Module n° 1 : Souvenirs et nostalgie 1 1) Vocabulaire : • Souvenir (n.m) : une réminiscence/ une commémoration/ un rappel/ une mémoire/ une pensée/ une évocation/ une relique/ une cicatrice/ une souvenance • se souvenir (v) : avoir en tête/ garder à l'esprit/ se rappeler/ ressouvenir/ se ressouvenir/ se remémorer/ mémoriser/ revoir/ évoquer. • Nostalgie (n.f) : une tristesse/ une amertume/ un regret/ un remord/ une douleur/ un malaise/ une peine • La nostalgie : désigne souvent, une mélancolie mêlée d’un envoûtement par rapport à des souvenirs liés aux lieux de la vie passée de la personne qui l’éprouve et notamment aux lieux de son enfance, évoqués à travers une jouissance qui est douloureuse. • Etre déçu par rapport au passé : éprouver une déception • Amnésique : quelqu’un qui a perdu la mémoire 2) Les dangers du souvenir : Du moment où on focalise sur le passé, les dangers du souvenir apparaissent : • Le souvenir est inexact et incomplet : il est trompeur et nous guide vers un monde illusoire du moment où il nous présente la beauté, la perfection et non pas la réalité telle qu’elle est. En effet, l’évocation d’un passé (d’une réminiscence) embelli par l’allégresse et la jouissance nous emprisonne dans une dimension féerique et irréel pour devenir ainsi des prisonniers coincés dans le labyrinthe du passé. « La nostalgie est un poison » Jules Renard • Rester cloitré (enfermé, séquestré, emprisonné) dans un passé révolu (ancien) ne peut en aucun cas aider les peuples qui veulent progresser. En vérité, on ne peut pas avoir des perspectives pour l’avenir tout en étant enchainé au passé. • On s’évade du présent, surtout, lorsqu’il est cruel : On se réfugie dans l’inaction. On refuse d’affronter les contraintes du présent alors, on construit notre vie sur un passé qui s’est déjà passé. Cela conduirait, ainsi, à la passivité et fait reculer (renoncer) la volonté de l’être humain. « Il vaut mieux garder la nostalgie d’un paradis en le quittant que de le transformer en enfer en y restant » Ferron (une fois hanté/ obsédé par un passé heureux, on devient coincé dans un bonheur illusoire à jamais). • Il est parfois, dérisoire (inutile) d’évoquer des souvenirs malheureux qui ne font que perpétuer (éterniser) la souffrance (la douleur, l’amertume) de certains. En 2 effet, se rappeler d’un échec, d’une déception (d’une frustration), ou de la mort d’un être cher ne fait qu’accentuer la peine et la souffrance. (qu’ajouter à la souffrance une autre souffrance). • Donc, il vaut mieux vivre le présent avec toutes ses imperfections, ses cruautés, ses maux, ses douleurs, ses souffrances et ses tourments que de plonger dans les réminiscences et de complaire dans le passé. 3) Les avantages du souvenir : • Le souvenir conserve auprès de nous les êtres chers. Autrement dit, qu’importe la distance et les raisons qui te séparent d’un être cher, il suffit d’évoquer (de revivre, de ranimer) les souvenirs et les réminiscences partagés avec lui qu’on se trouve capable de satisfaire l’envie de le rencontrer et d’éteindre, ainsi, la flamme d’une manque. • Le passé commande le présent : le présent est basé sur le passé. Donc, le passé nous permet d’apprécier le présent ou de le fuir. • Se souvenir d’une réminiscence douloureuse est un soulagement. • Notre passé est notre expérience : il existe en nous et nous vivons avec. Il fait partie de notre personnalité, de notre égo et de nous-même. • Le souvenir peut nous procurer le sentiment d’exister intellectuellement : Ton passé est la preuve de ton existence. • Ranimer une souvenance heureuse, c’est, en fait, se plonger dans une autre dimension, celle de l’euphorie, de l’extase et de l’enthousiasme. Etre submergé voire naufragé par un océan de bons souvenirs permet l’évasion et la fugue d’un quotidien infernal et triste (se fouir d’un présent douloureux et s’abriter dans le passé). « La nostalgie, ça vient quand le présent n’est pas à la hauteur des promesses du passé » Bissondath • Le passé comporte des expériences de vie inoubliables qui servent, parfois, de leçon pour le présent pour ne pas commettre les mêmes erreurs. D’ailleurs, ceux qui gagnent des expériences désagréables ou douloureuses dans leur vie sont les plus mâtures et les moins vulnérables (fragiles). • Le passé fait partie de notre patrimoine historique ainsi que culturel. C’est la raison pour laquelle, on procède à organiser les commémorations grâce auxquelles, on parvient à conserver en conscience nationale les évènements marqués de l’histoire collective et à garder nos traditions et nos coutumes héritées par les ancêtres vu leur valeur inestimable. C’est le cas du peuple tunisien qui organise annuellement des cérémonies à la mémoire 3 des martyrs. C’est une occasion pour prier Dieu accueillir les âmes de ces défunts et pardonner leurs pêchés. C’est, également, une opportunité pour faire hommage aux héros de la Tunisie et pour leurs témoigner toute la gratitude et la reconnaissance, étant donné que leur sang versé était le prix de notre liberté et de notre indépendance. Les tunisiens demeurent fidèles à leur histoire et à leurs ancêtres. En effet, afin de préserver l’habit traditionnel ainsi que le patrimoine culturel, les descendants des carthaginois ont proclamé le 16 Mars une journée nationale de l’artisanat et de l’habit. 4) Les souvenirs et la mémoire : • La mémoire serait incapable d’oublier le passé puisque les éléments déclencheurs existent encore : les objets, les lieux, les mélodies et même les personnes. • Subir une violence pendant l’enfance, être témoin d’un crime, ou avoir vécu les atrocités de la guerre sont tous des cauchemars qui hantent l’esprit et que personne ne peut s’en débarrasser qu’au moyen d’une thérapie psychique. • Il se peut que des gens désirent oublier le passé parce qu’ils ont connu une déception amoureuse quittant les lieux pour des pays lointains. • Il est aussi possible que la mémoire soit défectueuse involontairement, par l’effet d’une amnésie ou d’un trou de mémoire, c’est ainsi que la personne oublie quelques évènements du passé. 5) Dépassement : • Notre rapport avec les souvenirs douloureux doit être positif. • Les côtés agréables du passé nous aident à nous concilier avec le présent. • Il faut repenser, positivement, le passé pour mieux investir l’avenir • On doit, à tout prix, empêcher les cauchemars du passé de venir empoisonner le bonheur du présent • Il vaut mieux étendre un pont pacifique entre le passé et l’avenir en pensant que vivre signifie prendre des risques. • Les méfaits de la guerre, la perte d’un être cher, la déception sentimentale et les privations dues à la misère ont souvent été les causes majeures de l’échec dans la vie. Or, ce résultat tient moins à ces souvenirs malheureux qu’à la personnalité de l’individu. En d’autres termes, grâce aux souffrances infligées par les mauvaises expériences, on peut réaliser un exploit contraire, c’est-à-dire une réussite prodigieuse : Par exemple, les malheurs endurés à cause de la guerre doivent faire en moi un partisan de la paix en expliquant aux gens les conséquences néfastes de cette malédiction. De même, le souvenir d’un proche décédé ne doit pas m’anéantir mais plutôt m’aider à être le rassembleur des membres de la famille. Quant à l’échec passionnel, si mon partenaire m’a trompé ou m’a abandonné, j’aurai gagné à ne pas endurer son infidélité. Ainsi, j’envisagerai de chercher l’amour avec une personne sincère. 4 Il en est de même pour l’échec scolaire qui doit m’apprendre à bien m’occuper de la scolarité de mes enfants. Enfin mais pas des moindres, la pauvreté dans laquelle j’ai vécu mon enfance et dont les souvenirs me font encore beaucoup de peine doit être un stimulus (doit me stimuler) pour avoir une situation matérielle satisfaisante tout en travaillant et faisant de mon mieux. • Bref, les souvenirs désagréables n’ont pas à empester (puer, ruiner) ma vie. Au contraire, il faut me réconcilier avec moi-même et avec mon passé pour mieux investir l’avenir. 6) Quelques structures pour les essais : • Pour la problématique : ➢ A quelle limite est-ce vrai ? ➢ A quelle mesure peut-on accréditer une pareille (telle) réflexion ? ➢ A quelle mesure peut-on adopter une telle opinion (un tel avis, une telle pensée …) ? • Pour la conclusion : ➢ Il ressort de ce qui précède que ….. ➢ A la lumière de ce qui précède, on peut conclure (déduire) …….. ➢ En guise de conclusion ➢ Pour conclure ➢ En guise de clôture ……. 5 Module n° 2 : L’Amour 6 1) Vocabulaire et définition : *Amour : Il désigne un sentiment d’affection et d’attachement envers un être, un animal ou une chose, qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, spirituelle ou même imaginaire avec l’objet de cet amour à adopter un comportement particulier. En tant que concept général, l’amour renvoie la plupart du temps à un profond sentiment de tendresse, d’affection, d’attachement envers une personne. Toutefois (Pourtant, Cependant), même cette conception spécifique de l’amour comprend un large éventail de sentiments différents, allant du désir passionné et de l’amour romantique à la tendre proximité sans sexualité de l’amour familial ou de l’amour platonique et à la dévotion spirituelle de l’amour religieux. L’amour, sous ses diverses formes, agit comme un facteur majeur dans les relations sociales et occupe une place primordiale dans la psychologie humaine, ce qui est, en fait également, l’un des thèmes les plus courants dans l’art. L’amour, est un ensemble de sensations, de sentiments profonds, qui ne nous quitte plus le temps que dure notre relation. Ce sentiment de mal être, d’attente interminable, d’un manque quand l’autre n’est pas là. Cette impression de bonheur, d’extase et de bien-être lorsque l’autre est à nos côtés. Etre dépendant de la personne que l’on aime, ne vivre que pour lui et ne plus rien avoir à en faire du reste. L’amour est double : il est à la fois une souffrance et un plaisir tel « un poison délicieux ». 2) Synonymes et champs lexical : • Amour : affection/ tendresse/ passion/ penchement/ attachement/ attraction/ penchant/ adoration/ idolâtrie/ admiration/ vénération/ union/ une flamme/ émotion/ sentiment/ obsession/ sensation/ dévotion/ dévouement/ enthousiasme/ fusion/ allégresse/ jouissance/ extase/ un désir/ ardeur/ une ivresse/ un libido/ une copulation/ un accouplement/ une euphorie/ mariage/ relation conjugale/ liaison ou relation amoureuse/ adultère/ libertinage/ noblesse/ fraicheur/ prostitution/ un instinct/ une impulsion. • Amour passager : un coup de foudre/ un béguin/ un caprice/ une amourette/ une passionnette/ une idylle. • Aimer : chérir/ adorer/ admirer/ idolâtrer/ affectionner/ vénérer/ déifier (vouer la divinité à qqn)/ être amoureux de qqn/ être épris de qqn/ être fou de qqn/ tomber éperdument (follement/ passionnément) amoureux de qqn/ avoir l’impression de recevoir une décharge électrique/ tombé sous le charme de qqn/ avoir l’impression d’être frappé par la foudre/ être foudroyé/ avoir un faible pour qqn. • Aimant : bien-aimé/ chéri/ copain/ partenaire/ petit ami/ adorateur/ amoureux/ 7 compagnon/ conjoint. • Amoureux : épris/ aimant/ sentimental/ passionné/ ardent/ adorateur/ soupirant/ émotif/ énamouré/ entiché/ séduit/ ensorcelé/ envoûté/ tombé sous le charme de qqn/ fasciné/ captivé/ obsédé/ attiré/ hypnotisé / hanté/ possédé par une ardeur. • Séduire : charmer/ flirter/ conquérir/ foudroyer/ ensorceler/ émerveiller/ subjuguer/ aguicher/ attirer/ flatter/ captiver/ hypnotiser/ éblouir/ envoûter/ enjôler/ aveugler. • Séduction : Envoûtement/ fascination/ sortilège/ enchantement/ émerveillement/ attraction/ attirance/ influence/ érotisme. • Séduisant : Captivant/ excitant/ ensorcelant/ sexy/ fascinant/ attirant/ charmant/ ravissant/ désirable/ irrésistible/ attrayant/ attractif/ attirant/ plaisant/ enchanteur/ époustouflant =/= dégoutant/ répugnant/ déplaisant/ désagréable/ laid/ repoussant. • Rendez-vous = rencard = datte. • Amour impossible/ coup de foudre/ coup de cœur/ faire l’amour/ déclaration d’amour/ amour propre/ une folie/ sexualité/ envie amoureuse/ tabou • Avouer son amour (sa flamme) : déclarer/ admettre confesser =/= nier/ dissimuler. • Vénus : Déesse de l’amour, mère de Cupidon • Cupidon : Dieu des amours profanes, enfant capricieux, espiègle, ailé et portant un arc avec lequel il tire des flèches d’or dans les cœurs humains. 3) Antonymes : • Haïr : mépriser/ détester/ abhorrer • La haine : le mépris/ la rancœur/ la rancune/ l’hostilité. 4) Phrases pour enrichissement : • Son parfum m’avait enivré. • Amour : miel et poison : c’est le philtre du feu qui fait du souffle mêlé de l’homme et de la femme des frissons de la chair et des rêves de l’âme. • Philtre d’amour : philtre magique/ imaginaire/ aphrodisiaque pour faire tomber amoureux deux personnes qui le boive. • Ces murs de que l’on construit pour se protéger peuvent nous empêcher de souffrir, mais 8 ils peuvent aussi nous empêcher de faire face à la réalité. • Il y a des fois où l’amour ne suffit pas. • Parfois, tu rencontres une personne avec qui tu connectes facilement. Tu es confortable avec elle et tu n’as pas à prétendre être quelqu’un d’autre. • Parfois, l’attirance physique peut se muter en des sentiments forts • L’instinct : une émotion qui ne se vit mais ne se réfléchit pas. Un acte authentique entre destinée et liberté. • On dit : ➢ C’était la goutte qui a fait déborder la vase ➢ La vie s’acharne sur quelqu’un ➢ Il n’arrive pas à la cheville de quelqu’un ➢ Se répandre comme une trainée de poudre ➢ Fouiller quelque chose de fond en comble ➢ La vengeance est un plat qui se déguste extrêmement froide ➢ Tous ses efforts sont condamnés (voués) à l’échec = tous ses efforts sont réduits à néant 5) Types d’amour : • Amour absolu = le grand amour • Amour adultère = amour illégitime, illégal, hors la loi • Amour éphémère : passion passagère, amourette, caprice, béguin • Amour vénal : Relation sexuelle contre paiement • Amour non partagé : non mutuel, non réciproque : il est plus difficile à gérer et il vous fera sans doute souffrir : Avoir des sentiments forts pour une personne et en contrepartie, elle n’en a rien à faire. • Amour tumultueux : Qui est marqué par l'impétuosité, le bouillonnement, les orages • Amour platonique : il peut se produire entre amis : amour pur, innocent, privé de tout contact physique ainsi que sexuel. • Amour propre : C’est l’amour de soi dans le regard des autres. • Amour fusionnel : Les deux font un. Ils peuvent y perdre l’identité. • Amour respectueux : Les deux font deux. On s’aime sans se sacrifier. • Amour universel : C’est quand j’aime celui qui est détestable que je suis dans l’amour universel. • Coup de foudre : C’est un amour imprévu, soudain, inenvisageable, un phénomène qu’ une personne peut ressentir lors d’une rencontre subite avec une personne inconnue, amour dès le premier regard. Le coup de foudre parait être quelque chose d’unique et de formidable, c’est du moins ce que ressentent les personnes qui se disent avoir été frappées par la fameuse « décharge électrique » de l’amour. C’est une rencontre soudaine et violente qui projette les amoureux sur une autre planète où émotions, sensations et désir sont à leur paroxysme. Peut-il déboucher sur une relation durable ? Le coup de foudre est un amour d’emblée qui remet en cause l’existence même des êtres qu’il frappe. Comme envoûtés, ils ne suivent plus les étapes normales du processus d’intimidation et de la connaissance de l’autre, propres à la relation classique d’une relation. L’effet de de surprise court-circuite la réflexion et sidère la pensée : c’est comme un choc physique. Un coup sur la tête qui change les couleurs et les formes. On ne contrôle plus rien, on est propulsé sur orbite sans cesser de tourner. 9 En instant, les amoureux se sentent seuls au monde, sans repères. Une brulure intense, une merveilleuse douleur les consume. L’amour au premier regard : c’est le bonheur à l’état pur. Ils en sont si surpris qu’ils subissent de plein fouet ce qu’ils croient être le « grand amour ». Pris dans une déferlante amoureuse, certains sont prêts à tout lâcher sur un coup de tête, quitter mari ou femme, enfants ou travail. S’y attendre incite à plus de prudence à mieux comprendre qu’il peut s’agir d’une crise, sans prendre immédiatement des décisions radicales. Il n’existe pas de prédispositions au coup de foudre. Toutefois, il est vrai que certaines personnes s’engouffrent volontiers, dans des conduites adolescentes. Elles croient que le véritable amour doit fatalement, commencer par cet envoûtement immédiat, puis croître dans une parfaite harmonie sexuelle et mentale, pour disparaître à la première déception. Certains disent que n’est rien qu’une « illusion ». Le danger de la réciprocité imaginaire : Ce miracle de l’amour, ce rêve d’accord parfait, n’est pas seulement la naissance d’un lien, c’est également celle d’une aliénation. La confrontation de la réciprocité imaginaire : Ce rêve d’accord parfait, n’est pas seulement la naissance d’un lien, c’est aussi celle d’une aliénation. La confrontation irrémédiable avec la réalité n’en sera que plus brutale. Car toute rencontre amoureuse connait l’étape nécessaire et douloureuse de la fin de la « lune de miel ». Mais, dans le coup de foudre, la prise de conscience est particulièrement difficile. Le piège de l’illusion peut conduire dans un autre piège, celui de la réciprocité imaginaire. En effet, dans bien des cas, cet attachement vertigineux n’est pas partagé : Le feu ardent du désir est brusquement et violemment éteint par la bourrasque de la réalité. S’accrocher désespérément à un être qui n’éprouve pas les mêmes sentiments peut conduire à l’érotomanie (un trouble psychologique délirant qui se caractérise par la conviction chez un individu qu’il est aimé par un autre) qui est une forme de psychose passionnelle fondée sur l’illusion délirante d’être aimé. Plus fulgurante, la passion n’a pas avancé dans la maturité de l’amour, le partage du quotidien avec un projet de vie commun, ne résistant pas à la vie ordinaire de « gens ordinaires », le feu s’éteint aussi vite qu’il s’est allumé. Le coup de foudre est un choc violent qui provoque un mélange de bonheur et de souffrance. D’un côté, on nage en pleine euphorie, et de l’autre, on est troublé, voire angoissé par sa violence. Et si nous étions prédestinés à nous rencontrer ? Le recours au destin et à la magie est une façon de donner un sens à ce phénomène intense et troublant. Il ne faut pas croire en l’amour, au premier regard, car cela signifie être tombé amoureux d’une apparence pas d’une personnalité. A ce propos, la mythologie grecque a lié le coup de foudre à la manifestation subite de l’amour dès le premier rencontre : Cupidon, dieu de l’amour, cible les deux cœurs d’un couple pour les rendre éperdument amoureux. Cette fabuleuse légende trouve-t-elle à l’écho dans les cœurs des jeunes ? Un nombre de jeunes attendent le grand amour, un amour qui naît, grandit et s’épanouit. D’autres ont perdu espoir puisque Cupidon ne les a pas ciblés et ont fini par lâcher prise et oublier une fois pour toute, tout ce qui a un rapport avec le grand amour. C’est le cas de tant de jeunes qui ont fini par ne plus croire au coup de foudre. Selon eux, il ne s’agit qu’une chimère (illusion, rêve irréalisable). Ce genre d’histoire n’existe pas. Autrement dit, on peut rencontrer une très belle fille et elle peut nous plaire vraiment. Cependant, l’amour n’a rien à voir avec cela : c’est purement physique. 10 Il suffit d’une petite réflexion pour bien comprendre que l’ère où nous vivons est centrée sur le matériel. Il n’y a d’amour que lorsqu’il s’agit de relation parents-enfants. Toute autre relation, en dehors de ce cadre, est basée sur l’intérêt et l’hypocrisie. Certes, on peut être attiré par l’apparence physique de quelqu’un, mais cela n’a pas de rapports avec les sentiments, les vrais. « Tout ce qui brille n’est pas or ! » « Ne sois pas amoureux de la plus belle femme mais sois amoureux de la femme qui rend ton monde plus beau » « L’amour ne voit pas avec les yeux mais avec l’âme » (Victor Hugo) Pour certains d’autres, le coup de foudre existe mais il faut qu’il soit réciproque. Tout sentiment sincère et mutuel a toutes les chances de s’épanouir. Ils sont littéralement convaincus que le coup de foudre est la meilleure des relations et celle qui naît suite à ce genre d’électrochoc » doit cibler l’homme et la femme au même moment. C’est le plus beau cadeau que Dieu puisse offrir à l’être humain. Toutefois, il faut être vraiment chanceux pour que l’amour soit semé dans les deux cœurs et au même instant. • Mariage : Lien conjugale : union conjugale solennelle rituelle sacrée et contractuelle, à durée illimitée ou indéterminée, reconnue et encadrée par une institution juridique ou religieuse qui en détermine les modalités. Le terme désigne, à la fois, la cérémonie rituelle, l’union qui en est issue et l’institution en définissant les règles. C’est l’un des cadres établissant les structures familiales d’une société. Les formes varient d’une société à une autre et parfois au sein de la même société. Les mariages diffèrent dans les conséquences matérielles de l’engagement matrimonial (droits et obligations des époux), par les conditions à remplir par les époux pour être mariables (possibilité ou non du mariage homosexuel, de mariage mixte, de polygamie…), par le découlement du rite célébrant le mariage, par la symbolique associée à son engagement (religieux ou civil, mariage d’amour ou arrangé), par les conséquences sociales de l’union des époux (alliance entre familles). Le mariage est défini usuellement, comme étant l’union légitime d’un homme et d’une femme. Le mariage s’étend, également, comme l’acte par lequel le couple se place dans une situation juridique durable afin d’organiser la vie commune et de préparer la création d’une famille. Le mariage est, ainsi, un acte officiel et solennel qui institue entre deux époux une communauté de patrimoine et de renommée appelée « famille » (ou foyer) dont le but est de constituer de façon durable un cadre de vie commun aux parents et aux enfants pour leur éducation. Le mariage est une institution qui a pris de multiples formes selon les peuples au cours de l’histoire. Visant universellement à sanctionner un cadre voué au développement de la famille, le mariage donne un statut particulier aux époux : il émancipe le personnage qui devient majeur et lui donne des obligations envers son conjoint (partenaire), sa future progéniture et la famille de son conjoint. Pour quelques-uns, le mariage scelle l’amour. D’ailleurs, selon l’Islam l’amour est concrétisé dans le cadre du mariage. Pour d’autres, le mariage tue l’amour. En effet, le contact physique détruit l’amour puisque l’objectif est atteint, donc la flamme de l’amour s’éteint. « La nuit, tu es dans mes rêves, le jour, tu hantes mes pensées mais la seule place où je ne te vois pas, c’est dans mes bras » 11 • Concubinage : C’est un mode de conjugalité défini comme l’union de fait entre deux personnes qui vivent en couple sans être mariés ni pacsés. Le concubinage ne résulte d’aucun contrat et d’aucun acte administratif. • L’union libre : Une union amoureuse librement engagée entre deux personnes, en l’absence de régulation par la loi et sans aucune reconnaissance civile ou religieuse. L’union libre n’est que le rejet du mariage. Selon ce concept, l’union libre d’adultes est une relation légitime qui devait être respectée. Une grande partie de la tradition de l’union libre est un produit de l’anarchisme civique qui recherche la non-ingérence de l’Etat ou de l’église dans les relations humaines. Toute personne majeure non engagée par le mariage ou par un contrat est, donc, libre de vivre avec toute autre personne majeure, ou même avec plusieurs personnes engagées ou non, et d’entretenir avec elles toutes formes de relations, y compris sexuelles dès que celles-ci font l’objet d’un consentement mutuel. 6) Amour étant une bénédiction : • L’amour partagé : les deux amoureux partagent le même sentiment d’amour qui est fondé sur la fidélité, la confiance et le respect. L’amour devient une source de bien-être. Il assure l’équilibre psychique puisque la présence du partenaire accorde à son élu la béatitude et donne sens à sa vie. Ce plaisir a été éprouvé par « Louis Aragon » dont la passion fervente pour « Elsa Triolet » est devenue une source d’inspiration. L’amour qui mène au mariage est aussi un amour heureux car les deux amoureux réussissent à s’unir pour un lien conjugal témoignant de leur passion. Le conjoint partage avec son partenaire ses soucis, ses peines ainsi que ses joies. Le bonheur de l’amour dépasse bien tous les petits dérangements : c’est un rayon de soleil, une source de gaieté et d’enivrement. Tout va bien, on se sent protégé et en sécurité, comme sur un nuage. L’autre, il est tellement tout ! C’est notre moitié, il fait partie de nous et on ne peut pas s’en séparer : c’est notre âme-sœur. La simple présence d’une personne à nos côtés peut changer toute notre vie et lui donner un sens. Le coup de foudre crée, également un bonheur indescriptible. Les deux amoureux se sentent en harmonie parfaite. Leurs yeux se répondent et par la suite leurs cœurs se font écho. • Le besoin du bonheur sentimental : Aimer, c’est mettre fin à la solitude et à l’isolement du cœur, c’est pourquoi, on ressent le besoin d’une âme-sœur et d’une présence humaine intime. En cas de manque sentimental, la vie perd son sens : Mme Bovary compare son existence à un grenier vide et à un sentier poussiéreux Les histoires légendaires d’amour aiguisent perpétuellement notre curiosité. Ces héros sont les martyrs du bonheur (Paul et Virginie, Roméo et Juliette). La passion est un besoin car elle se laisse définir comme une reconnaissance, une affirmation de soi et une raison d’être. • Le besoin d’une satisfaction sexuelle : le sexe est un besoin vital à combler afin de maintenir l’équilibre physique, mental et psychique de tout être humain. D’ailleurs, les spécialistes en psychologie, Freud en tête, ont démontré son rôle décisif dans les différentes étapes de la vie humaine. La sexualité est une façon de communiquer l’amour qui va au-delà des mots. C’est le langage de corps par excellence. Une vie sexuelle épanouie et stable n’est pas un bienfait secondaire du mariage, mais cela en est le point central. 12 La sexualité joue un rôle majeur pour : *Maintenir la qualité et la stabilité de la relation *Renouveler les réserves émotionnelles *Fortifier le lien du mariage La sexualité a un rôle important dans l’épanouissement de l’amour tout au long de la vie de couple. La relation sexuelle est une manière d’exprimer son amour à son conjoint. Elle unit deux personnes pas seulement physiquement mais également émotionnellement, psychologiquement et spirituellement. Chaque fois qu’un couple fait l’amour, leur lien se renforce. C’est pourquoi la sexualité est un ingrédient vital et essentiel de la vie conjugal. A mesure que notre amour, notre confiance et notre compréhension de l’autre grandissent, le plaisir et la joie que nous éprouvons dans notre intimité sexuelle seront de plus en plus intenses. La sexualité a une place centrale dans la vie du couple. « Ceci n’est pas la cerise sur le gâteau, c’est plutôt l’élément essentiel du gâteau. » • Besoin psycho-social : Dans ce cas, l’amour devient parfois signe de réussite sociale. Il permet à l’Homme de s’affirmer grâce à la stabilité qu’il lui procure. • L’amour étant un signe de tolérance : La plus belle qualité de l’amour, c’est qu’il est universel. Dans notre société où le racisme se fait fortement ressentir à travers des actes barbares et révoltants, l’amour est la plus belle preuve de tolérance, il prouve à tous que tous les hommes sont égaux car l’amour n’a pas ni de frontières, ni de lois ni de religion et ni de couleur. « Là où on s’aime, il ne fait jamais nuit » • L’amour est le thème favori des artistes : peintres, poètes, romanciers… C’est une source d’inspiration par excellence. C’est un sentiment noble et sacré qui nait brusquement pour unir les âmes et embellir la vie. Cette décharge électrique n’a pas cessé d’inspirer écrivains, poètes et philosophes qui sont loin de formuler une opinion unique vu la diversité des arguments sur lesquels ils appuient leur raisonnement. 7) L’amour étant une malédiction : • L’amour possède un aspect narcissique et possessif qui nous prive de notre liberté : l’amoureux cherche à posséder l’être aimé étant accablé par la jalousie et l’obsession. « Quand on aime, on doute de tout » Colette • L’amour peut être une source de souffrance, de tourment et de mélancolie : lorsque l’amant apprend que l’être aimé l’a trahi, sa vie s’obscurcit. C’était le cas de « Jeanne », l’héroïne d’ « Une vie », qui, à la découverte de la trahison de son bien aimé et son mari « Julien », a perdu le gout de vivre. « L’amour, c’est comme une élastique, si l’un des deux lâche, l’autre a mal » • L’amour non partagé (non réciproque) cause la souffrance de la personne aimée qui se sent négligée et perd sa confiance en soi. Elle vit ainsi des troubles psychologiques qui peuvent la conduire au suicide. « Le sentiment de ne pas être aimé est la plus grande des pauvretés et la plus cruelle des douleurs » Mère Teresa 13 • L’amour peut être source de malheur quand il est basé sur l’intérêt personnel car le côté matériel l’emporte sur les sentiments sincères et surtout sur l’amour. On prend à titre d’exemple le cas des immigrés qui cherchent souvent à conclure un mariage d’intérêt avec les européennes pour régulariser leur situation d’immigré clandestin. Une fois son but est atteint, l’homme demande à sa femme de se divorcer ce qui fait plonger cette dernière dans un océan de malheur et d’amertume. • L’échec passionnel provoque aussi une grande tristesse. Les victimes des séparations dues à la mort, à un malentendu, à une trahison ressentent une souffrance irréversible. Quand l’amour de ta vie t’échappe tu te sens comme anéanti. C’était le cas de Paul qui, après la mort de sa bien-aimée Virginie, a perdu le sens de la vie, d’où sa décision de se suicider, tout en espérant rejoindre son élue dans l’au-delà. Juliette, à son tour, a décidé de mettre fin à sa vie en se poignardant à la découverte du corps de Roméo mort prés d’elle. • « Les liaisons dangereuses » de Laclos mène ses personnages Cécile et Dacenty, Mme de Merteuil et le vicompte de Valmont d’un autre côté à une fin encore tragique car l’amour est corrompu par le vice, l’infidélité, la trahison et la vengeance. • Parfois, on devient des esclaves de notre amour puisqu’il peut se transformer en une obsession qui hante nos esprits et accable nos âmes. C’est notre cœur, en fait, qui contrarie notre raison et tombe éperdument amoureux, parfois, de la personne fausse. « On ne peut pas empêcher un cœur d’aimer » « L’amour rend aveugle » • L’amour se transforme de rêve en cauchemar quand il est basé sur un caprice ou un béguin éphémère. Dans ce cas, la passion s’éteint avec le caprice qui l’a éveillé. D’ailleurs, pour Mme Bovary, le « bonheur » procuré par ses relations amoureuses avec Radolphe et Léon était si éphémère que cet amour cauchemardesque et toxique l’avait menée au suicide. • Un autre danger à signaler : c’est la théorie selon laquelle chacun devrait s’efforcer de trouver « l’âme-sœur », son être complémentaire. On croit, volontiers, qu’il n’y a qu’une personne et une seule qui convienne exactement à une autre. Or, comme il est très rare que deux âmes-sœurs de rencontrent, on se contente d’un à peu près, bien décidé à supporter avec courage les conflits probables. 8) Amour et modernité : De nos jours où la société moderne est victime d’une mentalité matérialiste qui détermine les relations humaines y compris la relation amoureuse, certains pensent que l’amour est une affaire qui concerne les anciennes générations. Ils sont, littéralement, convaincus que l’amour n’est qu’une histoire de cinéma et de romans. Ce n’est qu’une confusion. Nous pouvons avoir l’impression d’aimer quelqu’un tellement, on s’entend avec lui ou par habitude de le côtoyer. De même, les attractions physiques qui sont devenues assez fréquentes n’ont rien à voir avec l’amour, le vrai. En effet, les jeunes d’aujourd’hui, se confondent entre l’amour et l’attirance 14 physique qui fait tourner leur tête qu’ils finissent par perdre toute lucidité. En d’autres termes, les jeunes messieurs, en particulier, semblent avoir un faible pour l’esthétique, de sorte qu’ils deviennent hypnotisés voire ensorcelés à chaque fois qu’ils font face à la beauté féminine. C’est la raison pour laquelle, la majorité écrasante des jeunes filles tiennent à se faire belles. D’ailleurs, plusieurs parmi la gent féminine dépensent tout un budget pour garder la ligne et pour parfaire leur apparence. Elles le font pour mettre en valeur leurs atouts afin de charmer la gent masculine. En effet, une belle fille a beaucoup plus de chances de séduire qu’une autre ayant un physique modeste ou ingrat. Les garçons flashent généralement, pour une fille dotée d’une grande beauté. De ce fait, la majorité des filles mettent le paquet pour soigner leur apparence. D’autres jugent leur physique insatisfaisant et jettent, donc, leur dévolu sur la chirurgie esthétique à dessin de corriger certains défauts, retracer un nez renflé ou courbé, gonfler des lèvres étroites, remodeler une partie de leur corps qui leur semble disproportionnée. Elles veulent ressembler aux stars qui figurent sur les couvertures des magazines. Or, le résultat de ces interventions chirurgicales donne généralement naissance à une beauté quasi stéréotypée : les mêmes pommettes, le même menton et les mêmes lèvres. Ces stars symbolisent aujourd’hui la beauté au féminin. Elles donnent à certaines filles des complexes et les poussent à se regarder de manière dévalorisante. Les hommes qui regardent une fille ayant une physique modeste de travers, mettant davantage l’accent sur ce complexe. Dès lors, une majorité féminine consacre un budget assez important pour mettre e valeur leurs atouts physiques et cacher alors leurs imperfections. Quelles soient naturellement belles ou « refaites », ce sont les belles femmes qui appâtent le plus. La plupart de la gent masculine confirme ayant déjà craqué devant la beauté. En effet, tout être humain est en admiration devant une belle créature. La beauté physique satisfait leurs pulsions. Aucun homme ne peut rester de marbre devant une femme charmante surtout si elle se met en valeur et qu’elle porte une tenue qui laisse transparaitre ses formes et sa sublime beauté. La majorité des hommes déclarent que, certes, lorsqu’ils sont en état de totale sobriété, ils diraient qu’ils préfèrent partager leur vie avec une fille belle de l’intérieur, bienveillante et fidèle. Toutefois, tout être humain perd sa lucidité devant la beauté et se retrouve contraint de suivre cet ensorcellement qui l’aveugle et l’emprisonne de la tête aux pieds. Cependant, cet état d’envoûtement est le plus souvent éphémère et non durable pour maintes raisons. En effet, si cette personne est belle de l’extérieur et laide de l’intérieur, on finira par prendre la fuite. Seule la beauté de l’âme perdure. Or, un jour ou l’autre, la vieillesse mettra fin à la beauté physique. En outre, celui qui a un beau partenaire risque le plus d’affronter tant de problèmes entre autres la jalousie et la peur qu’on l’aguiche. Tout attachement basé sur les apparences ne prend pas en considération le côté moral ainsi qu’intellectuel de l’être-aimé. Ainsi, hypnotisé par la beauté, on se fiche pas mal de sa personnalité ou de son caractère et on se plonge, donc, dans une relation tout en croyant avoir savouré le goût sucré de l’amour qui est condamné souvent à l’échec. En effet, frappé par une réalité amère « Ce qui brille n’est pas toujours or », on aurait l’impression de descendre d’un nuage ! Maints sont les jeunes qui étaient les cibles de frustration et de la déception suite à un coup de foudre après avoir pris conscience la malveillance du bien-aimé ou la non réciprocité de cette flamme. Cet échec sentimental peut aboutir à une série d’échecs et au pire des cas au suicide. 15 9) Les contraintes de l’amour : • La pudeur : les valeurs sociales et morales imposent, s’agissant des rapports entre les deux sexes, une certaine conduite qu’il ne faut point violer. • L’honneur : Cette valeur concerne les femmes plus que les hommes dans les sociétés conformistes. La femme doit s’abstenir de toute relation avec un homme en dehors du mariage : la seule forme d’union qu’approuve la société. • L’infidélité est l’un des facteurs cruciaux qui sont responsables de la détérioration d’une relation amoureuse vu que la méfiance et le mensonge deviennent la devise de la vie du couple. • La jalousie excessive est une prison qui asphyxie (étouffe) l’un des partenaires. Par conséquent, ils luttent par tous les moyens pour se délivrer d’un amour possessif. On peut même voir des cas de crimes passionnels. • Quoique la loi ‘interdise pas les rapports entre couleurs et races différentes, les couples mixtes se sentent poursuivis par le regard oblique des gens. Tenons à titre d’exemple, le mariage d’un noir ou d’un arabe avec une française qui demeure mal vu de certains parents. Autant dire pour un membre pauvre et un membre riche. Les préjugés de la société représentent un poison qui envenime la vie des amoureux. En effet, lorsqu’ils sont l’objet de critique parce qu’ils ne se conforment pas aux traditions et aux coutumes, ils deviennent marginalisés (exclus, rejetés, discriminés) de la société. • L’éloignement entraine le refroidissement des émotions et des sentiments les plus intenses. Ainsi au fil du temps, les effusions sentimentales s’estompent et conduisent inévitablement à la séparation du couple. Dans des cas pareils, les concernés sacrifient leur bonheur ou décident de lutter contre la volonté des coutumes familiales et les normes sociales. Mais, il est rare de les prendre pour des gens normaux. 10) Les facteurs de réussite d’une histoire d’amour : • Par l’intensité et la sincérité de leur amour, un couple arrive à surmonter (surpasser, affronter) tous les obstacles, même les plus difficiles : ils peuvent convaincre leurs familles respectives du bien fondé de leur relation, ils sont capables de négliger les préjugés sociaux et de ne leur accorder aucune attention pour préserver leur amour des troubles qui peuvent survenir en cours de chemin. • Le dévouement et les sacrifices sont des facteurs essentiels qui protègent la relation d’amour des malheurs qui peuvent l’affecter. En effet, se consacrer entièrement à son bien-aimé, en cas de besoin, est une preuve d’un sentiment fort et solide. • La fidélité installe au sein d’un couple la confiance et la sincérité et rien ne peut ébranler (ruiner) cette relation puisque la franchise existe. 16 • La nouvelle technologie a fourni à l’Homme les moyens qui facilitent l’établissement des relations amoureuses tels que le téléphone mobile et l’Internet. Ces moyens ont permis surtout aux jeunes qui sont de caractère réservé ou timide de surmonter cet handicap et d’être capable de s’exprimer sans aucun embarras et de nouer ainsi des relations sentimentales. • La mixité dans les établissements scolaires et dans les lieux du travail a favorisé le contact entre les jeunes de sexes différentes et de développer, pour certains, ses relations en histoire d’amour. 17 Module n° 3 : La liberté 1) Définition : Liberté : Etat d’une personne ou d’un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère. C’est aussi, l’état d’une personne qui n’est pas prisonnière ni sous la dépendance de 18 quelqu’un. La liberté peut être définie de manière positive comme l’autonomie et la spontanéité d’une personne douée de raison. La liberté est la possibilité de pouvoir agir selon sa propre volonté, dans le cadre d’un système politique ou social, dans la mesure où l’on ne porte pas atteinte aux droits des autres et à la sécurité publique. De façon générale, la liberté est un concept qui désigne la possibilité d’action ou de mouvement. Pour le sens commun, la liberté s’oppose à la notion d’enfermement ou de séquestration. Une personne qui vient de sortir de prison est dite libre. L’homme libre est celui qui n’appartient pas à autrui et qui n’a pas le statut d’esclave. En philosophie, en sociologie, en droit et en politique, la liberté est une notion majeure : Elle marque l’aptitude des individus à exercer leur volonté, selon l’orientation politique des discours tenus, avec la mise en avant de nuances dont aucune n’épuise le sens intégral : • Formulation négative : où l’on pointe l’absence de servitude, de soumission et de contrainte, qu’elles soient exercées par d’autres individus (comme pour l’esclavage) ou par la société (c’est-à-dire par la loi). • Formulation positive : où l’on affirme l’autonomie et la spontanéité du sujet rationnel ; les comportements humains volontaires se fondent sur la liberté et sont qualifiés de « libres ». La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui. C’est de dire ou de faire ce qui n’est pas contraire à l’ordre public ou à la morale publique. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres. Dans une telle formulation, la liberté est étroitement liée au concept de droits allant jusqu’à confondre les deux notions. *Liberté : • Etat de non contrainte, pouvoir agir sans contraintes • Condition de l’homme qui n’est pas esclave • Condition d’un pays indépendant des autres • Peuple, pays ou nation qui a adopté la démocratie libérale. 2) Vocabulaire : ➢ Liberté (n.f): un affranchissement/ une émancipation/ une libération/ la délivrance/ une autonomie (droit de se gouverner par ses propres lois : Julie fait preuve d’autonomie, elle se 19 débrouille bien toute seule)/ une franchise/ l’indépendance/ un dérèglement/ le choix/ l’autorisation/ l’aisance/ la facilité/ agir de son plein gré/ la volonté/ l’immunité/ la permission/ la témérité/ un droit/ le pouvoir/ l’évasion/ la relaxation/ l’élargissement/ le détachement/ la disponibilité/ l’irrévérence/ l’audace/ la démocratie/ le pouvoir du peuple/ la dignité. ➢ Démocratie (n.f) : Régime politique dans lequel le peuple exerce la souveraineté. C’est une forme d’organisation politique traditionnellement définie selon cette formule : « Le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple » Comme dans tout système politique « le peuple », c’est-à-dire, la population des citoyens regroupés dans le cadre d’un territoire, y est gouverné. La spécificité d’un système démocratique est que les gouvernés sont censés être en même temps des gouvernants associés aux principales décisions engageant la vie de la cité. ➢ Régime dictateur : oppresseur/ despotique/ absolu/ tyrannique/ fasciste/ corruptif ➢ Esclavage (n.m) : un asservissement/ la servitude/ un sevrage/ une soumission/ une humiliation/ la dépendance/ une prostration ( abattement causé par la douleur, la faiblesse extrême)/ une obéissance totale/ un esclavagisme (système politique et économique fondé sur la pratique de l’esclavage/ esclavagiste) / la vassalité (vassal, adj) / la sujétion/ une domination/ une séquestration/ un enfermement/ une capture/ une privation de liberté/ une captivité/ un emprisonnement/ un internement/ un enlèvement/ une arrestation/ une incarcération (il a été condamné à l’incarcération pendant vingt ans)/ un commandement/ une manipulation. ➢ Libre : libéré/ délivré/ indépendant/ affranchi/ autonome/ émancipé/ détaché/ souverain/ évadé/ dégagé/ maître de ses actes. ➢ Libérer : délivrer/ affranchir/ dispenser de quelque chose de pénible/ émanciper ➢ Esclave : soumis/ humilié/ dépendant/ obéissant/ servant/ manipulé/ privé de liberté/ ôté de liberté/ emprisonné/ enfermé/ prisonnier/ vassal/ un pantin/ un serviteur/ un valet/ asservi/ captif/ corvéable (assujetti à la corvée)/ opprimé/ être sous l’emprise de …/ être sous la domination de …/ être sous le joug de… ➢ Maitre : dictateur/ tyran/ un autocrate (personne qui gouverne un pays sans contrôle démocratique)/ despote (chef d’Etat qui s’arroge un pouvoir absolu, personne qui exerce une autorité tyrannique)/ corrupteur/ oppressant/ monarque (souverain)/ fasciste/ monarchiste (Qui appelle à la monarchie). ➢ Démocrate : égalitaire/ républicain/ socialiste. ➢ Dictature (n.f) : Une tyrannie/ un absolutisme/ une autocratie/ une monocratie (gouverner 20 seul)/ un gouvernement avec un coup de fer/ une monarchie/ un despotisme/ une oppression/ une corruption/ une injustice/ le vice/ le fascisme (un régime établi en Italie de 1922 à 1945 fondé sur la dictature d’un parti unique, l’exaltation nationaliste et le corporatisme)/ une dominance/ le nazisme/ une autorité contraignante et abusive. ➢ Conformiste : Personne qui se conforme (est soumis) aux traditions, aux coutumes et à la loi imposée par la société. ➢ Pensée (n.f) : une idéologie/ une convection/ une croyance/ une philosophie/ une thèse/ une idée/ un avis/ une opinion/ une mentalité/ une vision/ une perception. ➢ Dogmatisme (n,m) : un penchant à croire, à affirmer quelque chose de façon catégorique, sans admettre la critique (dogmatique : adj). ➢ Les limites : les frontières ➢ Limité : borné/ restreint/ étroit/ resserré ➢ Respecter : tenir en estime. ➢ Se soumettre à : se résigner à / se plier à ➢ Une contrainte : une forme de violence physique ou morale, qui ôte la liberté d’agir/ Règle à laquelle il faut se plier. ➢ Une hiérarchie : Organisation sociale des différents niveaux de pouvoir. ➢ Opprimer : Imposer une domination violente/ mettre sous le joug Se rebeller : s’opposer à une autorité que l’on refuse/ se révolter ➢ Le libre arbitre : La faculté qui aurait l’être humain de se déterminer librement et par lui seul, à agir et à penser par opposition au déterminisme, ou au fatalisme. ➢ La liberté d’opinion : Elle a été affirmée solennellement dès la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. Elle signifie que toute personne est libre de penser comme elle l’entend, d’affirmer des opinions contraires à celle de la majorité et de les exprimer. Cette liberté s’étend même à la liberté religieuse : chacun étant libre d’adopter la religion de son choix ou de n’en adopter aucune. ➢ La liberté d’expression : Elle permet à chacun d’exprimer librement ses idées par tous les moyens qu’il juge appropriés. Elle implique, donc, la liberté de la presse, la liberté de la communication audiovisuelle et la liberté d’expression sur les réseaux sociaux. Cependant, cette liberté implique également le respect d’autrui. Ainsi, les propos diffamatoires, racistes, incitant à la haine raciale ou au meurtre sont punis par la loi. Elle comporte des limites pour 21 protéger les droits des tiers (respect de la vie privée, du droit à l’image, des droits d’auteur). ➢ La liberté d’association : Affirmée solennellement en France. Elle permet aux personnes partageant les mêmes opinions de s’associer au sein d’une même organisation (un parti politique par exemple). ➢ La liberté de réunion : permet à plusieurs personnes de se réunir pour partager des idées ou soutenir une cause. ➢ La liberté de manifestation : autorise des personnes soutenant une cause ou une opinion à l’exprimer dans la rue. Cette liberté s’accompagne nécessairement de limites afin de protéger l’ordre public. • Une personne détenue, prisonnière, incarcérée, dépendante, captive, en liberté provisoire, en semi-liberté, en liberté surveillée ou en liberté partielle, n’est pas physiquement libre. • Une personne contrainte engagée, très gênée, tracassée, obsédée, obligée, conformiste, tenante à ses principes, n’est pas moralement libre. • Une personne n’ayant pas son libre arbitre, sans volonté, incapable de raisonner et de choisir par elle-même, n’est pas philosophiquement libre. • Une personne privée de ses droits, non autorisée au vote, victime de la ségrégation raciale (discrimination, racisme), du favoritisme, n’est ni socialement ni politiquement libre. ❒ Quelques antonymes : *Asservir =/= libérer *Colonisé =/= décolonisé *Emprisonner =/= relâcher * Permission =/= interdiction, défense ❒ Termes : *Prendre la liberté de = s’autoriser, se permettre *Prendre les libertés = se familiariser avec quelqu’un *Prendre des libertés avec une femme = avoir une intimité avec elle, une familiarité. *Accéder à la liberté *Se battre pour la liberté *Lutter pour la liberté *Aspirer à la liberté *Jouir de la liberté *Renoncer à la liberté *Militer pour la liberté *Priver quelqu’un de sa liberté *Etre en quête de la liberté * Revendiquer des droits / Remplir des devoirs *Conquérir la liberté 22 ❒ Enrichissement : *En luttant pour leur droit à l’instruction, les femmes veulent s’émanciper (se libérer) du joug (esclavage) des coutumes et des traditions ancestrales et jouir de ses droits dans l’intention d’être un membre efficace dans sa société. * Martin Luther King incite les noirs américains à manifester pacifiquement pour revendiquer leurs droits à être des citoyens comme les blancs. * Dans les pays démocratiques, les hommes peuvent jouir de leurs droits et se doivent de remplir leurs devoirs. * Les palestiniens luttent contre l’occupation israélienne afin de se délivrer de l’oppression sioniste. * Si les hommes jouissent de tous leurs droits, ils doivent également remplir leurs devoirs. * Je ne peux pas diner avec vous ce soir. Je suis engagé. * La société antique se composait d’hommes libres et esclaves. * La Tunisie a été libérée le 20 Mars 1956 après avoir été colonisée. * Dans l’autobus, une dame cherche une place libre mais elles sont toutes occupées. Ce matin, à la prison, Jean a été remis en liberté tandis que Robert a été séquestré. *Les enfants sont soumis à leurs parents : ils ne font que leurs obéir. * Les esclaves vivent sous la domination de leurs maitres, ils doivent se soumettre à leurs ordres. * Les dictateurs ne peuvent avoir un pouvoir absolu que lorsque les peuples se plient à leur despotisme. * Autrefois, les femmes se sont toujours, assujetties aux lois d’une société sexiste. * Il peut dire et écrire ce qu’il veut : C’est la liberté de l’expression. * Il peut aller où il veut : C’est la liberté de déplacement. * Il peut être musulman, juif, chrétien, bouddhiste, athée… : C’est la liberté de religion. * Il doit être au courant de ce qui se passe autour de lui : C’est la liberté d’information. * Il peut pratiquer le culte de sa religion sans aucune interdiction : C’est la liberté de religion. * Il peut s’associer avec qu’il veut : C’est la liberté de l’association. * Il peut choisir la profession qu’il veut : C’est la liberté du travail. * Il peut adopter la pensée qu’il veut sur son monde : C’est la liberté de pensée. * Il peut se syndiquer : C’est la liberté syndicale. * Toute personne a droit à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association, y compris le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts. * Elire : procéder à l’élection : voter * Ils ont élu un nouveau président * Conformisme =/= Marginalité * Injustice =/= équité * Labeur =/= oisiveté * Égoïsme =/= altruisme * Anarchie =/= ordre * La monarchie : Un régime politique où le pouvoir est détenu par un seul chef : le monarque ou le souverain. A l’origine, ce pouvoir était légitime par une relation spirituelle que le monarque entretenait avec une divinité. * Une dynastie : une descendance ou une succession de souverains (rois), provenant d’une même famille qui ont régné sur un pays. * Le despotisme : le pouvoir arbitraire absolu et oppressif. 23 * L’anarchie : le désordre résultant d’une absence d’autorité. * Parlement (n.m) : la chambre des députés. * Révolution (n.f) : un changement, un bouleversement important et brusque dans la vie d’une nation. * Se révolter : se rebeller/ se mutiner. * Un révolutionnaire : un partisan de la révolution. * Révolutionner les méthodes traditionnelles : bouleverser. * Une rébellion : un coup d’Etat/ une mutinerie/ une désobéissance. *Un libérateur : un défenseur/ un sauveur/ un émancipateur * Libertaire : anarchiste/ rebelle * Le libertinage : l’érotisme *Libéral : généreux, prodige *Libéralement : beaucoup, avec générosité, avec tolérance *Le libéralisme : Le capitalisme/ l’individualisme/ Attitude, doctrine des libéraux, partisans des libertés individuelles/ Doctrine selon laquelle la liberté économique ne doit pas être entravée. *Affranchir la femme de l’autorité masculine s’avère un vœu pieux *Les Talibans assujettissent les femmes afghanes. *Dans son sketch « Ma femme », l’humoriste « Raymond Devos » a critiqué les épouses qui font preuve de docilité et de soumission totale. *Dans cette société où l’on persiste à nourrir des idées rétrogrades, la femme ne continue-t-elle pas de sentir à son cou cette corde de la servitude ? *Depuis quelques années, les femmes s’émancipent et se libèrent progressivement des contraintes qui pèsent sur elles. *La vraie liberté de la femme ne sera réalité que dans une société qui octroie (accorder) aux femmes une indépendance économique. *Les corvées au foyer constituent une véritable entrave devant la participation de la femme à la vie communautaire. *Réduire les femmes à la servitude est une pratique cruelle et inhumaine. • Ce qui favorise la liberté : ➢ L’instruction ➢ La tolérance ➢ L’altruisme ➢ La démocratie ➢ Le régime républicain • Ce qui entrave la liberté : ➢ L’ignorance ➢ L’égoïsme ➢ Le fanatisme ➢ Le dogmatisme ➢ La dictature 1) Les obstacles à la liberté : 24 ❒ L’esclavage : L’Homme s’est donné le droit de mettre en esclavage ses semblables selon des prétextes contestables qui légitiment leurs actes : il a fallu maltraiter et profiter de la vulnérabilité des hommes qui avaient une couleur différente ou une culture qu’on considérait inférieure pour qu’ils en fassent un commerce. Par conséquent, des hommes et des pays se sont faits des fortunes grâce à la traite des esclaves. L’esclavage est un système socio-économique reposant sur l’exploitation d’êtres humains qui ne fonctionne que sous la contrainte et par la violence. L’esclave est une personne qui n’est pas de condition libre : il appartient à un maître exerçant sur lui un pouvoir absolu. Considéré comme un bien mobilier, comme une marchandise, l’esclave peut être vendu, séparé de sa famille, il est contraint d’effectuer tous les travaux que son maître exige de lui. La Traite (exploitation) des esclaves : c’est l’acte qui consiste à réduire des êtres humains en esclavage, à les vendre et à les transporter contre leur gré. Aujourd’hui, dans la plupart des pays où l’esclavage est encore pratiqué, il est évidemment officiellement illégal, cela ne l’empêche pas d’exister. Dans le monde, des millions de femmes, d’enfants, d’hommes sont exploités dans des conditions qui s’apparentent à l’esclavage, même si on n’utilise plus ce terme. En effet, ils sont soient vendus comme des objets, soit forcés à travailler pour peu d’argent, voire pour rien du tout, et se trouvent à la merci de leur employeur. La traite des êtres humains constitue le 3ème trafic criminel le plus lucratif dans le monde après celui de la drogue et des armes. Au moins, 200 millions de personnes sont victimes d’asservissement à divers degrés et pour diverses raisons. ❒ Les nouvelles formes d’esclavage : La servitude pour dettes toucherait au moins 20 millions de personnes dans le monde. Par exemple, pour soigner un enfant malade, une mère emprunte de l’argent. Une dette à un taux d’usure sera remboursée en travaillant tous les jours de l’année sept jours sur sept jours dans des conditions abominables. Le déplacement ou le commerce d’êtres humains est une autre facette de l’esclavage moderne : généralement, des femmes à des fins commerciales. Forcées à travailler comme employées de maison ou comme prostituées. Il y a, également, les mariages précoces ou forcés : des femmes ou des jeunes filles sont mariées sans leur consentement et forcées à vivre en état de servitude. Et elles font, souvent, l’objet de violence et de services corporels. Enfin, l’esclavage traditionnel existe encore. Des personnes sont achetées et vendues comme des objets. Elles sont souvent, enlevées de leur foyer et peuvent être héritées ou données en cadeaux. *Esclavage pour dettes : Quand la misère est trop grande, une personne contracte une dette que leur prêteur leur demande de rembourser en travaillant pour lui. Toute la famille se retrouve ainsi, aliénée jusqu’au remboursement. Les esclaves travaillent tous les jours de l’année contre un peu de nourriture et un abri. Le plus souvent, leur travail n’arrive jamais au bout de la dette qui peut même se transmettre à leurs enfants. * Travail forcé : Main d’œuvre sous la menace. Il concerne les personnes contraintes sous la menace d’effectuer des travaux difficiles dans des conditions parfois dangereuses. Leur rétribution est inexistante, et ils sont souvent, enfermés, privés d’identité, soumis à des 25 violences physiques et psychologiques. Les enfants en sont les principales victimes, mais les adultes, hommes et femmes sont aussi concernés. A ce propos, on évoque l’exemple du travail à la chaîne qui ôte l’être humain de son humanité, de sa dignité et de sa liberté pour être esclave d’une machine. *Esclavage sexuel : Les femmes et les enfants en sont les victimes potentielles. L’exploitation sexuelle des femmes et des enfants constitue une des formes les plus répugnantes de l’esclavage. Souvent, piégées par des trafiquants, les jeunes femmes sont victimes d’une extrême violence. Ces pratiques criminelles concernent, particulièrement, les enfants dans certains pays d’Asie du Sud-Est et les jeunes filles dans l’Est de l’Europe, victimes de réseaux criminels qui pratiquent la traite des êtres humains. Quant au mariage forcé, qui entraine des relations sexuelles forcées, il peut, aussi, signifier pour la fillette ou la jeune fille une vie de servitude domestique, de travail esclave ou prostitution. *Esclavage traditionnel : Dans quelques rares pays (Niger, Soudan…), subsiste un esclavage par ascendance, un groupe de population ou des individus sont considérés comme asservis de par leur naissance. Plus de 8 millions d’enfants sont esclaves, soit en servitude pour dettes, contraints à un travail forcé infernal, recrutés dans des conflits armés ou encore impliqués dans la prostitution. L’esclavage n’est pas mort. La société répugne à reconnaitre qu’il existe encore. Cependant, nombreux sont les enfants réduits à l’esclavage dans bien des régions du monde. De tous les enfants qui travaillent, il ne fait pas de doute qu’ils sont les plus menacés. Certaines pratiques en matière de servitude sont pratiquement identiques à la conception de « l’esclavage objet ». Les enfants sont encore tout simplement vendus comme espèces. Les propriétaires achètent les enfants au travail dans des secteurs comme l’agriculture, le service domestique, la prostitution, l’industrie du tapis et la fabrication des briques. On signale, également, que ce type d’esclavage des enfants existe, depuis longtemps, dans certains régions d’Asie et d’Afrique. Une des formes les plus courantes de servitudes est l’asservissement familial, dans lequel les enfants travaillent pour rembourser un emprunt (une dette) ou d’autres obligations contractés par la famille. Les prêteurs, qui sont souvent les propriétaires, exploitent généralement la situation de manière à ce qu’il soit difficile, voire impossible pour la famille de rembourser sa dette et s’assurent, ainsi, une main d’œuvre pratiquement, gratuite sans limites dans le temps. Il arrive qu’une famille demeure en situation de servitude pendant plusieurs générations, les enfants prenant la relève de leurs parents âgés ou infirmes dans le cadre d’un système de servitude qui franchit les générations. Le mécanisme de servitude le plus répandu est, sans doute, celui des accords de servitude informels en vertu desquels les parents estimant que leurs enfants seront mieux lotis comme domestiques non rémunérés dans un ménage prospère qu’ils ne pourraient jamais l’être dans leur propre famille, les cèdent à des tiers simplement pour que ceux-ci assurent leur subsistance en échange de leur travail. *La séquestration : une des nouvelles formes de l’esclavage moderne : « Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude. L’esclavage et la traite des esclaves sont 26 interdits sous leurs formes » Pourtant stricte, cette interdiction universelle n’est pas respectée. Les adultes comme les mineurs peuvent être victimes de l’esclavage moderne, peu importe leur région du monde, leur religion, leur appartenance sociale ou encore leur couleur. Nous avons tous en tête l’histoire de « Natascha Kampousch », cette jeune fille qui avait été enlevée et séquestrée, obligée de réaliser des tâches diverses pour son ravisseur pendant 8 ans. Mondialement connue, cette histoire n’est en fait qu’un exemple parmi tant d’autres. L’esclavage moderne est une situation où les gens sont sous l’emprise de la violence. Ils sont contraints de prendre des emplois ou d’accepter des situations où ils sont économiquement exploités. Ils ne sont pas payés ou alors reçoivent le minimum pour survivre et ne sont pas libres de partir. Les personnes victimes de trafic d’êtres humains, celles contraintes de se marier, les enfants exploités dans les conflits, les guerres : les enfants armés entrent aussi dans la définition. La Tunisie : premier pays à abolir l’esclavage. Le 23 Janvier est un jour important pour la Tunisie et le monde. Il marque la commémoration de l’abolition de l’esclavage puisque notre Tunisie était le premier pays arabe et musulman à l’abolir. *L’emprisonnement : le prisonnier est, souvent, ôté (privé) de sa liberté. * La colonisation * La dictature : Dans un pays gouverné par une dictature, la liberté d’expression est strictement interdite puisqu’elle peut ébranler l’ordre ou le régime établi. Ainsi, les opposants sont persécutés, emprisonnés et même torturés dans des prisons ou bien exilés dans des pays étrangers sans aucune possibilité de retour. C’était, en fait, le cas du peuple tunisien avant la révolution. Pour la première fois depuis 1987, les tunisiens peuvent clamer haut et fort ce qu’ils disent tout bas depuis des années : Ben Ali, l’homme qui les a dirigés pendant presque un quart de siècle, était un dictateur. Il était l’un des dirigeants les plus exécrés par leur peuple. Même ceux qui profiteraient du « système » le honnissaient. Mais, tous se taisaient, écrasés par la peur : Peur de perdre des privilèges et un confort certain, pour les uns peur d’être tabassés, emprisonnés, torturés pour les autres. Seule une poignée de défenseurs des droits de l’Homme s’est exprimée, durant ces vingt-trois ans à tenter de faire connaître au monde le vrai visage de la Tunisie de Ben Ali : libertés confisquées, corruption, inégalités et justice instrumentalisée. Le système de Ben Ali est né en 1987 et il ne fera que se renforcer au fil du temps, jusqu’à rendre l’atmosphère irrespirable. Après son accession au palais de Carthage, le nouveau président applique à la lettre sa stratégie définie précédemment. Il fait la chasse aux islamistes. Puis, il s’en prend à la gauche et enfin, à tous les démocrates tunisiens. La presse est muselée (on l’a fait boucler), le multipartisme est interdit, la liberté d’association est confisquée et la justice est instrumentalisée. Chacun vit sous le règne de l’arbitraire. Quiconque se rebiffe s’expose à des représailles de tous ordres, des plus violentes aux plus mesquines : tabassages en règle, passeports confisqués, lignes téléphoniques coupées, courrier Internet détourné, locaux professionnels cambriolés ou encore campagnes d’insultes ordurières. La colère et la frustration grandissent au sein de la population à qui l’on a promis la prospérité 27 en échange d’une confiscation des libertés. Alors que le clan Trabelsi s’accapare les richesses du pays, la population demeure enragée d’être exclue du système. Au fil des ans, tout lui parait de plus en plus insupportable : le chômage, les bas salaires, l’obligation d’adhérer au parti du pouvoir (le RCD)… Le ressentiment (ou la rage) s’accentue mais il met du temps avant de l’emporter sur la peur. La dictature de Ben Ali est surtout synonyme de drames, de tragédies humaines, de torture et d’emprisonnement à vie pour avoir critiqué le régime. D’ailleurs, nombreux sont ceux qui ont souffert de la main de fer de Ben Ali et de son époux. ❒ La société conservatrice : Dans des sociétés conservatrices, les coutumes et les traditions sont parfois des contraintes qui limitent les libertés surtout des jeunes qui veulent s’émanciper et réformer la société pour qu’elle progresse. D’ailleurs, les femmes sont les premières à souffrir à cause de ce conformisme vu qu’elles sont réduites à des êtres inférieurs qui ne font qu’obéir aux caprices des hommes. Aujourd’hui, comme hier la femme tunisienne reste pour les unes conservatrices, pour d’autres c’est la modernité qui les attire. • Femme conservatrice : femme traditionnelle, conformiste et conservatrice des traditions. • Femme moderne : femme avant-gardiste, contemporaine, correspondante aux goûts ou aux progrès techniques actuels. De nos jours, la femme conformiste s’éclipse petit à petit, pour faire place à la femme moderne qui s’impose de par son quotidien dans les divers domaines de la société, une société qui, quoi que patriarcale, s’incline à cette volonté. La femme moderne vit de nos jours, un réel épanouissement sociopolitique, culturel… Elle participe activement, à l’évolution et à la construction d’une nouvelle ère. La femme conformiste aussi, n’est pas loin de contribuer à cette vie qui se veut évolutive et rapide dans les changements, des changements qui s’imposent à elle et qui la mène à adapter son traditionalisme au monde de la modernité. La liberté de la femme est très limitée et ne dépasse pas le cadre de sa propre vie très personnelle, sa liberté de circuler de divorcer, d’élever et garder ses enfants en cas de séparation avec le mari, de travailler et de gagner un salaire à son collègue… On peut affirmer qu’une minorité de femmes en Tunisie a su et a pu bien exploiter les acquis et les droits dont elles se bénéficient, la majorité des femmes tunisiennes ne connaissent pas leurs droits ou confondent liberté et irresponsabilité. On constate que la Tunisie est un pays de toutes les contradictions, puisqu’ il n’y a plus cette société homogène et harmonieuse où l’on peut définir et déterminer les choses. C’est un peu comme un chaos dû à la mauvaise adaptation de la société, en général, avec le modernisme. D’ailleurs, une majorité a perdu les repères de certaines valeurs en les remplaçant par des notions variables et aléatoires en prétendant le modernisme. En fait, la liberté n’est pas un objet ni un bien qu’on achète mais une éducation, une mentalité et un état d’esprit. Tant que l’individu s’auto censure en Tunisie, il n’y aurait jamais de liberté ni pour la femme ni pour l’homme. *Il ne faut jamais oublier de signaler la souffrance et l’amertume endurées par les femmes qui sont forcées à se marier ou à travailler dans la prostitution, en particulier en Afrique et en Asie Sud-Est… 28 2) La lutte pour la liberté : Une prise de conscience permet à l’homme de voir clairement ses droits, de les revendiquer et de lutter par tous les moyens pour les obtenir. Les moyens de lutte pour la liberté est multiples : ils varient entre la non-violence et la lutte armée : les moyens pacifiques peuvent commencer par l’expression à travers la littérature ou les arts, par les actions telles que : la grève, la marche pacifique, le boycott ou les manifestations et par l’action armée contre l’oppression due à une colonisation, une occupation ou encore une dictature despotique. ❒ La lutte pacifique : Esclavage : • Nelson Mandela : un lauréat du prix Nobel pour sa lutte contre l’Apartheid (Racisme) après 27 années d’emprisonnement. Il s’était battu jusqu’au bout contre le racisme et les inégalités. Portrait d’un résilient, devenu le symbole du pardon et une figure mythique de la défense des droits de l’Homme. Toute sa vie, il avait lutté pour la cause du peuple africain. Il avait combattu la domination blanche ainsi que la domination noire. IL a adopté pour idéal une société démocratique et libre où tout le monde vivrait ensemble dans la paix et avec des chances égales. • Martin King Luther : Après la marche contre les discriminations raciales, le pasteur noir américain prononce son discours tant connu « J’ai fait un rêve ». Son rêve est celui d’une Américaine fraternelle où Blancs et Noirs se retrouveraient unis et libres. « Je rêve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère ». (MKL) Régime dictateur et despotique : • La lutte des démocrates tunisiens contre la monarchie de Ben Ali : Mohamed Abbou qui avait été arrêté arbitrairement puis emprisonné injustement par le régime oppresseur pour avoir osé exprimer son mécontentement vis-à-vis le système régnant. Derrière les barreaux, Maître Abbou continue à défier l’arsenal policier et judiciaire mis en place pour le faire taire et lui faire payer pour son audace et pour son amour de la liberté. En effet, l’avocat de la liberté s’est cousu la bouche avec quatre points de suture, ce qui a provoqué son évanouissement pendant l’accomplissement de ce geste hautement symbolique ainsi que dangereuse. Les artistes, de leur côté, ont participé à cette lutte pacifique afin de libérer leur liberté. Ainsi, armés de l’art, ils ont pu déclencher la guerre contre la dictature et même la vaincre. Autrement dit, les messages nobles que peuvent transmettre le cinéma, le théâtre, la littérature, la danse ainsi que la musique sont capables de foudroyer tout un système. On parle, ainsi, d’une arme aussi bien pacifique que redoutable qui a dit « non » à la violence et « non » à la guerre mais « oui » à la liberté. A ce propos, on se souvient, tous, du genre musical du Rap qui a joué un rôle très important dans « la révolution du Jasmin ». En effet, il a été l’un des éléments déclencheurs d’un élan d’émancipation qui a conduit à la chute d’un régime. Le Rap a, depuis sa création, été un moyen d’expression inégalable pour une certaine jeunesse cloisonnée. Aux Etats-Unis, il a par exemple, permis à la communauté afro-américaine de faire entendre sa voix, durant les années 80. 29 Les titres et les groupes du Rap s’inspirent, directement, du mouvement civil de Martin Luther King ou bien encore Malcom X. Les rappeurs français issus de l’immigration dénoncent dans leurs chansons le racisme ambiant, la ségrégation ethnique (raciale) et ce qui en découle comme inégalités. En Tunisie, parmi les nombreuses formes de résistance ayant conduit à la chute du régime de Ben Ali, on peut citer le Rap. En effet, dans la mesure où la musique commerciale traditionnelle était dans l’incapacité de faire bouger des masses et de véhiculer les messages, le Rap qui est énergie, fougue et mouvement était une forme d’expression directe, contestataire et influente. D’ailleurs, on souvient, tous, d’« El Général » qui est devenu avec son titre « Rais Lebled » plus qu’un rappeur. Il est devenu un porte-flambeau grâce à son courage, à son audace et à la puissance de ses chansons qui ont bouleversé une dictature âgée de plus d’une vingtaine d’années. ❒ La lutte armée : La colonisation par la France était intervenue sous forme de soi-disant protectorat, en vertu du fameux traité du Bardo, sous prétexte de redresser la situation et de mettre fin aux différents abus. Le peuple tunisien ne s’était jamais résigné à l’occupant, et dès les premiers jours de l’invasion des colonisateurs, les différentes tribus s’étaient défendues avec courage et détermination. Plusieurs militants en ont payé de leur vie, dont notamment, le syndicaliste « Farhat Hached », qui était lâchement abattu par des membres de « la main rouge » : une organisation pro coloniale. Maints sont les militants tunisiens qui ont dit « Non » à la colonisation et ont lutté contre l’oppression et la tyrannie de l’occupant. D’ailleurs, on peut citer l’exemple de «Habib Bourguiba » et de « Salah Ben Youssef » qui figurent en tête de la liste. Les sacrifices de ces légendes étaient le prix que coûtent l’indépendance et l’émancipation du peuple tunisien. 3) La liberté source de prospérité et d’épanouissement : • La liberté face à l’autorité : Pour être heureux, il semble qu’il faille être libre face à l’autorité. En effet, la réalisation de soi, par laquelle on peut trouver une grande satisfaction exige le respect des droits fondamentaux. Comment imaginer un vrai bonheur sans liberté, c’est à-dire sans éducation, sans égalité, sans possibilité de circuler ou de s’exprimer ? • La liberté est une organisation de la vie : Choisir son travail et aimer son métier permet d’améliorer le rendement. C’est une source de créativité et d’épanouissement par excellence. • Avoir la propre volonté de dessiner les grands traits de son avenir est une source de bonheur et de prospérité : Choisir ses propres ambitions, son partenaire avec qui il va passer le reste de sa vie, son travail, son mode de vie… • S’émanciper (se libérer) de ses désirs, de ses instincts et de ses pulsions est une source de soulagement, de bonheur et de bien-être. 30 Prenons à titre d’exemple, le cas du tueur en série qui- esclave de ses instincts démoniaques et de ses pulsions meurtrières- gâchait sa vie pour les satisfaire. On se réfère, également, au conjoint qui trompe mari ou femme étant manipulé par ses caprices. • Avoir la possibilité de s’exprimer, librement, au sein d’un régime démocrate est une source du bien-être : « Je m’exprime, donc j’exige ». Ça permet, également, de renforcer la confiance de l’individu en soi et de créer une personnalité stable et raisonnable. • La liberté a inspiré tant d’artistes qui ont tombé éperdument amoureux de ce trésor. En d’autres termes, inspirés par la liberté, les artistes et les littéraires ont pu débrider leur créativité et concrétiser leurs talons. C’était, en fait, le cas de la chanteuse « Tal » qui a été tellement passionnée par cette valeur humaine qu’elle a fini par lui consacrer toute une chanson intitulée « La liberté ». Le sortilège de la liberté a, également, touché le fameux « Florent Pagny », ce qui a abouti, ainsi, à la création d’un vrai chef d’œuvre « Ma liberté de pensée ». De son côté la révolution de « Trois Glorieuses », qui a fait appel à la liberté, a tant ensorcelé le grand « Delacroix » qu’on a vécu la naissance d’un œuvre d’art unique et incomparable « La liberté guidant le peuple ». Ce tableau était tellement inspirant qu’il a fini par être élu étant le symbole historique de la démocratie, particulièrement en France. • Il faut se libérer de l’emprise du temps pour être heureux. En effet, le bonheur nécessite de vivre, uniquement, dans le présent, plutôt que dans les souvenirs inaccessibles ou dans le futur incertain. • Le bonheur nécessite d’être libre de ses représentations. En effet, le bonheur ne dépendrait pas de circonstances extérieures, mais uniquement de notre manière de considérer le monde. La liberté d’esprit serait, donc, la condition nécessaire et suffisante du bonheur. « On pense, souvent, que nous serions heureux si seulement tel ou tel évènement survenait ou si tel ou tel évènement n’était pas survenu. Il faut cesser de penser, ainsi, et comprendre que le bonheur est un choix que nous pouvons faire nous-mêmes. Quand on parvient à empêcher les circonstances de nous dicter ce qu’on doit ressentir, on s’engage dans une véritable responsabilisation et on devient autant que possible maîtres de nos destins ». « L’Homme qui réclame la liberté, c’est au bonheur qu’il pense » (Aveline) • Se libérer du regard d’autrui garantit une vie heureuse et harmonieuse. Accepter nos imperfections nous rend la vie parfaite. Prenons à titre d’exemple les femmes qui, à cause de leur obsession de se montrer toujours belles et parfaites, risquent de perdre le sens de la vie. En effet, prisonnières de leur complexe, elles passent tout le temps à s’occuper de leur beauté pour faire impressionner leurs entourages et négligent, ainsi, leurs familles qui risquent de se désassocier. « Etre libre, c’est aussi ne pas agir en fonction du regard d’autrui » (Lenoir) Nous verrons, d’abord, que la liberté semble être une condition nécessaire au bonheur ? Toutefois, ce lien est-il évident ? Ne peut-on pas imaginer un bonheur sans liberté ? 31 En fait, la liberté ne mène-t-elle pas plutôt à la souffrance, en raison de la responsabilité qu’elle impose à l’Homme ? 4) La liberté étant une source de malheur et d’anarchie : *Sur le niveau individuel : • Une grande dose de liberté peut conduire le jeune à s’adonner à la drogue, au tabagisme, à la prostitution … La liberté débridée conduirait inévitablement à la négligence des devoirs sociaux, scolaires… • Il n y a pas de liberté absolue : « Ta liberté s’arrête là où commence celle des autres » Il ne faut surtout toucher à la liberté des autres : Cela concerne leurs pensées, leurs religions, leurs apparences… Dans ce contexte, on souvient tous de ce qu’avait publié le journal satirique français « Charlie Hebdo » pour se moquer de la religion musulmane ainsi que catholique. C’est absolument inacceptable puisqu’il touche et blesse les convictions de l’autrui. Cela ne peut que faire répandre la haine et la rancœur au sein de la société. • Tout abus ou usage irréfléchi et immature de la liberté conduirait inévitablement à une privation de cette valeur. En effet, insulter quelqu’un ou l’abuser moralement ainsi que physiquement, est interdit par la loi. Par conséquent, toute personne tente d’enfreindre les règles risque de perdre sa liberté et d’être arrêté au nom de la loi. « Ta liberté est de faire tous que les lois permettent » (Montesquieu) • La liberté induit la responsabilité. En fait, la liberté serait, donc, à l’origine du devoir qui peut être vu comme une contrainte qui entrave le bonheur. « Etre libre, c’est être responsable » (Sartre) • La liberté induit une angoisse car elle impose à l’Homme à faire des choix. Or, la possibilité de faire un choix n’est pas, forcément, synonyme du bonheur. On peut évoquer ici l’histoire de l’âne « Buridan » qui meurt de faim et de soif car il est incapable de choisir entre le sceau d’eau et le sac d’avoine. Dans ce cas, la liberté serait un fardeau plutôt qu’une chance. La liberté peut parfois être une condamnation ou une souffrance. Il est donc, parfois souhaitable pour notre bonheur de rejeter la liberté. La liberté, tout comme l’argent et la beauté, n’est pas une finalité en soi, mais un moyen de vivre heureux. A quoi bon être beau si l’on n’a jamais goûté au bonheur ? De même, à quoi bon être libre si ce n’est pour être heureux ? Vivre la liberté en profondeur, c’est le meilleur cadeau qu’on peut offrir à soi-même. On ne sera jamais aussi libre et surtout heureux que le jour où l’on se libèrera de notre obsession de nous prouver aux autres qu’on l’est. La liberté, c’est de la vivre dans sa profondeur et depuis ses racines et non dans ses manifestations ou ses symptômes. Vivre la liberté à partir de ses symptômes, c’est vivre prisonnier d’une illusion de liberté. 32 Prouver aux autres qu’on est libre tout en souffrant, c’est tout comme le top model qui fait croire aux autres qu’il est heureux, alors qu’il est prisonnier de son tour de taille ! C’est comme l’adolescent qui, pour prouver sa liberté, se met à fumer et reste prisonnier de cette cigarette et surtout ne connait qu’un bonheur illusoire. C’est tout comme l’Homme qui croit être libre, alors qu’il esclave de sa propre obsession d’être libre ! Le jour où l’on ne sentira plus le besoin de prouver aux autres qu’on est libre, le jour où notre liberté ne sera plus basée sur « ressembler à tel autre qui dégage une image de liberté, ce jour là, on peut être sûr qu’on est libre et heureux. *Sur la vie collective : La démocratie peut se définir comme un système politique dans lequel la souveraineté émane du peuple. Parfois, le mauvais usage de la démocratie conduirait à une anarchie et un désordre suivis par une décroissance économique. D’ailleurs, plusieurs pays ont su maintenir un rythme de croissance économique élevé sans pour autant être considérés comme des démocraties. Le cas de la Chine est, particulièrement, intéressant et régulièrement cité en exemple. Le gouvernement chinois a réussi à maintenir un parti unique non seulement par les limitations qu’il exerce sur les libertés mais, également par une croissance économique soutenue depuis plusieurs années. 33 Module n° 4 : Guerre et Paix 1) La guerre : ❒ Définition : • Guerre (n.f) : ➢ Une lutte armée entre Etats. La guerre entraîne l’application de règles particulières dans l’ensemble des rapports mutuels entre Etats : elle commence par une déclaration de guerre et se termine par un armistice, et en principe par 34 un traité de paix qui met en fin l’état de guerre. ➢ Une lutte des groupes entre des pays qui ne va pas jusqu’au conflit sanglant : une guerre économique de propagande (Campagne) ➢ Un conflit sans affrontement armé. (Exemple : la guerre des nerfs) ➢ Une lutte entre des personnes : une hostilité entre deux personnes. • La guerre se définit étant un état de conflit armé entre plusieurs groupes politiques constitués, comme des Etats, désignés alors comme ennemis interagissant à la société. Une guerre peut, aussi, être un conflit armé entre deux populations opposées à l’intérieur d’un même Etat : on parle alors, de guerre civile, de guerre inter-ethnique, de guerre de sécession par opposition aux guerres étrangères ou internationales. Les Etats font la guerre aux autres Etats, pas aux individus ni aux familles qui les composent. Les guerres ainsi que leurs moyens sont soumises à des règles d’honneur anciennes et tacitement admises. Les guerres définissent les conditions de légitimité, le déroulement et les moyens licites des guerres. Une guerre est précédée d’une revendication, d’un ultimatum puis d’une déclaration de guerre. Elle peut être suspendue par des trêves, un armistice. Elle se termine par la reddition d’une armée, la capitulation d’un gouvernement puis la signature d’un traité accordant ou refusant les revendications initiales, le paiement de compensations et le retour à l’état de paix. La science de la conduite d’une guerre s’appelle la stratégie, celle de gagner les batailles, la tactique, celle des causes et des conséquences des conflits : la polémologie. • Les symboles de la guerre : ➢ La faucheuse ➢ Les crânes ➢ Les armes ➢ Le sang ❒ Vocabulaire : • Guerre : une bataille/ un conflit/ un combat/ une lutte armée/ une attaque/ une boucherie / un désaccord/ une dissension/ une invasion/ une bagarre/ une querelle/ une dispute/ une altercation/ une émeute/ une offensive (passer à l’offensive)/ une campagne (une campagne publicitaire, une campagne électorale ou encore une opération militaire)/ une croisade/ une expédition (une opération 35 militaire en dehors du territoire national)/ un affrontement/ une guérilla ( guerre d’embuscades)/ une agression. • Faire la guerre : combattre/ lutter/ se battre/ faire parler la poudre/ guerroyer/ se défendre/ se batailler/ se bagarrer/ se chamailler/ se livrer à un combat/ livrer bataille/ être en état de guerre/ livrer combat/ attaquer/ s’engager à une bataille/ entamer une guerre/ déclencher la guerre/ déclarer la guerre/ s’impliquer dans un conflit/ allumer la guerre/ déclencher les hostilités/ aller au front/ partir pour le champ de bataille. • Envahir un pays : coloniser (les français ont colonisé les tunisiens)/ conquérir/ occuper/ infester. • Un combattant : Personne qui prend part à un combat/ un guerrier/ un lutteur/ un batailleur/ un champion/ un héros/ un militaire/ un belligérant (qui participe à une guerre des / un soldat. • Un belliqueux : qui aime la guerre et la violence, qui dénote un amour pour la guerre. • Un belliciste : un partisan de la guerre, qui privilégie la réaction violente et guerrière. • Une armée : un ensemble de soldats d’un Etat, un ensemble de troupes régulières chargées d’assurer les opérations défensives ou offensives d’un Etat. • Les armes de destruction massive : sont des armes conçues pour tuer une grande quantité de personnes, en visant aussi bien les civils que les militaires. Ces armes ne sont en général pas utilisées pour un objectif très précis, mais plutôt sur une zone étendue d’un rayon dépassant le kilomètre avec des effets dévastateurs sur les personnes, l’infrastructure et l’environnement. De par leur action non sélective « massive » et leurs effets de longue durée, ces armes constituent un risque d’extermination des populations, y compris chez l’attaquant en cas de représailles par armes de destruction massive si le pays cible en dispose également. Elles sont, donc, très liée au concept de dissuasion et constitue le degré ultime de l’armement avec des implications lourdes en politique étrangère : Les armes nucléaires, les armes chimiques, les armes biologiques. • ADM : utilisée notamment, en communication politique pour désigner les armes non conventionnelles les plus terrifiantes que l’on accuse l’adversaire de 36 posséder. Le terme a été popularisé après l’invasion de l’Irak en 2003 cautionnée en particulier par la recherche d’armes de destruction massive qu’aurait détenu le régime « Saddam Hussein ». • La course aux armements : a lieu lorsque plusieurs Etats rivalisent entre eux pour créer les forces armées les plus puissantes et les armements les plus performants. Par extension, le terme « course aux armements » désigne toute circonstance où deux groupes opposés se dotent successivement de mesures et de contre mesures, l’un ripostant à l’autre. Durant la guerre froide, la course aux armements était une caractéristique récurrente des tensions entre les Etats-Unis et URSS (Union Soviétique), chacun cherchant à posséder la supériorité technologique sur son rival. Il est communément admis que cette compétition est un facteur majeur de l’épuisement économique du régime communiste conduisant à son délitement. • Ennemi : un adversaire/ un concurrent/ un rival/ un antagoniste/ un compétiteur/ un opposé. • De bonne guerre : qualifie un acte, un procédé utilisé par un adversaire et que l’on reconnait comme légitime. • Un foudre de guerre : un grand homme de guerre. • Etre sur le pied de guerre : être prêt à accomplir une tâche difficile. • Le nerf de la guerre : l’argent • Plonger dans la guerre : basculer dans le conflit armé • Raviver la guerre : ranimer le combat • Une blessure de guerre : une plaie ou une injure faite durant un combat • Un crime de guerre : une violation des lois et des coutumes de guerre • Une machine de guerre : un engin employé comme arme pour faire la guerre. • Guerre == » la violence/ l’atrocité/ la cruauté/ la brutalité/ la férocité/ la sauvagerie/ la monstruosité/ l’inhumanité/ la barbarie/ la dureté/ le cannibalisme (le fait de manger ses semblables)/ le sadisme (le plaisir à faire souffrir les autres)/ le terrorisme/ une terreur inconcevable. 37 • La guerre étant un acte : horrible/ terrible/ effrayant/ abominable/ hideux/ affreux/ infernal/ dramatique/ épouvantable/ lamentable/ néfaste/ affreux/ critique/ étouffant/ effroyable/ sinistre/ intolérable/ sanglant/ impardonnable/ ignoble/ inhumain/ odieux/ cruel/ atroce/ féroce/ douloureux/ cauchemardesque/ répugnant/ satanique/ démoniaque/ diabolique/ maléfique/ apocalyptique/ monstrueux/ barbare/ sauvage/ terrifiant/ désolant/ alarmant/ tragique/ macabre/ sordide/ qui donne la chair de poule. • La guerre = un désastre/ un poison virulent/ une catastrophe/ un virus/ un cauchemar/ une épidémie/ un monstre/ un fléau/ une grande peste noire/ un ouragan destructeur/ une malédiction/ un enfer/ une faucheuse maléfique/ une tornade dévastatrice/ une fatalité. • Pour décrire quelqu’un qui fait appel à la guerre : maudit/ sauvage/ barbare/ atroce/ violent/ sans-cœur/ l’incarnation du mal ou de diable/ un démon/ un monstre/ antipathique/ affreux/ fanatique/ dogmatique/ agressif/ brutal/ cruel/ rude/ malfaisant/ méchant/ un criminel/ un assassin/ vilain/ ignoble/ sadique/ minable/ inhumain/ malveillant/ malhonnête/ un tueur/ un meurtrier/ coupable/ turbulent/ détestable/ méprisable. • La haine : le mépris/ la rancune/ la rancœur/ la détestation/ l’hostilité/ le fanatisme/ le dogmatisme/ l’intolérance. • La guerre fait répandre : la terreur/ l’angoisse/ l’inquiétude/ l’effroi/ l’abomination/ la peur/ la crainte/ le trouble / la frayeur/ la panique/ l’horripilation/ la douleur/ le malheur/ la peine/ la souffrance/ le tourment/ l’amertume/ les blessures des cœurs/ les plaies/ les injures/ le déchirement/ le deuil/ la mort/ les décès/ la misère/ le désespoir/ la déception/ le brisement du cœur/ la mendicité/ la pauvreté/ la terreur/ le désordre/ l’anarchie/ la loi de la jungle/ l’anxiété/ l’affolement/ les épouvantes/ les tragédies/ l’horreur/ les traumatismes/ les désastres/ les apocalypses. • La misanthropie : l’égoïsme/ le narcissisme/ la cruauté/ l’indifférence/ l’inhumanité. • Tuer : éliminer/ supprimer/ assassiner/ meurtrir/ poignarder/ massacrer/ exterminer/ éradiquer/ anéantir/ écraser/ foudroyer/ étrangler/ trucider/ guillotiner (décapiter par les guillotines : les révolutionnaires ont guillotiné de nombreux nobles)/ décapiter (couper la tête de quelqu’un : on décapitera la tête de la reine Marie Antoinette en 1793)/ fusiller (passer un condamné par les armes)/ régler le compte de quelqu’un/ étouffer/ asphyxier. 38 • Crime (n.m) : un assassinat/ un meurtre/ un homicide/ une massacre/ un égorgement/ une suppression/ une extermination/ une éradication/ une élimination/ un guillotinage • Ensemble de crimes massives : un carnage/ une boucherie/ un génocide/ une hécatombe. • Bombarder/ le bombardement : lancer des bombes atomiques. • Les Faucons : une allégorie des bellicistes/ Partisans de solution de force. • Les colombes : une allégorie des pacifistes. • La Faucheuse : une allégorie de la mort. • Faire front : faire face • Courber le front : éprouver un sentiment de honte • Partir pour le front : partir pour le champ de bataille • Avoir le front de : avoir l’audace de • Attaquer le front : tenir tête à une attaque • Mener de front plusieurs affaires : simultanément • Une troupe armée : un groupe de militaires (ou de soldats). • La belligérance : Etat de belligérant. • Un affrontement : l’opposition violente par les armes • Une Guérilla : une guerre de harcèlement et d’embuscades qui consiste à éparpiller les forces ennemies par des attaques multiples, rarement en terrain découvert. • Les Hostilités : les actions de guerre • La conflagration : l’embrasement général • L’antagonisme : la résistance que s’opposent deux forces, deux puissances contraires. 39 • La rivalité : une vive opposition qui peut entraîner une guerre. • L’assaut : une attaque violente, de vivre force • Un bataillon : une unité militaire qui réunit plusieurs compagnies. • La résistance : une défense, une riposte par la force à un adversaire, à un ennemi qui a déclenché les hostilités. • Une attaque : une action militaire offensive • Une invasion : une entrée par la force de troupes armées sur le territoire d’un pays. • Une incursion : une invasion armée de courte durée. • Une agression : une attaque soudaine d’une force armée contre un pays. • Les arts-martiaux : un style ou une école dont l’enseignement porte principalement sur des techniques de combat à mains nues ou avec une arme. • Une embuscade : un piège : une manœuvre qui consiste à se cacher pour attaquer par surprise. • Escorter : guider ou faire honneur, accompagner pour protéger, exemple : Les militaires escortent les souverains. ❒ Différents types de guerre : • La guerre qui a été menée par les algériens contre le colonialisme français était une guerre de libération. C’était une guerre légitime et juste. • Bush a déclaré la guerre préventive contre l’Irak. C’était une guerre illégitime et injuste. • Une guerre civile entre les chrétiens et les musulmans au Liban a déchiré le pays pendant des décennies. C’était une guerre fratricide. • Après la fin de la deuxième guerre mondiale, le monde a vécu une guerre froide entre le bloc Est et le bloc Ouest, entre les USA et l’URSS, qui ne prit fin qu’en 1989 avec la chute du mur de Berlin. • Avec les progrès scientifiques, de nouvelles armes sont apparues, en plus des armes 40 traditionnelles. C’est ainsi que de nos jours, le monde redoute d’autres formes de guerres telles qu’une guerre bactériologique ou une guerre cybernétique que l’on évoque souvent dans les films de guerre surtout ou de science-fiction. • La menace d’une guerre nucléaire pèse toujours sur le monde surtout que de nombreux pays comme l’Israël, l’Inde ou la Corée du nord ont déjà procédé à l’acquisition de cette arme redoutable. • Une guerre civile : un affrontement armé entre les habitants d’un même pays. • Une guerre sainte : une guerre menée au nom de la religion (Djihad, croisade) • Une guerre froide : Tensions entre différents pays. Pas de combats armés. • La guerre des nerfs : un combat psychologique • Une guerre bactériologique ou biologique : une guerre qui se mène par l’emploi de certaines toxines (microbes pathogènes) comme armes. Les armes biologiques impliquées sont des armes redoutables. • Une guerre chimique : elle est menée au moyen d’une arme chimique, c’est-à-dire d’une arme qui utilise des produits chimiques, toxiques pour l’Homme. • Une guerre psychologique : une guerre où pour combattre l’adversaire, l’on amène à penser qu’il est en position de faiblesse et que le mieux pour lui serait de rendre les armes et de se rendre. • Une guerre de libération ou d’indépendance : prenons le cas la guerre qui s’est déroulée entre la Tunisie et la France. • Une guerre mondiale : la 1ère s’est déroulée entre 1914 et 1918 alors que la 2ème, elle s’est déclenchée en 1939 et s’est terminée en 1945. • La guerre des pierres : la guérilla • Une guerre d’agression : entre autres la guerre menée par l’Amérique contre l’Irak. • Guerre juste et légitime : ➢ Guerre de libération ➢ Guerre préventive ➢ Guerre de résistance ➢ Guerre de pacification 41 • Guerre injuste et illégitime : ➢ Guerre sainte (croisade, Djihad) ➢ Guerre d’extermination ➢ Guerre coloniale ➢ Guerre d’épuration ethnique 2) La paix : ❒ Définition : • Paix (n.f) : c’est un concept qui désigne un état de calme, de tranquillité ainsi que l’absence de perturbation, de trouble, de guerre et de conflit. Elle correspond aussi à un idéal social et politique. • Les symboles de la paix : ➢ Les colombes tenant une branche d’olivier ➢ Les fleurs ➢ Les enfants ➢ Le drapeau blanc • Sociologiquement, la paix désigne l’entente amicale de tous les individus qui composent une société. Elle n’implique pas l’absence de conflit, mais une résolution systématiquement calme et mesurée de toute difficulté conséquente à la vie en communauté, principalement par le dialogue. • Psychologiquement, la paix désigne l’état d’un esprit placide et serein et plus généralement de sentiments enthousiastes et positifs. Elle est, donc, souhaitée pour soi-même et éventuellement pour les autres, au point de devenir une salutation (la paix soit sur toi). ❒ Vocabulaire : • La paix : un accord/ une harmonie/ une entente/ une trêve/ une tranquillité/ un calme/ un armistice/ un cessez-le feu/ un pacte/ une réconciliation/ une sérénité/ un traité/ une concorde/ une douceur/ un compromis. • Une négociation : un dialogue/ une discussion. • Un apaisement : un adoucissement/ un soulagement • Apaiser : adoucir/ soulager • Une pacification : une conciliation/ une réconciliation/ une action d’établir la paix/ un rapprochement des personnes qui étaient en désaccord. • Se réconcilier : se mettre d’accord/ se pardonner. • Pacifiste (adj) : Partisan de la paix, un mouvement pacifiste 42 • Pacifique (adj) : qui aime la paix et la recherche, un peuple pacifique ou un lieu calme et tranquille • Paisible (adj) : un lieu paisible, un homme paisible, une vie paisible. • Conclure un armistice/ une trêve. • Pactiser : signer un pacte • Signer un cessez-le feu • Antimilitaire : qui s’oppose à l’esprit militaire • Une démilitarisation : une action de démilitariser une arme, souvent c’est le résultat d’un traité de paix finalisant une guerre ou un conflit : un désarmement. • Désarmer : enlever les armes à quelqu’un • Désarmé (adj) : être sans armes. • La paix = une bénédiction/ la grâce/ l’incarnation du bonheur, de la prospérité et de l’humanitarisme/ le paradis/ la philanthropie/ la pitié/ l’humanitarisme/ la charité/ la bonté/ la bienfaisance/ l’altruisme/ l’indulgence/ la générosité/ la sympathie/ l’amour/ la solidarité/ la fraternité. 3) Phrases pour enrichissement : • La guerre des américains sur l’Iran sera prochainement déclarée. • Le Liban est entré, inutilement, en guerre contre Israël • Quand on engagera les hostilités contre l’Irak, le monde somnolait. • Je souhaite que Palestiniens et Israéliens signent un traité de paix. • Les pourparlers de paix n’ont pas apporté le moindre profit. • La paix a été rétablie, suite à la seconde guerre mondiale, grâce aux forces de l’ONU. • Pour forger (réduire) le puissant Empire allemand, le prince Otto Von Bismarck n’hésita pas à faire (recourir à) la guerre. • En septembre 1939, la conquête (l’invasion) de la Pologne par l’Allemagne nazie donne naissance à (déclenche) la Seconde Guerre Mondiale, une guerre totale qui, à 43 partir de 1941, s’est étendue à tous les continents et océans et a mobilisé toutes les ressources humaines et matérielles des forces militaires (belligérants). • Devant les effets néfastes (dégâts) terrifiants des bombes atomiques lâchées sur Hiroshima et Nagasaki, l’empereur Hirohito devait imposer à ses soldats (militaires) la fin des batailles (combats). • Depuis la naissance de l’Etat d’Israël en 1948, l’histoire du Moyen-Orient se confond avec une série de guerres, déclarées (ouvertes) ou non déclarées (larvées) dont personne n’aurait su prédire la fin. • L’histoire des rapports hostiles (conflictuels) entre les deux superpuissances (les Etats-Unis et l’Union Soviétique) et leurs amis (alliés) respectifs, faite de tension et d’hostilités plutôt que de guerres déclarées a été baptisée « Guerre froide ». • La signature du compromis (de l’accord) israélo-palestinien en 1993 a permis d’entrebâiller la porte de la paix. • En 1990, les armées (les troupes) irakiennes font la conquête de (envahissent) l’Etat du Koweït. • Les Hommes s’entretuent (s’affrontent) pour des raisons territoriales idéologiques ou religieuses. • Martin Luther King est persuadé que les peuples opprimés peuvent acquérir leur liberté en dialoguant (négociant) avec leurs ennemis (rivaux). • C’est la culture du dialogue qui sert, désormais à résoudre les problèmes (régler les différends). • Si l’on compte le nombre de guerres (conflits) qui ont déchiré le monde au 20 ème siècle et qui continuent à le faire, on peut penser que les appels des partisans de la paix (les pacifistes) ont été sans écho. 44 4) Les causes principales de la guerre : ❒ La nature de l’Homme : • L’Homme de tout temps, a fait la guerre. C’est un moyen pour lui de revoir à ses racines à l’âge de pierre. Il adore et apprécie de retrouver son instinct de chasseur et de tueur. Il se sent fort et la perspective d’en découdre avec ses ennemis le fait passer dans une autre dimension. L’Homme est prêt à tuer quiconque se mettant en travers de sa route. • La guerre sera, toujours, présente tant que l’Homme est incapable de se mettre d’accord sur un point épineux. Au lieu de chercher à comprendre, il utilise la force, seul moyen selon lui de régler le problème. Ceci démontre encore une fois, cet instinct de domination avec une attitude bornée qui consiste en la certitude de son combat, sans prendre en compte les éléments extérieurs. Il a comme des sortes « d’œillères ». Cette attitude qu’il possède le conduira à d’énormes catastrophes : le nazisme et le fascisme sont les exemples les plus frappants parmi les innombrables qui existent. Tout cela est le résultat en définitif de la connerie et de l’imbécilité humaine. • Tenus par une tendance empirique et par la folie des grandeurs, certains chefs de gouvernement ou rois déclarent des guerres aux pays voisins afin d’étendre leur territoire. Ces guerres peuvent durer des décennies au prix des pertes économiques et humaines de part et d’autre. C’était le cas de « Alexandre le Grand » et du dictateur « Adolphe Hitler » qui souhaite reconquérir ses territoires et construire la « Grande Allemagne ». Ces Hommes sont poussés par un dogmatisme et un fanatisme qui leur donnent le droit d’anéantir ses semblables au nom d’une idéologie ou d’une religion. D’ailleurs, c’est ce que fait « Daesh » qui est une organisation terroriste militaire et politique d’idéologie salafiste djihadiste afin de s’étendre en Irak et en Syrie tout en imposant son pouvoir, son injustice et ses pensées basées sur la violence, la suppression et l’abomination. ❒ L’exploitation des richesses de l’autre : • Peu importe les dégâts que la guerre peut engendrer, le plus important c’est d’arriver à réaliser l’objectif que ces belliqueux se sont fixés : c’est essentiellement exploiter les richesses de l’autre pays. A ce propos, évoquons l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis en 2003, dont le pétrole était le moteur. C’était l’un des cas les plus évidents d’une préoccupation pétrolière. 45 ❒ Instaurer une culture différente de celle des peuples envahis : Le mouvement terroriste de « Buko Haram » a commis tant de massacres, des attentats-suicides et toute sorte de crimes massives afin d’instaurer un califat (une certaine idéologie ou culture) et d’appliquer la Charia en Afrique de l’ouest. ❒ Le racisme : L’un des facteurs fondamentaux qui a fait naissance de la Seconde Guerre Mondiale, celle la plus effrayante dans l’histoire humaine, est le racisme. En effet, le régime nazisme a tenté de créer un Etat Allemand à race pure où il n’y a de place que pour les aryens. Ceci implique d’éradiquer (exterminer) toute race différente : les noirs, les asiatiques, les arabes et les juifs dont les deux tiers étaient exterminés systématiquement par ce régime sauvage et inhumain. Cette barbarie était connue sous le nom de la « Shoah ». Ainsi, les juifs étaient victimes d’un génocide. ❒ La guerre de libération : • Par la force des choses, des Hommes optent pour une lutte armée contre leur opprimant dans l’intention de sauvegarder leur dignité d’arracher leur liberté. En d’autres termes, défendre sa patrie et tenter d’émanciper (délivrer) son propre territoire est légitime et certainement juste même si cette résistance implique d’entamer une guerre. En effet, la lutte armée des tunisiens contre la colonisation française, qui a leurs ôtés l’indépendance, la liberté et la dignité et qui a arrachés les ressources et les richesses de leur pays, est loin d’être inutile et injuste. Au contraire, cette guerre gagne une légitimité infinie au point d’être un devoir sacré. Autrement dit, chaque tunisien, étant nourri par l’amour de la patrie, est demandé de partir pour le champ de bataille même si cela va en coûter la vie. La lutte armée de « Hamas » contre l’occupation israélienne qui a arraché des palestiniens toute une patrie est sans doute légale et justifiée. Nul ne peut nier la barbarie des sionistes envers le peuple palestinien qui souffre dès le 1948. ❒ Des causes religieuses : L’histoire peut nous affirmer que les combats sont dus aux divergences religieuses entre les nations. D’ailleurs, les célèbres croisades et les guerres menées par le prophète Mohamed (que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui), afin de faire propager l’Islam, le prouvent. ❒ Les ressources naturelles : Certaines guerres s’allument dans le monde vu que les richesses sont mal partagées dans l’univers. En fait, plusieurs pays se noient dans les puits de pétrole, d’autres marchent sur des terres qui fourmillent d’or et de diamants. C’est ce qu’explique la guerre du Gold, notamment en Irak et celle de l’Afrique du 46 sud. ❒ Les raisons militaires : Certains pays déclarent la guerre contre leurs ennemis pour des raisons militaires. En fait, c’est une occasion propice (idéale) pour faire preuve de suprématie militaire et tester l’efficacité nucléaire et la force des armes de destructions massives. L’exemple le plus significatif est le bombardement d’Hiroshima et de Nagasaki lors de la Seconde Guerre Mondiale. En fait, même si les Etats-Unis avaient confirmé avoir bombardé le Japon sous-prétexte qu’elle ne se rendait pas après la guerre, tout le monde doit bien déduire que les Etats-Unis voulaient faire une démonstration de leur puissance militaire unique et phénoménale avec la possession de la bombe atomique afin d’obtenir quelques avantages politiques et diplomatiques aux dépens de son antagoniste l’Union Soviétique. ❒ Les raisons géopolitiques : Plusieurs guerres ont commencé pour des raisons géopolitiques. En d’autres termes, ce sont des stratégies dictées par les grandes puissances qui cherchent à subdiviser le monde selon leurs intérêts économiques consistant à contrôler les richesses mondiales. La guerre des américains sur Afghanistan, qui vise à contrecarrer le Japon, la Chine et la Russe, pour les espionner et celle faite sur l’Irak afin de l’empêcher de posséder la bombe atomique, pourrait être des exemples justificatifs des raisons géopolitiques. L’Homme cherche toujours, à s’accaparer du bien des autres. Il en résulte de ce qui se précède que la cause des guerres n’est pas en rapport avec une surpopulation mais plutôt avec des intérêts impérialistes, géopolitiques et commerciaux. 5) Les conséquences de la guerre : Il est vrai que les raisons développées expliquent le pourquoi de la guerre mais les conséquences de tels conflits sont énormes sur le plan architectural, humain, culturel, social et psychologique. • Répercussion : dégât/ conséquence/ dommage/ fléau. • Détruire : ravager/ ruiner/ abîmer/ anéantir/ écraser/ bombarder/ broyer/ démolir/ briser/ réduire en cendres/ dévaster/ dilapider/ réduire à néant • S’effondrer : crouler/ se ruiner/ s’écraser • Une destruction : un écroulement/ une ruine/ un ravage/ un anéantissement/ une démolition/ une dévastation/ un brisement 47 ❒ Sur le plan architectural : Les guerres ravagent des pays, détruisent des villes de fond en comble, réduisent des villages en cendres, démolissent des usines, des sociétés, des ateliers, des écoles, des immeubles… L’exemple récent de ce qui s’est passé en Palestine le montre. Par ailleurs, la destruction des richesses privées et nationales entre autres : les banques, les monuments, les centres de recherche, tue toute une nation. = » La destruction de l’infrastructure des pays. Lors de la deuxième guerre mondiale, la puissance de feu des belligérants, l’ampleur des bombardements et la durée de la guerre ont entraîné des dégâts matériels incommensurables (inestimables ou irréversibles). En Europe, à titre d’exemple, environ la moitié des territoires était considérée comme sinistrée. L’URSS a subi à elle seule près de la moitié des destructions. ❒ Sur le plan humain : Une HECATOMBE ! • La plupart des victimes de la guerre sont des enfants, des vieux et des femmes faibles et innocents. D’ailleurs, le nombre de telles victimes à Gaza est presque 80% des morts. C’est ce qui affirme que les belliqueux sont barbares et sans-cœur. • Lors de la seconde guerre mondiale, de 40 à 60 millions de personnes ont été décédées. On ne peut pas oublier, non plus, le nombre de blessés que les hôpitaux ne peuvent plus hospitaliser et soigner et celui des handicapés (mutilés) qui manquent d’un membre et plus. • On se souvient, tous, également de la boucherie abominable de « Sabra et Chatila » commise par l’armée israélienne qui a massacré, sans pitié, les réfugiés palestiniens en Beyrouth. • Les populations civiles, durant la guerre, souffrent infiniment en raison des bombardements aériens, mais aussi à cause de l’occupation brutale de l’ennemi et des massacres de tous ordres. D’ailleurs, on a, tous, assisté, durant la SGM, à l’emploi généralisé de la torture et à des bombardements sur des civils. La science et la technologie étaient mises au service de l’extermination comme en témoignant le génocide contre les juifs et les dévastations provoquées par la bombe atomique. • La guerre, cette faucheuse maudite entraîne le décès de tant de personnes dont la majorité est des civils innocents. Cela est suivi par des déséquilibres démographiques graves : une forte baisse de la population active (la main-d’œuvre), une baisse du taux de natalité, un déséquilibrage entre les deux sexes et un fort vieillissement de la population. 48 ❒ Sur le plan économique : crise économique ! • Non seulement, les guerres ont causé d’innombrables dommages humains et matériels mais elles ont provoqué, également, des crises économiques irréversibles. • La Syrie, à titre d’exemple, était tellement déchirée par les conflits intestinaux qu’elle a fini par connaitre des dégâts économiques inimaginables dans la mesure où la monnaie continue à se dévaluer. On note également, que le secteur du tourisme n’est plus qu’un souvenir puisque le gouvernement a perdu contrôle et la loi devient rien que des mots sur papier. Le pays entre dans une anarchie et un désordre où la seule loi qui règne est celle de la jungle et la sécurité est totalement absente. De son côté, le secteur de l’industrie est également foudroyé par la guerre qui anéantit toute sorte d’établissements industriels. Cette dégradation économique inconcevable conduirait inévitablement à la propagation du chômage et de la mendicité (pauvreté) au sein de la population. D’ailleurs, la moitié des Syriens vivent aujourd’hui, sous le seuil de la pauvreté. Pour les réfugiés au Liban et en Turquie, la majorité écrasante de ces victimes pitoyables sont embauchées pour des salaires minimes. Elles sont alors susceptibles, à tout moment, d’être agressées par leurs maîtres physiquement, moralement et même sexuellement. Cela est valable même pour les enfants dont un grand nombre souffre de la pédophilie. ❒ Sur le plan social : • L’augmentation des taux de chômage ainsi que la baisse continuelle des postes de travail constituent conduiraient, inévitablement, à la pauvreté, à la famine, et par la suite à la propagation des épidémies et des maladies. Prenons à titre d’exemple l’Afrique, qui a été, depuis des décennies, une proie des guerres civiles de sorte que la famine, la mendicité et les maladies y se répandent comme une trainée de poudre. En effet, le nombre des africains touchés par l’épidémie d’Ebola et par la famine ne cesse d’augmenter. En outre, le niveau de l’analphabétisme, dans les pays africains subsahariens, est très élevé en particulier chez les adultes. • Tandis que les enfants du monde prennent le chemin de l’école, la majorité écrasante de ceux qui sont syriens ne font pas leurs études et risquent d’abandonner une fois pour toute leur scolarité en raison de combats et de la violence. Une partie d’entre eux sont partis, même, rejoindre le champ de bataille pour faire la guerre. • Alors que la guerre en Syrie dévore le pays, la crise continue d’effacer les années de progrès accomplis dans le secteur de l’éducation. En effet, la plupart des établissements scolaires ne peuvent plus servir étant donné qu’ils ont été ruinés (démolis), convertis en abris pour les familles ou transformés 49 en casernes. En jours guerre, les parents semblent, également, inquiets à l’idée de laisser leurs enfants allés à l’école car le trajet pour s’y rendre est périlleux et risqué. • Tous ces indicateurs montrent à quel point la guerre peut être dévastatrice et maléfique. En fait, même si les dégâts matériels peuvent être réparables, ceux qui sont scolaires, sociaux et psychologiques sont certainement irréversibles, incurables et irrémédiables. • La plupart des gens qui ont été touchés par la malédiction de la guerre risquent de perdre des êtres chers et des proches. C’est la raison pour laquelle, le nombre d’orphelinage, de veuvage et de dissociation familiale ne cesse d’augmenter. Cela est sûrement, suivi par la propagation de la perversion ainsi que de la criminalité. ❒ Sur le plan psychologique : En conditions de conflits, de nombreux auteurs de l’Antiquité ont rapporté des constats d’augmentation de la cruauté, de l’instabilité, voire du sadisme ou de la folie. En effet, une victime ayant vécu un évènement traumatisant en jours guerres entre autres : viol, torture ou encore l’assassinat d’un être cher, est susceptible avoir des troubles psychiques irrémédiables dont les plus fréquents seraient : l’insomnie, l’amnésie, les cauchemars, les hallucinations, les phobies, la paranoïa et la dissociation de la personnalité. Autrement dit, les proies de la guerre, traumatisées, effrayées, terrorisées ainsi que foudroyées par cette peste noire, sombrent dans les ténèbres, la haine et la hostilité de sorte qu’elles perdent leur humanité et se convertissent ainsi en des machines à tuer afin de survivre dans des conditions aussi inhumaines. ❒ Sur le plan culturel : Les affrontements et les batailles sont souvent, les pires ennemis de la culture. D’ailleurs, la guerre se définit, avant tout étant l’élimination et l’éradication de l’autre. Autrement dit, elle tente d’anéantir l’existence même de l’Etat ou de la nation en procédant à détruire sa culture, son patrimoine historique et ses empreintes. C’est le cas pour l’Egypte dont la colonisation britannique lui a ôtée tant de trésors hérités par les ancêtres « les pharaons ». 50 ❒ Les répercussions néfastes de la guerre (quelques phrases pour enrichissement) : • La guerre maintient les populations dans l’ignorance et l’analphabétisme. • Les guerres amoindrissent les réserves de nourriture • Elle permet de faire passer des lois extrêmement répressives • Santé : blessures, plaies, cicatrices, handicap, déformation du corps, mutilation, parfois des problèmes respiratoires à cause de la pollution (contamination) de l’air. • L’environnement : désastres écologiques, catastrophes humanitaires, pollution, mort des animaux • Destruction de l’infrastructure, pauvreté, mort des innocents, handicap, corps mutilés, l’effondrement économique, le terrorisme, la torture, les crimes • Depuis un temps immémorial, les Hommes se sont entretués sans cesse, cela a eu, bien entendu dans l’histoire humaine, des répercussions affreuses sur tous les plans : humain, matériel, naturel… • La guerre tue : c’est un vrai crime contre l’humanité. Elle n’épargne personne ; ni enfants, ni femmes, ni vieux, au contraire, ils sont tous des cibles potentielles. • La guerre entraîne le désordre économique et la destruction de l’infrastructure. Cela freine toute possibilité de développement. • Les cultures, les sciences et les arts sont menacés : il est très difficile en période de guerre d’assurer l’épanouissement de ces domaines. • La guerre bloque aussi toute forme d’échanges nationaux ou internationaux. En effet, la peur des citoyens et la destruction de l’infrastructure font que les gens ne peuvent plus faire des échanges en toute sécurité. • La guerre, c’est aussi l’apologie de la haine et de la vengeance. En fait, les citoyens en jours guerre ou les pays qui s’entretuent ne peuvent pas être solidaires les uns aux autres. • La guerre, c’est l’enfer puisqu’on vit dans la terreur. Personne ne souhaiterait vraiment un jour de guerre. ❒ Les avantages de la guerre : • Quoique la guerre soit toujours, le symbole de la barbarie et de la sauvagerie, nul ne peut nier ses bienfaits. •En période de guerre, c’est évident que l’industrie ainsi que le commerce de l’armement s’épanouissent. A ce propos, on évoque le conflit armé en Syrie qui est si bénéfique pour les marchands d’armes. En effet, grâce à la guerre, ces derniers ont été capables de faire des fortunes par le 51 provisionnement en armes « l’opposition syrienne » ainsi que les terroristes de l’Etat islamique. Cette bataille était, également, avantageuse (bienfaitrice) à l’échelle mondiale. C’est grâce à cette dernière que l’industrie de l’armement en Russie s’est épanouie davantage. D’ailleurs, ce pays continue d’exporter 10% de ses ventes en armes à destination de la Syrie. •En cas d’une bataille ou d’un conflit, ce sont les blessures, les mutilations et les épidémies qui vont s’y installer. C’est la raison pour laquelle, l’industrie pharmaceutique connait une prospérité considérable en jours guerre. En Syrie, à titre d’exemple, la plupart des usines qui produisent les médicaments ont été soit fermées soit réduites à néant à cause de la guerre intestinale qui déchire le pays. Dans ces conditions, la Syrie se trouve obligée d’importer les médicaments et les antidotes de la part d’autres pays. C’est ainsi que non seulement le secteur pharmaceutique prospère mais aussi le domaine commercial. •En outre, la guerre peut être un pont vers le progrès scientifique et technologique. En effet, poussé par une envie ardente de battre l’ennemi et d’emporter, ainsi, la victoire et la gloire, l’Homme avait recours à la science ainsi qu’à la technologie. D’ailleurs, les prodiges scientifiques exploités pendant les jours guerre le prouvent. Autrement dit, l’Homme s’est servi des armes biologiques telles que : les bactéries et les virus, pour vaincre l’adversaire. C’était le cas des Japonais qui ont mis au point ce type d’armes pour s’en servir contre la Chine lors de la Seconde Guerre Mondiale. Quant aux Etats-Unis, elles ont fait une première par la fabrication et le développement de la bombe atomique, dont elles se sont servies pour bombarder le Japon lors de la SGM. • La guerre est bénéfique, également, sur le plan social. En effet, elle peut freiner la surcroissance de la population. En effet, la SGM, en dépit de tous ses dégâts, elle a pu contenir la surpopulation ainsi que l’hyperélévation de la natalité. • Ce démon vilain peut être avantageux tout en fournissant une main-d’œuvre à salaire minime. C’est le cas pour les patrons turcs qui ont profité de l’indigence des réfugiés syriens en Turquie pour les obliger à travailler dans des conditions aussi infernales tout en améliorant le rendement. • Hormis la haine, la rancœur et le mépris, la guerre peut, également, déclencher un élan de sentiments nobles et sincères suivis par des gestes humains et philanthropiques. En effet, prise par la pitié et la miséricorde, la communauté internationale a fait preuve de la bienfaisance, de la générosité et d’une solidarité indéniable envers les 52 réfugiés syriens en Turquie ainsi que ceux à Gaza. L’UNICEF, de son côté, afin de protéger le droit à l’éducation de chaque enfant, a installé des écoles provisoires pour que les enfants puissent poursuivre leur scolarité et conserver ainsi un semblant de vie courante. • La solidarité, l’altruisme, la philanthropie, la charité et la bienveillance, toutes ces valeurs humaines ont été concrétisées lors de la guerre intestinale en Syrie. En d’autres termes, la générosité et la bienfaisance dont le peuple turc a fait preuve pour apaiser et désinfecter les plaies des syriens, ont semé l’amour, la fraternité et la sympathie entre les deux populations. • La guerre, cet ouragan dévastateur, peut, parfois, jouer le rôle d’un pont qui mène à reprendre sa liberté et sa dignité kidnappées par les oppressants. C’était le cas du peuple tunisien qui avait pu se délivrer d’une colonisation oppressante tout en sacrifiant les âmes et le sang. « Si tu veux la paix, prépare la guerre » François-Régis Legrier ❒ Les solutions : • Des institutions et des organisations s’acharnent pour dénoncer les guerres et mettre à nu les atrocités qu’elles entrainent. De même, elles essayent à travers des lois de sauvegarder les droits de l’Homme un peu partout dans le monde : ➢ L’ONU : L’Organisation des Nations Unies : organisation internationale qui a pour but la paix internationale. Grâce à cette organisation pacifiste, le monde a pu, enfin, connaitre la paix en 1945 après une guerre mondiale qui a déchiré la planète. ➢ L’UNICEF : une agence de l’ONU consacrée à l’amélioration et à la promotion de la condition des enfants. Cette organisation a fait de son mieux pour supporter et conforter les anges de la Syrie tourmentés par une guerre civile impitoyable. Elle a, meme, demandé de toute urgence un soutien financier afin de pouvoir procurer l’indispensable aux enfants. L’UNICEF aménage, en outre, des installations sanitaires et distribue des produits d’hygiène entre autres : les savons et les couches culottes. L’organisation délivre, également, des aliments thérapeutiques aux enfants atteints de malnutrition ainsi qu’aux femmes enceintes ou en cours d’allaitement et fournit des médicaments et du matériel aux centres de santé régionaux. Partout où c’est possible, l’UNICEF installe des écoles provisoires pour que les enfants puissent poursuivre leur scolarité ainsi qu’un semblant de vie courante. • Il est primordial, de nos jours, que l’Homme soit conscient des menaces imposées par cet ouragan. Donc, ce dernier est censé déclencher la guerre contre la guerre elle-même au lieu de cibler ses semblables. 53 Il est demandé, alors, de faire preuve de sagesse tout en ayant recours aux moyens pacifiques entre autres : les négociations et le dialogue pour résoudre les désaccords. • Il y a ceux qui pensent qu’il est vital d’installer des réformes sociales et culturelles qui permettent le changement des mentalités vers une ouverture de l’esprit humain qui sera en faveur de la tolérance et de l’acceptation de la différence. En fait, semer une culture basée sur l’humanitarisme, la fraternité, la tolérance et l’altruisme est souvent envisagé comme l’antidote de la violence, de la guerre et du terrorisme. • Maints sont les partisans de la paix qui estiment que ces guerres n’ont aucune utilité vu les dégâts qu’elles provoquent. Ils s’acharnent, alors, à dissuader les belliqueux de faire la guerre tout en ayant recours au média, aux discours et aux expéditions. En tête de cette liste figurait le célèbre « Gandhi » dont la date d’anniversaire a été déclarée « Journée internationale de la non-violence » par « l’Assemblée générale des Nations Unies » Nul ne peut oublier sa fameuse citation : « La victoire obtenue par la violence équivaut à une défaite car elle est momentanée » On se rappelle, tous, également, du fameux Nobel qui a consacré un pris pour ceux qui se sont dévoués afin de faire répandre la paix au monde. • Les nations doivent oublier la notion de la guerre et œuvrent pour changer l’état de leurs pays en donnant une valeur primordiale au travail. Ainsi, ils participent à l’essor (prospérité, croissance) de leurs patries sans avoir un œil sur les richesses des autres. Module n° 5 : 54 l’Homme et la science 1) Définition : • La science est l’ensemble des connaissances, des études d’une valeur universelle, caractérisée par un objet et une méthode déterminés et fondés sur des relations objectives qui nous permet de progresser notre vie et de réaliser le bienêtre de l’être humain. La volonté de la communication scientifique garante de l’actualisation du contenu des sciences est de produire des « connaissances scientifiques » à partir de méthodes d’investigation rigoureuses, véritables et reproductibles. Quant aux « méthodes scientifiques » et aux « valeurs scientifiques », elles sont à la fois le produit et l’outil de production de ces connaissances et se caractérisent par leur but qui consiste à permettre de comprendre et d’expliquer le monde et ses phénomènes de 55 la manière la plus élémentaire possible, c’est-à-dire de produire des connaissances se rapprochant le plus possible des faits observables. Non dogmatique, la science est ouverte à la critique et les connaissances scientifiques, ainsi que les méthodes, sont, toujours, ouvertes à la révision. De plus, les sciences ont pour but de comprendre les phénomènes, et d’en tirer des prévisions justes et des applications fonctionnelles. Leurs résultats sont, sans cesse, confrontés à la réalité. Ces connaissances sont, à la base, de nombreux développements techniques ayant de forts impacts sur la société. • La démarche scientifique n’utilise pas le verbe « croire », la science se contente de proposer des modèles explicatifs provisoires de la réalité, et elle est prête à les modifier dès qu’une information nouvelle apporte une contradiction. • La science (d’un individu) : est l’ensemble des connaissances qu’il possède, acquise par l’étude, la réflexion ou l’expérience. • Une science particulière est l’ensemble structurée des connaissances approfondies, théoriques et pratiques sur un domaine donné, sur une catégorie de phénomènes ou d’objets. Ces connaissances sont bâties soit sur des principes démontrables, soit sur des raisonnements vérifiés par l’expérimentation. Elles sont hiérarchisées, organisées et synthétisées au moyen de principes généraux présentés sous forme de théories, de lois… Il y a presque autant de sciences ou de spécialités scientifiques que de domaines étudiés, mais les méthodes générales d’acquisition de ces connaissances sont les mêmes Exemples : Mécanique, astronomie, biologie, médecine… • Une connaissance est dite scientifique s’il est possible de la contrôler par des faits par l’expérience. Elle est véritable et objective. La science s’oppose à l’opinion qui est une affirmation arbitraire et subjective par définition. L’opinion se fonde sur un sentiment vague de la réalité, sans connaissance scientifique de celle-ci. • On peut distinguer : ➢ Les sciences formelles : c’est le cas des mathématiques et de la logique qui s’appuient sur des déductions. Il n’y a pas de vérification par l’expérience. ➢ Les sciences expérimentales ou empiriques : sciences physiques, chimie, sciences de la nature, biologie, la médecine… Elles cherchent à établir à l’aide des mathématiques, des « lois » ou des rapports constants, pour décrire les relations entre différents phénomènes. Les travaux sont validés par contrôles expérimentaux. 56 ➢ Les sciences humaines : la psychologie, la sociologie, l’histoire linguistique, les sciences politiques… Lorsqu’on leur applique les méthodes et les langages des sciences expérimentales. Elles deviennent, alors, un cas particulier des sciences naturelles. La nature même de leur objet. • Le progrès scientifique : est le nom donné au développement des connaissances scientifiques. Le progrès technique est, dans une large mesure, dépendant des avancées scientifiques. • On peut situer l’origine du progrès scientifique au début de l’Histoire, à partir du moment où l’Homme a pu formaliser les connaissances sur des supports écrits. Dans les grandes civilisations, que ce soit celles issues du christianisme, de l’Islam ou d’autres religions, le progrès scientifique était intimement lié à la religion. Il a pris une tournure nouvelle à partir du 21ème siècle, lorsque le savant Galilée a été jugé pour hérésie en raison de ses positions sur l’héliocentrisme. A partir de ce moment, la relation entre la science et la religion a été remise en cause. Nous vivons au début du 21ème siècle et les progrès de la science et de la technologie s’accomplissent si rapidement que nous ne sommes pas capables de les suivre dans tous les domaines. Aujourd’hui, nous sommes entourés de découvertes de la science et de la technologie à chaque pas, nous nous en servons tous les jours. Par exemple, l’utilisation de nouvelles technologies a fait augmenter la productivité. Les moyens de transport modernes nous permettent de nous déplacer plus rapidement. Les moyens de communication permettent d’être en contact avec nos proches à n’importe quel endroit de la planète dans un instant. Le téléphone portable, le fax, le courrier électronique ont transformé le monde en un grand village. De ce point de vue, on peut dire que ces nouveautés technologiques sont nécessaires et bénéfiques pour nous. Mais, elles entraînent aussi la pollution, les catastrophes écologiques, la disparition de certaines espèces animales et végétales. Cela montre que notre planète est malade et maltraitée par les Hommes. 2) Vocabulaire : • Science (n.f) : ensemble des connaissances acquises/ une instruction/ un savoir/ des acquis/ une érudition (la possession d’un savoir approfondi dans un domaine)/ une compétence/ une capacité/ une technique/ une sagesse/ une culture/ une habilité/ une omniscience/ un savoir-faire (expérience)/ une théologie/ une connaissance exacte, universelle et vérifiable exprimée par des lois • Technologie (n.f) : une technique/ un procédé/ une méthode. • Progrès (n.m) : une prospérité/ un épanouissement/ une progression/ une 57 croissance/ une évolution/ un développement/ une efflorescence/ une amélioration. ❒ Progrès scientifique et vocabulaire mélioratif : ➢ une bénédiction ➢ Un fruit ➢ Un soleil qui illumine le chemin et brise les ténèbres ➢ un don ➢ un privilège ➢ une perle rare ➢ un or ➢ un trésor ➢ une lumière qui écrase les ombres ➢ une victoire ➢ un triomphe ➢ un prodige ➢ un miracle prodigieux ➢ le symbole de la gloire de l’Homme ➢ l’allié de l’Homme ❒ Progrès scientifique et vocabulaire mélioratif : ➢ une malédiction ➢ un poison virulent ➢ un fléau ➢ une fatalité ➢ un monstre ➢ un désastre ➢ l’ennemi de l’Homme ➢ une peste noire ➢ apocalyptique/ démoniaque/ satanique/ diabolique/ maléfique/ maudit ➢ un cataclysme ➢ une catastrophe ➢ une apocalypse ❒ Termes et emploi : ➢ Faire des recherches scientifiques ➢ Faire des découvertes scientifiques ➢ Inventer une nouvelle technologie ➢ Evoluer une technologie ou une technique ❒ Synonymes et antonymes : ➢ Des prouesses scientifiques : des exploits scientifiques / des progrès scientifiques et technologiques/ des œuvres scientifiques/ des prodiges scientifiques/ des miracles scientifiques. 58 ➢ Inventer : élaborer/ créer ➢ Avoir des acquis : acquérir ➢ Un Homme de science : un savant/ un scientifique/ un chercheur/ un sage ➢ L’ignorance : l’analphabétisme/ la maladresse/ l’inculture/ la méconnaissance/ l’incompétence/ l’inexpérience. ➢ La scientificité : le caractère scientifique ➢ Le scientisme : c’est une attitude intellectuelle, une tendance de ceux qui pensent trouver dans la science la solution des problèmes philosophiques. En d’autres termes, c’est une confiance dans l’application et dans les principes et les méthodes de la science moderne dans tous les domaines. ❒ « Savoir » et « Connaître » : ➢ Il sait lire et écrire ➢ Je connais ce lieu et ses habitants. ➢ Je ne sais pas votre nom donc, je ne vous connais pas. ➢ Il sait que cela provoque des irritations. ➢ Ce scientifique essaie de se faire connaître. ➢ Il connait bien son métier ➢ Le champion que l’on sait, que tout le monde connait. ➢ Il en sait quelque chose ➢ Je voudrais en savoir davantage ➢ La terre a connu plusieurs ères géologiques. ➢ Il y a des sujets que je savais l’intéresser ➢ Je sais pourquoi il est scientiste ❒ Chercheurs et innovateurs : Scientifique : chercheur/ innovateur/ savant/ inventeur. • Les œuvres de « Graham Bell » : L’invention du téléphone • Les œuvres de « Louis Pasteur » (chimiste français) : La création du vaccin antirabique (contre la rage) • Les œuvres « Albert Einstein » : ➢ Il a contribué au développement quantique et à la cosmologie (les deux théories de la relativité) ➢ Prix Nobel • Les œuvres de « Alexandre Fleming » : La découverte d’une substance antibiotique « la pénicilline » qui a pu éradiquer certaines maladies entre autres la tuberculose. • Les œuvres de « Thomas Edison » : L’invention de l’ampoule électrique • Les œuvres de « Galilée » : Sa théorie et ses observations ont bouleversé les fondements de l’astronomie. Ce savant est condamné à la réclusion à perpétuité 59 pour avoir accepté le système héliocentrique de Copernic. Après avoir renié ses convections scientifiques et en particulier le fait que la terre tourne sur elle même, Galilée aurait murmuré « Et pourtant, elle tourne ». • Les œuvres de « Copernic » : Il est célèbre pour avoir développé et défendu la théorie de l’héliocentrisme selon laquelle le soleil se trouve au centre de l’univers et la terre autour de lui contre la croyance répandue que cette dernière était centrale et immobile. • « Lenoir » : L’invention du moteur en explosion • « Issac Newton » : Il est surtout reconnu pour avoir fondé la mécanique classique, pour sa théorie de la gravitation universelle. En optique, il a développé une théorie de la couleur selon laquelle un prisme décompose la lumière blanche en spectre visible. 3) Les avantages (mérites, bénéfices) de progrès scientifiques et technologiques : ❒ Le domaine de la médecine : ➢ Allonger l’espérance de vie : L’avancée des chercheurs a pu allonger l’espérance de la vie humaine. • Le greffe des organes : Grâce à la transplantation des organes, on peut sauver tant de vies. En effet, le greffe rénal, à titre d’exemple, peut secourir des milliers de personnes, annuellement. En outre, grâce à ce processus, les mutilés deviennent capables de mener une vie normale suite à la transplantation d’un organe sain. • A notre époque, on avait acquis la capacité de réaliser des opérations chirurgicales sur les organes vulnérables entre autres : le cœur et les yeux. Chaque jour, les médecins offrent une nouvelle vie aux patients grâce à la chirurgie. • Les chercheurs et les scientifiques se sont acharnés afin d’immuniser l’humanité contre les maladies infectieuses. D’ailleurs, leurs efforts étaient couronnés, à la fin, par le succès et la réussite puisqu’ils étaient parvenus à créer un moyen préventif efficace dit « la vaccination ». En tête de ces savants, figure le scientifique « Louis Pasteur » qui doit à l’humanité le vaccin contre la rage. Grâce à leurs découvertes, on a pu éradiquer tant de maladies et préserver, ainsi, la vie de millions de personnes. • Maints sont les scientifiques qui se sont dévoués afin de lutter contre les maladies, les épidémies et les tumeurs par la création et la fabrication de médicaments et d’antidotes. C’était le cas de « Alexandre Fleming » qui a découvert « la pénicilline » en 1928. Cette substance antibiotique permet d’exterminer certaines bactéries qui s’attaquent à l’organisme. D’ailleurs, c’est grâce à cette découverte que certaines maladies telles que la tuberculose, deviennent curables. 60 • La cryogénisation : Grâce à cette tendance, l’Homme serait capable de battre la mort elle-même et devenir ainsi, invincible et immortel. • La médecine fait des progrès impressionnants tout au long du 20ème siècle, que ce soit dans le domaine de l’exploration et des diagnostics avec les échographies, les scanners et les IRM ou encore dans le domaine de la chirurgie : on est, aujourd’hui, capable de refaire entièrement un cœur et d’opérer le cerveau. • L’allongement de la durée de la vie et, notamment, de la vie en bonne santé est la conséquence directe des progrès médicaux. Il s’explique par la conjonction de deux facteurs : ❖ La baisse de la natalité infantile, notamment, à la naissance ❖ L’éradication des principales maladies dont souffraient les Hommes (la tuberculose, la rage, la peste…) Cela a entrainé une très brutale augmentation de la population à l’échelle de la planète. Les progrès de la médecine ont, également, permis de mettre au point des moyens contraceptifs (la pilule par exemple) qui au contraire permettent de réguler cette croissance, particulièrement dans les pays développés où leur accès est aisé. • L’Homme, peut se servir du clonage, ce miracle scientifique redoutable, afin d’éradiquer les maladies les plus maléfiques et les plus meurtrières de la planète. En effet, grâce à la manipulation des gènes, il serait possible de cloner les organes du corps à partir d’un tissu cellulaire et de les transplanter en cas d’une maladie ou d’une tumeur au lieu de recevoir à un greffon d’une autre personne, ce qui finit, souvent, par le déclenchement d’une réponse immunitaire et par la suite le rejet de l’organe. ➢ Il serait possible de cloner des individus possédants des « talents particuliers », tel était le cas avec certains savants ou certains sportifs. Par ailleurs, l’humanité aurait l’opportunité de profiter de leur génie davantage. Par exemple, procéder à produire des clones de « Albert Einstein » serait, sans doute, très bénéfique pour l’humanité. En effet, cet homme, doté d’une cervelle hors du commun, s’est servi de ses 76 ans pour publier ses deux théories de la relativité qui ont illuminé l’horizon aux chercheurs et étaient le pont qui mène à la prospérité technologique et à l’épanouissement scientifique. Il a, également, contribué au développement quantique et à la cosmologie. Donc, personne n’ose prévoir ce que peuvent œuvrer un ensemble d’individus de « Albert Einstein » génétiquement identiques. ➢ On trouverait au clonage la possibilité de faire revivre des espèces disparues : si 61 l’Homme parvenait à récupérer l’ADN de certaines espèces, ce serait possible de les recréer. De plus, on serait, également, capable de cloner des espèces en voie de disparition afin d’empêcher leur extinction. ➢ Grâce à l’épanouissement qu’avait connue le domaine scientifique ainsi que technologique, on devient apte à détecter les malformations génitales et les anomalies, dès les premiers mois de la grossesse. C’est ainsi qu’on peut se débarrasser du fœtus anormal. Parmi ces anomalies, on cite « la trisomie 21 » (le mongolisme) qui risque d’être incurable. ➢ De nos jours, hormis son rôle de secourir et protéger la vie de l’Homme, on fait appel à la médecine pour mener les enquêtes. En effet, les flics se servent de l’autopsie pour se renseigner davantage sur les circonstances du décès de la victime afin de démasquer le tueur. On peut profiter, également, de la médecine légale en cas du viol et d’une agression sexuelle. ➢ Les faveurs des prodiges scientifiques ne cessent d’augmenter. En effet, les chercheurs, grâce à leurs efforts, ont pu battre certains types de stérilités. En fait, ils ont offert à l’humanité l’un des miracles scientifiques les plus inconcevables : la FIVETE avec laquelle, on peut lutter contre la stérilité et répondre ainsi à la prière de plusieurs couples stériles. ➢ Plusieurs sont ceux qui avaient recours au progrès scientifique afin de corriger leurs apparences physiques ou de leurs améliorer. En effet, la médecine esthétique devient, à notre époque, un pont vers la beauté, la grâce et le charme surtout pour la gente féminine qui tente toujours de plaire au sexe opposé. Autrement dit, être séduisante et désirable est une source d’allégresse de bien être surtout pour les femmes. On se réfère, à ce propos, à la femme, dont la relation avec son mari est de plus en plus sèche. C’est la raison pour laquelle, elle trouve dans la chirurgie esthétique la solution optimale pour résoudre ses problèmes. En effet, grâce aux innovations offertes par la médecine, elle peut non seulement améliorer son apparence physique mais surtout sauver sa relation conjugale. ➢ Les rayons X possèdent un vaste champ d’application en médecine. En effet, ils permettent d’obtenir des images de l’intérieur du corps humain et donc, de diagnostiquer certaines maladies du cœur, du cerveau, mais aussi d’observer les fractures. De plus, la nocivité des rayons X est même utilisée avec succès dans le cadre du traitement de tumeurs grâce à la radiothérapie. 62 ❒ Le domaine technologique : Les dispositifs technologiques ont facilité la vie de l’Homme et l’ont rendue plus confortable et plus aisée de telle façon qu’on aurait l’impression vivre en paradis. ➢ La distraction : • Allié à l’ordinateur ou à un téléphone portable, l’Internet constitue un support nouveau et performant pour la distraction. C’est un moyen de loisirs par excellence. En effet, par un simple bouton, tu peux accéder à n’importe quel jeu, tu peux voir n’importe quel film ou série et tu peux écouter n’importe quelle chanson quand tu veux et où tu veux. Cet œuvre scientifique est tellement flexible et antistress que tout le monde veuille l’avoir. • La télé est, également, considérée comme une source d’évasion et de distraction. Seulement, c’est plus ou moins flexible. En d’autres termes, regarder la télé est accessible seulement chez toi et encore, ce n’est pas à toi de décider la nature des programmes et les horaires de leur diffusion. ➢ Une bonne instruction : • L’internet ainsi que la télé représentent des ponts vers une bonne instruction sur tous les niveaux. En effet, l’Internet est, en fait, un stock d’encyclopédies, d’articles et de vidéos qui sont accessibles à tout moment. Ce sont des sources de savoir, d’éducation et de culture grâce auxquelles, on peut créer des générations meilleures bien cultivées, bien instruites et bien éduquées. C’est le cas, également, pour la télé, dont les chaines documentaires sont diverses. Prenons à titre d’exemple, la chaine « National Geographic », qui diffuse, essentiellement, des documentaires, non pas seulement, sur la nature et sur la science mais, également, sur la culture et l’histoire. Le rôle de cette chaine, dans l’instruction de la nouvelle génération, est sans aucun doute indéniable. • A notre époque, tout en consultant l’Internet, on peut même continuer ses études. D’ailleurs, le nombre des écoles virtuelles ne cessent d’augmenter vu leurs faveurs innombrables (incalculables). En fait, l’éducation devient trop agréable quand on ne serait pas obligé à aller chaque matin à l’école, et à se soumettre aux règles. De plus, grâce à la flexibilité de l’éducation électronique, on se libère de la contrainte de temps et de lieu. En effet, on peut étudier n’importe quand et n’importe où. ➢ Une bonne communication : • L’Internet ainsi que le portable ont rendu cette gigantesque planète un petit 63 village dont les habitants sont connectés les uns des autres. Ces deux moyens de communication prennent, aujourd’hui, une place prépondérante. En fait, grâce au téléphone portable qu’on peut entrer en contact, à tout moment, avec les proches, les amis et les êtres chers. C’est le cas, également, pour les réseaux sociaux qui regroupent tous les humains, sans mettre en considération ni leur race, ni leur langue, ni leur religion, ni leur statut social. Par ailleurs, cela avait donné naissance à une globalisation suite à l’ouverture des nations et des pays les uns aux autres. En effet, quand un pays est foudroyé par un fléau ou par une apocalypse, les autres nations ne se tardent pas de lui donner un coup de main. • Vu que dans ce monde unifié, l’information est véhiculée par les médias de masse avec une vitesse suprême. Le soutien des autres nations peut être même moral ou spirituel par les prières. Les chaines « YouTube », à titre d’exemple, qui diffusent les abominations répandues en Syrie, font, implicitement, appel au monde pour soutenir ce peuple misérable. (Etre au courant de tout nouveau, être à la page, suivre les actualités…). ➢ Le confort : • Les machines ne cessent de faciliter la vie de l’Homme et de la rendre confortable et luxueuse. En effet, l’invention du robot a supprimé le travail à la chaine et a libéré (délivrer) l’Homme d’un calvaire et d’un esclavage impitoyable. Même au foyer, la femme se réjouit d’une vie meilleure grâce à la prospérité de la technologie. Alliée à la machine à linge, à la machine à vaisselle et à l’aspirateur, la femme au foyer se trouve affranchie de faire le ménage. Par ailleurs, elle pourrait gagner un temps libre davantage pour exercer d’autres activités, s’épanouir et se délivrer des chaines qui la rattachent encore aux tâches ménagères. • Depuis l’innovation de l’Internet, faire les boutiques devient facile, divertissant et très agréable. En fait, on n’est plus obligé de supporter ni la fatigue ni l’attente à la caisse, pour faire un shopping puisqu’on peut tout acheter par Internet de chez soi. En effet, grâce au shopping électronique, tu cliques à un bouton et le produit serait le tien. On signale, également, que la vente se fait même si la boutique est fermé, ce qui garantit la flexibilité du processus et la liberté du client. • L’évolution qui a touché les domaines scientifiques ainsi que technique a, radicalement, changé le destin de plusieurs personnes. Prenons à titre d’exemple le cas des handicapés ou ceux aux besoins spéciaux. 64 Les progrès technologiques leurs ont offerts la chance de mener une vie presque normale. Autrement dit, ils ne sont plus obligés de rester le restant de leur vie au lit puisqu’ils peuvent aller n’importe où en utilisant la chaise roulante. Donc, ils auront l’opportunité d’étudier, de se distraire et de préserver une vie normale. Même aux universités, surtout dans le monde occidental, on procède à installer des ascenseurs pour que cette catégorie ait les mêmes chances d’éducation que les personnes normales. • L’amélioration des moyens de transport n’a cessé d’embellir la vie de l’Homme. En effet, les automobiles dont la vitesse et la performance deviennent inconcevables ont comblé l’humanité du bonheur. En d’autres termes, les véhicules de notre époque sont aptes à parcourir les longues distances, rapidement, ce qui permet le gain du temps, sans compter le confort dans lequel baigne le conducteur : en fait, il se réjouit de voyager en écoutant la musique ou la radio tout en profitant du réchauffement, du chauffage ou de la fraicheur du climatiseur. • La vitesse hors norme du TGV (Train à Grande Vitesse), à titre d’exemple, a changé la vie de tant de personnes. En effet, dans un monde caractérisé par la vitesse, il est vital de sélectionner un moyen de transport rapide afin de survivre dans un quotidien assimilé à un Marathon où chaque fraction de seconde compte. • Parmi les dispositifs technologiques qui ont touché, profondément, la vie quotidienne figurait l’avion. En effet, cette invention permet de voyager aux quatre points de la planète avec une vitesse phénoménale. De surcroît, c’est un moyen de transport confortable et sécurisé, contrairement au bateau qui est, d’une part, lent et, d’autre part, menacé souvent par les orages et les ouragans. On note, également, que l’avion permet d’épargner aux voyageurs la fatigue et le mal de la mer. ❒ Percer les secrets de la nature : • En ayant recours à la science et à la technologie, l’Homme, d’aujourd’hui, a pu enfin, se libérer de la soumission imposée par la nature pour être ainsi le souverain de cette planète. D’ailleurs, il a profité de puits pétroliers pour alimenter les machines et, essentiellement, les moyens de transport. Il s’est servi de la foudre pour fournir de l’électricité. 65 • Grâce aux œuvres technologiques, l’Homme devient de taille pour tenir tête à la colère de la nature. En d’autres termes, il se trouve capable de prévoir les catastrophes naturelles et contenir ainsi leurs dégâts dévastateurs. A notre époque, le génie de l’Homme lui sert pour prévoir les éruptions volcaniques, les tornades, les Tsunami et les ouragans. Par ailleurs, les dommages seraient réduits et les pertes humaines seraient épargnées. • La météorologie ne cesse de combler l’Homme de bénéfices. En effet, grâce à cette discipline, l’humanité devient apte à anticiper les dérèglements climatiques pour prendre, ainsi, les mesures nécessaires. Par exemple, en cas d’une pluie torrentielle, les citoyens et surtout les pêcheurs seraient prévenus afin d’éviter toute sorte de perte. ❒ La conquête de l’espace : Les chercheurs ont inventé les premiers moyens techniques pour aller dans l’espace : en 1957, le satellite soviétique « Spoutnik » est mis en orbite. En 1969, les cosmonautes américains « Armstrong » et « Aldrin » marchent sur la lune lors de la mission « Apollo11 ». En 2004, les Etats-Unis qui gardent dans ce domaine une avance considérable, envoient des robots sur la planète Mars. ❒ L’agriculture : Le sortilège (la magie de la science) a touché, également, le domaine de l’agriculture. En effet, l’utilisation des machines agricoles telles que : la faucheuse de l’agriculture, la mise au point des pesticides et la sélection des espèces végétales grâce au génie génétique permettent d’améliorer le domaine de l’agriculture, ce qui conduirait à l’épanouissement de ce secteur. La technique du clonage, à titre d’exemple, pourrait présenter des avantages économiques dans le monde de l’agriculture : les vaches laitières ne produisent qu’un veau par an, mais grâce au clonage, on pourrait, donc, en obtenir un par semaine. A ce propos, on peut évoquer la fameuse « Dolly », cette brebis qui était le tout premier mammifère cloné dans l’histoire à partir d’un noyau de cellule somatique adulte. 4) Les inconvénients (les méfaits) des progrès scientifiques et technologiques : • Le clonage : Si l’on arrivait à s’affranchir des barrières scientifiques au clonage humain et, donc, à donner naissance à des clones humains variables, il se poserait de toute façon de nombreux problèmes d’ordre éthique, social, économique, religieux… ➢ Le clonage reproductif humain remet en cause les notions même de famille, 66 d’hérédité, de paternité, de maternité et de reproduction sexuée. En effet, un clone ne pourrait être considéré ni comme le fils, ni comme le frère de ce donneur, ni comme le donneur lui-même. Cela mènerait à un véritable bouleversement de la hiérarchie familiale. ➢ Le clonage pourrait être utilisé de façon abusive à des fins immorales. En effet, il pourrait servir à mettre en œuvre une volonté d’améliorer l’espèce humaine : l’eugénisme. On pourrait cloner des personnes particulièrement intelligentes ou ayant des grandes capacités physiques, dans le but de créer une certaine élite ou bien faire revivre des « prix Nobel ». ➢ La plupart des religions condamnent le clonage humain et seuls le bouddhisme et le judaïsme paraissent l’accepter. Pour les autres, le fait de de donner naissance à un être humain sur mesure, en sachant à quoi il va ressembler est perçu par beaucoup de croyants comme une tentative de se substituer à Dieu. De plus, chaque homme, créé à l’image de Dieu, doit rester unique. ➢ Dans le cadre d’une application thérapeutique du clonage dit « reproductif », l’enfant né pour sauver son donneur malade serait vu comme un « réservoir d’organes ». Il se pose alors, le problème de la finalité de la personne créée en en laboratoire. Dans ce cas, l’enfant n’est pas forcément, désiré en tant que tel, il peut être utilisé comme « solution de dernier recours ». Le même problème se poserait si des clones devaient servir pour la recherche scientifique. Ils seraient, alors, prédestinés à être des cobayes, nés dans le seul but de servir la science. Ces utilisations, malgré les avantages qu’elles procurent, peuvent être vues comme une instrumentalisation de l’Homme et même une atteinte à la dignité humaine. ➢ Tout comme le clonage animal, le clonage humain nécessitera, sans doute, de très nombreuses tentatives afin d’obtenir des résultats, d’où le coût des expériences qui entraînerait un prix élevé. Le clonage et ses applications ne seraient, donc, qu’à la portée des plus riches, et on peut redouter que cette « ségrégation par la génétique » puisse entrainer la division de la société en deux catégories. ➢ Sur le peu de clones « réussis », peu ont survécu : la plupart sont décédés de maladies ou de vieillissement prématuré, car la taille des chromosomes diminue avec l’âge, or les clones naissent avec l’âge du model dont on a utilisé les cellules, donc leurs chromosomes sont, déjà, rétrécies. ➢ Le clone serait, également, soumis à des problèmes d’infériorité par rapport à son 67 model. Et personne ne pourrait anticiper sa réaction : certes, le clone est identique à son model car ils ont le même patrimoine génétique, mais il possèdera son propre caractère. • La chirurgie esthétique : Hormis le rôle que joue la chirurgie esthétique pour affronter la laideur et la vieillesse, cette discipline demeure à double tranchants vu les néfastes qu’elle peut engendrer. En effet, les tentatives de modifier son apparence physique, notamment pour la gente féminine afin de se montrer belle, désirable et charmante, risque de devenir une obsession qui nous suce les finances, la liberté et même la santé. En fait, la toxine botulique connue sous le nom de « Botox », aux États-Unis seuls, lors d’un usage médical à forte dose, aurait provoqué plus de 15 morts, sans compter les effets indésirables provoqués par cette injection maudite. • La création des armes biologiques : ➢ Maints sont les scientifiques qui ont profité de leur génie pour des intérêts purement matériels. Cela est surtout, prouvé à travers les diverses tentatives d’élaborer les virus et les agents pathogènes afin de faire diffuser les maladies et les épidémies et par la suite, faire des fortunes par la vente des antidotes et des vaccins. C’était le cas du virologue japonais « Kawaoka » qui a créé de façon mutante le virus de la grippe « H1N1 » capable d’échapper aux anticorps qui devraient, normalement, le neutraliser. En cause, le virus maléfique s’est répandu, en 2009, comme une trainée de poudre et avait fait tant de victimes. Cette tentative était, donc, inhumaine, barbare, immorale, débauchée et non éthique. ➢ En jours guerre, l’Homme avait, souvent, recours aux armes biologiques ainsi que nucléaires. Ce sont des armes redoutables considérées, comme des armes à destruction massive. En effet, l’infiltration ainsi que la diffusion d’une épidémie ou d’une maladie virulente et contagieuse au sein d’une population ne peut que l’anéantir (l’exterminer, l’éradiquer) et la réduire en poussière. A ce propos, on évoque les recherches menées par l’unité 731 de l’armée 68 impériale japonaise, lors de la seconde guerre mondiale, qui a mis au point des armes biologiques pour s’en servir contre les chinois. Cette technique d’extermination n’a pas pu, seulement, semer la mort et les ténèbres au sein de la population chinoise, mais elle a, également, transformé les laboratoires japonaises en abattoirs. D’ailleurs, les expériences atroces et inhumaines qui ont été effectuées sur les prisonniers chinois et russes le prouvent. Ces victimes étaient, cruellement, utilisées comme des cobayes humains. Après la capitulation du Japon en 1945, les responsables de ces crimes de guerre ont bénéficié de la protection américaine en échange des informations résultant de leurs expériences. Au cours de la guerre de Corée, l’armée des Etats-Unis conseillée par les criminels de guerre japonais qu’elle avait protégés, a lancé des attaques biologiques contre les régions occupées par les troupes communistes. • La création des armes nucléaires : Bombe atomique ou bombe nucléaire : L’Homme continue de profiter du saut de la science pour anéantir son semblable et imposer ainsi sa souveraineté. Evoquons, à ce propos, les bombardements de Hiroshima et Nagasaki qui ont témoigné de l’atrocité, de la férocité et de l’inhumanité de l’être humain. Les explosions apocalyptiques effectuées par les américains, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, ont transformé les deux villes japonaises en un enfer où la chair se brûle, les âmes souffrent et la « Faucheuse » se réjouit de les kidnapper. Cette tragédie sordide (macabre, sinistre, répugnante, ignoble) n’a pas seulement visé les êtres humains, mais elle a, également, réduit en cendres les animaux, les végétaux et même les établissements. Les radiations des bombes n’ont pas épargné, même, l’air dont la contamination a provoqué l’asphyxie de plusieurs civils ainsi que des problèmes écologiques aussi graves. • Les accidents nucléaires : En dépit de son rôle prépondérant dans la production de l’énergie électrique, le nucléaire demeure un poison qui menace l’Homme ainsi que l’environnement. L’exemple le plus significatif nous est fourni par l’accident nucléaire de « Fukushima » qui aurait pu entraîner des impacts sanitaires graves au sein des populations qui ont reçu des doses d’irradiation. • L’abus (mal usage) de la science : 69 Etant manipulé par la folie, la barbarie et la paranoïa, l’Homme a abusé de la science pour satisfaire ses pulsions et ses caprices. ➢ On évoque, à ce propos, la tentative du biologiste « Ivanov » de créer un hybride Homme-singe. Soutenu par le régime soviétique qui souhaitait, d’une part, promouvoir le Darwinisme et, d’autre part, créer une armée invincible d’hybrides, « Ivanov » a fécondé des femelles Chimpanzé avec du sperme humain. Heureusement que ses tentatives étaient condamnées à l’échec. En revanche, la déception n’a fait qu’accentuer la folie (la paranoïa) et exciter les pulsions de cet homme maudit. En fait, il a repris ses projets d’hybridation en fécondant des femmes avec la semence d’un singe. ➢ Cet usage maléfique de la science était prouvé, également, à travers l’initiative de contrôler le cerveau : Cette opération est capable de provoquer des effets impressionnants, comme des mouvements involontaires, des émotions violentes ou même des hallucinations. La grande innovation de « Delgado » était un système de contrôle à distance sous le nom de « Stimoceiver ». Avec ce dispositif, il pouvait, littéralement, télécommander les réactions de ses sujets. Grâce au « Stimoceiver «, Delgado était, notamment, capable de manipuler les gens comme des marionnettes tout en appuyant sur des boutons. Cette manipulation maléfique du cerveau ôte la liberté et la volonté de l’Homme et le transforme ainsi en esclave dont le seul but d’exister est d’exécuter les ordres du manipulateur et de satisfaire ses caprices. ➢ Le trafic d’organes : Dans une ère où la science a pu affranchir un gigantesque pas vers l’avant, l’Homme en a profité pour satisfaire à sa cupidité. En effet, la transplantation des organes, qui aurait dû être une bénédiction pour l’humanité, devient, de nos jours, une malédiction à cause du commerce illégal d’organes. Autrement dit, le trafic d’organes excite, souvent, l’avidité des réseaux mafieux qui visent de faire des fortunes par tous les moyens. 70 Pour ce faire, les gangs ont, souvent, recours à l’enlèvement des enfants et chargent, ainsi, un chirurgien pour ôter les organes de ces anges. Le greffe d’organes, donc, au lieu de sauver la vie de l’Homme, la transforme en une cible potentielle. • La pollution : Hormis (à part) le fait qu’ils causent des millions d’accidents mortels chaque année, les moyens de transport ainsi que les industries demeurent un fléau qui endommage l’air et l’atmosphère. En effet, la contamination de l’air, non seulement, a causé, annuellement, la mort prématuré de millions de personnes, mais elle a, également, provoqué un trou dans la couche d’ozone qui absorbe le rayonnement solaire ultra violet et joue, ainsi, un rôle protecteur pour les êtres vivants. • L’Internet, entre dépendance et perte du temps : Comme toute technologie, l’Internet est une arme à double tranchant. On peut l’utiliser, à bon escient, mais on peut, également, la détourner et l’utiliser à mauvais escient. L’Internet aboutit, souvent, à une addiction et empêcher ainsi la personne dépendante de nouer des relations réelles en l’emprisonnement dans des relations virtuelles. C’est ainsi que ce fléau peut approfondir le gouffre entre l’Homme et son vécu et lui empêche ainsi de faire face à la réalité. La victime se plonge, par la suite, dans une dimension virtuelle et idéale pour s’abriter de son quotidien et de ses problèmes. L’internet a dominé le monde pour transformer les êtres humains en esclaves qui sont prêts à sacrifier travail, devoirs et temps pour se soumettre sous la domination de cette technologie maudite (fatale). L’internet peut devenir le siège pour faire répandre le vice, le terrorisme, les virus informatiques et la criminalité. On y trouve : les sites extrémistes, les pirates, les réseaux criminels… Le net peut aussi rendre accessible des données dangereuses : des terroristes apprennent sur le net comment mettre la main sur des informations à haute sensibilité et surtout comment fabriquer les engins explosifs. • L’humanité entre l’essor technologique et le chômage : Bien que les progrès (exploits, miracles) technologiques sont très avantageuses pour certaines personnes ; ils demeurent une source de malheur pour d’autres. En effet, les machines, vu leur performance et leur efficacité, ont remplacé la main d’œuvre humaine, ce qui conduirait inévitablement à 71 l’élévation des taux du chômage suivi par l’accumulation des problèmes sociaux : pauvreté, mendicité, perversion, criminalité… 5) Paragraphes pour enrichissement : • Au 19ème siècle, le domaine de la science et de la technologie a connu une véritable métamorphose grâce aux diverses découvertes scientifiques et aux innovations technologiques. Mais, c’est au 20ème siècle que ces avancées se traduisent dans la vie quotidienne et dessinent un monde absolument nouveau caractérisé par la vitesse et le progrès mais, aussi par les problèmes écologiques. • La science a ensorcelé la vie humaine. • La science a enivré l’Homme. • A l’aube de l’ère industrielle, l’Homme formait le grand espoir de devenir le maître absolu de toute chose. En effet, grâce au progrès scientifique et technique, l’humanité a réellement, franchi un pas gigantesque vers la modernité et le bien-être. Or, toute médaille a son revers, a-t-on dit, car le développement technique permis par la raison et la science s’est muté en esclavage des humains. De là, les deux questions d’une importance capitale s’imposent : Dans quelle mesure l’Homme a-t-il, véritablement, profité du progrès scientifique et technologique ? Qu’est ce qui a poussé, cependant, certains à ne voir en ce développement qu’un nouveau moyen d’asservissement et donc de malheur de l’Homme ? • Quels sont donc, les moyens adéquats qui permettraient à l’humanité d’éviter l’apocalypse et d’épargner à son espèce une extinction dramatique surtout que les problèmes de toutes sortes s’accumulent encore : armes de destruction massive, bombes atomiques… • On peut résumer que depuis le siècle de la lumière, les grands inventeurs ont créé de grandes innovations au service, mais aussi souvent à la perte de l’humanité. • Le triomphe de la science est, en fait, une médaille à revers. Toute usage avec manque de sagesse (abus) peut aboutir (conduire) à des tragédies 72 épouvantables tel était le cas avec les ancêtres qui étaient guidés par leurs pulsions. • L’Homme a profité de son don et de sa raison pour achever des exploits scientifiques et technologiques miraculeux. Mais a-t-il profité de son privilège pour discerner le vrai du faux pour mieux investir cette bénédiction (cette perle précieuse) ? • « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (Rabelais) 73