Amour, toujours
Chaud au cœur au Québec
und zwei weitere französische Liebeserzählungen
Niveau A2
Mit v'e'en
Obungen
L
Langenscheidt
Chaud au cœur au Québec
Soleils niçois le nouveau voisin
Paris-Genève:
passion ou raison
Von
Isabelle Jue
\H
Langenscheidt
Berlin • München •Wien •Zürich
London • Madrid • New York •Warschau
Chaud au cœur au Québec
Chapitre 1
- Allô Elodie, alors, tu viens, on t attend au « Bar des écri­
vains ».
- Ecoute, non, je ne sais pas, je suis fatiguée.
Elodie est à Montréal au Canada depuis trois jours. Elle habi­
te chez Aurélie, son amie canadienne. Elle est triste car
Arthur, son copain parisien la quittée pour Maud, sa meilleu­
re1 amie. Elle aimerait rester au Québec quelques mois pour
travailler dans une agence de voyages2 et oublier.
- C est pas sympa, mes amis t attendent. Ne reste pas seule à
la maison ! Allez, Elodie, viens, on boit du bon whisky cana­
dien. On a vraiment du fun3. Ecoute, Jacques passe te prendre
en char4.
- En quoi? En char?
- Oui, bon, en voiture! Alors, d accord? insiste Aurélie.
- Oui, d accord.
Elodie a 28 ans, elle est de taille moyenne, assez mince. Elle
est brune et elle a de beaux yeux marron. On sonne.
- C est moi, Jacques, un ami d Aurélie, vous descendez?
Jacques attend dans son petit 4x45 rouge
- Allons, montez vite, il fait un froid de canard.
- Bonsoir et merci. Sans vous, je ne serais6 pas sortie.
- Salut, pas de problème, je m’appelle Jacques, et vous ?
- Moi, c est Elodie, ça va ?
1 beste 2 Reisebüro 3 kanad. Französisch: bien s’amuser , Spaß haben
4 kanad. Französisch: voiture, Auto 5 Vierradantrieb 6 wäre
4
Elodie regarde Jacques. Un vrai choc, comme il est beau !
Mince, grand, brun, environ 30 ans, un très beau sourire. Il la
regarde aussi et trouve qu elle est jolie et charmante.
- Vous êtes canadien ?
- Mais oui, de Montréal.
- Mais vous parlez avec l’accent parisien.
- Oui, je travaille à Paris comme journaliste pour le journal
« La dépêche de Montréal» et maintenant, je suis en vacances
ici.
- Eh bien, moi, c’est le contraire, je suis ici pour travailler.
Ils arrivent enfin au café où les amis les attendent. Le «Bar
des écrivains » est super agréable, très bien décoré et la musi­
que, du blues, est parfaitement adaptée au décor.
- Voilà, je vous présente Elodie.
Elodie fait connaissance des amis d Aurélie. Il y a Martin qui
fait des études de médecine, Gisèle qui travaille dans une
grande banque, Bertrand qui cherche du travail, Paul qui
voudrait être acteur.
Elodie bavarde, mais elle pense souvent à Arthur. Jacques
propose d'aller danser au «Babylone» une nouvelle boîte1.
- Moi, non, je rentre à la maison.
- Ah non, viens avec nous ! Ne regarde pas toujours le passé !
- Tu ne me comprends pas ! Mais bon, d accord !
Au «Babylone», tout le monde danse et finalement Elodie
oublie son Arthur. La fatigue est partie et elle, est prête pour
faire la fête2 toute la nuit. Jacques part assez tôt...
Vers 4 heures du matin, Elodie et Aurélie rentrent en taxi à la
maison.
- Voilà, annonce Aurélie, je te connais, tu penses encore trop
à Arthur, alors le week-end prochain, on va tous à la montagne
faire du ski et on habite dans le chalet des parents de Jacques.
Tu es aussi invitée. Et demain matin, on va magasiner3.
1 Disco 2 feiern 3 kanad. Französisch: faire les courses, einkaufen
Chapitre 2
Le vendredi, ils s’installent dans un grand chalet magnifique,
situé en pleine montagne dans la forêt, près dun lac. Le soir,
autour du feu devant la cheminée, on discute. Jacques n est
pas là.
- Alors Elodie, c’est comment ta vie à Paris? demandé
Martin.
- Fatigant ! Bon, normalement, je me lève quand le réveil son­
ne, vers 7 heures, je fais un peu de gym, je prends une douche,
je prends mon petit-déjeuner, je ne bois jamais de café, tu
veux plus de détails? ajoute-t-elle en riant.
- Oui, tu travailles beaucoup ?
- Bien, oui. De 9 heures à 6 heures. Tous les jours, je vais au
bureau à bicyclette, le midi, je fais une petite balade et puis je
vais déjeuner dans un petit resto1 près du bureau. Ah oui, je
fais aussi du yoga. Je ne vais jamais à la piscine parce que je
n aime pas ça. Et puis, toutes les semaines, je fais du tennis
avec Arthur.
Elle arrête de parler. Arthur, c est fini.
Après le dîner, on entend une voiture, c est Jacques. Son por­
table sonne souvent, une femme sans doute.
Le lendemain, Elodie fait du ski toute la journée avec Jacques.
Il skie comme un dieu, Elodie Tadmire2 de plus en plus. Le
paysage est superbe, le soleil merveilleux.
Il est 4 heures et Elodie descend la dernière piste. Mal­
heureusement, elle tombe et se fait mal au genou. Jacques
rentre avec elle, il l’installe dans un fauteuil et lui met des
glaçons3 dans une serviette autour du genou.
- As-tu mal à la tête, au dos ? Allez, ne te fais pas de soucis, ce
n’est pas grave.
1 Restaurant 2 bewundern 3 Eiswürfel
7
- Non, ça va, seulement le genou.
- Tu vas prendre une aspirine, c’est bon contre la douleur et
tu vas prendre une tisane, c’est bien pour dormir.
Avec lui, être malade, c’est super! Elle se sent bien et s’en­
dort1.
Quand elle se réveille, il neige et il fait nuit.
Elle cherche Jacques : il n’est plus là.
Aurélie dit qu’il téléphone peut-être à Ambre. Ambre, qui estce? Elodie sent son cœur battre2 très fort. Il a une petite
amie?
- Eh bien, dis-moi t’es pas en amour3, toi? demande Aurélie.
- En quoi ?
- Oui, un peu amoureuse ?
- Je ne sais pas mais je me demande où il est.
Il neige et le vent est de plus en plus violent. Et puis, il n’y a
plus d’électricité. Où est Jacques? Est-il sur la route avec ce
terrible temps? A-t-il une autre femme dans sa vie? On allu­
me des bougies et on fait du feu dans la cheminée. Personne
ne parle. On lui téléphone, mais pas de réponse, pas de
réseau4, peut-être.
Elodie est très inquiète5. Elle ne peut pas dormir.
1 schläft ein 2 schlagen 3 kanad. Französisch: être amoureux/-euse, verliebt
sein 4 Netz 5 besorgt, beunruhigt
8
Chapitre 3
Vers 4 heures du matin, la porte s’ouvre, c est Jacques, cou­
vert1de neige.
- Elodie, je voulais aller chercher un médecin mais avec la
tempête, impossible de rouler2 et je suis revenu à pied.
Heureusement, je connais bien la région.
- Mon Dieu, mais c est trop dangereux.
Ils se sentent de plus en plus proches l’un de l’autre. Enfin, il
est là.
Le lendemain, Elodie reste seule mais elle se sent bien.
Le soir, après le dîner, devant la cheminée, Elodie et Jacques
parlent des choses et des personnes qu’ils aiment, de leurs
projets.
- C’est agréable de discuter avec toi, dit Jacques.
- Merci, pour moi aussi, c’est bien.
Jacques remarque qu’elle est un peu triste. Elle veut aller dor­
mir.
- Reste encore un peu, tu sais, tu es vraiment différente des
autres femmes. Tu es belle, calme. J’aime ta compagnie.
- Moi aussi, je me sens bien avec toi... Tu es à la fois tendre et
très... mec3! Mais les hommes, pour moi, c’est terminé !
- Ah bon ? Explique-moi !
- Oh ! C’est difficile. Pour moi, le rêve, c’est le mariage, les
enfants, etc. Je crois que c’est la plus belle chose dans la vie.
Mais dans la réalité, ça ne marche pas. Autour de moi, mes
amies se marient, elles ont des enfants et puis souvent elles
divorcent, se remarient ou vivent en famille monoparentale.
Moi, mon ami m’a quittée pour ma meilleure amie.
- Je suis désolé. Mais en même temps, j ’ai le plaisir d’avoir fait
ta connaissance.
1 bedeckt 2 fahren 3 Kerl, sehr männlich
9
- C est vrai, je me sens bien avec toi. Dis-moi, et toi, tu es
marié ?
- Non, plus maintenant, mais je me suis marié à 22 ans et
puis, catastrophe, on s est séparés un an après. On a divorcé.
- Et tes parents ?
- Ma mère est née en France et mon père à Montréal. Et toi ?
- Ma mère est tunisienne, mes parents se sont rencontrés à
Lyon et ils se sont mariés très jeunes, ils sont partis vivre à
Paris. Je n ai jamais connu mes grands-parents.
Tout le monde dort, Jacques se lève et prend Elodie dans ses
bras.
- Non, ce n’est pas possible !
- Pourquoi ? Nous sommes si bien ensemble.
Alors, elle laisse aller sa tête sur sa poitrine. Elle est folle de
son parfum. Jacques met son visage dans ses cheveux. Il l’embrasse doucement dans le cou. Puis leurs lèvres se rejoignent
et ils s’embrassent1 avec passion. Elodie est heureuse, Jacques
sourit de bonheur.
- Je l’aime, je l’aime, je pense que je suis amoureuse! Oh là
là!
1 küssen sich
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Chapitre 4
Après le petit-déjeuner, Jacques et Elodie partent tous les
deux à Blainville et vont sur un petit marché couvert1.
Jacques aide Elodie à marcher.
- Alors, jeune homme, mes pommes, vous en voulez com­
bien?
- J’en prends deux kilos.
- Et pour votre petite dame, une belle salade ?
Devant un café, Jacques raconte :
- Autrefois, quand j’avais 10 ans, avec ma sœur, Ambre, on
venait ici faire les courses, et après on mangeait une poutine2
et on buvait du lait au chocolat ! Bon, après, on faisait du ski,
on patinait sur le lac gelé, l’été, on faisait des tours en VTT.
Ambre me téléphone souvent, elle a déménagé, elle s’est sépa­
rée de son ami et elle se sent seule. Mais moi, maintenant, je
suis ici avec toi et c’est merveilleux.
Soulagement3, Ambre est donc sa sœur !
Le soir, Aurélie et Bertrand préparent le dîner.
- Voilà, au menu, on a du canard au sirop d ’érable4. Tu man­
ges du canard, Elodie?
- Oui, bien sûr !
- Alors, tu n’es pas végétarienne ?
- Non, mais je ne mange ni poisson, ni fromage ! Et pas de
viande de porc non plus.
- Moi non plus ! Mais tu bois de la bière ?
- Oui, mais je bois plus de vin que de bière. Et beaucoup,
beaucoup d’eau !
- Le canard est vraiment délicieux, dit Jacques.
- Qui prend du fromage ?
1 Markthalle 2 Pommes mit Käse und Tomaten 3 Erleichterung
4 Kanadische Spezialität: Ahornsirup
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- Moi, j ’en prends un peu.
C’est la dernière soirée dans le chalet. Jacques semble très
heureux. Son portable sonne souvent. Il ne répond plus.
- En dessert, il y a une tarte au citron et autant de fruits que
vous voulez.
Après le café, Jacques et Elodie restent ensemble.
Ils se regardent tendrement dans les yeux et s’embrassent lon­
guement. C’est le plus long baiser de mémoire de chalet.
- Sh’teme1 Elodie.
- Je t’aime aussi, Jacques.
1 kanad. Französisch: je t’aime , ich liebe dich
12
Soleils niçois le nouveau voisin
Chapitre 1
- Claire, tu as vu, nous avons un nouveau locataire au 3ème,
annonce Ophélie, je la i vu dans les escaliers. Il est pas mal.
Claire et Ophélie habitent un petit immeuble de quatre
étages dans un quartier calme, le Vieux Nice. C est l’été, il fait
très chaud.
- Alors, tu lui as parlé? demande Claire.
- Oh ! Un peu, il s’est présenté, il s’appelle Maxime Dumont.
- Tu sais s’il vit seul, ou avec sa famille ? interroge Claire.
- Ça, je ne sais pas, mais il est très aimable et pour son âge, il
a bien 40 ans, il est vraiment très mince et très athlétique.
- Quel appartement il a pris ? Celui de gauche ou de droite ?
- Celui de droite avec le grand balcon. Il fait plus de 100 mètres
carrés. Il a trois pièces avec un beau séjour, deux chambres,
une salle de bain toute neuve et une cuisine rénovée. C’est un
très bel appartement, précise Ophélie.
- Tu Tas visité?
- Oui, avec Philippe, mon copain. Mais c’était trop cher.
- Bon, je rentre. Mon mari m’attend. Et Philippe, ça va ?
- Je ne sais pas. Il est parti au Burkina Faso pour voir ce projet
d’opéra à Ouagadougou. Il ne téléphone pas, il dit que c’est trop
cher.
Ophélie est guide dans un musée. Claire est au chômage. Elle
est mariée depuis 12 ans, elle a deux enfants de 8 et 10 ans.
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Son mari travaille pour une entreprise de construction. Ils se
disputent souvent.
- On fait un pari1? La première de nous deux qui rentre chez
lui offre le resto. D accord? propose Claire.
Mais on ne voit plus le nouveau locataire. Sa boîte aux lettres
est pleine. Alors Ophélie décide de prendre le courrier tombé
sur le sol2 et deux jours plus tard, elle sonne chez Maxime
pour lui rapporter son courrier.
- Voilà, j ’ai pris votre courrier, votre boîte aux lettres était
très, très pleine.
- Merci, c est très aimable. Si vous voulez, venez boire un ver­
re dans la soirée.
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Chapitre 2
Ophélie est ravie, elle est curieuse de voir l’appartement. Et
puis, Maxime a des yeux noirs magnifiques. Elle met une
jolie robe d’été et se prépare à sortir. Soudain, le téléphone«
sonne. Ce n’est pas le moment.
- Bonsoir, c’est Philippe, ça va ?
- Bonsoir, ça va et toi ? Qu’est-ce que tu fais ?
Philippe lui explique qu’il a un projet formidable, qu’il est
très occupé mais qu’il pense toujours à elle. Il lui dit qu’il
aimerait l’inviter à venir passer une semaine au Burkina Faso.
Ophélie lui répond que c’est une bonne idée et qu’elle réflé­
chit. Finalement, elle dit oui pour être tranquille.
Et vite, elle court chez son voisin.
- Mais vous n’avez pas de meubles. Vous avez un lit, j ’espère,
demande Ophélie.
- Je n’aime pas les meubles et je n’en ai pas. Sauf des miroirs.
Vous reprenez un peu de rosé ?
- Oui, merci. Vous venez d’où? demande Ophélie.
- Moi, je viens de la Martinique, ma mère est normande et
mon père martiniquais.
- Ah ! C’est pour ça...
- Oui, je suis métisse.
Le lendemain, elle raconte à Claire sa visite.
- L’appartement est vide, mais il a plein de miroirs, c’est
bizarre, non ?
- Et il est comment ?
- Très aimable, un peu ironique et assez mystérieux.
- Est-ce qu’il travaille?
- J’ai oublié de lui demander. Et le resto ?
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Un jour, Ophélie voit une affiche pour un spectacle de ballet
moderne et sur la photo des danseurs, elle reconnaît Maxime.
Il est donc danseur.
- Je vous ai vu sur une affiche pour un spectacle de danse,
c’est bien vous ? demande Ophélie.
- Oui, c’est moi, je dirige la troupe. Je suis danseur, c’est pour
ça que j ’ai beaucoup de miroirs ! Si vous voulez, je vous donne
des billets pour vendredi soir pour vous et votre amie. Ça
vous intéresse ?
Claire et Ophélie passent une très belle soirée. Elles sont com­
plètement fascinées par Maxime.
Quelques jours plus tard, il sonne chez Ophélie.
- Voilà, Ophélie, je crois que vous êtes seule actuellement et
j ’aimerais savoir si vous pourriez venir avec moi au mariage
d’une cousine qui vit à Cannes ?
Ophélie est très surprise.
- Mais oui, je vous accompagne avec plaisir.
- Merci, c’est vraiment très gentil. Vous savez, ici, je ne
connais personne, vous me rendrez un grand service.
16
17
Chapitre 3
Quinze jours plus tard, par un magnifique samedi de sep­
tembre ensoleillé, Maxime et Ophélie assistent au mariage de
la cousine. La cérémonie à l’église, la réception, tout est
génial. Maxime s’occupe d’Ophélie, la fait danser. Tout le
monde pense que c’est sa fiancée !
- Ça te plaît? C’est toujours un peu difficile quand on ne
connaît personne, demande Maxime.
- Mais tu es là et comme ça, c’est parfait !
Maxime se sent aussi très bien avec Ophélie.
Le lendemain, Ophélie rencontre Claire dans les escaliers.
Elle ne dit pas bonjour.
- Eh bien Claire, qu’est-ce qui se passe?
- J’en ai assez. Je me suis disputée avec Claude et toi, tu t’amu­
ses avec le beau voisin.
- Tu es jalouse? demande Ophélie.
- Oui, je suis jalouse. Bon, raconte quand même.
- Ecoute, on a passé une journée superbe, d’abord, on est allés
à l’église puis, après l’apéritif, on est allés dans la maison
d’une tante. C’était très joli, il faisait très beau, tout le monde
était de bonne humeur, nous avons très bien mangé, on a
bavardé. Super. Je lui ai raconté un peu ma vie, je lui ai dit que
je devais aller au Burkina Faso voir Philippe. Il a compris que
je n’étais pas très heureuse. Et puis, il m’a proposé de danser
et de profiter de la belle journée ensemble.
- Alors, c’était bien ?
- Oh ! oui, il a été adorable, gentil, aimable, quand il m’a pris
la main pour aller danser, j ’étais au paradis.
- Et maintenant ? interroge Claire.
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Chapitre 4
Peu de temps après, Maxime doit aller à Paris pour son travail
et il propose à Ophélie de venir avec lui. Ophélie hésite un peu
mais il lui dit qu elle pourrait aussi lui faire visiter un ou deux
musées.
- Oui, j aimerais bien aller au Musée d’Orsay. Nous pourrons
aussi aller à la Comédie française. Et puis nous irons dîner
dans un petit resto près de la place des Vosges. Mais j ’aurai
aussi quelques rendez-vous pour le travail et tu pourras aller
faire les magasins, précise Maxime.
- Très bien, mais as-tu déjà réservé un hôtel? demande
Ophélie.
- Oui, j’ai réservé deux chambres à l’Hôtel de la Place des
Vosges.
A Paris, ils vont au Musée d’Orsay et elle lui explique en profes­
sionnelle l’histoire et la composition de plusieurs tableaux.
- Tu vois, ici, c’est «Le déjeuner sur l’herbe» de Manet. Au
milieu, il y a une femme nue1 qui regarde dans le lointain. Sa
peau est très blanche et près d’elle, les hommes sont habillés en
noir, ils sont au bord d’une rivière près de Paris. Est-ce que tu
vois l’autre femme plus loin, derrière? ... Eh bien voilà, elle
symbolise...
Maxime est très impressionné par les connaissances d’Ophélie.
Après le musée, ils se promènent le long de la Seine. Il lui prend
la main. Ils se regardent sans parler. Ils sont heureux. Il fait très
beau et ils se sentent en vacances.
- Ophélie, je peux te demander encore un petit service ? Voilà,
est-ce que tu pourrais m’aider à acheter des vêtements pour
une petite fille de huit ans ?
1 nackt
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C est un choc pour Ophélie, il a une fille !
- Oui, c est vrai, c est pour ma fille, Marianne. Elle vit en
Martinique et je la vois rarement mais j aime lui acheter des
vêtements, je lui envoie régulièrement des paquets. Je sais que
ça lui plaît.
- Alors, tu es marié ?
- Non, je ne suis pas marié avec sa mère.
Ophélie est troublée. Maxime la prend dans ses bras et l’em­
brasse. Ils marchent en silence et ils se sentent de plus en plus
proches l’un de l’autre.
Dans le Marais, ils font des courses dans de jolies boutiques
pour enfants. Maxime trouve que c’est vraiment trop cher,
mais Ophélie lui conseille d’acheter peu mais beau.
Finalement, ils achètent une petite robe en coton bleu, un
pantalon en lin rose, un foulard en soie, des sandalettes en
cuir blanc et deux ou trois T-shirts de différentes couleurs.
20
- Comme ça, elle pourra mettre le pantalon avec tous les
T-shirts. Tout lui ira très bien. Merci Ophélie. Ce soir, on pas­
se une soirée en amoureux !
Après ce merveilleux week end, ils rentrent à Nice. Ils s aiment.
La vie est belle sous le soleil de Nice. Mais quelques jours
après, Maxime doit repartir à Paris pour son travail. Ophélie
est terriblement triste.
Un jour, après le travail, Philippe attend devant sa porte, avec
des fleurs et une enveloppe. Dedans, il y a deux billets d ’avion
pour le Burkina Faso.
- Excuse-moi. Je regrette de t avoir laissée si longtemps seule.
J’étais tellement occupé par ce projet. J’ai pensé que tu vien­
drais me voir. Pardonne-moi, viens avec moi en Afrique, nous
serons heureux ensemble.
21
Ophélie se tait, elle met longtemps à répondre1:
- Non, Philippe. Non, je n’irai pas en Afrique avec toi. C’est
fini entre nous.
Pour elle, l’homme de sa vie, c’est Maxime. Quand reviendrat-il?
( f in )
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22
Paris-Genève :
passion ou raison
Chapitre 1
Ce matin, Damien Chappuis est arrivé en retard au bureau.
Grève surprise dans le RER. A Genève d où il vient, c’est rare.
Il travaille à la Défense à Paris. Comme chef de service1, il
travaille beaucoup et veut faire carrière. Il ne voit plus per­
sonne car il n a pas le temps. Pour son âge, il a 33 ans, il a déjà
de grandes responsabilités, un bon salaire et au moins six
semaines de congés payés. Sa mauvaise humeur avec ses col­
lègues est célèbre dans le bureau. Et le pire, c’est quand il est
en retard !
- Vous voyez bien que je n’ai pas le temps, répond-il à
Marguerite, sa secrétaire qui voulait lui préparer un café.
23
Son père la aidé à entrer dans cette grosse boîte1. Ses parents
aimeraient qu’il se marie avec Anne-Sophie, la fille de leurs
meilleurs amis. Anne-Sophie est très BCBG2, mais pas trop
sexy. Elle travaille dans une agence de marketing à Genève.
Ses parents sont riches.
- Damien, vous pouvez venir dans mon bureau avant la réu­
nion ? demande son chef.
- J’arrive.
- Ecoutez Damien, j ’aimerais vous parler. Comme vous le
savez, nous allons devoir restructurer3 l’entreprise, suppri­
mer des emplois ou changer les contrats. J’aurais besoin de
votre aide pour ce travail délicat. Le CE est informé. Il accep­
te. Maintenant, à vous...
Dure journée !
- Marguerite, il faudrait donner rapidement rendez-vous à
tous les collègues notés sur cette liste.
Le lendemain, il commence les entretiens pour expliquer la
situation.
Il propose une préretraite pour les plus âgés, un travail à mitemps pour les femmes qui ont des enfants, un CDD pour les
plus jeunes. Certains téléphonent à leurs syndicats, d’autres
pleurent, quelques-uns acceptent.
Le mercredi soir, son dernier rendez-vous est avec une femme
de trente-deux ans environ, très sûre d’elle. Elisabeth Dupré
est nouvelle dans le service et il ne la connaît pas bien.
- Non, monsieur, je refuse tout. Je ne veux pas vivre dans la
précarité. L’entreprise est riche ! Et puis, faites attention, après
nous, c’est vous ! Au revoir, monsieur.
1 Firma 2 Bon chic, bon genre = todschick 3 umstrukturieren
24
A sept heures, Damien, très énervé1, prend le RER et surpri­
se2, Elisabeth vient s’asseoir à côté de lui.
- Je peux vous parler tranquillement? demande-t-elle.
- Normalement non, mais, ce soir, j’en ai marre! D’accord,
allons boire un verre ensemble.
1 genervt 2 Überraschung
25
Chapitre 2
Damien et Elisabeth descendent aux Halles et vont dans un
petit bar du quartier.
- Oui, je sais, je ne devrais pas vous parler, mais j'en ai assez
de ce système, déclare Elisabeth.
- Qu'est-ce que vous voulez que je fasse? Ce que je fais est
absolument nécessaire. Et si je ne le fais pas, je serai aussi mis
à la porte. Ce qui serait une catastrophe.
- C'est votre problème, mais je crois que vous ne pensez qu'à
votre carrière.
- C'est vrai, je veux gagner de l'argent, rentrer en Suisse, me
marier, avoir une maison, des enfants, etc. répond Damien.
- Eh bien, moi, je suis seule avec une fille de 10 ans, j'ai un
loyer à payer et il faut que je gagne de l'argent* pour vivre. Et
puis, dans la vie, il y a aussi autre chose que la carrière, non ?
- Peut-être, mais je n'ai pas le temps.
- Vous, vous avez besoin de distractions et de compagnie.
Il n'a pas beaucoup d'humour et il pense qu'elle se moque de
lui.
- Ecoutez, maintenant, on ne parle plus travail, on va manger
chez un Italien du quartier. Ce soir, ma fille est chez son père.
Damien accepte. Elisabeth a beaucoup de charme et d'éner­
gie. Avec elle, il oublie tout son stress. Ils passent ensemble
une excellente soirée - malgré1leurs opinions si différentes...
Le lendemain, au bureau, Damien est nerveux. Mais Elisabeth
a déjà envoyé un courriel : « Ne vous inquiétez pas, je suis dis­
crète. Bonne journée. »
Il a aussi un mail de son père: « Quand viens-tu? Pense à
Anne-Sophie. l'aimerais que tu te décides. »
Il attend le samedi pour téléphoner à Elisabeth.
1 trotz
26
- Je ne vous dérange pas? J’ai des billets pour un concert de
jazz, j aimerais bien que nous y allions ensemble, propose
Damien.
Elisabeth accepte. Elle apprécie aussi sa compagnie.
Après le concert, ils se promènent sur les grands boulevards.
Il lui raconte ses projets, elle apprend qu’il n est pas si sûr de
lui que ça. Son père voudrait qu’il se marie vite. Pour elle,
c’est différent, elle est indépendante et fière1de sa liberté. Elle
lui conseille de prendre des distances avec sa famille. Il lui
prend la main et il se sent merveilleusement bien. Ils se regar­
dent et s’embrassent tendrement.
Au bureau, ils sont très discrets. Mais Marguerite, jalouse,
remarque qu’il se passe quelque chose entre son chef et
Elisabeth. Elle va voir le patron de Damien et lui raconte ce
qu’elle a remarqué. Le patron ne répond pas mais une semai­
ne plus tard, il appelle Damien dans son bureau.
1 stolz
27
Chapitre 3
- Ecoutez, Damien, nous avons un petit problème.
Damien pense que son chef veut le mettre à la porte.
- Je pense qu’il faut que nous prenions ensemble une décision
concernant votre avenir. Il est important que je puisse comp­
ter sur vous. Voilà, votre place n’est plus à Paris. Il faut que
vous partiez. Je vous propose donc de prendre la direction de
notre bureau à Genève.
- Je vous remercie, mais je me sens bien à Paris.
- Oui, nous le savons ! Trop bien ! Nous avons remarqué votre
intérêt pour Madame Dupré et comme vous le savez, ce n’est
pas bon pour l’entreprise.
Damien est incapable de répondre.
Le soir, il raconte tout à Elisabeth. Avec cet événement, ils
réalisent qu’ils s’aiment vraiment et qu’ils veulent rester
ensemble. Damien pense qu’il faut qu’il aille quelque temps à
Genève. Il faut qu’il parle à son père et à Anne-Sophie.
28
- Je t’accompagne, déclare Elisabeth.
- Mais...
- Seulement pour le voyage. De toute façon, il faut que je
prenne quelques jours de vacances. On y va avec ma voiture.
Et Genève, c est joli !
- Super, je suis très content que tu viennes avec moi. La situa­
tion est difficile, mais je t aime et cet amour me donne des
forces1.
- Je t’aime aussi.
Deux jours plus tard, ils prennent la route. Elisabeth a fait le
plein avant de partir mais ils partent en retard et sur l’auto­
route, il y a beaucoup de bouchons. Après le péage de Beaune,
la voiture perd de la vitesse. Ils téléphonent à un service de
dépannage. Entre temps, les gendarmes passent et deman­
dent à voir les papiers : permis de conduire, carte grise, etc.
Heureusement, tout est en ordre.
- C’est étrange, dit Elisabeth, j’ai l’impression2 que la voiture
ne veut pas aller à Genève !
La voiture est remorquée dans un garage. Il faut attendre une
pièce de rechange, la voiture sera prête le lendemain. Ils cher­
chent un hôtel pour la nuit. Damien est maintenant de plus
en plus décidé à rester avec Elisabeth.
- C’est drôle, dit Damien, j’avais déjà pris toutes les décisions
pour ma vie et maintenant tout est changé ! J’étais déjà arrivé
au but avant d’avoir commencé à vivre, à aimer.
- Et moi, j ’avais pensé rester seule avec ma fille, travailler, res­
ter indépendante, et puis, nous nous sommes rencontrés.
Ce soir, ils sont seuls au monde et ils sont heureux.
Après-demain, il sera à Genève.
1 Kraft 2 Eindruck
29
Chapitre 4
A Genève, ils s’installent chez Paul, l’ami suédois de Damien.
Elisabeth se repose.
- Alors, tu es amoureux? Comment est ta nouvelle amie?
demande-t-il.
- Elle est formidable, intelligente,*chaleureuse, sympathique,
pas prétentieuse, spontanée.
- Et Anne-Sophie ?
- Pour moi, c’est fini. Elle est trop arrogante, sans humour,
trop sérieuse. J’ai changé et je veux être heureux.
Elisabeth et Damien passent une dernière soirée ensemble.
Le déjeuner avec le père n’est pas très agréable.
- Je suis très content que tu sois revenu en Suisse. J’ai parlé
aux parents d’Anne-Sophie et nous pensons que vous pour­
riez vous marier au printemps prochain. Nous pourrions
inviter la famille et tous nos amis étrangers qui travaillent à
Genève, les Américains, la Grecque, les Suédois, etc., ce serait
une belle occasion.
- Ecoute papa...
- Oui, je sais. Pas de problème. Nous payons tout et même le
voyage de noces en Italie si tu veux. Bon, il faut que je rentre,
j’ai un rendez-vous. A bientôt.
Damien n’a rien dit, il a encore peur de son père.
Le lendemain, il prend un café avec Anne-Sophie. Elle espère
que Damien va lui demander de l’épouser.
- Anne-Sophie, on se connaît depuis longtemps. On avait
pensé se marier mais voilà, je ne crois pas que ce soit une
bonne idée.
- Quoi ? Idiot, imbécile ! Tu m’as fait attendre pour rien ! Et
les parents, alors ? Et nos familles ?
Maintenant, elle devient malpolie !
30
- Ecoute, soit on dit que nous sommes tous les deux d accord,
soit tu fais une histoire, et c’est le drame ! Je ne pense pas que
tu m aimes vraiment.
Anne-Sophie pleure1. Finalement, elle se lève et part.
Le soir, le père de Damien téléphone, très en colère. Damien
lui explique qu’il est amoureux et heureux. Son père ne veut
plus lui parler.
Damien est triste mais soulagé2. Il prend le premier avion
pour Paris. Elisabeth l’attend. Deux mois plus tard, il épouse
Elisabeth. Ils s’aiment. Il ne regrette rien.
Il change de travail et ils vont vivre à la Réunion.
Lorsqu’ils reviennent deux ans plus tard avec leur petit gar­
çon, le père pardonne.
Ils nagent toujours dans le bonheur.
1 weint 2 erleichtert
31
Chaud au cœur au Québec
Activités
Chapitre 1
1. Relisez le chapitre et unissez les éléments des deux colon­
nes pour former des phrases.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Aurélie habite
L'histoire se passe
Arthur a quitté Elodie pour
Le «Babylone»
Jacques travaille
Paul aimerait
Ils veulent aller danser
Le week-end prochain,
ils vont
a.
b.
c.
d.
devenir acteur.
à la montagne faire du ski.
au Canada.
dans un appartement, à
Montréal.
e. dans une boîte, « Le
Babylone».
f. sa meilleure amie.
g- est une nouvelle boîte.
h. à Paris pour un journal de
Montréal.
Chapitre 2
2. Retrouvez la réponse pour chaque question.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
Où est-ce qu'Aurélie et Elodie vont passer le week-end ?
Que demande Martin à Elodie?
A Paris, que fait Elodie quand elle a le temps?
Avec qui est-ce qu#Elodie fait du ski ?
Que se passe-t-il à 4 heures?
Que fait Jacques pour le genou d'Elodie?
Pourquoi est-ce qu'Elodie ne peut pas dormir?
a.
b.
c.
d.
e.
f.
g.
Elle fait du ski avec Jacques.
Parce que Jacques n#est plus là et qu'elle est inquiète.
A la montagne, dans le chalet des parents de Jacques.
Elle fait de la bicyclette, du yoga et du tennis
Martin lui demande comment est sa vie à Paris.
Elodie tombe et se fait mal au genou.
Il l'installe dans un fauteuil, il met des glaçons dans une
serviette, il lui donne de l'aspirine et une tisane.
32
Chapitre 3
3. Complétez les mini-dialogues avec les verbes pronomi­
naux qui conviennent.
1. - Est-ce qu'Elodie est heureuse avec Jacques?
- Oui, e lle
très bien avec lui.
2. - Qu'a fait Jacques à l'âge de 22 ans?
- I l ..................................
3. - Est-ce que Jacques a rencontré Elodie à Paris?
- Non, ils ................................... au Canada.
4. - Que font Jacques et Elodie quand ils comprennent qu'ils
s'aiment?
- Ils................................... tendrement.
Chapitre 4
4. L’intrus - Retrouvez et soulignez les produits alimen­
taires cités dans le chapitre et faites vos courses.
• le poisson • la tarte au citron • le saucisson
• le sirop d'érable • la salade • les oeufs • le lait
• le chocolat • le fromage • les fruits • les pommes
• la bière • le cidre • le canard • l'eau • le chou
• la viande de porc • les tomates • le café
33
Chapitre 1
1. Lisez le chapitre et dites si les affirmations suivantes sont
vraies ou fausses.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Claire et Ophélie habitent dans le Vieux Nice.
Le nouveau locataire habite au 1er étage.
Claire a déjà parlé au locataire.
L'appartement de Maxime fait plus de 100 m2.
Claire est mariée avec Philippe.
Philippe est en Afrique.
Ophélie est guide dans un musée.
Ophélie et Claire veulent aller dans
l'appartement de Maxime.
9. Claire rapporte le courrier de Maxime.
Chapitre 2
2. Relisez le chapitre, puis reliez les phrases sur
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Il lui explique ...
Il lui dit...
Elle répond ...
Je viens...
Je crois ...
J'aimerais savoir...
a.
b.
c.
d.
e.
f.
que vous êtes seule actuellement.
de la Martinique.
qu'il a un projet formidable.
qu'il aimerait l'inviter.
si vous pourriez venir avec moi.
que c'est une bonne idée.
34
Chapitre 3
3. Relisez le chapitre et retrouvez les adjectifs qui corres­
pondent à...
la cérémonie
Ophélie
Maxime
Claire
Chapitre 4
3. Relisez le chapitre et répondez aux questions suivantes.
1. Que propose Maxime à Ophélie?
2. Pourquoi va-t-il à Paris?
3. Où se trouvent les différents personnages du tableau de
Manet?
4. Quand Maxime prend-il la main d'Ophélie?
5. Où habite sa fille?
6. Quels vêtements achètent-ils pour la fille de Maxime?
7. Qu'apporte Philippe à Ophélie?
8. Pourquoi Ophélie ne veut-elle pas aller au Burkina Faso?
9. Maxime reviendra-t-il?
35
Paris-Genève : passion ou raison
Chapitre 1
1. Le monde du travail. Remplissez la grille à l’aide des
définitions.
7
S
8
c
?
10
E
c
E
G
HB
91
6 C
1. Personne qui s'occupe du courrier, du téléphone, des
rendez-vous. - 2. Vacances payées. - 3. Synonyme de place de
travail. - 4. Arrêt de travail pour réclamer par exemple un
salaire plus élevé. - 5. Mot familier pour « lieu où l'on
travaille ». - 6. Personne qui dirige les employés. 7. Organisation qui défend les intérêts des employés. 8. Les personnes avec qui l'on travaille. - 9. Contrat de travail
à durée déterminée. - 10. Lieu où l'on travaille.
36
Chapitre 2
2. Complétez avec les verbes indiqués, en employant le
conditionnel.
1. ï(a im e r)...............................que tu te décides.
2. Son père (vouloir) ............................. qu'il se marie.
3. il (être)
un bon mari.
4. Elle ne (devoir)
pas lui parler.
5. Ils (avoir)..............................le temps de vivre.
6. Nous (faire)............................ensemble de belles
promenades sur les boulevards.
7. Il (prendre).............................sa main et ils
(être)..............................heureux.
Chapitre 3
3. Que dites-vous dans ces situations ? Faites des phrases
en utilisant « il faut » avec le subjonctif.
1. Vous voulez prendre une décision.
Il faut que j e .......................................................................
2. Vous devez aller à Paris.
3. Vous voulez parler à votre chef d'un problème.
4. Vous devez faire votre travail très vite.
5. Vous devez être à l'heure à votre rendez-vous.
6. Vous devez avoir assez d'argent pour aller en vacances.
37
Paris-Genève: passion ou raison
Chapitre 4
4. Parmi les adjectifs suivants, retrouvez ceux qui se rap­
portent à Elisabeth, à Anne-Sophie et à Damien en les
mettant au féminin si nécessaire.
• sérieux • arrogant • amoureux • heureux
• formidable • imbécile • malpoli • triste
• chaleureux • sympathique • idiot • spontané
• soulagé • intelligent • prétentieux
Elisabeth
Anne-Sophie
Damien
38
Solutions
Chaud au cœur au Québec
1. 1. d ; 2. c; 3. f; 4. g ; 5. h; 6. a; 7. e; 8. b
2. l.c ; 2. e; 3. d ; 4. a ; 5. f; 6 . g ; 7 . b
3. 1. elle se sent; 2. Il s’est m arié; 3. ils se sont rencontrés; 4. ils s’em bras­
sent
4. Les intrus: le saucisson, les œ ufs, le cidre, le chou, les tom ates - Les courses,
exemples de réponses: Je voudrais du poisson, un morceau de tarte au
citron, un saucisson, une bouteille de sirop d ’érable, une salade, des œufs,
un litre de lait, une tablette de chocolat, un kilo de fruits, deux bouteilles
de bière, une bouteille de cidre, un canard, une bouteille d ’eau, une livre
de café, un chou, une côtelette de porc, un kilo de tomates.
Soleils niçois - le nouveau voisin
1. V rai: 1., 4., 6., 7., 8.; Faux: 2., 3., 5., 9.
2.1. c; 2. d ; 3 f; 4. b ; 5. a ; 6. e
3. la cérémonie: m agnifique , génial, superbe, joli, beau; Ophélie : heureuse;
Maxim e: adorable, gentil, aim able; Claire: jalouse
4 . 1. Il propose à Ophélie de venir à Paris avec lui. ; 2. Il va à Paris pour son
travail. ; 3. La femme nue est au m ilieu, les hom m es sont près de la fem­
me, ils sont au bord d ’une rivière. Il y a une autre femme plus loin, der­
rière. ; 4. Il lui prend la m ain quand ils se promènent le long de la Seine. ;
5. A la M artinique. ; 6. Ils achètent une robe en coton bleu, un pantalon
en lin rose, un foulard en soie, des sandalettes en cuir blanc, deux ou trois
T-shirts. ; 7. Des fleurs et une enveloppe avec deux billets d ’avion pour le
Burkina Faso. ; 8. Parce qu’elle aim e M axim e. ; 9. On ne sait pas.
Paris-Genève: passion ou raison
1. 1. secrétaire; 2. congés; 3. em ploi; 4. grève; 5. boîte; 6. chef; 7. syndicat;
8. collègues; 9. C D D ; 10. entreprise
2. 1. aim erais; 2. voudrait; 3. serait; 4. devrait; 5. auraient; 6. ferions;
7. prendrait, seraient
3. 1. il faut que je prenne... ; 2. il faut que j ’aille... ; 3. il faut que je parle à
mon chef...; 4. il faut que je fasse m on travail...; 5. il faut que je sois à
l’heure à mon rendez-vous; 6. il faut que j ’aie...
4. Elisabeth : form idable, intelligente, chaleureuse, sym pathique, sponta­
née, pas prétentieuse; Anne-Sophie: arrogante, sérieuse, m alpolie;
Damien : heureux, idiot, imbécile, am oureux, triste, soulagé
39
Amour, toujours
Chaud au cœur au Québec
und zwei weitere französische Liebeserzählungen
Ob in Quebec, Nizza, Paris oder G e n f...
Überall lauert die Liebe. Drei romantische Begegnungen.
Mit Liebesgeschichten ganz entspannt Französisch
lernen
• Für Lerner mit geringen Vorkenntnissen
• M it vielen Übungen und Erläuterungen der
wichtigsten Vokabeln
• Ab dem 2. Lernjahr einsetzbar
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9 I I 7 8 3 4 6 8 H 5 4 5 5 4 11