«Le Château des Carpathes.» Analyse d’un récit à mi-chemin entre science et fantastique.1 Los intertextos - [DANIEL H. VALSECCHI] INTRODUCTION. Publié trente ans environ après son premier roman, Jules Verne nous offre dans le cadre du Château des Carpathes un nouveau type de récit, alliant encore une fois science et fantastique. Renouvelant le genre du roman gothique traditionnel (datant de la fin du XVIII° siècle), il nous offre un récit reposant avant tout sur la dialectique du développement des progrès scientifique et technique face à la survivance de nombreuses croyances et mythes issus du fond des âges. Cette cohabitation difficile, dans l’espace et dans le temps, de deux univers totalement opposés, permet la mise en place d’une aventure à mi-chemin entre science et fantastique. Verne in the Matrix: una mujer muerta. Hector Servadac – invertido Cadavres Le cadre du Château des Carpathes se prête aussi idéalement au déroulement de l’histoire, tant tous les ingrédients nécessaires sont réunis pour donner au roman la dimension fantastique voulue par l’auteur. Cependant, le fait que tout soit expliqué à la fin ne permet pas d’inscrire totalement ce roman dans la lignée des purs romans classiques de la littérature fantastique. C’est d’ailleurs à ce titre que Jules Verne se démarque de ses contemporains, et ce volontairement, sachant pertinemment qu’il ne se pose en pas en concurrent direct. C’est peut-être aussi pour cela que le succès n’a pas été aussi retentissant que pour ses autres romans, ce dernier se démarquant trop des habituels «Voyages Extraordinaires». 2024 – una guerra que no se termina nunca y genera consecuencias [↓] Néanmoins, le Château des Carpathes constitue un roman très intéressant à lire. Car la construction du récit repose aussi sur l’utilisation massive de références et de thèmes récurrents en littérature fantastique. Jules Verne les connaît bien, et les utilise avec beaucoup de talent, tout comme pour ses précédentes aventures. C’est à ce titre que notre analyse va essayer de montrer en quoi l’auteur utilise des procédés qui fonctionnent parfaitement, surtout si nous isolons les paragraphes concernés de la fin du récit où tout est expliqué (ce qui constitue le principe même du roman gothique traditionnel). Pour ce faire, notre analyse va donc s’articuler autour de ces réflexions liminaires, et l’équation suivante que nous proposons, certes très simpliste (nous en sommes conscients), permet cependant très bien d’associer autour de trois parties principales les principaux éléments qui constituent la base du roman. Cette équation part de l’idée simple que l’absence de culture scientifique associée à un environnement (physique, humain, social et intellectuel) propice est souvent à l’origine de croyances en de nombreux phénomènes surnaturels, fantastiques. Ainsi: SCIENCE + IGNORANCE => (croyance au) FANTASTIQUE. Los fantasmas no existen, son proyecciones. Y en los museos el 'tema' para los turistas. Si nous ajoutons à cela l’extraordinaire talent d’écriture de l’auteur et l’utilisation massive de nombreuses références (qu’elles soient mythologiques, littéraires, etc…) et de thèmes universels (la peur de l’inconnu, le thème de la mort), nous obtenons alors un roman parfaitement écrit sur le plan de la forme et du fond. La muerte ut supra, otra propuesta, una novela que apueste a la vida. D’autre part, la richesse des personnages présents dans l’histoire, c’est-à-dire leur variété et leur complémentarité, permet à n’importe quel lecteur de s’identifier à l’un des héros du récit et par conséquent d’être lui aussi convaincu des apparitions fantastiques. Ainsi, les principaux personnages peuvent-ils être rattachés aux trois ordres qui constituaient la société (française) de la période de l’Ancien Régime. Nous retrouvons alors le tiers-état (et la bourgeoisie), la noblesse et le clergé. Pour le tiers-état, il s’agit des principaux habitants de Werst (Nic Deck, Miriota, etc…), pour la bourgeoisie le docteur Patak, et les principaux notables du village, concernant la noblesse, nous retrouvons le comte Franz de Télek et le baron de Gortz, et enfin, pour le clergé, bien évidemment le pope (c’est-à-dire le curé du village). Otro contexto: una cuidad del siglo XXI: hoy en Polonia nadie la lee. Un crítico tal vez... Ce faisant, et compte-tenu de l’époque considérée, l’origine et l’appartenance sociale de chaque personnage permettent à un large public de s’identifier à l’un des personnages du roman. Remarquons que d’un point de vue purement éditorial il s’agit d’une raison qui peut aussi à elle seule justifier une telle volonté… 1 ▪ https://gerflint.fr Enfin, de la même manière que pour nos deux précédentes analyses littéraires (cf. bibliographie), l’approche que nous utilisons dans cette nouvelle analyse littéraire procède toujours de la démarche transdisciplinaire prônée par l’écologie humaine, discipline dans laquelle s’inscrit notre travail et l’ensemble des nos recherches. Les personnes qui voudraient en savoir plus sur la transdisciplinarité et sur l’écologie humaine pourront toujours se reporter à notre première analyse littéraire (« Espace et temps dans l’œuvre de Jules Verne. Voyage au centre de la terre… et dans le temps » ; cf. bibliographie finale). De même, précisons d’autre part que les références faites dans cette analyse (citations, numéros de pages, etc…) correspondent toutes aussi à l’édition de poche du roman (cf. bibliographie finale). ESTO, UNA MUJER ENCINTA, NUNCA APARECE EN LAS NOVELAS DE JULIO VERNE. LA MISOGINIA, Y LA MUJER EN SEGUNDO PLANO. Y POCOS PRESTAN ATENCIÓN A ESTE DETALLE. LIGHT IN AUGUST – William Faulkner. Un castillo como un SPA. Cambiar el contenido de una novela. Una apuesta a la vida, especialmente en el caso de Polonia, vive en el pasado, y al camposanto a limpiar las tumbas. Y en la lápida la fecha de naciminento. PREGNANCY MOTHERHOOD ORGASMS otro contexto, otra historia, soy un castillo muy especial. Y de esto resulta otro proceso congnitivo. El fetiche, el deseo de pernoctar en su vientre. Garcho y me garchan in the Matrix. Soy un sujeto sexual – fuente de pulsiones sexuales. Todo depende de la situación reinante. Un análisis más sencillo, y el lector en general no complica las cosas. Y un trabajo científico puede ser aburrido. X = ^-----------------;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;(9) = = A_________________________________________Ω My womb is my weapon! I – Science, techniques et procédés littéraires. L’œuvre de Jules Verne s’inscrit dans une période riche en révolutions scientifiques et techniques. Ce dernier, très au fait des dernières nouveautés en matière de science et technique, les utilise abondamment dans le cadre du Château des Carpathes. D’autre part, la structure narrative du récit est organisée de telle sorte à donner à l’intensité dramatique une progression crescendo propice à faire croire au lecteur les nombreuses apparitions fantastiques dont les habitants du village sont victimes. Chicos que van a la escuela, gente que sale a la calle para trabajar. Siglo xxi y todos mienten, y muchos caen. Esterka le dijo a sus hetairas: ni se les ocurra hacer un holograma de la momia de Eva Perón para asustar a los niños. A – De nombreux progrès scientifiques et techniques. L’une des principales origines de ce roman repose avant tout sur l’extraordinaire développement des progrès scientifiques et techniques que connaît la fin du XIX° siècle. Rappelons que le Château des Carpathes a été publié en 1892, et d’ailleurs l’auteur lui-même tient à souligner cet état de fait primordial dans la compréhension du récit et de l’objectif final: «A cette époque – nous ferons très particulièrement remarquer que cette histoire s’est déroulée dans l’une des dernières années du XIX° siècle, – l’emploi de l’électricité, qui est à juste titre considérée comme «l’âme de l’univers», avait été poussé aux derniers perfectionnements. L’illustre Edison et ses disciples avaient parachevé leur œuvre. Entre autres appareils électriques, le téléphone fonctionnait alors avec une précision si merveilleuse que les sons, recueillis par les plaques, arrivaient librement à l’oreille sans l’aide des cornets.» (pages 189 et 190). Jules Verne inscrit donc son roman dans la continuité de ses précédents, à savoir qu’il veut, d’une manière ou d’une autre, fait état des progrès de la science et de la technique. Cette philosophie de la continuité se retrouve d’ailleurs dans cette volonté qu’à l’auteur d’extrapoler dans le temps (et dans l’espace) des faits qui peuvent paraître aujourd’hui (en 1892) impossibles. Ses premiers propos sont d’ailleurs on ne peut plus explicites à ce titre: «Si notre récit n’est point vraisemblable aujourd’hui, il peut l’être demain, grâce aux ressources scientifiques qui sont le lot de l’avenir, et personne ne s’aviserait de le mettre au rang des légendes. D’ailleurs, il ne se crée plus de légendes au déclin de ce pratique et positif XIX° siècle, […], ni même en Transylvanie, où le cadre des Carpathes se prête si naturellement à toutes les évocations psychagogiques.» (page 7). Il y parle ainsi d’«évocations psychagogiques», c’est à dire qu’il fait référence à l’évocation magique des morts. Effectivement, quand la science et la technique ne sont pas comprises, on assimile tout alors à de la magie. D’autre part, la description de cette fin de siècle («au déclin», «pratique et positif») témoigne chez l’auteur d’une certaine déception, d’un certain pessimisme (peut-être lié déjà à un usage néfaste de la science et de la technique). Le thème du roman reprend finalement cette idée d’ensemble, car, même si le mystère est résolu, la fin reste cependant sur une note triste et teintée d’interrogations… Leo la novela y el holograma es una proyección de una persona viva o muerta. La science crée ainsi l’illusion (d’optique par exemple) en donnant l’impression qu’elle peut conserver à jamais la voix et l’image d’une personne morte (celle de la Stilla en l’occurrence). Ce qui est amusant dans ce comportement, c’est que nous le retrouvons toujours un siècle plus tard (notamment avec la cryogénie). On se retrouve alors dans le courant de pensée issu du scientisme: Jules Verne dénonce clairement cette opinion philosophique de la fin du XIX° siècle, qui affirme que la science nous fait connaître la totalité des choses qui existent et que cette connaissance suffit à satisfaire toutes les aspirations humaines. Autant les premiers romans de Jules Verne font-ils l’apologie des progrès scientifiques et techniques, autant ce dernier roman (même en dressant un tableau admiratif de ce que peut produire la science et la technique) émet-il des réserves quant à l’emploi détourné de telle ou telle invention. Car, dans le roman, le comte de Télek ne retrouve pas pour autant sa femme… et cette nouvelle blessure risque d’être encore plus dure à guérir (il n’est pas facile de perdre sa femme, a fortiori quand il s’agit de la perdre une seconde fois…). Conflictos y obsesiones, la juventud del siglo XIX con escala de valores en la mochila. Volontairement, pour maintenir le suspens et l’intensité dramatique, l’auteur ne dévoile les explications qu’à la fin du roman. Ainsi, page 191: «[…] Orfanik installa une machinerie spéciale, destinée à épouvanter le pays en produisant des phénomènes, qui ne pouvaient être attribués qu’à une intervention diabolique.» Pages 210 et 211 d’autres explications suivent, notamment avec l’évocation des appareils phonographiques et autres artifices optiques. Maquinando divierte a los que leen – una explicación simple Finalement, quand tout est expliqué, plus rien n’a l’air fantastique, et c’est sûrement pour cette raison que le roman n’a pas obtenu tout le succès attendu par l’auteur… D’autant plus que ce dernier avait pour objectif de présenter un roman qui ne soit pas que fantastique, mais aussi et surtout romanesque (cf. partie III, chapitre C). B – Une faible culture scientifique qui favorise les croyances. Le récit de cette aventure fantastique (en réalité pseudo-fantastique) met en scène des personnages à l’instruction générale limitée, et en particulier concernant la science et la technique. Or, cet état de fait est primordial, car c’est en partie grâce à lui que les événements qui suivent sont alors interprétés comme fantastiques. Le héros principal, à savoir le comte de Télek est volontairement décrit par Jules Verne comme ayant des connaissances limitées dans le domaine des sciences. Page 123, l’auteur dit de lui: «Aussi l’enfant, devenu jeune homme, n’avait-il acquis que de très insuffisantes connaissances dans les sciences, les arts et la littérature contemporaine». Trois pages plus loin, toujours concernant l’histoire du comte: «Pendant ces quelques années vécues en Italie, si le jeune comte avait médiocrement gagné du côté des sciences pour lesquelles il ne se sentait aucune aptitude, du moins le sentiment du beau lui avait-il été révélé comme un aveugle la lumière.» Jules Verne précise donc volontairement que même le comte de Télek, quoique plus instruit que les habitants de Werst, n’en demeure pas moins ignare en matière de science et technique. Cette absence de culture scientifique a pour corollaire direct ce qui va se passer à la fin du roman. Bien que ne croyant pas au récit des habitants de Werst, il croira pourtant dur comme fer voir et avoir vu la Stilla (celle qui fut sa femme), et ce n’est qu’après le dénouement final et un peu de repos qu’il recouvre ses esprits (clairs maintenant). Comme quoi nous pouvons proposer l’équation suivante, certes simpliste mais adaptée à notre démonstration: SCIENCE + IGNORANCE => (croyance au) FANTASTIQUE. [bis] Or, après le récit du maître Koltz, le comte de Télek plaisante sur cette histoire d’apparitions au-dessus du château des Carpathes, et ce «au grand scandale de ses auditeurs.» (page 119). N’est-ce pas là le meilleur moyen de raviver les démons que de se moquer d’eux!!! Rien de tel que pour amplifier la psychose qui commençait pourtant à disparaître doucement … En effet (toujours concernant le comte), «Quoique médiocrement instruit des choses de science, à l’exemple des jeunes gens de sa condition qui vivaient en leurs châteaux au fond des campagnes valaques, c’était un homme de bon sens.» (page 117). Pour autant ce bon sens sera bien vite perdu face à l’apparition de la Stilla, pourtant bien morte quelques années auparavant… Rappelons alors l’étymologie de fantastique, qui nous éclaire bien sur cette situation paradoxale: fantastique vient du verbe grec «phantasein» = faire voir en apparence, donner l’illusion, qui concerne l’imagination. D’ailleurs, à la page 29, Jules Verne nous confirme cette explication sémantique en nous rappelant le rôle de l’imagination: «En réalité, ce n’était là que qu’une de ces légendes qui prennent volontiers naissance dans les imaginations roumaines» ANGELINA Y SU HIJA MIRAN EL CASTILLO CON ANTENCIÓN C – Les clefs de l’histoire: procédés littéraires et supercheries techniques. Jules Verne utilise de nombreux procédés littéraires pour donner à son récit l’intensité dramatique nécessaire à la mise en place de la dimension fantastique. Cette dernière se développe crescendo, dont le paroxysme est atteint à la fin du roman, évidemment juste avant que les explications ne soient fournies. Pour ce faire, l’auteur utilise souvent les personnages de son roman pour véhiculer de nombreuses intentions ou encore pour symboliser et cristalliser des situations dont l’explication semble dépasser l’entendement des habitants du village. NO LEAS SOBRE VERNE, LEÉ A VERNE Première partie du roman. Ainsi, dès le début du roman (page 11), Jules Verne nous parle de ce hêtre séculaire qui symbolise la mort annoncée, une fin proche (ce qui achève une fois de plus de renforcer le caractère dramatique du récit, donc de la dimension fantastique - cf. relation hêtre <–> château, pages 26 et 29). Quant-au berger Frik, qui observe cet arbre, il symbolise et cristallise les croyances populaires (et véhicule ainsi ces dernières en étant physiquement quelqu’un qui touche au fantastique). Remarquons que c’est toujours lui qui est à l’origine des intrigues: c’est lui qui voit le premier de la fumée au-dessus du château des Carpathes; c’est encore lui qui met au courant le comte de Télek de ce qui se passe au château des Carpathes, etc… L’explication nous est d’ailleurs fournie page 12: «Frik était regardé comme un sorcier, un évocateur d’apparitions fantastiques». Un chico lee la novela, y forma su propia opinión acerca del texto Pourtant Jules Verne dénonce aussi dans ce passage la crédulité des gens qui attribuent aux bergers de tels dons (page 11). Cette dénonciation est à mettre en relation avec le mécanisme de ce roman, sa construction, où l’auteur finit par avouer les principes de la supercherie. Quelques pages plus loin (page 20), effectivement c’est donc par le berger que l’intrigue est lancée: c’est grâce à une longue-vue (une lunette) qu’il aperçoit de la fumée au-dessus du château (et comme il n’y a pas de fumée sans feu…). C’est donc grâce à cet instrument tout simple que l’intrigue est lancée. Or, à y voir de plus près (!!!), la lunette symbolise (traduit de la part de Jules Verne), la nécessité de bien voir pour bien comprendre (ce qui une fois de plus doit être rattaché à la logique du roman). L’ignorance rend les gens naïfs et stupides, ce que d’ailleurs cristallise bien ce pauvre berger dont Jules Verne fait une bien triste description (en général et en particulier pour lui). Ce berger fait figure de proue, à la fois en étant placé au début du roman, et en cristallisant les croyances populaires (cf. paragraphe page 11). La lunette sert de moyen pour mieux voir ce qui se passe, ce qui constitue un moyen comme un autre d’exacerber (d’amplifier) la dimension fantastique du récit ainsi que le caractère inculte des habitants du village. La gente que trabaja, se siente satisfecha. D’autre part, la lunette peut aussi être interprétée comme l’élément précurseur mettant en scène les phénomènes d’optiques dont les habitants de Werst vont être victimes. La lunette permet de voir, mais son principe repose aussi sur un phénomène optique qui peut servir à d’autres desseins (cela dépend de la personne qui s’en sert, évidemment…). Elle permet donc de voir, mais aussi (et indirectement) de comprendre. C’est-à-dire qu’elle permet de sortir du cadre (du cadrage) subjectif en évacuant les scories de l’imaginaire. Y la imaginación creadora se hace presente en diversas formas A la page 80, c’est par l’intermédiaire du docteur Patak que Jules Verne met en place l’angoisse et renforce l’intensité dramatique: «Quant à lui, il lui fut impossible, même quelques minutes, d’annihiler ses sens de l’ouïe et de la vue. […], et son corps tremblotait, baigné d’une transsudation glaciale.» Aux intenses moments oniriques que vit le docteur Patak vont succéder d’intenses moments purement fantastiques (page 81), liés à l’observation au-dessus du château des Carpathes de phénomènes étranges. Il s’agit là d’une transition subtile de la part de Jules Verne qui amène doucement le lecteur vers cette sorte de paroxysme fantastique, qui se déroule d’ailleurs à minuit, soit au paroxysme de la nuit…(ce qui n’est pas là non plus une autre coïncidence). Jules Verne utilise les habituels procédés littéraires (l’intensité dramatique qui est croissante) pour donner à son récit le caractère fantastique qu’il désire. Finalement, l’une des clefs de l’histoire réside dans l’habileté de l’auteur à écrire et à utiliser les mots justes au bon endroit et au bon moment. MASTURBATIO! Il en est de même à la page 59 (concernant la voix): «Nicolas Deck, ne va pas demain au burg!… N’y va pas… ou il t’arrivera malheur!» L’inquiétude et l’épouvante s’installent alors dans la salle, puis dans le village («La terreur régnait au village.»). L’intrigue est définitivement lancée, grâce ainsi à l’attaque directe envers le forestier. EL TERROR EN LAS CALLES DE UCRANIA Les pages 89-91constituent la fin de la première partie (soit 6 chapitres) avec la mise en scène de deux scènes fantastiques (pour le docteur Patak et le forestier Nic Deck). La construction de ce roman permet finalement de croire aisément à ces passages fantastiques. Seconde partie du roman. Dans la seconde partie du roman, Jules Verne commence déjà à expliquer (tout au moins donne-t-il quelques éléments) les supercheries techniques dont les habitants de Werst sont victimes. «En somme, les événements de cette nuit aux aventures, tout cela s’expliquait facilement si les êtres humains, […], possédaient la machinerie capable de produire ces effets fantasmagoriques.» (page 145). Effectivement, bien que n’étant pas un grand scientifique, le comte de Télek soupçonne que derrière tout cela se cache une vaste supercherie machinée par des individus aux intentions bien précises, celles de faire peur et de faire fuir les personnes trop curieuses. Pour autant, quelques pages plus loin (149-150), c’est au tour du comte deTélek d’entendre une voix, et de finir par douter, de se demander s’il a rêvé ou pas… Le doute s’installe, même chez cet homme un peu plus instruit que les autres (mais encore amoureux, et comme on dit, l’amour rend aveugle…). A la page 151, Les réflexions personnelles du comte contiennent les éléments d’explication (tout au moins le début) des phénomènes étranges qui se déroulent au château. Le lecteur se doute que c’est par ce personnage que tout va être expliqué. Enfin, quelques pages plus loin (page 164),nous assistons à la fin de la seconde partie (soit 6 chapitres aussi, comme pour la première partie) avec là aussi la mise en scène de deux autres scènes fantastiques (la voix et l’apparition pour le comte). La progression de l’intensité dramatique va crescendo car c’est au tour du comte de croire aux apparitions, lui qui pourtant donnait des explications rationnelles à ces mêmes phénomènes… LA GUERRA Y SUS CONSECUENCIAS [2024] Y los que están frente a un ordenador ignoran todo. Troisième partie du roman. C’est dans la troisième partie du roman que Jules Verne souligne précisément que de tels phénomènes n’apparaissent fantastiques qu’aux personnes ayant une disposition mentale favorisant les croyances et la crédulité. Aux pages 168-169, c’est encore au tour du comte de croire à de telles apparitions: «Etant donné sa surexcitation mentale, Franz n’hésita pas à croire que c’était la Stilla qui lui envoyait ce secours.» Jules Verne précise bien que la disposition mentale de la personne (ici le comte de Télek) victime de ces phénomènes fantastiques permet facilement de croire à l’incroyable, et d’imaginer des choses qu’en temps normal on ne se permettrait pas… (idem page 202, toujours concernant le comte: «Mais, étant donné l’état de surexcitation où il se trouvait […].» IN THE MATRIX! MI VAGINA SEXO... Ainsi, à la page 176 (concernant le comte de Télek emprisonné dans la chambre du château): «Ce fut un sommeil étrange, ou plutôt une torpeur accablante, un absolu anéantissement de l’être, qui ne provenait pas de l’apaisement de l’esprit…» Le héros (seul ici durant ces quelques pages) connaît un sommeil difficile… Même durant son sommeil ce dernier vit d’intenses moments difficiles à définir, une sorte de mélange et de fantastique et d’onirisme. Cette association onirisme – fantastique permet de renforcer encore plus la dimension dramatique de la situation et de préparer le lecteur à ce qui va suivre. D’ailleurs, dans les pages qui suivent, le comte entend la voix de la Stilla dont les paroles semblent l’inviter à la suivre. Mais, comme cette dernière ne semble pas réagir comme il le voudrait, le comte se demande si ce n’est pas elle qui est folle… Les rôles sont bien inversés, et le lecteur ne sait plus qui et que croire… Dans ce château où des phénomènes étranges se déroulent, toutes les suppositions restent possibles. En tout cas c’est ce que veut nous faire croire l’auteur, et ce procédé littéraire, qui consiste à amener de manière lente et subtile l’intrigue à son paroxysme, fonctionne très bien. Comme quoi, en littérature fantastique, tout réside aussi (et en partie, il ne faut pas être restrictif) dans l’art de bien savoir écrire les choses… Et Jules Verne s’affirme dans ce procédé comme un maître du genre. La disposition mentale du personnage joue donc un rôle primordial pour donner un caractère vraisemblable à ce qui se passe. «Ainsi qu’il avait pu le craindre, la faculté de réfléchir, la compréhension des choses, l’intelligence nécessaire pour en déduire les conséquences, lui échappaient peu à peu.» (page 180, concernant le comte de Télek). Dans ce passage, Jules Verne explique bien que tout réside dans l’état d’esprit et dans la capacité à analyser objectivement ce que l’on observe. Il prouve ainsi que son roman se base surtout sur la capacité des gens à croire n’importe quoi, alors même qu’ils vivent une période où les explications de nombreux phénomènes physiques commencent à prendre forme. D’autre part, aux supercheries techniques s’ajoute une ambiance propice à de tels phénomènes. En effet, le fait que les scènes principales se déroulent la nuit ou dans le noir dénote d’une volonté claire de l’auteur. A la page 172 (concernant le comte de Télek dans le château), l’ambiance est ainsi décrite: «Mais tout était obscur, insondable, et c’est en vain qu’il cherchait à s’orienter au sein de ce labyrinthe, véritable travail de taupes.» L’obscurité, la couleur noire renforce l’intensité dramatique de l’intrigue qui se déroule dans une sorte de château-labyrinthe, véritable prison des temps modernes. La référence au travail des taupes renforce le caractère fermé de la situation dans laquelle se trouve le héros, ainsi que la privation de vision dont ce dernier souffre en conséquence. Jules Verne manie donc très bien les ficelles de la situation en permettant au lecteur de s’identifier au personnage qui se trouve dans une situation qui est la pire qui puisse arriver, celle d’être perdu dans le noir (reprenant ainsi le thème de la peur du noir). En effet, être dans le noir signifie ne plus avoir de points de repère, donc être ignorant de ce qui se passe autour de soi. Or l’ignorance conduit à la peur, surtout lorsqu’elle est associée à un état mental bien disposé à la circonstance. Cette angoisse existentielle liée à l’obscurité, au noir (qui est la couleur de la mort, rappelons-le, car cela procède aussi de la part de l’auteur d’une volonté bien concrète de conjuguer au maximum tous les éléments favorisant l’angoisse et la peur) est un thème récurrent de la littérature fantastique. Con una guerra cercana, la novela de Verne pierde su significado original. Los cambios de personalidad, la demencia, pregnancy during the war, los que tienen un trabajo estable, están en otra, vuelven a su casa. En City Bell, hay una casa. El primer reducto para Casimiro, sin biblioteca. La pileta de arena, las primeras experiencias sexuales, la pileta de arena, el gallinero abandonado, y la zanja. La dimensión tiempo no existía. The Sound and the Fury.📹 Verne apareció en Balvanera. La versión modificada. La tetona de Balvanera está en Buenos Aires, y con seguridad tiene un puesto de trabajo. El ‘gran problema’ de Casimiro, y muchos otros que salen a la calle a buscar un trabajo que no existe. La máquina del tiempo, el salto cualitativo – el cambio de coordenadas – un texto simple dentro de otro más complejo. Y la modificación de un contenido. Y los editores de AGH humanidades – un gran circo con Los 500 millones de la Begum; censurar la palabra ‘comunista’ y la banda de idiotas dijo: la cita de Engels no tiene sentido. Y Katarzyna Skowronek no tuvo una buena idea: en lugar de un aula, una confitería. Un idioma revirado. Y Foucault no fue censurado. Este es el trato para con los extranjeros. 2024 – y la mala racha sigue. Como fabricar un espacio aislado de un mundo hostil. Leyendo, y mirando fotos de mujeres en estado grávido. Y esta idea en la vida real vuela como un globo aerostático. Pocos leen a Julio Verne. Los castillos de arena en la playa, el mar los deshace. Las potras polacas cabalgan sacando culo. Y la vida del que trabajó en condiciones dignas en la ARGENTINA. Y la vida perrra del que trabajó en condiciones miserables en POLONIA – la periferia del mundo histórico. ¡Siempre te joden! Y la situación no se modifica. Trabajos que no existen, anacronismos diversos, y el puesto de trabajo que nunca va a llegar, y a muchos las cuentas les salen mal. Es la aritmética de la frustración. Las bicicletas, las patinetas, los parques – y el intertexto. Y el lector si no sabe francés, que busque un diccionario. Y la salida por un canal desde Balvanera hacia Puerto Madero. Capitalismo + Poder = Imperialismo. Sexto grado de la ENP N° 2 Mariano Acosta. Si viene un inspector, un sumario. El hermano era teniente de fragata. La Armada en la Conquista del Desierto. Los vientres tiesos son un falo, un refugio, una escuela, un cerco erótico. Rodearse, sentir, percibir. La segunda guerra mundial fue la guerra de Roosevelt. Sin Delano. Europa sería un imperio germano. Y Polonia en este juego no entra. Pasó lo que pasó. En Polonia los fantasmas de Adolfo Hitler y Juan Pablo II. Mejor es deleitarse en una noosfera infecta, las mujeres embarazadas son primor. The Honor to be a Pregnant Woman. En Polonia aumenta la natalidad. En otros países desciende, un péndulo, el trauma sigue, y los resentimientos también. El que las hace las paga. Y los tiempos se bifurcan POLONIA ES UN PAÍS REACCIONARIO POW 44 a beautiful crime! Ainsi, les nombreux progrès de la science et de la technique en cette fin de XIX° siècle permettent-ils de tromper facilement des personnes ayant une très faible culture de la science et des nombreuses possibilités que cette dernière peut offrir. Il en résulte alors des croyances aussi diverses que naïves, et les procédés littéraires utilisés par Jules Verne permettent encore plus d’inscrire son récit dans cette dimension fantastique qui sert de fil directeur à l’ensemble du roman et de l’histoire. [la apuesta a la muerte en Polonia, y en esta novela. El análisis puede ser diferente, las apreciaciones, y cada cual con idea en el bolsillo. Y los proyectos literarios, los libros que no se leen nunca. Y las librerías están vacías. B.KOMAR👀😺se caga👃🚾mientras reza. Y lo que sigue es un contrapunto. II – Ignorance et crédulité. Deuxième élément de notre démonstration, l’ignorance (et son corollaire direct, la crédulité) est prégnante chez les héros de ce roman (à tous les niveaux et dans tous les domaines). Cette dernière, favorisée par un site et une situation géographique qui renforcent les croyances et la peur de l’inconnu, constitue la deuxième constante de notre équation de départ. Tous les ingrédients sont alors réunis pour donner aux Château des Carpathes la dimension fantastique souhaitée par Jules Verne dans le cadre de son récit. A – Un lieu propice à des apparitions fantastiques. ¡No entren a ese castillo! Una advertencia de los Eternautas... Le récit du Château des Carpathes se déroule donc dans un site (un château) et une situation (la Transylvanie) propices aux apparitions fantastiques. Jules Verne procède là aussi d’une démarche volontaire, car ces éléments fondamentaux permettent de renforcer une fois de plus la dimension fantastique qu’il veut donner à son récit. Ainsi, dès la page 8 il rappelle qu’ «il convient de noter que le pays transylvain est encore très attaché aux superstitions des premiers âges.» Deux pages plus loin, et concernant le château proprement-dit: «Cet antique château occupait, sur une croupe isolée du col de Vulkan, la partie supérieure d’un plateau appelé le plateau d’Orgall». Jules Verne a donc choisi volontairement ce site en fonction de la toponymie locale (entre autres, évidemment), ce qui renforce une fois de plus la dimension mythique du récit (cf. supra). Le col de Vulkan rappelle très précisément Vulcain, le dieu romain du feu et du travail, ce qui, une fois de plus, n’est pas qu’une simple coïncidence… (toponymique en l’occurrence; pour les références mythologiques, cf. partie III, chapitre A). Una utopía negativa. Otra propuesta: un Stilla sana, siglo XXI. En sus ratos libres, con ropa deportiva, corriendo por los bosques de Palermo. La segunda sinfonía de Gustav Mahler, el primer movimiento, las flautas traversas. Puedo rehacer esta novela. El volcán implica claramente destrucción. La toponimia de la muerte. MY WOMB IS FOR YOU, SEX WITH YOU! Ainsi le site (en haut d’une colline, site défensif, cf. page 25) et la situation (les Carpathes en Roumanie, la Transylvanie) constituent-ils deux éléments fondamentaux qui inscrivent l’histoire dans un cadre (géographique et même géologique, si l’on considère que Vulkan signifie bien Volcan ou Vulcain…) propice au fantastique. EN LA GUERRA NO HAY FANTASMAS D’ailleurs, à la page 28, l’auteur résume parfaitement nos propos en re-précisant le site et la situation de l’histoire (cette manière d’insister est là aussi volontaire de la part de Jules Verne, il faut que le lecteur assimile au plus vite ces éléments fondamentaux): «château abandonné, château hanté, château visionné. Les vives et ardentes imaginations l’ont bientôt peuplé de fantômes, les revenants y apparaissent, les esprits y reviennent aux heures de la nuit. Ainsi se passent encore les choses au milieu de certaines contrées superstitieuses de l’Europe, et la Transylvanie peut prétendre au premier rang parmi elles.[…]Or, si jamais burg fut aménagé pour servir de refuge aux hôtes de cette mythologie roumaine, n’est-ce pas le Château des Carpathes?» un castillo abandonado - [?] M. Karłowicz Episod na Maskaradzie – el baile feroz y erótico... Enfin, pour parachever tous ces éléments qui renforcent la dimension fantastique du récit, à la même page l’auteur nous explique que parallèlement à un contexte physique favorable aux apparitions fantastiques, le contexte humain et psychologique n’est pas non plus en reste : «Du reste, comment ce village de Werst eût-il pu rompre avec les croyances au surnaturel? Le pope et le magister, celui-ci chargé de l’éducation des enfants, celui-là dirigeant la religion des fidèles, enseignaient ces fables d’autant plus franchement qu’ils y croyaient bel et bien.» Ce faisant, dans de telles conditions, comment ne pas croire aux apparitions fantastiques… EN EL CAMPOSANTO LA TUMBA DE LA STILLA... B – Des gens peu instruits et très crédules. Une faible instruction. Outre que le lieu et la situation géographique soient propices à des apparitions fantastiques, il est important de noter aussi que les gens sont peu instruits et très crédules. Ainsi, page 28 (et concernant la mort possible du baron de Gortz), Jules Verne souligne-t-il qu’: « il est prudent de n’accepter que sous réserve les on-dit de cette crédule population. » Dix pages plus loin, l’auteur précise un peu plus le degré d’évolution intellectuelle que connaît le village de Werst : « […] on ne s’étonnera pas que Werst fût l’un des plus arriérés villages du comitat de Kolosvar. Comment en pourrait-il être autrement dans ces endroits où chacun naît, grandit, meurt, sans les avoir jamais quittés ! » Jules Verne fait référence une fois de plus au déterminisme physique (l’enclavement du territoire) et social (une sédentarisation poussée à son extrême) qui ne favorise pas le développement intellectuel nécessaire à l’épanouissement de tout un chacun. Rajoutons à cela que le maître d’école participe à sa manière à ce faible développement intellectuel et culturel : « Mais le magister Hermod n’est capable d’enseigner que ce qu’il sait, c’est-à-dire un peu à lire, un peu à écrire, un peu à compter. Son instruction personnelle ne va pas au-delà. […]. Il est très fort en matière de fantastique, et les quelques écoliers du village tirent grand profit de ses leçons. » (page 38). Dans de telles conditions de vie et d’apprentissage, comment échapper aux croyances populaires ? !!! IN THE MATRIX! - I have a penis! D’ailleurs, même le comte de Télek est peu instruit (par rapport aux gens de son rang nobiliaire, cf. infra). Ainsi, : « Pendant son enfance, Franz n’avait jamais quitté le château patrimonial, où demeuraient le comte et la comtesse de Télek. […]. Ce genre d’existence influa nécessairement sur l’éducation de leur fils unique, […]. » (page 123). Jules Verne nous prouve donc que lui est aussi est persuadé que l’histoire d’un homme détermine plus tard ses comportements et ses réactions face à l’inattendu… Ce faisant, il ne fait plus aucun doute de la volonté claire et nette de l’auteur de préciser l’ignorance et la crédulité des habitants de Werst comme des éléments favorisant la croyance aux éléments surnaturels. EL EXPEDIENTE TRABADO EN CITY BELL. UN REMATE CON LA BANDERA ROJA ADENTRO. Une forte crédulité. Ainsi, en plus d’être ignorants, les habitants de Werst sont aussi crédules (l’ignorance a souvent pour corollaire direct la crédulité). A la page 44, l’auteur confirme d’ailleurs notre analyse : « […], la crédulité aidant, le château des Carpathes était toujours enveloppé d’un impénétrable mystère. » Cette phrase succède un passage concernant le docteur Patak et l’attribution du titre de docteur à ce dernier (un ancien infirmier en réalité !!!). Or, ce dernier est censé représenter la science à Werst, donc la rationalité (c’est à dire de dénoncer la crédulité des gens en apportant le raisonnement rationnel auquel, normalement, il doit être capable de faire référence). Or, le docteur Patak (Patak -> patraque ?) prétend qu’il ne faudrait pas le pousser beaucoup pour qu’il aille voir exactement ce qui ce passe au château des Carpathes (dont il ne croit pas aux apparitions et autres superstitions…) : « Il ne faudrait pas me défier d’aller rendre visite à votre vieille cassine ! » déclare-t-il. Pourtant, le docteur Patak n’est qu’infirmier (autrement dit, pour Jules Verne, un sousdocteur…). C’est à ce titre que ce dernier ne peut donc apporter la rationalité (l’esprit scientifique, de doute, etc…) qui manque aux habitants du village. Finalement, les habitants de Werst se retrouvent dans un isolat physique, humain et intellectuel qui ne permet en rien d’élucider de manière rationnelle ce qui se passe au château des Carpathes. Jules Verne nous prouve ainsi que son récit se déroule dans un contexte tout à fait favorable à ce qu’il veut nous faire croire. Il faudra l’arrivée d’une personne extérieure pour enfin élucider le mystère. UN HIATO EXISTENTE ENTRE EL CASTILLO Y LA GENTE Remarquons ainsi que le terme de « crédulité » (sous toutes ses déclinaisons, = croire en latin), est largement employé dans ce roman pour décrire les habitants de la région de Werst. A la page 52, l’auteur déclare (concernant Nic Deck, le forestier) : « Et même, étant très brave, bien qu’il fût aussi crédule que n’importe quel habitant de Werst, il avait plus d’une fois manifesté l’envie d’en franchir l’enceinte. » De même, page 11 (en parlant du et des bergers) : « Pourtant la crédulité publique lui attribue aisément le don du surnaturel ; […]. » En la novelas de Julio Verne, el sexo no aparece en forma explícita Jules Verne précise donc clairement que l’histoire se déroule dans une région favorable aux superstitions et avec des gens ayant l’esprit largement disposé à accepter de tels phénomènes. Dans de telles circonstances, comment ne pas justifier qu’une telle histoire ait pu se dérouler il y a un peu plus d’un siècle alors qu’actuellement dans certaines de nos campagnes de telles croyances subsistent encore !!! un castillo abandonado, un laberinto, un cuarto, y una cripta Jules Verne illustre d’ailleurs parfaitement nos propos à la page 45 : « L’effet produit par ce singulier phénomène dépassa tout ce qu’on pourrait imaginer. Il est nécessaire d’insister sur ce point. Que le lecteur veuille bien se mettre dans une disposition d’esprit identique à celle des gens de Werst, et il ne s’étonnera plus des faits qui vont être ultérieurement relatés. Je ne lui demande pas de croire au surnaturel, mais de se rappeler que cette ignorante population y croyait sans réserve. A la défiance qu’inspirait le château des Carpathes, alors qu’il passait pour être désert, allait désormais se joindre l’épouvante, puisqu’il semblait habité, et par quels êtres, grand Dieu ! » IN THE MATRIX! MY BODY IS FOR YOU! Jules Verne utilise aussi d’autres procédés permettant de renforcer la naïveté et la faiblesse (mentale et psychologique) des habitants du village. En effet, l’ignorance et la crédulité permettent souvent de croire à quelque chose qui pourtant n’a réellement pas lieu (même avec une démonstration à l’appui). C’est ainsi qu’à la page 45, et concernant la fumée se développant au dessus du château des Carpathes, que les habitants sont persuadés de l’observer alors que celle-ci est pourtant hors de vue, sans lunette ou longue-vue : « En fin de compte, la plupart affirmèrent qu’ils la distinguaient parfaitement, bien qu’elle fût parfaitement invisible à cette distance. » Ce passage repose sur le principe même expliqué en psychologie par la Théorie de la dissonance cognitive. Cette dernière explique que la coexistence, chez un même individu, d’éléments de connaissance qui ne s’accordent pas (vouloir voir la fumée, s’en persuader alors qu’avec la simple vue d’un homme cela est impossible), entraîne de sa part un effort pour les faire, d’une façon ou d’une autre, mieux s’accorder. Finalement, quand bien-même les habitants de Werst pourraient ne plus croire aux apparitions fantastiques, ces derniers continueraient pourtant à y croire encore, persuadés que tout cela est pourtant vrai et qu’il faut vivre avec !!! C’est d’ailleurs, en substance, ce que Jules Verne souligne à la fin de son récit. Même avec des preuves, on ne chasse pas aussi vite des siècles et des siècles de superstitions et de croyances… C – La peur de l’inconnu. UNA APUESTA: AFRONTAR UN PELIGRO... La peur de l’inconnu constitue un élément supplémentaire permettant la mise en place de la dimension fantastique. En effet, ce qui est inconnu est souvent la source de nombreuses angoisses et peurs. D’autre part, rappelons que l’homme a souvent pour habitude de considérer les lieux qui lui sont inconnus comme étant habités de monstres et de divinités fantastiques et surnaturels. Le meilleur exemple est celui des cartographies de l’époque médiévale et moderne dont les parties non-visitées sont agrémentées de dessins représentants des animaux et autres créatures fantastiques. Le même schéma se reproduit donc au château des Carpathes, ce dernier étant considéré comme abandonné depuis de nombreuses années. Ce faisant, il n’est donc pas si étonnant que cela de le voir habité par des fantômes et esprits aux intentions malveillantes… MY WOMB IS FOR YOU! SEX, SOY ACTIVA.. Ainsi, dès les pages 50 et 51, l’auteur nous explique que désormais la panique s’est installée au village, et chacun trouve un inconvénient personnel à ce qui se passe au château. Ont-ils affaire à des hommes ou à des êtres surnaturels, personne n’est d’accord… ? L’énumération (page 52) des différents types de monstres susceptibles d’être présents au château procède une fois de plus d’une démarche volontaire de la part de Jules Verne. Cette dernière permet d’intensifier l’intensité dramatique et d’insérer l’histoire encore plus dans cette dimension fantastique qui vole audessus des habitants de Werst. En City Bell había mounstruos de la infancia Dans ces circonstances, personne ne se sent le courage d’aller visiter le château, et tous les prétextes sont bons pour refuser d’aller voir de plus près ce qui s’y passe. Ainsi, « Chacun se découvrait donc les meilleures raisons pour n’en rien faire… » (page 53). Finalement, face à quelque chose que l’on ne comprend pas (et qui fait peur), la lâcheté s’installe pour laisser place au mensonge, à l’hypocrisie, chacun n’osant pas avouer sa peur. A la page suivante c’est au tour du docteur Patak de faire preuve de mauvaise foi, lui qui prétendait pourtant qu’il ne faudrait pas beaucoup pour le pousser à aller visiter le château… Visitar un castillo abandonado es una ficción. Los rollos y el holograma [Rosaura a las Diez] Dans un autre registre (celui de l’inconnu qui fait), il est un exemple dans le roman qui symbolise et cristallise parfaitement cet état de fait. Nous pouvons même parler dans ce cas de la mort suite à une peur irraisonnée de la peur de l’inconnu : il s’agit de la relation entre la Stilla et le baron de Gortz. En effet, page 129 : « Quel était ce spectateur si assidu ? La Stilla avait en vain cherché à l’apprendre. Aussi, étant d’une nature très impressionnable, avait-elle fini par s’effrayer de la présence de cet homme bizarre, - frayeur irraisonnée quoique très réelle en somme. » ¡UNA STILLA ENCINTA! Ce passage concernant les rapports entre la Stilla et son admirateur cristallise donc très bien le contenu du roman. La Stilla est une personne d’une nature très impressionnable (tels que le sont les gens de Werst). Le baron de Gortz, quant à lui, symbolise parfaitement l’inconnu. Or, ce qui est inconnu fait peur. Ce faisant, l’inquiétude et la psychose s’installent au point de déstabiliser la Stilla (et par extrapolation les gens de Werst). Y NO UN EMBARAZO PERDIDO Il s’agit donc d’un principe qui est vieux comme le monde et qui constitue la base de nos mythes (= récit en grec) et mythologies. Ces derniers ont pour principe de décrire un monde (plus ou moins parfait) dans lequel tout est expliqué, où tout peu s’expliquer. L’inconnu y est moins prégnant que dans la réalité (l’inconnu étant alors peuplé et mythifié, il devient moins inconnu, donc moins effrayant), et les événements qui se déroulent sont conditionnés par un acte divin ou surnaturel (mais toujours expliqué). Ce faisant, les gens vivent plus tranquillement, car ils peuvent donner une explication à ce qui se passe. Tout cela constitue un moyen (comme un autre) d’exorciser cet inconnu qui fait peur… Jules Verne termine en expliquant que cette frayeur est irraisonnée, en ce sens que la raison ne l’explique pas (mais elle explique les phénomènes étranges qui se déroulent au château des Carpathes), mais qu’elle est bien présente (ce dont on ne peut pas douter…). Enfin, Jules Verne utilise encore la peur de l’inconnu, mais déclinée dans un autre registre, reprenant le principe de mythification décrit précédemment. A la page 34, et concernant la fumée observée au-dessus du château, il nous explique que ces « braves gens n’auraient pas été plus ahuris, si on leur eût dit qu’une bouche de cratère venait de s’ouvrir au sommet du Retyezat, pour livrer passage aux vapeurs souterraines. » Jules Verne fait encore une fois référence au monde souterrain (objet de tous les mythes, de toutes les superstitions), notamment par le biais de la vulcanologie. Le cratère symbolise l’ouverture vers le monde souterrain, de même il fait directement référence à la chaleur (par le biais des laves), donc au diable (qui est le maître des enfers…). Les vapeurs souterraines, quant à elles, symbolisent l’apparition (la sortie) des entités chtoniennes qui viennent prendre possession du monde extérieur. Finalement, le choix de cette comparaison (une métaphore géologique et mythique – cf. Vulcain, le dieu du feu, dont un plateau, le col de Vulkan, fait aussi directement référence…) est tout sauf involontaire et innocente !!! La fumée du château représente clairement la fumée d’un volcan (le volcan mettant en relation l’intérieur de la terre avec le monde extérieur). Le donjon symbolise la cheminée du volcan. Enfin, faut-il remarquer la scène finale concernant le château consiste en l’explosion de ce dernier (qui permet de le détruire entièrement), et cela représente parfaitement l’explosion d’un volcan (d’ailleurs, le dessin page 207 représente parfaitement cet état de fait). Il n’y a donc plus de doute sur l’association possible avec le volcan (et les références mythologiques qui en découlent). LA FANTASÍA Y LA REALIDAD SE MEZCLAN ENTRE SÍ L’ignorance, la crédulité, toutes le peurs qui en découlent, un site et une situation favorables, tels sont les éléments utilisés par l’auteur permettant de crédibiliser et de justifier l’apparitions de phénomènes fantastiques. Ces derniers constituent les supports habituels de la construction d’un récit fantastique : Jules Verne les connaît là-aussi très bien et s’en sert avec talent, tellement tout ce qui arrive semble probable dans ce village habitué à la monotonie du quotidien. Parachevant ces éléments fondamentaux, les nombreuses références mythologiques et littéraires présentes dans le roman donnent à ce dernier une dimension plus romanesque que fantastique, telle que l’écrit et le justifie d’ailleurs l’auteur dans les premières lignes de son ouvrage… UNA GUERRA ROMPE LA MONOTONÍA... III – Mythologie et fantastique. Les nombreuses références mythologiques et littéraires présentes dans le roman, associées au thème incontournable de la mort, donnent finalement à ce récit à mi-chemin entre science et fantastique une tournure beaucoup plus romanesque que le laisse présager les habituels résumés présentant le roman. Pour autant, il ne faut pas oublier que le principe même des mythologies est celui de présenter une vision du monde (celui inconnu par les hommes) habités par des êtres divins et … fantastiques. Finalement, tout se rejoint dans ce roman, et cet aspect mérite d’être souligné, car malheureusement Jules Verne n’a pas connu avec ce livre tout le succès qu’il aurait pourtant mérité… UNA MEDUSA SE ENFRENTA CON UNA BANDA DE PEDÓFILOS A – De nombreuses références mythologiques et littéraires. Pour donner à son récit toute la dimension fantastique qu’il souhaite, et n’étant pas un spécialiste (en tant qu’écrivain) de la littérature du genre, Jules Verne utilise donc pour ce faire tous éléments nécessaires à la construction d’une histoire fantastique. C’est ainsi que les références mythologiques et littéraires sont extrêmement nombreuses dans son roman, et le choix de ces dernières procède encore d’une démarche volontaire de la part de l’auteur, tant elles sont connues du public et des lecteurs de cette fin de XIX° siècle. De Virgile à Victor Hugo. C’est ainsi que dès la page 9, en parlant de Frik le berger et de son troupeau, l’auteur nous dit : « L’immanum pecus paissait donc sous la conduite dudit Frik, - immanior ipse. » Jules Verne fait référence une fois de plus aux auteurs latins (cf. ses autres romans), en reprenant ici la déformation du célèbre vers de Virgile qui sert de titre à un des chapitres de Notre-Dame de Paris (Victor Hugo, 4° partie, chapitre 3 – 1831). Rappelons qu’en cette fin de XIX° siècle le latin était largement étudié dans les écoles, et notamment les vers de Virgile, ce qui explique pourquoi l’auteur n’hésite pas ainsi à faire autant de références latines, sachant pertinemment que ses lecteurs n’auront aucun mal à comprendre la référence et la pointe d’humour qui en résulte. A l’origine, la citation entière est la suivante : « Immanis pecoris custos, immanior ipse ! ». La traduction est sensiblement la suivante : « Gardien d’un troupeau monstre, et plus monstre lui-même!». Certains auteurs préfèrent «monstrueux» ou «immense» à «monstre»; ainsi que «berger» à «gardien». Qu’importe, le résultat est sensiblement le même, le principal étant que les lecteurs perçoivent clairement la double référence. LA INVENCIÓN DE MOREL: ADOLFO BIOY CASARES D’une part il y a donc la référence à Virgile, ce qui permet de renforcer le caractère mythique du personnage et de la situation (et par conséquent du roman, même si Jules Verne se défend dès le début de l’histoire de faire le récit d’un conte fantastique…). Car rappelons que ce vers est issu des Bucoliques (- 42 à - 39 av. J.C.,: «Formosi pecoris custos, formosior ipse », soit « gardien d’un beau troupeau, et plus beau lui-même), ces dernières (Bucoliques) étant constituées de 10 courts dialogues de bergers (d’où la référence). Nous pouvons ainsi traduire le texte de Jules Verne ainsi : Le monstrueux troupeau paissait donc sous la conduite dudit Frik, - plus monstrueux lui-même (que le troupeau donc). Jules Verne dresse une fois de plus une bien triste description de ce pauvre berger que finalement l’auteur ne porte pas en son cœur (y-a t’il des raisons personnelles à cela, nous ne le savons pas…). SIGLO XXI CYBORGS ALIENS D’autre part, il y a aussi la référence à Victor Hugo, et plus précisément à l’un de ses héros: Quasimodo, gardien des monstres de la cathédrale et qui protégera Esméralda. Nous pouvons voir ici aussi une autre référence, associant les monstres de la cathédrale aux moutons gardés par le berger (qui, d’après la description de Jules Verne est loin d’être beau, au contraire, il ressemblerait plus à un monstre, comme Quasimodo…; cf. infra). Jules Verne peut ainsi placer son conte dans une double lignée historique, à la fois ancienne (Virgile) et contemporaine (Hugo), et ainsi renforcer le caractère mythique et mystique de l’aventure qui va suivre. LA FEALDAD Y LA BELEZA Cette référence latine n’est donc pas anodine, bien au contraire, car placée dès le début de la narration, elle permet déjà de situer dans quel contexte tout ce qui va suivre va se développer. Ce procédé qui consiste, par l’intermédiaire de références connues, à replacer son roman dans un cadre plus large permet ainsi de crédibiliser encore plus l’histoire, l’aventure (qui n’est que la suite logique d’une longue tradition) tout en conservant son originalité. Sacar a la luz este texto Jules Verne fait d’ailleurs une dernière référence à Victor Hugo (directe celle-là) à la page 83, concernant son recueil de poésies publié en 1856 : «Comme dit le poète des Contemplations, il «respire de l’épouvante!»…La référence à Victor Hugo ne fait alors plus aucun doute. De Jonas à Thésée. Jules Verne fait aussi d’autres références, notamment à la page 49, lorsqu’il parle du propriétaire de l’auberge, Jonas. Or, ce nom de Jonas, fait directement référence au cinquième des petits prophètes d’Israël (VIII° siècle avant J.C.). Le livre biblique qui porte son nom n’est pas de lui: c’est une fiction didactique du V° siècle avant J.-C., qui raconte comment une baleine avala Jonas et le rejeta vivant sur le rivage trois jours après… Or, trois jours, c’est justement le temps (à quelques heures près) qu’a passé le comte de Télek dans le château des Carpathes… Voilà une référence de plus (biblique ici), si l’on associe la baleine au château, et Jonas au comte de Télek (qui sort vivant de sont aventure). Le temps passé dans le château nous est donné à la page 182«Or, comme le jeune comte et Rotzko avaient quitté le village de Werst l’avant-veille, 11 juin, c’était la journée du 13 qui allait s’achever…» Remarquons aussi dans ce passage la référence au chiffre 13, symbolisant le malheur par excellence… Martes 13 ni te cases ni te embarques: la Apollo 13. D’autre part, remarquons aussi que la Stilla apparaît comme l’incarnation parfaite de plusieurs femmes à la fois. Sorte de sirène, de mirage, elle symbolise l’archétype de la femme inaccessible. A ses apparitions sur scène succèdent plus tard des apparitions surnaturelles. Cette femme apparaît (ce verbe est fondamental en littérature fantastique) décidément vraiment inaccessible, comme quoi la science et la technologie ne peuvent pas tout faire… Telle l’étoile qui brille (Stilla -> stella -> étoile), elle est inaccessible mais elle indique le chemin à suivre (comme pour la naissance de Jésus, ou encore le fil d’Ariane…). LA VOZ GRABADA La voix de la Stilla (ainsi que ses autres manifestations, réelles ou irréelles, vu que le comte est victime à la fois d’une manipulation et d’apparitions plus ou moins concrètes) correspond ainsi aussi au fil d’Ariane pour le comte perdu dans le labyrinthe du château. L’animal à abattre (le Minotaure) est incarné alors ici par le baron de Gortz, (à ce titre, Orfanik, avec ses inventions, peut aussi être rattaché à Dédale, le maître de lieux). Les coins et recoins du château symbolisent le labyrinthe dont il faut sortir vainqueur, ce qu’arrivera à faire le baron. Pour autant, il n’aura pas sauvé la Stilla : indirectement, en éclaircissant le mystère, c’est Miriota qu’il délivre en permettant à Nic Deck de pouvoir enfin se marier tranquillement avec elle. D’ailleurs, le nom de cette dernière ne fait-il pas référence au miroir (cf. la transposition Miriota -> miroita -> miroir), autrement dit l’image renvoyée de la Stilla??? (elle qui est vraiment morte) … Enfin, le comte de Télek peut être associé à Thésée (le célèbre roi de la mythologie grecque) qui sortira vainqueur de cette aventure, ayant eu l’aide d’Ariane (autrement dit sa voix comme guide). Dans la mythologie, Ariane tombe amoureuse de Thésée. Cette liaison est symbolisée ici par le mariage (qui peut enfin avoir lieu) entre Nic Deck et Miriota. Finalement, le comte (donc Thésée) finit par sauver du mal ces pauvres habitants de Werst, tel que ce fut le cas dans la mythologie…!!! Pour simplifier et résumer, nous proposons alors les associations suivantes: Stilla = Ariane. SIGLO XXI - [↓] Baron de Gortz = Minotaure covid-19-sars Orfanik = Dédale. [?] Sífilis Franz de Télek = Thésée. [?] Head Down Château des Carpathes = Labyrinthe. La guerra de trincheras. Enfin, pour compléter la référence, Jules Verne nous convainc définitivement de sa volonté d’utiliser cette référence mythologique à la page 171: «[…], - tel était l’ensemble de ce château des Carpathes, dont le plan géométral offrait un système aussi compliqué que ceux des Labyrinthes de Porsenna, de Lemnos ou de Crète. Tel que Thésée, pour conquérir la fille de Minos, c’était aussi un sentiment intense, irrésistible, qui venait d’attirer le jeune comte à travers les infinis méandres de ce burg. Y trouverait-il le fil d’Ariane qui servit à guider le héros grecque?» Ainsi, tout comme le célèbre héros, le comte s’enfonce dans le labyrinthe sans avoir aucun point de repère. Cette absence de repère et cette référence mythologique sont aussi à la base de tous les voyages initiatiques parsemés d’aventures fantastiques (comme dans les récits de la mythologie grecque et romaine). Y un viaje a un lugar lejos del país de las cruces y tumbas (Z. Krasiński, Irydion) para dar a luz [📹]. salir del jaleo, del ajetreo, de los desmanes, y de ver gente que va a su trabajo. Y la frustración cotidiana de ver a la masa trabajadora en marcha. Y la decisión ineludible de buscar una república lejana para conseguir un trabajo estable. Juntar plata para comprar el pasaje de avión. In the Matrix todo se modifica. En City Bell – en la zanja, en el fondo hay una escotilla. Esterka tiene la llave. Uno de los vecinos tuvo una idea. Desagotar la zanja, y con un soplete abrir la escotilla. Una entrada en forma de cilindro, de alredor de 100 metros de profundidad. Una gran fábrica abandonada. El tema del sumergible, puede ser analizado desde muchos puntos de vista. En la zanja sólo un bote de goma. Una cloaca al aire libre. 2024. [?]. El intertexto resumido. Muchos aspectos. Esterka le dijo a sus hetairas ¿Un castillo abandonado? ¿Quién va a pagar la reconstrucción? Mientras tanto, los Eternautas en un helicóptero sobrevuelan el castillo. LA STILLA EN BUENOS AIRES… ...modificar las condiciones de vida en ese castillo, migas de pan, etc, la cripta. Conviene repetirlo: 3 tumbas en un cementerio privado. Ver a la madre muerta en la cocina... contrapunto, mejor es pensar en positivo. Un telescopio en el balcón para mirar las estrellas. In the Matrix uno hace lo que quiere. A mi edad, ya estoy de vuelta. Una publicidad de TV. Le levanto la pollera y le doy tantas… una ‘mamá adicta a la violencia física. E = mc² out of the Matrix! LA STILLA 😜📹👀 Enfin, à la page 102 (et concernant le récit que fait le docteur Patak aux habitants de Werst), Jules Verne utilise une dernière référence: «Oui! il voulait passer la nuit dans le donjon… autant dire la chambre à coucher de Belzébuth!…» Belzébuth est une divinité cananéenne, devenue chez les juifs et les chrétiens le prince des démons. Cette dernière référence (qui renforce le caractère fantastique du donjon et du château) permet une fois de plus à Jules Verne d’associer le lieu de l’action principale à un personnage fantastique mais pourtant bien ancré dans nos esprits et ceux des lecteurs. Tout cela participe donc d’une construction littéraire parfaitement étudiée où tous les détails sont soigneusement étudiés afin de mettre en place un récit fantastique, bien qu’étant à la fin complètement démystifié… ….el tema del judío en Polonia es, como si dijéramos, un espejismo – un enemigo imaginario. Y que siga el baile. Hay problemas mucho más importantes. Witold Pilecki fue un Kamikaze. Una figurita repetida en el acta de POLONIA. Y no se si hoy le pasan bola. Historia del siglo XX. Y la naranja podrida explota todos los días. Y salir de levante es perder el tiempo en Polonia. Los temas se relacionan en una forma más o menos ordenada. Y los mitos son derribados. Y los purretes de la calle se garchan entre ellos. Y las divergencias ideológicas. Dos hermanas son garchadas y hablan entre ellas. B – Le thème de la mort. Le thème de la mort, là aussi décliné sous ses différents aspects, est aussi un thème récurrent de la littérature fantastique. Ce dernier associe parfaitement l’angoisse existentielle de chaque homme à l’angoisse liée à l’incompréhension des événements se déroulant dans le cadre du château des Carpathes. Jules Verne nous donne dans son récit deux exemples précis d’événements ou de suppositions faisant directement référence à la mort et à l’angoisse que véhicule cette dernière. L’avantage pour un auteur d’utiliser ce thème est que ce dernier est universel. Nous sommes tous égaux devant la mort et nous nous interrogeons tous sur cette dernière. Dès la page 20, Jules Verne fait référence à la mort, en parlant du Chort (= le diable). Ainsi, le berger Frik fait référence au diable lorsqu’il parle de la branche du hêtre tombée par terre (et que personne n’osera ramasser). Ce dernier semble être le seul (aux yeux du berger) susceptible et capable de ramasser la branche morte, cela afin d’alimenter «son feu d’enfer». Une fois de plus il est fait référence au diable, qui est la figure par excellence de la mort, de ce dont on ne doit pas s’approcher (tel le château des Carpathes…). Ainsi, tous les éléments se rapportant à la mort sont cités au début de cette aventure, tout cela dans le but de renforcer le caractère dangereux (mortel et fantastique) de ce qui se passe. EN EL ALBERGUE WARNES EN LOS SÓTANOS HABÍA CADÁVERES. SE DISPUTABAN LOS PISOS BAJOS... EL FUEGO LIBRE COSTÓ 1.000.000 usd. Six pages plus loin, et toujours concernant le cadre du château des Carpathes, c’est au tour de l’histoire des propriétaires du château de servir de support à l’évocation de la mort. « Les barons de Gortz étaient seigneurs du pays depuis un temps immémorial. Ils furent mêlés à toutes ces guerres qui ensanglantèrent les provinces transylvaines ; […].Ils avaient pour devise le fameux proverbe valaque : Da pe maorte, « donne jusqu’à la mort!» et ils donnèrent, ils répandirent leur sang pour la cause de l’indépendance, - ce sang qui leur venait des Roumains, leurs ancêtres. » LA GUERRA RUSIA VS UCRANIA AFECTA A EUROPA... Y HAY QUE BUSCAR LA HIGIENE MENTAL... ...IN THE MATRIX Voy a ser madre... Enfin, le baron de Rodolphe de Gortz, dernier représentant des seigneurs de Gortz, se retrouve orphelin à l’âge de 22 ans… Comme quoi, la mort rôde bel et bien au-dessus de ce château qui apparaît finalement maudit. Jules Verne poursuit d’ailleurs le récit avec une comparaison qui renforce une fois de plus le caractère mortifère du château(même page): «Tous les siens étaient tombés d’années en années, comme ces branches du hêtre séculaire, auquel la superstition populaire rattachait l’existence même du burg» Enfin, une fois parti de son château, toutes les théories circulent quant à ce que devient le baron, et évidemment l’une d’entre elle le considère comme mort, à son tour!!! (page 147: «On croit que le baron Rodolphe a dû mourir à l’étranger et que sa mort a suivi de près sa disparition.»). La casa maldita y el castillo maldito. [📹]♥ C – Une histoire plus romanesque que fantastique. Le Château des Carpathes est donc le récit d’une aventure à mi-chemin entre science et fantastique. D’ailleurs, Jules Verne le précise très clairement dès le début de son roman, et ce afin d’éviter toute confusion avec le genre littéraire auquel beaucoup rattache ce roman (bien qu’il contienne évidemment de nombreux éléments permettant la construction d’un récit fantastique). Ainsi, page 7, nous dit-il: «Cette histoire n’est pas fantastique, elle n’est que romanesque.» Jules Verne n’a donc pas écrit un roman fantastique. En effet, dans ce roman nous trouvons une dimension qui annule complètement ce caractère (d’ailleurs Jules Verne le dit clairement au début de son récit). Cette dimension est celle de l’explication (scientifique) des événements qui se déroulent dans l’histoire. Plus rien n’est alors inconnu, inexplicable. Il ne s’agit pas d’un récit fantastique mais bien d’une histoire romanesque, et c’est à ce titre que Jules Verne se démarque de la littérature fantastique à proprement parler. Jules Verne a parfaitement réussi dans le cadre de son roman à traduire la difficile cohabitation en cette fin de XIX° siècle de la science et du surnaturel (fantastique et paranormal). Thriller Soft En poursuivant cette idée (de l’auteur) que ce récit est plus romanesque que fantastique, nous pouvons alors légitimement nous interroger sur la nature véritable de la relation très énigmatique et mystérieuse entre la Stilla et le baron de Gortz. En effet, comment expliquer rationnellement (tel que cela est fait dans le roman pour expliquer les phénomènes fantastiques) la raison pour laquelle le baron de Gortz est si attiré par la Stilla. Est-ce seulement de l’amour (tel que celui éprouvé par le comte de Télek)? Dans ce cas là pourquoi ne lui avoir rien dit? Est-ce seulement l’intérêt pour sa voix qui motive un tel comportement chez cet homme décidément bien mystérieux? Ne pourrait-on pas imaginer qu’il existe une relation (pure supposition de notre part) d’un autre ordre qui justifierait un tel comportement? Las relaciones sexuales están bien ocultas Ce faisant, vu que nous ne connaissons pas l’histoire de la Stilla et du baron de Gortz, ne pourrait-on pas imaginer que nous avons affaire à un père face à sa fille…? Jules Verne ne précise aucunement la véritable relation qui unit les deux personnages. Toutes les conjectures sont ainsi possibles, aussi extravagantes paraissent-elles!!! Et tout cela renforcerait bien le caractère mystérieux de ce récit. Il n’est pas rare pour Jules Verne d’être laconique sur l’histoire véritable de certains de ses héros (cf. par exemple Némo dans Vingt mille lieues sous les mers). La muerte como la solución a un problema o el tatuaje de la misoginia Le doute et l’interrogation s’installent d’autant plus que la mort de la Stilla intervient dans des circonstances très curieuses. La Stilla meurt sur scène lors de sa dernière représentation, juste après avoir prononcé «Voglio morire…» («je veux mourir»; page 135). Le rôle de la mort (cf. chapitre précédent) accentue une fois de plus le caractère dramatique de ce qui se passe, et cette dernière, en mourant, emporte avec elle les explications de son angoisse liée à la présence systématique du baron lors de toutes ses représentations. Jules Verne a su ainsi parfaitement associer des passages mêlant explications à des passages complètement mystérieux… Et c’est à ce titre que nous avons affaire avec un roman à mi-chemin entre science et fantastique. O un romanticismo mal entendido La dimension mythologique achève donc de renforcer à la fois le caractère fantastique de cette nouvelle aventure, mais aussi de lui donner cette orientation romanesque telle que Jules Verne nous l’explique lors des premières lignes. Le thème central ici est bien celui de la mort, décliné de différentes manières et sous ses différents aspects. D’ailleurs, il est intéressant de remarquer que les deux principaux héros morts dans cette aventure (la Stilla et le baron de Gortz) emportent avec eux une partie du mystère qui règne encore en filigrane dans ce récit. En effet, quel est le véritable lien unissant ces deux personnages ? Cette interrogation qui interpelle le lecteur est-elle le fruit d’un acte volontaire de la part de l’auteur… ? La Stilla está muerta. Después e viva… MATRIX! ……………………………….........................................…. ……………………….…................................................…. CONCLUSION. En guise de conclusion de cette nouvelle analyse littéraire, je voudrais établir un parallèle entre ce roman de Jules Verne et le Voyage au centre de la terre. En effet, il est intéressant de remarquer qu’il existe de très nombreuses similitudes entre ces deux romans de Jules Verne qui apparaissent pourtant a priori très éloigné. La construction de ces deux romans repose donc sur l’utilisation des mêmes procédés littéraires et des même références (mythologiques, littéraires, etc…). Ainsi, dans les deux romans, les héros sont-ils amenés à escalader une hauteur pour atteindre leur objectif (un volcan dans le Voyage au centre de la terre et un plateau élevé dans le Château des Carpathes – rappelons d’ailleurs que le col où se situe le château s’appelle Vulkan…). Une fois arrivés en haut, ils doivent s’introduire à l’intérieur de l’édifice (volcanique et architectural). LA NOVELA PLAGIADA Commence alors la descente (aux enfers), ce qui nous rappelle une fois de plus Virgile qui, dans le chant VI de l’Enéide raconte comment Enée descend aux enfers afin de consulter son père Anchise sur sa postérité. Nous avons alors là aussi affaire à Thésée perdu dans le labyrinthe (profondeurs de la terre et château) qui devra trouver le fil d’Ariane pour s’en sortir (un cours d’eau dans l’un et la voix de la Stilla dans l’autre). Nous sommes alors en plein dans le voyage initiatique, tels que le sont la majorité des romans de Jules Verne. Nous retrouvons aussi la présence d’un berger (toujours la référence à Virgile) qui dans les deux cas apparaît aussi monstrueux (et grand) que son troupeau. DANTE ALIGHIERI LA DIVINA COMEDIA D’autre part, ces deux voyages sont aussi fondamentalement des voyages dans le temps: dans les deux récits les héros perdent la notion du temps et sont victimes d’apparitions fantastiques (monstres des temps passés dans un cas et apparitions de personnes théoriquement mortes dans l’autre; ces apparitions semblent pourtant bien vraies aux yeux de chacun…). ¿RITOS DE INICIACIÓN? Tout se termine finalement par une explosion (le Stromboli et l’explosion du château des Carpathes) qui permet enfin de revenir sur terre, dans le monde extérieur, normal… A l’issu de ces deux voyages, les principaux héros peuvent enfin se marier, vu qu’ils ont chacun accompli leur voyage initiatique faisant désormais d’eux de véritables hommes (Axel avec Graüben et Nic Deck avoir Miriota). ¡GARCHARLA EN UNA CAVERNA!😜📹👀 Ces quelques éléments (que nous aurions pu développer plus longuement et en faisant aussi référence au Tour du monde en 80 jours) constituent la base des romans de Jules Verne. Ce dernier a construit des récits souvent basés sur le thème du voyage initiatique, du fantastique, du rêve, de la science et de la technique. C’est à ce titre que nous pouvons interpréter ainsi le Château des Carpathes comme étant aussi un roman à mi-chemin entre science et fantastique. C’est aussi dans cette mesure que se démarque Jules Verne de la littérature purement fantastique à laquelle certaines personnes veulent pourtant rattacher entièrement ce roman. Tel un deus ex machina (= un dieu sorti d'une machine), les habitants de Werst, ignorants et crédules, interprètent ce qu’ils voient comme fantastique, n’ayant pas les moyens de raisonner autrement. C’est parce que ce roman se situe à une période charnière, la fin de certaines légendes expliquées par la science, et dans un contexte favorable (physique, humain et social), que la réunion des éléments fantastiques (en occultant volontairement la fin qui explique tout) permet de donner au récit sa dimension fantastique, même si l’auteur affirme de vouloir faire plus le récit d’une aventure romanesque que fantastique. PARALIPOMENA: EL NAUTILUS ES UN MONASTERIO DE ACERO, Y UN CEMENTERIO EN EL FONDO DEL MAR.. Jules Verne procède aussi de la dialectique dans ce roman en particulier (et dans son œuvre en général). Nous pouvons ainsi évoquer la dialectique du passé et du futur (cf. l’époque où a été publié ce roman, la transition entre le XIX° et le XX° siècles), la dialectique de la science et du fantastique (à la base de notre démonstration), celle de la vie et de la mort (la Stilla cristallisant parfaitement cela), celle aussi du rêve et de la réalité (ce que les habitants de Werst observent est-il de l’hallucination collective?), et pour finir il y a aussi la dialectique du quotidien et du surnaturel (base du fantastique) et celle de la raison et de la folie. D’ailleurs, concernant la folie, il est intéressant de remarquer que le développement de la psychanalyse permet aussi d’introduire ce que certains auteurs appellent le fantastique psychologique. Jules Verne à ce titre a fait ainsi du fantastique psychologique, surtout lorsqu’il insiste particulièrement sur la disposition mentale des habitants et du comte lors des apparitions. FÁTIMA, THE MASTERPLAN [↑] 1917 Finalement, ce que Jules Verne a sûrement voulu dénoncer c’est l’abus, la tromperie que peut provoquer l’utilisation de certains procédés scientifiques et techniques. La science aura beau se développer, elle n’est pas encore capable de ressusciter les morts. Enfin, l’auteur dénonce aussi (clairement à la fin de son roman) les idées ancrées dans les mentalités depuis des siècles et que même la science ne peut effacer et chasser. Comme le dit la citation latine: « Errare humanum est, perseverare diabolicum!» (= l’erreur est humaine, persévérer est diabolique!). On ne chasse pas aussi vite que cela des superstitions ancrées dans les esprits depuis des siècles!!! PREGNANCY, MOTHERHOOD, SEX, MASTURBATIO. SOY ACTIVA👀📹 El Intertexto llega a su fin: la abuela de Casimiro estaba internada en un hospital. Séptimo piso. En el jardín, muchos niños corriendo. La ‘mamá creyó que estaban enfermos. El mismo pesimismo de siempre. A=B[Ξ]² ><[0]µ/📹?}= √∞Möbius, in the Matrix;ᚯᛒel mal oculto duerme. »»»»»>📹Ω∑: ℻/? ]: ➏❷⟳⟶🏥 otra incertidumbre… Por última vez… Leonor la Bebota RESUME. A mi-chemin entre science et fantastique, l’histoire du Château des Carpathes «n’est pas fantastique, elle n’est que romanesque. », tel que le souligne parfaitement Jules Verne dès le début de son récit. Pour autant, tous les éléments de l’aventure fantastique sont réunis dans cette histoire où l’ignorance et la crédulité des habitants de Werst permettent au baron de Gortz, et son savant fou Orfanik, de faire planer au-dessus du château des Carpathes un bien étrange mystère. Enfin, le talent d’écriture de l’auteur favorise une intensité dramatique propice à faire croire au lecteur tout ce qui se passe dans ce village reculé de Transylvanie. [ⱶ] La fin du XIX° siècle est marquée par une révolution dans le domaine de la science et de la technique, ce dont se sert très bien Jules Verne (1 ère partie). D’autre part, l’ignorance et la crédulité des habitants, un site et une situation favorable, font du village de Werst l’endroit idéal pour narrer une aventure fantastique (2 ème partie). Enfin, les nombreuses références mythologiques et littéraires, associées au thème universel de la mort, donnent finalement à ce récit un caractère plus romanesque que fantastique (3 ème partie). Ainsi, et une fois de plus, l’approche transdisciplinaire prônée par l’écologie humaine nous permet d’analyser ce roman avec un regard différent, mais tout aussi riche d’enseignements sur l’œuvre de Jules Verne… PREGNANCY IN BUENOS AIRES MOTHERHOOD IN BUENOS AIRES HUSBANDS MADE IN ARGENTINA! SEE YOU LATER!