Si le marché le prévoit chaque sondage fait l'objet d'une feuille de relevé en deux exemplaires au minimum dont un est remis à L’OPERATEUR indiquant sa position ses dimensions et les caractéristiques du sol rencontré. 4 - MANDRINAGE DE VERIFICATION L'entrepreneur prévient L’OPERATEUR de la date à laquelle il envisage d'effectuer les contrôles de mandrinage. IL les fait conformément aux prescriptions ci-dessous à l'aide d'un gabarit approprié qui doit passer librement dans les tuyaux ; il établit une fiche de contrôle conforme à celle jointe en annexe au présent document, en deux exemplaires dont un est remis à L’OPERATEUR. Il vérifie que chaque alvéole permet le libre passage d'un calibre constitué d'une tige de longueur L comportant un disque central plein qui est le gabarit rigide de diamètre D et aux extrémités deux disques pleins de diamètre d. Le déplacement du calibre est assuré par un des procédés suivants: - Il peut être propulsé à l'aide d'air comprimé, la pression maximale étant de 7 bars et le débit maximal de 3500 litres par minute ; dans cette hypothèse le mandrin peut être muni de jupes souples afin d'en assurer l'étanchéité et de faciliter la propulsion ; - Il peut être tracté à l'aide d'un filin ou poussé à l'aide d'aiguilles, l'effort maximal de traction ou de poussée étant de 100 daN. Les valeurs de d, D, L, sont indiquées dans le tableau ci-après pour chaque type de tuyau. Type D (mm) D(mm) L(mm) 42/75 38 32 90 56/60 50 44 90 75/80 70 64 200 Si L’OPERATEUR en fait la demande, l'entreprise remplace ou complète le mandrinage de vérification par un contrôle effectué à l'aide d'un alvéomètre enregistreur. En cas d'ovalisation d'un ou plusieurs alvéoles l'entrepreneur est tenu de réparer la conduite à ses frais. L'entrepreneur doit réaliser l'aiguillage des tuyaux. 5 - CHANGEMENT DE TYPE DE CANALISATION Lorsque la canalisation passe du type A ou B en type C, les tuyaux s'écartent progressivement les uns des autres sur une longueur de 3 M avant de rejoindre le premier peigne. Dans cette partie de canalisation, l'espace vide entre les tuyaux doit être rempli de mortier avec beaucoup de soin, pour éviter l'insertion de gravier ou de fragments de mortier entre les tuyaux, à l'endroit où ils se rejoignent. 6 - CHANGEMENT DE FORME D'EMPILAGE Le changement d'empilage est toujours réalisé en type C, les tuyaux étant gonflés. L'entrepreneur construit au préalable le radier sur la longueur nécessaire au changement d'empilage. - 91 - Dans le cas d'un franchissement d'obstacle par épanouissement horizontal, les tuyaux sont mis en place dans les peignes et le coffrage latéral est placé ensuite en respectant la distance imposée entre la face interne du coffrage et les tuyaux, soit 7cm. Dans le cas de franchissement d'obstacle par épanouissement vertical, l'entrepreneur met en place le coffrage latéral en premier lieu et les tuyaux ensuite. Dans tous les cas l'entrepreneur doit veiller à ce qu'il ne reste en particulier aucun vide entre les tuyaux. C’est seulement lorsque tous les vides ont été comblés par le sablon que l'entrepreneur peut procéder à l'achèvement de la partie supérieure de l'enrobement. 7 - CHARGE REDUITE Si par nécessité la charge sur l'ouvrage est réduite, l'entrepreneur est tenu de proposer à L’OPERATEUR les aménagements appropriés pour assurer la protection de l'ouvrage. 8 - CHANGEMENT DE COTE DES PANNEAUX DE SOUDURE Lorsque la canalisation relie deux chambres dont les panneaux de soudure ne sont pas placés du même côté de la canalisation, il est éventuellement nécessaire de croiser les tuyaux en cours de section conformément aux instructions portés sur les plans. L'opération réalisée en type C s'effectue sur un parcours rectiligne ; elle nécessite la mise en place d'un lit supplémentaire de peignes par couche à inverser ; si nécessaire, l'opération est réalisée en inversant simultanément deux couches de tuyaux sur une longueur de 15 m au minimum. 9 - ARRIVEE AUX CHAMBRES De part et d'autre de la chambre, la canalisation est de type C sur 3 mètres le changement éventuel de type A ou B en C et réciproquement s'effectue comme indiqué au paragraphe 249. L'entrepreneur réalise les masques selon l'une des deux techniques suivantes, indiquée par L’OPERATEUR : - Les derniers peignes sont placés à 0,10 m au moins avant l'extrémité théorique des tuyaux et l'enrobement des tuyaux est effectué jusqu'aux peignes ; l'enrobement de 0,10 m restant est réalisé en même temps que la construction de la chambre ; - les derniers peignes sont placés au niveau de la face intérieure du piédroit à construire, l'entrepreneur s'assure que l'adhérence du béton sur la face arrière des peignes est convenable. Les tuyaux sont soigneusement obturés à leur arrivée dans les chambres. Lorsque l'entrepreneur est chargé de la construction du masque d'arrivée à l'infra-répartiteur, il propose à L’OPERATEUR les mesures propres à assurer la liaison du masque avec les murs de fondation et son étanchéité au gaz et à l'eau. 10 - JOINTS DE DILATATION - 92 - Au passage d'un ouvrage d'art, et plus généralement chaque fois que le projet le prévoit, l'entrepreneur réalise des joints de dilatation dont les détails d'exécution sont à soumettre à l'approbation de L’OPERATEUR . IV- CANALISATIONS MULTITUBULAIRES ALLEGEES 1 - DISPOSITION DES TUYAUX Les canalisations allégées sont constituées de tuyaux semi-rigides en P.C.V. placés dans une tranchée avec un enrobement en sable. Le nombre, le diamètre et la disposition des tuyaux sont indiqués au dossier de projet. Les blocs normalisés sont décrits dans l'annexe "OUVRAGES DE GENIE CIVIL". 2 - CONSTRUCTION DE LA CANALISATION Une fois le fond de fouille purgé et nivelé conformément à l'article 20-9 l'entrepreneur met en place un lit de sable de 5 cm d'épaisseur constitué de sable de rivière ou de carrière dont les grains sont de dimensions inférieures à 5 mm ; l'essai d'équivalent de sable doit donner un résultat supérieur à 30. L'emboîtement et le collage sont réalisés conformément aux prescriptions de l'Article 24-3 relatives aux canalisations enrobées. Suivant leur nombre, les tuyaux sont maintenus en position par des étriers ou par des colliers souples, espacés de 2 mètres environ. L'entrepreneur réalise des massifs de blocage qui sont disposés en fonction du tracé de la canalisation et au minimum tous les 50 m. Ils sont en béton dosé à 350 kG de ciment CPA 325 ou équivalent pour 400 l de sable et 800 l de gravillons de 0,50 m de longueur et coulés en pleine fouille. L'entrepreneur réalise ensuite un enrobement avec du sable de la même qualité que celui installé en fond de fouille : au-dessus des tuyaux cet enrobement est au minimum de 10 cm et sur les côtés de la canalisation, il est de toute la largeur de la fouille. 3-PARTICULARITES D'EXECUTION EN TRANCHEES ETROITES Le faisceau de tuyaux est réalisé de telle sorte qu'il constitue un bloc soigneusement ligaturé et qu'une fois posé dans la fouille, il puisse être convenablement enrobé de sable sur tous les côtés ; au cas où un remblai en béton maigre ou grave ciment est prévu au projet, l'entrepreneur doit enrober les tuyaux avec le même matériau. Si L’OPERATEUR le demande, on utilise du béton de gravillons fluidifié. 4 - MANDRINAGE DE VERIFICATION L'entrepreneur informe L’OPERATEUR de la date à laquelle il envisage d'effectuer les contrôles de mandrinage. V /LES CONTROLES TECHNIQUES 1-MOYENS MIS EN OEUVRE - 93 - L'entrepreneur doit disposer, sur le chantier des moyens en personnel et en matériel adaptés à l'exécution des travaux à réaliser. Il supporte les conséquences provenant de moyens insuffisants ou inutilisables ou surabondants. Au cours de ses visites, l’agent de constatation vérifie que les travaux sont conformes au dossier de projet, et que les règles de l’art règlementant les travaux exécutés pour le compte de l’administration sont bien respectées. Il opère les vérifications qu’il peut effectuer lui-même conformément aux clauses techniques, et mentionne les anomalies constatées en cours de chantier sur le compte rendu de vérification technique. Il procède par examen, essai ou prélèvement, en vue d’analyse complémentaire, de matériaux en laboratoire ; les prélèvements sont effectués en présence d’un représentant de l’entreprise et consignés sur les attachements. 2-CONTROLE DU MATERIEL ET DES MATERIAUX L’agent de constatation rédige les bons de livraisons ou de restitution des matériels administratifs confiés à l’entreprise pour l’exécution des travaux. Il assiste à la prise en charge des matériels sur chantier et rédige les procès verbaux contradictoires de prise en charge par l’entreprise. Il vérifie les conditions de manutention et de stockage et la qualité des matériels et matériaux mis en œuvre. VI-LES ESSAIS ET MESURES POUR LA PRE-RECEPTION Généralités A l'issue des travaux de plantation et d'armement de poteaux, de pose de câbles aériens, de tirage de câble souterrains, de raccordement de câbles, de construction de ligne de branchement, l'entrepreneur est tenu de s'assurer par un contrôle technique approfondi qu'ils ont été réalisés conformément aux prescriptions du présent Cahier des clauses techniques. L'entrepreneur est tenu de justifier les vérifications effectuées en fournissant des fiches de contrôles ou de mesures. Toutefois, TUNISIE- TELECOM se réserve le droit d'effectuer par ses propres services tous les contrôles portant sur les mêmes points ou des points complémentaires qu'elle juge utile de les vérifier. Si au cours des essais ou des contrôles des défauts, anomalies ou imperfections sont constatés, l'entrepreneur est tenu d'y remédier. La réception ne peut être prononcée que lorsque l’organisme chargé de la réception juge que les travaux sont réalisés conformément aux prescriptions données dans le cahier des clauses techniques. Essai Electriques L'attention de l'entrepreneur est particulièrement attirée sur les indispensables essais à effectuer : Essais électriques préalables des sections avant raccordement, Essais électriques de fin de raccordement des câbles. - 94 - L'ensemble des paires doit répondre aux normes définies ci-après : 1. Continuité On vérifie, sur le tronçon, la continuité des fils, celle de l'écran s'il y en a un, et l'absence d'inversion entre les fils d'une paire. Opération exécutée à l'aide d'un appareil de mesure approprié. 2. Résistance d'Isolement La résistance d'isolement mesurée sous une différence de potentiel de 500 volts en courant continu entre chaque conducteur et tous les autres conducteurs réunis ensemble et connectés à l'enveloppe ou à l'écran, et à la terre, doit être : - Supérieure ou égale à : 1 000 M Ω Pour les câbles à isolation plastique non remplis 500 M Ω Pour les câbles remplis Si la longueur de tronçon est inférieure à 2 Km - Supérieure ou égale à : 2 000 M Ω / Longueur Km 1 500 M Ω / Longueur Km Pour les câbles non remplis Pour les câbles remplis Si la longueur du tronçon est supérieure à 2 Km. La lecture est faite après un temps d'application de la tension égale à : - 1 mn pour les câbles non remplis - 2 mn pour les câbles remplis. 3. Para-diaphonie "Simplifiée" Cette mesure s’effectue sur les câbles de transport. Elle n'a pas pour but d'évaluer la diaphonie entre 2 circuits donnés, mais seulement de détecter les dépairages "redressés", ou double dépairage, défaut de construction le plus à craindre dans les câbles des réseaux. Cet essai consiste en une mesure de vérification de Para-diaphonie faite à la fréquence f = 800 Hz, les 2 circuits réels de la quarte étant "ouverts" à l'extrémité opposées (sans terminaison). La valeur relevée dans ces conditions, ne représente par l'affaiblissement diaphonie, mais elle permet de vérifier si la continuité de l'unité de câblage, la quarte, a été bien respectée dans tous les joints, pour cela, il faut et il suffit que la valeur mesurée soit supérieure à 50 dB. Dans le cas contraire, il a un défaut caractérisé, dû à un dépairage fait dans un certain joint et redressé dans un autre. 4. Mesure de Résistance de Boucle et d'Equivalents Sur les câbles de transport, 3 paires seront mesurées afin de déterminer: - La résistance de boucle en courant continu, - L'équivalant à la fréquence f = 800 Hz, entre les deux extrémités de la jonction complète de tête à tête. - 95 - 5. Déséquilibre de Résistance La différence de résistance de deux conducteurs d'une paire quelconque ne doit pas être supérieure à: - 3 s'il s'agit d'un câble utilisé pour des liaisons inter-centraux ou des circuits locaux, - 3 pour les câbles de transport et de distribution, quel qu'en soit le calibre. Clauses Contractuelles Tout défaut constaté devra être relevé par l'entreprise de raccordement et aux frais de celle-ci même si le défaut se trouve en pleine longueur de câble, car il appartiendra au personnel chargé du raccordement de faire les essais des longueurs avant de commencer l'exécution des épissures, et de prendre toutes les dispositions en conséquence. - 96 - Référence(s) OT :………………………………/NIA :…………………………………… Direction Régionale:………………….. / Projet :…………………………………………... Entreprise :………………Contrat A/O N° …………Marché cadre : ……………… RECEPTION RESEAUX D’ACCES Réception RLA Provisoire Réception RLA Définitive Réception WLL Autres…………………….. Service ControleTT/CERT Les Intervenants : S/Contractant:…………… Client:……………………… ………. … Représentant: Représentant: - 97 - RECEPTION PROVISOIRE RLA I – VERIFICATION DE LA DOCUMENTATION I-1 LE PLAN ITINERAIRE DE DISTRIBUTION Echelle : 1/1.000 1/2.000 Indications : - Parcours des artères téléphoniques - Position des points de concentration - Position, numéro et type de chaque chambre - Capacité et type d’empilage des conduites - Distances entre chambres - Orientation du plan I-2 LE PLAN ITINERAIRE DE TRANSPORT Echelle : 1/1.000 1/2.000 1/10.000 Indications : - Position, numéro et type de chaque chambre - Capacité et type d’empilage des conduites - Distances entre chambres - Orientation du plan Oui Oui Oui Oui Oui Non Non Non Non Non Oui Non Oui Oui Non Non Oui Non Oui I-3 LE SCHEMA DES CABLES DE DISTRIBUTION Etabli par S/R, sur ce document sont portés : - Le sous- répartiteur avec son code d’identification Oui - La position par rapport au sous- répartiteur de chaque P.C Oui - Le nom des voies et carrefours empruntes par les artères Oui - Tous les câbles de distribution avec leur capacité et le détail de leurs divisions Oui - Le calibre des conducteurs Oui - Les longueurs cumulées aux divisions P.C / S.R Oui - La représentation des chambres avec mention de leur numéro et de leur type(B-C) Oui - Le schéma du sous- répartiteur avec l’emplacement des différentes têtes de transport et de distribution Oui - Le schéma du RG (cas de distribution directe): - La représentation des fermes libres et occupées Oui - La position des différentes têtes sur ces fermes identifiées par leur constitution et leur affectation Oui - Le diagramme par tête de distribution Oui Non Non Non Non Non Non Non Non Non Non I-4 LE SCHEMA DES CABLES DE TRANSPORT Indications : - Les câbles avec indication de leurs capacités ainsi que le détail de leurs divisions Oui - Les calibres des conducteurs Oui - 98 - Non Non