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EchosN16

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C E N T R E L E C
RO 16
S
ECHO
JA
Echos CENTRELEC
L
CENT
RELE
N VIE R 2
La qualité et la disponibilité de l’énergie électrique
dans les installations industrielles et tertiaires
dépendent en premier lieu de la qualité d’exécution
des installations électriques et de celle des produits
qui y sont utilisés.
Sans ces deux conditions, l’installation électrique,
même neuve, peut se transformer en une source
de problèmes et de dangers (déclenchements
fréquents, risques d’électrocution, risques
d’incendie, …etc.)
Eviter ces risques revient à être exigent et attentif
quant à la qualité des appareillages utilisés et à
la qualité des mises en œuvre des installations.
L’utilisateur aura tout à gagner en exigeant que
l’ensemble de l’installation soit conforme aux
normes en vigueur qui sont une garantie de la
qualité globale de l’installation.
En l’occurrence, il y a lieu de vérifier que :
§ Tous les appareils sont conformes à leur normes
spécifiques (Exemple : CEI 947 pour les
contacteurs)
§ Tous les ensembles (tableaux) sont conformes
à leur norme (CEI 60439-1)
§ L’installation est réalisée suivant les recommandations
de la norme d’installation relative (Exemple NF C
15-100 pour les installations basse tension)
En respectant ou en faisant respecter ces trois
règles, l’exploitant peut éviter les défaillances et
les dommages pouvant être causés par une
installation électrique non conforme.
La disponibilité et la qualité de l’énergie électrique
ne peuvent qu’améliorer la rentabilité et la sécurité
des outils de production que sont les installations
industrielles et tertiaires.
Les régimes de neutre :
Protection contre
les chocs électriques
(2ème partie)
L
M2
P
M1
N
PE
N
L3
L2
L1
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talla e
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N
PE
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Lia
Dimensionner
Ahmed FARAJI
Directeur Marketing
Dossier
Dossier
Dans ce numéro
Pour une meilleure qualité
des installations électriques
T
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Pris bâtim
du
Dimensionnement
des fusibles
ECHOS CENTRELEC
C
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J O U R N A L
NU
ECH S CENTRELEC
1
Nouveautés
Nouveautés
SMC-3 : La gamme s’élargit
La gamme des démarreurs électroniques SMC-3
s’élargie et permet de commander des moteurs dont
les courants nominaux vont jusqu’à 135A.
Le démarreur électronique SMC-3 gère en continu la
tension depuis une valeur de départ sélectionnable
jusqu’à 100%. Le couple et le courant augmentent
ainsi de manière continuelle.
Plage d'intensité
Plage de tension
Tension de commande
Modes de démarrage
et d’arrêt.
Caractéristiques
Applications types
Calibre du
Démarreur
Plage de
courant
3A
9A
16 A
19 A
• 1 ... 135 A
• 200...600 V c.a. 50/60Hz
• 100...240 V c.a.
• 24 V c.a. /c.c.
Modes de démarrage :
Démarrage progressif :
* Kick start sélectionnable
* Temps de démarrage réglable de :
2…15 secondes.
* Couple initial réglable de :
15…65% LRT (Couple rotor bloqué).
Limitation de courant
* Kick start sélectionnable
* Limitation de courant réglable de :
* 150…450% Intensité nominale moteur.
Modes d’arrêt :
* Roue libre
* Arrêt progressif
Protection surcharge
• Classe de déclenchement sélectionnable
(10, 15, 20 ou OFF)
• Réarmement après surcharge programmable
(Manuel, automatique ou à distance)
Diagnostics de défaut
• Surchauffe du circuit de puissance
• Inversion de phase
• Perte de phase/perte de charge
• Déséquilibre de phase
• Thyristors en court-circuit
Contacts auxiliaires programmables
Commande moteur
• Pilotage réel des 3 phases du moteur
• Moteur asynchrone standard
• Compresseurs
• Refroidisseur
• Ventilateurs
• Pompes
• Convoyeurs
25 A
30 A
37 A
43 A
60 A
85 A
108 A
135 A
1…3 3…9 5.3…16 6.3…19 9.2…27.7 10…30 12.3…37 14.3…43 20…60 28.3…85 27…108 34…135
Avantages du démarreur SMC-3 par rapport aux
solutions électromécaniques traditionnelles :
• La conception compacte permet de loger trois fois
plus de démarreurs dans le même volume
d'armoire qu'avec un dispositif électromécanique
2
Le démarreur progressif permet également un cycle
d’arrêt continu du moteur sous charge.
La configuration et la mise en service sont assez
simples grâce aux micro-interrupteurs.
Les protections moteur restent actives même lorsque
le contacteur de by-pass intégré est excité.
ECHOS CENTRELEC
• Fiabilité accrue
• Fonctions de diagnostic permettant d’éviter les arrêts
• Réduction des contraintes mécaniques et électriques
du système par diminution des pointes de courant
• Installation simple
Dossier
Dossier
Les régimes de neutre :
Protection contre les chocs électriques (2ème partie)
En complèment à notre dossier précédent (Echos
CENTRELEC N°15) le présent dossier traite de la
protection contre les chocs électriques. Le contenu
de ce dossier est extraits de la norme UFC 15-100
Edition 2002.
La boucle de défaut est constituée exclusivement
d’éléments galvaniques car elle ne comprend que des
conducteurs actifs et des conducteurs de protection.
Le courant de défaut franc phase-masse est donc un
courant de court-circuit.
La mesure de protection liée directement aux régimes
de neutre est la protection par coupure automatique
de l’alimentation. Cette mesure de protection est
destinée à empêcher qu’à la suite d’un défaut
d’isolement, une personne puisse se trouver soumise
à une tension de contact supérieure à la tension
limite.
Pour respecter cette règle, tout défaut survenant dans
un matériel provoque la circulation d’un courant qui
doit être interrompu dans un temps compatible avec
la sécurité des personnes.
Les conditions nécessaires à cette règle sont :
§ L’existence d’un circuit (boucle de défaut) pour
permettre la circulation du courant de défaut. La
constitution de cette boucle de défaut dépend du
régime de neutre (TN, TT ou IT),
§ La coupure du courant de défaut par un dispositif
de protection automatique dont les caractéristiques
sont définies suivant le régime de neutre.
L2
SCHEMA TN
Principe :
Le point de l’alimentation généralement mis à la terre
est le point neutre. Si le point neutre n’est pas
disponible ou n’est pas accessible, un conducteur de
phase doit être mis à la terre. En aucun cas le
conducteur de phase ne doit servir de conducteur de
protection.
S’il existe des possibilités efficaces de mise à la terre,
il est recommandé d’y relier le conducteur de protection
en autant de points que possible. Une mise à la terre
multiple peut être nécessaire pour s’assurer que le
potentiel du conducteur de protection demeure, en
cas de défaut, aussi proche que possible de celui de
la terre.
Les deux schémas TN-C et TN-S peuvent être utilisés
dans une même installation sans l’obligation d’une
séparation galvanique sous condition que le TN-C
soit utilisé en amont du TN-S.
L1
L3
PEN
If
Défaut
RB
L2
L1
L3
N
PE
If
Défaut
RB
Fig 1 : Boucle de défaut en régime TN-C et TN-S
Dans le schéma TN-C, le conducteur PEN ne doit ni
être sectionné ni être coupé. L’installation est réalisée
de manière à éviter tout risque de rupture du conducteur
PEN, en particulier :
§ La section du PEN doit être suffisante pour tenir
compte des contraintes mécaniques,
§ Le matériau utilisé pour le PEN doit être résistant
à la corrosion,
§ Les lignes aériennes exposées à des risques
mécaniques doivent être évitées.
Les caractéristiques des dispositifs de protection et
les impédances des circuits doivent être telles que le
courant de défaut soit supérieur ou égal au courant
Ia :
Uo / Zs > Ia
Où :
Uo : est la tension nominale efficace entre phase et
neutre,
Zs : est l’impédance de la boucle de défaut comprenant
ECHOS CENTRELEC
3
Dossier
Dossier
la source, le conducteur actif jusqu’au point de défaut
et le conducteur de protection entre le point de défaut
et la source,
Ia : est le courant assurant le fonctionnement du
dispositif de coupure automatique dans les temps
limites.
Cette condition de protection ne peut être déterminée
par calcul que si le conducteur de protection (PEN ou
PE) se trouve disposé, dans toute l’installation, à
proximité des conducteurs actifs du circuit
correspondant.
Les dispositifs de protection à utiliser en schéma TN
sont :
§ Les dispositifs de protection contre les surintensités,
§ Les dispositifs de protection à courant différentielrésiduel sauf pour le cas TN-C. Dans le schéma TNC-S, la liaison du conducteur de protection au
conducteur PEN doit être faite en amont de l’appareil
de protection (DDR).
Protection des locaux à risque
d’incendie ou d’explosion :
Les canalisations doivent être protégées contre les
défauts d’isolement en schéma TN par des dispositifs
à courant différentiel résiduel de sensibilité au plus
égale à 300mA.
Lorsque les locaux à risque d’incendie sont réalisés
en schéma TN, les conducteurs PEN ne sont pas
admis. Les circuits desservant ces locaux doivent être
réalisés en TN-S. Toute fois, il est admis que le tableau
principal de ces locaux puisse être alimenté en
TN-C.
sur le conducteur PEN pour commander la coupure
des conducteurs de phase mais pas le PEN,
§ Il est admis de ne pas prévoir de détection de
surintensités sur le conducteur neutre entre la source
(transformateur, groupe électrogène) et le tableau
général de distribution (TGBT).
Coupure du conducteur neutre :
Lorsque la coupure du conducteur neutre est permise,
la coupure ne doit jamais avoir lieu avant la coupure
des phases et la fermeture doit toujours avoir lieu en
même temps ou avant celle des phases.
Dispositifs de protection contre les
courants de défauts :
Pour la protection contre les courants de défaut, il est
autorisé d’utiliser des dispositifs de protection contre
les surintensités (disjoncteurs) en régime TN.
La protection par dispositif à courant différentielrésiduel (DDR) doit assurer la coupure de tous les
conducteurs actifs du circuit y compris le conducteur
neutre.
Le conducteur de protection associé aux conducteurs
actifs ne doit pas passer à l’intérieur du circuit
magnétique du DDR.
Conducteur PE
Conducteur actifs
Tore de détection
Protection des conducteurs de phase :
La détection de surintensités doit être prévue sur tous
les conducteurs de phase ; elle doit provoquer la
coupure du conducteur dans lequel la surintensité est
détectée.
Protection du conducteur neutre :
§ Lorsque la section du conducteur neutre est au
moins égale ou équivalente à celle des phases, il n’est
pas nécessaire de prévoir une détection de surintensité
sur le conducteur neutre,
§ Lorsque la section du neutre est inférieure à celle
des phases, il est nécessaire de prévoir une détection
de surintensité sur le conducteur neutre, appropriée
à la section de ce dernier. Cette détection doit entraîner
la coupure des conducteurs de phase mais pas
nécessairement celle du conducteur neutre,
§ Dans le schéma TN-C, un tore peut être placé
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ECHOS CENTRELEC
Fig 2 : Double passage du conducteur PE
Les DDR peuvent être utilisés indépendamment du
régime de neutre pour :
§ assurer la protection contre les contacts directs
(Idn <= 30mA) exception pour le régime TN-C où
l’emploi de DDR est incompatible,
§ assurer la protection contre les risques d’incendie
et les risques d’explosion (Idn <= 300mA).
Si les temps de coupure ne peuvent être respectés
par les disjoncteurs, il y’a lieu d’utiliser des DDR.
Si certaines masses sont reliées à une prise de terre
locale distincte, la partie d’installation correspondante
doit être protégée par des DDR comme en régime TT.
Principe
Généralement, le point de l’alimentation mis à la terre
est le point neutre. Si le neutre n’existe pas ou n’est
pas accessible, un conducteur actif doit être mis à la
terre.
Toutes les masses protégées par un même dispositif
de protection doivent être connectées à des conducteurs
de protection reliés à une même prise de terre.
L’impédance de la boucle de défaut est celle de la
boucle constituée par le conducteur de phase, le
conducteur de protection assurant la liaison de la
masse à la prise de terre des masses, la prise de terre
des masses, la prise de terre du neutre et l’enroulement
secondaire du transformateur d’alimentation.
Lorsque plusieurs dispositifs différentiels sont mis en
œuvre pour protéger plusieurs masses reliées à la
même prise de terre, la valeur Idn à prendre en
considération est la valeur la plus grande.
Cette condition détermine la valeur maximale de la
résistance de la prise de terre des masses en fonction
des caractéristiques de fonctionnement des dispositifs
de coupure.
Courant différentiel-résiduel
maximal assigné du DDR (IDn)
Basse
sensibilité
Moyenne
sensibilité
L1
L2
L3
N
Masse
Défaut
PE
RB
Dossier
Dossier
SCHEMA TT
If
RA
Fig 3 : Boucle de défaut en régime TT
En général, la somme des résistances des prises de
terre des masses et du point neutre (Ra + Rb) est
prépondérante devant l’impédance des autres éléments
de la boucle, de sorte que l’impédance totale de la
boucle diffère peu.
Lorsque les prises de terre du neutre et des masses
sont confondues ou interconnectées, le schéma
demeure un schéma TT si toutes les conditions du
schéma TN ne sont pas respectées. Le courant de
défaut phase-masse est un courant de court-circuit
comme en schéma TN-S.
En schéma TT, les dispositifs de protections sont des
dispositifs différentiels.
Le conducteur neutre ne doit pas être relié à la terre
en aval d’un dispositif différentiel.
La condition de protection est :
Ra x Idn £ 50 V
Où
Ra : et la résistance de la prise de terre des masses,
Idn : sensibilité du dispositif de protection.
Haute
sensibilité
Valeur maximale de
la résistance de la
prise de terre des
masses (ohms)
20A
10A
5A
3A
1A
500mA
300mA
100mA
2,5
5
10
17
50
100
167
500
£ 30ma
> 500
Protection des locaux à risque
d’incendie ou d’explosion :
Les canalisations doivent être protégées contre les
défauts d’isolement en schéma TT par des dispositifs
à courant différentiel résiduel de sensibilité au plus
égale à 300mA.
Protection des conducteurs de phase :
La détection de surintensités doit être prévue sur tous
les conducteurs de phase ; elle doit provoquer la
coupure du conducteur dans lequel la surintensité est
détectée.
Protection du conducteur neutre :
§ Lorsque la section du conducteur neutre est au
moins égale ou équivalente à celle des phases, il n’est
pas nécessaire de prévoir une détection de surintensité
sur le conducteur neutre,
§ Lorsque la section du neutre est inférieure à celle
des phases, il est nécessaire de prévoir une détection
de surintensité sur le conducteur neutre, appropriée
à la section de ce dernier. Cette détection doit entraîner
la coupure des conducteurs de phase mais pas
nécessairement celle du conducteur neutre,
§ Il est admis de ne pas prévoir de détection de
surintensités sur le conducteur neutre entre la source
(transformateur, groupe électrogène) et le tableau
général de distribution (TGBT).
ECHOS CENTRELEC
5
Dossier
Dossier
Coupure du conducteur neutre :
L1
Lorsque la coupure du conducteur neutre est permise,
la coupure ne doit jamais avoir lieu avant la coupure
des phases et la fermeture doit toujours avoir lieu en
même temps ou avant celle des phases.
L2
L3
If
M
Dispositifs de protection contre les
courants de défauts :
En régime TT, les dispositifs de protection contre les
surintensités (disjoncteurs) ne sont pas autorisés pour
la protection contre les courants de défaut.
La protection par dispositif à courant différentiel-résiduel
(DDR) doit assurer la coupure de tous les conducteurs
actifs du circuit y compris le conducteur neutre.
Le conducteur de protection associé aux conducteurs
actifs ne doit pas passer à l’intérieur du circuit
magnétique du DDR.
C3
C2
C1
PE
RA
If
Fig 5 : Boucle de défaut en régime IT isolé
Lorsque l’installation est isolée de la terre, le courant
de premier défaut se referme par les capacités des
deux autres phases par rapport à la terre.
L1
L2
Conducteur PE
Conducteur actifs
L3
N
If
If
Tore de détection
M
C3
C2
C1
PE
Zs
RB
RA
If
Fig 4 : Double passage du conducteur PE
SCHEMA IT
Principe
Dans le schéma IT, l’installation doit être isolée de la
terre ou reliée à la terre à travers une impédance de
valeur suffisamment élevée. Cette liaison doit s’effectuer
au point neutre.
Lorsque le point neutre n’existe pas, un conducteur
de phase peut être relié à la terre à travers une
impédance.
En cas de défaut d’isolement sur un même conducteur
actif, le courant de défaut est faible et la coupure
automatique n’est pas impérative si la condition est
satisfaite.
Afin de réduire les surtensions et d’amortir les
oscillations, la mise à la terre par l’intermédiaire
d’impédance ou de point neutre artificiel peut être
nécessaire. En général, la valeur de l’impédance est
prise de l’ordre de 4 à 6 fois la tension simple de
l’installation ; par exemple 1000 Ohms pour les
installations 230/400 VAC.
6
ECHOS CENTRELEC
Fig 6 : Boucle de défaut en régime IT impédant
Lorsque l’installation est reliée à la terre par une
impédance, l’intensité du courant de premier défaut
est limitée par la valeur de l’impédance résultant de la
mise en parallèle de Zs et des capacités des deux
autres phases par rapport à la terre.
La condition de sécurité à respecter est :
Ra x If £ 50 V
Où :
Ra : est la résistance de mise à la terre des masses,
If : est le courant de défaut en cas de premier défaut
franc de faible impédance entre phase et masse.
Le respect de cette règle permet d’éviter toute coupure
au premier défaut et de continuer l’exploitation de
l’installation à condition que le défaut soit rapidement
recherché et éliminé.
Pour cela, un contrôleur permanent d’isolement doit
être prévu pour indiquer l’apparition d’un premier défaut
en actionnant un signal sonore et/ou visuel.
Après l’apparition du premier défaut, les conditions de
déclenchement automatique sont :
Régime IT en deuxième défaut :
Si le premier défaut n’est pas éliminé et que se produit
un deuxième défaut d’isolement affectant un autre
conducteur actif, un courant de double défaut, lequel
est un courant de court-circuit entre phases (ou entre
phase et neutre) va s’établir, mais dont l’intensité est
nettement inférieure à un courant de court-circuit, du
fait qu’il intéresse deux circuits comme le montre la
figure.
Zo
L1
L2
L3
PE
Za
Za
Ifab
Zb
m2
Dossier
Protection des conducteurs de phase :
La détection de surintensités doit être prévue sur tous
les conducteurs de phase ; elle doit provoquer la
coupure du conducteur dans lequel la surintensité est
détectée.
Protection du conducteur neutre :
§ Lorsqu’il est nécessaire de distribuer le neutre en
schéma IT, il y’a lieu de prévoir une détection de
surintensité sur le conducteur neutre de tout circuit.
Cette détection doit entraîner la coupure de tous les
conducteurs actifs (y compris le neutre),
§ Il n’est pas nécessaire de protéger le neutre dans
les deux cas suivants :
o Le neutre considéré est protégé contre les courtscircuits par un dispositif en amont,
o Le circuit considéré est protégé par un dispositif
différentiel dont la sensibilité est au plus égale à
0,15 fois le courant admissible dans le neutre.
Coupure du conducteur neutre :
Lorsque la coupure du conducteur neutre est permise,
la coupure ne doit jamais avoir lieu avant la coupure
des phases et la fermeture doit toujours avoir lieu en
même temps ou avant celle des phases.
Choix du matériel
En régime IT avec neutre distribué, les matériels
connectés entre phase et neutre doivent être isolés
pour la tension entre phases.
0
Zo
Dossier
Premier cas :
Les masses sont interconnectées par un conducteur
de protection et collectivement mises à la terre et le
neutre n’est pas distribué :
0,5 x U / Zs > Ia
Deuxième cas :
Les masses sont interconnectées par un conducteur
de protection et collectivement mises à la terre et le
neutre est distribué :
0,5 x Uo / Z’s > Ia
Troisième cas :
Les masses sont mises à la terre par groupes ou
individuellement :
Les conditions de protection sont celles du schéma
TT.
Zf
Ifab = courant de double défaut
Fig 7 : Deuxième défaut en régime IT
Protection des locaux à risque
d’incendie ou d’explosion :
Les canalisations doivent être protégées contre les
défauts d’isolement en schéma IT par un contrôleur
permanent d’isolement (CPI) avec alarme sonore
et/ou visuel. Une instruction appropriée doit indiquer,
que lors d’un premier défaut, il doit être procédé à la
coupure manuelle du circuit en défaut.
Utilisation des DDR
Pour la protection contre les courants de défaut, il est
autorisé d’utiliser des dispositifs de protection contre
les surintensités (disjoncteurs).
Les DDR peuvent être utilisés indépendamment du
régime de neutre pour :
§ Assurer la protection contre les contacts directs
(Idn <= 30mA),
§ Assurer la protection contre les risques d’incendie
et les risques d’explosion (Idn <= 300mA).
Pour éviter le déclenchement du DDR au premier
défaut, sa sensibilité doit être supérieure au double de
la valeur du courant de premier défaut :
Idn > 2 x If
Contrôleur permanent d’isolement :
Lorsque le neutre est distribué, la borne « réseau » du
CPI est connectée au conducteur neutre le plus près
possible de l’origine de l’installation sans interposition
d’aucun appareil de protection contre les surintensités.
ECHOS CENTRELEC
7
Dossier
Dossier
La borne « terre » du CPI est reliée à la plus proche
prise de terre des masses de l’installation. Dans les
installations dont le poste de transformation est éloigné
de l’utilisation, il est admis de relier le CPI à la prise
de terre du neutre de l’installation.
la résistance d’isolement et des réactances de fuite.
Ces dispositifs conviennent bien aux installations à
courant alternatif comportant des éléments
redresseurs et pour les installations à courant continu.
LA COMPATIBILITE TT - TN
CPI
RA
Fig 8 : Connexion d’un CPI
Le circuit d’alimentation du CPI est relié soit à
l’installation sur le même circuit que le point de
connexion de la borne « réseau » soit à une source
auxiliaire à haute fiabilité.
Dans le premier cas, ce circuit doit être protégé contre
les surintensités par des dispositifs de protection
appropriés de pouvoir de coupure adapté.
Lorsqu’une installation est alimentée par plusieurs
sources de puissance en parallèle, un CPI est
nécessaire par source de puissance, à condition qu’ils
soient interverrouillés de manière qu’un seul CPI
demeure relié à l’installation. Chaque CPI surveille la
source deconnectée permettant ainsi la reconnexion
de cette source sans défaut d’isolement préalable.
Réglages des CPI
Le CPI doit être réglé sur une valeur inférieure à celle
correspondant à l’isolement naturel de l’installation
lorsque celle-ci fonctionne normalement avec le
maximum de charges connectées.
Une résistance d’isolement de faible valeur ne crée
pas de danger pour l’utilisateur.
Un réglage du seuil d’alarme à une valeur basse (500
Ohm) permet de ne lancer la recherche qu’en cas de
vrai défaut.
Un deuxième seuil de prévention, réglé
à une valeur inférieure d’environ 50%
à la résistance d’isolement de
l’ensemble de l’installation permet de
prévenir en cas de baisse d’isolement
du réseau.
Les CPI les plus utilisés sont ceux qui
appliquent une tension alternative à
l’installation. Ils indiquent la valeur de
Il est possible d’alimenter par un même transformateur
des installations différentes réalisées sous des
régimes différentes, sous réserve que soient
respectées les conditions suivantes :
§ Les régimes de neutre sont TT ou TN exclusivement,
§ Chaque installation est correctement réalisée et
protégée,
§ Chaque installation possède son propre conducteur
de protection,
§ Une liaison équipotentielle principale est réalisée
au niveau de chaque bâtiment,
§ La liaison du conducteur PEN, de toute l’installation
réalisée en TN, au point neutre du transformateur et
à la liaison équipotentielle principale est effectuée
en aval du dispositif général de protection de cette
installation,
§ Le point neutre, les masses du poste et les
conducteurs de protection des installations situées
dans le même bâtiment sont reliés à une même prise
de terre ou à un ensemble de prises de terre
interconnectées,
§ Lorsque dans un même local se trouvent des
appareils alimentés par des installations différentes
et simultanément accessibles, il est recommandé de
relier leurs masses à une liaison équipotentielle
supplémentaire.
L
M1
M2
P
L1 L2 L3 N
N
PE
DDR
Installation
individuelle
(Schéma TT)
A
Installation
chauffage
B
PEN
PE
Poste de transformation
PEN
Liaison équipotentielle principale
8
ECHOS CENTRELEC
Installation collective
(Schéma TN)
D
M
T
Prise de terre
du bâtiment
Fig 9 : Compatibilité TT - TN
Produits
ONDULEUR
Produits
SYMMETRA PX
Protection de l’alimentation électrique centralisée,
évolutive et redondante pour équipements
informatiques des centres de données de
moyennes et grandes tailles.
Le SYMMETRA PX, à entrée Triphasée/sortie
triphasée (3:3), est une unité simple équipée de
composants modulaires. Cette architecture
évolutive est le fondement de la construction et
de l’évolution de systèmes d’alimentation à
disponibilité quasi continue grâce à des capacités
de puissance flexibles. Le SYMMETRA PX répond
aux exigences de haute disponibilité de
l’alimentation et d’autonomie évolutive dans un
format très réduit.
Le SYMMETRA PX est une solution redondante,
où la redondance N+1 se réalise tout en ajoutant
un module de puissance
supplémentaire ce qui permet
d’augmenter la disponibilité de
la solution.
Le SYMMETRA PX propose
un contrôle avancé des
batteries et une charge des
batteries à compensation
thermique. Les données
relatives aux batteries sont en
permanence comparées aux
données préprogrammées se
trouvant dans le logiciel de
contrôle afin de garantir la
fiabilité des batteries.
RELAIS DE PROTECTION
RELAIS DE PROTECTION
MOTEUR E1 PLUS
Le relais 193-E offre une protection précise et
fiable contre les surcharges et les pertes de
phases. Sa conception basée sur la mesure du
courant permet une protection thermique précise
insensible à la température ambiante. Ils
présentent une grande souplesse d’utilisation
grâce à la large plage de réglages (rapport5:1),
Série
Courant nominal
Classe de déclenchement
Compensation de la température ambiante
Type de réarmement
Perte phase
Contacts de signalisation
Communication
la
classe
de
déclenchement et le
mode de réarmement.
Ils ont l’avantage d’être
auto-alimentés et d’avoir
des raccordements de
puissance protégés.
193-EE
0,1 …27A
10
193-ED
0,1…90A
10, 15, 20, 30
Oui
Manuel
Manuel ou automatique
Oui
1 N.F, 1N.(isolé)
Oui via le module 193-EDN
ECHOS CENTRELEC
9
Produits
Produits
BOUTONS POUSSOIRS
La gamme 800 F
La nouvelle gamme 800F apporte fiabilité et
protection exceptionnelles dans un format flexible
et facile à installer.
Les composants 800F sont disponibles en plastique
ou en métal avec une grande variété de couleurs,
de styles et de tailles.
Les commutateurs de la gamme 800F offrent une
meilleure sécurité de commutation grâce à
l’utilisation de cames rigides à l’intérieur. Ces
boutons poussoirs apportent un niveau
supplémentaire de protection contre les coupures
d’alimentation dues aux vibrations et aux à coups.
SYSTEME NUMERIQUE
SYSTEME NUMERIQUE
825-P
Le système numérique de protection moteur 825P fournit une protection complète pour les moteurs
par la surveillance, le contrôle, la mesure et
l’affichage des paramètres cruciaux du courant,
de la tension d’alimentation et de la température
dans des installations basse et moyenne tension.
Le 825-P comprend différentes options, notamment
un scrutateur pour les sondes de température,
une carte d’entrée tension, des cartes d’E/S avec
sortie analogique et des cartes de communication
via les réseaux ModBus et DeviceNet.
10
ECHOS CENTRELEC
Questions fréquentes
Questions fréquentes
Q1 : Est-ce que le DeviceNet est un bus de
terrain propriétaire ou ouvert ?
Le réseau DeviceNet basé sur la technologie CAN
(Controller Area NetWork) est un réseau de l’Open
D e v i c e N e t Ve n d o r A s s o c i a t i o n ( O D VA www.odva.org). Il s’agit d’un réseau ouvert soutenu
par plus de 700 fabriquants dans le monde (Rockwell
Automation, ABB Automation, Danfoss Drives,
General Electric Automation, Hitachi, Mitsubishi,
Moeller, Siemens...) qui proposent des produits
DeviceNet.
DeviceNet est une solution pour les réseaux
d’équipements de bas niveau et un moyen efficace
d’accéder à l’intelligence présente dans ces
équipements.
C’est un réseau basé sur la technologie
Producteur/Consommateur. Cette technologie
moderne permet à l’utilisateur de déterminer
efficacement quelle information est nécessaire et
quand.
rapport au modèle classique et qui est Maître/Esclave.
Il repose sur les principes suivants :
· Chaque variable est stockée par l’équipement qui
la génère (son producteur). Là, elle est mise à jour
suivant un cycle qui lui est propre.
· Elle est émise sur le bus suivant un cycle
prédéterminé.
· Chaque destinataire (consommateur) de la variable
lit la valeur de celle-ci lorsqu’elle est mise à
disposition sur le bus, et ceci suivant un cycle
fonction de ses propres besoins.
· Un mécanisme assure la synchronisation des
différents cycles et la prise en compte des priorités.
· Chaque variable est émise sur le réseau dans
une trame qui comporte son nom et sa valeur. Une
seule trame permet d’acheminer cette information
à plusieurs modules du bus de façon simultanée –
la variable et diffusée sur le bus, seules les modules
consommateurs de cette variable la prennent en
compte.
Q2 : Est-ce que le SMC Flex est équipé d’un
By-pass interne ? et à quoi sert-il ?
Q4 : Aquoi sert la carte SNMP et comment
la configurer ?
Oui, Le SMC-Flex comporte un by-pass
électromécanique interne qui se ferme
automatiquement lorsque le moteur atteint sa vitesse
nominale. La surveillance et les protections du moteur
restent actives même après que le démarreur SMC
Flex est by-passé.
Le by-pass intégré au démarreur SMC Flex permet
les avantages suivants :
· Réduction du coût : pas besoin d’équipements
supplémentaires nécessaires au démarreur pour son
fonctionnement optimal.
· Réduction des échauffements pouvant avoir lieu
après le démarrage.
· Encombrement réduit.
La carte de communication SNMP Simple Network
Management Protocol (protocole simple de gestion
de réseau) est un agent permettant de superviser
l’onduleur via le protocole SNMP. Elle met à
disposition un ensemble d'objets sur le réseau et
permet aux différentes machines distantes de
superviser l'onduleur afin d'assurer la protection
des données informatiques (shutdown).
SNMP est un protocole réseau permettant à des
périphériques d’être gérés à distance par un poste
de gestion réseau (Network Management Station
ou NMS), Communément appelé un gestionnaire.
Pour être géré, un périphérique doit être associé à
un agent SNMP (appelé le médiateur SNMP).
L’objectif du médiateur est de :
Q3 : Qu’est ce que le ControlBus?
En optant pour ControlBus comme fond de panier
pour sa famille Logix5000, Rockwell Automation
utilise la technologie déjà éprouvée de ControlNet,
offrant ainsi à cette gamme d’automate de puissantes
capacités de communication.
Le ControlBus adopte donc le modèle
producteur/consommateur qu’il hérite de ControlNet.
Ce modèle offre en effet beaucoup d’avantages par
- recevoir du gestionnaire des demandes de
données représentant l’état du périphérique et
fournir une réponse appropriée ;
- accepter des données du gestionnaire pour
permettre de contrôler l’état du périphérique ;
- générer des traps SNMP, messages indésirables
envoyés à un ou plusieurs gestionnaires sélectionnés
pour signaler des événements significatifs
concernant le périphérique.
ECHOS CENTRELEC
11
Dimensionner
Dimensionner
Dimensionner les fusibles
La protection des installations électriques est
indispensable pour assurer la protection des
personnes et des biens. Dans un environnement
industriel, elle est parfois assurée par des fusibles
dont la conception résulte à la fois de calculs
théoriques (électriques et thermiques) et d’essais en
vraie grandeur dans les laboratoires spécialisés.
Dans notre rubrique, nous commençons par définir
les grandeurs de choix des fusibles, suivi par un peu
de technique sur le fonctionnement fusible.
Définition et critères de choix
· Tension nominale : c’est la tension maximale sous
laquelle le fusible peut être utilisé
· Courant nominal : (ou assigné) valeur du courant
que le fusible peut supporter en permanence, sans
détérioration (ni fusion, ni échauffement excessif)
dans des conditions spécifiées.
chaleur évacuée
par le corps
I permanent
chaleur produite dans
les sections réduites
chaleur évacuée par
les extrémités et
les barres
le sable participe à
l’évacuation de la chaleur
Fig 1 : Fonctionnement fusible au courant nominal
· Caractéristique temps-courant : courbe donnant
pour des conditions données de fonctionnement, la
durée de préarc ou la durée de fonctionnement en
fonction du courant présumé.
· Courant présumé : courant qui circulerait dans le
circuit si un fusible s’y trouvant inséré était remplacé
par une connexion d’impédance négligeable. Le
courant présumé est la grandeur à laquelle se
rapportent normalement le pouvoir de coupure et les
caractéristiques du fusible, par exemple les
caractéristiques i²t et d’amplitude du courant coupé.
· Contrainte thermique : c’est l’énergie nécessaire
12
ECHOS CENTRELEC
pour atteindre le point de fusion fusible. Elle permet
de déterminer la sélectivité sur court-circuit entre les
différentes protections en série.
La contrainte thermique d’arc correspond à l’énergie
limitée entre la fin du pré-arc et la coupure totale. Elle
s’exprime en A².s
t
C= i² dt
0
· Pouvoir de coupure : valeur (en courant alternatif
la valeur efficace de la composante alternative) du
courant présumé qu’un fusible est capable
d’interrompre sous une tension spécifiée et dans des
conditions prescrites d’emploi et de comportement.
Classes de fusibles selon la norme CEI
· Fusible type «g» : (antérieurement à usage général)
c’est un fusible limiteur de courant qui protège les
circuits contre les faibles et fortes surcharges et contre
les courts –circuits. Il est capable d’interrompre, dans
des conditions spécifiées, tous courants qui provoquent
la fusion du fusible jusqu’à son pouvoir de coupure
assigné.
ØFusible «gI» : fusible industriel
ØFusible «gG» : ancien «gI» mais plus précis et
conforme à la norme CEI. Il permet la protection des
câbles et des appareils électriques hors moteurs
électriques. Il est marqué en noir.
· Fusible type «a» : (antérieurement
d’accompagnement) fusible limiteur de courant qui
protége contre les fortes surcharges et les courtscircuits. Il est capable d’interrompre, dans des
conditions spécifiées, tous courants compris entre la
valeur minimale du courant indiquée sur sa
caractéristique temps courant et son pouvoir de
coupure assigné.
Ø Fusible «aM» : il permet la protection des
moteurs électriques basse tension à démarrage direct
et doit être associé à un organe extérieur de protection
(relais thermique). Il est marqué en vert.
·Pouvoir de limitation : il permet aux fusibles de
limiter au maximum les effets dangereux et destructeur
des courts-circuits (voir la figure1)
Dimensionner
Dimensionner
Courant
Courant de défaut
Courant crête de court
circuit sans fusible
dans le circuit
Courant crête de court
circuit avec fusible
A cet instant on a atteint la température de
fusion des éléments fusibles
(960°C pour l’argent)
Ic
tp = temps de préarc (10ms à 10 ms)
tt = temps de fonctionnements total
tt - tp = temps d’arc (environ 5 ms)
Ic = courant crête
Temps
Durée de préarc
Durée totale de
fonctionnement
0
préarc
arc
tp
Fig 2 : Courbe de limitation
tt
Fig 4 : Fonctionnement fusible lors de la coupure
courtcircuit
Fonctionnement du fusibles lors de
la coupure
· Coupure des surcharges :
Le fusible est constitué d’un fil traversé d’un courant
qui dégage de la chaleur par effet joule
Cette chaleur échauffe le fil et se dégage dans le
support du fusible. Quand l’intensité augmente, la
chaleur augmente au bout d’un temps, et pour une
valeur de I, le fil fond.
Pour que la coupure soit complète, le fusible doit
produire une surtension. En effet, la loi qui régit
l’évolution du courant est la suivante :
i
Résistance R
e
Inductance L
Ua
fusible
di
e = Ri + L di + ua
On peut négliger R, ce qui conduit à :
di
e -U a = L
dt
0
Durée d’arc
(environ 5 ms)
Durée de préarc = 0.1s à 4 heures
Durée de fonctionnement (temps
total de fonctionnement)
Fig 3 : Fonctionnement fusible lors de la coupure
surcharge
di
dt
1
L
=
Il faut que le courant passe de Ic à 0, donc le
di
doit être négatif.
dt
di est négatif si U
a
dt
est plus grand que e.
Le
· Coupure des courts-circuits :
Toutes les sections réduites fondent. Puis un arc
s’allume simultanément à toutes les sections réduites.
Le courant est limité au courant crête Ic et commence
alors à redescendre vers zéro.
ECHOS CENTRELEC
13
Solutions
Solutions
Entrées / Sorties distribuées
Dans une durée de vie moyenne, quelques heures
de plus ou de moins ne comptent guère, mais pour
un constructeur qui perd des milliers de dirhams
chaque heure d'arrêt de production, même quelques
minutes sont un luxe qui coûte cher.
Par le passé, lors d'une installation typique avec 200
à 300 points d'E/S, les concepteurs auraient rempli
trois rangées d'armoires avec des cartes E/S chacune
reliée par câble à l'équipement. Devant faire face à
des milliers de mètres de câbles électriques et de
gaines, le simple fait d'ajouter un seul dispositif s'avérait
être une procédure complexe. De plus, le raccordement
fixe par câble était limité par sa communication
unidirectionnelle – aucune information de diagnostic
ne pouvait être récoltée.
La solution consiste à délocaliser les entrée/sorties
prés des capteurs/actionneur. L’installateur n’a par la
suite qu’à acheminer un câble réseau vers l’automate
de commande, réduisant ainsi la longueur des câbles
tirés, et diminuant significativement le coût de
l’installation et de l’exploitation. En fonction de la taille
du système et du nombre de points d'E/S, on peut
réaliser une réduction de 30 à 50 % du temps et des
coûts d'installation.
14
ECHOS CENTRELEC
L’offre Rockwell Automation comprend une gamme
variée d’Entrée/Sortie adaptée à chaque besoin qui
offrent des fonctions évoluées comme la mise à
l’échelle automatique, le diagnostic, la detection de
coupure de fils, gestion des alarmes, etc… On trouve
également les Points IO qui fournissent un ensemble
compact comprenant un ensemble extrêmement
modulaire connectable sur le réseau DeviceNet.
En termes de réseau, l’offre est tout aussi riche : RIO,
Ethernet, ControlNet et DeviceNet. Ce dernier
présente l’avantage d’être un réseau de terrain ouvert
et évolué, offrant une gestion des Entrés/Sorties
déportées en temps réel, auquel vient s’ajouter un
mécanisme de messagerie explicite pour
communiquer avec les équipement intelligents comme
les variateurs de vitesse, les démarreurs, les relais
de protection, etc…
Les entrées/sorties déportées sont également utilisées
dans des architectures demandant un processeur
redondant. Ainsi, les deux processeurs partages les
mêmes cartes d’Entrées/Sorties qui se trouvent sur
un châssis externe.
Notre équipe
Notre équipe
Bilan 2005 & perspectives 2006
L’année 2005 s’est achevée sur de grandes
réalisations qui consolident nos ambitions de faire
de Centrelec la Référence dans notre domaine
d’activité et le Modèle de société marocaine
performante.
Pour accompagner ces ambitions, nous avons lancé
en début d’année la construction de nouveaux locaux
modernes destinés à regrouper l’ensemble de nos
activités (bureaux, magasins et ateliers) et à offrir à
nos clients de meilleures prestations.
La transformation de Centrelec de SARL en SA et
l’augmentation du capital social de 15 millions à 20
millions de dirhams témoignent de notre volonté à
faire de Centrelec un vrai acteur dans le domaine
électrique capable d’accompagner et de supporter
ses clients pour bien mener leurs projets.
La certification ISO 9000 version 2000 de notre
système de management de la qualité est venue
couronner les efforts déployés par l’ensemble du
personnel de Centrelec dans l’objectif de satisfaire
davantage ses clients en leurs apportant des solutions
et des services innovants.
Avec une progression à deux chiffres, les résultats de
2005, en harmonie avec la stratégie de développement,
traduisent la confiance qu’ont nos clients dans nos
produits et solutions et dans l’entité Centrelec.
L’année 2006 sera marquée essentiellement par le
transfert de l’ensemble des activités de Centrelec aux
nouveaux locaux. Le déménagement est prévu pour
le mois de juin et toutes les dispositions nécessaires
seront prises pour que le service rendu au client ne
soit pas altéré.
2006 constituera également une année où les ambitions
de croissance affichées sont fortes et supportées par
une stratégie de satisfaction client. Ainsi, des audits
de maintien sont programmés pour confirmer la
certification ISO 9000 et une ouverture sur d’autres
organismes certificateurs aura lieu.
Technologie
Technologie
Applications multitâche
Le développement d'applications multitâches est
aujourd'hui une problématique qui se retrouve dans
plusieurs domaines tels que les systèmes de
contrôle/commande, le transport, les systèmes
embarqués ou les télécommunications. Ces
applications possèdent deux caractéristiques qui sont
la réactivité et le respect de contraintes temporelles.
La complexité croissante de ces applications et
l'introduction massive de l'informatique ont conduit
à des méthodes et outils de conception et de mise
en œuvre permettant de mieux prendre en compte
les exigences propres à ce type de système.
Un système est dit multitâche s’il permet d’exécuter
plusieurs programmes simultanément ceci est
accompli en alternant successivement plusieurs
processus, Le passage de l'exécution d'un processus
à un autre est appelé commutation de contexte. Ces
commutations
peuvent être
initiées par les
programmes euxmêmes (multitâche
coopératif) ou par
le
système
d'exploitation lors
d'événements externes (multitâche préemptif).
Bien que, au début, le multitâche a été conçu pour les
ordinateurs, il a rapidement été implanté dans les
automates programmables. Ainsi, Rockwell a été parmi
les premiers constructeurs à doter sa gamme
d’automates Logix5000 d’un noyau multitâche, la
rendant ainsi idéale pour la commande de systèmes
complexes demandant une grande réactivité, et
imposant des contraintes temporelles importantes.
ECHOS CENTRELEC
15
Votre avis nous intéresse
Vous lisez notre journal,
vous
avez
des
remarques
ou
propositions, n’hésitez
pas à remplir le
questionnaire ci-joint et
nous le faxer au
022 44 47 07
Journal d’information CENTRELEC
38, Bd Abdellah Ben Yassine - Casablanca
Tél. : 022 44 47 00 (LG) - Fax : 022 44 47 07
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J O U R N A L
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NTR
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J UI N 2 00
Echos CENTRELEC
L
Dans ce numéro
Chafik ARNABI
Responsable Qualité
ME
ECH OS
PT
Echos CENTRELEC
LEC
E
EMBR
Il n’est pas à démontrer que la qualité en tant que
composante incontournable de la compétitivité
per met aux entre prises de réduire les
dysfonctionnements, de rationaliser les coûts et
d’assurer leur pérennité.
Les régimes de neutre
(1ère partie)
En effet, les clients au Maroc et à travers le monde
ne veulent plus assumer les surcoûts liés à la non
qualité des produits et services qui leur sont fournis
par leurs fournisseurs. Ces derniers auront tout à
gagner en s’inscrivant dans une démarche qualité
leur permettant de s’aligner sur les standards
internationaux et d’offrir à leurs clients des produits
et services qui n’ont rien à envier à ceux des
four nisseurs issus des pays développés.
L1
L2
L3
N
Masse
Défaut
L1
L2
N
L3
PE
En engageant Centrelec dans la démarche qualité
il y’a plus de deux ans, nous étions conscients
que le fait d’être certifié n’est pas forcément
synonyme de qualité de service rendu au client ni
synonyme d’efficacité dans la gestion de la société.
Enfin, être certifié ne signifie pas l’atteinte de la
ligne d’arrivée du chemin de la qualité mais plutôt
l’atteinte des pré-requis pour se lancer dans la
course de l’excellence.
PEN
ut
DéfaZs
Les statistiques en matière de coûts de non qualité
montrent qu’au Maroc ces coûts cachés s’évaluent
à environ 30% du chiffre d’affaires pour les entreprises
industrielles et peuvent aller jusqu’à 50% pour les
entreprises de service. Ces chiffres peuvent paraître
élevés mais, malheureusement, ne font que traduire
une réalité masquée.
PE
RB
RA
If
RB
Protections des
postes MT & HT
Les entreprises marocaines ont aujourd’hui encore
un peu de temps devant elles pour mieux s’organiser
et rattraper les temps perdus.
Il est certain que les ouvertures des marchés nous
incitent et nous inciteront davantage à repenser nos
stratégies et nos organisations afin de rester
compétitifs sur notre marché local, mais aussi afin
d’aspirer à un meilleur développement à l’international
et devenir ainsi des acteurs reconnus.
Le choix des
contacteurs
ECHOS CENTRELEC
J O U R N A L
D E
C E N T R E L E C
NU
ECH S CENTRELEC
ME
EC HO
EC
D
Notre stratégie de développement, pour les années
à venir, est essentiellement axée sur la satisfaction
de nos clients. Nos objectifs ont tous une
composante tournée vers les clients que ce soit
en terme d’offre produits, d’approche commerciale,
de services rendus ou de respect des
engagements...
L3
Echos CENTRELEC
1
Elmostafa EL HAZIMY
Directeur commercial
Les entreprises industrielles sont confrontées
aujourd’hui à une concurrence de plus en plus forte
aussi bien au niveau de leur marché local qu’au
niveau de l’export.
La compatibilité
éléctromagnétique (CEM)
C
ECH S CENTRELEC
CEM
D E
ME
La rentabilité d’un investissement passe
obligatoirement par la maîtrise technico-économique
de chacune de ses phases.
Aider nos clients à appréhender et maîtriser le cycle
de vie de leurs projets d’automatisation, telle est la
principale valeur ajoutée que CENTRELEC veut
apporter à ses clients. Cela nous pousse nous même
à investir pour acquérir et capitaliser de la
compétence et de l’expertise pour accompagner nos
clients dans leurs investissements : Compétences
techniques et commerciales, Système d’information ,
Système Qualité, Focalisation totale sur nos clients, etc…
tels sont nos atouts pour vous accompagner dans
les différentes phases de vos projets d’investissements.
1
RO 13
NT
S CE
MA
Echos CENTRELEC
Supervision industrielle :
PC industriels ou
ordinateurs de bureau,
Que choisir ?
ECHOS CENTRELEC
C E N T R E L E C
EC HO
La protection électrique des
environnements informatiques
et industriels critiques au Coeur
de la disponibilité
Dimensionner
Justifier, appliquer, installer, exploiter, maintenir et
améliorer, telles sont les phases du cycle de vie d’un
investissement.
RE LE
E M B RE
J O U R N A L
Pour être compétitifs, les entreprises se livrent à un
combat quotidien visant l’augmentation de la
productivité et la maîtrise des rapports qualité/prix
de leurs offres. Souvent cela n’est possible que si
l’entreprise engage de nouveaux investissements
visant à mettre à niveau les outils et méthodes de
production existants.
Faut il améliorer les installations existantes ou
carrément les remplacer ? Quel est le cycle de vie
des investissements et comment le bien gérer ? Voici
bien des questions que les entreprises posent et se
posent à chaque nouvel investissement.
NT
S CE
Dans ce numéro
Dossier
Dossier
ECHOS CENTRELEC
Cycle de vie des investissements
:
Quelle valeur ajoutée pour les
fournisseurs des produits
d’automatisation ?
1
RO 12
04
Nous considérons que notre engagement dans un
système de management de la qualité totale (TQM)
est une suite logique à tout le travail que nous
avons accompli jusqu’à présent et qu’une telle
ambition est une assurance pour nos clients.
M
L1
20
Aujourd’hui, après avoir obtenu la certification ISO
9001 Version 2000, nous sommes, plus que jamais,
convaincus que l’amélioration continue est
incontournable et constitue la seule garantie d’une
qualité de service réellement productrice de valeur
pour le client.
If
If
RA
L2
If
Dimensionner
La certification ISO 9001 tant convoitée par les
uns et négligée par les autres est certainement
appréhendée de plusieurs façons dans la mesure
où elle est un objectif à atteindre pour les uns et
un moyen pour atteindre les objectifs pour les
autres.
If
RB
Jawd RAMY
Ingénieur commercial
Responsable Compte industrie
Alors que la sécurisation du système d'information est
aujourd'hui au centre des préoccupations des entreprises
et des Administrations, on constate que le niveau de
disponibilité électrique des infrastructures informatiques
et industrielles est encore loin d'atteindre un seuil
permettant d'assurer la continuité des activités de
l'entreprise.
Comment formaliser alors la stratégie de sécurisation
du système d'information pour assurer la continuité
du service à travers un niveau de disponibilité optimale
de l’environnement informatique et des structures
névralgiques ?
Une question complexe qui appelle une réponse
simple : la pertinence d'une stratégie de sécurité repose
à la fois sur l'efficacité des solutions technologiques
retenues (caractéristiques, fonctionnalités, évolutivité)
et sur l'amplitude des risques.
En effet les entreprises et les administrations font
régulièrement l'expérience de défaillances électriques
(pannes électriques, micro-coupures...) dont les
conséquences directes (interruption de l'activité en
interne, impossibilité aux clients d'accéder à certains
services …) et indirectes (perte de chiffre d'affaires,
dégradation de la productivité et de la rentabilité,
dégradation de l'image de l'entreprise auprès des
clients …) nuisent au développement de leur activité.
Dans ce contexte, quelle est la place de la politique de
sécurité physique dans l'approche globale de sécurisation
du système d'information ? Quelles sont les solutions
mises en place par les entreprises et les administrations
pour pallier les risques d'insécurité physique ? Sontelles à la hauteur des risques encourus ? Quelles sont
les principales fonctionnalités permettant d'assurer
une protection électrique en accord avec la criticité
des infrastructures informatiques ?
Autant de questions que nous essaierons de décrypter
à travers la rubrique “Dimensionner” et dans nos
prochains numéros.
RE LE
C
5
Le chantier des préparations et des constructions
étant terminé, vient alors le grand chantier où nous
devons, jour après jour, faire plus et mieux pour
nos clients afin de donner un sens aussi tangible
que possible à la notion de certification.
NU
Azelarab EL HARTI
Directeur Général
Dossier
Dossier
Dans ce numéro
Quelles orientations
après la certification ?
R S 20
0
Dans ce numéro
Dossier
Dossier
L
Face à un marché international hautement
compétitif et devant un consommateur national de
plus en plus exigent, les petites, moyennes et grandes
entreprises sont appelées à se remettre en cause et
à revoir leurs méthodes et façons de faire.
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CEN TRE
Bus de terrain
Dimensionner
S
E
Dimensionner
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C E N T R E L E C
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ECH S CENTRELEC
J O U R N A L
Dossier
Dossier
Qualité & compétitivité
Protection des
transformateurs
de puissance
Solutions haute
disponibilité
ECHOS CENTRELEC
1
Echos CENTRELEC
Journal d’information CENTRELEC
38, Bd Abdellah Ben Yassine - Casablanca
Tél. : 022 44 47 00 (LG) - Fax : 022 44 47 07
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Echos CENTRELEC
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ECH S CENTRELEC
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Dans ce numéro
Dossier
Dossier
Quelles orientations
après la certification ?
Azelarab EL HARTI
Directeur Général
Les régimes de neutre
(1ère partie)
L1
Le chantier des préparations et des constructions
étant terminé, vient alors le grand chantier où nous
devons, jour après jour, faire plus et mieux pour
nos clients afin de donner un sens aussi tangible
que possible à la notion de certification.
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L3
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Masse
Défaut
L1
L2
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PE
En engageant Centrelec dans la démarche qualité
il y’a plus de deux ans, nous étions conscients
que le fait d’être certifié n’est pas forcément
synonyme de qualité de service rendu au client ni
synonyme d’efficacité dans la gestion de la société.
Enfin, être certifié ne signifie pas l’atteinte de la
ligne d’arrivée du chemin de la qualité mais plutôt
l’atteinte des pré-requis pour se lancer dans la
course de l’excellence.
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Dé Zs
PE
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RA
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Dimensionner
La certification ISO 9001 tant convoitée par les
uns et négligée par les autres est certainement
appréhendée de plusieurs façons dans la mesure
où elle est un objectif à atteindre pour les uns et
un moyen pour atteindre les objectifs pour les
autres.
Aujourd’hui, après avoir obtenu la certification ISO
9001 Version 2000, nous sommes, plus que jamais,
convaincus que l’amélioration continue est
incontournable et constitue la seule garantie d’une
qualité de service réellement productrice de valeur
pour le client.
Le choix des
contacteurs
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à venir, est essentiellement axée sur la satisfaction
de nos clients. Nos objectifs ont tous une
composante tournée vers les clients que ce soit
en terme d’offre produits, d’approche commerciale,
de services rendus ou de respect des
engagements...
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Nous considérons que notre engagement dans un
système de management de la qualité totale (TQM)
est une suite logique à tout le travail que nous
avons accompli jusqu’à présent et qu’une telle
ambition est une assurance pour nos clients.
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