Uploaded by Hans Kelsen

16-Chapitre 5 - L 'organisation des echanges internationaux

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CHAPITRE 5 ‐ LIBRE‐ÉCHANGE ET PROTECTIONNISME DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL
I. LIBRE‐ÉCHANGE ET PROTECTIONNISME DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL ?
A. Qu’est‐ce que le libre‐échange ?
DOCUMENT 1 – La notion de libre‐échange
Le libre‐échange est une doctrine et une politique économique commerciale prônant la liberté de
circulation de tous les biens économiques (produits, services, capitaux, monnaie) entre les pays et se
traduisant par la réduction puis l'élimination des obstacles aux échanges internationaux de ces biens.
Ces obstacles sont de diverses natures. Ils peuvent être. entre autres, tarifaires (application de droits
de douane aux produits importés par exemple) ou non tarifaires (contingentements imposant, pour
certains produits et pour une période donnée, un volume maximum d'importations autorisé, etc.).
F. de Montchalin, Nathan.
1. Quelles sont les caractéristiques du libre-échange ?
2. Le libre-échange est-il restreint aux seuls échanges de marchandises ?
3. Donnez des exemples de biens et/ou de services qui font l'objet de libre-échange et d'autres
qui, au contraire, sont limités dans leurs échanges.
DOCUMENT 2 – L’intérêt du libre‐échange
Supposons que le pays A soit plus doué que le pays B pour construire des automobiles et que le pays
B soit meilleur boulanger que le pays A. De toute évidence […] il serait dans l'intérêt de l'un et de
l'autre que A se spécialise dans la construction automobile et B dans la boulangerie et qu'ils
échangent leurs produits. C'est l'exemple de l'avantage absolu. Mais que se passe‐t‐il si un pays n'est
doué en rien ? Le commerce va‐t‐il éliminer tous ses producteurs du marché ? Non, d'après Ricardo.
La raison en est le principe de l'avantage comparatif [...]. D'après le principe de l'avantage
comparatif, les pays A et B ont toujours intérêt à faire du commerce l'un avec l'autre, même si A est
le meilleur pour tout, pour les automobiles comme pour le pain. S'il est très nettement supérieur
comme constructeur automobile et juste un peu meilleur comme boulanger, A aurait toujours intérêt
à investir ses ressources là où il excelle ‐ construire des automobiles ‐ et à exporter ses produits vers
B, lequel devrait continuer à s'investir dans ce
qu'il sait le mieux faire ‐ la boulangerie ‐ et
vendre son pain à A, même s'il n'est pas aussi
efficace que celui‐ci. Le commerce resterait
ainsi profitable pour l'un et pour l'autre. Un
pays n'a pas besoin d'être le meilleur dans un
domaine quelconque pour profiter du
commerce.
www.wto.org
Selon le théorème d'Heckscher‐Ohlin, chaque
pays a une production orientée vers la
marchandise qui utilise de manière intensive le facteur dont il est bien doté et il tend à l'exporter.
M. Rainelli, Le Commerce international, La Découverte.
4. Différenciez le principe de l'avantage absolu de celui de l'avantage comparatif.
5. À quelle limite se heurte le raisonnement relatif à l'avantage absolu ?
6. Selon Heckscher et Ohlin, sur quel critère repose la spécialisation internationale et comment
s'organise-t-elle ? En quoi le visuel peut-il servir d'illustration à cette théorie ?
CHAPITRE 5 ‐ LIBRE‐ÉCHANGE ET PROTECTIONNISME DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL
DOCUMENT 3 – Les justifications économiques du libre‐échange
La théorie libérale dominante affirme [...] que le libre‐échange serait [...] une des conditions de
l'efficacité optimale de l'économie. Les principaux arguments sont les suivants :
 le libre‐échange oblige les entreprises à accroître leur compétitivité et donc à améliorer et à
rationaliser le processus de production ;
 il favorise la consommation et la baisse de certains prix car il permet d'importer de l'étranger
ce qui est meilleur marché ;
 il favorise le développement car il permet des transferts de technologies ;
 en augmentant la taille des marchés, il permet aux entreprises de réaliser des économies
d'échelle ;
 il favorise les exportations qui ont, comme toute demande, un effet [...] sur la croissance. La
période de plus forte croissance économique que le monde ait connue est celle des Trente
Glorieuses. Elle est aussi une période de libéralisation des échanges et d'internationalisation
des économies. Il semble qu'à cette époque un cercle vertueux se soit créé : la croissance des
échanges favorisait la croissance de la production, qui elle‐même favorisait la croissance des
échanges...
D. Chamblay, 50 fiches pour comprendre les débats économiques actuels, Bréal.
7. Définissez les notions de « compétitivité », « économies d'échelle » et « Trente Glorieuses ».
8. Relevez et expliquez les avantages du libre-échange pour les entreprises, les ménages et
l'État.
DOCUMENT 4 – Baisse des droits de douane et évolution du commerce international
Droits de douane : prélèvement établi par l'État sur une marchandise à l'occasion de son passage à la
frontière. L’ensemble des droits en vigueur à un moment donné est appelé « tarif douanier ».
Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Nathan.
9. Expliquez les différentes données présentées sur ce graphique pour l'année 1994.
10. Quelles conclusions pouvez-vous tirer de l'analyse de ce graphique ?
11. L'évolution du commerce international ne repose-t-elle que sur la baisse des droits de
douane ? Justifiez votre réponse.
CHAPITRE 5 ‐ LIBRE‐ÉCHANGE ET PROTECTIONNISME DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL
B. Quelles sont les pratiques protectionnistes qui subsistent ?
DOCUMENT 5 – Les barrières protectionnistes
Protectionnisme : doctrine et politique économiques qui, par des mesures tarifaires et non tarifaires,
vise à limiter les importations d'un pays pour favoriser et/ou protéger la production nationale de la
concurrence étrangère.
Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Bréal.
La diversité des barrières protectionnistes





Droits de douane (ou barrières tarifaires) prélevés sur les produits importés
Contingentements (limitation annuelle des quantités importées)
Barrières réglementaires (normes de sécurité, techniques, sanitaires, etc.)
Subventions publiques à la production et/ou à l'exportation
Dumping (vente à un prix volontairement inférieur au coût de production, en particulier à
l'étranger)
 Dumping social (non‐respect par un producteur des règles sociales pour minimiser les
salaires et améliorer sa compétitivité‐prix), etc.
Alors que le protectionnisme tarifaire constituait la forme essentielle des barrières à l'échange au
XIXe siècle, le protectionnisme non tarifaire se développe entre les deux guerres mondiales. De la fin
des années 1940 aux années 1960, les deux formes de protectionnisme reculent ; depuis les années
1970, les barrières non tarifaires tendent à réapparaître lors des phases de freinage de croissance. Ce
néoprotectionnisme, c'est‐à‐dire le recours au protectionnisme non tarifaire [hors
contingentements] depuis la fin des Trente Glorieuses, n'a pas pour autant stoppé la tendance libre‐
échangiste.
Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Bréal.
12. Quels sont l'objectif principal et les formes possibles du protectionnisme ?
13. Peut-on dire que le protectionnisme a disparu ? Illustrez votre réponse par des exemples.
DOCUMENT 6 – Les justifications des pratiques protectionnistes
(suite page suivante)
CHAPITRE 5 ‐ LIBRE‐ÉCHANGE ET PROTECTIONNISME DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL
14. Quelles sont les raisons incitant un pays à mettre en place des mesures protectionnistes ?
Expliquez succinctement en quoi elles consistent.
15. Quelles sont les raisons illustrées par les quatre photos ?
DOCUMENT 7 – Les limites du protectionnisme
Lorsque les États‐Unis ont limité les
importations de voitures japonaises
au début des années 1980, le prix
des voitures a augmenté de 41 %
entre 1981 et 1984 ‐ presque le
double de la moyenne pour
l'ensemble
des
produits
de
consommation. L'objectif était de
sauver des emplois aux États‐Unis,
mais la hausse des prix a fortement
contribué à une baisse ‐ d'un million
de véhicules ‐ des ventes de voitures neuves, ce qui a entraîné de nouvelles suppressions d'emplois.
www.wto.org
16. Que cherche à illustrer ce dessin ?
17. Quelles sont, selon vous, les autres limites du protectionnisme ? Justifiez votre réponse
CHAPITRE 5 ‐ LIBRE‐ÉCHANGE ET PROTECTIONNISME DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL
II. L’ORGANISATIONS DES ÉCHANGES AUX NIVEAUX MONDIAL ET RÉGIONAL
A. Quelle est l’évolution de l’organisation du commerce international ?
DOCUMENT 8 – Du GATT à L’OMC
GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) : Accord général sur les tarifs et le commerce signé
en 1947, à l'initiative des États‐Unis, par 23 pays [...]. Le GATT a regroupé plus de 100 pays effectuant
plus de 80 % du commerce mondial [...]. Les dispositions initiales du GATT visent à favoriser la
libéralisation des échanges commerciaux internationaux par le respect de trois grands principes.
Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Nathan
Le plus long des cycles de négociations, l'Uruguay Round [1986‐1994] a été aussi le plus conflictuel et
le plus novateur. Il a élargi, en effet, le champ de la négociation à des secteurs non couverts jusque‐là
par le GATT : l'agriculture, le textile et les services, et, à ce titre, mis en évidence le conflit
commercial latent entre les États‐Unis et l'Europe, notamment à travers la négociation agricole. Il a
également, pour la première fois, intégré la protection de la propriété intellectuelle au sein du
commerce international. Enfin, les pays membres du GATT ont signé, en avril 1994, lors de la
conférence de Marrakech, l'acte fondateur de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Dossier OMC, www.ladocumentationfrancaisefr
18. Quel était le principal objectif du GATT ?
19. Quelles étaient les grandes règles du GATT ?
20. Retracez l'évolution de l'organisation du commerce mondial depuis l'instauration du GATT.
CHAPITRE 5 ‐ LIBRE‐ÉCHANGE ET PROTECTIONNISME DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL
B. Quelles sont les missions de l'OMC ?
DOCUMENT 9 – Les spécificités de L’OMC
Contrairement au GATT, simple traité multilatéral, l'OMC est une organisation de même nature que
les deux institutions de Bretton Woods, le FMI et la Banque mondiale […]. Alors que le GATT ne
s'appliquait qu'au commerce des marchandises, le champ de compétence sectoriel de l’OMC est
beaucoup plus large, puisqu'il englobe non seulement les marchandises, mais aussi le commerce des
services, ainsi que les aspects des droits de propriété qui touchent au commerce (commerce des
marchandises de contrefaçon). En outre, l'agriculture rentre dans le rang, alors qu'au sein du GATT,
elle avait toujours bénéficié d'un traitement particulier. C'est aussi le cas du secteur textile [...]. La
différence majeure entre le GATT et l'OMC tient au fait que l'acte final signé à Marrakech est un acte
unique que les pays membres signent en bloc, sans possibilité de dissociation [...]. L’OMC offre
désormais un cadre institutionnel unifié, comprenant le GATT [...] et couvrant toutes les
marchandises, et l'Accord général sur le commerce des services (AGCS) [ainsi que l'Accord sur les
aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC)]. Les objectifs de la
nouvelle organisation et les principes fondamentaux de son action sont les mêmes que ceux de
l'Accord général, auxquels s'ajoutent de nouvelles ambitions, en particulier la promotion d'un «
développement durable », notamment dans l'utilisation des ressources (incluant la nécessité de
protéger l'environnement et une meilleure participation des PVD au commerce mondial).
Y. Crozet, L. Abdelmalki, D. Dufourt, R. Sandretto, Les Grandes Questions de l'économie internationale, Nathan.
Depuis 1995, l'OMC s'est enrichie, par rapport au GATT, des décisions arbitrales de l'Organisme de
Règlement des Différends (ORD) : tout membre de l'OMC peut aller à l'ORD pour soumettre un
différend qu'il a avec un ou plusieurs de ses partenaires commerciaux à un « panel » de trois arbitres
spécialement constitué pour traiter du différend en question. Le panel rend un jugement qui ne peut
être renversé qu'avec l'accord de tous les membres de l'OMC. Comme un tel consensus est peu
probable [...], l'ORD est devenu une source de droit.
P. Messerlin, Cahiers français, n° 299, nov.‐déc. 2000.
21. Présentez l'OMC et ses principales missions.
22. Construisez un tableau présentant les principales différences entre le GATT et l'OMC.
DOCUMENT 10 – L’OMC : une efficacité contestée
Avantages du système commercial de l'OMC
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
Le système contribue à maintenir la paix.
Le système permet de traiter les différends de façon
constructive.
Un système fondé sur des règles et non sur les
rapports de force rend à chacun la vie plus facile.
La libération des échanges abaisse le coût de la vie...
Et offre plus de choix aux consommateurs et élargit la
gamme des qualités proposées.
Le commerce accroît les revenus.
Le commerce simule la croissance économique [...].
Le système encourage les bonnes pratiques de
gouvernement.
Malentendus fréquents au sujet de l'OMC
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
L'OMC dicte les politiques.
L'OMC préconise le libre‐échange à tout
prix.
Les intérêts commerciaux priment sur le
développement, l'environnement,
la santé et la sécurité [...].
L’OMC supprime des emplois et aggrave
la pauvreté.
Les petits pays sont impuissants à l'OMC.
L'OMC est l'instrument de puissants
groupes de pression [...].
23. Quels sont les principaux détracteurs et leurs griefs à l'encontre de l'OMC ? Comment
l'OMC répond-elle à sa remise en cause ?
CHAPITRE 5 ‐ LIBRE‐ÉCHANGE ET PROTECTIONNISME DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL
C. Comment s’effectue la régionalisation des échanges ?
DOCUMENT 11 – Les étapes de la régionalisation des échanges
La régionalisation des échanges résulte le plus souvent d'un processus volontaire d'intégration
économique : un groupe de pays décide de former un espace économique à l'intérieur duquel les
échanges sont sans entraves.
L'intégration régionale peut être plus ou moins poussée et, à la suite de B. Balassa, il est usuel d'en
distinguer cinq étapes :
 la zone de libre‐échange : les pays membres éliminent entre eux les droits de douane et les
restrictions quantitatives à la libre circulation des marchandises ; chaque membre conserve
cependant son propre arsenal de protection vis‐à‐vis des pays tiers ;
l'union douanière : elle est plus poussée que la zone de libre‐échange, dans la mesure où les
partenaires adoptent une politique commerciale, marquée par l'instauration d'un tarif
extérieur commun ;
 le marché commun : en plus du tarif extérieur commun. les pays membres éliminent toute
entrave aux mouvements de facteurs de production à l'intérieur de l'union ;
 l'union économique comprend, en plus d'un marché commun, une harmonisation des
politiques économiques des pays membres ;
 l'union économique et monétaire (UEM) constitue la phase ultime de l'intégration avec la
création d'une monnaie commune [et d'une Banque centrale qui gère la politique monétaire
pour l'ensemble de la zone].
E. Combe, Précis d'économie, PUE
24. Définissez les expressions « régionalisation des échanges » et « intégration économique ».
25. Comparez le niveau d'intégration économique de l'ALENA et de l'Union européenne.
26. Est-il possible d'ajouter une étape supplémentaire à cette typologie ? justifiez votre réponse.
CHAPITRE 5 ‐ LIBRE‐ÉCHANGE ET PROTECTIONNISME DANS LE COMMERCE INTERNATIONAL
DOCUMENT 12 – Les enjeux de la régionalisation des échanges
Plusieurs auteurs dénoncent l'effet de détournement du commerce induit par la régionalisation des échanges
[...]. Pour ces auteurs, la constitution de zones d'échanges doperait les échanges entre pays membres de la
zone au détriment des pays tiers. Ceux‐ci, victimes de ce détournement d'échanges [...] (remplacement d'une
partie des importations du bloc régional provenant de pays tiers par des échanges entre pays membres du bloc
régional), subiraient un freinage de leur croissance qui, en retour, ralentirait leurs importations et donc le
commerce mondial. Le risque de conflits commerciaux majeurs serait en outre accru : les pays hors zone
pourraient en effet multiplier les mesures de protection à titre de représailles [...]. Toutefois, d'autres auteurs
insistent sur le caractère limité du détournement d'[échanges] dans la mesure où les pays membres de la zone
d'échanges commerçaient déjà essentiellement entre eux. De plus, la croissance économique induite par
l'essor des échanges intrazones stimule les importations en provenance des pays tiers et la recherche
d'économies d'échelle [...] incite à exporter vers les pays hors zone. Il y a alors création d'échanges [...]
(accroissement des échanges commerciaux des pays membres d'un bloc régional avec les pays n'appartenant
pas à ce bloc).
Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Bréal.
27. Définissez les notions de « détournement d'échanges » et « création d'échanges ».
28. Quels sont les arguments contre le régionalisme ?
29. Quels sont les arguments en faveur du régionalisme ?
DOCUMENT 13 – Un exemple d’intégration régionale : L’ALENA
Données arrondies exprimées en milliards de dollars.
D’après Statistiques du commerce international 2004, OMC
Multilatéralisme : soient 4 pays, A, B, C et D, membres
d'une organisation chargée de favoriser le
développement des échanges commerciaux entre ces
pays. Si un pays A accorde une baisse de 10 % de ses
droits de douane sur les importations automobiles en
provenance du pays B, le pays A sera obligé de
consentir ce même avantage à tous les autres pays
membres de l'organisation, en d'autres termes, les
pays C et D.
F. de Montchalin, Nathan.
ALENA (en américain, NAFTA : North American Free
Trade Agreement) : accord de libre‐échange nord‐
américain conclu en 1992 entre le Canada, les États‐
Unis et le Mexique. Cet accord s'inscrit essentiellement
dans la perspective d'une libre circulation des biens et
des capitaux et non dans celle d'une politique
commune commerciale.
Dictionnaire d'économie et de sciences sociales, Nathan.
30. Définissez l'ALENA et caractérisez son degré d'intégration économique.
31. Analysez l'évolution du commerce de marchandises de l'ALENA.
32. À votre avis, le régionalisme s'oppose-t-il au multilatéralisme ? Justifiez votre réponse en
vous appuyant sur l'exemple de l'ALENA.
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