Uploaded by Amroine Kateb

diagnostic anjouan tourisme actualisé

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Etat des lieux et diagnostic et
premières pistes d’action pour
le développement du tourisme
sur
l’île d’Anjouan
Michel CLAUDE
Tourisme sans Frontières
15 rue du hameau de la fontaine
49000 ANGERS
00 (0)6 12 98 22 61
michel.claude3@hotmail.com
Visualiser l’offre,
prendre conscience de
ses forces et de ses
manques
Phase I du schéma de
développement
touristique de l’Ile
d’Anjouan
1
Introduction à
l’état des lieux et diagnostic du territoire et de l’offre touristique de l’Ile
d’Anjouan
(Première Phase du Schéma de Développement touristique de l’Ile d’Anjouan)
Ce premier document est le fruit des missions que j’ai effectuées en mars 2018 et en mars 2019. Il est aussi la
première phase d’un document en cours d’élaboration : LE SCHEMA DE DEVELOPPEMENT DU TOURISME DE l’ILE
D’ANJOUAN, qui a été la demande exprimée du Gouvernorat de l’Ile d’Anjouan dans le cadre d’un partenariat signé
en avril 2018 avec l’ONG TOURISME SANS FRONTIERES.
Il est et surtout, le fruit d’un travail partagé lors d’ateliers participatifs, de rencontres, de visites de terrain avec des
élus, des responsables d’associations, de communautés locales, d’hôteliers, de restaurateurs et d’autres acteurs du
développement touristique d’Anjouan.
Un diagnostic est la base de départ de tout développement. Bien connaître ses forces, ses faiblesses, ses
opportunités et menaces permet de se construire, d’aller de l’avant en acceptant de corriger les freins et les
faiblesses, de s’appuyer sur ses forces et sur ses opportunités pour élaborer à la fois un positionnement touristique
clair autour et à partir duquel :
•
Adapter son offre touristique aux attentes actuelles des clientèles
•
Effacer progressivement les freins qui bloquent tout développement : accès, état du réseau routier, absence
de signalétique, coupures électriques fréquentes, insalubrité provenant du non traitement des déchets
plastiques, ménagers et industriels.
•
Créer une véritable image de destination touristique désirable
•
Assurer une promotion progressive mais offensive et efficace
•
Encourager la recette touristique par la création de lieux de consommation
•
Renforcer les capacités des acteurs du tourisme
Suite à ce diagnostic et au positionnement touristique de l’Ile d’Anjouan, viendra le temps du schéma de
développement touristique de l’Ile qui sera soumis fin juin à la validation du Gouvernorat. Ce schéma intégrera les
axes stratégiques du développement mais aussi et surtout un recueil de fiches techniques et concrètes qui
présenteront les actions préconisées indispensables et utiles à un développement du tourisme sur l’Ile d’Anjouan
Michel CLAUDE
Tourisme sans Frontières
Les principaux freins structurels
au développement touristique des Comores et de l’Ile d’Anjouan
nécessitant la coopération internationale alliée à une volonté
politique de l’Etat et des collectivités de développer l’activité
touristique.
✓ L’état dégradé d’une grande partie du réseau routier
✓ Les décharges sauvages des déchets particulièrement sur la corniche
de Mutsamudu
✓ Les coupures régulières et longues d’énergie électrique qui
perturbent l’accueil hôtelier
✓ Le manque de rotation hebdomadaire des liaisons maritimes interiles
✓ Un besoin de formation des acteurs du tourisme
Tourisme sans Frontières - Mission Développement touristique Ile d'Anjouan
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Rappels des grands projets positifs
pour le développement du tourisme aux Comores
✓ Projection à terme de relancer les
croisières (Iles Vanille) et coopération
souhaitable avec les Iles Vanille
✓ Demande d’inscription de 5 sultanats au
patrimoine mondial de l’Unesco (en
cours)
Tourisme sans Frontières - Mission Développement touristique Ile d'Anjouan
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Pourquoi un tel différentiel d’impact touristique au sein du même concept des Iles Vanille ?
Savoir investir pour bénéficier des retombées économiques
Comparatif des arrivées touristiques dans les destinations des Iles Vanille
1.
Maurice :
1 000 000 arrivées touristiques
2.
Maldives :
958 000 arrivées touristiques
3.
Réunion :
478 000 arrivées touristiques
4.
Madagascar : 255 000 arrivées touristiques
5.
Seychelles :
6.
Comores : 28 000 arrivées touristiques dont une
grande partie venant de la diaspora comorienne
206 623 arrivées touristiques
L’une des raisons de ce différentiel important est le déficit d’image
de destination touristique des Comores à l’international à la
différence des autres destinations Vanille
Comme tout secteur économique, pour disposer de
retombées économiques, il faut savoir investir au départ
LE TOURISME, UN LEVIER ECONOMIQUE
POUR LES COMORES ET POUR ANJOUAN
Sachant qu’un touriste étranger peut
dépenser entre 30 et 50000 Fc par jour
(hôtel, taxe de nuitée, restauration, guidage,
transports, boissons, souvenirs..) hors
déplacements inter-îles,
On imagine les recettes économiques pour
l’économie locale, si le tourisme repart à la
hausse…
Chaque tranche supplémentaire de 10 000
arrivées séjour de 4 j = 40 000 journées soit
un milliard 600 millions de FC de retombées
(3 200 000 €)
5
Ce que signifie disposer ou développer un territoire touristique
il est nécessaire de rappeler certains fondamentaux sur la notion de territoire touristique
Pour être considéré comme touristique, un territoire doit :
✓ Disposer d’une offre touristique suffisante
✓ Projeter une image cohérente, spécifique et attractive
✓ Etre reconnu comme touristique par les clientèles
✓ Donner aux visiteurs le sentiment d’être attendus
✓ Être accessible
✓ Susciter le désir du déplacement : lieux d’animation, d’activités, de découverte, de restauration
plaisir…..
✓ Disposer d’une volonté politique en matière de développement touristique
✓ Être animé par une population motivée à l’accueil touristique
C’est la recherche de la différence, la spécificité d’un territoire qui stimule le déclic du déplacement chez
les « touristes » potentiels
Les 3 AS du tourisme à Anjouan
n°1 L’atout écotourisme - Une nature sportive
Une nature sportive en potentiel
✓ Trail, randonnées
✓ Escalades
✓ Via ferrata
✓ Surf
✓ Plongée
✓ canyonning
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Les 3 AS du tourisme à Anjouan
Spots de surf reconnus à Moya plage de Kowé
n°2- l’atout littoral
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Les 3 AS du tourisme à Anjouan
n°3 - L’atout patrimoine culturel et humain
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Les 3 obstacles majeurs au développement du tourisme sont du ressort des pouvoirs publics
1. Les déchets, obstacle majeur
développement de l’écotourisme
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au
2. L’obstacle majeur à la découverte des sites :
un réseau routier dégradé
3. Des coupures d’électricité longues et répétées
nuisibles à l’accueil hôtelier : pas de climatisation,
10
pas de conservation, pas de wifi, etc..
Rappel des points forts de l’offre touristique de l’ile d’Anjouan
Offre du patrimoine bâti
•
•
•
Sultanat de Mutsamudu et sa médina
Sultanat de Domoni
Mirontsy
Offre du patrimoine naturel
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Site de la Guinguette à Ouani
Site balnéaire à Foumbani
Village de pêcheurs de Bimbini
Ile de la Selle
Maraharé, Vassi et Vouani
Lingoni et Lac Dzialandzé
Point d’observation des chauve-souris
géantes
Moya
Chirononi : plongées marines
Plage de Domoni
Maharani
Hahogo
Mchakojou
•
Flore : orchidées, ylang-ylang,
Faune
•
•
•
Roussettes Livingtone, gobemouches, mangoustes, crabes,
tangues,
Échassiers, hiboux,
Faune marine
Artisanat
•
•
•
•
Le bois sculpté
Poupées en bois de raphia
Bijouterie traditionnelle
Vannerie
Autres traditions
•
•
•
•
•
Tradition orale
Cuisine anjouanaise
Fabrication du schihondro
Cosmétique
Folklore
cocoteraies, bananeraies, cultures
vivrières, vanille, girofle, cannelle, arbres
fruitiers tropicaux
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Diagnostic participatif
du territoire touristique de l’Ile d’Anjouan
Situation géographique et
accès
Le territoire d’Anjouan vu du ciel
Accès internationaux aériens aux Comores
Accès inter-îles aériens et maritimes
Accès en provenance de Mayotte
Statistiques arrivées aéroport Moroni
Statistiques arrivées aéroport Ouani
Statistiques arrivées Gare Maritime Mutsa
✓ Arrivées internationales :
✓ Nationaux
✓ Diaspora
✓ Autres nationalités
✓ Provenance Iles Vanille
✓ Arrivées internationales via Moroni
✓ Arrivées internationales :
✓ Nationaux
✓ Diaspora
✓ Autres nationalités
✓ Motivations arrivée :
✓ Loisirs
✓ Affaires
✓ Visites famille
✓ Autres
ou Mayotte :
✓ Nationaux
✓ Diaspora
✓ Autres nationalités
✓ Motivations arrivée :
✓ Loisirs
✓ Affaires
✓ Visites famille
✓ Autres
✓ Motivations arrivée :
✓ Loisirs
✓ Affaires
✓ Visites famille
✓ Autres
Arrivées de Mayotte : aérien et maritime
Une clientèle internationale
composée majoritairement de la
diaspora comorienne
A la lecture de ce tableau sur les arrivées aux frontières à Moroni, on remarque que les Français sont toujours dominants, et correspondent à 78 %
des arrivées. Ceux-ci viennent de France, de l’Ile de la Réunion, de Mayotte et sont principalement issus de la diaspora comorienne de nationalité
française, et qu’ils se déplacent lors de leurs congés auprès de leurs familles.
Ceci conforte le constat essentiel qu’à ce jour, les Comores et par conséquence, Anjouan ne dispose pas d’une image de destination touristique à
l’international à l’instar de leurs sœurs iles Vanille. C’est en partie de ce manque d’image de destination touristique par insuffisance de
promotion offensive qu’existe ce déficit d’image.
Même si le chiffre d’arrivées internationales a doublé entre 2008 et 2017, il reste particulièrement faible.
Anjouan ne bénéficie que de 2644 arrivées, soit à peine 10 % du total des arrivées à Moroni – ceci pose le problème de la répartition des flux sur
le territoire ainsi que sur les accès maritimes ou aériens vers Anjouan.
Accès routiers
• Des routes touristiques très dégradées
• Des accès difficiles aux sites
• Une signalétique directionnelle absente
• Absence de panneaux portant
• le nom des communes et villages traversés
• D’où une insécurisation du touriste
• qui se voudrait autonome…
• Transports : taxis, ou prendre les bus ?
• Se mettre à la place du touriste
Diagnostic : accès aériens et navettes maritimes, vedettes maritimes, réseau routier, taxis, bus…
FORCES
FAIBLESSES
OPPORTUNITES
MENACES
Une seule compagnie maritime bien organisée : la MSG
Aéroport de Ouani dégradé, piste abimée, pannes d’électricité mettant en panne le balisage de nuit
Retards et annulations de vols au dernier moment fréquents
Piétons, oiseaux présents sur la piste – véhicule de pompier parfois en panne de carburant et ne pouvant intervenir.
Très mauvais état des routes à Anjouan
Rotations maritimes insuffisantes – le port insuffisamment dragué risque d’être « bouché » par les éléments amenés par la rivière
Manque de signalétique routière pour permettre de se situer et de se diriger
Pas de règles de stationnement à Mutsamudu bloquent la circulation
Étude d’un projet d’un nouvel aéroport vers Bimbao
Etudier un système de navette maritime pour le transport des personnes pour contourner la difficulté des accès routiers
Taxes élevées intégrées dans le prix du billet d’avion
Les pannes électriques perturbent les liaisons aériennes
Destruction d’un littoral par l’extraction du sablel
Axes et pistes d’action : accès aériens et navettes maritimes, vedettes maritimes, réseau routier,
taxis, bus…
PISTES D’ACTION
• Souhait partagé par des acteurs privés d’un nouvel aéroport à Bimbao – pour des plus gros porteurs ?
• Renforcer les infrastructures portuaires à Mutsamudu et Moroni : croisières
• Renforcer les rotations maritimes entre Moroni et Anjouan, entre Mayotte et Anjouan y compris pour les
populations résidentes.
• Prévoir à moyen terme des vedettes pour excursions tour de l’ile et pour navettes côtières.
• Engagement de l’Etat à la remise en état roulant du réseau routier dans les 3 ans à venir.
• Construction de gares routières fonctionnelles pour gérer les départs des bus vers les autres zones de l’Ile et
mieux accueillir les voyageurs.
• Faciliter l’accès des touristes à la mer – aménagement des descentes parfois abruptes vers les plages
• Améliorer la route touristique du littoral de Sima-Pomoni-Moya
• Créer une véritable signalétique routière intégrant les panneaux d’entrée de villages et de villes.
• Création de zones d’intérêt touristiques littoral, patrimoine, écotourisme et en faciliter l’accès routier et la
signalétique directionnelle et d’interprétation
L’écotourisme :
Lacs, monts, flore, faune
Circuit écotouristique sur Anjouan – projet DAHARI – un bel exemple de réussite
CATALOGUE D’OFFRE de CIRCUITS ECOTOURISTIQUES POUR GROUPES
Dahari propose une offre d’écotourisme aux Comores .
L’expertise de son équipe concernant la biodiversité,
l’agriculture et les communautés locales permet à Dahari
d’accompagner au mieux les vacanciers curieux, sensibles à un
tourisme durable. Une manière intelligente de découvrir un
archipel encore préservé du tourisme, et de comprendre la
diversité…
Dahari propose le séjour "découverte Anjouan" depuis 2013.
Il a été testé, amélioré et approuvé par les membres de
l'association Les Naturalistes de Mayotte. Ce circuit d'une
semaine fait le tour des curiosités touristiques d'Anjouan, tout
en restant dans une dynamique responsable et solidaire.
Dahari propose le séjour "biodiversité quatre îles" depuis
2014. Il est conçu pour les amoureux de la biodiversité, qui
veulent visiter les Comores à la recherche d'espèces animales
rares : oiseaux, papillons, reptiles, chauve-souris...
Bailleurs et partenaires :
▪ L’Union Européenne soutient Dahari sur la période 2017 / 2020
▪ Le fonds de conservation pour les écosystèmes critiques
(CEPF) soutient Dahari jusqu’à février 2018
▪ Le Programme Franco-Comorien de Codéveloppement
▪ GEF-Satoyama Project
▪ Le PAFTP (Projet d’Appui à la Formation technique et
Professionnelle) est un projet du Gouvernement comorien
Tourisme sans Frontières - Michel CLAUDE - mars 2018
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Frein majeur au développement de l’écotourisme, les décharges sauvages
de déchets.
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Il s’agit là, d’une véritable urgence sanitaire et environnementale
Tourisme sans Frontières - Michel CLAUDE - mars 2018
Tourisme sans Frontières - Michel CLAUDE - mars 2018
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Ville de
Mutsamudu
Conclusions et
priorités
exprimées en
2016
Tourisme sans Frontières - Michel CLAUDE - mars 2018
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SYCTOM- Baie de Mutsamudu
Projet de mise en place d’une campagne de sensibilisation dans les six
communes de la baie de Mutsamudu pour l’amélioration de la gestion des
déchets (Comores) porté par Initiative Développement et subventionné à
hauteur de 178 450 € par le Syctom.
Contexte
La baie de Mutsamudu comprend six communes : Bazimini, Ouani, Mirontsy, Mutsamudu (la capitale de l’île et le plus gros pôle urbain), Bandrani ya Chirokamba et Bandrani ya
Mtsangani. Cette partie de l’île concentre près d’un tiers de la population, la production des déchets est donc importante et aucun système de gestion durable des déchets n’existe
aujourd’hui.
Projet de mise en place d'une campagne de sensibilisation
Le projet, porté par Initiative Développement, vise à mettre en place une campagne de sensibilisation dans les six communes de la baie de Mutsamudu pour l’amélioration de la
gestion des déchets. L’objectif est de sensibiliser et expliquer à l’ensemble de la population les enjeux d’un site de décharge et les bénéfices pour la population.
Actions soutenues
Cinq objectifs spécifiques seront poursuivis durant ce projet :
•former les communes aux enjeux relatifs à la gestion et valorisation déchets et à l’intercommunalité ;
•sensibiliser et impliquer la population et les leaders d’opinion sur la problématique gestion et valorisation des déchets ;
•élaborer un schéma de gestion de manière participative et validé par les autorités communales, régionales, nationales et les représentants de la population ;
•réaliser une étude d’impact environnemental et socio-économique relative à la mise en place d’une décharge à Ouani et permettant de clarifier les aspects réglementaires ;
•réaliser une étude de faisabilité pour la construction d’un incinérateur des déchets de l’hôpital d’Hombo.
Avancement du projet
Projet en cours
Tourisme sans Frontières - Michel CLAUDE - mars 2018
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Le tourisme d’itinérance :
Les circuits touristiques, pédestres, cyclistes…
Signalétique, balisage, interprétation et aménagement de
sentiers plus accessibles à tous publics
Le tourisme sportif :
Trail, randonnées, canyoning, surf, escalade….
Tourisme d’itinérance et Lac Dzialandjé : un exemple :
le circuit des trois lacs Dzailandjé, Dialaoutsounga et Dziadengué
Une demi-journée en altitude au milieu d’une nature époustouflante.
Effort physique, oxygénation, relaxation…
➢ Départ en voiture de Mutsamudu à 8 h 15 – arrivée au pied du sentier menant au Lac
Dzialandjé à 9 h.
➢ Arrivée au lac par un sentier escarpé mais aisé 9 h 45 – pause – retour au parking à
10 h 30 - montée à Pied vers le plateau de Koni, vue sur le Lac Dialaoutsounga et
redescente coté est vers Koni (possibilité d’aller vers Lac Dziadengué– arrivée à 12 h
45– redescente en voiture vers Mutsamudu via Bambao – arrivée à Mutsamudu à 14
h vues superbes, rencontres, découvertes d’une flore endémique et des paysages
maraîchers.
A prévoir :
➢ Des sentiers aménagés permettant une montée plus aisée de tous publics
➢ un panneau indiquant le début du sentier et connaitre le téléphone pour prévenir
l’asso qui gère l’accueil
➢ La restauration d’un abri tôle en haut du sentier
➢ La création d’un lieu de pause et de pique nique : abri, bancs, table bois et poubelle
au bord du lac
➢ Un balisage pérenne
Une palmeraie, véritable oasis verte, au centre
une nature luxuriante à Chironi, près Domoni
Faciliter l’accès aux produits touristiques
« slow life » : nature, famille, culture,
rivières, sensations…des 5 sens…
Écouter la nature, retrouver son sens olfactif, profiter de
vues bucoliques, goûter des saveurs nouvelles, toucher
les œuvres d’un artisanat local..
❖ Développer les circuits de sentiers de randonnées :
pédestres, cyclos, équestres… (location de vélos, de
chevaux, de motos)
❖ Renforcer et harmoniser la signalétique touristique
par thématique (disposer d’une signalétique
attractive, visible et lisible)
❖ Rénover et mettre en tourisme les cœurs de village
(recréer une atmosphère de village en cohérence
avec son histoire)
❖ Proposer des locations de barques (se réapproprier
ou redécouvrir la rivière, le temps d’un week-end)
❖ Aménager des zones de pêche
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Diagnostic :
le patrimoine naturel, sa protection et écotourisme
lacs, monts, flore, faune…
le tourisme d’itinérance : automobile, pédestre, cycliste
le tourisme sportif de pleine nature : trail, via ferrata, canyonning..
FORCES
Un véritable paradis écotouristique
Paysages, panoramas, lacs, chutes d’eau, végétation luxuriante, reliefs, percées permanentes vers l’océan
Le cratère-palmeraie de Chironi-Mahindini est surprenant
Faune : quelques lémuriens et les chauves souris géantes Livingstone au dessus de Moya
L’écotourisme mis en tourisme : itinéraires balisés, refuges, lieux de pause, panneaux d’interprétation de la nature
FAIBLESSES
Difficulté d’accessibilité pour tous à certains sites écotouristiques en raison des montées parfois abruptes, glissantes
Manque de gîtes d’étape ou de refuges
OPPORTUNITES
MENACES
Image et promotion restant à créer d’une destination écotouristique et à diffuser –
Méconnaissance de cet aspect nature et écotouristique des Comores et de l’Ile d’Anjouan par les clientèles internationales
Que l’abondance des déchets casse l’image positive et écotouristique de l’Ile d’Anjouan
Exploitation abusive des richesses naturelles : bois, sable, gravier,
Souhait d’une meilleure protection foncière pour la protection de la nature, de la forêt, du littoral.
Axes et pistes d’action : patrimoine naturel et écotourisme
le tourisme d’itinérance : automobile, pédestre, cycliste
le tourisme sportif de pleine nature : trail, via ferrata, canyonning …
PISTES D’ACTION
• Création de zones naturelles protégées par le législateur. Mettre en place une législation foncière de protection des paysages,
des forêts, et de l’environnement du littoral – règles d’urbanisme et contrôles de ces règles
• Création de zones écotouristiques priorisant les investissements d’aménagement touristiques.
• Créer de véritables itinéraires balisés, sentiers aménagés, panneaux d’interprétation nature : circuits des Lacs, parc du Mont
Ntingui.
• Mise en place d’une signalétique routière avec panneaux d’entrée de bourgs permettant aux touristes de se situer
géographiquement sur une carte.
• Valorisation touristique du Parc du Mont Ntingui : Hébergements, lieux de bivouac, zones d’observation, Maison du Parc…
signalétique, panneaux d’interprétation sur la nature et les paysages
• Améliorer l’accessibilité des sentiers très pentus : escaliers, rampes…
• Aménager des via ferrata sur les parois des falaises, prévoir des zones de canyoning
• Organiser à l’instar de la Réunion au relief semblable des évènements sportifs sur la thématique du trail.
• Trouver une solution intercommunale au traitement et au stockage des déchets dans l’intérêt général des populations et de la
destination touristique.
• Aménagement de lieux de pique nique, de bivouac permettant la pause diurne ou nocturne sur les itinéraires de randonnées et
les sentiers vers les sites naturels…
• Former des guides écotouristiques et des moniteurs en via ferrata, en canyoning
• Editer des guides papiers avec itinéraire des sentiers de randonnée et points d’intérêt touristique
Le patrimoine bâti
Des richesses patrimoniales à
mettre en tourisme…
Le chantier de restauration en cours du palais Ujumbé à Mutsamudu
Le chantier du palais Ujumbé à Mutsamudu
mené par le Collectif du Patrimoine des Comores
avec le soutien du Ministère français de la Culture
et du CHAM (conseil français en architecture médiévale)
Participation financière
•
•
•
50 000 € par une fondation américaine
40 000 € par le Ministère français de la Culture
Soutien technique par le Cham
Tourisme sans Frontières MC octobre 2018
34
Réhabilitation de la citadelle Mutsamudu par les Jeunes du Patrimoine des Comores (JPC)
Travail de restauration et de mise en tourisme
•
•
•
•
•
•
Restauration et nettoyage
Visite guidée
Jardin botanique
Aménagement d’une buvette
Aménagement d’une boutique artisanale
Aménagement d’une scène pour spectacles
Tarif de visite 2 € - préconisation de faire passer le tarif
à 5 euros pour les touristes externes
Le site a été restauré de 2010 à 2011 sur les fonds de la Mairie, du codéveloppement de l’Ambassade de France, de l’ancien Chef de l’Etat
Comorien, son Excellence Ahmed Abdallah Sambi, et de l’Association
de la Diaspora WEMA, sous la direction technique du Collectif du
Patrimoine des Comores. Depuis 2012, le site site est géré par les JPC,
Jeunes du Patrimoine des Comores.
Un travail délicat et coûteux, dont le montant s’est élevé
à 29 585 000 kmf.
Tourisme sans Frontières MC octobre 2018
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Circuit dans la Médina de Mitsamudu avec guide (3 heures)
une Médina très commerçante et très animée en matinée.
Organisation d’un circuit guidée dans la médina
• Visite du palais Ujumbé et autres points forts patrimoniaux
• Visite des tombes de Marabout
• Interprétation du patrimoine des mosquées
• Rencontre avec les artisans d’art
• Découverte du marché couvert
• Panneaux d’interprétation à proximité des monuments
significatifs de la médina
Tourisme sans Frontières - Michel CLAUDE - mars 2018
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Circuit découverte de Domoni
Une ville royale fondée au 9ème siècle : ville historique au riche patrimoine à
valoriser par la mise en place d’un circuit découverte autonome et/ou guidé
Un patrimoine culturel et religieux, matériel et immatériel
Une thématique forte : Musique, danses, costumes traditionnels
(ensemble Gabos)
La commune a pris en main le problème des déchets et de la protection de la côte
face aux assauts de la mer.
Projet municipal de Port de plaisance soutenu par le Gouvernement (décret)
Tourisme sans Frontières - Michel CLAUDE - mars 2018
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Diagnostic : le patrimoine bâti
citadelle, mosquées, sultanats ,médinas, palais…
FORCES
FAIBLESSES
OPPORTUNITES
MENACES
Des sites patrimoniaux reconnus et en cours de reconnaissance par l’Unesco – Citadelle, Palais Ujumbé, Médina à Mutsamudu,
Mosquée chirazienne et médina à Domoni, Palais Mawana
Le patrimoine bâti des Comores dont Anjouan est un témoin d’une histoire unique en cette région.
Faute de protection du patrimoine et de sensibilisation des habitants à la valeur du patrimoine bâti comme témoin transmissible de
l’Histoire, beaucoup de destructions de bâtis intéressants détruits à Mustsamudu et à Domoni,
Insuffisance totale de promotion du patrimoine des sultanats à l’international auprès des clientèles touristiques potentielles.
Sites laissés à l’abandon ( Palais du Sultan Mawana à Bimbao)
Le patrimoine bâti de l’Ile d’Anjouan complète à merveille l’offre écotouristique et littorale de l’Ile et permet d’attirer des clientèles
qui recherchent une diversité à découvrir.
Que la transmission intergénérations ne s’effectue plus sous l’emprise de la mondialisation, des nouvelles technologies….
Axes et pistes d’action : patrimoine bâti
PISTES D’ACTION
• Mettre en place une législation de protection du patrimoine et de son environnement direct : contrôle des permis de construire ou
de démolition .
• Création de zones patrimoniales sauvegardées interdisant toute construction sans avis préalable de la collectivité et des
représentants du ministère de la Culture.
• Création de zones touristiques Patrimoine et Culture priorisant les investissements d’aménagement touristiques.
• Sensibiliser la population d’Anjouan à la sauvegarde de leur patrimoine historique, comme témoin de leur Histoire à transmettre
aux futures générations et comme attractivité touristique source de développement économique local.
• Encourager les communautés locales engagées dans la sauvegarde et l’entretien des monuments.
• Favoriser les synergies entre les associations travaillant à la restauration et à la visite de ces monuments.
• Engagement financier de l’Etat et des collectivités pour la sauvegarde du patrimoine bâti, permettant d’attirer le soutien des
bailleurs internationaux.
• Mettre en place des panneaux d’interprétation facilitant la compréhension des visiteurs en cas de visite non guidée.
• Former des spécialistes de la restauration du patrimoine historique bâti.
• Entretenir les façades de la médina (peinture)
•
Palais du Sultan Mawana à Bimbao : un domaine agricole à restaurer dans une activité d’agritourisme intégrant l’accueil de
randonneurs et de sensibilisation à la culture d’ylang ylang par exemple
Patrimoine immatériel,
traditions et danses, costumes,festivals,
évènements culturels….
Diagnostic :
le patrimoine immatériel … musique, danses, costumes, festivals culturels,
FORCES
FAIBLESSES
OPPORTUNITES
MENACES
Les danses et les musiques anjouanaises sont reconnues
Les massages traditionnels, la gastronomie anjouanaise, l’artisanat anjouanais, les traditions, autant de différences à
valoriser sur le plan touristique.
Une certaine fierté d’appartenance à une culture propre à Anjouan
Sans doute, une prise de conscience insuffisante de la part des élus et de la population de cette richesse culturelle
contenue dans les différents modes d’expression
L’inventaire en cours dans le cadre du patrimoine Unesco, est un moyen de faire valoir tout ce patrimoine tant vis-à-vis du
monde extérieur, que vis-à-vis de la population qui en est le plus souvent l’acteur ou l’animateur sans le savoir.
Que la transmission intergénérations ne s’effectue plus sous l’emprise de la mondialisation, des nouvelles
technologies….
Axes et pistes d’action
le patrimoine immatériel … musique, danses, costumés, festivals et évènements culturels
PISTES D’ACTION
•
•
•
•
Favoriser les évènements valorisant les traditions, les musiques et les danses
Faire de la connaissance des massages traditionnels un atout touristique de qualité
Encourager tous les festivals valorisant la culture, l’artisanat et les traditions
Renforcement des capacités pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (en cours Unesco)
▪ Création d’un conservatoire du patrimoine immatériel dans le cadre du CNDRS
▪ Musée vivant de la musique et de la danse, de l’oralité, Musée des origines
La médiation culturelle
les guides du patrimoine,
les guides écotouristiques
Circuit dans la Médina de Mutsamudu avec guide (3 heures)
une Médina très commerçante et très animée en matinée.
Organisation d’un circuit guidée dans la médina
•
•
•
•
•
•
Visite du palais Ujumbé et autres points forts patrimoniaux
Visite des tombes de Marabout
Interprétation du patrimoine des mosquées
Rencontre avec les artisans d’art
Découverte du marché couvert
Panneaux d’interprétation à proximité des monuments
significatifs de la médina
▪
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▪
▪
Formation des guides du patrimoine et écotourisme
Formation au savoir-être et savoir-faire
Le guide, prescripteur pour l’économie locale
Où réserver, où trouver un guide pour Anjouan ?
Tourisme sans Frontières MC octobre 2018
44
Circuit découverte de la médina de Domoni
Une ville royale fondée au 9ème siècle : ville historique et portuaire, qui a été le siège
d’un des plus puissants sultanats d’Anjouan, ville au riche patrimoine à valoriser par
la mise en place d’un circuit découverte autonome et/ou guidé
Un patrimoine culturel et religieux chirazien d’origine sunnite persane, patrimoine matériel et immatériel
Les remparts qui protégeaient la ville conservent des vestiges intéressants.
Une thématique forte : Musique, danses, costumes traditionnels (ensemble Gabos)
La commune a pris en main le problème des déchets et de la protection de la côte face aux assauts de la mer.
Projet municipal de Port de plaisance soutenu par le Gouvernement (décret)
Tourisme sans Frontières MC octobre 2018
45
Diagnostic : la médiation culturelle,
les guides du patrimoine, les guides écotouristiques
FORCES
FAIBLESSES
Présence de plusieurs types de guides à Anjouan
• Deux guides professionnels accompagnant les réceptifs de clientèles en lien avec des agences
• Des guides bénévoles du patrimoine : jeunes du collectif du patrimoine des comores
• Des guides écotouristiques en lien avec Dahari, ONG
• Une population bienveillante prête à guider et à conseiller (médina)
Manque d’un système ou outil de coordination des guides
Difficulté pour un touriste de savoir où s’adresser pour réserver un guide
Absence de diplôme et de formation officielle de guide
OPPORTUNITES
L’inscription des sultanats au patrimoine mondial de l’Unesco sera un coup de projecteur important donné au patrimoine
comorien et anjouanais, et suscitera des vocations de guides formés et une organisation structurée de ce service.
MENACES
L’absence de guides officiels et formés laisse la place à l’amateurisme et à des commentaires totalement en dehors de la
réalité historique de ces monuments, témoins de l’Histoire
Axes et pistes d’action : médiation culturelle,
guides du patrimoine et guides écotouristiques
PISTES D’ACTION
• Création d’un bureau des guides du patrimoine et écotouristiques en lien avec l’office de tourisme (annuaire des
guides avec numéros de téléphone)
• Création d’une formation officielle de guides – diplôme et badge
• Diffusion auprès des guides d’un argumentaire historique commun et fiable
• Commercialisation centralisée du service de guides et harmonisation des tarifs
• Formation des guides aux langues étrangères, particulièrement l’anglais
Le tourisme littoral
Aménagement touristique du littoral et des plages
▪
▪
▪
▪
▪
Hébergements touristiques et restauration sur le littoral
Activités de loisirs : plongée, nautisme, paddle, pêche sportive
Bien-être : relaxation, massages
L’esprit station du littoral pour Bimbini
Spots de surf à Moya
Les plages
• Maraharé, Vassi, Vouani :grandes
plages de sable gris et de galets
• Chiroroni
• Moya : plages de sable blanc
• Bimbini - Ile de la Selle : belles plages
de sable blanc accessible par Bimbini
ou a pied par marée basse.
Des spots de surf reconnus des
spécialistes – plage de Kowé à Moya et
d’autres..
Moya
Un joyau au sud de l’Ile d’Anjouan
à développer dans le respect de son
environnement
•
Zone littorale et écotouristique
•
Hôtel le Sultan propose des randonnées écotouristiques
• avec des guides vers le Parc Livingstone et sur plusieurs itinéraires selon
les difficulté, Lac de Dia Lantzé
•
Zone d’observation des baleines en septembre
•
Zone d’observation des makis
•
Zone d’observation des chauve-souris Livingstone
•
Zone écotouristique pour la découverte de la flore et des épices
•
En projet, un trajet en vedette vers Mohéli
•
Accès routier :
•
Itinéraire aller – Mutsamudu – Domoni par la route de la Cuvette, 2 heures
•
Itinéraire retour : Moya via Sima – route de bord de mer
Tourisme sans Frontières - Michel CLAUDE - mars 2018
50
Spots de surf réputés à l’international
Atouts touristiques
pour le littoral anjouanais
Marché maorais et international
auprès des communautés surfing
▪ Plage de Vouani
▪ Plage de Kowé
▪ Plage de Moya
52
L’Ile de la Selle, un espace
naturel à préserver
• encourager l’aménagement de zones de
repos, de pause diurne et nocturne si
gardiennage sur place.
• Attention que la fréquentation de l’ile ne soit
pas un risque de déchets non dégradables
laissés par les visiteurs
Diagnostic : l’offre touristique du littoral
plages, activités nautiques (surf), hébergement, bien-être
FORCES
FAIBLESSES
OPPORTUNITES
MENACES
Anjouan dispose de plages superbes, particulièrement la côte sud et sud ouest de l’Ile : Moya, Chiroroni, Vouani…
Ces plages sont généralement propres et entretenues par des associations locales – certaines plages au sable blanc et aux rochers de
basalte font penser à des images des Seychelles.
Certaines plages dont la corniche de Mutsamudu sont devenues des décharges sauvages
Accès parfois difficiles à certaines plages : descentes pentues non aménagées ex: plage de Chididini entre Sima et Mutsamudu
Manque d’aménagement pour les plages : sanitaire, douche, signalétique, buvette…
Manque de plan de protection du littoral : constructions sauvages
Bimbini, point de départ de l’excursion pour l’Ile de la Selle, dispose d’atouts à développer pour faire de ce village du littoral, une station
calme de séjours et de loisirs pour une clientèle touristique : mangrove, plage, circuits pédestres, volonté de nettoyage régulier des
plages, association de protection écologique (AMAMA)
Ile de la Selle : réflexion sur un aménagement raisonné et contrôle de bungalows de qualité – sur la protection de l’environnement de
cette ile, sur l’apport d’eau potable – gardiennage à prévoir.
Certaines plages de l’Ile du coté de Moya, sont reconnues par la presse spécialisée internationale comme des spots attractifs pour la
communauté surfing
La propreté et la protection du littoral contre les déchets plastiques et autres reste une priorité
L’extraction du sable des plages à fins de construction domestique
Axes et pistes d’action : l’offre touristique du littoral
PISTES D’ACTION
• Création de zones littorales protégées : législation et contrôle sur la protection du littoral – interdiction de construire sur la bande
côtière légiférée (500 m rivage)
• Création de zones touristiques littorales priorisant les investissements d’aménagement touristiques.
• Aménagement en douche, sanitaires, buvette des plages touristiques de Moya, Chiroroni…..
• Amélioration des accès piétons pour certaines plages
• Encouragement au nettoyage quotidien des plages
• Faire de Bimbini, une station littorale en lien avec l’Ile de la Selle : hébergement, restauration, activités, animations
•
•
•
•
•
Surf : promouvoir les spots reconnus de surf à Anjouan
Création d’activités de loisirs nautiques : initiation voile, paddle,
Promotion affirmée du littoral
Encourager la création d’hébergements touristiques en respect de l’environnement en zone littorale - écolodges
Animation des plages
• Communiquer fortement à l’international sur les images des plages de sable blanc…pour imprimer l’imaginaire des touristes
potentiels
Musée et artisanat d’art
55
56
Exemple de
label qualité
artisanat d’art
Exemple de
label qualité
artisanat d’art
Un exemple de regroupement artisanal : Ouagadougou au
Burkina Faso
Diagnostic : Musée et artisanat d’art
FORCES
FAIBLESSES
OPPORTUNITES
MENACES
Musée du CNDRS rassemble une collection intéressante qui reste à être valorisée par un local plus adapté et une
scénographie plus interactive.
L’Artisanat d’art recense les métiers divers : tissage, vannerie, poterie, sculpture bois, boitiers, vêtements traditionnels,
bijouterie, etc… et est présent de manière diffuse dans la médina de Mutsamudu et de Domoni.
Le musée du CNDRS animé bénévolement souffre d’un manque de visibilité afin d’en faciliter l’accès et la fréquentation.
Certains objets d’artisanat d’art manquent de finition
Manque de centre de formation, d’où risque de perte lente d’un savoir-faire
La Chambre de Commerce a ouvert à Mutsamudu, une galerie des métiers d’art qui expose et vend pour le compte
d’artisans.
Une réflexion se pose sur une concentration ou non des artisans d’arts dans un lieu qui faciliterait l’accès des publics à leurs
productions : marché ou village artisanal, encouragement à se regrouper dans des « ruelles artisanales » de la médina (type
médinas au Maroc)
Réflexion sur la mise en place d’un label ARTISANAT ANJOUAN AUTHENTIQUE AAA ou les 3 A, garantissant l’origine
anjouanaise du produit
Axes et pistes d’action : musées et artisanat d’art
PISTES D’ACTION
• Réflexion avec Chambre de Commerce sur espace de démonstration et de vente de l’artisanat d’art (quartier
dodin) ou regroupement par rue de métiers à terme dans la médina
• Mise en place d’un label qualité et authenticité artisanat anjouanais : charte et critères, logo, commission de
controle
• Mieux localiser le musée du CNDRS
• Réflexion sur la création d’un musée des traditions anjouanaises : musiques, danses, chants…
Les hébergements
touristiques :
chambres d’hôtes, gîtes, bungalows, hôtels
Hôtels et hébergements chez l’habitant
Etablissements
d’hébergement
touristique
Nombre
chambres
lits
Hôtel Al Amal
Le papillon
Johanna de
Livingston
Mapongé
palas
Karama
Hôtel
Le jasmin
Pension Makani
Royal Auberge
Comptoir des îles
Peace Club
21
42
1 étoile
21
28
42
56
Non classé
Non classé
9
18
Non classé
10
20
1 étoile
6
12
4
5
4
12
24
8
10
8
Oasis
Routouba
Médina Hôtel
La Paillotte
6
7
10
7
12
14
13
14
classement
Logement
Chez
l’habitant
X
X
Localités
Implantation
N°
Mutsamudu
Au bord de la mer
01
02
03
Au bord de la mer
Mutsamudu
Mutsamudu
Le long d’un axe
routier
Axe routière
X
Mutsamudu
Axe routière
05
Non classé
Non classé
Non classé
Non classé
Non classé
X
X
Mutsamudu
Mutsamudu
Mirontsy
Mutsamudu
Mutsamudu
Axe routière
Axe routière
périphérique
Axe routière
périphérique
06
07
08
09
10
Non classé
Non classé
Non classé
Non classé
X
X
Mutsamudu
Mutsamudu
Mutsamudu
Mutsamudu
En plaine ville
Axe routière
Au sein de la médina
En pleine ville
11
12
13
14
Soit 293 lits d’hôtels et hébergements à Mutsamudu
✓
✓
Des hébergements de niveaux différents
Des tarifs adaptés aux clientèles internationales :
Exemples tarif chambre single – pdj compris :
✓
✓
✓
✓
✓
✓
✓
✓
✓
✓
✓
04
✓
✓
✓
El Amal : 25000 fc
Les Iles : 25 à 35 000 fc
Océanis : 20 000 fc
Le Blécher : 17500 à 25000 fc
Pension Combo Ouani : 7500 fc
Aldjadid Domoni : 15000 fc
Loulou Domoni : 15000fc
Pension Makani Mutsamudu : 12500 fc
Johanna Livingstone : 25 à 37500 fc
Jasmin Mutsamudu : 17500 fc
Pension hôtel sifa : 12500 fc
Un manque d’entretien faute de trésorerie le plus
souvent
Besoin de formation des personnels à l’accueil
client et à l’incitation à la consommation.
Taux d’occupation très irréguliers selon les hôtels et la
période allant de 5 à 30 %
Principaux hôtels d’Anjouan situés à Mutsamudu
El Amal
Pension Sifa
La Paillotte
Le Johanna
Pension Makani
Le Papillon
Hotel Médina
Les Iles
Hotel Karama
Océanis
Le Jasmin
Hotel Florida
Mapongé Palace
Hôtels et hébergements chez l’habitant
El Djadid
Lili Auberge
Auberge Tamarin
Loulou Motel
Le 3 AS
Passion Salim Fils
Le Bléché
Le Refuge
Le Manguier
20
8
3
22
3
4
12
10
4
40
16
6
44
6
4
24
20
8
1 étoile
Non classé
Non classé
1 étoile
Non classé
Non classé
1étoile
Non classé
Non classé
15
16
17
18
19
20
21
22
23
Ouani
Nioumakélé
Moya
Moya
Moimoi
Axe routière
périphérique
Axe routière
Axe routière
périphérique
Axe routière
En pleine campagne
En pleine campagne
Tout près de
l’aéroport
En plaine ville
En pleine campagne
Au bord de la mer
Au bord de la mer
Au bord de la mer
Penssion Horizon
Bella Plasa
Moya Plage
Le Sultan
Florida
10
9
5
5
8
8
18
10
10
16
Non classé
Non classé
Non classé
Non classé
1 étoile
X
X
Hôtel des îles
5
10
Non classé
x
Mutsamudu
périphérique
29
Jardin d’Eden
.3
4
Non classé
x
Pomoni/Nind Axe routière
ri
30
X
X
Domoni
Domoni
Domoni
Domoni
Domoni
Domoni
Ouani
Ouani
Ouani
24
25
26
27
28
Soit
•
116 lits à Domoni
•
60 lits à Ouani
•
18 lits à Nioumakélé
•
20 lits à Moya
•
16 lits à Moimoi
•
4 lits à Pomoni
•
10 lits périphérie Mutsamudu
Pour un total de lits tourisme de
537 pour l’Ile d’Anjouan dont 186 lits classés 1 étoile
Le nombre de nuitées à Anjouan est de 18 508 en 2017, alors qu’à
Moroni, il est de 171 906 nuitées.
Ce qui donne une moyenne de 34 lits occupés par an soit un taux
d’occupation moyen de 6,50 % même si l’on constate selon les
établissements des taux qui vont de 4 % pour certains à 20 ou 30 % par
période pour d’autres
Principaux hôtels d’ Anjouan hors Mutsamudu
Le Blécher à Ouani
Le Refuge à Ouani
en travaux
Hotel El Djadid à Domoni
Loulou hôtel à Domoni
Hotel le Sultan Moya
Moya Plage hotel
Hôtellerie
✓ 281 chambres hôtels à ce jour dont 93 classées 1 étoile
✓ Des hébergements de niveaux différents
✓ Des tarifs parfois élevés par rapport à la qualité
✓ Un manque d’entretien
✓ Nécessité de formation des personnels à l’accueil
client et à l’incitation à la consommation.
✓ Taux d’occupation très irréguliers allant de 5 à 30 %
selon les hôtels, leur capacité et la saison
36 chambres
148 chambres
Objectif 10
chambres
Foumbani
Objectif 10 chambres
Objectif 10 chambres
Projet Hôtel
Beitmoor 62 ch
en cours
Objectif 50
chambres
Objectifs du PRCI en projets Hôteliers
et investissements touristiques
Objectif 20
chambres
Objectif +20 chambres
60 chambres
Objectif 50
chambres
Objectif 20
chambres
20 chambres
Chiroroni
Objectif 10 chambres
▪
▪
▪
▪
▪
▪
▪
▪
▪
▪
▪
▪
▪
▪
Foumbani complexe hôtelier 10 chambres
Vouani
complexe hôtelier 50 chambres
Moya
restauration hôtel existant
Drindi
complexe hôtelier 10 chambres
Ile de la Selle complexe hôtelier 10 chambres et zone de loisirs
Chiroroni complexe hôtelier 50 chambres
Plage de Domoni complexe hôtelier 20 chambres et zone loisirs
Ongoni
complexe hôtelier 10 chambres
Hahojo
activités de loisirs et restaurant
Lingoni
complexe hôtelier 50 chambres
Bambao
complexe hôtelier 20 chambres agrotourisme
Pomoni
complexe hôtelier 20 chambres agrotourisme
Mutsamudu port de plaisance
Projet en cours : hotel de 62 chambres en 2 phases à Tsembéhu
Soit 315 chambres supplémentaires s’ajoutant aux 281 chambres
existantes = 591 chambres à terme soit plus de 1200 lits environ
Diagnostic : les hébergements touristiques
FORCES
Hébergements hôteliers particulièrement dans les centres urbains ou à proximité
Peu d’hébergements collectifs ou touristiques en dehors des villes : zones littorales ou écotouristiques
Nécessité d’un centre de formation aux métiers de l’hôtellerie
FAIBLESSES
Manque d’entretien souvent faute de trésorerie disponible
Manque de professionnalisme de certains personnels hôteliers
Minorité d’hôtels classés
Hébergements chez l’habitant non contrôlés
OPPORTUNITES
Projet d’un centre hôtelier important dans la Cuvette à Tsambéhou - 1ere phase 21 chambres – 2ème phase 42 chambres avec
restauration
Programmation pour inciter à la création d’hôtels dans les zones littorales
MENACES
Si le tourisme n’est pas suffisamment pris en compte, si la promotion n’est pas amplifiée, le risque est que faute de clients,
faute de trésorerie, les propriétaires des hôtels ne puissent plus entretenir leurs chambres et sanitaires, ce qui entrainerait
l’hôtellerie anjouanaise dans un cercle perdant pour tout le monde.
Axes et pistes d’action : les hébergements touristiques
PISTES D’ACTION
• Encouragement au classement des hôtels et à une mise en place d’une démarche qualité hôtelière.
• Mise en place d’un système de déclaration en mairie pour les hébergements chez l’habitant et de
contrôle normes d’hygiène et de confort des hébergements chez l’habitant.
• Encourager l’émergence d’hébergements touristique de type écolodge, inspirés de l’architecture et des
matériaux locaux et adaptés aux attentes de confort et de dépaysement des clientèles internationales
particulièrement dans les zones littorales d’intérêt touristiques et dans des zones d’intérêt
écotouristique de l’Ile d’Anjouan
• Hébergements typiques,, voire insolites mais confortables : literie, climatisation, sanitaires, décor,
environnement
• Ecolodges (les touristes ne viennent pas si loin pour dormir dans des hôtels qu’ils ont chez eux –
favoriser le dépaysement)
• Plan de formation des directeurs et personnels de l’hôtellerie mais aussi des loueurs de gîtes
(formation à l’accueil touristique et à la force de vente)
• Aide de l’Etat à l’investissement pour la modernisation des hôtels (prêts bonifiés, exonérations fiscales
à durée déterminée)
La restauration et les produits
régionaux
Restaurants, produits du terroir
La coopérative de femmes pour la production et la commercialisation du CHIHONDRO
•
•
•
Depuis plusieurs années, des femmes se sont regroupées en coopérative pour produire un chihondro de qualité
Composition : mélasse, sucre, arachide, sésame, cardamone, gingembre, poivre
Il est vendu en sachet de 300 grammes en tant que produit énergétique
Besoins : conseils en commercialisation, équipements : plaque de découpe, couteaux électriques, rouleaux à pâtisserie, matériel
pour mise en sachet et fermeture
En saison, une production d’environ 6 kgs - deux fois 5 à 6 h par semaine à 5/6 personnes
Vente par les femmes de la coopérative, tentative de commercialisation en supermarché sur Moroni
Tourisme sans Frontières MC octobre 2018
71
Diagnostic : la restauration touristique et les produits régionaux
FORCES
FAIBLESSES
OPPORTUNITES
Une restauration le plus souvent raffinée et de qualité
Bonne présentation des plats
Qualité de service en général
Produits régionaux : épices, chihondro mais ces produits restent à être valorisées et mieux
commercialisées.
Les cartes sont riches de propositions mais la disponibilité des plats proposés est souvent très faibles, donc
risque de répétition de l’offre pour un séjour de huit jours.
es mêmes plats reviennent souvent – manque de variété malgré des cartes prometteuses
Les évènements, les festivals sont autant d’occasion de valoriser la gastronomie anjouanaise
Faire de la diaspora, une ambassadrice de cette gastronomie.
Axes et pistes d’action : la restauration et gastronomie
PISTES
D’ACTION
Faire connaitre davantage sur les tables de restaurant, les spécialités culinaires
anjouanaises
Editer des petits livrets ou fiches de recettes anjouanaises
Faire référencer les restaurants sur une édition de l’office de tourisme
Le tourisme de bien-être
fait aussi du bien au Tourisme
L’île aux parfums, massages, relaxation,
déconnexion digitale…
Diagnostic :
le tourisme de bien-être, l’île aux parfums, massages, relaxation
FORCES
FAIBLESSES
OPPORTUNITES
MENACES
L’Ile d’Anjouan dénommée à juste titre l’ile aux parfums, dispose d’une atmosphère, d’une ambiance qui
prépare au bien-être de par la contemplation d’une nature époustouflante
Une offre de massages trop discrète proposée par quelques hôtels
Un manque d’information sur ce point fort de l’offre
Près de 700 millions de voyages dans le monde inspirés par la recherche du bien être…
482 milliards de dollars dépensés par les touristes dans le tourisme de bien-être
Pour 11 % des touristes, le bien-être était la motivation principale du choix de la destination
Axes et pistes d’action : le tourisme de bien être
PISTES
D’ACTION
▪ Recenser les lieux d’offre bien être – les référencer – proposer une formation à l’accueil des
touristes
▪ Créer un véritable marketing de l’offre bien-être alliant massages traditionnels, méditation,
relaxation, spa,
▪ Disposer des équipements de confort et de décor invitant à la relaxation
▪ Harmoniser les tarifs
▪ Disposer d’un catalogue en ligne d’offre en tourisme de bien-être
• Instaurer un label qualité « Tourisme de Bien Être » et « massage traditionnel »
La signalétique
directionnelle et touristique
La signalétique touristique : un déficit à prendre en compte
La signalétique touristique directionnelle est quasiment inexistante sur l’ensemble du territoire
et tout particulièrement à l’approche des principaux sites.
La signalétique touristique directionnelle permet de signifier un territoire comme touristique
– il sécurise, il guide, il facilite l’accès des sites connus et moins connus au plus grand
nombre. Le touriste a la sensation d’être attendu.
Pour qu’elle soit efficace, la signalétique touristique directionnelle doit être cohérente, au
niveau de sa forme, de ses couleurs, de sa typographie et de sa marque.
La signalétique est aussi la vitrine des atouts touristiques d’un territoire – sans elle, ses aspects
insolites restent souvent méconnus.
Autre type de signalétique : les panneaux d’interprétation
Ils permettent de valoriser une thématique particulière qui sans eux aurait été invisible au
regard du visiteur
Les oriflammes suspendus permettent aussi en saison touristique d’animer les cités.
78
Diagnostic : la signalétique directionnelle et touristique
FORCES
FAIBLESSES
OPPORTUNITES
MENACES
La population anjouanaise : Heureusement que la population conseille facilement le visiteur lorsqu’il cherche son chemin,
face à l’inexistante totale de signalétique routière et touristique.
La signalétique est la grande absente et cette absence totale est la grande faiblesse d’une destination qui désire s’ouvrir au
tourisme
Aucune signalétique directionnelle routière.
Aucune signalétique touristique orientant les visiteurs vers les sites patrimoniaux, les plages, les circuits de randonnées, pas
de balisage des sentiers, aucun panneau d’interprétation.
L’inscription future des sultanats au patrimoine mondial de l’Unesco obligera les collectivités à investir dans la signalétique
de ces monuments et pourra donc engager un processus de signalétique élargi à l’ensemble des sites
L’absence de signalétique peut signifier aux visiteurs qu’ils ne sont pas attendus sur ce territoire, puisque rien n’est fait pour les aider à
se diriger et à accéder aux différents sites.
Axes et pistes d’action : la signalétique directionnelle, touristique et d’interprétation des sites…
PISTES D’ACTION
Élaboration d’un cahier des charges avec chiffrage et modèles pour l’aménagement :
▪ d’une signalétique directionnelle routière et des panneaux d’entrée de ville et de bourgs
▪ d’une signalétique touristique indiquant les sites patrimoniaux, les sites littoraux, les circuits écotouristiques et tous les sites
intéressants le visiteur.
▪ de panneaux d’interprétation expliquant au touriste ce qu’il observe, ce qu’il contemple : citadelle, médina, paysages…
Investissement dans l’installation d’une signalétique routière minimum et d’une signalétique touristique et d’interprétation.
Les Clientèles touristiques
Pourquoi un tel différentiel d’impact touristique au sein du même concept des Iles Vanille ?
1.
Maurice :
1 000 000 arrivées touristiques
2.
Maldives :
958 000 arrivées touristiques
3.
Réunion :
478 000 arrivées touristiques
4.
Madagascar : 255 000 arrivées touristiques
5.
Seychelles :
206 623 arrivées touristiques
6.
Comores :
28 000 arrivées touristiques
Tourisme sans Frontières - Michel CLAUDE - mars 2018
81
Une clientèle internationale
composée majoritairement de la
diaspora comorienne
A la lecture de ce tableau sur les arrivées aux frontières à Moroni, on remarque que les Français sont toujours dominants, et correspondent à 78 %
des arrivées. Ceux-ci viennent de France, de l’Ile de la Réunion, de Mayotte et sont principalement issus de la diaspora comorienne de nationalité
française, et qu’ils se déplacent lors de leurs congés auprès de leurs familles.
Ceci conforte le constat essentiel qu’à ce jour, les Comores et par conséquence, Anjouan ne dispose pas d’une image de destination touristique à
l’international à l’instar de leurs sœurs iles Vanille. C’est en partie de ce manque d’image de destination touristique par insuffisance de
promotion offensive qu’existe ce déficit d’image.
Même si le chiffre d’arrivées internationales a doublé entre 2008 et 2017, il reste particulièrement faible.
Anjouan ne bénéficie que de 2644 arrivées, soit à peine 10 % du total des arrivées à Moroni – ceci pose le problème de la répartition des flux sur
le territoire ainsi que sur les accès maritimes ou aériens vers Anjouan.
Diagnostic :Les clientèles actuelles et potentielles
FORCES
Le fait que le déficit en image de destination touristique des Comores à l’international soit l’une des raisons de la faiblesse des entrées touristique laisse des marges importantes de
progression à condition :
• De qualifier l’offre touristique
• De la structurer en produits touristiques d’appel
A la lecture des chiffres des arrivées internationales à Moroni, on remarque que les Français sont toujours dominants, et correspondent à 78 % - le tourisme de loisirs ne représentant que 6000
arrivées soit 21 % du total.
des arrivées. Ceux-ci viennent de France, de l’Ile de la Réunion, de Mayotte et sont principalement issus de la diaspora comorienne de nationalité française, et qu’ils se déplacent lors de leurs
congés auprès de leurs familles.
FAIBLESSES
Ceci conforte le constat essentiel qu’à ce jour, les Comores et par conséquence, Anjouan ne dispose pas d’une image de destination touristique à l’international à l’instar de leurs sœurs iles
Vanille. C’est en partie de ce manque d’image de destination touristique par insuffisance de promotion offensive qu’existe ce déficit d’image. Anjouan et les Comores ne sont pas victimes
d’images négatives, mais d’un flou en ce qui concerne son image de destination et son offre en tourisme de loisirs.
Anjouan ne bénéficie que de 2644 arrivées, soit à peine 10 % du total des arrivées à Moroni – ceci pose le problème de la répartition des flux sur le territoire ainsi que sur les accès maritimes
ou aériens vers Anjouan.
OPPORTUNITES
Le classement du patrimoine des sultanats des Comores par l’Unesco, l’émulation des autres iles Vanille qui peuvent indiquer le chemin à suivre.
Il existe un marché pour le tourisme d’aventure, le tourisme sportif, le tourisme d’exploration qui permettrait d’attirer des clientèles jeunes moins exigeantes en termes de confort. Ce
sont ces clientèles qui peuvent être séduites dès maintenant.
Les actions offensives de promotion vis-à-vis de clientèles exigeantes doivent être précédées d’actions fortes de qualification et de diversification de l’offre au risque de décevoir les
clientèles.
MENACES
Axes et pistes d’action : les clientèles actuelles et potentielles
PISTES D’ACTION
•
•
•
•
•
•
Créer une image de destination touristique des Comores et d’Anjouan à l’international : écotourisme, patrimoine et littoral Mise en place d’un plan marketing en cohérence avec celui des Comores : création d’une image de destination, d’une marque et d’un
logo de destination dont chaque partenaire public ou privé devra s’approprié pour leur propre promotion.
Élaborer un plan de promotion et de commercialisation avec création d’outils rendant désirable la destination.
Se fixer une politique de promotion offensive progressive en trois étapes, une fois l’amélioration de l’offre en terme d’hébergements
et de produits touristiques proposés :
Phase I – mettre le projecteur sur les points d’exception d’Anjouan : écotourisme et plages du sud en ciblant en premier les clientèles
nationales et de proximité géographique – objectif : 50 % de la demande en touristes nationaux ou diaspora, et 50 % de touristes
internationaux particulièrement européens
Phase II - promouvoir des produits touristiques littoral et particulièrement écotouristiques correspondants aux attentes des clientèles
d’aujourd’hui – développer un tourisme sportif et d’aventure lié aux reliefs et au littoral – jouer la carte du tourisme du bien-être et du
slow-life.
Les clientèles potentielles pour les Comores et Anjouan :
- Clientèles de court courrier : séjour de week end à quelques jours
- Clientèles sportives en provenance de Mayotte
- Clientèles fréquentant les iles Vanille et ayant soif de nouvelle découverte
- Clientèles malgaches et Afrique du Sud
- Clientèles sur long courrier : séjour d’une semaine ou en complément avec autre destination des iles Vanille
- Diaspora comorienne
- Clientèles européennes dont françaises
- Clientèles chinoises et asiatiques
Les retombées économiques sur le territoire
Les retombées économiques sur le territoire
Le tourisme doit être considéré comme un levier économique pour les territoires et leurs populations
Comores : A ce jour : 28 000 arrivées touristiques aux Comores dont une grande partie venant de la diaspora comorienne
LE TOURISME DOIT ETRE CONSIDERE ET DEVENIR D UN LEVIER
ECONOMIQUE POUR LES COMORES ET POUR ANJOUAN
Sachant qu’un touriste étranger peut dépenser entre 30 et 50000 Fc par jour (hôtel, taxe de nuitée,
restauration, guidage, transports, boissons, souvenirs..) hors déplacements inter-îles, on imagine les
recettes économiques pour l’économie locale, si le tourisme repart à la hausse…
Comme tout secteur économique, pour récolter des retombées économiques par l’activité touristique, il
faut savoir obligatoirement investir dans le tourisme.
Même si le tourisme est un secteur marchand de l’économie, il est essentiel qu’en phase de relance, de
conquête, de structuration de l’offre, de lutter contre les freins : déchets, coupures électriques, état des
routes..
Le nombre de nuitées à Anjouan est de 18 508 en 2017, alors qu’à Moroni, il est de
171 906 nuitées.
Ce qui donne une moyenne de 34 lits occupés par an soit un taux d’occupation moyen de 6,50 % même si
l’on constate selon les établissements des taux qui vont de 4 % pour certains à 20 ou 30 % par période
pour d’autres
Pour Anjouan cela donne une estimation en recettes touristiques sur l’Ile de 740 millions de francs
comoriens soit 1 480 000 € environ.
Chaque tranche supplémentaire de 10 000 arrivées pour un séjour moye de 4 j = 40 000 nuitées soit un
milliard 600 millions de FC de retombées soit 3 200 000 €.
Pour le total des Comores qui a reçu en 2017, près de 196 000 nuitées, cela fait un total de recettes
touristiques de 7 milliards 840 millions de FC soit 15 680 000 €
88
Axes et pistes d’action pour favoriser les retombées économiques du tourisme sur le territoire
PISTES D’ACTION
Outre les actions de qualification de l’offre et de promotion pour attirer de nouvelles clientèles, il est nécessaire de :
• Relancer les investissements en équipements et infrastructures de qualité
• Rénover les infrastructures hôtelières
• Créer de l’offre touristique nouvelle compétitive et source de recettes touristiques
• Créer des lieux de consommation : buvettes, restauration sur le littoral
• Former les personnels à l’argumentaire force de vente, pour inciter à la consommation sur place en hôtellerie, restauration, activités,
artisanat….
Une action forte de l’Etat et des gouvernorats pour rompre le cercle vicieux actuel en matière de développement : mauvais entretien, insalubrité,
coupures électriques, manque de trésorerie faute de clientèles, découragement des professionnels, insatisfaction des clientèles.
• Investir dans les réseaux électriques
• Investir dans la réfection des routes
• Investir et imposer dans l’intérêt des populations et de l’image de la destination un système de ramassage des déchets, de stockage et de
recyclage.
Diagnostic de l’organisation touristique du
territoire
Accueil, information, promotion
Nécessité de créer un véritable office de tourisme,
l’outil tourisme du Gouvernorat de l’Ile d’Anjouan
Les bonnes questions à se poser dans le bon ordre
1.
Quel projet tourisme pour le territoire ? : tourisme de bien être, alliant
l’écotourisme, la douceur de vivre, le littoral, les danses et musique, et le
patrimoine ?
2.
Quelles missions pour l’office de tourisme ? Accueil, information, coordination des
acteurs, production et développement, promotion ?
3.
Quels moyens pour l’office de tourisme : budget, taxe de séjour, ressources
humaines ?
4.
Quel statut et quelle gouvernance pour l’office de tourisme : gestion déléguée ou
gestion directe ?
l’office de tourisme de destination doit être aujourd’hui :
✓
✓
✓
✓
✓
✓
✓
Le fruit de l’esprit d’entreprise de l’économie mixte, partenariat financier
public-privé bien compris à qui il rendra compte des résultats de ses actions.
Assis sur un territoire élargi, visible et lisible, disposant d’une offre
touristique suffisante, et d’un potentiel financier pour assumer
professionnellement ses missions – il animera un réseau maillé d’accueil
force de vente, sur son territoire en lien actif avec les professionnels et la
population.
Une force de proposition en matière de développement touristique
Une agence locale de développement touristique disposant d’une interface
permanente avec les clientèles et l’offre touristique, véritable laboratoire
d’idées pour la mise en tourisme du territoire, acteur de promotion allant
conquérir les clientèles à domicile grâce à des sites actifs et créateurs de
désir.
Confronté à la réalité économique des opérateurs touristiques par
l’expérience de la gestion d’équipements touristiques locaux
Une entreprise d’intérêt général de prestations de services pour ses clients
potentiels et les prestataires : médiateur entre le client et le produit.
Une vitrine génératrice de « désir » au bénéfice de son territoire : aller de
l’image trop souvent institutionnelle vers la promotion d’une image
reposant sur les « sens et les émotions » du territoire.
L’office de tourisme de destination est à la fois :
✓
✓
✓
✓
✓
✓
✓
✓
✓
✓
Observateur de l’offre et de la demande
Producteur ou coordinateur de la production
Fédérateur et animateur qualité de l’offre
Promoteur d’une destination
Médiateur entre les clientèles et les populations d’accueil
Facilitateur de séjour
Prescripteur de consommation touristique et levier économiq
Incitateur d’évènements et d’animations locales
Force de proposition écoutée en tourisme local…
Conseiller en aménagement touristique du territoire…
Pour la création d’un véritable office de tourisme de l’Ile d’Anjouan
Les missions à déléguer, essentielles au développement
Un accueil force de vente,
mobile et numérique
Développer un accueil
au bon moment et au bon endroit
Une information fiable et actualisée
sur des supports de plus en plus numériques
suscitant le désir de la destination
Animation numérique du territoire
Optimiser l’efficacité de l’accueil physique
en allant à la rencontre des flux : accueil mobile
Ouvrir l’accueil au public aux périodes
et horaires utiles
Développer des éditions tout en développant
de plus en plus une information
créant le désir de la destination
en ligne adaptée aux smartphones.
Un site internet attractif et animé quotidiennement
A partir de l’image et des valeurs
du territoire, créer des « produits » et « prestations »
adaptées aux attentes des clientèles cibles
Des actions d’animation
et de fédération des prestataires
au bénéfice du territoire
Une promotion et
une mise en réseau de l’offre du territoire
Force de proposition en développement
touristique auprès de la collectivité
Organisation d’ateliers thématiques
à l’intention des prestataires.
Actions partagées pour la promotion
Tendre progressivement vers une autonomie
de la promotion du territoire tout en entretenant
les réseaux partenaires
Porteur de projets de développement
à soumettre à la collectivité
La structuration, la qualification et la
promotion d’une offre « marketée » aux
nouvelles attentes des clientèles
93
l’office de tourisme est un levier économique pour le territoire :
✓
✓
✓
✓
✓
✓
✓
Le fruit de l’esprit d’entreprise de l’économie mixte, partenariat
financier public-privé bien compris à qui il rendra compte des résultats
de ses actions.
Assis sur un territoire élargi, visible et lisible, disposant d’une offre
touristique suffisante, et d’un potentiel financier pour assumer
professionnellement ses missions –
il anime un réseau maillé d’accueil force de vente, sur son territoire en
lien actif avec les professionnels et la population.
Une force de proposition en matière de développement touristique
Une agence locale de développement touristique disposant d’une
interface permanente avec les clientèles et l’offre touristique, véritable
laboratoire d’idées pour la mise en tourisme du territoire, acteur de
promotion allant conquérir les clientèles à domicile grâce à des sites
actifs et créateurs de désir.
Une entreprise d’intérêt général de prestations de services pour ses
clients potentiels et les prestataires : médiateur entre le client et le
produit.
Une vitrine génératrice de « désir » au bénéfice de son territoire : aller
de l’image trop souvent institutionnelle vers la promotion d’une image
reposant sur les « sens et les émotions » du territoire.
L’office de tourisme est tout à la fois :
✓
✓
✓
✓
✓
✓
✓
✓
✓
✓
Observateur de l’offre et de la demande
Producteur ou coordinateur de la production
Fédérateur et animateur qualité de l’offre
Promoteur d’une destination
Médiateur entre les clientèles et les populations d’accueil
Facilitateur de séjour
Prescripteur de consommation touristique et levier économique
Incitateur d’évènements et d’animations locales
Force de proposition écoutée en tourisme local…
Conseiller en aménagement touristique du territoire…
360° Tourisme et Développement - septembre 2018
94
Les locaux de l’office de tourisme
Des espaces ouverts au conseil en séjour et à la prescription force de vente
Comment déterminer les projets d’espaces d’accueil ?
Etape 1 : Préciser les fonctions et les services rendus pour chaque type de
clients et pour le personnel
▪
Lieu de travail, lieu d’accueil et d’information pour les touristes, les
professionnels et les habitants, L’Office de tourisme va rendre un ensemble
de services à des usagers ayant des besoins totalement différents.
▪
La première étape de tout projet commence par une analyse des besoins
des clients et du personnel. Il se poursuit par une définition et une
hiérarchisation des services que l’on a choisi de mettre en place dans
l’Office.
Etape 2 : Définir la localisation
La deuxième étape consiste à identifier les possibilités de localisation de
l’Office de tourisme - La localisation est souvent sous-estimée : il faut prendre
en compte
▪
Les possibilités de stationnement 2 ou 4 roues,
▪
La situation des transports en commun,
▪
Les pôles générateurs de flux touristiques, les modes de transport
doux.
▪
Se poser des questions comme : doit-on optimiser les personnes en
voiture ou les personnes à pied ?
▪
Doit-on considérer l’intérêt d’un dépose minute,… A ce stade, il est
important de valider techniquement la localisation choisie par :
▪
Un diagnostic préalable du bâti si une rénovation doit être faite ;
▪
La définition des contraintes d’aménagement, mais aussi des
contraintes architecturales, techniques et règlementaires.
A l’heure d’Internet, les offices de tourisme ont fait évoluer
leur métier, d’une information sèche à un conseil au séjour,
à un argumentaire personnalisé sécurisant le visiteur sur le
territoire et lui facilitant l’accès aux différents sites de
l’offre touristique – l’importance à donner au lieu
d’implantation de l’office de tourisme et à ses relais
demeure essentiel.
L’implantation opérationnelle du siège
de l’OT se devrait de répondre à plusieurs
critères :
▪ Zone touristique évidente
▪ Centralité géographique
▪ Intégration du poste de direction au
cœur de son équipe
Etape 3: Définir les espaces d’accueil, de vitrine, de travail
Une fois défini le positionnement, la stratégie et les fonctions de l’Office de tourisme,
il faut apprécier les espaces et les équipements nécessaires à leur mise en œuvre.
95
Diagnostic : l’office de tourisme – missions et moyens
FAIBLESSES
Une direction du tourisme et un office de tourisme sans moyens d’actions : peu de matériel, budget extrêmement
faible
Pas de local pour l’accueil des publics et des visiteurs, pas de véhicule pour les responsables de l’office et de la
direction du tourisme
Les missions de l’office de tourisme : accueil, information, promotion, développement sont peu assumées faute de
moyens
OPPORTUNITES
La mission d’une direction du tourisme est de proposer des normes, d’inciter au classement des équipements
touristiques et de contrôler les critères auprès des acteurs du tourisme
La mission d’un office de tourisme est de « vendre » la destination, mais aussi de développer en structurant l’offre
touristique, d’accueillir, d’informer et de promouvoir la destination.
L’office de tourisme a aussi un rôle majeur en terme de fédération des professionnels du tourisme du territoire.
MENACES
L’absence totale de moyens matériels et financiers rend les compétences en ressources humaines inopérantes.
Axes et pistes d’action : l’office de tourisme – missions et moyens
PISTES D’ACTION
• Créer un véritable office de tourisme de l’Ile d’Anjouan, autonome de la direction du tourisme, tout en
travaillant en cohérence totale avec et avec l’Office national du tourisme
• Créer un office de tourisme à gouvernance tripartite : élus, acteurs privés, acteurs associatifs ou communautés
locales
• Donner les moyens de fonctionnement à l’office de tourisme à la mesure des missions confiées : accueil,
information, développement de l’offre touristique, promotion
• Favoriser une part d’autofinancement de l’office de tourisme
• Localiser l’office de tourisme dans un lieu fréquenté de Mutsamudu, sur un itinéraire naturel des visiteurs,
facile d’accès, ouvert aux jours et aux heures utiles pour les visiteurs
• Former les personnels d’accueil à l’argumentaire force de vente de la destination
• Créer un site internet de promotion et de réservation sur la destination ANJOUAN aux Comores
• Participer aux cotés de l’office national du tourisme à des salons bien ciblés
• Organiser des éductours pour faire connaitre aux TO, les réalités touristiques de l’Ile
aller vers un site internet créateur de désir pour le territoire
RENFORCER L’ANIMATION NUMERIQUE DU TERRITOIRE
Le tourisme en ligne, ce n’est pas seulement un site web et une page Facebook de la
destination ! Avec l’apparition du web, puis de la mobilité, puis des services adaptés
aux clients en séjour, chaque responsable d’office de tourisme doit analyser comment
son territoire est adapté à ses nouveaux modes d’échanges et de consommation.
La communication du territoire n’est plus de son seul fait, elle est même davantage
alimentée par les échanges et les publications des vacanciers, des habitants (parfois
eux-mêmes producteurs et des prestataires.
Les offices de tourisme ne sont donc plus les seuls «détenteurs» de la communication
territoriale, mais doivent en demeurer les «managers».
Pages Anjouan sur site ONT Comores
Le management de destination intégrant l’aspect numérique, c’est donc réfléchir à
plusieurs aspects stratégiques
Un tour d’horizon des réflexions à mener de façon transversale :
•
Le site ou les sites web de la destination, leur cohérence avec la stratégie
marketing.
•
La façon dont le territoire, la destination, l’éventuelle marque existent dans les
réseaux sociaux.
•
Comment le territoire est adapté à la mobilité, tant en terme d’infrastructures ?
(wifi, couverture réseau) qu’en outils en mobilité pour aider la consommation
•
Comment le numérique est intégré à la stratégie d’accueil : à la fois en réponse
aux internautes qui préparent, en fonction de là où ils vont, pour ceux sur place
lors du séjour, mais aussi avec les clients internes, c’est-à-dire les
collaborateurs?
•
Comment les entreprises touristiques du territoire sont accompagnées ? : c’est
l’animation numérique de territoire.
•
Comment le manager de destination peut et doit faire partager sa vision et ses
outils avec l’ensemble des partenaires et prestataires impliqués ?
•
Comment l’offre de mon territoire est commercialisée ?
•
Comment mon client a accès à l’information ? …
98
Les éditions : aller au-delà de l’information pour créer le désir de la destination
Absence d’une véritable documentation touristique à ce jour sur l’Ile d’Anjouan
▪
Créer une documentation d’appel pour la promotion
et une présence sur les salons
▪
Créer une documentation d’information et d’accueil
pour les visiteurs de l’Ile (carte touristique recensant
les sites du patrimoine, les sentiers de randonnées, les
sites naturels, les activités - une des hôtels, des gîtes,
des restaurants, des guides…
Carte IGN 1995 sur laquelle ne figure pas
tous les réseaux routiers actuels
99
Faire des anjouanais, les premiers hôtes
et ambassadeurs du tourisme du territoire
Fédérer les prestataires autour du
développement
touristique de leur territoire
L’adhésion des populations et des prestataires à l’action touristique
L’adhésion des habitants à l’accueil touristique
Fédérer les prestataires pour le développement touristique du
territoire
La création d’un nouveau territoire fruit de la fusion de plusieurs territoires
touristiques invite à fédérer les prestataires et les acteurs du tourisme sur la
cohérence de ce nouveau territoire.
Les acteurs doivent s’approprier l’image du territoire, afin de participer à sa
promotion.
Faire des habitants du territoire, ses premiers ambassadeurs
La mise en tourisme d’un territoire nécessite l’adhésion et la participation active des professionnels mais
aussi et surtout de la population.
Les habitants doivent être complices au quotidien de l’accueil, de l’information, de l’animation touristique.
Un territoire est avant tout caractérisé par l’accueil de sa population. Pour cela, il est utile que chaque
habitant redécouvre son territoire avec le regard du touriste, qu’il soit fier de son patrimoine, de ses
paysages, de sa culture. Un habitant fier de son terroir devient un ambassadeur et un prescripteur.
Une campagne de sensibilisation sera proposée intégrant une journée d’animation à l’intention des
habitants.
L’office de tourisme doit œuvrer de manière dynamique à fédérer les
prestataires.
S’il est logique et légitime que les acteurs privés utilisent 90 % de leur
énergie au développement de leur entreprise, ils doivent intégrer le
bénéfice obtenu à mettre les 10 % de leur énergie restante dans la
promotion et l’attractivité du territoire.
1.Sensibiliser les habitants aux atouts touristiques du territoire
Organiser une journée annuelle spécifique et ludique pour faire redécouvrir les atouts touristiques
avec le « regard du touriste » - visite guidée du patrimoine, des sites insolites, des gîtes
1.Susciter chez les plus motivés des« conteurs de village » (guides bénévoles par passion de leur
terroir)
Créer un groupe de passionnés de l’histoire et du terroir (plaisir à raconter, à transmettre à des
visiteurs )pour qu’ils deviennent des «conteurs de village »
101
Diagnostic :
L’adhésion des populations et des prestataires à l’action touristique
FORCES
FAIBLESSES
OPPORTUNITES
MENACES
Une population accueillante naturellement et bienveillante aux visiteurs
Manque d’un office de tourisme qui fédère les actions des prestataires en faveur du développement du tourisme et de la montée en
qualité des prestations.
La force de développement d’un territoire vient d’une synergie complète entre les autorités officielles du tourisme, les prestataires
privés, les communautés locales et la population
Campagne de sensibilisation des publics à l’intérêt de l’accueil touristique au niveau économique, culturel, social
Si la fréquentation touristique tarde à augmenter, il y a risque de découragement des professionnels, raréfaction de la trésorerie des
établissements, restriction de l’entretien, perte de la qualité d’accueil…,
Axes et pistes d’action : l’adhésion des populations et des prestataires
PISTES D’ACTION
Elaborer et animer des campagnes de sensibilisation des populations à l’accueil touristique
Fédérer les prestataires autour d’un office de tourisme actif à Anjouan afin de renforcer les synergies en
terme de promotion, d’accueil, de formation et de qualité.
Organiser un plan de formation vis-à-vis des personnels touristiques : hôtels, restaurants, activités..
Les agences de voyages à Anjouan
Chams Tours and Travel
Location
Contact Information
Mutsamudu –
Services: billetterie, vente des produits et excursions touristiques
Missiri
Tel: (269) 771 07 40
Il semble que les agences de voyages de l’Ile d’Anjouan
travaillent davantage dans le out-going que dans un réceptif au
bénéfice de l’Ile. Les principales agences réceptives se situant
sur la Grande Comore
GSM : (269) 336 74 74
Courriel :chams.tour@yahoo.fr
Site web: www.chams.com
Avotram voyage
Mutsamudu Missiri
Service : billetterie et package
Tél : (+269) 333 03 22
Agence Fayzad
Mutsamudu
International
GSM : (269) 320 34 73
Courriel: souleagent@yahoo.fr
Ndzouani Travel and
Mutsamudu –
Services : billetterie, vente des produits touristiques,
Services(NTS)
Missiri
Location de voitures Tel: (269) 771 04 82/332 12 81
E-mail : soundimed@yahoo.fr
Agence Touristique de
Mutamudu
Services
Services : billetterie, excursion et location de voitures
Tel : (269) 771 01 80
E-mail : ats_soirihane@yahoo.fr
ACN
Domoni Anjouan
Service : billetterie
Tél : (+269) 358 98 98
Courriel : Agence.caribou@gmail.com
MTT
Anjouan
Service : billetterie et pèlerinage
Tél : (+269) 333 05 64
03/05/2019
Courriel : pharmazamzam@hotmail.fr
104
Synthèse du
diagnostic et
premiers axes
stratégiques
pour le
développement
du tourisme
Rappel express du Diagnostic du tourisme à Anjouan
FORCES
FAIBLESSES
OPPORTUNITES
MENACES
▪
▪
▪
▪
▪
▪
Population comorienne accueillante, cultivée donnant un sentiment de sécurité, de calme et de bienvenue permanente
Paysages littoraux,
Paysages naturels : nature tropicale, ylang-ylang - espèces endémiques, épices, fleurs, alternance de vert, de blanc
Patrimoine religieux et urbain : sultanats et médinas de Mutsamudu
Artisanat d’art et traditions culturelles à valoriser au niveau tourisme
L’engagement des communautés locales et des jeunes dans le développement du tourisme
▪ Les accès à l’archipel, le fait pour Anjouan de ne pas avoir d’arrivées internationales en direct, les axes routiers en mauvais état, le
manque total de signalétique touristique pour accéder aux sites – pas de panneaux d’interprétation - arrivées très nettement
insuffisantes pour l’équilibre des hébergements touristiques : 2644 arrivées internationales à Anjouan et 18508 nuitées pour 537 lits
▪ L’abondance de déchets
▪ Une image de l’offre de la destination Comores encore trop imprécise, trop floue vue de l’international d’où une attractivité faible en
contradiction avec le capital touristique existant mais insuffisamment valorisé et organisé.
▪ Une offre d’hébergement touristique mais insuffisante en qualité nécessite un renforcement des capacités des personnels– un
développement d’un hébergement écotouristique de qualité proposant l’insolite, l’authentique et le confort, s’impose pour être
concurrentiel avec les autres territoires des iles Vanille.
▪ Nécessité de disposer d’un office de tourisme de terrain bien localisé sur le passage des visiteurs avec des agents de développement sur
chaque île de l’archipel.
▪ Peu de valorisation touristique de l’Ylang-Ylang – ventes et démonstration de la distillerie peu promotionnées ou signalées
▪ Manque d’une offre en activités sportives et nautiques
▪ Manque d’agences de voyages réceptives professionnelles.
▪ Le manque de financement public
▪ L’absence totale de bière ou de vin pour les touristes non-musulmans peut être un frein à leur séjour.
▪ Réseau internet très faible à Mutsamudu sur Anjouan.
▪
▪
▪
▪
▪
l’écotourisme permettra de sensibiliser les habitants aux dangers du réchauffement climatique
La mise en tourisme, mise en scène du territoire, dispose d’un capital de départ que d’autres territoires envieraient d’avoir.
Le classement espéré des sultanats au patrimoine mondial de l’UNESCO, une opportunité forte
Le concept des Iles Vanille et la coopération qui peut en découler ainsi que la réciprocité de promotion
Un capital naturel et patrimonial qui peut créer le désir du déplacement s’il est bien marketé.
▪ La difficulté de convaincre des investisseurs a prendre le risque de financer en fonction des statistiques d’arrivées internationales
actuelles.. C’est un peu le serpent qui se mort la queue.. Car s’il n’y pas d’investissement, les entrées touristiques ne progresseront pas
Tourisme sans Frontières - Mission Développement touristique
106
Les exigences prioritaires pour la relance du tourisme aux Comores
Trois priorités incontournables
au développement touristique des
Comores
1.
2.
3.
La réfection des axes routiers et la
mise en place d’une signalétique
touristique,
de
belvédères
d’observation et de panneaux
d’interprétation.
Le nettoyage des sites naturels des
déchets plastiques et carcasses
automobiles
La facilitation des accès aériens vers
les Comores et des déplacements
inter-iles
Trois priorités incontournables
en matière d’écotourisme
et d’itinérance
1.
2.
3.
L’aménagement de la montée au Karthala,
l’un des phares de l’écotourisme et de
l’itinérance: aménagement du sentier, de la
signalétique et de lieux de pause diurne et
nocturne pour faciliter les randonnées –
maison du volcan.
Le développement du tourisme vert et de
l’écotourisme surtout à Mohéli et à
Anjouan – promotion de l’agrotourisme.
La valorisation de la faune ainsi que de la
flore des îles
Trois priorités incontournables
en matière de tourisme patrimonial
1.
2.
3.
La valorisation du patrimoine des sultanats
La réhabilitation des quartiers anciens et médinas.
La valorisation d’un artisanat d’art
Trois priorités incontournables
en matière d’hébergement
et de restauration
Trois priorités incontournables
en matière de promotion et de commercialisation
1.
2.
3.
Séduire les nombreux touristes en visite dans la région de l’océan indien (iles Vanille) –
faciliter la commercialisation par une centrale de réservation
Faire de la qualité de l’accueil des comoriens, un atout promotionnel et marketing
Faire de la diaspora des Comores un vecteur potentiel pour le développement du
tourisme comorien, tant pour les investissements, l’encadrement et la promotion
Tourisme sans Frontières - Mission Développement touristique
Ile d'Anjouan
1.
2.
3.
L’ouverture progressive d’hôtels de standing de
style » écolodge » pour l’accueil des touristes tout
en développant des partenariats avec les hôtels
régionaux
Proposer une gamme d’hébergements insolites et
typés en matériaux locaux
Former les personnels en restauration et hotellerie
107
Le chemin du développement touristique pour Anjouan dans les Comores
il se doit de suivre des priorités : mise en tourisme progressive du territoire en harmonie avec une communication marketing créatrice d’une image
désirable d’Anjouan et des Comores alliés à une progressivité des investissements pour éviter tout gaspillage ou tout découragement
1
Développement de l’offre en tourisme
patrimonial, écotourisme, littoral…
2
Développement de la demande
✓ Les accès aux Comores et à Anjouan
(aérien, maritime, accès routiers, transports
réguliers, taxis, locs voiture..)
✓ Créer l’envie et le désir de la découverte
des Comores et d’Anjouan
✓ Projeter des zones à vocation touristique
phares : littoral, écotourisme, urbain et
patrimoine..
✓ Création d’une image et d’une marque
pour le territoire
✓ La signalétique touristique
✓ Création d’un site internet générateur de
rêve et d’une promesse de qualité
✓ La valorisation touristique du patrimoine :
interprétation
✓ La valorisation de l’écotourisme et de la
nature anjouanaise
✓ L’aménagement du littoral : activités
nautiques, plages, hébergement…
✓ Le tourisme de bien être et des parfums
autour de l’Ylang Ylang
✓ La valorisation de l’hébergement et de la
restauration touristique
✓ Label artisanat d’art et galerie expo vente
✓ La couverture wifi
✓ La sécurité sanitaire
✓ La lutte contre les déchets obstacle majeur
au développement de l’écotourisme
✓ Une documentation attractive : catalogue
de vente
✓ Le salon Solidarissimo
✓ Un réseau de tours-opérateurs
internationaux convaincus par la
destination : éductours, création de circuits
et de produits d’appel
3
Qualifier l’accueil
✓ Un office de tourisme opérationnel ayant
pignon sur rue (vitrine, accueil,
développement et promotion)
✓ Un plan de formation pour les acteurs du
tourisme : hôteliers, restaurateurs, agences,
élus
✓ Une formation et une organisation des
guides du patrimoine et des guides
écotouristiques.
✓ Sensibilisation des populations au
développement et à l’accueil touristique
4
✓ Des agences réceptives offensives
✓ Projeter l’organisation des 8èmes assises
internationales du tourisme responsable
pour l’Océan Indien en 2021
Le financement des actions de développement
✓ Fonds nationaux et volonté politique
✓ Bailleurs internationaux sur des projets crédibles
✓ Investisseurs privés sur actions rentable
Avant tout rendre crédible les investissements privés et internationaux
par des investissements partagés par l’Union des Comores
Premières pistes d’axes stratégiques
Axes structurels
✓
✓
✓
✓
✓
✓
Accès à l’Ile : doubler les rotations maritimes
Amélioration du réseau routier : route du littoral entre Mutsamudu et Moya
Traitement des déchets : passer des études aux actes
Stabilité énergie électrique : garantir la continuité énergétique
Zonages d’intérêt touristique : protection foncière et environnementale des zones retenus : littoral, écotourisme, patrimoniales
Signalétique directionnelle : permettre aux visiteurs de se situer et de se diriger en autonomie
Acteurs engagés
Implantation
géographique
Type d’actions
préconisées
Développer l’offre
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Développer l’écotourisme et le tourisme d’itinérance points forts de l’Ile : aménagements de sentiers accessibles, balisage, panneaux d’interprétation sur la nature, lieux de
pauses, refuges diurnes et nocturnes
Développer une image de tourisme de bien être : ylang ylang, massages traditionnels..
Aménager les zones littoral d’intérêt touristique : Moya (spots surf reconnus à Kowé), Chiroroni, Vouani, mangroves de Bimbini et Ile de la Selle
Valoriser le patrimoine : restauration, panneaux d’interprétation, classement unesco des sultanats
Qualifier l’artisanat d’art : création d’un village artisanal in ou out médina regroupant les disciplines pour faciliter l’achat – label Artisanat Anjouan Authentique
Qualifier et innover l’hébergement - démarche qualité et renforcement des capacités -office de tourisme développeur - valoriser la gastronomie locale
Mise en place d’une signalétique touristique (sites et zones d’intérêt touristique
Renforcement des capacités des acteurs et personnels
Développer la
demande
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Mise en place d’un outil de développement et de promotion : un office de tourisme disposant de moyens pour assumer ses missions d’accueil, d’information,
de promotion offensive et de développement : local accessible des visiteurs, matériel informatique, véhicule
Rendre désirable la destination : Création d’une image marketing, un logo et une signature,
Promotion offensive en cohérence avec les Comores : créer et diffuser l’image écotouristique et accueillante à l’internationale
Site internet performant
Axes de développement potentiels
qui donneront lieu à des préconisations d’actions
en cohérence avec le
Plan d’aménagement touristique
ANJOUAN 2019-2035
Tourisme sans Frontières - Mission Développement touristique Ile d'Anjouan
•
Amélioration de l’existant : qualité tourisme
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Entretien des accès routiers aux sites littoraux
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Développer les transports touristiques
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Développer la carte de l’agrotourisme autour
•
de l’Ylang Ylang et des parfums.
•
Développer le tourisme d’itinérance
•
Relance du tourisme balnéaire par un
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aménagement en hébergement littoral et zones de loisirs
•
Valorisation du tourisme culturel et patrimonial
•
Valorisation de l’artisanat d’art
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Défense de l’environnement : déchets et protection
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des côtes
•
Formation des acteurs
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L’accueil et l’information touristique : office tourisme
•
Promotion et commercialisation
•
Conception de produits touristiques d’appel
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Signalétique touristique
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Soutien des communautés et associations
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