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Chapitre-3-le-processus-de-gestion-actualisé-V22

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Chapitre III : Le processus de gestion
Objectifs :
L’étudiant sera capable de :
❖ Définir les fonctions de gestion ;
❖ Décrire les quatre étapes de processus de gestion : La planification,
l’organisation, la direction et le contrôle.
Guizani Faten
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Gestion d’entreprise
Chapitre III : Le processus de gestion
Introduction : La gestion suit un processus appelé PODC (Planification,
organisation, direction, contrôle).
I.
La planification
La planification est l’activité qui consiste à déterminer ce qu’on doit faire et les
moyens par lesquels on arrivera aux finalités d’une entreprise. La planification permet
à l’entreprise d’identifier :
➢ Les objectifs à atteindre
➢ Les moyens à mettre en œuvre
➢ Les actions à entreprendre
➢ Les étapes à franchir pour atteindre ces objectifs
➢ La planification consiste à répondre aux quatre questions suivantes :
-Quelle est notre situation actuelle ? (Fiche outil : Analyse SWOT)
- Où voulons-nous aller ?
-Comment y parvenir ?
-Quelles actions entreprendre ?
1. Processus et utilité de la planification
a. Le processus de planification
Le processus de planification peut se dérouler en cinq étapes :
•
Définir les objectifs : la première étape de ce processus consiste
à fixer les objectifs de l’entreprise dans son ensemble et, par la suite, ceux de
différents départements ;
•
Hiérarchiser les objectifs : classer les objectifs par ordre de
priorité en posant des questions importantes (exemple : laquelle de ces
initiatives aura le plus grand impact sur la réalisation de la vision de
l’entreprise)
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•
Elaborer des plans pour réaliser les objectifs fixés : les
objectifs indiquent la nature des résultats alors que les plans indiquent les
moyens qui permettront d’atteindre ces objectifs, les activités nécessaires,
l’employé ou le groupe qui s’en occupe et les délais à respecter ;
•
Choisir et mettre en œuvre les plans : cette étape illustre le
passage de la réflexion (les trois étapes précédentes) vers l’action ;
•
Evaluer l’efficacité de la planification : il s’agit de comparer les
résultats au rendement planifié. Sans cette évaluation, il serait difficile de dire
dans quelle mesure le plan a favorisé ou entravé l’atteinte des objectifs. Un
plan est jugé efficace s’il permet la réalisation des objectifs.
b. Utilité de la planification
•
La planification oriente et motive.
•
La planification réduit le nombre de décisions improvisées. « la
planification canalise les efforts vers les résultats souhaités et, ce faisant,
minimise les comportements improductifs »
•
La planification révèle les possibilités et les dangers futurs.
•
La planification facilite le contrôle. Contrôler signifie s’assurer
que les activités sont conformes aux plans.
II.
L’organisation
Organiser, c’est répartir l’ensemble en parties et définir le type de relation qui doit
exister entre ces parties de manière à assurer la réalisation des objectifs de
l’entreprise.
Ainsi l’organisation présente l’ensemble des relations internes de l’entreprise
et les liaisons entre les différents centres d’activités.
1.
Les différents types de structures
Parmi les différentes structures existantes, on va traiter dans le cadre de ce
chapitre les deux structures suivantes :
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a) La structure fonctionnelle
Cette structure préconisée par TAYLOR, repose sur le principe de la division
fonctionnelle de l’autorité : tout salarié dépend de plusieurs chefs, chacun n’ayant
autorité que dans son propre domaine.
CHEF D’ATELIER
RESPONSABLE
PRODUCTION
RESPONSABLE ACHATS
RESPONSABLE
Ouvrier 1
RESPONSABLE QUALITE
Ouvrier 2
Figure 1 : La structure fonctionnelle
b. La structure hiérarchique
Proposée par FAYOL, cette structure repose sur le principe d’unicité du
commandement : chaque salarié ne dépend que d’un seul chef hiérarchique.
DIRECTION GENERALE
DIRECTION
DIRECTION
METHODES
DIRECTION
DIRECTION
COMMUNICATION
ACHATS
VENTE
USINE
Figure 2 : La structure hiérarchique
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III. La Direction
« Diriger, c’est prendre des décisions, transférer des informations et
entreprendre des relations avec autrui »Henry Mintzberg
« Diriger c’est avant tout commander aux hommes pour obtenir que des
objectifs préalablement définis » Fayol
D’après ces deux définitions on peut conclure que la direction consiste à :
➢ Prévoir : anticiper l’avenir et préparer l’entreprise à s’adapter aux
changements ;
➢ Organiser : dans le sens de distribuer les moyens financiers, techniques
et humains pour la réalisation des objectifs de l’entreprise ;
➢ Commander : harmoniser l’effort collectif pour la réalisation des plans
préfixés ;
➢ Coordonner : concilier les activités de l’ensemble de l’entreprise pour
que toutes les fonctions travaillent pour la réalisation des mêmes
objectifs ;
➢ Contrôler : vérifier si les objectifs sont ou non réalisés.
1. Les différents styles de direction
Chaque dirigeant se comporte, dans l’exercice de sa mission suivant une série
de préférences, une philosophie propre et par référence au comportement de ces
subordonnés.
Ainsi, ayant comme souci l’efficacité de l’entreprise et la productivité des
hommes au travail, les théoriciens et les chercheurs du management ont essayé
d’élaborer une série de styles de direction prises comme mesures de conduite des
membres de l’entreprise.
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Nous prenons comme exemple : L’approche de Mac GREGOR
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L’approche de Mac GREGOR
Le comportement d’un dirigeant dépend de sa propre philosophie concernant
le comportement de ses subalternes. Si cette philosophie repose sur les principes de la
théorie X, son style de direction sera autoritaire c'est-à-dire qu’il se réservera le droit à
la décision et les subordonnés n’ont qu’à exécuter ses ordres.
Si cette philosophie repose sur les principes de la théorie Y, son style de
direction tendra plutôt vers le style de direction participatif.
Mac GREGOR, considère que le style de direction idéal est celui qui se base
sur la théorie Y.
IV. Le contrôle
Le contrôle signifie fixer un objectif, mesurer le rendement et apporter des
correctifs au besoin.
C’est un processus étroitement lié à la planification, il représente le
complément qui assure sa réussite.
1. Les différents types de contrôle
On distingue trois types de contrôle : le contrôle proactif, le contrôle
concomitant et le contrôle rétroactif.
a. Le contrôle proactif
Appelé aussi contrôle préliminaire, ou contrôle de conduite. Effectué avant la
mise en œuvre des plans, ce contrôle sert à orienter les activités pour qu’elles
débouchent sur les résultats souhaités. Il permet de s’assurer de la compréhension et
du suivi des politiques et des procédures et de vérifier leur cohérence.
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b. Le contrôle concomitant
Il accompagne les opérations d’exécution. Il a lieu après l’achèvement de
chaque étape, pour que les écarts enregistrés au cours d’une étape donnée n’affectent
pas les étapes suivantes.
c. Le contrôle rétroactif
C’est le type de contrôle le plus répandu dans les entreprises et prend
essentiellement la forme de contrôle budgétaire. Les résultats sont comparés aux
standards afin de vérifier la conformité des résultats aux objectifs et de mettre en
œuvre les actions correctives. Ce type de contrôle sert à améliorer le déroulement des
activités futures.
Conclusion :
Dans le cadre de ce chapitre, nous avons traité toutes les étapes de processus
de gestion.
Ces phases permet au gestionnaire l’utilisation efficace des ressources afin
d’atteindre ses objectifs.
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SWOT est une technique d’analyse dans la planification stratégique, elle est l’acronyme de
Strengths (forces), Weaknesses (faiblesses), Opportunities (opportunités) et Threats (menaces). Chaque
lettre est un élément essentiel de l'outil, qui est présenté sous la forme d’un carré à quatre quadrants,
appelé matrice SWOT.
Avec une analyse SWOT, l’organisation est amenée à décrire ses forces et ses faiblesses qui sont des
facteurs qui lui sont internes. Les forces sont des facteurs positifs détenus par l’entreprise et qu’il faudra
qu’elle développe et sauvegarde tandis que les faiblesses sont des facteurs négatifs et qui devraient être
améliorés, modifiés ou éliminés.
Les opportunités et les menaces sont des facteurs externes à l’entreprise (propre à son environnement) et
qui échappent à son contrôle comme par exemple les nouvelles technologies, une nouvelle règlementation
ou bien l’action d’un concurrent. Les opportunités sont des occasions à saisir par l’entreprise alors que les
menaces doivent être évitées.
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