Babylone Troyenne : mondialisation VOL. 3 Table des matières Le vase minoen crétois (1450 av. J-C), un patriarche troyen? .........................................................3 La satyre érotique égyptienne d'Hélène et des jardins de Troie ....................................................25 Troie et l'héritage judéo-chrétien....................................................................................................56 Époque de la colonisation troyenne................................................................................................90 La collection Crespi – des Troyens dans le Nouveau-Monde......................................................106 Patagonie : l'aventure Phénicienne dans le Nouveau-Monde.......................................................170 Les voyages transatlantiques du Quetzalcoatl..............................................................................191 Alexandre le Grand et le Nouveau-Monde ..................................................................................238 Interstice : Roderic en Amérique..................................................................................................249 Secrets romains.............................................................................................................................273 Le christianisme troyen.................................................................................................................290 Le mythique et la quête de l'or à la Renaissance (1400-1700).....................................................321 Époque contemporaine de Napoléon............................................................................................356 Le vase minoen crétois (1450 av. J-C), un patriarche troyen? - Le vase minoen-troyen 'Chieftain cup' : (L'iconographie contient moult chimères d'ascendance minoenne. L'homme est monté sur un socle à 8 cercle évoquant peut-être les Pléiades. Je suppose ici un rite de passation de pouvoir en vue de fonder une nouvelle colonie par un patriarche de la lignée troyenne. [Ref. VOL. 1 : lagobolon et lituus] Les figures sont difficiles à voir, ce qui pose toujours le problème d'une formation naturelle / usure; pour bien voir, il faut «habituer l'oeil»; l'hypothèse de leurs présences reste un effacement, ou des gravures légères dû à une utilisation rituelle après sa création; une identification accréditera de la présence de figures déterminées. Le vase est aussi à la limite entre le mycénien et minoen.) L'objet est un vase conique ou calice minoen daté vers 1450 av. J-C. et venant d'Agia Triada en Crète. Concernant la lignée troyenne nous avons Dardanos qui engendre Érichthonios qui engendre Trois qui engendre Ilos, fondateur de Troie. Mais contemporain à Dardanos se trouve Teucros ou Teucer par qui les troyens se réclame de la Crète. - Chieftain cup, le bâton de pouvoir : tout d'abord ce n'est pas un simple bâton car au-dessus de la fissure se distingue le visage d'un homme «regardant en face», et une sorte de petit lézard. En haut à droite du bâton est peutêtre un oiseau en vol ou quelque animal en saut. L'homme qui donne le bâton prononce des mots de pouvoir, on y voit une figure gravée en blanc qui souffle, il semble porter une robe et avoir une ceinture avec une épée. Au centre du bâton se produit un échange d'esprit familier, un visage de requin vers la droite et un visage de chien vers la gauche. - La figure qui sort de la bouche semble être un nautonier. Cette figure bombée est couramment dépeint sur les cratères hélladiques figurant des chariots mycéniens (1400 av. J-C). Le personnage porte parfois un manche placé latéralement vers la taille, bien que cela puisse ressembler à une épée, il apparaît comme un aviron. - Chieftain cup, sous le bras : sous le bras une forme de sirène au centre (rond); dessous un prêtre pointant vers la gauche (encadré orange); à sa gauche sont deux poteaux fétiches (orange). L'ensemble est surmonté d'un griffon ou bateau oiseau (en vert pâle). Sur le bras est un bouclier mycénien en forme-de-huit, et sur le poignet un couple mère-enfant. À droite sous l'aisselle est une masque étonné cornu. À droite sous l'aisselle est une visage étonné cornu (en vert pâle). (Ce sont des figures anciennes que j'ai abordé dans les précédents chapitres et peuvent se rapporter à l'époque du vase. La texture du vase laisse un fond partiellement lumineux qui évoque une sorte d'énergie transcendante et qui recouvre aussi le bâton. En fait ce n'est pas un hasard de trouver ces figures du bouclier en figure-de-8 et celle kourotrophe mises ensemble, et possiblement l'oiseau au sens nourricier, c'est l'expression d'un mentorat exprimé chez les seigneurs du vase. La sirène et le prêtre peuvent représenter des oracles concernant le nouveau territoire.) - Exemple mycéniens. Par comparaison, les peintures de Mycènes offrent de voir ces bijoux aux poignets et aux coudes. On y trouve un rituel avec une femme tenant un bâton et une figurine flottante. La figure est décrite comme un adorant ou une âme (Immerwahr 1990). - La gemme au poignet. Sous ses deux figures de la même fresque de Mycènes est placé un autre tableau qui montre une officiante tenant des herbes et une gemme à son poignet. Des gemmes mycéniennes portées au poignet ont aussi été retrouvé dans une tombe à Vapheio (Vermeule 1972) et à Athènes. Dans cette dernière la gemme de l'aigle accompagne une pointe de lance de la tombe D de l'Agora, ainsi qu'une poterie à motifs de spirale. [1]. (Décidément la figurine, le bâton de commandement, et la gemme au poignet semble faire partie d'un même rituel, ou encore la gemme et le rhyton. Leur présence en Grèce mycénienne peut démontrer que le vase s'adresse autant à un prince mycénien parti vers la Grèce qu'un prince crétois-phrygien vers la Troie Italiene. On verra que le fond du Chieftain Cup cache des spirales concentriques déjà présentes dans l'art mycénien et reprises jusqu'à l'époque orientalisante vers 700 av. JC.) - Le double-bouclier miniature d'Italie. «The earliest double shields were discovered in burials belonging to the first phase of the Latial Culture (end of Italian Final Bronze Age, 11th-10th century BC). Many examples were found in the early Latial cremation graves, at Rome-Santa Palomba, and near Rome. They were always miniature shields, made from thin bronze sheet, sometimes with a schematized decoration» 1 Mycenaean Tomb beneath the Middle Stoa. Emily Vermeule and John Travlos. Hesperia: The Journal of the American School of Classical Studies at Athens,Vol. 35, No. 1 (Jan. - Mar., 1966), pp. 55-78 http://www.jstor.org/stable/147313 - Chieftain cup, haut du corps : la ceinture est un bijou qui serpente, on voit la grosse tête pendante sur le kilt (carré vert); au centre du kilt est un omphalos avec un oeil. Le bas du kilt est protégé par une tête d'un genre canin peu visible (carré rouge). La mèche de cheveux (carré orange) est un visage de vieillard ou de lutin; sur le dos de la chevelure (en jaune), une figure engrossée tournée vers la droite, bouche ouverte, comme appelant les dieux vers le haut de la colonne; (En résumé, les parties génitales sont extériorisées et activées à cette union mystique avec le second personnage, le rite de la passation du pouvoir temporel. Le don de la chevelure est un rite reconnu chez les anciens, comme don à un dieu après la victoire, comme rite de passage liminal ou de voyage accompagné par les daemons [2], et autres fonctions.) Derrière le jeune guerrier se cache une sorte d'Atys au bonnet. La scène, légèrement ambigue, suppose que la ceinture du guerrier se lie au niveau de son phallus castré, pallus que l'Atys tient comme une offrande, comme s'il tenait un couteau. (Se faisant on retrace le culte de la castration d'Atys à la datation du vase. Les origines du culte avec la Cybèle l'amène vers la Phrygie et le lie au mythe d'Électre la Pléiade et de Dardanos. Le sang coule de l'Atys émasculé et nourrit la ceinture serpentine du chef, c'est l'énergie vitale transcendante qui lui permet peut-être d'activer le bâton de pouvoir et commandement. Atys qui, selon l'Énéide, est un des trois héros honorés lors des Lusus Troia au retour en Italie lorsqu'il veut fonder une Nouvelle Troie.) 2 CHARU(N) ET « LES AUTRES » : LE CAS DES STÈLES ÉTRUSQUES DEBOLOGNE, Federica Sacchetti. https://www.cairn.info/revue-archeologique-2011-2-page-263.htm - Derrière la tête de l'homme, un espèce de diablotin lui susurre à l'oreille. D'autres visages sont dans les cheveux. Le front, probablement ceint d'une couronne dont on voit les anneaux grossiers, tient possiblement un masque à visage barbu. - Exemples. Pour suivre l'iconographie plutôt mycénienne, ces long cheveux, les boucles qui peuvent paraître comme un diadème, et l'offrande de lys se trouve chez les femmes en procession du Kadmeion de Thèbes et les Dames de Mycènes; un parallèle est le Prince of Lilies de Knossos. Le genre masculin ou féminin du Prince of Lilies est discuté, puisque le rouge est associé à l'homme, son teint blanc supposerait un lien entre jeune homme et senior. (Dans une optique semblable à l'Atys, les femmes «cueillent» et offrent des fleurs de lys.) La ceinture "aux serpents", la couronne aux cercles, et les seins ronds à découverts se retrouvent chez les déesses aux serpents minoennes de Knossos. Evans y voit un noeud sacré. - Chieftain cup, bas du corps : Là devant les jambes se dessinent une "sirène" dont le corps émane du bâton, ou disons une adoratrice et sa robe; ses seins pourraient aussi former une tête de cheval de mer. Derrière les genoux du guerrier au bâton, autrement le kilt d'Atys, se voit des gravures. Le premier personnage est double, debout tenant son phallus, et celui-ci est aussi un visage regardant vers la bête sous lui alors que le bras et son bandeau; ce personnage tient sur un triangle placé au centre du front d'un visage de taureau. - Exemple. La chevelure bombée de la "sirène" à la poitrine découverte se retrouve sur une figure en bronze du palais de Malia. - Chieftain cup, jeune homme de gauche : La coiffe de l'homme de gauche est serpentine et présente la sous-figure d'un chef casqué (en bleu) où l'oreille est le visage. Le jeune homme reçoit certains pouvoirs, des créatures de l'ombre vont vers lui depuis le haut du bâton; de la continuité du bras du chef de droite, suit un second bras vers la gauche du vase, tenant les cercles liminaux qui s'arrête au talon. (C'est ici l'offrande des territoires.) La première main de l'homme de gauche est serpentine d'où sort une langue rougeâtre aussi grosse. Devant la main de l'homme de droite est une chimère : de la tête dragonesque dont on voit la dentition, ou de taureau, sort soit un prêtre ou un rejeton avec un mufle, son phallus rejoint la langue du premier, les "langues" se rencontrent. Au-devant du mufle est peut-être un petit oiseau pointé vers le bas. (On semble montrer par le daemon que le chef offre au second de devenir "le fils du taureau". Une forme de salutation poing à poing. L'oisillon est peut-être la promesse d'une progéniture. L'énergie de l'éclair si on puis voir ainsi cette couleur ombré rappellerait le Zeus Crétois des troyens.) - Le bas du kilt est aussi une tête de serpent pendante (en bleu), ainsi qu'une tête de cheval. Une statue-pénate est possiblement entre les deux hommes, possiblement à tête léontocéphale; au travers, le contour d'une créature monstrueuse difficilement identifiable, tête oblongue et ventre rond; l'objet sur sa gauche peut être la pointe d'une lance ou une pelle. (La figure porte probablement un pectoral rituel dont on voit le centre rond. Ces pectoraux sont répandus en Italie sous le nom de dischi-corazza. Les boucliers de l'Âge du Bronze en U ou en V sont aussi éloquents. L'encoche en V de ces boucliers semble présente sur le personnage mais inversée, en partant du bas de la robe et dépassant le centre vers le haut.) Derrière à gauche, une figure d'un genre Atys est entourée du bras, comme tenue en esclave. (C'est le même procédé pour les deux hommes, comme soutenu par un bon génie – la figure sur la tête – et par une divinité. La divinité possède la forme des cruches longues dont on retrouve les exemples sur les fresques du palais de Knossos. Ceci implique une substance à boire probablement pour le voyage.) - Chieftain cup, revers : (Du revers on retrouverait selon l'hypothèse du transfert de territoire de Teucros à Dardanos, ses territoires anthropomorphiques.) Sur le haut de la frise les personnages suivant, à gauche, probablement une déesse aux seins nu qui tient un bâton, la partie rayée a la forme d'un canope avec au-devant une tête de taureau. À droite de la première tête, un autre canope ou homme-bouclier qui tend à présenter le double père-fils. À droite, un ensemble de figurines pouvant être le masque du second "territoire humain" : un fétiche noir au masque blanc à gauche, deux femmes une sur l'autre, une statuette à tête animale assise du type en pierre. L'homme ombragé a aussi un visage mais intérieur et plus féminin (en bleu). - Dans le corps à gauche, une figure de lion dans un espèce de porte; à sa droite, une tête de dragon gueule ouverte (orange) ou bien ce n'est qu'un corps. À l'intérieur du second territoire, un grand front de loup faisant le pectoral; une figure canine supplémentaire est visible sur le front (en bleu) et à gauche derrière la tête, un personnage levant le bras. - Chieftain Cup, revers au centre des corps : Nous avons avec le pectoral canin une sorte d'ouroboros où la queue est dragonesque; l'ensemble peut rappeler le dragon de mer sur les sceaux minoens; un visage couronné (orange) se voit à l'intérieur de la queue dragonesque qui sort sa langue. Lorsque regardé vers la gauche, ce visage est celui d'un homme-poisson. La queue forme un symbole mystique triangulaire dont les arrêtes dépassent les angles, s'apprêtant à se faire manger par la langue et contenant peut-être un esclave miniature sur la droite. Éventuellement le pectoral canin, ou tête du dragon, est aussi une forme triangulaire qui se pose par un système équilibré sur un second triangle ombragé, c'est-à-dire sur la queue. Le petit triangle du bas est traversé d'un trait, et l'esclave; en réalité ces "territoires" ont des traits inférieures cassés, fissurés. (Autrement dit la Bête dans son complexe se nourrit de l'homme, et s'édifie aussi par lui. Il est question d'une porte du Dragon et de la formation d'une pierre d'angle, le bétyle. Ceci est un cercle fermé alentour d'un grand triangle, un "omphalos", c'est-à-dire le territoire à naître. Le symbole triangle+spirale ainsi que les cercles concentriques reviennent très souvent sur les vases minoens de cette époque et pourrait imager autant le fond aquatique que les Eaux Primordiales. Le canope est un mélange avec l'iconographie égyptienne que je montrerai sous peu, cependant l'anthropomorphisme est sous-entendu.) - Un centre est visible près de la "porte du lion" puis un cercle intérieur et extérieur; et le cercle se conjoint au triangle. (Le grand triangle central coupe la circularité, ombragé comme la nuit, avec à gauche la partie lunaire qui domine le soleil-lion; même principe que sur la fresque de Cenchrées, une cassure lunaire. On retrouve en quelque sorte le symbole originel du poisson christique, c'est-à-dire antéchristique; la chimère au coeur de l'univers, amalgame chaotique organisé se tenant les uns sur les autres, par les autres et dans les autres au travers du sacrifice du "plus petit". Romains 11,36 «C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses».) Il y a probablement des figures gravées sur les cercles du socle et sa base crénelée. - Sur une possible continuité des artefacts en Italie : Dionysius of Halicarnassus, Roman Antiquities Book I : «Timaeus, the historian, makes the statement that the holy objects preserved in the sanctuary at Lavinium are iron and bronze caducei or "heralds' wands," and a Trojan earthenware vessel; this, he says, he himself learned from the inhabitants. [] They show you in Rome a temple built not far from the Forum in the short street that leads to the Carinae; it is a small shrine, and is darkened by the height of the adjacent buildings. The place is called in the native speech Velia. In this temple there are images of the Trojan gods which it is lawful for all to see, with an inscription showing them to be the Penates. They are two seated youths holding spears, and are pieces of ancient workmanship. We have seen many other statues also of these gods in ancient temples and in all of them are represented two youths in military garb.» - Récit d'intronisation royale avec le lituus : Tite-Live, Livre I : «Rappellant que Romulus n'était devenu roi qu'avec l'approbation divine pour fonder notre ville, Numa exigea, lui aussi, de prendre l'avis des dieux sur son élection. Il se fit conduire à la citadelle par l'augure, qui se vit officiellement confier à vie cette charge honorifique, et s'assit face au midi sur une pierre. À la gauche de Numa, l'augure s'était voilé la tête et tenait dans la main droite un bâton recourbé, sans noeuds, qu'on appella lituus. Du regard il embrassa Rome et l'arrière-pays. Il pria, délimita des secteurs d'est en ouest, puis situa le midi à droite et le nord à gauche. Devant lui, tout en portant son regard le plus loin possible, il détermina mentalement un point de repère. Saisissant alors le lituus de la main gauche, il posa la droite sur la tête de Numa et pria : "Jupiter, notre père, si les dieux veulent bien que Numa Pompilius dont je tiens la tête règne sur Rome, donne-nous, je t'en prie, des signes précis dans les limites que j'ai tracées." Il énonça alors entièrement les auspices qu'il voulait se faire envoyer. Il les reçut. Intronisé, Numa descendit de l'observatoire augural.» - Comparaison d'iconographie minoenne/troyenne : Sur un anneau en or de Pylos, ANM 7985 (CMSI, no. 292). «on the Pylos ring, and what Ellen observed was missing from Piet de Jong’s published drawing, is the larger male’s obviously engorged and ejaculating penis [=CMSI, no. 292]. A more recent rendering done for the Corpus der minoischen und mykenischen Siegel (CMS) includes the ejaculate blobs» (Cela permet de comprendre une distinction entre le minoen solaire avec le phallus, et l'iconographie d'Atys émasculé plus troyenne.) «Hogarth originally identified the central figure on the sealings HMs 52 and HMs 53 as a female wearing a “Babylonian petticoat,” who extends her left hand toward a pillar or a tree, and thus associated the scene with the Minoan “tree cult”» [3] (Autre interprétation intéressante, celle d'une descendance babylonienne chez les crétois minoens.) On semble aussi retrouver une imitation du Chieftain Cup où les fissures et détails de font sont effacés. [4] 3 4 Image du revers du Chieftain Cup : Studies in Aegean Art and Culture, A New York Aegean Bronze Age Colloquium in Memory of Ellen N. Davis, edited by Robert B. Koehl, Published by INSTAP Academic Press Philadelphia, Pennsylvania, 2016 Minos of Crete, John Forsdyke, Journal of the Warburg and Courtauld Institutes, Vol. 15, No. 1/2 (1952), pp. 13-19, The Warburg Institute, http://www.jstor.org/stable/750110 - Teucros ou Teucer est le premier roi mythique de Troade. Fils du dieu fleuve Scamandre et de la nymphe Idéa selon le pseudo-Apollodore. Pour cette raison, les Troyens sont souvent appelés «Teucriens». Dans l’Énéide, au Chant III, Teucros est originaire de Crète et ancêtre d'Anchise (père d'Énée). Il accueille à sa cour Dardanos, qui a fui Samothrace à la suite de la mort de son frère Iasion (mythe d'Atys). Il lui donne en épouse sa fille Batia et une partie de son royaume; chez Eustathe de Thessalonique, il lui donne une autre fille nommée Myrina. (Ainsi ce que j'ai nommé divinité accompagnant les deux hommes, soit à droite Atys, à gauche la figure esclave pourrait être une des filles reçues par Dardanos de Teucer.) Dionysius of Halicarnassus, Roman Antiquities, Livre I «And Dardanus built a city named after himself in the region now called the Troad; the land was given to him by Teucer, the king, after whom the country was anciently called Teucris. Many authors, and particularly Phanodemus, who wrote about the ancient lore of Attica, say that Teucer had come into Asia from Attica, where he had been chief of the deme called Xypetê, and of this tale they offer many proofs. They add that, having possessed himself of a large and fertile country with but a small native population, he was glad to see Dardanus and the Greeks who came with him, both because he hoped for their assistance in his wars against the barbarians and because he desired that the land should not remain unoccupied. But the subject requires that I relate also how Aeneas was descended: this, too, I shall do briefly. Dardanus, after the death of Chrysê, the daughter of Pallas, by whom he had his first sons, married Bateia, the daughter of Teucer, and by her had Erichthonius, who is said to have been the most fortunate of all men, since he inherited both the kingdom of his father and that of his maternal grandfather.» Cassandre dit dans le Lycophron : «sous la conduite du crétois Scamandre et de son fils Teucer, ils ont envoyé dans le pays des Bébryces une armée d'invasion, à laquelle des rats viendront livrer bataille. Et c'est de cette race d'envahisseurs que sont issus mes ancêtres par l'hymen de Dardanus avec Arisba, noble fille Crétoise.» - Teucros (Teucer) dans l'Énéide : Vénus rétorque à Jupiter «quel crime mon Énée a-t-il commis envers toi, qu’ont pu faire les Troyens pour qu’après avoir subi tant de funérailles, leur désir de l’Italie leur ferme l’univers ? C’est d’eux pourtant qu’au cours des siècles devaient naître les Romains ; c’est du sang ranimé de Teucer que devaient sortir ces maîtres qui tiendraient en pleine souveraineté toutes les terres et l’océan : tu l’avais promis.» (Corroborant l'imagerie du vase, bien que par sang on entende souvent progéniture, on peut aussi entendre la puissance du sang donnant souveraineté, celui d'Atys qui est associé à l'homme de droite qui donnerait des terres. Que ce soit Teucer ou un autre descendant qui serait représenté, le principe des terres, du sang, des filles et de la progéniture reste le même.) Puis le père d'Énée dira «Si je me rappelle exactement ce que j’ai entendu, le premier de nos ancêtres, Teucer, en était parti (de Crète) lorsqu’il aborda au cap Rhétée et choisit la Troade pour y fonder son royaume. Ilion ni la citadelle Pergame n’étaient encore debout ; on habitait le fond des vallées.» Zeus dit encore à Mercure (Hermès) à propos d'Énée : «l’homme qui gouvernerait l’Italie frémissant et guerrière et grosse d’une moisson d’empires, l’homme qui propagerait la race issue du noble sang de Teucer et qui mettrait sous ses lois l’univers tout entier.» (Une insistance est porté au sang de Teucros, d'où vient Cybèle et Atys chez les Troyens, donc se rapportant aussi au sang d'Atys.) Énée arrive aux murs Cyclopéens «Le prêtre de Thrace en longue robe fait harmonieusement résonner les sept notes du chant et tour à tour frappe sa lyre de ses doigts et de son plectre d’ivoire. Là sont les descendants de l’antique Teucer, noble postérité, héros magnanimes nés en des temps meilleurs : Ilus, Assaracus et le fondateur de Troie, Dardanus. Énée admire près d’eux des armes et des chars fantômes. Leurs javelots sont fichés à terre ; ... Là, un groupe de héros qui souffrirent des blessures en combattant pour leur patrie ; les prêtres qui, toute leur vie, observèrent saintement les rites ;» (Ces javelots fichés en terre, n'est-ce pas le même signe souverain que sur le vase? Et le cheval sur le kilt du jeune homme de gauche, comme intégré à son statut. Là encore on peut associer les rites d'émasculation d'Atys chez leurs prêtres, les Galles, puisque l'on mentionne dans un même temps «souffrir les blessures».) - Peuple de la Mer : Concernant les Teucriens, plusieurs associent le nom Tjeker apparaissant sur l'Inscription de Ramsès III à Medinet Habou comme appartenant aux Peuple de la Mer, à Teucer. Or si on revient à notre Histoire de Ounamon. «After visiting Smendes (Nesbanebded in Egyptian) at Tanis, Wenamun stopped at the port of Dor ruled by the Tjeker prince Beder, where he was robbed.» Le nom du prince de Byblos au Liban est aussi Tjeker-baal. (Dor serait donc dirigé par un Teucrien, c'est-à-dire d'accointance troyenne, ce qui explique les liens iconographiques de la fresque de Cenchrées sur l'amalgame des déesses, et enfin lie Troie à toute cette guerre méditerranéenne.) - Iconographie égyptienne du Chieftain Cup : Dans l'Égypte antique, les vases canopes, au nombre de quatre, étaient destinés à recevoir les viscères embaumés du défunt. C'est à partir de la XVIIIe dynastie (-1550/-1292) qu'apparurent les bouchons représentant les quatre fils d'Horus. Ce sont quatre génies divins, gardiens des organes vitaux momifiés du défunt et chacun est associé à une déesse protectrice. Le génie Douamoutef à tête de chacal est associé à l'estomac et la déesse Neith ; Neith est a un statut particulier en Égypte car elle est une déesse primordiale associée à Khnoum, dieu créateur, ou bien créatrice elle engendre le soleil. Elle se voit encore associée à une entité plurielle primordiale nommée hemesut. (En Image : un troisième vase est visible, un visage et une forme spectrale y descend. Les «territoires anthropomorphiques» imagés ici sont comme les vases canopes égyptiens surmontés d'une tête. Le premier vase a sa démarcation placée au talon de l'homme de gauche tout comme Neith se rend au pied d'Osiris. Ce qu'on peut encore voir sur l’embout du bâton, c'est une figure qui ressemble à une statue théophore ou naophore associée à la bénédiction divine et présente dès la fin de la XVIIIe dynastie, donc contemporain des vases canopes [Statue naophore de Youyou, grand-prêtre d'Osiris en Abydos - XIXe dynastie Louvres-p1010948]; ceci encore à mettre en relation au mur à droite de l'homme, comme la formule répétée «Ptah au sud de son mur, Neith au nord du Mur», et qui est naturellement l'enceinte murale définissant la base arrière, la Crète; puis encore à l'uraeus sur le front de l'homme de droite.) Neith de Libye : Neith est une déesse-mère universelle qui semble avoir voyagé. Selon le Critias de Platon, Neith était une déesse poliade de Saïs habitée par les libyens qui est associée à Athéna. Martin Bernal nous dit que le nom Athéna depuis le linéaire B Atana serait venu du terme Ht-Nt vers 2000 av. J-C où Nt est «House of Neith». L'abeille adorée chez les minoens viendrait d'Égypte du fait que le temple de Neith était connu comme «la maison de l'abeille», rapporté par Solon; l'association de l'abeille à Neith reste peu étoffé puisque d'autres déesses ont pris ce rôle [5]. On retrace l'origine de Neith en Libye dont le nom 'temehu' s'associe à la Basse-Égypte. «L'origine de l'uraeus remonterait à un ancien roi libyen du Delta, comme le montrent les bas-reliefs découverts dans le temple-pyramide de Sahourê (-2450) à Abousir, où figurent quatre chefs libyens.» Le roi Sahourê lance des expéditions militaires contre les libyens qu'il immortalise dans des scènes de son temple funéraire. [6] 5 6 Exception d'une statuette de Délos venant du culte de Neith à Saïs. Jean Leclant and Hermann Meulenaere, “Une statuette égyptienne a Délos,” Kêmi 14 (1957), cité dans https://oneclimbs.com/2013/03/25/symbolism-of-the-bee-thedeseret-connection-by-hugh-w-nibley/ Les relations des Libyco-Berbères avec l'ancienne Egypte: le rôle des Tehenu dans l'histoire de l'Egypte, par A.H.S. ElMosallamy, Libya antiqua, Documents de travail et compte rendu des débats du colloque organisé par l'Unesco à Paris - Le rituel d'Unas (2350–2325 BC) décrit la tendance égyptienne du vase : the Cannibal Hymn, which is introduced as a ritual meant to ensure the king‘s transition from mortal to immortal state, or god—and again as a ruler in the celestial province where divinity now rules sway, begins with a cataclysmic event in which the Cosmos is overwhelmed by the appearance of the King. Cataclysm, marked by thunder, earth-and sky-quake, is a standard motif that greets the appearance of god and defines the king‘s progression to heaven as a cataclysmic return to the pre-created state. The motif of the opening of the Gates of Heaven (Spells 313-317) found on the west wall of the entrance passage in the Pyramid of Unas, begin with the opening of the doors of heaven for the king to enter, and include an address to the bull for slaughter. [7] Cannibal Hymn is the best-known of the Pyramid Texts, later re-edited to become Spell 573 of the Coffin Texts : «Unas’s nobility is in heaven, his power is in the horizon Like Atum his father, his begetter. While he fathered him, he is stronger than him. The spirits of Unas are around him, his female spirits (hemesut) are under his feet; His gods are above him, his serpents are on his topknot, Unas’s lead serpent is on his brow – the one that sees into the soul, the scorching uraeus; Unas’s neck is in its correct position. For Unas is the bull of heaven, who rages in his heart and lives on the being of every god, Who feeds on their organs when they come with their bodies full of magic from the Isle of Fire. Unas is equipped: he has gathered his spirits. Unas is risen as a great one, a possessor of acolytes. He sits with his back to Geb... For Unas eats people, lives on the gods, A possessor of tribute who issues commands.» [8] (Suit une description cannibale qui insiste sur le «ventre» et tout cela image les chimères dans ces «territoires anthropomorphiques» sur le vase minoen. [Image : un bouclier en forme de 8 sur un glyphe de Neith de la stèle de Merneith, 1re dynastie[.) «The hemesut, associated with Neith, are similar to the ka but envisioned as standing underneath one, under the deceased king’s feet, as Neith is asked to come under one’s feet. The hemesut seem therefore to embody the primordial land which arose in the midst of the waters of the abyss due to Neith’s activity, a pre-cosmic territoriality.» Des inscriptions de la pyramide d'Ounas suggèrent une origine libyenne de ce roi. Les titres et épithètes donnés à Ounas indiquent qu'il avait des liens avec le Fayyüm, Ihnasia et Saïs, tous lieux qui demeurèrent des territoires tehenu jusqu'à -1200 au moins. À partir de la XVIIIe dynastie, les rois égyptiens soumet les libyens. Ramsès II dut lancer contre les Libyens une expédition punitive d'une telle ampleur que l'on a pu dire qu'il avait «causé la ruine des Tehenu» La stèle de Tanis mentionne que Ramsès II «a conquis les pays de l'Ouest [...] et reçu leur tribut [...]. Les Chardanes (alliés libyens) au coeur rebelle [...] les navires de guerre sont en mer...» Ramsès II capture, dépouille et fait des prisonniers. Au temps de Ramsès III (-1186 à -1154), les Peuples de la mer, qui avaient fait leur apparition sur les côtes du Delta égyptien où ils effectuaient des razzias, se rallièrent aux projets libyens d'invasion du Delta. [9] (Enfin comment Neith a-t7 8 9 (16-18 janvier 1984) Azanism: A Critical Analysis of the Mytho-Reality Complexity of the Azanian Nation, Universitaet Hamburg, Raul Guevara Diaz, October 2009 WRITINGS FROM ANCIENT EGYPT, Translated and with an Introduction by Toby Wilkinson Les relations des Libyco-Berbères avec l'ancienne Egypte: le rôle des Tehenu dans l'histoire de l'Egypte, par A.H.S. ElMosallamy, Libya antiqua, Documents de travail et compte rendu des débats du colloque organisé par l'Unesco à Paris elle glissé vers la Crète? Certains experts attribuent une influence égyptienne sur l'art minoen depuis le IIe millénaire, des échanges de vases se voient chez chacun d'eux, le débat est seulement peu clarifié; du moins on sait que la Crète est sur la route entre l'Égypte et la Grèce, et laquelle Libye est en face de la Crète. Diodore de Sicile 1,61 «It is even said by some that Daedalus crossed over to Egypt and, in wonder at the skill shown in the building, built for Minos, King of Crete, a labyrinth like that in Egypt, in which, so the tale goes, the creature called the Minotaur was kept» Ainsi que Pliny, NH 36, 3. Neith est encore mentionnée dans le Book of the Faiyum (images ci-haut) sur le labyrinthe égyptien et l’hydraulique ancien; mère de Sobek le crocodile qu'elle absorbe sous sa forme d'hippopotame. Le livre présente une forme antique de la déesse où on voit même 4 vases canopes : «The god who is standing in front of Neith is completely unknown from other contexts, he is "the first of his embodiments (Akhemu)."» De Neith nous avons donc les mêmes symboles que sur le vase minoen : une forme du bouclier en 8, l'uraeus, le vase canope, la symbolique du chaos primordial et du territoire; le bâton de pouvoir est aussi utilisé par les Pharaons et les dieux sous le nom de «sceptre Ouas» qui à l'origine sert à capturer les serpents, ce qui renvoie à une fonction semblable au lagobolon; d'ailleurs certains exégètes du Chieftain Cup voient la crosse Héqa ou le flagellum sur l'homme de gauche où la seconde épée dans sa main gauche continue dans la couette de cheveux.) (16-18 janvier 1984) - Magic “wands” appeared only for a short time in the late Middle Kingdom (2033-1786BC), Apotropaic wands were mostly made of hippo ivory and decorated with images of crocodiles and other fearsome predators. They were inscribed with a formula promising protection from evil spirits. Crocodiles also feature on rectangular and cylindrical rods made in ebony or glazed steatite. Three-dimensional figures of turtles, lions, crocodiles and other magical animals were sometimes attached to the top side of these rods. Here an ivory rod, 12 cm long. The primary purposes of funerary magic was to help the deceased deal with the demons she or he would encounter there. When the place of judgment was reached, the heart of the deceased was weighed against the feather of Maat, which symbolised truth and justice. A monster known as Ammut, features in the “Book of the Dead”, part hippopotamus, part crocodile (head), part lioness, squatted by the scales ready to devour the souls of the deceased who failed the test. (Ici la version égyptienne de l'iconographie du lituus, du dragon et lion sur le vase.) Sobek-Kronos : in some papyri from Tebtunis dating to the second century AD (P.Tebt. II 294-295). The person awarded the prophetic priesthood of Soknebtunis (a local manifestation of Sobek) was a certain Pakebkis son of Marsisouchos. The same person is mentioned in a marginal note as the owner of a hieratic manuscript of the Book of the Faiyum. In documents from Tebtunis, Soknebtunis (Sobek) is given a Greek alias, namely, Kronos. [10] - Pallas-Athéna ou Neith à la fondation de Troie : Dardanos engendre Erictonions qui engendre Tros qui engendre Ilos. Selon Apollodore, Ilos gagne la Phrygie et selon l'oracle suit une vache jusqu'au lieu de fondation de sa contrée, la «Colline de la Fatalité»; il implora un nouveau signe pour confirmer l'emplacement de la cité et reçut le Palladion. Hésiode nous dit que Pallas vient de la rivière Triton en Libye. Hérodote raconte le voyages des Argonautes au Lac Triton. (Aussi on voit l'amalgame qui se produit autant avec Athéna qu'avec Pallas Tritonis et la déesse Neith de Libye; non seulement Neith est associé au Chieftain Cup de Dardanos, puis au labyrinthe, mais c'est encore une forme dérivée, la statue de PallasAthéna, qui est à la fondation de Troie par Ilos.) «In the Chrysippus fragment, we are told that 'Zeus gave birth to her through the top of his head by the banks of the river Triton' (line 12). The Theogony preserves this detail when it refers to Athena only by her epithet 'Tritogeneia', that is: 'born by the Triton river'. Herodotus relates how the Egyptian king Amasis 'built a new gateway to the temple of Athena at Sais (2.177) clearly a reference to the well-known temple of Neith in that city.» 10 "CROCODILE, GOD OF THE NILE", by SOFIA AZIZ, NILEMAGAZINE.CO.UK, APRIL / MAY 2017 - Des canopes à la Troie historique d'Hisarlik. «By late Troia II—III (2250-2100 BC) intimations of banqueting feature in several metal forms deposited in the treasures. This is most obvious in Treasure A (Priam's Treasure) with large bronze serving platters, normally referred to as 'frying pans' or 'skillets', and a variety of bronze, silver and gold drinking and serving vessels, often in whimsical shapes like the silver anthropomorphic flasks and the well-known gold sauceboat.» [11] (Comme j'ai expliqué, le site historique serait l'antique Pergame phrygienne. On peut discerner sur l'esquisse l'ombre d'un homme passant une sorte d'épée large à un autre personnage à sa gauche. Ce rite canopique pourrait être phrygien, Teucros vient de Crète mais s'est établit en Phrygie (Troade) et a légué une partie de son royaume à Dardanos qui fonda la lignée troyenne. Énéide «le premier de nos ancêtres, Teucer, en était parti (de Crète) lorsqu’il aborda au cap Rhétée et choisit la Troade pour y fonder son royaume. Ilion ni la citadelle Pergame n’étaient encore debout ; on habitait le fond des vallées.») - Bétyle de la Neith romaine : Procope de Césaré, Les Guerres Livre V «even up to my time (VIth century AD) they shew a copy of it (the Palladium) chiselled on a certain stone in the temple of Fortune, where it lies before the bronze statue of Athena, which is set up under the open sky in the eastern part of the temple. And this copy on the stone represents a female figure in the pose of a warrior and extending her spear as if for combat; but in spite of this she has a chiton reaching to the feet. But the face does not resemble the Greek statues of Athena, but is altogether like the work of the ancient Aegyptians» - Sur des objets de Crète ancienne en Italie : Evans (1935) «It may be observed, however, in this connexion, that a dagger blade from Grave 86 at Zafer Papoura, Fig. 840,* is of leaf-shaped outline, and from its fine fabric should be naturally referred to L.M. II, though the Chamber Tomb in which it occurred had been plundered, and much ruined, and direct evidence of date was not forthcoming. This leaf-shaped form is also known among Sicilian Bronze Age daggers. [] The actual discovery of Late Minoan pottery in Sicily due to Professor Orsi's researches, from 1891 onwards, has itself been long know» Plusieurs dagues, vases et poteries minoennes crétoises ont été trouvé en Italie. «It is clear that some kind of relations existed between Crete and Italy in the Late Bronze Age III period. Italian metal objects and pottery in Crete and Minoan pottery in Italy document an exchange. Two important areas - Scoglio del Tonno and Sardinia evidently received Minoan goods, as did other sites such as San Cosimo d'Oria, Broglio di Trebisacce and Milena, which have been discussed elsewhere. Contact was most intensive in the thirteenth and twelfth centuries. [] and some bronze cups, inspired by Cretan models, were buried in a hoard at Coste del Marano in Latium.» [12] «The Villanova hut urns from central-western Italy (Bartoloni et al. 1987) have been considered the trigger for the origin of the North European practice (origins of house urns). [...] Franz Bömer (1951: 95-98). In particular Bömer examines the Italian hut urns and interprets the recurrent human figurines attached, carved on the surface or simply deposed with the Villanovan urns, as the Penates gods (among other things, protectors of the crop) and in consequence of that the urns as granaries.» (Lorsque les troyens reviennent en Italie après la Guerre de Troie, ils se mélangent aux étrusques et on voit apparaître des urnes qui ont des accointances avec l'idée de canope.) - Lien entre l'Italie et la Crète (XIIe siècle av. J-C) : «The first Italian metals on Crete appear in the thirteenth century, as attested by the Peschiera daggers and some fibulae (cf. Zapher Papoura and Mallia)» 11 12 Christoph Bachhuber (2009). The treasure deposits of Troy: rethinking crisis and agency on the Early Bronze Age citadel. Anatolian Studies, 59, pp 1-18 http://journals.cambridge.org/abstract_S0066154600000855 Crete and Italy in the Late Bronze Age III Period, Birgitta Pålsson Hallager, American Journal of Archaeology,Vol. 89, No. 2 (Apr., 1985), http://www.jstor.org/stable/504331 «bronzes - which belong to the "Peschiera" horizon / Italian" Bronzo Recente" (13th ca.), are distributed exclusively in the western and central regions of Crete and as far east as the Psychro cave, which is located on the western edge of the Lasithi plateau (Hogarth 1899-1900; Boardman 1961; Watrous 1996)» «Karphi bronzes, such as pins, arched fibulae and a trunnion axe (Excavations in the Plain of Lasithi 1937-1938) may mostly be dated to 11th-10th centuries» (Selon Hérodote, trois générations avant la Guerre de Troie, la Crète fait un siège à Kamikos en Sicile; ville ou Dédale se serait enfuit.) La satyre érotique égyptienne d'Hélène et des jardins de Troie - Astyanassa, en grec ancien «maîtresse de la ville», est la servante «therapaina» d'Hélène, celle qui s'occupe des soins du corps. La Souda, encyclopédie grecque de la fin du IXe siècle : «Astyanassa : the maid of Helen, the wife of Menelaus. She was the first to discover the ways of lying in bed (katakliseis) for intercourse, and wrote 'On the Postures (skhêmatôn) for Intercourse,' which Philaenis and Elephantine later imitated, who carried further similar licentious acts.» Lobel (1972:51-54) published fragments of a papyrus, dated to the early second century A.D., containing the beginning of a work ascribed to Philaenis. «Frg.I [col.i]: Philaenis of Samos, daughter of Okymenes, wrote these things for those who plan to lead their life with knowledge and not off-handedly... having worked at it myself...[col.ii] Concerning seductions: So then, the seducer must go unadorned and uncombed so that he does not [appear] to the woman to be on the job... Frg. 3:...with the thought...we...saying the [] woman is like a goddess... the ugly one is charming, the older one is like a young girl.» (Selon Philaenis s'inspirant d'Astyanassa, l'érotisme est ici une condition mentale; la visualisation et l'adoration de la déesse est lié la sexualité sacrée.) Photios Ier de Constantinople, au Xe siècle, reprend à son sujet Ptolémée Chennos (IIe siècle). Ptolemy Hephaestion, New History Book 4 (summary from Photius, Myriobiblon 190) (trans. Pearse): "The author [Hephaestion] speaks of the embroidered belt [the cestus] which Hera received from Aphrodite and gave to Helene [either for the contest of the suitors or her introduction to Paris]: it was stolen by Helene's servant, Astyanassa and recovered from her by Aphrodite." Iliad : «[Aphrodite Philomeides (the laughing)] spoke, and from her breasts unbound the elaborate, pattern-pierced zone (himas), and on it are figured all beguilement (philotes), and loveliness is figured upon it, and passion of sex (himeros) is there, and the whispered endearment that steals the heart away even from the thoughtful. She put this in Hera's hands, and called her by name and spoke to her : ‘Take this zone, and hide it away in the fold of your bosom. It is elaborate, all things are figured therein. And I think whatever is your heart's desire shall not go unaccomplished.’» - Sur Musée d'Athènes. Rapporté par Maximilien Samson Frédéric Schoell dans son livre Histoire de la littérature grecque profane, Volume 3, Livre IV, Chapitre XXVI, des fragments qui rapporteraient que Astyanassa aurait «prostitué sa Muse» pour chanter des amours impudiques. Il rapporte qu'elle est fille de Musée d'Athènes, dont on dit ailleurs qu'il est disciple d'Orphée (membre des Argonautes précédant la Guerre de Troie), lui-même fils d'Œagre père du satyre phrygien Marsyas. D’après Philochore, Musée d'Athènes est un fils d'Eumolpos qui est contemporain d'Héraclès. (De toutes les façons on lie Musée d'Athènes à une période avant la Guerre de Troie, donc sa fille prétendue Astyanassa est correctement placé dans le temps.) Musée d'Athènes sur la boisson : République de Platon 363c-d «Musée et son fils, de la part des dieux, accordent aux justes des récompenses plus grandes encore. Les conduisant chez Hadès, ils les introduisent au banquet des saints, où, couronnés de fleurs, ils leur font passer le temps à s'enivrer, comme si la plus belle récompense de la vertu était une ivresse éternelle. D'autres prolongent les récompenses accordées par les dieux ; ils disent, en effet, que l'homme pieux et fidèle à ses Serments revit dans les enfants de ses enfants et dans sa postérité. C'est ainsi et en des termes semblables qu'ils font l'éloge de la justice. Pour les impies et les injustes, ils les plongent dans la boue chez Hadès, et les condamnent à porter de l'eau dans un crible ; pendant leur vie ils les vouent à l'infamie...» 364e-365a «Et ils produisent une foule de livres de Musée et d'Orphée, descendants, disent-ils, de (la lune) Séléné et des Muses. Ils règlent leurs sacrifices d'après ces livres, et persuadent non seulement aux particuliers, mais encore aux cités qu'on peut être absous et purifié de ses crimes, de son vivant ou après sa mort, par des sacrifices et des fêtes (childish pleasures) qu'ils appellent mystères. Ces pratiques nous délivrent des maux de l'autre monde, mais si nous les négligeons de terribles supplices nous attendent.» (Ce fils de Musée qui enseigne les plaisirs de l'âme est donc frère d'Astyanassa. On verra que le papyrus de Turin est satyrique et peut valoir, dans la philosophie citée, comme offrande et dénonciation afin de racheter sa participation à Troie.) Le poème des Argonautiques orphiques est adressé à Musée : la quête des Argonautes met ici emphase sur le rôle d'Orphée, qui relate le texte à la première personne. Bien que daté du IVe siècle après JC selon le langage, d'autres le reculent jusqu'au VIe siècle av. J-C. Sur la datation : l'Histoire de la Guerre de Troie par Darès, un texte supposé avoir été trouvé dans une tombe en Crète vers le 1er siècle et datant de l'époque de la Guerre de Troie, fait mention d'un Argonautique ancien. «que celui qui voudra les connaître lise le livre des Argonautes [] Priam lui rappelle les outrages des Argonautes» Translated by Jason Colavito (2011). «We brought our swift ship up along the haughty Sintian coast of holy Lemnos. There, evil acts had been done by the women. In their wickedness, they had killed their husbands. Renowned Hypsipyle, the most beautiful of the women, now ruled over them according to their wishes. But, in truth, what is the reason for making a long tale of this, Musaeus, how Cypris [Aphrodite] nurse of love, excited the desire of the Lemnian women to have sex with the Minyans, so that by magical enticement Jason possessed Hypsipyle and the other Minyans made love with the other women? They would have forgotten about the expedition had I not called them back to the dark ship with my restraining words and soothing song, making them long for their oars and demand earnestly for resumption of their task.» Plus loin les Argonautes font escale chez la magicienne Circe : «“Oh unfortunate, unfortunate one! What terrible fate has Cypris thrust upon you? It does not escape me that you come to my island polluted with your crime against your old father and your brother, whom I am astounded to adduce you killed. Therefore I adjudge that you shall not return to your native shores until you atone for this crime. You will wash yourself clean of the crime on the shores of Maleia with Orpheus’ knowledge of divine expiation. You may not enter my house by divine law, for you are contaminated by a crime of great magnitude. Meanwhile, I will at once send you gifts from host to guest in a spirit of goodwill: bread, sweet unmixed wine, and also much meat.” Thus speaking, she flew back. Indeed, food and drink were prepared and set in the ship.» (Musée et Orphée pratiquent les rites expiatoires réparateurs de l'orgie et font ressouvenir la mission.) The Pseudo-Orpheus poem presents Orpheus as giving a poetic speech to his son, Musaeus, passing on to him hidden wisdom he learned in Egypt. The recension which appears in Eusebius (abbreviated E) seems to have been produced in the second or first century BCE. Recension D «All of you together. You, O Musaeus, child of the light-bearing Moon... (Line 18) You could not see him, until at length here on earth, My child, I show you, when I see his Prints and the strong hand of the mighty God. But I do not see him; for around him a cloud has been fixed; For all mortals have mortal pupils in their eyes Too small, since they are implanted in flesh and bones; Too weak to see the one who indeed rules all things. There remains for me and for all men a ten-fold layer of obscurity; For no one among mortals could see the ruler of men, Except a certain person, a unique figure, by descent an offshoot Of the Chaldean race; for he expertly saw the movement of the stars And of the sphere(s), which always rotates around its axle, A perfect circle, all on their respective axes... (Line 34) On a golden throne; and earth stands under his feet, And his right hand to the extremities of the ocean. He stretches out on every side, the mountain base trembles before him. In fury, as well as the depth(s) of the hoary, blue sea, And it is not possible to endure his mighty force. But in every way He himself is heavenly, and on earth brings all things to completion. Since he controls its beginning, but also its middle, and end too. As a word of the ancients, as the one born in the undergrowth said, Having received utterance from God, indeed the twotablet law. (Eusebe : Himself first cause, and means, and end of all. So men of old, so tells the Nile-born sage)» (Poème intéressant lorsqu'on le met en relation au Roi qui tend la main sur la fresque de Cenchrées, caché dans les contours macrocosmiques du paysage, lequel pouvait incarner une divinité semblable à un roi céleste lié à l'AION. Certains identifient aussi Musée à Moïse.) - Le livre d'Hélène. Le Chant 3 de l'Iliade témoigne du fait qu'Hélène avait crée une toile des combats de Troie, et laisse entendre une seconde vision : «Et la messagère Iris s'envola chez Hélénè aux bras blancs, s'étant faite semblable à sa belle-soeur Laodikè, la plus belle des filles de Priamos, et qu'avait épousée l'Anténoride Elikaôn. Et elle trouva Hélénè dans sa demeure, tissant une grande toile double, blanche comme le marbre, et y retraçant les nombreuses batailles que les Troiens dompteurs de chevaux et les Akhaiens revêtus d'airain avaient subies pour elle par les mains d'Arès. Et Iris aux pieds légers, s'étant approchée, lui dit : "- Viens, chère Nymphe, voir le spectacle admirable des Troiens dompteurs de chevaux et des Akhaiens revêtus d'airain. Ils combattaient tantôt dans la plaine, pleins de la fureur d'Arès, et les voici maintenant assis en silence, appuyés sur leurs boucliers, et la guerre a cessé, et les piques sont enfoncées en terre." [] Et la Déesse, ayant ainsi parlé, jeta dans son coeur un doux souvenir de son premier mari, et de son pays, et de ses parents. Et Hélénè, s'étant couverte aussitôt de voiles blancs, sortit de la chambre nuptiale en pleurant ; [] Et Hélénè, la divine femme, lui répondit (à Priam) : "- Tu m'es vénérable et redoutable, père bien-aimé. Que n'ai-je subi la noire mort quand j'ai suivi ton fils, abandonnant ma chambre nuptiale et ma fille née en mon pays lointain, et mes frères, et les chères compagnes de ma jeunesse ! Mais telle n'a point été ma destinée, et c'est pour cela que je me consume en pleurant."» Aphrodite veut ensuite convaincre Hélène d'aller coucher avec Pâris. «- O mauvaise ! Pourquoi veux-tu me tromper encore ? ... Va plutôt ! abandonne la demeure des Dieux, ne retourne plus dans l'Olympos, et reste auprès de lui, toujours inquiète ; et prends-le sous ta garde, jusqu'à ce qu'il fasse de toi sa femme ou son esclave ! Pour moi, je n'irai plus orner son lit, car ce serait trop de honte, et toutes les Troiennes me blâmeraient, et j'ai trop d'amers chagrins dans le coeur.» (Ainsi Hélène, pendant qu'elle tissait, est emmenée par Iris sous la forme de sa belle-soeur à admirer la fin des combats et, emplit de tristesse, est inspirée de la perte de sa couche nuptiale. Son état est propre à produire une oeuvre qui dénonce la débauche.) Ptolémée Chennos, un grammairien et mythographe grec (Ier-IIe siècle), rapporté par Photius Biblotheca 149b, 3-38. «From the time of the Trojan War there were many Helens; [] Among which was Helen daughter of Musaeus, who wrote about the Trojan War before Homer, from which Homer is said to have taken his plot, she possessed a bilingual sheep.» (Décidément une confusion avec Astyanassa. [Ref. VOL.2 : Hélène rapporte un livre sur son passage à Troie, image sur vase, chapitre : Le lézard d'Hélène.]) Le Chant IV de l'Odyssée dit encore à ce sujet lorsque Télémaque le fils d'Ulysse arrive au palais de Ménélas. «Phylo lui offre une corbeille d'argent qu'Hélène reçut d'Alcandre, l'épouse de Polybe, qui demeurait à Thèbes, ville d'Égypte, où les palais renferment de grandes richesses. Polybe lui-même donna à Ménélas deux bassins d'argent, deux trépieds et dix talents d'or. Alcandre envoya à Hélène de magnifiques dons ; elle lui fit présent d'une quenouille d'or, et de cette corbeille circulaire en argent, dont les bords extérieurs sont enrichis d'or. Phylo, la suivante d'Hélène, porte cette corbeille remplie de pelotons déjà filés, et sur ce fil est étendue la quenouille entourée d'une laine violette.» (Tout comme si Hélène reçut en Égypte ses présents servant au tissage, à cette seconde œuvre implicite.) - Le papyrus érotique de Turin, datant de la période ramesside (1292-1069 av. J-C), découvert à Deir elMedina au début du XVIIe siècle, a été enregistré sous le numéro 55001 au musée égyptologique de Turin; il porte aussi le numéro 2031 RCGE 46617. La partie satirique met en scène des animaux. Champollion l'a analysé en 1824. (Donc pour aborder le parchemin, il faut supposer que la satyre est portée aux comportements des Troyens et aux jardins de la Babylone troyenne, que le parchemin aura été produit directement après la chute de Troie en 1076 av. J-C, et que cela puisse venir d'Astyanassa suivant Hélène qui s'était arrêtée en Égypte avec Ménélas. Le payprus a été découvert par Champollion à Turin en Italie sans aucune idée de relation avec une Troie italienne quelconque.) Lycophron (v. 847-851) «And he shall visit the fields which drink in summer and the stream of Asbystes (Nile) and the couch on the ground where he shall sleep among evil-smelling beasts. And all shall he endure for the sake of the Aegyan bitch (Helene), her of three husbands, who bare only female children (Iphigénie et Hermione). And he shall come as a wanderer to the folk of the Iapyges (Italiens) and offer gifts to the Maiden of the Spoils (Athéna), even the mixing-bowl from Tamassus (Cyprus) and the shield of oxhide and fur-lined shoes of his wife.» (Ce qui est dit sur le retour de Ménélas avec Hélène au retour de la Guerre de Troie, c'est un passage en Égypte où il aurait pu laisser une trace de son oeuvre, exemple le papyrus de Turin, ensuite un passage à Chypre dont j'ai donné l'exemple d'un siège de Troie sur le bol d'Amathus.) - Dénonciation satyrique égyptianisée : essayons de comprendre si quelques symboles égyptianisés, pour faire passer le message, ne serait pas troyens; tout l'iconographie se résume à une débauche obscène et l'abandon du culte divin vers le bestial et l'enivrement. On y discerne la fameuse harpe d'Atys/Agdistis. Les hommes sont chauves ce qui implique que le lieu de la force n'est plus dans la tête mais tout dans le phallus; l'offrande de la chevelure que les prêtres galles faisaient le jour de la fête d'Atys. Ovide Faste 4, "[Attis] s'est même lacéré le corps avec une pierre aiguisée et a traîné sa longue chevelure dans la poussière immonde ; [...] Cette fureur devint un exemple et les servants indolents de la déesse (Cybèle) tranchent leurs parties honteuses en agitant leur chevelure." Les décorums féminins, comme la ceinture, s'associent à Astyanassa et aux cultes érotiques d'Aphrodite pour la séduction de Pâris et les Troyens. Un Attis égyptien? L'homme au sac de grain pourrait être une référence à Bata dans le Conte des deux Frères (-1194) selon Lise Manniche (1997); Bata s'occupe du grain chez son frère Anubis et couche avec les animaux dans l'étable; l'épouse d'Anubis occupée à sa coiffure dit à Bata de se servir dans le grenier; émerveillée par sa force et la lourde charge sur ses épaules, elle lui propose de passer une heure ensemble, il refuse et fuit; pour prouver sa fidélité à son frère il s'émascule. (Inversement ici l'homme pénètre la femme, il ne s'émascule pas, trait qui rappelle Attis, et représente l'infidélité. Selon le Papyrus Jumilhac, Bata est en réalité Seth.) - Le lagobolon. Sur la scène du lit superposé l'homme semble toucher un lagobolon de son pied, un instrument du pouvoir troyen, de leur origine minoenne. Le lagobolon semble avoir été associé à des rites de fertilité chez les Minoens. Sur un anneau en or de Pylos, ANM 7985 (CMSI, no. 292). «on the Pylos ring, and what Ellen observed was missing from Piet de Jong’s published drawing, is the larger male’s obviously engorged and ejaculating penis [=CMSI, no. 292]. A more recent rendering done for the Corpus der minoischen und mykenischen Siegel (CMS) includes the ejaculate blobs» (Sur le sceau on semble voir un homme (jaune) levant les bras et son phallus, suivit d'un enfant, et de la mère et son yoni. C'est un rite de fertilité, associé au bateau-dragon, qui semble faire l'appel du chevreuil, un appel en rut, en vue de le mettre en cage. Derrière un homme agite le lagobolon et un autre éjacule.) - Le «cône d'onction» est une odeur de sainteté de la pensée à des fins rituels qui doit être reçu «d'en-haut»; la femme qui est assise sur un cône démesuré prend à elle seule presque deux panneaux en largeur et s'enfourche cette huile résineuse; alors que le «cône d'onction» est normalement plus petit et porté sur la tête des filles égyptiennes préparant les rites sacrés [13]. (Il faut entendre ici une image de la Grande Prostituée, puisque celle-là au lieu de s'oindre de sainteté, l'enfourche dans son sexe; le phallus du «barbare chauve» près du cône renforce la dynamique d'un amour du vulgaire «émanant du terrestre». Le vin en excès représente aussi un amour terrestre car il abaisse l'âme, et il faut considérer la baise comme un second vin. Apocalypse 17,1 «C'est avec [la grande prostituée] que les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité, et c'est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. 17,4 Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.» Car la Grande Prostituée qui est imagée par une Ville est surtout un royaume, tel que Rome la Nouvelle Troie, Apocalypse 17.9 «C'est ici l'intelligence qui a de la sagesse. -Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. 17.15 Et il me dit: Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues.» Le cône d'onction sur laquelle elle s'assoit n'est pas sans rappeler l'apport érotique des bétyles sur les fresques de Cenchrées, et des sceaux mycéniens/minoens. On peut considérer la forme multimamia et multi-trou de la Déesse comme une certaine forme de la Grande Prostituée; car celle-ci s'intronise le phallus de la parole (bouche), au yoni (passion) et par derrière (tromperie); et par là on entend la prostitution des habitants avec la même déesse poliade, Cybèle par exemple, l'orgie.) Elle tient aussi un miroir ; en bas à sa droite est un cistre abandonné et l'homme qui pousse le chariot et tient une jarre de vin semble aussi le porter à son bras comme un simple signe d’apparat : le sistre était un instrument sacré utilisé par les prêtresses et les nobles lors de danses et cérémonies religieuses, particulièrement celles d'Hathor. Ces éléments de bracelets dorés, la coupe de cheveux et les bandeaux, le cône d'onction, la musique, les jeunes filles, et la fleur de lotus dans les cheveux sont typiques des tombes de la XVIIIe dynastie (-1550/1292) tel que Nebamon TT181 et Djeserkareseneb TT38, mais toujours placés dans un contexte rituel qui 13 Exemple de «cone of ointment» de la tombe TT38 du Tombeau de Djéserkarêseneb de la XVIIIe dynastie, -1390 n'est pas une sexualité débridée. Les mêmes éléments sont donnés dans l'Anthologie Palatine comme des instruments bacchiques «165. PHALÉCUS. - Un sistre qu'on agite, aiguillon de la danse bachique, une peau entière d'une biche tachetée, des cymbales de Corybantes aux sons éclatants, des thyrses de vert feuillage couronnés d'une pomme de pin, un tambour aux roulements graves et sourds, un van maintefois assujetti sur sa tête avec des bandelettes, tous ces dons, Évanthé les offre à Bacchus, parce que sa main tremble à porter un thyrse, mais elle porte encore une coupe sans trembler.» (Le sistrum d'Hathor devrait rappeler la déesse Lointaine Tefnout de sa forme féroce; donc sonner la raison.) - Sur un rhyton hittite, on reconnaît les symboles du papyrus dans sa fonction de procession sacrée. (Le X de la chaise, le dragon blotit qui près de la plante de vie décrit comme un cerf tué, le cône d'onction, musique et coupe à boire. Les Phrygiens, ancêtres troyens, habitaient en territoire hittite.) - Les cheveux : Les femmes du papyrus ont la tête ceinte. Euripide dans Hécube où cette dernière dit : «Au sortir des chants et des festins joyeux, mon époux reposait dans son lit; sa lance était suspendue, et il ne voyait plus la troupe des Grecs s'élancer de ses vaisseaux pour fondre sur Ilion. Pour moi, j'étais occupée à relever sur ma tête ma chevelure nouée avec grâce par des bandelettes, contemplant la surface brillante du miroir doré ; et à demi vêtue je me préparais à reposer sur mon lit. Un bruit soudain retentit à travers la ville, et ces cris guerriers se font entendre : "Enfants des Grecs, que tardez-vous à renverser la citadelle de Troie, pour retourner dans votre patrie ?" J'abandonne aussitôt ma couche chérie, vêtue d'une simple tunique, comme une jeune Dorienne, et j'embrasse l'autel de Diane sans pouvoir la fléchir.» Autre traduction : «Moi, j'arrangeais avec art, j'enfermais sur mon front dans de très chères bandelettes les boucles flottantes de ma chevelure, les yeux attachés sur l'orbe éclatant d'un miroir d'or, et prête à me laisser tomber sur la couche moelleuse. [] En vain, couverte d'un simple voile, comme les filles de la Doride le quittai ma couche chérie » «Mais moi j'arrangeais ma boucle-de-cheveux avec des bandeaux, rattachés-en-haut, regardant dans les reflets infinis de miroirs d'or, pour que étant-sur-le-lit je fusse tombée sur ma couche.» (Ainsi les femmes du papyrus sont accoutrées comme Hécube ou devrait-on dire les Troyennes.) Les plantes de lotus qui apparaissent dans les cheveux doivent exprimer le parfum, et possiblement les jardins comme endroit de prédilection à cet art de l'amour. Énéide «du haut de sa tête ses cheveux parfumés d’ambroisie exhalent une odeur divine ; les plis de sa robe coulent jusqu’à ses pieds, et sa démarche a révélé la déesse. Énée a reconnu sa mère [...] Et maintenant ce Paris, avec un cortège d’eunuques, son menton et sa chevelure tout humide de parfums soutenus par la mître de Méonie, jouit de sa prise» Antigoné fille de Laomédon : d'abord rapporté par Ovide, Métamorphoses Livre VI «Pallas représenta aussi Antigoné qui avait osé rivaliser jadis avec l'épouse du grand Jupiter, et que la reine Junon transforma en oiseau ; ni Ilion ni son père Laomédon ne l'empêchèrent, devenue une blanche cigogne couverte de plumes, de s'applaudir elle-même, en claquant du bec.» Puis par Virgile dans les Géorgiques : «Antigoné, fille de Laomédon roi de Troie, qui avait une longue chevelure, au point de se dire pareille à Junon – laquelle ne supportait pas que quiconque se comparât à elle, et changea en serpents nocifs la chevelure d’Antigoné – et qui par la suite, prise en pitié par les dieux, fut transformée en oiseau, qui vient d’Afrique au printemps.» (Enfin bien que futile en apparence, la scène est très grave puisque la satyre érotique dépeint des éléments rituels, musique, pommade et autres, inversés et obscènes, donc sacrilèges;.) - La femme dans le chariot : qui tend son bras pourrait représenter la «divinité qui fuit», du signe de la croix sur le chariot, selon l'Évangile de Philippe édition de Rodolphe Kasser «Ils se révèlent, cependant, les mystères de la vérité, comme étant allégories et images; or la chambre à coucher est cachée; elle est le 'saint dans le saint'; le voile, certes, couvrait et cachait premièrement comment Dieu administrait la création; mais lorsqu'il se déchirera, le rideau, et que les mystères du dedans seront révélés, on laissera alors cette maison devenue déserte; bien plus, alors, on la détruira; toute la divinité, alors, fuira hors de ces lieux,... mais elle restera sous les ailes de la croix et sous ses bras; cette arche sera pour elle le salut, lorsque le cataclysme des eaux dominera sur eux; Si certains appartiennent à la classe sacerdotale, ils seront capables d’entrer à l’intérieur du voile avec le grand-prêtre. [] les méchants sont esclaves de la méchanceté; mais quand elle se dévoilera, alors la lumière parfaite coulera au dehors sur quiconque, et tous ceux qui sont en elle recevront l'onction; [] "Tout plant que mon Père qui est dans les Cieux n'a pas planté sera extirpé" [] (Quant aux) mariages terrestres, que nous ne voyons pas, parce qu'ils sont faits de nuit; alors, la flamme brûle seulement pendant la nuit, puis elle s'éteint» (On annonce les rites sacrés du mariage mystique accomplis tout inversement sur le papyrus; la ruine qui s'ensuit était celle de Troie.) Dans ce cas elle ne fuit pas vraiment puisque c'est une parade qui annonce celle des animaux, avant une dernière vignette; la femme du chariot semble aussi se faire enculer, allongée sur son dos au contraire du schéma, et l'homme qui la baise est le seul à avoir encore ses cheveux et il est plus grand que les autres, il pourrait for bien représenter un «grand prêtre». (Selon Philippe le mariage ou union terrestre est produit avec la nuit, entendre ici le monde sensoriel, et l'éon - c'est-àdire la permanence - est abandonné en quelque sorte pour l'amour du monde, puisque cet amour devient temporel. Apo 18,23 «la lumière de la lampe ne brillera plus chez toi, et la voix de l'époux et de l'épouse ne sera plus entendue chez toi» Il y a renversement de l'ordre lorsque la "normale" est changée par le plus grand nombre, et le renversement s'établit lors d'une union avec la Nuit, ou autrement dit la débauche de profanation.) Ce qui est présenté comme un petit singe dont on voit la tête est placé derrière une créature avec une énorme tête de serpent phallique sortant la langue, la continuité de la vigne qui s'élargit, c'est-à-dire un culte d'Apophis. - Quelques incompréhensions : il est vraisemblable que les croquis ne sont pas représentatifs. On voit trois membres, la jambe du bambin (bleu), le bras de la dame est dessous et continue vers l'avant (rouge), et enfin le bras de l'homme suit la jambe (jaune). Au centre, l'homme couché qui est massé par une femme et deux jeunes filles laisse voir une seconde paire de jambe repliée en l'air alors qu'on voit ses deux jambes allongées, ceci pourrait être une enfant (ou nain) qui tète le sein de la femme; tandis qu'un second nain est derrière tendant la main vers cet enfant. L'angelot peut être un fétiche d'envoûtement égyptien. - La partie animale : la partie composée d'une vingtaine de vignettes à caractère sexuel et est suivit d'une fresque animale sur le même papyrus. Cette fresque animale montre une aberration, les chats sont attaqués et mis en esclavage, alors que ceux-ci sont divinisés chez les Égyptiens comme Bastet protégeant Ra contre Apophis; dans le même temps des figures cornues, qu'on peut associer à Seth, règnent sur les chats. Là ici les souris mènent le siège contre une place forte tenue par des chats désarmés rappelant le mythe fondateur du patriarche troyen, Teucros, qui avait établit sa ville où il avait rencontré une invasion de mulots ou rats qui avaient mangé leurs armes. (On se rappellera que le Chat est l'image de l'impudique Déesse aux fauves. [Ref. VOL.1 : Rite du Chat, du Hibou et du Cavalier Nocturne]) - L'exemple du corbeau près d'un siège de guerre est assez intéressant car selon Ésope (Perry 125, 127) l'animal était prophétique et aurait dû annoncer l'arrivée de la Guerre. «The crow was jealous of the raven's power to reveal signs to mankind by means of omens, since the raven was always being consulted to find out what was going to happen. When the crow saw some travellers passing by, she flew up into a tree and perched there, squawking loudly. The men turned towards the sound in alarm, but then one of them said, 'Hey, let's go! It's just a crow, whose squawking doesn't mean a thing.'» Perry 236 : «Some merchants were making a journey when they happened to meet a raven who was blind in one eye. The travellers halted and one of them said that the sign given to them by the raven meant that they should turn back home. Another member of the company protested, 'But how can such a bird predict what is going to happen to us, when he couldn't even predict the loss of his own eye in time to take preventive measures?'» Perry 577 : «The raven pretended that it was his birthday and invited the birds to a party. Once the birds were inside, he locked the door and began to kill them one by one.» L'arbre dans lequel monte le corbeau soutient une sorte d'hippopotame avec ses fruits lequel semble tenir un filet prêt à prendre au piège une proie; cela doit représenter les «fruits de Seth». L'association de l'hippopotame à Seth est ancienne. Sur une stèle de la XIXe dynastie à Deir el-Medina (Stele Turin CGT 50057), Neferrenpet vénère conjointement Amon et Taouret. Cette dernière est suivie par deux petits hippopotames, le premier est «Seth-le-beau», l'autre «Le-fils-de-Nout». Enfin la stèle montre une quinzaines de femmes dont 3 portent une main vers leur sexe dans le pli de leurs robes, rappelant Isis et Nephtys excitant l'âne-seth à porter Osiris. (Les fruits de Seth représentent bien des «Pomme de Discorde», cela se voit par la présence subtiles de dragons près des instruments de musique, le non-harmonique; l'orgie elle-même avec le grand serpent du chariot et les phallus, qui font l'amour à l'envers, représente un chaos. «Aux noces de Pélée et Thétis sur l'Olympe, tous les dieux sont invités sauf Éris, déesse de la Discorde. Pour se venger, elle leur jette une pomme d'or avec la mention : «Pour la plus belle».» L'âne jouant de la lyre comme le signe d'un abrutissement deviendra proverbial avec les romains qui visiblement ont retenu la leçon; Ésope le Phrygien le mentionne dans la fable «L’Âne et les Cigales» où l'âne meurt en se nourrissant de rosée pour avoir une belle voix comme la cigale.) L'Hélène d'Euripides en Égypte le mentionne : «MESSENGER Now I see how worthless are the seers' tricks, how full of falsehood; nor is there after all aught trustworthy in the blaze of sacrifice or in the cry of feathered fowls; 'tis folly, the very notion that birds can help mankind. ... this was but devised as a bait to catch livelihood, and no man grows rich by divination if he is idle. No! sound judgment and discernment are the best of seers. LEADER My views about seers agree exactly with this old man's: whoso hath the gods upon his side will have the best seer in his house.» - Sur le chat se battant avec l'oiseau pour une jarre : il a été rapporté par le grammairien Brugsch qu'il avait trouvé en démotique les fables d'Esope dont il croit l'origine en Égypte, cité en Revue archéologique, Volume 36, 1878; ces fables sont cités dans le «Papyrus de Leiden 1, 384» dont la traduction n'est pas facilement disponible mais dont certains érudits en rapportent quelques-unes. «This fable is about a vulture and a cat who, for fear of an attack on their offspring, conclude a pact with an unhappy outcome (pLeiden I 384, II, 6 ff.). 683 This goes well for so long until the cat tries to steal a piece of meat from a vulture cub and injures it in the process. In revenge, the vulture attacks the cat in the absence of the cat. Ultimately, the act of the vulture is punished by the fact that when trying to steal food from the coals of a Bedouin fire, it carries a glowing piece of coal that sticks to the meat into its nest and this goes up in flames, so that the youngsters fall on the ground. The fable was intended to remind the goddess Tefnut [of coming back home]... Thoth tells her more fables to shorten the time on the way back.» [14] (Ici ce n'est pas de la viande mais une jarre de vin peut-être, l'idée du nid en feu résume bien le siège; et la jarre est renversée. L'auteure apporte le fait que des ostracons de la XXe dynastie dépeignent déjà ces fables que le papyrus nous rapporte.) Sur Ésope et l'Égypte : «Isis appears in the Vita (Aesopi) as a benefactress of Aesop. Once again, this theme is fully brought out only in the G version. Aesop is initially presented as mute; but one day he meets in the fields a priestess of Isis who has gone astray, offers her food and water and helps her find her way. In return for this help, the priestess invokes Isis and asks her to reward Aesop for his piety with the gift of speech (G 4–5). This is indeed what happens: that same afternoon, while Aesop is taking a nap, Isis arrives accompanied by the nine Muses, endows Aesop with speech and persuades the Muses to grant him eloquence and the ability to compose fables (G 7).» [15] (Comme on a vu à propos de la Mosaïque du Nil, la connexion aux aretalogies d'un culte d'Isis grecoégyptien, Isis est liée à une écriture mystique. C'est une explication possible pour évoquer une pratique mystique de l'époque et le papyrus. Voir les inscriptions du papyrus ci-bas.) 14 15 Nadja S. Braun, Bilder erzählen, Visuelle Narrativität im alten Ägypten, https://books.ub.uniheidelberg.de/propylaeum/reader/download/614/614-29-88598-2-10-20200409.pdf CHARACTERS AND NAMES IN THE VITA AESOPI AND IN THE TALE OF AHIQAR PART I: LYKOROS AND HERMIPPOS. Hyperboreus Vol.15 (2009) Fasc.1 - La section du banquet : même chose que pour les autres animaux, on y retrouve bien la source dans le Papyrus de Leiden I 384. (17,9) «There was a lion on the mountain who was mighty in strength and was good at hunting. The small game of the mountains knew fear of him and terror of him. One day it happenned that he met a panther whose fur was stripped, whose skin was torn, who was half dead and half alive [because of his] wounds. The lion said : "How did you get into this condition? Who scraped your fur and stripped your skin?" The panther [said to him] : "It was man." The lion said to him : "Man, what is that ?" The panther said to him : "There is no one more cunning than man. May you not fall into the hand of man!" The lion became enraged against man. He ran away from the panther in order to search for [man]. The lion encountered a team yoked... so that one [bit] was in the mouth of the horse, the other [bit] in the mouth of the donkey. The lion said to them: "Who is he who has done this to you?" They said : "It is man, our master," He said to them: "Is man stronger than you?" They said: "Our lord, there is no one more, cunning than man. May you not fall into the hand of man!" The lion became enraged against man ; he ran away from them. The same happened to him with an ox and a cow, whose horns were clipped, whose noses were pierced, and whose heads were roped. He questioned them; they told him the same. The same happened with a bear whose claws had been removed and whose teeth had been pulled. He asked him, saying: "Is man stronger than you?" He said: "That is the truth. I had a servant who prepared my food. He said to me : 'Truly, your claws stick out from your flesh ; you can not pick up food with them. Your teeth protrude ; they do not let the food reach your mouth. Release me, and I will cause you to pick up twice as much food! 'When I released him, he removed my claws and my teeth. I have no food and no strength without them! He strewed sand in my eyes and ran away from me." The lion became enraged against man. He ran away from the bear in order to search for man. He met a lion who was tied to a tree... [] a little mouse.» [16] (On peut retrouver les animaux floués par l'homme méchant, le lion joue de la harpe, l'âne joue la grande harpe, le cheval prépare le festin, le taureau tient le sceptre Ouas, les souris libérés; le banquet pourrait représenter les membres arrachés par l'homme consacré à la divinité; le chat a les mains liés et le fort des chats est attaqué par les souris, certaines sont percées d'une flèche. En sommes le papyrus annonce que les animaux sont plus fidèles que l'homme et accomplissent mieux leurs rites. Ayant abandonné la divinité, les «chats sont des chats», ils ne sont plus protégé d'Apophis et Seth et sont renversés par de simples souris; et le «lion est sur la montagne» du pouvoir, il domine la région. Le mythe principale du papyrus de Leiden 384 est celui de la fuite de Tefnout sous la forme d'un chat et son retour, le retour de la divinité féline. À partir d'ici il est assez simple de racoler Tefnout aux aventures amoureuses d'Hélène, semi-divine.) Sur la fable du lion qui ne mange pas la souris et laquelle rongera ses liens et le délivrera pour ensuite vivre sur son dos mentionné dans le papyrus de Leiden 384; on voit l'image d'une petite créature animale jouant du tambour aux contours dessinés faiblement dans le corps du lion à la harpe. La fable des deux chacals, dans le Papyrus de Leiden I 384, est incluse dans un dialogue 16 Ancient Egyptian Literature, Volume 1 : the Old and Middle Kingdoms, par Miriam Liohtheim où le chacal instruit un chat éthiopien sur la fatalité où le plus fort mange le plus faible dans une chaîne alimentaire, et que le lion peut aussi être indulgent. Ce savoir il le tient d'une chimère : «According to the Jackal, however, who states he derived his knowledge from the vulture, who was sacred to the goddess Mant, he had an eagle's beak, the eyes of a man, the limbs of a lion, scales like a tortoise, and a serpent's tail. He completes his argument by reminding the Cat that though she should be, were it possible, specially privileged, being sacred to, and called a daughter of the sun, yet she will have to die.» [17] (Les deux chacals dépeint en jaune, un tenant une urne et attaché d'un collier vert, l'autre tenant les attributs du Pharaon, apparaissent dans une version du mythe de la Déesse Lointaine; ce chat qui paraît avoir les mains liées sur la reconstruction couleur pourrait aussi être un «bon chat». Encore une même réponse philosophique, le chat bien que sacré a une condition de mortel, c'est-à-dire que son chemin est de retourner vers Ra immortel.) - Une autre version "The seer and the listener" venant d'un papyrus démotique du mythe de la Déese Lointaine, et qu'on fait aussi remonter au XIe siècle av. J-C, présente deux vautours dotés de dons pour voir les évènements; ils voient un petit oiseau mangé par un lézard mangé par un autre etc... jusqu'à ce que le Griffon mange le lion et le poisson-chat. The Seer replied "Don't you know that the griffin is the image of death and retribution? He is the Shepherd of all that is on earth. He is the one who cannot be repaid. Its beak is that of a falcon, its eyes that of a man, its limbs those of a lion, its ears those of a fish, its tail that of a snake. The five living beings are in him because he exercises power over everything." [18] 17 18 Transactions of the Royal Society of Literature of the United Kingdom, Per Royal Society of Literature (Great Britain), 1893. http://www.google.cat/books? id=3jQMAAAAIAAJ&pg=PA28&focus=viewport&vq=matter&dq=editions:OXFORD555060373&hl=ca&output=htm l_text https://de-m-wikipedia-org.translate.goog/wiki/Die_Seherin_und_die_H%C3%B6rerin? _x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=en&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=ajax,elem - Hélène ou Tefnout dans le papyrus Leiden I 384? Proteus was reputed to have entertained Helen of Troy at his court. The son of Proteus, Theoclymenos "He who is illustrious on account of a god", fell in love with Helen of Troy and wished to marry her. This was the theme of a drama by Euripides, "Helen", in which she finds herself languishing by the Nile. Her protector, the noble pharaoh, Proteus, having died, Helen seems doomed to become the wife of the repulsive Theoclymenos, but her husband, Menelaus, is shipwrecked on Egypt's shores and makes his way to her. The couple is aided by Proteus's daughter, Theonoe, called "Eido" (Wadjet) in her younger days due to her "blooming" beauty, and manages to escape. «When she was grown up - sexually mature - they changed her name to Theonoe: Theonoe, "the mind of god", because she turned out the theological one. She knows all the gods' plans past, present and yet to come. A useful talent inherited from her grandfather Nereus» [19] (Autant les rois égyptiens s'identifient aux déités afin d'accomplir le règne sur terre, le Pharaon à Ra, la reine à Tefnout, ainsi Hélène qui accède à la royauté par Proteus et son fils pourrait avoir été identifié ainsi puisque Ménélas est roi de Sparte. Ce qui exprime que le papyrus Leiden 384, ces fables ésopiques égyptiennes sur Tefnout, peut être un récit égyptianisé d'une aventure grecque.) - L'Hélène d'Euripides se produit de suite après la ruine de Troie. Le Choeur s'approche d'Hélène, se décrivant comme une nymphe sortant du Nil sous la forme d'un roseau, entendant les plaintes d'Hélène qu'il compare à une attaque de Pan, Hélène qui a été la chute de plusieurs. «CHORUS Beside the deep-blue water I chanced to be hanging purple robes along the tendrils green and on the sprouting reeds, to dry them in the sun-god's golden blaze.» (On y retrouve donc le contexte nilotique du papyrus de Turin, cette relation entre la guerre et la sexualité de Pan.) «HELEN. the son of Maia, swift of foot, who caught me up as I was gathering fresh rose-buds in the folds of my robe, that I might go to the "Brazen House," and bore me through the air to this loveless land, making me an object of unhappy strife 'twixt Hellas and the race of Priam. [] For no woman, Hellene or barbarian, gives birth to babes in eggs inclosed, as they say Leda bare me to Zeus. My life and all I do is one miracle, partly owing to Hera, and partly is my beauty to blame. Would God I could rub my beauty out like a picture, and assume hereafter in its stead a form less comely, and oh! that Hellas had forgotten the evil fate that now I bear, and were now remembering my career of honour as surely as they do my deeds of shame. [] First, although I never sinned, my good name is gone. And this is a grief beyond the reality, if a man incurs blame for sins that are not his. Next, have the gods removed me from my native land, to dwell with men of barbarous ways, and reft of every friend, I arn become a slave though free by birth; for amongst barbarians all are slaves but one. [] Were my husband still alive, we might have recognized each other, by having recourse to tokens which ourselves alone would know. But now this may not be, nor is there any chance of his escape. Why then do I prolong my life? What fortune have I still in store? Shall I choose marriage as an alternative of evils, and dwell with a barbarian lord, seated at his sumptuous board?» (Hélène en Égypte cherche une expiation aux malheurs causé à Troie, elle est consciente de son origine divine; le mariage mystique mis en parallèle à la beauté d'Hélène est ici l'expiation même, car le Beau est la bonté, l'équité dans les formes corporelles doit l'être aussi pour son coeur, et cette beauté photogénique passagère n'est pas la même. C'est ainsi qu'elle se rapproche de Theonoe non pas comme une servante de corps mais du coeur car elle est sage.) «HELEN About my neck will I fasten the deadly noose from above, or drive the murderous knife with self-aimed thrust deep into my throat to sever it, striving to cut my flesh, a sacrifice to those goddesses three and to that son of Priam, who in days gone by would wake the music of his pipe around his steading. [] for the gift that Cypris (Aphrodite) gave to me, hath caused a sea of blood to flow, and many an eye to weep, with grief on grief and tear on tear. All this hath Ilium suffered and mothers have lost their children; and virgin sisters of the slain have cut off their tresses by the swollen tide of Phrygian Scamander.» (Hélène préférerait se suicider si son mari Ménélas serait mort, en s'offrant en sacrifice aux 3 déesses du Jugement de Pâris, et à Pâris jouant la flûte; elle 19 SETNAKHT AND THE CLASSIC MEMORY, By Marianne Luban, 2003 sacrifierait sa vie pour racheter la faute originelle de Pâris, dont elle évoque ses fêtes. Les vierges troyennes sacrifiaient leur virginité au Scamandre, qu'elle compare au malheur de la chute de Troie.) Le substitut d'Hélène : Les retrouvailles mettent en parallèle le personnage mythique grandit par la guerre et la renommée et la rencontre charnelle : «MENELAUS Lady, in thee I see a wondrous likeness to Helen. HELEN And I in thee to Menelaus; I know not what to say. [] MENELAUS O Hecate, giver of light, send thy visions favourably! HELEN In me thou beholdest no spectre of the night, attendant on the queen of phantoms. [] HELEN What other woman calls thee lord? MENELAUS The inmate of yonder cave, whom I from Troy convey. HELEN Thou hast none other wife but me. MENELAUS Can it be my mind is wandering, my sight failing? HELEN Dost not believe thou seest in me thy wife? MENELAUS Thy form resembles her, but the real truth robs me of this belief... Thou art like her; that will I never deny. HELEN To Troy I never went; that was a phantom. MENELAUS Pray, who fashions living bodies? HELEN The air, whence thou hast a wife of heaven's workmanship... Hera made it as a substitute, to keep me from Paris. MENELAUS How then couldst thou have been here, and in Troy, at the same time? HELEN The name may be in many a place at once, though not the body. » (Hélène nous dit que sa présence à Troie était celle d'un eidolon et que son esprit n'y était pas. Hélène reconnaît que son corps est issu de l'Esprit et le corps n'est qu'un substitut pour tromper Pâris à une beauté apparente. Un passage semblable, en ce qui concerne la divinité d'Hélène, se retrouve dans l'Apocalypse de Pierre «Le Sauveur me dit: "Celui que tu vois se réjouir au dessus du bois et sourire, c’est le vivant Jésus. Mais celui qu’ils percent de clous aux mains et aux pieds, c’est son (corps) charnel, le substitut, alors qu’ils en font un exemple. Celui qui est venu à l’existence, à la ressemblance de celui-là, vois-le avec moi". [] Celui qu’ils ont cloué, c’est le premier-né et la maison des démons, le couteau de pierre avec lequel ils chassent, appartenant à Élohim (Demiurge) et à la croix qui est sous la Loi. [] Ainsi donc, doit-il exister celui qui souffre, c’est le corps substitut. Mais celui qui a été relâché, c’est mon corps incorporel. Car moi, je suis l’Esprit d’intelligence, celui qui est plein de lumière rayonnante. Celui que tu as vu s’approcher de moi, c’est notre Plérôme d’intelligence, celui qui réunit la lumière parfaite et mon Esprit Saint.») L'expiation d'Hélène : «MESSENGER Thy wife hath disappeared, soaring away into the embracing air; in heaven she now is hidden, and as she left the hollowed cave where we were guarding her, she hailed us thus, "Ye hapless Phrygians, and all Achaea's race! for me upon Scamander's strand by Hera's arts ye died from day to day, in the false belief that Helen was in the hands of Paris..." [] HELEN I never set forth to be the young barbarian's bride, with oars and wings of lawless love to speed me on my way... Ah, my lord! 'twas Hermes, the son of Zeus, that brought and placed me by the banks of Nile... Woe for those founts and baths where the goddesses made brighter still that beauty, which evoked the fatal verdict! [] LEADER OF THE CHORUS If haply ye find happiness in the future, it will suffice when to the past ye look. [] MESSENGER Now again do I recall thy wedding rites, remembering the blazing torch I bore beside thee in a four-horsed chariot at full gallop; while thou with this thy lord, a new-made bride, wert driving forth from thy happy home. A sorry servant he, whoso regardeth not his master's interest, sympathizing with his sorrows and his joys.» (Hélène se dégage à l'idée de bains et fontaines de l'Ida troyen qui illuminent la beauté des corps. On peut comprendre qu'Hélène dû accepter le pari d'Aphrodite et payer le prix de la part terrestre afin de garder la part céleste. Enfin il est bien dit que par un regard sur le passé, délaissant ces beautés terrestres impudiques, le bonheur tu retrouveras; c'est-à-dire l'expiation par dénonciation sur papyrus. Ici on comprendra mieux le chariot de la Prostituée sur le papyrus de Turin : la croix représente la conjonction entre l'impudicité et la désunion totale; de même il n'y a pas de torches mais cruche de vin, où le nain fouettant les deux vierges image le galop «porté par un désir phallique de rompre la virginité».) Du moyen de retourner vers Sparte : «MENELAUS Seven long years did I see come and go, besides those ten in Troy.» (17 est un chiffre mystique qui représente une cité éternelle, le passage de la fille à la femme. Chez les Hindou, Lalita, une hypostase de la déesse Durga, est âgée de 16 ans, et exprime l'éternelle jeunesse; elle est aussi appelée Tripurasundarī «Splendeur des trois villes (au delà du mirage de Māyā)» où Maya est l'illusion des apparences. Revenant sur le thème du Papyrus de Leiden I 384 et le retour de la déesse Tefnout, la même chose se produit ici avec Hélène de Sparte où la beauté de Sparte a d'égal que cette guerre contre l'impiété.) Ensuite Ménélas et Hélène discours sur la façon d'échapper au mariage forcé avec le fils de Protéus et font appel à Théonoé. «THEONOE Lead on, bearing before me blazing brands, and, as sacred rites ordain, purge with incense every cranny of the air, that I may breathe heaven's breath free from taint; meanwhile do thou, in case the tread of unclean feet have soiled the path, wave the cleansing flame above it... that Hellas may learn that the marriage of Paris was all a sham, assigned to him by Cypris; but Cypris fain (satisfaction) would mar (spoil) thy homeward course, that she may not be convicted, or proved to have bought the palm of beauty at the price of Helen in a futile marriage... HELEN The breath of heaven and the earth are man's common heritage, wherein to store his home, without taking the goods of others, or wresting them away by force... for every living soul loathes Helen, seeing that there is gone a rumour throughout Hellas that I was false unto my lord, and took up my abode in Phrygia's sumptuous halls. Now, if I come to Hellas, and set foot once more in Sparta, they will hear and see how they were ruined by the wiles of goddesses, while was no traitress to my friends after all;» (Devant le "chariot du mariage" du papyrus serait la "palme de beauté" mise de l'avant, c'est-à-dire la vigne ; elle cache un serpent Apophis, qui au lieu d'apporter l'ombre reposante au soleil signifie la ténèbres.) Ménalus étoffe le serment initial pour Hélène : Ménélas s'adressant à la servante du prétendant princier égyptien n'entend pas à laisser aller Hélène et rapelle le serment ayant mené à la Guerre de Troie. «MENELAUS Know then, maiden, I by an oath am bound, first, to meet thy brother sword to sword, when he or I must die-there is no alternative. But if he refuse to meet me fairly front to front, and seek by famine to chase away us suppliants twain at this tomb, I am resolved to slay Helen, and then to plunge this twoedged sword through my own heart, upon the top of the sepulchre, that our streaming blood may trickle down the tomb;... And why this stern resolve? Were I to resort to women's ways and weep, I should be a pitiful creature, not a man of action. [] HELEN Abide here; for if the king attempts to do thee any mischief, this tomb and thy good sword will protect thee. But I will go within and cut off my hair, and exchange my white robe for sable weeds, and rend my cheek with this hand's blood-thirsty nail... O Cypris (Aphrodite)! daughter of Dione, destroy me not utterly... Why art thou so insatiate in mischief, employing every art of love, of fraud, and guileful schemes, and spells that bring bloodshed on families? Wert thou but moderate, only that!-in all else thou art by nature man's most well, come deity; and I have reason so to say.» (Ni le roi étranger, ni la déesse de l'amour ne séparera les époux.) Prière aux Dioscures, la gloire d'Hélène : Helène fait passer Ménélas sous une fausse identité pour un survivant d'un naufrage que lui-même n'aurait pas survécu. Le prince égyptien accorde qu'on lui rende un rite funéraire. Le choeur entonne le mythe d'une déesse-mère qui ne retrouve plus sa fille qui a été enlevée et fait un malheur dans le pays ou plus rien de pousse. Hélène et Ménélas, passant pour un servant, reçoivent un bateau Phénicien de Sidon pour accomplir les rites funéraire en mer, et le prince égyptien se voit promettre un mariage. Mais le rite ne sera pas funéraire mais expiatoire : «CHORUS Ye feathered birds with necks outstretched, comrades of the racing clouds, on on! till ye reach the Pleiads in their central station and Orion, lord of the night; and as ye settle on Eurotas' banks proclaim the glad tidings that Menelaus hath sacked the city of Dardanus, and will soon be home. Ye sons of Tyndareus at length appear, speeding in your chariot through the sky, denizens of heaven's courts beneath the radiant whirling stars, guide this lady Helen safely o'er the azure main, across the foam-flecked billows of the deep-blue sea, sending the mariners a favouring gale from Zeus; and from your sister snatch the ill-repute of wedding with a barbarian, even the punishment bequeathed to her from that strife on Ida's mount, albeit she never went to the land of Ilium, to the battlements of Phoebus.» (Cette façon d'errer férocement prononcé dans le rite n'est pas sans rappeler Tefnout sous sa forme de lionne. Là une proclamation à la persévérance, à atteindre la Troie dans son essence nocturne et à proclamer la victoire; car Électre la mère de Dardanos, le fondateur de la dynastie troyenne, est une Pléiade. Les fils de Tyndare sont les Dioscures, guides célestes mais aussi entrée du ciel – constellation des Gémeaux – et si on puis dire retour au commencement et accomplissement du cycle céleste, du grand voyage qui dura 10 ans et 7 ans.) Hélène s'enfuit donc avec Ménélas sur le bateau, tandis que les Dioscures aparaissent au principe égyptien et se confient sur la divinité d'Hélène : «Long, long ago had we our sister saved, seeing that Zeus has made us gods, but we were too weak for destiny as well as the deities, who willed these things to be. This is my bidding to thee; while to my sister I say, "Sail on with thy husband; and ye shall have a prosperous breeze; for we, thy brethren twain, will course along the deep and bring you safely to your fatherland. And when at last thy goal is reached and thy life ended, thou shalt be famous as a goddess, and with thy twin brethren share the drink-offering, and like us receive gifts from men, for such is the will of Zeus. Yea, and that spot where the son o Maia (Hermès) first appointed thee a home when from Sparta he removed thee, after stealing an image of thee from Heaven's mansions to prevent thy marriage with Paris, even the isle that lies like a sentinel along the Attic coast, shall henceforth be called by thy name amongst men, for that it welcomed thee when stolen from thy home. Moreover, Heaven ordains that the wanderer Menelaus shall find a home within an island of the blest; for to noble souls hath the deity no dislike, albeit these oft suffer more than those of no account. THEOCLYMENUS Ye sons of Leda and of Zeus, I will forego my former quarrel about your sister, nor no longer seek to slay mine own. Let Helen to her home repair, if such is Heaven's pleasure. Ye know that ye are sprung of the same stock as your sister, best of women, chastest too; hail then for the true nobility of Helen's soul, a quality too seldom found amongst her sex! CHORUS (chanting) Many are the forms the heavenly will assumes; and many a thing God brings to pass contrary to expectation: that which was looked for is not accomplished, while Heaven finds out a way for what we never hoped; e'en such has been the issue here.» [20] (Ainsi le prince égyptien rend gloire à Hélène, ce qui nous ramène à ce papyrus de Turin comme expiation et celui sur les fables, le papyrus Leiden I 384, laissé en conséquence.) - Nefertiti en tant que Tefnout : l’image de Chou et de Tefnout est appliquée au couple royal formé par Akhenaton et Néfertiti. En tant que Tefnout, elle représente le charme, la séduction et l’apaisement, tout comme la terreur à quelques occasions. La représentation d’Akhenaton portant les plumes du dieu Chou, sur la façade du Gempaiten de Karnak serait une preuve de cette association directe avec le fils d’Atoum. En ce qui concerne Néfertiti, sa représentation en lionne voudrait rappeler le caractère guerrier de Tefnout. Les représentations d’Akhenaton et de Néfertiti fondus l’un dans l’autre (tombe de Huya, Tombe de Méryrê II), Néfertiti n’est visible que par ses doigts, enlacés dans ceux de son époux et par ses pieds, démontrent qu'ils sont égaux devant Aton et rien ne les distingue l’un de l’autre puisqu’ils sont jumeaux. La plupart des auteurs s’accordent pour voir dans cette coiffe «Tall Blue Crown», couronnes de Nefertiti à el-Amarna, un attribut en relation avec la déesse Tefnout. En tant qu’Hathor, Néfertiti «symbolise l’élan érotique d’Atoum d’où sortira le Monde». Ainsi, les nombreuses représentations du lit conjugal royal baigné par les rayons d’Aton seraient un symbole de fertilité mais surtout de l’acte de la procréation. Sur le sarcophage d’Akhenaton, la reine est représentée aux quatre coins et remplace ainsi les déesses habituelles qui y figurent, soit Isis, Nephthys, Neith et Selkis. [21] (Les égyptiens connaissent depuis des âges comment le Pharaon incarne Horus et Ra, et Néfertiti qui précède Hélène pose le précédant d'une identification à une déesse. En résumé, Tefnout, la Déesse Lointaine, se fait raconter des fables par Thot afin de revenir dans son royaume; dans le papyrus Leiden I 384 on perçoit ses fables ésopiques, et l'Hélène est semblablement la Déesse Éloignée à ramener au pays.) 20 21 Helen By Euripides, Translated by E. P. Coleridge. http://classics.mit.edu//Euripides/helen.html Néfertiti: Rôle et nature du pouvoir d’un personnage controversé de la fin de la XVIIIe dynastie; Par Marie-Claude Monette, mémoire de l'Université de Montréal, Septembre 2006 - Inscriptions : Certains mots égyptiens sont écrits près des figures du papyrus dont «hsyt [nHt-hr] who has just dropped herlyre during a sexual encounter». Ce mot est transcrit "Chantresses of the Residence (or interior) of", le terme Hsyis est utilisé dans les scènes musicales. (Le terme de Chantress est en concordance à ce qu'on rapporte d'Astyanassa «prostituant sa muse». Comme pour d'autres fresques et mosaïques décrites cihaut une écriture cachée semble avoir été introduite afin d'identifier la fresque, soit par une signature soit par un but visé. Partant de la théorie qu'elle aurait été produite par Astyanassa, malheureusement ce n'est pas si facile; on peut retrouver la racine de son nom ἄστυ, ástu «ville», mais le second mot serait πλοῦτος ploûtos «richesse». Astu viendrait de ἄεσα «dormir». Ploutos serait ici écrit sous sa forme de Plouto en grec ancien Πλούτων, et avec certaines majuscules πλο(Υ)τω(Ν); d'ailleurs le pi π sur la fresque a aussi la graphie du sampi ϡ. θείνω se rapprochant de εὐθενέω «être propice, florissant, littéralement : bien tomber» et ἄφενος, «richesse, littéralement : moisson, récolte, ce qui est coupé». ῥείω (Langue homérique) «écouler». Ressemblant à κλίνη klínê «Lit, couche». Ou peut-être encore κλίβ : «A covered earthen vessel, wider at bottom than at top, wherein bread was baked by putting hot embers round it, Hdt.2.92 (in form κλιβ-)» En tout une maxime «La richesse (ploûtos) de la ville fleurit dans le fourneau du lit de Troie». Ici Troie est épelé comme sur la Mosaïque du Nil. Ploutos qui est évidemment associé à Troie par le culte de Cybèle, de l'opulence. On s'intéressera ici à un très grand mystère dont personne ne parle, le fait que l'alphabet grecque aurait été introduit ou plutôt aurait évolué pendant la guerre de Troie avec Palamède, et que cet alphabet est tout simplement lié à la victoire de Sparte sur Troie, c'est-à-dire que «c'est le langage que la postérité parlera pendant les siècles à venir» et par cette vertu annihile la puissance de Rome. Exemple de coercition du langage contre Rome : selon Philostrate (Heroikos, 33), où dit Palamède, qui inventa des lettres grecques pendant la Guerre de Troie, répondant à Ulysse : "Les grues ne revendiquent pas les lettres, mais elles volent en approuvant leur organisation, et elles vont en Libye faire la guerre aux Pygmées. Quant à toi, tu ne devrais pas parler d'organisation, vu ta désorganisation au combat." Si on peut entendre par Pygmées les pénates troyennes / romaines tel que cité au VOLUME 1, alors la métaphore nous dit que les Lettres font la guerre aux Troyens barbares jusqu'en Libye. On verra que le mot Astu, Asty, se rapproche de Ist, Isty et de Isis, déesse-mère, ce qui rend compte de la phrase et de cette ville comme d'une Babylone biblique anthropomorphisée, la Grande Prostituée.) Une adoration de l'Asty est peut-être démontrée par le poète Alcman de Sparte, au VIIe siècle av. J-C. (Alcman, 3. Campbell, 1983, 378-381) «and with limb-loosening desire, and she looks (at me?) more meltingly than sleep or death, and not in vain is she sweet. But Astymeloisa makes no answer to me; no, holding the garland, like a bright star of the shining heavens or a golden branch or soft down ..... she passed through with her tapering feet; ... (giving beauty to her tresses), the moist charm of Cinyras sits on the maiden’s hair. (Truly) Astymeloisa (goes) through the stratos the darling of the demos.... Taking.... I say; .... a silver cup .... I were to see whether perchance she were to love me. If only she came nearer and took my soft hand, immediately I would become her suppliant.» (Le poème démontrerait un rituel d'adoration de la cité dédiée aux dieux où les noms sont des référents.) - De l'origine du mot «Astu» : Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, livre I : «On assure encore que les Athéniens sont une colonie des Saïtes, peuples de l'Égypte, et les Égyptiens prouvent cette origine en faisant remarquer que de toutes les villes grecques Athènes est la seule qui porte le nom d'Astu, pris de la ville d'Astu en Égypte : Ils ont d'ailleurs emprunté des Égyptiens la division qu'ils font de la république en trois classes... prêtres... soldats... ouvriers... Petès par exemple, père de Menesthée qui se trouva au siège de Troie et qui était certainement Égyptien, conduisait les troupes d'Athènes et fut ensuite roi de cette ville. On a dit que ce Petès était de deux natures, moitié homme et moitié bête : les Athéniens font semblant d'ignorer le fondement de cette fable ; quoiqu'il soit clair qu'on a voulu marquer par là que ce héros, moitié barbare et moitié grec, était de deux natures. Les Égyptiens soutiennent aussi qu'Érechthée roi d'Athènes était Égyptien d'origine» Asty en grec voudrait aussi dire «ville» comme l'est le mot égyptien «St» alors que «Ist» veut dire «place, siège». - The chantress Isty : [Final scene in the Book of the Dead of the temple chantress Isty (probably Dynasty 21, -1069 to -945), excavated in 1891 in Deir el-Bahari, from the Field Museum.] "housemistress, the chantress of Amon". A shrine in which you see the enthroned god Osiris and his sister-wife, the great goddess Isis. Meanwhile, the lady Isty looks into the shrine. Scene II: Isty is admitted to the presence of the 42 gods and goddesses who will judge her. “I had no acquaintance with evil.; I did not commit any shameful act with a priest; I did not snare birds sacred to the gods; I did not defy any god; I am pure, pure, pure; etc...” If the heart successfully balances against the Feather, then the Chantress has passed the test and may now be presented to Osiris and Isis; (Là une «Chantress» comme il est mentionné sur le papyrus de Turin, avec un accoutrement semblable, un cône d'onction sur la tête, des plantes au front. D'ailleurs les sphinx sont noirs et ressemblent à des chats.) The lady’s name, transcribed by way of modern Egyptological spelling conventions as Isty, or As.t—which could also be read Aset or Eset—is the same name as that of the goddess Isis. Egyptian scribes work on a papyrus like the one that was entombed together with our friend the ‘Chantress’. ‘parchment for writing’, following Herodotus (5.58), says that the word dipthérā was used by Ionians in that sense. diphthérā would refer to the elite activity of scribes writing on parchment, while the corresponding verb depsō is a reflex of substandard Mycenaean, referring to the non-elite activity of tanners tanning hides. It survives in the Cypriote word diphtheraloiphós, which means literally ‘parchment-painter’. This word is preserved in the ancient dictionary attributed to Hesychius, where it is glossed as ‘teacher of literacy (of letters), in Cypriote usage’. [22] (Pour résumer la version du Livre des Morts produit pour Isty est une façon de faire qui se répète pour quelques autres personnes comme certain scribes, rôle d'égale dignité; on racole ici au rôle de Chantress celui de peintre de parchemin, ce qui évidemment entérine le papyrus érotique de Turin; le rôle même d'enseignant des lettres justifie l'utilisation de figure humaine pour cacher des mots. Plusieurs chantress porteront un nom semblable depuis cette époque, Isty, Isety, Iset, se référant tous à Isis. Selon Kitchen, cette "chantress" aurait été ensevelie 22 https://classical-inquiries.chs.harvard.edu/about-writings-and-rewritings-by-scribes-an-e-dialogue-with-hananavratilova/ sous Aménémopé (-991).) Des figurines "shabti" portant le nom de la Chantress Isty ont été trouvé dans les tombes de Pinedjem II (-969) et Psousennès II (-945). À propos du nom Iset, Isetemkheb Ire épousa le pharaon Pinedjem Ier (1070–1032). Selon Aidan Mark Dodson et Dyan Hilton, elle fut Chanteuse d'Amon et elle serait mentionnée avec Pinedjem Ier sur des briques trouvées à el-Hiban. (N'est-ce pas corcordant avec cette Théonoé auparavant appelé Eido, fille du prince égyptien Proteus, dans l'Hélène d'Euripide en Égypte? De l'origine du nom Astu, Asty, qui serait écrit en langage codé sur le Papyrus érotique de Turin, cela nous renvoie vers le nom Isty, un nom associé à une «chantress» et dont le rôle serait nommé sur le papyrus de Turin, «a hsyt [n Ht-hr] who has just dropped her lyre durig a sexual encounter» [23]. Encore plus intéressant la Chantress of Amun nous ramène à notre récit de Ounamon seulement quelques années avant la Guerre de Troie, et les liens entre l'Égypte et les environs, pendant laquelle période Ramsès XI (1099 à -1069) laisse place à une lignée des roi-prêtre d'Amon : la fille de Ramsès XI, Henuttawy, est la conjointe de Pinedjem Ier tout comme Isetemkheb, on la trouve associée à un Livre des Morts de Henuttawy du British Museum, EA 10018, dans lequel apparaît la chantress et un Osiris phallique sous forme de Nout. Autrement dit le rôle de la Chantress of Amun prend force à cette période où apparaît Hélène en Égypte, et enfin tout cela aurait pu influencer le nom Isty, Asty, Astu.) - Autres traductions des inscriptions sur le papyrus de Turin : la scène avec un homme exténué tombant du lit écrit de la part de la femme "Am I doing anything wrong to you?" La femme assise sur le tabouret jambes levées se fait dire "- Look here, Thoth... you... she alone. Her second [is] behind... Her... when you have sought the heart at... for trembling. – I make your job a pleasant one. Do not fear. What would I do to you? You... day, you knocks in, you who turn around! Look here, come round behind me. [I] contain your pleasure, your phallus is with me. You have not brought me... lovely, my bastard!" (Manniche 1997, Sexual Life in Ancient Egypt). Une femme demande à un homme en érection "Come behind me with your love; your penis belongs to me" (M.V. Fox 1981) La femme qui monte sur le lit superposé : "- Leave my bed alone, and I'll... semen at me. - My big phallus... which suffers... inside". L'homme portant un sac devant le chariot pénétrant une femme penchée vers le bas, elle dit "Come behind me with your love. Oh, Sun - you have found out my heart. It is agreeable work" (Romer 1984); et encore "Remove the bands you have placed..." (Manniche). 23 THE ROLE OF THE CHANTRESS SM'YT IN ANCIENT EGYPT, by SUZANNE LYNN ONSTINE, University of Toronto, 2001 - Le London papyrus BM EA 10016 : de la même époque Ramesside (c.1295–1069BC), et pouvant représenter le camp grec, de la même façon que les animaux règnent sur les chats dans le Papyrus érotique de Turin. "Houlihan recognises the trunk of a tree between the animals (on the left) and he suggests the vignette may have looked similar to one on the Turin papyrus" Ici une possible référence à Palamède qui invente des jeux pendant la guerre de Troie – cela en plus des lettres grecques du Papyrus de Turin. L'on voit un lion solaire jouer aux jeux de table et un autre enculer un âne; à gauche un animal tient une pièce de jeu ce qui signifie que toute la fresque est un jeu, et tandis que l'âne est un animal sethien, le but du jeu étant de dominer l'adversaire; le thème de la sodomie est évoqué dans la compétition entre Seth et Horus en vue d'obtenir le règne sur le pays. On voit effectivement un tronc à gauche du corbeau et une grande partie manquante, rappelant l'exacte représentation du corbeau montant dans l'arbre de l'hippopotame près du siège sur le papyrus de Turin. Les fruits rouges récoltés seraient un pendant aux «fruits de Seth». On remarquera un chat agissant en toute liberté, prenant soin des «oiseaux», celle de chasser Seth du territoire et de laisser paître les brebis. (On pourrait voir le retour de la divinité du chat, de la Déesse Lointaine.) - Du langage cryptique. «Sampi Ϡ, ε, λ» se rapproche de πελός pelós «sombre», de πελός péleia «oiseau cendré, pigeon», de πολιός poliós «Âgé, respectable, vénérable», et de πόλις pólis «cité». Ce qui est confirmé par la présence d'oiseau et de couleurs grises, et qu'on peut traduire en «sage cité», et même sagacité par rapport au jeu «Pénétration d’esprit, perspicacité qui fait découvrir et démêler promptement et sûrement les choses les plus difficiles, les plus cachées; instinct; abduction : action d’inférer les prémisses les plus vraisemblables permettant de parvenir, par déduction, à une conclusion concordante aux observations». Enfin on peut lire en bas «α, ρ, γ», donnant en tout πελαργός pelargós «cigogne», de ἀργός argós «Blanc, brillant. Rapide», et donc Ἀργώ Argo le vaisseau des Argonautes. Mot qu'on associe au chiffre des 7 oiseaux. Ensuite on trouve peut-être γῆ Ge, la terre, qui forme la racine γεω Géo, et le mot γεωλοφία «monticule». λόφος lóphos rappelle Sparte par définition «Crête, cimier d'un casque». En tout cela se lit : «(de) la cité vénérable et brillante qui s'est élevée vers la divinité». (Peleus était le père d'Achilles qui survécut à la guerre de Troie et son mythe rappelle les fables aux multiples animaux : Thétis résiste aux avances de Pélée en se transformant successivement en oiseau, serpent, lion, poisson, seiche, eau et feu mais, conseillé par Chiron, Pélée réussit à la soumettre et à s'unir à elle. Les mots sont contemporains du langage des épopées grecques. Le déchiffrement est hypothétique mais conforme à la Mosaïque du Nil et autres œuvres cachant les mots de pouvoir; l'alphabet grec ayant été élaboré par Palamède.) - The persuasion of Helen by Paris : «The persuasion of Helen by Paris is shown on the pointed amphoriskos by the Heimarmene Painter, Berlin 30036, dated to c. 430-420BC (Shapiro 1993. Smith 2003). The scene begins on the left edge, Nemesis (‘righteous and equitable retribution’) stoops over and points to the right. Alongside the face of the woman who stands next to her is inscribed Tyche (‘good fortune’) or Eukleia (‘good repute’). Standing in front is Peitho holding a casket. The supposed Helen figure (uninscribed) wears a veil and is seated on the lap of Aphrodite. Her downturned head and pensive gesture certainly make her appear reluctant. Behind Aphrodite stands a naked male youth – supposedly Paris – conversing with a winged Himeros ('longing’). The final two figures are female; one is Heimarmene ('destiny’), and the other lacks an inscription, but holds a small bird. She may, according to Smith, be Themis ('divine order').» (Les figures non inscrites supposent l'embodiement d'une problématique liée à l'Aphrodite terrestre; Pâris nu exprime-t-il la Prostitution de Babylone; Peitho sonne comme la corruption. Apocalypse «18,3 les rois de la terre se sont livrés avec elle (Babylon) à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe. 19,2 la grande prostituée qui corrompait la terre par son impudicité» [Ref. VOL. 2 : le miroir étrusque d'Hélène et Laomédon.]) Dans l'Hécube d'Euripide, Hécube lui dit : «Tu as dit que Vénus (assertion bien ridicule) accompagna mon fils dans la maison de Ménélas... Les passions impudiques des mortels sont en effet la Vénus qu'ils (les mortels) adorent, et ce n'est pas sans raison que le nom de la déesse ressemble au nom de l'ardeur amoureuse. Dès que Pâris s'offrit à ta vue, brillant de l'éclat de l'or et de tout le luxe des Barbares, le délire s'empara de ton âme ; ... Mais non, dis-tu, c'est mon fils qui t'enleva de force. [] Arrivée à Troie, où les Grecs suivirent bientôt tes pas, quand la guerre fut engagée, si l'on t'annonçait quelque succès de Ménélas, tu le vantais aussitôt, et mon fils s'affligeait de cette rivalité redoutable pour son amour;» - Image érotique cachée dans une œuvre étrusque. - Parfum érotique. [Pithos étrusque en céramique blanc-sur-rouge, 630-620 av. J-C. J. Paul Getty Museum, inv. 96.AE.135. (De Puma 2000)] Parodie de travestissement de la scène de l'aveuglement de Polyphème : il n'est pas difficile d'y voir mini-jupes, jarre à parfum et fleurs tandis que le tube est porté au nez d'une femme et non dans l'oeil. Les personnages sont habillés en femme mais n'ont pas de seins, on supposera un travestissement. Le cyclope s'était enivré avec du vin, la scène montre normalement un vase à boire (kylix). Sur la jarre on peut y voir un mufle de bétail. Les flous subtiles supposent l'imitation du bétail (blanc). Au centre se dessine la forme d'un serpent, à droite un personnage couronné (jaune). Le visage d'une quatrième personne est cachée derrière. Le revers est une frise animale, un lion mange un chevreau. (L'énormité de la jarre et du bâton à parfum évoque assurément la luxure de la Grande Prostituée; le banc travaillé est un autre indice. Le centre du revers forme probablement le dessin d'une vulve avec un clitoris sous la spirale, les poils pubiens avec les crinières; le chevreau désigne la défloration et fait le parallèle à l'oeil du cyclope.) - Le scarabée de Monte Vetrano. Le scarabée serait connexe à la tombe 74 de Monte Vetrano à Salerne (Italie) datant du VIIIe siècle av. J-C. Cette tombe contenait un navire nuragique en bronze ainsi des objets étrusques et importés. [24] Le vase semble posé sur un masque ressemblant à Ploutos; l'anse à droite semble tenir un nourrisson, possiblement sacrifié. Celui qui boit au vase tient un masque; un personnage à l'allure d'un vieux père est caché hors du cadre à gauche et tient un objet triangulaire et phallique, ce peut être une statue-pénates. Des enfants prennent part à l'orgie, celui le plus à gauche semble tenir dans ses bras un bébé ou une pénates qu'il tend vers l'ancien. L'enfant à gauche du vase tient une pénates et un petit masque est apposé sur le fronton de son chapeau; la forme du chapeau est plate mais apparaît volontairement triangulaire dans la verticale, donc phallique, et s'appose à la forme du vase; cela est cohérent avec l'élévation imagée par les oiseaux, celle d'une société; de même l'arbrisseau ou «l'arbre naissant» à droite a un chapeau phallique. Une enfant est accroupie à droite du vase, levant et flattant la jambe d'un personnage qui suce le joueur de lyre; on ne voit ni seins ni phallus à ce personnage, aussi il peut représenter un prêtre de Cybèle, un galle qui s'est fait castré, d'où encore l'objet à gauche de la lyre, et d'où les objets phalliques qui font substituts. Ce grand phallus avec les deux testicules démesurées du joueur de lyre est en ligne avec l'oiseau d'en-haut, ce dernier forme la montagne sacrée avec en ligne avec le tube. (Si on veut y voir une jambe levée au lieu d'un phallus et une louche à brasser au lieu d'un tube à boire, alors le vase est double, il présente l'image d'une beuverie orgiaque, et une préparation. Le scarabée possède l'image de l'être ou plutôt du non-être, et celle du devenir, et on se rapporte à la même philosophie établit de la Nuit et de la Lune décroissante.) Les Les chapeau sphérique rappellent des chaudrons renversés. Il y a visiblement une écriture mystique cachée au bas, on peut lire quelque chose comme TALOS : l'enfant à gauche est un T, le A de la base, le L de l'enfant accroupi, le C ou O de ses pieds, et le S du suceur de queue. (Le chapeau rond semble associé à l'aristocratie étrusque, l'arbrisseau et le phallus ailé sont des composantes des tombes étrusques; cela peut nous indiquer une utilisation locale. La tombe n'est pas exclusivement étrusque, ce qui permet de présumer des Troyens. Cette époque est celle de la fondation de Rome, il y a possiblement un oiseau caché sur le dessus du sceau-scarabée, ce dernier peut rappeler l'aigle de Zeus. Cette façon de boire en hauteur est clairement rituelle, peut-être qu'ils «s'enivrent de la Nuit» où ils veulent s'élever. Talos est un géant protecteur de Crète, rappelant ses anciens dieux crétois associés à la fondation de l'empire romain, c'est-à-dire invoqués par Énée lors de son retour en Italie. Talos est un don de Zeus et il est représenté avec des ailes. Il repoussait les intrus en les étreignant de son corps, qu'il avait fait préalablement rougir au feu; un clou scelle son talon d'où s'écoule le ichor ou sang des dieux. Selon le Minos de Platon : «Minos l'établit (Rhadamante) comme gardien des lois dans l'intérieur de la ville, et il confia la même charge à Talos pour les autres parties de la Crète.» Ceci bouleverse toute la tradition selon 24 Uno scarabeo del Lyre-player group da Montevetrano (Salerno), «Annali dell’Istituto universitario orientale di Napoli», XV-XVI, 2008-2009. L. CERCHIAI, M. L. NAVA. Teresa Cinquantaquattro and Carmine Pellegrino, 73 Southern Campania laquelle ce sont les lois de Minos qui organisa les cités, puisque Talos est de ce monde d'avant, telle une «loi de la jungle» établit face aux «lois du monde civilisé».) - Sur Talos : Argonautique d'Apollonius, Livre II (v1638) «And with songs did she (Medea) propitiate and invoke the Death-spirits, devourers of life, the swift hounds of Hades, who, hovering through all the air, swoop down on the living. Kneeling in supplication, thrice she called on them with songs, and thrice with prayers; and, shaping her soul to mischief, with her hostile glance she bewitched the eyes of Talos, the man of bronze; [] For that night there in Crete the heroes lay; then, just as dawn was growing bright, they built a shrine to Minoan Athena, and drew water and went aboard... But straightway as they sped over the wide Cretan sea night scared them, that night which they name the Pall of Darkness; the stars pierced not that fatal night nor the beams of the moon, but black chaos descended from heaven, or haply some other darkness came, rising from the nethermost depths. And the heroes, whether they drifted in Hades or on the waters, knew not one whit; but they committed their return to the sea in helpless doubt whither it was bearing them.» (Tout comme les Argonautes vainquirent Talos, au contraire les Troyens en rappellent le rite nocturne, son sang, où la nuit se confond avec l'Hadès. Suivant l'aube de sa mort, la nuit infernale qui suit le récit indiquée comme la suivante, cependant le terme «straightaway» indique la continuité comme si la Nuit ne voulait pas passer au Jour, l'arrivée d'une tempête, la Nuit de Talos. Le vase ainsi a une forme humaine, le A des jambes, le vase du torse, le tube ou la louche et l'oiseau sont les bras, et la tête est l'aigle de Zeus monté et caché sur le rebord supérieur; c'est le géant de bronze de la race d'airain. Apollonius, Argonautiques, Chant IV «c'était l'invincible Talus, un de ces hommes que le siècle d'airain vit naître du sein des arbres les plus durs et qui, seul de cette race féroce, vécut dans l'âge suivant parmi les demi-dieux. Jupiter l'avait donné à Europe pour veiller à la garde de l'île. Son corps, fabriqué de l'airain le plus dur, était invulnérable, à l'exception d'une veine cachée près du talon à laquelle était attachée sa vie.» Suivant l'hypothèse d'un rite répété pour la fondation de Rome, quel est cet autel qu'on éleva à Athéna après sa mort, comme le Palladium ce Talos est invulnérable à l'exception de sa veine. Et la divinité de Talos n'est pas évoquée dans les textes, elle est restée secrète comme bien d'autres.) - Le siphon à boire. «The custom of using a siphon for drinking out of a jar appears on Syro-Hittite cylinders of the latter part of the second millennium B.C. representing the 'Communion Scene.' The same rite, however, appears on a stele dating from the XVIIIth Dynasty and found at Tel-el-Amarna, on which the deceased, a Syrian mercenary, sits on a stool and drinks through a siphon, while his wife is seated in front of him. [] A white faience cylinder seal from Enkomi (Cyprus) (SCE, I, p.474, no.67, pl. CL, 11) offers a parallel to the Hubbard Amphora: it shews a seated deity holding in his raised hand... a drinking-siphon; four adorants advance towards the deity, the first with lyre and dancing, the others in long gowns, raising their hands.; and the whole represents a communion scene. The seal is LCI—II (1550-1200 BC) Mycenaean vases were found with the seal.» [25] 25 An Iron Age Painted Amphora in the Cyprus Museum. P. Dikaios (1937). The Annual of the British School at Athens, 37, pp 56-72 http://journals.cambridge.org/abstract_S0068245400017974 - Contes milésiens. À la base. Athénée, Deipnosophiste 12, «Héraclide du Pont (IVe siècle av. J-C), dans le livre II de La Justice dit : La ville de Milet s'enfonça dans le malheur à la suite de ses penchants funestes pour le luxe... Les possédants provoquèrent l'animosité du peuple, qu'ils appelaient les Gergithes (Hérodote, livre V "les Gergithes, reste des anciens Teucriens" près d'Éolie en Anatolie); [les classes laborieuses] après avoir expulsé les nantis de leur cité, le peuple ravit les enfants des bannis, les entassèrent dans des granges, puis les firent piétiner par des bœufs, leur procurant une mort atroce. Bientôt, les riches revinrent sur le devant de la scène, enduisirent de poix hommes, femmes et enfants... et il les firent brûler vifs. Pendant leur supplice, une foule de prodiges se manifesta, telle l'apparition d'un olivier qui s'embrasa d'un coup. [Le dieu] leur répondit : "Je suis toujours aussi atterré par le massacre de ces pauvres Gergithes sans défense, par leur sort tragique, eux qui furent enduits de poix ; et je n'ai pas oublié non plus l'arbre fleuri".» Les milésiens étaient peut-être à cette époque des pirates, Peuples de la Mer, qui participèrent comme alliés à la guerre de Troie. Chant II de l'Iliade : «Et Nastès commandait les Kariens au langage barbare qui habitaient Milètos et les hauteurs Phthiriennes, et les bords du Maiandros ét les cimes de Mykalè. Et Amphimakhos et Nastès les commandaient, et ils étaient les fils illustres de Nomiôn. Et Amphimakhos combattait chargé d'or comme une femme, et ceci ne lui fit point éviter la noire mort, le malheureux ! Car il devait tomber sous la main du rapide Aiakide, dans le fleuve, et le brave Akhilleus devait enlever son or.» Carie et Milet sont côte à côte au sud-ouest de l'Anatolie. Le fondateur Milétos, s'était enfuit du roi Minos et parvint en Carie où il fonda Milet. Là, il épouse Idothée, la fille du roi Eurytos, dont il a deux jumeaux, Byblis et Caunos. Byblis est connue pour une histoire d'inceste avec son frère. Thucydide, Histoire de la Guerre du Péloponnèse, I, VIII. «Les habitants des îles, Cariens et Phéniciens, s’adonnaient tout autant à la piraterie ; car c’étaient eux qui avaient occupé la plupart des îles. En voici une preuve : dans la présente guerre, quand les Athéniens purifièrent Délos et qu'on enleva toutes les tombes de l’île, on constata que plus de la moitié appartenait à des Cariens, ainsi que l’attestèrent les armes enfouies avec les morts et le mode de sépulture, encore en usage chez les Kariens d’aujourd’hui.» - Contes milésiens. Plutarque, Crassus : «(53 BC) Suréna assembla le Sénat de Séleucie, et il y apporta les livres obscènes d'Aristide, intitulés Milésiaques. Et certes il n'y avait pas là supposition de sa part. On avait réellement trouvé ce livre dans le bagage de Rustius ; et Suréna en avait pris occasion de se répandre en injures et en violentes critiques contre les Romains, qui, même en faisant la guerre, ne pouvaient s'abstenir de lire et de faire de pareilles infamies. Cependant les habitants de Séleucie reconnurent le grand sens d'Ésope, en voyant Suréna mettre dans la poche de devant de la besace, les obscénités milésiennes, et dans celle de derrière la Sybaris parthique qu'il traînait à sa suite dans ses chars de concubines.» L'allusion des deux livres concerne la fable des Deux besaces d'Ésope (303. trad. Chambry). Prométhée pourvut l'homme de deux sacs, l'un avec les défauts d'autrui, qu'il suspendit au devant, et l'autre avec ses propres défauts, qu'il suspendit derrière lui : c'est pour cette raison que l'homme ne voit que les défauts des autres. De ces Contes Milésiens ne reste que des fragments rapporté par Sisenna, et un possible remaniement des textes dans le Satyricon de Pétronne; les lieux cités par Pétronne, Milet, Éphèse, Pergame (Troie) et la mention d'Ésope attestent d'une origine phrygienne. (Ces petits fragments d'imprécations au «commerce sexuel» sont éloquents, quoi que difficile de les faire remonter directement à Troie vu les siècles qui en séparent. Trambélos, fils d'une troyenne, a été adopté par Arion le roi de Milet comme fils adoptif; il fût tué par Achilles au début de la Guerre de Troie. On retrouve ces imprécations gravées à Théra et j'ai aussi noté Prosélénos la magicienne de la lune du Satyricon et relaté le récit des vierges du Scamandre d'Eschine au VOLUME 1; ceux-ci peuvent être considérés comme des contes milésiens.) Of the 10 fragments by Sisenna, at least five 5 contain dialogue or at least direct speech. According to Bücheler’s edition 1862 : Fragment 1, «nocte vagatrix; a female wanderer by night». ‘What reason did you have yesterday, Aristos, to ask for this?’. “ 'Let us go to himself.’ And just at the right moment he came down from the upper part”. ‘Why do you now scratch the entrance, why don’t you turn back and proceed directly?’. “ ‘If it hadn’t been immediately forgotten, how much do they cost?’ ‘So much,’ said Olympias, and as she spoke she planted a kiss”. “ ‘So then you will pay with something you have at home’ he/she said, ‘it’s something that will not cost you much’ ”. Fragment 10, “As she received (took) him deep inside her womb". (Aristide et Olympia sont des noms anciens qui remontent au-delà du IVe siècle av. J-C. Aristos «noblesse, meilleur» est une racine très ancienne aussi.) - Le Satyricon de Pétrone : Le fragment de Trau, manuscrit contenant le festin de Trimalcion, est retrouvé en 1650 et publié en 1664 : comblant une vaste lacune s’étendant du chapitre 37 à 79. Trimalcion fait le récit de son ascension sociale, son affranchissement en tant qu'esclave vers la richesse, dans un simulacre de banquet funéraire. «J'ai été pendant 14 ans le mignon du patron ; il n'y a pas de honte à faire ce que le maître commande. Et entre-temps, je contentais aussi la patronne» Trimalcion hérite de son maître une fortune. Il invitera des esclaves à sa table et, ce faisant, les affranchira ; l’épouse de Trimalcion, Fortunata, est une ancienne prostituée qui exécute une danse lascive typique des lupanars. Le plat présente un porcus Troianus, un porc dont le corps contient des victuailles, est ainsi dénommé par référence au cheval de Troie. ([Ref. VOL. 2 : Rituel chevalin et le Porcus Troianus]) Le plan de la demeure de Trimalcion, est, semble-til, une transposition littéraire de l’image du labyrinthe. (C'est un autre symbole troyen utilisé lors des Lusus Troia.) En 1690, François Nodot, officier de l’armée française, écrit à l’Académie Française pour annoncer d’avoir la copie d’un manuscrit contentant un texte du Satyricon plus complet que celui jusqu’alors connu. Nodot reprend la tradition d’après laquelle le Satyricon de Pétrone représenterait une satire envers Néron. De même en 1726, Guillaume Lavaur, dans la préface de son ouvrage explique que Trimalcion représente Néron, son épouse Fortunata Acté et le rhéteur Agamemnon Sénèque. Le roman se donne pour fin, de voir la bassesse des inclinations de Néron, et la corruption de ses mœurs. TACITE, Annales, Livre XVI, ch. 19. sur le suicide de Pétrone «Il ne cherchait point, comme la plupart de ceux qui périssaient, à flatter par son codicille ou Néron ou Tigellin, ou quelque autre des puissants du jour. Mais, sous les noms [sub nominibus] de jeunes et de femmes perdues, il traça le récit des débauches du prince [flagitia principis] avec leurs plus monstrueuses recherches.» Néron avait sa propre version de l'Histoire de Troie. (Néron avait en tête de réactualiser un banquet troyen.) - Autres mentions des milésiens : Dans les Métamorphoses (Apulée) : «Je vais vous conter diverses fables dans ce discours Milésien, dont le récit charmera vos oreilles, pourvu que vous ne dédaigniez pas de lire un ouvrage écrit dans le style facétieux et enjoué des auteurs Egyptiens.... mais d’abord apprenez en peu de mots qui je suis. Ma famille tire son ancienne origine d’Hymet dans l’Attique, de l’Isthme de Corinthe et de Tænare dans le territoire de Sparte, provinces renommées pour leur fertilité, et qui ont été célébrées dans des ouvrages immortels.» (Ici un lien qui lie les fables milésiennes à un style égyptien d'un auteur associé à Sparte, rappelant l'interprétation du Papyrus de Turin. On retrouve aussi avec Apulée le théâtre romain qui célèbre les orgies du jugement de Pâris dont l'âne se sauve. Apulée donne ici la mesure du «discours milésien», à savoir, comment traverser et trépasser ce dérèglement libidinal de la nature.) Aristophanes dans son Lysistrata (411 av. J-C) développe l'idée d'une grève du sexe chez les femmes pour arrêter la guerre : “For since the day the Milesians left us in the lurch, not an olisbos (dildo) have I set eyes on, eight inches long,—that might give us its leathern aid....” Suidas under the word “****”: “A virile member made of leather which was used by Milesian women, as being tribads and immodest. It was also made use of by widows.” (On y reconnaîtrait presque l'usage du cône d'onction du Papyrus.) - Aristide de Milet, une piste difficile à suivre : certains commentateurs ou historiens nous disent d'Aristide de Milet qu'il est un auteur du IIe siècle av. J-C, d'autres au XIXe siècle lui prêtre les citations des Parallèle Mineure du Pseudo-Plutarque. Ce livre anecdotique donne quelques histoires d'incestes romaines racontées par Aristide de Milet depuis son livre Histoire Italienne. «Annius, king of the Etruscans, had a beautiful daughter named Salia, whom he endeavoured to keep a virgin. But Cathetus, one of the nobles, saw the maiden at play and fell in love with her; nor could he control his passion, but seized her and set out with her for Rome. Her father gave chase, but since he could not capture them, he leaped into the river Pareüsium, and from him its name was changed to Anio. And Cathetus consorted with Salia and begat Latinus and Salius, from whom the most noble patricians traced their descent. So Aristeides the Milesian, and also Alexander Polyhistor in the third book of his Italian History.» (Viol, avortement raté, inceste. En vérité les romains n'ont rien appris de la Chute de Troie et du rapt d'Hélène car c'est par l'enlèvement des Sabines qu'ils repeuplent leur contrée. Bon enfin, la piste d'Aristide vise à démontrer un lien de causalité avec Troie en remontant le plus loin possible, et par leurs descendants étrusques et romains, c'est un peu ce que montre l'Histoire d'Italie. On retrouve aussi un Rustius nommé dans le Crassus de Plutarque, était-ce donc une figure reconnue en son temps ou un soldat romain de l'époque?) - Les gemmes : On retrouve des gemmes qualifiées de greco-perse qui pourraient correspondre à nos "conte milésiens" Les lieux mis en correspondance, les Perses de Parthe et l'Anatolie en sont les lieux d'origines de ces gemmes. Une de ses gemmes présentent un homme qui se fait «manger le cul plusieurs fois» par un coq qui détourne la tête pendant que, "caché", plusieurs personnes veillent et regardent; dans la scène de gauche, l'homme semble nourrir un homme costumé avec un casque. Sur une seconde gemme, une femme tient un miroir et l'homme est décrit comme Perse tandis qu'il sort la langue; la femme a ses pieds dans une marre; le masque à gauche indique une sexualité rituelle. Finalement, le sens de la gemme à 90° devait peutêtre montré quelques figures en marche. Des gens regardent peut-être (orange) mais il est parfois difficile de déterminer des effacements de figure aléatoires d'usure. [26] (Le pattern est le même pour les deux gemmes, l’obscénité théâtrale offrait peut-être une divertissement érotique et satyrique, comme une façon de rire de soi, mettant en scène des événements passés. Voilà pour le «style milésien») 26 (1) Black clay bulla, flat surface, 50.1x45.3mm; (Graeco-Persian, fourth century B.C.?) Getty Museum 85.AN.370.91. Description: Impression from an engraved ring, stamped five times. Animals? Provenance: From Asia Minor. (2) White chalcedony scaraboid, Graeco-Persian, fourth century B.C. 85.AN.370.26. Description: woman holds a mirror; she turns her head back. The man is in full Persian costume. (3) Silverring, Type VII Bezel, 18.2x15.0 mm; Achaemenid motifs, fourth century B.C. 85.AN.444.30 Description: Persian woman sitting left before a thymiaterion, holding a phiale. Source : ANCIENT GEMS AND FINGER RINGS, Jeffrey Spier, The J. Paul Getty Museum, 1992 - Une troisième gemme est très difficile à lire puisque cela en serait la matrice inversée : en haut un couple qui s'embrasse définit le lieu et la scène; une personne qui semble nue est accroupie peut-être dans un ébat amoureux (en jaune); une personne debout (en vert), tient le la taille d'une autre qui est penchée sur une table; dessous, semble être une jeune enfant (en rouge). Troie et l'héritage judéo-chrétien - Sur Salomon : Stromateis 1.114.2 (784 F 1b) «Hiram gave his own daughter to Solomon about the time after the capture of Troy and the arrival of Menelaos at Phoenicia. So says Menandros of Pergamon and Laitos in the Phoenician Antiquities. ... Accordingly it is easy to perceive that Solomon, who lived in the time of Menelaus (who was during the Trojan war), was earlier by many years than the wise men among the Greeks.» (Correction : Salomon est censé avoir régné sur le royaume d'Israël au Xe siècle av. J.-C. soit légèrement après la Guerre de Troie.) - Le Laocoon de Blake : (Une statue romaine du 1er siècle, le groupe Laocoon, serait selon William Blake, qui en a produit une gravure, une copie d'une sculpture produite sous le règne de Salomon.) The majority of the “pillaging” had been carried out in Italy by French troops under the command of Bonaparte, then still a general - or, to put it more accurately, French military successes had forced Pope Pius VI to sign the Peace of Bologna (June 23, 1796) and the Treaty of Tolentino (February 19, 1797), by which thousands of Italian artworks and the Papal archives were ceded to the French as part of the spoils of victory. This culminated in the Fête de la Liberté, the grand entry of the Italian artworks into the city on the ninth of Thermidor, in the sixth year of the Republic (July 27, 1798), and the procession involved a huge convoy of “objects of art and materials of science [and natural history] - books, statues, manuscripts, and pictures” (St John 70; cf.McClellan 122). Among the foremost of these sculptures were such iconic works as the four bronze horses of St Mark, the Apollo Belvedere, the Venus de Medicis, and the Laocoön. Englishmen took advantage of the Peace of Amiens (March 25, 1802) to visit the Louvre, which now housed so many of the Italian treasures (Taylor 559). Blake himself anticipated the access that would be facilitated by peace, in a letter to John Flaxman of October 19, 1801, in which he states that he hopes “to see the Great Works of Art, as they are so near to Felpham, Paris being scarce further off than London”; An earlier letter, this time to George Cumberland on July 2, 1800, congratulates Cumberland on his patriotic “plan for a National Gallery being put into Execution” : «Such is the Plan as I am told & such must be the plan if England wishes to continue at all worth notice as you yourself observd only now we must possess Originals as well as France or be nothing. (E706)» For example, a medal produced in 1804 by the Paris Mint (possibly cast to commemorate there naming of the Musée Nationale as the Musée Napoléon in 1803) shows on its obverse the laureated head of Napoleon, and, on its reverse, a view of the entrance to the Louvre, terminated by the hall and group of Laocoön ([Grandmaison] no. 77, plate 30). (Voilà le contexte qui expliquerait l'information sur l'origine de la célèbre sculpture venant de Salomon.) Blake studied Hebrew, as well as Greek and Latin, with his friend William Hayley, reading the Iliad alongside the Bible. In the Preface to Milton, he reinforces this position: “The Stolen and Perverted Writings of Homer & Ovid ... which all Men ought to contemn: are set up by artifice against the Sublime of the Bible” His late drawing illustrating Canto 4 of Dante’s Inferno: “Homer is the Center of All, I mean the Poetry of the Heathen Stolen & Perverted from the Bible not by Chance but by design by the Kings of Persia and their Generals, The Greek Heroes & lastly by The Romans” [27] (Ainsi le Laocoon serait pour Blake une copie romaine d'un original de Salomon reprit au compte de l'histoire de Troie. Il est né de la corruption des mythes d'Homère. Blake fait référence à une perversion des mythes initiés par les Perses probablement durant les guerres médiques au Ve siècle av. J.-C., puis par les Grecs eux-mêmes.) "Yah’& His Two Sons, Satan & Adam as they were copied from the Cherubim of Solomons Temple by three Rhodians & applied to Natural Fact or History of Illium,” And around Laocoön’s extended right arm he declares yet again, “The Gods of Priam are the Cherubim of Moses & Solomon: The Hosts of Heaven” "If Morality was Christianity Socrates was the Saviour" (Il y a effectivement une confusion entre la qualité d'esprit de se faire "sauveur d'âme", comme St-Paul le recommande, en la fonction ultime de Jésus, être un christ. La statue image probablement un Demiurge dont les mains sont occupées à contrôler un phallus étranger, le serpent, une puissance étrangère. Bien qu'ils se fassent mordre au sang, les figures ne semblent pas «en peine», le dieu veut démontrer sa puissance en levant le bras avec un visage en transe, et le fils de droite semble sourire. Le fils de gauche semble «en amour» et le serpent image une certaine «transfusion sanguine», une alchimie, et en plus simple l'art chimérique troyen.) - Sur la prise du Laocoon de Salomon : According to "Anonymous Chronicle up to the year 1234" from Theophilus of Edessa, in time of Titus (70 AD) : «After they had slain everyone in Jerusalem, adults and young, they gathered them into heaps of two or three thousand, threw on them fire and naphtha on them, and burned them. They took possession of houses and the royal [courts] and the great Temple, and seized riches and an amount of gold too great to be counted. The Romans even dared to kindle fire and throw it into the Temple of Solomon, a splendid and marvellous building, and (fire) raged therein as among the trees of a forest (Chabot, Chronicon anonymum I, l. 129.17-31 ed., 102.15-35 tr.).» [28] - Notes sur la datation du Laocoon : Elle est attribuée à Agésandros, Polydoros et Athénodoros selon Pline l’Ancien. Pline termina presque son grand ouvrage Naturalis historia sous Néron. Les informations qu'il collecta remplissaient 160 volumes en l'an 73 sous le règne de Vespasien (69-79), et fût assurément publié en l'an 77. L'ile de Rhodes fût réduite à l'état de province romaine en 74 (Sueton., in Vesp. cap.9). Le groupe sculpté fut trouvé le 31 janvier 1506 sur l’Oppius, sur le Colle Oppio, non loin de la Maison d’or de Néron, occupée après sa mort par l’empereur Titus (69-81 apr. J-C). [29] Pline indique «Such is the case with the Laocoön, for example, in the palace of the Emperor Titus» (Si Pline cite un palais de l'empereur Titus occupé après 69, on déduit automatiquement que son livre est postérieure à l'assaut sur Jérusalem en 70 d'où viendrait l'original selon Blake; les exégètes démontrent que le silence des auteurs antérieurs sur ce «morceau préférable à toutes les productions soit de la peinture, soit de la statuaire» permet de douter d'une existence qui précède Pline. De même, Pline qualifie les sculpteurs d'«éminent», «made in concert by three most eminent artists», terme qui qualifie la réputation d'une personne vivante. Par soucis de réputation envers les romains et israéliens, d'aucuns a suivit la piste énoncée par Blake sur la profanation du Temple de Salomon et elle fut noyée d'informations contradictoires. D'autres se perdent en conjectures pour ses mêmes noms de sculpteurs retrouvés sur les oeuvres dites Sperlonga dont les marbres diffèrent d'origine [30], 27 28 29 30 William Blake and the Napoleon Factor: Rethinking Empire and the Laocoön Separate Plate. Paice, R. (2014). Romanticism and Victorianism on the Net, (65) https://id.erudit.org/iderudit/1069868ar A Syriac reading of the fall of Troy, The Syriac Anonymous Chronicle up to the year 1234, by Lea Niccolai, University of Cambridge Problèmes d’histoire de l’art du Laocoon, Bernard Andreae Translated by François Queyrelp. 33-56, http://journals.openedition.org/rgi/pdf/933 The Docimium Marble Sculptures of the Grotto of Tiberius at Sperlonga, Matthias Bruno, Donato Attanasio and Walter Prochaska, American Journal of Archaeology, Vol. 119, No. 3 (July 2015), pp. 375-394. cependant William Blake ne les qualifie pas de copistes mais de faussaires; les Rhodiens portant plusieurs fois les mêmes noms suivant les générations, le nom du père devient celui du fils et vice-versa. Enfin, qu'elle fût sculptée avant la prise de Jérusalem ou non, ses origines judéo-romaines semblent liées.) Deux fresques de Pompéi : l'une dans la Maison de Ménandre et l'autre dans la Casa di Laocoonte (toutes deux du milieu du Ier siècle du règne de vespasien) représentent une scène de Laocoon. Le Vésuve ayant anéanti Pompéi en 79 après J-C. - Sur la maison d'or de Néron avant le Laocoon : Le laocoon aurait été trouvé sur le Colle Oppio, non loin de la Maison d’or de Néron, occupée après sa mort par l’empereur Titus (69-81 apr. J-C). «Great Fire of Rome happened July18/19, 64... efforts were made to propitiate the gods, and the perpetrators were alleged to have been discovered among an aberrant Jewish sect which hated the human race and predicted that the earth would soon end in flames. Nero fixed the blame for the Great Fire on the Christians, some of whom he hung up as human torches to light his gardens at night (Tacitus)... dark tales were told of soldiers and ot her agents forbidding people to fight the fires... the notorious Golden House, which was begun before the ashes of the Fire had cooled... as the city burned, the emperor appeared on a stage in his (Golden House) palace, perhaps even on the roof, for the best view, and there, in the robes of a lyre-player, delighted as he said by the beauty of the flame, he sang of the destruction of Troy. [] Thus one source tells us that some Christian women were presented for punishment in the guise of Dirce, a wicked stepmother tied to and torn apart by a bull; others became the Danaids, the forty-nine daughters of Danaus who murdered their husbands on their wedding night. [] the famous Colossus, which commanded all of Rome from the vestibule of Nero's new Golden House... , 120 feet tall, portrayed the emperor decked out as the Sun, with the radiate crown, his right hand holding (I believe) a whip, his outstretched left hand holding (probably) a globe. [] It (the Golden House) was meant to be perceived, as Seneca resentfully suggests, as the Palace of the Sun. [] It was in fact intended as a microcosm of the world: looking down on one side was the house of the Sun, while high above its entrance stood the statue of its master, Nero, as the charioteer Sol, holding the world in his hand.» [31] (On vient justement de citer Néron réactualisant un banquet troyen dans le Satyricon; cette fois c'est sa destruction. C'est tout un processus d'adoration du royaume de la Nouvelle Troie qui est Rome et son désir de bâtir et rebâtir ce royaume qui mènera au sac de Jérusalem en 70 par Titus; le Laocoon prend donc tout son sens dans cette guerre entre le royaume d'une Jérusalem céleste et celle de la Babylone troyenne. Le mythe de Dirce et des Danaides remontent avant la Guerre de Troie. Homère désigne les Grecs sous le nom de Danaens et Laocoon utilise ce terme cité par Virgile lorsqu'il parle du Cheval de Troie. La statue de Néron n'était pas finit à sa mort. Le mythe de l'empereur romain s'identifiant à Helios n'est ici que le début d'une épopée qui passe par la corruption d'une église dominant le monde via Heliogabal, jusqu'à la représentation de la Statue de la Liberté, cela sera abordé dans les prochains chapitres.) Titus décide de construire autour de Jérusalem une muraille de 7 kilomètres de long pour mieux isoler la ville. L'arc de Titus à Rome représente la victoire des Romains emportant la Ménorah de Jérusalem; le second Temple de Jérusalem est détruit. - Le Great Reset de Néron : The Lives of the Twelve Caesars by C. Suetonius, 7,2 : "Viewing the conflagration from the tower of Maecenas and exulting, as he said, in "the beauty of the flames," he sang the whole of the "Sack of Ilium," in his regular stage costume. Furthermore, to gain from this calamity too all the spoil and booty possible, while promising the removal of the debris and dead bodies free of cost he allowed no one to approach the ruins of his own property; and from the contributions which he not only received, but even demanded, he nearly bankrupted the provinces and exhausted the resources of individuals." (Un Great Reset avant l'heure quoi.) Roman History by Cassius Dio, LXII, 18 «[citizens] recalling how once before most of the city had been thus laid waste by the Gauls. Nero ascended to the roof 31 http://www.jstor.org/stable/10.3764/aja.119.3.0375 Nero Reconsidered, Edward Champlin, New England Review (1990-),Vol. 19, No. 2 (Spring, 1998), http://www.jstor.org/stable/40243335 of the palace, from which there was the best general view of the greater part of the conflagration, and assuming the lyre-player's garb, he sang the "Capture of Troy," as he styled the song himself, though to the enemies of the spectators it was the Capture of Rome.... And they were disturbed above all by recalling the oracle which once in the time of Tiberius had been on everybody's lips. It ran thus: "Thrice three hundred years having run their course of fulfilment, Rome by the strife of her people shall perish." And when Nero, by way of encouraging them, reported that these verses could not be found anywhere, they dropped them and proceeded to repeat another oracle, which they averred to be a genuine Sibylline prophecy, namely: "Last of the sons of Aeneas, a mother-slayer shall govern."... For Nero was indeed the last emperor of the Julian line, the line descended from Aeneas.» (On retrouve encore ici le Great Reset, cette fonction de renouvellement temporel doit mener assurément vers une "migration", c'est-à-dire l'étendu du pouvoir de Rome dans ses nouveaux habits, Constantinople d'abord puis l'Europe; la première prophétie est millénariste.) Tacitus Annals Book XV,39 «Nero, who at the time was staying in Antium, did not return to the capital until the fire was nearing the house by which he had connected the Palatine with the Gardens of Maecenas. (On the Esquiline, and now imperial property. The house — domus transitoria (Suet. Ner. 31) — rose from its ashes as the Golden House;) ... at the very moment when Rome was aflame, he had mounted his private stage, and typifying the ills of the present by the calamities of the past, had sung the destruction of Troy... and appearances suggested that Nero was seeking the glory of founding a new capital and endowing it with his own name.» ([Ref. VOL. 2 : Le millénarisme de la statue de Néron et Mussolini]) - Autre témoignage vers 55 av. J-C : Moïse de Khorène, Histoire d'Arménie, livre II : «Les Romains, qui soupçonnaient Gabinius, le rappellent et mettent à sa place Crassus, qui, dès son arrivée, s’empare des immenses trésors qu’il trouve dans le temple de Dieu à Jérusalem, et s’avance contre Tigrane. Après avoir franchi l’Euphrate, il est défait, avec toute son armée, par Tigrane, qui revient en Arménie chargé de trésors.» Aussi en Plutarque, Vie de Crassus, 56 : Crassus s'empara même de l'or conservé dans les sanctuaires de sa province, dans le temple de la déesse Atargatis à Hiérapolis Bambyce et dans le temple de Jérusalem. (Le roi d'Arménie Artavazde II, successeur de Tigrane, était initialement allié des romains et de Crassus, mais cela fût de courte durée. Cependant, à moins d'avoir vendu la statue du Laocoon juif pour financer une guerre, l'utilité d'un vol au Temple de Salomon est remis en doute... la question demeure tout de même si cela fût fait en 55 av. J-C ou 70 après J-C.) - Les Jordan Lead Codices : Selon Samuel Zinner, le livre ferait l'éloge du juif du IIe siècle Shimon bar Kokhba «le fils de l’Étoile», et serait lié à quelques sectes juives ou chrétiennes. Samuel Zinner n'arrive pas à une conclusion quant à une contre-façon mais démontre la réutilisation de glyphes de pièces de monnaies romaines et d'art anciens pour la fabriquer. Après la décision de l'empereur Hadrien de rebâtir Jérusalem comme une ville romaine, il dirige un soulèvement contre les Romains de 132 jusqu'à sa mort en 135, après une guerre acharnée qui laisse la Judée dévastée. Bar Kokhba organise une armée, instaure un État juif indépendant en terre de Judée, projette de reconstruire le Temple et fait battre monnaie. La littérature rabbinique déformera son nom Kozevah en Bar Kozeva «Fils du Mensonge». Samuel Zinner offre une très longue étude portée sur le côté hébreu des codex. (Le Royaume d’Israël naît un peu après ce renouvellement du monde du XIe siècle av. J-C. Oeuvre mal comprise, qui après-coup semble confondre les langages, le grec, le latin et l'hébreu, écrits à l'endroit comme à l'envers, comme si elle se prévaudrait d'une triple descendance; je ne m'attarderai donc qu'au lien possible avec Troie. Le ménorah étant le palmier inversé désigne l'ascendance à l'instar d'un peuple élu «enfants de Sion», plutôt qu'une lignée prenant une origine, ou enfin les deux puisque le palmier est aussi figuré. On y découvre un mot sur le ménorah, qui en l'inversant nous donne du grec antique. Ainsi le mot du ménorah ne serait plus hébreu mais grec. On lit assez facilement ζγγχψ ce qui n'a pas de sens à ma connaissance, et je ne connais pas le grec, mais comme le upsilon υ minuscule s'écrit aussi dans sa forme majuscule ϒ alors on obtient un autre mot ζϒγχψ qui s'apparente à celui-là : ζυγόω, joug. Ce mot «joug» concorde à l'image : attelage (uni sous un joug), esclavage, chaîne de montagnes, crête, cime, sommet, hauteur, montagne, liaison, lien commun. La petite plante dessous semble représenter le silphium, une plante médicinale dont j'ai évoqué les vertus et la culture, et qui disparaît au temps de Jésus, Néron aurait possédé le dernier plant connu selon Pline.) - Sur la théologie spartiate de la monnaie : fragment F332, livre XII des Phillipica de Theopompus (IVe siècle av. J-C) [Gylippus' embezzlement of money from Lysander], the most sensible Spartans came to fear the power of money as a corrupter of not just their fortunate citizens. They reproached Lysander and insisted to the ephors that all the silver and gold be exorcised as curses from without, and they agreed. Plutarque, Oeuvres morales «[226c] Mais comme il se doutait que les citoyens ne se verraient pas enlever [les richesses domestiques] sans répugnance, [Lycurgue] commença par supprimer toute la monnaie d'or et d'argent, et ne conserva que celle de fer... rien ne pouvait exciter la cupidité, qu'il eût été dangereux de faire usage de ce qu'on aurait dérobé, et qu'il n'y aurait point eu de sûreté à en faire commerce avec les étrangers. De plus, il bannit de Sparte tout superflu, et par là il sut en écarter les marchands, les sophistes, les devins, les charlatans et tous les arts inutiles. Car il avait proscrit l'espèce de monnaie dont le commerce eût pu être lucratif pour les étrangers... Pour prévenir le luxe et extirper l'amour des richesses il introduisit les repas communs ; ... il répondait : "C'est afin qu'il soient plus prêts à exécuter les ordres qu'ils reçoivent et que s'il se passe quelque désordre, la faute se renferma dans un plus petit nombre." [] Ses concitoyens lui demandaient comment ils pourraient repousser les attaques de leurs ennemis. "Vous le ferez, leur dit-il, si vous restez pauvres, et que les uns ne veuillent pas être plus riches que les autres." Ils lui demandèrent encore s'ils enfermeraient Sparte de murailles. "Une ville, leur dit-il, n'est point sans murailles, lorsqu'au lieu d'une enceinte de pierres, elle a pour défense des gens de cœur." [] Dans les commencements, ceux qui apportaient de l'argent à Sparte étaient condamnés à mort. Car les rois Alcamène et Théopompe avaient reçu de l'oracle cette réponse "L'avarice à la fin perdra Lacédémone"... Dès qu'elle (la Grèce) commença à s'en écarter (des lois de Lycurgue) et qu'une sordide avarice s'empara peu à peu du cœur des citoyens... ils furent asservis par leurs propres concitoyens. Alors, ne conservant plus rien de leurs anciennes institutions, devenus semblables à tous les autres peuples, ils perdirent avec la liberté leur ancienne splendeur, et finrent par subir, comme le reste de la Grèce, le joug des Romains.» (Plusieurs pièces de monnaie du temps jadis auront été employé pour former les symboles du livre, réutilisant la force des symboles romains ou par la publication de sa propre monnaie; le renversement de tel symbole est rare car d'aucun peuple ne méprise l'argent sauf des peuplades. Lycurgue est manifestement un prototype pour Bar Kokhba, et l'exemple de la ruine sous le joug Romain; ainsi la résistance s'applique bien contre la luxure de Rome mais pendant un certain temps, comme un jeûne collectif.) - L'inscription d'Abgar : en 2011 Peter Thonemann de l'Université d'Oxford décrypte sur une page de Jordanian Cocide : ΛΛΥΠΕ ΧΛΙΡΕ ΛΒΓΛΡ Ο ΚΛΙ ΕΙΣΙΩΝ, ‘without grief, farewell! Abgar also known as Eision’. Ce même texte apparaît sur une tombe de Madaba en Jordanie en 109 ap. J-C (probablement Abgar VII bar Ezad, 109-116). Abgar est le nom de plusieurs rois d'origine nabatéenne qui règnent à Édesse et sur l'Osroène en Mésopotamie, de 132 av. J.-C. à 216 apr. J.-C. La «Légende d'Abgar» raconte que le roi Abgar V (13-50 ap. J-C) avait fait mander Jésus. Eusèbe de Césarée, et la Doctrine d'Addaï, cite une correspondance que le roi Abgar d'Édesse aurait eue avec Jésus «Après l'ascension de Jésus, Judas, qu'on appelle aussi Thomas, envoya à Agbar l'apôtre Thaddée, un des soixante-dix.» Une tradition, attestée au IVe siècle par le Pèlerinage d'Égérie, se trouve ensuite chez Procope de Césarée à propos du siège d'Édesse par Khosrô Ier en 544 : «La fin de la lettre contenant la bénédiction est ignorée des auteurs qui écrivirent l'histoire de ces temps (not. Eusèbe de Césarée), mais les Édesséniens prétendaient que cette bénédiction se trouvait dans la lettre. Dans cette conviction, ils plaçaient cette lettre devant les portes de la ville comme un palladium. Pour éprouver la véracité de cette croyance, Chosroès mit le siège devant Édesse, mais frappé d'une fluxion de la face, il se retira honteusement» À l'époque d'Évagre (vers 593), le palladium d'Édesse n'est plus la lettre, mais le portrait du Christ «divinement produite (θεότευκτος), que la main des hommes n'avait pas fabriquée (άχειροποίητος), mais que le Christ notre Dieu avait envoyée à Abgar» Jean Damascène, dans son traité Sur les saintes images, prétend ensuite qu'Hannan a été empêché de peindre par l'éclat surnaturel de la figure du Christ, et que celui-ci, par complaisance, a pris la toile et se l'est appliquée sur le visage, et ses traits s'y sont imprimés. (On prendra note ici d'une relation à Thomas et comment ses écrits apocryphes auraient été mis en pratique à cette époque, visible par la symbolique. Noter encore une fonction de palladium grecque, car il faut noter que le royaume romain proprement dit se renverse vers le Ve siècle comme si encore certains palladia auraient été emmené ailleurs. Il me semble que c'est cette image que certains voient dans les codex Jordaniens.) - Page SH2 G2 présenté par Samuel Zinner : (Tout d'abord cette épée dans ce double S n'est pas sans rappeler le triple S de la Mosaïque du Nil, il suffit seulement de voir les deux lignes formant les deux S, puis de concevoir que celles-ci en forment un troisième comme en trois dimensions. À gauche un petit serpent possède la forme de Chnoubis, c'est-à-dire zodiacale, ce que j'ai évoqué sur la Mosaïque comme un symbole de victoire, ici au lieu de Sparte on retrouve Sion. Le Chnoubis solaire aux 12 rayons spécifiques est hors de la prison du corps, un parallèle à la clé du coté opposé. Du bas vers le haut, on peut lire avec les structures qui forment des lettres, ION et IOS, rappelant Ilos fondateur de Ilion, le nom de Troie (BBLAYON). Également Sion en latin, Nouvelle Jérusalem, et apposé à des lieux géographiques : la forteresse des Jébusiens, la cité de David, le sanctuaire de l'Éternel, la montagne sainte de Dieu, la ville de Jérusalem. Les mots ΛΑγός lagos est un lièvre... tandis que la racine νεηνίης et νεανίας représente le jouvenceau; ce n'est pas exact mais les racines sont semblables, tandis que l'enclos et l'épée tranchant la tête du serpent corrobore un sens. On retrouve encore πΝΩ soit en minuscule πνέω souffler. La fresque peut donc se lire ainsi «Le serpent Ilos est tranché dans Ilion, les lièvres jouvenceaux peuvent souffler (vivre en paix) dans Sion» On se demandera pourquoi je reviens toujours à Troie, simplement que c'est une Babylone, et que celle-ci est conjointe au retour de la Nouvelle Jérusalem, et que les Jordan Lead Codice sont associés à Jésus, lequel est venu instaurer un royaume sur terre.) Une carte du ciel : Les 7 ronds à droite semble représente les Pléiades associée à une clé, dessous se trouve les 3 étoiles d'Orion; les lignes Y du dessus pourrait être la constellation du Taureau, et le mur d'enceinte avec l'épée serait le Cocher, cette constellation forme une enceinte; l'épée dans le serpent peut être Aldébaran. Le I avec les deux ronds pourraient représenter les Gémeaux. Le serpent Chnoubis serait le Cancer. L'appareil photo serait Sirius qui ressemble à un appareil photo. Tout cela n'est pas à l'échelle. De façon étonnante la constellation du lièvre est sous Orion, elle pourrait être indiquée dans le texte, ancienne image de «brebis». Sur le lièvre : Iliade Chant XVII : Ménélas (du camp grec) dit «Aias, chefs des Argiens, et toi, Mèrionès, souvenez-vous de la douceur du malheureux Patroklos ! Pendant sa vie, il était plein de douceur pour tous ; et, maintenant, la mort et la Moire l'ont saisi ! Ayant ainsi parlé, le blond Ménélaos s'éloigna, regardant de tous les côtés, comme l'aigle qui, dit-on, est, de tous les oiseaux de l'Ouranos, celui dont la vue est la plus perçante, car, des hauteurs où il vit, il aperçoit le lièvre qui gîte sous un arbuste feuillu ; et il tombe aussitôt sur lui, le saisit et lui arrache l'âme.» (Ce texte se lit d'une façon particulière puisqu'il imite ensuite l'aigle : «ayant ainsi parlé» de Patrocle, ce lièvre dont on a arraché l'âme, sujet à la mort et à la Moire, c'est-à-dire Ananké. Enfin, l'iconographie du Jordan Lead Codices se rapporte beaucoup au Livre de Thomas. Cet étude que j'ai dû réduire, cependant, mène à trop de conjectures pour donner une vision claire de la situation.) - Concernant le lapin (lièvre), on le retrouve sur une mosaïque d'Antioche du IVe siècle, dans les bains d'Apolausis dont le nom est «enjoyment», avec ce marqueur mystérique «le rond dans un losange»; près du losange est un lapin devant des raisins; on y retrouve aussi la figure centrale de Sotéria, le tout serait lié à une théologie du salut. «Soteria : being sustained, including keeping a fire alive, or wine in good condition; protection from enemies. In the Septuagint (III-IInd century BC), the Greek translation of the Hebrew scriptures, «sozo» translates commonly as the verb yasha. It means to be open or spacious, and thus yasha signifies freedom from what binds or restricts, and therefore deliverance. It also provides the basis for the name Yeshua, which is the source for the name "Jesus".» (On aurait ici un symbole pré-chrétien ou chrétien primitif, le lapin, et donc le lapin de pâques en chocolat que l'on mange, c'est la brebis sacrée. Les agapes sont, dans le paléo-christianisme, un repas de communion fraternelle; le lapin se nourrit du raisin de la vigne christique ou de Dionysos selon. Le lapin couplé à Sotéria étant équivalent à l'Ichtus. Le lapin/lièvre revient sur le Thomas Panel, un morceau dont le matériel aurait la même origine que la fresque de Cenchrées) - Vespasien et son fils Titus, toujours en Orient en 70, se chargent d'y imposer la paix romaine. Titus met fin au siège de Jérusalem en septembre 70. The Anonymous Chronicle then tell on the signs that foretold the ruin of Jerusalem. As the Fall of Troy had been announced by omens of destruction, so Jerusalem’s end is prophesised by Yeshū son of Hanania; the fury of Titus’ Roman soldiers entering Jerusalem is vividly described. Anonymous Chronicle confirms, through a further comment, that the besieged city is expiating guilt of the crucifixion of Jesus Christ: “it was right then” he says “that those that on Easter day had acted presumptuously towards the Lord, on that same day paid the price for their actions”. - Association des Jordanian Codices à Troie? Des pièces de monnaies de Bar Kokhba ont été retrouvé dans la cave de Te’omim. Une centaine de lampes d'époque byzantines (IIe au IVe siècle) ont été trouvé dans les crevasses quis soulignent un endroit de dévotion. La cave est aussi surnommée Umm et Tûeimîn (“mother of twins”) et suggère un rite dédié aux Dioscures au IIe siècle, réputés pour leurs voyages dans le monde d'en-bas; d'autres endroits en Israël pratiqueraient ce culte, comme en Samarie (IIIe siècle) où est un rocher avec un relief du chapeau des Dioscures surmontée d'une étoile à 8 rayons. [32] (Plutôt concomitant avec les Jordanian Codices puisque l'on retrouve souvent cette étoile à 8 rayons. Un tel culte ferait la primauté des jumeaux, à savoir Matthieu 18.20 «Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux». C'est dans l'union des religions, des langues, de l'histoire, rapporté à travers les Codex Jordaniens, à travers la vie de Jésus par ses années perdues, en liant la chute du royaume de la Babylone Troyenne à la montée de Sion la Nouvelle Jérusalem qu'un renouvellement s'exprime, qu'une vrai royauté existe. Le nom de Thomas signifie d'ailleurs «jumeau», en araméen (Teʾoma), traduit en grec Didymos, et corrobore ce possible culte. Dans Matthieu 19, après leur avoir instruit de la Loi, Jésus explique comment celui qui possède la richesse doit parvenir au royaume par la perspective, «il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille.» L'Évangile de Thomas, Logion 22. «Jésus [dit] Ces petits qui tètent sont comparables à ceux qui entrent dans le Royaume. Ils lui dirent : Est-ce en étant petits que nous entrerons dans le Royaume ? [...] Jésus leur dit : Si de deux vous faites un... si vous faites... une image au lieu d’une image, alors vous entrerez dans le Royaume.» C'est-à-dire symbole d'esprit au lieu d'apparence matérielle. Ainsi Bar Kokhba se fait-il juge et maître de sa nation. Logion 81. «Jésus a dit : Celui qui est devenu riche, qu’il soit roi») - Virgile - Bucoliques - IV : «Il s'avance enfin, le dernier âge prédit par la Sibylle : je vois éclore un grand ordre de siècles renaissants. Souris, chaste Lucine, à cet enfant naissant ; avec lui d'abord cessera l'âge de fer, et à la face du monde entier s'élèvera l'âge d'or : déjà règne ton Apollon. Et toi, Pollion, ton consulat ouvrira cette ère glorieuse, et tu verras ces grands mois commencer leur cours. Par toi seront effacées, s'il en reste encore, les traces de nos crimes, et la terre sera pour jamais délivrée de sa trop longue épouvante.» (Virgile annonce ici la prophétie de la Sibylle sur le retour du Christ, tout cela est mis en parallèle à la mythologie grecque et annonce la guerre romaine et les symboles des Codex Jordaniens. On y évoque Lucine, déesse de l'accouchement, dont le palmier est le symbole, Apollon «Fils de Dieu», et pour situer le rachat de la crucifixion, on nomme Pollion qui vécu entre 76 av. J.-C. et 4 ap. J.-C.) «Les chèvres retourneront d'elles-mêmes au bercail, les mamelles gonflées de lait ; et les troupeaux ne craindront plus les redoutables lions : les fleurs vont éclore d'elles-mêmes autour de ton berceau, le serpent va mourir ; plus d'herbe envenimée qui trompe la main ; partout naîtra l'amome d'Assyrie.» «Mais sitôt que les ans auront mûri ta vigueur... le robuste laboureur affranchira ses taureaux du joug.» (On retrouve là des symboles de l'image de l'enceinte : le serpent va mourir, les brebis retourne au bercail, le taureau est libre de son joug lequel représentait l'enceinte; cet amome est une plante dont les feuilles s'étalent chaque côté de la tige et pourrait être représentée sur les Codex, faisant lien avec l'Assyrie; l'arbre de vie assyrien y est aussi représenté.) «Mais aussitôt que tu pourras lire les annales glorieuses des héros et les hauts faits de ton père, et savoir ce que c'est que la vraie vertu, on verra peu à peu les tendres épis jaunir la plaine, le raisin vermeil pendre aux ronces incultes et, jet de la dure écorce des chênes le miel dégoutter en suave rosée. Cependant il restera quelques traces de la perversité des anciens jours : les navires iront encore braver Thétis dans son empire ; des murs ceindront les villes ; le soc fendra le sein de la terre. Il y aura un autre Typhis, un autre Argo portant une élite de héros : il y aura même d'autres combats ; un autre Achille sera encore envoyé contre un nouvel Ilion.» (On annonce la persistance d'un règne tyrannique romain qui «ceint les villes», celui des premiers siècles chrétiens; quel est cette autre nef Argo, l'Église primitive? Et le passage le plus éloquent: Jésus s'instruira des haut-faits des héros grecs, ceci pendant les années perdues 32 Biblical Archaeology Review, November/December 2017, vol 43 No 6, Boaz Zissu, Eitan Klein, Roi Porat, Boaz Langford and Amos Frumkin, www.biblicalarchaeology.org avant son ministère. Troie est un marqueur de temps servant de référent, l'âge d'or qui suit est celle de la Grèce antique imagée sur la Mosaïque du Nil; à Rome apparaît le christianisme. Une convergence unificatrice a donc eu lieu lors de l'apparition du Christ.) - Sur le Jésus grec. On reconnaît plusieurs fils engendrés de dieu ou naissances miraculeuses, le Bouddha, Mithra, Jésus, Krishna, Hercule, etc... mais puisque le fait est unique, on en n'énonce pas le principe. Dans l'Évangile de Thomas, au Logion 15. «Jésus a dit : Quand vous verrez celui qui n’a pas été engendré de la femme, prosternez-vous sur votre face et adorez-le : celui-là est votre père.» Les Euménides d'Eschyle, troisième pièce de L'Orestie, s'ouvrent au seuil du temple d'Apollon à Delphes, où les Érinyes ont poursuivi Oreste, le fils à qui Apollon a commandé de venger son père Agamemnon assassiné par sa mère Clytemnestre. Oreste tue sa mère et son amant Égisthe qui s'opposait à aller à la Guerre de Troie et voulait prendre le pouvoir. Oreste est ensuite présenté devant un tribunal composé de onze citoyens ainsi qu'Athéna ; Apollon déclare la nouvelle loi : «Ce n’est pas la mère qui engendre celui qu’on nomme son fils ; elle n’est que la nourrice du germe récent. C’est celui qui agit qui engendre. La mère reçoit ce germe, et elle le conserve, s’il plaît aux dieux. Voici la preuve de mes paroles : on peut être père sans qu’il y ait de mère. La fille de Zeus Olympien m’en est ici témoin. Elle n’a point été nourrie dans les ténèbres de la matrice, car aucune Déesse n’aurait pu produire un tel enfant.». Il y a jeu de mot car la fille de Zeus est aussi Hélène qu'Athéna, tante d'Euripide. - L'endroit où a été trouvé la Fresque de Cenchrées possède le même symbole du rond dans un losange. «Port of Kenchreai. AREA A - THE SOUTHWEST END OF THE HARBOR. Facing on the quay stretching along the northeast side of the pier was a series of structures which may most probably be understood as warehouses. Those of the southeastern most are visible, in their entirety, submerged in the sea. [] About 5.00m. southeast of the presumed southeast end of this complex or structure... seem to be the earliest structures in this part of the area. A coin found close below the floor of the complex southwest of the road can be dated to 17B.C.. [] In the datable material recovered from stratified deposits in connection with the warehouses nothing has so far been identified later than the first half of the first century after Christ. [] THE SANCTUARY. Northwest of the "piscina" (water tanks) and southwest of the warehouses extended a complex of structures. One slab, at the northwestern end, bears letters of an inscription cut in broad, shallow lines : ΣTPATH.» [33] (C'est un endroit assez fascinant, l'endroit est construit ou visité au temps de Jésus et de Paul de Tarse, lequel a fait un voyage par Corinthe avant d'aller vers la Troie en Turquie. στράτα est route. στράτιος est stratós «armée, expédition, déploiement de soldats»; son composé στρατηγός, stratêgós est «armée et conduire, manoeuvre» donnera le mot stratégie. Il n'est pas impossible que Jésus eût lui-même foulé ce sol dans sa fonction de Seigneur des Armées.) - Paul à Corinthe. Actes 18.6 «Les Juifs faisant alors de l'opposition et se livrant à des injures, Paul secoua ses vêtements, et leur dit: Que votre sang retombe sur votre tête! J'en suis pur. Dès maintenant, j'irai vers les païens.» 18.10 «parle, car j'ai un peuple nombreux dans cette ville». 18.18 «Paul resta encore assez longtemps à Corinthe. Ensuite il prit congé des frères, et s'embarqua pour la Syrie, avec Priscille et Aquilas, après s'être fait raser la tête à Cenchrées, car il avait fait un voeu. Ils arrivèrent à Éphèse, et Paul y laissa ses compagnons.» (Le losange est cet indicateur d'une lignée présumément associée aux érudits d'Alexandrie qui se retrouve sur les fresques de Cenchrées, dont on accole le fragment de Saint-Thomas. Ainsi ce sanctuaire en forme de porte submergée, dont on reconnaît le swatiska crétois ou d'Hisarlik, la fleur de vie de nos fresques, et même la croix dans un losange, est aussi fascinant. L'octogone en haut du pavé est un trait type pour désigner un temple. Comme s'il préparait la révélation. C'est sur ce pavement carré, autour des losanges, que fût trouvé les panneaux d'opus sectiles. Le pavé est produit comme les mailles d'un filet dont chacune porte une croix à 4 branches, on semble imager une prison, un filet, pouvant contenir des éléments métaphysiques.) 33 INVESTIGATIONS AT CORINTHIAN KENCHREAI (PLATES 33-54) - Le «Thomas Panel» de Cenchrées. Le Thomas Panel du Corning Museum of Glass est dit venir des mêmes matériaux que pour l'opus sectile de Cenchrées et probablement du même atelier. Il aurait été trouvé au Faiyum au sud du Caire. Il contient le Chi-Rho et la figure de Thomas identifié en grec. - Le bleu est profond comme un ciel rempli d'étoiles et de constellations mais très loin comme des photos de Hubble. Des parties abîmées à gauche de la tête laissent voir des images. Sur une photo particulièrement étoffée on aperçoit que le membre debout est tel un bras portant une tête de femme; il porte les marque d'un martyr, des cicatrices. En haut de Thomas se voit une tête de girafe au long cou montant «en haut du ciel» - Du bras merveilleux dans les Actes de Thomas : Karish est un prince dont l'histoire commence au chapitre 89, sa femme veut se convertir et il persistera à vouloir la garder pour lui mais au final acceptera sa foi. Chapitre 114 «Alors Karish, le mari de Magdonia, s'en alla à sa maison en se réjouissant beaucoup parce qu'il pensait dans son esprit que dès ce moment sa femme serait avec lui comme antérieurement, avant qu'elle n'ait écouté la parole de Judas (Thomas) et qu'elle n'ait cru au Seigneur Jésus-Christ, fils de Dieu. [] Chapitre 115 De ta beauté je me souviendrai dans mon cœur et je resterai silencieux? Ou je me rappellerai de tes belles manières sans rien dire? Qui est celui à qui l'on prend un bon et beau trésor et qui le permette de s'en aller? Serais-je capable de résister à tes belles grâces, qui sont en tout temps auprès de moi? Ton odeur plaisante, voici qu'elle est dans mes narines, et ta belle couleur la voici devant mes yeux. C'est mon âme qu'ils me prennent. C'est mon œil qui voit, par lequel je voyais, qu'ils arrachent en me le prenant. C'est mon beau corps, dans lequel je m'étais glorifié, qu'ils me prennent. C'est mon bras droit qu'ils me coupent, ma beauté qui a été corrompue. C'est dans mon repos qu'ils m'affligent. Et ma joie qui a été changé en tristesse. C'est mon plaisir qui est devenu pour moi souffrance, et ma vie qui en mort s'est transformée, et ma lumière que dans les ténèbres est submergée [] Car de la richesse, j'en ai beaucoup plusqu'il n'est possible... Ah, si on m'enlevait tous ces magnificences et mon abondante richesse et si on me donnait une heure de tes anciennes années, Magdonia! Ah, si on enlevait un de mes yeux mais que tes yeux me prêtaient attention selon leur habitude! Ah, si on coupait mon bras droit mais qu'avec mon bras gauche je t'embrasse!». [34] 34 Oliva Herrera, Sary. Étude du personnage de Magdonia dans les "Actes de Thomas" en Syriaque : analyse narrative. Faculté de théologie, Université catholique de Louvain, 2011. Prom. : Van Oyen, Geert ; Schmidt, Andrea Barbara. http://hdl.handle.net/2078.1/thesis:288 (La figure du bras serait celle de l'esprit, la fiancée, c'est le rapport aux richesses dont elle est le pinacle, le bras droit qui est «toute la force»; on y retrouve aussi le rapport à l'oeil intérieur de l'âme, prunelle des yeux, une autre figure de la fresque. Thomas appelle Jésus «Saviour of all, the right hand of the light, overthrowing the evil one in his own nature, and gathering all his nature into one place») Au chapitre 6-7 des Actes de Thomas, Thomas avait entonné une chanson «The damsel is the daughter of light, in whom consisteth and dwelleth the proud brightness of kings, and the sight of her is delightful, she shineth with beauty and cheer. [] and in her head is set truth, and with her feet she showeth forth joy. And her mouth is opened, and it becometh her well: thirty and two are they that sing praises to her. Her tongue is like the curtain of the door, which waveth to and fro for them that enter in: her neck is set in the fashion of steps which the first maker hath wrought, and her two hands signify and show, proclaiming the dance of the happy ages, and her fingers point out the gates of the city. [] And surrounding her her groomsmen keep her, the number of whom is seven, whom she herself hath chosen. And her bridesmaids are seven, and they dance before her. And twelve in number are they that serve before her and are subject unto her, which have their aim and their look toward the bridegroom, that by the sight of him they may be enlightened; [] And they have glorified and praised with the living spirit, the Father of truth and the mother of wisdom.» (On voit le penchant à la beauté terrestre, dame de lumière associée à l'entrée du temple, telle une clé. On y établit ce «concours de beauté» entre opulence terrestre et vertu mythique; c'est aussi ce qui mène à la Guerre de Troie entre deux royaumes, avec le Jugement de Pâris, et suivant cela à une «Olympique de la Guerre», à ce qui vaut qu'on se batte pour.) - Lapin. Reprenons par exemple la figure du bras, sur l'image en couleur le coude près du visage a une tête de lapin avec des oreilles et portant une petite patte devant – la pointe bleu signe son nez et le point noir dessus est l'oeil. Le bras lui-même évoque une prêtresse qui lève les mains vers la droite en adoration, tenant un triangle invisible. (Les fractures peuvent être le signe de gravures ayant affaiblies la pièce, aussi révèlent-elles des symboles. Le lapin-lièvre est le symbole de la brebis utilisé dans le Lead Codice; la prêtresse tient un triangle invisible représentant le royaume; cette adoration qui est aussi l'accession du lapin par le biais du prêtre, comme on a dit que le bras était la clé, «par la force divine».) - Thomas Panel – la tête : Il est possible de voir un petit daemon d'un genre batracien près de son oreille. C'est aussi un daemon renversé. (Aussi Saint-Paul donne un témoignage : 2Cor 12.7 «Et pour que je ne sois pas enflé d'orgueil, à cause de l'excellence de ces révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m'empêcher de m'enorgueillir. Trois fois j'ai prié le Seigneur de l'éloigner de moi, et il m'a dit: Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ; car, quand je suis faible, c'est alors que je suis fort.») Dans ses cheveux un homme chevauche une créature, un cheval. Un visage est visible dans la barbe, et de sa bouche sort une sorte de daemon invisible serpentin. (Le cheval fait aussi partie de l'iconographie hindou. Le sacrifice du cheval Ashvamedha était une ancienne pratique d'accession à la royauté où le cheval aurait ensuite été remplacé par un effigie; c'est pourquoi il apparaît dans les cheveux de Thomas comme un attribut. Possiblement une «langue de feu» car Thomas était parti prêcher en Inde sans en connaître les langues. Actes 2.3 «Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d'eux. Et ils furent tous remplis du Saint Esprit, et se mirent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.») La boucle de cheveux du toupet est phallique et pourrait faire référence à un pieu pointu. - Thomas Panel – le triangle du haut : en haut se voit un triangle, il est surmontée d'une petite créature angélique sur sa pointe intérieure, et d'une autre au chapeau pointu sur l'extérieur; en bas à gauche dans le triangle est une sorte de sphinx femelle dont la patte semble trépasser le plancher et tenir un petit triangle. À gauche du triangle est peut-être une sorte de Green Man à cause du foliage à l'entour. (Le Green Man est une autre créature Indienne associée au temple, le foliage représente les nuages et l'homme est l'Ancien ou le Vieillard.) À droite du triangle, une grande face semble l'embrasser. Le coin gauche de la fresque semble être une tête qui souffle; la corniche tout en bas semble aussi anthropomorphique. - À la toute droite où est la porte arc-en-ciel, un serpent semble s'allier à la corniche et à droite se tient une énorme tête de lion. (Cette iconographie se retrouve facilement en Asie où le serpent protecteur sert de corniche, ainsi que le lion à l'entrée des temples. Le chapitre 11 des Actes de Thomas est intéressant puisqu'il est dit que c'est Jésus qui dans la chambre pour aider la fiancée a pris l'apparence de Thomas; on y mentionne que la vertu – d'où les couleurs de l'arc-en-ciel – fait devenir l'homme comme un «temple saint».) - Une créature est visible dans le Chi-Rho (P). Serait-ce un tête de dauphin embrassant une sorte d'étoile de mer? - Thomas Panel – d'autres parties effacées : en bas de grosses dalles semblent avoir été délibérément effacées, polies, on peut voir quelques figures par les ombrages laissés. On voit aussi des marquages sur le jaune du Chi-Rho (P); sur la droite est un Christ invisible tourné vers la gauche; un triangle sort derrière sa tête; le bas pourrait être un bateau avec une tête de proue à droite. (On représente donc Christ sur la barque, ou l'apôtre prêchant au monde et la navigatio.) En bas à droite sur le Chi-Rho (P) semble se dessiner la porte d'un temple puis un arbre déraciné. En bas à droite du P est une créature visage au niveau du sol, possiblement une tortue grisée; en haut une créature à tête crénelé d'un naga dont la langue est une pique; enfin une tête en triangle. (Le naga étant le serpent gardien la sagesse en Inde, parfois crénelé, est un symbole très répandu.) - En face de la barbe est une créature difficilement concevable, pleine de ventouses au visage, peut-être un calamar géant, devant ce qui semble un joyau ou un enfant dans ses langes, ou encore elle est transpercée d'un sceptre d'une main sortant du cercle jaune. - Contre Kali : Leslie Brown has recorded many of the oral traditions concerning the Thomas Christians in English. Brown writes on the Thomma Parvam or Thoma’s Song: «at Mylapore he gave away money paid him by the king to build a palace, and was about to be killed by his angry client, when the king’s brother rose from the dead and described the splendid palace built by Thomas for the king in heaven... Thomas ended his days in Mylapore rather dramatically. He was ordered by Brahmans to worship Kali in a sacred grove, but refused, making the sign of the cross. The grove was immediately consumed by fire and the image of Kali removed, whereupon the enraged Brahmans stabbed Thomas with a spear so that he died on 3 July» [35] On trouve une créature hindouiste nommée Kaliya, un naga empoisonné avec ses 110 têtes, ou devrait-on penser ventouses : Krishna qui se baignait dans le fleuve Yamuna et aurait été emporté au fond par elle et aurait «grossit» jusqu'à s'en libérer puis aurait danser sur ces têtes; à ce moment Kaliya est associé au Temps et à l'Univers comme Kali déesse du temps; les gens avaient été terrifié par la couleur changeante de l'eau dû au poison. [Wikpedia EN : Kaliya] (Cette chanson de Thomas a été officiellement écrite en 1601 et vient des disciples originels de Thomas qui l'aurait chanté depuis le 1er siècle. Importante mention de Kali avant sa mort non rapportée dans les Actes, car il me semble que le calamar géant aux ventouses, transpercé, puissent la représenter; Kali est une créature de la nuit, ces dieux aux multiples bras et formes, sombre comme au fond mer. En sommes Kaliya est une antique figure de Kali déesse du temps, les 110 têtes auraient mieux de représenter des ventouses, et la couleur de l'eau le jet d'ancre d'une pieuvre; historiquement l'Inde foisonne de calamar géant. L'iconographie du Thomas Panel montrerait un homme de lumière transperçant le calamar Kali et sa progéniture, une variante de ces légendes rapportées.) Le récit est rapporté en Bhagavata Purana, Canto 10, chapitre 16 : «Kâliya thereupon furiously raised his hoods high, breathed heavily through his nostrils that were like two vessels of boiling poison, and stared the Lord in the face with eyes like firebrands. Kâliya, moving his double-pointed tongue to and fro between his two lips and with his terrible look full of poisonous fire eagerly spying for an opportunity to strike» «Each time that one of the heads of the hundredheaded monster refused to bend down, the hero, armed for the punishment of the wicked, crushed it under his leaps. O kind, where the serpent writhing in all directions, and pouring forth floods of blood from its jaws and from its nostrils, fell into misery profound» «Innerly totally upset approaching for shelter, they (Kaliya's wives) laid their bodies and children on the ground before Him, the Lord and Refuge of All Creatures. They bowed down, saintly joined their hands and solicited the liberation of their sinful husband.» (L'iconographie hindouiste présente plutôt Krishna dansant et jouant de la flûte sur Kaliya, 35 Leslie Brown, The Indian Christians of St Thomas: An Account of the Ancient Syrian Church of Malabar, 1982 entouré de foliage de végétaux et parfois dans une porte, mais dans certains cas il tient une épée ou une lance. En fait ce que je décrit comme une lance flechée, qui est portée au bas grossièrement et peu visible, pourrait être autre chose, une plante ou la langue; ici un rapport aux enfants.) - Thomas sculpteur de temple : From the Acts of Thomas, we know Christ sold his slave Thomas into India to build a palace for Gondophares (Gundaphorus), the king of the Indians, who had sent to Jerusalem for a skilled architect. Thomas journeyed by water to northern India and received great sums from the king with which to do the building, but he spent all of it upon the poor for benevolent purpose. When Thomas was about to be punished with death for this by the enraged king, he was saved by the statement that he had built a palace in heaven for the king with these treasure. Winternitz, asserts that in the Syrian text of the Acts of St. Thomas the apostle says to the merchant Habban who brings him from Jerusalem : "In wood I have learned to make plows and yokes and ox-goads and rudders for boats and masts for ships; and in stone, gravestones and monuments and palaces for kings." [36] (Tout cela explique bien l'iconographie associé aux temples hindouistes sur le Thomas Panel.) Au chapitre 18 des Actes de Thomas, il construit le temple : «And the king said: If, then, this seem good to thee, draw me a plan, how the work shall be, because I shall return hither after some long time. And the apostle took a reed and drew, measuring the place; and the doors he set toward the sunrising to look toward the light, and the windows toward the west to the breezes, and the bakehouse he appointed to be toward the south and the aqueduct for the service toward the north. And the king saw it and said to the apostle: Verily thou art a craftsman and it belitteth thee to be a servant of kings. And he left much money with him and departed from him.» 36 ST. THOMAS IN INDIA, Richard Garbe, The Monist, JANUARY, 1915,Vol. 25, No. 1 https://www.jstor.org/stable/27900517 - Possible source du P comme d'un symbole du Labrys minoen : le sigle fût retrouvé sur des monnaies de rois greco-scythe de Penjab donc une région empiétant sur l'Inde du IIIe-Ier siècle av. J-C [37] (Cela précède le symbole chrétien et donne une importance accrue à la symbolique minoenne, et le labyrinthe. Le labrys étant aussi traduisible en sens chrétien, le Christ venu apporté «l'épée», cela confirme la théologie de Thomas dans son sens de totalité, du Christ à travers les multiples religions, préexistant avant sa venue. Au niveau de l'arbre déraciné du Thomas Panel, il y a dans la porte la double-hache; symbolisme ancien, la hache est la clé; plus encore, si par le «P» on entend le labyrinthe, on voit projette la canopée de l'arbre.) - «Mention should also be made that, among the many variants of the cross employed in Early Byzantine times is the staurogram or crux monogrammatica, i.e. a Latin cross with the upright arm in the form of Greek letter Rho, (similar to a Latin “P”). As the centre of the Knidos labyrinth is circular it is possible that it was seen as incorporating this type of cross, with the upper part of the letter Rho corresponding to the right half of the labyrinths circular centre.» 37 Transactions of the Third International Congress for the History of Religions, Oxford 1908 ii. 192 fig. 17. - Des liens entre Thomas et Krishna : (Le Thomas Panel effacé était-il peint à l'origine? Il me semble invraisemblable que Christ aurait envoyé Thomas en Inde tout en sachant qu'une religion millénaire fortement implantée et possédant son propre Krishna n'aurait pas accepter de changement si abrupte; à moins que Krishna eût été l'avatar du Christ implantée en Inde par Thomas. L'iconographie tend à démontrer que c'est Thomas qui a adopté les symboles et la religion hindou. Logion 30. Jésus a dit : Où il y a trois dieux, ce sont des dieux ; où il y a deux ou un, moi je suis avec lui. Il n'était pas nécessaire d'abolir la religion hindouiste mais d'introduire un personnage afin de pouvoir faire passer le message du Christ-Un; aussi le nom de Thomas est «jumeau du Christ». Les dates données du second siècle av. J-C pour l'apparition du Krishna mythique ne concorde pas à une figure bien définie; une marge d'interprétation est possible. C'est là le principe du Cheval de Troie : Évangile de Philippe (26) «Jésus les a tous pris grâce à un subterfuge, car il n’est pas apparu tel qu’il était, mais c’est tel qu’on [serait] capable de le voir qu’il s’est montré. C’est à tous qu’il est apparu. Il est apparu aux grands sous l’aspect d’un grand, il est apparu aux petits sous l’aspect d’un petit ; il est apparu aux anges sous l’aspect d’un ange et aux hommes sous l’aspect d’un homme. C’est pourquoi son Verbe est resté caché à tous. Certains l’ont vu en croyant se voir eux-mêmes. Mais lorsqu’il apparut en gloire à ses disciples sur la montagne, il n’était pas petit. Il devint grand, mais pour qu’ils le puissent voir grand, il fit grandir ses disciples. Ce jour-là, il a dit dans l’action de grâce : Toi qui as uni la lumière parfaite à l’Esprit Saint, réunis aussi les anges à nous en tant qu’images.») Quand Marco Polo se trouva de passage à Saveh, ville située entre Hamadan et Rages (Teheran), les habitants qui étaient des adorateurs du feu lui contèrent que les Trois Rois Mages partirent de cette ville pour adorer l'Enfant Jésus et que dans cette ville se trouvait leur tombeau. Il a été dit a Marco Polo que le plus jeune des Rois Mages, qui entra le premier pour se prosterner devant l'Enfant, trouva celuici de son âge; le second, qui était d'age moyen, le vit de son propre age; enfin, le troisième, un vieillard, le vit vieillard. Marco Polo recounts the veneration of Saint Thomas in south India and miracles ascribed to him by the Mar Thoma people. He recounts another version of the death of Saint Thomas, which is very similar to the death of Krishna who while meditating in the forest is struck dead by the stray arrow of a hunter. Marco Polo states Thomas was accidentally killed by a Hindu in such a manner. Selon un antique manuscrit reprit dans The Travels of Marco Polo par Hugh Murray : «I will now merely describe his death. He had left his hermitage in the wood, and was engaged in prayer, while around were a number of peacocks, which are more numerous here than elsewhere in the world. Now an idolatrous Gaui, aiming at one of these birds, let fly an arrow without seeing the saint, whom, however, it struck on the right side ; and finding himself thus wounded, he very mildly adored his Creator, and soon after expired. But before coming hither, he had converted many people in Nubia, as I will afterwards narrate.» Sur la mort comme Krishna et le bras miraculeux de Thomas : Duarte Barbosa who had lived in the east for several years between 1500 and 1518 (Stanley, 1866; rapporté encore par B. R. LAURENCE). «one morning there was found in this port of Coulan a very large piece of timber which had been stranded on the sea-beach... [the king] sent many people and elephants to draw it out upon dry land, but they could never move it; [] St. Thomas saw them despair of the timber, he went to the king, and said to him: 'If I were to draw out this timber would you give me a piece of land upon which to build a church with it,... To draw it out by the power of God, which is greater.' [] the said Apostle finished the church of Coulam. ... those people saw these miracles... And one day as he wandered about in that manner, a gentile hunter, with a bow, saw many peacocks to get herupon the ground in that mountain, and in the midst of them one very large and very handsome standing upon a stone slab; this hunter shot at it, and sent an arrow throug hits body, and they rose up flying, and in the air it turned into the body of a man. And this hunterstood looking until he saw the body of the said apostle fall... and they say that on burying him they could never put his right arm in the tomb, and it always remained outside; and if they buried him entirely, next day they found the arm above the earth, and so they let it be. The Christians, his disciples and companions who built the said church, and the Gentiles already held him for a saint, and honoured him greatly. He remained thus with his arm outside of the grave for a long time, and they say that many people came there from many quarter sin pilgramage, and that some Chinese came also, who wished to cut off his arm and carry it away as a relic, and that when they were about to strike at it with a sword, he withdrew his arm inside, they say, and it was never seen again.... The Christians of India still go there as pilgrims, and carry away thence as relics some little pellets of earth of the tomb of this blessed apostle.» (Très belle évocation de la puissance du bras, lié à l'iconographie, et le miracle de la planche explique aussi une image de la fresque, celle de l'arbre s'arrachant de lui-même. Est-ce que, quelque part en faisant des miracles et prêchant le dieu, en adoptant une figure christique, Thomas aura engendré lui-même la figure de Krishna? En tout cas il y a amalgame sur le récit de sa mort cité par Marco Polo et les Portugais suivants. Sur la réutilisation du nom Krishna, s'applique Christ et Na, du latin nae «oui», de l’indo-européen *eno-, ono-, no- «ce, cela, on»; or un des principes de l'hindouisme est le «Thatness» qui décrit la vérité, tout comme le Bouddha est «l'Ainsi-Venu»; et Krishna, l'Ainsi-Christ, exprimerait son semblable et son suivant.) - Mort de Thomas dans les Actes de Thomas : «165 And the apostle Thomas said: O the hidden mysteries which even until our departure are accomplished in us! O riches of his glory, who will not suffer us to be swallowed up in this passion of the body! Four are they that cast me down, for of four am I made; and one is he that draweth me, for of one I am, and unto him I go. And this I now understand, that my Lord and God Jesus Christ being of one was pierced by one, but I, which am of four, am pierced by four. And this I now understand, that my Lord and God Jesus Christ being of one was pierced by one, but I, which am of four, am pierced by four. [] 167 And he said unto Iuzanes: Thou son (to the son, P) of the (earthly) king Misdaeus and minister (to the minister) of our Lord Jesus Christ: give unto the servants of Misdaeus their price that they may suffer me to go and pray. [] And the four came and pierced him with their spears, and he fell down and died. And all the brethren wept; and they brought beautiful robes and much and fair linen, and buried him in a royal sepulchre wherein the former (first) kings were laid.» (C'est étonnant ici de retrouver le P, le texte fait une référence à un autre fragment concernant une prière qui ne fait pas partie de celui-ci, il serait intéressant de savoir si le «P» était mentionné tel quel, et désignait le dieu pluriel et le dieu Un. Car le 4 tel qu'il s'applique est la quaternité et la pluralité selon Carl Jung, et cela est bien vrai. Malgré le témoignage il est intéressant de se poser la question du comment, car cette mort métaphorique aurait-elle pu être mise en scène pour cacher la réalité de Krishna; le texte est concis sur ce point, ils percent, il meurt, et suit des apparitions. Logion 77. Jésus a dit : Je suis la lumière qui est sur tous, je suis le tout ; tout est sorti de moi, tout est arrivé jusqu’à moi.) - Autres miracles : About the foundation of the Palayur church, not far from Cranganore where Saint Thomas is believed to have landed, and close to Guruvayur, the famous centre of Krishna worship. According to this tradition, the Apostle arrived there and found several nambudhiri Brahmins (Kerala Brahmins) bathing in a tank and throwing up handfuls of water as an offering to their sun-god. The Apostle performed a miracle and the water remained in the air, proving that Christ had accepted the offering. This convinced the Brahmins, who accepted baptism from the Apostle in the same tank. Their temple was transformed into a Christian church, while those who stuck to their Hindu faith fled from the place. They cursed the land and called it Chapakatt, “the Cursed Forest.” - Thomas, d'Alexandrie vers l'Inde : A commercial intercourse by way of Alexandria between the Roman empire and southern India, is attested for the first two Christian centuries by the discovery in southern India of Roman coins (from Augustus down), and had ceased by the third century with Caracalla. Dio Chrysostom in Trajan's reign gives an account of a colony of Indian merchants in Alexandria. «In the second century A. D. Demetrius was bishop of Alexandria. It is said that he received a message from people in India asking him to send to them teachers to instruct them in the faith of Christ. At that time the Catechetical School of Alexandria was presided over by Pantaenus... When this message was received he offered to go to India. This was in the year 189. He is said to have found in India a Gospel of St Matthew in Hebrew, which St Bartholomew was supposed to have taken there. Pantaenus brought this back to Alexandria» [38] (Ceci est assez intéressant compte-tenu que le Thomas Panel serait peut-être Alexandrin et daterait du IIIe ou IVe siècle avec l'opus sectile de Cenchrées. Le roi Gondopharès pour lequel Thomas bâtit un palais est représenté sur des pièces de monnaies de son temps (50 après J-C). Sur une des pièces on voit Gondopharès et la Nike ailée, si on regarde bien on verra un serpent sur ses ailes, ce qu'il tient devant lui au bras tendu est une boucle qui n'est pas sans rappeler le P mystique du Chi-Rho. [39]) - Destruction des documents : disciples of Saint Thomas preferred to be called Ishannis. Portuguese soldiers forced them at gunpoint to surrender their precious manuscripts, which were then burned in their presence at the order of the Archbishop. Because of this “It is not possible to write a complete history of the Christians in South-West India, because the ancient documents of their churches were destroyed by fire at the Synod of Diamper in 1599,” as Cardinal Tisserant admits. - Thomas et la théologie phrygienne : Hippolytus, Refutatio omnium haeresium 5.7.20 «They (the Naassenes) say not only that the mysteries of the Assyrians and Phrygians support their own doctrine... about the blessed nature - at the same time hidden and appearing - of those who have been, are, and are yet to come. This they say, is the kingdom of heaven to be sought within man, about which they expressly pass on a statement in the Gospel entitled "according to Thomas" as follows : "He who seeks me will find me in children from seven years old. For there, in the fourteenth aeon I am hidden and yet appear" But this is not from Christ but from Hippocrates, who said, "The child of seven years is half his father" From this they locate the original nature of all things in its original seed, having heard this Hippocratic doctrine that "the child of seven years is half of his father" So they say that in fourteen(th) years, according to Thomas, he is revealed.» (Effectivement Thomas nous relate certains passages sur des enfants tel le Logion 4. «Jésus a dit : L’homme vieux de jours n’hésitera pas à interroger un petit enfant de sept jours sur le lieu de la vie, et il vivra, car beaucoup de premiers seront derniers, et ils deviendront un seul être.» Les 7 ans sont pour l'homme une décade et un cycle soit une spirale dans le devenir ou le non-devenir. Ceci est aussi abordé dans le thème de Pythagore priant Minos au temple de Zeus de Crète; après les 7 ou 9 ans il obtient la sagesse du législateur qui régit la vie, à travers les phases de prospérité ou dissolution. Au-delà des cycles du devenir est la redondance ou réincarnation de la vie, c'est un rythme continue. Enfin il est intéressant d'y 38 39 Keay, A History of the Syrian Church in India Coin of Gondophares (20-50 AD), Winged Nike holding a diadem, with a Kharoshti legend "King Gondophares, the Saviour" noter la croyance phrygienne, voire crétoise, et donc troyenne, car la Troie étant déjà de Phrygien renaît en Rome, renaît en Constantinople aux Croisades, puis en l'empire Britannique, etc...) - Sur le labyrinthe de Thomas et la Babylone Troyenne : au chapitre 111 des Actes de Thomas, il entonne The Hymn of the Soul, une oeuvre plus ancienne que les Actes. «And they made a covenant with me, and inscribed it on mine understanding, that I should [NOT] forget it, and said: "If thou go down into Egypt, and bring back thence the one pearl which is there [IN the of sea midst] girt about by the devouring serpent thou shalt put on [AGAIN] the garment set with gems," [] And I came out of the East by a road difficult and fearful, with two guides and I was untried in travelling by it. And I passed by the borders of the Mosani (Maishan) where is the resort of the merchants of the East, and reached the land of the Babylonians [AND the of Sarbug walls unto came]. But when I entered into Egypt, the guides left me which had journeyed with me. [] [AND letter a was my] and the King [as ambassador] sealed it [WITH hand right his] because of the evil ones, even the children of the Babylonians and the tyrannous demons of Labyrinthus (Sarbug, de l'arabe sarbuka). [] I remembered also the pearl for the which I was sent down into Egypt and I began (or came) with charms against the terrible serpent, and I overcame him [] For at times the royal garment of silk [SHONE] before mine eyes, and with love leading me and drawing me onward, I passed by Labyrinthus, and I left Babylon upon my left hand and I came unto Meson (Mesene; Maishan) the great, that lieth on the shore of the sea, from the heights of Warkan had my parents sent thither by the hand of their treasurers, unto whom they committed it because of their faithfulness» [40] (Je ne suis pas linguiste mais peut-on faire des références à la Grèce, Mycènes et le Labyrinthe de Knossos. Enfin venant de l'Est, probablement de l'Inde puisque l'hymne est mentionné par Thomas en Inde, sa quête est de retrouver une perle «In the of sea midst» près de l'Égypte, ce qui correspond à la Méditerranée. La première fois qu'il traverse la «terre babylonienne» ce peut être l'Assyrie ou la Phrygie antique qui s'y étend; puis il trépasse Sarbug dit le Labyrinthe donc Crète et atteint l'Égypte. Lorsqu'on décrit ensuite «Meson / Mycènes», on la décrit près de la mer, sur les hauteurs, or Mycènes est située sur les hauteurs, et correspond à un lien logique avec Knossos. Si on suit la description, il dépasse la Crète et laisse sur sa gauche l'Italie Troyenne, c'est-àdire Babylone, puis atteint Mycènes, cette description est conforme. Pourquoi l'Italie troyenne, parce qu'ils nomment deux patries ennemies, les enfants de Babylone et ceux du Labyrinthe, or les Troyens originent de la Crète. On y souligne le terme de Parthie, qui sont aussi les Scythes lesquels existaient à l'époque de Troie selon Dictys, ce pays est nommé Partakka ou Partukka au VIIe siècle av. J.-C. dans les textes assyriens. On retiendra la notion importante de perle liée à une quête labyrinthe.) 40 The Apocryphal New Testament, Translation and notes by M. R. James, Oxford: Clarendon Press, 1924 - Sur la création du labyrinthe par Dédale et Egias (Saga nordique de Kirialax) : Sigurd Ier de Norvège décide d’effectuer une croisade-pèlerinage en Terre sainte qui durera 3 ans et à la tête de 60 bateaux; il devient Croisé. Il gagne ensuite la Sicile normande, où il séjourne à la cour du comte Roger II de Sicile. Les Norvégiens participent à la conquête de Sidon par le roi de Jérusalem en 1110. Après une visite à Jérusalem, Sigurd remonte vers Constantinople, où il est reçu par l’Empereur byzantin Alexis Ier Comnène, que la Saga nomme Kirialax. La Saga Kirialax est un livre d'Histoire se rapportant à sa lignée, son père Egias aurait arrangé le mariage de ses parents, et une digression le pose comme vainqueur du labyrinthe. «He (Egias) came to the palace called Getulia. A king's daughter, who had learned heathen ways and magic, had lived there. It is told that she had tamed a bull with witchcraft and idolatry and had become pregnant from it and given birth [as] to the beast called "Honocentaurus". It was so savage with is diabolical power that whether many men or few approached it, none came back. There was at time another princess thought to be an excellent match. Egias heard this and asked for the maiden's hand, and when this was discussed it was agreed by her advisers that Egias - since he was famous for many deeds of prowess - should rid them of the savage beast Honocentaurus. This agreement was confirmed between them. With Egias was a marvelously skilled smith named Dydalos. He put his skill to practice and constructed a building with marvelous turnings and passages which ran in different directions through the building. When it was finished they took pork and rubbed it with blood and honey and pulled it through the forest where Honocentaurus lived. When the beast became aware of the men and recognized the smell of the bait, it ran furiously after it. Egias pulled the bait into the building and ran through the passages that had been constructed. When the beast came into the passages it ran about wildly, bellowing fiercely, while Egias climbed up on the wall and from there made many assaults on the beast. Because of its strenght and savagery the wall gave way at places. Egias delivered frequent blows, and with one of them he took off the beast's head. He then fled to another passages which led out of the building and came back unharmed to his men. People have since then had a drawing of this building, for the memory and fame of the one who build it. It is called "Domus Dydali" - we call it "Wayland's House"» [41] (Les Gétules sont un peuple de berbères d'Afrique du Nord au IIIe siècle av. J-C, lieu qui autrefois était nommée Ifriqya et aurait pu comprendre les îles de la Méditerranée, dont Knossos en Crète. Selon la Souda, la ville de Carthage fut aussi appelée Aphrikế. La première mention des nomades d'Afrique remonte à Akhaneton au XIVe siècle av. J-C; enfin le rapport s'explique encore par le fait que c'est en Égypte que vient l'idée première du labyrinthe. Dans le mythe grec, celle qui enfante le minotaure est Pasiphaé, et Egias doit représenter Égée qui envoyait des tributs pour Minos au Minotaure. Thésée à qui Ariane, fille de Minos, est promit est le fils d'Égée; il est aussi l'ami de Pirithoos avec qui il a combattu les centaures thessaliens. La variante concerne ici l'absence du «fil d'Ariane», et la présence incongrue d'un centaure au lieu d'un minotaure; l'histoire de cette Saga se place pendant la construction du labyrinthe alors que Thésée arrive après sa construction; c'est Égée le père 41 Kirialax Saga : a bookish romance, by Robert Cook. de Thésée qui vient pour enfermer une première bête, un centaure, comme s'il aurait effectué un premier essai avec Dédale. On semble avoir ici un fragment perdu alors que Égée et Minos sont encore contemporain; «l'autre princesse» serait peut-être une soeur de Pasiphaé. La première représentation découverte de Thésée est une amphore de Copenhague datant de 700 av. J.-C., sur laquelle il combat un Centaure mais où il n'est pas identifié; il est vraisemblable qu'on y dépeint Egias, le losange avec la patte supplémentaire forme une spirale labyrinthique avec les jambes du centaure démontrant une figure originelle; par comparaison un vase avec le fil d'Ariane. Sans l'interjection [as] l'entièreté du texte perd son propos, aussi si on lit qu'elle enfanta un monstre «semblable aux honocentaures» et qu'on en utilisa pour accréditer la construction, le texte se justifie. Selon Plutarque, Égée a eu Thésée lors d'un commerce secret avec la fille de Pitthée alors que l'oracle d'Apollon lui avait proscrit de le faire; cela démontre de possibles aventures d'Égée. Tant qu'au texte, l'auteur aurait voulu identifier le nom de son père Egias au héros mythique, dont les textes circulaient beaucoup à l'époque des Croisades, et possiblement reproduire la tactique du labyrinthe.) - Le rite grec du labyrinthe : Différents rites existent en liaison au labyrinthe et ne sont pas les mêmes. Certains Grecs réactualisaient les rites de Thésée par des danses, on peut l'identifier par la présence de la grue; c'est une danse de la victoire olympique. «D'après le catalogue du musée de Paros (n°inv. 1590), la petite plaque a été découvelte le 13 juin 1960 dans l'enclos sud du Délion. Paros est une île de la Mer Égée en face de Délos. Sur des diadèmes athéniens en or du troisième quart du VIIIe siècle av. J-C. (COOK 1951, OHLY 1953), parmi des figures qui dansent en ligne - probablement des femmes -, des rameaux à la main, apparaît un danseur.» [42] Plutarque, Thésée «XIX. [21] Thésée, étant parti de Crète, alla débarquer à Délos. Là, après avoir fait un sacrifice à Apollon et consacré une statue d'Aphrodite qu'Ariane lui avait donnée, il exécuta, avec les jeunes Athéniens qui l'accompagnaient, une danse qui est encore en usage chez les Déliens; les mouvements et les pas entrelacés qui la composent sont une imitation des tours et des détours du labyrinthe. Cette danse, au rapport de Dicéarque, est appelée à Délos la Grue. Thésée la dansa autour de l'autel qu'on nomme Cératon, parce qu'il n'est fait que de cornes d'animaux, toutes prises du côté gauche. On dit aussi qu'il célébra, dans cette île, des jeux où, pour la première fois, les vainqueurs reçurent une branche de palmier.» (Sur la gemme de Paros on identifie bien la danse de la grue. À gauche est une femme au buste plus petit, et à droite l'homme avec un phallus. La lettre H est visible en haut du personnage de gauche comme la femme l'adore, et dans la tête du second qui définit son identité; les formes épellent probablement le nom de Thésée comme cité au Livre X des Deipnosophistes d'Athénée.) Athénée, Deipnosophistes Livre VII «Lyncée rappelle aussi ses vers dans son Epître à Diagoras, et dit que le poète engage avec raison à prendre par force l'objet de ses désirs, lorsqu'on ne peut en compter le prix. En effet, dit-il, je sais que Thésée, qui était un homme honnête, ravit à Tlépolème un de ces mêmes poissons qu'il lui refusait, après le 42 Les origines cycladiques de la geranos: sur un pendentif en pierre du Délion de Paros, Zozie Papadopoulou. Kernos 17, 2004: http://journals.openedition.org/kernos/1408 lui avoir promis.» (L'oméga à gauche et à droite de la gemme semble représenter des poissons, ici prix de la victoire; comme explicité au VOL. 2 ces symboles ressemblent à des diadèmes princiers donc à des couronnes de vainqueurs. Au centre on voit possiblement un palme de la victoire. La grue ressemble à une colonnade ou autel de sacrifice où est le poisson offert à Apollon : la forme au coin supérieur gauche pourrait être le soleil-labyrinthe d'Apollon; une coupure de ce cercle imitant un disque, donc un visage, regarde vers le coin inférieur droit. Sur la face B, la pelote surmontant le labyrinthe doit représenter le fil d'Ariane qui continuent sur les côtés de la pièce; la pelote pourrait produire un visage d'oiseau.) - Sur le bouclier d'Achille cité dans l'Iliade, Chant 18 : «Puis, l'illustre Boiteux (Hèphaistos) des deux pieds représenta un choeur de danses, semblable à celui que, dans la grande Knôssos, Daidalos fit autrefois pour Ariadnè aux beaux cheveux ; et les adolescents et les belles vierges dansaient avec ardeur en se tenant par la main. Et celles-ci portaient des robes légères, et ceux-là des tuniques finement tissées qui brillaient comme de l'huile. Elles portaient de belles couronnes, et ils avaient des épées d'or suspendues à des baudriers d'argent. Et, habilement, ils dansaient en rond avec rapidité, comme la roue que le potier, assis au travail, sent courir sous sa main. Et ils tournaient ainsi en s'enlaçant par dessins variés ; et la foule charmée se pressait autour. Et deux sauteurs qui chantaient, bondissaient eux-mêmes au milieu du choeur.» (On reconnaît ici la tunique reluisante par les traits dorés de la gemme, l'importance des couronnes, la circularité de la danse.) - Lusus Troia : Concernant les dates, des tablettes en Linéaire B n'ayant aucune différence entre elles ont été trouvé et daté respectivement à Knossos où Evans place la destruction en 1400 av. J-C, et à Pylos en Grèce qui sont datés de sa destruction en 1200 av. J-C. Pour expliquer comment l'écriture du Linéaire B aurait survécue de manière aussi stable pendant 200 ans, Leonard Palmer (1965) a revu les notes de Evans et redaté la destruction de Knossos en 1200-1150 av. J-C [43]. Le sujet n'a pas été élaboré. (Ceci peut dater le voyage relaté dans l'Hymne à la Perle de Thomas. Dans l'Hymne à la Perle de Thomas, le serpent fait oublier au prince Shapour son identité, sa quête et son chemin.) - On retrouve une gravure de labyrinthe sur une jarre étrusque de Tragliatella en Italie du VIIe siècle av. J-C : Le vase apparaît parfois inversé, le mot TROIA se lit lorsque le labyrinthe s'ouvre à la droite. Le symbole du labyrinthe contient le mot TRVIA. TRVIA c'est-à-dire TRUIA, TROIE en étrusque. Sur ce vase on voit peut-être des «perdants» couchés, une femme se fait violer et un homme se fait enculer à la menace d'un couteau; Lorsque la dame tend un oeuf devant les couples, ceux-ci ont la forme de grandes gueules de dragons, donc cela semble être une offrande; ([Ref. VOL. 1 : graffitos érotiques de Théra et labyrinthe] Deux petites jambes sous le labyrinthe laisse penser que lui aussi aurait été violé; outre les jambes, la pointe extérieure du labyrinthe qui colle le cul du cheval ressemble à une petite tête.) 43 Masai Jean. On the Knossos Tablets. In: Revue belge de philologie et d'histoire, tome 44, fasc. 1, 1966. https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1966_num_44_1_2619 - En bas une femme tient un oeuf et l'inscription se lit-elle nourrice, ou NVRICE (?), apparenté à natrix «hydre, sexe de l'homme». Du latin nutrix, nutricis. (Au-dessus du vase, chèvre et corne d'abondance; une tête, entre la fresque du milieu et du haut, laisse couler un liquide, ceci aurait devrait représenter un sacrifice de vierge ou la chèvre en substitut.) Plutarque, Vie des Hommes illustres : «Mais, suivant Philochore, les Crétois ne conviennent pas de ce fait. Ils disent que le labyrinthe était une prison où l'on n'avait d'autre mal que d'être si bien gardé qu'il était impossible de s'en échapper. Minos, ajoutentils, avait institué, en l'honneur de son fils, des combats gymniques, où les vainqueurs recevaient pour prix les enfants qui étaient détenus dans ce labyrinthe. Le premier qui remporta le prix fut un des plus grands seigneurs de la cour, général des armées de Minos. Il se nommait Tauros. C'était un homme de mœurs dures et farouches, qui traitait avec beaucoup d'insolence et de cruauté ces jeunes Athéniens.» - Le rite des Lusus Troia : "Kern cites the games at the founding of Alba Longa to support this hypothesis that labyrinth dances, on or off horseback, were practiced at the founding of Roman cities as a magically protective act delimiting a privileged space." Virgile cite les jeux en question sous l'auspice d'Énée. Un rite de fondation occulte au retour des pérégrinations d'Énée et de la Chute de Troie, en vue de la refondation. Énéide livre 5 : «Mais le divin Énée, avant même la fin de la lutte, appelle près de lui Épytidès, gouverneur et compagnon du jeune Iule, et lui murmure à l’oreille confidemment : "Va vite, et dis à Ascagne que, si sa troupe d’enfants est prête, s’il a tout disposé pour les jeux équestres, il amène ses pelotons de cavaliers en l’honneur de son aïeul et se présente sous les armes." ...la foule, qui s’était répandue dans toute la longueur du cirque. Les enfants s’avancent, et en files symétriques, sous les yeux de leurs parents, resplendissent sur leurs chevaux dociles au frein. Toute la jeunesse de Sicile et de Troie frémit d’admiration devant leur défilé. Ils portent tous sur leur chevelure une couronne taillée selon l’usage ; ils tiennent deux javelots de cornouiller à la pointe de fer ; quelques-uns ont à l’épaule un brillant carquois. Un souple collier d’or tordu leur descend du cou sur le haut de la poitrine. Ils forment trois pelotons en tout, commandés par trois chefs. Chacun d’eux est suivi de douze jeunes gens qui étincellent sur deux files entre deux écuyers. Le premier peloton s’enorgueillit de marcher sous les ordres du jeune Priam... Le second chef est Atys, dont les Atius du Latium tirent leur origine, le petit Atys enfant cher à l’enfant Iule. Le dernier, qui l’emporte sur tous les autres par la beauté, c’est Iule : il s’avance sur un cheval sidonien que la radieuse Didon lui avait donné en souvenir d’elle et comme un gage de sa tendresse.» (On y voit l'importance des apparats donc des joyaux qui sont les attributs solennels et marquant le fait mythique. On y retrouve les origines associées à Troie, le rite d'Atys et Cybèle, et Didon sœur du roi Pygmalion de Tyr et dont le royaume Carthage est en Tunisie au sud de l'Italie.) «Les trois pelotons au galop se dédoublent et forment des troupes séparées ; à un nouveau commandement, ils opèrent une conversion et courent les uns sur les autres la lance en arrêt. Puis ce sont d’autres évolutions en avant et en arrière, toujours se faisant face mais à distance, et des cercles enchevêtrés, et, avec leurs armes, les simulacres d’une bataille. Tantôt ils fuient et découvrent leur dos ; tantôt ils chargent, les javelots menaçants ; tantôt c’est la paix et ils marchent en files parallèles. Jadis, dans la Crète montagneuse, le labyrinthe, dit-on, déroulait entre ses murs aveugles les entrelacements de ses chemins et la ruse de ses mille détours, si bien qu’aucun signe ne permettait à l’égaré de reconnaître son erreur ni de revenir sur ses pas. Ainsi les fils des Troyens entrecroisent leurs traces et entremêlent dans leurs jeux la fuite et la bataille, pareils aux dauphins qui fendent en nageant les mers de Carpathos et de Libye [et se jouent parmi les vagues.] La tradition de cette course, ces jeux publics, Ascagne le premier (dit Iule, fils d'Énée), lorsqu’il entoura de murs Albe la Longue, les renouvela et apprit aux anciens Latins à les célébrer comme il l’avait fait enfant et comme l’avait fait avec lui la jeunesse troyenne. Les Albains les enseignèrent à leurs fils, et ce fut d’eux que, dans la suite des temps, les reçut la puissante Rome qui conserva cette tradition des ancêtres. Le jeu porte le nom de Troie, et les enfants, celui de troupe troyenne. Ainsi se terminèrent les fêtes célébrées à la mémoire sacrée d’un père (Anchise, père d'Énée).» (On voulait peut-être protéger ici la tombe du patriarche avec le rituel du labyrinthe.) - Suite dans l'Énédie chapitre 6 : «Ainsi parle Énée en pleurant : il lâche les rênes à sa flotte et finit par aborder aux rives Eubéennes de Cumes. [] On raconte que Dédale, fuyant le royaume de Minos et ayant osé se confier au ciel sur des ailes qui l’emportaient très haut, cingla par cette nouvelle route vers les Ourses glaciales et enfin se posa légèrement sur la hauteur chalcidienne. Là, rendu pour la première fois à la terre, il te consacra, Phébus, ses rames aériennes et bâtit un temple énorme. Sur les portes, le meurtre d’Androgée : d’un côté, les descendants de Cécrops étaient condamnés, ô misère, à payer leur crime en livrant chaque année sept de leurs enfants ; l’urne est là pour le tirage au sort. Sur le battant opposé, la terre de Gnosse s’élevait au-dessus de la mer. On y voit Pasiphaé, son amour d’un sauvage taureau, leur furtif accouplement, leur progéniture de sang mêlé, le monstre à double forme, le Minotaure, monument d’une passion abominable. On y voit aussi le fameux édifice si laborieusement construit et ses chemins inextricables. Mais, dans sa pitié pour le grand amour d’une princesse, Dédale en débrouille lui-même les ruses et les détours, guidant avec un fil les pas aveugles de l’amant.» (Par "chalcidienne" on entend Cumes. Chalcis en Eubée fonda des colonies jusqu'en Sicile et Cumes. Ainsi Dédale était-il venu établir les rites de la Troie italienne, repris par Énée dans son enfance? On cite une explication pour l'urne des Lusus Troia; on peut supposer qu'il y avait quelques sacrifices d'enfants non relatés, c'est implicite. Selon Lactante, Divine Institutes, Book I «Among the people of Cyprus, Teucer sacrificed a human victim to Jupiter, and handed down to posterity that sacrifice which was lately abolished by Hadrian when he was emperor.» Or Teucer est le patriarche troyen maternel venant de la Crète minoenne, contemporain avec Dardanos.) «Aujourd’hui enfin nous tenons les rivages de l’Italie qui fuyaient devant nous. ... dis aux Troyens qu’ils peuvent s’établir dans le Latium, eux et leurs dieux errants et les Pénates de Troie si longtemps ballottés. Alors j’élèverai un temple tout en marbre à Phébus et à Trivia, et j’instituerai des jours de fête au nom de Phébus. Pour toi, je te réserve un grand sanctuaire dans mon royaume, où je disposerai tes oracles et les secrets des destinées annoncées à mon peuple, et je te choisirai des prêtres et te les consacrerai, ô Bienfaisante.» (On retrouve ici le nom Trivia «qui se trouve aux carrefours» qui pourrait être celui du vase étrusque, la déesse du retour labyrinthique faut-il comprendre, de ses errances. C'est ici un assez grand mystère, car comment Énée aurait-il pu quitter l'Italie troyenne, faire ses errances sur la mer passant par la Crète d'où vient la DéesseMère de sa cité, et revenir s'établir en Italie comme «une nouvelle nation», tout en effaçant ses traces qui le relie à Troie sinon par un rite labyrinthique qui cache «la honte de ses origines», comme cite Ovide «Minos planned to remove this shame from his house and hide it away in a labyrinthine enclosure». Ovide, Métamorphoses, 8 «L'opprobre de la famille avait grandi, et un monstre étrange, à double forme, rendait évident l'adultère honteux de sa mère. Minos décide d'écarter de sa demeure cet être infamant et de l'enfermer dans un lieu aux recoins multiples, sous un toit aveugle.» Énée, lui-même la racine qui s'échappa de Troie, possiblement en faisant un marché avec les grecs selon Dictys et Darès, doit cacher ses racines et protéger la Nouvelle Troie, Rome d'être atteint à sa source. Lorsqu'il s'enfuit de Crète, Dédale trouverait refuge en Sicile (Italie) auprès du roi Cocalos. On a alors déjà une "navigatio" entre la Crète et l'Italie de même type que celle d'Énée, il s'agit de «semer l'ennemi derrière».) - Labyrinthe de Francavilla Marittima (Italie). L'objet gravé serait une pesée de 14cm d'environ 1 kilogramme venant de la nécropole de Macchiabate à Francavilla Marittima près de Timpone della Motta et daté du IXe siècle av. J-C. Plusieurs pesées affichent des méandres, parfois avec un animal [44]. On y reconnaît à gauche un personnage cornu avec en son ventre un visage, à sa droite un grand visage le regarde (orange) possiblement Thésée, et une troisième figure est au coin inférieur droit (jaune). (Il faudrait présumer du fait de la situation maritime de la ville, un rite de piraterie et/ou capture d'esclaves.) 44 Scavi Stoop 1963-’69 et Scavi Zancani Montuoro (ZANCANI MONTUORO 1980-’82, Fig. 20, n. 22). ATTI della XII Giornata Archeologica Francavillese, 2013, in ASSOCIAZIONE per la SCUOLA INTERNAZIONALE d’ARCHEOLOGIA “LAGARIA ONLUS” - L'autre période possible pour l'Hymne à la Perle serait vers 450 av. J-C. Des pièces de monnaies imageant le Labyrinthe sont frappées, au centre on voit souvent une fleur ou un joyau, le corps du minotaure tient souvent la même position en swatiska que le labyrinthe. D'ailleurs on associe au labyrinthe sur les pièces le visage féminin d'Ariadne, Héra ou Déméter selon les attributs qu'elle porte. Sur un des drachme on retrouve l'épée et ce qui semble l'épie, le A et le P, ainsi que ΚΝΩΣΙΩΝ Knosios; le bijou d'oreille est particulièrement détaillé (image ci-bas). - Le labyrinthe et le joyau de l'empereur romain : The sign of the Minotaur appeared on robes of Roman emperors as well, and functioned as a symbol of authority, protection, and secrecy. As evidence of this association, W.H. Matthews quotes an ancient Roman manuscript discovered by A. F. Ozanam in the Laurentian Library at Florence. It is entitled Graphia Aurea Urbis Romae and contains, under the heading "De diarodino imperatoris," the following passage : “Let there be represented on it (the Emperor’s robe) a labyrinth of gold and pearls, in which is the Minotaur, made of emerald, holding his finger to his mouth, thus signifying that, just as none may know the secret of the labyrinth, so none may reveal the monarch’s counsels” [45] - Le labyrinthe et Krishna : Abhimanyu was born to Arjuna, the sister of Sri Krishna. According to folklore, Arjuna spoke in the presence of his unborn son about how to penetrate a chakravyuha, and even in his mother’s womb, Abhimanyu grasped it. But Arjuna did not talk about how to come out of the chakravyuha. However, in the epic, Abhimanyu simply learns to enter Chakravyuh from Arjuna. One intricate strategic formations in which the warriors fought, called chakravyuha, was almost impossible to penetrate, unless you knew its intricacies. In the war, Abhimanyu, 17 years of age but already a great hero, broke like a furious arrow through the center of the chakravyuha formation and killed many key people of the Kaurava army. He eventually die in battle as the ennemy broke the rules of war. On that day, Krishna and Arjuna were dragged into fighting a war on another front. The next day Krishna uses his powers to 45 W. H. Matthews, Mazes and Labyrinths, originally published by Longmans, Green & Co., London (1922); Dover edition (1970) temporarily to create an eclipse. The Kauravas and Pandavas alike believe that indeed the sun has set and the war stops according to the rules. Arjuna's unerring arrows decapitate Jayadratha, and his vow to kill Jayadratha by sunset that day and avenge Abhimanyu's death is fulfilled. [Image : Abhimanyu entering the chakravyuha – Hoysaleswara temple] - Le labyrinthe de Porsenna. (Porsenna, dirigeant étrusque qui prit momentanément le contrôle de Rome à la fin du VIe siècle av. J.-C. J'ai reproduit un schéma suivant la lecture que «globe» s'entend d'un «disque sphérique» : «La base, qui est carrée, renferme un labyrinthe inextricable.... Au-dessus de ce carré sont cinq pyramides, quatre aux angles, une au milieu... tellement coniques qu'à leur sommet toutes portent un globe d'airain (=supportent ce disque)... Au-dessus du globe sont quatre autres pyramides») Pline (79 après J-C), Histoire Naturelle, Livre 36 : «On voit encore en Égypte, dans le nome d'Héracléopolis, un labyrinthe, le plus ancien de tous, et construit, dit-on, il y a quatre mille six cents ans par le roi Petésuccus ou Tithoës... Que Dédale ait pris modèle sur ce labyrinthe pour faire celui de Crète, cela n'est pas douteux; mais il n'en reproduisit que la centième partie, c'est-à-dire celle qui renferme des circuits, des rencontres et des détours inextricables. Il ne faut pas, le comparant à ce que nous voyons sur les pavés en mosaïque, ou dans les campagnes artificielles livrées aux jeux des enfants.... Ce labyrinthe est le second, celui d'Égypte étant le premier. Le troisième est celui de Lemnos; le quatrième, celui d'Italie. [] Tous sont couverts du voûtes en pierre polie; à l'entrée de celui d'Égypte... au dedans, des colonnes de porphyre, des figures de dieux, des images de rois, des effigies monstrueuses. [] Quant à ce dernier, que Porsenna, roi d'Étrurie, s'était fait construire pour lui servir de tombeau, il convient d'en parler. [] pour le décrire, les paroles mêmes de M. Varron : "Porsenna, dit-il, fut enseveli au-dessous de la ville de Clusium, dans le lieu où il avait fait construire un monument carré en pierres carrées. Chaque face est longue de trois cents pieds, haute de cinquante. La base, qui est carrée, renferme un labyrinthe inextricable. Si quelqu'un s'y engageait sans un peloton de fil, il ne pourrait retrouver l'issue. Au-dessus de ce carré sont cinq pyramides, quatre aux angles, une au milieu, larges à leur base de soixante-quinze pieds, hautes de cent cinquante; tellement coniques qu'à leur sommet toutes portent un globe d'airain, et un chapeau unique auquel sont suspendues, par des chaînes, des sonnettes qui, agitées par le vent, rendent un son prolongé, comme jadis à Dodone. Au-dessus du globe sont quatre autres pyramides, hautes chacune de cent pieds.".» - Concernant ce labyrinthe avec pyramides de Porsenna. Enfin, de la même époque, la statue étrusque du Guerrier de Capestrano, propose la même iconographie pyramidale sur un disque. Le torse peut aisément corresponde au plan d'une tombe circulaire avec les couloirs. Une sorte de taureau est dessiné sur l'avant-bras. Des franges sont suspendus à son biceps, possiblement des clochettes puisque les cloches antiques étaient en "pyramide tronqué" (Urartu). L'autre élément-clé concerne le fait que ce labyrinthe est construit dans un tombeau et que la statue qui accompagne la première laisse voir un plongeur dans une grotte; il semble qu'un mécanisme laisse la grotte engloutit, le plongeur attaché par une corde doit aller bouger la pierre du côté droit, alors que sur la gauche la pierre est attachée. Finalement l'utilisation du labyrinthe suppose un descendant troyenétrusque. Le dessous du disque était probablement peint de plusieurs chimères comme un disque stellaire. Enfin au centre, par-dessus le chapeau de la statue, est son casque, un globe. Époque de la colonisation troyenne - Les Lusus Troia en Espagne et les «warrior stela» : (Après la Chute de Troie, des colonies troyennes se répandent en Méditerranée, au nord de l'Italie, jusqu'en Asie-Mineure où une Pergame sera reconstruite. Il s'agit de retracer ces colonies qui semblent s'être dispersées très loin dont en Espagne où était leurs alliés Phéniciens et sporadiquement en Europe suivant les routes commerciales; j'ai déjà mentionné la stèle de Kivik en Suède au VOL. 2. J'ai déjà abordé le sens colonisateur des Lusus Troia, il sera présumé ici que l'imagerie est la même; chariot, bouclier, armes, et éléments rituels comme la musique, couplé au symbole du labyrinthe. Nous avons donc un pattern qu'il s'agira d'accorder à la bonne époque, entre 1000 et 800 av. J-C.) «The stelae of the southwest are a very important source of knowledge about late Bronze Age society in the Iberian Peninsula. (12th–7th centuries B.C.). They would disappear during the 7th century B.C [] The first two types (in Sierra de Gata and TajoMontánchez Valley) have a basic composition that consists of a shield in the center of the scene, between a spear above and a sword below. [] Zones III, IV and marginal areas, where Mediterranean objects used as prestige symbols become more and more frequent: chariots, mirrors, combs, fibulae and lyres.» [46] (Ci-joint la stèle de Zarza Capilla montre une danse armée, au bas est un dessin de chariot, suivit d'un guerrier, un bouclier de l'Âge du Bronze et à gauche une lyre.) Datation des premières stèles : «providing a clue to the chronology of the neighbouring Mirasiviene stela, we carried out a Bayesian model of the 27 radiocarbon determinations available for the Setefilla tumuli A and B. [] The model includes a single phase with all 14C, based on the simultaneity of both tumuli A and B. According to this model, burial activity would have started between 1226 and 1018 cal BCE and ended between 365 and 222 cal BCE. [] It is worth noting that both Setefilla and Mirasiviene are located right were the Corbones River meets the Guadalquivir River. The Corbones, which springs at Almargen (Malaga) where significant evidence, including an EIA settlement (Las Madrigueras) and another warrior stela, has been found, is the natural corridor connecting the Lower Guadalquivir River and the Malaga coast, where several Phoenician settlements were founded between the ninth and eighth centuries BCE.» [47] (La stèle de Setefilla est endommagée, photo de droite.) Autre datation : «The human figure (on Almargen stela) has a conical motif above the head, like those documented on the stelae of Setefilla and Ategua. [] These include the stelae of Santa Ana de Trujillo and Zarza de Montánchez (Cáceres), as well as the unpublished example of Telhado (Fundão, Castelo Branco, Portugal). These stelae bear representations of helmets similar to the one found in the Ría de Huelva ‘hoard’, radiocarbon dated to the 11th and 10th centuries BCE [] the ‘Huelva type’ sword found barely 400 m from the find-spot of the stela. Brandherm (2007) identified the sword as belonging to the Series I, dated to the Willburton/Satin46 47 The Lyres of the Far West, Chordophones in the Bronze Age Warrior Stelae of the Southwest Iberian Peninsula, by Raquel Jiménez Pasalodos Rethinking Iberian ‘warrior’ stelae: a multidisciplinary investigation of Mirasiviene and its connection to Setefilla (Lora del Río, Seville, Spain), Archaeological and Anthropological Sciences (2019), https://doi.org/10.1007/s12520-01900909-1 Brieuc/Hío phase (c.1130-1050 BCE).» [48] (Ce chapeau conique peut-il rappeler le bonnet phrygien? Des stèles semblables paraissent jusqu'au Portugal dans la région du Beira Intérieur.) - Sur des Troyens éthiopiens passés en Espagne : l'historiographe espagnol Gil González de Ávila du XVIIe siècle prétend que l'un des écuyers de Memnon, venant d'Orient, portait le nom d'Astyr ou Astur; ce qui aurait donné le nom à la ville Astorga en Espagne. Memnon était venu prêter main forte aux troyens en venant d'Éthiopie. «If we are to believe Silius Italicus (Ist century A.D.) and others, the Asturians descend by name and race from Astyr, a follower, or rather servant, of Memnon, and fugitive from Troy. [] They (Transmontane) were originally peopled by the Liguri of Italy (see Avieuus), and are mentioned in Himilcar's 'Journey round Spain.'» [49] Silius Italicus, Punica 3.330 «Then Astyr, the ill-starred squire of Eastern Memnon, came; wetted by Aurora's tears, he had fled far from his native land to the opposite quarter of the world.» (On remarquera en plus d'un témoignage de la migration troyenne, la racine Asty / Astu datant bien de l'époque troyenne que l'on retrouvait sur le Papyrus de Turin.) - Stèles du Portugal [50] : Badajoz à la frontière du Portugal : «la estela de Cabeza del Buey V/El Palacio nos sitúa ante otra posible representación de fíbula de codo. Las referencias materiales hasta hoy conocidas en la península ibérica tienden a circunscribirse con bastante precisión las fíbulas decodo al 1050-930 cal a.C.» (L'iconographie du guerrier de l'Âge du Bronze reste semblable sur les stèles européennes de cette époque; l'élément clé à définir est la lyre des danses armées ou le labyrinthe crétois qui ressemble au bouclier rond. On pourrait reconnaître la lyre au-dessus de la main droite du personnage, le schéma manque les barres. Le bouclier est entouré d'un plus grand cercle où se place audessus un grand visage tourné vers la gauche, probable figure de l'homme-bouclier typique des vases grecs de l'époque de transition vers le Géométrique. La queue du chariot en triple-feuille est un trait des navires phéniciens, on indique le voyage.) 48 49 50 Late prehistoric stelae, persistent places and connected worlds: a multi-disciplinary review of the evidence at Almargen (Lands of Antequera, Spain). Diaz-Guardamino, M. and Garcia Sanjuan, L. and Wheatley, D. and Lozano Rodriguez, J.A. and Rogerio Candelera, M.A. and Casado Ariza, M. (2020), Cambridge archaeological journal., 30(1).pp.69-9 O'SHEA'S GUIDE TO SPAIN AND PORTUGAL, EDITED BY JOHN LOMAS. ELEVENTH EDITION, LONDON, 1899 14 exemples sont catalogués sur le territoire du Portugal. As Estelas Decoradas da Idade do Bronze Final do Território Português Sistematização e Problemáticas Sócio-Culturais, by Filipe Miguel Martins Gardete, oct. 2015. ANEXO 1 – CATÁLOGO DAS ESTELAS DA IDADE DO BRONZE FINAL NO TERRITÓRIO PORTUGUÊS - Du lien avec l'Irlande : «A leather Herzsprung shield from Cloonbrin, Co. Longford, Ireland, of 61cm diameter is dated 1194–934 cal BC. 18 of 24 sheet-bronze shields found near Fröslunda by Lake Vänernin Southern Sweden were of U-notched Herzprung type. These date ~1100–800 BC (Uckelmann 2012). The bronze of two of the Fröslunda Herzprung shields closely matches copper from the Ossa-Morena massif of South-western Iberia (Ling & Uhnér 2015), in and near the densest zone of stelae.» [51] «The shield former from Churchfield, Co. Mayo, most likely carries the Herzsprung symbol (National Museum Dublin, Inv. No. 1942: 1844; cf. Uckelmann 2012: no. 82)». (Bouclier type de la fin de l'Âge du Bronze se trouvant jusqu'en Méditerranée) Pour note, le Lebor Gabala irlandais contient des traces de l'origine d'un colonisateur venue d'Italie par l'Espagne. «Partholon, whence he came to Ireland, reckon ye! on the day when he reached across the sea, what was the land from which Partholon came? He came from Sicily to Greece -a year's journey, with no full falsehood: a month's sailing from Greece westward, to Cappadocia. From Cappadocia he journeyed, a sailing of three days to Gothia, a sailing of a month from white Gothia, to three-cornered Spain. After that he reached Inis Fail, to Ireland from Spain: on Monday, the tenth without blemish one octad took Ireland. He is the first man who took his wife in the time of Partholon without falsehood: Fintan, who took the woman through combat-Aife, daughter of Partholon.» «It was the four sons of Partholon who made the first division of Ireland in the beginning» Pour se situer temporellement le Lebor Gabale cite les deux chevaux immortels d'un roi d'Italie qui ne peut qu'être Énée ou son fils. «Gaine was one of the two horses of the king of Sicily that were demanded by Lug in recompense for the killing of his father. Neither wounds, waves nor lightning could harm the horse. “The two steeds best under heaven, which the king of the isle of Sicily has, Gainne and Rea ... they are not subject to the death of Ernmas.”» (Macalister, LGE,Vol. 4, p. 137, 287) Ce Lug qui demande les chevaux doit être comparable à ce Partholon qui migra en Irlande, il est facile de confondre patriarche et lignée. "Partholon came from Greece where his parents and brothers had been killed for their inheritance." (Macalister, LGE,Vol. 3, p. 63, 98;Vol. 5, p. 487) (Les récits du Lebor Gabale sont peu documentés et la datation implicite, les mythes irlandais et celle post-troyenne semblent aller de pair.) Les chevaux de Laomédon sont des juments «semblables à ceux qui portent les Immortels», et ont été offertes par Zeus à son grand-père Tros. Anchise en fait saillir ses propres juments par les étalons du roi Laomédon et donnera les deux derniers à son fils Énée. Iliade Chant XX «Et Boréas, sous la forme d'un cheval aux crins bleus, les aima et les couvrit comme elles paissaient, et elles firent douze poulines qui bondissaient dans les champs fertiles, courant sur la cime des épis sans les courber. Et quand elles bondissaient sur le large dos de la mer, elles couraient sur la cime des écumes blanches. Et Erikthonios engendra le roi des Troiens, Trôos.» (Si on compare le nom du cheval de Lug, Enbarr ou Aonbharr «écume», on se rapproche des chevaux troyens.) In the The Fate of the Children of Tuireann, Aonbharr of Manannán was the horse Lugh was riding. The horse could travel over land or sea with equal ease. C'est une des quêtes demandées : «"They are two noble, wonderful steeds," said he, "which Dobar, the King of Sicily, has, and sea and land are equally convenient to them ; and there are not swifter nor stronger steeds than these ; and there is not a chariot of equal goodness in form or firmness ; and though often they (the steeds) are killed, they will be (become) entire in the same form, provided their bones are found to be collected (together) ; and I deem it will not be easy for you to get them.» (Enfin le nom du cheval de Lug, Aonbarr ou Enbarr rappelle le nom d'Aeneas. Le nom Dobarr à son tour peut évoquer Diomède qui a aussi eu une part des chevaux d'Énée, alors qu'il est mêlé à quelques affaires de traîtrise. En Irlande le cheval et les chariots ne seraient pas apparus avant la fin de l'âge du Bronze, l'époque concerné de Troie, auparavant 51 CELTO-GERMANIC, Later Prehistory and Post-Proto-Indo-European vocabulary in the North and West, by John T. Koch, https://www.wales.ac.uk/Resources/Documents/Centre/2020/Celto-Germanic2020.pdf ils servaient de nourriture. [52]) Les chevaux immortels de Rhésos : Le chant 10 de l’Iliade évoque le meurtre du chef thrace Rhésos pendant son sommeil, un commentaire d’Eustathe ajoute : «Il faut savoir que le dit Rhésos est fils d’Eïoné chez Homère, mais que des auteurs plus récents en font le fils du fleuve thrace Strymon et de la muse Euterpe. On dit qu’une prophétie lui accorde, si ses chevaux mangent l’herbe de la Troade et y boivent de l’eau, d’être invincible. Mais il n’en fut pas ainsi : il ne fut pas plutôt arrivé, que, la nuit même, il fut tué par Diomède, alors qu’il dormait sans protection» Servius, dans son commentaire, en explique «(1, 752) Diomède, roi des Thraces, avait des chevaux qui se nourrissaient de chair humaine. Hercule, raconte-t-on, les emmena, après avoir tué le cruel tyran ; on dit que c’est d’eux que les chevaux mentionnés ci-dessus (=Rhésos) tiraient leur origine.» Parmi ceux qui tuent leur paternel, Brutus fils d'Ascagne fût chassé d'Italie, après quoi il va en Grèce et libère des Troyens avant de voyager vers la Grande-Bretagne. «[Brutus] arriva ainsi près de la Tamise dont il arpenta les rives et il découvrit un lieu idéal pour son projet. C’est là qu’il fonda sa ville, il l’appela Nouvelle Troie. La ville porta pendant longtemps ce nom qui devint ensuite, par altération, Trinovantum [et enfin] Kaerlud, c’est-à-dire cité de Lud. (Geoffroy de Monmouth, Historia regum Britanniae)» - Le troyen Brutus. Écosse : pour Geoffroy de Monmouth, un des fils de Brutus, Albanactus, à la mort de son père, avait reçu le nord du pays qui avait prit le nom d'Albanie, et qui deviendra l'Écosse. Lorsque en 1295 fut conclu entre Philippe le Bel, roi de France, et John Balliol, roi d'Écosse un traité qui est connu dans l'histoire sous le nom de «Auld Alliance», l'accord se fondera textuellement «sur l'origine troyenne commune aux deux peuples» (Ph. Contamine, Trojanerabstammung [der Franken], dans Lexikon des Mittelalters, t. 8, 1997, col. 1041). (Fait intéressant, les origines du culte du mondialisme. Brutus qui était réputé un troyen venu s'installer en Grande-Bretagne. Ces textes tardifs sont dû au rapatriement d'archives trouvées pendant les Croisades, de mythes greco-troyen perdus, à partir de quoi les rois européens se prévaudront tous de ces descendances.) Cornwall : selon l'Historia regum Britannie (l’Histoire des rois de Bretagne) rédigée en latin au XIIe siècle, entre 1135 et 1138, par Geoffroy de Monmouth : «[...] ils arrivèrent sur la mer Tyrrhénienne. Ils découvrirent là, près du rivage, quatre générations d’exilés troyens qui avaient accompagné Anténor dans sa fuite. Leur chef Corineus était un honnête homme, d’excellent conseil, un homme de grande valeur et de grande audace. S’il combattait un géant, il l’écrasait sur-lechamp comme s’il luttait contre un enfant. Dès qu’ils connurent sa noble origine, les Troyens firent alliance avec lui et avec le peuple qu’il commandait. Ce Corineus donnera plus tard son nom à la Cornouailles (Cornwall); dans chaque bataille, il apporta à Brutus une aide des plus précieuses. Les Troyens parvinrent ensuite en Aquitaine, pénétrèrent dans l’estuaire de la Loire où ils jetèrent l’ancre. (Ch. 17; trad. L.MATHEY-MAILLE, 1992.)» (Ce qui est intéressant avec Cornwall c'est qu'on y retrouve le motif du labyrinthe sur un rocher à Tintagel, ou Rockey Valley, datant peut-être de l'Âge du Bronze. «Rocky Valley labyrinths sparked statements about migrations of Mediterranean people into Cornwall in Bronze-Age times (Gibson, 1954)») 52 The horse in early Ireland. Finbar McCormick, 2007, Anthropozoologica 42(1):85-104 - Boucliers Herzsprung en Scandinavie : les boucliers de type Herzsprung ont les mêmes motifs que les labyrinthes sur les stèles d'Espagne. «Type Lommelev-Nyírtura includes only one complete shield from the eponymous find site of Lommelev Mose on Falster, Denmark... can be dated through their associated finds to the earlier Urnfield period (Bz D / Ha A1, -1200 to -1100)» [53] (Ce type de bouclier à poignée se retrouvent sur des stèles italiennes. La civilisation des Champs d'urnes dont elle fait partie s'étendait à la fin de l'Âge du Bronze, vers 1200-1000 av. J-C jusqu'au nord de l'Italie. On retrouve ces boucliers en U et V jusqu'en Crète et à Idalion à Chypre, puis à Delphes.) «The U-notched shields are in anycase regarded as a close derivative of the V-notched type. Altogether, the distribution of V- and U-notched Herzprung shields has a clear Atlantic pattern, stretching from Iberia, via the British Isles to Scandinavia; although it has to be stressed the latter are only of the Unotched type (Uckelmann 2012; Gräslund1967).» - Lien commercial vers la Scandinavie : (Il semble probable que les Troyens se seraient installés jusqu'en Scandinavie, accréditant ce fameux mythe de Brutus en Angleterre, où des routes commerciales existaient déjà entre l'Espagne vers l'Europe du Nord. Sur une carte identifiant ces boucliers, on peut voir à quoi ressemblerait les routes migratoires depuis une Troie en Italie.) «1300-700 cal BC: Period IV – V. The Atlantic Bronze Age. During this time, western Mediterraneanore sources, in particular from Iberia and Sardinia, were the main suppliers of copper to Scandinavia. Several flange hilted swords and the majority of contemporary daggers have a metal composition that corresponds with copper ores from southern Spain while most of the socketed axes belonging to Period IV correlates with Nuragic (Sardinian) copper. Further evidence of Bronze Age trade contacts between Scandinavia and Iberia are finds of Baltic amber in the ore bearing regions of the western Mediterranean, which indicate that amber was traded for metals (Ling et al. 2014).» - Sur des troyens passés en Scandinavie : La Gylfaginning «la mystification de Gylfi» est la première partie de l’Edda de Snorri Sturluson. Gylfi est le plus ancien roi de Scandinavie qui aurait reçu le témoignage des troyens. Prologue de l’Edda, chap. 3 «Près du centre de la terre avaient été érigées les meilleurs des maisons et des séjours qui furent jamais, en un endroit nommé Troie, le même que nous appelons [correction : Phrygie]... Là se trouvaient douze royaumes et un Haut Roi, et de nombreuses souverainetés dépendaient de chaque royaume. Dans les places fortes résidaient douze princes. Ces princes étaient humainement bien supérieurs à tout autre homme ayant déjà vécu dans le monde. L'un parmi eux se nommait Munon ou Mennon, et épousa la fille du Haut Roi Priam, celle qui s'appelait Troan. Ils eurent un fils nommé Tror, que nous nommons (i.e. comparons à) Thor. Il fut élevé en Thrace par un duc de guerre, Lorikus. Mais lorsqu'il eut dix hivers, il prit pour lui les armes de son père. Il était aussi beau à voir, lorsqu'il vint parmi les hommes, que l'ivoire incrusté dans le chêne. Ses cheveux étaient plus dorés que l'or. 53 Bronze shield from Lommelev Mose, Falster, Denmark. Drawing from the back, and section on theside, Dm. 69 cm (Nationalmuseet København, M 9855; Uckelmann in prep., no. 3) A douze hivers, il avait acquis sa juste mesure de force : il pouvait soulever de terre dix peaux d'ours en même temps. Il tua alors son père adoptif, le duc Lorikus, et avec lui sa femme Lora, ou Glora, et s'appropria de ses propres mains le royaume de Thrace, que nous nommons Thrudheim. Puis il voyagea en long et en large dans toutes les régions de la terre, victorieux à lui seul de tous les berserkers et géants, et d'un dragon, le plus grands de tous les dragons, et de nombreuses bêtes sauvages. Dans le nord de son royaume, il rencontra la prophétesse nommée Sibil...» (S'il n'y a pas de Troan dans les épopées grecques, on retrouve une Iliona, fille de Priam de Troie, dit autrement d'Ilion. Selon Hygin, elle est l’épouse du roi Thrace Polymnestor. L'Énéide cite des présents de la part des Troyens à la reine de Carthage : «Il y ajoutera le sceptre qui appartenait jadis à l’aînée des filles de Priam, Ilioné» On retrouve aussi une prêtresse nommé Illia, adultère ou peut-être expatriée, contemporaine d'Énée au Livre II des Élégies de Tibulle : «Dès maintenant je te prédis ta mort, barbare Turnus... Toi aussi, je te vois dès maintenant, prêtresse qui dois plaire à Mars, Ilia, abandonner le foyer de Vesta ; je vois ton accouplement furtif, tes bandelettes à terre et les armes du Dieu amoureux laissées sur la rive.» Ici Snorri fait une corrélation entre les Nordiques et les Troyens, «que nous nommons» est une comparaison de statut. Memnon est un éthiopien noir avec des cheveux crépus selon Virgile et Ovide, et ne serait être ce Munon thracien aux cheveux dorés. Cette façon de tuer son père rappelle le mythe irlandais de Partholon, et celui de Brutus qui fonda une «Nouvelle Troie» en remontant l'Europe après maintes péripéties.) Chap. 5 «Il (Odin) poursuivit au nord, dans le pays de Suède. Le roi en était Gylfi. Lorsque ce roi apprit la venue de ces hommes d'Asie, nommés Æsir, il alla à leur rencontre, et offrit à Odin d'avoir en son royaume le même pouvoir que le sien. Et un tel bien-être suivait toujours ses traces que quelles que fussent les terres qu'il habitasse, on y trouvait bonne saison et paix. Et tous crurent que les Æsir étaient à l'origine de ces bienfaits, car les seigneurs du pays se rendaient bien compte qu'ils étaient différents des autres hommes, à la fois par la beauté et par la sagesse. Les champs et les bonnes terres en ce pays semblèrent agréables à Odin, et il choisit pour lui-même l'endroit aujourd'hui connu sous le nom de Sigtuna (Suède). Il y établit des chefs à la manière qui prévalait dans Troie (=Asie-Mineure). Il instaura douze chefs pour être les juges du peuple et pour évaluer les lois du pays. Et il ordonna aussi toutes les lois ainsi qu'elles avaient été auparavant, à Troie, d'après les coutumes des [Phrygiens]. Après quoi il se rendit dans le nord, jusqu'à ce qu'il soit arrêté par la mer, dont les hommes pensaient qu'elle faisait tout le tour des terres du monde. Là, il fit son fils roi de ces territoires, qu'on nomme aujourd'hui Norvège...» (Odin n'est pas ici le dieu mais le 18e descendant de Munon, dont les 11 derniers feraient autrement partie de la tradition anglo-saxone, soit environ entre le Ve et IIe siècle av. JC, et il quitte la Phrygie pour s'installer dans les régions nordiques où il rencontre Gylfi. L'auteur tente ensuite de relier Odin à des lignées mythiques des rois de Norvège et Suède. On retiendra donc les aventures d'un thracien Munon assez proche de la figure de Brutus, peut-être un contemporain qui aurait atteint la Scandinavie, et un peuplement postérieur. Ces migrations européennes à partir de la Phrygie à l'Âge du Bronze étaient aussi évoquées dans la Ura-Linda-Chronik où il est question de Frya. [Ref. VOL. 2]) Préface à l'Edda en Prose traduit par Rasmus B. Anderson (1901) : «when Pompey (70 BC), a Roman chieftain, harried in the east region, Odin fled out of Asia and hither to the north country, and then he gave to himself and his men their names, and said that Priamos had hight Odin and his queen Frigg, and from this the realm afterward took its name and was called Frigia where the burg stood. And whether Odin said this of himself out of pride, or that it was wrought by the changing of tongues; nevertheless many wise men have regarded it a true saying, and for a long time after every man who was a great chieftain followed his example.» Le Beer-Hall de Priam : Prose Edda, Skáldskaparmál, Epilogue, 5, 8: «It is told of the Turks, how the men from Asia, who are called Æsir, falsified the tales of the things that happened in Troy, in order that the people should believe them to be gods. King Priam in Troy was a great chief over all the Turkish host, and his sons were the most distinguished men in his whole army. That excellent hall, which the Æsir called Brime’s Hall, or beer-hall, was King Priam’s palace. [] this is another version of the story that Hector slew Volukrontes, a famous hero, in the presence of Achilles, and so drew the latter onto him with the head of the slain, which they likened unto the head of an ox.... When he missed Achilles, who had fled, he soothed his wrath by slaying the champion called Roddros. [] They rushed headlong over old sagas more than was true when they said that the Midgard-serpent there got his death; and they added this to the story, that Achilles reaped the fame of Hector’s death, though he lay dead on the same battlefield on that account. [] It is said that the sons of Hector came to Frigialand and established themselves in that kingdom, but banished Elenus» (Ici Snorri accuse les Phrygiens de s'être appropriés les mythes nordiques à leur avantage. La mention du Hall de la Bière semble cohérente à la coutume du triclinium ou symposion dit littéralement «réunion de buveurs». Enfin on peut supposer que Munon fût de la lignée d'Hector dont Strabon dit au livre XIII qu'ils règnent en Scepsis (Mysie en Anatolie) et formèrent des gouvernements, concurrent à la mention du Prologue de Snorri.) - L'Histoire des Goth (et Gètes) selon Jordanès. (En plus des commerces de l'Italie avec les Alpes germaniques, il existait des liens antiques entre la Thrace et la Scandinavie, c'est tout le mythe hyperboréen. Les Troyens en bons alliés des Thraces auraient remonté cette piste.) L'oeuvre de Jordanès est un abrégé de l'œuvre perdue de Cassiodore (Ve siècle après J-C) composée à la demande du roi Théodoric le Grand. Le Reidgotaland tel que cité dans les sagas de la mythologie nordique désigne la terre où ont vécu les Goths. Ces sagas retracent les premières zones de peuplement en Pologne puis en Ukraine lorsque les Goths amorcent leur Völkerwanderung, quittant leurs terres d'origine de Scandinavie. Le chef Berig qui, avec trois navires de colons, serait parti il y a très longtemps de Scandza pour fonder sur les rivages de Poméranie (Allemagne-Pologne) le village de Gothiscandza (25, 94). Cinq générations plus tard, les Goths migrèrent vers la Scythie, menés par le roi Filimer. - Colonisation troyenne au Danemark: Dans Les Estoires de Venise écrites entre 1267 et 1275 par Martin da Canal, l'ensemble de la région située entre Milan et la Hongrie fut occupée par des Troyens venus de Troie, qui y construisirent de nombreuses villes. Autour de 660, l'Historia Francorum de Frédégaire introduit Francion, fils de Friga, frère d'Enée, qui fonde avec ses compagnons un puissant royaume entre le Rhin (Europe Centrale) et le Danube. Guillaume de Jumièges, au chapitre III du premier livre de ses Gesta Normannorum Ducum : «Anténor, à la suite d'une trahison qu'il avait commise, s'échappa avant la destruction de cette ville, avec deux mille chevaliers et cinq cents hommes de suite ; qu'après avoir longtemps erré sur la mer, il aborda en Germanie ; qu'il régna ensuite dans la Dacie et la nomma Danemarck, du nom d'un certain Danaüs, roi de sa race. C'est pour ce motif que les Daces sont appelés par leurs compatriotes Daniens ou Danais. Ils se nomment aussi North-Manns, parce que dans leur langue le vent borée est appelé North et que Mann veut dire homme ; en sorte que cette dénomination de NorthManns signifie les hommes du Nord. Mais quoi qu'il en soit de ces noms, il est reconnu que les Danois tirent leur origine des Goths.» Dans la Chronique des Ducs de Normandie de Benoît de Sainte-Maure (1160). «645 Ces Danois, ces Daces Se disent Troyens. Et je vous en dirai la raison : Quand Ilion fut détruite Anténor fut exilé, Emportant maints grands trésors Avec tous les gens qu'il avait ; Il vogua sur les mers, tant qu'il put ; Souvent il fut assailli, Subit des revers et fut défait Jusqu'à ce qu'il arrive en ce pays, Dont vous m'entendez parler. Alors avec ses gens il s'y établit ; Jamais ensuite défection ni abandon Personne ne lui fit ; Et de lui sont issus les Danois.» - Colonie troyenne d'Autriche : Dans les "Grandes Chroniques de France", il est dit que lorsque Marcomir, fils de Priam d'Autriche (un lointain descendant) de la lignée de Priam de Troie, arriva en Gaule avec ses compagnons (les Francs), ils firent un seul peuple avec les descendants d'Ybor et de ses hommes, c'est-à-dire les Gaulois. Des Crétois seraient arrivés en Gaule au retour d'Idoménée et de la Guerre de Troie selon Étienne de Bysance : «Enfin, la ville d'Hydruntum, située à peu de distance de Salente, fut sans doute fondée à la même époque et par la même colonie; car Etienne de Bysance dit qu'elle dut son origine à des Crétois, que la sécheresse et la famine avaient forcés de s'expatrier; et par ces paroles, il désigne clairement les fléaux décrits par Hérodote et par Servius, qui, selon ces auteurs, éclatèrent immédiatement après le retour d'Idoménée. Une partie de ces mêmes Crétois alla fonder, conformément aux ordres d'un oracle, la ville de Vienne dans la Gaule.» [54] 54 HISTOIRE CRITIQUE DE L'ÉTABLISSEMENT DES COLONIES GRECQUES. ΤΟΜΕ ΙΙ: PAR M. RAOULROCHETTE, 1815 - Colonisation vers la France : En 727, pour le Liber Historiae Francorum ou Gesta Regnum Francorum, la migration s'effectue autour d'Anténor et du jeune Priam. Aimoin de Fleury, Sigebert de Gembloux, Jean de Courcy, Noël de Fribois font d'Anténor l'ancêtre des Français. La Franciade est une épopée inachevée de Pierre de Ronsard. Dans La Franciade (1572), Ronsard imagine qu'Astyanax fils d'Hector fonde sous le nom de Francion le royaume de France. Des auteurs médiévaux imaginent qu'Astyanax a finalement attendri les Grecs par sa beauté et aurait été surnommé par eux Francus ou Francion à cause de sa hardiesse. «Francus, fils d’Hector, vient avec une colonie de Troyens fonder la monarchie française. Au chant Ier, les dieux décident que le fils d’Hector, élevé incognito en Épire, par sa mère Andromaque et son oncle Hélénus, partira pour la Gaule. Au chant IIe, Neptune et Junon s’entendent pour la détruire par une tempête ; six vaisseaux seulement abordent en Provence. Le roi du pays, Dicée leur offre l’hospitalité. Dicée a deux filles, Hyante et Clymène, qui, toutes deux, s’éprennent de Francus. Celui-ci défie un géant qui avait enlevé le fils de Dicée ; il le tue, et délivre le jeune Orée. Au chant IVe, Hyante, qui a la connaissance de l’avenir, dévoile à Francus la suite de ses destinées, et lui montre les rois francs qui doivent lui succéder.» Ou un fils d'Hector : The early 14th-century Ovide moralisé follows the Roman poet and inserts a story of a faithful Trojan nurse having secretly saved a son of Priam ("Martomyris",1433) from whom the French would count their descent (XIII.1423-1441). Jacques Millet's "Llstoire (or Mystère) de la destruction de Troy la grant" of 1450-1452, relates the story to French descent from Troy via the companions of Aeneas (Petit de Julleville, Les Mysteres ii.569-574); La nomination de France : dans les "Lignees des Roy de France" de Champier, les premiers ducs des Troyens issus de Francion étaient appelés «ducz prians», «en remembrance du bon roy priam», et le duc Marcomir, issu de Troie, «nomma le royaulme de Gaule France: pour l’amour de franscion de laquelle lignee ilz estoyent descenduz. Et si nomma la cite de lutesse paris pour l’amour de paris le filz du roy Priam de laquelle lignee ils estoyent venuz» Dans le Chant d'Anno, un poème en écrit sans doute peu après 1080 : «Les Troyens errèrent longtemps de par le monde, à la recherche d'une nouvelle patrie. [...] Franco s'installa avec les siens dans les régions lointaines au bord du Rhin. C'est là qu'ils établirent alors avec joie une nouvelle Troie. Ils appelèrent le ruisseau Xanthe en souvenir du fleuve de leur patrie. Ils prirent le Rhin pour la mer. Là se développa depuis le peuple franc.» Sur l'origine de Franco : Dans le Livre d'Êthicus (attribué très variablement entre le IIIe et VIIIe siècle), on y retrouve déjà la figure d'un Franco, après la guerre de Troie, qui fait un traité avec Albe puis semble passer vers l'Istrie (Croatie, à la limite de l'Italie), puis vers la Rhétie (Centre-Europe au nord de l'Italie) [55] - La Gaule : au Ve siècle, l'évêque gallo-romain Apollinaris Sidonius écrivait «Quelle douleur pour les Arvernes de se voir asservis, eux qui, si nous rappelons l'antiquité, osaient autrefois se dire les frères des Latins et qui rapportaient leur origine au sang troien !» Jean Lemaire de Belges (1500) décrit la guerre de Troie et la fuite du prince troyen Francion vers la Gaule où il s'établit. Mais il s'agit dans cette version d'un retour sur la terre de ses ancêtres où il est bien accueilli par ses cousins gaulois. Avec Pierre Rigord (1150), une partie des Troyens quittent Sicambrie bien avant l'épisode des Alains sous la conduite du duc Ybor. Selon Rigord, en 895 avant Jésus-Christ, vingt-trois mille rescapés de la ville de Troie sont conduits par le duc Ybor en Gaule où ils fondent Lutèce (Paris moderne) et d'autres grandes villes gauloises dès le IXe siècle av. J.-C. Dans le texte des Grandes Chroniques de France, il est dit que lorsque Marcomir, fils de Priam d'Autriche de la lignée de Priam de Troie, arriva en Gaule avec ses compagnons, c'est-à-dire les Francs, ils firent un seul peuple avec les descendants d'Ybor et de ses hommes, c'est-à-dire les Gaulois. Bavay ancienne capitale des Nerviens se serait appelé Belges et aurait bien avant l'invasion romaine été fondée par un ancien troyen «Bavo, prince de Phrygie et cousin de Priam» qui en aurait fait pour plusieurs siècles capitale de la Gaule belgique, fut selon d'anciens auteurs repris par le moine cordelier et chroniqueur 55 Mémoire sur Éthicus et sur les ouvrages cosmographiques intitulés de ce nom. Armand d'Avezac. In: Mémoires présentés pardivers savants à l'Académie des inscriptions et belles-lettres de l'Institut de France. Tome 2, 1852. pp. 230551; https://www.persee.fr/doc/mesav_0398-3587_1852_num_2_1_1013 Jacques de Guyse. Bavo aurait selon De Guyse (qui se réfère à des auteurs plus anciens) fondé «Belgis» en l'an 324 d'Abraham (soit en 1192 avant notre ère) De Guyse cite les Chroniques de Lucius; Lucius évoque le blason en véritable roi d'armes comme d'une science dont les principes étaient à son époque déjà arrêtés. La branche turque : Selon Frédégaire (VIIe siècle), une fois arrivés en Europe centrale, les Troyens se seraient séparés, à deux reprises. La seconde division aurait donné naissance d'un côté aux Francs de Francion, et de l'autre aux Turcs de Torcoth. Les Francs se sont dirigés vers le Rhin ; «Les autres membres de leur groupe, qui étaient restés sur le Danube, se choisirent un roi du nom de Torcoth ; c'est de lui qu'ils tirent le nom de Turcs» (livre III, ch. 2 ; MGH, Scriptores rerum Merovingicarum, éd. B. Krusch, Hanovre, 1888, p. 93). Extrait (II, 66) du Speculum historiale, une œuvre où Vincent de Beauvais (ca. 1190 - ca. 1264), sous Louis IX : «Après la destruction de Troie, les nombreux fuyards se divisèrent en deux groupes. L'un suivit Francon, petit-fils du roi de Troie Priam, fils d'Hector ; l'autre suivit Turcus, fils de Troïlus, lui aussi fils de Priam. Ce qui explique évidemment, dit-on, que les deux peuples sont encore aujourd'hui appelés Francs et Turcs.» Genève en Suisse : Selon la Chronologie du Païs-de-Vaud (Lyon, 1614), Genève s'était attribué des origines troyennes, par l'intermédiaire d'un certain Lemannus, fils de Paris, qui servit d'éponyme du lac Leman : «Après la destruction de Troye, comme Francus, Enée, Antenor, & plusieurs autres Troyens allerent habiter d'autres Terres ; de même Lemannus fils de Pâris vint en ces quartiers, & s'en étant emparé imposa son nom au Lac Leman.» [56] (Évidemment depuis ces textes médiévaux, bien que l'Europe soit déjà occupé par d'autres peuples, ils se disent tous descendre de lignée royale troyenne. Il serait vraisemblable de penser que plusieurs troyens eussent fondés des villes en Europe mais l'appellation «fils d'un tel prince» peut n'être qu'une filiation symbolique comme 'enfant de la patrie' sous l'autorité d'un tel patriarche troyen, ce qui en fait des nations bâtardes.) - Exemple de «casque italien à crête» trouvée en France. Ces casques triangulaires à base circulaire associés à la culture Villanova portent une crête triangulaire ajoutée avec ses contours en pointillé. La liste de ces casques est assez volumineuse, plus de 55 ont été trouvé en Italie. Voici l'article sur le casque trouvé en France : «The helmet was found by a laborer on the estate of a M. de Vaugelin. It passed into the collection of the scholar Ernest d’Acy, then to the Comte Oliver Costa de Beauregard. It was then sold to the New York dealer J.J. Klejman, from whom the Museum purchased it in 1970. This sheet bronze helmet, which dates to around 1000 B.C., was one of a hoard of nine similar helmets found in 1832 in Bernières d’Ailly, Normandy, in modern-day Calvados. Some of the hoards found near Normandy appear to have been votive hoards, containing objects offered for ritual purposes. The bronze of this helmet is too thin to have provided any real protection in battle.» [57][58] 56 57 58 Le mythe de l'origine troyenne au Moyen âge et à la Renaissance : un exemple d'idéologie politique, Anténor, fondateur de Venise. Par Jacques Poucet. FEC - Folia Electronica Classica (Louvain-la-Neuve) - Numéro 5 - janvier-juin 2003. HEADGEAR FROM A BRONZE AGE HOARD, BY ELIZABETH HAMILTON, EXPEDITION magazine, VOLUME 45, NUMBER 1, Penn Museum. See Hugh Hencken’s "The Earliest European Helmets: Bronze Ageand Early Iron Age", American School of Prehistoric Research, Peabody Museum, Harvard University, Bulletin 28 (1971) Le casque de Blainville (Meurthe-et-Moselle). Coutil Léon. In: Bulletin de la Société préhistorique de France, tome 24, n°10,1927. pp. 362-366: https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1927_num_24_10_6183 - Colonisation troyenne au nord de l'Italie : «Palettas : On the rock 1 of Naquane (Valcamonica, Italy), in a scene published many times, a paletta is associated to a labyrinth; in another famous scene accompanies what is called the “procession of the chief”. [] Paletta-shovels are present (Fossati 1987)... in the rock engravings of the Galician area in Spain, and in Northern Portugal often associated with swastikas and horse shoes. The chronology proposed for these figures is the Final Bronze Age.» (La «paletta» ressemble aux idoles-planches; sur ces palettes se distingue encore des figures à demi effacées, une représentation de captifs. Sur le site de Naquane en Italie on y reconnaît la fameuse trompe dans le labyrinthe. Le cavalier est en gloire et porte une couronne solaire.) «Alphabets are located in at least four complete copies, plus some fragments, on rock number 24 of Foppe di Nadro, while three others (one of which is lost) come from Piancogno on Roccia delle Iscrizioni, Roccia delle Spade and Roccia dell’alfabetario camuno (Tibiletti Bruno 1993). Letters, single words or inscriptions are incised... in many examples on Piancogno outcrops. This same area is also known for its interesting testimonies of Latin writings: two incomplete alphabets, one clockwise from A to T (on Roccia dell’alfabetario) and the other counter-clockwise from A to S with omission of some letters, on Roccia del Labirinto. On the so-called Roccia di Vanius/Vanius Rock two warriors accompanied by a series of Latin inscriptions are represented; the reading of the text has allowed to interpret the scene, giving an identity to the figures: both sons Maccus (a name of Celtic origin), the two brothers are called respectively Ponticus, the horseman, and Vanius, the warrior on foot (Priuli 1993).» [59] (Piancogno est tout juste à côté de Naquane et Capo di Ponte, ici un autre labyrinthe apparaîtrait couplé à l'alphabet. Il est précisément question d'un alphabet latin archaïque tel que l'on dit avoir découvert dans la tombe d'Évandre dont le fils Pallas aurait aidé Énée (voir VOLUME 1), l'apparition de l'alphabet latin serait donc conjointe à leur migration.) Sur l'alphabet civilisateur : Marc-Alain Ouaknin reprend le texte initial de la Genèse en hébreu et le traduit à nouveau. Le texte aurait pour origine, partielle au moins, un scribe nommé Ezra lors de l'exil à Babylone au Ve siècle av. J-C. Le premier verset se lirait ainsi : «Premièrement. Élohim créa l'alphabet du ciel et l'alphabet de la terre» L'auteur explique que sur les 7 mots de la phrase, les deux mots «'èt» n'ont jamais été traduit : selon le Zohar, le «èt» est Aleph-Taw synthétisant l’ensemble de l’alphabet. Ce procédé est repris au dernier verset de l'Évangile de Jean 21.25 «Jésus a fait encore beaucoup d'autres choses; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu'on écrirait.» L'Évangile de Jean est placé en quatrième et son Apocalypse qui 59 Post-Palaeolithic Filiform Rock Art in Western Europe, Proceedings of the XVII UISPP World Congress September 2014, Burgos, Spain, Volume 10 / Session A18b, Edited by Fernando Coimbra and Umberto Sansoni clos la Bible voit les derniers versets être un avertissement sur la modification des Écritures. (C'est ainsi que le Monde tant ils relatent des événements et des faits dans une multiplicité de vies peut être conçu comme un Livre. Le Mahâbhârata est ce genre épique qui semble plus grand que nature. Et autant peut-on en dire d'une nation et de son alphabet comme le Français, l'Anglais et le Latin des Italiens. Les procédés fondateurs entre l'alphabet et la nation, sont mystérieux. Je souligne autre-part plusieurs alphabets, avec la fresque d'Homère, à Théra, avec celle de Crespi en Amérique, le grec à la guerre de Troie. Souvent mystique, elle exprime les possibilités de l'expression d'un peuple, donc de ses actions, basé sur ses croyances antiques qui ont inspiré ses signes. Dans le cas cité ci-haut, le A-T coïncide avec la Genèse.) - Un exemple de tri-corne : [Figure de Zurla (Anati 1982), de Valcamonica au nord de l'Italie] (La figure de Zurla présente le personnage à trompe. La présence du reine au panache royal exprime peut-être un désir d'intégration chez les Gaules, du dieu Cernuos. Sous le labyrinthe en haut à gauche semble être un «cheval de mer».) «Camunian compositions containing figures formed only by head and arms... in order to give the impression of three points... are one of the ways of representing the Three-headed or Three-pointed god that is reminiscent of the Gaulish ethnic Triboci and of the Latin Tridentini ‘three-pointed’ (their region borders on Valcamonica): well-known archaeological evidence shows that the Tridentini got their name because they worshiped a god who could be assimilated to Neptune and Saturn, both later Lords of the underworld, as well as the Germanic Njörðr who governed both fertility and the waters. Various Camunian compositions can be interpreted by attributing to the Three-pointed god the same role as that which the tricephalous divinities play in other religions: cfr. the Indian Triśíras, son of Tvaṣṭṛ ‘Carpenter, Artisan’, the Gaulish Three-headed god represented in some sculptures, the Slav Trigelawus and the Germanic Three-headed god depicted on the Gallehus horn. The Camunian Tricephalous also presides over creation and destruction: he symbolizes not only the whole building of the tripartite universe (infernal, terrestrial, celestial), but also the union of the vital and the destructive principle present in every being. [] a schematic Tricephalous is... armed with a lance in order to oppose the god or hero (one of the Twins) who, according to our interpretation, wants to abduct the souls. The hero is represented above: his lance is pointed towards a deer placed on the circle symbolizing the universal cycles. Perhaps the two upper footprints, one of which overlaps the anthropomorphic god that is hitting the deer, each contain one of the twins that contend the Tricephalous for the souls. In fact, the deer is a primitive epiphany of the fecundating three-headed god, but the equation deer = creator god (Cernunnos) was still very current and widespread in Central Europe during the late Iron Age. [] In a previous incomplete copy of the composition published by Anati the circle under the deer has a central dot... an early symbol alluding to universal cyclic fertility. The footprint indicate that the fecundating power of a chthonian couple will be carried to Earth. The centered circle symbolizes that the effects of this fecundation are cyclic.» [60] - Fondation de villes du Nord de l'Italie : Une chronique de la fin du XIIIe siècle, appelée la Cronaca di Marco a affirmé qu'Anténor avait participé à la fondation de Venise. Selon cette chronique, certains Troyens, fuyant la destruction de leur ville, parvinrent à un tas de terre entre terre et mer. Ils décidèrent de s'y installer et introduisirent sur l'île le nécessaire pour aménager une colonie. Grâce au renfort d'autres rescapés troyens, une nouvelle cité jaillit de terre. Ainsi, chaque arrivée d'un nouveau contingent de rescapés troyens donnait lieu à des manifestations de joie cependant mêlées de larmes, de soupirs et de lamentations. En effet, le souvenir de l'anéantissement tragique de leur patrie et de la mort cruelle des Troyens était ravivé à chaque scène de retrouvailles. Dans son texte, il écrit explicitement : «Et c'est pourquoi il est bien connu que la première construction du Rialto précéda celle de la Ville de Rome.» Des Troyens étant arrivé en trop grand nombre à Venise, Anténor fonda plusieurs cités nommées Altinum et Patavia (Padoue). [Wikipédia : 60 L'article montre quelques labyrinthes d'art rupestre du nord de l'Italie, en Espagne. Souls across the Labyrinth : Representations of Rebirth in the Bronze/Iron Age in Europe Anténor] (Le mythe ressemble fortement à celui de la ville d'Ys. Le récit d'Anténor est mêlé de propagande romaine qui lui prête une pérégrination comme venant d'une Troie Phrygienne, ce n'est pas ce que dit l'Énéide.) Une œuvre anonyme du XIe-XIIe siècles intitulée l'Origo civitatum Italie seu Venetiarum est le premier texte donnant des origines troyennes à Venise. L'auteur cite par ailleurs Aquilée, Padoue, Mantoue, Vérone, Altinum, Modène, Parma comme autant de créations des rescapés troyens. (Mantoue et Vérone sont en Lombardie, près de Naquane.) Selon Darès le Phrygien et Dictys de Crète, Anténor souhaita protéger sa personne et ses biens et trahit sa cité, en permettant l'introduction du cheval fatal à la ville. Lors de la prise de la ville, il livra Polyxène et s'exila avec douze mille Troyens. - Descendance troyenne dans le Nouveau-Monde : Selon les "Illustrations de Gaule et Singularité de Troie", de Jean Lemaire de Belges, Apollon, à la suite du Jugement de Pâris, prédit la ruine de Troie, mais aussi son rétablissement. «Toutesfois apres longue revolution de jours, et que apres le feu de Troye les siecles auront fait en leurs decours, environ deux mille sept cens ans : et que les cendres et reliqu[es] des Troyens seront ventilees et eparses par tous les climatz de la terre, lors les Destinees fatales, qui ne veulent laisser deperir la memoire d’iceux, susciteront de leur genereuse semence es parties Occidentales, plusieurs tresgrans et tresglorieux Princes» [61] (Le problème est que la datation est erronée et qu'il prête sa prophétie aux rois médiévaux; admettant que la prophétie existait vraiment, et que la Chute de Troie est survenue vers -1076 alors ses 2700 ans arrivent en pleine colonisation de l'Amérique.) Suite de la prophétie des Illustrations : «[] De tous lesquelz grans peuples, les Princes et dominateurs qui auront prins origine des Troyens, après labolition de toutes vieilles quereles et inimitiez anciennes, sarmeront par concorde vnanime, contre les tyrans de Turquie, qui pour lors se vanteront estre yssus dextraction Troyenne : et vsurperont les règnes de Priam en Asie, et passeront en Europe. [] Mais le Dieu de batailles, dont la planette (mesmement quand elle est en la maison de Venus) signifie homme chaud, luxurieux... (Héphaïstos, Vulcain) souspeçonnant, que tout ce auoit esté dit en la hayne de luy et de Venus, menoit grand bruit, faisoit horrible vocifération parmy la montaigne, tout escumant de fureur accoustumee, et de fieres menasses et vantises insupportables, disant que pas ainsi nen iroit : Et que quand le remanant de tous les Dieux auroit conspiré au destruisement de Troye, si (ainsi) estoit sa puissance toute seule assez suffisante pour les en garder.» (On sent ici qu'il introduit la guerre des Européens contre les Sarrasins aux Croisades, cependant y avait-il quelques réelles prophéties concernant la fin des Temps et la Bête constituée des dix rois du monde? Enfin la glorification de Troie, sa ruine, et son opulence est une erreur de fondement, et on annonce la venue de la Bête de l'Asie jusqu'en Europe. En d'autres mots, on décrit la Babylone troyenne. Ici Héphaïstos, le fabricant d'armes, se fait protecteur de la nouvelle alliance des nations européennes qui descendent de Troie contre une invasion venant du Moyen-Orient.) Par Geoffroy de Monmouth, vers 1136. Son Histoire des rois de Bretagne indique la promesse par Diane à Brutus (le Troyen) d'une race royale, qui soumettra toute la terre. - En route vers le Quetzalcoatl? Le signe. Lorsque Énée prépare les Lusus Troia et se rend au tombeau de son père, Énéide chapitre V, il a une vision d'un serpent de couleur qui ne sera pas expliqué; dans un même temps plusieurs trésors seront départis aux vainqueurs des jeux : «Déjà cependant Énée, allant droit à son but, atteignait avec sa flotte la haute mer et fendait les flots, noirs du souffle de l’Aquilon, les yeux tournés vers les murs de Carthage qu’enflammait le bûcher de la malheureuse Élissa... Nous ne sommes pas loin des rivages amis et fraternels d’Éryx et des ports de Sicile... [] Il achevait ces mots quand, sorti des saintes profondeurs du sépulcre, un reptile luisant, qui traînait immense sept anneaux, sept replis, enlaça tranquillement la tombe et se laissa glisser au milieu des autels. Son dos est moucheté de taches bleues, et ses écailles flamboient d’un éclat d’or. Tel, un arc-en-ciel dans les nuages jette sous les rayons adverses du soleil mille reflets divers. À cette vue Énée est frappé de stupeur. Enfin le reptile se déroule en rampant à travers les patères et les coupes brillantes ; il goûte aux mets sacrés et rentre, inoffensif, au fond du tombeau, abandonnant les autels où les offrandes sont consumées. Énée reprend avec plus d’ardeur le sacrifice commencé, car il se demande s’il vient de voir le génie du lieu ou le serviteur de son père.» La migration. Vers la fin des jeux, Junon envoie Iris, déesse de l'arc-en-ciel, et les Dardaniennes disent «Voici le septième été qui s’achève depuis la chute de Troie... toujours ballottées sur les flots et poursuivant à travers l’Océan une Italie qui recule devant nous !» Elles veulent brûler les navires et «tout à coup la déesse, les ailes toutes grandes, s’élève vers le ciel et, dans sa rapide ascension, découpe sous les nues un arc immense... étonnées de ce prodige et poussées par la fureur, elles unissent leurs clameurs, et mettent au pillage les foyers allumés dans les sanctuaires ; d’autres dépouillent les autels et font voler sur les 61 RÉCITS DES ORIGINES ET SENS DU PASSÉ AU DÉBUT DU XVie SIÈCLE, par Adeline Desbois-Ientile, Camenulae 11, octobre 2014 vaisseaux le feuillage, les branches, et les torches.» Énée prie et fait paraître la pluie qui éteint les feux, son père lui dit : «Ne transporte en Italie que l’élite de ta jeunesse et les cœurs les plus courageux. Une race dure et sauvage que tu devras vaincre t’attend au Latium.» Et c'est à ce moment que survient un schisme : «On s’y défait de tous ceux qui le désirent, de tous les cœurs qui ne sentent nullement le besoin d’un grand titre de gloire. Les autres réparent les bancs des rameurs, remplacent le chêne des vaisseaux que les flammes ont rongé, disposent les rames et les cordages.» (Au moment des Lusus Troia, Énée quitte Carthage en Tunisie, à gauche se trouve l'Espagne, à droite l'Italie, c'est un moment de répartition des trésors; il y a un signe important qui normalement est interprété dans les textes, le serpent et la déesse arcen-ciel qui s'envole. Ensuite se produit un schisme avant qu'Énée parte à la conquête de l'Italie, tandis que d'autres restent ou partent ailleurs selon qu'il est dit de la reconstruction des vaisseaux. De quelle fureur les femmes étaient-elles vraiment prises, celle de prendre les trésors des navires? Il est vraisemblable que plusieurs auraient atteint l'Espagne à ce moment, et il est permit de penser qu'un certain voyage aurait même traverser l'Océan Atlantique. Maintenant ces jeux ont été gardé comme une coutume, il n'est donc pas étonnant d'y retrouver des stèles de ce type jusqu'au VIIe siècle av. J-C. Je reviendrai à la fin du chapitre suivant, sur les Phéniciens en Amérique, sur l'hérédité du Quetzalcoatl en Amérique d'après des codex maya retrouvés portant sur le patriarche fondateur.) La collection Crespi – des Troyens dans le Nouveau-Monde - Introduction au Père Crespi : (Sujet croustillant. L'hypothèse de base est celle-ci : le père Crespi trouva une grotte d'artefacts à consonances troyennes à Cuenca en Équateur, soit qu'ils eussent été amené lors d'une migration troyenne vers 900 av. J-C lorsque ceux-ci se dispersèrent jusqu'en Europe et en Asie-Mineure, soit encore qu'ils furent envoyés au père Crespi pour les préserver de la Guerre Mondiale. J'évaluerai les pièces ainsi que la colonisation. Pour aborder unetelle iconographie, il faut se replacer avant l'époque Géométrique égéenne, la présence de géants n'est pas superflu, l'apparence de dinosaure renvoie aux «grands serpents» des mythes, les fétiches éthiopiens et le chimérisme est chose courante.) Richard Wingate rencontra le Père Crespi quelques années avant sa mort en 1982. [62] «Carlo Crespi Croci was born in Legnano, near Milan, Italy, on May 29, 1891... In Milan and Turin he attended schools run by the Salesians... At fifteen he became a novice in Foglizzo (Turin), and was ordained in Verona at twenty-six. Four years of study at the secular University of Padua with a thesis in anthropology gave him a master’s degree... doctorate in natural sciences in 1921... Crespi came to Ecuador for the first time in 1923, not as a missionary, but to gather scientific data and artifacts for an international missions exhibition to be held in Rome in 1925 and 1926... Returning to Ecuador in 1926 and again in 1931, Crespi was assigned to a Salesian mission at Macas in Ecuador’s Oriente, or Amazon region. [] “When my father passed away in Italy,” Crespi once told a compatriot,“he left me a legacy, and I could think of no better way to use it than by salvaging their ancient treasures from the greedy traders and black marketers.” [] I first heard of the Crespi Collection from Professor Barry Fell, an expert in ancient Middle Eastern languages, who showed me a slide taken in Cuenca in 1978 by Brigham Young University historian Dr. Paul Cheesman... another Cheesman slide bears the image of a bird with outstretched wings, and beneath it, two bearded, hooded, clergy-like men carrying staffs. On either side, in grid panels of script, Fell pointed out letters in a variation of Cypriot, spelling “Ku-kul-ka-na” and “Ko-et-tse-tse-ve-ko-atl,” telling of a mission to a land called “sunset” and discovery of tla-o-lee (the Aztec word for maize).» L'auteur rencontre ensuite le Père Crespi âgé qui lui présente des oeuvres dont celles prises du "Roman Catholic Church of Maria Auxiliadora in Cuenca, Ecuador. The collector is Padre Carlo Crespi.” Les «Real-Fake» : «Father Flores-Haro, his devoted pupil, told anthropologist Warren Cook that after an exhausting day, the old priest would spend two or three hours studying books on anthropology and archaeology. His native suppliers cut up rolls of metallic “wallpaper” ripped from the walls of buildings in the rain forest to forge more saleable artifacts—saleable only to the priest, that is— such as the metal statue with modern false teeth, a laughable real-fake, for the sheet metal body of the statue was the real wallpaper “and the teeth were made in a local dental lab”» (Pour faire simple, les locaux apportaient à Crespi plusieurs oeuvres anciennes, et celui-ci en vendait pour financer son musée, les fouilles et ses oeuvres charitables; afin de trouver d'autres sources de financement, il lui arriva de retravailler des pièces à partir de matériaux anciens en imitant l'iconographie des premières. Ceci ne devra nous décourager d'y trouver des informations pertinentes. Le sujet est d'untel sérieux que l'astronaute Neil Armstrong lui-même participera à des recherches dans les cavernes de Tayos, 62 Atlantis in the Amazon : lost technologies and the secrets of the Crespi treasure, par Richard Wingate, 2011 aussi en Équateur, en 1976; les vidéos de son arrivée en avion circulent encore sur Youtube.) Disparition des oeuvres : «In 1962, Colegio Cornelio Merchan [where Padre Crespi kept his collection] burned to the ground. Although a room holding some of the best of the collection was destroyed, the majority was spared in the old wing that remains today. On the ruined site, Crespi and his brethren in time erected the present church of Maria Auxiliadora. [] Matters worsened when Erich von Däniken’s book The Gold of the Gods (1972) alleged that Crespi’s strangest relics came from an extensive network of tunnels stacked with two to three thousand metal plates bearing ancient inscriptions, in the province of Morona-Santiago, not far east of Cuenca but difficult to access. Juan Moricz, a Hungarian and naturalized Argentinean, allegedly had stumbled upon them in 1965, and von Däniken claimed to have been taken there in 1972.» - Le lien entre Crespi et l'Italie troyenne : «Crespi was also legitimately dealing in antiquities from the early 1920s to the 1950s, before the government clamped the lid on exports. [] Wayne May, publisher of Ancient American magazine, clearly remembers seeing photos of the disputed gold shown to him by Ecuador’s newly installed director of archaeology. The pictures were taken by the archaeologist in the government museum in Cuenca, and the place at which he displayed the photos was a maverick conference, “Unsolved Mysteries,” held in Vienna, Austria, in 2001 by Klaes Donaat the Vienna Arts Center. The director brought the photos of Crespi’s treasures to share with the conference. [] Then there were more than twelve hundred beautiful oil paintings, which the priest said were European Old Masters. Father Crespi claimed the paintings had been sent to him from Italy and France to avoid confiscation by the Fascists (National Socialists under Mussolini), and later by the Nazis. He said that some of the oldest families in Italy, many of whom had relatives in the Salesian order, sent the paintings and other artwork to him for safekeeping. [] Crespi had shown compatriot Pino Turolla a drawer full of paintings that the friar claimed were by Old Masters: Leonardo, Rafael, Cimabue, Botticelli, and Tintoretto—forty or fifty of them, and for all Turolla could tell, they were genuine. When asked how they came to be in his possession, Crespi responded: “My order is one of the oldest in Italy. Many of our founders were sons of great Italian families —families that go back to the Renaissance and before. Their families had these paintings. But times were very troubled in Italy then, and they were gathered together by our order and brought here for safekeeping.”» (Je reviendrai sur les liens reliant l'antique Troie au commencement des gouvernances mondialiste européennes de la Renaissance, des conseils secrets seront créés dont l'Ordre de la Toison d'Or en référence à la quête de Jason; c'est à ce moment que les rois se divisent l'Amérique et pillent les richesses amazoniennes; Léonardo da Vinci n'était pas qu'un peintre, c'était le servant de ces familles puissantes, élément représentatif des ingénieurs capables de schématiser des forts, grottes et des engins de défense pour rapatrier cet or en sûreté.) Après avoir fait main-mise sur les trésors de Crespi à Cuenca, l'auteur dit : «So why dispute that the heavy, uncorroded, bright yellow stuff on display in 1978 was gold? [] One rumor says that some of the gold was shipped to the Vatican, but do we pay attention to rumors? Father FloresHaro told Cook that official word came from the Vatican ordering that what was left of the treasure be kept out of the public sight. Again, cui bono?» (L'hypothèse est celle-ci : on sait qu'Énée avait été permis d'emporter ses trésors hors de Troie, quelques-uns auraient-ils préféré les emmener le plus loin possible, ceci aurait-il échoué en Amérique Centrale? La seconde hypothèse étant celle citée comme quoi les Italiens eux-mêmes ont envoyé leurs trésors de peur de se les faire confisquer par Mussolini ou Hitler, un tel plan pourrait remonter à la Première Guerre mondiale après 1914 d'où que Crespi est en mission pour Rome dès 1923 en Équateur.) «Father Crespi’s superior, Pedro Lova, had called the Central Bank in Quito and set in motion a hidden agenda, an event that had been on the back burner for many years—to crush Crespi’s imaginative nonsense about Mediterranean visitors colonizing Ecuador. His odd theories were an embarrassment to the church, Pedro Lova told me on one visit to Cuenca. The plan was simple: use two reliable archaeologists with excellent establishment reputations and separate all the “good” stuff, giving it official approval, while the “junk,” which was anything the crazy old Italian was fond of, was to be ignored, hidden away, or buried. [] I wanted to pay my respects to that gullible old priest and see Carlo Crespi before he passed on... He ducked in and came out with a great smile on his face, carrying a favorite object. It was my favorite too, a heavy, cast-bronze plaque of an exotic lady dressed in a royal headdress. I think of her as an Atlantean princess, but her face, especially her almond eyes, reminds me of a male Etruscan statue. “The Apollo of Veii from the sixth century BCE, Reechard,” he exulted triumphantly.» - Second témoignage par Erich von Daniken [63] «Father Crespi of Cuenca be the key witness to the preChristian origin of the metal treasures. He said to me: "Everything that the Indians brought me from the tunnels dates to before Christ. Most of the symbols and pre-historic representations are older than the Flood." [] Even in 1969 when (Juan) Moricz invited guests to visit the site, he had the group accompanied by armed guards. Moricz and Pena said that the further the group penetrated into the labyrinth, the tenser and more febrile grew the atmosphere, until finally the guests were afraid of the guards, who had caughtgold fever. They all had to turn back.» - Petite histoire de la conquête de l'Eldorado et du trésor enterré en Équateur. La conquête allemande. Nikolaus Federmann fut envoyé à Saint-Domingue en 1529 par la famille Welser d'Augsbourg (Bavière) rechercher l'El Dorado au Venezuela. Le 27 mars 1528, Charles Quint accordait à ses agents Ambrosius Ehinger et Jérôme Sayler une charte ou «capitulation», qui leur concédait l'exploitation du Venezuela. Les Welser reçurent ce droit comme gage d'un gros emprunt fait à l'empire espagnol qui avait subi en 1519 des échecs face aux amérindiens dans la région du Darién, appelée Castille d'Or. Les Welser s'engagèrent à fournir des esclaves noirs à la nouvelle colonie. Federmann est remplacé en 1534. Financé de nouveau par les Welser, il entreprend une expédition (1535-1539) en Colombie et au Venezuela à la recherche de l'Eldorado. Les conflits entre Allemands et Espagnols à propos de l'Eldorado aboutissent à l'assassinat de Philipp von Hutten en 1546; il est décapité au retour d'une expédition pour trouver l'El Dorado. Le 30 avril 1556, les Welser étaient déclarés déchus de leur concession par une décision du Conseil des Indes, siégeant à Madrid. Dans l'idée de découvrir les légendaires et mythiques terres d'Eldorado, en 1568, à l'âge de 60 ans, Jiménez de Quesada reçu l'ordre de conquérir Los Llanos (les plaines) à l'est des Andes colombiennes. Il partit de Bogota en avril de 1569 avec 400 espagnols, 1500 indigènes, 1100 chevaux et 8 prêtres. L'expédition, qui dura près de deux ans, fut un échec complet. Membre de l'Ordre de la Toison d'Or : 173. Georges (1471-1539), duc de Saxe (=Bavière) ordonné en 1531 et mort en 1539. 196. Albert V (1528-1579), duc de Bavière ordonné en 1546. 282. Mathias (1557-1619), archiduc d'Autriche, roi de Bohême, roi de Hongrie, roi de Germanie, puis empereur germanique ordonné en 1596. [Wikipedia] (Étonnant, l'assassinat se produit entre la mort de Georges de Saxe et l'ordonnancement d'Albert V où il manque un représentant pour les Welser de la Bavière dans l'Ordre; c'est le moment où les Allemands abandonnent leurs prétentions au Vénézuéla. Cet Ordre était la cabale des rois européens complotant le massacre et le vol des Américains avant même la "colonisation" [Ref. VOL. 3 : La descendance troyenne à la Renaissance (1400-1700)].) L'or de l'Équateur. Le 16 novembre 1532, Atahualpa est invité par le conquistador Francisco Pizarro, dans le village de Cajamarca, Pérou. Les Espagnols en armes se ruent sur les Incas, laissant derrière eux plus de 20000 cadavres dont une grande partie de la noblesse et de l'élite impériale venue en paix, et font prisonnier le souverain inca. Pizarro lui promet la libération et la liberté s'il est capable de remplir une chambre de 23x16x10 pi avec de l'or. Quand elle fût rempli de 650 tonnes d'or, il l'exécuta. Selon diverses sources, Sebastián de Belalcázar est parti pour le Nouveau Monde avec Christophe Colomb, dès 1498; mais Juan de Castellanos a écrit qu’il a tué un mulet en 1507 et a fui l’Espagne. En 1534, après avoir aidé Pizarro dans des batailles contre des tribus, Sebastián de Belalcázar partit à la conquête de Quito, en Équateur. Belalcázar partit de San Miguel de Piura en février 1534, avec au moins 500 Espagnols, et 11 000 guerriers de la tribu des Canaris. Le 3 mai 1534, la bataille se conclut par la victoire de Rumiñahui. Le général Inca Rumiñahui envoya le trésor de la ville dans les profondeurs des Andes et par la suite, il brûla la ville. Sur les ruines de Quito, il fonda San Francisco de Quito le 6 décembre 63 L'Or des dieux, par Erich von Daniken, 1974 1534. Belalcázar se lança à la recherche de Rumiñahui dans les montagnes du Sigchos, le soumit à des tortures afin de le faire avouer et le fit mourrir sous la torture. Belalcázar se joint à Gonzalo Jiménez de Quesada et l'Allemand Nikolaus Federmann, en 1539. [Wikipedia] (C'est bien en Équateur près de Quito que se trouva le trésor de Crespi.) - L'histoire de l'or Inca du Pérou à l'Équateur : «Johann von Tschudi, a nineteenth century explorer and naturalist who spent five years in Peru gathering samples of native species, reports that once word of the Inca‘s death reached the loyal attendants of Atahuallpa who were engaged in transporting the rest of the treasure from Cuzco on the backs of 11,000 llamas, they drove the animals off the road and hid the treasure, in an effort to protect it from the insatiable Spanish. Cieza de Leon, a Spanish conquistador, writes of this garden: "They also had a garden, the clods of which were made of pieces of fine gold; and it was artificially sown with golden maize, the stalks, as well as the leaves and cobs, being of that metal. They were so well planted, that even when there was a high wind they were not torn up. Besides all this, they had more than twenty golden sheep with their lambs, and the shepherds with their slings and crooks to watch them, all made of the same metal." Pedro del Sancho‘s Relacion de la Conquista del Peru (1534), "These treasures were placed in ancient tunnels that were in the land when the Incas arrived. Also placed in these subterranean repositories were artifacts and statues deemed sacred to the Incas. When the hoard had been placed in the tunnels, there was a ceremony conducted by the high priest. Following these rites, the entrance to the tunnels was sealed in such a manner that one could walk within a few feet and never be aware of the entrance."» (Cajamarca qui est au nord du Pérou, aux limites de l'Équateur. Ces rites de protection peuvent s'appliquer par exemple à la compréhension des images, le vrai trésor, afin qu'elles ne soient jamais abordée, car le royaume de Cuzco est une image céleste; les romains ayant la mauvaise manie d'intégrer les dieux des peuples qu'ils dominent à leur panthéon et les soumettre. Si on suit la thèse d'un débarquement troyen qui aurait assurément échoué à une colonisation dans la jungle et des peuplades armées, et suivant la trace de l'or situé en territoire Inca en Équateur, on remontrait à la civilisation Chavín émergé vers 1000 av. J.-C. Celle-ci se fondra dans d'autres groupes, les Mochica, puis les Chimu.) La connexion maya : [64] Une plaque d'or retrouvée dans la collection Crespi comporte des signes maya qui ont été reconnu dans les écrits de Diego de Landa; Landa est à la fois un chroniqueur maya et un iconoclaste. - Addendum - Un témoin du père Crespi nous offre une liste d'éléments perdus. Pino Turolla, "Beyond the Andes (1980)" : «Father Crespi pointed first to a shelf containing several large urns with distinctive geometric designs. "They come from the Ingapirca area, from a culture that existed before the Inca arrived. When my father passed away in Italy, he left me a legacy, and I could think of no better way to use it than by salvaging these ancient treasures from greedy traders and black marketeers." [] he pointed out... pyramid-shaped depictions of Phoenician royal crematories topped by the effigy of the God of Eternity; a complete collection of ceramic musical instruments (saxophone, flutes, clarinets) held by lifelike pottery figures; a winged centaur made of metal lying next to a clay figurine of a woman on her knees with hands clasped together in an attitude of prayer; Sumerian-like winged lions along with Greek-looking pottery. [] There were dozens of boxes, each containing from four to six gold-colored metal sheets on which had been hammered in relief dragons, camels, elephants, palm trees, pyramids, half-moons, stars, the sun symbol, gods and deities, warriors and stylized boats. [] Lying on the floor in the center of the room was some kind of boat or canoe with what seemed to be elaborate gold carvings. Pointing to the object, Father Crespi said: "This was the ‘bark’ that the ancient sun god used when he was traveling on the waterways." [] Many of the objects that Major Jaramillo had described in his fantastic narrative of the Cueva de los Tayos stood before my eyes on Father Crespi’s shelves.» (Des barques solaires de pharaons ont 64 Youtube «A Mayan Plate in Father Crespi's Gold Collection», Kim Basco from New-York, effectivement été découvertes dont certaines ont été volé, et l'ère des voleurs de tombes était en vogue à l'époque de Troie; la chronologie reste cohérente.) - Crespi - L'Odyssée de Stan Hall et de Neil Armstrong dans les Caves de Tayos : (À ne pas confondre directement avec la source de la collection Crespi; une expédition militaire est montée pour aller fouiller les Caves de Tayos en Équateur.) «The Salesian priest and Italian documentary maker Carlos Crespi Croci had knowledge of Cave of the Tayos since the 1920s, because a documentary about the original Shuar (ecuatorian language) was made in 1927. A series of pieces found in the Cave by Crespi were stored in the Private Museum of Carlos Crespi Croci in Cuenca-Ecuador. Of such objects, some of the Mesopotamian culture, Shuar and ashuar are only some photographs and videos, since most of these were sold and others stolen in the fire of the Church in 1962.» [65] - «Scottish engineer Stan Hall... In parallel with university studies and an interdisciplinary career in building he explored ancient engineering, civilizations and mytho-history, concluding that South America is the 'missing page of prehistory' and 'interplanetary catastrophism' the missing link in the CreationEvolution controversy. In 1976 Hall catalyzed a landmark expedition to the Cave of the Tayos in Ecuador involving a dozen institutions, joint special forces (100 soldiers and scientists from adozen institutions), and astronaut professor Neil Armstrong as Honorary President and participant. With a scientific framework installed he later turned to Erich von Däniken's report of a metal library allegedly found in the caves by Juan Moricz in the mid-1960s. The British-Ecuadorian Tayos Caves expedition of 1976 was essentially a scientific extension of the 'Moricz Expedition 1969' and the 'Moricz-Hall Stones Expedition' of 1975.» (Il n'est pas impossible que les Américains eussent continué la quête archéologiques des trésors nazis sur «les origines de la race», entre autre tout ce qui touche à Troie est contrôlé.) Hall : “I knew Neil Armstrong had Scottish connections. My mother was an Armstrong and via another Armstrong in Langholm, where Neil Armstrong had been made an honorary citizen, I made contact. Months later, I got a reply that Neil Armstrong was more than willing to join us on this mission. It’s when the expedition suddenly became a life’s challenge.” However, the team did catalogue 400 new plant species as well as a burial chamber inside the cave, in which a seated body was found. The chamber was later dated to 1500 BC, and it was believed that at the time of the summer solstice the sun illuminated this tomb. [66] VOIR encore le livre Lyrico de Julio Goyén Aguado - Neil Armstrong and Cave of Los Tayos. (Les découvertes ne seront pas mises en valeur et les informations sur l'expédition assez difficile à trouver; les théories du complot environnent le sujet. Ce n'est évidemment pas tant l'Atlantide que l'or des anciens qui les intéressent, Troie étant la patrie originelle des Romains et de leurs suivants en Angleterre. Ironiquement plusieurs astronautes sont membres d'une franc-maçonnerie typiquement écossaise. J'ai encore évoqué le cataclysme d'Ogygès vers 3200 av. J-C au VOL. 2, Babel, c'est une de ces migrations possibles vers l'Amérique pouvant expliquer des relations iconographiques lointaines.) 65 66 Ucacue in Cambridge, conference paper 2018, Universidad Catolica de Cuenca. https://www.researchgate.net/publication/329656197 The Quest For The Metal Library by Philip Coppens https://www.eyeofthepsychic.com/metal_libr/. Philip Coppens, Nexus Magazine, Volume 13, Number 4 (June - July 2006) - Trésors de Crespi : (La majorité des oeuvres présentent une iconographie troyenne ou conséquente des Peuples de la Mer qui ont déjà été abordé. Le sarcophage au visage anthropomorphique, des stèles aux multiples chimères, des bétyles chimériques, la pyramide au chat du culte de Cybèle, les totems du chapiteau, des pères ou princes portant le bâton de commandement dit lagobolon, l'iconographie de géants, le démon minoen, le symbole du labyrinthe... Je tenterai toujours d'accréditer l'hypothèse d'une migration post-guerre de Troie avant celle de la conservation pendant la Seconde Guerre Mondiale. Une troisième s'impose, celle d'une fabrication de preuves afin de se donner le crédit de la colonisation de l'Amérique. Ce sera le sujet d'un prochain chapitre. L'élément significatif d'une Troie anéantit reste celle de l'iconographie. La collection Crespi est entre composé de plaques de métal, on en retrouve chez les Étrusques et à Giyimli vers le VIe siècle av. J-C.) - Trésor de Crespi - la naissance du minotaure. L'oeuvre dépeint visiblement la naissance d'un minotaure comme s'il sortait d'un oeuf, il possède le buste d'un homme et les bras. La "robe» pourrait imager les vagues de la mer. On remarquera que la déesse ou prêtresse de gauche tient une troisième corne. La déesse de droite porte le hibou, symbole d'Athéna qui origine chez Neith, et un bâton possiblement surmonté d'un oiseau, peut-être un faucon aux ailes fermées. (Par comparaison au couple taureau-serpent j'ai déjà mentionné le Vaphio Cup retrouvé près de Sparte, deux vases mycénien-minoen datant vers 1450 av. J-C. Cette façon de «couper la lune» comme si elle avait fait un cercle parfait avec les cornes sur la tête du taureau, en association au hibou de la nuit, rappelle l'iconographie de la fresque de Cenchrées et le rite nocturne de Cybèle où le hibou et la lune cassée apparaissent; enfin même l'idée des «deux femmes d'El» semble évoquer ici, toujours le lunaire et le nocturne.) L'hypothèse d'Astérion : «Le roi de Crète Astérion étant mort sans enfants, on refusa à Minos le royaume auquel il prétendait. Il fit donc croire qu'il avait reçu la royauté de la part des dieux, et pour le prouver, ajouta qu'il obtiendrait la réalisation de n'importe laquelle de ses prières. Il implora Poséidon de lui offrir un superbe animal qu'il lui sacrifierait. Alors qu'il priait, Poséidon fit surgir des profondeurs et sortir des flots un magnifique taureau blanc (le taureau crétois).» Minos n'avait pas tenu son engagement de sacrifier à Poséidon le taureau blanc, alors Poséidon inspira à Pasiphaé une passion amoureuse pour l'animal. Celle-ci étant soeur de la magicienne Circé. Apollodore, Bibliothèque III, 1, 4: «Quand le taureau s’en approcha, il la monta, comme s’il s’agissait d’une vraie vache. Ainsi la jeune femme mit au monde Astérion, dit le Minotaure : il avait la tête d’un taureau et le corps d’un homme. Minos, suivant les conseils de certains oracles, le tint reclus dans le labyrinthe, construit par Dédale ;» La sixième Eglogue des Bucoliques de Virgile relate une Pasiphaé qui s'est aussi transformé en vache, éprise d'une fureur bachique. Pasiphaé est fille du soleil Helios selon Apollodore. Pasiphaé, est fille, épouse et mère du taureau : elle engendre le Minotaure, s'unit au taureau envoyé par Neptune, et est femme de Minos qui est fils de Zeus et d'Europe (autre mythe du taureau). «La critique de conclure qu'Astérios, utilisé pour désigner tantôt le père tantôt le fils de Minos, a toutes chances d'avoir été un titre dynastique référant à la sphère astrale, synonyme de «divin, céleste», et ayant désigné en Crète les souverains de Gortyne et de Cnossos.» (L'ensemble parjure+zoophilie évoque le détournement du divin et le culte de la Bête. Cette triple nature liée au taureau se reconnaît peut-être dans les trois cornes.) Sur l'iconographie du Taureau de Dédale : l'Énéide nous dit que Dédale construisit un temple avec les images de Pasiphaé. Après les guerres médiques, Eubée est soumise aux Athéniens, la ville italienne de Cumes et Naxos en Sicile, deviennent des colonies de Chalcis. «Ainsi parle Énée en pleurant : il lâche les rênes à sa flotte et finit par aborder aux rives Eubéennes de Cumes. [] On raconte que Dédale, fuyant le royaume de Minos... se posa légèrement sur la hauteur chalcidienne (Cumes selon la tradition). Là, rendu pour la première fois à la terre, il te consacra, Phébus, ses rames aériennes et bâtit un temple énorme. [] Sur le battant opposé, la terre de Gnosse s’élevait au-dessus de la mer. On y voit Pasiphaé, son amour d’un sauvage taureau, leur furtif accouplement, leur progéniture de sang mêlé, le monstre à double forme, le Minotaure, monument d’une passion abominable. On y voit aussi le fameux édifice si laborieusement construit et ses chemins inextricables.» (Ainsi Pasiphaé est une antique représentation italienne-troyenne, fondatrice.) LYCOPHRON, «For afterward the Curetes, Idaean boars, seeking to avenge the rape (of Io?) by their heavy deed of violence, carried off captive in a bull-formed vessel the Saraptian heifer to the Dictaean palace to be the bride of Asteros, the lord of Crete. Nor were they contended when they had taken like for like; but sent Teucer and his Draucian father Scamandrus a raping army to the dwelling-place of the Bebryces to war with mice; of the seed of those men Dardanus begat the authors of my race, when he married the noble Cretan maiden Arisba.» Commentaire : «The Cretans (Curetes) carried off Europa, daughter of Phoenix, from Phoenicia (Sarapta or Sarepta, town on coast of Phoenicia) to become wife of Asterus, king of Crete. The “bull-formed vessel” rationalizes the myth that Zeus in form of a bull carried Europa to Crete to become his bride. Arisba, daughter of Teucer, became wife of Dardanus, and thus ancestress of Cassandra.» - Photo prise dans un reportage de von Daniken. - Neith, l'ancienne forme d'Athéna. Hérodote signale un culte rendu à la déesse Neith sous la forme d'une vache couchée la tête dorée et portant un disque d'or entre ses cornes. «Neith Before the unification of Narmer, the ruler of Sais was called Neithhotep meaning “Neith is satisfied”. This name is written with the palace façade, a shield, and two crossed arrows suggesting apparently its authority over the TeHenu territories. (Legge 1900, 134-135, pl.5; Newberry 1951, 73-74.) Neith appeared in the sun temple of Userkaf of the fifth Dynasty and then in Sais wearing the Red Crown. The chieftain of the Owl City is represented wearing the Red Crown of Lower Egypt and some of his titles were recorded on Palermo Stone. This hypothesis confirms that the so-called Owl City on the Libyan palette is definitely Sais, the main cult center of Neith-Athena. [An Eared Owl depicted within the walls of one of the Libyan cities, Libyan Palette, discovered in Abydos, First Dynasty, Egyptian Museum (no.14238), Cairo] Herodotus stated that the Athenians paid a special attention to the Egyptian city of Sais where its patron goddess Neith, the counterpart of the Greek Athena, was venerated.» In the Contending of Horus and Seth which dates back to the Ramesside period, Neith was the advisor of the sun god Re. (L'idée étant de retracer l'origine d'une Athéna mineoenne, Athéna dans sa forme première, c'est-à-dire en relation au soleil et au taureau, et cela par son origine libyenne-égyptienne. Le sceau égyptien [Dynasty 1, reign of Merneith, 2950 BC] par exemple accole la bête à corne au signe de Neith, deux flèches croisées; les mêmes trois cornes se présentent. On retrouve le triangle associé au signe de Neith.) - Autre Astérion de Crespi? L'exemple d'un vase de Fortezza (Fortetsa) au tournant du 1er millénaire en Crète pourrait montrer le taureau Astérion «étoile». La présence d'étoiles, du triple-feuille, triple-oiseau et du tripode est intéressante [EARLY HELLENIC POTTERY OF CRETE, JSTOR]. (Pour dire vrai, le triple-feuille est déjà répandu dans le monde Grec et de l'Asie-Mineure à une époque très reculée, est constant dans l'iconographie de Crespi.) - Trésor de Crespi - labyrinthe minoen. Le symbole du labyrinthe est dit fait en diorite et est noté par Wingate «identical to one scratched on the wall of Lucretius’s house in volcano-buried Pompeii.» La diorite a été utilisé sur des stèles imageant Neith [Neith first anthropomorphic representations from the diorite vase of King Ny-Netjer of the Second Dynasty, found in the Step Pyramid of Djoser (Third Dynasty) as Saqqara.] On note encore «Seals with hieroglyphs of Cretan origin were much used. A good dating point is gained by a diorite seated figure of Egyptian work found with pottery of this age at Knossos, and belonging to the late XIIth or XIIIth dynasty (1801 -1634 BC). It represents Ab-nub, born of Uazetuser. The serpent of Uazet is placed on a stand to show that it represents a god, like a falcon on a stand for Horus.» [67] - Autre exemple du triple-corne. [Compère du Père Crespi, Golden Barten au symposium AHRF 5-25-2005, Youtube] 67 Ancient Egypt Vol.7, 1922. Part II. https://archive.org/details/in.ernet.dli.2015.107212 - Trésor de Crespi - le démon minoen : Wingate parle de «genuine green porphyry patina on many of the articles» ce qui s'applique peut-être au bouclier au visage. (On se rappellera que j'ai évoqué le démon minoen sur la fresque cycladique de Cenchrées au VOL. 1 comme gîtant au fond de l'eau, et assimiler la créature à une version d'Hathor sans chevelure qui supporte des structures.) «Next came a brass discus, 8 1/2 inches in diameter (Fig. 13). It cannot have been a shield, as the archaeologists would catalog it. For one thing it is too heavy, for another it has never had a hand-hold on its smooth reverse side. I believe that this discus, too, was intended to transmit information. It exhibits two stylized, but incredibly accurate spermatozoa, two laughing suns, the sickle of a waning moon, a large star and two stylized triangular men's faces. In the middle are small raised circles... (von Daniken)» (La figure d'en bas est la figure de van Daniken qui possède un format semblable. Ce qui est décrit comme spermatozoïde en confond plus d'un, cela pourtant est conséquent de l'image de l'éléphant-souris, de la perspective micro-macrocosmique. La pièce pourrait être un plastron ou pectoral appelé dischi-corazza qu'on retrouve en Italie et en Crète à la fin de l'Âge du Bronze, début de l'Âge de fer, et qui peut s'attacher avec des languettes de cuirs. L'exemple de la calotte italienne avec ce sourire typique sur la prochaine page, le rond pointillé et le dessin grossier sur son flanc correspond assez bien.) - Statues de Crespi avec pectoral. «Bizarre aluminum and gold trimmed creatures, if real» - Cariatide. Megalithomania.co.uk (2016) s'est rendu au musée de Cuenca où il est dit que 60% des artefacts viennent du Père Crespi. (Ces pierres de soutènements avec les visages ronds évoquent bien le démon minoen qui supporte le pont sur la fresque de Cenchrées; ils pourraient représenter des esclaves dos courbés.) On nomme les statues de soutènements, Télamon, Atlante au masculin ou Cariatide au féminin. D'après Vitruve, ce nom viendrait de ce que la ville de Karyes s'étant alliée aux Perses lors de l'invasion, ses habitants furent exterminés par les Grecs et leurs femmes réduites en esclavage, et condamnées à porter les plus lourds fardeaux. «Les statues des captifs vêtus de leurs ornements barbares y avaient été représentées soutenant la voûte, afin de punir leur orgueil par un opprobre mérité, de rendre la valeur des Lacédémoniens redoutable à l'ennemi, et d'inspirer à leurs concitoyens, à la vue de ce témoignage de bravoure, une noble ardeur pour la défense de la liberté.» On lit (Histoire de l'architecture, Tome 1, p. 244) qu'une rangée de huit piliers cariatides se trouvait au péristyle du palais de Rhamsès IV Méiamoun, le premier de la dix-neuvième dynastie thébaine (1474-1419 avant J.-C.) - Autre image du type cariatides. Le chapeau plat et la posture suggèrent une fonction de colonnade de soutient. Les personnages sont des serviteurs, porteurs de présents : le poisson, l'amphore, le masque... (La présence d'untel signe sur un pectoral évoquerait la crainte de devenir l'esclave du guerrier.) - Des flacons italiens : on s'étonnera peutêtre d'y voir ce petit visage rond, ce démon minoen, lequel peut aussi renvoyer à l'iconographie du Humbaba mésopotamien. [1803-9201 villanovan bronze flask (9th-8th century BCE) National Etruscan Museum Tarquinia, Italy; etruscan flask, 8th BC, BM 2013,5009] Calotte : Le casque semble présenter l'éléphant-souris; une petite trompe levée ou une trompe pendante; le dessin chimérique joue avec l'ombre, un peut voir l'oreille d'un lézard la queue entre les jambes et une tête. - Hypothèse sur le visage rond du démon minoen. [Pisside de Francavilla Marittima, ou encore Timpone della Motta, de culture proto-Sybarite au VIIIe siècle av. J-C. 68] D'un côté des hommes portant des tiares dansent, de l'autre les femmes emportent une cruche et offre une coupe à un personnage assis. La décoloration des corps de ces hommes dits nus laissent entrevoir des silhouettes féminines. Les ronds-pointillés peuvent représenter les doubleboucliers, ou double-pectoral, qui sont posés devant eux. La "lyre" ressemble à un masque de visage félin, alors que l'homme de droite ne porte par de chapeau; on pourrait aussi voir une offrande de cornes couplé à un triglyphe; le visage se complète avec la couronne placée au-dessus. Le masque, soit qu'il montre les oreilles de la déesse ou les cornes, est en conjonction aux tiares. (Les tiares sont un élément clé des plaques de Crespi, le rond-pointillé aussi. La présence du démon sur la fresque cycladique de Cenchrées l'associe au soutènement et à "l'idée de renversement" et une version d'Hathor sans coiffe. En somme le démon est un être sans attribut. Suivant l'iconographie du vase, la nudité et le contraste masculin-féminin, le triglyphe inversé, le démon pourrait représenter l'inversion / subversion des genres. L'hypothèse du renversement est cohérente avec d'autres artefacts de visage rond de la collection Crespi, parfois souriant parfois soleil hargneux, avec ou sans oreilles, avec ou sans cornes, avec ou sans calotte pointillée; de même cela s'applique au concept "microcosme / macrocosme". La déesse fauve au triglyphe inversé trouverait son égal dans le dieu cornu, et le démon serait cette entre-deux.) Un second vase presque identique, présente les guerriers avec des armes à leur taille, tous leurs chapeaux, et véritablement une lyre. (Si ce second vase est une danse armée, le premier doit exprimer un rite de reddition des armes, de paix.) 68 Collection privée, Svizzera (DE LACHENAL 2007). Autres épellations : ‘Vaso del Canton Ticino’, schématisé par Jucker, 1982. (Maaskant-Kleibrink 1993; Cahn, "Kunstwerke der Antike, Auktion I", 1998) - Exemple de tiare de la collection Crespi. «A dozen complete sets of gleaming, golden ceremonial armor, beat-en-gold Chaldean-style helmets, and golden inscribed plaques were piled haphazardly on the floor. [] Thin gold ceremonial armor and crown. Bronze mitres resemble ancient Hebrew-Phoenician versions ; also, later Catholic headdresses. Decorated with gold trim. (Lost Outpost of Atlantis de Richard Wingate, 1980)» - Trésor de Crespi - les géants : «There was the “Goliath” plaque, complete with a dent in his forehead from David’s slingstone, and to give you an idea of Goliath’s size, he is holding a man’s severed head on a pole; the head is half the size of the giant’s. Then there was the “David”plaque, with David holding a severed giant’s head that is twice as big as David’s. Then he pulled out a plaque of an Assyrian sacred five-legged bull, and next was an Assyrian Nisroch figure. [] At Cuenca I photographed a copper object, some 20 inches high, representing a figure of normal human dimensions (Fig. 22). An abnormal feature is that he has only four fingers on each hand and four toes on each foot. However, we also find representations of the gods with some of their limbs-missing among the ancient Indians, the Maoris, the Etruscans and other peoples. (von Daniken)» - Plaque sur bâton. Megalithomania.co.uk (2016). (Regarder ici l'effigie qui combine la déesse aux bras levés signalant une élévation, l'éléphant-souris, le spermatozoïde-serpent, puis la fonction de gigantisme qui fait passer le micro-macrocosmique.) - Image du cône publiée dans Lost Outpost of Atlantis de Richard Wingate, 1980 : «Heavy metal "nose cone" possibly platinum, decorated with crudely hammered gold front plate and copper sides. Crude pieces are roughly bolted on. [] It is fabricated of a platinum alloy which Dr. Manson, Valentine authenticated more than ten years ago.» Ici un géant semble tenir deux hommes à la manière d'un déesse aux fauves. - La déesse-mère de Crespi. Le type de la Déesse-Mère assise est très ancien, on en retrouve à Malte (4000-2000 av. J-C) et en Anatolie (Phrygie) et dans la région de Tell Halaf. [Tell Halaf fertility figurine, 5000-4000 BC, Walters Art Museum, 48.2741] (Ces déesse-mères sont dites de l'époque Halaf. On verra qu'un site situé à Tell Halaf et actif au Xe siècle av. J-C, a peut-être d'autres liens avec la collection Crespi en liaison avec le culte de Dercéto, la déesse-poisson. Le thème de l'hommedauphin sera repris chez les Étrusques sous le mythe de Dionysos qui pourtant originent près des mêmes régions syriennes, des Tyrrhéniens d'Anatolie.) - Trésor de Crespi - la pyramide aux chats : «During the very short time the men had available, they searched for another piece, a plate of gold showing a thirteen-step pyramid shown in plate 5, which Barry Fell told me was Paphian script from the Isle of Cyprus (although another linguist claims it is proto-Phoenician).» (J'ai abordé Paphos au VOL. 1. Chypre est tout simplement un lieu de convergence phénicien-grec-égyptien où apparaît la Déesse Mère. [Ref. VOL 1 : Fresque principale : les rituels de Cybèle]) Hymne à Délos de CALLIMAQUE, , vv. 307-313 «Alors on charge de couronnes la sainte et illustre idole de l’antique Cypris, celle que dressa Thésée, avec les jeunes gens, lorsqu’il revenait de Crète ; échappés au monstre mugissant, sauvage fils de Pasiphaé, et au palais tortueux, aux détours du labyrinthe, ils dansaient en cercle autour de ton autel, souveraine, au son de la cithare; c’est Thésée qui conduisait le choeur.» Vie de Thésée de Plutarque «XIX. Là, après avoir fait un sacrifice à Apollon et consacré une statue d'Aphrodite qu'Ariane lui avait donnée [] Thésée la dansa autour de l'autel qu'on nomme Cératon, parce qu'il n'est fait que de cornes d'animaux, toutes prises du côté gauche.» (Disons seulement que le culte de l'Aphrodite de Chypre était conjoint avec l'Astérion. On trouvera ci-après l'artefact de Crespi d'une grande cithare.) Dans l'Idylles XXVII Théocrite concernant le mythe de Daphnis, une conversation avec une jeune fille. «Ah ! tu m’as arraché ma ceinture ! Pourquoi l’as-tu dénouée ? - Je consacre ce premier don à Paphia. - Arrête, malheureux ! Quelqu’un vient ; j’entends du bruit. - Ce sont les cyprès qui se racontent notre union. - Tu as déchiré ma robe, et je suis nue.... Vierge je suis venue, et je retournerai femme à la maison. - Tu n’es plus vierge, mais tu es femme, et tu seras mère.» (Image de la Déesse aux fauves [Ref. VOL. 1 : Rite du Chat] rappelant les «Deux femmes d'El» fille et femme, et le bras du roi fluvial surmontant la ville. Les plantes de la première plaque peuvent être du cyprès, sur la branche à gauche un visage sur la gauche et un buste se dessinent au-dessus de celle-ci; le cyprès est anthropomorphisé. L'éléphant-souris est au bas-gauche de la pyramide. Et un visage ombragé est visible dans la pyramide.) - Seconde pyramide. Hymnes orphiques, LIV : «Toi qui hantes le chemin du Kokytos inévitable d’où nul ne revient, et qui conduis sous terre les âmes des morts, Hermès, fils de Bakkhos-Dionysos et de la Vierge Paphienne, Aphroditè aux sourcils arqués ; toi qui parcours les demeures sacrées de Perséphonè, éternel Messager qui mènes sous terre les Âmes lugubres quand le temps fatal est arrivé, dont la baguette sacrée endort et apaise les maux, et qui, de nouveau, éveilles les morts, car Perséphonè t’a accordé cet honneur de conduire jusqu’au large Tartaros les âmes des morts, ô Bienheureux, donne un heureux accomplissement aux travaux de tes sacrificateurs.» (Sur une seconde pyramide publiée par von Daniken, on y rencontre le type multimamia de la Déesse. Cette plaque est associée à la nuit, le démon règne en pyramidion, deux astres flanquent le haut, deux morts au bas sur les flancs, et les serpents et les fleurs s'élèvent. Sur le haut est un grand vautour. Cela peut correspondre à une fonction de l'Aphrodite de Paphos à Chypre qui fait renaître les morts.) Dans les Bucoliques, Alphésibée veut enchaîner à Pasiphaé Daphnis et l'asservir à l'amour comme peut l'être une génisse. Bue.VIII,85-90: «que Daphnis soit en proie au même amour que la génisse qui, lasse de chercher un jeune taureau à travers les bocages et les hauts bois sacrés, tombe épuisée au bord d'un ruisseau sur l'herbe verte sans songer que la nuit la rappelle à l'étable! qu'il soit en proie au même amour et me trouve insoucieuse de lui porter remède» (Daphnis qu'on a lié au culte d'Aphrodite de Paphos est mis en parallèle à Pasiphaé et l'Astérion. Pasiphaé est désignée comme «celle qui ayant essuyé la morgue du crétois revêtit les cornes trompeuses d'une génisse en sapin.») - La photo publiée par von Daniken (Gold of the Gods, 1974), et reprise par Wingate (Lost Outpost of Atlantis, 1980), a une meilleur qualité, seulement elle est inversée. - Heaume. Le chapeau est publié postérieurement par un contemporain à Crespi (Barton). (Le fait est que von Daniken et Wingate portait une attention à distinguer les faux artefacts. Le glyphe peut-il être un casque de soldat à la devanture fermée ?) - Le symbole de la souris-éléphant : je vais citer à nouveau l'origine du symbole lié au patriarche troyen, selion Strabon chap. XIII, aussi cité par Servius de Daniel «Dès en arrivant de Crète, les Teucriens (c'est Callinus, le poète élégiaque, qui le premier a mentionné ce peuple, et les autres auteurs n'ont fait que le suivre en répétant ce nom), les Teucriens furent avertis par un oracle (d'Apollon) d'avoir à fixer leur demeure dans le lieu où ils auraient été assaillis par les "enfants de la terre". Or ils le furent, dit-on, aux environs d'Hamaxitos : la nuit, il y eut comme une irruption de rats des champs, qui, sortant de terre, vinrent dévorer tout le cuir des armes et des ustensiles des Teucriens. Ceux-ci naturellement s'arrêtèrent en ce lieu, et c'est à eux qu'on attribue d'avoir donné à la montagne le nom d'Ida, en souvenir de l'Ida de Crète. Mais Héraclide de Pont prétend qu'à force de voir les rats pulluler aux environs du temple la population en était venue à les considérer comme sacrés, et que c'est pour cela uniquement que la statue du dieu le représente un pied posé sur un rat.» (Quelque part le mulot ou souris à longue trompe semble être devenu un symbole important. Servius ajoute à ce mythe qu'ils venaient d'arriver en Phrygie. Ici une plaque de Crespi, l'homme cornu tient une fiole qui est probablement le sang de ce qui semble deux têtes coupées à sa gauche, ceci ressemble aux stèles dauniennes étrusques où la fiole ou la tourelle représente le phallus coupé offert à la déesse, avec deux objets représentant les testicules; le soleil semble descendre et les deux prêtresses adorent la lune montante.) Ovide, Fasti VI «Ce que je vais ajouter, je le sais depuis mon enfance, Pourtant je ne veux point l'omettre ici... Je voulus m'en assurer par mes yeux; je vis le temple, et le lieu où s'élevait la statue; mais c'est tout ce qu'Ilion en a gardé; c'est Rome qui possède Pallas. On avait consulté Apollon Sminthien; caché au fond d'un bois épais, sa voix véridique avait fait entendre cet oracle: "Conservez la déesse venue des cieux, et vous conserverez votre ville; si elle est transférée dans un autre séjour, l'empire la suivra."» (L'oracle avait une telle importance que c'est lui qui annonça l'inexpugnabilité de la cité.) - Chapeau doré [Lost Outpost of Atlantis, Richard Wingate, 1980] Un visage d'homme couronné, il regarde à droite, mais vers la gauche cela ressemble à visage avec une trompe; (La souris associée au soleil rend bien compte du symbole du mulot et de l'Apollon Smithien. Cela, si on veut se prêter au jeu de l'interprétation...) - Trésor de Crespi - figure d'un troyen? L'image dite plaque de cuivre n'est pas dissemblable aux figures étrusques, long nez, long menton, arrière de tête curviligne qui s'arrête droit au niveau du front; elle pourrait bien représenter un Apollon troyen. En photo : un exemple de Francavilla Marittima. - Trésor de Crespi - chimères : : von Daniken : «The masterpiece of the Inca's Diirer, Degas or Picasso, is a metal plaque measuring 38 1/2 inches by 19 inches by 1 inch. No matter how long one studies it, one keeps on making new discoveries. I noted down what I found: a star, a being with a fat paunch and a snake's tail, a rat-like animal, a man in a coat of mail and a helmet, a man with a triangular head from which rays emanate, two faces, a wheel with a face peeping out of it, birds, snakes, bald and hairy heads, a face that grows out of another one, a snake with a face, two concentric circles with a face inside. A veritable riot! Paired together amid all the disorder are two strong gold "hinges," which bring into prominence a face above a falling bomb! (Fig. 24)... The minute fraction of the treasure from the patio of the Church of Maria Auxiliadora at Cuenca that I have illustrated here is a still more minute fraction of the precious objects which rest undisturbed in Juan Moricz's tunnels (=Tayos), an orgy of human history in metal. [] Professor Miloslav Stingl is the leading South American scholar in the Iron Curtain countries; he … saw the photographs I had taken at Cuenca. "If these pictures are genuine, and everything indicates that they are, because no one makes forgeries in gold, at any rate not on such a large scale, this is the biggest archaeological sensation since the discovery of Troy."» (Rien ne sert de tout rappeler l'art chimérique des VOL. 1 et VOL. 2. Effectivement le culte des Cabires, ces Pénates troyennes, renvoient à des dieux stellaires descendus dans le feu volcanique; les deux étoiles aux coins supérieurs et l'épée de Damoclès indique la direction. Sur une photo de Wingate, un étudiant au nom de Kurt Lowenstein tient un pilier qui n'est pas sans rappeler les colonnes totémiques du chapiteau sur la fresque de Cenchrées. Les chimères de Crespi, ces formes animales confuses, sont comme le fond caché des pièces étudiées au VOL. 1-2 qui auraient été mises au devant. Il manque encore, il est vrai, de corrélation avec les figures connues du monde égéen ou anatolien. Le rouleau d'or laisse voir la forme d'une femme tourné vers la gauche, les cheveux crêpés, des babines et un nez, une taille fille. De même les multiples fétiches «éthiopiens» ne sont pas hors de contexte avec Carthage et Troie.) - Trésor de Crespi - Harpe géante. (La harpe géante rappelle un peu la lyre d'Agdistis dans le lupanar sur la fresque de Cenchrées, et aussi celle du Papyrus de Turin.) - Comparaison à une lyre géante hittite : Sur le vase hittite d'Inandık, on retrouve la harpe géante. «The libation takes place before a statue of a sacred bull (the symbol of the storm-god). The third register represents some cult scenes also accompanied by musicians, in which offerings, seemingly bull horns, are brought before an altar. The ceremony reaches its climax in an explicit erotic scene of a man and a woman engaged in "coitus a tergo" and attended by musicians and acrobats (Pinnock 1995). The musical instrument most commonly referred to in Hittite texts is “the instrument of the goddess Inanna,” (GIŠ.DINANNA), GIŠ implying that it was at least partly made of wood. The lyres were sometimes decorated with precious stones and small metal animal figures (de Martino 1995: 2661– 2662). The hunzinar was a larger, free-standing lyre, carried and played by two musicians (Gurney 1977).» [69] «Due to the discovery of a land grant document in the same building complex... J. Klinger dates those titles on the basis of new finds from Masathüyük more recently, in the 14th century B.C. In the row above the bottom, we see a woman stirring an s-shaped vessel on a stand. It can be suggested that such vessels with the s-shaped outline, the funnel-shaped neck, and the rounded bottom were used for the preparation or the consumption of beer. (NATASCHA BAGHERPOUR KASHANI, 2005)» (Il est possible qu'elle accompagnait une cithare géante, voire page suivante.) 69 Nudity and Music in Anatolian Mythological Seduction Scenes and Iconographic Imagery, by Ora Brison. Yuval Volume VIII. Music in Antiquity, Degruyter. - Planches-idoles de Crespi : [Lost Outpost of Atlantis, Richard Wingate, 1980 – avec Kurt Lowenstein] Le style des planches-idoles à double figures apparaît à Chypre à l'Âge du Bronze, cependant on n'y retrouve pas les motifs animaliers ou chimériques, le style chypriote est géométrique; on parle souvent dans le cas d'une réutilisation, de «produit local d'inspiration» dû aux influences des peuples environnants. L'ancienne ville d'Ascalon, colonie de Tyr, capitales des Philistins du XIIe au Xe siècle av. J.-C., possédait un temple de Dercéto. (La grande planche avec les deux figures en queue de poisson, un poisson sur le manche, le bandeau presque oriental, une offrande au bas, pourrait rappeler Dercéto que Athénée cite au nom d'Atergatis au Livre VII comme une méchante reine et son fils au culte des poissons. L'artefact a la forme d'une grande cithare et pourrait aller de pair avec la grande harpe. La comparaison entre une plaque de Crespi et des massues d'une tombe italienne de Spoleta [70] est étonnante du côte de la graphie. L'homme au bras levé pratique une invocation. Il n'est pas impossible qu'on veuille représenter par ses planches des tables à sacrifices où le sang coulerait dans les rigoles et revitaliserait la forme chimérique mythique. Selon Arnobius, Adversus Gentes, Livre II «Etruria holds out in the Acherontic books, that souls become divine, and are freed from the law of death, if the blood of certain animals is offered to certain deities») 70 Etruscan News, of the American Section of the Intitute for Etruscan and Italic Studies, Vol. 19, Winter 2017 - Exemple de Tell Halaf. The archaeological site of Tell Halaf, located in northern Syria, was known as Guzana and was the capital of the Aramaean kingdom of Bit Bahiani. There was a settlement of the Aramaeans in the late 11th-early 10th centuries. During the 9th century the city flourished under Assyrian control. [Relief de l'homme-poisson à Tell Halaf, X-IXe siècle av. J-C. Staatliche Museum Berlin; Berlin, Pergamom museum. (Von Oppenheim 1933)] (Les stèles de Tell Halaf datent de cette époque vers le X-IXe siècle av. J-C où l'on dénote surtout les influences assyriennes mais aussi araméenne des Peuples de la Mer, ce qui n'empêche pas de voir dans le poisson une sorte de reprise de Dercéto en apkallu/kulullu. Le site subit aussi des influences araméennes, ainsi que Zinjirli. Le type du bandeau et cheveux ou voile flottant sur ces stèles, et la présence de serpents, correspond assez bien à la planche de Crespi, ainsi que sur une seconde plaque de type sirène; le bandeau avec plume au front est quasiidentique. Même l'épaule et la fibule du relief de Zinjirli ressemble au sein. Sur la seconde plaque, le marteau peut être celui du dieu de l'orage.) Lucien rappelle les rites d'Atargatis, la déesse syrienne. «14. Or, j'ai vu en Phénicie une image de Dercéto : elle est singulière. C'est une demi-femme ; la partie inférieure, qui va des cuisses à l'extrémité des pieds, se termine en queue de poisson, tandis que celle qu'on voit à Hiérapolis est entièrement femme. 45. A peu de distance du temple, il y a un lac dans lequel on nourrit une grande quantité de poissons sacrés de toute espèce. Quelques-uns sont devenus énormes. Ils ont des noms, et ils viennent quand on les appelle. J'en ai vu un entre autres qui avait un ornement d'or ; c'était un bijou attaché à sa nageoire ; je l'ai vu souvent avec son bijou. Au milieu s'élève un autel de marbre. ... On les appelle 'descentes au lac', parce qu'en ces fêtes toutes les statues des dieux descendent sur les bords du lac, Junon y arrive la première pour sauver les poissons, et de peur que Jupiter ne les voie le premier ; car si cela arrivait, ils mourraient tous. Jupiter cependant vient pour les voir, mais Junon se place devant lui, l'empêche de les regarder, et, à force d'instances et de supplications, elle le congédie.» (Lucien cite plusieurs rites musicaux, et la planche a la forme d'une cithare géante.) Le lien entre Hierapolis et Tell Halaf : «G. Goossens sees the myth of Stratonike and Kombabos myth of foundation at Hierapolis, as a reflection of the Cybele-Attis cult whose priests were eunuchs. G.Goossens feels that the Great Goddess and a young god as counterparts to Cybele and Attis was replaced later by the Phoenician Ashtart or (Ishtar), who, in turn, was replaced by the similar goddess Anator Ate of of the Aramaeans who came into Syria in the 11th century B.C. Goossens feels that the original goddess at Hierapolis was the Great Goddess of the Hittites, originally from the Hurrians. As additional evidence, he feels that the temple architecture of Hierapolis reflects that of the Hurrian temple at Tell Halaf. [G. Goossens, Hierapolis de Syrie, 1943.]» In 894 BC, the Assyrian king Adad-nirari II recorded the Tell Halaf site in his archives as a tributary Aramaean city-state. King Kapara (950-875 BCE) was the Aramean king of Bit Bahiani, centered in Guzana (Tell Halaf). - La planche-idole du Déluge. Sur le coin supérieur droit se voit un visage avec un casque caractéristique. Au centre-haut est une adoratrice aux bras levés dont le corps est aussi un visage, peut-être engloutit. Malheureusement je n'ai pas de meilleures photos : l'image au bas (lorsqu'elle est inversée) présente une palissade avec ce qui semble au coin des temples, et un bétail sur un radeau; à gauche est une tête et (sous l'autre angle 90°) le village est dans le ventre de la bête; dessous est une petite nef creuse avec un mat contenant deux personnages qui semble former un grand poisson; puis on voit le grand visage et sa coiffe qui regarde le village. (Tous ces renversements décrivent un chaos, le village est «renversé». Très hétéroclite, on peut se figurer un dieu de l'orage qui malmène le village, la barque, accompagné du monstre marin. Le dieu de l'orage est typiquement d'origine anatolienne-phrygienne.) - Une ouverture sacrée? Sur le temple de Deucalion à Hiérapolis, Lucien, De la Syrie : «12. L'opinion commune attribue à Deucalion le Scythe la fondation de ce temple. [] Les hommes d'aujourd'hui proviennent de la seconde race, qui s'est multipliée par Deucalion. On raconte de ces premiers hommes que, leur brutalité étant excessive, ils commettaient toutes sortes de crimes, violaient leurs serments, ne pratiquaient point l'hospitalité, et repoussaient les suppliants. Ils en furent punis par un événement terrible. Tout à coup la terre laisse échapper une énorme quantité d'eau ; il tombe de grandes pluies, les fleuves débordent, la mer passe par-dessus ses rivages tout n'est plus qu'une masse d'eau où le genre humain périt. [] 13. les habitants d'Hiérapolis rapportent... que dans leur pays il se fit une grande ouverture par laquelle l'eau fut toute absorbée. Deucalion, après cet événement, dressa des autels et éleva, audessus de l'ouverture, un temple qu'il consacra à Junon. [] deux fois l'année on fait venir dans le temple de l'eau de mer. Ce ne sont pas seulement les prêtres qui l'apportent ; mais la Syrie, l'Arabie entière, ainsi que plusieurs peuples qui habitent au delà de l'Euphrate, descendent sur les bords de la mer et y puisent de l'eau ; puis ils la répandent dans le temple, d'où elle descend ensuite dans l'ouverture, et celle-ci, malgré sa petitesse, en reçoit une grande quantité. En agissant de la sorte, ils prétendent suivre une loi instituée dans ce temple par Deucalion, pour être un souvenir et de malheur et de bienfait.» (Même chose que pour la planche de Dercéto, Lucien rapporte des rites musicaux et cette planche a la forme d'une cithare géante. D'ailleurs on pratiquait les rites d'Attis à Hiérapolis.) - Trésor de Crespi – sarcophages : «Stacked against the far wall were golden mummy cases in the quasiEgyptian style with a black, baked-enamel finish. (Lost Outpost of Atlantis de Richard Wingate, 1980)» On décrit la photo : «Wingate with fire-blackened golden sarcophagus. Photo by Kurt Lowenstein» (Le petit sarcophage tout emmailloté est d'une photo d'un musée de Crespi, un lien aux momies du fond de l'eau sur la fresque de Cenchrées.) Tout comme pour Dercéto, les cercueils anthropoïdes de l'Âge du Bronze viennent de Syrie et d'Israël; leurs traits parfois grossiers, ici un exemple d'Israël, ne sont pas dissemblables, des figures chimères maintenant effacées recouvraient probablement aussi le coffret. - Chapeau en cuivre rouge de Crespi. (Photo : Wingate) Les franges verticales sont décorées de différentes scènes. Le prêtre de droite a des yeux protubérants et la barbe descendante comme la figure babylonienne de Nergal, le chapeau conique rappelle ceux des néo-assyriens mais l'iconographie du serpent et du soleil renverrait à la civilisation d'Urartu, voisin et opposant aux assyriens apparaissant dans les mêmes années du IXe siècle av. J-C. Il y a une sorte de bouche ouverte au-dessus du soleil sur le chapeau du personnage. À droite du personnage est un génie solaire. - Lien Étrusque-Urartien : (J'établis d'abord les liens entre l’iconographie d'Urartu en Anatolie, auquel le chapeau de Crespi correspond, et l'Italie.) «Now let us consider the cauldron with the lion and griffin heads on its stand from the Barberini tomb at Praeneste. Similar stands made of hammered sheets of bronze are also found in the Regolini Galassi and Bernardini tombs and these enormous objects, standing about 3-4 feet high, are known in Etruria in terracotta. Another pair similar to the Vetulonia siren figures which also has the same triangular decoration is found on the bronze cauldron in the Bernardini tomb. All these examples have the same engraved triangular pattern across the base of the neck which seems to be a peculiarly Urartian feature. In fact both the Vetulonia and Bernardini female sirens... must be regarded as the products of an Urartian bronze worker... imported into Greece and Etruria as objects which were essential for the performance of the rituals which were observed by the priests of those areas. A distinct difference, however, can be discerned in the Regolini Galassi cauldrons with lions' heads... the workmanship is inferior and the lions treated in a non-Asiatic fashion. It must be a copy, made by a locals mith, himself perhaps trained by an Asiatic craftsman; The well-known tripod from the Loeb collection is important as it shows that even in the sixth century B.C. when Etruscan metal-smiths were producing magnificent objects with relief decoration influenced by Greek art, Vannic (Urartian) techniques were still used. [] Finally it remains to mention the bronze bowl with lotus handles found inside the Bernardini cauldron whose origin has been traced to Cyprus. Many examples are found there, the earliest dating from Cypro-Geometric II period, i.e., C. 950-800 B.C. [] Urartian control of N.Syria was broken by Tiglathpileser III in 742 B.C.» [71] (Le chaudron de Bernardini est celui aux protomes de petits serpent. On fait ici des liens entre chaudrons étrusques d'influence Urartienne, lesquels trouvent leur sources à Chypre qui agit comme centre d'échange et de commerce en 950 av. J-C. L'Énéide nous dit de Teucros fils de Télamon qu'il est un héros grec aux affiliations troyennes : «Pour moi, il me souvient que Teucer vint à Sidon, chassé de sa patrie et cherchant, avec l’aide de Bélus (roi de Tyr en Phénicie), un nouveau royaume. Bélus, mon père, avait alors ravagé l’opulente Chypre et, vainqueur, la tenait sous sa domination. C’est depuis ce temps que je connais la chute de Troie et ton nom et les rois des Grecs. Bien que leur ennemi, Teucer faisait un grand éloge des Troyens et se flattait même de descendre comme vous de l’antique souche des Teucriens». Teucer fonda la ville de Salamine de Chypre et et épousa Euné, fille de Cinyras (roi de Chypre). Le lien entre Teucer et Bélos présume ces autres liens établis avant la guerre de Troie avec les Peuples de la Mer, la Phénicie, et ces nouveaux Urartiens qui s'étendent jusqu'au nord de la Syrie au IXe siècle av. J-C. La présence de Teglath-Phalasar I dans la région, que j'ai cité comme allié pour la construction du Cheval de Troie et contre les Peuples de la Mer, place Urartu comme un allié troyen. «Les Arméniens auraient fait partie des groupes thraco-phrygiens passés en Anatolie vers 1200 av. J.-C. au moment des invasions des 71 Urartian Bronzes in Etruscan Tombs, by K. R. Maxwell-Hyslop, Iraq,Vol. 18, No. 2 (Autumn, 1956), pp. 150-167, http://www.jstor.org/stable/4199609 Peuples de la mer. Un rameau proto-arménien se serait séparé des Phrygiens et déplacé vers l'est jusqu'à l'Euphrate. Dans la région du lac de Van, le roi d'Assyrie Téglath-Phalasar Ier (de 1114 av. J.-C. à 1076 av. J.-C.) fait ériger une stèle qui commémore sa victoire sur des «rois de Nairi». Ce sont sans doute ces gens de Nairi qui s'unissent et fondent le royaume d'Urartu pour faire face à la pression assyrienne [Wikipedia]».) - Cloche de Urartu : des cloches Urartienne possèdent le même serpent qui s'étire vers le haut de la cloche comme pour l'heaume de Crespi en haut du personnage gauche. Plus difficile à voir, en haut de ce dernier est une face de gros poisson tourné vers la gauche, son oeil et sa grosse lèvre son visibles; ces figures sont aussi sur les cloches urartiennes. «Said to come from near Dizgin Kale, inscribed with that of Menua (c a. 805-786 B.C.), the father of Argishti I; the third, uninscribed, is said to come from Patnos.» [72] «But apparently because the (Alishar) bell seems to be a typical Caucasian type, and because the other bells are fenestered, a feature which is considered to be Caucasian, and because Alishar is situated on the border of Urartu, in Transcaucasia, scholars failed to identify the facetted bells as Urartian. In any event, and for whatever reasons, the Alishar Argishti bell was not cited by those who studied the Samos bells.» 72 Urartian Bells and Samos, by OSCAR WHITE MUSCARELLA, Metropolitan Museum of Art. Note : les références aux musées sont confuses, voir le document. - (Maintenant on pourrait être surpris de retrouver l'iconographie de Crespi sur une cloche Urartienne d'Alishar, est-ce vraiment un lapin ou pas plutôt une grosse souris, est-ce vraiment des phallus ou des petits serpentsspermatozoïdes? Cette «souris méga-phallique» – la forme de fond blanchit – n'a pas de trompe. Très peu visible, la souris tient un masque sur la gauche du cercle orange, activant ce grand phallus.) - La plaque de Crespi la mère et l'enfant à la ceinture de serpent : «Crespi Gold Plate Showing a Warrior With Braided Armor and Headress Holding a Naked Child With Serpent wrapped Around Waist (Von Daniken)» Le robe longue ferait la même image que l'heaume. (Les cercles dans les triangles se retrouvent sur les statuettes Urartiennes. Il est vrai que l'heaume de la statuette de Teshub est carrée mais d'eux viennent aussi les heaumes coniques, d'ailleurs il semble présenter la frange de cheveux .) - L'heaume Kegel dérivé d'Urartu : «The Kegelhelm type of helmet, such as belonging to the panoply grave (8th century in Greece) and Stavropoulos grave warriors, derives from Anatolia and Urartu, the helmet of the warrior of the Theodoropoulos grave suggests a Cretan origin, while the origins of the bell-shaped corselet from the panoply grave go back to central Europe (Foley 1988: 6–7).» (Cet heaume très conique d'Oppeano en Italie ressemble à celui de l'enfant. Ci-joint, plaque inconnue supposée du Musée de Crespi.) - Sur des stèles et des cloches. Un peu au sud du royaume de l'Urartu (Van), entre la Syrie et l'Iran, se trouve Hakkari. «Thirteen carved stelae were found in 1998 in their original location at the centre of Hakkari, a city in the southeastern corner of Turkey. Many scholars believe that the Hakkâri region is the location of an independent kingdom known as Hubushkia, centered on the headwaters of the Great Zap River, that appears in the Assyrian annals of the tenth and ninth centuries B.C. The reliefs indicates that they must have been produced prior to the last quarter of the ninth century B.C. They always hold a drinking vessel made of skin in both hands.» (Cet artefact de Crespi présente le daemon à l'épaule avec ce petit serpent flou qui contourne la tête, le chapeau conique, des éléments qui peuvent s'associer à Urartu ou ici Hakkari présentant la cloche.) - Reine-mère tenant la fiole : publié de Lost Outpost of Atlantis de Richard Wingate (1980) (L'iconographie de la fiole se retrouve de façon étendue.) - Trône avec deux esclaves sur une plaque de Crespi. (Il va de soi que ces plaques semblent dépeindre à première vue des évangélisateurs conquistador de l'Inquisition posé au-dessus du diable et de l'indien.) - Trésor de Crespi - les tables de jeu : [Images de Wingate] On retrouve la mention que Barry Fell a identifié l'alphabet comme Proto-Phénicien. Byblos a joué un rôle dans la diffusion de l'alphabet précédent le XIe siècle av. J.-C. [Wikipedia] Les tablettes ressemblent aux récits qu'on fait des jeux de tables, indice en montre «The tablet on top left shows happy faces at the end of each line of letters». (Les tablettes de Crespi présentant différents scripts et proto-alphabet correspondent à la date de leur création au temps de la Guerre de Troie, 1086-1066 av. J-C., et celle de la colonisation qui suit. Ces jeux antiques comme le Senet égyptien allait à mettre en gage l'âme et le destin de la personne qui y jouait.) - Crespi et les Phéniciennes. La pose tenant la palmette est un classique des ivoires de Nimrud, le Fort Shalmaneser, et se retrouve à plusieurs sauces : la longue robe, debout ou assise, tenant petite ou grande palme, avec attribut dans l'autre main... L'homme est définit avec une barbe et tenant souvent la cocotte, la femme peut porter la frange sur le côté de la tête ou non, c'est souvent une tresse mais parfois une décoration. Il existe des versions égyptianisées. (La palme est probablement un signe des moeurs populaires établies sur le territoire. Sur la plaque de Crespi ci-bas, le sexe du personnage est indéfini, la palme semble partir de l'épaule où se dessine furtivement une tête barbue qui peut représenter le fruit; signe de chasseur de tête. Cela est concordant aux autres plaques où l'on voit une tête coupée.) La pièce égyptianisée de Nimrud est décrite comme une IsisAstarté avec un flabellum mal placé et des hiéroglyphes qui sont sans aucun sens; la coiffe ressemblant légèrement à notre plaque est dite égypto-phénicienne. - Plaque à l'amphore phénicienne publiée par Richard Wingate. - La connexion des mages chaldéens – Le Nisroch : (L'élément le plus incongru à notre hypothèse c'est le Nisroch car il apparaît seulement au IXe av. J-C siècle sous Assurnasirpal II. Le taureau à 5 pattes de Crespi est de la même époque : l'hypothèse d'une colonisation troyenne ratée propose donc la date du IXe siècle av. J-C. soit 200 ans après la Chute de Troie, à défaut de quoi l'objet viendrait du trafic d'artefact. Cependant ce dernier a complètement fait rénover sa capitale Kalhu datant du XIIIe siècle av. JC. et pourrait avoir refait d'antiques stèles.) Concernant l'origine du Nisroch, il vient d'une iconographie pré-existante mais sa forme néoassyrienne n'était pas encore développé. [73]» «Possible antecedents (for the bird-headed apkallu) come from Old Babylonia and Mitanni. The iconographic form first appears on seals during the Middle Assyrian period (c. 1350-1050 BC) and became a popular motif by the Neo-Assyrian period.» Selon Bésorus le dernier roi avant le Déluge est Sisithrus. Lenormant nous rapporte que Nouah (assyrien) le sauve du Déluge et dirige le navire, et que l'une des appelations de Nouah est Nisroch. L'hymne citée par Lenormant (Magie chez les Chaldéens) procède à la citation des parties du navire associées à des divinités ou anthropomorphisé et suivit d'une bénédiction. Dans un autre hymne ils invoquent le secours des armes puissantes tel «l'arc sublime et la lance» et on énumère des pierres précieuses qui les garnissent, où Éa était un navigateur guerrier prêt à combattre les démons en faisant la garde autour de la terre. Nouah a été donné comme parallèle babylonien de Éa et ses mythes ont été repris par les assyriens. (Et c'est là très intéressant car le Nisroch permet donc de penser à des rituels de navigation sur l'Océan, et à une traversée de l'Atlantique. J'ai déjà cité des liens entre les troyens et les mages assyriens au VOLUME 1 concernant un culte du serpent. Comme pour les autres iconographies, les troyens et Peuples de la Mer semblent avoir intégré des dieux appartenant à d'autres peuples, on devrait s'attendre à y trouver une version personnalisée de la magie chaldéenne.) «Esprit divin,.... comme un oiseau de proie qui fond sur les passereaux, — dans la montagne, par ma vaillance héroïque, je décide la querelle. Dans ma main droite, je tiens mon disque de feu; — dans ma main gauche, je tiens mon disque meurtrier. Le soleil aux cinquante faces, l’arme élevée de ma divinité, je la tiens. [] La foudre de la bataille, l'arme aux cinquante pointes, je la tiens. Pareil à l’énorme serpent à sept têtes, le.... à sept têtes, je le tiens. Pareille au serpent qui bat les flots de la mer, [attaquant] l’ennemi en face, — dévastatrice dans le choc des batailles, étendant sa puissance sur le ciel et la terre, l’arme aux [sept] têtes, je la tiens. Faisant jaillir son éclat comme celui du jour, le dieu brillant de l’orient, je le tiens. Créateur du ciel et de la terre, le dieu Feu dont la main n’a pas d’égale, je le tiens.» Lenormant ajoute dans Les Premières Civilisations, Tome II, «Et 73 The Assyrian Tree of Life: Tracing the Origins of Jewish Monotheism and Greek Philosophy, by Simo Parpola, Journal of Near Eastern Studies, Vol. 52, No. 3 (Jul., 1993), pp. 161-208 http://www.jstor.org/stable/545436?origin=JSTOR-pdf à côté du biblique Noé nous trouvons dans la tradition diluvienne de la Phrygie (selon la Suidas) le nom de Nannachus. Si le groupe de caractères qui représentait la prononciation accadienne primitive Éa ne peut pas être lu phonétiquement en assyrien nis'-ruk, mais doit correspondre dans cette dernière langue à une appellation telle que Nouah, le nom divin Nisroch (celui qui relie, qui unit) parait appartenir pourtant au même dieu... Nisroch, dit le célèbre Baschi, est une planche de l'arche de Noé. Maintenant Nouah, le maître des eaux, le seigneur des rivières, le souverain de la mer, le roi, le chef, le seigneur, le gouverneur de l'abîme, est dans la théologie babylonienne un des dieux le plus essentiellement ichtyomorphes.» [74] (Dans un photo-reportage on présente Crespi avec la planche-idole du Déluge, tel que je l'ai expliqué, où est la forme poissonneuse et un dieu des tempêtes, et on y présente aussi cette figure du soleil à multiples pointes.) «E. G. H. Kraeling, assumed that Nergal was, in part, a solar deity, sometimes identified with Shamash, but only representative of a certain phase of the sun, specifically the sun of noontime and of the summer solstice that brings destruction, high summer being the dead season in the Mesopotamian annual cycle. Nergal has also been called "the king of sunset" possibly due to the belief that at night the sun traveled through the underworld, his domain.» - Comparaison aux stèles de Tiglath-Pilesar. (La stèle dite Bilingue royale louvito-phénicienne de Çineköy que j'évalue comme suite à la Guerre de Troie dans les passages cité plus haut, présente un taureau assyrien. L'inscription d'Incirli dont j'ai aussi parlé mentionne une malédiction par Nergal. Cela tend à démontrer une époque contemporaine. Le fronton des Portes Sud de Karatepe, lieu a qui a donné une autre inscription semblable et postérieure au VIIIe siècle av. J-C, montre ce taureau à 5 pattes qui est fondu avec un personnage qui tient une amphore où une mère et son enfant; on y voit encore la figure des deux gardes avec les piques. Plusieurs sites contemporains de ses stèles, près de la frontière Sud de la Turquie et de la Syrie, comme Karkemish que Tiglath-Pilsear Ier avait sous sa gérance, présentent des symboles comparables comme le lituus, le taureau, le génie tenant la pomme de pin.) 74 La magie chez les Chaldéens et les origines accadiennes, Lenormant,1874, https://archive.org/details/bub_gb_KjgbU2BPYw0C - Le mage chaldéen : (La première image identifie l'iconographie du Nergal avec les deux gardiens d'un alphabet portant des piques. On y reconnaît la forme de l'oeil protubérant, la jupe lignée verticale, le chapeau pointu, le bandeau du chapeau, la barbe lignée, et les boucles sous le chapeau du personnage de droite. Les autres figurent de mages ne s'y collent pas.) - L'ascendance de Nergal en Phénicie-Syrie : Les lettres d'Amarna sont des tablettes d'argile d'ordre diplomatique rédigées pour la plupart en akkadien cunéiforme, qui furent retrouvées sur le site d'Amarna, nom moderne d'Akhetaton, qui régna de 1369 à 1353 av. J.-C. La plus importante partie du corpus des lettres d'el Amarna concerne la correspondance entre la cour égyptienne et ses vassaux de Palestine et de Syrie. Les principaux sont les royaumes de Gaza, Jérusalem, Lakish, Sidon, Tyr, Byblos (Gubla), l'Amurru, Ugarit, Qadesh, Qatna. Le logogramme sa.gaz a été identifié dans certains documents au mot akkadien habbatu, qui signifie «brigand; voleur de grand chemin». Celui-ci est doté d’une connotation négative puisque ces étrangers, chassés de leur foyer par la famine et la guerre, sont présentés comme des brigands, hors-la-loi et soldats de fortune. Les lettres font mention des guerres de Megiddo. Enfin on souligne souvent les pestes qui empêchent les commerces, et le dieu Nergal y est associé. Dans la tablette d'Armana EA 357, on y retrouve le mythe de Nergal et Ereshkigal où Nergal est séduit par la déesse des enfers et en devient le roi. Pour descendre il reçoit l'aide d'Ea mais ignore le conseil et copule avec elle. La tablette EA 35 fait aussi état de la «main de Nergal» soit une peste à Alashiya (Chypre) pendant le commerce de cuivre et d'argent avec l'Égypte; ce nom Alashiya revient aussi dans le récit d'Ounamon. (Les lettres soulignent l'état de sujétion qui formeront les Peuples de la Mer. On peut tracer une origine iconographique du mage chaldéen lié à Nergal, même si cela mériterait une étude plus étendue, possiblement reprise chez les Assyriens et Phéniciens.) - Les mages et le rôle de l'alphabet. Des textes présents sur ces plaques aux mages de Crespi ont été identifié par Clyde Winters du site AncientOrigins.net : «Proto-Sumerians signs similar to the signs in the textile worn by the Ecuadorean elite from the Crespi Collection.» La plaque aux deux gardiens : [Photo : J. Golden Barton, The Lost Gold of Ancient Ecuador, Ancient American Vol.4 Number 25, 1998]) «1. “The glistening powerful oracle act [to] send forth esteem. Send forth to the progenitor of many people the power of the divinity to reveal to [mankind] Knowledge. 2. Spread the divine shining oracle [over all] to establish the Shaman’s esteem. 3. [In the] house entrust exalted character, to raise to touch many people entrusted [to the] Shaman. 4. Declare witness to the fear [of God] to leave open wisdom [and] open exaltation [for all]”.» Le mage au livre : «Transcription: 1) The strong powerful (man) is the oracle of the Shaman. 2) Witness the powerful man’s rise. The glistening oracle [is its] withness. 3) [This is a] Divine Decree.» Le mage sur le quadrillé : «The translation is 1) Shaman, 2) Tailuse, 3) binds the patron, 4) the oracle rise, or “The Shaman Tailuse binds the patron to the oracle rise [it up]”. The translation of the rightside inscription of Tailuse says: “…..2) Open [up] amazing Character to witness [a] strong luster and leave open tru[th]. 3) Witness the Shaman [Tailuse] to leave and open [up] a Spell [from] the Strong Father of the Oracle. Witness the powerful (man’s) rise. 4) Entrust the glistening Oracle [of] the powerful man; In order to make libation[s]. Witness [its] shine. Open [up] the Spell. Witness [its] open .5) The Father [Tailuse] to witness strength and increase benefit(s) [for all]. The Shaman [Tailuse] is a strong Father [of the] Oracle to witness purity”. Under the right foot of Tailuse we see two panels with signs. “1) The patron [Tailuse] to benefit [from] and stand by the Oracle. 2) This man is Noble”. The transliteration of the inscriptions on the left side of the Tailuse Tablet say: “1) Bind the witness [Tailuse] to the Cult; the progenitor of many people [Tailuse] to rise [up] a shining Spell. A spell to nourish exaltation. (2) Rise up the character of the Shaman’s Goodness. Witness [its] rise. 3) The divine decree to rise [up] a phenomenal area of the deity’s word”.» (En somme cette transcription se rapprocherait de Nisroch et évoque une force primordiale liée à la création d'un alphabet dans le sens d'une d'une puissance de la Destinée à régner sur de nombreux peuples. [Ref. VOL. 3 : Époque de la colonisation troyenne : Sur l'alphabet civilisateur]) Sur les "figures aux lances", Denys d'Halicarnasse au Livre I décrit les Pénates troyennes : «In this temple (Velia in Rome) there are images of the Trojan gods which it is lawful for all to see, with an inscription showing them to be the Penates. They are two seated youths holding spears, and are pieces of ancient workmanship.» - La connexion des mages chaldéens – prêtres aux serpents : Plaques publiées par Wingate. (Ces prêtres aux serpents aux visages sérieux peuvent être accolés au rite d'invocation des serpents cité dans le Lithica au VOLUME 1 comme un art venant des mages Phéniciens-Assyriens et ramené à Troie par Memnon.) Nous avons aussi ici l'exemple d'une duplicité ou contrefaçon, la photo noir et blanc de source inconnue [Youtube Kim Basco, A Mayan Plate in Father Crespi's Gold Collection] n'a pas les mêmes proportions ainsi qu'il manque un bout de robe entre les jambes. En réalité des moulages ont été refait et certains utilisent même le collage des figures pour les expliquer. - Des liens aux Phéniciens : On retrouve à Megiddo de l'égyptianisation comme la figure de l'homme agenouillé dont le serpent sort de la bouche, qui a été associé à Bes (environ XIIe siècle av. J-C). Et une figure semblable avec la figure d'Anubis, du Stratum VIIA (XIVe-XIIe siècle av. J-C). Là un coffre ou un sarcophage avec le père Crespi [75]. L'image est composite, un homme cariatide sert de trône à la déesse (orange). Sur l'homme est un crocodile (vert), puis un masque (jaune) et le buste de la déesse tenant possiblement un couteau à gauche et une planche avec un masque à droite. L'homme agenouillé apparaît par les mêmes contours (vert pâle), il porterait devant son visage (masque jaune) un masque de type éléphant (encadré vert pâle). (L'iconographie du Bes ou de l'Anubis à genou est reprise d'une façon occulte sur le coffre de Crespi. Pour la comprendre, il faut comparer le type iconographique. La déesse porte un collier en forme de plante tout comme le Bes et l'Anubis, elle est donc liée au domaine de la mort, c'est la triple-feuille, trait typique chez Crespi. Les deux insignes avec le trou sont représentés comme un bras tenant une planche avec un petit masque et un genou masqué; puisque l'homme cariatide est le genou de l'autre. Le crocodile devient le bras gauche central et sa queue est la queue de l'agenouillé. La trompe ou la corne du masque vert pâle, si on puis dire ainsi, est le serpent de la bouche.) - Sur Meggido. (On a vu précédemment comment le Nergal lorsque les Égyptiens régnaient sur Meggido.) Quelques tombes ont été découvertes à Meggido depuis les années 50 datant de l'âge du bronze (1350 à 1100 av. J-C). Dans 1Rois 4, la bible décrit Megiddo comme un district administratif de Solomon. De grandes écuries ont été trouvées à Megiddo. Tout d'abord attribuées à Salomon, puis au roi Achab par Yigaël Yadin. Il semble qu'elles servaient à l'élevage à grande échelle des chevaux de chars, commercialisés notamment en Assyrie. Deux grands palais de pierre taillée ont été dégagés d'une strate antérieure, l'un étant sous l'écurie. Après avoir été attribués à Salomon par Yigaël Yadin, ils sont finalement postérieurs à -900 et dus aux Omrides. C'est à partir de Salomon que la navigation s'intensifie. L'Apocalypse (16,16) donne le nom d'Armageddon «Har-Megiddo», le mont Megiddo, le lieu où les rois de la terre se rassemblent pour faire la guerre. «Et je vis sortir de la gueule du dragon, et de la gueule de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits immondes, semblables à des grenouilles ; Car ce sont des esprits diaboliques, faisant des prodiges, et qui s'en vont vers les rois de la terre et du monde universel, pour les assembler pour le combat de ce grand jour du Dieu tout-puissant. Voici, je viens comme le larron ; bienheureux est celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin de ne marcher point nu, et qu'on ne voie point sa honte. Et il les assembla au lieu qui est appelé en hébreu Armageddon.» 75 S Youtube Kim Basco, A Mayan Plate in Father Crespi's Gold Collection - Autre exemple d'image égyptianisée de Crespi. La photo n'est pas complètement identique et ce n'est pas un défaut, des serpents sort du soleil tel un soleil chthonien. - Crespi et les Daces. (La partie Dace est la plus complexe. Je résume l'hypothèse : des Troyens partis avec leurs trésors, ou simplement leurs artefacts, se ramassent en Amérique, tel que l'on doit les trouver avant l'héroïsation et les versions définitives des religions; donc, des trésors accumulés venant de leur terre-patrie qui est la Crète et l'Anatolie, et leurs alliés commerciaux ou pirates phéniciens et syriens-araméens en plus des tribus thraces et de certains liens avec l'Afrique éthiopienne. On retrouve donc dans les artefacts de Crespi : le taureau crétois, la Dercéto araméenne, le mage assyrien, des bribes d'Urartu venant du fond de l'Anatolie vers la Syrie, des fétiches africains. On ajouterait ici des emblèmes Daces / Thrace.) Les Daces ou Gètes sont comptés parmi les Thraces du nord. Leur religion est une forme d'orphisme associé à la figure de Zalmoxis. Dudon de Saint-Quentin écrivit vers 1020 le "De moribus et actis primorum Normanniae ducum", «Ainsi les Daces (Daci) s'appellent eux-mêmes Danaens (Danai) ou Danois (Dani) et se glorifient de descendre d'Anténor. Jadis, après la dévastation du pays troyen, celuici s'était soustrait aux Achéens et avait pénétré avec ses compagnons dans le territoire des Illyriens.» Dudon s'appuie sur le texte du Liber Historiae Francorum (727 après J-C) [...] qui parlait de la présence du héros troyen en Pannonie et sur le Danube. Strabon, au Livre VII, place les Daces au nord-est de l'Istrie (mer Adriatique), en Germanie, jusqu'à la mer Noire où sont leurs semblables, les Gètes. ([Ref. VOL.1 : introduction sur Rhésus].) - Les tablettes de plomb (ou d'or) des Chroniques Daces. Plusieurs plaques de plomb dite de Sinaia avec images et textes proposeraient une Chronique des Daces, on y reconnaît un alphabet grec fortement influencé par plusieurs langues. Elles sont disponible dans le livre "Cronica geta apocrifa pe placi de plumb" de Dan Romalo. D'autres plaques de plombs assez semblables sont attestés dans le territoire du Danube avec la figure d'Epona [76]. Comme pour les Jordanian Lead Codices, on remarque les empreintes de numismatique ce qui date l'oeuvre ou certaines plaques au règne de Burebista, un roi dace qui règne de 82 av. J.-C. à 44 av. J.-C. «The detailed analyses of the samples extracted from all the 35 surviving artefacts, performed at the Institute of Nuclear Physics in Bucharest, stated that the composition of the plates is typical for the printing lead from the second half of the nineteenth century.» [77] The journalist Dumitru Manolache tried to gather together the few existing written testimonies. Bălaș Moldoveanu state in a footnote of their book: "In 1875, on the occasion of the construction of Peles Castle, [...] a gold treasure was discovered, composed of several tablets written in relief and other gold objects. It was ceded by the pro-Carlist government Lascăr Catargi to Prince Carol I of Hohenzollern. The operation was carried out by the local administration and the gendarmes, in the greatest secrecy, and thus the treasure with gold pieces, which would have been impressive, disappeared. Only the copies made on precious metal by the local authorities remained at the posterity, at the metal workshops [...] then established in Sinaia in 1892. The facsimiles were kept at the Saint Nicholas Monastery in Sinaia. The tradition was transmitted by the former mayors of Sinaia commune: Gh. Gătej, 76 77 Lead icon of the Danubian horse-men; Belgrade City Museum AA 4504; AA 4389, https://www.researchgate.net/publication/329987992_Contribution_to_the_Study_of_the_Danubian_Horsemen_Cult_Ic onographic_Syncretism_of_the_Danubian_Goddess_and_Celtic_Fertility_Deities Petan, Aurora, A possible Dacian royal archive on lead plates, Antiquity Journal, Vol 79 No 303, March 2005. http://antiquity.ac.uk/projgall/petan303/ Suvrezeanu, Manoilescu, Ghiță Ionescu, Stoicescu, Gh. Matheescu, the forestry engineer Vasile Al. Ionescu, [...] domiciled in Sinaia since 1921, and whom he had visited since 1912." From an interview taken by Mr. Manolache to Mrs. Cornelia Velcescu, philologist and sculptor, "There was talk of the discovery, in the cave of St. Anne in the time of King Carol I, of 40 gold tablets measuring 15/10 cm, but even larger, with Getic writing. It was said that from the sale of the gold of these tablets Carol I would have obtained money for the completion of Peles. He he would have ordered lead replica. And, in another version, it was about a forestry engineer, Ionescu, a man very much in love with treasures, with Bucegi mountains. He had led the well-known Peruvian researcher Daniel Ruzo, who had come to Romania to the cave of Zalmoxis, who had a secret entrance, known only to a few shepherds, but still undiscovered. It is said that this engineer discovered 40 or 60 gold plates with Getic writing in the cave of St. Anne and that he was the one who subtilized them in lead." [78] - Les figures divinisées selon Dan Romalo : Zalmoxio (plaque 2 et 116) apparaît comme un repère chronologique «X années après Zalmoxis». Il y a un triangle équilatéral sur le dessus du front. La figure sera amalgamé tardivement à Cronos possiblement à cause de son rôle de marqueur temporel. - Ce fameux bouclier aux pointillés ressemblent aux artefacts de Crespi, au visage du démon minoen. 78 Sinaia tablets - Wikipedia Romania. https://translate.google.com/website? sl=auto&tl=en&hl=fr&client=webapp&u=http://www.observatorul.com/articles_main.asp?action%3Darticleviewdetail %26ID%3D2025 - Crespi et les Daces. La stèle de Bormio. (La stèle de Bormio servira à accréditer les plaques Daces qui sont elles-même remisent en doute, qui à leur tour accréditera l'iconographie de Crespi. On peut retrouver l'emblème de Bormio sur les plaques et définir une origine dace commune. Selon Strabon, leur territoire s'étendait à l'origine jusqu'à la frontière alpine italienne-germanique d'où nous vient la stèle.) La stèle de Bormio, près des Alpes au nord de l'Italie, offre une datation vers le Ve siècle av. J-C. mais pourrait se rapprocher des stèles de Valcamonica du VIIe siècle av. J-C. «Thanks to the many comparisons it is clear that, despite being an original work, the relief is the result of many cultural influences: there are similarities with bronze votive plaques, with the art of situlae, with Valcamonica rock art, with small bronzes, stone relieves and big sculptures dated to the Early Iron Age. [The tracing of Bormio: discovery of new figurative elements, Francesca Roncoroni]» Un pétroglyphe presque identique a été trouvé à Ossimo, dans la région du Val Camonica, quelques kilomètres au sud de Bormio. Cette figure remonte assurément à l'Âge du Bronze mais ces menhirs sont datés au IIIe millénaire av. J-C. [79] (Dans l'iconographie des pétroglyphes, les 4 roues représentent normalement un chariot.) Description : Selon la ligne du nez, le personnage de gauche possède un nez de mulot dardanien, et la corne fait la trompe, et il tient une souris de la main droite; caché au bas est un bonhomme écartelé qui est la même image que l'emblème, ainsi qu'un A entre les piques, ce qu'on retrouve sur les emblèmes des plaques. La pique est possiblement anthropomorphique car la base est une tête d'un genre poisson, ainsi l'emblème serait la queue. 79 Contextualiser l’imagerie préhistorique, Claudia Defrasne et Francesco Fedele. Bulletin de la Société préhistorique française, Tome 112, numéro 3, juillet-septembre 2015, p. 543-564 - Crespi et les Daces. L'emblème de Bormio. Le Zabelio présenté cihaut est très représentatif, les 4 branches finissant avec des petits cercles. On retrouve le motif de cet emblème en différentes déclinaisons, parfois surmonté d'une figure; le poisson lui-même se retrouve sur différentes plaques. L'emblème se lit comme un bonhomme avec ses bras et ses jambes, un torse et une tête (losange). - Crespi et les Daces. Le guerrier au casque cornu et au poisson, casque type des anciens Celtes qui peut aussi représenter un Dace en comparaison à la stèle de Bormio; le type «au poisson» semble une coutume dace. - Crespi et les Daces. Les emblèmes décoratifs de ronds suspendus. Ces figures sont plus difficiles à conjoindre, peu d'exemples étoffent l'objet mais la forme suffit à la présenter. Au bas-gauche chez Crespi, et en haut à droite de la Plaque 117 est un homme en X, c'est le même écarquillement qui revient partout. Le symbole du hibou par exemple se retrouve sur la Plaque 52. Le tricorne en haut à gauche chez Crespi comme un trident se retrouve sur les personnages du centre de la Plaque 117, et c'est un symbole très commun chez Crespi. Les pendules ou boucles d'oreilles de même peuvent se voir dans les lamelles sous les figures. - Crespi et les Daces. [Image supposée du Musée de Crespi] Le masque cornu de Crespi ressemble fort à ceux des plaques de plombs Daces. Selon Dan Romalo, l'homme au casque avec les deux pointes (plaque 96) serait une divinité céleste, portant les signes du soleil et de la lune à ses épaules, avec parfois une étoile audessus de la tête, ou une fourche d'éclair en sept (plaque 52). - Crespi et les Daces. Les planchettes. La Plaque 127 semble montrer des planchettes avec tête souriante dont on trouve le parallèle sur les planchettes métalliques de Crespi. Sur celle de gauche on voit deux personnages se donner la main et un masque, on retrouve cette image sous une autre forme sur la planchette dite du Musée de Crespi (noir et blanc). Sur la stèle de droite, un homme est écarquillé en X, tenant deux créatures au bras, et les jambes se posant sur deux cercles; cette figure qui semble se répéter souvent sur les emblèmes apparaît sur la seconde planchette; c'est aussi la forme du bouclier de la stèle de Bormio. - Crespi et les Daces. Le guerrier au casque et à l'oiseau cornu : [80] L'atelier thrace d'Agighiol est nommé d'après le lieu de la sépulture princière, située au nord-est de la Dobroudja, près des bouches du Danube à proximité de la colonie milésienne d'Istros. Daté grâce à de la céramique attique, vers le milieu du IVe siècle av. J.-C. D'autres pièces ont été trouvées en territoire Gètes, à Peretu en Munténie (Roumanie). Les pièces attribuées à l'atelier Agighiol sont en argent, quelque fois doré, décorées de scènes zoomorphes ou anthropomorphes, d'un style plutôt maladroit. Le gobelet biconique ne se retrouve pas parmi les pièces fabriquées par les autres ateliers de la Thrace et semble avoir des ancêtres parmi les gobelets en bronze de l'Iran du début du Ier millénaire. L'oiseau unicorne est représenté comme «bird of prey», dont les traits sont exagérés. Avec une corne d'Ibex à la tête, il tient un lapin entre ses griffes et dans son bec un poisson. Le motif se remarque sur le couvre-joue des casques réservés aux personnages divins ou héroïsés. (Que peut-on penser de «traits exagérés» décrit par l'auteur, que plus l'artefact est ancien, plus il sera grossier; ces pièces attestent d'une iconographie dace chez Crespi hors du doute affligé aux plaques de Sinaia. Comme présenté sur le gobelet il y a deux sortes d'oiseaux, l'un a une corne d'ibex sur la tête, l'autre a une corne sur le dos, ce dernier semble imagé sur la plaque de Crespi au personnage cornu. L'auteur évoque les multiples déclinaisons du symbole et en conclut à la versatilité de l'iconographie thrace. Sur la plaque, la corne du dos paraît être un daemon de sirène qui s'élève; l'oiseau tient un anneau de sa patte ou cela est seulement ses griffes. On rencontre encore l'oiseau cornu sur un tige à emblème de Crespi.) 80 L'oiseau unicorne. Introduction à l'iconologie de l'art thrace. Alexandrescu Petre. In: Comptes rendus des séances del'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 137e année, N. 3, 1993. pp. 725-747; https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1993_num_137_3_15253 - Un vase étrusque chimérique. Le vase est nonsourcé mais apparaît sur un site de voyage qui rapporte des photos de musée en Italie. [https://travelconnectexperience.net/etruscan-artartifacts-museum/] Ce qui forme la pair d'yeux est aussi deux lapins posés de côté; en bas ce qui ressemble à un oiseau d'un genre héron ou cygne est aussi la queue d'un sanglier tourné vers la droite; tout à gauche est peut-être la forme d'une harpe géante; enfin le multimamia très fidèle. Sur ce vase se trouve l'iconographie dace du lapin, de l'oiseau chimérique et des yeux des vases daces présentés. Bien que non complètement identique, le style en guirlande, la frange rayée, ainsi que la poutre transversale surplombant les yeux sont présentes; la fin de la frange en petite spirale ou boule fait ici des oreilles de lapin. - Crespi et les Daces. Sur le rite de la rivière. EUSTATHE, ad Iliad. 10, 435 «Il faut savoir que le dit Rhésos est fils d’Eïoné chez Homère, mais que des auteurs plus récents en font le fils du fleuve thrace Strymon et de la muse Euterpe. On dit qu’une prophétie lui accorde, si ses chevaux mangent l’herbe de la Troade et y boivent de l’eau, d’être invincible.» Certains rites semblent dépeint sur les plaques Daces. - La Plaque 52 présente l'autel avec la chouette d'Athéna, et l'autel avec l'aigle de Zeus. La Plaque 72 présente un enclos sacré avec des piliers, chacun cache un visage humain en jaune, une tête de serpent dionysiaque en vert, l'ensemble est surmonté de l'homme ailé surmontant un poisson. La Plaque 65 présente un rite associé à un lac et une rivière qui coule vers les portes et le temple à droite. À gauche se trouve une procession armée, possiblement le retour des vainqueurs. Au bas les guerriers sont désarmés de piques et de boucliers, on reconnaîtrait l’accoutrement en ivoire de sanglier mycénien, la culotte; veut-on les noyer? Le cavalier est acclamé. Sur la gauche de la Plaque 65 est écrit à gauche BIKINO. Ceci peut-il être une déformation de Bithynie? Selon Hérodote et Xénophon dans l’Anabase, les Bithyniens (nord de l'Anatolie) sont des tribus thraces; ceci avant d’être annexés par Crésus, roi de Lydie, au VIe siècle av. J-C. La Bithynie est devenue une province romaine en 74 av. J.-C., date de la pièce de monnaie de Burebista copiée sur les plaques. Plutarque raconte la légende d'une noyade, Des Noms des Fleuves et des Montagnes : «Le Strymon, fleuve de Thrace, près de la ville d'Édonis, s'appelait anciennement Palestinus, d'un fils de Neptune, du même nom, lequel étant tombé dangereusement malade pendant qu'il faisait la guerre à des peuples voisins, donna le commandement de ses troupes à son fils Haliacmon, qui, ayant livré témérairement la bataille, fut tué dans le combat. A la nouvelle de sa mort, son père, accablé de douleur, trouva le moyen de tromper ses gardes, et se précipita dans le fleuve Conozus, qui prit depuis le nom de Palestinus. Dans la suite, Strymon, fils de Mars et d'Hélice, ayant appris la mort de Rhésus, fut si accablé de douleur, qu'il se jeta dans le fleuve Palestinus, auquel il donna son nom. Près de ce fleuve sont les monts Hémus et Rhodope.» - Crespi et les Daces. Plaque 133 au squelette. Selon Dan Romalo, le squelette momifié (plaque 14, 133) serait une divinité de l'immortalité. Il semble porter deux bâtons et nous voyons parfois sa droite un sacrificateur de cochon avec un couteau audessus de l'animal (plaque 17, 18, 117). Hérodote, Livre IV «XCIV. Les Gètes se croient immortels, et pensent que celui qui meurt va trouver leur dieu Zalmoxis, que quelques-uns d’entre eux croient le même que Gébéléizis. Tous les cinq ans ils tirent au sort quelqu’un de leur nation, et l’envoient porter de leurs nouvelles à Zalmoxis, avec ordre de lui représenter leurs besoins. Voici comment se fait la députation. Trois d’entre eux sont chargés de tenir chacun une javeline la pointe en haut [] et le lancent en l’air (celui qu’on envoie à Zalmoxis), de façon qu’il retombe sur la pointe des javelines. S’il meurt de ses blessures, ils croient que le dieu leur est propice ; s’il n’en meurt pas, ils l’accusent d’être un méchant. Quand ils ont cessé de l’accuser, ils en députent un autre, et lui donnent aussi leurs ordres, tandis qu’il est encore en vie. Ces mêmes Thraces tirent aussi des flèches contre le ciel, quand il tonne et qu’il éclaire, pour menacer le dieu qui lance la foudre (orage), persuadés qu’il n’y a point d’autre dieu que celui qu’ils adorent.» (Cet «envoi sacré» explique la multiplicité des emblèmes sur les plaques daces, la mort affichée est un aspect morbide possiblement présenté sur la plaque 133.) - Cette statue squelettique se trouve encore chez Crepi. Ici la figure est chimérique : en plus du corps cadavérique, on retrouve une chimère à 5 mains humaines, mais on en compte d'autres autour. De même la Plaque 133 présente deux chimères sur le haut du temple, une face humaine avec 5 pieds en poissons; à gauche est une figure souriante surmontée d'un animal qui trouve aussi un pendant. - Autre plaque au squelette de la collection Crespi. [Image de von Daniken] Sur la Plaque 14 (page précédente), un adorant lève ce masque cornu près de l'autel de la momie cadavérique. Il est encore plus fidèlement produit que celui de cuivre présenté ci-avant. - Trésor de Crespi - L'hélice? Wingate, qui présente une roue du père Crespi, nous fait aussi part de technologie (Lost Outpost of Atlantis, 1980) : «strange, unidentifiable gears, pipes, and wheels which might have been parts to long-lost technological systems. [] Shoved carelessly in a dark corner were great stone and copper mechanical devices with circular rollers, which bore an uncanny resemblance to modern metal fabricating machines. Mechanical stone corn mills, wheeled and geared, but in design quite unlike any mill ever used by Europeans, lay buried and spider-webbed under dozens of smaller artifacts. Yet traditional archaeology insists that the South American natives could not have used the wheel... These gears, when tested by metallurgists, displayed a hardness comparable to steel.» (Ce qui est remarquable n'est pas l'absence de trace d'outillage dont parle Wingate, c'est plutôt la symétrie et la précision de sa forme.) Comparaison à la «hache fenêtrée» de Vapheio : «The find of an early Mycenaean tholos tomb at Vapheio (Tsountas 1889) brought to light two unusual objects: a seal showing a person in long robes holding a fenestrated ax, and the Vapheio ax, the latter a unique and heavy fenestrated ax with no parallels in the Aegean to date. It is argued that the Vapheio ax was a Levantine product produced long before the end of the Middle Bronze Age, sometime between the 20th and late 18th centuries b.c. At least some of the symbolic meaning of the ax as an attribute of rulership in the Levant was transferred to Minoan Crete.» (J'ai aussi énoncé comment la doublehache ressemble d'une hélice et serait même affilié à la symbolique souterraine du labyrinthe. Ce qui est surprenant dans le dessin de Tsountas c'est la vis qui démontre une ingénierie et ce même espace au centre de la roue de Crespi par exemple; l'autre détail est la forme de la fenêtre quasiidentique à la hache.) «CMS II.3.198 from Vathia, dated on stylistic grounds to the Late Minoan I (1600–1460 BC) and CMS I.225 (cf. Evans 1935: fig. 343c) from the Vapheio tholos tomb in Laconia. The latter was dated to the Late Helladic (LH) II (1200–1050 BC), based on the context of its find. CMS II.3.147 from Malia, dated to the MM III–LM I and CMS II.8.258 from Knossos dated to LM I... following Evans’s interpretation of the robed figures as priests, the fenestrated axes are attributes of priestly authority» (On se retrouve donc avec des contacts entre le monde grec et phénicien ou du Levant au temps de la construction du labyrinthe en Crète, et suivant les explications données leur rapport au labyrinthe égyptien et les liens produits avec les troyens pour leur dit système d'irrigation; on se retrouve encore avec une datation de cette «hache-hélice» au temps même de Troie. Considérant encore l'iconographie minoenne antique de Crespi, le taureau, la roue pourrait être d'origine conjointe.) «actual dated axes in the Cairo Museum are inscribed with the name of Thutmosis III (McDermott 2004: fig. 110). [] A prime example (of divinity) is a Middle Bronze Age hematite cylinder seal that was found in Tell el-Dabʿa (Stratum G/4), dated to the early days of the 13th Dynasty (Bietak 1990; 2010: 157). The god holds a fenestrated ax in one hand and a mace in... a bird hovers in front of the god, and below it are a goat and a ship with a mast and two rowers (Porada 1984: 485). [] An ivory inlay from the Stratum VII palace treasury at Megiddo (Loud 1939: pl. 22 no. 125) shows a row of deities, one of whom is dressed in a short kilt, wearing an Egyptianizing crown and holding a one-holed fenestrated ax in his left hand. The piece is of Syro-Canaanite style and possibly dates to the 13th century b.c.» [81] Ces haches fenêtrées ont aussi été retrouvé dans les tombes de Ramsès III. - 81 From Byblos to Vapheio: Fenestrated Axes between the Aegean and the Levant, by Assaf Yasur-Landau, Bulletin of the American Schools of Oriental Research, No. 373 (May 2015), http://www.jstor.org/stable/10.5615/bullamerschoorie.373.0139 - Le vase Aktorione et le forage de l'eau : Sur la fresque les liens des chevaux forment des fils continue comme des tuyaux, les gens armés doivent «forer» les passage d'eau, les petits doubletriangle ou double-hache doivent ici représenter des embouts ou coudes, et l'hélice pourrait être la hache anthropomorphique; les labrys sur l'embout de la cruche accompagnent des phallus aquatiques comme des fontaines vers l'embouchure du vase et la doublefigurine à planche possède un quadrillé typique de l'iconographie de fontaines. Explication et utilisation du vase percé : «of the campaign of 1935 in the Athenian Agora was the clearing of a considerable number of Geometric graves... The unique feature of the oenochoe must be sought in its interior. Here we find two terracotta pipes that span the body transversely and at right angles to each other. They were discovered along with the pitcher which had itself been broken into several pieces; nothing is lost of the original fabric except a few chips... two holes, each about 2 cm. in diameter, were cut through the clay of the body. [] the other warrior of the pair, in a curiously awkward pose, keeps one foot on the ground and the other on the footboard of their chariot and holds the reins and goad. So closely together are the warriors set that they appearactually to be conjoined or to possess a common body. [] Though the twins (Eurytos and Kteatos) are regarded by some ancient writers as normal men, folk tradition represents them as of the "Siamese" type. Hesiod, in one of the fragments, describes them as possess ingunited bodies, and Ibykos has this to say of them, that they are "of the same age, the same form and body, and born in the same silver egg."» [82] (Effectivement on voit cette paire de jumeau sur le vase qui n'est pas sans rappeler les double figurines à planche de Crespi. Jumeaux fils d'Actor d'où le nom du vase Aktorione, ou de Poséidon. Selon Homère et Euripide, Thalpios, le fils d'Eurytos mène les nefs de l'Élide dans l'expédition vers Troie. Le quadrillé de la double-figure est typique de l'iconographie de fontaines qui ont souvent plusieurs becs. Bien d'autres poteries du même acabit existent, les femmes en lamentation forment des personnages en forme de vase et de sceau.) Payne’s hypothesis (1935, p. 150) is that the tubes were part of a cooling system and that the vessel represented a primitive psykter. Young (1939, p. 68) cautiously argued that the tubes, being more porous than the body, were for liquid libations that “trickled out gradually over an extended period of time.” 82 The Geometric Oenochoe with Crossed Tubes from the Athenian Agora, by A. D. Fraser, American Journal of Archaeology, Vol. 44, No. 4 (Oct. - Dec., 1940), pp. 457-463, http://www.jstor.org/stable/499958 - (Une représentation de la roue se retrouve sur un vase de la Tombe d'Isis en Italie, cité au VOLUME 1, et conjoint à une iconographie du monde de l'enbas, voire du Minotaure selon le British Museum. On peut maintenant établir un rapport avec la hache de guerre rituelle : d'un côté du vase nous avons une roue normale, de l'autre une roue est incorporée à un rituel énergétique (mannes) et sur sa gauche se trouve un «lion solaire»; il est possible que la roue qui active l'irrigation soit une représentation du coeur, physique et spirituel, du coeur arraché par la hache par exemple et l'analogie avec l'irrigation du sang humain. La hache n'apparaît pas sur ce vase mais la fonction du cœur.) - On y voit les mêmes figures venant de la collection Crespi, au basgauche un personnage sombre tel un démon minoen avec la triple-feuille, à droite cette coiffe papale : le but étant de contrôler le corps d'un esprit désincarné (daemon) qui incarne des intentions, et d'autre part de canaliser l'énergie vers les dieux-pénates et contenir l'ensemble dans le Vase, c'est-àdire le Monde. [BM 1850,0227.50] - Exemple d'utilisation de mécanisme d'ablution par Philon de Byzance (IIIe siècle av. J.-C.) : LIVRE DE PHILON SUR LES INSTRUMENTS PNEUMATIQUES ET LES MACHINES À EAU (Traduction CARRA DE VAUX) «63. Roue hydraulique pour les ablutions et les purifications, placée dans le voisinage d'un temple. Cet appareil est semblable à celui que nous avons décrit, mais la roue est de cuivre. Les anciens en employaient beaucoup de ce genre; lorsqu'ils voulaient entrer dans le temple, ils aspergeaient leurs vêtements de l'eau qui était projetée par cette roue; puis il la mouvaient avec leurs mains, parce qu'ils croyaient qu'en touchant le cuivre ils se purifiaient. [] Quand l'eau s'est déversée du chenal sur les vases de la roue et qu'elle a pesé, la roue se meut, et il ne faut pas que l'arrivée de l'eau soit interrompue pour le mouvement; toute l'eau qu'élève la roue coule de nouveau en bas du vase. Elle s'élève d'un mouvement caché du côté de la porte, sans que personne s'en aperçoive. A cause de cela personne ne croit que le mouvement vient de l'eau, mais d'autre chose. Telle est la disposition de l'appareil que nous avons décrit. C'est ce que nous voulions expliquer. Voici la figure.» Repris dans les Pneumatiques d'Héron d'Alexandrie : «XXIV. On place dans les sanctuaires égyptiens, près du portique, des roues de bronze mobiles que ceux qui entrent font tourner, parce que l’airain passe pour purifier. Il convient de les disposer de telle manière que la rotation de la roue fasse couler l’eau pour l’ablution dont on vient de parler.» (On voit sur ce schéma de la roue d'Héron, même s'il est difficile de retracer l'origine de l'image, que la roue possèdes les encoches et fait du même matériau que la roue de Crespi, le cuivre.) Kircher (Œd. Aegypt., t. II, part. 1, P. 336) dit que Clément d’Alexandrie parle des roues lustrales dans ses Stromates, l. vi et que la raison mystique de cette coutume est décrite dans l’obélisque de Pamphile. Il ajoute que les Egyptiens croyaient ainsi se rendre favorables les intelligences supérieures qu’ils nommaient Tyngas et que c’était Mophta, le dieu qui présidait aux eaux, qui leur envoyait l’eau sacrée dont ils se servaient soit pour leurs libations soit pour tout autre usage religieux. (Note : je ne retrouve pas ce passage exacte de Clément. En image : roue lustrale minoenne activée par les prêtres, publié par Boardman 1970.) Clément d'Alexandrie, Stromates Livre V, 8 : «Il y a mieux, le grammairien Denys de Thrace (Dit le Grammairien, IIe siècle av. J-C), dans son ouvrage intitulé, le Symbole des roues expliqué, dit textuellement : "Quelques-uns enseignaient la morale... A l'aide du symbole, c'était tantôt la roue que l'on fait tourner dans les temples des dieux, et qui est venue d'Égypte, tantôt le rameau, que l'on mettait à la main de ceux qui adoraient."» - Obeliscus Pamphilius : (J'ai dû abordé l'oeuvre de Kircher en plusieurs parties, d'abord avec le lit funéraire du lion lié aux réseaux d'irrigation au début du VOLUME 1, puis avec l'histoire de la Tour de Babel, ensuite avec le dieu des eaux Mophta l'écriture mystique liée à Homère. Premier traducteur de hiéroglyphes avant la Pierre de Rosette. L'Obeliscus Pamphilius est une oeuvre romaine égyptianisée. Ici Kircher nous explique le rapport entre l'eau et le symbole du triforme, la pyramide, puis du tri-feuille; ce sont des symboles présent chez Crespi et c'est une proposition valable de liaison de ces éléments et d'en expliquer le mystère. Où Kircher voit la divinité, Champollion voit le dictateur. En image, une traduction d'une cartouche.) The lower part contains a brief text about Domitian and Horus. On the south face the text reads 'Horus, strong bull, beloved of Maat". This Kircher translated as: «To the triform Divinity Hemptha - first Mind, motor of all things, second Mind, craftsman, pantamorphic Spirit - Triune Divinity, eternal, having no beginning or end, Origin of the secondary Gods, which, diffused out of the Monad as from a certain apex into the breadth of the mundane pyramid, confers its goodness first to the intellectual world of the Genies, who, under the Guardian Ruler of the Southern Choir and through swift, effective and resolute followers Genies who partake in no simple or material substance, communicate their participated virtue and power to the lower World...» (On peut déjà se faire une idée de l'utilisation de la pyramide par les romains.) Kircher on translating the signs written within a cartouche spelling the emperor’s name “Domitianus”, Kircher wrote: «The kindly force of generation, which exercises power both above and below, through the flow of the holy liquor, sent down from the realms above, increase Saturn the disposer of fleeing time, and a kindly power advances the fertility of the fields, according to the potent of moist nature.» (Une belle façon de parler de Ploutos.) Selon Champollion donnant l'interprétation de l'obélisque selon l'image reproduite Kircher : Jean-François Champollion, Lettre à M. Dacier relative à l'alphabet des hiéroglyphes phonétiques : «Enfin les deux cartouches placés vers le bas de la face septentrionale du même obélisque, forment la légende : ΑΟΤΚΡΤΛΚΗΣΡΣ ΤΜΗΤΙΗΝΣ ΣΒΣΤΣ, l’empereur César Domitien Auguste. Le nom de Vespasien son Père se lit dans un des cartouches supérieurs de la même face, compris dans la formule idéographique qui a reçu "la puissance venant de ΟΥΣΠΕΗΝΣ son père", les quatre premiers signes de ce cartouche sont trop rapprochés sur la gravure de Kircher.» (Un peu comme Kircher décrit la puissance venant d'en haut, sur cet obélisque le père est placé en haut, et sur les pyramides de Crespi le symbole du soleil, des chats, l'aigle ou la souris-éléphant de Teucros.) - Le triple-feuille selon Kircher : (Cela nous dit que la couronne triple-feuille, le pinacle pyramidale si on puis dire, est tel le serpent sur la mitre, symbole d'un pouvoir temporel.) - D'autres correspondances : Ici une figure sur une plaque de métal de la collection Crespi, regardons plutôt l'iconographie que le métal lui-même. (La figure trouve sa correspondance sur la fresque de Cenchrées, ce que j'avais déterminé être un Phorcys, lequel, dans sa statue portuaire, pourrait avoir de «grands pieds». L'autre figure dont on peut s'étonner est le pêcheur sur la fresque de Cenchrées dite du Cheval de Troie, celui-ci possède la forme d'un éléphant-souris. En somme la perle sur la langue et sortant de la bouche renvoi quand même à un quelque chose d'aquatique, ou est-ce à l'inverse une langue en feu.) Patagonie : l'aventure Phénicienne dans le Nouveau-Monde - Avant de commencer la section Patagonie... Prenons garde, la théorie du Nouveau-Monde colonisé par les Phéniciens remonte au moins au XVIIIe siècle entre autre avec la publication de Paul Félix Cabrera, ce qui, de facto, laisse place à des contrefaçons à propos de plusieurs artefacts prétendus phéniciens trouvés au XIXe siècle. Le problème de la «mixité des peuples» : une spirale labyrinthique a été trouvé à Cueva Grande à Santa Cruz en Argentine [83] mais l'iconographie, bien que anthropomorphique, n'est pas particulièrement troyenne : pas de gens en armes, de cheval, la présence de la tortue, de tête allongée ou de petit visage comme les Chimu n'est pas probant... L'inscription phénicienne de Gavea sur un pic de montagne est beaucoup trop monumental et vise probablement à attirer l'attention sur une «fraude phénicienne» causant plus de confusion. Les travaux de Ludwig Schwennhagen utilisent des scripts supposément dérivés du phéniciens pour décoder les multiples inscriptions trouvées en Amérique ce qui laisse beaucoup de place à interprétation; Barry Fell (America B.C.) reprend de même des dérivés avec la présence de «Celtiberian» et d'Ogham de l'âge du bronze, le travail est élaboré et pose surtout le problème de la «mixité des peuples». Parmi d'autres ayant étudié les inscriptions phéniciennes en Amérique, William W. Strong à Susquehanna en Pennsylvanie, Silva Ramos au Brésil dans son livre "Inscripcões e tradiçoes da America prehistorica". Mélange des cultures. (À ce moment il est très difficile de remonter vers une source particulière, Troie, Israël ou le Cadix phénicien; ainsi peut-on dire que les érudits ont réussit l'occultation par la diffusion et la mixité. Des faux vrais. Et pourtant c'est ce même problème qui est la solution. Le secret de la religion troyenne et par la suite romaine est celui du mélange des cultures. C'est d'abord les leurs origines crétoises et phrygiennes, puis ces contacts avec les Peuples de la Mer et avec Carthage l'africaine. Ceux-ci, ce sont leurs mélanges propres. C'est ainsi que leurs dieux ne sont pas ou peu originels, il y a parfois usurpation et subversion des dieux étrangers, des ennemis, et d'autres fois incorporation. Les Romains poursuivront dans l'intégration des dieux étrangers, des vaincus. Et il n'existe pas de mélange mais domination.) - Un premier voyage phénicien près de l'Atlantique au temps de Moïse : "Their explorations (Phoenicians), it seems, extended in every direction, their sails whitening the Indian Ocean, as well as the Norwegian fiords. A large portion of the African territory is asserted to have been peopled by the races expelled by Joshua and the children of Israel. At the time when Procopius wrote, columns stood in Mauritania Tingitana, which bore the inscription, in Phoenician characters, ‘We are those who fled before the brigand Joshua, the son of Nun or Nave'." [Isis Unveiled by H.P. Blavatsky [1877], Vol I, 545, CHAPTER XIV.] Josué fils de Noun est un personnage biblique du Livre de l'Exode et du Livre de Josué. Josué est le successeur de Moïse dans la conduite du peuple hébreu vers la Terre promise. Il mène la conquête du pays de Canaan puis installe les tribus d'Israël. L'ancienne ville de Jéricho est la première conquête des Israélites sous la direction de Josué. 83 Maze Santa Cruz. Carden, Natalia (2088) Territories among hunter-gatherers & the ritual dimension of landscapes: the central Patagonian plateau, Argentina. Before Farming 2008/1,versión online, artículo 1: pp. 1-19. ISSN 1476-4261. fig. 11. - Paraíba Inscription : «On September 13, 1872, the Instituto Historico – Geographico do Brasil (IHGB) at Rio de Janeiro received a letter posted in Rio de Janeiro addressed to the Vicecount of Sapucahy, President of the Institute. It was signed by a man named Joaquim Alves da Costa. He said that at his place at “Pouso-Alto on the shores of the Parahyba”, one of his slaves had found a stone with some strange inscriptions which were transcribed by the son of Alves da Costa. The director of the Rio de Janeiro National Museum, Ladislao Souza Mello Neto quickly disclosed this information to the local newspapers adding a translation of the text... the inscription remained ignored, having been classified as a forgery until the 1960s. Neto was never able to locate or even to identify Senor da Costa. No one has ever seen the original Paraiba inscription, or even its find spot. Konstantin Schlottmann published a facsimile of Neto’s copy in 1874, and he argued for its authenticity. Dr. Cyrus Herzl Gordon (1908-2001) translation is the following: "We are Sidonian Canaanites from the city of the Mercantile King. We were cast upon this distant shore, a land of mountains. We sacrificed a youth to the celestial gods and goddesses in the nineteenth year of our mighty King Hiram and embarked from Ezion-geber into the Red Sea. We voyaged with ten ships and were at sea together for two years around Africa [Ham]. Then we were separated by the hand of Baal and were no longer with our companions. So we have come here, twelve men and three women, into New Shore. Am I, the Admiral, a man who would flee? Nay! May the celestial gods and goddesses favour us well!"» [84] Gordon tells us that the script is Sidonian, of the sixth century B.C. Matres lectionis used in the script appear in Hebrew much earlier than in Phoenician, as early as the ninth century B.C. Gordon tells us that the singular "mt" is used for “man” in the Paraiba inscription and this form was known in a Ugaritic text with Canaanite. - D'après la Bible, Hiram Ier était un roi phénicien de Tyr du Xe siècle av. J.-C., qui travailla sur l'agrandissement des deux ports de Tyr. Son travail pour sa cité attira l'attention des rois hébreux David et Salomon avec qui il entretint des liens amicaux et commerciaux. On peut lire dans la Bible, 1 Rois 9,26-28 «Le roi Salomon construisit des navires à Etsjon-Guéber (Ezion-Geber), près d'Éloth, sur les bords de la mer Rouge, dans le pays d'Édom. Et Hiram envoya sur ces navires, auprès des serviteurs de Salomon, ses propres serviteurs, des matelots connaissant la mer. Ils allèrent à Ophir, et ils y prirent de l'or, quatre cents vingt talents, qu'ils apportèrent au roi Salomon» 1 Rois 10,11-12 «Les navires de Hiram, qui apportèrent de l'or d'Ophir, amenèrent aussi d'Ophir une grande quantité de bois de sandal (santal) et des pierres précieuses. Le roi fit avec le bois de sandal des balustrades pour la maison de l'Éternel et pour la maison du roi, et des harpes et des luths pour les chantres. Il ne vint plus de ce bois de sandal, et on n'en a plus vu jusqu'à ce jour.» (Il y a donc eu des expéditions au temps d'Hiram comme dit la stèle de Paraíba. Ophir est présumé se trouver soit sur les côtes de la Somalie à l'est de l'Afrique, soit vers le Zimbabwe plus au sud, cela accréditerait le texte phénicien des matelots longeant l'Afrique. Le bois de santal se trouve en Inde mais il aussi utilisé au Mozambique et dans l'Archipel de Comores au sud-est de l'Afrique.) L'archéologue Robert Marx écrit dans son livre "In quest of the great white gods" (1992) «The one day that I had been able to spend in the "hidden" archive in Seville, the Archivo Colombino, which held records about Colombus and his descendants's perpetual suits against the governement, I found documents that speculated that King Solomon had discovered Brazil. [] In the National Library in Madrid I found a Genovese chart dated 1367 that shows the coast of Brazil, labaled "Bracir". A notation on this chart states this land was discovered by King Solomon - most likely using Phoenician mariners for the undertaking. [] Under the guidance of Dr. Armando Costesao, I located a wealth of documents in Portugese archives and libraries... Another Jesuit reported that in 1641 gold prospectors had located some strange buildings in the area that is now the state of Minas Gerais (Brasil). They brought back to Salvador several strange ceramic 84 Frank Moore Cross, Jr. (1979). Phoenicians in Brazil?, Biblical Archaeology Review, Jan/Feb 1979, pp. 36-43. Ladislau Netto, (1885). Lettre a Monsieur Ernest Renan a propos de l’inscription Phenicienne apocryphe soumise en 1872 a l’Institut historique, geographique etethnograpicque du Bresil. Rio de Janeiro, Lombarts et Comp. Online at the: Biblioteca Digital do Museu Nacional, UFRJ. pots and three bronze figurines with undecipherable inscriptions on them. These objets were sent to the Jesuit headquaters in Rome and three years later, after careful study, were declared to be Phoenician» - Tiré de "America BC - Ancient Settlers in the New World, de Barry Fell, 1984". On peut y discerner un homme au visage triangulaire inversé, assis en position ithyphallique, de ce phallus un entrelacs forme des lettres et ce qui semble des visages de créatures. (Comme je l'ai déjà noté sur l'apparition des premiers alphabets, ceux-ci sont souvent couplés à l'anthropomorphisme.) La seconde image présente une sorte de bateau avec la même tête triangulaire inversée et une queue en bouche de serpent; et au bas une chimère, une sorte de visage grossier avec deux yeux globuleux. - La seconde expédition phénicienne vers le Nouveau-Monde (620 av. J-C) : Hannon est un navigateur et explorateur carthaginois qui a exploré une partie des côtes africaines entre -630 et -530. Son périple a été transcrit sur une stèle déposée dans le temple de Ba'al-Hammon à Carthage. L'original punique n'a pas été retrouvé, mais il existe une version grecque intitulée "Récit du voyage du roi des Carthaginois Hannon autour des contrées qui sont au-delà des Colonnes d'Hercule", gravée sur des plaques suspendues dans le temple de Kronos. De Gadès (Cadix en Espagne) vers les rivages de l'actuel Cameroun, ils colonisent la côte Ouest de l'Afrique. «IV. Journeying eastward for half a day we reached a lake not far from the sea, covered with a great growth of tall reeds, where elephants and many other wild animals fed. V. A day’s sea journey beyond this lake we founded cities on the coast called Karikon Teichos, Gytte, Akra, Melitta, and Arambys. (Harden, p. 174.)» - La découverte des Açores par les Phéniciens. Mirabilibus auscultationibus, attribué au Pseudo-Aristote et qui remonterait au IIIe siècle avant J.-C. : «In the sea outside the Pillars of Hercules [beyond Gibraltar, that is, in the Atlantic Ocean] they say that an island was discovered by the Carthaginians, desolate, having wood of every kind, and navigable rivers, and admirable for its fruits besides, but distant several days' voyage from them. But when the Carthaginians often came to this island because of its fertility, and some even dwelt there [a Colony], the magistrates of the Carthaginians gave notice that they would punish with death those who should sail to it, and destroyed all the inhabitants. lest they should spread the report about it, or a large number might gather together to the island in their time, get possession of the authority, and destroy the prosperity of the Carthaginians». Géographie de Strabon «And so are the voyages of the Phoenicians, who, a short time after the Trojan War, explored the regions beyond the Pillars of Heracles and founded cities [there]» Diodore de Sicile (56 av. J-C) : «The Phoenicians... amassed great wealth and essayed to voyage beyond the Pillars of Heracles into the sea which men call the ocean. [] Consequently the Tyrrhenians, at the time when they were masters of the sea, purposed to dispatch a colony to it, but the Carthaginians prevented their doing so, partly out of concern lest many inhabitants of Carthage should remove there because of the excellence of the island, and partly in order to have ready in it a place in which to seek refuge against an incalculable turn of fortune, in case some total disaster should overtake Carthage. For it was their thought that, since they were masters of the sea, they would thus be able to move, households and all, to an island which was unknown to their Conquerors» - Le voyage d'Himilcon sur l'Océan Atlantique : German historian and archaeologist, Adolf Schulten, proposed that Avienus (Ora Maritima) had versified a sixth century BC Greek sailing manual, the Massiliote Periplus... because its place-names are archaic.... because at this time Carthage closed the Strait of Gibraltar to foreign shipping. Pline, Histoire Naturelle Livre II «Hannon, pendant que la puissance de Carthage florissait, navigua depuis Cadix jusqu'aux limites de l'Arabie, et mit par écrit l'histoire de sa navigation. Dans le même temps, Himilcon fut envoyé pour explorer les parties extérieures de l'Europe.» Ora Maritima d'Avienus (IVe siècle après J-C.) : «Près d'elle on rencontre l'île des Albions (Grande-Bretagne). C'était la coutume des Tartessiens de faire du commerce sur les limites des Oestrymnides : de même les colons de Carthage et la multitude répandue autour des colonnes d'Hercule visitaient ces mers. Le carthaginois Himilcon, qui rapporte avoir fait lui-même l'expérience de cette navigation, affirme qu'on peut à peine les parcourir en quatre mois. [] Des îles OEstrymnides... il y a longtemps que des Celtes ont dépeuplé ce pays par de fréquents combats. [] Le même Euctémon, Athénien, nie que ce soient des rochers, et que leurs sommets se dressent de chaque côté du détroit ; il rapporte qu'entre la terre de Libye et la côte d'Europe se trouvent deux îles ; qu'elles portent le nom de colonnes d'Hercule ; De ces colonnes en allant vers l'occident on trouve un abîme sans fin, la mer s'étend au loin, les flots se prolongent, ainsi le rapporte Himilcon Nul n'a conduit ses vaisseaux vers cette mer... Tel est l'Océan qui mugit autour de la vaste étendue du monde ; c'est la plus grande des mers, c'est l'abîme qui embrasse les rivages, c'est le réservoir de la mer Intérieure, c'est le père de notre Méditerranée. [] Une foule de monstres nagent dans toute l'étendue de la mer ; le grand effroi qu'ils inspirent remplit ces parages. Le carthaginois Himilcon a rapporté qu'il les vit autrefois sur l'Océan, et qu'il les connut par expérience. Ces détails, transmis à travers les siècles par les annales puniques les plus anciennes, nous te les transmettons à notre tour.» (Précisant le voyage des phéniciens de Carthage vers l'Océan.) - Herodote dans son livre IV mentionne aussi un voyage phénicien sous l'égide du Pharaon Nékao II (600 av. J-C) qui contourne l'Afrique et revient par les Colonnes d'Hercule et la Mer Méditerranée; c'est à cet endroit que les courants océaniques peuvent mener en Amérique. «Nécos... fit partir des Phéniciens sur des vaisseaux, avec ordre d'entrer, à leur retour, par les colonnes d'Hercule, dans la mer Septentrionale, et de revenir de cette manière en Égypte. Les Phéniciens, s'étant donc embarqués sur la mer Érythrée, naviguèrent dans la mer Australe. Quand l'automne était venu, ils abordaient à l'endroit de la Libye où ils se trouvaient, et semaient du blé. Ils attendaient ensuite le temps de la moisson, et, après la récolte, ils se remettaient en mer. Ayant ainsi voyagé pendant deux ans, la troisième année ils doublèrent les colonnes d'Hercule, et revinrent en Égypte. Ils racontèrent, à leur arrivée, que, en faisant voile autour de la Libye, ils avaient eu le soleil à leur droite.» - Une carte du monde sur une monnaie phénicienne 350 av. JC : Une interprétation de la numismatique par Mark McMenamin. «In 1996 I argued that Carthaginian gold stater sminted in 350BC contained tiny maps of the Mediterranean world [and] included cartographic representations of India and the Americas. I was first drawn to this problem by curious markings in the reverse exergue, underneath a bold image of the Carthaginian horse, on gold staters of Group IlI a of Jenkins and Lewis. A close look at stater Jenkins-Lewis 6 (J-L6) had revealed the Punic word qrthdsht, meaning "New City" or "Carthage." The letters in these inscriptions could be modified... Punic letters have been distorted to create the map pattern.» [85] 85 What's in a Name? Decipherment of Carthaginian Exergue Inscription by Mark A. McMenamin. The Celator, Journal of Ancient and Medieval Art & Artifacts, Vol. 13 No. 12, December 1999 - Shipwreck in Guanabara Bay by Robert F. Marx : "UNDERWATER EXPLORING IS BANNED IN BRAZIL", New-York Times, June 25, 1985 : «A DISPUTE between the Brazilian Navy and an American marine archeologist has led Brazil to bar the diver from entering the country and to place a ban on all underwater exploration. The dispute involves Robert Marx, a Florida author and treasure hunter, who asserts that the Brazilian Navy dumped a thick layer of silt on the remains of a Roman vessel that he discovered inside Rio de Janeiro's bay. [] Brazilian officials showed a catalogue of an auction held in Amsterdam in 1983 in which, they said, gold coins, instruments and artifacts removed from shipwrecks in Brazil were offered for sale on behalf of Mr. Marx and his associates. The officials said many of these objects had not been reported on the divers' inventory, contrary to an agreement with Mr. Marx. [] Mr. Marx, who has long sought to prove that other sailors reached the Americas well before Columbus, obtained permission to explore the site in late 1982. Diving at a depth of about 90 feet, he found the parts of perhaps 200 broken amphoras and several complete ones, he said in an earlier telephone interview.» (Étonnant rapport, bien qu'on veuille dire que le rafiot était romain, on a commencé par cité les Phéniciens dans le Daily Times, puis que ce soit de la faute de l'un ou de l'autre, on étouffe l'histoire. En fait le même article cité dans le New-York Times le 10 octobre 1982 ne mentionne que les Romains. Comme il est dit, le fait fait que les artefacts soient trouvées dans un navire échoué démontre une antériorité qui évite la falsification.) - Des amphores puniques de Carthage : Plusieurs références de l'Amérique pré-colombienne se trouve dans le livre "In quest of the great white gods" (1992) de Robert F. Marx. Selon Robert F. Marx, des tests Carbone-14 et thermoluminescent ont démontré que les mollusques sur les vases dataient de 2000 ans. Il fait ensuite référence au Dr. Elizabeth Will de l'Université du Massachusetts qui identifie les amphores entre le IIe siècle av. JC et le IIIe siècle, venant du port de Zilis (Kouass) sur les côtes marocaines près de Tangier. Tangier est une ville qui aurait été sous contrôle de Carthage. (Tout ceci est sujet à caution, soit de la part des experts, soit par Robert Marx qui travaille pour la NAVY, l'iconographie punique carthaginoise datant au moins du Ve siècle av. J-C. laisse planer un doute certain. Je donne l'exemple du glyphe sur la anse de Hala Sultan Tekke dans un chapitre suivant, daté au tournant de l'Âge du Bronze. L'empire de Carthage s'étendant jusqu'aux Phéniciens d'Espagne.) Sur les dites amphores on y découvre des gravures effacées par le temps et les intempéries de la mer; un homme à gauche regarde amusé un autre qui porte un chapeau légèrement conique et sent une fleur : les amphores servaient effectivement aux parfums et ses produits semblables. La figure en haut de l'amphore avec son nez et sa bouche ouverte rappelle un style Carthaginois dit «masque grimaçant», ainsi que l'oeil en demi-lune inversé du personnage du bas [Masque carthaginois du VIIe-VIe siècle av. J.-C., musée du Louvre] (Ce masque a peut-être une fonction rituelle à faire «garder le sourire» car après-tout le contenu des amphores sont d'agréments.) Sur la seconde amphore on pourrait voir un personnage qui regarde vers l'homme au casque ou à la chevelure ronde et au chapeau conique (en rouge), le personnage semble tenir un petit masque dans chaque main. Le visage à la barbe et aux cheveux bouclés, avec la petite bouche ronde, est typiquement punique, des figurines en billes de verre se répandent au Ve siècle av. JC. - Un sourire punique : «Kleitarchos says that, out of reverence for Kronos, the Phoenicians, and especially the Carthaginians, whenever they seek to obtain some great favor, vow one of their children, burning it as a sacrifice to the deity, if they are especially eager to gain success. There stands in their midst a bronze statue of Kronos, its hands extended over a bronze brazier, the flames of which engulf the child. When the flames fall upon the body, the limbs contract and the open mouth seems almost to be laughing, until the contracted (body) slips quietly into the brazier. Thus it is that the ‘grin’ is known as ‘sardonic laughter,’ since they die laughing. (Scholia to Plato’s Republic, I 337a. Translation from Mosca 1975.)» Encore rapporté dans le Lexicon de Photius (Mosca, 1975). Justin Martyr and Porphyry mention libations of blood; Silius and others emphasize the bloody nature of the rite. (Je ne vois pas le lien exact à l'amphore sinon que le contenu comme un vin peut exprimer le sang sacrificiel, le glyphe l'identifie comme une amphore de parfum qui peut donc servir au service mortuaire ou transporter de l'encens, mais l'analogie au sourire punique est digne de mention.) - Les jarres du sacrifice (enchytrismos) : une des pratiques remontant jusqu'à l'époque mycénienne et répandue dans le monde méditérannéen, l'île punique d'Ibiza, Roumanie (Histria et Orgamè), Grèce (Érétrie VIIIe siècle av. J-C), Italie (Île d'Ischia 750 BC, et à Ficana en Ostie), Himera en Sicile (Archaic graves), Sardaigne (Monte Sirai), Crète (Knossos, 800 av. J.-C.), Naxos dans les Cyclades, Rhodes (Ialysos, Early Geometric) [86], est celle de l'inhumation d'enfants dans des jarres (hydrie, pithoï...) ou des amphores. Astypalaia est une île près de Rhodes sur la côte de l'Anatolie; au site de Cylindra a été découverte la plus grande nécropole d'enfants au monde, environ 2700 squelettes de nourrissons et de petits enfants de moins de deux ans inhumés dans des jarres ou des amphores, sur une période entre 750 av. J-C. et le IVe siècle. (Sur la photo du cimetière d'Astypalaia, on discerne le même genre d'amphore oblongue pointue avec anses que celle de l'épave.) À l'époque romaine, les amphores oblongues pointues de type «African I and II; Tripoli I and II» qui servaient aussi au transport d'autres produits comme l'huile, le garum, étaient utilisées pour l'inhumation [87]. (Il y a des nécropoles avec ces amphores enchytrismos, et des tophets qui désignent à la fois l'espace sacré sacrificiel et la fosse des enfants et animaux sacrifiés. Il est avancé que les enchytrismos pourraient contenir des premier-nés de familles nobles. Alors voilà, qu'avait-il vraiment dans ses urnes au Bréseil, pourquoi les emmener en Amérique, était-ce une offrande de visiteur?) 86 87 The Significance of Children in Ancient Greece: An Archaeological Analysis, by Melina Edic, The Ohio State University, April 2021 http://virtualarchaeology.sardegnacultura.it/index.php/en/archaeological-sites/eta-fenicio-punica/necropoli-ispirixeddu/detailed-sheets/2316-tomba-a-enchytrismos - À comparer aussi avec une découverte de l'époque punique à la Fontaine aux milles amphores de Carthage. - La roue trouvée avec les amphores semble porter aussi des images, un homme en haut se tient droit, peut-être une figurine de Baal (adoré aussi chez les Carthaginois), mains devant lui tenant un serpent se déroulant vers la gauche; et un grand visage blanc en bas à gauche ne semble pas du tout romain et finit peut-être en queue de poisson ou en spirale comme la «stèle du Baal au foudre» où lui-même porte une statuette. - Lady of Elche : Bernardo Graiver includes an image in his book under the caption: "American version of the Lady of Elche (Comodoro Rivadavia Archaeological Museum)", which according to some online sources, is now lost. Graiver puts forward the theory that the Patagonian coast "was visited by the Phoenicians, who were searching for tin to make bronze with copper", and he says that the statue was discovered by Dr. Antonio Garcés, who founded the Comodoro Rivadavia Museum. The original "Lady of Elche" which inspired Graiver in naming the Patagonian sculpture, is a beautiful stone bust, dated to the fifth century BC. It was found in Spain (known as "La Dama de Elche") in 1897, close to Valencia. It blends the art of several Iberian cultures with other Mediterranean ones such as the Greeks, the Phoenicians and the Tartesian. [88] (Les figurines puniques que l'on dit porter un pectoral fusiforme sont courantes à Carthage dès le VIIe siècle av. J-C. Voir Reppal 3 du Centre d'Études de la civilisation Phénicienne - Punique et des Antiquités Libyques, 1986. Avant l'Arthémis d'Éphèse on retrouvait la Déméter d'Akragas de Sicile daté de 500 av. J-C, elle possède les mêmes colliers en bulbe et boucle d'oreilles en grappe que la Dame de Elche d'Espagne; en fait ce genre iconographique avec petit bulbe et grand collier n'est pas très loin non plus des stèles dauniennes. La photo de Graiver ne montre pas l'accoutrement mais le bandeau crénelé, le visage souriant, les yeux plissés et les joues ressemblent aux Déméter.) La Dame de Elche espagnole porte un chapeau conique lorsqu'elle est vue de côté et les pigments de couleur datent du Ve siècle av. J-C. On lui compare la Lady of Guardamar avec les mêmes oreillettes en roues, découverte en 1987 en Espagne sur un site phénicien, et la Lady of Baza. (Les exégètes ne font de cas des deux roues sur les côtés qui ressemblent fortement à ces roues hydrauliques verticales romaines qui tirent l'eau d'une rivière vers sa ville. Exemple [Roue hydraulique verticale sur la mosaïque romaine d'Apenna, Syrie, IVe siècle.] Par rapport à l'oreille, la forme voulant peut-être rappeler des tambourins de Cybèle; on donne d'ailleurs le nom tympanum à la roue. Ceci recule la date avouée de la première utilisation de roue hydraulique (IIIe siècle av. J-C), lesquels roues s'étaient répandues à la fois dans le monde romain et européen; à mon sens la technologie était en premier lieu à la fois un mystère lié aux dieux et un avantage bien gardé.) 88 Graiver, Bernardo (1980), Argentina Bíblica y biblónica: histora de la humanidad en la Argentina. Editorial Albatros. fig. 86, pp. 123 - Lady of Elche - Un rapport aux eaux souterraines : Kircher décrit les passages des eaux souterraines dans son oeuvre Mundus subterraneus (1665), qui utilise étrangement pour page couverture la statue multimamia [Frontispiece of the 1678 Dutch edition]. Le livre que tient la femme expose les 4 faces de l'obélisque de Pamphili et une caverne se tient en arrière-plan, lieu type pour entreposer des trésors. «a radiant figure who could be Apollo, but whose rays may be the panspermian energy Kircher believed emanated from the Sun itself. To the left of the female scribe, a winged puti holds up a portrait of Kircher as if to suggest that the scribe is mediating or channeling Kircher’s energy» - L'or carthaginois de la Cave de Burrows (Illinois) : Une autre source de trésors trouvée en sol américain vient de la Cave de Burrows en Illinois. L'Illinois est placé tout au bout du couloir du St-Laurent qui débouche sur les Grands Lacs, c'est la fin de la route maritime de l'Atlantique nord-américain. L'américain Russel Burrows investigue le système de tunnels en 1982 et commence à vendre les pièces pesées à l'oz d'or en 1985 : un plastron, un bracelet, un collier... Outre des pièces d'or avec le signe de Tanit, plusieurs artefacts dépeignent des crucifixions, voire la résurrection du Christ, accompagné de script phénicien, une langue qui s'éteint au Ve siècle après J-C. De même, la figuration de soldats laisse supposer un trésor datant de l'antiquité voire des Croisades mais n'est pas particulièrement romaine. - Une date faussée mais un trésor véridique : parmi les artefacts de la Cave de Burrows supposément trouvée en 1982, on retrouve ces plaques en script libyque avec l'éléphant [En photo : Pierre bleuté. Geheimakte Archäologie, Luc Burgin, 1998]. Une plaque identique a été publié par Charles Berlitz en 1972 comme appartenant à la collection Crespi [En photo : Pierre grise. Erich von Daniken, In Search of Ancient Gods, 1973]. Elle est tout-à-fait différente du reste de la collection, et la réponse a ceci que le père Crespi était un marchant et un recycleur d'art. La Cave de Burrows devait donc être connue en 1972, le chemin inverse où les artefacts de Crespi se seraient retrouvés en Illinois n'est pas cohérent. De fait, les auteurs discréditent l'iconographie de la Cave de Burrows comme d'une fabrication moderne fondée sur des publications des années 80-90. Entre autre fabrications supposées, on cite pour sources le Mystic Symbol IHC en cunéiforme publié par Henriette Mertz en 1986, la théorie de la crucifixion dans les poignets par Edwards en 1986. La stèle de l'éléphant de Crespi. «A latex mold of this piece was taken by Dr. Clyde Keeler (who does not subscribe to the author's ideas about Atlantis) and translated in Barry Fells book "American B.C." from pure Libyan. It read, "The elephant that supports the earth upon the waters and causes it to quake." (Lost Outpost of Atlantis de Richard Wingate, 1980)» «the elephant stela photographed by J. Manson Valentine and published by Charles Berlitz (1972). It bore Libyan script of the finest style, which translates as, “The elephant that supports the earth and therefore is the cause of the earthquake.” (Wingate 2011)» (Effectivement les lettres ressemblent au Libyque de l'Âge du Bronze, ancêtre du berbère Tifinagh. Des inscriptions punico-libyques et libyco-latines démontrent un lien entre la Libye, Carthage et Rome.) - «Among Judeo-Christian symbols represented on tablets are Jewish menorahs, Stars of David, the crucifixion and the triad of crosses at Calvary Mountain, portraits of Jesus Christ, and the so-called ‘Mystic Symbol’, supposedly cuneiform code for the Greek initials of Christ, IHC (White, 1999). Joseph F. (2003:188–91) asserts that the JudeoChristians of the Burrows Cave colony emigrated during the first century CE when Christianity was still part of Judaism. The obsolescence of cuneiform after roughly 75 CE also supports this date (Adkins, 2003: 87). » (En tout cas, on pourra dire que Colombus a raté son coup en voulant accomplir la prophétie du Christ de rejoindre les coins les plus reculés du monde. En photo : la résurrection du Christ, la main bénévolente avec un trou au poignet, l'eidolon.) «THE HASMONEAN TRIANGLE-BASED menorah that Zena Halpern of Syosset, N.Y., recognized on a Burrows Stone was used in Judaea only 40-4 B.C.» - Les navires phéniciens. (En photo : la pierre brune est de la Cave de Burrows, ainsi que la pièce orange. Les deux navires "israéliens" et la photographie noire et blanche servent de comparaison.) Un des éléments représentatif est un navire sur une pièce qui ressemble la pièce dite israélienne du VIIIe siècle av. J-C répondant au nom d'Oniyahu avec un navire phénicien. Cette dernière est publiée en 1981 [89]. La forme de la nef est passablement identique, on dénombre 9 fenêtres sur la pièce d'Oniyahu et 8 sur celle de Burrows. Au bas on peut lire du grec, Λιι. Le soleil de même ressemble au Phi ϕ et Xi Ξ. La forme ΛιΞ se dit líks, linkse «arqué, courbé», le sens de «courbé» donnant celui de «creux». Ce mot se transformera en grec pour devenir lekánê λεκάνη «(Géographie) Bassin, large vallée». (La présence du signe de Tanit sur le pont laisser penser à une tentative d'établir une colonie.) Le soleil a aussi les lettres phéniciennes Qōp-Sāmekh formant la graphie «ϘE» pouvant exprimer la mère-patrie Carthage, QRT.HDŠT. (Au final on lirait «Carthage la Grande», sous-entendu la colonie. Y aurait-il eu une Colonie des Grands Lacs? Était-ce un endroit pour les gens bannis ou exilés? Plusieurs villes sont fondées par des exilés. Ceci expliquerait le multiculturalisme des têtes gravées de profil, des différents navires.) - On décrit le signe ΛΙΙ ainsi : «HELIOS under the rubric All (retrograde He-le-) recurs repeatedly on Burrows Stones, including the aforementioned Baetis, often with associated sunburst and/or Ptolemaic lion, captioning a young, middle-aged, or old man, in Macedonian, Roman, or native dress and once with Libyan 3-feather headdresspatently the king who occupied the inner & outer sarcophagi that Burrows found on a great block in the main crypt. Juba II wrote 50 books, 1/3 Greek, 2/3 Latin. Pliny said he sent forth the voyage that discovered all 9 Fortunate Isles (Canaries) when Romans knew only 2. [ALEXANDER & BURROWS CAVE, by Cyclone Covey, 2004]» 89 A Hebrew Seal Depicting a Sailing Ship, Nahman Avigad, Bulletin of the American Schools of Oriental Research, No. 246. (Spring, 1982), pp. 59-62. http://links.jstor.org/sici?sici=0003-097X %28198221%290%3A246%3C59%3AAHSDAS%3E2.0.CO%3B2-2; On Titles and Symbols on Hebrew Seals. EretzIsrael 15, Aharoni volume, 1981 - La carte des Grands-Lacs. Toujours est-il qu'une colonie d'exilés aurait pu existé à un moment précis ou sur plusieurs siècles. On comprendra le choix de l'Illinois par sa situation à la fin du chemin maritime du St-Laurent et des Grands Lacs, et la possibilité d'une rencontre au moment où Himilcon voyage la côte ouest de l'Europe. - Les exilés. Didon fonde Carthage lors de son exil. Krénidès (Daton) en Macédoine est fondée en -360 sous la direction de l'homme politique athénien en exil Callistratos. D'après Callimaque de Cyrène, les exilés colchidiens s'établissent à travers l'Illyrie et construisent la ville de Pola près du temple d'Harmonie [Strabon]. Les Grecs ont nommé cette ville la «Cité des exilés». Sénèque, Lettres à Lucilius LXXXVI, compare l'exil à la grandeur d'âme : «Comment n'admirerais-je pas cette magnanimité qui embrasse un exil volontaire pour soulager Rome d'un nom qui l'offusque? Les choses en étaient venues au point que la liberté allait faire outrage à Scipion, ou Scipion à la liberté. Sacrilège des deux parts : donc il céda la place aux lois et prit Liternum pour retraite, laissant à son pays la honte de son exil, comme avait fait Annibal.» Silius Italicus, Punica : «2.686. Whereas he, who gained glory by an unjust victory — hear it, ye nations, and break not treaties of peace nor set power above loyalty! — banished from his native land he shall wander, an exile, over the whole earth; and terrified Carthage shall see him in full retreat. 16.272. [Scipio said:] Since the favour of heaven has granted us to expel the Libyans from this World's End, and they either lie dead on these plains or, banished from the West, tread as exiles the sands of their native country....» Flavia Domitilla, petite fille de Vespasien, nièce de Titus et Domitien, épouse de son cousin Flavius Clemens. Selon Dion Cassius elle fut accusée d'athéisme et réléguée à l'île Pandataria. St. Jerome, Chronicon : «A97. Brutius writes that there were made very many Christian martyrs under Domitian, among whom were Flavia Domitilla, granddaughter of the sister of Flavius Clemens the consul; she was exiled to the island of Pontia (Ponza), because she bore witness that she was a Christian.» (Ainsi le glyphe ΛΙΙ sous différents portraits pourraient être la marque des exilés, du nom de la colonie. Différentes marquent peuvent définir l'exilé comme le ménorah un Juif, le ΛΙΙ un Carthaginois, le IHC un convertit, les XXX un soldat banni, etc... Parfois, un petit bateau accompagne.) - Sur le glyphe de la créature impudique cornue, "plus grande que nature", la nuit l'accompagne ainsi que le signe de Tanit, on pourrait indiquer que le diable se dirige Carthage avec ses deux seaux de fausses promesses. - L'hypothèse de Juba. Selon Stabon (VI), Juba règne sur toute la Maurusie et sur une bonne partie de la Libye, grâce à sen attachement constant pour l'alliance romaine. Il est crédité par Pline de récits de navigation de la Maurétanie vers Cadix et d'autres îles et colonies. Les deux frères de Juba II, Ptolémée Philadelphe et Alexandre Hélios, disparaissent des anales en 30 av. J-C. «PTOLEMY I occurs on at least one Burrows Stone, right-profiled in magnificent Macedonian battle helmet and labeled PTILE A GIPTI ("Ptolemy I of Egypt"). Hubbard & Schaffranke must be credited with detecting this and also right-profiled King Juba in Numidian turban-type peaked helmet, labeled JUBA. (Schaffranke, P. 1997. Why Alexander’s Tomb is in Illinois)» (Cependant, pour être cohérent avec l'iconographie des premiers chrétiens, c'est minimalement sous son petit-fils Ptolémée de Maurétanie, le dernier des Ptolémée, régnant de 23 à 40 ap. J.-C., que la navigation aurait dû se produire.) - L'auteur Joseph Frank propose cette conclusion : [The Lost Treasure of King Juba, Joseph F., 2003] «41 A.D. Early in the year, Caligula is assassinated. Claudius becomes emperor. Aedemon’s forces are gradually pushed southward, toward the border with West Africa. There, rather than surrender, the Mauretanians and their allies, led by the elderly Alexander Helios, the last of Cleopatra’s children, hurriedly build a makeshift fleet. Into its hulls they load Juba II’s treasure and library, and then set out to take their chances on the ocean, rather than face certain death at the hands of the Romans. Although some ships are lost at sea and others, dispersed by storms, come ashore in Central and South America, the majority of survivors avoid landing in the dangerous territories of Cuba, Florida, and Mexico. Instead, they sail up the Mississippi River, fighting native tribes much of the way, until the Ohio River is reached. Steering northeast, the refugee fleet enters the Embarras River, sailing into what is now southern Illinois, home of the friendly Yuchi Indians. Here, the Mauretaniansexcavate a tomb for their revered dead, together with a depository forexcavate a tomb for their revered dead, together with a depository forJuba II’s treasure and library. 42 to circa 80 A.D. Although Alexander Helios becomes the “sun king” of the refugees’new land, he dies soon after their arrival and his realm disintegrates through warfare and assimilation with various native peoples, exacerbated perhaps by diseases against which the foreigners possess no natural immunity.» (Les faits concernant Juba restes assez indéterminés. Le glyphe ΛΙΙ n'est pas précisé comme étant Juba et le sarcophage trouvé est non-identifié; compte-tenu des différents bateaux d'époques très anciennes imagés sur les pierres, des voyages Phéniciens précédant l'époque romaine, et de l'épandage des témoignages archéologiques phéniciens sur le territoire du Mississippi, j'opterais pour l'hypothèse d'une colonie d'exilés et des voyages se produisant entre 500 av. J-C et 100 après J-C. Une pratique qui s'est peut-être terminée à cette époque, avec Juba.) - Le sarcophage. «This room was much larger, about 20 by 25 feet, at the center of which lay a large stone sarcophagus. Inside was a gold coffin of superb workmanship. As in the other chambers, enormous piles of black stones emblazoned with lengthy, peculiar inscriptions, strange symbols, and the images of both human beings and animals filled the crypt. The people portrayed were an impossible mix [] Burrows offered that the statues he discovered in the first chamber were “arranged in a semi-circle” and appeared “on the order of Egyptian figures, the left foot forward and the left arm forward,” with an estimated height of eight or more feet and an estimated weight, because they were made of an apparently dense and heavy black material, of four to six tons each. [] And he went on to describe the copper, gold, jewels, ax, and shield discovered within this tomb, as well as the scrolls with strange writing, which, he assured the archaeologists, he did not touch [] "In the area of the heart of the woman was embedded, through the rib, a golden blade large enough to have penetrated the heart. It appeared to me that . . . the blade . . . had become “locked” in place by bone" [] "Further back and in a lower level of the cave is another burial crypt, which is much larger and different in that there is a sarcophagus in the center which has a stone lid closing it. Inside is to be found a fine golden coffin much like those seen in Egyptian burials. Inside the coffin is . . . what appears to be [a] mummy. " [] Along with the sarcophagus there were statues of a figure resembling the Egyptian god Amen-Ra.» [The Lost Treasure of King Juba, Joseph F., 2003] - Le lien logique avec les Canaries. Le script libyco-berbère qui suppose invraisemblablement «l'autre boût du monde» pourrait en fait venir des Îles Canaries; ces îles étaient un point de convergence pour les navigations dans l'Atlantique. «The Zanata Stone (Zenata), is a small stele with engravings presumably of Guanche origin. It was found in 1992 near a mountain known as Montaña de las Flores (Mountain of the Flowers) in the municipality of El Tanque, located in the northwestern part of Tenerife, Canary Islands.» [Wikipedia] «The stone displays the image of a tuna fish with a superimposed inscription that reads ZNT in Berber (Muñoz, 1994). According to the philologist Rafael Muñoz (1994), the word Zenata and its variants Zenaga, Azanegh or Genete, is an anthroponym which means «people of the letter +». (+) is represented in Libyco-Berber inscriptions. In addition, according to Muñoz, the word Zanata and its variants are related to the period of Roman rule, and it appears with this meaning in Roman Hispania and in the Canaries. Berbers cohabited with the Romans in the North of Africa, and explains why the colonization of Tenerife by the Zenaga or Azanegh must have taken place during the time when the Romans ruled over North Africa (Muñoz, 1994).» The roman rule in Africa is 146 BC - 439 AD. «From an archaeological point of view, the rock engravings documented in Tenerife (Risco Blanco, Aripe I and Aripe II) can be dated to within a chronological period close to the start of the Christian era and are therefore related to the aforementioned Zenaga or Azanegh populations and the Horsemen Cycle of the South-Western Sahara. In Central Sahara during the Camel period, and therefore in the period within which the rock art site of Risco Blanco can be placed, a high percentage (60%) of the horsemen and human figures on foot were symbolically engraved in an ultra-schematic way by means of a cross. In some sites these cruciforms or anthropomorphs appear associated with Libyco-Berber inscriptions (Muzzolini, 1983: 443)» [90] (Selon l'auteur les Canaries auraient d'abord été occupé par la classe ouvrière, ce qui peut expliquer la différence de rusticité avec les artefacts d'Illinois. À remarquer le signe des 3 barres sur l'amphore) Sur le signe du soleil : «In one of the cliffiest areas of the cliffy island, is located the complex group of Masca (Northwest Tenerife). There are two circular figures with internal rays that resemble heliomorphs. The representation of the sun is frequent in the Punic graphical schemes, on different materials, and has been associated with the divinity Baal Hammon which is often associated with the main goddess Tanit. The representation of the sun alongside Tanit, is relatively frequent in contrast to the isolated heliomorph or rosette motif. Niemeyer (1995: 493, 494) found a similar figure on the floor of a room of Carthage that appears alongside the figure of Tanit, as is usually the case of this figure described by the German author as a rosette.» [91] (Ce signe solaire est semblable à la plaque de Crespi, ainsi que l'association sur les monnaies d'Illinois. Les gravures de soldats à Tenerife sont un même modus que les plaques d'Illinois.) La momie la plus ancienne retrouvée dans les Canaries daterait du IIIe siècle et est associé aux berbères Guanches. «Regrettably, the discovery of mummies stimulated a ‘gold rush’ in the 19th century and many tumuli were dismantled in the search for mummies which were carried off to institutes around Europe.» Pliny the Elder (AD 79) recounts the voyage of Juba II to the Canaries in the first decades of the 1st century, which was connected with the establishment of dye production in Western Morocco. (Note : je reste indécis 90 91 The rock art site of Risco Blanco (Tenerife, Canary Islands) and the Saharan Horsemen Cycle, A. José FARRUJIA DE LAROSA, Sergio GARCÍAMARÍN. SAHARA 18/2007 Sea-land relationships in the rock art of the prehispanic Canary Islands, Rodrigo De Balbín Behrmann. In "Rock Carvings of the European and African Atlantic Façade". BAR International Series 2043, 2009. sur la réalité du phénomène des caves de Burrows faute de site archéologique.) Les voyages transatlantiques du Quetzalcoatl - Le Quetzalcoatl de Brasseur de Bourbourg (Sujet à caution) [92] : (Je replace d'abord le contexte du serpent arc-en-ciel de Virgile.) Lors des rites funèbres et des Lusus Troia avant d'aborder l'Italie, une seule scène écrite par Virgile est divisée en deux parties : un signe incompris, le serpent arc-en-ciel dans les nuages, et Iris la déesse ailée de l'arc-en-ciel qui descend du ciel. C'est le Quetzalcoatl. Un schisme intervient pour aller coloniser d'autres lieux. «Sorti des saintes profondeurs du sépulcre, un reptile luisant, qui traînait immense sept anneaux, sept replis, enlaça tranquillement la tombe et se laissa glisser au milieu des autels. Son dos est moucheté de taches bleues, et ses écailles flamboient d’un éclat d’or. Tel, un arc-enciel dans les nuages jette sous les rayons adverses du soleil mille reflets divers. [] Énée reprend avec plus d’ardeur le sacrifice commencé, car il se demande s’il vient de voir le génie du lieu ou le serviteur de son père. [] Pendant que les Troyens, en variant leurs jeux, rendent au tombeau les honneurs solennels, la Saturnienne Junon a envoyé du ciel Iris vers la flotte troyenne et fait souffler des vents favorables à sa messagère. L’esprit toujours en travail, elle n’a pas encore rassasié son ancien ressentiment. La vierge ailée se hâte sur l’arc aux mille couleurs et, sans être vue, descend par un chemin rapide. Elle aperçoit l’immense assemblée, parcourt la côte, trouve le port désert, la flotte abandonnée. [] C’est ainsi qu’elle se mêle aux femmes des Dardaniens : Que de rochers sauvages et sous combien de ciels orageux, toujours ballottées sur les flots et poursuivant à travers l’Océan une Italie (=terre patrie) qui recule devant nous !... Aucune cité ne portera-t-elle plus le nom de Troie ? [] partagées entre leur malheureux amour de la terre qu’elles foulent et le royaume où les destins les appellent, quand tout à coup la déesse, les ailes toutes grandes, s’élève vers le ciel et, dans sa rapide ascension, découpe sous les nues un arc immense.» (Le signe de l'Arc-en-ciel est donné par Dieu à Noé, qui est encore dans l'Arche au Déluge terminé, lorsqu'il s'apprête à coloniser le Nouveau-Monde. Genese 9.12 «Et Dieu dit: C'est ici le signe de l'alliance que j'établis entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours: j'ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d'alliance entre moi et la terre. [] et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair. L'arc sera dans la nue; et je le regarderai, pour me souvenir de l'alliance perpétuelle entre Dieu et tous les êtres vivants, de toute chair qui est sur la terre.») - De Bourbourg aurait eu accès à des copies partielles des manuscrits de Ramon de Ordoñez y Aguiar. Ramon, natif de Chiapas, s'était instruit des dialectes indiens et de l'histoire de Votan. Son livre "Historia del ciela y de la tierra", fût envoyé en Espagne vers 1794 et détruit. Un certain docteur Félix Cabrera qui aurait eu accès aux manuscrits de Ramon les aurait introduit dans son livre en modifiant la source à son avantage, "Teatro critico americano, or Solution of the historical Problem on the population of America, London 1822". Ramon offrait une oeuvre mythologique et une oeuvre historique. «La théogonie dont nous parlons suppose que le Créateur ne sauva du déluge qu'un petit nombre d'hommes, dont il désira conserver la race, en mémoire de sa première création, mais qu'il les transforma en ces animaux semblables aux hommes, ajoute la tradition tzendale, et que nous appelons des singes» (Ce fragment est seulement intéressant car il précède la parution du livre de Darwin, L'Origine des espèces, publié en 1859 soit 8 ans après l'oeuvre de Bourbourg, ce qui ne démontre pas une contre-façon.) Continue Bourbourg : «Le second volume de l'ouvrage d’Ordoñez comprenait l'histoire des ancêtres de Votan, descendant de Cham, par la ligne héveophénicienne, c'est-à-dire de leur émigration du continent oriental aux terres lointaines de l'occident; le voyage des Chànes (clan) avec leur premier législateur par le fleuve Uzumacinta et ses affluents jusqu'à la plaine de Palenque, la fondation de la grande monarchie des Quichés, avec celle de Nachàn, qui en fut la capitale [] Nachàn, ou la Ville des Couleuvres, Chànes cu Culhuaques, en mexicain Culhuacan, était le nom de la métropole des Chànes et de l'empire des Quichés, dont les ruines sont aujourd'hui connues sous 92 L'HISTOIRE PRIMITIVE DES NATIONS CIVILISÉES DE L'AMÉRIQUE SEPTENTRIONALE, ADRESSÉES A MONSIEUR LEDUC DE VALMY. PAR M. L'ABBÉE. CHARLES BRASSEUR DE BOURBOURG, Mexico, 1851 le nom de Palenque. [] Le nom Culhuacan ou mieux Colhoacan, vient de Coloa, qui ne veut pas précisément dire Couleuvre, qui est Cofuatl en mexicain: mais bien "serpenter à la manière des couleuvres"; suivant les traditions tzendales, c'est dans ce mot qu'il faut chercher l'origine de ce nom, les ancêtres des Culhuaques ou Coloaques, ayant commencé par habiter des cavernes ou des grottes, où ils se retiraient comme les reptiles auxquels leurs voisins les comparèrent.» (Pour aborder Ramon, il faut retrancher tout l'attrait biblique que Ramon a rajouté à sa théologie afin d'éviter la contamination de l'évangélisation. Enfin la relation au clan de la Couleuvre et au Quetzalcoatl est à retenir.) «Le père Lizana parlant des édifices, dont il vit les restes dans l'Yucatan, ajoute : "Et comme l'ile Hispagnola fut colonisée par les Carthaginois, et que de celle-ci ce peupla Cuba et cette terre (d’Yucatan), il se pourrait bien que ce fût cette nation, si courageuse et si cultivée, qui eût édifié ces monuments somptueux, et subjugué les autres peuples de cette contrée".» (Historia de Nuestra Señora de Izamal, Part1. cap.3. imprimée dans l'Yucatan en 1629 ou 1630. Note : Nuestra Señora «Notre-Dame» est le nom donné par les Jésuites à partir de 1531 des centre d'endoctrinement nommé réductions.)» - Sur la datation : «Au nombre des rares manuscrits que j'ai été assez heureux pour recueillir à Mexico, il est un surtout, le Manuscrit anonyme de la bibliothèque du collège de San Gregorio (bibliothèque des Jésuites de Mexico) [] Ce recueil datait de l'année 1558. L'auteur anonyme, en donnant à entendre qu'il ne faisait que transmettre au papier la copie fidèle des relations hiéroglyphiques devant les yeux, commence dans la troisième partie en disant qu'elles sont "l'histoire de toutes les choses qui se vérifièrent, il y a longtemps : celle de la répartition de la terre, propriété de tous, son origine et sa fondation, ainsi que la manière dont le soleil la partagea, il y a six fois quatre cents ans, plus cent ans, et plus treize, aujourd'hui, 22 mai de l'an 1558", c'est-à-dire 950 ans avant l'ère chrétienne. [] ce qui rend la découverte de ce Manuscrit extrêmement précieuse, c'est l'accord de cette même date avec les dates données par Ordoñez sur le commencement de l'empire quiché» Bourbourg cite ensuite Nuñez de la Vega «ce fut Votan, premier législateur qui de cette contrée qui organisa ce partage, par l'ordre exprès du ciel... premier monarque des Quichés.» Puis il cite le Père Francisco de Sahagun : «Dans la première partie, l'annaliste (Ramon) établit l'époque de l'arrivée des Chichimèques, sortant des sept cavernes, [] Chicomozloc, ou les sept cavernes. Voici ce que dit à ce sujet le père Sabagun : "A l'égard de leur origine, leurs relations disent qu'ils vinrent par mer..... et ce qu'il y a de certain, c'est qu'ils arrivèrent dans des navires, quoi qu'on ne sache pas toutefois de quelle manière ils étaient fabriqués: c'est ce qui fait croire, d'après la tradition que ces Indiens sont conservée, que les sept cavernes d'où ils sortirent, ne sont autre chose que les sept navires ou galères avec lesquelles vinrent les premiers qui colonisèrent cette contrée". (Hist. gen. de Nueva España, Introduc, al lib.1., page XVIII)» (Nous avons donc le topo, une date-clé qui est 950 av. J-C, précisément à l'époque des colonisations troyennes et celle de Salomon, et une arrivée par bateau. Il faut savoir que le voyage navale est semblable à celui qui passe par les cavernes dans l'iconographie mésoaméricaine.) - Sur la colonisation : «Parmi les fragments de l'ancienne histoire du Quiché conservés dans les brouillons de D. Ramon de Ordoñez, j'ai retrouvé le premier paragraphe du second volume, tiré comme je l'ai déjà dit des histoires autographes des Quichés que le père Ximenez traduisit en espagnol : "La postérité des quatre hommes de maïs, dit-il, s'étant multipliée à l'infini dans l'orient, ils se transportèrent à Tulanzù, d'où les familles dont nous procédons émigrent à ces contrées occidentales où nous sommes actuellement. En se séparant du reste des hommes, ces milles changèrent de noms... nous ne parlerons que des treize familles, dont nous descendons, qui furent celles du Kiché, dérivant comme les autres, leur origine des quatre hommes de maïs, et qui s'étaient prodigieusement multipliés dans l'orient, avant que le soleil ne vint à donner sa lumière"» «Ordoñez affirme que c'était Cuba (d'où il venait), qu'il appelle Valum Votan ou la Terre de Votan... Selon la Preuve de Votan, expliquée par (le commentaire d') Ordoñez, les ancêtres de ce personnage auraient passé des côtes d'Afrique aux Canaries, et de ces îles à celles d'Haiti et de Cuba où ils auraient fondé leur gouvernement. Votan le voyageur et législateur des Américains, serait, suivant les explication du même auteur, le sixième prince de ce nom. (Ordoñez, Hist. del cielo y de la tierra, tom. I. cap. IX. nota 57. núm. 43). [] Ordoñez ajoute positivement que Votan naquit à Cuba d'une famille du même nom, et que ce fut lui qui, entrant par la lagune de Terminos, avec une flottille considérable, dans le rio Uzumacinta, alla fonder la cité de Palenque, à laquelle il donna le nom de Nachán» - Une carte : «(Paul Félix) Cabrera qui eut en main plusieurs des documents d'Ordoñez et qui vit même le Manuscrit tzendal de l'histoire de Votan... Voici la description que Cabrera donne de ce Recueil curieux, dont le texte faisait partie du grand commentaire,-- Hist. del cielo y de la tierra, tom.II. -- de D. Ramon de Ordoñez:» En tête de la première page, les deux continents sont peints de couleurs diverses, en forme de petits carrés, placés aux deux angles. Celui qui représente l'Europe, l'Asie et l'Afrique, est marqué de deux signes comme de grands SS majuscules, placés sur les bras supérieurs d'une sorte de barre, qui, d'un angle à l'autre, divisent les deux carrés, formant au centre le trait-d'union. Celui qui indique l'Amérique, a aussi deux sortes de grands (SS), mais renversées ou placées horizontalement sur les barres; mais je ne saurais dire si elles sont sur la barre supérieure ou inférieure; toutefois, je crois que c'est sur la dernière. Lorsqu'il (Votan) parle des endroits qu'il a visités sur l'ancien continent, il le marque sur la marge de chaque chapitre avec une S droite, et quand il s'agit de l'Amérique, avec une S horizontale. Entre les deux carrés, se trouve le titre de son histoire ainsi désigné: 'Preuve que je suis Couleuvre', titre qu'il prouve dans le corps de son ouvrage, en disant qu'il est Couleuvre parce qu'il est Chivim.» (Ce sigle des SSS, je l'ai évoqué au VOL. 2 sur la Mosaïque du Nil qui est elle-même une carte. Le signe se voulait un sceau préservant le territoire.) - Le Quetzalcoatl : «Cet arbre (Seiba) est pour eux le symbole de leur origine, c'est à la même idée que fait allusion le sujet de la médaille, vue par Dupaix (le capitaine qui trouva en premier les manuscrits de Ramon) entre les mains d'Ordoñez, et dont il parle dans son voyage à Palenque. On y voit le serpent roulé autour de l'arbre, symbole de Nin ou d'Imos, père des Chånes: au-dessus on voit un oiseau, le Quetzalcohuas, et autour du grand arbre plusieurs arbres plus petits, placés tous ensemble sur un monceau de pierres et emblèmes de l'empire des Quichés ou de la Montagne des Arbres, suivant l'explication qu'en donnait lui-même Ordoñez. [] Nuñez de la Vega dit encore que le Nin des Tzendales était le même que le Ninus des Babyloniens» (À partir d'ici beaucoup d'amalgames sont fait, à la fois par le nom Cham, Chan ou Chivim qui sera associé aux Juifs, et aux récits de Babylone.) «Ce nom (Quetzalcohuatl) qui a son synonyme dans celui de Cuchulchàn, sous lequel Votan était connu et vénéré dans la terre de Maayhà, se retrouve plus correctement toutefois dans celui de Cuchulchan: dans les langues tzendale et tzotzile, il signifie littéralement la Couleuvre revêtue de plumes précieuses ou divines, le Quetzal. [] la mitre ou la tiare se voit encore dans les bas-reliefs antiques de Palenque, et le bâton qu'on a pris pour une crosse épiscopale est à peu-près comme le signum des Romains. C'était le sceptre et l'étendard particulier des monarques de Nachan: il était formé d'une couleuvre torse, ornée de divers symboles et surmontée d'un Quetzal. [] (Quetzal) inventeur de la science astronomique chez les prédécesseurs des Aztèques; roi et grand-prêtre de Tulbà, où il possédait d'immenses richesses et de superbes palais, bâtis de pierres précieuses: trompé par des magiciens et magicien lui-même; fuyant sa ville et passant par l'Yucatan, où il laisse de somptueux monuments comme traces de son passage... » (C'est ici l'exacte représentation des plaques de Crespi, l'auteur Brasseur de Bourbourg le décrit pourtant en 1851 comme venant d'un manuscrit fondateur.) - Les voyages de Votan en Occident : «(Selon Ordonez) "Votan y est il dit, écrivit un Recueil sur l'origine des Indiens et leur transmigration à ces contrées. Le principal argument de son ouvrage se réduit à prouver qu'il descend de Nin; qu'il est de la race des Couleuvres, et qu'il tire son origine de Chivim. Qu'il fut le premier homme que Dieu envoya à cette région pour partager et peupler les terres que nous appelons aujourd'hui Amérique. Il fait connaître la route qu'il suivit, et ajoute qu'après avoir fondé son établissement, il entreprit différents voyages à Valum Chivim. Ces voyages dit-il, furent au nombre de quatre. Dans le premier, il raconte qu'étant parti de Valum Votan, il prit sa route par le parage qu'on appelait Demeures des treize Couleuvres. De là il alla à Valum-Chivim, d'où il passa à la grande ville où il vit la Maison de Dieu, que l'on était occupé à båtir. Il alla ensuite à la cité antique, où il vit de ses propres yeux les ruines d'un grand édifice, que les hommes avaient érigé, par le commandement de leur aïeul commun, afin de pouvoir par-là arriver au ciel : il ajoute que les hommes avec lesquels il y conversa, lui assurèrent que cet édifice était le lieu d'où Dieu avait donné à chaque famille un langage particulier. Il affirme qu'à son retour de la ville du grand temple de Dieu, il retourna une première et seconde fois à examiner tous les souterrains par où il avait déjà passé, et les signes qui s'y trouvaient. Il dit qu'on le fit passer par un chemin souterrain qui traversait la terre et se terminait à la racine des cieux. A l'égard de cette circonstance, il ajoute que ce chemin n'était autre chose qu'un trou de Couleuvre, où il entra parce qu'il était fils de Couleuvre.» (Le texte est ici contaminé. Ce pose d'abord le problème de l'époque du voyage en Europe, puis, bien que l'analogie renvoie à la tour de Babel, qu'on a d'ailleurs placé en Italie, c'est ici qu'il faut retrancher l'évangélisation. D'autre part la "Tour de Babel" n'est pas un mythe babylonien pour se faire raconter son mythe. Arriverait-il alors en Italie alors que les Troyens rebattissent des villes; verrait-il alors les ruines de Troie et la départition des familles à une époque de création-diffusion des alphabets? Les chemins souterrains sont à mettre en parallèles aux grottes que commencement à bâtir les Italiens comme sépulcres et trésorerie. Vers 925 av. J-C c'est aussi le temps où Salomon bâtit le Temple de Dieu.) Félix Cabrera ajoute Rome dans son livre TEATRO CRITICO AMERICANO : «that, having determined to travel until he arrived at the root of heaven, in order to discover his relations the Culebras, and make himself known to them, he made four voyages to Chivim (which is expressed by repeating four times from Valum Votan to Valum Chivim, from Valum Chivim to Valum Votan) ; that he arrived in Spain, and that he went to Rome ;» Le commentaire de Ramon sur le récit de Votan : «Ordoñez assure que (Valum Chivim) c'était la Phénicie, et voici à peu près comment il l'explique. Selon Suidas, Cadmus, le Chiv ou Hévite, dont nous avons parlé dans la note 20, était fils d'Agénor ou Ogygès, que Calmet suppose être le même que Og, le roi géant de Basan, qui vivait au pied du mont Hermon, vaincu et tué par Moyse, à l'entrée des Israélites dans la terre promise, 1447 ans avant l'Ere chrétienne. Cadmus... abandonna son pays que par la juste terreur que lui inspiraient les armes des Israélites. La première entreprise de Cadmus fut la conquête des Sidoniens, descendants ... et la fondation du royaume de Tyr, dont il bâtit la capitale dans la situation la plus avantageuse à un grand commerce maritime... C'est à cette guerre désastreuse qu'on attribue l'émigration d'un grand nombre d'entr'eux qui allèrent chercher au loin des plages plus heureuses. Les ancêtres de Votan furent de ce nombre, dit Ordoñez; aussi quand Votan parle de Valum-Chivim, cet écrivain veut-il que ce soit de la Phénicie et surtout de Tripoli de Syrie, qu'il suppose avec Calmet été bâti par les Hévites.» (Tout ce qui a trait aux rencontre entre Votan et les Phéniciens ou les Juifs sont des conjectures faites à posteriori par Ordoñez, ceci n'est pas explicité, je dis ceci pour corroborer son manuscrit de Votan. Simplement parlant, son origine est lié aux Peuples de la Mer et son voyage se produit vers Cadix et Rome qui sont alliés.) - Suite au souterrain de Votan : Bourbourg cite «"à son retour aux régions occidentales, Votan construisit un souterrain du même genre, continue Ordoñez, ou un trou de Couleuvre, au fond de la ravine qui se prolongeait jusqu'à Tzequil". [] L'Evêque Nuñez de la Vega ajoute encore un autre argument... Il raconte que Votan alla à IIuehuetan, et qu'il y transporta des tapirs; qu'il y bâtit avec la rapidité du vent une maison ténébreuse, où il déposa un trésor, dont il commit la garde à une dame et à des officiers nommés tapianes.» (Le tapir, un animal à trompe rappelant l'iconographie Crespi.) «Sahagun (Hist. de Nueva España, tom.I. Lib. III. cap.14)... assure que "Quetzalcohuatl élevat et bâtis plusieurs demeures souterraines, auxquelles il donna le nom de Mictlancalco, (c'est-à-dire, Palais de l'Enfer ou de la Mort, le mot Mictlan exprimant à la fois l'idée complexe de la mort et de l'enfer, comme aussi d'une habitation ténébreuse et cachée, comme celles où se célébraient les mystères égyptiens, tandis que le mot calco donne l'idée d'une étendue fort considérable) et qu'il fit poser à l'entrée une grande pierre qui se remuait en la touchant du petit doigt: mais que beaucoup d'hommes réunis n'auraient pu remuer cette pierre, en supposant même qu'ils eussent été en fort grand nombre".» Bourbourg rajoute : «Dans le Codex Borgia, on reconnait Votan (quoi que l'auteur parle ici de Quetzal) sous le nom de Tepeiolotl, ou Coeur de la montagne: il y est présenté sous la forme d'un tapir, l'animal sacré, qu'il avait apporté à Huehuetan. Au milieu des sombres montagnes de la Miztèque, s'élevait le superbe temple d'Achiuhtla, dédié au Coeur du Peuple; c'est-là que se conservait une émeraude d'un éclat et d'une grosseur extraordinaires, travaillée avec une délicatesse infinie: elle représentait le Cœur du Peuple, avec une couleuvre qui l'enveloppait des pieds à la tête, et au dessus le quetzal, l'un et l'autre insignes de son nom et de la dignité de Quetzalcohuatl.» - La sculpture des voyages de Votan trouvée par Antonio del Rio : (On retrouve ici cité par Cabrera des sculptures trouvées près de Palenque représentant Votan et dont l'iconographie est presque identique aux prêtres de Crespi.) «Antonio del Rio, captain of artillery, who was sent in consequence of an order from his Majesty Charles the third, dated March 15th 1786, by his Excellency don Joseph Estacheria, captain general of Guatemala, to examine the ruins of a city of very great extent and antiquity, the name of which is unknown, that was discovered in the vicinity of Palenque, district of Carmen, in the province of Chiapa where he found magnificent edifices, temples,... Among the figures which this officer copied, are two that represent Votan on both continents, and an historical event, the memory of which he was desirous of transmitting to future ages. The first figure displays Votan adorned with many hieroglyphics... The hero has a symbolical figure twined round his right arm; this is significative of his voyages to the old continent. The square, with a bird painted in the centre, indicates Valum Votan : whence he commenced his travels; and it is an Island, because among antiquarians it is unanimously agreed, that a bird is the symbol of navigation... the remainder of the figure shews the course taken to reach Valum Chivim... He holds in his left hand a sceptre, from the top of which issues the symbol of the wind... Dependant from the right hand is a double band... the deity at his feet, in the act of supplicating to be taken to America, in order to be there known and adored. [] the deity... in the act of supplication, and in another, as seated on the throne of the altar, and receiving the symbol of homage and adoration from that hand whence he had before implored favour. The mitre or cap, with the bull’s horns, which this idol bears on its head in both figures... [] The second figure shews Votan returned to America ; the deity, before seen kneeling at his feet, is here placed on a seat covered with hieroglyphics ; Votan, with his right hand, is presenting him a sceptre armed with a knife of the ytzli stone... a species of black quartz... by this act Votan shews the deity to be a principal one to whom sacrifices were offered. Votan has in his turban the emblem of the air, and a bird with its beak in an opposite direction to his face, to signify his sailing from that side of the world to this. From his left hand hang the two bands spoken of in the first figure, but they are here more distinct than in that ; the lower band shews the line of his descent on the old continent, and the upper one exhibits his American progenitors. The three human hearts shew, that he who holds the band, is Votan, and the third of his race, as he represents himself to be in his historical account. (Cabrera adds : having the three human hearts painted on the band which he holds in his hand)» [93] (Il est vrai que la description de la tiare, des serpents enroulés, rappellent les figures de Crespi. La pierre noire doit être de l'obsidienne. Cette déité au casque cornu est souvent représentée dans la collection Crespi. Il est vrai qu'on ne pouvait s'empêcher de penser que les plaques de Crespi des mages avec leurs mitres étaient des créations des évangélisateurs. Ce témoignage le précède d'un siècle et évoque des images méso-américaines, non pas européennes.) - La médaille de Votan : D'après Cabrera : «The brass medal of which two specimens were found, one of them now in the possession of Don Ramon Ordonez ; the other, which was my own, I presented to the King with two copies of this work by the hands of the President, on the 2nd of June, 1794 [] On one side, the first seven families to whom Votan distributed lands, are symbolized by seven trees; one of them is withered, manifestly indicating the extinction of the family it represented ; at its root, there is a shrub of a dififerent species, demonstrative of a new family supplying its place... and the bird on the top. The largest tree is a 93 TEATRO CRITICO AMERICANO; OR, A CRITICAL INVESTIGATION AND RESEARCH BY DOCTOR PAUL FELIX CABRERA, 1822 eieha (cieba), wild cotton, placed in the midst of the others, and overshadowing them with its branches, it has a snake, Culebra, twined round its trunk, shewing the Hivite, the origin of all these seven families; [] The reverse of the medal shews other seven trees, with an Indian kneeling, the hands joined, the countenance sorrowful, the eyes cast down, in the act of invoking divine help in the serious tribulation that afflicts him : this distress is typified by a crocodile on each side with open mouth, as if intent on devouring him. These devices, doubtless imply the seven families of the Tzequiles, whom Votan says he found on his return from Valum Chivim» [94] (Cette médaille avec les 7 familles pourraient évoquer Rome aux Sept Collines, comme voulant recréer une Troie en Amérique. J'ai évoqué le thème de l'arbre mort au VOL. 1, dont un miroir étrusque présentant une prophétie sur les royaumes à venir de Rome. Le signe dont il est fait référence dans l'Énéide sur le «Quetzalcoatl» évoque aussi le chiffre 7 lequel semble lié à la résurrection car on fait état d'une chasse rituelle plus tôt dans le texte : «[Énée] n’abandonne sa chasse victorieuse qu’après avoir étendu à terre sept énormes bêtes, autant qu’il a de vaisseaux... Puis il console leurs cœurs affligés... "Un long chemin de hasards et de périls nous conduit vers le Latium où les destins nous montrent de tranquilles foyers. Là ils nous permettront de ressusciter le royaume de Troie."» Et puis le signe incompris : «un reptile luisant, qui traînait immense sept anneaux, sept replis» La suite – cette prophétie incomprise – propose les richesses et la perte des Mayas et Aztèques : «Enfin le reptile se déroule en rampant à travers les patères et les coupes brillantes ; il goûte aux mets sacrés et rentre, inoffensif, au fond du tombeau. [] Énée reprend avec plus d’ardeur le sacrifice commencé, car il se demande s’il vient de voir le génie du lieu ou le serviteur de son père.» Le serpent, donc le «serpent à plume» Quetzalcoatl, est traditionnellement associé à l'arbre de vie, c'est-à-dire qu'il est aussi l'arbre.) - Prophétie du retour de Quetzalcoatl : (Hypothèse. Pour ce qui est de Cortès, il aurait été impossible à quelques milliers d'Espagnols de conquérir une place forte de dizaines de milliers d'hommes sans un passedroit. Quetzalcoatl fût son cheval de Troie. Une telle invention espagnole sur une prophétie du retour promut après le massacre n'aurait eu aucun impact sur des convictions ancestrales pour s'allier Moctezuma.) Selon les Anales de Cuauhtitlan du Codex Chimalpopoca maintenant perdu, lorsque Topiltzin-Quetzalcoatl régnait sur Tula, son frère Tezcatlipoca trompa Quetzalcoatl avec du pulque alchoolique. Lorsqu'il eut repris ses esprits, Tezcatlipoca apporta un miroir et Quetzalcoatl fut humilié, soit que son frère a couché avec sa nièce, soit qu'il aurait commis inceste avec sa soeur; il construisit un radeau et partit loin de la capitale. Il est aussi dit que le pulque était une prétendue médecine pour Quetzalcoatl devenu vieux. Ici naîtra la promesse du retour du Quetzalcoatl en l'année 1-Roseau. La prochaine mention du mythe du retour du Quetzalcoatl viendrait d'une tentative d’évangélisation de Motolinía dans Memoriales vers 1531. Le mythe est ensuite rapporté par Sahagun, et la Chronique X, un codex prétendu et perdu, rapporté par Durán, Tezozomoc, Tovar et Chimalpahin. 94 TEATRO CRITICO AMERICANO; OR, A CRITICAL INVESTIGATION AND RESEARCH BY DOCTOR PAUL FELIX CABRERA, 1822 - Le mythe du retour : La mention officielle viendrait de la seconde lettre de Cortès à Charles V (31 octobre 1520) disant que Moctezuma II le regardait comme l'envoyé de son législateur. «Moctezuma replied, the others assenting to what he said, that they had already informed me they were not the aborigines of the country, but that their ancestors had emigrated to it many years ago; and they fully believed that after so long an absence from their native land, they might have fallen into some errors; that I having more recently arrived must know better than themselves what they ought to believe; and that if I would instruct them in these matters, and make them understand the true faith, they would follow my directions, as being for the best. [] When these are completed they make them offerings of the hearts of other victims, which they sacrifice to them, and besmear their faces with the blood. For everything they have an idol, consecrated by the use of the nations that in ancient times honored the same gods. Thus they have an idol that they petition for victory in war; another for success in their labors; [] There was (in Mexico-Tenochtitlan) one palace somewhat inferior to the rest, attached to which was a beautiful garden with balconies extending over it, supported by marble columns, and having a floor formed of jasper elegantly inlaid. [] There is an apartment in the same palace in which are men, women and children, whose faces, bodies, hair, eyebrows, and eyelashes are white from their birth. [] There was another palace that contained a number of men and women of monstrous size, and also dwarfs, and crooked and ill-formed persons, each of which had their separate apartments.» [95] (Les Aztèques ont sommairement des dieux romains et des idoles troyennes-phéniciennes. La figure du Quetzalcoatl, comme cité par Virgile, se comprend ainsi : le voyage de la déité législatrice n'était pas spatiale mais temporel, l'empire troyen devenu romain, devenu européen, l'empire s'étendait à travers les siècles pour revenir à la terre de sa postérité.) «some of them (idols) are composed of a mass of seeds and leguminous plants, such as are used for food, ground and mixed together, and kneaded with the blood of human hearts taken from the breasts of living persons, from which a paste is formed in a sufficient quantity to form large statues. When these are completed they make them offerings of the hearts of other victims, which they sacrifice to them, and besmear their faces with the blood.» (Ce passage est assez éloquent quant à la façon dont on fabrique les idoles, et donc celles des troyens.) Une autre partie de cette lettre ajoute : «[Moctezuma] returned with many and various jewels of gold and silver, featherwork, and five or six thousand pieces of cotton cloth, very rich and of varied texture and finish. After having presented these to me, he sat down on another piece of carpet they had placed for him near me, and being seated he discoursed as follows:–"It is now a long time since, by means of written records, we learned from our ancestors that neither myself nor any of those who inhabit this region were descended from its original inhabitants, but from strangers who emigrated hither from a very distant land; and we have also learned that a prince, whose vassals they all were, conducted our people into these parts, and then returned to his native land. He afterwards came again to this country, after the lapse of much time, and found that his people had intermarried with the native inhabitants, by whom they had many children, and had built towns in which they resided; and when he desired them to return with him, they were unwilling to go, nor were they disposed to acknowledge him as their sovereign ; so he departed from the country, and we have always heard that his descendants would come to conquer this land, and reduce us to subjection as his vassals ; and according to the direction from which you say you have come, namely, the quarter where the sun rises, and from what you say of the great lord or king who sent you hither, we believe and are assured that he is our natural sovereign, especially as you say that it is a long time since you first had knowledge of us. Therefore be assured that we will obey you, and acknowledge you for our sovereign in place of the great lord whom you mention, ... but believe no more than you see with your own eyes, especially from those who are my enemies, some of whom were once 95 "Hernan Cortés: from Second Letter to Charles V, 1520", http://www.fordham.edu/. Source : Oliver J. Thatcher, ed., The Library of Original Sources (Milwaukee: University Research Extension Co., 1907), Vol. V: 9th to 16th Centuries, pp. 317-326. Aussi publié sur https://en.wikisource.org/wiki/Letters_of_Cortes_to_Emperor_Charles_V__Vol_1/Second_Letter,_October_30,_1520 my subjects, and having rebelled upon your arrival, make these statements to ingratiate themselves in your favor. These people, I know, have informed you that I possessed houses with walls of gold, and that my carpets and other things in common use were of the texture of gold ; and that I was a god, or made myself one, and many other such things. The houses you see are of stone and lime and earth. [] It is true I have some things of gold, which my ancestors have left me ; all that I have is at your service whenever you wish it."» (Plusieurs détails intéressant : Cortès reçoit le plumage dès son arrivée; Moctezuma se fourvoie en lui présentant ses propres ennemis qui ont réagit avec l'arrivée des européens; Cortès lui-même aurait eu connaissance de ce mythe colonisateur; le souverain européen «that he is our natural sovereign» est vu comme un roi troyen-phénicien et non pas Charles V; enfin le mythe des cités d'or est à demi-avoué, il se dit possesseur d'un or qui viendrait de ses ancêtres européens, tel que l'or de Crespi par exemple.) - Cortèz débarque conquiert le Yucatan puis arrive à Veracruz ches les Aztèques, Monctezuma II se souvient de légende de Quetzalcoatl et le prend pour son émissaire. Cortès profite de la situation, s'allie les peuples locaux et le renverse. «Cortés fit rassembler les notables cholultèques dans l'enceinte du temple de Quetzalcoatl et à un signal donné, les Espagnols les massacrèrent, faisant (plus de) 3 000 victimes» Rapporté par Torquemada et d'autres, Cortès se serait attirer la sympathie des guerriers de Tlaxcalteca, ennemis traditionnels des aztèques, en démontrant que la malédiction d'un déluge pour la profanation du temple du Quetzalcoatlt ne s'est pas produite; l'armée de Tlaxcalteca est évaluée entre 30000 et 100000 hommes. - Venise devient Tenochtitlan en 1528 : (Oui Venise et non pas Cadix, il n'y avait pourtant pas d'Italiens en Amérique...) Sur la comparaison à Venise : «During his 1499 voyage into what is now the Gulf of Venezuela, the Spanish explorer Alonso de Ojeda reported seeing the palafitte houses of the Wayuu people built over the water and supported on stilts made from tree trunks, prompting him to name the territory Venezuela or Little Venice. [] Cortés noted later in hi srelazione to the senate on November 16, 1525 that the lake water in Tenochtitlan “rises and falls every day as it does in Venice.”» «Bordone's Libro direct visual comparison posited by the likeness between the island-city of Tenochtitlan and Venice. The small islands in the Venetian lagoon and Mexican lake, the parallel between the compass lines in the Venetian map and the hydraulic infrastructure in the Tenochtitlan map spiraling from the center, the square public spaces in each, especially the Arsenal in Venice, even the snaking of a primary canal through the cities, seem to speak to the spatial similarities between the metropoles.» Etc... Benedetto Bordone’s "Libro de tutte l’isole del mondo", a geographical encyclopedia of islands, was printed in Venice in 1528. Bordone’s map of Tenochtitlan is derived from a very similar image included in a 1524 Latin edition of Cortès’ letters; this 1524 printed map was probably based, through a series of copies, on a manuscript map that Cortès included in a Charles V. Cortés’s Tenochtitlan’s Templo Mayor depicted Coatepec, or Serpent Mountain, where captive enemies reenacted a cosmic battle against Huitzilopochtli. At its center, the Cortés plan showed a colossal, headless nude (perhaps a statue of Coatlicue, the mother of the Aztec gods), withits arms extended at its sides, appearing to hold serpents and clearly identified as an idol “idol lapideum”. (Pourquoi donc rendre Venise l'égale d'une ville «barbare» telle qu'elle rappelle la Troie originelle avec sa déesse-mère.) Bordone’s less crowded temple platform rid itself of this evidence of idolatry and human sacrifice. Cortés map, Bordone’s copy, and his map of Venice–all resonated with the long tradition of European mappae mundi that placed Jerusalem at the center of the world, the sacred city at the center of civilization. (Le "centre du monde" sera Tenochtitlan, assimilé avec la ville de Venise, et par là leurs ancêtre troyens. «La maison d’Énée y dominera sur tous les pays, et les fils de ses fils et ceux qui naîtront d’eux. Ainsi parle Phébus. [] C’est sous ses auspices (de Mars), mon enfant, que cette illustre Rome égalera son empire à l’univers, sa grande âme à l’Olympe et d’un seul rempart enfermera sept collines.») «Besides the image of Santo Domingo that accompanied Columbus’s first letter, the 1524 Cortés map represented Europe’s first glimpse of an American city, and... would remain the only image of the city that Europeans saw for almost two centuries. Numerous and significant European collections of cosmographic and travel literature copied and recycled Bordone’s less violent and more Europeanized image of the city, choosing his version over Cortés’s original» [96] (Clairement Venise se prévalait des Amériques. Le Quetzalcoatl servit les Espagnols à conquérir et émousser leur génie militaire et les liens des origines de Moctezuma furent détruits ou cachés, les codex.) 96 THE VENETIAN DISCOVERY OF AMERICA, GEOGRAPHIC IMAGINATION AND PRINT CULTURE IN THE AGE OF ENCOUNTERS, by ELIZABETH HORODOWICH, New Mexico State University - Astyanax or The arrows of Destiny (Sujet à caution.) : (Est présent ici le récit du voyage des Troyens vers le Nouveau-Monde sous la forme d'un roman historique. Ce récit a été produit par un gouverneur américain, une position hiérarchique importante qui implique l'accès à des connaissances privilégiées, par exemple par les clubs maçonniques très en vogue dans l'Amérique de l'époque; la citation au début du livre «Ah, said Astyanax, little girl, sunbeams are hard to catch» permet de croire que son œuvre n'était pas seulement romanesque mais pouvait avoir été tiré de d'autres épopées ou codex. Enfin la pertinence à livre le roman de façon historique réside sur la censure générale des œuvres romaines et troyennes, comme j'ai déjà explicité celles de Livy, de Malte, Fénélon et autres que j'expliquerai encore.) Une théorie élaborée dès 1632 : New English Canaan (1632) of Thomas Morton : "bin in those parts (America) any time; besides others lesse, now I am bold to conclude that the originall of the Natives of New England may be well conjectured to be from the scattered Trojans after such time as Brutus departed from Latium. [] and being put to Sea might encounter with a storme that would carry them out of sight of Land, and then they might sayle God knoweth whether, and so might be put upon this Coast, as well as any other. [] Yet it is thought that the use of the Loadstone and Compasse was knowne in Salomons time, for as much as hee sent Shippes to fetch of the gould of Ophir, to adorne and bewtify that magnificent Temple of Hierusalem by him built for the glory of Almighty God, and by his speciall appointment: and it is held by Cosmographers to be 3 yeares voyage from Hierusalem to Ophir, and it is conceaved that such a voyage could not have beene performed, without the helpe of the Loadstone and Compasse." (Morton qui était des premiers colons anglais arrivés au pays après les pères fondateurs et le Mayflower de 1620. L'idée de l'existence du compas nous mènera à une piste...) Le prince de Wales : According to a British myth, Madoc was a prince from Wales who explored the Americas as early as 1170. A plaque at Fort Mountain State Park in Georgia recounts a nineteenthcentury interpretation of the ancient stone wall that gives the site its name. The plaque repeats Tennessee governor John Sevier's (1785-1809) statement that the Cherokees believed "a people called Welsh" had built a fort on the mountain long ago to repel Indian attacks. (Le Tennessee étant voisin de l'État de Georgie, on notera le rôle du gouverneur.) - Sur l'auteur du livre «Astyanax – The arrows of Destiny» : Brown, a lifelong Baptist. "Astyanax, an Epic Romance of Ilion, Atlantis, and Amaraca (1907)" is a work upon which he has bestowed much labor during a period of twenty years. Joseph M. Brown served as Georgia's governor from 1909 to 1913. [97] Brown advocated the prohibition of alcohol, signed into law Georgia's first automobile registration, licensing, and regulation law, which included a prohibition on driving while intoxicated, and signed into law a bill requiring the registration of all revolvers carried privately in the state. - L'histoire est la suivante : les protagonistes sont Astyanax fils d'Hector, sa mère Andromaque, Antiphon (un nom retrouvé dans l'Iliade comme un proche d'Hélénos et de Priam), Hélénos fils de Priam, arrivant sur une flotte de 12 navires près des côtes de la Floride dit "Island of Cauta" voulant atteindre Xibalba; 12 grands navires mais 47 avec les petits. Résumé du chapitre 1 : le roman commence directement après les errances et l'arrivée en Amérique et la terre qui est nommée Xibalba. Il y a apparition d'un signe, une comète. On place ensuite le palladia à la proue du navire Atlanta, au-devant était aussi une aiguille de boussole venant d'un Phénicien. On raconte qu'Astyanax sauva Hélénos et Andromaque de la captivité grecque, et dans certains cas aurait payé un tribu depuis le Trésor de Priam caché dans les cavernes de Pergame qu'un prêtre d'Apollon lui aurait montré; on rappelle qu'Helenus avait reçu la Chaonie et Astyanax l'avait embarqué depuis l'Asie. On liste les trésors de la caverne troyenne creusée sous Laomédon. Elle était creusé par des esclaves puis camouflée avec du feuillage, en plantant des arbres et ceux-ci étaient tués. Seul le prêtre d'Apollon, et la famille royale connaissait son existence. Dans cette caverne se trouvait : des bols en or, des chandeliers en argent, des centaines d'articles en or et en argent, la couronne d'Hécube serti de joyaux, les joyaux de l'État et les regalia du roi. Astyanax avait emporté de ceci l'anneau de son père serti 97 Astyanax est disponible sur hathitrust.org. https://hdl.handle.net/2027/mdp.39015039511533 d'un rubis, un collier de perle donné à sa mère par Hector et un diadème en or. L'entrée avait été caché de mousse et d'herbe, et pour y entrer il avait fait creuser des esclaves rendus aveugle qui ont été tué par la suite. (L'idée de cavernes aux trésors est conséquentes des recherches exprimées précédemment; on notera que l'auteur confond Troie avec Hisarlik. Ce collier de perle n'étant pas sans rappeler la Lady of Elche.) Andromaque se plaint de l'ardeur du voyage, c'est-à-dire depuis la fuite de Troie, un mode souvent répété dans l'Énéide : «Can it be that we are nearing the goal toward which we have been toiling for years? Or will the Fates cruelly bring us to death or enslavement after so long a time of roaming which might have made weak the hearts of any people save those of Ilion, the land of sacred memories and of our love?» Quelques métaphores de comportement animale sont aussi mentionnées. Une comète est de bon augure. Hélénos aurait placé un Palladia sur le navire nommé Atlanta. Ils seraient arrivés par des barques sur une île ici nommée Atlantis où ils auraient capturés des navires de qualité; une aiguille de fer dans un bol d'eau servait de boussole qu'Astyanax avait reçu en sauvant un phénicien de la noyade. (Les Açores correspondraient, l'île dont parlent les Carthaginois où ils y plaçait des richesses, et non pas le continent. Je note Palladia car le mot est souvent employé pour signifier les pénates.) On y décrit les couleurs de la mer des Caraïbes (p.17) «Dazzling was the glitter as the oars, now sweeping through the water, dragged trails of shining fire and... drew up chains of liquid gems... In the wake of each craft, for fully thrice her lenght, was seen a stream of yellow light, whence, even and anon, were floating away livid masses... like the dying dolphin's hues... their flame-clad bodies dragging miniature clouds of brillance, there, like torches tossed up from the deep.» Après les efforts de navigation, Astyanas s'endort et a une vision d'un trône et des dieux (p.19-20), Apollon lui annonce le non-retour et de nouveaux dieux. Il reçoit ensuite les dons civilisateurs (p.22) qui sont aussi pour son peuple : un «coeur de lion», le don des langues, de l'archer, du discernement, de la sagesse, des pieds rapides, un coeur chaste, le courage dans la bataille, la sagesse, l'habilité à la navigation, l'engouement, la fidélité, une armure et une épée indéfectible, de bonnes récoltes. Se réveillant, il croit être abandonné de ces dieux et le palladia manque sur l'Atlanta. Le matins suivant, montant à la vigie, il voit un arc-en-ciel (p.26). «Who can longer doubt that we shall be welcome in the land before us, and that its gods smile on us ? Look not back upon the waters of care and woe; but turn thine eyes toward the splendors before us. So our own gods commanded us.» Dans la nuit noire, le Palladia manque, les hommes se rangent en armes, alors qu'un homme monte au mat, ils voient un arc-en-ciel tel qu'ils en n'ont jamais vu. "Who can longer doubt that we shall be welcome in the land before us, and that its gods smile on us? - Look not back upon waters of care and woe; but turn thine eyes toweard the splendors before us. So our own gods commanded us." (Ces signes lumineux avec les couleurs de l'Océan, l'apparition des dieux puis de l'arc-en-ciel rappellent le signe du Quetzalcoatl signifié par Virgile. Comparer avec l'Énéide. «la Saturnienne Junon a envoyé du ciel Iris (dont les ailes de safran étincellent de rosée et qui traîne par le ciel mille reflets divers sous les rayons adverses du soleil) vers la flotte troyenne et fait souffler des vents favorables à sa messagère.») - Résumé du chapitre 2 - le dieu de l'Ouragan : à ce moment la flotte est dispersée. Apparaît Elkanah d'Israël, un esclave capturé lorsqu'ils étaient à Tyr qui prie son dieu Baal-Canaan (Jehovah le Créateur). Approchant de l'île de Bermejan, l'un a tiré un albatros d'une flèche et le geste tabou est signe de tempête. Ils vont à la rencontre d'un habitant nommé Cezalcoua qui s'est échoué sur l'île et qui peu leur indiquer le chemin. Ils y établissent un camp alors qu'une tempête fait rage (p.37). Au moment de la tempête, Astyanax veillent à sauver les navires : «When, at lenght, the crushing force and almost suffocating density of the rain added its terrors to the fierce glare and uproar which kept pace with the tremendous rush of the tempest, and drove his men to shelter beneath the deck, the Trojan prince yet stood to his post and thundered words of command to the oarsmen below. (p.39)» Elkanah s'offre de nager afin d'aller brûler un navire et s'éclairer pour ne pas s'échouer les uns sur les autres. Astyanax le croit perdu : «Well, it was a wager against fate for any mortal to essay to pass through this swwthing hell and live. A man's strenght is no more thant a gnat's against this hurricane.» (En passant, l'Ouragan Juracán est un dieu des premières nations des Antilles, les Tainos. Leur origine est le peuple Arawak, et on retrace une migration vers Puerto Rico vers 500 av. J-C. Avant eux y habitaient aux Antilles les Ortoiroides. C'est donc le premier dieu local qu'il rencontre. Yukiyú est le dieu pacifique du Bien. À ce moment est intéressant de noter que le dieu Juracan, dérivé de l'espagnol huracán, apparaît dans la pièce Troïlus et Cressida de William Shakespeare (Act 5, Scene 2) : "the dreadful spout which shipmen do the hurricano call, Constringed [i.e., compressed] in mass by the almighty sun." L'élaboration est intéressante car ces faits sont inévitablement rencontrés dans les Antilles de l'époque.) Astyanax prie aussi le dieu d'Elkanah, ils s'en sortiront avec deux navires en moins. La tempête revient quelques temps après (p.48) et Astyanax prie le dieu de l'Ouragan apparaisant ainsi la tempête : «O thou God who rulest the tempest! spare them, spare noble Asmachorys and Ilion's heroes with him! [] Elkanah, Elkanah, pray to thy God that He rescue Asmachorys and all who share his peril! [] O God of the tempest, chain its arms tha tit rob me of no more of my people!» Asmachorys se questionne sur la puissance divine qui l'a sauvé et voudrait l'adorer comme un dieu des Troyens (p.51). Résumé du chapitre 3 : la flotte se rapproche de Xibalba. Ils aperçoivent une montagne et l'indigène Cezalcoua répond : «Citlat, the shining one, is the mountain monarch of all this portion of the world. Its stupendous heights, crowned with eternal snow, it lifts so far into the ethereal realms that no man dares seeks its crest whereon, sacred forever, is Quetzal's funeral pyre. (p.62)» Arrivé sur les terres de Xibalba, le prince Ixtlil évoque les signes célestes vu avant leur arrivé, signe de l'arrivée d'un noble, un Quetzal. Astyanax répond : «Years ago, our augurs told us that just before we reached the land where Ilion's race would find a resting place we should see a sign amid the stars which would guide us to its shores» L'homme répond que c'est le Quetzal qui les guidait. Ils rejoignent la cité de Tuxtla (p.70) et admirent les beautés multicolores. (Le schisme : à partir du Chapitre III, p.63, l'auteur mêle le passé troyen et l'époque Aztèque de Colombus, il est possible qu'il eût intégré d'autres livres ou codex. Il est vrai que l'ensemble du roman ressemble à un récit d'un navigateur espagnol. Il fait une référence à la «chaise d'Anacaona de Xaragua», au prince Ixtlil, peut-être une référence à Ixtlilxochitl Ier, et puis Atotoztli qui est le nom de la fille de Moctezuma 1er. Astyanax faisant alors figure d'explorateur espagnol, aussi je ne m'engagerai pas plus loin.) - La validation des faits : Dionysius of Halicarnassus, Roman Antiquities «Scamandrius was Hector's name for Astyanax (Il. VI. 402). According to the usual tradition, he was slain upon the capture of Troy. But the early logographers represented him as surviving and being carried off to Greece by Neoptolemus. And they usually spoke also of other sons of Hector (cf. Euripides, Androm. 224). There were various accounts of their return to the neighbourhood of Troy, or eventually to Troy itself, of which we have but a few brief fragments preserved. Two of these are found in Strabo (XIII.1.52 f.; XIV.5.29).» 1.47.5-48.1 (FGrHist 4F31 Jacoby) «When Skamandrios and the other sons of Hector came to him [sc.Ascanius], having been released from Greece by Neoptolemos, he led them down to their ancestral seat of power in Troy and arrived there [...] Of such a kind, then, is the most trustworthy of the stories concerning the flight of Aeneas, [the one] which, among the ancient historians, Hellanikos used in his Troika» (Trop d'auteurs dépeignent la mort d'Astyanax, fils d'Hector et d'Andromaque, chutant des murs de Troie comme un jeune adulte qui n'a pas eu le temps de jouir de la vie. Il serait plus vraisemblable qu'un de ses frères ayant un nom semblable fût amalgamé à la même figure.) Hécube dit d'Astyanax dans les Troades d'Euripide : «and you may rear up this son of my son to be one day a great help to Troy, and children descended from him may resettle Troy again, and the city exist once more» The alternative reading "so that some day children coming in to being from you" (Encore ici Hécube prophétise un fils d'Hector, non pas directement Astyanax.) Sur les autres fils : mentionné dans le Roman de Troie, une version du livre de Dictys rapporte aussi «On a su plus tard qu’Hector, tout jeune, avait eu une aventure avec la Nymphe Aristie, fille du Simoïs, qu’il rendit mère de Simoïsios, et une autre avec Andromaque elle-même, qu’il connaissait déjà, pour lui avoir donné Laodamas, leur premier fils, élevé à l’abri de la guerre, à la cour de la reine Omphale de Lydie.» Selon Benoît et le Roman de Troie, Andromaque a aussi un ou des fils avec Pyrrhus-Neoptolème nommés Achillides, et un demi-frère nommé Laodamas qui reçoit le règne sur la Thessalie et délivre les Troyens des mains des Grecs; rapporté plus amplement par Guido delle Colone dans Historia destructionis Troiae (1287), et John Lydgate (1412). [98] Laodamas est présenté comme le fils d'Hector chez Denys l'Ancien (Dionysius I de Syracuse) dans sa pièce "Ransoming of Hector (alternatively titled Andromache)" vers 400 av. J-C (Leur délivrance de la main des Grecs est conforme à l'oeuvre de Brown. La France se prévaudra aussi d'un fondateur fils d'Hector ou d'Anténor nommé Francus.) Strabon, Géographie, livre XIII, «de Scamandrius (autre nom d'Astyanax), fils d'Hector et du fils d'Enée, Ascagne : on assure même que pendant longtemps les descendants de ces deux familles régnèrent concurremment à Scepsis (Mysie en Anatolie). Mais un jour vint où la cité, changeant la forme de son gouvernement, se constitua en oligarchie ; plus tard encore, elle reçut dans son sein une colonie milésienne et [à l'imitation de Milet] adopta pour elle-même le régime démocratique, sans cesser pour cela d'accorder aux descendants de Scamandrius et d'Ascagne le titre de rois et certaines prérogatives.» (Strabon, propagandiste romain de la théorie de la Troie d'Hisarlik, laisse penser que Astyanax aurait passé par la Mysie. Le chemin de ce dit Astyanax, colonisateur de l'Amérique, est évidemment à retracer, l'oeuvre de Joseph Brown souligne qu'il passa par Tyr où il recueilla un israélite.) - La race des anguilles : Athénée de Naucratis, Deipnosophistes livre IV. Lors d'un banquet, les mets de la table sont regardés commes des dieux ou héros. «Matron, auteur de Parodies, décrit assez agréablement un festin attique : Je ne me refuserai pas, dit Plutarque, à vous le rapporter, vu la rareté de ce morceau. ... A sa suite marchait un autre poisson : c'était l'anguille, déesse aux bras blancs. Elle se flattait d'avoir joui des embrassements de Jupiter, dans la chambre même où il couche : de là vient la très grande race des anguilles sauvages que deux athlètes, tels que furent Astyanax et Anténor, ne pousseraient pas facilement de terre sur un chariot avec des leviers: elles avaient neuf coudées et trois empans de large, sur neuf orgyes (brasses) de long. Le cuisinier était à peine descendu de notre salle, qu'il y remontait, faisant retentir, sur son épaule droite, les plats où il apportait le manger, et il était suivi de quarante marmites noires : autant de plats d'Eubée s'avançaient en ordre après elles. La messagère Iris, aux pieds de vent, parut sous la forme d'un rapide calmar, accompagnée de la perche au teint fleuri, et de l'oblade familière avec le peuple, mais allant de pair avec les poissons immortels, quoique mortelle elle-même.» (Ici est un fait très particulier qui lie Astyanax à Anténor lequel est lié à la fondation de Venise qui se prévalait de la conquête de Cortès; cela présume qu'Astyanax est aussi un fondateur de cité. Astyanax est ici lié à la «race de l'anguille», c'est un terme évoqué par Bourbourg dans le codex qu'il rapporte du patriarche mésoaméricain, nom de la lignée dont il disait descendre. Iris est la déesse arc-en-ciel qui paraît dans le signe de Virgile, elle est cité de suite après Astyanax supposant un lien logique. Dans son livre II, Athénée prend soin de souligner un passage d'Euripide à propos d'Astyanax et qui sera le rite mésoaméricain : «Hélas! je vois un meurtrier barbare faire ruisseler le sang de ton crâne fracassé, pour ne rien dire des autres choses horribles que j'aperçois!») Du lien entre Astyanax et Anténor : Servius (Aeneid IX.262) reports the story told by one Abas in his Troica', "After the Greeks had left Troy, the kingdom there was given to Astyanax; he was expelled from thereby Antenor, and bordering towns were associated with him, among which was Arisbe. Aeneas was distressed at this, and took up arms on Astyanax's behalf; and he carried this out prosperously, and restored the kingdom to Astyanax" (Ce lien entre Anténor et Astyanax, est aussi une démonstration qu'il était en Italie et aurait pu retourner chercher le Trésor de Priam à Troie, enfin cela corrobore la pérégrination de Brown.) Astyanax au XVIIe siècle : Racine écrit Andromaque, la préface stipule : «Il est vrai que j'ai été obligé de faire vivre Astyanax un peu plus qu'il n'a vécu; mais j'écris dans un pays ou cette liberté ne pouvait pas être mal reçue. Car, sans parler de Ronsard qui a choisi ce même Astyanax pour le héros de sa Franciade, qui ne sait que l'on fait descendre nos anciens rois de ce fils d'Hector, et que nos vieilles chroniques sauvent la vie à ce jeune prince, après la désolation de son pays, pour en faire le fondateur de notre monarchie?» 98 "A future for Astyanax": alternative and imagined futures for Hector's son in classical and European drama. by SUSANNA PHILLIPPO, International Journal of the Classical Tradition,Vol. 14, No. 3/4 (December, 2007), pp.321374, http://www.jstor.org/stable/25691178 Verset 151 «Et qui sait ce qu'un jour ce fils peut entreprendre? Peut-être dans nos ports nous le verrons descendre, Tel qu'on a vu son père, embraser nos vaisseaux Et, la flamme à la main, les suivre sur les eaux. Oserai-je, Seigneur, dire ce que je pense? Vous-même de vos soins craignez la récompense, Et que dans votre sein ce serpent élevé Ne vous punisse un jour de l'avoir conservé» (Aussi prend-t-on égare aux antiques prophéties, celle du destin d'Astyanax manqué par sa mort, celle d'un dominateur du monde, dont les variantes laissent planer un doute quant à sa mort véritable. Selon Sénèques qui adaptent l'oeuvre d'Euripide, Astyanax aurait été un législateur : «you will not, master of the kingly hall, wield the sceptre of Troy, nor will you give laws to the peoples and cast defeated races under your yoke, you will not smite Greek backs» Si le nom Astyanax a été si utilisé, outre la gloire d'Hector, ce peut être dû à la racine du mot «Asty / Astu» dont j'ai déjà évoqué le sens. ‘Lord of the city’. Si maintenant on veut pousser l'hypothèse jusqu'à sa fin, on devra porter attention au fait qu'Astyanax remet un anneau à un mésoaméricain au nom de Cezalcoua comme un gage d'identité et d'autorisation; si ce même personnage se retrouve dans les parchemins de Ramon sous le nom de Votan, le voyageur trans-atlantique, il aurait pu posséder l'anneau et ramener le trésor de Troie en Amérique.) - (Atyanax) Le mystère du compas magnétique : (L'élément de l'invention du compas du récit d'Astyanax est un trait caractéristique de plusieurs découvertes dont il est possible de retracer l'histoire. L'artefact magnétique trouvé en 1967 par Coe [99] à San Lorenzo, est daté vers 1000 av. J-C et se trouve tout près de Tenochtitlan.) That M-160 (Michigan sample), an Olmec hematite artifact from San Lorenzo (Veracruz, Mexico), could be used today as a geomagnetically directed pointer is undeniable. San Lorenzo is a unique site: "The first civilized center of Mesoamerica and probably of the New World". It was excavated by P. Krotser of the Yale University excavation project headed by archeologist M. D. Coe. According to Coe's analysis the fillin which M-160 was unearthed have been well dated by radiocarbon methods at 1400 to 1000 B.C. Coe established that the fragment M-160 would perform as a lodestone floater compass - a self-orienting device. «The artifact is essentially pure hematite (Fe203). All sides are optically flat and highly polished. Great care and purpose are exhibited in the production of M-160. The mineralis hard and brittle and its finishing and polishing must have required great skill and much time. To myknowledge, M-160 is unique in morphology among all known examples of worked Mesoamerican iron ore. Since the Olmec apparently did not possess iron, we must concentrate on the uses of lodestone. It has, however, been noted that the axes of many Olmec ceremonial centers form a family of alignments approximately 8° west of true north. Indeed, at LaVenta for the period 1000 to 500 B.C., the Big Dipper does set roughly 8° west of north. The orientation of the probably artificially shaped San Lorenzo plateau, with its unusual ridge groupings and central complex of mounds, is, however, roughly true north-south.» (On a donc plusieurs éléments qui concorderaient l'arrivée de Troyens, la pierre est unique et la date nous ramènerait de suite après la Guerre de Troie, le lieu près de Tenochtitlan coïncide les mythes d'origine cité par Moctezuma dans les lettres de Cortez. L'alignement du complexe olmèque n'est pas directement lié à la boussole.) L'hématite indique une direction, pouvant encore servir de boussole, mais n'indique plus directement le nord. «[The fragment] was found to be 35.5° west of magnetic north. The consistency of the orientations indicated that the internal magnetic field was strong enough and the magnetic moment vector was close enough to the "floating plane" to respond quickly to the geomagnetic field even with vibrations and disturbances of the support on a windy day. [] If the original bar was approximately twice as long (6 or 7cm) as M-160 or longer, there is a strong likelihood that it would have aligned itself close to magnetic north-south.» [100] (On ajoute que le champ magnétique est assez fort pour fonctionner lors d'une journée venteuse ce qui voudrait aussi dire pendant la navigation. Nous avons donc une issue non contrefaite, un artefact pouvant être cette même aiguille d'Astyanax.) De façon plus précise sur l'occupation près de San Lorenzo «Recent work at San Lorenzo, Veracruz, by the San Lorenzo Tenochtitlan Archaeological Project (SLTAP) revealed a well-preserved Early Pre-classic architectural complex that is deeply buried in the area referred to as Group E. A radiocarbon sample from the red and yellow floor interface (of The Sunken Patio) dates to 981 ± 60 BC (1220–1020 BC, calibrated with OxCal 3.5), which supports the relative ceramic dating; the red stage dates to 1200–1000 BC; and the yellow construction episode dates to 1000–900 BC.» Supplément d'investigation : Décrivant les remparts de Carthage, l'Eneas dit qu'ils ont été bâtis avec de l'aimant (mangnete), «436 La mangnete est de tel nature, Ja 99 100 La date est noté 1973 dans quelques articles mais cela serait dû à une erreur. Robert Temple on Magnetism in the Old World, Revue Second Look, september 1979 Lodestone Compass: Chinese or Olmec Primacy?, by John B. Carlson, Science, New Series, Vol. 189, No. 4205 (Sep. 5, 1975), pp. 753-760. http://www.jstor.org/stable/1740186 nus oem armez n'i venist, Que la pierre a sei nel traisist : Tant ni venissent o halbers, Ne fussent lués al mur aers.» (Le fait est assez intéressant – considérant le rôle de Carthage dans la navigation – puisque des structures de San Lorenzo ont des anomalies magnétiques, dont une sculpture de tortue découverte par Vincent Malmstrom (1976) qui avait un magnétisme qui pointait que le nez et démontrerait une utilisation volontaire.) - L'aimant chez les Grecs : Selon Pline l'Ancien, Histoire Naturelle Livre XXXVI : «Quelques-uns le nomment héracléon. Il a été appelé magnès, au dire de Nicandre, du nom de celui qui l'a découvert, et qui l'a trouvé sur le mont Ida (de Crète). En effet, on le rencontre çà et là; ce qui arrive aussi en Espagne. Ce Magnès fit, dit-on, cette découverte en menant paître ses bœufs, les clous de ses souliers et le bout ferré de sa houlette étant devenus adhérents. [] L'éthiopique a la palme sur tous les autres; il se paye au poids de l'argent; on le tire du Zimiri de l'Éthiopie; c'est le nom d'une contrée sablonneuse. Là aussi se trouve l'aimant hématite, de couleur de sang, et qui, broyé, donne la teinte du sang et celle du safran. L'hématite n'a pas la même propriété que l'aimant pour attirer le fer.» D'après le Catalogue des femmes, Magnès et son frère Macédon naissent de Zeus et Thyia, descendante de Deucalion. Dictys fils de Magnès, natif de Gnose en Crète, est un pêcheur qui trouva un jour un coffre dans lequel était Danaé et son fils Persée. Le roi de Sérifos, Polydectès fils de Magnès, tombe amoureux de Danaé. Polydectès envoie Persée tuer Méduse sous prétexte de servir de présent au mariage, mais Persée, revient avec la tête de Méduse et change en pierre le roi Polydectès. Dictys deviendra le roi de l'île. (Amalgame entre magnèse et remparts rocheux. Selon le récit d'Astyanax, l'aiguille de compas viendrait d'un phénicien. Pline en rapporte en Espagne. Autre mention intéressante par Pline «les clous de ses souliers», or les fer à cheval sont une invention tardive du temps romain. Le principe du magnétisme est lié à celui de la boussole : l'orientation d'une aiguille aimantée dans le champ magnétique terrestre.) - Thalès (VIe siècle av. J-C) : ARISTOTE De l'âme «Il semble aussi que THALÈS, d’après ce qu’on rapporte, ait pensé que l’âme est une force motrice, s’il est vrai qu’il a prétendu que la pierre d’aimant (magnésie) possède une âme parce qu’elle attire le fer. [] Il y a aussi certains philosophes pour qui cette âme est mélangée à l’Univers entier et de là vient peut-être que THALÈS a pensé que tout était plein de dieux.» Diogenes Laërtius, «Aristote et Hippias disent qu'il [Thales] croyait les choses inanimées douées d'une âme, se fondant sur les phénomènes de l'ambre (qui attire par électricité statique) et de l'aimant.» (Thalès aurait mit en évidence les propriétés d'aimantation de, ce qui est décrit par, l'oxyde magnétique de fer Fe3O4. Fe3O4 est la magnétite et la formule s'écrit aussi FeO·Fe2O3 alors que Fe2O3 est l'hématite. De dire que l'âme de la magnésie est liée à l'univers le met en rapport direct avec l'aiguille aimanté réagissant au champ magnétique terrestre.) Herodotus, writing in the fifth century BC, described Thales as "a Phoenician by remote descent". Tim Whitmarsh wrote that "thal" is the Phoenician word for moisture. Diogenes Laërtius, in his Lives of the Philosophers, references Herodotus, Duris, and Democritus, who all agree "that Thales was the son of Examyas and Cleobulina, and belonged to the Thelidae who are Phoenicians". Callimachus, Iambus, I, 52 (fr. 191 Pfreffer) «for the victory belonged to Thales, who was clever in judgement, not least because he was said to have measured out the little stars of the Wain (Little Bear), by which the Phoenicians sail.» Proclus in Euclidem (p.352 Friedl. DK IIA20) «Eudemus in the History of Geometry refers this theorem to Thales; for the method by which they say he demonstrated the distance of ships out at sea must, he says, have entailed the use of this theorem.» Simplicus in Phys (p.23 Diels) «[Thales] is said to have left nothing in the form of writings except the so-called 'Nautical Starguide'» (On se retrouve ici exactement au temps de la navigation phénicienne-punique associée au Nouveau-Monde, celle d'Hannon et Himilcon. Le savoir de Thalès démontre des connaissances avancées de navigation - calculs de positions des astres, magnétisme, géométrie, théologie de l'eau, etc.. - précédant de très peu ses «grands voyages».) Sur la prédiction des éclipses : Thalès aurait prédit l'éclipse solaire, du 28 mai 585 av. J.-C, pendant la guerre entre Mèdes et Lydiens. Hérodote (au Ve siècle av. J-C), I, 74 : «le jour se changea tout à coup en nuit, pendant que les deux armées en étaient aux mains. Thalès de Milet avait prédit aux Ioniens ce changement, et il en avait fixé le temps en l'année où il s'opéra. Les Lydiens et les Mèdes, voyant que la nuit avait pris la place du jour, cessèrent le combat, et n'en furent que plus empressés à faire la paix.» - Sur l'utilisation de compas minoen (Crète) : Minoan buildings were orientated in an approximate North South direction or at ‘askew’ angles to one another; it is observed, that, the orientation angles, of some significant Minoan buildings on Crete are consistent with the possible use of a magnetic compass. «A primitive functional magnetic compass can be made simply by taking a small sliver of lodestone (magnetite), magnetizing it, by stroking it with another lodestone and then placing it onto a small floating cork. In addition to its use for building orientations, it may have been used as a navigational aid at sea. In ‘The Ship Procession in the Miniature Fresco’ (west house, south wall, room 5) Akrotiri, Thera, specific emblems decorate the prow and stern, hull masttop and dress-ship lines. An emblem of a‘star/rosette’ was emphasized on the hull of the Flag-ship and on all the prows of the large ships (Morgan Brown, 1978). This depicted circular object has specifically sixteen pointers with dots between them around the circumference, more or less symmetrically disposed. Could this artist’s crude representation, be that of a magnetic compass, more likely to be (or exclusively) used by the larger ‘Ocean-going’ ships? [] The angular deviations from True North of some Minoan buildings were compared to the Age Declination [Archaeo magnetic secular variation of declination Reference Curve (ARC)]... The observations suggest that a magnetic compass may have been used for some building orientations... Later building orientations, as late as the 10th Century BC also intersect the ARC in the approximate archaeological time-frame. It would appear, that a magnetic compass may have been used for some building orientations over a considerable time period, possibly from Late Prepalatial to Protogeometric.» [101.] - Un autre auteur tente de recréer un compas qu'il placera dans un kernos, c'est-à-dire une table de pierre circulaire entourée de trous tels que ceux pour des billes; au centre il y place un compas flottant produit selon des matériels disponible dans la Crète antique [102]; le dit Kernos serait aligné entre le vrai nord et le nord magnétique de sa construction estimée en 1800BC 101 102 ORIENTATIONS OF MINOAN BUILDINGS ON CRETE MAY INDICATE THE FIRST RECORDED USE OF THE MAGNETIC COMPASS. W.S. Downey Department of Geosciences, University Brunei Darussalam. Mediterranean Archaeology and Archaeometry, Vol.11, No.1, 2011 https://www.researchgate.net/publication/273125430_The_Cretan_middle_bronze_age_%27Minoan_Kernos %27_was_designed_to_predict_a_total_solar_eclipse_and_to_facilitate_a_magnetic_compass - Hala Sultan Tekke, exemple de Chypre. On retrouve par exemple au site de Hala Sultan Tekke à Chypre datant vers 1200 av. J-C, un cylindre en hématite. Ainsi que des planches de jeux gravés rappelant notre Kernos : «One board found at Hala Sultan Tekke in Cyprus (Åström 1984:43) is found alongside an arc with remains of five depressions visible.» Et cette fameuse amphore de Robert Marx : «There is only one (!) handmade White Shaved juglet (Fig. 22:4). Parallels come, for instance, from the cargo of the Uluburun ship wreck which sank around 1300 b.c.e. These juglets are present from the LC IB to LC IIB or possibly longer, according to P. Åström (1972a: 701)... the new excavations at Hala Sultan Tekke, which shows that these vessels existed until the early LC IIIA (Fischer 2012). Consequently, the shapes and production techniques of handmade White Shaved juglets remain virtually unchanged until around 1200 b.c.e.» [103] (L'amphore ne correspond pas au modèle exacte trouvé au Brésil par Robert Marx mais il faut considérer l'iconographie, ce visage placé dans l'anse.) 103 Tombs and Offering Pits at the Late Bronze Age Metropolis of Hala Sultan Tekke, Cyprus. Article in Bulletin of the American Schools of Oriental Research, May 2017, Peter M. Fischer University of Gothenburg. https://www.researchgate.net/publication/317634918 - Hala Sultan Tekke. Sur un culte de l'amphore : «The mould described below was found during the British Muséum excavations at Hala Sultan Tekké in 1898. It is now in the British Muséum, inv.no. 1898.12-1.213, and is registered together with objects found in Tomb IV. «Three figures are shown, one group of two men dancing or fighting, one with his foot on a rock, each holding the opposite ends of two staves or spears, and a single man, upside-down in relation to the other figures, who walks to left, carrying a jug in each hand [] Probably Late Cypriot I or II (1250 BC) [] The identification of this object as "a gold worker's mould" (or bronze)» [104] Description : pièce assez phénoménale, les figure grossières présentent une sorte de combat commercial pour avoir les amphores. La miniaturisation présente un combat sous-marin avec un plongeur à gauche luttant avec (en orange) une sorte de chien à longues pattes qui surmonte le grand perdant. Au centre-haut est un chien chimérique dont l'autre extrémité semble un dieu tenant dans sa main à droite une amphore : ce qui souligne une esquisse rituelle, être maître de ses luttes internes et externes. En bas à droite un animal à face de poisson, sorte de démon aquatique; en bas à gauche (en jaune) est un visage plus grossier, homme assis comme spectateur du «combat naval». 104 Karageorghis Vassos. A Late Bronze Age Mould from Hala Sultan Tekké. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume113, livraison 2, 1989. pp. 439-446; https://www.persee.fr/doc/bch_0007-4217_1989_num_113_2_4734 - Hala Sultan Tekke. 3 cratères portent cette iconographie de rouages déjà décrite en association aux fontaines et système d'irrigation ici daté de 1300 av. J-C. [Hala Sultan Tekke ‘Hippocampus Krater’ White Painted Wheel-made III. from 1983 (Åström 1988)] (On y reconnaîtrait presque la roue de Crespi avec les 4 dépressions au centre, ou un même le compas-kernos.) - Le Quetzalcoatl de la stèle de Bologne (Italie) : [Stèle 10 de la nécropole des Giardini Margherita, dite stèle de Vel Kaikna, daté vers le Ve siècle av. JC.; Sassatelli 1990, 1993]. (On reconnaîtra assurément l'iconographie mésoaméricaine sur cette stèle de Bologne. Le trait le plus caractéristique étant l'homme recourbé sur le "radeau" formé par la toiture et l'homme aux plumes, le Quetzalcoatl. L'homme assis de façon recourbé est une figure mésoaméricaine typique et répandu.) Petite histoire de l'art : L'image la plus connue du radeau aux personnages apparaît est celle du Paddler god de l'os gravé de la tombe 116 de Tikal datant de l'époque Classique tardive (705 après J-C). Vient ensuite les silex sculptés dits «excentriques» sous forme de canoë-crocodile popularisés à l'époque Classique. Pour exemple d'homme-oiseau, on peut noter la stèle 10 de Kaminaljuyu daté entre 400 et 200 av. J-C. Las Pinturas Sub-1A de San Barolo à l'époque Préclassique (environ 100 av. J-C). L'homme du centre porte un tambour de tortue et le quatre-feuilles est aussi la carapace. «Braakhuis related the San Bartolo mural with the Maize God’s journey across water on a turtle and his subsequent encounter with pluvial deities» Les idées sous-jacentes sont la victoire ou la connivence avec les dieux de la pluie et de l'orage et la rencontre outre-mer. (D'ailleurs on voit sur la stèle de Bologne par l'homme recourbé, l'homme droit et l'homme debout, le principe d'élévation. Ce principe est répété sur la figure Las Pinturas Sub-1A : l'homme penché lève un doigt à l'horizon, l'homme droit lève le doigt à la vertical, et le personnage central avec une crête à plume s'élève dans la diagonale.) - Le Quetzalcoatl de Bologne : les stèles d'Izapa de l'époque Préclassique. La construction des tumulus et plazas a commencé dans la période Formative, précédent celle des stèles (300-100 av. J-C). La stèle 4 présente l'homme-oiseau. La vrai correspondance vient de la Stèle 5, les vagues sont identiques à notre stèle de Bologne. À gauche, on retrouve l'homme droit et l'homme penché avec la même coiffe stratifiée. Ces hommes, ainsi que l'arbre des pères, sont portés sur un radeau plat, sur des vagues. La proue à droite monte et se termine en tête de serpent spiralant. (Cette fois l'homme-oiseau ne vole pas, la figure multiple suppose qu'il est dans un geste de révérence, voire de transposition complète, vers l'homme-arbre dont les racines forment la barbe; on exprime peut-être le rite accomplit et le retour; il devient le pilier du bateau et la voile, cette voile est imagée par un grand rectangle à gauche et à droite, une graphie des navires anciens. Même chose avec l'hommeoiseau de la stèle 2, l'homme-oiseau plonge vers un bassin-radeau, c'est le retour.) - Le mythe méso-américain du canoe. Ces objets «In the Maya story of the Fourth Creation of the world on August 13, 3114 BCE, a crocodile canoe, paddled by gods, takes the soul of the sacrificed Maize God, or First Father, to the place where he will be miraculously reborn. Looking skyward on August 13, the Milky Way stretches from east to west, resembling a cosmic monster, or canoe. After midnight the Milky Way pivots to a north-south position, and the canoe sinks to the underwater spirit world. Just before dawn the three stars of Orion appear overhead, signifying the three hearthstones of creation where First Father was reborn. Text of the Quirigua Stela C relates that at the last creation, in 3114 BC, three throne-stones were planted at the edge of the sky to form the first three-stone-hearth by the Paddler deities and goes on to name each stone in turn as “Ocelot, Saurian, and Water” (Freidel, Schele & Parker 1993). Inside the canoe are the soul of the sacrificed First Father accompanied by two attendants, who may be embodiments of his parents.» (En sommes, à la recréation du monde après un cataclysme, un voyage naval doit permettre de faire renaître la descendance et cela fait suite à un changement d'hémisphère. 3114 av. J-C étant près du catclysme d'Ogygès et la tour de Babel.) - Le Quetzalcoatl de Bologne : Izapa. Le porte-emblème à droite de la stèle 5 d'Izapa est signifié d'un petit animal, cela fait correspondance avec la face B de la stèle de Bologne. La face B représente une procession d'offrandes aux navigateurs placés sur la gauche effacée, les yeux étonnés d'un grand visage est encore visible. Le grand visage est typique en Mésoamérique; l'époque Formative est à la charnière avec le monde Olmèque. Les personnages tiennent des rames. Un griffon, de petits animaux sur la seconde planche, un vase à boire sur celle du bas. Par comparaison, la stèle 48 de Bologne semble montrer des étrangers aux yeux bridés, le chignon japonais ainsi que les rides définies sur le visage gauche et le turban d'Asie centrale à droite; tous des éléments qui évoquent des contacts outre-mer. L'occultation à travers les plis expriment peut-être un secret comme entente commercial; cette façon de serrer le poignet, ce bras ressemble à un cornucopia. Le tout est entouré de vagues exprimant les relations maritimes, la plante au-dessus indique les directions EstOuest, et le Nord. [105] 105 CHARU(N) ET « LES AUTRES » : LE CAS DES STÈLES ÉTRUSQUES DE BOLOGNE, Federica Sacchetti. Revue archéologique 2011/2 n° 52, pages 263 à 308 https://www.cairn.info/revue-archeologique-2011-2-page-263.htm - Le Quetzalcoatl de Bologne : Izapa stèle 5. Les pyramidions du radeau sont notables et il a été suggéré que les alignements rejoignent les yeux des personnages; on peut discerner ces pyramidions par la base dépassant le cadre, deux grands à gauche et 2 miniatures au centre pour les racines, et une forme floue entre eux qui n'aligne rien. La forme jaune est à la fois un petit personnage assis et une grosse tête avec une barbe (reproduite à gauche). Par comparaison, on voit sur la stèle 27 d'Izapa un glyphe apposé au bas d'un tronc, ce qui semble un hommeoiseau descendant. (Ces lignes démontrent les personnages d'une transposition en 3 phases, homme-oiseau à homme-arbre; le pyramidion le plus à droite marque les bornes supérieures. Erratum sur la première ligne orange.) Le pyramidion est clairement visible sur la stèle de Bologne où il est aussi surmonté d'un visage avec une barbichette; le corps ressemble à un serpent qui entre dans sa bouche. C'est encore le dossier de siège d'un grand personnage tenant un masque en face à face : c'est l'image de la rencontre des peuples. - Le Quetzalcoatl de Bologne : Izapa stèle 25. On y rencontre sur la stèle 25 une forme du Quetzalcoatl : une divinité ailée perché sur un emblème porté par un homme sur un radeau, et qui est accompagné d'un arbre-crocodile. La coiffe de cet homme est placée en correspondance à la queue et aux ailes de l'oiseau; le feuillage exprime peut-être l'union. Le pyramidion de la stèle de Bologne, lui aussi sous l'hommeoiseau, est placé au haut d'un mat tenu par le personnage à jupe comme un emblème; à l'intérieur semble une rame palmée. Au bas, la tête d'un rameur est placée telle que le personnage à jupe semble le tenir par la couenne de cheveux, prêt à l'arracher. De même, la stèle 21 d'Izapa le démontre, la décapitation est en somme «pour le roi» porté en procession. La tête de la stèle de Bologne est alignée avec le lituus à tête de mort du Quetzalcoatl sur le toit. Une forme dragonesque ou d'alligator invoqué par un personnage à gauche se dessine peut-être sur le fond. - Le Quetzalcoatl de Bologne. Ce même personnage à jupe semble tenir un homme renversé sur ces épaules, le personnage «à la renverse» apparaît dans l'iconographie de cette époque. On notera sur l'homme de proue semble tenir son pied sur un tête. L'homme à la jupe de gauche semble aussi tenir le pilier comme une pique. Un échange de cadeau se produit : l'Étrusque tient probablement une lampe, le Mésoaméricain tient un vase oblong ou omphalos sur un trépied miniature, cet objet aux 3 pointes peut aussi être un silex sacré. On voit d'ailleurs sur la face B de la stèle de Bologne, deux personnages s'échangeant des objets, tenant un objet en commun audessus d'unt tripode. Une tête miniature au chapeau pointu sur la chaise peut identifier le capitaine. Une grande tête de proue est dessinée par les sinuosités, on y reconnaît l'art de San Bartolo, à l'endroit ou à l'envers; entre autre une tête semblable est à la tête du radeau-tortue. Cette tête est doublement produite de sorte à suggérer la mixité des peuples. (Conclusion : les stèles d'Izapa et de San Bartolo suffisent à exprimer un genre iconographique, voire un contact européen par l'exemple de la stèle aux vagues, menant peut-être au mythe du retour du Quetzalcoatl, mais l'origine iconographique de la stèle de Bologne doit être recherchée avant le Ve siècle av. J-C.) - Entre autre exemple de jupe et bandeau sur une stèle de la même région à une époque qui précède; le style olmèque plus grossier est plus prononcé. - Le Quetzalcoatl de Bologne : amalgame. Le "nez de cochon" se retrouve sur une stèle de La Venta, Altar 7, datée de la fin de cette civilisation vers 500 av. J-C. [106] On y voit un guerrier au niveau de l'arcade sourcilière qui s'y fond. De plus, le Quetzalcoatl de Bologne porte une petite couronne la tête qui est peut-être un précurseur au crénelage en plumes des versions tardives du Quetzalcoatl aztèque. On semble avoir comparé le visage olmèque au cyclope : du côté gauche un Olmèque tient un trident planté dans l'oeil d'un visage de cyclope géant du côté droit. D'autres figures animales subtiles entourent le Quetzalcoatl de Bologne... 106 THE DANZANTES OF MONTE ALBÁN: Part I, by JOHN F. SCOTT and W. P. Hewitt. Studies in Pre-Columbian Art and Archaeology, No. 19, http://www.jstor.org/stable/41263439 - Le personnage du Quetzalcoatl possède plusieurs traits particuliers retrouvé sur la peinture murale de la cave d'Oxtotitlan (700-500 av. J-C). On voit clairement les mêmes traits : les oreilles sur le dessus de la tête, la frange pendant derrière la tête, un plastron carré placé au-devant, et une mince frange crénelée couvre le dessus des ailes (visible sous la tête). Ce pectoral peut rappeler le quartefeuilles et le règne établit sur la Terre, ou même dans ce cas une tablette écrite... - Le Quetzalcoatl de Bologne : Chalcatzingo. Nous retrouvons au site de Chalcatzingo un ensemble cohérent de figures indiquant le voyage et dont la datation correspond avec la stèle de Bologne (Ve siècle av. J-C). Le site est habité vers 900 av. J-C. se rapprocherait d'un style Olmèque. Il atteint son apogée à la période Formative Moyenne (Cantera phase, 700–500 av. J-C) et décline vers 500 av. J-C. (On pourrait même penser que leurs rois ont entamé une traversée vers l'Europe et ne sont jamais revenus...) Un monticule à degré (PC-4) a été élevé sur la terasse de la vallée : «PC-4 was erected in the Early Formative period (Barranca phase, 900–700 B.C.) and rebuilt and enlarged several times over 500 years. Nevertheless, sometime after 700 B.C. that signification was materially marked, minimally in the form of Monument 9 (quadruple quaterfoil).» Commençons avec le Relief 1, le grand radeau est imagé en deux dimensions, l'homme est assis sur son trône. On y retrouve, malgré l'usure, les trois visages des trois directions, tel que cité ci-haut, identifiable avec les boucles d'oreilles; le visage de au coin supérieur gauche regarde vers l'horizon, le visage au coin supérieur droit regarde dans la diagonale vers le roi, de même l'homme au centre. Le radeau est fait en quadrilobe, ce qui est donc la carapace de tortue et le radeau. Pour comprendre l'analogie avec la stèle de Bologne et la figure en deux dimensions, il faut la renverser; de fait les spirales deviennent des vagues, le Quetzalcoatl occupe la position centrale du capitaine en tant que «maître des vents»; pour la même raison le roi de Chalcatzingo tient le glyphe avec les spirales et est accompagné des dieux des nuages. - Ceci étant dit, la forme du navire de Bologne imite encore la pyramide à degré. On retrouve de telles structures à Chalcatzingo. - Le Quetzalcoatl de Bologne : Chalcatzingo. Vient ensuite la fresque des rameurs. On pourrait y déceler sur le Talus 2 une offrande de rames à un personnage qui porte une corne à son front. La corne s'avance et laisse voir une forme de visage portant la tiare. Le personnage est atterré devant un grand visage. (Tous ceci renvoient à des symboles européens, casque pointu, corne. On verra que la corne ressemble fort à une vague. Le face à face désigne la rencontre des peuples.) Enfin on retrouve les mêmes rames chez les Étrusques et la face B de la stèle de Bologne. Le Monument 33 présente encore un rameur. - Le Quetzalcoatl de Bologne : Chalcatzingo. Une représentation du Quetzalcoatl avec les grandes ailes dessinées grossièrement se confond avec celui de Bologne. L'aile de gauche possède une encoche représentée à droite sur la stèle de Bologne, et dans ce cas-ci un bec d'oiseau s'y place. L'homme, qui semble porté la seconde tête aux trait canins et qu'on retrouve encore sur le portrait de l'homme à la corne, tient de même un bâton surmonté d'un pommeau. La tiare inhabituelle qui s'élargit vers le haut cache un visage orienté à l'opposé. Par comparaison la stèle de Bologne cache aussi un grand visage. (On peut supposer que le grand visage et le casque sont européens et qu'on tente une jonction Est-Ouest. Le «Visage de l'Orient») L'insigne en Y ressemble à une statuette ailée. On peut encore voir sur une autre stèle la forme du casque du second personnage assis au radeau. Le casque est définit avec une gueule ouvert vers la droite et trois pattent identifiables; on peut présumer un crocodile. - Le Quetzalcoatl de Bologne : Chalcatzingo. On peut encore apercevoir un homme s'échappant d'un monstre marin. L'homme, soit qu'il a la tête de côté regardant vers le haut, soit de face et barbu, semble avoir un trou au niveau du coeur, ce qui exprime un sacrifice à la mer. Ce même trou est répété en plus grand dessous le personnage comme si à son tour le monstre livrerait le «coeur de l'océan». Ces motifs sont plutôt répétés sur la stèle de Bologne, accompagné du grand visage cornu, en fait il est possible de voir plusieurs créatures allant d'un côté ou de l'autre. Au bas-gauche (en jaune) est ce qui semble l'oeuf-coeur de l'océan. - Le Quetzalcoatl de Bologne : Chalcatzingo. Vient cette étrange stèle de ce qui peut ressembler à une déesse poliade, portant un bouclier à son dos, une ceinture et tenant en sa main une dalle en U. À ses pieds, une tête sur le pavé, et un visage comme une tête aplatit à droite. On y reconnaît deux tours joint par une passerelle. Possiblement des égouts au bas. - La stèle de Bologne no12, Ajax de Télamon. La stèle Giardini n°12 à Bologne (vers 480 av. J.-C.) est aussi appelée Racvi Satlnei. PHILOSTRATE, Apollonius de Tyane livre V, description de l'arrivée à Gadès (Cadix) : «L'île où est le temple n'est pas plus grande que le temple même; on n'y trouve pas de pierre, on dirait partout un pavé taillé et poli. Les deux Hercules sont adorés dans ce temple. ... On y montre aussi le baudrier d'or d'Ajax, fils de Télamon : comment et pourquoi ce héros navigua vers l'Océan, Damis dit qu'il l'ignore, et qu'on n'a pu lui donner de renseignements sur ce point. Les colonnes d'Hercule, qu'on voit dans le temple, sont d'or et d'argent mêlés ensemble et formant une seule couleur; elles ont plus d'une coudée de hauteur, elles sont quadrangulaires comme des enclumes, et leurs chapiteaux portent des caractères qui ne sont ni égyptiens ni indiens, ni de nature à être déchiffrés. Comme les prêtres gardaient le silence a ce sujet, Apollonios leur dit : "Hercule Égyptien ne me permet pas de taire ce que je sais. Ces colonnes sont les liens de la Terre et de l'Océan. Ces caractères, c'est Hercule qui les a gravés dans la demeure des Parques, pour empêcher toute guerre entre les éléments, et maintenir inviolable la concorde qui les unit."» (Exception faite des migrations troyennes de Brutus, Francus et leurs suivants, vers le nord de l'Europe, les attestations d'un passage vers l'Océan au temps de Troie sont nulles.) - L'Ajax suicidé est présenté dans l'iconographie à l'horizontal sur une pique. Sur la stèle 12, Éos guiderait le bige s'envolant vers l'onde marine. L'Ajax touche soit le tréfonds avec la pique mais aussi au coin (stèle C de Polisportivo), ou semblablement l'onde marine (stèle n°12). Au bas de la stèle n°12 on peut voir la forme d'un coq tourné à droite qui annonce le «soleil levant» et une tête grossière presque olmèque tourné à gauche : lèvres charnues, nez protubérant, oeil à demi-fermé. En réalité la première forme est celle d'un bige, ce sont les deux têtes à droite et un petit personnage au centre. (Attention : j'ai légèrement poussé sur l'interprétation de stèles supplémentaires à celle du navire, dont l'iconographie était éloquente.) - La stèle de Bologne n°12, Ajax de Télamon. Le professeur Adriano Maggiani, spécialiste en étruscologie à l'Université de Venise, a mis en évidence sur la stèle n°12 de Bologne l'inscription aivastelmunsl, Ajax de Télamon, dont on présume la notion filiation ou pater genitis. [107] - Il semble entouré de figurines tribales (orange) et d'un monstre aux dents pointues tourné vers la gauche au coin supérieur gauche (rouge). Le «coq» est perché sur une tête de poisson tournée vers la gauche (vert) mais c'est une doublefigure; regardant vers la gauche c'est une tête mésoaméricaine à bouche ouverte reconnaissable par la frange au derrière d'un casque à forme de gueule. (Ajax est ici sondeur des tréfonds marins, et de l'au-delà marin. Ce faisant, l'Ajax est placé en ascendant sur «l'Olmèque». L'ouverture au niveau du coeur, quoi que peut-être involontaire, est conforme à l'iconographie présentée ci-haut du coeur arraché en offrande à l'Océan.) 107 Sul motivo di Aiace suicida nelle stele felsinee, Adriano Maggiani, STUDI ETRUSCHI LXIII - Le hoplite trans-océanique : stèle n°130 de Bologne. Nous voyons une sorte d'hoplite dont le bouclier ne ressemble à presque rien puisqu'il est affiché de côté et pourrait être un fétiche, voire une partie arrachée et offerte par la créature de la plante du plafond. Secondement, il tient dans sa main un semblant de couteau, qui forme encore son phallus où se trouve une fente comme s'il serait castré. D'autres part, caché dans sa main gauche, il tient un globe qui peut être un crâne; le crâne ferait office du fruit de l'arbre arraché, lequel par ses vagues constituent «l'arbre de l'Océan». Beaucoup plus subtiles sont les visages sur les genoux et sur le haut du bouclier. À partir du Ve siècle av. J.-C., le casque corinthien de l'équipement hoplite est progressivement remplacé, d'abord chez les Spartiates, par le pilos, une sorte de bonnet pointu en cuir rigide et plus rarement en bronze. (C'est bien ce «crâne» qui est intéressant puisque, comme démontré, les têtes coupées apparaissent sur la stèle de Bologne au navire. Or les sacrifices humains étaient en vigueur à une époque romaine reculée chez différents peuples italiques. Ce «hoplite océanique» servira d'archétype. L'autre trait particulier est la grosseur du nez qui ne sont pas ceux des personnages normaux sur les stèles de Bologne, quoi que pouvant apparaître ailleurs dont une autre stèle au cavalier. Nous établissons un autre élément : le hoplite océanique ou mésoaméricain. Sans trop m'avancer, le fait est que le guerrier mésoaméricain est aussi un joueur de balle participant au «jeu de la décapitation», ainsi la plante apparaît comme étant l'anneau servant de cible au jeu de balle, et le crâne est la balle. Quelques pièces mésoaméricaines d'époque préclassique laissent entrevoir une sorte d'hoplite qui se confond avec le joueur de balle. Ces pièces laissent paraître le déguisement rituel et apparaissent aussi dans des contextes hétéroclites.) - Le hoplite trans-océanique. Le joueur de balle ou guerrier mésoaméricain naturel est définit par les attributs des noeuds, des plumages, de coiffes étoffées, du bouclier crénelé et des rapprochements avec le jaguar. Introduction au jeu de balle : le jeu de balle symbolise la cosmogonie méso-américaine : la trajectoire de la balle correspondait à la course du soleil qui ne devait pas s’arrêter. Le terrain représentait la plate-forme terrestre séparant le Monde Supérieur (le ciel) de l’Inframonde (semblable aux Enfers). Ces cérémonies se terminaient systématiquement par la décapitation de l’équipe perdante ou du moins de son chef. Sur le panneau central du sud d’El Tajin, est représentée la scène qui suit le sacrifice (de décapitation) du joueur de balle dans le temple. Le dieu de la pluie est représenté dans un rite d’auto sacrifice enfonçant une pointe à travers une partie de son pénis. Le sang tombe dans la cuve et elle se remplit de pulque. [Wikipedia] Le jeu de balle existe depuis 1200 av. J-C. mais il n'existe pratiquement aucun représentation à l'époque Formative et Préclassique récent, se faisant il est difficile de faire des liens d'ascendance. - Le hoplite trans-océanique : stèle 7 de Cerro de Las Mesas. Ces stèles sont évaluées entre 500 et 200 av. J-C. Selon Stirling (1943) : «The basalt from which this monument was carved is harder and finer grained than most monuments at the site.» Dans ce cas, le bouclier crénelé mésoaméricain apparaît en conjonction à celui spiralé, un motif apparaissant chez les Grecs. Le personnage tient une épée. Des motifs difficiles à voir par l'usure cachent des visages au niveau des genoux, il y a aussi un visage sur le haut de la tête; ceci est conforme à la stèle 130 de Bologne. Les cnémides sont des jambières formant l'équipement standard du hoplite durant l'Antiquité. La coupe de cheveux en oméga n'est pas sans rappeler la Déesse aux fauves. Un cimier surplombe la tête comme sur un casque hoplite qui est parfois transversal. Le Monument 1 de Cerro de Las Mesas est un casque anthropomorphique figuré. Le devant présente la forme du casque surmonté d'un visage; des bras se prolongent sur les côtés et peuvent tenir un couteau et une torche; vue de derrière est un visage comme centre solaire ou une version de crénelure d'armure avec une aigrette. (Le visage au front est plutôt croche et intimidant, de fait peut agir à la manière d'une gorgone. Le visage de dos suggère au contraire l'omniprésence, un soleil à l'intérieur d'une pyramide.) - Le hoplite trans-océanique : stèle d'Alvarado. La colonne d'Alvarado est datée par Lee Allen Parsons (1986) dans la période de transition vers 500 av. J-C. Le lieu exacte et le contexte archéologique est inconnu. Selon les versions de la photo et dû à son usure, la stèle présente le hoplite avec le cimier, et une aigrette sur le côté du visage, qui est en réalité un casque rituel. On peut apercevoir un emblème de sphinx sur le haut du torse. Un bâton pend peut-être de sa ceinture à droite et à gauche dépasse la lame d'un couteau. Il offre un emblème rectangulaire avec un X vers un homme accroupi; cette plaque en X apparaît parfois dans l'art, portée en plastron. La base présente une pyramide tronquée et deux sphinx face à face. (Puisque le X désigne la terre, le bouclier sacré, l'offrande se verrait à réactualiser la donation du pouvoir temporel. Le costume d'hoplite serait une référence civilisationnelle au mythe du Maize God / First-Father venant de l'Océan, des pères civilisateurs. Les stèles à hoplite mésoaméricain présentent le costume rituel d'un sacrificateur; c'est probablement cet amalgame que voulait présenter la stèle 130 de Bologne.) - Iconographie égyptienne? Le symbole des deux sphinx face à face surmonté d'un soleil existe chez les Égyptiens et ceux-ci sont parfois réutilisé chez les Phéniciens; symbole de la royauté sur la terre. La figure des deux lions portant le disque solaire peut représenter Aker, le lion d'hier et de demain, «celui qui regarde vers l'avant et l'arrière», cependant ceux-ci sont dos à dos; gardien de l'entrée vers l'inframonde, il a pour rôle de faire traverser le sarcophage de Khépri dans les cavernes de l'inframonde. C'est un parallèle à l'affrontement lors du jeu de balle mésopotamien, lié à la course du soleil. Rituel de royauté : «At El Tajín the ruler Thirteen Rabbit used the ball game to celebrate his conquests and reaffirm his sovereignty. The series of six relief sculptures in the South Ball Court recorded the ceremonies, sacrifices, and response of the gods that authorized his kingship.» (Voir cibas pour la continuité du sujet égyptien.) - La chimère de Chalcatzingo et le joueur de balle. (Comme cité le site de Chalcatzingo pouvait précéder la rencontre affiché sur les stèles de Bologne.) Une paroi montre une chimère féminine à plusieurs bras serpentins. Un visage (cadre vert au centre-droit) est visible surmontant un torse bulbeux. Un pied est bien dessiné. Le genou possède un attribut. La tentacule au coin supérieur gauche finit en forme de soleil ou bouclier crénelé. L'animal semble lécher la jambe. - La chimère de Chalcatzingo et le joueur de balle. Le derrière de l'animal ressemble à un enfant ithyphallique portant un casque hoplite et tenant une barre à bout de bras, peut-être un aviron. Il y a peutêtre deux petits rameurs placés «dans le bateau» Le cône sur la tête du chien ressemble à la graphie des navires phéniciens; soit un mésoaméricain assis (à gauche du cercle jaune), soit un marin sur le "navire" porte son bras vers l'avant en tenant un serpent dont la tête surplombe la tête animale du navire. (La conjonction au navire phénicien «hippo» est assez considérable : un hoplite guidant le navire, une accointance à une divinité marine à tentacules. Les récits d'Hannon et Himilcon évoquent des montres marins de l'Océan, l'octopus mésoaméricain peut être rapproché de Juracán, le dieu de l'Ouragan.) Sur la partie haute se dessine un poisson évoquant de surcroît l'aspect aquatique. - La chimère de Chalcatzingo et le joueur de balle. Les stèles d'Aparicio. (L'idée est de présenter la continuité entre la créature de Chalcatzingo que l'on sait pouvoir précéder la figure de Bologne, afin de suivre une possible influence sur les stèles mésoaméricaines suivantes. Enfin, on s'intéressera à la base qui est la même que pour les autres stèles "d'hoplites". L’entrelacs des serpents la créature Aparicio rappelle une fois de plus celle de la stèle 130 et d'autres stèles de Bologne où cette dernière apparaît; un lien au jeu de balle.) Différentes stèles à même graphie existent. La pièce est datée vers 800 après J-C dû au site et la présence de la palme du jeu de balle, mais la pièce de Tiquisate est daté vers 400 après J-C; notons que ces peuples mésoaméricains reprennent souvent d'anciens monuments et renouvellent les rites. La créature d'Aparicio est définit comme un joueur de balle, à sa droite serait une palme de jeu; on considère qu'elle représente un joueur décapité avec 7 «serpents de sang». Son sexe est débattu. Description : La créature d'Aparicio semble la même que celle de Chalcatzingo. La figure me semble féminine avec le collier et des souliers aux talons. Le genou de la stèle de Xalapa est peutêtre une tête de mort, la jupe est en écailles et le côté de la stèle évoque des vagues. Caché sur la gauche, le bras est un bâton dont elle tient les deux bouts qui sont surmontés d'une tête miniature. La stèle #1 présente un soubassement, l'étage supérieur laisse voir une table à sacrifice. (Il est vrai qu'il n'y a pas de formes animales sur la base de la stèle 1, comme deux fauves dos à dos; la stèle de Xalapa semble plus explicite quant à ce motif, mais l'homme et le crocodile ne sont assurément pas égyptiens; ces détails aident à déterminer une influence extérieure.) Les deux épaules de la stèle 1 font des visages face à face, et les mains imitent une la palme, l'autre le hachas; le pied à gauche présente deux structures pyramidales, le toit triangulaire est peu visible. (Autant la figure de Chalcatzingo est grande, autant les stèles d'Aparicio sont des microcosmes.) - Vase K5201 : [108] (Je ne présume pas que les mésoaméricains ont emprunté leurs rites et iconographie de l'Égypte ou de la Méditerranée. Je propose plutôt que les contacts outre-mer ont créé des amalgames sur certaines pièces et ont influencé la créativité, l'intégration des étrangers co-habitant ou vaincus. Par «amalgame» il faut entendre la mixité des peuples, la communion. Bien que des milliers de kilomètres et des centaines d'années séparent l'Amérique mésoaméricaine des contacts avec les étrangers, il ne me semble pas qu'elle ait évoluée en vase clos parfaitement étanche ; le culte du radeau mésoaméricain ou du Quetzalcoatl en témoigne. La problématique de ces contacts transocéaniques résident surtout dans les rapprochements qu'on établit comme valides alors qu'une imagerie universelle, les formes géométriques de base, sont partout répétés naturellement.) Exemple d'oeuvre composite avec deux joueurs de balles dont on reconnaît la ceinture ou couvre-abdomen. L'image d'évidence est celle de deux joueurs assis, un de chaque côté du disque, avec une tête sur les genoux. On y voit évidemment les symboles associés à l'oeil Oudjat. Dans cette composition, le casque du personnage de droite est semblablement hoplite. On appelle les reformations d'ascendance égyptienne chez les Phéniciens chypriotes et au Levant, des productions locales; cette pratique n'a pas à différer lors d'une exportation. Le décalage temporel d'un mode égyptien avec la pièce du 1er millénaire s'explique par deux points : premièrement la distance et l'accès en Amérique, secondement les mésoaméricains reprennent les cultes anciens et les oeuvres de l'époque Formative (500 av. J-C) à l'époque Classique (500 après J-C). - L'amulette de l'oeil de Ra préserve de perdre la tête. Le cobra est l'Uraeus qui représente la basse Égypte, le vautour Nekhbet la haute Égypte, et leur présence protectrice peuvent annoncer le couronnement du pharaon. La lionne Sekhmet est aussi l'oeil de Re, veille sur la guillotine qui coupe la tête. Livre des Morts, Chapitre 105 : «Ô Celui qui pèse dans la balance, que Maât (justesse) s'élève au nez de Rê ce jour-là ! Ne permets pas que ma tête me soit enlevée car je possède en vérité, un œil qui voit, une oreille qui entend ; je ne suis certes pas un taureau de sacrifice, et l'on ne fera pas de moi une offrande funéraire pour ceux d'en haut.» Enfin, il semble que la tête soit liée au temple : Book of the Dead, Appendix, Not Letting The Body Perish : «My head shall not be separated from my neck. My tongue shall not be removed. My hair shall not be cut off. My eyebrows shall not be shaved away, and no evil defect shall assail me. My body shall be stablished. It shall neither become a ruin, nor be destroyed on this earth.» 108 Tripod vessel K5201 (Kerr database) from Tiquisate, Guatemala, dating 400-700 AD. Denver Art Museum, 1971.417. http://research.mayavase.com/kerrmaya.html. The Sport of Life and Death : the Mesoamerican Ball game, Michael Whittington, 2001. - Le vase K5202 [109] possède la même forme sans l'égyptianisation, c'est l'indice d'une fabrication sur un modèle; à droite on voit une gueule ouverte de jaguar; le casque de l'homme le plus à droite est maintenant animalier. Ici la figure Aparicio de même provenance que le vase K5201 et K5202. 109 Vessel K5202(Kerr database) from Tiquisate, Guatemala, dating 400-700 AD. Denver Art Museum, 1984.616. http://research.mayavase.com/kerrmaya.html - Quelques autres pièces de Tiquisate sur la mixité des peuples. [110] Une pièce présentant un amalgame culturel de deux visages. Une pièce où un personnage se regarde dans un miroir, il semble porter une roue de chariot comme décoration, un collier et un casque à cornes comme s'il avait capturé un butin. Une pièce présente un visage aux traits asiatiques, le visage de gauche se dit Curly Face. Une pièce avec une déesse aux bras levés formant une pyramide tronquée anthropomorphique; un personnage surmonte la pyramide; rare représentation de navire qui arrive par la droite à cette pyramide où est placé un personnage sur le sommet et "l'oeil de la connaissance"; au basgauche un personnage emporte des présents vers les temples et un pilier. (La pièce aux deux visages expriment la capacité à produire des pièces avec mixité des cultures. Sur cette autre pièce, le parallèle au billet américain présentant l'oeil de la connaissance avec la pyramide tronquée est frappant, un symbole pré-existant en Amérique. La pièce est révélatrice d'un culte de l'oeil sous plusieurs formes et possiblement de liens maritimes.) - P.S. le film National Treasure - Book of Secrets présente la définition ésotérique d'un «glyphe de Cibola», une pyramide plutôt anthropomorphique surmontée de ce qui serait l'oeil de la connaissance et d'une coiffe. La professeure d'université, mère du personnage principal, propose de lire «temple sacré» et «centre de la terre». 110 THE ESCUINTLA HOARDS, TEOTIHUACAN ART IN GUATEMALA. Nicholas M. Hellmuth, Vol. 1 No. 2 / June 1975, F.L.A.A.R. PROGRESS REPORTS - Le Quetzalcoatl de Bologne : conclusion. La stèle du navire de Bologne présente une iconographie de la rencontre et de la mixité des peuples, ceci semble réciproque et imagé par les faces à faces et le Quetzalcoatl voyageur chez les tributs post-olmèques de l'époque Formative (700-500 av. J-C) d'où originent les symboles, et confirmé à l'époque Préclassique (400 av. J-C à 100 après) qui semblent la résultante de ces nouveaux contacts. - Sur le sacrifice humain. Pline l'Ancien, Histoire naturelle, Livre XXX : «Ce n'est que l'an 657 de Rome (93 av. J-C), sous le consulat de Cn. Cornélius Lentulus et de P. Licinius Crassus, qu'il fut défendu par un sénatus-consulte d'immoler un homme ; ce qui prouve que jusqu'à cette époque on faisait de ces horribles sacrifices... Mais à quoi bon rapporter ces prohibitions au sujet d'un art qui a franchi l'Océan, et qui a pénétré jusqu'où cesse la nature?» - Revue de l'histoire du Nouveau-Monde. Le point de contact de Bologne dévoile la trame narrative du Nouveau-Monde. À mon avis il y a peut-être eu quelques contacts indirects entre 1000 et 500 av. J-C, quelques artefacts ont pu faire leur chemin vers l'Italie et l'Espagne phénicienne, quelques témoignages. Les stèles de Bologne offrent la première rencontre officialisée, ritualisée, une communion entre ces peuples mésoaméricains et romains-étrusques pour ne pas dire post-troyen. À cet époque les Étrusques voguent sur la mer et côtoient les Phéniciens, Carthage n'est pas très éloignée. L'iconographie trans-océanique du point de contact de Bologne propose un ensemble organisé qui dépassent l'accumulation de faits divers (découvertes de monnaies anciennes, OOPArt) ou d'éléments sans liaisons entre eux (nombre de contacts établis à une époque donnée). Une hypothèse possible est qu'un navire phénicien, à la suite des voyages d'Himilcon au VIe siècle av. J-C qui établit une route vers l'Atlantique, ait entamé et réussit un voyage vers l'Amérique et serait revenu avec une délégation (stèle de Bologne avec les mésoaméricains sur un navire étrusque). Le contact officiel a lieu au Ve siècle. Les amphores brésiliennes de Robert Marx sont dans l'approximation de ces tentatives de contact, la carte phénicienne des continents de 350 av. J-C est cohérente, et à cette époque Alexandre le Grand affermit les bornes orientales. Les Açores deviennent lentement la base arrière phénicienne. Les voyages trans-atlantiques augmentent et laissent des preuves à sens unique seulement, jusqu'à l'établissement d'une possible colonie d'exilés en Illinois au 1er siècle après J-C. C'est à cette époque que les Romains entament leur première alliance avec la Chine, l'Orient et l'Occident sont officiellement divisés en deux hémisphères. De la connaissance des bornes et des alliances dépendent l'équilibre du monde; l'alliance avec le Nouveau-Monde durera 2000 ans et permettra aux Romains d'étendre leur empire sur l'Occident sans se soucier des conflits à l'ouest, jusqu'à la conquête espagnole en 1452. À ce moment l'imperium romain aura changé de main, passé de Rome vers Constantinople par la domination de l'Église, puis l'Angleterre et la domination européenne. Vers 1200 après J-C, plusieurs voyages ont eu lieu en Amérique, les Vikings et les Arabes en conservent des souvenirs, les Chinois adviendront aussi. Au XVe siècle, des alliances internationales s'établissent sous le nom de l'Ordre de la Toison d'Or qui prépare l'invasion dans le Nouveau-Monde et la quête de l'El Dorado; les variables sont connues d'avance, et le secret, bien gardé. (Les éléments subséquents seront présentés et détaillés dans les chapitres suivants.) «Pagayer, pagayer, jusqu'à la fin du monde, jusqu'à la Recréation.» Alexandre le Grand et le Nouveau-Monde - Mappemonde et Nouveau-Monde par Alexandre le Grand : L'auteur des fresques des tombes commissionnés par Alexandre fût Apelles; son oeuvre connue de nos jours, la Vénus anadyomène, a été copié à Pompéi. Walter de Châtillon nous offre une version dite Alexandreis rapporté au XIIe siècle. Apelles, au temps d'Alexandre donc, produit des tableaux dans les tombes du conquérant. Il écrivait les descriptions accompagnant les images des tombes : noms de rois, de clan, leur genèse jusqu'à l'origine du monde. La tombe de Stateira, la femme de Darius, comprenait un tableau du Chaos aux couleurs variées, la splendeur de Lucifer peint en doré avec des gemmes rouges qui allumait l'air comme des flammes, et il a aussi peint une série de patriarches; l'ensemble se veut une sorte de vengeance suite à la déportation des juifs à Babylone survenue deux siècles auparavant. L'auteur nous dit que Apelles était juif. Il dépeint encore des prophètes et leurs prophéties gravées sur la tombe, dont le fils d'Amos «Lo, a virgin shall conceive» et Daniel «The Christ will be killed after seventy weeks» [111] La mappemonde de Darius (VIe siècle av. J-C) : Dans une autre version du récit, le Alexanders Saga, chap. 112, le passage décrit la tombe de Darius (Darius III?) avec des colonnes éclatantes et un dome qui affiche une mappemonde sur sa surface intérieure. Alexandreis, Book 7 «He ordered the embalmed corpse laid to rest in Darius’ ancestral tombs, and there a lofty pyramid was later raised. Apelles in his subtle craft adorned it with snowy marble facings. [] Above these rose—such was Apelles’ craft—clearer than glass, purer than placid streams, a crystal image of the turning sky, a hollow shell of balanced weight, on which the tripart world lay beautifully described. Here Asia’s seat was broadly spread, while there her sisters each received a lesser space. Here, by clear symbols, places were distinguished—rivers, peoples, cities, forests, mountains, provinces and towns, and every island hemmed in by surging seas. What every land was rich in, what it lacked, was there inscribed "Libya is fruitful. Near the Syrtes Ammon begs for showers. Nile’s streamen riches Egypt. India is endowed with ivory and with shores decked out in gems. Great Carthage with its lofty citadels marks Africa, and the immortal fame of Athens picks out Greece. The Palatine makes Rome proud in her growth. Sabaea glories in incense, Spain in Herculean Gades, France in her soldiery, Campaniain wide-famed wine, the Britons in their Arthur, and Normandy in customary arrogance. England entices. Love of possession burns Liguria. The Teuton vents his rage."[] Around the outer edges of that dome, the labile Ocean roamed. Between the lands, dividing Asia from the other two, there lay the sea—the Sea, toward which descend all vagrant rivers in their twisting banks : by circling routes they plunge into the deep.» (L'auteur semble confondre un type de carte qui date de son époque : les soldats de la France doivent évoquer les Gaules, et le nom Arthur qui est hétéroclite peut définir une représentation des cultes Celtes.) Au chapitre 9.55, Alexandre s'apprête à tenter une traversée des limites de l'Océan «I hasten to penetrate the gulfs of the antipodes and to see a different nature. If, nevertheless, you deny me your arms, I cannot fail myself. Everywhere I move my bands, I may judge myself watched by the entire world, and I will ennoble unknown places and an ignoble mob with my wars, and those hidden lands which Nature has removed from the nations you will tread with this leader. I have decided to work on these things nor do I refuse even to extinguish my illustrious life in them, if Fortune brings it.» La déesse de la Nature (Demeter?) descend dans l'outre-monde et s'adresse au Leviathan pour empêcher que l'on perce ses secrets. [112] Le passage serait aussi évoqué par Quinte-Curce dit Curtius Rufus au Ier siècle, History 9.6.20 où Alexandre dit : “D'abord maître de la seule Macédoine, je possède la Grèce; j'ai soumis la Thrace et l'Illyrie; je commande aux Triballes et aux Mèdes; l'Asie enfin m'appartient depuis les bords de l'Hellespont jusqu'à ceux de la mer Rouge. Arrivé, pour ainsi dire, aux limites du monde je vais les franchir, et j'ai résolu de m'ouvrir une nouvelle nature, un nouveau monde. Le court espace d'une 111 112 Mapping Human Limitations : The Tomb Ecphrases in Walter of Châtillon's Alexandreis, by Maura K. Lafferty, Dalhousie University. Nature, Man, and Society in the Twelfth Century, M. D. Chenu, 1968 heure m'a transporté de l'Asie en Europe: ... j'ouvrirai à toutes les nations des contrées que la nature avait reculées loin d'elles: succomber au milieu de ces travaux, si tel est l'arrêt du destin, est un sort glorieux; et je suis d'un sang à devoir préférer une vie pleine à une longue vie.” Sur les Antipodes au Livre 10 de l'Alexanders Saga, Alexandre dit «Now that in this world naught’s left to finish, let us seek the peoples who gaze upon the Antipodes’ other sun; let not our glorious arms fail to assay whatever might increase them, or win odes of endless song. No land will lie untrodden while I remain to lead my men. Toil conquers all things, and nothing blocks the brave man’s path. The ancients teach us that more worlds exist; alas, that I have yet to vanquish one! Indeed, you know, comrades, how Rome once sent the kingdom’s diadem, writing to me as to her king; yet now in broken faith, her pride renewed, she violates the treaty with obstinate countenance. So, first of all, it pleases me to lay Rome waste, that no perfection of my titles may be wanting, nor any portion of this world escape your triumphs.» (Alexandra avait-il donc découvert une carte de l'Amérique dans la tombe de Darius?) - Sur Darius 1er : Hécatée de Milet est le second géographe grecque à produire une carte de la Méditerrannée basée sur celle d'Animaxandre, vers 500 av. J-C; après ses voyages en Asie il aurait prévenu les grecs de l'invasion de Darius Ier qui ne réagirent pas, et il fût soit tué ou pris pour esclave. «Aristagoras, tyrant of Miletus, made a tour of important cities on mainland Greece looking for allies against Darius I, King of Persia. He took with him on this tour what Herodotus calls “a bronze tablet [pinax] with an engraving of a map [periodos], literally ‘going round’ of the whole world with all its rivers and seas.”» - Le pilier d'Osiris à Nysa : A translation of parts of Diodorus' Library of History by the Italian humanist Poggio Bracciolini (XIVth century) was in turn translated into English by John Skelton in the XVIth century. Skelton's account of the inscription on the pillar of Osiris (in Nysa?) : «I am the high and mighty King, Osiris, that have travelled throughout the world above unto the inhabitable [coasts] of India, unto those parts that restunder the pole arctic, unto the waters of Hister, otherwise called the streams of Denmarke, and to other parts of the world unto the great see Ocean.» Nysa est un lieu qu'Alexandre a visité où était un culte de Dionsysos, cité au livre V des Expéditions d'Alexandre d'Arrien. «Le grand Dionysus, prêt à retourner dans la Grèce, après la conquête de l'Inde, fonda cette ville, monument éternel de sa course triomphale. Il la peupla des compagnons émérites de son expédition. Héros !, c'est ainsi que vous avez fondé une Alexandrie sur le Caucase, une autre en Égypte ; c'est ainsi que tant de villes portent ou porteront le nom d'un conquérant déjà plus grand que Bacchus. [] Érathostène, qui prétend que tous les honneurs rendus alors à la divinité n'étaient qu'un hommage détourné qui s'adressait à l'orgueil d'Alexandre» On the Jerome map of Palestine are the pillars of Alexander shown beyond those of Hercules, which is to be a reference to the idea that Alexander had gone beyond Hercules' bounds. Of two maps from a twelfth-century French manuscript of the Liber Locorum of St. Jerome. [113] - Le globe de Cratès de Mallos (IIe siècle av. J-C) : Selon Strabon, Cratès de Mallos (220-140 av. J-C) de l'école de Pergame, construisit une sphère pour représenter la Terre. Géographie II «Cratès commence par poser en principe que la zone torride (équatoriale) est occupée par l'Océan et se trouve bornée de part et d'autre par la zone tempérée...; il conclut que, par analogie, on doit concevoir au-delà de l'Océan l'existence d'autres Éthiopiens, occupant par rapport aux différents peuples de cette seconde zone tempérée et sur les bords dudit Océan la même situation extrême. Et de la sorte, ajoute-t-il, il y a bien effectivement deux nations d'Éthiopiens séparées l'une de l'autre par l'Océan.» - La boussole au temps d'Alexandre le Grand : Pline 34.42 «L'architecte Dinocharès (IIIe siècle av. J-C) avait entrepris de faire la voûte du temple d'Arsinoé, à Alexandrie, en pierre d'aimant, afin que la statue en fer de cette princesse parût y être suspendue en l'air. La mort de l'architecte et du roi Ptolémée (II), qui avait ordonné le monument en l'honneur de sa soeur, empêcha ce projet d'être exécuté.» (Il est vraisemblable qu'on connaissait bien les propriétés de l'aimant de suite après Alexandre le Grand. D'autres 113 Conquest landmarks and the Medieval world image, Stephen McKenzie, University of Adelaide, 2000 traduisent Timochares.) Ecclesiastical History of Rufinus of Aquilea (IVth century A.D.) on the Alexandrian Temple of Serapis : «11.23 The image of the sun had been made by its artisan of the finest sort of iron with this in view: that a magnet, which, as we said, naturally attracts iron, and which was set in the ceiling panels, might by natural force draw the iron to itself when the statue was placed just so directly beneath it, the statue appearing to the people to rise and hang in the air. And lest it unexpectedly fall and betray the trick, the servants of the deception would say, ”The sun has arisen so that, bidding Serapis farewell, it may depart for its own place.” There were many other things as well built on the site by those of old for the purpose of deception» - Une possible expédition d'Alexandre le Grand dans les Açores : Lorsqu'Alfonse V, roi de Portugal, permit, en 1461, à dom Henri de peupler les îles Açores, on trouva dans celle de Corvo, la plus éloignée du côté de l'occident, une statue équestre tête nue et couvert d'un manteau qui, de la main gauche, tenait la bride de son cheval, et de la droite montrait l'occident, précisément du côté de l'Amérique. On voyait sur le roc une inscription en caractères inconnus. [Histoire générale des Voyages, in-40. Paris, 1746, t.1, p.12] (Le Cavalier Rampin du VIe siècle av. J.-C., trouvé sur l'Acropole d'Athènes, est des plus anciennes statue équestres; vient ensuite celle d'Alexandre le Grand et des empereurs romains qui s'en inspirent. La gravure est tirée d'un «roman historique» qui inclut plusieurs sources véritables : The Knight of Corvo Island. The Cristoforos Conspiracy.) Sur les cartes : There are are nine islands in total, which first appear on Genoese Portellano's c. 1350. The Pizigani map of 1367 shows near where Corvo should be the colossal figure of a saint warning mariners backward, with a latin inscription "that it was placed on the coast of Antilia to indicate the end of the sea routes and that there is an impenetrable sea area behind it". The form of Corvo varies from the Laurenziano map (1351), it first clearly appears in the great Catalan atlas of 1375, repeated by Beccario 1435, Benincasa 1482. «Antillia (Atilha) is indicated on the Pizigani map of 1367 very much farther northwest, a location which best accords with that really occupied by Corvo. No island outline is drawn, but there is a picture of a gigantic inverted warning statue, apparently based on the middle of a medallion, containing the figure of a man wading knee-deep in water, with a shadowy figure looming before and almost over him, and what may be an elongated mountain summit or ridge in the background. The inscription in Latin tells us that this statue is placed on the shore of Antillia to mark the limit of navigation, and that a foul or encumbered sea is beyond it, through which vessels' prows cannot be driven.» [114] (Le nom Antilles viendrait du portugais «ante-ilhas», soit «les îles de devant». Mais il ne serait pas surprenant qu'on ait nommé l'endroit en l'honneur de Troie, dit Illium, Ante-Illia; et compte-tenu de l'inscription à Corvo, ce nom pouvait désigner une partie de l'Occident. La figure obscure sur la carte de Pizigami présente les lettres SAL-TS, probablement un dérivé du sel, saltus, qui se retrouve dans le nom grec thálassa pour «mer». C'est une femme enceinte de l'Océan qui accouche du Nouveau-Monde où sont deux enfants, ou selon l'angle un enfant et son chien, voire même en brun un petit cheval, et c'est probablement aussi un jeu d'images que l'on retrouve sur la carte originelle. Il est possible que la figure sur le globe aie une ascendance punique, du fait de leur fondation à Cadix en Espagne. François Icard qui fît des recherches sur la Fontaine aux Milles Amphores de Carthage signalait la découverte de monnaie : "l’une d’entre elles à l’effigie de la Diva Aug. Faustina, avec au revers, en la légende Aeternitas (Cohen, n° 35, mais la déesse tenait un gouvernail posé sur un globe et une patère).") Manuel de Faria y Sousa in the Historia del Reyno de Portugal (~1675) : «In the Azores, on the summit of a mountain which is called the mountain of the Crow, they found the statue of a man mounted on a horse without saddle, his head uncovered, the left hand resting on the horse, the right extended toward the west. The whole was mounted on a pedestal which was of the same kind of stone as the statue. Underneath some unknown characters were carved in the rock» [115] - Damião de Góis, described in chapter 9 of his Chronicles of Prince D. João, written in 1567, the circumstances in which the monument, was found on the so-called “Island of the Mark”. “A stone statue put upon a slab, of a man over a bony horse, and the man was clad with a cloak, with no hat, and a hand on the horse’s mane, and his right arm lifted, and his fingers clenched except for the second one which the Latins call the index, with which he pointed to the [west].» (Le terme «bony», osseux, peut référer à du bois ou de l'ivoire.) Damião de Góis had other sources of support: in 1529, Pêro da Fonseca, the commander of the province of the islands of Flores and Corvo, «printed the letters, which time hadn’t erased, in wax that was taken there to serve that purpose.» [116] - Sur les monnaies phéniciennes des Açores : Hispano-Carthaginian coins have also been found in Corvo in 1749 (Podolyn, 1778; Humboldt, 1881; Agostinho, 1946). Johan Podolyn, a Swede born in Portugal, published a story in 1778. He claimed that in 1761, he went to Madrid to see Fr. Henrique Flores, a professor of theology and coin collector, who gave him two gold and five bronze coins from Carthage and two bronze coins from Cyrene, in North Africa, dated to ca. 200 B.C. He claimed that the coins were the remnants of a hoard found in November 1749 in a black pot near the foundation of a destroyed building in Corvo. (Certains datent ces pièces entre 320-300BC [117] ce qui supposerait un voyage peu avant la mort d'Alexandre.) The information is published in 1778 in 'Det G theborgska Wetenskaps och Witterhets Samhallets Handlinger', now known 114 115 116 117 THE SCOTTISH GEOGRAPHICAL MAGAZINE, VOLUME XXXII, 1916 Humboldt, Examen critique, Vol. 2, p. 227. LEGENDARY ISLANDS OF THE ATLANTIC BY WILLIAM H. BABCOCK, 1922 Patricia M. and Pierre M. Bikai in "Archaeology" (Jan-Feb 1990) Phoenicians in the Azores, myth or reality? By Nuno Ribeiro, Anabela Joaquinito and Sergio Pereira, 2011-2012 as the Publications of the Royal Society of Sciences and Letters in Gothenburg, by Johan Frans Podolyn, a Portuguese-born Swede. - Sur l'inspiration des statues équestres : PINDARE, OLYMPIQUES : «Bellérophon brûlait du désir de dompter Pégase. [] Le devin lui ordonne d'obéir sans retard à ce songe et d'élever un autel à Minerve Equestre, après avoir immolé un taureau au dieu, qui de ses ondes environne la terre.» Pausanias livre II «Le temple de Minerve-Athéna Chalenites (Bridler) n'est pas loin du tombeau des enfants de Médée... La statue de la déesse est en bois, le visage, les pieds et les mains sont en ivoire (ou marbre blanc).» Le «cratère des Perses» du IVe siècle : vase éponyme du Peintre de Darius. Ce cratère à volutes découvert en 1851 dans une tombe de Canosa, en Apulie, est aujourd’hui conservé au Musée national de Naples. La face la plus connue de ce vase représente des scènes manifestement associées à la question des rapports entre Grèce et Asie. La panse du vase est subdivisée en trois registres qui représentent, de haut en bas : Zeus trônant entre la Grèce et l’Asie – une Niké signale la Grèce à l’attention du père des dieux ; Darius écoutant les propos d’un messager; un trésorier veillant à la perception du tribut. Il est manifeste que ce cratère fait écho aux victoires d’Alexandre et à la défaite de la Perse : la panse représente Bellérophon sur le dos de Pégase. Bellérophon, entouré de guerriers lyciens vêtus à l’orientale, y triomphe de la Chimère et il est couronné par Niké. [118] - La statue équestre d'Alexandre le Grand : Une des premières statues équestres, dont les romains ont pris usage chez les grecs, est mentionné par Stave dans les Sylves au Livre I : «Ce coursier que je vois (la statue équestre de Domitien), l'emporte, de beaucoup, sur celui qu’on admire au milieu de la place de César, non loin du temple de Vénus, quoi que vous l'ayez fabriqué pour Alexandre; ô Lysippe! et qu'il porte aujourd'hui le buste et la tête d'or de César-Néron.» Pline l'Ancien compare les deux protagonistes sans mentionné le sculpteur dans son Histoire naturelle, livre VIII, LXIV : «[Alexandre] bâtit autour de son tombeau une ville à laquelle il donna le nom de ce cheval. On rapporte aussi que le cheval du dictateur César ne se laissa jamais monter par un autre, et qu'il avait les pieds de devant semblables à des pieds humains: c'est ainsi que cet animal est représenté devant le temple de Vénus Génitrix.» La statue équestre d'Auguste : Statue équestre grandeur nature en bronze d'Octavien Auguste, retrouvée dans une épave entre l'Eubée et l'île d'Aghios Eustratos. Auguste porte un long chiton et un manteau. Il tenait les rênes de la main gauche. Fin du Ier s. (Ici on retrouve un fait intéressant, Auguste porte le manteau et tient la bride de la main gauche. On sait de même que César reprit la statue équestre d'Alexandre pour lui-même.) En 2009, on annonçait avoir retrouvé en l'an 2000 une tête et un pied d'une statue équestre d'Auguste, dans le fond d'un puits à Waldgirmes, un ancien poste romain dans le centre de l'Allemagne. La statue équestre de Marc-Aurèle : seule statue équestre romaine complète qui ait survécu au temps, daté de 175 après J-C. Il tend la main dans un geste d'adlocutio. Le Mirabilia Urbis Romae suggère qu'une petite figure d'un chef barbare lié une fois recroquevillé était sous la jambe avant droite du cheval. (Ou bien il pointe l'Occident de la main droite, tient le cheval de la gauche et porte la tunique, 118 Prioux, Évelyne. “Visite au cabinet des gemmes : images et idéologie lagides dans un cycle d’épigrammes hellénistiques”. Prioux, Évelyne, et Agnès Rouveret. Métamorphoses du regard ancien. Nanterre : Presses universitaires de Paris Nanterre, 2010. (pp. 29-66). http://books.openedition.org/pupo/1620 comme Auguste donc; au lieu d'une conquête du monde, c'est une conquête des civilisations, celle du Nouveau-Monde par exemple.) Une autre théorie suppose qu'un rouleau de parchemin était auparavant dans la main, disparu au Moyen Âge. La statue était autrefois revêtue d'or. Elle fut déplacée une première fois, au VIIIe siècle, devant le Palais du Latran car elle on croyait qu’elle représentait l’empereur Constantin, le premier empereur chrétien, puis une seconde fois au centre de la place du Capitole, en 1538, sur les conseils de Michel-Ange. Une légende non-sourcée, citée dans le LA Times de 1987, raconte «According to popular legend, when the horse and rider reappear in the square in their original golden glory, the world will end and the last judgment will be heard in ringing tones from the animal’s forelock.» [119] 119 https://www.latimes.com/archives/la-xpm-1987-04-05-mn-267-story.html - Sur la poursuite des conquêtes d'Alexandre vers le Nouveau-Monde par les romains du Ier siècle. Selon le récit de Sénèque l'Ancien, Suasoria, plusieurs témoignages par des romains du Ier siècle qui philosophent sur, semble-t-il, des paroles adressées à Alexandre : « L, Let Alexander be content with having conquered that portion of the world where the sun is content to shine. Within the limits of these lands Hercules won his place in heaven. There lies the motionless sea, a lifeless bulk of nature, as it were, which here has its appointed end.... Such, Alexander, is the constitution of nature. Beyond everything is the Ocean, beyond the Ocean nothing. Commentary : the nations would revolt if once it was known that Alexander had passed beyond the limits of the world : here he mentioned Alexander's mother of whom he said : "Just think how she trembled when you were merely on the point of crossing the Granicus." Glyco's aphorism on this is famous: "This water is not Simoeis nor even Granicus : if Ocean had not been an evil thing, it would not be the limit of the world." Everybody wanted to imitate this. Plution said: "For this reason it is the greatest thing, because it comes after everything, and after it there is nothing".» «[Albinovanus] Pedo, who says in "The voyage of Germanicus" : "Already they see day and sun left far behind, long exiled as they are from the well-known limits of the world, daring to go through gloom forbidden to the bounds of creation, and the farthest shores of the universe: and now they behold the Ocean, which has monsters beneath its sluggish waves, which bears on all sides savage sharks and dogs of the sea, seizing their ships and rising high in wrath. (The very crashing of its billows swells their fear.) Now they feel their ships settling on a shoal and their fleet abandoned by the swift winds, and believe that they are left at last by the careless fates to be mangled in a doom unhappy by the wild beasts of the sea. And one aloft on the high prow striving to pierce the dark mist with straining eye, when his strength availed not to discern anything amid the loss of the world, poured out his imprisoned soul in words like these: 'Whither are we borne? Day itself flees, and nature at the limit of her sway shrouds the abandoned world in eternal gloom. Do we mean to search for races that dwell beyond this under another sky, and for a world untouched by the blasts of the storm? The gods are calling us back, and forbid mortal eyes to know the end of things. Why are we violating alien seas and sacred waters with our oars and troubling the calm abodes of the gods?'"» (Violation des eaux internationales avant son heure. Caius Albinovanus Pedo poète du Ier siècle ami d'Ovide.) Tacitus, Germania 34.2 : «Nor did Drusus Germanicus lack daring, but the ocean blocked his exploration of itself as well as of the achievements of Hercules. Then no one made the attempt, and it seemed more pious and reverent to believe in the deeds of the gods than to get to know them». (Il semble que, trépasser les Colonnes d'Hercule vers l'Océan, eut été un sacrilège.) - Vers les Açores ou les Antilles en 82 av. J-C : Plutarch, Life of Sertorius : «When he learned that Sulla was master of Rome, and that the party of Marius and Carbo was on the way to ruin (82 BC) [] Sertorius, not being able to cope with him, took refuge with three thousand men in New Carthage; [] passing through the strait of Cadiz, he kept the outer coast of Spain on the right and landed a little above the mouths of the river Baetis, which empties into the Atlantic sea and has given its name to the adjacent parts of Spain. Here he fell in with some sailors who had recently come back from the Atlantic Islands... (island description) Therefore a firm belief has made its way, even to the Barbarians, that here is the Elysian Field and the abode of the blessed, of which Homer sang.» - Sources alexandrines (Pythéas) : Pythéas est un explorateur grec originaire de Massalia, l'antique Marseille. Il est cité parmi les ambassadeurs envoyés à Alexandre. Il a décrit, notamment, les phénomènes polaires. Pline l'Ancien dit que Timée de Tauroménion, né v. -350, croyait que Pythéas était le découvreur de l'ambre (à propriété électrostatique). Vraisemblablement parti de Massalia, après avoir franchi les colonnes d'Hercule (Espagne), poursuivi vers l'Armorique puis la Grande-Bretagne. Poussant plus au nord au large des Orcades, il atteint une région où la nuit ne durait que deux heures (cité par Geminus of Rhodes, Astronomia, VI.); Cratès mentionne un ratio de 23h/1h et d'autres 20h. Il a également évoqué l'île de Thulé, située sur le cercle arctique; il pourrait s'agir de l'Islande ou de la Norvège. L'ouvrage de Pythéas De l'Océan (Περί του Ωκεανού, Perì toû Ôkeanoû) disparaît peut-être dans l'un des incendies de la bibliothèque d'Alexandrie. Prophétie de Rome conquérant l'Océan : Virgile prophétise que Thulé va se prosterner devant Augustus (Georgics, I, 3). Au Livre II des Élégies de Tibulle «Rome, les destins t'appellent à régner sur la terre, sur l'étendue des champs que Cérès contemple du haut des cieux, sur les contrées de l'orient et sur les ondes mobiles où le Fleuve baigne les chevaux haletants du Soleil. Oui, Troie alors s'étonnera d'elle-même et dira que, par un si long voyage, vous l'avez bien servi ! » - La piste des ananas de Pompéi. Domenico Casella publie la nouvelle "La frutta nelle pitture pompeiane" (Fruit in Pompeian Paintings) en 1950 alors qu'il découvre un annanas sur une peinture de la Casa dell'Efebo. Cette nouvelle se rend jusqu'à Guliayev / Zhukovsky et sera republié dans un article "Cultivated plants and their relatives", 2nd edition 1964. Il semble que cette fresque fût restaurée et modifiée. George F. Carter le dénote aussi en 1953 [120] : «For example, the murals of Pompeii have recently been examined by a botanist and found to contain accurate portrayals of pineapples and soursops [Anorta squamosa], both presumably of tropical American origin. We should not be overly surprised then, eventually to find Mediterranean influences in America also. "Pompeiana" Raccolta Di Studi Per II Secondo Centenaria Degli Scavi Di Pompei, Napoli, 1950.» - La peinture ci-jointe est publiée comme faisant partie de la "Sala Pompeiana" du palais Bourbon de Portici (Naples). Aujourd'hui, la reggia héberge le siège de la faculté d'agronomie de l'université de Naples – Frédéric-II. Le tableau cache une peinture, derrière la fresque principale. Un petit homme tient une femme ou une statue sur la droite, et dans la main gauche une croix ankh. Un indigène apparaît au-devant de l'autel, l’ananas est le derrière de sa tête, un peu comme les attirails des mésoaméricains. Or il s'avère que les romains des premiers siècles avaient de forte connaissance en physionomie [Ref. VOL. 2], et en cryptographie. Enée le Tacticien (IVe siècle av. J-C), la défense des places : «XXXI. 12. On dit aussi que quelqu’un, après avoir écrit sur une tablette de buis avec une encre très parfaite, en desséchait si parfaitement l’écriture qu’il n’en paraissait plus un trait; ensuite il enduisait cette tablette d’un vernis blanc, et lorsqu’elle était parvenue au correspondant, celui-ci la plongeait dans un vase d’eau, et tout ce qui avait été écrit y paraissait clairement. 13. L’on peut encore écrire ce que l’on veut sur la toile qui sert aux peintres, et, après l’avoir enduite d’un vernis blanc, y peindre un cavalier ou telle autre chose, comme, par exemple, des habillements blancs, un cheval blanc, ou, si vous aimez mieux, de quelque autre couleur, pourvu que ce ne soit pas du noir;» 120 Plants across the Pacific, George F. Carter, Memoirs of the Society for American Archaeology, No. 9, Asia and North America:Transpacific Contacts (1953), pp. 62-71. http://www.jstor.org/stable/25146626 - La nature morte vient de la Grotta Celoni sur la via Casilina (Rome), Palazzo Massimo alle Terme. [National Roman Museum of Rome, 1st century BC to 1st century AD] Regarder bien cette fresque à l'Ananas, c'est une charade. L'oiseau au coin supérieur droit tend une clé. La continuité des lignes des oiseaux ferment le visage. Le poisson rouge à droite est une oreille, c'est pourquoi il y a "deux yeux" sur la gauche, le visage est de profil. L'ankh égyptien est le nez. La bouche très dentée est le corps d'un coq. La crête du coq est un plumage indien; de même l'oiseau de droite peut exprimer la frange mésoaméricaine ou la coiffe indienne. L'ensemble est un vase à visage d'indien, il contient "les fruits de la mer" et le "trésor" imagé par l'ankh, il est le repas romain. (La clé est un indicateur de cryptographie. La clé de cryptographie aurait été utilisé par César en substituant des lettres avec d'autres, selon Suétone, Vie des douze Césars. On ne devrait pas s'étonner de présence cryptographique associée au «fruit du Nouveau-Monde» puisque c'est un secret bien gardé permettant la domination du monde par Rome. Ce sujet de l'ananas reviendra-t-il lors de la découverte du Nouveau-Monde par Colombus?) On mentionne aussi comme exemple une peinture en mosaïque du 1er siècle de la Casa dell’emblema à Priverno (Italie) dont la majeure partie est détruite. On peut citer pour exemple l'arrivée d'Indiens ayant dérivés sur l'Atlantique en 60 av. J-C et rejoint l'intérieur des terres par la Mer du Nord, et de là descendîmes par les fleuves vers l'Allemagne. Au IIe siècle av. J.-C. les anciens nommaient la Germanie un espace limité par la mer du Nord située entre la France et la GrandeBretagne. Pomponius Mela, Chorographia 3,45 : «However, as well as the ancient philosophers and Homer, who said that the world was surrounded by ocean, there is Cornelius Nepos who, being more recent has greater authority. Here Cornelius Nepos offers the account of Q. Metellus Celer from whom he had heard the following. When Celer was consul in Gaul (60 B.C.), some Indians were given to him by the king of the Boii. When he tried to discover from where they had come they answered that they had been driven by storms from Indian waters and having crossed the spaces between they had arrived on the coasts of Germany. Ergo, the sea is continuous, but the rest of that same coast is frozen by the unremitting cold and is therefore deserted. (= They thus resisted the sea, but suffered from the cold for the rest of their travel, and that is the reason why they left)» Interstice : Roderic en Amérique - La court de jeu de balle Sud à El Tajín. (D'entrée de jeu il est aisé de voir l'attirail du chevalier sur cette fresque d'El Tajin. La thèse repose sur une iconographie en amalgame, le guerrier vaincu et son armurerie se voit intégrés au panthéon, tout comme on conserve le crâne des vaincus.) La construction des monuments à El Tajin a commencé vers 600 apr. J.-C et la population s'étend à son maximum vers 900 après J-C, ce que suppose les tessons de céramiques [121]. Une datation C14 de certaines matières liées à de la céramique [122] offre une date entre 887-964 après J-C. Le site aurait été occupé jusqu'en 1230. La datation exacte des constructions est débattue entre plusieurs expertises divergentes, aucun consensus précis n'est établit. De multiples comparaison sont faites entre El Tajin et Teotihuacan, dont la court de jeu de balle Sud [123]. «Recent neutron activation studies demonstrate that El Tajin was the major importer of Gulf Coast ceramics at Teotihuacan (Millon 1981:223). The two opposing central reliefs of the El Tajin South BallCourt, Panels 5 and 6, contain mirror images of a temple structure backed by a large, maguey covered mountain. Curiously enough, a standing pool of water lies within the temple. The temple scene appears to depict Teotihuacan, the mountain Cerro Gordo and the structure, the Pyramid of the Sun with its aquatic, drain-lined cave. El Tajin is not within a maguey-producing region, Teotihuacan decidedly is. [] The middle panels of the El Tajin South BallCourt apparently depict the origin of both mankind and maize at the Teotihuacan Pyramid of the Sun.» (Comme Teotihuacan s'effondre vers 750 après J-C., ceci sera donc notre marqueur temporel pour la construction de la court de jeu de balle Sud. Un autre indice est l'absence de glyphes se diffusant grandement au Post-Classique.) «The first written account of El Tajin takes us back to 1785 when the tobacco inspector Ruiz, who discovered the structure the local Totonacs called “Tajin” meaning lightning or thunder. Torquemada (Fray Juan de Torquemada, 1943-44) records that the Totonac, most of whom now live in Veracruz, claimed that in the course of their wanderings, before settling down in Veracruz, they had lived for a time at Teotihuacan and that while there they had built the Pyramids of the Sun and Moon» 121 122 123 The life style of El Tajin, Paula H. Krotser, G. R. Krotser. American Antiquity vol. 38, n°2, 1973. Brüggemann, 1995: "El problema cronológico del Tajín" The Teotihuacan Cave of Origin: The Iconography and Architecture of Emergence Mythology in Mesoamerica and the American Southwest. By Karl A. Taube, RES: Anthropology and Aesthetics, No. 12 (Autumn, 1986), pp. 51-82 http://www.jstor.org/stable/20166753 - Description : À première vue on y verrait un «Templier en Amérique», un style d'armure full-plate datant du XIVe siècle avec une grande crête sur le casque, mais si la légende est alléchante, l'époque de la construction de la court Sud correspondrait à l'époque mérovingiennecarolingienne, ou encore wisigoth. Il faut d'abord séparer tous les éléments pour les identifier; le panneau nord nous montrera bien qu'il s'agit d'une armure puisque le sacrifié, dont un bras est arraché, la porte encore. On croirait voir s'étaler alentour les membres de la victime, or il me semble que la victime est sur l'autel et qu'on doit présenter son armure dédicacée au dieu tandis qu'il se fait sacrifier; au centre-haut sont deux jambières, un bras et la moitié de l'armure, peut-être une ceinture, et sur la gauche est l'autre bras et le reste de l'armure; cette armure doit être compris comme une cotte de maille qui s'attache au centre avec des rivets ce qui lui laisse son impression squelettique. La grande crête au-dessus du casque avec une sorte de lance peut représenter un autel, le tzompantli, une structure de poteaux en bois sur lesquels étaient empalés les crânes humains des victimes sacrifiées. Une palme de jeu de balle offre la même graphie, la pique est associée aux ailes du Quetzaltocatl ou du papillon; enfin l'agencement de l'armure pourrait faire une analogie à la palme même. La figure de l'armure ci-présentée est couramment associée à une figure de la mort, ceci n'empêche pas d'amalgamer la victime dans l'art local et de l'incorporer au panthéon. Au-dessus de la victime est une grande épée, la lance est à gauche, et ces figure sont «cachées» par la position dominante des personnages. La garde de l'épée se courbe vers le pommeau et l'épée traverse sa tête; le sens de la garde n'est pas commun à cette époque. Au bas gauche on peut voir 4 navires flottant sur l'eau, l'armure de chevalier ne serait pas seulement placée sur un vase mais sur un grand navire. La grande croix au centre-droit est devancée par l'emblème du mésoméricain. Les petits rond avec un point au centre, sur les casques ou la croix doivent exprimer ce qui est sertis; par exemple il pourrait y avoir une couronne placée en haut de la croix du centre, cette pratique s'y retrouve dans les couronnes votives du trésor des rois wisigoth du VIVIIe siècle de Guarrazar; cette façon de pendre des chaînes avec joaillerie pourrait expliquer les pointes de la croix du centre et les spirales. - L'hypothèse de Roderic, dernier roi wisigoth en 711 après J-C. «Martin Behaim, sur sa fameuse mappemonde de Nuremberg (1402), dessinait cette île avec la légende suivante: "Quand on se reporte à l'année 714 après la naissance du Christ, lorsque toute l’Espagne fût envahie par les mécréants d’Afrique, alors l'île nommée Sette Citade, ci-dessus figurée, fût peuplée par un archévêque de Porto en Portugal, avec six autres évêques des chrétiens, hommes et femmes, lesquels s’étant enfuis d'Espagne sur des vaisseaux y vivaient avec des bestiaux et leur fortune.".» Même après la découverte de l’Amérique Fernand Colomb croyait á l'existence de cette île, et il eu raconté l’histoire en termes à peu près identiques. "On racontait qu’au huitième siècle de l’ère chrétienne sept évêques Portugais, suivis de leurs ouailles, s’étaient embarqués pour gagner cette île, où ils avaient bâti sept villes, et qu’ils n’avaient plus voulu quitter, ayant d’ailleurs brûlé leurs vaisseaux et leurs agrès pour s’interdire la possibilité du retour".» [124] (On peut clairement ressentir l'euphémisme entre vivre au paradis et mort en outre-mer.) Le planisphère de Ruysch, dessiné par Johann Ruysch vers 15071508; «Ruysch’s map positions a large island in the middle of the Atlantic Ocean called Antilia Insula, and a long inscription on the map asserts : "This island of Antilia was discovered by the Portuguese, and now when it is sought it is not found. In this island are people who speak the Spanish tongue, and who in the time of King Roderick are believed to have fled to this island from the barbarians who at that time invaded Spain. Here dwelt an archbishop with six other bishops, each one of whom had his own particular city. Wherefore this island is called by many 'seven cities'. This people lived most piously in the full enjoyment of all the riches of this time."» - Histoire de Roderic. Les grottes d'Hercule de Tolède. À l'époque romaine, le site fait l'objet de deux phases de construction successives. À l'époque wisigoth, le site est probablement occupé par une église wisigoth. Une légende médiévale est relatée sur les panneaux disposés à l'entrée des grottes. Hercule serait passé par Tolède et aurait bâti un palais où il aurait enfermé un grand trésor. Il aurait fermé la porte du palais à l'aide d'un cadenas dont il aurait donné la clé à dix gardiens postés là par lui. La tradition voulait que chaque roi local ajoute un cadenas sur la porte du palais pendant son règne. Rodéric ne voulut pas respecter la tradition et fit ouvrir les 24 cadenas. Il y trouva un coffre finement ouvragé, et trouva une peinture qui représentait des guerriers étrangement vêtus. L'inscription indiquait : "Quand ce feuillet sera mis au jour et lu, des hommes portant des vêtements semblables conquerront l'Espagne et en deviendront les maîtres." Selon l'une des légendes, le palais aurait contenu la Table du roi Salomon. L'historien andalou Ibn al-Qutiyya rapportera au Xe siècle cette légende. Quand le palais fut ouvert, on y trouva des statues en bois représentant des Arabes, l'arc sur l'épaule et le turban sur la tête ; au-dessous de ces statues étaient écrits les mots suivants : "Lorsque ce palais sera ouvert et qu'on en retirera ces statues, il viendra en Andalousie un peuple semblable à ces figures et qui s'emparera du pays". (Aussi Roderic préparait-il sa fuite?) - La conquête musulmane de la péninsule Ibérique en 711. Le comte Julien était le gouverneur de Ceuta (Septem), l'un des derniers bastions byzantins en Afrique du nord. Il entretenait des relations d'amitié avec les chefs Wisigoths de la péninsule Ibérique. Des sources chrétiennes et arabes font état de la présence de sa fille, Florinde, à la cour du roi Rodéric à Tolède ; violée par le roi, la jeune fille aurait averti son père de cette humiliation en lui faisant parvenir un œuf pourri. Julien pris part aux tractations engagées par Agila avec les Arabes, écarté du trône de Tolède au profit du prétendant Rodéric, les incitant à franchir le détroit de Gibraltar. Julien a fournit des navires permettant, en juillet-août 710, le raid de pillage dirigé par Tarif ibn Malik (qui laisse son nom à l'actuelle Tarifa), puis celui du débarquement des forces arabo-berbères placées sous le commandement de Tariq ibn Ziyad, en avril 711. En 712, les Arabes soumettent plus de la moitié de l'Espagne. Au printemps 711, Tariq, informé par Julian qu'il laisse en arrière parmi les marchands, traverse le détroit de Gibraltar avec une armée de reconnaissance de 1 700 hommes, naviguant de nuit. Selon Ibn al-Qutiyya, «la rencontre entre Tariq et 124 Stueven : Dissertatio historico-critico de rero novi, Diplomatische Gesichte Ritters Behaim ??; Fernand Colomb, second fils de Christophe Colomb, premier biographe de son père, auteur d'une Historia del Almirante. Cité en : Congreso International de Americanistas, Actas de la Cuarta Reunion, Madrid 1881, Tomo Primero Rodéric eut lieu près de Chodzouna (Sidonia), sur les bords de l'oued Bekka (Wadi Bekka). Dieu mit en fuite Rodéric qui, malgré le poids de son armure, essaya de traverser à la nage l'oued Bekka. Son corps ne fut jamais retrouvé.» [Wikipedia] (Et voilà Roderic qui se défile probablement abord d'un navire marchand face à une invasion musulmane certaine.) La Reconquista est la période suivante de reconquête par les royaumes chrétiens des territoires de la péninsule Ibérique montant vers les Pyrénées et occupés par les musulmans. La Reconquista est précurseur aux Croisades. - La flotte de Roderic : L'historien portguais Manuel de Faria e Sousa (mort en 1649) raconte dans son Histoire du Portugal traduit par John Stevens en 1698 : «After Roderick's defeat, the Moors spread themselves over all the province, committing inhuman barbarities.*** The chief resistance was at Merida. The defendants, many of whom were Portuguese, that being the Supreme Tribunal of Lusitania, were commanded by Sacaru, a noble Goth. Many brave actions passed at the siege, but at length there being no hopes of relief and provisions failing, the town was surrendered upon articles. The commander of the Lusitanians, traversing Portugal, came to a seaport town, where, collecting a good number of ships, he put to sea, but to which part of the world they were carried does not appear. There is an ancient fable of an island called Antilla in the western ocean... to this place our author supposes these Portugals to have been driven.» «Captain Stevens paraphrases with comments rather than translates. The original avers that the fugitives made sail for the Fortunate Islands (the Canaries), in order that they might preserve some remnants of the Spanish race, but were carried elsewhere. It also specifies that the legendary island which they are supposed to have reached is inhabited by Portuguese and contains seven cities.» [125] 125 LEGENDARY ISLANDS OF THE ATLANTIC, BY WILLIAM H. BABCOCK, AMERICAN GEOGRAPHICAL SOCIETY RESEARCH SERIES NO.8, 1922 - L'équipage des six roi-prêtres partis pour l'Amérique. (À ce que je comprends la fresque du mur ouest dépeint les 6 rois devant une construction civile et se dirigeant vers l'Ouest, imagé dans un ensemble comme la noblesse parmi les sauvages. Dans le haut, une Bête attaque des faon. La femme au bain désigne le baptême apporté aux sauvages. Les 6 rois semblent marcher sur l'eau, qui passe d'ailleurs sous le pont derrière eux.) «The first cultural reference to King Roderick appear within the ruined medieval palace of Qusayr ‘Amra, the ‘little palace of ‘Amra’, built in the early eighth century (710-750) in the Jordanian desert. On the west wall, an image survives of six world rulers, one of whom is Roderick, whose presence in this predates the earliest known written accounts of the Muslim conquest of his country. The six figures depicted on the west wall of the main hall are richly dressed, three in the foreground with their right hands open, and three placed between and behind them. [A series of inscriptions in Greek and Arabic above each of the heads : Caesar (meaning the Byzantime emperor), Roderic, Kisra (meaning the Sassanian emperor of Iran before the Muslim conquest), and the Negus (king of Ethiopia).] The four kings have been identified as the Byzantine emperor or Kaisar, wearing imperial robes and a tiara on his head, Roderick whose image little remains, though in Musil’s time (1898) it was possible to see the top of a Visigothic helmet, third, the Sassanian emperor, beardless and youthful, dressed in a purple cloak and shoes with the Sassanian crown on his head, and fourth, the Negus of Abyssinia, wearing a light-colored garment with a dark stole. The identity of the other two figures is a mystery, though it has been proposed that these were the emperor of China and an Indian or Turkish monarch. In the alcove at the back of the hall a figure with a nimbus is depicted seated on a throne, toward whom the six rulers are gesturing. He is flanked by two other figures, possibly servants, below whom is a stretch of sea with four figures in a boat, sea monsters, and a bird. There is a Kufic inscription invoking a blessing on a person whose name is now eroded. Alongside the fresco of the rulers, on the south wall is a depiction of a very tall woman, above whom is the word VICTORY. Fowden interpreted the visible title to “Victory of or to Sarah”. The Sarah fresco would therefore legitimate the Arabs by making them descendants of Abraham’s lawful wife, emphasizing Arab kinship with Isaac’s descendants, and thus proclaiming Sarah’s victory over the six kings before her. [] A fragment of the fresco removed by Musil and now in Berlin, clearly shows Roderick in a plain helmet.» - L'équipage des six roi-prêtres. Alliance de la Croix ? Pour quelque raison la figure centrale sur la photo est désignée comme Chosroès, un roi perse qui enleva une relique de la sainte croix, reconquise en 629 par l'empereur byzantin Héraclius s'alliant avec les Khazars; Chosroès II est effectivement dépeint avec le croissant de lune sur une tige avec parfois des ailes dans la numismatique; en fait la fresque de Qusayr devait dépeindre les ailes selon le fac-similé de Mielich; ce Chosroès doit représenter le Kirsa. [126] Il y a un lien à faire avec la Croix de la Victoire de Pélage, puisque la légende rapporte qu'elle fût dédiée à la Vraie Croix à Cangas de Onís [Wikipedia : Victory Cross]. C'est la même chose avec le roi éthiopien, gardien des trésors de Salomon. (Ce que je comprends, c'est que Roderic aurait eu une croix semblable. Ce groupe peut expliquer pourquoi la légende parle d'évêque. On portera encore attention au guerrier sassanide de cette époque, puisqu'unetelle personne ferait parti du groupe, avec le même casque à côte de maille.) Le Negus est un titre de noblesse éthiopien, équivalent de roi, qui apparaît sous l'ancien royaume d'Aksoum. En 702, des navires aksoumites ont réussi à envahir Hedjaz et occuper Jeddah en Arabie saoudite. En représailles, le calife omeyyade Sulayman ben Abd al-Malik (715-717), sous lequel frère Al-Walīd Ier la conquête de l'Espagne s'est produite, a pris l'archipel des Dahlak et d'Adulis d'Aksoum et mit un terme aux ambitions maritimes du royaume. L'empire cessant sa production de pièces de monnaie axoumite au début VIIe siècle. (Le panneau nord montre l'empereur sur son trône qui envoie une ambassade navale, Roderic. Le panneau aux 24 talents peut encore exprimer les ouvriers nécessaire au nouveau monde. Le fragment d'un casque dit plein-visage rarissime au VIIIe siècle, et quoi que difficile à confirmer, est un indice important d'une représentation de Roderic à El Tajin.) 126 Ways of Seeing: The First Medieval Islamic and Christian Depictions of Roderick, Last Visigothic King of Spain. Elizabeth Drayson (2006), Al-Masaq: Islam and the Medieval Mediterranean, 18. http://dx.doi.org/10.1080/09503110600863443 - Des artefacts retrouvés? Lopez de Gomara dans son "Historia general de la Indias" de 1552 relate que certains soldats considéraient des croix en laiton trouvées par Hernandez de Cordoba dans le Yucatan comme la preuve que les Espagnols y avaient été présent «à l'époque de la destruction de l'Espagne par les Maures au temps du roi Don Rodrigo». «(From Francisco Hernandez de Cordova expedition, 1517) They found over the graves in this country (Yucatan) crosses of copper and of wood, from which several persons were of opinion that the Spaniards had fled to this country when Spain was ravaged by the Moors, in the time of King Roderick; [] Gomara, writing of Montejo's expedition (Francisco de Montejo, 1528)... mentions the fact, noticed in all the early narratives, of the existence of crosses on their temples when the discovery of Yucatan was first made, observing that, from the latter circumstance, it has been argued that the Spaniards must have taken them there when so many left Spain after the defeat of King Roderick by the Moors : "Y entre ellos muchas cruzes de palo y de laton."» [The History of Yucatan, Charles St. John Fancourt, 1854] (Deux sens se proposent : soit que les hommes de l'expédition croyaient à la légende, laquelle était entérinée par les régents, dont à Bristol, qui finançaient des flottes pour retrouver les «Sept Cités» depuis 1491; soit encore que certains avaient des connaissances historiques et reconnurent un modèle ancien, écriture ou symbole wisigoth. Les deux croix d'El Tajin servent à l'identification, une semble la version longue comme un étendard, l'autre une version portable en main.) - Iconographie de l'armurerie. L'archéologie est silencieuse sur les armures wisigoth d'Espagne. Les cavaliers européens de cette époque sont associés à la lance et la grande épée, le casque plein-visage n'existe pas encore à l'exception de masque ajouté. Les pièces de monnaies wisigoths offrent par contre de voir la grande croix. «in this first period (c.420– c.572), the most significant feature of Visigothic coinage was romanitas. The earliest type was a tremissis with a Victory supporting a long cross... This type, during the reign of Theodosius II, was symbolically connected with the cross on the Calvary, and thus emphasized the sacred nature of Roman power.» On ne devrait pas regarder le casque de la fresque comme plein, la mandibule serait une illusion donnée par le couvre-visage en cote de maille. Depuis le style européen du VIIe siècle, on voit au niveau des yeux les ronds qui correspondent. L'exemple du casque Valsgarde 8 [Valsgarde grave 8, Sweden, AD 500 to AD 800 (Arwidsson 1954)] montre encore une petite crête. Ce casque a été trouvé dans un bateau-funéraire en Suède, et le même genre d'artefact a été retrouvé sur un autre bateau-funéraire à Sutton Hoo en Angleterre. Le VIIe siècle tombe en pleine époque de la christianisation des païens européennes. Encore une fois la graphie de la plaque de Valsgarde 8 qui se retrouve aussi sur une plaque de Pliezhausen en Allemagne, suppose un modus européen; dans cette dernière tombe était des objets chrétiens. D'après la légende, Pélage, neveu de Roderic, successeur à la résistance espagnole wisigoth devenant le royaume des Asturies, porta la Croix de la Victoire lors de la Bataille de Covadonga qui était alors de bois [Alonso Álvarez, “El Obispo Pelayo de Oviedo”]; la présence des ronds se concordent partiellement avec la croix la plus à droite de notre fresque mais pour se faire il faut supposer que la barre latérale est au centre et que la branche droite est une branche cassée. - Mappemonde et propagande. «The Mozarabic Chronicle of 754, written anonymously probably in Toledo or al-Andalus, contains a discussion of Roderick’s accession to the throne. Its author saw the Muslim invasion as a disaster of the first magnitude, likening it to the destruction of Troy, Jerusalem, and Babylon and the sack of Rome by Alaric, viewing it as divine retribution for the sins of the Visigothic people.» Les Commentaires de l'Apocalypse sont rédigés au VIIIe siècle par le moine Beatus de Liébana qui appuient les Asturias post-wisigothes. Babylone désigne Cordoue, siège des émirs d'Al-Andalus ; la Bête incarne l'envahisseur musulman qui menace de détruire la chrétienté occidentale et qui à l'époque affligeait les domaines du Royaume des Asturies par ses fréquentes razzias. Dans le prologue du deuxième livre se trouve une des Mapa Mundi les plus connues de la culture européenne du Haut Moyen Âge. Les copies manuscrites des Commentaires postérieures à 776 sont enluminées, et selon une hypothèse, le manuscrit a été décoré dès l'origine comme le laissent penser des parties insérées dans le texte, qui font référence à une image. Mais aucun de ces proto-Beatus n'a été conservé. (C'est ici le secret de la mappemonde cachée, enfin de l'oeuvre de propagande et d'un monde prétendu clos sur l'Europe, car la carte originale fût aussi perdue.) Beatus était convaincu de l'arrivée imminente de la Fin des Temps, qui viendraient précédés du règne de l'Antéchrist, dont l'empire durerait 1290 ans. (Or s'il prenait la chute de l'Espagne en 711, nous arriverions à 2001, l'attaque de Ben Laden, évidemment un complot. Il est simple de comprendre que la résistance protège les trésors phéniciens conservés dans les grottes du pays au prix de leur sang; voilà la fin du monde.) La Croix de la Victoire est accompagnée d'un moto presque identique à celui de Constantin 1er «Sous ce signe tu vaincras», un des empereurs romains les plus débauchés qui infiltra la politique cléricale. «Ce signe protège l´homme pieux, ce signe vainc l´ennemi.» La Croix des Anges a été donnée à la cathédrale d'Oviedo en 808 par Alphonse le Chaste, roi des Asturies. Elle conserve le sceau de l´empereur Auguste : le signe de Capricorne sous forme aquatique de Triton tenant le sceptre et la sphère mondiale. (Enfin Constantin reproduit les rites troyens avant de passer l'imperium romain vers l'Angleterre, avant la chute du royaume romain et la domination wisigoth, c'est la Donation de Constantin. Même chose avec Auguste, qui est de descendance troyenne, voulant probablement remémorer les antiques alliances phéniciennes, tout ceci annonce le complot pour la conquête du Nouveau-Monde qui est littéralement une invasion supportée par l'Église et s'établir avec l'arrivée de Christophe Colomb en 1492. Roderic est donc la pierre angulaire de cette conquête à venir, du mythe des Sept Cités ou Cibola qui sont les cités d'or, des Croisades, etc... Et au final, peut-être que Roderic avait réussit à simuler sa mort mais il l'aura perdu au jeu de balle! Dans l'éventualité que la fresque d'El Tajin dépeignerait des Croisés, l'identification et l'historique pourra servir.) Cette résistance espagnole, la Reconquista, se termine symboliquement le 2 janvier 1492 lorsque les «Rois catholiques» prennent le dernier bastion musulman à Grenade, avec l'appuie de Inquisition, et par Torquemada pour qui les liens commerciaux avec les infidèles musulmans nuisent à l'Espagne. Au printemps de 722, à Covadonga, Pélage remporte une victoire capitale, premier jalon d’une “reconquête”, qui prendra 770 ans.... (Pendant ces 770 années, les Espagnols croiront encore à l'existence des Sept Cités, croyant avoir une colonie autonome dans le Nouveau-Monde. Cette date de 1492 tient à la prophétie de Sénèque sur la découverte du Nouveau-Monde, connue chez les Espagnols et répétée par Christophe Colomb.) - Une carte vers le Nouveau-Monde. By the middle of the VIIth century an anonymous geographer in Ravenna mentioned two Thules in the Atlantic, one "Thile" northeast of Britain, the other "Thyle" to the west of Gibraltar (Ravennatis Anonymi Cosmographia. M.Pinder and G.Parthey, 1860) [127] - An anonymous geographer in Ravenna mentioned two Thules in the Atlantic, one "Thile" northeast of Britain, the other "Thyle" to the west of Gibraltar (Ravennatis Anonymi Cosmographia. M.Pinder and G.Parthey, 1860) [THE VOYAGE OF AN ISLAND BY VINCENT H. DE P. CASSIDY] Scholars have offered different dates for this source, which range between the late seventh and early ninth centuries. The cosmographer list, region by region, the names of settlements, rivers, islands, peoples, around five thousand in all. The Ravenna Cosmographia made multiple references to the Scerdefennos and Rerefennos (=Nordics). It notes (IV.13) ‘the land of the Nordomanniis now called Dania’. «It [Scythia] is that which the most sage geographer Jordanes calls Scanza. Thus from this island went out the Occidental peoples; for we read that from it in the ancient time issued the Goths and the Danes, just like the Gepids. [] Thus too vis-à-vis the same Scythia the coast of the Ocean is taken to be the homeland of those who are called the Rerefins or Sirdifins [‘the gliding Finns’]. In which homeland men are said by Aithanarit the philosopher of the Goths to dwell upon the mountain-tops and where men as well as women live by hunting, being said by all to subsist on [animal] fodder and fiery wine. To their homeland is ascribed a coldness surpassing all others. Thus too vis-à-vis the Serdefins on the coast of the Ocean is the homeland which is called Dania; 127 THE VOYAGE OF AN ISLAND BY VINCENT H. DE P. CASSIDY which land according to Aitanaridus, Eldevaldus and Marcomirus, the authors of the Goths, produces men more fleet than all other nations; and this/their problem is addressed here : "Marco lauds the Parthian, as long as the Goth has not arrived. Yet o where is the Dane? This Dania is now called the land of the Nordomannes. This Dania is transected by many rivers, of which one is called Lina, flowing out into the Ocean".» [128] (Clairement l'auteur anonyme connaît les érudits Goths, les peuplades et les limites des terres vers l'Océan Atlantique. De telles informations, accompagnées d'une carte, rend Roderic très susceptible de rejoindre le Nouveau-Monde.) The term Scridifinni also appears in the late eighth-century Frankish poem Versus de Asia et de universi mundi rota (Verses on Asia and the Wheel of the Whole World), in which a variety of northern ethnic groups are listed with little additional information. Ravenne est une ville italienne, qui devient une capitale du royaume des Ostrogoths à partir de 493, sous Théodoric le Grand, qui englobait l'Italie, la Rhétie, la Dalmatie et la Sicile. À partir de 568, Ravenne devint le siège de l'exarchat byzantin d'Italie, par décision de l'empereur Maurice; une circonscription administrative de l'Empire byzantin entre les VIe et VIIIe siècles. Cette institution visait à améliorer la défense contre les attaques des Barbares qui déferlaient sur l'Occident. (Autrement dit, Ravenne est un premier Vatican qui naît à posteriori avec la donation de Pépin de 754 et de Charlemagne en 774, après la chute du pouvoir Wisigoth. C'est dans cette optique que l'auteur anonyme évolue, et comme on a vu, Roderic semble partir faire une évangélisation.) La concentration de tous les pouvoirs civils et militaires entre les mains de l'exarque, représentant de l'empereur byzantin favorisa, à long terme, l'émancipation des territoires du Nord de l'Italie vis-à-vis du pouvoir impérial. 128 The Naming of Russia, Håkon Stang, 1996. Meddelelser nr. 77, Universitetet i Oslo. - D'autres images d'El Tajin. Un figure de sirène associée à Tlaloc. Le panneau central-sud offre de voir la victime portant un casque de poisson, attaché dans une baignoire. Le panneau sud-est présente un grand calice au centre-haut, suivit d'une seconde armure dont le casque peut être de ceux à ailettes sur les flancs de la tête, et une couronne au sol. D'autres fresques présentent avec l'eau les 6 navires, ou bien le Quetzalcoatl dans sa version d'Izapa, ou la tortue d'où émane le jeu de balle, supposent des liens avec le «voyage mortel sur l'Océan», mythe originel mésocaméricain. - L'ambassade romaine vers le Nouveau-Monde -la figure de Skepsis à Qusayr'Amra et la plaque du Philosophe : (Il semble qu'une pièce romaine ait aussi dépeint le départ de la même ambassade vers le Nouveau-Monde. L'incide réside en une figure que l'on retrouve seulement sur cette plaque ainsi qu'à Qusayr'Amra.) Les auteurs sont confus quant à la datation de la plaque, penchant fortement entre le IVe et le VIe siècle, et légèrement pour la Renaissance. «If Skepsis were a creation of late antiquity, the sense of her name would probably be "plan, policy, or conspiracy," as the Greek term is used by Patristic authors. Figures of Skepsis are unknown in Hellenistic, Roman, or early Byzantine art. Her first appearance is in a fresco in the Ummayad audience hall at Qusayrc Amra, where, named in an inscription, she shares a lunette with female figures identified as Historia and Poiesis. The gesture that she makes with her left handis... raise one finger to [the mouth]. Wonderment is expressed with this gesture... on one of the early seventh-century Cyprus plates in New York. Thereafter, an index finger lifted to the mouth as a sign of contemplation recurs in several Byzantine manuscripts; in Carolingian art, one of the Magi responds in this manner to Herod's order that they find the Christ child. Skepsis seems to raise her right hand to her chin without benefit of a right arm. [] Skepsis'... punched decoration on her feathered cap and on the head-band of her counterpart is a form of ornament widespread on silver from the fourth to the seventh cen-tury, although its range of uses here (3 other places) suggests a date late in this period, when, as on the Meleager plate in Leningrad, which has the bust of Heraclius (619—641) on its control stamps, it was applied to costumes, horse fittings, and architecture.» [129] «The plates are said to have been found in the Mediterranean, off the coast of Gaza. The fallen bodice of the garment that lays bare the right breast of Skepsis' counterpart is a case in point. Such extreme décolletage is a familiar aspect of maenads and hunting goddesses on late Roman silver. At least down to the Carolingian era, it was an enduring part of the iconography of Roma. [] While the fabric drawn taut over the belly, and thus revealing the navel of the figure seated at the top of the plate, recalls sixth-century works in several media.» 129 The Disputa Plate in the J. Paul Getty Museum and Its Cinquecento Context, Anthony Cutler. The J. Paul Getty Museum, JOURNAL Volume 18/1990 - Description : En sommes la figure de Skepsis (grec skeptikos, «qui examine») sur la plaque, avec la toque et la plume, semble représenter le doute sur la réalité indienne; ses deux figures portant la plume parlent d'un même sujet, mais celle de droite en Orient est déjà révélée, son sein est nu, et elle est déterminée. Skepsis semble tenir une lunette, on en voit le rebord. Un poisson est caché dans le capuchon de Skepsis, indiquant la Mer occidentale, l'Atlantique, mais en fait il y a un autre poisson sur la cuisse et l'ensemble formerait une anguille. Son bras gauche n'est pas peint, il sort de la cape de Ptolémée de qui elle dépend pour résoudre le doute, la connaissance des mers et du monde; ce bras douteux dans le dos exprime la méconnaissance des Amériques. Skepsis porte des bijoux dorés, elle tient un crâne. Au poignet est un bracelet où pend un petit lézard; derrière la chevelure est une épingle à tête d'oiseau, et dessous un serpent-dragon. - Ptolémée dessine une carte. La robe de Ptolémée cache deux visages, avec deux couronnes sur son genou. La tête de Ptolémée, de même, ressemble depuis l'épaule à une femme qui embrasse son cerveau et son scalp renversé vers l'extérieur. Le pied du maître sur le trône pointe non pas le globe mais la carte ou manuscrit, il veut s'informer; celui-ci a aussi une sorte de trou au niveau du coeur. Un masque est sur son genou, où les plis de la robe forment une chaîne qui l'attache. Quelques figurines sont cachées dans le personnage. Un arbre miniature avec un personnage tenant un bâton, et un oiseau-abeille, sur la droite de l'empereur. Le corps d'Hermès dépeint un couple chrétien, une femme voilée à gauche (rouge) embrasse un homme à la tiare orange). (En sommes, le coeur de l'empereur est attaché à la réussite du projet. Le coeur et les cerveaux sont sortis pour l'entreprise, ainsi que les vertus nécessaires.) - Description du bas. Au bas (l'image est renversée) on semble voir une carapace de tortue, avec trois boules et un objet brillant à 3 rayons comme un soleil couchant; l'objet à droite ressemble à un livre mais on y voit le couvercle du la carapace désigné par 3 cercles en pointillés; une ligne au centre du cercle semble la représentation d'une boussole. À droite se dessine deux visages, de part et d'autre de la boîte tubulaire; une ressemble à une tête olmèque et la grande coiffe indique un lien mésoaméricain. Le contour au bas de la plaque ressemble fortement à un Quetzalcoatl émanant de la coiffe, un bec d'oiseau, des ailes; celui-ci tient la coupole-tortue comme un bateau. Selon la photo, une tête de proue à tête de dragon et au capuchon rond phénicien apparaît. - Trois conquérants, emboutés un sur l'autre, apparaissent dans la robe de Skepsis et lèvent son voile. Le premier en haut (orange) tient une plume et fait le chapeau du suivant, le second plus grand (jaune) tient une épée en pointe, le troisième (rouge) est un corps arrondi comme une sirène même avec une queue et tient un lame légèrement courbée. En levant le coin du voile, se dévoile en-dessous un masque portant une grande tiare, possiblement un grand collier. - Description de l'orbe : à droite de la tête de Ptolémée est un gourdin renversé ou médaillon avec une croix chrétienne, au pied de l'empereur. Les premiers orbes coiffés d'une croix sont apparus au début du Ve siècle apr. J.-C., utilisé au Moyen Âge comme insigne royal pour le sacre des monarchies d'Europe. Sa forme de globe terrestre symbolise la domination du Christ sur le monde, le Salvator Mundi. Le fait de tenir le monde sous son pied était un symbole de la puissance impériale adressée aux païens. [Wikipedia] Dans la numismatique, l'orbe apparaît chez les princes byzantins du Ve-VIIIe siècle, les princes wisigoths tiennent plutôt la croix à 4 branches et le pied posé sur une tête couplée à un serpent. Leontius (695-698) qui affronta les forces du califat Umayyad est affiché avec l'orbe. (Ce détail de l'orbe, très en vogue au VI-VIIe siècle, n'a pas été relevé par les exégètes. Ceci étant dit, aucun navire de la renaissance apparaît de façon cachée; l'ensemble est cohérent avec l'expédition de Roderic et les peintures de Qusayr'Amra.) - Il me semble que la plaque soit remplit d'écritures abîmées. Sur le fronton audessus de la porte droite par exemple. S'il faudrait lire «Μαββο ψαράς» on pourrait entendre «Les pêcheurs de Mabbo...». Manbij est l'ancienne Mabbog. (Ceci est possiblement lié avec la seconde plaque au pêcheur, achetée par le Musée avec la plaque de Ptolémée, datée selon certains de la même époque ou non. La seconde plaque est très simple, d'un homme maigre sort une forme de lion anthropomorphique très fort qui «chie de l'or», littéralement une corbeille de joyaux, les fruits de la mer.) - Mabog, Mabo ou Magog? Selon Pline «5.19. La Coelésyrie : Apamée, séparée par le fleuve Marsyas de la tétrarchie des Nazeriniens; Bambyce, qui porte aussi le nom d'Hiérapolis, mais que les Syriens appellent Mabog ; là on adore la monstrueuse Atargatis, nommée par les Grecs Derceto;» Selon les versions des manuscrits, le traducteur Teubner offre aussi de lire "Mabo" et “Magog". Les légendes entourant Alexandre le Grand, dont celles du Pseudo-Callisthène (IIe-IIIe siècle), lui font statuer une certaine borne, une Porte de Fer pour Gog et Magog entre l'Europe et l'Asie semble-t-il. La légende sera connue tardivement sous le nom de Roman d'Alexandre. Une version syriaque, vers l'an 500, est publiée par l'évêque syrien Jacques de Saroug (Budge, 1989). Selon certains exégètes arabes comme Tabari (839-923), la Sourate XVIII (La caverne) reprendrait le récit du voyage d’Alexandre (le Bicornu), au pays où le soleil se lève (Caucase) et la construction du «mur d'airain» destiné à contenir les assauts de Gog et Magog. «Alexandre est appelé Dhûl-Qarnayn (bircornu, ou 'deux époques') pour la raison qu'il alla d'un bout à l'autre du monde. Le mot “qarn” veut dire une corne, et on appelle les extrémités du monde “cornes”. Lui, étant allé aux deux extrémités du monde, tant à l'orient qu'à l'occident, on l'appelle Dhû-l-Qarnayn» [Wikipedia : Dhû-lQarnayn. Cité de : Tabari, La Chronique (De Salomon à la chute des Sassanides)] Les plus anciens manuscrits du Coran sont celui de Birmingham daté entre 568 et 645 apr. J.-C. et qui comporte les chapitres 18 à 20, puis le codex Parisino-petropolitanus de 670 à 705 apr. J.-C. Deux califes Omeyyades se convertirent au Coran, dont 'Abd al-Malik (685-705) sous lequel s'étend les conquêtes musulmanes et dont le fils successeur Al-Walid envahit la péninsule Ibérique de Roderic. Abd Al-Malik fait construire le dôme du Rocher à Jérusalem en 692. (Ce faisant on peut donc lire le mot Magog, où Gog est l'occident et Magog l'orient. Cela est pertinent sur le fronton de la porte de l'Est de la plaque, et cohérent avec l'époque, et ce faisant même avec l'étymologie syrienne. Du fait, en supposant que les musulmans croient aussi à Jésus et qu'un consensus omeyyade-romain-byzantin est possible, on peut rapprocher la plaque avec l'époque de l'ambassade envoyée en Amérique, celle de Roderic peu après 711 après J-C. J'aborde au prochain chapitre quelques relations sur les expéditions d'Alexandre.) L'empereur Alexandre. «The Alexander Legend was composed by a Mesopotamian Christian probably in Amid or Edessa. It was written down in 629-30 after the glorious victory of Emperor Heraclius over the Sasanian king Khusrau Parvez. In Syriac tradition it is understood as a colossal gate: "An exploit of Alexander the son of Philip the Macedonian, how he went forth to the ends of the world, and made a gate of iron, and shut it in the face of the North wind, that the Huns might not come forth to spoil the countries". [The emperor] is depicted as an ideal Christian emperor, a truly 'Alexandros Neos', who announces the advent of a final Christian empire. The 'new Alexander' is commissioned by God to overthrow the enemies. [] he crosses Armenia and approaches a high mountain called the "Great Musas" This mountain, which is the Caucasus, extends according to ancient geographical ideas from the Black Sea to outer Persia and towards India. On the other side of the mountain live Gog and Magog. They are identified with the Huns. Having accomplished this work, Alexander then hews a long inscription in the giant door. It contains two prophecies: the Huns will break through a narrow pass in 826 years, and Gog and Magog, chiefs of 24 kingdoms, will subjugate the empires of the Persians and Romans and enslave the nations of the world. Gog and Magog will obstruct the roads, and the earth will resound with the noise of their march. After 940 years the last Christian emperor will appear and then the world will come to an end by the will of God. In this final period God will assemble the kings and their hosts beyond the gate and open it for them. The Huns (barbarians) will fight with the civilised nations so that their blood covers the earth. Afterwards Alexander will erec this final kingdom over the whole earth.» [130] (Si on calcule la prophétie, depuis la mort d'Alexandre en 323 av. J.-C. + 826 années, on arrive vers 502. L'invasion barbare des Huns et la Chute de l'empire romain survient avec Attila vers 450; à la même époque les Wisigoth prennent le pouvoir, Alaric II en Espagne. L'autre date précède assurément l'apparition du manuscrit, 1442 est équivalent à l'invasion programmée du Nouveau-Monde; la nouvelle cabale des rois européens, l'Ordre de la Toison d'or, est officialisée en 1454.) La première mention remonterait à la Guerre des Juifs de Flavius Joseph (1er siècle) : «The Alans - a race of Scythians, as we have somewhere previously remarked, inhabiting the banks of the river Tanais and the lake Maeotis - contemplating at this period a predatory incursion into Media and beyond, entered into negotiations with the king of the Hyrcanians, who was master of the pass which king Alexander had closed with iron gates. Being granted admission by him, masses of them fell upon the Medes, who suspected nothing, and plundered a populous country, filled with all manner of livestock, non-venturing to oppose them.» L’Hyrcanie est une petite région au Nord-est de l'Iran. C'est à cette frontière que Darius III, en fuite devant Alexandre le Grand, est assassiné en 330 av. J.C. 130 Gog and Magog in Early Eastern Christian and Islamic Sources, by Emeri Van Donzel and Andrea Schmidt, Brill's Inner Asian Library Vol. 22, 2009 - Le globe de Qusayr‘Amra : Semblablement, un angelot porte un globe à une figure drapée, les exégètes supposent une croix. Karen Pinto y voit une carte du monde. «the double-ringed circle was a favourite meta-symbol for the imago mundi in Byzantine and medieval European traditions. A large number of finely-crafted silver Sassanian plates display figures and scenes involving a Sassanian king surrounded by a double-edged circle.» (Il n'est pas impossible de voir la carte comme la partie connue et la partie inconnue, dit Thulé. On peut se figure l'Espagne, l'Afrique et la Méditerranée mais bien-sûr la cartographie du temps étant très approximative, elle serait alors d'autant conforme qu'imprécise. Alors l'angelot a le doigt sur la «Terre Promise», l'Amérique, la "Rodérique". Il y a possiblement un visage de cochon en orange dans la «terre inhabitée» à savoir un symbole des barbares. Le cerclage symbolique expliquerait le choix désigné pour la plaque du Philosophe.) «The cupola’s chart of the heavens confirms that there was an active interest in celestial mapping... The analysis of this star chart suggests Greek and possibly Ptolemaic influence, which means that the Qusayr‘Amra artists may also have had access to Ptolemy’s instructions. Richard Ettinghausen suggests that the seated figure could thus be interpreted as a Cosmokrator (universal ruler), possibly inspired by Sassanian or Byzantine motifs: “The central and most important painting [might] have expressed the idea that the caliph was ruling the earth, which was thought to be bounded by the ocean, designated by sea monsters, and beneath the all-covering sky, symbolized by birds.”» [131] (Bien que les exégètes veulent y voir leur empereur, celui-ci est seulement désigné par Emir, la posture est semblable à notre plaque.) - On explique la bâtisse de Qusayr‘Amra qui est une maison de bains par la légende de la reine de Saba visitant Salomon. Sourate 27:44 : «[La reine de Saba, Bilkis] Entre dans le palais. Puis quand elle le vit, elle le prit pour de l'eau profonde et elle se découvrit les jambes. Alors [Soliman, Salomon] lui dit : Ceci est un palais pavé de cristal. Elle dit : Seigneur, je me suis fait du tort à moi-même. Je me soumets à Allah, Seigneur de l'univers, avec Soliman.» D'autre-part, Salomon invite les laboureurs, artisans et bâtisseurs pour la construction du Temple. On retrouve encore le passage des bains dans le récit apocryphe du Testament de Salomon, daté entre le 1er et 131 Fit for an Umayyad Prince: An Eighth- Century Map or the Earliest Mimetic Painting of the Moon?, KAREN PINTO. THE MEDIEVAL GLOBE, Volume 4.2 | 2018. http://arc-humanities.org/our-series/arc/tmg IVe siècle, où Salomon est tenté par les djinns de savoir si la reine a les jambes poilues, alors qu'il est placé sur un trône dans la salle de cristal. (Que ce soit Salomon pour la construction du Temple que l'on projetterait vers l'Amérique, ou Alexandre pour l'expédition, on image le Cosmocrator.) - La mappemonde circulaire d'Al-Idrisi's (ou Edresi) et la seconde expédition de Lisbonne. (Je ne considère pas que le voyage cité par Idrisi atteint l'Amérique, non plus qu'il correspond à celui de Roderic. Cependant, la mappemonde ronde d'Edrisi a la même forme que le globe peint à Qusayr'Amra.) Au XIIe siècle, Idrisi écrit un livre de géographie nommé Nuzhatul Mushtaq, aussi appelé «Livre des voyages agréables dans des pays lointains, Livre de divertissement pour celui qui désire parcourir le monde», et aussi connu sous le nom de Tabula Rogeriana ou «Livre de Roger» puisqu'il a été rédigé à la demande de Roger II, roi normand de Sicile. Le récit complet d'une expédition de Lisbonne vers l'Atlantique, traduit par Jaubert [132], définit clairement que des voyageurs se trompent de chemin, rencontre une île où on leur dit qu'il n'y a pas de chemin vers l'ouest et sont retournés vers l'Espagne. «When the Magrurin or deluded explorers of Lisbon, at some undefined time between the early eighth century and the middle of the twelfth attempted, according to Edrisi, to cross the great westward Sea of Darkness they encountered an impassable tract of ocean and had to change their course, apparently reaching one of the Canary Islands.» [Legendary Islands of the Atlantic, by William Henry Babcock, 1922] Humboldt presumes that it must have been considerably anterior to the expulsion of the Arabs from Lisbon in 1147. La mappemonde : dans certains manuscrits du livre d'Idrisi l'on retrouve une carte circulaire. [En image : ARABE2221 which is held by the BnF in Paris, c1300AD, 150 years after the original in 1154 AD] Jaubert en traduisant le prologue de sa Géographie d'Edrisi en offre une description cohérente. «La terre est, ainsi que les eaux, plongée dans l’espace comme le jaune est au milieu de l’œuf, c’est-à-dire dans une position centrale. [] Le globe terrestre est divisé en deux parties égales par la ligne équinoxiale [] Mais il n’existe de terres habitables, à partir de la ligne, que jusqu’au 64e degré (sur 90 à partirde la ligne équinoxiale) [] les réglons qui sont au sud sont abandonnées et désertes à cause de la chaleur des rayons du soleil. [] La mer Océane entoure la moitié du globe sans interruption comme une zone circulaire, en sorte qu’il n’en apparaît qu’une moitié, comme si c’était, par exemple, un œuf plongé dans de l’eau laquelle serait contenue dans une coupe : c’est ainsi que la moitié de la terre est plongée dans la mer.» (Ceci correspond bien à la carte de Qusayr'Amra puisque l'on peut voir le monde habité et celui non-habité; au lieu de présenter les parties non-habitées comme extrémités nord et sud, elles sont regroupées sur la carte de Qusayr'Amra en un seul hémisphère et la carte présente la Terre en son entier. Aussi la carte d'Idrisi regroupe la même terre inhabitée en coupant le pôle nord qu'elle joint au désert au sud de l'Afrique. La différence résiderait seulement dans l'orientation de la carte, la partie inhabité au nord de l'Europe pour Qusayr'Amra, et au sud de l'Afrique pour Idrisi.) - Origine de la mappemonde circulaire. Le Livre des curiosités, "Kitāb Gharā'ib al-funūn wa-mula' al-'uyūn", en long "The Book of Strange Arts and Visual Delights", est un ouvrage anonyme compilé en Égypte entre 1020 et 1050. «On sait depuis peu que cette même mappemonde (d'Idrisi) se retrouve dans un ouvrage antérieur, dont on peut dater la rédaction du deuxième quart du XIe siècle, le K. ġarā’ib al-funūn (Oxford, Bodleian Library, Ms Arab c. 90, ff. 27b-28a), conservé dans une copie manuscrite écrite entre le 132 Géographie d’Edrisi, traduite de l’Arabe en Français, 2 vols. (Recueil de Voyages et de Mémoires publié par la Société de Géographie, Vols. 5 and 6) XIIe et le XIVe siècle (Edson et Savage-Smith, 2004). La carte circulaire se situe dans le chapitre qui concerne les métropoles éloignées et dont le texte est surtout constitué de citations d’Hippocrate.» On décrit aussi des être hybrides, et oiseau monstre décrivant les terres éloignées. - Livre des curiosités. Magog : Le mur Alexandrin de Gog et Magog est dépeint au coin inférieur gauche de la carte circulaire, représentant le nord-est de la Chine. Le mur est aussi dépeint au coin inférieur gauche sur la mappemonde rectangulaire. (En quelque sorte le mur définit ce qui sépare les deux hémisphères entre le monde habité et inhabité. Une ligne indique ce mur sur les cartes d'Idrisi et du Livre des Curiosités. En réalité, selon les récits sur Alexandre, ce mur devait séparer l'Europe du nord d'avec l'Asie-Mineure. S'il y a une seule chose à redire, c'est que les portes ou arches de la plaque du Philosophe dont une est possiblement Magog, étaient ouvertes, borne orientale et occidentale.) - Livre des curiosités. Waq-waq : Dans le même chapitre du livre Book of Curiosities que la carte circulaire, "Book 2 – Chapter 5: On the cities of theremote regions", se trouve une représentation du waq-waq, un arbre avec des fruits humanoïdes existant aux confins du monde. «One of the earliest accounts of waq-waq can be found in Ibn Khordadbeh’s 'Kitab al-Masalik w’al-Mamalik' or The Book of Roads and Kingdoms (9th c., 912): “East of China is a country called al-waqwaq, which is so rich in gold that the local people manufacture chains for their dogs and collars for their monkeys out of gold. They sell tunics embroidered with gold. One finds there ebony of excellent quality.” Ibn al-Faqih (902) says in 'Compendium libri Kitab al-Boldan': "The image of the world consists of five parts: the head, two wings, breast, and tail of a bird. The world’s head is China. Behind China is [a place] people called Wakwak. Behind this Wakwak are people whom no one except God counts [as one of his creatures]. The right wing is India, and behind India is the sea; behind this sea there are no creatures at all. The left wing represents Khazar [of the Caspian], and behind Khazar are two nations each of which is called Manshak and Mashak. Behind Manshak and Mashak are Gog and Magog, both of which are nations whom only God knows."» (Avant de devenir une légende adoptée par les Perses, le waq-waq est d'abord un lieu qui semble décrire l'Amérique au-delà de la Chine, et le rite de décapitation. Waqwaq, cet "Amérique", est décrite au Xe siècle comme elle est figurée à Qusayr'Amra sous le doigt de l'ange, comme une bête-oiseau à bouche ouverte. Beaucoup écriront ensuite sur Waqwaq, il sera situé en quelque pays d'Asie de l'Est avec Al-Mas'ûdî, et plus tard amalgamé à un arbre, et ainsi de suite. C'est ainsi que les peuples "barbares" sont anciennement représentés, des êtres hybrides, par exemple sur la carte de Piri Reis.) Lucien de Samosate (au IIe siècle) décrit ses femmes-arbres à la section 5 du livre I sur une île décrite au large des piliers d'Hercule. - La piste de l'Amalgeste de Ptolémée. (La plaque du Philosophe et les fresques de Qusayr'Amra supposent l'accès à cet Amalgeste de Ptolémée.) L’Almageste de Claude Ptolémée au IIe siècle est constitué des connaissances avancées de l'Antiquité en mathématiques et en astronomie. Elle présente la Théorie des climats. L'Univers y est conçu comme géocentrique. L'Almageste de Ptolémée réapparaît après plusieurs siècles sans nouvelle sous le caliphe al-Ma'mun (813-833). Cette version sera recopiée par les érudits européens dans les siècles suivants. Une mappemonde sera créée suivants les notions de Ptolémée par Al- Khawarizmi en 830, le calcul des latitudes et longitudes se raffinent. [Wikipedia] Selon Michael Hamilton Morgan en son livre "Lost History", al-Ma'mun a défait l'empereur Byzantin dans une bataille et pour tribut aurait demandé une copie de l'Almageste. L'empereur byzantin de cette époque, Michel II, était iconoclaste. Le général Thomas le Slavonien se révolte entre 822 et 824 et reçoit le soutien du calife abbasside (AlMa'mûn?). (Comme on suppose que l'ouvrage de Ptolémée fût consulté avant le voyage, il devient de plus en plus apparent que ces connaissances furent reprises postérieurement par les Arabes, dont la carte circulaire d'Idrisi. On présume ici que le livre était dans une bibliothèque impériale byzantine, un livre qui allait donner un avantage certains aux Arabes dans les siècles à suivre.) - Le pape, l'empereur et la flotte de Rodéric. (Remontons-donc la piste impériale byzantine en présumant que l'empereur seul et ses suivants auraient accès au livre et aurait pu superviser une flotte vers l'Amérique; c'est aussi ce que présente la Plaque du Philosophe, l'empereur et Ptolémée.) Au début du IXe siècle la guerre entre omeyyade et l'empire byzantin fait rage. Constantin est élu pape en 708. Selon Cesare Baronio, le pape Constantin (né à Tyr, ancienne ville phénicienne) adressa au roi wisigoth d'Espagne Wittiza, des remarques sur ses mœurs tyranniques et débauchées et menaça de le déposer s'il ne rétractait pas les décrets qui portaient atteinte à l'autorité du Saint-Siège. Wittiza aurait alors menacé à son tour de marcher sur Rome. Wittiza est possiblement renversé et éliminé par Rodéric qui s'empara de la royauté «sur les instances du Sénat», la noblesse laïque au palais, au début de l'année 710. L'empereur Justinien II convoque durant l'été 710 le pape Constantin à Constantinople : partant de Rome en octobre 710, il arrive à Constantinople en février 711 avec le futur pape Grégoire II. Le Liber Pontificalis reste muet sur la raison de l'appel et les pourparlers qui eurent lieu. Le pape s'arrête d'abord sur l'île de Kea, quartier générale de la flotte byzantine et rencontre le stratège des Karabisianoi, Theophilos. [133] Les flottes byzantines sont créées pour des expéditions spécifiques, distincts les uns des autres et dirigés par un stratège. La flotte des Karabisianoi, qui évolue en mer Égée jusqu'à Constantinople, est renforcée sous Justinien II. Cet arrêt du pape consistera en la dernière mention du stratège des Karabisianoi dans les annales, après quoi on perd la trace de la flotte où une partie de celle-ci dû se joindre à d'autres en 715. Le pape se rend ensuite au port de l'Hebdomon de Constantinople, lieu servant à l’itinéraire impérial pour les investitures. Il entre par la Porte d'Or normalement destinée aux triomphes et couronnements. Puis il est reçu par Justinien lui-même à Nicomédie. Le pape, victorieux, regagne sa résidence à Rome en octobre 711. [134] Entre-temps, Rodéric disparaît en juillet 711. L'empereur Justinien II est décapité en novembre ou décembre 711. (Il semble bien évident que l'empereur Justinien II et le pape auraient fait monter Rodéric sur le trône pour renverser les Arabes. Rodéric avait-il été rencontrer le pape, entre juillet et octobre 711, qui devait consacrer la traversée de l'Atlantique? L'armada de Rodéric, était-elle cette flotte des Karabisianoi qui disparaît en 711? Ces empereurs byzantins, d'ailleurs, portent tous le globe crucifère dans la numismatique. Sur ce globe affiché sur les monnaies au second règne de Justinien II (705-711) est écrit le mot PAX que les exégètes n'expliquent outre que par un sens culturel, mot qui exprime «marché conclu, traité, domination romaine». Certains voient Justinien II sur la fresque de Qusayr'Amra, soit le Qaysar parmi les six rois ou même l'empereur.) La flotte disparue d'octobre 710 : Justinien II envoie une flotte commandée par le patrice Étienne Asmiktos qui réussit à reprendre la cité de 133 134 SOME TOPOGRAPHICAL REMARKS ON POPE CONSTANTINE’S JOURNEY TO CONSTANTINOPLE (AD 710-711). Alessandro Taddei, Università di Bologna-Ravenna. EURASIAN STUDIES 2013 XI LE PAPE CONSTANTIN Ier (708-715) ET LA POLITIQUE RELIGIEUSE DES EMPEREURS JUSTINIEN II ET PHILIPPIKOS. JEAN-MARIE SANSTERRE, Archivum Historiae Pontificiae,Vol. 22 (1984), pp. 7-29 http://www.jstor.org/stable/23564104 Cherson. Mais en octobre 710, sur le chemin du retour vers Constantinople, la flotte est prise dans une tempête sur la Mer Noire et sombre corps et biens. La flotte est décrite par Theophanes (IXe siècle) : «He fitted out a great fleet of every kind of ship — dromones, triremes, transports, fishing boats, and even chelandia — from contributions raised by the senators, artisans, ordinary people, and all the officials that lived in the City. He sent forth the fleet with orders to put to the sword all the inhabitants of those forts and leave no one alive. [] The fleet set sail in the month of October and was overtaken on the high sea by a storm at the rise of the star called Taurouras (tail of Taurus). Very nearly the whole fleet sank... When Justinian had been informed of this, instead of being distressed, he was filled with joy. Being still possessed by this frenzy, he threatened with loud cries that he would send another fleet.» (Ces flottilles d'attaques étaient chose courantes à cette époque; il semble qu'on prenne le temps de mentionner une armada d'approvisionnement inhabituelle, qui n'est pas exclusivement militaire, et ce comportement de l'empereur. La description correspondrait à la fresque de Qusayr'Amra avec la collaboration des artisans. La date coïncide avec le passage du pape et la flotte des Karabisianoi. Hypothèse : Byzance prépare une traversée de l'Atlantique sous le principe du Christ dominant le monde symbolisé par le globe crucifère, ceci avec l'aide des savoirs anciens de Ptolémée dont l'empereur possède la seule copie; une flotte est préparée et mise de côté à la fin 710; le pape vient consacrer la flotte de l'empereur et bénir les rois, le départ se produit à la fin de 711; la flotte embarque vivres et hommes de Lisbonne à quelque endroit secret, d'où nous vient la légende de Rodéric et des Sept Cités, légende qui survécut pendant encore 800 ans jusqu'à la colonisation de l'Amérique par les Espagnols. Ces gens sont armés et s'attendent à rencontrer des barbares waqwaq, Rodéric est décapité au jeu de balle et la flotte et leurs armes sont consacrés sur les fresques d'El Tajin. Puisque l'opération a échoué, d'aucuns n'a recherché, fouillé et accrédité l'histoire demeurée secrète.) - Une croix de calcédoine ramenée du Mexique vers l'Italie en 1532. Une des premières mentions d'objets mésoaméricains ramenés en Europe contient parmi la liste une croix fait de gemmes. Raconté par Dominican Leandro Alberti dans son Historie di Bologna (1548), le frère Domingo rapporte en 1532 des dons pour le Pape Clément VII (Giulio de’ Medici) de la famille Medici. Le frère est identifié comme le missionnaire Domingo de Betanzos (1480-1549) qui, partant du Guatemala en décembre 1530, rejoint le Mexique et puis Veracruz en 1531 avant de repartir pour l'Europe. Il rapporte avec lui couteaux et plumages, masque de jade et codex. «He also presented him with a piece of extremely fine alabaster worked in the likeness of a small hill above which was a half foot-high cross made of one single piece of chalcedony very nicely worked, with many pieces of chalcedony as ornaments on it. Many other similar objects he presented to the Pope which very much pleased him and his retainers.» Betanzos reçut 100 ducats de la part du Pape. [135] On apprend ailleurs que Cortès, enregistrant un envoi vers l'Espagne en 1526, signale parmi les trésors mésoaméricains à forme d'animaux, crucifix, images catholiques et médaillons. [136] (La liste de Domingo contient uniquement des artefacts mésoaméricains et peut soustraire la croix à une oeuvre d'évangélisation précoce; l'homme évoque expressément que les artefacts lui rappelle la chrétienté, et qui-plus-est passe par la région de Veracruz d'où elle peut venir. Le Domingo apporte les artefacts au pape venu rencontrer Charles V à Bologne, or Charles Quint est membre de la cabale européenne de l'Ordre de la Toison d'Or. D'autre part les pièces chrétiennes de Cortès s'explique par les intailles chrétiennes d'usage à l'époque byzantine.) La base en forme de mont peut représenter un reliquaire, une croix à multiple socle imagée sur les monnaies byzantines faisant partie du type «croix du calvaire» [137], ou un objet semblable à la croix de Justin II qui contient un morceau de la vrai croix et accompagné d'une base. - La pierre calcédoine doit son nom à la ville de Chalcédoine où était trouvé le minerai (quartz) près de Constantinople. La calcédoine était entre autre utilisée depuis le IVe siècle dans l'art chrétien, puis par l'empire byzantin. Les intailles des Romains qui avaient été subjugués étaient ré-utilisées. Le Liber Pontificalis des empereurs byzantins décrit plusieurs objets au IXe siècle avec le «prase», une forme de calcédoine verte. Les églises et théologiens qui acceptent la définition du concile de Chalcédoine (451) entre la nature divine et humaine de Jésus-Christ sont nommées chalcédoniennes. Ces églises chalcédoniennes (=syriaque) furent organisées sous Justinien II au concile in Trullo sous le nom de Pentarchie et reconnaissent la primauté du patriarche de Constantinople. C'est aussi à Chalcédoine que son fils est tué et qu'une mutinerie mènera à sa décapitation. (De fait, la pièce se qualifie comme un artefact de l'antiquité tardive ou byzantine, pré-hispanique, avec une consonance symbolique, pouvant provenir de l'expédition byzantine de Rodéric.) La calcédoine est entre autre associée à un passage de l'Apocalypse sur la Jérusalem céleste fait d'or pur. «21.10 Et il me transporta en esprit sur 135 136 137 Domingo de Betanzos' gifts to Pope Clement VII in 1532-1533: Tracking the early history of some Mexican objects and codices in Italy. January 2014, Davide Domenici, University of Bologna. https://www.researchgate.net/publication/290567817 The Old World and Gold from the New, Priscilla E. Muller. In The Art of Precolombian Gold, The Jan Mitchell Collection, Metropolitan Museum of Art The Gotlandic Merchant Republic and its Medieval Churches, by Tore Gannholm, 2015 une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. Son éclat était semblable à celui d'une pierre très précieuse, d'une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Elle avait une grande et haute muraille. 21.18 La muraille était construite en jaspe, et la ville était d'or pur, semblable à du verre pur. Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce: le premier fondement était de jaspe, le second de saphir, le troisième de calcédoine...» - Les croix wisigothiques reviennent à la mode au XVIe siècle, confectionnées avec des joyaux de provenance américaine mais dont les origines de fabrications sont inconnues, et destinées à la royauté. [138] (On fait visiblement référence par ces croix au trésor wisigothique, à une sorte de fanatisme concernant le mythe de Rodéric et des Sept Cités. Quoi que le Trésor de Guarrazar ne sera trouvé qu'en 1859.) On peut voir une telle croix sur le portrait d'Élisabeth de France (dit Isabelle de Valois), épouse de Philippe II d'Espagne, qui est une peinture d'Antonio Moro datée du XVIe siècle, ainsi que sur le portrait de Marie d'Autriche (1551) épouse de Maximilien II, neveu de Charles Quint. «a directive from a council of Mexican prelates in 1539, stating that crosses should be smaller, expertly crafted, and made of stone if possible, suggests that they were encouraged by the clergy as a substitute for the monumental enchanted wooden crosses of the first years.» [139] (On accrédite ici une fabrication mexicaine locale des croix avec gemmes, la directive post-date quand même l'envoi de Domingo ou de Cortès. Des artefacts pré-hispaniques, que ce soit de visiteurs du Nouveau-Monde au VIIIe siècle ou pendant les Croisades, sont difficilement reconnaissable du nouvel art espagnol. Seules les premières listes d'expéditions d'artefacts sont raisonnablement admissibles.) 138 139 Spanish and Spanish Colonial Jewelry, by Priscilla Muller. Art Institute of Chicago Museum Studies, Vol. 25, No. 2, Renaissance Jewelry in the Alsdorf Collection (2000). http://www.jstor.org/stable/4113060 Appendix to "Concilios provinciates primero, y segundo, celebrados en la muy noble, y muy leal ciudad de Mexico", ed. Francisco Antonio 1769. Placing the Cross in Colonial Mexico, William B. Taylor. The Americas, Vol. 69, No. 2 (October 2012), http://www.jstor.org/stable/23269840 Secrets romains - Rome et le mois de Mai, l'exile d'Ovide : Pleiades were considered to be reflected by the Seven Hills of Rome. In particular, the star called Maia – whose counterpart is the Palatine Hill, where Romulus founded Rome – was the mysterious tutelary deity of Rome, whose name had to be kept strictly secret (Valerius Soranus was executed in 82 BC for violating this prohibition). When Ovid was condemned, he was working at the Fasti. It had to be divided into twelve books, one for every month of the year. But when the poet had got halfway through the work, he was suddenly condemned to exile in Tomis; as he says in the Tristia “Sorrows”, a collection of letters written in elegiac couplets during his exile : «I wrote it recently Caesar, under your name,/ but my fate interrupted this work dedicated to you [...] Though two charges, a poem and an error,/ ruined me, I must be silent about the latter», after giving us another important clue, referring to August, «whose mercy in punishing me is such/ that the outcome’s better than I feared./ My life was spared, your anger stopped short of death,/ o Prince, how sparingly you used your powers!». - In fact, neither before nor after Ovid anyone has ever mentioned Maia and the Pleiades in connection with the founding of Rome! Pliny explains : the Roman priests, before the siege of an enemy city, used to invoke its protective god by promising him that in Rome he would enjoy the same cult, or even greater, if he helped the Romans to conquer his city. Maia’s counterpart is the Palatine Hill, where Romulus ploughed the furrow that started the founding of Rome. Bona Dea was both an honorific title and a respectful pseudonym, while her true name was unknown: it was wrapped in mystery. Ovid mentions the Bona Dea on May 1, in the same passage even the Emperor Augustus (who was also the Pontifex Maximus) is mentioned, not to speak of the reference to the temple of the Bona Dea on the Aventine Hill, restored by Livia, Augustus’s wife. [140] - Ovid puts a speech in Muse Calliope’s mouth that narrates the background of the founding of Rome, where the Pleiades are involved. Ovide, Fasti V. (On voit ici qu'à la fondation même de Rome était établit un rite de Faunus, un certain mois de mai. Maïa est l'aînée des Pléiades, filles d'Atlas et de Pléioné. Séduite par Zeus, elle donne naissance à Hermès. J'ai déjà évoqué le triple Hermès en relation à Troie, une figure qui chasse le temps, le temporel. Un fait notable sur un «nom caché», la septième Pléiade n'apparaît pas toujours, Ovide la cite dans ses Fasti Livre IV «Censées être sept, d'habitude elles ne sont que six ; [] peutêtre est-ce parce qu'Électre, ne supportant pas le spectacle de Troie en ruines, s'est mis la main devant les yeux.») - Sur le Mont Ida de Troade : Adrastée (inévitable), fille d'Ananké (la fatalité, mère des Moires), est une nymphe qui, par Rhéa, a été chargée, avec sa sœur Ida, de la protection de Zeus enfant contre Cronos. Ida et Adrastée, ainsi que leur père Mélissé, font des dæmons du mont Ida qui ont fait un vacarme avec leurs lances et boucliers afin de couvrir les pleurs de Zeus enfant, lorsqu'il leur a été confié par la déesse Rhéa. L'enfant-dieu est ainsi caché de son père cannibale (Cronos) et est élevé dans la caverne consacrée à la Déesse (Da) célébrée par les Corybantes, de son nom. (Il y a 7 Pléiades en plus de Pléioné qui est une mère. Admettons une mère-pléiade dont on ne mentionne pas le nom, qui est comme l'enceinte des 7 Pléiades ou des Collines de Rome. [Ref. VOL. 2 : Pléiades et peleiades.] Les étoiles étant liées à la Destinée, la mère serait équivalent à la Moire Ananké, la Muse suprême de Zeus. Le mot Ananké étant associé à la fatalité, 140 Article anglais tiré de Mai dire Maia, by Felice Vinci and Arduino Maiuri, published on the Review “Appunti Romani di Filologia XIX-2017” c'est aussi de l'Atè «fatalité, mauvaise fortune» que la fondation de Troie apparût, qu'elle fût donc refondée. Rome en tant que Nouvelle Troie. La mère des Moires, Muse suprême qui fait du vacarme au lieu des mélodies, cache un nom, le nom de Zeus, le nom divin YHWH.) - La Tyrannie est placée sous Ananké : Dans le mythe d'Er de Platon, après avoir évoqué les rangs d'Ananké et des moires, les âmes se choisissent une vie. «"Déclaration de la vierge Lachésis, fille de la Nécessité (Ananké). Âmes éphémères vous allez commencer une nouvelle carrière et renaître à la condition mortelle. Ce n'est point un génie qui vous tirera au sort, c'est vous-mêmes qui choisirez votre génie." [...] Comme il venait de prononcer ces paroles, dit Er, celui à qui le premier sort était échu vint tout droit choisir la plus grande tyrannie et, emporté par la folie et l'avidité, il la prit sans examiner suffisamment ce qu'il faisait; il ne vit point qu'il y était impliqué par le destin que son possesseur mangerait ses enfants et commettrait d'autres horreurs; ... au lieu de s'accuser de ses maux, il s'en prenait à la fortune, aux démons, à tout plutôt qu'à lui-même. ... au contraire, la plupart de celles qui arrivaient de la terre, ayant ellesmêmes souffert et vu souffrir les autres, ne faisaient point leur choix à la hâte.» Proclus, Commentaire sur le Parménide «La tyrannie est prise comme symbole de la vie dans la génération : c'est elle qui est audessous du trône d'Ananké, où elle est poussée par le désir des passions, instable et désordonné [] C'est dans les âmes que se livre la vraie bataille des géants : lorsqu'en elles la pensée et la raison sont les guides, ce sont les forces Olympiennes et celles d'Athéné qui sont victorieuses, et toute leur vie est en quelque sorte royale et philosophe: mais lorsque les pluralités, ou en général les éléments pires et enfants de la Terre, γηνεγῆ, dominent en elles, alors l'État devient une tyrannie. [] qui tantôt sont pleines des dieux (enthousiastes), tantôt deviennent enfants de la Terre : et subordonnent leur propre vie aux plus cruels tyrans, aux passions, et deviennent ainsi les tyrans d'elles-mêmes.» - Ovide finit son oeuvre au Livre VI en évoquant le temple d'Hercule et des Muses. «Dites-moi, déesses du mont Pierus, pourquoi nous voyons à la tête de vos choeurs ce héros qu'une marâtre, enfin vaincue, ne reçut que malgré elle dans les cieux? Ainsi parlai-je; ainsi me répondit Clio (muse de la mémoire) : "Tu vois un monument élevé par l'illustre Philippe; c'est de lui qu'est née la chaste Marcia; Marcia qui doit aussi son nom à Ancus, le prêtre-roi. Sa beauté égale la noblesse de sa naissance; [] Philippe autrefois prit pour épouse la soeur de la mère de César. O femme glorieuse et digne de cette famille sacrée!" Ainsi chanta [la Muse] Clio, ses doctes soeurs applaudirent; Hercule aussi l'approuva d'un signe de tête, et ses doigts firent résonner les cordes de la lyre.» (Ici Ovide semble expliquer la mort de César. Marcia, née vers 80 av. J.-C., fille de Lucius Marcius Philippus; le nom Marcia est hérité de Ancus Marcius, quatrième des sept rois légendaires de la Rome antique; son nom Martius est assimilé à Mars. Ovide dirait donc «De Philippe et Bérénice IV est né Mars (la guerre), et la chute romaine.». Philippe II Philoromaios «L'Ami des Romains» est un roi séleucide entre -69 à -64; Philippe II est pressenti en -56 pour épouser la reine d'Égypte Bérénice IV, soeur de Cléopâtre VII qui épousa César; mais Philippe II meurt ou disparaît. Ptolémée XII est renversé pour son manque de fermeté contre Rome et sa fille Bérénice portée sur le trône; Rome intervient militairement pour rétablir Ptolémée XII en -55 renversé par sa fille aînée Bérénice IV trois ans plus tôt, elle sera exécutée; César est assassiné en 44 av. J-C, Cléopâtre VII est sur place. On pourrait penser que César est mort en représailles. On verrait comment la divinité tutélaire romaine, Ananké, agit à travers la tyrannie.) - La Magna Mater romaine : Dans l'Énéide au Livre VI il est dit «cette illustre Rome égalera son empire à l’univers, sa grande âme à l’Olympe et d’un seul rempart enfermera sept collines. Ô ville féconde en héros ! Ainsi la Mère du mont Bérécynte, couronnée de tours, est traînée dans un char à travers les cités Phrygiennes, heureuse d’avoir porté des dieux et d’embrasser cent petits-fils, tous habitants de l’Olympe, tous seigneurs des hauteurs du ciel. [...] César Auguste, fils d’un dieu : il fera renaître l’âge d’or dans les champs du Latium où jadis régna Saturne, il reculera les limites de son empire plus loin que le pays des Garamantes et des Indiens, jusqu’à ces contrées qui s’étendent au delà des signes du Zodiaque, au delà des routes de l’année et du soleil, là où Atlas, qui porte le ciel, fait tourner sur son épaule la voûte parsemée d’étoiles étincelantes.» (C'est donc effectivement un rituel zodiacale le menant au-delà des destinées humaines, Déesse-Mère qui tisse le Destin, Ananké, tout comme Rome conquiert des contrées et les assimilent, et s'étend de par la terre.) Les six Collines de Saint-Marin : Avant même la grande vague de persécution contre les chrétiens lancée par l’empereur Dioclétien en 303, le pieux Marinus prit la fuite et se réfugia sur le mont Titano, situé à proximité. En 313, à la suite de l’édit de tolérance de Constantin et de la fin des persécutions, Marinus fut ordonné diacre par l’évêque de Rimini. Une patricienne romaine convertie au christianisme, du nom de Donna Felicissima, lui fit par ailleurs don du mont Titano, dont elle détenait jusque là la propriété. (J'appose ici la ressemble entre les collines de Rome et celles de Saint-Marin, bien que j'inverse la carte comme si l'on regardait d'un point de vue céleste; ces monts qui seraient à mon avis les plus près de la Troie originelle; une double géographie avec les Collines de Rome peut s'expliquer par le fait que les Pléiades auraient toutes engendré une descendance avec un dieu selon la Scholie à Homère Σ486 (Fragment 4 F 19a de l'Atlantis d'Hellanicos de Lesbos). On pourrait conjecturer que les Sept Colline forment aussi Pléionè et Atlas quand elles sont prises dans un ensemble unique; de ce fait, Ananké mère des Moires, ou Pléionè mère des Pléiades, est occultée, quoi que Ovide nous dit que c'est Électre qui disparaît parfois. Apo 17.9 «C'est ici l'intelligence qui a de la sagesse. -Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. Ce sont aussi sept rois: cinq sont tombés, un existe, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. Et la bête qui était, et qui n'est plus, est ellemême un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition.» Je poursuivrai l'analyse de Saint-Marin au chapitre sur l'époque contemporaine.) - Ananke apparaît dans le roman Notre-Dame-de Paris de Victor Hugo : Il trouve l'inscription en «furetant... un recoin obscur... dans la sombre tour» de la Cathédrale. Extrait sur Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1832 (BnF) : «Il y a quelques années qu’en visitant, ou, pour mieux dire, en furetant Notre-Dame, l’auteur de ce livre trouva, dans un recoin obscur de l’une des tours ce mot gravé à la main sur le mur :’ANÁΓKH. [] comme pour révéler que c’était une main du moyen âge qui les avait écrites là, surtout le sens lugubre et fatal qu’elles renferment, frappèrent vivement l’auteur. Depuis, on a badigeonné ou gratté (je ne sais plus lequel) le mur, et l’inscription a disparu. [] L’homme qui a écrit ce mot sur ce mur s’est effacé, il y a plusieurs siècles, du milieu des générations, le mot s’est à son tour effacé du mur de l’église, l’église elle-même s’effacera bientôt peut-être de la terre. C’est sur ce mot qu’on a fait ce livre.» [141] (Ce livre, produit par ce mot, c'est la mythologie de la Cathédrale, qui ne serait pas un simple temple mais un Grand Temple auquel les autres répondent. Ananké du grec «en» «serrer» désigne alors l'enceinte de la Ville aux Sept Collines, ou des Pléiades selon, qui forme son ensemble.) L'inscription est accompagnée d'un second graffiti, Agageia ou Anagneia qui signifie «impureté» (p.270). (Ananké, ἀνάγκη, comprend aussi le «g», et forme anágkê. Notre-Dame-de-Paris, probablement assimilée à Déesse-Mère par quelque étrange rituel, qui a étrangement a brûlé avant le COVID.) 141 https://gallica.bnf.fr/essentiels/node/11184 - Un consulat romain en Chine, le secret militaire le mieux gardé? Dans les années 1940, Homer H. Dubs, professeur d'histoire chinoise à l'Université d'Oxford, a établi un lien entre Liqian et la Rome antique. Il a suggéré que les habitants étaient les descendants des prisonniers de guerre romains capturés à l'issue de la bataille de Carrhes (9 juin 53 av. J.-C.). Après son consulat en 55 av. J.-C., Crassus s'embarque avec onze légions et l’intention de conquérir les Parthes; selon Plutarque, 20 000 soldats romains sont morts et 10 000 sont faits prisonniers; ces soldats capturés auraient placé pour garder la frontière Est de Parthe, à Margiana (Merv). Et, selon Dubs, ils auraient pu devenir des mercenaires qui auraient pris part à la bataille de Zhizhi entre les Chinois et les Xiongnu en 36 av. J-C. Des comptes rendus de chroniqueurs chinois mentionnent la capture d'une "formation de soldats en écailles de poisson", où Dubs a vu une allusion à la formation militaire dite de la tortue romaine. (Il faudra se référer à l'ouvrage de Dubs, A Roman City in Ancient China, je ne répéterai pas son enquête qui veut prouver les contacts mais à l'Alliance contractée entre Rome et la Chine.) Tite-Live, Livre 106 tiré des résumés Periochae : (Le récit sur Crassus est raconté dans les livres perdus de Tite-Live, ceci est lié à une histoire de la censure qui perdura plusieurs siècles et il ne reste que le résumé de ces livres. Il est probable que les actes fondateurs romains eussent été délibérément occultés afin de garder un avantage stratégique pour l'empire. Toute l'histoire concernant l'armée Crassus s'avançant vers la Parhie et l'Asie est douteuse et l'on doit relever ses éléments pour comprendre comment la perte de son armée fût volontairement produite afin de se rendre en Chine et d'établir un consulat entre Orient et Occident. [Ref. VOL. 3 : livres perdus de Tite-Live]) Littéralement du latin, livre 106 de Tite-Live : «M. Crassus, about to wage war on the Parthians, crossed the river Euphrates, and being defeated in battle, in which his son also fell, when he had recovered the remains of the army on a hill, he was summoned to a conference by the enemy leader, Surena, as though he were about to treat of peace. (as if to speak about a truce)» (Il faudrait concevoir que les Romains ont pu vouloir voulu instaurer des relations avec la Chine. Entre éléments incohérents de l'histoire, l'itinéraire n'est pas le fruit d'un consensus entre le roi arménien Artavazde II allié de Crassus avec qui il devait se joindre; et le roi Parthe Orodès II envoie son infanterie ravager l’Arménie pour la punir de son alliance avec les Romains, aussi on se débarrasse d'un élément gênant. En Plutarque, Vie de Crassus, 56 : Crassus s'empara de l'or conservé dans les sanctuaires de sa province, dans le temple de la déesse Atargatis à Hiérapolis Bambyce et dans le temple de Jérusalem; l'or de la guerre aurait pu servir de tribut payé aux Parthes comme droit de passage. La guerre entre les romains et l'Arménie est particulièrement active à cette époque, avant et après la bataille de Carrhes, jusqu'au temps d'Hérode et Jésus. Voir l'Histoire d'Arménie de Moïse de Khorène; rien n'indique qu'une alliance était véritablement désirée avec les arméniens.) Au livre 136 et 141, le sujet est le retour des enseignes romaines. (Les enseignes serviront de symbole d'alliance entre l'Orient et l'Occident, ils sont perdus lors de la bataille de Carrhes et rendues quelques années par après. On devra donc suivre cette piste.) - Le point de non-retour de Crassus : DION CASSIUS livre XL.18 «Un seul homme le porte (l'Aigle) sur une longue pique qui se termine en pointe, pour qu'on puisse l'enfoncer dans la terre. Une de ces aigles ne voulut point passer alors l'Euphrate avec Crassus, et resta attachée au sol, comme si elle y était née. Il fallut que plusieurs soldats, rangés en cercle autour d'elle, l'en arrachassent de force, et elle ne les suivit que contre son gré. [] [Crassus] ajouta en élevant la voix : "Ayez confiance, aucun de nous ne reviendra d'ici dans son pays." [] Là périrent une partie de notre armée et Crassus lui-même, soit qu'un des siens lui ait donné la mort pour qu'il ne fut pas pris vivant, soit qu'il ait été tué par les Parthes, après avoir reçu de graves blessures. Telle fut la fin de Crassus : les Parthes, du moins à ce qu'on rapporte, versèrent dans sa bouche de l'or fondu, en l'insultant par des sarcasmes... La plupart de nos soldats parvinrent, à travers les montagnes, dans un pays ami ; mais une partie tomba au pouvoir des barbares.» (Ici Crassus qui devait encourager ses soldats face aux mauvais présages leur dit explicitement qu'aucun retour n'est prévu. L'incertitude quant à la mort de Crassus lorsqu'il fuit et engage des pourparlers avec le général Parthe Suréna laisse planer le doute sur son droit de passage.) Plutarque, Crassus : «On dit même que la première aigle, quand on l’éleva, se retourna d’elle-même en arrière... Crassus harangua ses soldats, et il lui échappa une parole qui jeta parmi eux une vive agitation : il dit qu’il faisait détruire le pont afin qu’aucun d’eux ne retournât. [] Tandis que Crassus examinait ce plan et en délibérait, survint un chef de tribu arabe, nommé Ariamnès... comme ayant paru attaché aux Romains. [] Donc le Barbare, l’ayant persuadé, l’entraîna loin du fleuve, et le conduisit, à travers les plaines, par une route d’abord douce et aisée, mais qui devint ensuite fort fatigante... ce n’était partout qu’une mer immense de sables déserts qui environnait l’armée. Cela fit déjà soupçonner une trahison. [] Avant que sa trahison devînt manifeste, il monta à cheval et partit, non pas à l’insu de Crassus, mais après lui avoir persuadé qu’il s’en allait travailler à jeter le trouble chez les ennemis.» (Donc alliance avec les Arabes, typique de l'idéologie américaine, cet arabe était un ancien allié romain qui avait prévu la marche afin de faire passer Crassus vers l'Asie.) Mise en scène de la mort de Crassus : suite de Plutarque «Suréna reçut un faux avis que Crassus s'était échappé avec les principaux personnages de son armée, et que la foule qui s'était écoulée dans Carrhes n'était qu'un ramas d'hommes sans importance. [] Suréna voulait avoir avec eux une entrevue. L'interprète étant venu faire cette proposition, on la rapporta à Crassus, qui l'accepta. Bientôt après arrivèrent, de l'armée des Barbares, des Arabes qui connaissaient fort bien de vue Crassus et Cassius, parce qu'ils avaient été dans le camp des Romains avant la bataille. [] [Crassus] retournant vers les siens, dit seulement ces paroles : "Octavius, et toi, Pétronius, et vous tous, officiers romains ici présents... dites à tout le monde, dites, si vous échappez à ce danger, que c'est par la perfidie des ennemis, et non par la trahison de ses concitoyens, que Crassus a péri." [] Suivant d'autres, ce n'est pas Promaxéthrès qui le tua ; mais, quand Crassus fut étendu à terre, c'est lui qui lui coupa la tête et la main droite. Mais on parle de ces faits par conjectures plutôt que d'après une connaissance certaine ; car, de tous ceux qui étaient présents, les uns périrent en combattant autour de Crassus, les autres se précipitèrent aussitôt vers la montagne. [] Suréna envoya à Hyrodés, en Arménie, la tête et la main de Crassus ; puis il fit répandre par des courriers jusqu'à Séleucie le bruit qu'il amenait Crassus vivant, et il prépara une pompe burlesque, qu'il appelait par dérision un triomphe. Un des prisonniers, qui ressemblait à Crassus (c'était un nommé Caïus Paccianus), fut revêtu d'un costume barbare, dressé à répondre aux noms de Crassus et de général, placé sur un cheval, et conduit dans cet appareil. Devant lui s'avançaient sur des chameaux des trompettes et des licteurs. Aux faisceaux étaient attachées des bourses, et aux haches des têtes de Romains fraîchement coupées. Derrière marchaient des courtisanes de Séleucie, musiciennes qui chantaient des chansons bouffonnes et railleuses sur la mollesse et la lâcheté de Crassus. Cette farce était faite pour le peuple.» (Récapitulation des faits : Suréna fait identifier Crassus par les Arabes, de même faction que le guide de Crassus, et l'on indique alors un certain "Crassus" sans confirmation et le tue. Crassus a pris soin de faire tourner un narratif de non-trahison chez les romains; Crassus se serait échappé selon le «faux avis de mort» alors qu'en même temps un barbare prend sa place, et l'armée est menée en déroute. L'hypothèse est que Crassus fait un arrangement avec les Parthes pour simuler sa mort et se rendre en Chine, laissant derrière lui une partie de son armée.) - L'avant-propos : (50 ans avant la bataille de Carrhes par Crassus, on prépare le terrain.) Between 110 and 100 B.C. there arrived at the Chinese capital an embassy from the king of Parthia. Among the presents for the Chinese emperor there are stated to have been 'fine jugglers from Li-jien', chinese transcription and abbreviation of the Greek name 'Alexandria'. [142] Pliny (Natural History, Book 6, XVIII) mentions that Alexander had founded a city in Margiana, and that later this city was destroyed by barbarians and rebuilt by Seleucus, son of Antiochus. According to Yang Gongle’s research, professor with Beijing Normal University, Liqian County was established in 104 BC, half a century earlier than the proposed arrival of the Roman soldiers. In the “Traditions of Ferghana” of the Shiji, Lixuan is situated at the northern borders of Parthia, making Alexandria Eskhata the potential location for Lixuan–Alexandria. [143] (Répétons encore : selon Plutarque une partie de l'armée de Crassus avait trouvé refuge à Marginia, une cité alexandrine en Parthie. La cité était connue des Chinois sous le nom de Lixuan et ceux-ci se seraient établis par la suite dans un canton romain de Chine sous le nom de Liqian.) Prophétie sur la domination du monde : Appian, The Civil Wars, Book II «And now another rumour gained currency that the Sibylline books had predicted that the Parthians would never submit to the Romans until the latter should be commanded by a king. For this reason some people ventured to say that Caesar ought to be called dictator and emperor of the Romans, as he was in fact, or whatever other name they might prefer to that of king, but he ought to be distinctly named king of the nations that were subject to the Romans.» VELLEIUS PATERCULUS, LIVRE II «[César] faisait passer son armée en Bretagne, comme s'il cherchait un nouveau monde pour notre empire et pour le sien. De leur côté, les deux consuls Cneius Pompée et Marcus Crassus commençaient un second consulat. [] Crassus qui méditait déjà une guerre contre les Parthes reçut la Syrie.» (Non seulement l'impérialisme américain découle de l'impérialisme romain, mais avant même l'instauration officielle d'un impérialisme par César, et de la séparation avec celle de l'Asie, il préparait la Bretagne et son futur. Crassus était le général impérial.) - Planification de nouvelles enseignes impériales : (Les dites enseignes, ces aigles, seront le signe d'un accord impérialiste bipartite d'Orient et d'Occident.) Suétone, Vie des douze Césars, Auguste, chap XXIX «Voici les principaux: le Forum et le temple de mars Vengeur... [Auguste] avait fait voeu de construire le temple de Mars pendant la guerre de Macédoine qu'il avait entreprise pour venger la mort de son père. Il ordonna que ce serait dans ce temple que le sénat délibérerait sur les guerres et les triomphes; que ceux qui se rendraient dans les provinces avec un commandement partiraient de cet édifice; et que ceux qui reviendraient vainqueurs y porteraient leurs trophées.» À l'automne 45 av. J.-C, César envoie Octave (Auguste) en Macédoine se préparent peut-être à une grande expédition contre les Parthes et les Daces. À la mort de Césas en 44, son testament et sa décision de faire d'Octave son principal héritier et son fils adoptif est déjà rendu public. En l'an 27 av. J.-C., Octave fut proclamé empereur de Rome sous le nom d'Auguste. Ainsi la République romaine laissa-t-elle place à l'Empire romain. (Auguste prévoit le temple de Mars Vengeur où seront placé les enseignes avant même qu'ils les aient récupéré des Parthes. La guerre de Crassus contre les Parthes survient en 55 av. J-C, Auguste prévoit construire le temple en 44, et les enseignes sont récupérées en 20 av. J-C. Les accords entre l'Orient et l'Occident semblent préparées longtemps à l'avance... Même chose selon Appien, «Crassus qui méditait déjà une guerre contre les Parthes») Ovide, Fastes, Chant V, dédicace du temple de Mars Vengeur «Jeune, [César] avait fait ce voeu, quand il prit les armes pour une guerre pieuse... : "S'il est vrai que la mort seule d'un père, d'un prêtre de Vesta m'amène sur le champ de bataille pour venger cette majesté (Romaine) deux fois sacrée, assiste-nous, ô dieu Mars! que nos épées s'abreuvent d'un sang criminel, et que le parti de la justice soit assuré de ton appui. Je te voue un temple, et, si je remporte la victoire, tu recevras le surnom de Vengeur." [] César veut reconquérir les enseignes restées entre les mains des Parthes... Au dieu, deux fois vengeur un temple est solennellement consacré sous ce nom même; de justes honneurs acquittent la dette de César.» 142 143 A Roman City in Ancient China, H. H. Dubs, Greece & Rome, Second Series, Vol. 4, No. 2 (Oct., 1957), http://www.jstor.org/stable/642135 Hellenes and Romans in Ancient China (240 BC – 1398 AD), by Lucas Christopoulos, SINO-PLATONIC PAPERS, Number 230, August 2012 - Les enseignes aux aigles romains : Eutrope, Livre VII «Au jour anniversaire où Suréna, général d’Orode, roi des Perses, avait autrefois tué Crassus, Ventidius tua Pacorus, fils d’Orode. Il fut le premier qui, à Rome, triompha des Parthes avec toute justice [] Dans cette campagne on fit quatre cents mille prisonniers qui furent transportés de la Germanie dans la Gaule, sur les bords du Rhin. Auguste reprit l’Arménie, qui lui donnèrent des otages, chose inouïe jusqu’alors: ils lui rendirent même les aigles romaines enlevées par eux à Crassus vaincu. Les Scythes et les Indiens, à qui le nom romain était resté inconnu jusque là, lui envoyèrent des présents et des ambassadeurs.» Suétone, Auguste, 21 : «[Auguste] obligea plusieurs rois barbares (i.e. Gaule) de lui jurer, dans le temple de Mars Vengeur, qu'ils seraient fidèles à la paix et à l'alliance qu'ils lui demandaient. Dans ce dessein il essaya d'engager quelques-uns d'entre eux à lui donner des femmes, comme nouveau genre d'otages, parce qu'il avait remarqué qu'ils ne tenaient pas compte des hommes. Tant de sagesse et de modération détermina les Indiens et les Scythes, peuples que l'on ne connaissait que de nom, à solliciter par des ambassadeurs son amitié et celle du peuple romain. Les Parthes lui cédèrent sans contestation l'Arménie qu'il revendiquait, lui rendirent, sur sa demande, les aigles prises à M. Crassus et à M. Antoine, en lui offrant même des otages, et enfin s'en rapportèrent à son choix pour élire un souverain.» (Dans un même temps que le retour des enseignes, il semble que le reste de l'Asie aussi formèrent des arrangements; peut-être des actes de non-agression afin de s'assurer d'une domination du monde plus complète, le commerce est renforcé entre l'Inde et Rome. Le retour des enseignes représenteraient le succès du «consulat» de Crassus en Chine, c'est-à-dire des armées qui s'y sont rendus.) Construction du temple : Auguste parvint à récupérer les insignes d'aigles en 20 av. J.-C. Dion Cassius, Histoire romaine, livre LIV, 8 : «Sur ces entrefaites, Phraate, craignant qu'Auguste ne marchât contre lui, parce qu'il n'avait encore rempli aucune de ses conventions, lui renvoya les enseignes et les prisonniers [...]. Auguste les reçut comme s'il eût vaincu les Parthes ; il s'en montra fier, prétendant que ce qui avait été jadis perdu dans des batailles, il l'avait recouvré sans combat. Ainsi, il fit à cette occasion décréter des sacrifices et un temple à Mars Vengeur, à l'imitation de celui de Jupiter Férétrien au Capitole, pour y suspendre ces enseignes, et il construisit ce temple.» - La statue de l'Auguste de Prima Porta : Selon Dion Cassius, en 19 av. J.-C., le temple de Mars vengeur est construit; consacré en 2 av. J.-C. L'Auguste de Prima Porta, statue d'Auguste en Imperator, fut érigée pour commémorer l'événement vers 14 après J-C. Sur sa cuirasse est représentée la scène historique de la restitution d’une enseigne. Au centre de la cuirasse, il y a le roi des Parthes, Phraatès IV, qui les remets à Tibère (Suétone, Tibère, 9). À ses pieds se trouve la Louve romaine. Personnification des provinces, fleuves ou continents. Au pied de la statue s’ajoute un amour (cupidon) monté sur un dauphin; les attaches de la cuirasse sont surmontées de sphinx. L'aigle de l'impérialisme au centre est entouré de figure assises sur des pays conquis, les exégètes y voient la Gaule et la Dacie ou Espagne; en bas à droite est un cerf, symbole Scythe; à gauche un griffon, qui peut représenter la Perse. En 64 av. J.-C., le royaume séleucide passe sous la tutelle des Romains. (La louve représente la fondation d'un nouvel impérialisme. Tout en haut est un char solaire surmonté par un Zeus-AION qui tire «le voile de la nuit, la voûte céleste», qui est le Pouvoir Temporel réunifié entre Orient et Occident. À gauche serait personnifié le «Couchant», on y verrait une comète sons sous bras; à droite serait l'Aurore donc le Levant. Lisons : «Dominion (char), divinisé (chevaux), du soleil Couchant (Rome) jusqu'au Levant (Asie), dans la limite terrestre (voile de Zeus)». Mais cette cuirasse n'est pas solaire puisque l'on passe du Couchant vers le Levant, ce qui indique un parcours nocturne. On aurait donc deux imperiums, la nuit et le Couchant, et un autre pour l'apparition de la lumière donc la Lune et l'aube, mais toujours pas de plein soleil. L'aile de «l'Aurore» cache une forme d'aigle; et alors que l'aigle est en Orient, la comète-dragon dentés est en Occident; assurément un des premiers symboles romains représentatifs de l'Empereur de Chine. Donc, une comète nocturne qui est l'imperium chinois survenant en Occident, et Aurore-Luna qui est l'imperium romain en Orient. Les deux rosettes sous les sphinx en haut et dont on voit l'encoche au centre de chacun sont peut-être des cadrans solaires indiquant les limites de la Nuit; ces pétales en forme d'autels circulaires rappellent aussi les Kernos entourés de dépressions circulaires pouvant servir aux alignements astronomiques.) Ovide, Fastes, Chant V, dédicace du temple de Mars Vengeur «Mais pourquoi Orion et les autres astres se hâtent- ils de quitter l'horizon? Pourquoi la nuit précipite-t-elle sa carrière? Pourquoi le jour, précédé par l'étoile du matin, élève-t-il plus tôt qu'à l'ordinaire sa tête radieuse du sein de la plaine liquide? Me trompé-je? serait-ce un bruit d'armes que j'entends? Oui: c'est en effet le bruit des armes; voici venir le dieu Mars!». (N'est-ce pas la nuit que décrit Ovide? Les astres fuient et la nuit se précipite vers le jour, pendant la nuit c'est la paix. Tout comme les mauvais présages sont un signe de la Nuit désirable par Crassus, les romains s'attirent en vérité la Nuit. Elégies de Properce, Livre IV : «Mais César pour ses fils arrête sa victoire ; De vaincre l'Orient il leur cède la gloire. Si tu sens, sois heureux, Crassus, dans tes déserts ! De l'Euphrate vers toi les chemins sont ouverts. Je veux boire, la nuit, chanter et boire encore, attendant le retour des rayons de l'aurore.») Le testament secret d'Auguste : Tibère qui avait récupéré les enseignes romaines pour Auguste est son successeur par sa mère Livie, troisième épouse d'Auguste. Le quatrième Tome du testament n'a pas été publié et son existence a même été réfuté par d'autres. Cassius Dion 56.33 records a fourth codicil to Augustus’ Res Gestae : “the fourth had injunctions and commands for Tiberius and for the public […] He exhorted them to entrust the public business to all who had ability both to understand and to act, and never to let it depend on any one person; in this way no one would set his mind on a tyranny, nor would the State, on the other hand, go to ruin if one man fell”. (Tout comme Tite-Live, il semble que des éléments déterminants ont été caché depuis longtemps déjà. L'idée des enseignes étant qu'elles avaient suivit Crassus vers la Chine et leur retour était le signe d'une Alliance réussie.) - Horace décrypté : Horace nous dit que les soldats de Crassus qui s'en sont échappés se sont mariés avec des asiatiques dans l'Ode III, 5 «Les soldats de Crassus n’ont même pas eu honte d’épouser des barbares, et vieillir sous les armes - O Sénat ! ô mœurs perverties ! – De leurs ennemis devenus leurs beaux-pères [] Voilà ce que l’esprit prudent de Régulus cherchait à prévenir en s’opposant aux termes d’un traité par trop dégradant dont l’exemple hypothéquerait l’avenir si on ne laissait pas périr des prisonniers indignes de pitié : "Oui, j’ai vu nos enseignes clouées aux sanctuaires puniques... des Romains circuler librement dans Carthage... Si dégagé des rets, un cerf reste pugnace, comment serait-il brave, celui qui s’est remis au perfide ennemi ? Prendra-t-il sa revanche sur les Puniques, celui qui, les bras libres, a subi passivement le fouet par peur de la mort ? Prêt à tout pour sauver sa misérable vie, il a mêlé la paix avec la guerre. O honte ! Carthage (= Asie), ta grandeur s’élève sur l’outrageuse ruine de l’Italie !" [] On eût dit qu’il venait simplement de régler pour ses clients quelque interminable litige, et qu’il partait à la campagne, à Vénafre ou à Tarente la spartiate.» (Il semble y avoir un jeu de mot, d'abord la mention de Crassus, ensuite les enseignes et le traité, alors que le cerf est l'emblème des Indo-Scythes. Horace applique à Crassus sous couvert d'une ressemblance à Carthage, les conséquences d'une alliance. Les Romains seront dès lors, comme couchant avec l'ennemi, passifs devant l'Asie et la division orient-occident sera pacifiée. Pour Horace, c'est la honte et la ruine.) - L'envoyé chinois Gan Ying : extension of the frontier of the Han state was operated by the Chinese General Ban Zhao (91-101 AD). Around 97 AD, Ban Zhao placed an important dignitary named Gan Ying at the head of a diplomatic mission with the Roman Empire, the final destination for most of the goods they were exporting to the West. Gan Ying was able to reach Arsacid-controlled south Mesopotamia. Although very close to the Roman territory. The Parthian leaders (or Nabateans) dissuaded him from trying to proceed on the sea. - taken from the historical work, the Hou Hanshou, the official annals of the Later Hans. To seal the renewed business harmony, Parthian king Pacorus II, remembered in Chinese sources with the name of Manju - sent a series of gifts to the Chines ruler, among which were lions and birds from the Mesene marshes (101 AD) [144] (Ces indications dans les annales chinoises ne sont pas de simples contacts mais doivent, par l'idée de présents, supposer des ambassades politiques et le renouvellement de traité.) A.D. 166, a traveler arrived in the court of the Han Dynasty from the land the Chinese called Ta-ts'in—The Roman 144 The Parthians between Rome and China,Gan Ying’s mission into the West (1st century AD), Leonardo Gregoratti. https://www.researchgate.net/publication/335685417_The_Parthians_between_Rome_and_China_Gan_Ying %27s_mission_into_the_West_1st_century_ADAcademic_Quarter_4_2012_pp_109-120 Empire. This traveler claimed to have been an embassy sent from its king, An-dun, which is the transliteration of Marcus Aurelius Antoninus. According to the History of the Later Han Dynasty, the Han's official annals from this era. (F. Hirth, 1966; Ying-shih Yü, 1967; Homer H. Dubs, 1957) - Suite de Crassus - les monnaies de Carrhes : au IIe siècle les monnaies de Carrhes présentent les fameux symboles de l'étoile et de la lune, puis au début du IIIe on voit ceux-ci accompagnant l'aigle impérial. Une pièce de 161 A.D. présente la poignée de main, signe d'un traité de paix. [145] (On retrouve donc la même symbolique que pour l'Auguste de Prima Porta. L'aigle sur le croissant lunaire tient en son bec une guirlande qui, si on puis dire, se lie avec l'étoile pour former la comète. La paix avec les Parthes est inconstante mais n'a pas la valeur d'Orient, la Chine, puisque c'est un intermédiaire rendu plus ou moins utile. Cependant, même s'il y a eu des alliances avec la Chine, la terre est naturellement divisée en hémisphère selon la "cosmocréation". Quelle part les empereurs de Rome et de Chine prennent-ils à déterminer le sort du monde d'une alliance commune?) La pièce avec les deux têtes représente Caracalla et Geta se partageant l’empire romain, l’occident pour Caracalla et l’orient pour Geta. Caracalla tue ensuite son frère, il cite Néron et Romulus qui ont assassiner leur frère pour le bien de l'empire. Caracalla fit assassiner tous les partisans de Geta (plus de 20000 nous dit Dion Cassius). L'édit de Caracalla en 212 étendit la citoyenneté romaine à tous les habitants de l'Empire romain (création des impôts). Caracalla se livre à plusieurs massacres à Alexandrie, entre 15000 et 100000 morts. L'élite et les intellectuels d'Alexandrie sont décimés, des monuments détruits. 145 Walcher 2693, Carrhae, Mesopotamia, AD 161-276. Crab. / Star above crescent set on globe. Walcher 2693 (as Sala, Lydia); Dura-Europos 1498. RPC online 9288, Marcus Aurelius AR 17mm Drachm of Carrhae, Mesopotamia, 164169. clasped hands, caduceus and two corn-ears behind. (this reverse legend convincingly attributed to Carrhae by Babelon). Bellinger 159, Caracalla AR Tetradrachm of Carrhae in Mesopotamia. Dated COS 4 = 215-217 AD; eagle standing facing, head right with wreath in beak, star to left, crescent between legs, two dots below. Prieur 830. Mionnet V, 29, Caracalla and Geta, AE18 of Carrhae, Mesopotamia. AD 209-211; laureate, draped, and cuirassed bust of Caracalla right, facing bare-headed and draped bust of Geta left, crescent and one star. BMC 45-48; Mionnet V, 29. https://www.wildwinds.com/coins/ Mesopotamia, Carrhae page. - La Navigatio de la Cybèle Troyenne selon Ovide. (Le chemin vers une Troie italienne est difficile à suivre. L'argument réside dans le fait qu'Ovide ne mentionne pas l'Hellespont mais laisse deviner le lecteur en faisant une référence au mythe d'Hellé dont découle deux traditions : une d'elle la rapproche de Corinthe. Aussi faut-il tenter une seconde lecture.) Ovide, Fastes IV «Lorsque Énée transporta aux champs de l'Italie tout ce qui restait de Troie, peu s'en fallut que la déesse ne suivît les vaisseaux qui avaient recueilli les choses sacrées; mais elle savait que les destins ne l'appelaient pas encore au Latium, et elle ne changea pas de séjour (= Troie). [] Plus tard, lorsque Rome, déjà puissante, eut compté trois siècles de durée, et levé sa tête au-dessus de l'univers conquis [] On consulte Péan. "Faites venir la mère des dieux, dit-il; vous la trouverez au sommet de l'Ida." [] Aussitôt d'innombrables haches abattent ces forêts de pins, que le pieux Énée avait dépouillées aussi avant de partir pour l'exil. Mille bras se lèvent ensemble, et bientôt un vaisseau, décoré au-dehors à l'aide de cires brûlantes, reçoit la mère des dieux dans ses flancs profonds (= procession nautique). La déesse vogue sans danger sur les mers soumises à son fils; elle arrive au long détroit de la soeur de Phryxus (=Hellespont), dépasse les tourbillons du Rhétée, et le rivage de Sigée, et Ténédos, et l'antique cité d'Éétion. Elle laisse derrière elle Lesbos, traverse les Cyclades, et les eaux qui se brisent contre les bas-fonds de Carystus, et la mer Icarienne, où Icare tomba, n'étant plus soutenu par ses ailes, comme l'atteste le nom qu'il lui a laissé. Entre la Crète, à gauche, et les eaux de Pélops, à droite, elle gagne Cythère, consacrée à Vénus. De là elle vogue vers la mer de l'île aux trois pointes (Sicile?), où Brontès, Stéropès et Aemonidès ont coutume de tremper le fer blanchi dans les flammes. Effleurant les eaux de l'Afrique (Ports de Carthage en Tunisie), elle aperçoit à la gauche de ses rameurs le royaume de Sardaigne, et aborde en Ausonie. Elle avait atteint l'embouchure par où le Tibre se jette dans la mer, et se donne une plus libre carrière.» (Ayant approfondie la propagande romaine, on peut aborder cette Navigatio. Ainsi le voyage part de Troie, traverse l'Hellespont corinthien, vers la route des alliés des Cyclades, passe près de la Crète, la Sicile phénicienne, Carthage, et arrive à Rome. On devra entendre par «dépasse et laisse derrière» qu'on n'approche pas de Lesbos et de l'Anatolie mais fait une circumnavigation dans les Cyclades. Le texte pose plusieurs problèmes : le texte latin donné avec sa traduction cite bien «cinq siècles» et non trois. Ovide cite explicitement le moment où Énée laisse Cybèle à Troie, et que ces cinq siècles donne environ la date de 550 av. J-C. Cette date concorde avec les Lamelles de Pyrgi qui font état du déplacement de la Déesse-Mère ou «Junon Céleste» et du «mois de Mai» [Ref. au VOL. 2 : La quatrième tablette]; et la tombe Étrusque du Ve siècle av. J-C, Della Nave ou Tomb of the ship, pourrait avoir quelques liens à une procession nautique de divinités et référer au même processus [Ref. au VOL. 1 : bateaux troyens].) Voyez une autre confusion sur l'Hellespont : Phrixos et Hellé sont frère et sœur, et pour échapper à Ino, ils supplient Zeus qui leur envoie Chrysomallos, un bélier ailé qui leur permet de fuir vers la Colchide (Mer Noire). Hellé tombe dans la mer et se noie à l'entrée du Pont-Euxin, qui sera rebaptisé «Hellespont». Phrixos est ensuite accueilli en Colchide par le roi Éétès et se marie avec Chalciope, fille du roi. Ce roi Éétès était corinthien selon une scholie (Scholie d'Apollonios de Rhodes par Épiménide, III, 240). Selon Pausanias, au Livre II, qui cite Eumélus, lorsque Hélios partage ses terres entre ses fils, Éétès reçoit la province d'Ephyra, éponyme de sa mère, et fonde la ville de Corinthe. Il confie Corinthe à Bounos, fils d'Hermès, avec la condition de préserver le royaume pour sa descendance. La déesse Éphyra, une fille de l'Océan, est l'ancien nom de la ville de Corinthe. Eumélos de Corinthe est un poète de la famille royale des Bacchiades qui vécu au milieu du VIIIe siècle av. J.-C., contemporain d'Homère. Selon Pausanias, livre IV, Eumélos a composé un Chant processionnel pour les Messéniens devant se rendre au sanctuaire apollinien de Délos. (Un autre détail accroche : Ovide mentionne explicitement Phryxux chez le roi Éètes au lieu de nommer l'Hellespont. Ce faisant quand il mentionne par la suite «l'antique cité de Éétion», ce dernier pourrait être le même personnage Eétès et exprimer son lieu d'origine, Corinthe. Le Chant I de l'Iliade mentionne «Thèbè la sainte, ville d'Eétiôn».) - La Carte d'Albi (VIIIe siècle après J-C.), seule carte possible indiquant le lieu de Troie. «La Mappa mundi d’Albi contenue au sein du manuscrit 29 (115), conservé dans le fonds ancien de la Médiathèque Pierre Amalric d’Albi. La mappemonde, accompagnée d’un Index, est mentionnée et transcrite dès 1849 dans le "Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques des départements de France". L’historiographie présente la Mappa comme la copie d’une carte de l’Antiquité tardive. Des concentrations de petits cercles en plusieurs points englobent la péninsule italienne, encadrée des Alpes, des mers Méditerranée et Adriatique. Ces concentrations sont aussi présentes entre les mentions Cartago et Afriga, au-dessus de Libix, audessous de Alexandria et sous Antiocia.» «Quoi que cette carte, probablement élaborée en Espagne ou sur les confins des Pyrénées, adopte une toponymie fortement christianisée, où Jérusalem et la Judée ainsi que les fleuves paradisiaque sont la part belle, elle adopte, dans sa rusticité, un tracé grossièrement rectangulaire qui n'évoque ni dans sa forme, ni dans son économie interne, le schéma T-O, et qui semble hérité d'une mappemonde romaine plus ancienne, dont elle a conservé, sans plus les utiliser, les découpages régionaux orthogonaux.» [146] (Voilà l'hypothèse, la carte est rustique et présente des éléments, outre la nomination, rappelant l'ancien monde. Comment unetelle carte aurait pu être décalquée avec toutes ces figures de fond sur un nouveau parchemin?) - La forme de chlamyde. La forme se voit lorsque la Mer est un petit bonhomme debout, la terre qui l'entour ressemble donc à une voile, lequel est aussi un bonhomme plus grossier. Strabon, reprenant Ératosthène au IIIe siècle av. J-C, décrit la forme de la terre habitée, entourant la Méditerranée, comme une chlamyde. La forme sur la carte lui est conforme si on omets le surplus des descriptions. Strabon livre II : «V.14. Cela posé, nous dirons que la forme de notre terre habitée est celle d'une chlamyde; que sa plus grande largeur est représentée par une ligne, qui suit le cours même du Nil... tandis que sa longueur est représentée par une autre ligne, perpendiculaire à celle-là, qui, partant de l'occident, passe par lès Colonnes d'Hercule et le détroit de Sicile, atteint Rhodes...» 146 Plurima Orbis Imago. Lectures conventionnelles des cartes au Moyen Age. Pascal Jean-Maurice Arnaud, Médiévales, January 1990. https://www.researchgate.net/publication/251033278 - Description : (En photos : la flèche peu apparente sur la carte au niveau de la Thrace pointe vers Troie. Le triangle d'Arabie.) Le fait que le Nil débouche sur un fleuve est une idée de Euthymènes de Massalia, navigateur massaliote vivant au VIe siècle av. J.-C. Je décrirai la carte comme le domaine des Phéniciens, la grande chimère aquatique méditerranéenne accrédite du fait, et l'absence de connaissance du monde environnant, Asie et Afrique. Les petits cercles semblent indiquer les lieux d'abordage principaux, les cercles verts seraient des endroit d'où viennent des ressources (Alpes, Libye, Anatolei), les cercles vides représenteraient des villes de commerce. On remarquera ces cercles près du nom de Ravenne, ce serait le lieu de l'ancienne Troie. Le lieu indiqué dans les Alpes est conforme au commerce avec l'Europe au XIIe-Xe siècle av. J-C. [Ref. VOL. 2 : Bernstorf]. Les autres lieux indiqués avec les cercles sont Carthage, la Libye, le Nil (dit Alexandria), l'Assyrie (dit Antioche), et le peu de ceux-ci rend la carte très rustique. Deux signes nous offrent encore des indices. La fleur et le flamant près du mot «BaBillonia». La plus ancienne indication des Jardins de Babylone, par Bérose, évoque Nabuchodonosor II (605-562 av. J-C.); on lui suppose aussi Sennacherib à Ninive (705-681 av. J-C). Maintenant Rome peut être la nouvelle ville fondée à cette époque ou encore les Étrusques et autres peuples italiques. D'autre part des noms flous sont écrits dans les eaux, dont un traversant la Méditerranée latéralement, et le contour des continents semblent écrits d'une suite de ports, par exemple on peut lire DOR en face de la Judée. L'autre indication est un triangle placé environ en Éthiopie quoique noté Arabia; s'il fallait suivre cette indication sous forme de flèche, on arriverait directement au lieu de la Troie italienne; on peut encore voir près de la Macédoine ce qui ressemble à une flèche, et le terrain attribué aux Thraces monte vers l'Allemagne tel qu'indiqué par Strabon. De même le Nil s'y enligne, et la ligne du territoire de la Phénicie-Israel. Puisque la carte est anthropomorphique, à la fois la Mer est un personnage ithyphallique, et la terre est un homme à la grosse tête plié en deux, toutes ces lignes entrent dans sa bouche pour sa consommation. (De la même façon les Éthopiens de Memnon et les Thraces-Daces de Rhésus sont venus en aide à Troie. [Ref. VOL. 1 : Introduction, chemin de Rhésus]) - Casque corinthien grec. Entre l'embouchure du Nil et la Grèce se cache un casque corinthien ou disons d'époque. La bouche est la Phénicie, on y voit un visage surmonté d'une île qui surveille le littoral. - La figure à la coiffe. La figure à la coiffe est un visage qui se trouve au coin supérieur droit. La coiffe, comme une couronne, est une chimère avec à gauche une visage de cheval peut-être, à droite celui d'un lion. On semble imager un cyclope mais cela n'est en rien sur. Soit il tend un petit bras, ou c'est une extension de sa barbe qui tient une étoile. - La chimère méditerranéenne. La chimère sur la gauche est une figure d'oiseau aux ailes déployées couplée à un cheval de mer. (Cela devrait nous rappeler l'insistance à représenter le poisson-volant dans les îles cycladiques [Ref. VOL. 1].) La tête est difficile à voir, c'est un bec d'oiseau penché; il peut avoir deux oreilles. Le cheval de mer est inclut dans le corps de l'oiseau, et une sorte de daemon le surmonte. Cette chimère voit une ligne au bout de sa queue continuer vers les terres, entourant de ce fait la Phénicie, puis rejoindre une figure marine tout à droite de la Méditerranée. - Une figure comparable se retrouve sur un vase d'Akrotiri dans les Cyclades daté du Cycladique Moyen (1600 av. J-C.). [Found in MC building in pillar-shaft 67 (Akr.cat. no.8960).] Le vase est surnommé Ganymede Jug. Cet homme-oiseau accompagné d'une seconde créature, cette façon de dépeindre une étoile, la forme simpliste des personnages, correspond à un modus semblable à la carte. Un homme semble tendre une amphore vers un autre homme tenant un verre, mais la forme de l'amphore rappelle un poisson. Serait-ce aussi une carte de la Méditerranée? L'île au centre-bas serait la Crète, en haut serait la Grèce, et la plante au centre serait les îles grecques ou Cyclades. Et dans ce cas, l'inversion des bras du porteur indiquerait la carte, la mer profonde se verse et devient la mer poissonneuse des îles. Les lignes en zigzag au bas des personnages des deux côtés du vases désignerait le Nil. Enfin, l'homme-oiseau est un costume rituel, l'amphore qui possède la forme du bec fait acte de masque, le verre est le nez, et les plantes sont les ailes ajoutées. Ce faisant on imagerait un rite de prospérité (envol) lié à la Méditerranée. Le christianisme troyen - (Je me dois d'introduire le sujet : Heliogabal est le dernier empereur romain qui pratique les antiques rites troyens, il infiltre l'Église Catholique, puis par la Donation il fait dériver le centre du pouvoir impérial par son suivant, Constantin et son père, vers la Grande-Bretagne. C'est la suite de l'histoire de Troie.) Héliogabale ou Élagabal (203-222) est empereur romain de 218 à 222 sous le nom de Marcus Aurelius Antoninus. Il naît, vers 203, à Émèse, en Syrie. À partir du IIe siècle, des monnaies d'Émèse représentent le bétyle d'Élagabal avec un aigle. Lors de cérémonies le Bétyle était promené en procession sur un char rituel attelé de quatre chevaux. Le grand-prêtre Héliogabale fut proclamé empereur en 218, et fit transférer à Rome le bétyle. Le temple : «il avait apporté le culte avec lui de Syrie, et auquel il éleva un temple dans Rome à l’endroit même où l’on voyait auparavant la chapelle de Pluton. Enfin, à son avènement au trône, il se fit appeler Antonin, et il fut le dernier empereur de ce nom. [] Mais sitôt qu’il eut fait son entrée dans Rome, sans plus s’occuper de ce qui se passait dans la province, il fit construire et consacra à Héliogabale un temple sur le mont Palatin auprès du palais impérial ; il affecta d’y faire transporter et la statue de Junon, et le feu de Vesta, et le Palladium, et les boucliers anciles, enfin tous les objets de la vénération des Romains ; afin qu’à Rome on n’adorât d’autre dieu qu’Héliogabale. (Histoire Auguste)» Ce bétyle fut installé à l'intérieur du palais impérial sur le mont Palatin, pour former une triade : le Palladium, ancienne statue de Pallas Athéna transférée depuis le temple de Vesta sur le Forum romanum, et la statue de Junon Cælestis transférée depuis son temple de Carthage, en Afrique. «Il disait en outre que les religions des Juifs et des Samaritains, ainsi que le culte du Christ, seraient transportés en ce lieu, pour que les mystères de toutes les croyances fussent réunis dans le sacerdoce d’Héliogabale. [] Il se fit aussi initier aux mystères de la Mère des dieux, ... On le vit dans le temple au milieu d’eunuques fanatiques, agiter sa tête en tous sens, se lier les parties de la génération, faire enfin tout ce que font ordinairement les galles ; puis, la statue de la déesse une fois enlevée, il la transporta dans le sanctuaire de son dieu. (Histoire Auguste)» «He brought into his own bedroom the statue of Pallas which the Romans worship hidden and unseen. Even though this statue had not been moved from the time when it was first brought from Troy, except when the temple of Vesta was destroyed by fire, Elagabalus moved it now and brought it into the palace to be married to his god. But proclaiming that his god was not pleased by a goddess of war wearing full armor, he sent for the statue of Urania which the Carthaginians and Libyans especially venerate. This statue they say Dido the Phoenician set up at the time when she cut the hide into strips and founded the ancient city of Carthage. The Libyans call this goddess Urania (Dea Caelestis), but the Phoenicians worship her as Astroarche, identifying her with the moon. Claiming that he was arranging a marriage of the sun and the moon, Elagabalus sent for the statue and all the gold in the temple and ordered the Carthaginians to provide, in addition, a huge sum of money for the goddess' dowry. When the statue arrived, he set it up with his god and ordered all men in Rome and throughout Italy to celebrate with lavish feasts and festivals, publicly and privately, in honor of the marriage of the deities. (Herodian, History Book 5)» (Cela impliquerait que Heliogabal est allé visiter les ruines de Troie en Italie, «Elagabalus moved it now». La Junon Céleste est cette statue en or évoquée dans les lamelles de Pyrgi, envoyée de Tyr chez les Étrusques vers 500 av. J-C; l'empire phénicien-punique et l'empire troyen font mariage comme le soleil et la lune. Rien n'est moins sur qu'à cette époque ne survive aucuns artefacts véritables, le Palladium, ni d'ailleurs le souvenir réel du lieu de Troie.) - Prostitution : «Il fut tellement dévoué à Semiamira sa mère, qu’il ne fit rien dans la république sans la consulter, tandis qu’elle, vivant en courtisane, s’abandonnait dans le palais à toutes sortes de désordres. [] Car qui pouvait supporter un prince qui prêtait à la luxure toutes les cavités de son corps, quand on ne le souffre pas dans les bêtes elles-mêmes ? [] Il se plaisait en outre à faire représenter chez lui la fable de Pâris. Lui-même y jouait le rôle de Vénus, et, laissant tout à coup tomber ses vêtements à ses pieds, entièrement nu, une main sur le sein, l’autre sur les parties génitales, il s’agenouillait, et élevant la partie postérieure, il la présentait au compagnon de sa débauche. Il arrangeait aussi son visage, comme on peint celui de Vénus, et avait soin que tout son corps fût parfaitement poli. (Vie d'Héliogabale)» (On se retrouve donc avec les antiques orgies troyennes, qui rituellement mélange les religions afin «d'introduire» le christianisme comme la nouvelle bannière romaine.) Héliogabale enlève la grande Vestale Aquilia Severa pour l'épouser, en désir de syncrétisme symbolique, «pour que naissent des enfants divins», dit-il au Sénat. Suit ses mariages homosexuels, notamment avec deux colosses grecs prénommés Hiéroclès et Zotikos. «Il commit un inceste avec une vestale... mais, s’efforçant d’établir dans le monde entier le culte unique de son dieu Héliogabale... ayant voulu enlever le simulacre de la déesse (Vesta), il prit pour la véritable une statue qui, malgré son apparence, n’était qu’une fausse idole substituée par la grande vestale ; mais, n’y trouvant rien d’extraordinaire, il la brisa en éclats... Il enleva néanmoins une statue, qu’il croyait être le Palladium, et l’ayant fait dorer, il la plaça dans le temple de son dieu. [] Il voulut faire enlever du temple de Diane à Laodicée les pierres qu’on appelle Divines, qu’Oreste (fils du roi Agamemnon) y avait placées, celle même de la déesse qu’il avait mise dans son sanctuaire. Oreste, toutefois, ne s’était pas contenté d’y apporter une seule statue de Diane, ni d’en avoir mis en un seul endroit.» (Oreste est encore un personnage de la guerre de Troie, il se lie à Hermione la fille d'Hélène de Sparte.) «Il sacrifia aussi des victimes humaines, et faisait recueillir à cet effet par toute l’Italie des enfants nobles et beaux ayant leurs pères et leurs mères afin, sans doute, que la douleur fût plus grande pour chacun des deux parents... ils consultaient les entrailles des enfants, et écorchaient les victimes suivant le rite de leur nation.» (Son but était-il d'égaler une bassesse digne de produire une lignée d'antéchrists?) - Le jeune empereur, âgé d'à peine 18 ans, finit par être assassiné en 222 avec sa mère Julia Soaemias. Alexandre Sévère fit rapporter le bétyle à Émèse, et re-consacra l'Elagabalium de Rome à Jupiter Vengeur. À l'époque de l'assassinat, une émeute populaire antichrétienne est rapportée à Rome, au cours de laquelle l'évêque de Rome Calixte aurait perdu la vie. Selon la tradition : écharpé par la foule, il aurait été défenestré, jeté dans un puits puis lapidé. «Sardanapalus, together with his mother and grandmother, chanted to Elagabalus, or the secret sacrifices that he offered to him, slaying boys and using charms, in fact actually shutting up alive in the god's temple a lion, a monkey, and a snake, and throwing in among them human genitals, and practising other unholy rites, while he invariably wore innumerable amulets. [] But, to pass over these matters, he went to the extreme absurdity of courting a wife for Elagabalus... he chose the Carthaginian Urania, summoned her thence, and established her in the palace; and he collected wedding gifts for her from all his subjects, as he had done in the case of his own wives (Cassius Dio — Epitome of Book 80)» (Selon Cassius Dio, Sardanapalus est un suivant d'Elagabal, sorte de prêtre débauché dont le nom emprunte l'autre dénomination d'Assurbanipal, roi d'Assyrie qui régna sur Babylone en 631 av. J-C. Cela insinue que Rome s'est placé au-dessus de Babylone et nous renvoi au concept de Babylone Troyenne.) «Porphyry (On Abstinence From Animal Food) and Stobaeus record that the Gnostic Christian Bardaisan encountered a delegation of Hindu Yoginis - Gymnosophists - and Jains - Samanaeans - traveling from India to the court of Elagabalus.» (L'empereur s'habille en prêtre phénicien, il tente d'accomplir les rites des mages chaldéens, autrement dit les rites les plus antiques.) - Monnaies : (Apparemment Elagabal aimait l'argent comme fruit de sa prostitution, c'est pourquoi on voit des images liées au sacré romain-troyen. On voit les figure classiques associées à Troie, la fornication, les chimères, le lagobolon, des figures placées sous les temples tel que le lupanar de la fresque de Cenchrées. Les figures se retrouvent encore sur les toits, comme dans le rituel de la Cybèle troyenne, ce culte liant la lune et la nuit; ainsi le soleil est un sol-niger et d'ailleurs il est facile de confondre une étoile et un soleil. En résumé, ces monnaies représentent le dernier témoignage de la Troie antique puisque l'empereur aurait eu accès aux ruines, aux artefacts et aux rites les plus antiques afin d'y intégrer le nouveau christianisme. Sur le lien intime avec les archives de Troie, Cassius Dio qui vivait au temps d'Élagabal et écrivit sur sa vie énonce «I ascertained from trustworthy men, and the information about the fleet I personally learned by accurate investigation in Pergamum, close at hand») - (Anti-chrétien) Sur la multiplication des morts : «The caps of the Dioskuri each surmounted by a cross-shaped star, bunch of grapes between the date BN-C.» [147] (Ce que je vois ce sont deux croix chrétiennes, sur la grappe de raisin est dessiné un homme qui cours, aussi cela est-il un charme d'abondance en vue de la multiplication des morts chrétiennes; il y a un glyphe tout en haut, un ourouboros peut-être.) 147 Botrys, Righetti VIII, 820. Elagabalus «AYT K MAY ANTωNEINOC», AE24 of Botrys, Phoenicia. AD 218-222. Dated local year 252, 10.46 g. Righetti Collection sale, Part 8, 820 otherwise unpublished. Sawaya ; Bayreut ; Mionnet -;Rouvier -. https://www.wildwinds.com - (Anti-chrétien) Complexe du bois de la croix : [148] La pièce est complexe et peu visible, à gauche en foncé on y voit un arbre, peut-être un laurier type, d'où descend un serpent; à droite du bétyle est un dragon; en plus pâle est une sorte de mille-patte qui entoure la pièce et vient joindre une sorte de chevreuil. En seconde instance, on y discerne 3 ou 4 personnages (en orange) qui portent une poutre; au-dessus du bétyle, et portant la poutre si on puis dire, est un enfant «sacré» qui lève la main (en jaune). (L'interprétation est hypothétique. Le christ, pierre angulaire, se fait aider à porter sa croix près d'un arbor-infelix, le bois maudit et le serpent.) - Arbor Infelix : une hypothèse communément admise est que le rite de crucifixion de la Rome Antique a été développé sur la coutume du arbor infelix dédié aux divinités des enfers (Dii Inferi). Selon Macrobe, Saturnales 3,20, citant un fragment de Tarquitius «The trees which are under the protection of the infernal gods, gods who ward off danger, are called infelices... These must be used to burn evil monsters and prodigies.» (Rappelant ce que Jésus dit en Matthieu 10.25 «S'ils ont appelé le maître de la maison Béelzébul, à combien plus forte raison appelleront-ils ainsi les gens de sa maison!») La barre horizontale porte le nom de patibulum. Sénèque Épist. 101 «Can any man be found willing to be fastened to the accursed tree (infelix lignum), long sickly (debilis), already deformed, swelling with ugly tumours on chest and shoulders, and draw the breath of life amid long-drawn-out agony?» ou encore «Can anyone be found who would prefer to be driven to that infelix lignum, already disabled, already distorted, the breast and shoulder deformed into an ugly hump, he would have many reasons to die even beside the crux, than to draw the breath of life among such numbers of out-drawn torment» (L'arbre déformé, le mauvais bois, représente le supplice subit par l'homme sur la croix. Jésus qui représente la Loi divine, laquelle engendre la loi des hommes, est condamné par décret démocratique et légal à la croix; cette Nouvelle-Troie, Rome, juge en faveur des Israélites, leurs anciens alliés des Peuple de la Mer, depuis l'accusation qu'il avait blasphémé en s'appropriant le titre de Fils de Dieu.) D'après la légende rapportée par Tite-Live, pendant la guerre entre Rome et Albe-la-Longue, durant le règne de Tullus Hostilius (troisième roi de Rome entre 673 et 641 avant Jésus-Christ). Livy 1.26.6-7. «The horrible pronouncement of the law was : "The duumvirs shall judge [cases of] treason... [The lictor] shall hang [him] on a infelix arbor with a rope [infelici arbori reste suspendito] and scourge [him] either inside or outside the pomoerium. [] ... tied under a furca [sub furca vinctum], in the midst of scourging and torture [] Go, lictor, bind the hands, which a little [time] ago were armed and made an empire for the Roman people. Go, cover the head of the liberator of this city. Suspend him on an arbor infelix [arbore infelici suspende]. Scourge him either inside the pomoerium, by means among javelins and spoils of the enemies, or outside the pomoerium, by means among the graves of the Curatii. For to what place can you lead this youth, where his own decoration will not liberate [him] from such a shameful punishment» The furca is a carried device, a rod or stick, possibly fork-shaped. This tool could be either a two-armed yoke or a pole, onto which the condemned was tied with a rope - or perhaps suspended from if it was standing and of sufficient height. The question is whether furca and arbor infelix 148 Emesa, BMC 21. Elagabalus, AE of Emisa, Syria : prize urn between two palms (eagle on left?). Mionnet S8, 166. https://www.wildwinds.com/coins/ refer to the same punishment. If so, the furca appears to be a pole onto which victims were suspended. (Le rite de crucifixion est conjoint à celui de l’empalement ou la décapitation comme supplice et mise à mort, ceux-ci étant visibles sur les monnaies d'Elabagal; on présente aussi Marsyas sans son supplice. Ce sont ces écrits de Tite-Live en 29 av. J-C qui préfigure la mise à mort troyenne du Christ. Ce peu de compréhension du texte révèle exactement l'image de la pièce de monnaie avec l'arbre maudit et le poteau horizontal. Rapportée comme étant en usage vers 650 av. J-C, au 1er siècle la pratique de crucifixion était déjà ancienne mais pas oubliée.) Tac. Ann. 15.44.3. «Nero (68) who was familiar with crucifixion, and many other awful forms of torture, did not know the details of arbor infelix. Thus at the time when nailings are most attested to the strongest link that some have to the practice of tying, arbor infelix, was long since, it would seem, out of practice.» Suetonius writes in his book on Claudius (41) : “When he was at Tibur and wished to see an execution in the ancient fashion, no executioner could be found after the criminals were bound to the stake (deligatis ad palum).” As to what this ancient fashion was, Suetonius states : «Nero... had been pronounced a public enemy by the senate, and that they were seeking him to punish him in the ancient fashion and he asked what manner of punishment that was. When he learned that the criminal was stripped, fastened by the neck in a fork and then beaten to death with rods he committed suicide.» (Le terme infelix se rapporte à la félicité qui est une condition du divin. Aussi lit-on en Matthieu27.46 «Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une voix forte: Éli, Éli, lama sabachthani? c'est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?» Jésus ressens la perte du dieu à proprement parlé, le dieu manifesté, dit Ishvara ou Isha «Seigneur». Il aborde les enfers «sans attributs», et puis il est élevé à sa divinité et atteint le Sat-Chit-Ananda qui est vérité-conscience-félicité.) - (Anti-Chrétien) Supplice : [149] Probable supplice chrétien, sur la partie gauche on voit la figure du poisson dont le nez monte vers le coin supérieur gauche, au service de l'empereur et soufflant à son oreille, peut-être la «délation». Sur l'envers est un homme qui subit un écartèlement; au bas deux romains le pointe comme une accusation et la monnaie veut peut-être en faire la promotion. - (Anti-Chrétien) La tête christique : [150] La déesse peut représenter la reine tel qu'Elagabal en faisait le rituel; elle tient à sa gauche une tête de chevreau; sur sa robe est un arbre déraciné tel que l'on présente le croyant, un homme dont on arrache la tête; la thématique de l'arbre, ceci serait accrédité par la branche sur laquelle elle s'appuie. Sur le bras à gauche se dessine une tête, un chien; sur l'épaule à droite semble être un hibou nocturne; le bas de la robe semble représenter un temple miniature avec la grande voile à gauche, des soldats miniatures servant de poteau, et un masque et puis une croix (en jaune); la forme même du tronc de la déesse est comme un tronc. 149 150 Markianopolis Varbanov 1380. Elagabalus, AE17 of Markianopolis; tall basket of fruit. Varbanov 1380; AMNG 931. https://www.wildwinds.com Nicaea Rec Gen 458. Elagabalus AE23 of Nicaea, Bithynia. 218-222 AD. 4.42 gr, 22.55mm. Demeter seated left, holding corn-ears and long torch. Rec Gen 458; SNG Cop-;Mionnet-; https://www.wildwinds.com - (Anti-chrétien) Sacrifice d'enfant : [151] L'homme tient un poignard et s'apprête à sacrifier une enfant qu'il tient dans ses bras, et en bas qui tient une croix et détourne la tête; le lieu du ventre est un animal à trompe (en jaune). En fond, la montagne de Dieu. - (Anti-chrétien) Le Christ veut sauver ses enfants : [152] On semble signifier le christ-roi qui veut sauver ses enfants, de la cage signifiée par le X, et de la Bête. On semble lui avoir apposé une grande queue. Marc 3.22 «Et les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, dirent: Il est possédé de Béelzébul; c'est par le prince des démons qu'il chasse les démons.» Dans sa main à gauche il tient un symbole, peut-être une arche d'alliance. - Poisson-Christ : L'ichthus «poisson» est un symbole chrétien utilisé du Ier siècle au IVe siècle. [153] À gauche (en orange) est un suppliant devant une prétendue Astarte dont la couronne est à triple-branche ce qui insinue une divinité chthonienne; à gauche est un personnage sur une pique, à droite est un arbre formant une croix; à droite en bas semble être un prêtre. 151 152 153 Nysa-Scythopolis Sofaer 50. Elagabalus, AE 21 of Nysa-Scythopolis, Samaria, Syria, AD 218-222. 7.20 g. Dionysos, naked, chlamys flying out behind, walking right, holding thyrsos in raised right hand, left hand on the head of a small figure, panther at foot in left field. Spijkerman 43-44 var (bust type); Sofaer 50; Barkay 75; Rosenberger 43. https://www.wildwinds.com Nysa-Scythopolis Sofaer 51. Elagabalus, AE 22 of Nysa-Scythopolis, Samaria, Syria, AD 218-222. 10.02 g. Nysa seated right, cradling the infant Dionysus. Sofaer 51; Barkay 74; Spijkerman 48. https://www.wildwinds.com Tyre BMC 388v Phoenicia, Tyre. Elagabalus. 218-222 AD. AE 25mm. Astarte standing left, holding transverse sceptre, resting hand on trophy to left, being crowned by Nike on column to right, small Marsyas at foot left, murex shell at foot right. https://www.wildwinds.com - Ploutos? [154] (Une statue d'un genre «aux fauves» semblant avoir un visage de chien tel que le Ploutos de la fresque de Cenchrées, une figure associé à Cybèle et sa version de la dame aux fauves. La description de l'épi de blé peut remplacer les fruits évoquant tout de même la récolte. D'autres pièces de monnaies montrent simplement une grappe de fruits.) - Flora [155] : «Il aima un certain Hiéroclès avec tant de passion, que, chose honteuse à rapporter, il lui baisait les parties naturelles, disant qu’il célébrait ainsi les mystères de Flore. (Histoire Auguste, Vie d'Héliogabale)» Ce qui est décrit comme Héra semble cacher une figure de Flora. Le personnage principale tient une enfant, le visage de la tête est décalé sur la gauche, ahurit. Au bas est une grande fleur ouverte comme une gueule (rouge), sur la fleur est une créature qui mange un pétal. Le bâton est un visage fétiche en demi-lune. (Comme j'ai démontré, Flora était une divinité troyenne liée aux «jardins de Babylone».) 154 155 Nicopolis-Emmaus BMC 5. Elagabalus, AE of Nicopolis-Emmaus, Palestine. Zeus standing front on a base, kalathos on head, holding whip in raised right hand and corn-ears in left, recumbent bull to left and right. BMC 5; Meshorer CityCoins 56; Sofaer 7. https://www.wildwinds.com MarkianopolisVarbanov 1651var. Elagabalus and Julia Maesa, AE27 of Markianopolis. Magistrate Seleukos. Hera standing left, holding patera and sceptre. E in left field. Varbanov 1651 var. https://www.wildwinds.com - Cheval : en retraçant le parcours de l'empereur Elagabal, on y associe une monnaie inédite qui se trouve dans le médaillier de Londres. Il s’agit d’un bronze de Prusias de l’Hypios au nom et à l’effigie de Julia Paula, au revers duquel figure le quadrige allant au pas à droite, dans lequel est un bétyle conique précédé d’un aigle éployé, entouré de parasols (fig. 21). En 219, Julia Maesa, la sœur ainée de l’impératrice Julia Domna arrangea le mariage de Julia Paula avec son petit-fils, l’empereur Héliogabale. [156] (Un bel exemple des rituels royaux associés aux chevaux tel que la stèle daunienne étrusque présentait le Cheval de Troie couplée à des fornications et la divinité à l'intérieur du cheval. Simplement, à gauche un corps et une tête casqué. De son gros maillet, il enfile le quadrige. Derrière sur des piques sont peut-être des têtes, casques ou autres objets, possiblement mis en parallèle aux 12 pieds de chevaux.) Fig. 20 : Julia Paula, postérieure au plus tôt de quelques mois au passage du cortège impérial puisque le mariage avec Héliogabale n’eut pas lieu avant septembre 219, montre au revers le quadrige dans lequel est un bétyle conique précédé d’un aigle éployé. Fig. 22 : une monnaie conservée à Londres et frappée pour Éphèse commémorant la quatrième néocorie attribuée à Éphèse par Antoninus; un bétyle conique orné d’une guirlande et brille une étoile, le tout entouré de quatre parasols. 156 Tiré de "Antoninus à reculons. Sur les pas d’Élagabal" de Laurent Bricault, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal01817284 - Description : La fig. 6 nous montre que le quadrige accouche de l'animal à trompe dont on sait représenter le patriarche Teucros; le nom Elagabal est parfois interprété comme le «dieu-montagne», et on se référera à une fable de Lafontaine s'inspirant d'Ésope le Phrygien, «Une Montagne en mal d'enfant poussait des cris effroyables. Tout le monde s'attendait à un grand événement. Elle accoucha d'une souris». - Sur l'Apollon sminthien. «Chryse (Mysie en Anatolie), Killa and Tenedos, and more than one place called Sminthium, maintain the surname and invoke the protection of that god during later times. [] The Sminthian Apollo appears inscribed on the coin of Alexandreia Troas ; and the temple of the god was memorable even down to the time of the emperor Julian (Ammian. Marcellin. xxii. 8).» Eustathius (XIIth century) depends on Strabo: «For the history says that in Chryse there is a sanctuary of Smintheus, and under the foot of the wooden image lies a mus, the work of Scopas of Paros, the symbol on that keeps alive the etymological meaning of the name; that is to say, in which the etymology of Smintheus lies» - Exemple d'animal à trompe : [157] (Très bel exemple d'animal à trompe, les exégètes voit toujours l'éléphant quand ils voient une trompe, or les pattes sont articulées. Par comparaison la musaraigne a un museau allongé, de longues pattes articulées pour les sauts, et c'est peut-être pourquoi les pattes articulées sont placées au devant, pour signifier l'inversion du symbole de l'éléphant.) 157 Nikopolis Moushmov 1444. Elagabalus AE18 of Nikopolis ad Istrum; elephant standing right. https://www.wildwinds.com - Cavalier de l'Apocalypse : [158] (On aura compris que Elagabal cache ses dieux chthoniens à travers les dieux conventionnels, ce n'est donc pas un Éros ni un Hadès qu'il faut voir mais un ange de l'Apocalypse et les 4 Cavaliers. Apocalypse 6.8 «Je regardai, et voici, parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre.») 158 Sebaste Samaria Mionnet V, 166. Elagabalus AE24 of Sebaste, Samaria. 10.62 g. AD 218-222. Hades in galloping quadriga right, carrying off the struggling Persephone, Eros flying right above. Mionnet V,166 ("Caracalla"); Meshorer 120; Rosenberger 27. https://www.wildwinds.com - Chevaux - Version aux têtes de morts : les piques semblent tenir des têtes de mort; le bétyle a la forme d'un casque ou une tête de géant; le cheval ne subit pas l'intronisation rituelle fornicatrice mais semble aussi précédé d'une tête casquée. L'empereur se déguisait peut-être à la manière des mages selon Hérodien : «His dress showed the influence of the sacred robe of the Phoenicians and the luxurious garb of the Medes. [] the most important magistrates, who wore long-sleeved robes with a broad purple stripe in the center, robes which hung to their feet in the Phoenician style». Et selon Cassius Dio «Now Avitus, otherwise known as the False Antoninus, or the Assyrian» Une pièce de monnaie montrant l'accoutrement rappelle l'iconographie de Crespi [Image : RICIV, 86 ; X.Calicó, The Roman Aurei, 2997] - Culte solaire troyen? Prologue au Lithica. (Le prologue est la suite du Lithica orphique présenté au VOLUME 1.) Le Lithica orphique est daté diversement selon les auteurs; il a été mentionné par Tzetzes au XIIe siècle dans son Commentaire sur Lycophron. On le rapproche des Argonautiques daté vers le Ve siècle av. J-C. L'absence du nom d'Orphée dans certains textes laissent penser qu'il représente un mage inconnu. Sur le Peri Lithon : «Il y est dit qu’Orphée vint au-devant de Théodamas, fils de Priam, roi de Troie, pour assister à un sacrifice offert au soleil ; pendant la route, le prince et le sage s’entretinrent du prix d’un certain nombre de pierres précieuses, de leurs vertus médicinales, de leurs usages dans les mystères. [Les Petits poèmes grecs, Desrez, 1838]» Une version est publiée en 1781 sous le titre "Peri Lithon; De lapidibus, poem Orpheo" dont l'origine est attribuée à un érudit allemand, Johann Matthias Gesner. Une autre traduction de 1764 est nommée "ORPHEOS APANTA: Orphei Argonautica, Hymni, Libellus de Lapidibus et Fragmenta" du même auteur. Traduction Google approximative depuis le latin. «ORPHEUS OF STONES, THE ARGUMENT OF DEMETRIUS MOSCH. Orpheus went to meet Priam's son Theodamus, with some family members, to a meal-offering to the sun in the mountains which he was passing through each year. Saying that he, while he was still a boy, had at one time reduced the greatest peril of a certain dragon, and had not been slain by him; he took refuge not far from at the altar of the sun. By his help, when his father understood that he was freed, he made at that altar each year for his son, a maker of the sun. He himself succeeds his father Orphelis in doing this; altar which he is now about to open, and ascends into a mountain. ... And so Nicander Colophonius afterwards composed the movements of Theriaca. He says that the ancient Heroes were valued for her virtue and wisdom, and that they were valued equal to the Gods, of whom he even calls Virtue the Mother. In the ongoing dialogue, however, are described the conversations that occurred between him and Theodamus...» (À ce point de l'histoire, il semble que le fruit de l'autel, la vertu des pierres qui s'y trouvent, attirent les dieux Hermès, Athéna, Hercule et Saturne. Une liste de bénédictions de type invincibilité semble suivre, ce qui est concurrent du Sol Invectus lié à Heliogabal; à ce point que le possesseur peut crouler dans le désir humain en étant sans attache, ce qui explique la débauche rituelle. Tout ce savoir est remis à un fils de Priam, Théodamas, qui peut ou non être le même que Laodamas.) «A son of Maia (Hermès?) arrives to bring a gift of a dejecter to evil men, bringing it so that we might have an assured aid against hardships. .... I'll guarantee that he's a lion to be feared by wild beasts of the mountains, and like a demon to the people, and that he's brought up so much by kings from Jupiter, how easy to make him adorable to other men, that he's bound to be boundless, even when they will always struggle to embrace the empty ones with desire, And the soft golden girl Alliduum will entice him to the bed; and when he has poured out his prayers, his vows will be conveyed to the ears of the immortal, and he will flee from the turbulent sea, and he will walk across the continent without stumbling upon his feet; love the Lord. If he will trust to know, he will know of whatever men [what] you have been kept secret in their minds, they contrive... [] He knows how to extinguish the poison of snakes and reptiles. I will give to him and the man the moment the falling moon and to cure the unhealthy elephant disease. And drive away the dead soul when it becomes black going forth from the Erebus, he will draw nigh to any man. Other gifts of the wise Mercury 'home' they lie in a cave divine... the demigod and the blessed one who will arrive there.» .... «When there is a desire in the voice of a singer from the heart, immediately they despise the venerable science, Virtue, or hearing from afar, they flee at a rapid pace... Nor are riches better than them at home, Nor does any one of them know that he regards the immortal gods. But they, both from the cities and the men, drove out the wisdom, mercury contemptuously, He perished, however, who was formerly engaged with demi-gods. But labor, difficult (for that matter) and exolute, I immediately commended to all men, but men will give him the surname Magi. [] It requires a laborious man... For there is no end to the words and deeds without toil Jupiter desires to give the high-sons: but he also To the sunset panting through the bright sky The horses bring the sun shining in the chariot.» (On fait état d'un labeur spirituel à défaut de trouver la mort et pour ce fait Jupiter respecte ses paroles et amène au Magi le chariot du soleil. La traduction est mauvaise à ce point mais on reconnaît le chariot du soleil d'Heliogabal. Le culte du soleil par les Thraces seraient rapporté par Sophocles dans son Tereus: “О, Helios – name, dear to the Thracian horsemen! О, glorious flame”.) Seconde partie - Argumentum : «More of a conversation of a wise man I was delighted, how gold, the ruler of all men; into the city, when he returned from the field to the prudent Theodaman. And he, taking hold of his hand, spoke with these words: In the city, (unless a severe necessity demands), it will be easy, my friend, to arrive tomorrow. As he was going to the banquet, God himself moved him to meet him, and so he would follow thee promptly. The divine sacrifices will be performed, since good men celebrate it. The joy of the immortal Gods, when they lead the dances will not lead you down a long road. You see... when I was young, I was sometimes alone to ascend faster than the perfect pair of partridges, who had fled away from me; I'd stretched it out before I could lay hold of it with my hand, and he fled. [] Neither do the partridges who are swift on foot follow me Nor did he think that I was carried with boyish feet. For fear desires to imitate the swift eagle And the wind blowing. For before his feet there was destruction. (Il semble qu'Orphée raconte comment en allant un jour à l'autel, ses chevaux lui échappa de la main, mais qu'il possédait la promptitude comme le dieu; la peur n'aurait pas ce pouvoir. Des ennemis se présentent mais sa rapidité lui permet d'anticiper. Le thème devient ensuite une sorte d'invincibilité par une sorte de témérité tandis que les autres sont pris dans le piège du serpent.) «But the mountain's monster was kindled by a heavy madness, and after the fight he saw me meditating, and he coiled into a narrow, bending spine into many lengthy spirals; the voice of my crying far exceeded. But I smote the hard head of the beast of a mountain, and in it I broke the brand, the weak ramin: for it was not fatal for me to be crafted by a bloody wild animal. And the dragon fell upon them. But I am fleeing through the plain At a rapid pace; as to how far from Jupiter The eagle, the hare lurks in the thick bushes Such a like...» «[] Let's go, it's not right to refuse a banquet Thus I spoke... But the divine man spoke to me. Phoebus, be merciful to all who trouble you and Always rescue the evil', and send (away?) the tears of the homeless, Riches into a great house, the trick of your humanity. But I will not allow you to feel free in return for a reward. And since you're going up to do it, So that God may hear you praying, I will deliver it to you.» (Cette richesse du soleil est décrite comme une témérité, l'assurance de réussir qui est à même de tout donner et où la contre-partie est une sorte d'arrogance ténébreuse s'accrochant à tout apât du gain.) Autres notes sur le prologue : Une traduction anglaise de l'Appendix du Lithica orphique est publiée dans le livre "The natural history, ancient and modern, of precious stones and gems, and of the precious metals" de C. W. King (1865) : cependant il y a une version coupée de 400 pages et une complète de 440 pages avec cet Appendix. [159] (On peut comprendre que les dieux permettent l'union au dais nuptial doré, dans l'Olympe mythique, cependant la lecture n'est pas plus simple à comprendre et je ne tenterai aucune explication.) 159 La version complète de CW King, Natural History of precious stones, est disponible sur hathitrust.org : https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=uiug.30112067912367&view=1up&format=plaintext&seq=411&skin=2021 - Autre version des têtes de mort : [160] Couronnes solaires de têtes de mort. 160 Tarsos SNG Lev 1078. Elagabalus AE 30mm of Tarsos in Cilicia. Demiourgos crown on altar to left, Kilikarch crown decorated with five imperial heads and Γ-B left and right, AMK below. Tarsus SNG Lev Supp 274. Elagabalus AE 23mm of Tarsus, Cilicia. Ciliarch crown with five busts, KOINON monogram and EAΓB around, AMK in center. SNGFr 1557. Tarsos SNG vA 6023. Elagabalus, AE28 of Tarsos, Cilicia, Tarsus. 218-222 AD. 12.64g; around and beneath Demiourgos crown on altar to left, Kilikarch crown decorated with seven imperial heads and G-B. SNG von Aulock 6023; Ziegler Kilikien 723; Mionnet VII 468; BMC 207; SNG Pfalz 1375. https://www.wildwinds.com - L'empereur encule un bébé : [161] Selon Cassius Dio : «I will not describe the barbaric chants which Sardanapalus, together with his mother and grandmother, chanted to Elagabalus, or the secret sacrifices that he offered to him, slaying boys and using charms, in fact actually shutting up alive in the god's temple a lion, a monkey, and a snake, and throwing in among them human genitals, and practising other unholy rites, while he invariably wore innumerable amulets.» Histoire Auguste, Vie d'Héliogabale «Il sacrifia aussi des victimes humaines, et faisait recueillir à cet effet par toute l’Italie des enfants nobles et beaux ayant leurs pères et leurs mères afin, sans doute, que la douleur fût plus grande pour chacun des deux parents.» Description : L'empereur porte souvent ce laurier qui n'est pas sans rappeler un couteau sacrificiel ou une pointe de lance; le visage de l'empereur apparaît décrépit ce qui ne semble pas dû qu'à l'usure de la pièce mais mis en apposition au bébé. Le bébé apparaît clairement la jambe en l'air, jambes écartées, apposé au niveau du phallus royal. Sur le ventre de l'empereur-dieu se dessine une sorte de daemon, lieu du thoumos; la figurine à gauche rappelle un pic sacrificiel. On peut encore discerner un crâne casqué romain (en jaune), ressemblant à une pieuvre qui irait de pair avec la cuve de droite; le visage de l'empereur rappelle le nez mésoaméricain. 161 Markianopolis Varbanov 1590. Elagabalus AE27 of Markianopolis. Magistrate Julius Antonius Seleucus; river-god reclining right, resting left hand on galley, holding branch, behind him an urn from which waters flow. Varbanov 1590. https://www.wildwinds.com - Daemon du Tyran : [162] Un prêtre ou noble à la cape et au chapeau en cloche surmonté d'un uraeus, harponne un serpent dont il doit tiré le daemon apparaissant au recto sur la tête de l'empereur. L'empereur tourne le dos au visage de l'abattement et un daemon au visage tyrannique ou malin lui souffle à l'oreille; sur la droite la forme d'une clé dont l'embout est un masque regardant vert le haut. (Nous avons sur une pièce le rituel assyrien d'invocation de dialogue au serpent, tel qu'il a été imputé à Hélénos dans le Lithica VOLUME 1; dans ce rite, le pratiquant apprend à parler aux bêtes. En affirmant qu'Heliogabal reproduit les rites magiques avec les objets fétiches et les pierres, ainsi que les rites troyens, on accrédite par le fait même ces Lithica. La mascarade est un moyen d'arriver à tyranniser, son image ne fait que cacher son daemon. L'iconographie est décrite comme étant Apollon à l'arc, mais c'est un déguisement pour une figure solaire chthonienne.) 162 Hierapolis Weber 7117. Elagabalus, AE36 of Hierapolis, Phrygia. AD 218-222. «Apollo standing right, leaning slightly backwards, holding bow and about to shoot an arrow at a large serpent rearing before him»; Armstrong 93. https://www.wildwinds.com - Adoration de kétos : (Note : j'ai présenté la pièce de monnaie sur le rite sacrificiel des kétos au VOLUME 1.) Pièce décrite ainsi : «Tyche standing left, holding rudder and cornucopiae.» [163] Description : On voit ici un homme dont le casque ressemble à un poisson, ayant une queue écaillée, n'étant pas sans évoquer la statue de Pallas Tritonienne devant la citadelle sur la fresque de Cenchrées. Au revers, des suppliants : le premier (en jaune) assis sur ses genoux fait une offrande à une statuette, ou pénates; le second (en rouge) prie au sol avec le dos recourbé. On retrouve aussi la sirène sur une autre pièce : «Tyche sitting left on rock, holding stalks of grain, river-god Orontes swimming at her feet, ram running left above, Δ-ES-C in two lines across fields, crescent above the S». [164] - Pouvoir temporel : sur quelques pièces de monnaies se trouvent des entrelacs de serpent, rappelant les figures de Chnoubis sans nul doute. Une d'elle semble porter une date 212 (CCXII) pris dans la diagonale, ou 221 (CCXXI) avec deux X en diagonale, ou 222 (CCXXII). [165] (Ces chiffres correspondent au règne d'Elagabal. Il est possible d'y voir une charade par exemple la diagonale peut produire 216 en prenant un «I» pour un «V», date à laquelle il est devenu grand-prêtre.) 163 164 165 Gordus-Julia, Mionnet Supp. 144. Elagabalus. AE23 of Gordus-Julia, Lydia. 198-217 AD. 5.84g. SNG Fitzwilliam 4858; Waddington 4981; Paris 402; Mionnet Supp VII, 144; Sestini, Fontana III, 1; GRPC Lydia 94. https://www.wildwinds.com/coins/ Antioch Butcher 474c. Elagabalus AE31 of Antioch, Syria AD 218-222. 17.42 g. Markianopolis Moushmov 679. Elagabalus and Julia Maesa AE26, Pentassarion of Markianpolis, Moesia Inferior. - Une seconde pièce offre un mot-caché : [166] (Ce serpent Chnoubis aux rayons solaires est semblable à la qualification du nom de l'empereur Heliogabal. On peut encore lire CCXXI soit 221, mais les lettres forment aussi le mot grec pour sphinx, dont un parallèle peut être fait aux énigmes et au langage énigmatique. Il n'est pas impossible qu'on eussent représenté le «noeud gordien» venant de Phrygie. À droite est un officiant au nez en trompe tourné vers la gauche, il tient dans ses mains deux vases ou ses seins et le corps est lui-même un vase : on indique par là le vase et son contenu, donc l'inscription et un sens caché.) - Chnoubis : [167] 166 167 Nikopolis Moushmov 1409v. Elagabalus AE 27 of Nikopolis ad Istrum. Legate Novius Rufus; coiled serpent, lowering head right to flaming altar. AMNG I 1998v. Varbanov 4069 var. Autre pièce avec une image presque identique : Nikopolis Varbanov 4069 var. Elagabalus AE 27 of Nikopolis ad Istrum. AMNG I 1998v. https://www.wildwinds.com Nikopolis AMNG 1996. Elagabalus AE26, Nikopolis ad Istrum. Radiate, draped bust right, CT-ΡON in fields, fourfold coiled serpent with radiate headright. Varbanov 4063 var; AMNG 1996. Nikopolis HJ 8-26-22-12. Elagabalus, AE 27 of Nikopolis ad Istrum, 12.49g; IC-TΡΩ-N around, below and in fields, nimbate, coiled serpent with headright. Hristova-Jekov 8.26.22.12; slight var of AMNG 1996 and Chaudoir (Sestini) 8. https://www.wildwinds.com - Cercueil anthropomorphique : [168] Je ne vois pas la Kore décrit par le catalogue mais un cercueil anthropomorphique lié aux Peuple de la Mer, ou une urne étrusque; à gauche pourrait être un trident. Une seconde image est semblable. 168 Sardes Paris 1284. Elagabalus, AE27 of Sardes, Lydia. AD 218-222. Magistrate Sulp. Hermophilos. 11.73 gr; cult image of Kore seated front between a corn-ear on the left and a poppy on the right; bucranium and wreath in upper fields. Paris 1284; GRPC Lydia 563. Sardes SNG Munich 529. Elagabalus, AE of Sardes, Lydia. 218 - 222 AD. 12.46 g; cult statueof Kore facing between stalk of grain and poppy. SNG München 529; GRPC Lydia 555. https://www.wildwinds.com - Architecture : [169] (Les portes présentées sont assez conformes à celles des fresques de Cenchrées, les façades de briques des tours et temples, l'égide au fronton, ainsi que les multiples temples à colonnades sur différentes pièces de monnaies.) 169 Nikopolis Moushmov 1391. Elagabalus III AE26 of Nikopolis ad Istrum. Magistrate Novius Rufus; city gate with two towers. Nikopolis Varbanov 3015. Elagabalus AE24 of Nikopolis ad Istrum; city gate with two wide towers and a arched door. Nikopolis Varbanov 3217. Elagabalus AE26 of Nikopolis. Legate Novius Rufus. Laureate head right/ Perspective view of shrine with two columns in front, four columns on the side, forest in background, figure of Serapis (?) within, holding sceptre. https://www.wildwinds.com. Elagabalus, Abila, year 282 = 218/221, Hexastyle temple with arched gable; within, large altar with flames rising from it. Above pediment of temple, Nike to r. holding wreath. Four stepslead to the temple, which is flanked by two large towers with arched gates, and windows in theupper story and merlons on top; above pediment: BΠC. Æ,6, 22.83 g, 31 mm; CNG, Triton XVII, January 7, 2014, Lot 763. Achimlicht Enberger at https://www.researchgate.net/publication/325674368_Orientation_Matters_The_Obverse_Portrait_of_Elagabalus_on_S ome_Civic_Coins_of_Abila_and_Other_Syrian_Coins - Constantin (306 après J-C) : Constantin siège parmi les évêques, comme s’il était l’un d’entre eux, intervient dans les affaires de l’Église, légiférant et jugeant pour elle, convoquant et présidant les conciles, dictant les formules de foi. Dès le IVe siècle, des évêques comme Hilaire de Poitiers et Ambroise de Milan s’élèvent contre la volonté impériale de diriger l’Église. «On s’étonnera peut-être, vénérable Constantin, que ce monstre (Elagabal), dont j’ai rapporté la vie, ait tenu rang parmi les empereurs, et que, pendant près de trois ans qu’il occupa le trône, il ne se soit trouvé personne qui lui arrachât les rênes de l’empire romain, tandis que Néron, Vitellius, Caligula et autres tyrans de cette espèce ont toujours fini par trouver des vengeurs de la liberté. [] Mais il faut, comme le dit aussi ordinairement Votre Piété, "que ceux que la force du destin amène à la nécessité de conduire les autres, soient dignes du commandement". [] Mais je crains que, tout en me tenant dans les bornes de la vérité dans ce que j’écrirai de lui à Votre Clémence, je ne passe pour un flatteur aux yeux des malveillants.» (Vie d'Héliogabale)» (Constantin hérite du premier, Heliogabal, et est considéré presque comme un pape.) - Constantinople et le Palladium : «From its very inauguration the New Rome was ostensibly and officially Christian... In the centre of the oval Forum, which he laid out on the Second Hill just outside the wall of the old Byzantium, he erected a high column with porphyry drums, on the top of which he placed a statue of Apollo, the work of an old Greek master, but the head of the god was replaced by his own. It was crowned with a halo of seven rays, and looked towards the rising sun... [] Constantine "affixing nails from those of Christ's crucifixion as rays on its head" (Patria of Constantinople 2,45) [] An image of it appears on the Tabula Peutingeriana (a 12th-century copy of a road map originally of the 5th century), showing a nude, holding a spear in the left hand and a globe in the right, but without headgear. Within the pedestal beneath Constantine is said to have placed the Palladium of Rome and several Christian relics. [] In the sixth century, Malalas says that the original Apollo statue came from Troy in Phrygia; also from Phrygia in Chronicon Paschale 328. [] The "Patria of Constantinople" claim that Constantine provided his city with drains and sewers that were as deep as the porticoed streets above were tall, and that one of the main arteries passed directly beneath his forum. [] The Chronicle of Marcellinus Comes (early sixth century) states that in 407 a cistern was dug “next to the porphyry column of Constantine in his forum under the street-crossing of the open space.” [] there were in the column itself, or rather under its base, the twelve baskets which contained the fragments left after the miracle of the multiplication of the loaves, the axe used by Noah in making the Ark, the crosses of the two thieves, and the jar which had contained the ointment offered by the Magdalen. [] Facing a colossal bronze Athena standing outside the Senate House... Choniates witness a statue group of the Judgment of Paris: he mentions Paris, Hera, Aphrodite, and the golden apple [] On the Artopoleía (les «boulangeries»)... Galenos (year 474) ascertained the writings on the Gorgons were hieroglyphic and astronomical, recording all the future fates of the emperors with their names, this having been done by Constantine the Great. (Patria of Constantinople 2,45)» Les Chronique de Malalas 4.15 rapporte aussi que la statue du Constantin solaire du début du IVe siècle était appelée Anthelios, “Opposite the Sun, In Place of the Sun”. - La Donation par Constantin : La donation de Constantin est un acte par lequel l'empereur Constantin Ier était censé donner au pape Sylvestre l’imperium sur l'Occident. La donatio est une énumération de territoires et de privilèges que Constantin donne au Pape : les insignes impériaux, et les insignes sénatoriaux à l'entourage du pape ; Rome, l'Italie et de manière générale l'Occident. Dans une lettre adressée à Innocent III (XIIe siècle), Balsamon explique que le transfert de l'Empire de Rome à Constantinople signe la déchéance de la première. La Donation est traduite en grec par le théologien Jean Kinnamos : Constantin a donné l’imperium au Pape, lequel l'a donné à Charlemagne. En 1440, l'humaniste Lorenzo Valla a tenté de réfuter sa véracité. [Wikipedia] The Cronaca di Partenope is a history of Naples composed in the middle of the XIVth century by Bartolomeo Caracciolo-Carafa. At the very end of its narration of the Donation of Constantine in chapter 40 (41B), the Cronaca adds that at the time of the Donation “a voice from heaven was heard which said, ‘today poison has entered the Church of God.’” Two XIVth-century authors who quote the poison legend, Ranulf Higden and Johnof Paris, both cite the Gesta S. Silvestrias their source for it. A text of the later fifth or early sixth century that was itself extremely popular. John of Paris, De regia potestate et papali, ed. and with a German translation by Fritz Bleinstein : “But that which displeased God is taken from this argument, that, as we read in the Life of the Blessed Pope Sylvester, during that donation the voice of the angels was heard saying, 'Today there is poison in the church'.» Ranulf Higden, Polychronicon, ed.cit. ,vol. 5, 30 (=Polychronicon lib. IV): “Accordingly, even an ancient enemy, having made this public bounty to the churches through Constantine, pronounced it publicly in the air as follows: 'Today there is poison in the Church of God.'» , the source is given: “in legenda S. Silvestri.” [170] Ch 39. The Cumaean Sibyl, who was among the first of Naples’ people (Naples having been settled by the Cumaeans), prophesied the deeds of Christ. (Malheureusement cette dernière prophétie est traduite en langue corse.) Ch.39 selon une bien mauvaise traduction Google : «By numbering a leader, all the men generated from [earth] until the punished Lion cries out []: the good evening destroyed by a little man, freezes the pride of the Trojans appointed by Aeneas, & destroys the glory of the Greece (Grande Grèce = Italie). A very polite Lion will defeat Asia, and from then on the very strong Lions will fight in [del] campo de Thessalia. And I gave one with great pride, and the other deheartened evening. A tho hoarse little noise all parts of the world will place under a attribute. The Celestial Lamb venerates in nela yl top etate if humiliara God, the man return with the symbol of God & [] the Lamb evening nourished the citadel of god. A very old woman will hope someone who is born will know these things. She maraudes through the world of a star. He will demonstrates the way to the East (levant). This has thirty-four (in length?) & six days. ... If he congregates one number of twelve shepherds, he will win each one de monio, he will not save or force a knife, but with the soul of a pischatore, he will submit the city facta from the Trojans that is Rome. And all of them in humility & poverty, riches in hope, will subdue pride, & reign from as long as four animals wail with wings in witness of this lamb, & will sound with a trumpet to which a beast contradicts. The abhomination of the spirit of the dragon, & the (length?) of the (talking) beast will be six hundred and sixty six for the purpose of living the abhomination and the chief. Lord Lion if he converted into a lamb, & the gal (gallus, priest, shepherd?) who stayed with the beasts and sheep, if he combined (converted) these small animals at this time, the glory of Romans would departed in a place which is called Byzantium, & will legislate & cetera» [171] (Puisque la Chronica di Partenope évoquait Constantin, la prophétie du chapitre précédant est pertinente à rapporter. Bien que partiel et ici mal traduit, le texte a une importance certaine pour lier le Christ à Troie, depuis une prophétie de la Sibylle, le seul qui fait mention de la "Babylone troyenne". Le chiffre de «34 et 6 jours» semble s'appliquer à Jésus, peut-être l'âge de sa mort? La seule mention de son âge dans les évangiles vient de Luc 3.23 «Jésus avait environ trente ans lorsqu'il commença son ministère» Cette mention fait corrélation au chiffre (34+6 = 40), selon Nombres 14,34 «Israël fut donc condamné à errer quarante ans dans le désert». La fin du texte m'est obscure. On retrouve encore, que le culte chimérique qui combine les animaux pourrait avoir un mode d'action équivalent dans celui de la "conversion", entendre "une réunion avec l'Esprit".) - Conversion chimérique. (En comparaison au culte chimérique troyen, il existe une notion de «shapeshift» associé au Seigneur. La crucifixion serait peut-être une fixation de sa forme humaine puisque soumise à la mort, définitive.) L’ÉVANGILE SELON PHILIPPE «Jésus les a tous pris grâce à un subterfuge, car il n’est pas apparu tel qu’il était, mais c’est tel qu’on [serait] capable de le voir qu’il s’est montré. C’est à tous qu’il est apparu. Il est apparu aux grands sous l’aspect d’un grand, il est apparu aux petits sous l’aspect d’un petit..."» Dans un codex apocryphe, Jésus soupe avec Ponce Pilate le mardi 170 171 The Cronaca di Partenope, An Introduction to and Critical Edition of the First Vernacular History of Naples (c. 1350), By Samantha Kelly, 2011. The Medieval Mediterranean Peoples, Economies and Cultures, 400–1500, VOLUME 89 Autre manuscrit : Chroniche de la Inclyta Cita de Napole emendatissime: con li Bagni de Puzolo. Giovanni VILLANO, 1526, Google Books. Autre manuscrit : Cronaca di Partenope. Add: Trattato delli bagni. p. 38 https://archive.org/details/ita-bnc-in2-00001670-001 précédant la Pâques. On apprend que le baiser de Judas était un signe choisi du fait de l'apparence sujette à changement du Christ. [172] Pseudo-Cyril §73: «How shall we arrest him, for he does not have a single shape but his appearance changes. Sometimes he is ruddy, sometimes he is white, sometimes he is red, sometimes he is wheat-coloured, sometimes he is pallid like ascetics, sometimes he is a youth, sometimes an old man, sometimes his hair is straight and black, sometimes it is curled, sometimes he is tall, sometimes he is short. In one word, we have never seen him in one and the same appearance.» Judas’ answer in §75: «Since you said to me: ‘We have never seen him in a single shape,’ this is the sign which I shall give to those who will follow me: He whom I shall kiss on his mouth and embrace and to whom I shall say: ‘Hail rabbi!,’ he is your man. Arrest him!» Ces mentions doivent venir de différents témoins de Jésus, soit qu'il le voit en vrai ou en vision, comme cité dans les Actes de Pierre et ceux de Jean; aussi rapporté par Origène (Contra Celsum, II, 64). Dans le même texte, on apprend encore la malédiction de Judas et l'arbor-infelix de sa pendaison, «93. But you will throttle yourself with a snare and you will hang yourself on a tree, namely a tamarisk». Autre témoignage sur le shapeshift. Quand Marco Polo se trouva de passage à Saveh, ville située entre Hamadan et Rages (Teheran), les habitants qui étaient des adorateurs du feu lui contèrent que les Trois Rois Mages partirent de cette ville pour adorer l'Enfant-Jesus et que dans cette ville se trouvait leur tombeau. Il a été dit a Marco Polo que le plus jeune des Rois Mages, qui entra le premier pour se prosterner devant l'Enfant, trouva celui-ci de son âge; le second, qui était d'âge moyen, le vit de son propre âge; enfin, le troisieme, un vieillard, le vit vieillard. 172 https://www.livescience.com/27840-shape-shifting-jesus-ancient-text.html - La lampe perpétuelle de Constantius Chlorus père : Constantius Chlorus (250AD – 306AD), father of Constantine the Great. Constantius occupied Londinium (London), saving the city from an attack by Frankish mercenaries. When the Diocletianic Persecution was announced in 303, Constantius ordered the demolition of churches. In 305 Constantius launched a military expedition against the Picts. After retiring to Eboracum (York) for the winter, Constantius died on 25 July 306. Constantius recommended his son to the army as his successor; Constantine was declared emperor by the legions at York. Geoffrey of Monmouth related that Constantius was sent to Britain by the Senate to make them pay tribute to Rome. Constantius and Helena had a son, Constantine, who succeeded to the throne of Britain. (Les différentes versions sont intéressantes ici, les Britanniques disent que sa femme Hélène vient d'Angleterre, enfin c'est tout le lègue de l'empire romain vers le royaume britannique qui s'y joue.) Pièces de monnaie : In 2016, Exhibition: Constantius: York’s Forgotten Emperor, the hoard contains several coins dating to 307AD which commemorate Constantius’ success as conqueror of Britain. One example shows the emperor lifting a kneeling Britannia to her feet. Another celebrates the victory of the army at London, with the emperor on horseback marching into the town which is marked ‘LON’. The medallion has the legend REDDITOR LVCIS AETERNA, meaning ‘Restorer of eternal light’. [173] (La légende réfère peut-être à la gloire militaire et la soumission à l'empire. Dans le cas du médaillon Arras, on insiste sur la sécurité maritime, ce contrôle des mers qui mènera vers l'Amérique; l'image rappelle le Cheval de Troie. LON a une consonance avec Ilion, en grec ancien Ἴλιον, Londres est une partie du même mot et «reflétera» la lumière de sa patrie originelle; sur la légende du médaillon le mot reddo a le sens de refaire ou refléter, et en ce sens Londres s'engage à devenir une Future Troie. D'autres pièces montrent un Constantius avec une offrande à la main; par exemple sur la pièce de Lyons, il tient un serpent dont le corps et la corne d'abondance est son extension et où pend un masque, devant un autel avec la flamme [174].) «Eumenius' panegyric of 298 claims that Britannia after Constantius' victory has now "raised itself up to the vision of Roman light"» [175] “Now it (i.e. the city of the Aedui) considers that this old appellation of “brother of Rome” has had to be restored to it (sibi redditum), since it has in you a founder” (Latin Panegyric IV (8).21.2). - Le symbole de la lampe de Constantius : The History of the Britons of Nennius claims the inscribed tomb of "Constantius the Emperor" was still present in the 9th century in the Roman fort of Segontium (North Wales). At the dissolution of the Monastries in Britain, by order of Henry VIII., a tomb, in Yorkshire, purporting to be that of Constantius Chlorus, father of the Great Constantine, was opened and ransacked, and a lamp burning was found in it: he died 300 A.D. (from Camden "Brittania"). La lampe est mentionnée dans les archives de York dans une lettre du maire Will Todd, au nom du roi Edward VI pour Henry VII (1486+) : «heretofore an imperial city, the place of the life and death of the emperor Constantius Chlorus, 173 174 175 https://www.yorkshiremuseum.org.uk/exhibition/constantius-yorks-forgotten-emperor/ Constantius I, as Caesar, 301-303 AD. CONSTANTIVS NOB C, Genius holding patera and cornucopiae, sacrificing over flaming altar to left, B to right. Mintmark PLC, www.wildwinds.com The Religion of Constantius I, Mark D.Smith, ALBERTSON COLLEGE, July, 1998 in whose grave a burning lamp was found many centuries of years after. [] as for the lamp found in the grave of Chlorus, your majesty maintains a lamp of justice in this city, which burns more clearly than that of Chlorus» Et encore sur sa découverte dont il croit une simple lampe : «the lamp, which he was credibly informed, when at York, was found burning in a vaulted tomb, within a little chapel, soon after the reformation, was anymore than an ignis fatuus [] the vault was found underground, in a place where constant fame had ever reported the ashes of Constantius to be laid: but to add a little more confidence to this story from Camden, we must say that tradition still informs us, that the sepulchre he speaks of was found in the parish church of St. Helen on the Wall, which once stood in Aldwark. This church was demolished at the union of those in the city; and it is not impossible that Constantine the Great, when converted to christianity, might order a church or chapel to be erected over his father's ashes, which was dedicated, perhaps after his time, to his mother;» On y retrouve encore la création d'un symbole temporel et la naissance de Constantin en Bretagne : «We are told, however, that the British soldiers in Roman pay saluted their countryman, Constantine, emperor at York, and presented him with a tula, or golden ball, as a symbol of his sovereignty over the island of Britain. He was much taken with this emblem, and upon his conversion to christianity placed a cross upon it, and had it carried before him in all processions whatsoever. Since this emperor's time it is become the usual sign of majesty, and usurped, says an author, by all other christian princes, and reckoned amongst their regalia» [176] (Ainsi la Bretagne entretenait la flamme troyenne de Constantius, et son regalia. La lampe perpétuelle de la tombe représenterait «une nouvelle vision, un nouveau patriarche» qui veille maintenant sur ses intérêts en Angleterre.) 176 EBORACUM: OR, THE HISTORY and ANTIQUITIES OF THE CITY of YORK, Vol. 1, 1788 - La Basilique de Saint-Pierre et les pyramides : After the defeat of Maxentius in the plains of Torre di Quinto, Constantine "raised a basilica over the tomb of the blessed Peter, which he enclosed in a bronze case. The altar above was decorated with spiral columns carved with vines which he had brought over from Greece." [Liber Pontificalis, Silvester, xvi. p. 176.] Pietro Mallio (1148) says that they came from the Temple of Apollo in Troy. [177] On the image of the bronze doors to St. Peter’s basilica, there are three monuments at the bottom: the Pyramid of Cestius (Meta Remi), the other pyramid as the Meta Romuli, and the Tomb of Hadrian. (Selon la tradition, StPierre est crucifié tête en bas «entre les deux bornes (pyramides)». Sur le bronze un alignement le place hors de Rome. La légende et les pyramides sont attestées très tardivement dans les écritures, et leur existence est questionnée. Essayons d'aborder ce problème.) - According to popular tradition, Remus was killed in the place where St. Paul was later beheaded; «Early extant maps of Rome show two other pyramids (as the Cestius Meta Remi) : one on the southern side of Piazza del Popolo, known as the Meta Marcelli, and another on the ager Vaticanus (Meta Romuli), more precisely between the Vatican and Hadrian’s Mausoleum. The Meta Marcelli is the less well known pyramid of the two and it existed until the fifteenth century: Sixtus IV (1484) demolished the tomb when he built Santa Maria del Popolo; fifty years later, Paul III (1549) removed the remaining rubble. [] The Meta Romuli was partially demolished in 1499-1500 under the orders of Pope Alexander VI to make way for the new Alessandrin road. The Meta Romuli was then completely destroyed a decade later, under the pontificate of Leo X» Entre 1660-1663, Alexandre VII fit pratiquer l'entrée actuelle de la pyramide de Cestius pour arriver à la chambre sépulcrale ornée de beaux stucs et peintures murales, mais complètement vide. (On a donc des piliers troyens ou phrygiens pour supporter la Basilique, puis une figuration des pyramides de Rémus et Romulus, fondateur de Rome.) 177 Pagan and Christian Rome by Rodolfo Lanciani, 1892 - The first mention of the Meta pyramid can be found in a comment to Horace by the Pseudo-Acron (5th century AD) who mentions that the ashes of Scipio Africanus were taken from a pyramid in the Vatican; due to that, the Meta Romuli was also named "Sepulcher of the Scipions" (Helenius Acron, Schol. ad Hor. Epod. IX.25). The Acts of Peter (IIIrd century) has it that Simon Peter was crucified “inter duas metas”, et "apud palatium neronianum iuxta obeliscum" (?). (Quoique ce passage est cité avec les Actes, je ne trouve pas cette version du manuscrit, et metas peut exprimer des bornes ou obélisques; l'expression véritable concernant les pyramides serait venue des textes de martyrologes qui tentaient de situer le lieu de sa crucifixion, devenue ensuite proverbiale.) In his Devarietate fortunae, Poggio Bracciolini (1459) notes the Cestius Pyramid «We also turn our attention to the Pyramid next to the Porta Ostiensis, inserted into the city walls: ... I wonder even more why the most learned man Francesco Petrarca should write in one of his letters that this is the tomb of Remus. I believe that he was following the general opinion and did not consider it important to examine the inscription hidden by brambles, which his successors, who are not as erudite as he, have nevertheless read more accurately.» «The Meta Romuli resembles more a hexagonal tower on the painting of Giotto di Bondone (1267-1337)» [Image ci-joint] (La carte démontre des alignements assez révélateurs : les deux Meta provoquent une forme pyramidale avec le Tibre, et la Basilique construite par Constantin s'aligne sur la branche du Tibre menant à la pierre d'angle ou pyramidion; c'est-à-dire qu'elle représente le martyr et la persécution de l'Église.) «The pyramid in its dismantled state was called by the less learned pilgrims St.Peter's corn-heap, which was said to have turned into a hill of stone when Nero took possession of it (Higden, Polychronicon. ed. Babington, i.230. Written in 1387)» (La basilique Saint-Pierre est élevée sous la volonté de Constantin, à l'emplacement du cirque de Néron.) - La pyramide du tableau de Raphael, Vision de la Croix (1520), peint par ses élèves après sa mort : la Vision de la Croix est un passage célèbre de Constantin 1er qui entrevoit le Labarum : une pique avec un monogramme P; celui-ci se retrouverait sur des médailles avec la même légende EN TOYTΩI NIKA, “in this conquer”. Le Baptême de Constantin est sur la face Ouest du Palais du Vatican, un plus petit tableau The Building of St. Peter's est dessous. La «Donation de Constantin» est au Nord. (Le tableau propose aussi un alignement étonnant où la pique d'un romain blond, habillé à l'antique avec une nébride, couvre la partie du ciel entre le soleil de la croix et son rayon; l'or romain fait office de soleil romain. Le tableau présente des symboles puissants dont le nain à l'avant-plan, symbole infernal des Cabires; le rayon illumine l'obélisque sur la droite dont la symbolique est d'ordre d'une puissance céleste rendu vers le dictateur et vers le peuple au bas. On retrouve le symbole du dragon à l'Orient couplé à l'aigle placé en Occident, ce que j'ai abordé dans la section sur TiteLive et les insignes de la statue de l'Auguste Prima Porta; l'impérialisme mondiale semble solidifiée à cette époque. Le mot latin Troia est occulté par la pique traversant la banderole en diagonale qui cacherait la lettre A, et par un mélange où l'Oméga peut former un R latin. Le mot complet se lirait TROIA-TY, semblant être «les troyens vers la victoire» où la croix «bifurque» pour la leur laisser. Finalement, époque du vieil anglais, on y retrouve aussi un jeu de mot avec T(h)Y TOY et TROY, comme si le Christ était le jeu des romains, cela dans la perspective des anciens jeux romains et des cirques. Sur une photo du Vatican Museum qui pourrait être l'original [178], un démon sort de la gorge de Constantin, c'est une image subliminale que l'on retrouve souvent dans la numismatique des empereurs romains.) Les historiens se questionnent aussi sur l'inscription originelle vue par Constantin, Eusèbe laisse penser que c'est en grec avec seulement deux mots TOYTΩI NIKA, Nicéphore et Zonaras pensent au latin. 178 Raphael as a Historian: Poetry and Historical Accuracy in the Sala di Costantino, Philipp P. Fehl, Artibus et Historiae, Vol. 14, No. 28 (1993), http://www.jstor.org/stable/1483508 - De Constantin à Hitler : «De même après la destruction de l’Ilion gréco-romain sous Constance II la colline (Hisarlik) a cessé d’être habitée ; on ne trouve à la surface aucun reste byzantin ni moderne. Voilà donc quinze cents ans que la colline d’Ilion est une solitude.» [179] Constance II (Flavius Julius Constantius en latin), 317-361, est un empereur romain chrétien né sous le règne de son père, Constantin 1er. Apprenant sa mort, les trois frères se répartissent le monde romain le 9 septembre 337. En 340, Constantin II est tué par Constant qui se place à la tête de l'Occident romain. Constance l'affronte et le vainc en 353. (Étonnant? Après les rites d'intronisation par Élagabal de la chrétienté parmi les dieux troyens - je n'entrerai pas dans le débat de la souveraineté du Christ mais considérons le détournement de l'Église - on veut faire oublier ces origines aux chrétiens. Apocalypse 13.7 «Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation.» L'empire romain est maintenant déchiré et répartit, Byzance devient la nouvelle Rome.) - Alfred Rosenberg, théoriciens du nazisme. Il est partisan du national-socialisme et fréquente l'ordre de Thulé, l'ordre occulte d'Hitler. Dans son livre "Le Mythe du vingtième siècle" publié en 1930 : «Les dieux nordiques étaient des figures lumineuses, portant lance et couronne rayonnante, croix simple et croix gammée, les symboles du soleil, de la vie ascendante fertile. II est certain que l'on trouve ces symboles en Grèce, à Rome, à Troie, en Inde, apportés depuis bien plus de 3000 ans avant l'ère chrétienne, par les vagues de peuples nordiques. II est démontrable que bien avant le troisième millénaire précédant l'ère des poissons, les vagues de peuples nordiques apportèrent ces signes dans ces contrées. Munitius Felix s'emporte contre la croix païenne jusqu'à ce que finalement le gibet romain (en forme de T) sur lequel Jésus fut crucifié, fut assimilé à cette croix qui, de la sorte, fut christianisée et que le soleil païen, la croix solaire, apparaisse sur les têtes des martyrs et apôtres en signe de sainteté... Et les fêtes de l'église chrétienne furent célébrées aux mêmes dates que celles du peuple primitif : la fête de la déesse de la fécondité Ostara devient celle de la résurrection, celle du solstice d'hiver, désormais la naissance de Jésus. Ainsi les principales manifestations de l'église catholique en Europe du nord sont influencées par la race nordique. Le grotesque de la situation réside dans le fait que, cédant à la nécessité, elle se croit merveilleuse et tire précisément vanité de la richesse de «sa» vie spirituelle. Très sérieusement, le dogme ecclésiastique de la foi forcée déclare que chaque particularité nationale trouve place dans le système christiano-romain, que toute piété, qu'elle qu'elle soit, est sous sa protection ; «que nulle part la liberté personnelle de conscience religieuse n'est mieux garantie» que dans l'église catholique (Adam). C'est naturellement une falsification de faits parlant clairement d'eux-mêmes... Mais l'idée d'une église régnant sur tout l'univers est semblable a celle d'une monarchie mondiale ayant exercé une influence hypnotisante sur de fortes personnalités d'Alexandre à Napoléon. Et comme cette dernière idée a autrefois assujetti des millions de prêtres sous son joug, la première voudrait faire de même sans pourtant réussir intégralement.» (Rosenberg accrédite à peu près la thèse de l'usurpation d'une église terrestre et de sa religion prônée en tant que doctrine prévalant dans le monde; il sort du carcan qui opérait de façon cachée depuis 1500 ans et présente l'église comme une étrangère pour elle-même mais ceci est faux, l'église contrait bel et bien les dieux païens mais servait de façon occulte Rome et ses dieux; les nazis tentent par leur «race nordique» de se placer comme ayant préséance sur Troie et d'en hériter le pouvoir; avec Hitler débutera la nouvelle ère des dieux troyens, autrement que la Rome "catholique", qui est la mondialisation moderne et la "science" prenant peu à peu le relais d'une église en déclin.) 179 Troie d’après les dernières fouilles faites en Troade, Emile Burnouf, Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 1, 1874 (p. 43-76). https://fr.wikisource.org/wiki/Troie_d%E2%80%99apr%C3%A8s_les_derni %C3%A8res_fouilles_faites_en_Troade - Hypothèse géopolitique des millénaires. Tout commence avec un premier Déluge en 10000 av. J-C. Qui disperse les hommes sur la face du monde. Au centre, la péninsule italienne fait office de Tour de Babel, construite vers 4000 av. J-C et détruite durant ce millénaire et amenant la nouvelle dispersion. En 2000 av. J-C, les grandes civilisations mésopotamiennes font leurs entrée, le carré est limité. En 1000 av. J-C c'est l'expansion méditerranéenne et la Guerre de Troie. Cela mène à l'établissement du règne de Rome s'étendant vers l'Europe et l'Afrique en l'an 0. Puis le pouvoir est passé vers Byzance et c'est l'expansion européenne, ainsi que le commerce avec l'Asie vers l'an 1000. Puis jusqu'à l'an 2000, c'est la conquête complète du monde connu. À cet époque où nous sommes, nous entrons dans une nouvelle ère où les antipodes se conjoignent, l'Orient et l'Occident. Le mythique et la quête de l'or à la Renaissance (1400-1700) - Avant le débarquement de Colomb. «In 1474, Toscanelli, a cosmographer of Florence, being consulted by Christopher Columbus as to the prospects of a westward voyage, sent him a copy of a letter which he had written to a friend in the service of the King of Portugal. In it occurs this passage:"From the island of Antillia, which you call the Seven Cities and of which you 'have knowledge, there are ten spaces [2,500 miles] on the map to the most noble island of Cipango [Japan]".» [180] Toute une armada d'envoyés de différents pays cherchent l'or de ces "Cités d'or" et de toutes ces légendes, que ce soit chez les Aztèques ou les Incas. «Pedro de Ayala, Spanish Ambassador to Great Britain, found occasion in 1498 to report English exploring activities to Ferdinand and Isabella, he wrote: "The people of Bristol (England) have, for the last seven years (1491), sent out every year two, three, or four light ships (caravels) in search of the island of Brasil and the seven cities."» [181] In a letter of late 1497 or early 1498, the English merchant John Day wrote to Columbus about Cabot's discoveries, saying that land found by Cabot was "discovered in the past by the men from Bristol who found 'Brasil' as your lordship knows". [Seaver (1995) p. 222] (Deux faits à prendre en compte, Colomb sait que l'Asie est for loin de l'Amérique, secondement on cherche déjà les Sept Cités de la légende de Rodéric, ou Cibola, avant même la "découverte des Amériques". La cabale des chefs européens qui supervise la quête de l'or est l'Ordre de la Toison d'Or.) Un récit de dernière minute avant le départ de Colomb : Gonzalo Fernández de Oviedo y Valdés, né en août 1478 à Madrid, était un historien espagnol éduqué à la cour de Ferdinand II d'Aragon et d'Isabelle de Castille. À l'âge de 13 ans (1491) il devient le page de leur fils, le prince héritier Don Juan, et voit là Christophe Colomb avant son départ pour les Amériques. Le 4 octobre 1497, il part pour l'Italie comme secrétaire de Gonzalo Fernandez de Cordoba. En 1514, il est nommé inspecteur des fonderies d'or d'Hispaniola, et, à son retour en Espagne, il est nommé historiographe des Indes. Il retourne encore cinq fois en Amérique avant de mourir à Valladolid en 1557. Gonzalo Fernández de Oviedo y Valdés records in his Historia general de las Indias of 1526. He discusses the Spanish caravel swept off its course on its way to England, and wound up in a foreign land populated by naked tribesmen. The crew gathered supplies and made its way back to Europe, but the trip took several months and the captain and most of the men died before reaching land. The caravel's ship pilot, a man called Alonso Sánchez, and a few others made it to Portugal, but all were very ill. Columbus was a good friend of the pilot, and took him to be treated in his own house, and the pilot described the land they had seen and marked it on a map before dying. People in Oviedo's time knew this story in several versions, though Oviedo himself regarded it as a myth. [Columbus, Christopher; Cohen, J. M. (translator) (May 5, 1992). The Four Voyages, pp. 27–37]. - Légende autour de Christophe Colomb (1492) : «Some ancient historians tell the following tale about that: Columbus found a rotten wooden box. Inside it there was many human bones (even a skull) and among those bones Columbus found some papyri documents. Columbus gave his uncle what he had found, and he took them to one of his colleagues in the Spanish Royalty. Those papers were descriptive maps made by a sailor from Tripoli (Trabulus) which had been buried many centuries before the fifteenth century when the place where Columbus' house was had been the sea's border. Afterwards, Columbus got an opinion from a very important cartographer about those exceptional findings. He declared that region as being a huge territory located beyond the Pillars of Hercules (Strait of Gibraltar). He also said that its wealth was so great and there were such valuable treasures kept in that place that he who could dominate it would be considered "the Lord of the World". Then from that day on and protected by his uncle, Columbus started to visit the Portuguese and the Spanish courts in order to obtain concession, financing and support to be the 180 181 Fernando Colon: The Discovery of America by Christopher Columbus, 1811, Vol. 3, Part II, Bk. 2, Ch. 1, Sec. 2, p. 26. Cabot's Discovery of North America, G. E. Weare, 1897 "Lord of the World".» [182] Piri Reis dans son livre Bahriye, dans le chapitre sur La mer Occidentale : «Un infidèle, dont le nom était Colombo et qui était génois, fut celui qui découvrit ces terres. Un livre était parvenu dans les mains dudit Colombo et il trouva qu’il était dit dans le livre qu’au bout de la mer Occidentale, tout à fait à l'ouest, il y avait des côtes et des îles, et toutes sortes de métaux et aussi de pierres précieuses... Le susdit Colombo vit qu’il ne pouvait rien attendre des Génois et se hâta d’aller trouver le bey d’Espagne...» - La prophétie sur l'année 1492 : The Hapsburg Kings Charles V and his son Philip II, portrayed Columbus as the new Argonaut, predicted in Seneca’s Medea, who expanded their empire to the New World. In the Book of Prophecies, that is believed to be of Columbus, the lines are quoted in a modified version, with Tiphysque (Tiphys) pilot of the legendary Argonaut, as of «when Tethys will disclose new worlds». His book states : “During the last years of the world, the time will come in which the Ocean sea will loosen the bounds and a large land mass will appear. A new sailor like the one named Tiphys, who was the guide of Jason, will discover a new world, and then Thule will no longer be the most remote land.” La citation originelle, ou du moins l'autre proposition, du Médée de Sénèque est celle-ci : «There will come an age in the far-off years when Ocean shall unloose the bonds of things, when the whole broad earth shall be revealed, when Tethys (sea goddess) shall disclose new worlds and Thule not be the limit of the lands.» (On remarque la subtilité du terme «dernier âge» rappelant la prophétie de Gog et Magog citée plus haut et devant survenir en 1442. Les recherches de Colomb sur sa destinée divine, lesquelles il a noté dans son Book of Prophecies, ont été publié qu'en 1892 en italien, et en anglais en 1991; il y cherche sa vocation eschatologique par exemple par les relations prophétiques aux plaies du Christ et le règne sur les confins de la Terre. Sur la carte de Pizigani de 1367, on voit cette femme placée aux Açores qui semble accoucher, féconde, et pourrait représenter Théthys. Ici Colombus remplaçant la titanide Téthys par le pilote Tiphys Τῖφυς s'égare sur un nom qui se rapproche du titan Typhon τῦφος qui représente une force dévastatrice; il est dit que la citation serait tirée d'une version du Médée de Sénèque publiée de 1491 impliquant plus l'entourage que Colomb lui-même.) Ferdinand Colon annotated his own manuscript with a postilla at lines 375-79: «Haec profetia expleta e per patre meu Christoforu Colo almirante, anno 1492» in a copy of the tragedies of Seneca in the Biblioteca Colombina in Seville. [183] (Le fils écrit que Colomb a accomplit la dite prophétie en 1492. L'annotation laisse penser à calcul prophétique, par exemple l'addition des versets du Médée de Sénèque numéroté à 375; si on ajoute les versets 372+373+374+375 on arrive à 1494. Les versets 365-374 exprimait la conséquence de la réussite du destin de l'Argo et la Toison d'or, la mer apprivoisée : «The sea, subdued, the victor's law obeys; No vessel needs a goddess' art in framing (no famous Argo, framed by a Pallas’ hand, with princes to man its oars, is sought for;), Nor oars in heroes' hands, the ocean taming: The frailest craft now dares the roughest waves. Now, every bound removed, new cities rise 370 In lands remote, their ancient walls removing; The cold Araxes' stream The Indian drinks; the Persian quaffs the Rhine.» L'ensemble de la prophétie fait donc état du passage entre une mer apprivoisée, et l'atteinte des confins du monde, par surcroît de l'habitable; la domination des conquistador est en excès. Comparer la différence entre une révélation et une conquête, l'original «the whole broad earth shall be revealed, when Tethys shall disclose new worlds», et la seconde version «Another Tiphys, shall win other lands». Or dans son premier voyage en 1492 Colomb n'aborde que les îles d'Haïti / Hispaniola; il fonde la première colonie permanente du Nouveau Monde «La Isabela» le 2 janvier 1494 lors du second voyage, à Puerto Plata; la même année il atteint Cuba et la Jamaïque, l'esclavage a déjà commencé. Sénèque le Jeune est mort en 65 après J-C, l'Anno Domini qui distingue l'an 1 de Jésus-Christ est conjecturé depuis le Moyen Âge, et la prophétie devient eschatologique par cette raison, or Sénèque vivait au tout début de la chrétienté et en était 182 183 Phoenicians in Brazil, A study researched, translated and presented by the kind courtesy of Mr. Christian da C. Karam, Student of Archaeology, Porto Alegre, Brazil Columbus' Senecan Prophecy, Diskin Clay, The American Journal of Philology,Vol. 113, No. 4 (Winter, 1992). http://www.jstor.org/stable/295543 inspiré pour son oeuvre.) En 1535, Bartolome Las Casas publie des prophéties concernant Colombus dans son livre Historia de las Indias, censuré jusqu'en 1875, dont celle de Sénèque à laquelle il ajoute un autre passage "corrompu" : «[Minerva] quaeque domitorem freti Tiphin novam formare docuisti navem». Le passage initial ne serait pas domitorem freti «Conquérant de la Vague», mais domituram freta «Vaisseau conquérant», ni formare «Creator» mais frenare «controller». (Question «contrôle de soi», on passera quant à «l'évangélisation des sauvages» par les Espagnols et leur goût des richesses; cela n'implique pas directement Colomb mais l'entreprise espagnole. Son père et son oncle ont participé au deuxième voyage de Colomb en 1493. Cette famille de Las Casas est peut-être impliquée dans la corruption du Médée; lesquels étaient des crypto-juifs.) - Sur la prophétie de Sénèque : Dans le livre de Curzio Inghirami sur des aruspices étrusques découverts en 1634 dans des "capsules temporelles artisanales" provenant du 1er siècle av. J-C : «I, Prospero, was instructed in the art of divination by my Father, Vesulius, as is the custom among the Etruscans, so that from the records of the ancients I came to believe in the coming of the Great King (of the Jews), after whom the years shall be numbered.» [184] (Ce Prospero, identifié vers 64 av. J-C, aurait pu être contemporain de Sénèque l'Ancien père du dramaturge. Étrangement, comme si on annonce que depuis le Christ le nombre des années sera dorénavant calculé, ainsi on accrédite presque l'annotation correspondant à une date de la prophétie de Sénèque. Ce livre a été discrédité sans argument significatif, l'Étrusque n'était pas totalement traduit à cet époque.) L'oeuvre de Curzio a été mise sous l'égide d'un petit-fils de Cosme 1er très proche de l'Ordre de la Toison d'Or : «In 1635 Gran Duca Ferdinando II de Medici (1610–1670) initiated a trial on the Scarith case and sent a delegation to Scornello, near Volterra, in Tuscany with the purpose of searching the site and finding evidence that would support the legend of a medium, Prospero, and the scariths he had buried.» Le texte de Prospero dit encore : «[Yet] it is not prophecy that compels man, but the Great Aesar, who, when he had created man, created him as the possessor of his own will ...» (Un nom proche de l'islandais Æsir, les demi-dieux de la mythologie nordique, mais se référant probablement à un dieu de l'Éther, latin aether apparenté à aestas. Aestas est «chaleur de l'été, brûler, beaux jours» rappelant l'Âge d'Or.) 184 https://www.baslibrary.org/archaeology-odyssey/9/1/1. Voir aussi "The Scarith of Scornello" par Ingrid Rowland. - Sénèque et le début du christianisme. Il existe une correspondance apocryphe entre Sénèque le Jeune et St-Paul rapporté par Jérôme dès le IVe siècle dans le De Viris Illustribus 12. Il est mentionné une apparition de Castor et Pollux apportant un message prophétique à Vatienus, une légende dont Cicéron a déjà parlé. On peut lire dans la 13e lettre quelques détails sur le style allégorique de celui qui a composé le Médée : «Seneca to Paul. You have written many volumes in an allegorical and mystical style, and therefore such mighty matters and business being committed to you, require not to be set off with any rhetorical flourishes of speech, but only with some proper elegance. I remember you often say, that many by affecting such a style do injury to their subjects, and lose the force of the matters they treat of. But in this I desire you to regard me, namely, to have respect to true Latin, and to choose just words, so you may the better manage the noble trust which is reposed in you.» - Gallion est un homme politique du Ier siècle de l'Empire romain. Il était le frère aîné de Sénèque le Jeune, à qui il a dédié plusieurs œuvres. Il fut proconsul d'Achaïe vers 52 ; les Actes des Apôtres mentionnent que saint Paul fut amené devant son tribunal. Gallion refusa de prendre en compte les accusations portées contre Paul. L’Apocoloquintose ou Transformation de l'empereur Claude en citrouille est une œuvre satirique latine attribuée à Sénèque le Jeune, écrite vers la fin de l'année 54 ap. J.-C. - L'ordre de la Toison d'or (1430) : Le règne de Philippe le Bon, duc de Bourgogne et des Pays-Bas qui à cette époque s'étend sur la Belgique ainsi qu'une partie de la France et l'Allemagne, est d'abord marqué par son alliance avec l'Angleterre dans le traité de Troyes du 21 mai 1420. L'ordre de chevalerie de la Toison d'or est fondé en janvier 1430 par Philippe le Bon lors des festivités données à l'occasion de son mariage avec sa troisième épouse, Isabelle de Portugal, fille de Jean Ier de Portugal dixième roi de Portugal. On trouvera, au fil des ans, de nombreux rois et ducs européens prenant part à cet Ordre : Henri VII et Henri VIII, roi d'Angleterre; Frédéric III de Habsbourg (1493), empereur germanique; François Ier (1494-1547), roi de France; Ferdinand Ier (1503-1564), archiduc d'Autriche et prince des Espagnes; Emmanuel Ier (1469-1521), roi de Portugals; Charles V (Charles Quint) was appointed head of the order in 1516s; Ferdinand II (1452-1516), d'Aragon, de Castille, de Sicile et de Naples ; (C'est à ce Ferdinand II d'Aragon, membre de l'Ordre en 1473, que Christophe Colomb se met au service. Sous son règne est instauré l'Inquisition en 1478; Charles V qui pousse l'Ordre à son paroxysme est de sa famille.) Une réunion annuelle des chevaliers comprend trois jours de fête publique (rituelles) où la cour se donne en spectacle et une série de réunions secrètes. - Le banquet troyen de l'Ordre de la Toison d'or de Philippe le Bon en 1454 : the "Feast of the Pheasant" at Lille in 1454, was made in support of a Crusade to reconquer the Holy Land and defeat the Turks. Victor Tourneur points out that the pheasant of the feast derives its name from the 'phasianus', a bird from the shores of the Phase, a river in Colchis, the home of Jason's fleece. (Le faisan coloré et paré de joyaux dans le festin est probablement l'image d'un oiseau exotique local vivant qui, quoi qu'utilisé avant l'existence de l'Ordre, en est possiblement venu à représenter le Quetzalcoatl, et pouvait être mangé.) The hall, hung with tapestries of the life of Hercules, was presided over by a large statue of a naked woman (presumably Constantinople). Spouting mead from her right breast, she was guarded by a live lion, presumably representing Duke Philip, with the motto, "Don't touch my lady." The stationary entremets on the hall's three tables included automatas, "animals of strange aspect, who moved by themselves, as if they were alive". Philip and his festival organizers created a picture of the Turks that at once exoticized and dehumanized them, representing them as giants, monsters, or wildbeasts. The banquet was interrupted by a series of three pantomimes showing episodes from Jason's sojourn in Colchis; after "looking around him, as if he had come to a strangeland," he proceeded to vanquish two giant bulls and a serpent, using magical talismans given him by Medea. The climax of the banquet's entertainments was the appearance of a huge giant (presumably Hans) dressed as an armed Saracen and leading an elephant, which de la Marche described as an "unusual beast"(di versebete). This latter carried a castle containing the Holy Church herself (in female dress), who addressed a poetic appeal for salvation to "you knights who bear the Fleece." At this point the court official known as Golden Fleece entered, carrying a live pheasant with a fabulously expensive jeweled collar, on which the Duke swore a vow to engage in a Crusade. He then invited all of those nobles present to follow suit. [185] (Philippe le Bon qui ne manquera pas de se prévaloir d'une descendance troyenne, utilise cette même excuse contre les Turques et tente de se prévaloir de la vertu des grecs. Il est vrai qu'historiquement Cadix est lié à Hercule mais c'est surtout une ville phénicienne qui recueillera les Troyens après leurs Chute.) En 1468, lors du mariage de Charles le Téméraire et de Marguerite d'York, le nouveau duc veut s'affirmer comme le digne successeur de son père, Philippe le Bon. «sur la table avoit quinze paons revestus de col et de teste et de queue et les corps tous dorez de fin or ; et parmy iceulx paons estoient entremeslez seizes signes, tous d'argent lesquelz paons et signes avoient chascun un collier de la Thoison et a leurz piedz un petit blason des armes de chascun des chevalliers vivans de l'ordre...» [Olivier de La Marche, op. cit., III, p. 165] The Office and Mass were prepared especially for the Order c.1458. The entire Office is based on the fleece of (biblical) Gideon, a symbol of the Order elaborated by Fillastre volume series on the six fleeces. Jean Germain had introduced that Gedeon fleece as the mythological fleece of Jason in a sermon delivered at the first meeting in 1431. Psalm 71.6, 'He shall come down like rain upon the mown grass: as showers that water the earth', is interpreted as a summary of the story of the fleece of Gideon. A sign of the Holy Spirit which moistens the fleece while keeping the land around it dry. (Ce qu'on retrouve donc, les Psaumes, sont aussi utilisés par Colombus pour accréditer sa mission, nommé dans son Livre des Prophéties. Gédéon demande aux Israélites l’or du butin pris aux Madianites pour fabriquer un «Éphod» qu'il expose mais qui finit par être adoré comme une idole par le peuple d'Israël. À la mort de Gédéon, le peuple replonge dans le culte de Baal phénicien et oublie Dieu et la délivrance réalisée par le biais de la famille de Gédéon. Gédéon semble un autre prétexte pour s'accaparer l'or, en fait le symbole de la toison représente la royauté comme cité avec la Mosaïque du Nil. Le principe d'abus d'une population donnée semble toujours le même, on rabote les oreilles du peuple de doctrines afin qu'ils jouent par devant, la gloire de la colonisation évangélique par exemple, en s'en assurant que les autre peuvent jouer par derrière et faire le pillage.) - La «librairie» de Philippe le Bon : Jean Mansel, pour Philippe le Bon, composa une compilation intitulée Histoires romaines d'après Tite-Live, achevée le 19 novembre 1454. C'est l'histoire de Rome des origines jusqu'au règne de Domitien. Il a complété, selon ses propres dires dans le prologue, par une matière empruntée à Paul Orose, Lucain, Salluste et Suétone. Il a beaucoup utilisé la compilation du XIIIe siècle intitulée Li Fet des Rommains compilez ensemble de Saluste, de Suetoine et de Lucan. La Fleur des Histoires, réalisé entre 1455 et 1460, figure dans l'inventaire dressé en 1467 de la «librairie» de Philippe le Bon, contient un récit de «la fondation de la cité de Venise par les Troyens» Jean Mansel s'est approprié une traduction de Tite-Live de Bersuire dans La fleur des histoires. Or il a été déterminé qu'une version française de Tite-Live, perdue et possiblement complète, aurait pu existé en 1323 avant la version officielle. Une mention du catalogue des livres de Charles V, à côté de la traduction de Bersuire, se trouve décrit un manuscrit "l'original de Livius en François. La première translation qui en fu faite escript de mauvaise lettre mal enluminee et point historiee (Delisle, Librairie de Charles V, no 975).» [186] (Les livres perdus de Tite-Live représentent une source de connaissance sur les alliances passées et l'évolution du monde, plusieurs copies apparaissent suivant les siècles mais l'oeuvre n'est jamais rendue publique.) Jean Wauquelin : Quand il 185 186 Wonders and the Order of Nature 1150-1750, Lorraine Daston & Katharine Park, ZONE BOOKS, NEWYORK 1998 La première traduction française de Tite-Live. Monfrin Jacques. In: Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1958, 1959. pp. 82-85; https://www.persee.fr/doc/bsnaf_0081-1181_1959_num_1958_1_5909 convoquera au XVe siècle le Restor du Paon dans les Faicts et Conquestes d’Alexandre le Grand (1448), compilation de la légende alexandrine écrite à la demande de Philippe le Bon, Jehan Wauquelin ne conserve du poème en alexandrins que très peu de matière. Dans ses Chroniques de Hainaut (Belgique), Jean Wauquelin, le premier grand éditeur du règne de Philippe le Bon, traduira en partie ces Annales de Jacques de Guise; les origines du Hainaut sont censées remonter à un cousin de Priam, Bavo, sous la conduite duquel un groupe de Troyens s'échappe de la ville assiégée par les Grecs. C'est Simon Nockart, un des conseillers du duc Le Bon, qui lui avait commandé ce travail, non sans arrière-pensée politique : le Hainaut était un des territoires acquis par Philippe le Bon. Le duc Le Bon est censé descendre des Troyens, sa mère Marguerite de Bavière étant héritière du Hainaut. La préface de Jean Wauquelin est explicite : «Par laquelle exposicion et translacion au plaisir de Dieu polra a tous oans et lisans, plainement apparoir la noble procreacion et lignie, et comment est descendus mon dit tres redoubté et tres puissant seigneur du hault, noble et excellent sang des Troyens.» Georges Chastellain, le chroniqueur de la cour loue Philippe comme «un second Hector». La chronique d'Edmond de Dynter sera traduite en français par Jean Wauquelin, sous le titre de Chronique des ducs de Brabant, et rappelle les migrations troyennes et la fondation de Sicambrie et l'origine du nom «Francs». [187] (Se met donc en place toute une société secrète de rois européens qui se prévalent tous d'une descendance troyenne, alors qu'en même temps Philippe le Bon prépare la guerre contre les Turcs au nom du Pape en les accusant d'être des Troyens qui cherchent vengeance. La piste est simple à suivre, après la création de l'Ordre, avec la complicité des rois européens qui s'y joignent, ceux-ci entrevoient tous le pillage du Nouveau-Monde. La chose devient plus évidente sous Charles Quint d'Espagne qui dirigera l'Ordre. Apocalypse 17.2 «C'est avec elle (Babylone la grande prostituée) que les rois de la terre se sont livrés à l'impudicité [] Et la femme que tu as vue, c'est la grande ville qui a la royauté sur les rois de la terre. [] (parce que) les rois de la terre se sont livrés avec elle à l'impudicité, et que les marchands de la terre se sont enrichis par la puissance de son luxe.») - Des automates existaient au château d'Hesdin (France) dès 1292. Robert II, régent de Sicile, y fit installer des automates. Il avait connu les jardins siciliens en 1270 et il est probable qu'il retrouva à Naples en 1285 les savants capables de l'instruire de la technique des automates. [188] Quand Philippe le Bon arriva au pouvoir en 1419, il engagea Colard le Voleur, qui recouvrit les murs de la galerie de fresques représentant le mythe de la Toison d'Or, et qui rénova entièrement les automates. Il transforma la salle de bal en une salle de distraction où tout était basé sur l'eau, celle-ci circulant sous le pavement grâce à un réseau de conduits : elle était utilisée pour arroser, persécuter et poursuivre les visiteurs. En 1470, un traducteur et imprimeur anglais, William Caxton, se rendit à Hesdin. Il garda de cette visite le souvenir d'une machine créant des effets de pluie, de neige et d'orages, qu'il décrivit dans la préface de son livre, La vie de Jason. Vers 1473, sort de ses presses le "Recuyell of the Historyes of Troye" de Raoul Lefèvre, une version romancée et chevaleresque; il sera le premier livre imprimé en langue anglaise. Prêtre de Philippe le Bon, Raoul Lefèvre est l'auteur de deux ouvrages diffusés à la cour de Bourgogne et dédiés à Philippe le Bon, une Histoire de Jason en 1460 et un Recueil des histoires de Troyes en 1464. Le Recueil des histoires de Troie, où Jason réapparaît en compagnon d’Hercule, devait être composé de quatre livres selon l’intention que l’auteur affiche dans son prologue, chacun consacré à l'une des destructions de Troie. La version remise au duc en 1464, n'en comporte que les deux premiers. (C'est intéressant de suivre les éditions qui paraissent soit pour les élites de son temps, ou celles qui ne seront pas imprimées indiquant par là des sources confidentielles, comme on peut présumer, des Périples vers l'Amérique, des prophéties prévenant de la chute des empires. Évidemment les automates n'ont rien de jeux, ils servent de prototypes à des systèmes de défense pour les cavernes et les grottes emplis de l'or des rois, des Incas, le tout bien-sûr couplé à la 187 188 FEC - Folia Electronica Classica (Louvain-la-Neuve) - Numéro 5 - janvier-juin 2003. http://bcs.fltr.ucl.ac.be/FE/DEFAULT.HTM Le parc d'Hesdin, Salet Francis. Bulletin Monumental, tome 110, n°3, année 1952. pp. 283-284; https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1952_num_110_3_8140_t1_0283_0000_1 fonction des maléfices de l'antiquité.) - L'inventaire de l'Ordre : personal possessions of Charles V were inventoried. In May 1536, when Charles was ending his triumphal journey around Italy following the capture of Tunis, an inventory of precious items was drawn up in Brussels : a collection of eleven silver and enamel goblets described as being crafted in German style, which were used for the ceremonies of the Order, tapestry panels. At least two sets of tapestry were repeatedly used in the chapters of the Order of the Golden Fleece: eight tapestries in gold, silver and silk, illustrating the Story of Gideon and commissioned in Tournai in 1448-1453 for Philip the Good; and eleven of the Story of Troy, woven for Charles the Bold and sent to him between September 1471 and September 1472. On entering Milan in 1541, after a series of military successes against the Ottomans in North Africa, he chose the motto ‘I will capture a Fleece which will bring back the Golden Age’. When Charles V died, Philip II acquired the most important artworks of his father’scollection between 1558 and 1560, jewels and objects relating to the Golden Fleece: a book of statutes, two clocks, one large and one made of crystal, crafted by the Italian mathematician and engineer Gianello Torriano, all of them decorated with symbols of the Order. [189] Leonardo Torriani est un ingénieur militaire et architecte d'origine italienne ayant servir les souverains espagnols et portugais. Il est arrivé en Espagne, en 1582, probablement appelé par son oncle Gianello pour servir le roi Philippe II d'Espagne et fortifier les tours des Îles Canaries. Ses îles sont conquises par les Portuguais et Espagnols quelques années avant la Conquête des Amériques; massacrés et menés en esclavage ou assimilés par les colons, les différents peuples Guanches disparurent. Christophe Colomb a vécu et fait escale aux Canaries et l'on montre, à Las Palmas, la Casa de Colón où il aurait logé en 1492. (Les Îles Canaries ayant été historiquement située sur le chemin vers le Nouveau-Monde, la présence de l'ingénieur italien pose un doute sur le contenu de ses îles.) - Sur l'emblème de la Toison d'Or : les chevaliers étaient obligés de porter un collier d'or, composé d'une alternance de fusils et de pierres à feu auquel était suspendue la toison d'un bélier. Les deux premiers éléments formaient la devise du duc Philippe le Bon, ce qui dénotait le lien que créait l'appartenance à l'ordre. La toison envahit l'emblématique princière des souverains bourguignons, puis des Habsbourg. (L'emblème est assez simple à comprendre, les fusils et la toison de mouton originent de la maison de Philippe le Bon; en adoptant ses insignes, ils «épousent sa cause». Le mouton d'or est pendu à un "soleil des Caraïbes", porté au cou et adopté comme signe de la nouvelle royauté européenne sur ces Amériques. Lorsqu'elle est pendante, l'insigne ressemble à une main molle.) 189 “I WILL CAPTURE A FLEECE WHICH WILL BRING BACKTHE GOLDEN AGE”: Y, JUAN LUIS GONZÁLEZ GARCÍA, Universidad Autónoma de Madrid - Les tapisseries de Troie : Dans les Chroniques de Hainaut, Jean Wauquelin démontre que son maître, Philippe le Bon, duc de Bourgogne, descendait des Troyens par sa mère Marguerite de Bavière. In a description of the meeting of the Order of the Golden Fleece in Brussels in 1501 by an Italian ambassador to the Netherlands, Niccolò Frigio. He records that the nave of the church where the official meeting took place was hung with a set of Troy tapestries; the choir was hung with a set of the Passion; the rooms for the feast with the story of Gideon and the rooms for the conclave with embroideries showing the triumphs of Constantine and tapestries of Alexander the Great. «Philip's Apocalypse or Passion of Christ tapestries covered the interior of the church where the Golden Fleece masses were celebrated. The beautiful Golden Fleece liturgical vestments were worn by the officiating prelates and the high altar was decorated with the Trinity and Virgin and Child antependia, both now in Vienna.» [190] (Constantin qui est pure antéchrist, l'identification à Troie est semblable, la présence d'Alexandre n'a d'égal qu'un désir de surpasser ses exploits. Ici le Christ semble faire acte de la Toison, le prétendant s'apprête peut-être à le percer de sa lance. On remarquera la «main molle» semblable au mouton pendu, une force brisée et une soumission.) «The History of Troy became one of the most desirable tapestry cycles of the late fifteenth century. In 1472, Charles the Bold, Duke of Burgundy had been presented with a set of Troy tapestries. Other owners included Henry VII, King of England in 1488; Spanish courtier Don Inigo Lopez de Mendoza, (d.1515) owned the four Troy tapestries claimed to have previously belonged to Ferdinand of Aragon, King of Naples, and that they were part of an extravagant gift of tapestries, silks and jewels presented by him to Mendoza in 1486. No complete set of the War of Troy tapestries survives. The eleven hangings that comprised the series were each about 4.8 metres high and 9-10 metres long, and narrated from the Mission of Antenor to the Fall of Troy, with explicatory inscriptions in French verses above and Latin below.» [191] (Charles le Téméraire, ou the Bold, est un ancien membre de l'Ordre qui s'affiche en peinture avec l'insigne dès 1462. Henry VII joint l'Ordre en 1491.) 190 191 Portable Propaganda--Tapestries as Princely Metaphors at the Courts of Philip the Goodand Charles the Bold, by Jeffrey Chipps Smith. Art Journal, Vol. 48, No. 2, Images of Rule: Issues of Interpretation (Summer, 1989), http://www.jstor.org/stable/776961 Raphael and the History of Troy Tapestries at Urbino: The Judgement of Paris and the Dream of a Knight, by Paula Nuttall. 'una insalata di più erbe’ A Festschrift for Patricia Lee Rubin - Le culte de la magicienne Médée et le génie militaire de l'Ordre de la Toison d'Or sur les Amériques. [192] Le Poème à Philippe le Bon sur la Toison d'Or est tiré d'un manuscrit du XVe siècle ayant été transféré dans différentes bibliothèques et s'adressant en éloge au duc de Bourgogne, composé peu après le festin du faisan à Lille en 1454. Il est présumé d'un poète de la cour, Philippe Bouton, filleul de Philippe le Bon. C'est une relecture de la Quête de la Toison d'Or. L'oeuvre est présentée comme un combat allégorique à la solde du roi avec une référence à la quête de la toison d'or de Jason et des Argonautes. (Il est douteux de produire des allégories simplistes sur un mythe existant depuis plus de 2500 ans à cette époque et connu de tous. Cette allégorie est vraisemblablement l'excuse cachant le génie militaire, ces informations obtenues sur le système polico-religieux des mésoaméricains, alors que Jason représente la quête de l'or du NouveauMonde.) Poème sur la Toison d'Or : «2. Trône tremblant et chaire* caduque, Palais muré de ruine mortelle, maintenant or, tantôt moins que flocon; griffon puissant qui vole de morte aile*, Tour imprenable, excepté de mort telle où le premier fut condamné jadis [] 4. Or est ton nom par les plages marines Et par terre bruyant et renommé, tes grands trésors, tes blés et tes farines, Ta puissance que je n'ai pas nommé; Mais quand j'ai tout ton triomphe sommé, Pour à présent je n'aille quérir l'occasion* que d’exhausser* la dorée toison dont tu as pris l'ordre par sacrement. [] 5. La nef Argo en son beau temps préfigure dedans la mer, de fortune diverse ; La toison d'or qui en l'isle converse Est le haut don d'honneur* insupérable (insurpassable?) qu'on porte à soi, passant mainte traversée, Là sous les cieux en la gloire durable. [] 6. Mais lutter* faut à trois grands adversaires Avant qu'on puisse jusqu'au don venir, Garni de tous remèdes nécessaires Ou autrement n'y peut nul à venir; qui ne les vainc, font devenir mort. Ce sont deux boeufs d'une grand féerie* et un dragon par art d'enchanterie Qu'un faux dieu, Mars, selon les manuscrits des Y établi par sa grande tricherie dont maint morts n'ont pas été délivré* [] 7. ..Guerre nous fait souvent plus qu'à toute heure. Vaincre il le faut, point ne le tient de moi, ce sont leurs écritures sacrées qui ferment toute demeure. [] 8. Lorsque ces dangers voyant, dame Médée [] Où tu la vis, dame de foi chrétienne, forte au palais royal de la sainte église Quand tu la pris pour ta physicienne* et la juras pour épouse promise. Son cloître s'ouvrit quant à toi elle fut soumise En te plongeant dedans l'eau sacrée... de la grâce que le baptême assigne pour effacer la loi simulacrée par le sang de Dieu, précieux, saint et digne» (On semble deviner que l'Ordre aurait obtenu des informations de terrain en Amérique. Une phrase rappelle le jeu de balle mésoaméricain : «lutter faut à trois grands adversaires... qui ne les vainc, font devenir mort». Médée est ici supérieure à Mars, le dieu de la guerre et usurpe l'image de la foi. Résumons, on présente la quête comme la prise d'une tour imprenable gardée par trois adversaires, deux boeufs donc du bétail, et un dragon d'enchantement soumis aux prêtres ennemis; image du danger d'envahir les Mayas. Le baptême de Philippe était une allégorie cachant la puissance de la magicienne Médée, qui peut «effacer la loi simulée par le sang de Dieu». On suggère que le dragon mésoaméricain est entretenu par tricherie et qu'il entretiendrait les guerres locales. Les dits «remèdes» peut être un euphémisme pour de «l'information gathering» qu'il lui présente.) «10. O Médée, dame de grande vertu Quand tu détruit les enchantements faux du diable Mars qui n'a de pouvoir vers toi*, tu es la foi qui ne ment ni ne fausse*, Peu vaut à toi la faux de Saturne, Helicona ta maîtresse prouvée Bien t'enseigna la science trouvée en l'étude de l'essence divine, qui ne fut point* de chose réprouvée, Ni su aussi par devin, ni deviné. [] 12. Médée donc de qui la foi nous représente, épouseras-tu le prince très redouté, [qui] a du tiens pour défendre, bouté* Ton crucifix contre tout adversaire, En toi se montrant sans bailler commissaire, son chevalier qui est à toi. 13 Premièrement, viendrai aux puissantes médecines Que t'a baillie (ordonner) de ses riches trésors, une Foi dont Médée en a montré les signes, Pour toi garder des trois péchés très ors (brut) et dont Satan, qui met ses faux sables dehors Pour décevoir, voulut enchanter son maître Quant il alla en son esprit mettre au grand désert, ou haute montagne, et au temple.» (L'auteur fait un jeu de mot entre «trézors, très ors, et trez hors», trez qui est 192 UN POÈME A PHILIPPE LE BON, ANNALES DE BOURGOGNE, TOME XLII --- ANNÉE 1970, Nos 165 et 166, Janvier-Juin 1970. http://www.bm-dijon.fr/documents/ANNALES%20BOURGOGNE/1970/1970-042-01-005-0291370321.pdf de l'or simulé.) «14. Au premier boeuf, il faut livrer bataille. C'est tout péché de quoi la char se meurt, Par trop boire de délits, s'enivrer En ce désert de ce monde qui meurt*. On est certain ainsi que de la mort Pour ce que c'est vice trop délectable*. Qu'à grand danger peut-il être évitable, là où la char se prend à dominer. C'est ennemi ne t'es pas profitable, Vaincre se fait et bien abominer.» (L'auteur fait encore des jeux de mots, entre «le char de l'assaut» et «la chair qui se meurt», on suppose sur la civilisation des Indiens d'Amérique, comme donnant des conseils sur le risque à vouloir s'enivrer avec eux, ou régner localement sur eux.) «15. De l'autre boeuf tout enflammé ravi Me semble bien que c'est un autre vice, Le plus ardant et chaud que jamais je vis : Convoitise, rapine ou avarice. Et tout afin que plutôt tu périsse T'a mis fortune en la montagne haute En te montrant, telle folie mi-haute(?), Tous les Règnes de ce monde sont damnables que se soient à les prendre au plus chaud En la priant*, ce qui n'est pas raisonnable. 16. Par ce dragon que des ailes rendent de feu, Flammes bruyantes et fait courir le briquet. Jamais pire péché de tous ne fut : C'est un seigneur à l'orgueil enflé, comme une tique, pesant ses marques d'or qui ne vaut un nique (rien du tout) et Dont vaine gloire est son propre ministre, Ceci sitôt qu'un seul bien se fait ministre de dix péchés et lui donne hardiment*. Si bien mis en avant que nuls ne peuvent en sortir* Maints biens par elle (l'orgueil ou la gloire) ont grand retardement.» Culte des richesses : «18. Tant de plaisirs peux-tu prendre sous le Pouvoir de tes mains afin que tu te délecte de tout choisir entre choses élites et des pierres dures à amollir. 20. Tu as des richesses d'or à y prendre ta plaisance Et la tenir chère. Il n'est point d'autre dieu. Qui en ce monde a de tout son aisance en l'autre l'a (aussi), il n'en faut point "au lieu de". Un pauvre homme ne peut faire beau jeu. Il n'est plaisir qu'avoir assez de monnaie qu'on puisse prendre en part, tout comme que vienne, ou Bien tu feras paix à Dieu avant que tu meurs. Mais qui te croit pourrait prendre une vile caille entre ceux qui sont plus noirs et qui meurent. 21. Le tiers a fait à merveilles des maux en haut du temple en tirant des traits d'orgueil Qui te présente assigné et émaillé (blason)* Et tant de biens que tu as à ton voeu, Te démontrant par un faux trait d'accueil bien Que tu peux trébucher du pinacle. Car tes bienfaits du temple ou de l'oracle Te garderont d'avoir nulle blessure. Mais sur ce croit-moi, n'attend pas à ce miracle Car la fin en pourrait être trop sure.» (Le français est ancien et difficile à lire. On cite le dieu des richesses, Plutos, qui persiste après la mort. On semble dire qu'il n'y a de plaisir à être riche que lorsque l'on peut enlever une caille à un pauvre noir se mourant. Pour se faire, il faut se présenter faussement accueillant.) Récupérer son or : «32. Or il est temps quand les enchantements des faussetés de Mars sont abattus Et que tu as les mauvais tempéraments de l'ennemi chassés et rabattus, Tes affaires voulus et débattus, Que la Toison par honneur te soit dû [] Ja soit qu'alors Jason défigura Son sacrement pour amortir son honneur S'il dévoya* se voulant s'en sortir. De sa Médée ainsi qu'homme de parole*, Tu es commis pour réparer l'injure [] Dieu que tu veille conduire si que obtienne en la Toison bon droit mieux que Jason qui, à sa foi bien conduite* fut défaillant, comme un lys* lui rendrait» Sur le banquet de Lille : «35. Bien le montras à ce riche banquet Dernièrement célébré dedans Lisle, tant solennel ensemble tout quanqu'est beau [] Tu fus de joie en figure requise par madame Notre Mère l'Église comme celui à qui grands honneurs as quis de lui donner secours en toute guise contre un grand Turc... [] 45. Prince clément, pour finir ce traité, je prie à Dieu et à toute son armée pour laquelle le saint fût traité durement quand il fût germé de son armada qu'en celui-ci on n'a chose fermée. Que ton fait soit tellement édifié que l'agneau soit pour nous sacrifié, pour chacun des jours fait de pain et de vin, qu'ils te voient vêtu avec le corps sanctifié de la Toison d'Or au haut du divin palais.» (Toujours cette hauteur du palais, une image qui rappelle les pyramides tronquées. Le roi est commis pour obtenir la Toison d'Or des Amériques en bon droit et mieux que Jason. Il semble que les Trucs, dont il n'est pas question dans le texte avant la fin, soient un euphémisme pour définir les Indiens. L'auteur fait aussi mention de 5 pierres précieuses qui sont des moyens habiles pour contrôler le peuple conquis; il fait mention du collier de l'Ordre; et la prière finale semble en être une de sacrifice.) - Le Champion des Dames : «Le Champion des Dames, which Martin Le Franc dedicated to Philip the Good around 1450-52 includes long poems that defended the women in history. The frontispiece shows Philip at the throne receiving the manuscripts from Martin Le Franc. In the center of the upper part, the charm of the Golden Fleece hangs. At the left of Philip the Good, Gideon kneels before the fleece, praying that dew would fall on it. Above Gideon, an angel hovers, holding the banderole stressing the miracle of God (Judges 6:12). At the opposite side of the Gideon scene, we can see Jason reporting to the Princess of Medea that he had obtained the Golden Fleece» - L'or Inca de la Toison d'Or : Francisco Pizarro, conquistador espagnol, qui parvint à conquérir et soumettre le Pérou des Incas. Il est nommé lieutenant d'Alonso de Ojeda à San Sebastián de Urabá (Colombie) en 1510. «Pizarro’s Banner of the National Museum of Colombia has the emblem of Castilla and Leon in the center surrounded by the Chain of the Order of the Golden Fleece. [] the socalled Pizarro’s Banner could be in fact an object employed by Pizarro in his conquest of Peru [] This is likely evidence that the loss of the golden calf was not a natural process of degradation of the object, but was, on purpose damage, presumably by a thief. [] The emblem present in the object of study shows a blue tower with one battlement... used to represent the Castilla Family (Ferdinand II, Charles V/Quint).» [193] (Le grand consquistador Francisco Pizarro, chasseur de l'or des Incas, avait une banière avec l'insigne de l'Ordre : la chaîne grossière entoure un bouclier, le mouton n'ayant pu être conservé.) «The design of the first silver coins minted in the New World consisted of a crowned shield with the Arms of Castile, Leon, and Granada on one side and the Pillars of Hercules on the other. Charles V adopted the Columnar Device with its motto of Plus Ultra [] The legend was written in Latin and reads: Charles and Joanna, Rulers of Spain and the Indies.» «Luigi Marliano created the Plus Oultre device, or motto, for the teenage Charles at the meeting of the Order of the Golden Fleece in 1516» (Les premières pièces américaines étaient donc produites sous l'égide de l'Ordre mais non identifié avec. Charles V/Quint s'étant accaparé le symbole des Colonnes d'Hercule, qu'il affichait un peu partout, en y ajoutant le motto qui veut dire «Ajout sans mesure». À ce point, il semble plus qu'évident que cet Ordre était impliqué avec le Nouveau-Monde, loin d'être un rendez-vous de roitelets affrontant «les méchants Turcs» au nom de la justice.) 193 FRANCISCO PIZARRO’S BANNER OF ARMS: AN ANALYTICAL WORK CONTRIBUTING TO LATIN AMERICA'S HISTORY, EMM+ARCHMAT Thesis, Diego Badillo, University of Évora, 10/4/16 - Le rite de l'Eldorado : «March 5 1519, in the Cathedral of Barcelona Charles V opened the 19th general meeting of the Order of the Golden Fleece. Through solemn religious and civil ceremonies, and the swearing of allegiances he united the knights. At the doorway of the choir Charles had positioned his symbol, the Columns of Hercules. The new Argonauts, now called Conquistadors, passed through the Columns of Hercule shaving discovered for their Caesar, Charles, a new continent where they recreated the mythical Golden Fleece which they called El Dorado. Charles had two of the panels in the choir made for himself. One showed a fire-steel located between the Columns of Hercules with his motto “PLVS VLTRA” below. The other shows his arms with a castle above and the fleece below. The latter looks like the model for the Golden Fleece seal, Castile above and Fleece below.» [194] - «Oro Corriente, a Spanish term which literally means circulating gold. It is gold that circulated alongside coined money or in the absence of coined money during the early days of the Spanish Conquest of America. Three early Spanish shipwrecks were carrying treasure from the Indies : Tumbaga wreck: c. 1528, an unidentified wreck salvaged off Grand Bahama Island. Golden Fleece wreck: c. 1550, an unidentified wreck salvaged in northern Caribbean. Padre Island: documented as 1554 fleetships wrecked off Padre Island, Texas. This Golden Fleece wreck was nicknamed for a royal ‘Golden Fleece’ stamp on several of the gold ‘finger’ bars (ingots) it yielded. [] These ingots are marked with XX for fineness of 20 karat; applied five times and evenly space along each ingot. The ingots do not have any official seal. It is from such ingots that oro corriente pieces were cut. 2396 grams, approximately (265×38mm). Sedwick Treasure Auction 7, lot 142. Sedwick, Treasure Auction 5, lot 92. [] Three remarkable specimens struck with a seal showing a castle from which is suspended the Golden Fleece were recovered.» 194 NIB Bulletin A Publication of Numismatics International Inc. Selected Extracts From Volume 46, Nos. 5 / 6 & Nos. 7 / 8, 2011. Rafael Domínguez Casas, “Arte y simbología en el capítulo barcelonés de la Orden del Toisón de Oro (1519)."http://bib.cervantesvirtual.com/historia/CarlosV/graf/DguezCasas/8_3_dguez_casas_fotosmini.shtml - Les secrets de l'Île d'Elbe : (La piste suivante consiste à suivre les membres et les oeuvres de l'Ordre de la Toison d'Or. En s'arrêtant sur l'île d'Elbe en Italie, peint sur un tableau d'un cabinet secret de l'Ordre, on commence à trouver des indices et des lieux protégés susceptibles d'accueillir l'or du Nouveau-Monde.) Le Studiolo de François Ier et le culte des richesses : Charles V (Quint) admet Cosimo Ier (Cosimo de' Medici, aussi dit de Toscane, 1537-1574) dans l'Ordre de la Toison d'Or en 1545. Le Studiolo de Cosme Ier est le cabinet secret au Palazzo Vecchio de Florence en Italie. En 1559, il commissionne le projet de Giorgio Vasari. La Salle des Cartes Géographiques du Palazzo expose 53 cartes géographiques conçues par le mathématicien Egnazio Danti, tirées du traité de Ptolémée Cosmographies (v. 150) [Rosen 2015: 21] La trace du cabinet est perdue au XVIIIe siècle et redécouverte en 1908. Son accès par un escalier étroit ne permet sa visite qu'en petit comité et avec un guide. François Ier de Médicis est fils aîné de Cosme Ier de Médicis, admis dans l'Ordre de la Toison d'Or en 1585. Le Studiolo de François Ier est son cabinet de travail secret commandité en août 1570 dans les mêmes appartements avec le même architecte Giorgio Vasari. L'ouverture de ces panneaux révèle des armoires, une lucarne et une porte qui permet d'accéder à deux chambres secrètes dites «du Trésor». Les peintures qui le décorent sont liées aux mythes occultes ; il présente une symbolique ésotérique des quatre Éléments, de l'Art et de la Nature, du Temps et de l'Homme. (En plus simple il adorait en quelque sorte l'AION et le dieu secret de Rome.) Au centre du plafond une fresque représentant «Prométhée recevant les joyaux de la Nature» se veut le point de départ pour tout le cycle décoratif des peintures. Le Ragionamenti de Vasari discute des rénovations du Palazzo Vecchio, construit comme un corps. Dans une lettre de Bartoli à Vasari, il lui conseille sur la peinture au plafond de la Sala degli Elementi avec Saturne castrant son père Caelus entouré de 10 «potenze». Ces 10 potenze exprimeraient les 10 sephiroth de la Kabbale juive où le dieu céleste Saturne serait en correspondance aux «dieux terrestres» que sont les Medici. [195] La 5e Sephiroth est décrite tenant "[a] large vase turned downwards, full of gems, gold and silver vases, necklaces [including that of the Order of the Golden Fleece] and mitres of popes, crowns of emperors and kings... [which embodies] the grâce of God". (Vraisemblablement des idées Kabbalistiques faisaient parti du programme, il est vraisemblable qu'il versait ses richesses sur sa propre table mis en lien à des pouvoirs occultes. Les premiers Juifs s'établirent à Portoferraio à Elbe au début du XVIIe siècle, Ferdinand Ier de Médicis en 1593 concéda des privilèges aux marchands étrangers, juifs en particulier, qui voudraient s'établir dans les nouveaux ports libres de l'île d'Elbe et de Livourne.) Traballesi’s Rain of Gold' is a painting of the famous Scrittoio of Francesco I de’ Medici, ca.1570-75. It is referred as Danaë as in the myth of the maiden’s imprégnation by Jupiter in the form of golden rain. (Danaë reçoit la pluie d'or tombant du ciel en haut d'une tour en brique, aussi bien dire la citadelle troyenne et une sorte de Babel, accompagnée par des maçons qui construisent des murets au sol. L'ordre chevaleresque remplaçant ce qui deviendra la Franc-maçonnerie moderne.) The chain of the Order of the Golden Fleece is depicted and worn by King Schoenus in Marsili’s painting of Atalanta and Hippomenes. King Schoenus is actually a portrait of Grand Duke Cosimo I, so that Hippomenes becomes Francesco I, and Atalanta his bride. Zucchi’s Gold Miners in Andrea del Minga’s Deucalion and Pyrrha, is the central sportello (roof) painting. Pyrrha is with a jewel-encrusted crown and a distinctly Hapsburg chin. [196] 195 196 The Spiritual Language of Art, Studies in Medieval and Reformation Traditions, by Steven F. H. Stowell, p.343, 2015 Bartolommeo Traballesi’s Rain of Gold and the Poetics of Power in Francesco I’s Scrittoio in the Palazzo della Signoria, Florence. RACAR :Revue d'art canadienne / Canadian Art Review, 22 (1-2), 53–79. Mandel, C. (1995). https://id.erudit.org/iderudit/1072514ar - Piombino fait face à l'île d'Elbe dont la ville est séparée par le canal de Piombino, large d'une dizaine de kilomètres. Cosimo assisted the Signore of Piombino and Charles V in ensuring Piombino’s safety. By 1541, as Cosimo was sending money and guards to safeguard Piombino from foreign invaders, especially from the terrible Turk, Khair ed-din (Ariadeno Barbarossa), his wife Eleonora was giving birth to their first-born son Francesco. Piombino is best known to art historians due to Leonardo da Vinci’s designs for its fortifications, which he carried out in 1504 for Jacopo IV d’Appiano, Signore of Piombino. (Les princes de Piombo font aussi parti de l'Ordre de la Toison d'Or. Da Vinci étant lié dans l'histoire moderne à plusieurs «mystères à trésor») Photo : Vasari’s fresco of "Cosimo, I and the Fortification of Elba" in the Sala di Cosimo I (studiolo), show the duke and his associates standing on Piombino, looking downand across to the island of Elba, mining the earth’s riches. Elba is shown as an important site of ferrous mines since antiquity, the mythological refuge for Jason and his Argonauts at the time of the Trojan war. Casini’s adjacent painting is the Forge of Vulcan. (La peinture d'Elbe étant dans un cercle on supposerait aussi des coordonnées.) - Borghini’s at the Pontea Santa Trinità, in honour of the marriage of Francesco I and Giovanna of Austria in 1565, dedicated two grisaille narratives to each of the Hapsburgs and the Medici. For the Hapsburgs, a nymph looking towards Christ within a luminous cross together with birds and animals from Peru and the West Indies, and Perseus’ rescue of Andromeda. The Medici dominion was celebrated by the island of Elba, personified as a warrior accompanied by putti playing with Cosimo’s dolphin and anchor, and by the Order of the Golden Fleece, with Jason and his Argonauts, and Jason and Mede araising an altar to Jove on the Elban shore. (Borghini crée donc pour le mariage de Francesco Ier, des oeuvres qui unissent l'évangélisation du Pérou aux mines et cavernes d'Elbe liées à l'Ordre de la Toison d'Or. Pour mieux dire, un vol de grande envergure. Il ne serait pas étonnant que plusieurs peintures dépeignent des entrées de cavernes où était entreposé des trésors Inca tel que le Géant tenant une amphore et une corne d'abondance [En photo : Giovanni Stradano, Ippolito de’ Medici arriving in Hungary, ca. 1556-62, Sala di Clemente VII, Palazzo della Signoria, Florence]. Les «personnages qui pointent» ont déjà été évoqué comme montrant des entrées à l'exemple de la salle dorée d'Auguste au Campus Martius rapporté par Guillaume de Malmesbury (1143).) Exemple de statue qui pointe : Guillaume de Malmesbury (1143) sur le pape Sylvestre II (1003) aussi appelé Gerbert : «There was a statue in the Campus Martius near Rome, I know not whether of brass or iron, having the forefinger of the right hand extended, and on the head was written, “Strike here.” The men of former times supposing this should be understood as if they might find a treasure there, had battered the harmless statue, by repeated strokes of a hatchet. But Gerbert convicted them of error by solving the problem in a very different manner. Marking where the shadow of the finger fell at noon-day, when the sun was on the meridian, he there placed a post; and at night proceeded thither, attended only by a servant carrying a lanthorn. The earth opening by means of his accustomed arts, displayed to them a spacious entrance. They see before them a vast palace with golden walls, golden roofs, every thing of gold; golden soldiers amusing themselves, as it were, with golden dice; a king of the same metal, at table with his queen; delicacies set before them, and servants waiting; vessels of great weight and value, where the sculpture surpassed nature herself. In the inmost part of the mansion, a carbuncle of the first quality, though small in appearance, dispelled the darkness of night. In the opposite corner stood a boy, holding a bow bent, and the arrow drawn to the head. While the exquisite art of every thing ravished the eyes of the spectators, there was nothing which might be handled though it might be seen: for immediately, if any one stretched forth his hand to touch any thing, all these figures appeared to rush forward and repel such presumption. Alarmed at this, Gerbert repressed his inclination: but not so the servant. He endeavoured to snatch off from a table, a knife of admirable workmanship; supposing that in a booty of such magnitude, so small a theft could hardly be discovered. In an instant, the figures all starting up with loud clamour, the boy let fly his arrow at the carbuncle, and in a moment all was in darkness; and if the servant had not, by the advice of his master, made the utmost despatch in throwing back the knife, they would have both suffered severely. In this manner, their boundless avarice unsatiated, they departed, the lantern directing their steps. That he performed such things by unlawful devices is the generally received opinion.» [197] 197 William of Malmesbury's Chronicle of the Kings of England, by J. A. Giles, 1867. http://www.gutenberg.org/5/0/7/7/50778/ - La lampe perpétuelle de l'Ordre de la Toison d'Or : François Ier de Médicis n'est le seul membre de l'Ordre à avoir un cabinet secret. Les Medici de Florence échangeaient des cadeaux avec Rodolphe II (prince de la maison d'Autriche, empereur des Romains, 1552-1612), petit-fils de Charles Quint par sa mère. Bien que moins documenté, celui de Rodolphe II possède aussi quelque éloquence sur le Nouveau-Monde tel que des peintures amérindiennes Mixtec. Le cabinet est nommé Kunstkammer, l'inventaire produit avant sa mort est redécouvert à la Seconde Guerre mondiale et publié en 1976 dans "Das Kusntkammer Kaiser Rudolfs II" par Rotraud Bauer. On lui connaît quelques portraits qui le présentent sous un accoutrement allégorique. Un de ses portraits nommé Fire (1566) et peint par Giuseppe Arcimboldo, le présente comme une lampe perpétuelle, élément type des caves aux trésors romaines. - Description : On y reconnaît la lampe à l'huile formant la mâchoire dont un souffle exhale par la bouche. Cette lampe est entretenue par le visage de cire qui fond sur le chandelier sous une teinture dorée; c'est bien ainsi que certaines lampes perpétuelles sont décrites comme une matière grasse mélangée à de l'or fondue. L'idée de cavernes est évoquée par le trou du canon, et les cheveux qui rappellent le volcan comme grotte naturelle. Les différentes parties d'armes ressemblent à des systèmes d'auto-détonation : l'oreille métallique est comme un couperet attaché à un fil et prêt à lâcher; voire une corde de détonation qui peut faire s'effondrer la structure. Les cheveux gris semblent cacher des figures de daemons dans les mânes, synonyme de châtiment. Les joyaux qui forment la chaîne de l'Ordre de la Toison d'Or contiennent des figures pouvant agir comme talisman. Celui de gauche semble présenter une tête négroïde sur un oiseau, le second ressemble à une tête de lézard. - (Dans les cheveux se dessinent des lettres avec les bûches, «I-K-I-T-Y-I-T-Y». Il n'est pas impossible qu'on aie peint le mot Kitty, du moyen-anglais «kiton» parlé quelques années auparavant au XVe siècle, et pouvant indiquer un lieu comme un volcan. Hypothèse : pour exemple, Saint Kitts, île des petites Antilles découverte en 1493 par Christophe Colomb et dont l'occupation par les Espagnols a été laissé aux Anglais et Français en 1624, contient le volcan Liamuiga. Saint Kitts est aussi nommé Saint-Christophe. Saint-Sébastien est une île des Canaries où est passé Colomb, situé dans la province de Santa Cruz de Tenerife qui est formée par des îles d'origine volcaniques très montagneuses. Par comparaison, le roi de Pologne fît aussi faire en 1519 une peinture sous l'égide de l'Ordre avec pour thème Saint-Christophe et Saint-Sebastian, deux îles volcaniques visitées et sondées par Christophe Colomb. Serait-ce une allusion à des lieux d'entreposage, ne serait-ce que temporaire? «Possibly commissioned by Sigismund I of Poland. The king of Poland was awarded the Order of the Golden Fleece in 1519. There is a Triptych with the Adoration of the Magi with a monarch in a chain of the Order of the Golden Fleece. The outer parts of the wings were painted en grisaille with effigies of Saints Christopher and Sebastian, which may indicate the donor, his patron saints, however among recipients of the Order of the Golden Fleece between 1451 and 1531 there were no Sebastian and only one Christopher. [Christopher, Margrave of Baden-Hachberg (1453-1527)] was not a king to depict himself as one of the Magi, and his facial features are completely different.» [198]) - Giuseppe Arcimboldo was a court portraitist to Ferdinand I at the Habsburg court in Vienna, Austria and later, to Maximilian II and his son Rudolf II at the court in Prague. «Arcimboldo was active in the workshop of Milan Cathedral, where he is documented between 1549 and 1558. Leonardo’s “grotesque” heads of old men and women, which he had intended to serve as material for a treatise on physiognomy, are considered an essential source of inspiration for Arcimboldo’s bizarre paintings. Leonardo da Vinci, spent seventeen years in Milan as court artist to Duke Ludovico Sforza.» [Arcimboldo, National Gallery of Art of Washington, september 19, 2010–january 9, 2011] (Les liens avec l'Ordre nous ramènent de plus en plus vers Léonardo da Vinci.) - Histoire de l'Île d'Elbe : Dans l'Antiquité, l'île est convoitée pour sa richesse en minerai de fer et fut originairement habitée par les Ligures Ilvates, puis elle a appartenu successivement aux Étrusques, aux Carthaginois, aux Phocéens, puis aux Romains. Elle fit partie du royaume de Naples en 1736, après avoir été une possession des Médicis. Érigée en principauté de l'île d'Elbe, elle fut donnée en toute souveraineté à Napoléon Ier en 1814 et il y fut exilé pendant trois cents jours; après la première abdication de ce dernier et avant son retour en France pendant les Cent-Jours. C'est Napoléon lui-même qui a choisi son lieu d'exil : entre l'île de Corfou et l'île d'Elbe. Napoléon est à la tête de la principauté d'Elbe entre le 14 avril 1814 et le 1er mars 1815. Napoléon organise la construction de routes, ponts, renforcement des fortifications, irrigation des cultures. Le palais de la Palazzina dei Mulini, l'une des deux résidences occupées par Napoléon Bonaparte pendant son exil, fut construit en 1724 sur ordre du dernier grand-duc de Toscane JeanGaston de Médicis. On y trouve une partie de la bibliothèque que l'empereur avait emportée avec lui. Napoléon demande à Pons de l'Hérault d'écrire l'histoire de son règne sur la petite île; ses faits et gestes n'étaient donc pas suspects. Après la seconde abdication de Napoléon, l'île fut attribuée par le congrès de Vienne au grand-duché de Toscane. Elle devint italienne en 1860. (Napoléon Ier qui est héritier de l'Ordre de la Toison d'Or en compagnie des Medicis.) 198 http://artinpoland.weebly.com/1/post/2016/01/commissions-from-the-territories-of-todays-poland-in-the-workshop-ofjoos-van-cleve.html - Kircher et l'Ordre de la Toison d'Or : Bernhard Ignaz Martinitz (1615-1685) introduced the Order of the Golden Fleece in 1657 and his appointment as Privy Councillor to Leopold I in 1679. He wrote a history of Ferdinand III´s campaigns and he corresponded with Athanasius Kircher. His 28 letters deal with organizing supplies of books and gifts from Kircher to the Emperor and with arranging the Emperor´s pension for Kircher. Ferdinand III is a member of the Order. [199] A Portrait of Emperor Leopold I as a young man, wearing the Order of the Golden Fleece, was made by Benjamin Block in XVIIth century. In the mid-1650s Block was commissioned to paint the Jesuit scholar Athanasius Kircher. (J'ai abordé Kircher à quelques reprises sur la symbolique du monde souterrain, des obélisques et de la transcription des hiéroglyphes égyptiens. Ses cartes montrant des entrées souterraines susceptible d'évoquer des entrepôts.) 199 Bernard Ignaz von Martinitz to Kircher. Prague, 25 July 1665. Text by Iva Lelkova, https://web.stanford.edu/group/kircher/cgi-bin/site/?page_id=303 - La piste de Léonard de Vinci : (Non plus d'éloge pour Léonard de Vinci, maître-architecte ayant servi de prête-nom à toute une cabale d'architectes sous son égide, et une collaboration avec l'Ordre paneuropéen de la Toison d'Or.) Le rapport entre Léonard de Vinci et le Palazzo Vecchio : voilà ce que nous rapporte Stefaan Missinne dans son livre "The Da Vinci Globe" : «As seen in his drawing in Codex Arundel, page 149 recto, dating from 1504, Leonardo contemplated diverting and straightening the course of the river Arno into a canal for shipping. [] Leonardo worked hard on this project and tried to win political support for it as early as 1503. His persuasion and tenacity were crowned by the great council's approval of his canal project on August 22nd, 1504 (the work on the Arno and other rivers are commissioned by Cosimo I.). The order was given that the work should start immediately. [Leonardo manuscripts of the Arno River included desings for excavating machines] His stay at the end of 1504 in the port of Piompino.... [and] visit to the port of Piombino in 1503. The reason for this particular visit was to measure the distance to the horizon of the sea. The island of Elba is situated off the coast of Piombino, a fact acknowledged in Codex Madrid, page 1 verso where he observes "See how far the seashore from the horizon is and have the pyramide with Elba as the apex and the Salt House as the base".» On lit ailleurs «Piombino and its fortifications were studied by Leonardo da Vinci, who stayed in the city for some time prior to 1502, at the service of Cesare Borgia, in the capacity of military engineer, and then in 1504 with the legation sent by Cosimo I de' Medici and guided by Nicolò Machiavelli. The great master Leonardo da Vinci surrounded the garden and the terraces of villa with walls in 1502. During his first visit Leonardo was especially concerned with establishing connections between the city's fortifications and the inner network of streets, as demonstrated by some drawings found in Manuscript L (now at the Institut de France in Paris).» [Stefaan Missinne, The Da Vinci Globe] (C'est au Palazzo Vecchio de Florence que se trouve le cabinet des Medici accompagné des symboles de l'Ordre de la Toison d'Or tel que présenté ci-haut. L'Arno est aussi représenté avec l'Elba à la Plazza de Vecchio tout en montrant un vase renversé tenu par un géant assis au lit de la rivière [Giovanni Stradano, Alessandro de’Medici entering Florence through the Porta a San Gallo, ca.1556-62, Sala di Clemente VII, Palazzo délia Signoria, Florence]. «Stradano demonstrates that as Alessandro entered Florence, Fiorenze-Diana was crowning the abundent Arno River with the dual crown». Leonardo collectionnait les cartes, souvent hydrographiques, pour accomplir ses projets, entre autre pour des réservoirs artificiels. Pour corroborer le mystère de la peinture de l'Elbe et l'indication des personnages, on trouve au folio 199v. du Codex Atlanticus de Léonard de Vinci, un plan de la ville de Milan entouré avec un cadran circulaire devant désigner les portes de la ville; des mesures sont ajoutées avec l'indication "Locate the real centre of Milan". Une carte du village d'Imola avec beaucoup de précision présente ce même cadran devant servir à indentifier des positions [200].) Le folio 673 recto daté de 1518 du Codex Atlanticus, montrerait un plan miniature de l'ancien palais Florentine située près du Palazzo Vecchio. La Vie de Léonard de Vinci ayant été écrite par celui-là même qui supervisait la construction du Palazzo Vecchio, Giorgio Vasari. Anecdotes : Pierino da Vinci est le neveu de Léonard de Vinci, le père de Pierino est le demi-frère du grand Léonard. Pierino est un sculpteur qui a sculpté les armoiries de Cosimo I de Medici avec la chaîne de l'Ordre de la Toison d'Or. [Palazzo della Sapienza ingresso via della Sapienza targa, 1550] 200 Leonardo da Vinci. Town Plan of Imola, The Royal Collection Trust, the United Kingdom https://www.rct.uk/collection/912284/anbspmap-of-imola - Les liens entre Léonard de Vinci et le Nouveau-Monde : Banquiers du Nouveau-Monde : «Other than the Medici, as the bankers of the Popoe, there were other bankers who partially financed Portuguese and Italian discorverers such as Cabral and Amerigo Vespucci. Leonardo makes a detailed list of important names in Codex Atlanticus, page 1024 verso, dating from the year 1495. The list contains the names of 13 Florentine bankers and merchants with business abroad. Furthermore, this list contains the names of the representatives of the Bank of Medici in Bruges, including Giovanni Portinari, who experienced the risk of loss of life and ships in the Ocean and had to close their representative office due to bankruptcy. Leonardo cites in Codex Atlanticus, page 697 recto, the name of a "Bartolomeo Turco". If it is indeed Bartolomeo Marchionni, it is of interest as he... financed Vespucci's expedition of 1501-1502 and numerous other expeditions.» [Stefaan Missinne, The Da Vinci Globe] (Da Vinci semble simplement le Grand Architecte des nouveaux Troyens préparant la venue de l'or du Nouveau-Monde, fortifiant le pays et les lieux d'entreposage caverneux pour les Cosmo, Medici et contemporains de l'Ordre de la Toison d'Or.) - Une carte du monde avant Colomb? «[da Vinci] was a good friend of the rich merchant’s son Giovanni di Amerigo di Benci, brother of the 17-yearold Ginevra di Benci whose portrait da Vinci had painted in about 1473. It was to Benci that da Vinci entrusted his most ambitious work of that period, the full-scale cartoon for the unfinished ‘Adoration of the Magi’, when he left Florence for Milan in 1482. Of particular relevance here is the scribbled reference in his notes (Codex Atlanticus) to “my world map that is with Giovanni Benci” (Bambach, Stern, Manges, 2003), providing unequivocal evidence of his involvement in global cartography at somepoint in his career.» «This drawing shows a seafaring animal (apparently a wolf) using a compass-like device to target an eagle perched on a globe; symbol of a global exploration under the Spanish aegis that da Vinci was involved in.» [201] (Le dessin est assez éloquent car, quoi que l'animal ressemble à un taureau comme Minos, elle peut bien être une Louve enceinte, c'est-à-dire évoquant la mère de Rémus et Romulus, les fondateurs de Rome, allant coloniser le Nouveau-Monde; l'arbre ressemble au laurier sacré des romains tandis que le globe présente une empreinte de main.) 201 Calafia, The Journal of the California Map Society, September 2019, www.californiamapsociety.org - La sphère céleste de l'hémisphère sud : Léonard de Vinci aurait peint un Salvator Mundi pour Louis XII entre 1506 et 1513. «In his “New world letter” from 1502-3 (Omodeo, 2014), Vespucci describes his third voyage in 1501-1502 to the landmass that Columbus wrongly presented as the coastal lines of Asia. The Latin content describes that the ... three stars belong to the Southern Cross asterism, which is part of the Crux constellation. The (Salvator Mundi painting) “Saviour of the World” depicts Christ gesturing in blessing while holding a transparent crystal orb in his left hand. Long thought to be lost, the painting was declared as an authentic Leonardo Da Vinci in 2011. In the year 1503, Leonardo writes in his Codex Arundel page 132 verso: “The Vespuccio wants to give me a book about geometry”.» - Description : cette peinture du Salvator Mundi ne présente pas la croix associée au Christ, le visage sans barbe est quelque peu efféminé, légèrement décolleté, et elle présente un X sur son torse. Il me semble pour ma part que les «3 étoiles» ne sont que des morceaux arrachés à la peinture, cependant l'iconographie des gemmes révèle un toucan des forêts amazoniennes tourné vers la gauche, et un homme cadavérique décapité avec la tête et le torse (en jaune) dans la gemme du haut et les jambes dans la gemme du bas, qui est peut-être une version de Xipe Totec ou «l'écorché» aztèque; (Le culte de Xipe Totec comprend l'arrachement du coeur ce qui correspond au fait que la gemme est placée sur la poitrine. Léonard de Vinci a dessiné les premiers écorchés connus, d'après ce qu'il observait sur des cadavres disséqués. Le Toucan est aussi une constellation de l'hémisphère sud à 3 étoiles visibles, répertorié par les navigateurs néerlandais à la fin du XVIe siècle. Le thème de l'écorché pourrait expliqué ses étoiles arrachées à la peinture comme un nouvel art. Quant au sable au fond du globe, il est doré et ressemble à un poisson pêché laissant voir un oeil et une petite bouche à droite, soit une possible représentation d'un démon de la luxure. Luc 11.19 «Et si moi, je chasse les démons par Béelzébul, vos fils, par qui les chassent-ils? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. Mais, si c'est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous.» L'oeuvre n'est pas ici jugée mais jugement. En outre le message explique sa féminité, le bleu étant la sainteté, c'est la Sainte Église Catholique qui s'approprie le pouvoir des gens du Toucan et de l'Écorché, puis «invoque» ses richesses qu'elle tient en main. Sous Charles V, la fête d'intronisation des nouveaux membres de l'Ordre de la Toison d'Or doit avoir lieu à date fixe, le 30 novembre, jour de la Saint-André, patron de la maison de Bourgogne et de l'ordre; ceci peut expliquer la croix en X.) - Salvator Mundi auctioned at Christies for 450.000.000 USD in November of 2017. The painting of Christ, which is to have been commissioned by King Louis XII of France around 1500, has a long and murky history. It passed from the French royal family to the English aristocracy, even briefly ending up in the possession of Charles I — the first English monarch to have the misfortune of being beheaded. The restoration by the New York University throughout the latter half of the 2000s, culminated in the proclamation that the work was Leonardo’s longlost original. Oxford University has claimed that the work was not in fact Leonardo’s but was fruit born from the labour of one of his disciples, Bernardino Luini. (Pas étonnant pour Charles I, puisqu'il possédait par le tableau la gemme magique du «décapité». Plusieurs des oeuvres de Léonard de Vinci sont attribués à d'autres auteurs. Les yeux cachent aussi des images, dans l'oeil gauche un petit rongeur tel une souris, symbole du patriarche troyen, et l'oeil droit semble présenter un champignon à 90° qui fait aussi parti du rituel de Xipe Totec; l'Église hallucinée par «l'or tombée du ciel».) - Da Vinci Globe ou Ostrich Egg Globe : Le globe Erdapfel est un globe planétaire réalisé par Martin Behaim entre 1492 et 1493 avant la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb. Le Globus Jagellonicus est un globe terrestre daté de 1510montre l'Amérique. Le globe de Hunt-Lenox, daté de 1510, montre aussi l'Amérique. The Ostrich Egg Globe, dates from about 1504 and is the first known globe to depict the New World. The owner of the globe, Stefaan Missinne, argues that the globe was made by Leonardo da Vinci, claiming that Leonardo made a preparatory drawing for the globe in 1503. The Da Vinci Globe is the model for its copper-casted identical twin, i.e. the Lenox Globe. The da Vinci’s world map (1503?) would be the first to use the designation of ‘AMERICA’ for the western landmass, and ‘Terra Florida’ for the land north of Cuba; cited an 1864 article titled "Leonardo, da Vinci, 14521519, Memoir on a mappemonde by Leonardo da Vinci, being the earliest map hitherto known containing the name of America: now in the royal collection at Windsor". Mundus Novus is engraved on the South American continent of the Ostrich Egg Globe (1504), precisely like Amerigo Vespucci baptised it. (Une «malfaisance» est caché dans le Golf du Mexique, sorte de démon sombre à visage de crapaud. Ce qu'il comprendre ici c'est que les Italiens tentent de faire valoir Vespucci comme le principal agent du Nouveau-Monde.) - De Vinci finit sa vie en Loire en France de 1516 à mai 1519 à l'invitation de François 1er, c'est-à-dire après l'introduction de ce dernier dans l'Ordre de la Toison d'Or. Quand à François 1er, après son sacre le 25 janvier 1515, il fait son «entrée royale» le 15 février sur le pont de la Seine Notre-Dame fraîchement reconstruit depuis qu'il est tombé en 1499, avec les symboles de Jason et la Toison, plus précisément de Typhis en référence l'Ordre de la Toison d'Or et le voyage de Christophe Colomb. Le livret présente «Par lantique Typhis Argo fut gouvernée, Pour aller conquerir d'or la riche toison: Et par vous Roy prudent a semblable raison, Sera notre grand nef heureusement menée» [202] (Vinci vient s'y établir avec une communauté italienne qui, doit-on supposer, sont venu former les architectes français. François 1er restera très proche de Da Vinci. Pour ne pas le dire, on prépare le voyage de Jacques Cartier seulement 15 ans après la mort de Da Vinci, qui s'empressera lors de son deuxième voyage en 1535 de rechercher le Royaume du Saguenay, information obtenue par deux fils du chef indien Donnacona ramenés en Europe au premier voyage. «Cette cité somptueuse, où tout est en or, où les gens sont vêtus de soie, stimula fortement François Ier à établir une mission de colonisation au Canada : l'expédition Cartier-Roberval de 1541-1543.») 202 LES CONDENSATIONS ICONOGRAPHIQgES DE L'ENTRÉE D'HENRIII À PARIS, de Francis Lhotelin. Mémoire présenté à la Faculté des Études Supérieures en Histoire de l'art, Université de Montréal, Mars 2008 - Qui est Colombus? (Théorie : selon l'iconographie de la gravure de Jan van der Straet, un proche de la famille Medici, Colombus aurait pu avoir été sacrifié à la mer lors de son dernier voyage.) Par «premier découvreur» il ne faut évidemment pas entendre que Colombus découvre l'Amérique, connu par de multiples expéditions vers le Nouveau-Monde, récits et cartes, mais ce rôle d'«éclaireur». Colombus est arrêté lors de son troisième voyage en 1500 alors à Hispaniola, enchaîné dans la cale. Il rentre à Calix et veut se prévaloir d'une injustice. Il est destitué de son titre de gouverneur des Indes. Le dernier voyage de Colomb le 11 mai 1502 laisse peu de traces. Il s'échoue en Jamaïque en juin 1503. Les survivants repartent pour l'Espagne le 12 septembre 1504. À partir de ce moment, il ne se rend pas à la cour royal mais envoie son fils. Il reste en contact par lettres et par l'envoi d'émissaires, dont Amerigo Vespucci. Il est raisonnable de penser que Colomb est déjà mort. Vespucci aurait alors terminé le rôle allégorique de «découvreur». On peut se figurer que, pour la royauté espagnole, Colombus aurait premièrement servit en tant que personnification allégorique, découvreur colonisateur conquérant, et non pas en tant que personne; autrement le personnage était plus utile et plus grand. On lui aurait fait des funérailles officielles. Les Medici étant les personnes les plus informées sur les voyages du Nouveau-Monde, les papes Clément VII et Léo X sont eux-mêmes des Medici. L'explorateur Amerigo Vespucci servait cette famille, il écrit de Lisbonne en 1500 à son patron Lorenzo di Pierfran-cesco de’ Medici à Florence à propos de son second voyage aux "Indes". Les lettres d'Amerigo Vespucci sont ellesmêmes sujet à controverse, il suppose certains voyages non-officiels. Jan van der Straet (dit Giovanni Stradano) travaille pour Cosme Ier de Médicis et collabore avec Giorgio Vasari pour la décoration du Studiolo de François Ier de Médicis, et celle de la salle de Clément VII du Palazzo Vecchio. Comme démontré, cet entourage et le studiolo se lient fortement à l'Ordre de la Toison d'Or. Dans la série de gravures Americae Retectio, il y présente les portraits de Colombus, de Vespucci, puis des deux hommes ensemble. Bien que l'on nomme Vespucci une seule fois, ce visage à calotte est réutilisé comme la figure de celui qui découvre le Nouveau-Monde dans la gravure"America" de et "Astrolabe" de la série Nova Reperta. - Analyse comparative. Les gravures de ces tableaux sont tirées de la série Americae Retectio de Giovanni Stradano, publié en 1589. Publié sous un ensemble de 4, le frontispice avec Vespucci et Colombus de chaque côté d'un globe, et 3 navires, Magellan, Vespucci et Colombus. Visiblement très bien informé de la symbolique mésoaméricaine, on y présente les figures de mixité, c'est-à-dire des contacts entre l'Europe et l'Amérique, relevées dans les chapitres précédents. Il semble que les deux gravures de Colombus et Vespucci soient délibérément associées. On reconnaît la fameuse iconographie du jeu de balle, mais cette fois c'est ce jeu qui est inclut dans l'imagerie du découvreur, et non pas le découvreur dans le jeu. On y rencontre la même iconographie de joueur de balle décapité. On présente d'abord Colombus en armure, trois traits seront repris, la banderole avec la croix sera imagée près de Vespucci comme un mat cassé, la pique de Colombus sera aussi cassé tenue par la femme de la mer, les insignes sur la cuirasse de Colombus auront disparu, et la parure du casque qui est la gloire sera donné à Athéna la guerrière. Mais ce n'est pas l'Athéna grecque ou romaine, le lys est une référence aux Croisades ainsi que la croix du drapeau; ce sont aussi les deux symboles sur les boucliers du frontispice où l'on associât Colomb à l'Ancien-Monde, à Janus qui est la porte ou piliers d'Hercule. Le mat cassé peut être une référence au naufrage de Colomb le 25 décembre 1492, alors qu'il tente de sauver la Santa Maria et fait couper le mat pour alléger le bateau. Dans le tableau de Vespucci on remarque d'abord le «retour du hoplite», c'est la figure de mixité, le joueur de balle; la tortue est bien comprise comme représentation d'un navire. La figure du Quetzalcoatl est simulée par le couple de la mer, une sorte de Poséidon-triton et une femme au panache de paon. L'armure de Colombus est imagée de nouveau au pied de Vespucci, c'est Colomb qu'on a sacrifié à la mer, et c'est par ce sacrifice qu'il était possible d'envahir le Nouveau-Monde. L'iconographie cachée suppose que Vespucci tient son phallus et pisse sur le visage de Colombus, cela indique la desecration; d'autre part le quadrant qu'il tient n'est pas sans rappeler un pendule d'hypnose adressé aux Mexicains, car c'est à la même époque que le mysticisme fait son apparition, époque de Paracelse et d'Avicenne, Jan van der Straet avait encore peint un laboratoire d'alchimiste. Comme pour la fresque d'El Tajin qui incorpore le chevalier comme un vaincu et un butin de guerre consacré, ici on aperçoit l'armure au sol où Colomb est consacré à l'Invasion et au Pillage. Le bras de Colomb est à la fois une pièce d'armure empalée sur la pique, la femme tient aussi son aviron, la pique ellemême est celle de Colombus, le triton possède le corps de Colomb, l'armure est dégarnie des insignes de Colomb, la tête est imagée par la nouvelle banderole italienne du mat. Pour ce qui est du jeu de balle, l'aviron tenue par la femme-paon est aussi la palma, et le globe qui est aussi la tête signifie la balle. L'ensemble signe un passage de la fête christianisée figuré alentour de Colomb vers une armada de guerre avec Vespucci. Le sacrifice à la mer, comme démontré dans les chapitres précédents, semblait une coutume reconnue. - Les Alterati. Stradano se réfère à Luigi Alamanni comme son ‘intellectual advisor’. Luigi Alamanni était un membre de l'Accademia degli Alterati, un groupe créé en 1569 qui se penchait sur le thème de la découverte du Nouveau-Monde. Les membres de l'Alterati sont des agents de confiances des Medici. Barthélémy Del Bene à la cour de France sous Henri III, est chargé de missions de confiance par Catherine de Médicis. Francesco Bonciani a été un agent dans le service diplomatique de la maison de Médicis, pour Ferdinand Ier et Cosme II, en France, entre 1594 et 1599. Autre membre, un marchand voyageur vers l'Inde, Filippo Sassetti. «In December 1585, Sassetti wrote to Michele Saladini, a Florentine merchant living in Pisa, of Columbus’s : ‘‘But to return to Columbus once more, I do not think that his glory was dictated by the action of the wind... and I in particular know this so much so that I have helped and urged our Tender one to write about it: a worthy work of such greatness and wonder as to compete with the story of Ulysses.’’» [203] (Colombus rapportait dans sa lettre du 7 juillet 1503 lors de son 4e voyage qu'il avait eu cette vision nocturne des Vents lorsqu'il était échoué en Jamaïque. L'auteur Alterati semble dire qu'il n'y croit pas assez encore; or c'est à cette date que Colomb aurait pu être sacrifié à la mer suivant son discrédit; dans cette même lettre on fait un lien à la prophétie de Sénèque sur les chaînes de l'Océan. Clairement on peut concevoir ici une intention à la ré-écriture de l'histoire, non pas pour l'usurpation italienne, mais au contraire pour en rajouter sur le mythe d'un Colombus «découvreur d'un nouveau monde». Il fallait donc une personne pour faire un personnage, et puis un personnage pour créer un mythe, à partir de ce point la personne n'est plus une nécessité et il peut être diffusés légendes sur ses origines, romans d'aventures, romancisation de la Conquête, etc... L'homme n'est peut-être pas mort jeté à la mer, l'oeuvre se voulait peutêtre propagandiste, mais de toutes les façons on se débarrassait de l'emprise maritime de Colomb.) À cette même époque, la seule oeuvre plus critique de l'Espagne, l'Histoire générale de la Nouvelle-Espagne de Bernardino de Sahagún, fût bannie par le roi Philippe II en 1577. - Un testament perdu? [204] Le testament de 1505-1506 sera le seul reconnu officiellement. Ennoxedo (Hinojedo or Inojedo) aurait reçu les dernières volontés écrites par Colomb le 25 août 1505. À l'exeption de ces derniers voeux de 1505-1506, le dernier testament en règle était celui de 1502. Son fils Diego Colomb veut faire valoir ses droits et meurt lors d'un voyage à Séville pour assister au mariage de l'empereur Charles Quint avec Isabelle de Portugal en 1526. Des spécialistes retracent un inventaire de 1566 n'incluant pas le testament de 1502 et assument que Luis Colón y Toledo (fils de Diego Colón) l'avait conservé. 203 204 Stradano’s Allegorical Invention of the Americas in Late Sixteenth-Century Florence, by LIA MARKEY. Renaissance Society of America Vol. 65, no 2, http://www.jstor.org/stable/10.1086/667256 THE COLUMBUS WILL OF 1502 AND THREE ADDITIONAL WILLS, OF WHICH SOME ARE LEGAL AND OTHERS FAKE. By Francesc Albardaner. This article was originally published in Catalan in the “Butlletí del Centre d’Estudis Colombins N.42”, March 2008, under the title of “Luis Ulloa i els testaments de Colom”. [Anunciada Colón de Carvajal and Guadalupe Chocano, “En torno al testamento de Cristóbal Colón del año 1502”] Luis Colón y Toledo a été banni à Oran à la fin de sa vie. Un autre héritier était Don Diego Colón y Pravia (c. 1551 – 1578), il laisse son héritage à son cousin Christóbal de Cardona, et son frère Luis de Cardona. Cristobal Colón de Cardona a été assassiné à Valencia, il était un successeur à la 5e génération. Le faux testament de 1498. Au XVIe siècle pendant un procès, une copie d'un testament de 1498 fait surface dont une page datée du 28 septembre 1501. Ce testament se prévaut de l'origine genevoise de Colomb où la Banque de San Giorgio est citée pour administrer la fortune des héritiers. La supercherie est dévoilée quand on comprend que le taux d'intérêt pour choisir une telle banque n'avait été avantageux qu'en 1573. [Columbus Città di Genova, published by the Italian government in 1931] Le faux testament de mai 1506. L'abbé Juan Andrès trouve vers 1780 un testament autographique écrit en Latin quelques jours avant sa mort. Le testament se prévaut encore de la République de Gênes et plusieurs éléments sont incohérents dont la signature, et le type non-notarié. (Tous ces faits, les morts suspectes et même le testament de 1505 que l'on ne peut accorder à un précédent, concordent avec les déformations historiques des Alterati.) - La légende du sacrifice à la mer de Colombus. Il existe bel et bien une légende rapportée dans les livres d'histoire américains et dans leurs écoles, que des marins en mutinerie avaient voulu jeter Colomb pardessus bord. La version originelle de cette légende a été rapporté par l'historien Washington Irving en 1828 depuis un prétendu récit de Colomb lui-même. «Columbus gives himself undue credit for deceit: he alleges that he kept one log-book for himself, containing a true reckoning, another containing a false, for the purpose of deceiving his crew, in which he diminished the distances made each day, that they might not lose courage at the vast distance they had sailed.» [205] Washington Irving est un historien américain ayant visité Gênes en Italie, lieu d'origine de Colomb. Pendant son séjour où il travaille pour l’ambassade des ÉtatsUnis à Madrid en Espagne (1826-1829), il écrit une série de livres sur l'Espagne du XVe siècle : Une histoire et les voyages de Christophe Colomb (1828), et Les Compagnons de Colomb (1831), ouvrages basés sur une recherche historique. De ses travaux, Irving a composé une biographie. L'extrait est tiré du Chapitre IV du Livre III de "The Life and Voyages of Christopher Columbus. Revised Edition. 1860" «(p.154) Any complaints made by Columbus would be of no weight; he was a foreigner without friends or influence; his schemes had been condemned by the learned, and discountenanced by people of all ranks. He had no party to uphold him, and a host of opponents whose pride of opinion would be gratified by his failure. Or, as an effectual means of preventing his complaints, they might throw him into the sea, and give out that he had fallen overboard while busy with his instruments contemplating the stars; a report which no one would have either the inclination or the means to controvert.» (Fait intéressant, cet extrait n'est pas cité comme un fait survenu à un moment précis comme le présente les auteurs américains successifs, mais inclut comme une note biographique contextuelle au travers de la description du premier voyage de Colomb. La remarque biographique est introduite par une question au lieu d'une entrée de journal datée : «On the other hand, should they consult their safety, and turn back before too late, who would blame them?» Le paragraphe suivant est daté : «On the 25th of September...» Elle pourrait aussi bien se rapporter au 4e voyage ou à une menace qui planait à la fin de sa vie.) Pour cet extrait, la version revisée du livre d'Irving cite deux sources : Historia del Almirante, cap.19 de Fernando Colomb et Herrera, Hist. Ind., decad I. lib. I cap. 10. Ce dernier est probablement le chroniqueur royal espagnol du XVIe siècle, Antonio de Herrera y Tordesillas. L'auteur ajoute (p.158) que lors du premier voyage un découragement avait surgit chez les matelots et que Colombus avait renchérit avec l'idée d'obligation à la mission royale mais il n'est plus question de mutinerie. L'auteur cite une autre tentative d'abdication déjouée par Colombus en 1494, de la part de Bernal Diaz qui voulait faire passer le problème sur Colombus (p.374, chap. VIII, livre VI). «On making investigations, a memorial or information against himself, full of slanders and misrepresentations, was found concealed in the buoy of one of the ships. It was in the handwriting of Bernal Diaz. [] whereas 205 A HISTORY OF THE CHARACTER AND ACHIEVEMENTS OF THE SO-CALLED CHRISTOPHER COLUMBUS, BY AARON GOODRICH, p.194, 1874 the mutineers had connections in Spain, friends in the colony, and met with sympathy in every discontented mind. An early hostility was thus engendered against Columbus, which continued to increase throughout his life» Lors du quatrième voyage (chap. II, livre XVI), le 2 janvier 1504, un certain Francisco de Parros convainc les marins échoués en Jamaïque avec Colomb de se rebeller. Une altercation violente est évitée. La majorité de l'équipage s'embarque sur des canoës indiens pour l'Espagne à l'exceptions des malades. Les faits deviennent discordant puisque l'on affirme à la fois que Colomb est resté en Jamaïque et on le menace à distance : «Wherever they landed, they committed outrages upon the Indians, robbing them of their provisions, and of whatever they coveted of their effects. They endeavored to make their own crimes redound to the prejudice of Columbus, pretending to act under his authority, and affirming that he would pay for everything they took. If he refused, they told the natives to kill him. They represented him as an implacable foe to the Indians; [] they procured several Indians to accompany them. [] The Spaniards were alarmed, and endeavored to lighten them... They now compelled the Indians to leap into the sea, excepting such as were absolutely necessary to navigate the canoes. If they hesitated, they drove them overboard with the edge of thes word. [] The Spaniards cut off their hands, and stabbed them with theirs words» (C'est donc le témoignage du quatrième voyage, indigne de confiance car ne pouvant avoir été rapporté que par les mutins ou plus probablement dans une version révisée par l'establishment, et qui ressemble fortement à la gravure de Jan van der Straet avec ces membres coupés et Colombus jeté à la mer.) Les mutins abandonneront leur fuite et reviendront au camp. Au chap. IV le navire d'Escobar passe son chemin après 8 mois d'attente, Colomb laisse une lettre. Le chap. VI se résume par "de cape et d'épée", un an s'est écoulé et deux navires les ramènent en Espagne. On remet en question le délai pour apporter le secours, celui d'Ovando. L'un des capitaine secouriste a été décoré. Les notes ajoutent : «When King Ferdinand heard of his faithful services, says Oviedo, he bestowed rewards upon Mendez, and permitted him to bear a canoe in his coat of arms, as a memento of his loyalty. On his death-bed he (Ferdinand) promised Mendez that, in reward for his services, he should be appointed principal Alguazil of the island of Hispaniola; After a few years afterwards... Don Diego informed him that he had given the office to his uncle Don Bartholomew; the promise, however, remained unperformed, and Diego Mendez unrewarded. His last will, from which these particulars are principally gathered, was dated in Valladolid, the 19th of June, 1536... he desired that a large stone should be placed upon his sepulchro, on which should be engraved,“Here lies the honorable Cavalier Diego Mendez, who served greatly the royal crown of spain, in the conquest of the Indies, with the admiral Don Christopher Columbus, of glorious memcry, who made the discovery; He ordered that in the midst of this stone there should be carved an Indian canoe, as given him by the king for armorial bearings in memorial of its vovage from Jamaica to Hispaniola, and above it should be engraved in large letters, the word 'CANOA'» L'amiral Mendez aurait légué certains livres "Art of Holy Dying, by Erasmus; Tract on the Vengeance of the Death of Agamemnon". (Ainsi le roi Ferdinand tient à rappeler l'histoire des canoës? Et le fils de Colon refuse la récompense au «sauveur de son père»? Or les canoës indiens sont aussi représentés sur la gravure de Jan van der Straet, soit une tortue près du corps décapité et une autre avec le hoplite. La thèse se raffinant maintenant, soit que l'amiral Mendez était impliqué, soit qu'il a couvert le meurtre, ou encore qu'il avait voulut marquer un souvenir de la mort de Colomb avec le canoë.) Le "récit" sur Colombus se poursuit seulement au chap. XII du livre XVIII. Sa maison et ses affaires personnelles ont été prise par Bobadilla, la pension de navigateur n'a pas été collecté. Survient un échange de lettres au nom de Colomb pour recouvrir la pension. Porras le mutin est assigné à résidence mais sans procès. (Le recours des biens de Colomb est une entreprise que son fils poursuit. D'autre part, aucune fête à la découverte du NouveauMonde n'est mentionnée.) Colombus n'apparaît même pas à la court. Et le coup fatal : «Among the persons whom Columbus employed at this time in his missions to the court, was Amerigo Vespucci. He describes him as a worthy but unfortunated man, who had not profited is much as he deserved by his undertakings, and who had always been disposed to render him service. His object in employing him appears to have been to prove the value of his last voyage, and that he had been in the most opulent parts of the New World; Vespucci having since touched upon the same coast, in a voyage with Alonzo de Ojeda.» Vient une longue suite de démarches légales, de lettres et de lettres, un semblant d'apparition publique, puis le nouveau testament de 1505. Aucun témoignage extérieur comme une acclamation publique. - Da Vinci et la signature de Colomb. Bartolomeo Veneto (ou Veneziano) est un peintre italien de la Renaissance. Il travaille à la cour d'Este à Ferrare entre 1505 et 1508 et ensuite à Milan où il subit l'influence de Léonard de Vinci et il se spécialise dans les portraits. On lui attribut le portrait : "Portrait of a young man with a hat decorated with the letters X and Y and with the drawing of a snake". Selon certains, on y verrait l'annanas, cependant il est assez aisé d'y voir encore le navire à gauche. «On the date this portrait was made, America was already discovered, so the presence of pineapple in these garments..., although precocious, is feasible. However, his presence shows that this young Italian must have had some kind of relationship with America. The initials and the virgules bear a certain resemblance to those in the signature of Christopher Columbus. The "M" of Columbus's signature is clearly replaced on the young man's hat by a snake. Now there is this extraordinary resemblance between the young man in the portrait, and this other portrait of Francesco Melzi, Leonardo da Vinci's protégé and favorite student.» [Elhilodoradodeariadna Blogspot] - Concernant la signature de Christophe Colomb. La signature est un cryptogramme. Il est assez aisé d'y reconnaît les mots pour Christmas. Pourquoi Christmas ? Lorsque son navire Santa Maria s'échoue le 24 décembre 1492 en Haiti, Christophe Colomb est recueilli par les Tainos et forme le premier établissement établit dans le Nouveau-Monde sous le nom de La Navidad. Un fort est construit avec les planches du bateau. En latin le jour de Noël se dit Diēs Nātālis Christī. C'est au retour de ce premier voyage que Colombus commence à utiliser cette signature. Xpo Ferrens est un acronyme signifiant Christo Ferens «porteur du Christ», du grec Khrīstos Χριστός. Ce dernier acronyme a probablement le même sens que Christmas, ou le mot «messe» est en espagnol misa, portugais missa, du latin missa, de missus «envoyé, laisser partir». D'autres mots peuvent être trouvés en conformant le Y avec ses équivalents I et J. On peut d'abord refaire le mot MISSA sur la droite, ou encore les termes musulmans Isa (Jésus) et Masih (Messie). On peut encore y trouver les lettres du fameux Ajax fils de Télamon, que l'on présume navigateur de l'Océan. Suivant les mots XsMas sur la verticale, on devrait logiquement retrouvé un troisième mot, le nom Ys. Les Coptes signifient Jésus par le IS. Les points ont une signification dans la Kabbale et l'alphabet hébreu. Le point Yod contient tout, première lettre du nom divin YHWH. L'ensemble Xpo Ferrens XsMasYs peut exprimer «Christopher porteur de, Jésus-Christ l'envoyé, de Dieu». Et pour confirmer ceci, la forme en croix des lettres, comme un porteur de sa croix, et le nombre sacré 7. Simplement parlant, la courbure du X et du Y forme la coque d'un bateau ainsi que son aviron, auquel on ajoute son mat et où les points joignent une voile. (Pour une définition plus ésotérique, on se rappellera encore le glyphe sacré SSS associé à Hercule présenté au VOL. 2.) - L'autre Ys : la légende maritime bretonne de la ville engloutie d'Ys, qui est un euphémisme de Paris, rappelant la ville de Paris de Troie, apparaît chez Pierre Le Baud dans ses Cronicques et Ystoires des Bretons. Or le mythe d'Ys est lié à une messe fantôme et mystique devant ranimer les habitants restés dans l'insouciance de vivre leur vie comme s'il n'était rien arrivé, à un culte des richesses, parfois à un protagoniste nommé Kristof. Un dicton populaire rapporte : «Quand des flots Is émergera Paris submergé sera» [206] Mais bien que le premier manuscrit de Pierre Le Baud daterait de 1480, aucun document aucun document d'époque ne permet démontrer que ce mythe d'Ys existait avant cette signature de Colomb. Les dites copies manuscrites de la première version ne mentionnerait pas la ville d'Ys. [207] Dans la Compillation, Pierre Lebaud fait remonter aux Troyens l’origine de la dynastie de François II de Bretagne. La seconde version est produite pour Anne de Bretagne entre 1498 et 1505 et publiée en 1638. Anne, fille du duc de Bretagne François II, épouse Maximilien 1er en 1490, un membre de l'Ordre de la Toison d'Or depuis 1478, mais ce mariage sera annulé en 1492; elle épousera ensuite deux rois de France, Charles VIII et Louis XII. La noblesse bretonne commande une nouvelle Histoire de Bretagne écrite de 1580 à 1582 par Bertrand d'Argentré, d'après la version de Pierre Le Baud, qui fait d'Anne de Bretagne la femme qui a conservé l'autonomie du duché breton malgré ses mariages avec deux rois de France. Une propagande, selon les historiens, qui amplifie l'emprise de la reine sur Louis XII. Ainsi le mythe d'Ys est-il une fabrication trompeuse, un mysticisme? [208] Le mythe d'Ys n'est autre qu'une ancienne légende discontinuée et reformulée. Comme on a bien explicité, les Italiens sont très au fait des faits et gestes de Colomb, probablement aussi de sa signature, et l'académie des Alterati romancise l'histoire à leur avantage. La première publication en 1638, publiée par Pierre d’Hozier sous le titre "Histoire de Bretagne, avec les chroniques des maisons de Vitré et de Laval", rapporte «jaçoit de ce que les Historiens Galliques ayent dit le nom de la cité de Paris avoir esté imposé en mémoire de Paris fils du Roy Priam de Troye, ou de la Déesse Isis qui anciennement y fut honorée, les Corisopitenses se vantent ledit nom de Paris luy avoir esté attribué, comme pareille à Ys». Tout ceci est bien faussé, on suppose une ville d'Ys en Armorique fondée comme une Nouvelle Troie et engloutit, et on compare son nom à celui de Paris. Cette portion se fonde sur un texte du IXe siècle par Abbon de Saint-Germain-des-Prés où il n'est pas question d'Isis mais Isia. Abbon est l'auteur d’une "Histoire du siège de Paris par les Normands", un fait historique de 885, mais encore une fois le seul manuscrit existant date de 1588. Siège de Paris par les Normands, Livre I : «Parle, glorieuse Lutèce, toi qu'a sauvée le Dieu tout-puissant ; le nom de Paris que tu portes depuis peu, tu le tiens de la ville d'Isia, située vers le milieu des côtes de la vaste région qu'occupent les Grecs : cette cité est renommée par son port, plus recherché que tout autre des marins. La soif ardente des richesses, qui distingue les Argiens, célèbre cette ville d'Isiae, et avec une sorte d'altération, ce nom bâtard de Paris te représente, Lutèce, comme son honorable compagne, puisque l'univers, en t'appelant ainsi, te présage à juste titre un sort égal à celui de cette cité. (Autre traduction : et le monde, par une dénomination nouvelle que justifie la ressemblance, t'appelle Paris, comme s'il disait pareille à Isia)» (Cette légende s'adresse plus à Paris qu'à une autre YS. Même si les lignées royales françaises se prévalaient déjà de descendre des Troyens au VIIIe siècle, dont on tirera aussi le nom de Paris, l'auteur suppose probablement par «Isia» la Chute de Corinthe par les Romains en -146. Corinthe est une riche ville isiaque sur le littoral, endroit décrit par Apulée, et dont les richesses sont pillées et ramenées en Italie.) L'autre mention précoce de la ville d'Ys vient de l'imprimeur Josse Bade en 1526. Celui-ci est un associé de son gendre Robert Estienne qui est protégé par François Ier, membre de l'Ordre de la Toison d'Or dès 1516. Estienne fut nommé, en 1539, imprimeur du roi, et en fit l'éloge à sa mort. 206 207 208 L.-F. SAUVÉ, Proverbes et dictons de la Basse-Bretagne, Revue celtique, t.III, 1876-1878, p.221 Les différentes versions de la légende de la ville d’Is (ou Ys) : présentation synthétique. Jean-Michel Le Bot. 2021. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-03169097 Cet auteur convient aussi d'une fabrication : YS contre Nemeton, De l’occultation d’un fait de civilisation celtique par une fable catholique, J. Ropars 2019 - Prophétie de Joachim de Flore et John of Rupescissa (1310) : In the course of the Liber ostensor, John offers a prophecy of Joachim of Fiore, though he demurs at first to explain it: "The ancient philosopher Anaxagoras prophesied by speaking plainly. Hector after his death denounced the destruction of Troy openly; yet while he was sleeping in his bed he foresaw it. Thus a new Hector, a warrior in the new church, shall announce a new destruction of Troy, but he shall be thought mad (fantasticum)" [Joachim of Fiore, Liber de Flore, 55 n50, quoted by Rupescissa, Liber ostensor, 509–10.] - Même descendance pour l'Empire Britannique : Brutus de Bretagne ou Brutus de Troye est le premier roi légendaire des Bretons. Il fait son apparition dans le récit en latin de Geoffroy de Monmouth, l’Historia regum Britanniae en 1135, qui elle-même s’inspire de l’Historia Brittonum, une compilation effectuée par Nennius entre 796 et 826. Geoffroy de Monmouth, vers 1136 dans "Histoire des rois de Bretagne" indique la promesse de Diane à Brutus d’une race royale qui soumettra toute la terre et affirmait comme nouvelle Troie; Londres fut fondée par Brutus sous le nom de Troia nova. «Brutus, il y a sous le soleil par-delà la Gaule et au milieu de la mer, une île de l’Océan habitée autrefois par des géants. Elle est vide maintenant et prête à recevoir les tiens. Cherche à atteindre cette île qui sera votre séjour à jamais ; tes descendants y trouveront une nouvelle Troie, une race royale y naîtra de ton lignage, race qui soumettra toute la terre [...] [Brutus] arriva ainsi près de la Tamise dont il arpenta les rives et il découvrit un lieu idéal pour son projet. C’est là qu’il fonda sa ville, il l’appela Nouvelle Troie. La ville porta pendant longtemps ce nom qui devint ensuite, par altération, Trinovantum [et enfin] Kaerlud, c’est-à-dire cité de Lud.» [209] - The London Stone : reported by Reverend R.W. Morgan in his The British Kymry: or Britons of Cambria (1857). Morgan wrote to Notes and Queries in 1862 under his bardic name Mor Merrion, reiterating his belief that the London Stone ‘was also the altar of Diana… Tradition also declares it was brought from Troy by Brutus, and laid down by his own hand as the altar-stone of the Diana Temple, the foundation stone of London and its Palladium.’ He elaborated this in 1862, quoting what he claimed was an old proverb, ‘So long as the Stone of Brutus is safe, so long will London flourish’, which he claimed to have translated from an old Welsh saying, ‘Tra maen Prydain, Tra lled Llyndain’. John Clark argues that the proverb was probably Morgan’s very creative adaptation of a genuinely old Welsh saying from the Book of Taliesin , ‘Tra môr, tra Brython’, ‘as long as there is a sea there will be Britons’. [210] 209 210 Magali Coumert. La mémoire de Troie au haut Moyen Age en Occident. Les villes capitales en Occident, Jun 2005, Istanbul, Turquie. p. 327 à 347. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00628139/document Source : ancient-origins.net; THE MYTH OF BRUTUS THE TROJAN, by R. N. Worth, Totnes, July, 1880 Époque contemporaine de Napoléon - Pourquoi Sain-Marin? : tiré du livre "Napoléon et la République de San Marino", par François de Barghon Fort-Rion, fin 19e siècle : «Il faut conserver la république de San-Mairino comme échantillon!» dit Napoléon. «La médiocrité, ce bonheur qui n'excite jamais l'envie, cette loi évangélique, était la première base du gouvernement fondé par Marinus; elle devait donc soutenir à jamais la république Titanique : aussi cet état, ou plutôt cette famille patriarcale, est encore de nos jours la seule, où la corruption du luxe n'ait pas altéré la simplicité des temps antiques. On se jette avec avidité sur les débris de l'antique Rome, pour y trouver des émotions; on évoque le souvenir des jours passés, en présence de ses ruines géantes; on célèbre la gloire enfuie, puis on s'écrie avec le poète : O ltalia! Italia. [] Plus tard... où l'on parlait sérieusement de joindre le territoire de San-Marino, à celui d'un autre état d'Italie, le vertueux et chevaleresque le roi Charles X dit à M. de Villèle "tous les États doivent s'entraider mutuellement, les forts sont pour soutenir les faibles; s'il en était ainsi, je me déclarerais protecteur de Saint-Marin, j'arborerais le pavillon français sur ses tours, et malheur à qui s'approcherait!" L'admiration de Napoléon pour la république de San-Marino datait de la mémorable campagne d'Italie, alors qu'en tête des armées françaises, il allait, poussé par la main du Dieu juste (?), châtier, les souverains pusillanimes dont la faiblesse avait abandonné Louis XVI à la merci d'un Sénat injuste et régicide. [] Entouré de son brillant état-major, le vainqueur de Marengo se tourna vers le Titan et s'inclina devant ce sanctuaire de la paix et de la sage liberté. Il étendit son glaive pour protéger, lui le conquérant terrible, les institutions primitives de ce peuple modeste» Suit dans les lettres présentées, l'offre de la protection ses frontières par le général de l'État-Major français, l'exemption d'impôt par Bonaparte et des dons de blé. «la vraie liberté conservée au sommet du Titan, reçut les hommages de la France». (Cet État qui n'a jamais connu la guerre, ou «qui veut la paix prépare la guerre», à l'origine de Rome, État Titanide, prisé des empereurs français, protégé et acclamé, n'aurait rien à cacher?) - Abraham Lincoln et Saint-Marin : After Bonaparte’s occupation of the Papal Legations (1796), the royal librarian Thomas James Mathias wrote, “And lo! by Buonaparte’s iron pen, / The tale of Rome may be Troy’s tale again” (Mathias 285 [4:43–44]). Blake’s in a letter to William Hayley, written on May 28, 1804: «as the French now adore Buonaparte and the English our poor George; so the Americans will consider Washington as their god. This is only a Grecian, or rather Trojan, worship, and perhaps will be revised in an age or two. (E749–50)» By 1861 the realm of the Papal States had shrunk to the area immediately surrounding Rome. May 1861, the United States faced a civil war. His call for 75,000 troops to suppress the rebellion in the Deep South states had prompted another wave of Southern states to secede. San Marino, which has the same land mass as Washington D.C. saw the peninsula in which it is ensconced unified under Giuseppe Garibaldi as the Kingdom of Italy. (Effectivement Washington D.C. est une enclave hors des états fédérés. La Guerre de Sécession 1861-1865 lui donne sa légitimité de capitale fédérale. San Marino devient son semblable.) San Marino sent a letter to US : «As we think not extention of territories but conformity of opinions to procure friendly relations, so we are sure you will be glad to shake hands with a people who in its smallness and poverty can exhibit to you an antiquity from fourteen centuries of its free government. Now we must inform you that to give to the United States of America a mark of high consideration and sincere fraternity the Sovereign Counsel on our motion decreed in its sitting of 25th October … that the citizenship of the Republic of San Marino was conferred for ever to the President pro tempore of the United States of America and we are very happy to send you the diploma of it. We are acquainted from newspapers with political griefs, wich you are now suffering therefore we pray to God to grant you a peaceful solution of your questions.» [211] (Tout simplement San Marino était tout juste près de tomber aux mains du Pape, si je comprend, et les États-Unis de même dans la ruine; ce pacte lie directement le monde troyen et 211 www.opinionator.blogs.nytimes.com/2011/03/28/from-san-marino-with-love/ américain. Le terme «for ever... pro tempore» signale l'AION, essence du pouvoir temporel, le "Dieu".) The government of San Marino made United States President Abraham Lincoln an honorary citizen. On May 7, 1861, President Lincoln addressed a letter to the Regent Captains of the Republic of San Marino: «Great and Good Friends, I have received and read with great sensibility the letter which as Regent Captains of the Republic of San Marino you addressed to me on the 29th of March last. I thank the Council of San Marino for the honor of citizenship they have conferred upon me. Although your dominion is small, your State is nevertheless one of the most honored, in all history. It has by its experience demonstrated the truth, so full of encouragement to the friends of Humanity, that Government founded on Republican principles is capable of being so administered as to be secure and enduring [] Wishing that your interesting State may endure and flourish forever...» (Il paraît certain que le symbole républicain est concurrent de ses liens avec Saint-Marin, l'éléphant-souris symbole du patriarche troyen Teucer. On évoque un quelque chose comme l'inexpugnabilité dû au Palladium.) - Lincoln et le symbole du parti Républicain américain : L'éléphant fait sa première apparition en tant que symbole républicain durant l'élection de 1860, dans un journal soutenant la campagne du républicain Abraham Lincoln, The Rail Splitter. L'image de l'animal apparaît en 1864 dans un autre journal défendant la campagne de Lincoln, «Father Abraham». L’assassinat d'Abraham Lincoln a eu lieu le 14 avril 1865 à Washington, tué par balle alors qu'il assiste à la représentation de la pièce de Tom Taylor, Our American Cousin. En 1874, dans «La panique du troisième mandat», un dessin de Thomas Nast caractérisait le parti démocrate par un âne déguisé en lion, faisant peur à tous les animaux sauf à l'éléphant portant l'inscription «le vote républicain». [212] «Le 7 novembre 1874, Harper's publiait une caricature destinée à faire comprendre au public le danger et l'inanité de l'accusation de dictature portée contre Grant par les démocrates. Le dessin montrait, dans une forêt, différents animaux... terrifiés par un âne (démocrate) revêtu d'une peau de lion portant le mot "Césarisme". Le dessin était accompagné de la légende suivante: "Un âne qui se faisait passer pour un lion circule dans la forêt et s'amuse à effrayer tous les animaux stupides qu'il rencontre sur sa route." George Stimpson : "L'éléphant, portant l'étiquette 'Voix républicaines', a peur lui aussi et se précipite vers une fosse piégée recouverte de planches branlantes marquées inflation, répudiation, réforme, etc." Quinze jours plus tard, un autre dessin de Nast paraissait dans la même revue, après les élections marquées par la défaite des républicains. Nast illustrait cet échec en montrant le même éléphant tombé dans le piège tendu par les démocrates.» (Ainsi l'éléphant-souris est directement lié à sa lignée romaine, les troyens-républicains ont eu peur de celui qui portait le nom de l'empereur César; les élections sont donc représentées comme un surenchère. Les lapins à droite sont le symbole archaïque des brebis chrétiennes. L'oiseau a une face de hibou, symbole d'Athéna, et la girafe est l'image d'un centaure : tout ceci a été expliqué dans les chapitres précédant.) 212 https://www.lefigaro.fr/elections-americaines/2016/02/23/01040-20160223ARTFIG00094-elections-americaines-l-aneet-l-elephant-symboles-des-democrates-et-des-republicains.php - Des livres perdus de Tite-Live : L’œuvre de Tite-Live, intitulée Histoire de Rome depuis sa fondation, était à l’origine un recueil de 142 livres (sur 150 prévus), seuls 35 livres sont parvenus jusqu’à nous. Dans sa préface, il est dit «Quant aux récits relatifs à la fondation de Rome ou antérieurs à sa fondation, je ne cherche ni à les donner pour vrais ni à les démentir : leur agrément doit plus à l’imagination des poètes qu’au sérieux de l’information» (On comprend là que Tite-Live a écrit sur l'antique Troie puisqu'il présente aussi Énée, et ces récits sont indisponibles.) Sénèque nous apprend que Tite-Live a écrit des traités de philosophie ainsi que des dialogues tenant autant de l'histoire que de la philosophie. Ces écrits ne nous sont pas parvenus. Abate (Giuseppe) Vella announced that he had discovered seventeen hitherto “lost” books by the Roman historian Livy (Titus Livius). «Abbot Vella is the owner of the manuscript of the sixtieth book of Titus Livius, which was lost and which he received from Pinto, the Grand Master of the Maltese Order. Chevalier Favray had found this manuscript and several others as well in part of the roof construction of the Aya Sophia in Constantinople. He took these to Malta and gave them as a present to the Grand Master, who presented the Titus Livius manuscript to Vella. (Hager 1799)» Abate Vella published that Arabic documents he had translated showed that the people of Sicily and some parts of Europe were in fact Arabian and not Sicilian at all. He titled his document ‘Storia della Sicilia Islamica” (The History of Islamic Sicily). Because of these “facts” it seemed the whole history of Europe had to be re-written. Joseph Hager travelled to Palermo in 1794 to 'throw a glance on the newly found books of Livy'; Vella was discredited in 1795. On 29 August 1796 Vella was condemned to 15 years imprisonment and made to resign as abate of San Pancrazio. His belongings were sequestrated. [213]; Hager presented an expert report to the Neapolitan court (1799). Vella was released in 1799, and died discredited in Palermo in 1814 and went down in history as one of Europe’s most notorious falsifiers. (Contexte temporel : Les accords de non-agression entre SaintMarin et Napoléon sont étrangement conclus en 1796. Dans ce même temps les lois françaises forçant la presse écrite à être au service du gouvernement s'élargissent. Thomas Jefferson, fondateur du Parti républicain-démocrate en 1792, négocie avec Napoléon la vente illégale de la Louisiane en 1803, doublant la superficie du pays et permettant à Napoléon de se renforcer en Europe. Ceci après que la France ait cédé le Québec en 1763; il ne restera donc rien à la France, ni le Québec, ni la Louisianne, ni les conquêtes de Napoléon.) - Dans les lettres de Thomas Jefferson : Jefferson qui est le troisième président des États-Unis, de 1801 à 1809; ambassadeur en France de 1785 à 1789. Letter of Jefferson "THE CRUMBS OF SCIENCE" To the Rev. James Madison, Paris, July 19, 1788. «Having seen announced in a gazette, that some person had found in a library of Sicily, an Arabic translation of Livy, which was thought to be complete, I got the charge des affaires of Naples here, to write to Naples to inquire into the fact. He obtained in answer, that an Arabic translation was found, and that it would restore to us seventeen of the books lost, to wit, from the sixtieth to the seventy-seventh (Roman period), inclusive: that it was in possession of an Abbe Vella, who, as soon as he shall have finished a work he has on hand, will give us an Italian, and perhaps a Latin translation of this Livy. There are persons, however, who doubt the truth of this discovery, founding their doubts on some personal cricumstances relating to the person who says he has this translation. I find, nevertheless, that the charge des affaires believes in the discovery, which makes me hope it may be true.» THE CLASSICAL PRESS To Wells and Lilly, Monticello, April 1, 1818 «I am glad to find you are thinking of printing Livy... of Livy there is not, nor ever has been an edition meriting the name of an editio optima... since consigning my library to Congress I have supplied myself from Europe with most of the classics, and of the best editions, in which I have been much aided by mr. Ticknor, your most learned and valuable countryman.» (Affaire d'État visiblement. «Read the bible then, as you would read Livy or Tacitus» écrit-il en août 1787.) Monticello, January 12, 1819 «I read no newspaper now but Ritchie's, and in that chiefly the advertisements, for they contain the only truths to be relied on in a newspaper. I feel a much greater interest 213 The Abate Vella and his Forgeries, Some notes on the background of his works, Thomas FRELLER, Ph.D. Department of German, The University of Malta in knowing what has passed two or three thousand years ago, than in what is now passing. I read nothing, therefore, but of the heroes of Troy, of the wars of Lacedaemon and Athens, of Pompey and Caesar, and of Augustus too, Bonaparte and parricide scoundrel of that day. [] such characters as compose the executive administration, are watching for us all, I slumber without fear, and review in my dreams the visions of antiquity.» (N'est-ce pas que cela donne un peu de crédit au récit de type «épopée» d'Astyanax du gouverneur de la Géorgie Joseph M. Brown.) - La trace de Vella : Vella and his confidant, the Maltese monk Giuseppe Camilleri, discussed in 1794 what to do and manuscripts were carried to a secret place, some pages of an original codex were rewritten. Vella made Camilleri swear to keep their secret. In 1905 a certain Varvaro claimed the partial authenticity of the manuscripts of the Council, saying that Vella “had based them upon authentic documents of great value which were in his possession” (Gottheil, p. 312). Gottheil informs that two of the three volumes of Vella’s codices were kept in the Archivio di Stato in Palermo, where probably still are. “It is this last volume, evidently a copy of the original corpus delicti, which has at length been sold, and has found its way [to America]...” (Contexte temporel : Enfin les mentions de manuscrits de Tite-Live sont nombreuses depuis le XVIe siècle, de version complète ou de traduction arabe, telle la piste des livres de Liibeck. L'affaire du manuscrit de l'église de St-Peter à Legnica en Silésie au XIXe siècle a aussi été discrédité dans la presse; ainsi que celle de Martino Fusco en 1924 qui, comme Vella, avait remis en cause les autorités historiques par d'autres publications [Journal L'impartial, 10 septembre 1924]. Selon The Daily Mail, un paléographe au nom de Nicola Barone avait authentifié les textes, et la crédibilité du scholiaste avait été affirmé [214].) La piste irlandaise des oeuvres de Tite-Live : «Paul Jove a cru que Tite-Live entier avoit été transporté dans une petite isle d'Ireland, où on le conservoit avec soin, depuis le sac de Rome par Alaric. [Les Bibliothéques Françoises Volume 5 1773 p. 543]» «According to John Jamieson, Ancient Culdees of Iona (1890, p. 303): Boethius [lib. vii. p. 114] [says that] Fergus the II, assisting Alaric the Goth, in the sacking of Rome, brought away, as share of the plunder, a chest of books, which he presented to the monastery of Iona. Aeneas Sylvius (afterwards Pope Pius II) intended, when he was in Scotland, to have visited the library, in search of the lost books of Livy, but was prevented by the death of the king, James I. A small parcel of them were, in 1525, brought to Aberdeen, and great pains were taken to unfold them, but, through age and the tenderness of the parchment, little could be read ; but, from what the learned were able to make out, the work appeared by the style to have rather been a fragment of Sallust than of Livy.» - Possible prophétie de Tite-Live dans le Codex Fori Mussolini : a record of Fascism’s first decade in power was written in Latin by the classicist Aurelio Giuseppe Amatucci (1867-1960). It was buried as a foundation deposit under a monumental monolith of Carrara marble, north of the historic centre of Rome, the Foro Mussolini sports complex inaugurated in 1932, now the Foro Italico. The Codex was buried with a series of gold medals, minted especially for the occasion. The style of the Codex’s Latin is resonating strongly with Livy. The parallel between the opening of the Codex and that of book 21 of Livy’s Ab Urbe Condita is clearly drawn out in the commentary. Roman conqueror saw in the destruction of Rome’s Punic nemesis a reflection of the Eternal City’s own future. Amatucci also used Livy 1.8.1, the phrase relates to the origin of the Romans as a legally organized body politic under Romulus. Then «incerto Marte» as in Livy 1.33.4. The use of ‘it is the attribute of a Roman to act and to suffer bravely’ is from Livy 2.12.9. (Effectivement Hannibal Barca, un très grand tacticien militaire carthaginois, renverse de nombreuses cités et légions romaines à lui seul en ralliant des peuples "barbares" et accomplit la prophétie sur une vengeance annoncée. Il n'est pas impossible que le Codex ait été travaillé à partir des livres perdus de Livy, tentant de tirer parti d'un savoir que peu possèdent; les mentions MAN et LEADER sont en majuscules, le nom Mussolini a vraisemblablement été ajouté par surcroît. Le texte du Codex prophétise l'arrivée d'un homme, peut-être l'Antechrist.) «At this time by some divine command and will, a MAN appeared. He was gifted 214 Pegasus No.26, June 1983, UNIVERSITY OF EXETER CLASSICAL SOCIETY MAGAZINE with a singular sharpness of mind and a most steadfast spirit and ready to undertake or to undergo anything bravely. In his divine mind, he formed the plan not only to restore the fallen and overthrown fortunes [of Italy] to their former state, but even to restore to the Italians that Italy (Troy) which the ancient Romans (Trojans) had turned into a light for the entire world, and he set about making his deeds equal to his plans.» (Contexte temporel : Enfin si Mussolini aura fait usage d'une telle prophétie cachée au public, les Américains et les Anglais aussi en auraient conscience, c'est eux qui ont pris de court l'Italie : la victoire en Afrique du Nord étant proche, la suite logique était la conquête de la Sicile afin de libérer les routes maritimes en Méditerranée. Entre-temps, Mussolini avait été incarcéré par le roi Victor-Emmanuel III le 24 juillet 1943; fin août 1943, lors de la conférence de Québec, les Américains donnèrent leur accord à un débarquement en Italie.) «He acquired for the state the friendship of the highest priest of Rome with a just treaty, that he provided the country with the best- prepared army and a most excellently equipped naval and an air fleet, and that he carried a law that those who practised a profession and likewise artisans and craftsmen should all join in corporations or societies... [] this MAN, who thinks of all things and foresees them, felt that boys, girls and young men and women had to be educated in the new light and practically in the lap of the fatherland (Troy?) itself. [] their minds are formed by teachers, priests and officers after that perfect image of the fatherland that the LEADER outlines and sketches every day before the eyes of the Italians not in words but by his very deeds; [] choirs of these groups, who sing about the fatherland that the LEADER has saved, excite the spirit of each good man to magnificent deeds, and teach those who are jealous and hostile towards Italian glory that Italy is not a thing of the past, but of the future.» (On croirait voir le Make America Great Again de Trump.) Recherche d'une pierre du passé : «It is not an easy task to describe the genuine dedication, the unremitting attempts, the solicitous attention with which the mountains of Carrara were tested and searched far and wide, to find marble from which a monolithic obelisk might be dedicated to the LEADER. Finally a shining mass (of almost 400 tons) was found, which exceeded in height sixty feet, in width almost ten feet, and glittered in the sunlight.» [215] Continuité : Selon la légende, la reine de Saba serait retournée enceinte dans son royaume et son fils, Ménélik Ier, premier empereur d’Éthiopie, serait le fils de Salomon. Haïlé Sélassié Ier, qui se prévaut de cette dynastie salomonide, n'a jamais reconnu l'occupation italienne de son pays, entre 1935 et 1941. L'un des obélisques d'Aksoum a été emmené en 1937 en Italie, après l'occupation de l'Éthiopie par les armées de Mussolini. Il a été érigé non loin du Circus Maximus, à Rome, devant le bâtiment qui abritait le ministère des Colonies, ministère de l'Afrique italienne jusqu'en 1945. 215 The Codex Fori Mussolini: A Latin Text of Italian Fascism, Lamers and Reitz-Joosse, 2016 - Statue de la Liberté : (La Statue se comprend mieux après avoir abordé Heliogabale. Tout comme ce dernier a détourné la chrétienté, on cherche ici à détourner le sens de la Liberté, qui est l'«Indépendance américaine» donc les valeurs de patriotisme et de souveraineté, vers la Babylone. C'est la montée en puissance de l'impérialisme américain, cet impérialisme venant de Napoléon entre autre chose. Les images subliminales apparaissent souvent sous un angle particulier et une lumière particulière, elles suggèrent et ne sont pas destinées à être aperçues facilement; ici un mage au bâton ou semblablement, une pique avec une tête perchée tout comme l'iconographie des monnaies d'Heliogabale [Ref. VOL. 3 : christianisme troyen].) La Statue est inaugurée le 28 octobre 1886, trois ans après la mort de Laboulaye qui est un des instigateurs. Bartholdi qui supervise la construction de la Statue de la Liberté engagea un nouvel ingénieur, Gustave Eiffel (associé à la tour Eiffel), pour décider de la structure interne de la statue. L'homme politique Édouard de Laboulaye, devenu le leader d'un groupe de républicains américanistes après la mort d'Alexis de Tocqueville, organise le 21 avril 1865 un dîner clandestin à Glatigny dont la raison officielle est de célébrer la victoire de l'Union dans la guerre de Sécession (bataille d'Appomattox Court House en avril 1865). Après le dîner, alors que ces républicains s'étaient affligés de l'assassinat le 15 avril 1865 d'Abraham Lincoln, ils auraient eu l'idée de ce présent. Laboulaye était engagé dans la campagne présidentielle de Lincoln. A Liberty figure adorned most American coins of the time, and representations of Liberty appeared in popular and civic art, including Thomas Crawford's Statue of Freedom (1863) atop the dome of the United States Capitol Building. It was originally to be crowned with a pileus, the cap given to emancipated slaves in ancient Rome. - Bartholdi, impressionné par les colosses de Memnon qu'il a découverts lors de son voyage en Égypte en 1855, il avait pour plan une statue colossale à un port du Canal de Suez. La Statue de la Liberté est par suite inspirée du Colosse de Rhodes, une statue d'Hélios. Pline l'Ancien : “Few men can clasp the thumb in their arms, and its fingers are larger than most statues. Where the limbs are broken asunder, vast caverns are seen yawning in the interior. Within it, too, are to be seen large masses of rock, by the weight of which the artist steadied it…” D'après la Chronique de Michel le Syrien, le colosse de Rhodes fut définitivement détruit vers 654 par une expédition arabe qui emporta les vingt tonnes qui restaient du colosse (treize tonnes de bronze et sept tonnes de fer), pour les vendre à un marchand juif d'Émèse. C'est également en statue d'Apollon Hélios, coiffée d'une couronne rayonnante, que fut transformée la statue colossale de bronze, de plus de trente mètres, de l'empereur Néron, lorsqu'elle fut déplacée devant le Colisée par Hadrien. (C'est d'Émèse que Heliogabale vient et devient empereur romain, s'équivalent avec la divinité solaire. [A depiction of the Colossus of Rhodes, standing astride the entrance to the port, by 18th c. artist Georg Balthasar Probst]) - Bartholdi aurait voulu reproduire le visage d'une jeune fille juchée sur une barricade et tenant une torche, au lendemain du coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte. Il se serait inspiré d'un modèle qui posait pour lui, une certaine Céline, prostituée du quartier Pigalle ou de la mère maquerelle dirigeant le grand bordel de la rue de Chazelles, près des ateliers où les feuilles de cuivre de la statue furent assemblées. (Bien que subtile, ce n'est pas qu'une manche mais des replis formant un yoni bien ouvert, comme une Grande Prostituée.) - La statue est située sur l'île de Liberty Island, dans le port de New York. À l'origine, l'île était connue sous le nom de Bedloe's Island, et servait de base militaire. Elle abritait le Fort Wood, bastion d'artillerie construit en granit et dont les fondations en forme d'étoile à onze branches servirent de base pour la construction du socle de la statue. La première pierre du piédestal, renfermant une copie de la Déclaration d'indépendance des ÉtatsUnis, fut posée le 5 août 1884. Le piédestal a une base dorique avec des boucliers sculptés dans la pierre. Lorsque la dernière pierre de l'édifice fut posée, les Maçons prirent plusieurs pièces d'argent dans leur poche, et les jetèrent dans le mortier. Bartholdi est franc-maçon depuis 1875 à la loge Alsace-Lorraine à Paris. La pose de la première pierre du piédestal le 5 août 1884 est d'ailleurs une cérémonie maçonnique : c'est le grand maître de la Grande Loge de l’État de New-York William A. Brodie qui la pose. - KKK : Aucun Noir n'était invité à l'inauguration de ce monument censé aussi inspirer la fin de l'esclavage, pas plus que Joseph Pulitzer, juif et étranger, ou les femmes, d'où la manifestation de suffragettes. Outre Desmons, plusieurs francs-maçons faisaient partie de la délégation française. Le Ku Klux Klan est une organisation suprématiste blanche des États-Unis fondée le 24 décembre 1865. Nathan Bedford Forrest, un ancien général de cavalerie de l'armée confédérée, est choisi comme chef et organisateur en 1867. Forrest fixe comme «but sacré» le «maintien de la suprématie de la race blanche dans cette république», avec à sa tête le premier «Grand Sorcier du Ku Klux Klan». Ce rôle revient en 1867 à Forrest lui-même qui veut faire du KKK une force influente sur la scène politique. (Ceci est bien en évidence par les images subliminales de la statue; le KKK performe aussi des rituels à la torche dont l'un porte le nom de Wizard; ils adorent et portent allégeance la «république», et à Trump. Le sigle KKK est présent sur les gemmes greco-romain de la même époque que les monnaies d'Héliogabale. D'ailleurs le chiffre 11 est présent par les pattes des chevaux d'Héliogabale, et sur les rayons de sa couronne, ceux-ci peuvent-ils représenter les 11 apôtres donc la trahison de Juda? Le visage carré de la statue et le manque de poitrine laisse penser à un travesti comme les prêtres gallo-romains castrés.) The Cleveland Gazette, an African American newspaper : «"Liberty enlightening the world," indeed! The expression makes us sick. This government is a howling farce. It can not or rather does not protect its citizens within its own borders. Shove the Bartholdi statue, torch and all, into the ocean until the "liberty" of this country is such as to make it possible for an inoffensive and industrious colored man to earn a respectable living for himself and family, without being ku-kluxed, perhaps murdered, his daughter and wife outraged, and his property destroyed. The idea of the "liberty" of this country "enlightening the world," or even Patagonia, is ridiculous in the extreme.» (Petit éditorial non signé plein d'éloquence, les Américains avaient-ils accréditer la thèse de la Patagonie phénicienne?) - Emma Lazarus's vision described the statue as "Mother of Exiles". In 1903, the sonnet was engraved on a plaque that was affixed to the base of the statue. The title of the poem and the first two lines reference the Greek Colossus of Rhodes. The sonnet, "The New Colossus" (1883) : «Not like the brazen giant of Greek fame, With conquering limbs astride from land to land; Here at our sea-washed, sunset gates shall stand A mighty woman with a torch, whose flame Is the imprisoned lightning, and her name Mother of Exiles. From her beacon-hand Glows world-wide welcome; her mild eyes command The air-bridged harbor that twin cities frame. 'Keep ancient lands, your storied pomp!' cries she With silent lips. 'Give me your tired, your poor, Your huddled masses yearning to breathe free, The wretched refuse of your teeming shore. Send these, the homeless, tempesttost to me, I lift my lamp beside the golden door'.» (Si on lit à l'envers, cette «liberté» se nourrit des peines des individus, de leur pauvreté, de leur souffle de vie. Emma Lazarus étant une juive citant l'exile des juifs à Babylone dans ses textes, dans cet épisode Babylone est l'instrument de justice et non pas la ville inique. Sur cette ancienne image, les plis forment facilement des chaînes.) - Le rôle d'amulette : «Sur un autre jaspe rouge de la collection Skoluda (fig. 9a,b), [Héraclès] lutte contre un lion, debout sur le serpent ourobore contenant l’utérus symbolisé par une ventouse et entouré des trois lettres K. La scène combine différents niveaux de lecture, associant à l’animal maîtrisé aussi bien le contrôle d’un danger (avortement, saignements...) que des douleurs.» Aeschylus’ Eumenides suggests in a singleverse iambic incantations Athena, after threatening the Furies obliquely with the thunderbolts of Zeus, commands them to do her bidding (830–832): «and do not discharge upon this land the words of an idle tongue so as to cause all things that bear fruit no more to prosper. Lull to repose the bitter force of your black wave of anger. (Transl. H. Lloyd-Jones)» Commentators rightly assert that the triple alliteration of kappas (K) in the final verse is designed to sooth the angry Furies. Aeschylus may be mimicking a popular incantation—in this case an alliterating iambic verse used to stop or sooth anger. [216] (Quoi qu'il en soit des variantes, l'utérus ressemble à un dome ou un édifice avec pilliers et l'ouroboros à ce qui entoure le centre-ville; enfin la présence du chapeau du Ku Klux Klan ainsi que la couronne aux sept rayons sont tous deux associés à la même image, charme magique ancien.) 216 Stopping Evil, Pain, Anger, and Blood: The Ancient Greek Tradition of Protective Iambic Incantations, by Christopher A. Faraone. Greek, Roman, and Byzantine Studies 49 (2009) 227–255 - «The octopus uterus is also often found on these types of (tri-kappas) amulets and it was suggested that this particular form of the uterus may be associated closely with the sharp and shooting pains of birth.» (On aperçoit cette position «distale» qu'utilise la Statue en levant le bras très haut avec la torche. Cela suppose-t-il une dilatation ou un agrandissement face aux commerces mondialiste de la mer. Apo 18.23 «la lumière de la lampe ne brillera plus chez toi, et la voix de l'époux et de l'épouse ne sera plus entendue chez toi, parce que tes marchands étaient les grands de la terre, parce que toutes les nations ont été séduites par tes enchantements, et parce qu'on a trouvé chez elle le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qui ont été égorgés sur la terre.» Sur la statue, un deamon à son ventre.) [217] - Exemple de culte à la douleur : Périple du Pseudo-Scylax (VIe-IVe siècle av. J-C) «En sortant de cette dernière ville, vous découvrez le promontoire de Solœnte, qui s’avance beaucoup dans la mer. Cette, région-là est la plus célèbre de la Libye. C’est-là que viennent les différents peuples qui habitent, pour y exercer leur piété envers les Dieux. Au haut du promontoire est un grand autel consacré à la douleur et à Neptune. Sur cet autel, que l’on dit construit avec beaucoup d’art, sont des images de lions, de dauphins... La navigation, depuis les colonnes d’Hercule jusqu’au promontoire Hermès, est de deux jours depuis ce dernier lieu jusqu’au promontoire de Solœnte, de trois jours;» - Rhodes et le génie militaire : Rhodes est connu pour ces chevaliers de l’Ordre de Saint-Jean-deJérusalem et leur combat mené contre l’Empire ottoman en Méditerranée orientale. (Ce ne semble pas un hasard si Rhodes est lié à une guerre entre l'Occident et les Turcs/Arabes, tout comme l'attentat du 11 septembre survient tout près de cette Statue de la Liberté. Il faut considérer les mouvement millénaristes car lorsque Bush a instigué la guerre en Afghanistan et en Irak, il refusait dès lors de reproduire les incessantes guerres des Croisades d'autrefois. Un moindre mal? Il est probable que ces Arabes fussent seulement préparés au «retour du même» et que Bush ait porté le premier assaut.) Suite à la prise de Rhodes par Suleyman le Magnifique en 1522, les habitants contraints à quitter (l'Ordre) retournèrent en Occident. Martin van Heemskerck dans son tableau de 1570 place le Colosse enjambant le port de Rhodes, devant une vue urbaine imaginaire. André Thevet opte pour une vue de Rhodes plus fidèle avec le Colosse dans sa Cosmographie universelle de 1575. L’exemple d’un modèle de Rhodes (1521) est réalisé par l’architecte Basilio della Scuola dans le but d’aider à la défense de la ville juste avant le siège de 1522, c'est l’usage militaire de représentations chorographiques et leurs rapports avec l’espionnage. Le sultan aurait fait appel à des renégats grecs afin d’observer les fortifications de la ville, et se faisait conseiller par un certain maître Georges, qui était lui-même passé par Rhodes quelques vingt ans auparavant afin d’y dessiner un plan de la 217 Squatting, possibly pregnant woman with a club in her right hand and unbound hair flanked by two Kappas; the broken part contained an ithyphallic donkey attempting to penetrate the squatting woman. Barb and Michel identify the Donkey as the Incubus incarnation of Seth. On Barb's 38e, appears to be a uterine vase with key and ligaments sits next to the tail of the assaulting donkey. Gift of Rev. Greville J. Chester, 1867 ville (Vaivre et Vissière 2014: 65-66). (L'auteur [218] nous explique que les représentations fidèles de Rhodes serviront en fait comme de «l'information de terrain; intelligence gathering» en vue d'une attaque. Il va sans dire que le «fantasticum» créé par l'imagerie imaginaire, ou la Statue de la Liberté comme fantasme, occulte le réalisme; c'est-à-dire que le NY moderne tenait plus du glamour et du night-life qu'une réelle vertu d'indépendance.) 218 L’IMAGE DE RHODES À LA RENAISSANCE, Les enjeux d’une représentation, Par Anna Perreault, Université de Montréal - Statue de la Liberté – pli de robe à l'épaule : Au lieu d'un triangle pyramidal comme sur les billets américains, nous y trouvons une sorte de montagne constituée d'un triangle à angle droit et qui possède un oeil de la connaissance possiblement fermé. Le film Hackers (1995) traite de liberté d'expression à NewYork; on y découvre ce symbole presque identique où l'arc représente un oiseau de la liberté, sous-titré «SL[a]VE». Ce n'est pas sans rappeler le faisan de l'Ordre de la Toison d'Or dont faisait parti Napoléon, un oiseau du sacrifice, celui de la liberté. - Tout cela est bien beau jusqu'à ce que, un soir de pleine lune, tu discerne sur la paroi d'un bloc appartement un carré plus pâle que le reste de l'édifice beige; ces parois mal brossées comme en petites pierres sableuses. Un glyphe est inscrit, un personnage porte le genou droit à terre (devant son bloc appartement), sa jambe semble enchaînée à cet endroit sur le coin, sa face grossière qui rit rappelle un «gros cave», ses cheveux sont longs on dirait un pouilleux; un trou est au-dessus de sa tête (il restera dans son trou), une main seule est dessinée devant le personnage tel un serpent qui sort du sol, tendue devant comme voulant payer son loyer.... enfin à quoi servirait à des gens impuissants d'avoir des ressources, il vaudrait mieux les donner aux puissants de ce monde. Tout cela est transcrit en expressions vulgaires du langage québécois en vue de soumettre le locataire. On voit aussi une sorte de génie grossier au bas, dans un cercle, regardant vers l'extérieur : «attend-toi à te faire mettre dehors». «Ô déesse, s’il me fallait remonter à la première origine de nos malheurs et si tu avais le loisir d’en entendre le récit année par année, Vesper, avant que j’eusse fini, fermerait les yeux du jour dans le sombre Olympe.» Signé : le Goéland et le Huart s'en vont en Guerre Avertissement : on ne change pas le narratif de l'Histoire avec aveuglement. Il n'est pas pour fin d'abuser, par un enchaînement de doutes raisonnables, les gens, quant à l'assurance des réalités qu'ils ont.