mm sses 220 a2838°A29 à 31 V 27 a30 cm/mm 9 1,2 mm 320 à :fa8asses A31 à 33 V Cordon plot Possibilité d'obtemr un myon aux deux rtIccordements Cordon plot Possibill1é Il'obteml un IlJ'(On aux deux raccordements 40 cm/1rII RÈGLES PRATIQUES DE RÉALISATION DE SOUDURES D'ANGLE AYANT UN MEILLEUR COMPORTEMENT EN FATIGUE ~ ŒnIA 2001 POUR EN SAVOIR PLUS iP@WI' en sa,,@§rj· ph~s '@U!i' N~c!J&d,'. à vos bes@ÜiIils éle 10...._ -Ion Lisez IIOS pul"'cII"Oll.•r . . Étude de l'amélioration des formes des soudures d'angle pouvant être apportées par un soudeur normalement formé en vue d'une meilleure tenue en fatigue. Étude 11200 Partie 2 Octobre 1991 Rapport Institut de Soudure n027519 - 35 pages Pour se prlKUrer ces rapports d'étude, ClIntader: le service diffusion du CETIM L. CI"M organis. de~ slages • Soudage: connaitre, choisir, décider Stage de 2 Jours visant à transmettre les connaissances nécessaires pour choisir les procédés de soudage les mieux adaptés. définir les spécifications... POl/I' taut renseigntllltlllt (oncemcmt ce stage, contacter: Tél. : 03 44 58 33 06 Fax: 03 44 58 35 39 le département Mécanosoudage du CETIM Un pl'odult Une valise avec 18 témoins de soudure d'angle moulée p'ermet d'ef· fectuer le contrôle visuel de la qualité des soudures. les moulages peuvent servir de référence en mterne ou dans la passation de marché de sous·traitance. Des DO Établissement de Nantes Tél. : 02 40 37 36 35 Fax: 02 40 37 36 99 s . conllalfre ~. NF E 83100-1 • Construction d'ensembles mécanosoudés - Techniques de soudage - Partie 1 : Généralités: terminologies - classes de qualité de soudure - Étendue des contrôles. DON~IEES PRAnQUES EN SOliCAGE FICHE CONSEIL CETIM 20 ,SOUDAGE ...DES ACIERS RESISTANT A L'ABRASION our de nombleuses opplim1ions telles que godels de pelletauses, lames d'o!lllque, biJdoge de tornbours de Iessiwge, rouleaux, goulot1lls de Ironsport, glissiêres, le mémnicien fait appel ades OOelS résislunls li l'obrosion. la ~uport des sidérurgistes en commercialisent avec pour cllIoctérislique p!Ïn<Ïpole 10 dureté. (es octelS, loIS de leur mise en œuvre, sont oppelés li être soudés. Cornille tenu de leur chimie pOOic~re, il convient d'opporter gmnd soin li l'opémtion de soudoge. P 1 • Trois prindpales familles · . d . 1 .. ContrOirement aux aCIers e constTuc11on, es aGers an11- 12 . Les aciers de construction à 690 Mpa abrosion ne sont pas normalisés. Il s'agit d'aciers de Ces aciers sont vendus. avec ooe gorontie sur ia limite marque pour la plupart. Choque sidérurgiste, en foncoon d'élasticité d' nu moins 690 MPn. Ils sont parfois détourde son expérience, doit développer des solutions ~us ou nés de leur vocotion première pour servir d'acier anlimoins originales pour offrir une résistance aux sonicitlt abrasioo (cos des glissières). lions tout en conservant une bonne soudobilité. Il est possible, malgré tout, de classer les aciers anti-(]bro- 2.1 Ch mie type sion dons trois grondes familles en fonction de la dureté C: 0,17 - Mn: 1,30 -Si: 0,30 -S: 0,003 -P: 0,010nominale offerte, c'est d'ailleurs souvent le seul critère Ni: 0,05 -Cr: 0,05 - Mo: 0,13 - Cu: 0,2 garanti : V: 0,06 -B: 0,002. 1. les aciers Il 32 Hrc la composition chimique de ces nuances d'aciers les rend 2. les aciers Il 400 HB plus ou mails soudobles. Ce sont des aciers Il bas car3. les aciers Il 500 HB bone obtenant leurs coroctéristiques méconiques par un Accessoirement, dans certaines ap~i(Qtions peu abm- traitement thermique de type !Tempe et revenu. les sives, on peut avoir recours à des aciers de construction aciers les plus élaborés ont des teneurs en carbone inférieures à 0,12 %leur offrOllt une soudabilité nettement de type 690 MPa. améliorée. INSnTUT8 DE SOUDURE 2.2 Conditions de soudage Avec apport C-Mn dossique r r--·-+·~~-I--'-J~o-~.~+-~j_.~L~--+--~o. . -r... ~. ,L__ ~~~~__ ij~~J~!I_-t±, 7~J i _.l..~ __ -I . -, -~"-"'-'--'-'--'----'---T-'-------'--- i Soudure d'angle en doublage de stroc1ure , u. ----) .. _ _ .. _ L'~/" ~~_~ 1 1 1 1 ... . 1 . . __ . __. ' wct_/ c 1 1 1 Soudu,e bout à bOllt en strut1ute directe i ! -4-._ . - . - - - •.. - lOOO( 1 1 1 1 1 i . ! 1 1 1 1,oo"ct,oc_I_'~:J 1. 1 ~ . 'T'~O ~jcm _~~b_._~_.:m~_~~~ __ +_~~ ~._ i-"~:~'--'~~~~-~-"+ '~~~:_(Î!125° ( : 10 kJjcm i 00lb ! omb l- f i anb ! -J-! 75" ( 1 ~ :::r~~t~ -t :ITF;~ 1 1 [J Domaines dangereux (section de métal déposé ou hauteur de gorge insufliSllntes). NB 7: En cas de diHicvItés pOUf Je respelt de ces précoulions, le scudoge Mtérog~ (d. pt.3-2i est toulours possible. NB 2: SuiVlInt rapprovisionnement la scudabiflfé peut §1Te metlleure. [ertl1ines nuaf/{es à lr8s bas carbone, peuvent se sourier àtempélll1lJre ambiante Jusqu'à des épaisseurs de 50 ou 60 mm. 3 • Les aciers à 32 Hrc 3.1 Chimie lvpe (es aciers sont plutôt des produits d'anciennes généra- (: 0,26 . Mn: 1,45 . (r: l,57 . Ni: 0,76 . Si : 0,40 fions. On les trouve surtout dons les catalogues des sidé- Mo: 0,19 -S: 0,005 -P: 0,009 -(u: 0,24 -TI: 0,027 ' rurgistes qui ne sont pas des spédalistes de l'abrasion. Ils V: 0,008· AI: 0,028. obfiennent leur dureté, seul gage visitvis de la résismnœ li l'abrasion, par la présence d'une teneur en carbone élevée. SOUDAGE DES ACIERS RÉSISTANT À L'ABRASION ©CEnM 1001 1 3.2 (onditions d· soudage • Coefficient de dilatation voisin de celui des aciers. Ces aciers présentent une très médiocre soudobilité qui ne pourrait être gérée, en soudage avec apport (-Mn, qu'au moyen de précaufions très lourdes en termes de températures de trovail et de postchauffoge. Aussi, pour la mise en œuvre de ces produits, l'utilisafion d'apport hétérogène austênitique est la solufion la plus avantageuse. • Obligatoire pour appliootions à chaud. ~ Inconvénient: • (bOt élevé. C) Apports austéno-ferritiques de type Duplex (22.9.3N par ex.) • TROIS POSSIBILITÉS: ~ A) Apports austénitiques classiques de 10 à 15% de fenite (E.UO.l0.3 DU ln ER 307Si par ex.) • Idem point A. • Caractéristiques mécaniques élevées. t> Avantage: • Pas de formation de consfiluants de trempe en zones fondues. • Capacité Il piéger l'hydrogène d'où diminution du risque de fissurafion à froid. ~ Inconvénients: • Liés aux risques d'une trop forte dilution (constituants de trempe en zones fondues d'oil risques de fissurofion). • Risques de fissuration à chaud des 1ères passes Il fond de chanfrein. • Caractéristiques de trocfion très inférieures à celles des aciers d'abrasion. • Déconseillé pour opplications trovoillont Il choud. ~ Avantages: Inconvénients: • Interdisent taut traitement thermique après soudage. • Àproscrire pour applications destinées au travail Il chaud. 3.2 (oodiNo de soudag SOUDAGE HÉTÉROGÈNE AVEC APPORTS DE TYPE A, B, ( Epoisseur {mm) Soudure d'ongle en doubloge de slTuctule Soudure bout à bout en sfrudure directe ~ Conseil: < 15 • Préférer la nuance 18.8.7 en MIG :meilleure résistonce à la fissuration à chaud. SouOOge sons préchouffoge Soudage sons prechouffoge possible* possible >15 Soudage soos prtlchouffoge PréchoùfflijJe 100 à 125°C. possible OYe< respect d'une houteLJ de QOllIé mini de Dons les ~tuotions de fort bridoge. Pré et postchouf· Sm ("" 20kJ/cm) loge 0lllOO(--4S min ou 125°(·15 min impéro«ts • Préférer l'E.E. au MIG pour les passes de racine (moins de dilution). • Proscrire les goz contenont de l'H 2 (risques de fissurafion Il froid). B) Apports à base nickel (type182 par ex.) (.) Dans les Jilvotions de (OI1!xidoge, tfé{}oorrJissog d 50/W( avant dép6t de 10 1" {JOZe. ~ ~ Conseil: To~ours privilégier les produits d'opport ~ très Avantages: • Idem point A. bas taux d'H 2 total. SOUDAGE DES ACIERS RÉSISTANT À L'ABRASION Il:! (filM 2001 4 • les aciers à 400 HB 4.1 Chimie type Ce sont généralement des aciers de marque, d'élabor<t tion moderne utilisant les ressources des tmitements pendant le laminage ou le traitement par trempe et revenu. Il est ainsi possible d'obtenir des oc iers durs avec une formule chimique relotivemenllégère. C: 0,14 ·Mn: 1,24· Si: 0,42 ·Cr: <0,05' Ni 0,06' Mo: <0,05 - Cu: 0.03 - S: 0,004 . P: 0,013 . Ti: 0,03 . B: 0,0021. Ainsi, ces aciers sont souvent plus soudables que des oders donnés pour 32 HRc. 4.2 Conditions de soudage Ave< apport (-Mn dassique (') Soudure d'angle en doublage de strudllfe Epaisseur S 10 10 kI/c.m omh. WC 15 ki/lm omh. omh. 75° ( 20 ki/lm omb. omb. omb. 10 ki/lm amb. omb. 15 ki/lm omb. omb. omb. 20 kJ/lm omb. omb. amb. (mm) E.E. MAG D 001TllJioes 20 Soudure bout à bout en structure directe JO W( amb. S la 75"( 100° ( W( 20 JO 75° ( 100 C 125 C amb. W( 75° ( 100 C omb. W( omb. W( W( WC omb. omb. W( WC 0 0 0 doIlgeleux (secJ1on de méllJl déposé ou hOll!eu- de gorge insuIIis®tesl. «) POVlIes 1000nilures pté;enllillt des corbones éJIoivulen~ wpérieur5 il celui de la comparitian type d<xrn~ en 4.1, /85 ptéœutions indiquées cHiessus devront êlTe lewes il /0 housse. ~.- En cos de dilliwllfls fJfJUIle respect de ces lJféœu1ions, le soodage héré:tJgëne (cf. pI.3-2) est /l)(JÎOIIrS possible. SOUDAGE DES ACIERS RÉSISTANT À L'ABRASION ©Œ1lM 1001 $ • [h,z$ ~de~1 tm !S@~ HI 1 S.I Chimie type C: 0,26 -Mn: 1,22 -Si: 0,51- (r: 0,58 - Ni: <0,05· Mo: <0,05· Cu: 0,02· S: 0,006 -P: 0,009· n: 0,04 •B: 0,0015. Pour des applications plus sévères on arecours 0des aciers plus durs. Le type d'élaboration est généralement le même que pour les aciers 0400 HB, mais la complT sinon chimique est plus chargée en élémenls Iremponls. 5.2 CondH'ions de soudage ~- ~-_.-- ! .- -_ - ~~ i ._,,- ~~~_ •• _ •• _ • • _M • • • • Ave, apport (-Mn dassill~e CO) .,..__ ._."-_..---_ Soudure d'(JJIgle en : douillage cie str~tl\ln ·----·-·-·-~T ·I- _ _ ·_·~·· _ _( ·•• _ _ · ; _ _ ··_·· Eplll~seijf i 5 i I() ! 20 i ! (mm)! 1 --·j,------r----r--~----r'--·1 ··_··~·1-·v.~ ... r~ _ .• ~-. -~7' - - 30 : \ l._~O ~/an __~-~:- ...L~-~--(--~-,----,--- _~ EE l.. ! , 1 l _ ._! lSkJ/cm , 1 Hl ; M" ._- ·1-······__ i 20 ····--1 30 : : ; 1 , L~-~ i~~--~-~-- _ -l..-------j! 1 \ ! (JIlb i 75"( 1 j ! 100·( : 1 1 1 1 20kJ/cm.! rIO Wm MAG S i 7S·C 1 1I10"( : 1500 ( mO(, i.-----Li -------l-. ...-----__i_---.. -~-----L---l---: . . -~--.~.---! : :! i 1 1 1 , _.-.__ .._,-.--_.._-Souduro boul à bilill en structure d1reo8 ! '-r--"-r---: --r-··--:--:---·--t------ "j 1 i ! ! - œm i l,__.J~~kJ/an 1--1-""(l "" 1 75· ( 75· ( 1 enD - l 75·( ~-+---_.- l (JIlb 1 7S.(J~~~~loo~i~:~11000( i 12S0( -1 ".. -1""(_' 1HJf:r-:- 1 1 (1 E. -+-: _--j i 75° ( ! 75° ( 100° ( 125· ( i ~'+j 7S_~ __ L~~_. _:~l~OO·~~~ 1 il 1--.1 Domaines interdits (Section de méllJl déposé ou hauteur 00 gorge insufflSllntlis), (*) Pour les fournitures présenlrJnt des (lJrbones équiViJlents supMeurs d celui de la composition type donnée cj;Jessus de'ITont bI1e revues d10 housse, ~: En cas de difficultés pour le œspect de en 5.1, les précautions indiquées ces prffiJutions, le scudoge hétérogène (cf. pt.3-2) est tlwjoulS possible. SOUDAGE DES ACIERS RÉSISTANT À L'ABRASION © ŒTIM 2001 • 6· ChoiI des produits d'apport le soudage des nUOOœ5 anlklbrasioo est souvent réalisé avec des produits d'apport dassiques de lype (-Mn, util~ Sllbles sur les aciers 5235. (ampte tenu du caractère trempant ~e ces nuances il convient, pour se prémunir du risque de fissuration li froid, d'utiliser des produits d'apport 0basse ou très basse teneur en H2 diffusible. les bosses teneurs (-3,5 mljl00 gM.F,) sont généralement produites par les électrodes enrobées basiques modernes répondant li la norme BH, (-2,5 mljl 00 9 M.F. dons le cos d'électrodes condmonnées sous vide en étuis étanches). les très bosses teneurs ~ 2ml, ~us avantageuses, peuvent être obtenues en procédé MAG avec fil massif ou fourré sans laitier. 7 • Con«eptioDl Pour les soudures de structures, on n'aura ~mais reco~ aux produits de rechargement qui sont trop sensibles li la fissuration. On utilisera ces produits uniquement en passes de couverture pour des soudures exposées li l'abrasion. Mais on s'efforcera, autant que foire se peut, de placer les joints soudés hors de la zone d'abrosioo. Exem~e5: Il ~:n~on ~~ Dispositions recommendées '1'- SOUDAGE DES ACIERS RÉSISTANT A L:ABRASION _ @(mM 200\ • 8 . QuaDifi«ation des modes opéra~o;res !~S' Gciers ullDti-GlIbll'llsion li convient de considérer que de tels matériaux sont dans le groupe 11, «Aciers ~ teneur en corbone comprise entré 0,25 et D,50 ll. De même, on ne tentera pas un essIii de pliage en utilisant un mandrin de diamètre égal à 4T. Un tel essai serait trop sévère pour le métal dé base, on se limitera ~ un pliage ~ 8Toul 0Ten fonction de l'épaisseur et de la dureté nominole du produit. De ce fuit, il n'y apas d'imposifioo de dureté maximale en zone affectée. Celies"ci d'ailleurs peuvent atteindre sons risque, fJ l'égard de la fissurafion ~ froid, des valeurs supérieures ~ 475 HV5. SOUDAGE DES ACIERS RÉSISTANT À L'ABRASION ~Œ1lt.ll001 POUR EN SAVOIR PLUS Pour en savoir plus Llse% nos pu""~a"ons • • Étude du soudage des aciers modernes résistant à "abrasion Étude 104350 - Mai 1997 Complérœn~ à l'éllxIe 104350 - Recherche des limites d'utilisation des apports CMn classiques Étude 104352 - OCt. 1999 Pour répondre à vos besoins de formation le (Ef'IM organise cles s'ages • Soudage: connaître, choisir, décider Stage de 2 jours visant à transmettre les connaissances nécessaires pour choisir les procédés de soudage les mieux adaptés. définir les spécifications ... Pour se procurer ces rapports d'étude, contacter: le service diffusion du CETIM To.: 03 44 58 33 06 Fox: 03 44 58 35 39 Pour tout renleignement concernant Ct stage, contacter: le département Mécanosoudage du CETIM Établissement de Nantes m: 0240 37 36 35 Fux : 02 40 37 36 99 Des normes à • • ~onnaifre NF EN 10137· Tôles et larges plats en aciers de construction à haute limite d'élasticité à l'état trempé et revenu ou durci par précipitation . NF EN 440 - Fils électrodes et dépôts pour le soudage à l'arc sous gaz des aciers non alliés et des aciers à grain fin. DONNEES PAAnaUES EN SOUDAGE