FORMATION Radiographie Industrielle - Niveau 2 Radiographic Testing KHLIF Mongi - Senior Consultant. Formateur Août 2022 Notion de Base de mathématiques Puissance d’un nombre β’ Puissance entières et positives a = bn ==> b x b x b ... x b (produit de n facteurs égaux à b) b est élevé à ls puissance n n est l’exposant du nombre b β’ Puissance a= b-n ==> 1 ππ entières et négatives = 1 π π₯ π π₯ π…….π₯π La puissance négative d’un nombre entier est l’inverse de la puissance positive 3 Multiple et sous multiples Il s'agit ici de faire travailler les opérations sur les puissances : - 10n se lit : « dix puissance n » , mais aussi « dix exposant n ». Cas particulier : 100 = 1 (1 suivi d’aucun zéro) 4 Conversions d'unités On utilise des préfixes devant le nom des unités pour éviter d'écrire les puissances de 10 Sous multiples Multiples Puissance de 10 Préfixe Symbole Puissance de 10 Préfixe Symbol e 10-1 déci d 101 déca da 10-2 centi c 102 hecto h 10-3 milli m 103 kilo k 10-6 micro µ 106 mega M 10-9 nano n 109 giga G 10-12 pico p 1012 tera T 5 Proportion On appelle proportion l’égalité de deux quotients : π π = π π , on écrira encore : Le produit des extrême β β π π π π est égal au produits des moyens π π π π a et d se nommes les extrêmes b et c se nommes les moyens On peut écrire par définition, que le produits des extrêmes est égal aux produits des moyens, c’est-à-dire π × π = π × π Si l’on cherche un des quatre termes de l’égalité on obtient: π= π×π π 6 π= π×π π π= π×π π π = π×π π La racine carrées Définition : est le nombre positif qui a pour a. de fer (Fe) 14 carré atomes a est un carré, donc un nombre positif ; ainsi ' ' n'existe pas. 1. Définition Quelques exemples pour commencer : représente le nombre positif qui a pour carré 4 : ce nombre est = 2. = 6. =7 =5 représente le nombre positif qui a pour carré 2; on ne peut pas écrire ce nombre autrement. 7 Notion de Logarithmes Décimaux Le logarithme décimal ou à bas de 10 d’un nombre x est défini par la relation : 10πππ π₯ =π₯ Nombre Log. Décimal 10 e +6 +6 10 e +3 +3 10 e +2 +2 10 e +1 +1 10 e 0 C’est-à-dire logarithme décimal d’un nombre x est la puissance à laquelle il faut élever le nombre 10 pour obtenir x. 8 10 e -1 -1 10 e -2 -2 10 e -3 -3 10 e -6 -6 10 e -9 -9 10 e -12 -12 Notion de Logarithmes Népériens Définition du nombre e 9 atomes de fer (Fe) e = limite de 1 + 1 / π βΏ quand n −−−> ∞ = 1 + 1/1 + 1/1.2 + 1/1.2.3 + 1/1.2.3.4 + …….. 1/n! Le symbole n! désigne le produit e = 2,7182818281….. Fonction exponentielle est définie par a = eα΅‘ c’est la somme des termes de cette série convergente quand on fait n = ∞ On démontre que : e = 1+ x/1 + x2/1.2 + x3/1.2.3 + ------ xn/n! 9 Trigonométrie 1- Le triangle rectangle Théorème de Pythagore c² = a² + b² 10 Trigonométrie Principales relations trigonométriques Sin2 + cos2 = 1 tg α = sins/cos cotg = 1 / tg 11 α = arccos a/c α = arcsin b/c α = arctg b/a Trigonométrie 2- Equivalence Degré / Radian • • • 12 3.14159 (approximativement) [rad] correspondent à 180 ° 1 [rad] = 180/3,14 correspond à 57.29578 ° (approximativement) 1 ° = 3,14/180 correspond à 0.0174533 [rad] (approximativement) Radiographie industrielle Introduction Les rayonnements ionisants (X et Ζ) sont dangereux ! Utiliser par du personnel méconnaissant leurs caractéristiques, leurs dangers et leurs façons de s’en protéger, ils peuvent être la cause d’accidents graves. Parfaitement conscient du fait, le législateur a mis en place une réglementation stricte qui assures aux travailleurs une protection rigoureuse. Certificat d’Aptitude à Manipuler les Appareils de Radiologies « C.A.M.A.R.I » Trois options se présentent : β’ CAMARI Rayons X β’ CAMARI Rayons Ζ β’ CAMARI Rayons X et Ζ. 14 L’atome l’atome est une sphère composée de trois types de particules : les protons, les neutrons, et les électrons Les protons et les neutrons sont au centre de l’atome et constituent ce que l’on appelle le NOYAU. Les électrons sont autour du noyau et constituent ce que l’on appelle le CORTÈGE ELECTRONIQUE (ou nuage électronique). Les protons, neutrons et électrons, qui sont tous les trois des particules, ont trois caractéristiques que l’on va souvent chercher à calculer dans les exercices : la MASSE, la CHARGE, et leur NOMBRE 15 L’atome Proton Electron Neutron Masse 1,672 x 10-27 kg 9,11 x 10-31 kg 1,672 x 10-27 kg Charge e = 1,6 x 10-19 C -e = -1,6 x 10-19 C 0C Nombre Z Z A–Z Dans un atome, il y a autant de protons que d’électrons, donc l’atome est électriquement neutre !! Ce qu’il faut retenir : la masse d’un proton et d’un neutron est quasiment la même. Mais un électron est environ 1000 fois plus léger : la masse des électrons est donc négligeable par rapport à celle des protons. Ainsi la masse de l’atome est concentrée dans le noyau. Cependant, le noyau est minuscule par rapport à la taille de l’atome. Ce que tu dois retenir : les neutrons sont neutres, les protons positifs et les électrons négatifs, et la charge s’exprime en Coulomb. La charge d’un proton est e, celle d’un électron -e (e est la charge élémentaire). Le noyau est électriquement positif, mais un atome est électriquement neutre car il y a autant de protons que d’électrons. 16 L’atome Numéro atomique Ce nombre commun est noté Z et se nomme le numéro atomique Retiens cependant que Z correspond au nombre de protons et non au nombre d’électrons. Nombre de masse – notation Cela dépend d’un autre paramètre que l’on appelle le nombre de masse et qui se note A. A correspond au nombre de nucléons. Or nucléons = protons + neutrons. Pour avoir le nombre de neutrons il suffit donc d’enlever le nombre de protons, qui est Z ! Donc le nombre de neutrons est A – Z. 17 L’atome Nombre de masse = ΖΈ protons + neutrons Symbole chimique de l’élément N° Atomique ou nombre de charge : Nb de protons = Nb d’électrons 18 L’atome Z = 1 ο H hydrogène Z=6 ο C Z = 92 ο U 19 carbone uranium Tableau périodique des éléments 20 La radioactivité Les ondes électromagnétiques Les ondes électromagnétiques peuvent être classées par famille, leur dénominateur commun est alors une gamme de fréquence, appelé domaine. 21 La radioactivité Ainsi, on constate : βͺ βͺ βͺ Que la lumière visible est une infime partie des ondes électromagnétiques ; Que en imagerie médicale comme en soin, plusieurs fréquences sont utilisées (plus ou moins pénétrante). Le tableau qui suit est un résumé du spectre des fréquences électromagnétiques, donnant les grands domaines. Domaine Longueur d'onde Énergie d’un photon (eV) Radio 10 cm - 2 km 0,67 neV à 12 µeV Micro-onde et radar 1 mm - 10 cm 12 µeV à 1,2 meV 0,7 µm à 1 000 µm 1,2 meV à 1,7 eV Lumière visible De 400 nm à 700 nm 1,7 à 3 eV Ultraviolet De 10 nm à 400 nm 3 eV à 120 eV Rayon X De 10-11 m à 10-8 m 120 eV à 120 keV Rayon γ De 10-14 m à 10-11 m 120 keV à 120 MeV < 10-14 m > 120 MeV Infrarouge Rayon γ - cosmiques 22 La radioactivité Nature et origine des rayonnements Les noyaux instables évoluent vers un état plus stable en émettant un rayonnement C’est le phénomène de la: DESINTEGRATION noyau instable → spontanément autre noyau par émission de rayonnement La radioactivité Lors de la désintégration radioactive, deux types de rayonnement sont émis: + Rayonnement corpusculaire: α, β , β , neutrons Rayonnement électromagnétiques: Ι£ 23 Les rayonnements émis ο’- n ο’+ ο§ + + ο‘ n = neutrons ο‘ = noyaux He + + + + + 24 Trop E particules ο’- = électrons ο’+ = positrons ondes EM ο§ = photons + rayons X Modes et transformations R A Y O N N E M E N T S Non ionisants Onde radio, U.V., Visible Infra rouge Micro-onde Photons X et ο§ Electromagnétique E < 12,4 eV Electromagnétique E > 12,4 eV Neutrons Non chargées Ionisants Légères Particules Chargées α, p, d, f. f. Lourdes 25 Electrons La pénétration des rayonnement dans la matière Le rayonnement α : est peut pénétrant, quelques centimètres d’air ou une feuille de papier suffisent à l’arrêter. Le rayonnement β : est stoppé par un vite ou quelques millimètres d’aluminum 26 La pénétration des rayonnement dans la matière Le rayonnement Ζ : Il faut de fortes épaisseurs de béton ou de plomb pour Bloquer les rayons Ζ . Neutrons n : Pénétration dépendante de leur énergie. Une forte épaisseur de béton, d’eau ou de paraffine arrête les neutrons. 27 Interaction des électrons avec la matières Les électrons sont des particules légères porteuses d’une charge électrique élémentaire, négative pour les βͺ négatons β« et positive pour les βͺ positons β«. Les électrons en mouvement dans un milieu matériel perdent leur énergie cinétique au cours d’interactions avec les atomes du milieu traverse. Deux cas de figure peuvent se présenter : Dans le cas d’une interaction βͺ électron-électron β«, on parlera de collision. Il en existe deux types : l’ionisation l’excitation Dans le cas d’une interaction βͺ électron-noyau β«, on parlera de 28 freinage. Interaction des électrons avec la matières 29 Interaction des électrons avec la matières Dans la gamme d’énergie (de 0 a quelques MeV), nous nous limiterons aux trois processus d’interaction suivants entre les rayonnements électromagnétiques et la matière : L’effet photoélectrique ; L’effet Compton ; L’effet de production de paires. 30 Interaction des électrons avec la matières L'effet photoélectrique consiste en l'absorption d'un photon par un électron d'un atome. Le photon disparaît dans l'interaction et cède toute son énergie à l'électron. L'atome résultant de cette interaction est alors ionisé. Pour que l'effet photoélectrique ait lieu, le photon doit avoir une énergie au moins égale à l'énergie de liaison de l'électron. De plus, l'effet photoélectrique a une probabilité maximale lorsque l'énergie du photon est exactement égale à l'énergie de liaison de l'électron. Ensuite, la probabilité décroît avec l'inverse du cube de l'énergie du photon. À énergie suffisamment basse, l'effet photoélectrique prédomine sur toutes les autres interactions 31 Interaction des électrons avec la matières 32 Interaction des électrons avec la matières Effet Compton : diffusion incohérente Au cours d'un effet Compton (également appelé diffusion incohérente, un photon entre en collision avec un électron. Une partie de l'énergie du photon est transmise à l'électron, qui recule. Le reste de l'énergie, h apparaît sous la forme d'un photon diffusé. Un photon peut subir plusieurs diffusions Compton successives, en perdant progressivement de l'énergie. Il est néanmoins généralement absorbé lors d'une interaction photoélectrique avant d'atteindre une énergie inférieure à 10 keV, car l'effet photoélectrique à une grande probabilité à faible énergie. 33 Interaction des électrons avec la matières 34 Interaction des électrons avec la matières La création de paire est une absorption du photon par le champ électromagnétique du noyau. Elle consiste en la matérialisation du photon en une paire électron-positron 35 Les rayonnements Généralités : Le rayonnement X et Ζ : sont des rayonnements électromagnétiques , tous comme la lumière, les ondes radio …mais caractérisés par des longueurs d’onde très courtes. βͺ Notons que la longueur d’onde π est d l’ordre de 10-10 m βͺ Notons également que pour tout rayonnement électromagnétique, l’énergie transportée est inversement proportionnelle à cette longueur d’onde π. Il traverserons la matière, C’est la radiographie. 36 Les rayons gamma : ο§ Les rayons gamma sont émis lors de la désintégration spontanée d'une particule qui compose le noyau atomique du radio-élément (radioactivité). Radioactivité Naturelle: Les radios isotopes existent en ,état naturel ( radium, Uranium ….) Il émettent de façons spontanée des particules (α+ , β- ), ou des rayonnements ο§, en se transformant dans le temps en corps simples différents. A titre indicatif : Noyaux d’hélium Electrons e- β- Vitesse =150 000 km s-1 Pénétration : qq mm Al α+ Vitesse = 20 000 km s-1 Pénétration : qq cm d’air Rayonnements électromagnétique ο§ 37 Très énergétiques 0,25 Λ ο§ Λ 0,001 Å Pénétration : plusieurs dm de plomb Les rayons gamma : ο§ Radioactivité Artificielle: • L’homme a pu fabriquer des radioéléments artificiels grâce à l’emploi des piles atomiques. • On bombarde des isotopes stables avec des neutrons. • Exemple : 59 Co + neutron • Les isotopes ainsi créés sont instables et on tendance à venir à l’état stable en 60 Co libérant de l’énergie sous forme de rayonnement ο§ • Tel le cas pour 192 Ir , 60 Co , 170 Tm • Le 137 Cs est quant à lui directement récupéré dans les produits de fission naturelle de l’Uranium 38 Les rayons X • • Les rayons X apparaîtront lorsque l’on perturbera, par rapport d’Energie extérieur, le cortège électronique de l’Atome Cela se fera dans un tube à rayons X . β Production des rayons X • • 39 Rappelons que l’électron tourne autour du noyau. Il possède une énergie qui dépend de l ’orbite sur laquelle il se trouve. Deux phénomènes simultanés apparaissent lorsque l’on bombarde un atome avec projectiles (qui sont eux même des électrons lancés à grande vitesse. 1- Rayonnement de freinage Un « électron-projectile » passant près du noyau est dévié par celui-ci. Il perd de l’énergie sous forme d’un photon X. Les rayons X 1- Rayonnement caractéristique • Ionisation et absorption Un photon X ou g chasse un électron de sa trajectoire Il est absorbé en communiquant son énergie à eL'atome subit un déséquilibre électrique : il est ionisé • Diffusion L'électron sur une trajectoire plus haute prend la place vacante Il perd de l' énergie sous forme d'un rayon X émis Par rapport au rayon X ou g incident, le rayon X émis a : • une énergie plus faible • une direction différente 40 Les rayons X • Spectre d’émission X final Au rayonnement de freinage vient s’ajouter des raies correspondant à l ’émission caractéristique du Tungstène, car la cible est constitué de Tungstène dans des tubes radiogènes classique. 41 Technologies des rayons ο§ • Rappelons qu’une source " RADIOACTIVE " est un élément qui émet de façon spontanée un rayonnement électromagnétique appelé rayons ο§. • Cet élément s’appelle également RADIONUCLEIDE, RADIOISOTOPE ou RADIOELEMENT. • En " Gammagraphie industrielle ", on utilise essentiellement 04 radioisotopes: β’ β’ β’ β’ L’Iridium 192 Le Cobalts 60 Le Thulium 170 Le Césium 137 : 192 Ir : 60 Co : 170 Tm : 137 Cs 1. ACTIVITE D’UN RADIOISOTOPE , PERIODE Activité d’un Radioisotope • Un radioisotope naturel ou artificiel a une durée de vie limitée. L’activité caractérisera la vitalité de cette source de rayonnement à un moment donné. 42 Technologies des rayons ο§ • L’ACTIVITE correspond à un NOMBRE de DESINTEGRATIONS par unité de TEMPS. C’est à dire au nombre d’atomes qui reviennent à leur état d’équilibre en émettant à cette occasion un photon ο§. Unités d’activité • HORS SYSTÈME : L’ancienne unité , toujours la plus employée , est Le CURIE = 3,7. 1010 désintégration par seconde • S.I : unité internationale : réglementaire depuis le 04 décembre 1975 Le BECQUERELL = Bq = 1désintégration par seconde Relations entre ces unités 43 • 1 Ci • 1 Bq • 1 TBq = 37 GBq = 27 pCi = 37 Ci Technologies des rayons ο§ Décroissance radioactive : PERIODE T • La décroissance de l’activité d’une source radioactive se fera selon la courbe ci dessous . Une source d’une activité de départ Aβ verra celle-ci décroître au fur et à mesure que le temps s’écoule. • On définit la période T La PERIODE T : c’est le temps au bout duquel l’activité de la source à diminué de moitié. 44 Technologies des rayons ο§ π΄β Si elle faisais Aβ, au bout de T, elle ne fera que . 2 Si elle faisais 20 Ci , au bout e T , elle ne fera que 10 Ci . • La période T est caractéristique d’un radioélément . A savoir : Radioélément L’Iridium 192 : 192 Ir Le Cobalts 60 : 60 Co Le Thulium 170 : 170 Tm Le Césium 137 : 137 Cs Période 74 Jours 5,3 Ans 127 Jours 30 Ans • Ceci est une notion très importante car L’ACTIVITE d’une source à un moment donné de son existence: I. Déterminera le temps de pose pour une radiographie. II. Rendra compte des dangers qu’elle représente. 45 Technologies des rayons ο§ Calcul d’activité Aβ A= t/T 2 • FORMULE A Aβ t T : activité au temps "t" : activité initiale : temps : période du radioélément Peut facile si l’on n’a pas de calculatrice de poche. • ABAQUES La formule peut s’écrire sous la forme Soit A = Aβ x (coefficient). Pour un radioélément donné, T est une constante, on peut donc on peut dresser une courbe de décroissance . 46 A= Aβ x ( π ) 2t/T Technologies des rayons ο§ 11 . FABRICATION ET PRESENTATION DES SOURCES Fabrication • Se fait essentiellement dans des Centres d’Etudes Atomiques. • 192 Ir , 60 Co , 170 Tm - En bombardant des atomes stables avec des neutrons - Ceci se fait dans des piles atomiques 60 Co - Exemple: 59 Co + 1 neutron - En retrouvant son équilibre, l’atome radioactif libère de l’énergie sous forme d’un photon ο§. Présentation • Les sources utilisées en gammagraphie sont des SOURCES SCELLEES et ont la dénomination « MATIERE RADIOACTIVE SOUS FORME SPECIALE ». • Le radioélément est donc fermé dans une capsule étanche - En acier inoxydable pour 192 Ir , 60 Co , 137 Cs - En titane pour 170 Tm 47 Technologies des rayons ο§ - 48 La capsule est composée de deux parties et soudées par bombardement électronique (pou Ir, Co, et Tm) ou par soudure sous argon pour le (Cs) Cette capsule est elle-même " chargée " dans " une prote source " . Technologies des rayons ο§ 111 . PORTE - SOURCE • La source est très petite, il est nécessaire de l’installer dans une « PORTE SOURCE » qui permettra de le véhiculer depuis sa position de stockage jusqu’à la postion de travail et vice versa. • Ci-dessous des différents types de porte - source . 49 Technologies des rayons ο§ IV . APPAREILS DE RADIOGRAPHIE GAMMA Une source dans son "porte-source" ne peut évidement pas être utilisée telle quelle. Elle est incluse dans un appareils de Radiographie qui permet l’utilisation à distance . Composition Un appareil de radiographie gamma se compose essentiellement des éléments suivants: 50 Technologies des rayons ο§ 51 Technologies des rayons ο§ • Le projecteur : Elément de base destiné à contenir le prote source, à assurer la protection nécessaire pendant le transport et permettant d’utiliser le rayonnement ο§ dans des conditions bien définies 52 Technologies des rayons ο§ • La télécommande Permettant la mise en œuvre à distance du projecteur - Manuelle (plus simple) - Electromécaniques • La gaine d’éjection Conduit souple ou rigide destiné à guidé le prote source depuis le projecteur jusqu’à la position du travail. Elle comporte les dispositifs de raccordement au projecteur et de fin de course 53 Technologies des rayons ο§ • Les accessoires: Essentiellement des collimateurs panoramiques ou directionnelles pouvant se fixer directement ou en extrémité de gaine d’éjection 54 Technologies des rayons X • Rappelons que les rayons X prennent naissance au niveau du cortège électronique de l’atome . • Il faut donc des atomes. Ce sera la cible ou ANODE. • Il nous faut des projectiles pour désorganiser le cortège électronique des atomes de la cible, ce seront les électrons, émis par la CATHODE : • Il faudra communiquer une grande énergie à ces électrons pour qu’ils puissent agir sur les atomes. Ceci sera réalisé grâce à une haute tension (plusieurs centaines de kV) créée par un GENERATEUR HT, piloté par un PUPITRE de COMMANDE. • Le phénomène d’émission des Rayons X se réalisera dans un tube à rayons X. 55 Technologies des rayons X 1 . LE TUBE A RAYONS X • IL se compose de 03 parties essentielles. L’ANODE Cible en tungstène qui, sous l’impact des électrons émettra les rayons X. Elle est souvent appelée Anticathode en raison de sa forte densité (numéro atomique élevé) et de sont point de fusion élevé (3400°C) La CATHODE (ou canon à électrons) est un filament qui, chauffé par u faible courant électrique (quelques volts) émet des électrons. Ces électrons sont accélérés par la haute tension communiquée par le générateur. Les kV appliqués entre cathode et anode assurent la vitesse aux électrons Les mA correspondent au débit du tube X et assures le nombre d’électrons émis, donc le débit de rayons X qui en découle. 56 Production des rayons X 1. Electron Source : Tungsten Filament 57 Production des rayons X 1. Electron Source : Tungsten Filament Current 58 Production des rayons X 1. Electron Source : Tungsten Filament Current Free electrons 59 Production des rayons X 2. Accelerating Electron : Potential Difference -ve 60 +ve Production des rayons X 2. Accelerating Electron : Potential Difference -ve 61 +ve Production des rayons X 2. Accelerating Electron : Potential Difference -ve +ve Focusing cup concentrates electrons into a beam 62 Production des rayons X 3. Means of Halting Electrons : High Density Material -ve +ve Tungsten Target 63 Production des rayons X 3. Means of Halting Electrons : High Density Material -ve 64 +ve Production des rayons X Kinetic energy converted to Heat and X-Rays -ve X-rays / Bremsstrahlung 65 +ve Technologies des rayons X L’ENCEINTE SOUS VIDE En verre ou céramique, supporte Anode et Cathode, assure le vide nécessaire au passage des électrons et joue le rôle d’isolant électrique nécessité par la haute tension importante utilisée (plusieurs centaines de kilovolts). 66 Production des rayons X -ve X-ray tube is evacuated to create a vacuum 67 +ve Technologies des rayons X 11 . DIFFERENTS TUBES A RAYONS X Suivant le Pouvoir de Pénétration (kV) • Unipolaire : Pour lesquels l’anode est à la terre, et la cathode supporte un potentiel égal à la tension appliquée au tube (<150kV). Refroidissement par air ou par eau suivant application. • Bipolaire : Pour lesquels la haute tension appliquée au bornes du tube est équilibrée par rapport à la terre. Ces tubes sont généralement utilisés quand des tentions élevées sont nécessaires (>150kV) , refroidissement à l’huile 68 Technologies des rayons X Les tubes bipolaires sont généralement aisément identifiables par leur fenêtre de sortie situé au centre du tube Suivant le Forme de l’anode Cette forme déterminera la direction et la forme du faisceau de rayons X • Tube directionnels – Anode inclinée 69 Technologies des rayons X Cooling Head cooled with air/oil or water Target set into copper 70 Technologies des rayons X Cooling Rotating Target 71 Technologies des rayons X • Tube panoramiques – Anode plate ou conique 72 Technologies des rayons X 111. REFROIDISSEMENT DU TUBE X 99% de l’Energie apportée au tube est en fait perdue sous forme thermique. Il convient donc de dissiper la chaleur de l’anode. Plusieurs méthodes sont utilisées suivant le type de tube et l’utilisation de l’appareillage. • Refroidissement par eau perdu (ou par eau recyclée) • Refroidissement par huile afin d’isoler l’anode qui est portée à un potentiel positif . Cette huile sera elle-même refroidie dans un échangeur « huile – eau ». • Pour des questions de poids, on utilisera un gaz (SF6) qui jouera le rôle de refroidisseur et isolant (sous pression) • Les échanges thermiques se ferons dans l’atmosphère par l’intermédiaire de la surface de la gaine • Cycle « travail – repos »environ 2/3 , 1/3 ( dépend des conditions de travail et en particulier des kV et mA) 73 Technologies des rayons X IV. FOYER DU TUBE On appelle FOYER THERMIQUE la surface de l’anticathode (cible) bombardée par le faisceau d’électrons. On appelle FOYER OPTIQUE la projection du foyer thermique sur un plan perpendiculaire à l’axe du faisceau de rayons X émis (surface du foyer thermique vue côté pièces). 74 Technologies des rayons X En radiographie, lorsque l’on parle des dimensions du foyer, il s'agit le lus souvent des dimensions du foyer optique. Les dimensions des foyers des tubes les plus courants sont de 4x4 mm à 1x1 mm . Ils existent des tubes avec des foyers allant de 500 jusqu’à 5 μm Les tubes ayans un foyer de 50à 5 μm sont appelés tubes à MICROFOYER. V. GENERATEUR ET PUPITRE Le tube à rayons X à besoin de « périphériques » pour l’alimenter. Générateur Doit alimenter le tube à rayons X en haute tension accélératrice et en chauffage filament . Peut être couplé directement au tube X (appareils chantier) ou indépendant de celui ci (appareils d’atelier) 75 Technologies des rayons X La haute tension appliquée entre la cathode et l’anode peut être de deux types: • TENSION CONSTANTE • TENTION AUTO-REDRESSEE 76 Technologies des rayons X • A titre d’exemple, un tube à tension constante de 300 kV permet de contrôler des épaisseurs d’acier jusqu’à 80 mm, alors qu’en tension auto- redressée, on se limitera à des épaisseurs d’acier de 50 mm . • Les tubes à tension constante sont particulièrement bien adaptés pour des installations à poste fixe, et autorisent des taux d’utilisation élevés (24 H/24) • Les tubes à tension auto-redressée sont plus adaptés aux travaux sur chantier (dimensions et poids réduits), mais présentent souvent l’incovénient de nécessiter des temps de repos important. Pupitre Assure quand à lui : • La mise en route(clé de sécurité) • LA commande des kV et des mA • Les sécurités des kV, mA et KVA , refroidissement • Les sécurités de Radioprotection (lampes, sécurités des portes, clignotants) • Le temps de pose (minuterie) 77 Influence des kV et mA sur le spectre de rayonnement 1. INFLUENCE DES Kv La haute tension appliquée au tube (kV)influe sur la vitesse des électrons se projetant sur la cible Une augmentation de la tension permet donc d’obtenir un rayonnement de plus forte énergie (i.e de longueur d’onde π plus faible), donc plus pénétrant. Rappelons que 12,34 πβα΅’β = ( ππ Å) ππ LA HAUTE TENSION (KV) CARACTERISE LE POUVOIR DE PENETRATION DU RAYONNEMENT x 78 Influence des kV et mA sur le spectre de rayonnement 79 Influence des kV et mA sur le spectre de rayonnement 1I. INFLUENCE DES mA L’intensité du courant exprimée en mA caractérise le débit d’électrons se projetant sur la cible. Une augmentation de ce débit conduit à une augmentation de l’intensité du rayonnement X émis. L’INTENSITE DE COURANT DANS LE TUBE CARACTERISE LA QUANTITE DE RAYONNEMENT X EMIS 80 Influence des kV et mA sur le spectre de rayonnement 81 Loi d’absorption des rayons X Les rayons X sont atténués en traversant la matière en raison des différentes interactions possibles que nous venons de citer. L’atténuation de l’intensité du rayonnement X dépend : - De la densité du matériaux - De l’épaisseur totale traversée - De l’énergie du rayonnement CAS D’UN RAYONNEMENT MONOCHROMATIQUE COEFFICIENT D’ABSORPTION LINEAIRE La loi représentant l’absorption des rayons X est une exponentielle (loi de Beer) πΌ = πΌβ . exp (− μ . π₯) 82 - I : Intensité restante Iβ : Intensité initiale x : Epaisseur du matériau e : Base des logarithmes népériens (e=2,718) μ: coefficient d’absorption linéaire Loi d’absorption des rayons X 83 Qualité d’Image On va effectuer un cliché radiographique. Le demandeur de ce cliché désire que celui-ci ait une qualité donnée, afin d’y détecter les défauts éventuels intéressants. Il ne s’agit pas que ces défauts soient masqués par un cliché flou, trop sombre, trop clair etc…. C’est le problème de qualité d’image. I. DEFINITION de la Q . I C’est l’aptitude à détecter les défauts éventuels. Cette détection dépend de deux facteurs: β Définition β Contraste 84 Qualité d’Image La définition C’est l’aptitude à séparer deux points très rapprochées Trois facteurs jouent sur la définition : βͺ Le type de film (grain) βͺ Le flou géométrique βͺ Le diffusé Le contraste βͺ C’est la différence sur le film entre deux plages de noircissement ( on di d’une densité différente). βͺ Plus le contraste est grand, plus l’écart entre les plages est important. βͺ Exemple: Photo noir et blanc (échelle de gris) , images plus ou moins contrastées (puls ou moins dures) 85 Qualité d’Image Trois Facteurs influent principalement sur le contraste: βͺ Le type de film et conditions de développement. βͺ Le diffusé. βͺ Énergie du rayonnement et tems de pose (kV, mA, T)(filtration du faisceau) Il est intéressant de noter que le contraste se compose : 1. DU CONTRASTE OBJET : un objet d’épaisseur contraste à un contraste objet nul. 2. DU CONTRASTE FILM : qui vient renforcer ou adoucir le précédent permettant de mettre en évidence les défauts faible. Nous allons étudier les facteurs ayant le plus d’influence sur la qualité d’image. 86 Qualité d’Image 1I. LE FILM Les films que nous étudierons en détail plus loin, ont une influence considérable sur la qualité d’image. Définition et rapidité βͺ Les films ont des grains ( ou plus précisément des amas de grains)plus ou moins gros. Ceci a une influence capitale sur la définition et inversement sur la rapidité du cliché (on dit sensibilité) βͺ Gros grains : Rapidité Définition faible βͺ Gros grains : Lent Bonne définition βͺ Par exemple, un film A sera plus rapide qu’un film MX, mais donnera des images de moins bonne définition. 87 Qualité d’Image Contraste Les fabricants de pellicules sensibles caractérisent celles-ci par une courbe appelée courbe sensitométrique qui donne les densités en fonction de lumination (doses reçus). Rappelons que la densité correspond à un noircissement (on dit opacité) de la pellicule , c’est-à-dire à la faculté d’arrêter plus ou moins la lumière: - Une densité 2 ne laisse passer qu’un centième de la lumière - Une densité 3 ne laisse passer que 1/1000 , etc…… - Un film de densité 3 sera plus noir qu’un film de densité 2. - On mesure la densité avec un densitomètre. 88 Qualité d’Image Sur la courbe ci-dessous, on voit bien que pour une même différence de luminations on aura des différences de densités ( donc de contraste)plus élevées en deuxième point qu’en premières point , ce qui est plus favorable à l’observation des faibles défauts. CONCLUSION : Il est préférable de travailler dans les densités plus fortes, en contre- partie, les temps de pose seront plus élevés. . 89 Qualité d’Image 111. LE FLOU GEOMETRIQUE En lumière ordinaire (et ceci est également valable pour les rayons X et ο§ , dès que la source n’est pas ponctuelle, il y a derrière un objet création d’ombre et de pénombre . En ce qui nous conserne, cela détériore la qualité d’image en introduisant un flous géométrique qui détruis la définition l’image. Calcul du Flou Géométrique Fg= dxe D −e Dimensions en mm 90 Qualité d’Image Source non ponctuelle β Zône de pénombre Flou géométrique = largeur zône de pénombre βͺ La formule ci-dessus est calculée dans le cas le plus défavorable, c’est-à-dire qu’elle correspond au flou géométrique d’un point P en surface de la pièce. βͺ Le flou géométrique empêche de « séparer » sur le film les images de deux points P trop proches l’un de l’autre. βͺ L’épaisseur e de la pièce étant ce qu’elle est, on ne peut que jouer sur d et surtout D, avec en contrepartie une incidence sur le temps de pose. Calcul de D βͺ Il est souvent demandé de faire une radio avec un flou géométrique Fg donné βͺ La formule de base peut être adaptée et donne : 91 D= dxe Fg +e Qualité d’Image ATTENTION : pour d En toute rigueur, losque l’on a un foyer carré ou rectangulaire, il convient de prendre d comme étant la diagonale de celui-ci (donc la plus grande dimension). βͺ Cas d’une source de forme rectangulaire βͺ Cas d’une source de forme carrée. 92 π = ππ + ππ π =a π ( π=1,414) Qualité d’Image 1V. LE DIFFUSE Le diffusé Lorsqu’un faisceau X ou ο§ traverse un objet à radiographier, une partie des radiations incidentes est diffusée en tous sens par les atomes qui constituent cet objet βͺ Ce rayonnement diffusé réduit la netteté de l’image (définition) et cause un voile général qui en affaiblit le contraste. βͺ Ce diffusé sera d’autant plus important que les pièces à radiographier seront d’épaisseur importante et densité élevée. βͺ Le rayonnement mous (grandes ο§) favoriseront également l’apparition de ce diffusé. βͺ On peut avoir plus de diffusé que le rayonnement résiduel. 93 Qualité d’Image Diffusé par l’environnement La proximité des murs ou d’objets divers peut créer du rayonnement X ou ο§ diffusé Les salles d’irradiation doivent donc être convenablement rangées. 94 Qualité d’Image Diffusé par la piéce La traversée de la pièce par le rayonnement primaire provoque du diffusé Ce diffusé peut être en partie éliminée par les écrans renforçateurs au plomb ou par les filtres. La géométrie de la pièce peut parfois provoquer un diffusé important que l’on peut atténuer à l’aide des masques de grenaille de plomb ou des pièce de compensation. 95 Qualité d’Image V. LE RETRODIFFUSE Il s’agit au diffusé derrière le film. Il est fortement atténué en utilisant une feuille de plomb de 2 à 4 mm d’éapisseur servant de blocage. 96 Qualité d’Image VI. FLOU TOTALE Le flou totale est définit de la manière suivante : ft = fg 2 + fi2 + fd2 - fg : Flou géométrique fi : Flou interne fd : Flou dû ou diffusé Le flou interne est dû à l’interaction des électrons arrachés dans les écrans ou dans les film et qui ont suffisamment d’énergie pour impressionner plusieurs grains d’halogénures d’argent. On dit que les photons de forte énergie "donnent du grain ". 97 Contrôle de la Q. I Pour estimer la qualité d’un cliché radiographique, on se base sur la perception des détails de l‘image produite sur le même cliché par un Indicateur de Qualité d’Images « IQI« . β 1 Ν€ Ν¬ Ν€ Règle impérative L’IQI doit être fabriqué dans le même matériau que celui de la pièce à radiographier β 2 Ν€ Ν¬ Ν€ Règle impérative L’IQI doit être placé sur la pièce côté source de rayonnement (des dérogations particulières peuvent être accepté dans des cas particuliers). β Nous insistons sur le fait que l’IQI n’est qu’un moyen de contrôler la bonne exécution du cliché. - Il n’est pas là pour mesurer les dimensions des défauts perceptible (erreur courante). - Il permet, pour celui qui a demandé le cliché et celui qui l’a exécuté de parle le même langage. 98 Les différents I.Q. I 1. INDICATEURS À FILS La norme NF EN ISO 19232-1 « Essais non destructifs - Qualité d'image des radiogrammes Partie 1 : Détermination de l'indice de qualité d'image à l'aide d'indicateurs à fils », spécifie un dispositif et une méthode de détermination de la qualité d’image de radiogrammes en utilisant des indicateurs de qualité d’image à fils. βͺ Spécification des indicateurs de qualité d’image à fils β’ Dimensions, désignation Dimensions en millimètres Légende l : longueur des fils s : écartement des fils (entre axes) a : Espace pour marquage d’identification Indicateur de qualité d’image (à fils) 99 Les différents I.Q. I Le système d’IQI est basé sur une série de 19 fils dont les différents diamètres, les tolérances et les numéros de fils sont spécifiés dans le tableau suivant . Cette série de fils est partagée en quatre groupes (avec des recouvrements) de sept fils de numéros consécutifs, à savoir W 1 à W 7, W 6 à W 12, W 10 à W 16 et W 13 à W 19. Dans un IQI, les sept fils, d’égale longueur, sont disposés parallèlement les uns aux autres, chaque fil ayant une longueur uniforme, l, de 10 mm, 25 mm ou 50 mm . La désignation complète peut être abrégée et réduite au numéro du fil le plus épais de l’IQI (par exemple W 10) et au matériau du fil (par exemple FE), quand la référence à la présente partie de l’ISO 19232 est évidente. EXEMPLE : W 10 FE . 100 Les différents I.Q. I Numéros des fils, diamètres et tolérances 101 « Dimensions en millimètres » Les différents I.Q. I β’ Matériau Tous les fils d’un même IQI doivent être du même matériau. Ils doivent être disposés dans une enveloppe protectrice constituée d’une matière qui ne doit pas affecter l’indice de qualité d’image. Voir le Tableau suivant pour les matériaux utilisables pour les fils. β’ Marquage de l’IQI Le marquage apposé sur l’IQI doit fournir les informations suivantes: a) numéro du fil le plus épais (1, 6, 10 ou 13), indiqué à côté du fil le plus épais; b) lettres d’identification du matériau utilisé, par exemple FE; c) lettres ISO. EXEMPLE 10 FE ISO Les IQI ayant les lettres EN sont considérés comme étant identiques aux IQI ayant les lettres ISO. L’image radiographique du marquage ne doit pas provoquer d’éblouissement lors de la lecture. Il est recommandé que le pouvoir absorbant du marquage ne dépasse pas le double de celui du fil le plus épais. 102 Les différents I.Q. I Types d’IQI et matériaux du fil utilisés pour les groupes de matériaux correspondants 103 Les différents I.Q. I βͺ Utilisation des indicateurs de qualités d’image β’ Choix Les critères de choix d’un IQI doivent être le matériau soumis à essai et l’indice de qualité d’image escompté ou requis. β’ Disposition Lors de l’examen radiographique, l’IQI doit être placé sur la surface de la partie soumise à essai la plus proche de la source de rayonnement et la plus éloignée du détecteur. Si cela n’est pas possible, l’IQI peut être placé sur la surface de la pièce soumise à essai, côté détecteur. Pour indiquer que ce montage a été utilisé, l’image d’une lettre F doit être lisible sur le radiogramme, à proximité du marquage de l’IQI. L’IQI doit être disposé sur l’objet à un endroit où l’épaisseur est aussi uniforme que possible. Des dispositions de mise en place spéciales de l’IQI peuvent être indiquées dans les normes d’application. 104 Les différents I.Q. I βͺ Détermination de l’indice de qualité d’image La détermination de l’indice de qualité d’image doit se faire dans les conditions de lecture des radiogrammes spécifiées dans l’ISO 5580. Le numéro du fil le plus mince clairement visible sur le radiogramme doit être utilisé comme indice de qualité d’image. L’image d’un fil est considérée comme visible si l’on peut voir une longueur continue d’au moins 10 mm En général, l’indice de qualité d’image doit être déterminé pour chaque radiogramme pour lequel une vérification de la qualité d’image est requise. βͺ Nombre de plage visible Le nombre de fils visibles est déterminé par un examen visuel à l’aide d’un négatoscope. Un fil considéré comme visible s’il est vu sur la totalité de sa longueur . 105 Les différents I.Q. I βͺ Expression des résultats La qualité d’image est caractérisée de façon conventionnelle par l’épaisseur du gradin le plus mince donc le ou les fils sont déclarés visibles. Les codes ou exigences imposent la qualité d’image, elle généralement suffisante si éππππππππ π π πππ ππ ππππ πππ π éππππé π% = éππππππππ π π ππ ππèππ 106 Les différents I.Q. I 11. INDICATEURS À TROUS ET À GRADINS La norme NF EN ISO 19232-2 « Essais non destructifs - Qualité d'image des radiogrammes Partie 2 : Détermination de l'indice de qualité d'image à l'aide d'indicateurs à trous et à gradins, spécifie un dispositif et une méthode de détermination de la qualité d’image de radiogrammes utilisant des indicateurs de qualité d’image à gradins et à trous. βͺ Spécification des indicateurs de qualité d’image à gradins et à trous β’ Dimensions et désignation Dimensions en millimètres Indicateur de qualité d’image à gradins et à trous 107 Les différents I.Q. I Le système IQI est basé sur une série de 18 gradins d’épaisseurs différentes et de trous de diamètres correspondants spécifiés dans le Tableau suivant avec les tolérances et les numéros de trous. Ces gradins et trous sont répartis en quatre plages de six numéros de trous consécutifs, se chevauchant, à savoir H 1 à H 6, H 5 à H 10, H 9 à H 14 et H 13 à H 18. La désignation d’un indicateur de qualité d’image doit comprendre les lettres IQI, le numéro de la présente partie de l’ISO 19232, le numéro du plus petit trou spécifié dans le Tableau 1 (par exemple H 5) et le symbole du matériau de l’IQI (par exemple FE). EXEMPLE 108 IQI ISO 19232-2-H 5 FE Les différents I.Q. I Numéros et diamètres des trous, épaisseurs des gradins et tolérances en fonction de la plage d’IQI 109 « Dimensions en millimètres » Les différents I.Q. I β’ Matériau Toutes les parties de l’IQI doivent être du même matériau et noyées dans un revêtement protecteur qui ne doit pas affecter l’indice de qualité d’image. Voir le Tableau suivant pour les matériaux d’IQI courants β’ Marquage Le marquage apposé sur l’IQI doit fournir les informations suivantes: a) numéro du plus petit trou marqué à côté de celui-ci; b) lettres d’identification du matériau d’IQI utilisé, par exemple FE; c) lettres ISO. EXEMPLE H 5 FE ISO Les IQI ayant les lettres EN sont considérés comme étant identiques aux IQI ayant les lettres ISO. 110 Les différents I.Q. I Types d’IQI et de matériaux utilisés pour les groupes de matériaux correspondants 111 Les différents I.Q. I βͺ Utilisation des indicateurs de qualités d’image β’ Choix L’IQI doit être choisi en fonction du matériau soumis à essai et de ses épaisseurs. Chaque fois que possible, l’IQI doit être du même type de matériau que la pièce soumise à essai. β’ Disposition Lors de l’examen radiographique, l’IQI doit être placé sur la surface de la partie soumise à essai la plus proche de la source de rayonnement et la plus éloignée du détecteur. Si cela n’est pas possible, l’IQI peut être placé sur la surface de la pièce soumise à essai, côté détecteur. Pour indiquer que ce montage a été utilisé, l’image d’une lettre F doit être lisible sur le radiogramme, à proximité du marquage de l’IQI. L’IQI doit être disposé sur l’objet à un endroit où l’épaisseur est aussi uniforme que possible. Des dispositions de mise en place spéciales de l’IQI peuvent être indiquées dans les normes d’application. 112 Les différents I.Q. I βͺ Détermination de l’indice de qualité d’image La détermination de l’indice de qualité d’image doit se faire dans les conditions de lecture des radiogrammes spécifiées dans l’ISO 5580. Le numéro du plus petit trou clairement visible sur le radiogramme doit être utilisé comme indice de qualité d’image. Lorsqu’un gradin contient deux trous, les deux doivent être clairement visibles. En règle générale, l’indice de qualité d’image doit être déterminé pour chaque radiogramme lorsque l’examen radiographique exige une vérification de la qualité d’image. βͺ Nombre de plage visible Le nombre de trous visibles est déterminé par un examen visuel à l’aide d’un négatoscope. Si la plage comporte 2 trous, elle sera considérée comme vue si les deux trous sont détectés. 113 Les différents I.Q. I βͺ Expression des résultats La qualité d’image est caractérisée de façon conventionnelle par l’épaisseur du gradin le plus mince donc le ou les trous sont déclarés visibles. Les codes ou exigences imposent la qualité d’image, elle généralement suffisante si éππππππππ π π πππ ππ ππππ πππ π éππππé π% = éππππππππ π π ππ ππèππ 114 Les différents I.Q. I 111. INDICE DE VISIBILITE β Prendre les 2% (Fil) ou les 5% (Trou) de l’épaisseur à radiographier pour trouver le diamètre du fil ou trou qui correspond à la note zéro. Le numéro de ce fil ou de ce trou s’appellera n0. β Au moment de la lecture du radiogramme, on compte le nombre de fils ou plages (trous) visible, le numéro du plus petit fil ou de la plus petite plage s’appellera n1. La note ou l’indice de visibilité sera égal à : n = n 1 - n0 βΊ Si n est positif ou égal à zéro, la qualité d’image est bonne. βΊ Si n est négatif, la qualité d’image est insuffisante. 115 Les différents I.Q. I IV. SENSIBILITE I.Q.I La sensibilité S en % est donnée par la formule suivante : S% = Π€ ππ’ πππ’π πππ‘ππ‘ πππ π£ππ ππππ Π€ ππ’ πππ’π πππ‘ππ‘ π‘πππ’ π£ππ ππππ éππππ π ππ’π à πππππππππβπππ x 100 Plus la sensibilité est petite Plus la qualité d’image est grande 116 Films et laboratoire L’enregistrement de l’image radiographique peut se faire à l’aide d’un négatif appelé film. Le procédé le plus employé est l’utilisation d’un film radiographique . Le choix du film , l’utilisation de celui-ci et enfin son développement sont autant d’étapes pour l’obtention d’une image de qualité. 1. LE FILM RADIOGRAPHIQUE Il est constitué d’une feuille de plastique transparent recouvert sur ses deux faces (parfois une seule) par de la gélatine contenant des grains de sels d’argent (généralement du Bromure d’Argent). coupe d'un film 117 Films et laboratoire Classification Les films sont classés en fonction de leur sensibilité. La sensibilité se déduit de la valeur de l’exposition nécessaire pour obtenir, après traitement, une densité nette égale à 2.0 par application de la formule suivante: 10−2 πΊ= πΏ A NE PAS CONFONDRE AVEC SENSIBILITE DE DETECTION Les films peuvent être caractérisés par la grosseur des grains de Bromure d’Argent. Plus les grains sont gros, plus le film aura une réponse rapide (il sera plus sensible). Par contre sa définition (finesse de l’image) sera moins bonne. La rapidité relative des différents films est fonction des conditions de prise de cliché Energie, présence d’écran ….) 118 Films et laboratoire A titre d’exemple, dans le cas d’utilisation de films entre écrans ou plomb et d’un tube de 200 kV, on obtient les valeurs suivantes « Donnée constructeur développement manuel » KODAK AX : 1 MX : 2,4 M :4 R :9 AGFA GEVAERT D7 : 0,9 D5 : 1,8 D4 : 3,6 D2 : 13 Ce tableau est approximatif car il faut savoir que les rapidités relatives varient légèrement avec l’Energie du Rayonnement X ou ο§. D’autre part, l’expérience montre que les qualités de fabrication des pellucules sensibles varient dans une fourchette de l’ordre de 10%. Conditionnement Différents conditionnements sont proposés : • Boite de 100 119 Films et laboratoire • Ready pack: Chaque film est enfermé dans une pochette hermétique. Facilité d’emploi, mais plus cher. • Lead pack: En pochette numérique Film entouré de 02 écrans de plomb. Boite de 100 films VACUPAC – sous vide avec écrans plomb 0,027 mm • En rouleau: Pour usage bien particuliers (contrôle de longues soudures sur des tubes , chaudières , etc….) ROLLPAC Pb – Film en rouleau – avec écrans plomb incorporés 120 Films et laboratoire • Différents Formats: selon l’usage que l’on veut faire. Ne pas oublier la partie importante que prend le film dans le prix de revient d’un radiographie. Donc, choisir les dimensions du film en fonction de la pièce à radiographier. Stockage • Doit se faire à une température < 25°C et au sec • Doivent être tenus à bonne distance des sources de rayonnements et, si nécessaire, en tiroir et boite blindés (Pb). Si non , formation de voile parasite sur les films. • Éviter de stockés la où se trouvent les produits volatils. • Stocker les boites en position verticale. 1I. TRAITEMENT DU FILM • Une radiographie ayant été effectuée, le film placé derrière l’objet a reçu une certaine quantité de Rayonnement, quantité qui varie en fonction de l’épaisseur de matériau traversée. 121 Films et laboratoire • Sous l’effet de ces rayons X ou ο§, les grains de bromure d’argent, qui ont été touchés, ont été légèrement modifiés dans leur composition : c’est l’ IMAGE LATENTE. Celle-ci est invisible pour nous, il faut donc, par un traitement chimique approprié, rendre visible cette image latente. C’est le TRAITEMENT du film dont les étapes sont décrites ci après et dont le processus s’exécutera en Chambre noire. • L’image, après développement, est constituée de juxtaposition des grains d’argent métallique. Le développement est constitué de plusieurs étapes: 1. 2. 3. 4. 5. 6. 122 Révélateur Bain d’arrêt Fixateur Rinçage Agent mouillant Séchage Films et laboratoire 123 Films et laboratoire 1. Révélateur Le but du révélateur est de transformer les grains impressionnés en argent métallique par attaque préférentiel de sites métastables. Il faut agiter les films pour renouveler le révélateur à proximité de ceux-ci. Si la température du révélateur augmente, la rapidité de développement augmente aussi. Il est possible de modifier la température et le temps de développement, mais ceci joue sur les caractéristiques du film. La plage de température est généralement comprise entre 18 et 24°C. Lorsque l’on utilise un développement manuel, on régule le révélateur à 20°C et le temps de développement est de 5 mn, il est possible d’augmenter le temps de développement jusqu’à environ 8 mn sans trop modifier les caractéristiques du film. Le révélateur perd rapidement de son efficacité et il est nécessaire de le regénérer. Après une régénération, le révélateur doit être changé. 124 Films et laboratoire 2. Bain d’arrêt Après le temps de révélation, on trempe le film dans un bain d’arrêt constitué soit d’eau additionnée d’acide acétique, soit simplement d’eau renouvelée. Ce bain n’a pas d’influence sur le développement mais protège le fixateur de la pollution par le révélateur. 3. Fixateur Le fixateur comme son nom ne l’indique, fixe les grains d’argent métalliques. Pour faire, il élimine les sels d’argent non développés, laisse l’argent sous forme d’image et durcit la gélatine. La durée d’immersion dans le fixateur conditionne, en partie la conservation du film. En traitement manuel, le temps de traitement dans le fixateur est environ 15 mn. Le film perd sa couleur jaune pour prendre sa teinte définitive à la fin du temps d’éclaircissement (# 1mn). Au bout de 3 à 5 mn, le film peut être interprété et replongé dans le fixateur. 125 Films et laboratoire 4. Rinçage Le rinçage élimine toutes les traces de produits chimiques pouvant continuer de réagir avec le film. Le rinçage doit être soigné dans un bac avec renouvellement d’eau. La température de l’eau n’est pas critique et sera comprise entre 16 et 24°C. La durée de rinçage est comprise entre 20 et 30 mn. Un bon rinçage améliore considérablement la durée de conservation du film. 5. Agent mouillant Le film est trempé dans un bac d’eau additionnée d’agent mouillant. Ce bain évite, durant le séchage, la formation des gouttes d’eau et par conséquent, des traces de calcaire sur le film 6. Séchage Le séchage peut s’effectuer à la température ambiante, mais le temps de séchage devient très long. Une enceinte thermostatée avec circulation d’air de haut en bas permet en séchage d’environ 30 mn, Le séchage est complet lorsque les parties du film en contact avec les cadres sont parfaitement sèches. la sécheuse à rouleau est idéale. 126 Films et laboratoire 7. Dans le cas d’un laboratoire de développement manuel, on peut s’inspirer du plan ci-dessous : 127 Films et laboratoire RévélateurFixateur BANDES PMC Pré-exposées NDT Bandes pré-exposées pour le contrôle et surveillance du développement des films dans la chimie (automatique ou manuel) La bande de contrôle de traitement certifiée est un outil pratique, rapide et fiable, permettant de surveiller la qualité du système de traitement du film et de confirmer sa conformité aux normes des classifications de systèmes. Boite de 25 films pour le contrôle des systèmes films 128 Films et laboratoire Conditions de traitement manuel d’un film Action Table B - TRAITEMENT DU FILM APREPARATION C-EXPLOITATION 129 Lumière Chargement des films et écrans de plomb Sèche Déchargement des films et mise en cadre Humide 1 – Révélation Agitation des cadres pendant 10 s par minute eau 18° 19° 20° 21° 22° 23° 24° 6 minutes 5 minutes 30 secondes 5 minutes 4 minutes 30 secondes 4 minutes 3 minutes 30 secondes 3 minutes 2 - Rinçage Agitation et acide acétique 20° 1 minutes 3 - Fixage Retrait, réinterprétation après 5 minute 20° 20 à 40 minutes en lumière blanche 4 - lavage Eau courante 16° à 20° 5 - séchage Mesure et lecture densité Inactinique Air ambiant 1 à 4 heures Machine 70° maxi Interprétation , Archivage Sèche 15 à 60 minutes Les écrans Il existe deux types d’écrans: β Les écrans métalliques (généralement en plomb) β Les écrans fluorescents. On rencontre également des écrans fluorométalliques qui sont une combinaisons des deux. Ecrans en plomb Les écrans en plomb combinent les deux avantages suivant β’ Ils absorbent les radiations de basse énergie (rayonnement diffusés et secondaire. β’ Ils sont ionisés par le rayonnement et les électrons Compton arrachés impressionnent le film beaucoup plus sûrement que les photons. De ce fait, ils réduisent le temps de pose. Le facteur de renforcement des écrans au plomb dépend de la nature du rayonnement, du type de pièce. 130 Les écrans Pour que l’effet renforçateur et l’effet de filtration soient efficaces, il faut : β’ Un très bon contact entre écrans et film, β’ Des écrans propres et non rayés β’ une énergie suffisante des photons incidents(E > 100 KeV) Ecrans fluorecents Ces écrans émettent par fluorescence des radiations de faible longueurs d’ondes (UV, bleu, vert). Ce sont des radiations qui impressionnent le film. Le temps de pose peut être considérablement diminué, ceci au détriment de la qualités d’image. Filtre Les filtres sont utilisés pour modifier la nature des rayonnement. Les épaisseurs des filtres en plomb varient généralement de 0,5mm à 2,5 mm. 131 Les écrans Ils peuvent être situés entre ls source et la pièce pour durcir le rayonnement et, dans le cas, il augmentent la latitude et diminuent le contraste. Des filtres en cuivre snt généralement utilisés pour des tubes à rayons X : ils durcissent le rayonnement et améliorent la qualité d’image pour des pièces épaisses. Des filtres en plomb sont utilisés pour les rayons ο§. Ils peuvent être situés entre la pièce et le film pour limiter le diffusé créé par la pièce. Blocage Le blocage est constitué d’une plaque de plomb (2 à 3 mm) placés derriére le ou les films. Le rôle du blocage est d »éviter que le rayonnement rétrodiffusé vienne impressionner le film. Le blocage est indispensable pour obtenir une bonne qualité d’image. 132 Les écrans 1. CONSTITUTION DES CASSETTES Il est courant d’utiliser pour prendre un cliché, une méthode en simple film, ou en double film, avec ou sans écran. Les cassettes correspondantes sont constituées de la maniére suivantes: Simple film entre écran Double film entre écran 133 Les écrans Les écrans renforçateurs sont généralement en plomb. L’épaisseur est fixée dans certains cahier des charges. On peut s’inspirer du tableau suivant (valable pour l’acier) X <140 KV X 140 -200 X 140 -400 Ir 192 Co 60 X >1 MeV Antérieur 0 0,05 0,1 0,10 0,2 0,2 Postérieur 0,10 0,10 015 0,15 0,25 0,25 0 0,05 0,05 0,10 0,10 0,25 Sources mm intermédiaire Les écrans salins diminuent fortement le temps de pose, mais diminuent aussi la qualité d’image. Ils ne sont pas conseillés. Lorsque l’on utilise un filtre postérieur (postérieur à la pièce), le filtre est placé dans la cassette pour éviter sa détérioration. La cassette se compose de la manière suivantes: 134 Les écrans les filtres sont utilisés pour deux raisons précisent: β Limitation du diffusé par la pièce (uniquement pour de fortes épaisseurs). β Augmentation de la latitude d’exposition (dans ce cas, ils peuvent être antérieurs à la pièce). Leurs épaisseurs varient de 1 à 3 mm de plomb. Dans certain cas, d’autres métaux sont utilisés. Le blocage (situé derrière les films) limite le rétrodiffusé. 135 Les écrans Il est possible de calculer l’augmentation du temps de pose en considérant une épaisseur équivalente d’acier qui dépend du diffusé, donc de l’épaisseur de la pièce. 11. DIAPHRAGME ET MASQUE β Le diaphragme: placée en sortie du tube X ou de la source (on l’appelle aussi collimateur ou localisateur), il limitera le faisceau utile aux dimensions de la pièces à radiographier et évitera ainsi les diffués aux réflexions sur les objets environnants. β Le masque: fabriqué généralement en plomb et placé autour de la pièce, il limitera le diffusé qui détériore de façon considérable l’image des bords de la pièce. 136 Les écrans MASQUE 137 DIAPHRAGME Calcul des temps d’expositions 1 ° Cas : Rayons ο§ (avec abaque) T = temps d’exposition en heure Q = Facteur d’exposition en Ci . h à 1 m (voir abaque Acier /Iridium/Autres sources ) D = Distance source – film en mètre K = coefficient de rapidité des films N = Facteur correctif de densité β=1 N = 0,49 β = 1,5 N = 073 β=2 N=1 β = 2,5 N = 1,2 β=3 N = 1,4 β = 3,5 N = 1,7 A = Activité de la source en Ci 138 Calcul des temps d’expositions Abaque : Ir 192 139 Calcul des temps d’expositions Abaque : Co 60 140 Calcul des temps d’expositions 2 ° Cas : Rayons X (avec abaque) T = temps d’exposition en minute Q = Facteur d’exposition en mA.mn à 0,7 m (voir abaque Acier /Aluminium/Autres matériaux ) D = Distance source – film en mètre K = coefficient de rapidité des films N = Facteur correctif de densité β=1 N = 0,6 β = 1,5 N=1 β=2 N = 1,4 β = 2,5 N = 1,9 β=3 N = 2,3 β = 3,5 N = 2,6 mA = Débit maximale du tube à rayons X 141 Calcul des temps d’expositions Abaque : tube à rayons X 142 les constantes de calculs Couche de demi - atténuation : CDA Epaisseur de la couche d’une substance absorbante déterminée qui, interposée sur le trajet d’un faisceau étroit de rayonnement donné, réduit de moitié la valeur d’une grandeur liée au rayonnement (débit d’exposition, débit de dose absorbée). X1/2 - De l’énergie de rayonnement - De la nature du matériaux traversée Elle s’exprime en mm Constante spécifique de rayonnement ο§ Valeur de débit d’exposition (exprimé en coulombs par kilogramme-seconde) mesuré à 1 mètre d’un nucléide émetteur gamma dont l’activité est de 1 becquerel Γ 143 Elle s’exprime en R.h-1.Ci-1 à 1m les constantes de calculs Rayons ο§ Rayons ο§ Radioéléments T Energie moyenne en MEV 0,205 0,296 0,309 0,316 0,468 0,484 0,588 0,604 0,612 Période Constante Spécifique en R.h-1.Ci-1 à 1m Constante Spécifique en nA.Kg-1.Gbq-1 à 1m X1/2 X1/10 Epaisseur de demi-atténuation en mm Epaisseur de déci-atténuation en mm Béton ρ: 2,35 Acier ρ: 7,8 Plomb ρ: 11,35 Béton ρ: 2,35 Acier ρ: 7,8 Plomb ρ: 11,35 74 jours 0,05 0,97 60 12 4 180 40 12 1,17 1,33 5,27 ans 1,31 2,54 100 21 13 250 66 41 0,660 0,660 33 ans 0,35 0,68 80 18 9 220 50 19 0,084 0,084 127 jours 0,0045 0,0087 10 1,3 0,13 - 6,3 1,3 Iridium 192:192 Ir 0,35 Cobalts 60:60 Co 1,25 Césium 137:137 Cs Thulium 170:170 Tm 144 Energie ο§ en MEV Γ les constantes de calculs Rayons X Rayons X Tension du tube à rayons X (débit 1 mA ) kV 145 Constante spécifique en R.h-1.mA-1 à 1m Epaisseur de demi-atténuation en mm Filtre inhérente Fenêtre de béryllium 25 313 50 688 75 1000 100 1250 125 1250 150 1375 200 X1/2 Γκ Béton ρ: 2,35 Acier ρ: 7,8 Plomb ρ: 11,35 - 7 0,6 0,1 50 10 18 1,5 0,3 140 105 35 215 170 75 26 7 0,6 31 16 1,7 0,07 mm de cuivre 0,1 mm de cuivre O,5 mm de cuivre - - 20 10 70 - 250 115 300 170 les constantes de calculs Epaisseur équivalente Rayons ο§ L’usage des filtres est généralement imposé en fonction de l’épaisseur à radiographier. Sources Iridium 192 Cobalt 60 Epaisseur à radiographier Xf X < 30 mm 0,5mm 30 mm < X < 60 mm 1mm X > 60 mm 2mm ------------ 1mm Attention!!!: il y a des abaques qui ne tiennent pas compte de l’épaisseur du filtre. Calcul de l’épaisseur équivalente d’un matériau en acier ordinaire X e = X x Ce 146 - Xe = Epaisseur équivalente d’un matériau en acier ordinaire - X = Epaisseur réelle du matériau à radiographier - Ce = Coefficient d’épaisseur équivalente en acier ordinaire les constantes de calculs TENSIONS OU ENERGIES Ce 50 kV 100 kV 150 kV 200 kV 250 kV 3000 kV 350 kV Ir 192 Cs 137 Co 60 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Acier inox 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 1,1 Aluminium 100 0,08 0,08 0,12 0,18 0,18 0,35 0,35 0,35 Aluminium 2024 0,12 0,12 0,13 0,14 0,35 0,35 0,35 1,5 1,5 1,5 1,4 1,4 1,4 1,2 1,1 1,1 1,4 1,3 1,3 1,3 1,3 1,1 1,1 1,1 0,05 0,07 0,09 Plomb 14 12,5 11 10 7,5 4 3,2 2,3 Zinc 1,4 1,3 1,3 1,3 1,3 1,1 1 1 2 1,9 1,7 1,6 1.5 18 16 14 12 Matériaux Acier ordinaire Cuivre Laiton Magnésium Zirconum Uranium 147 0,05 0,05 2,4 Récapitulatif :Faire une « Radio » 1. CHOIX DES PARAMETRES β Choix du Film β Choix de la distance, en fonction du flou géométrique et du temps de pose disponible. β Choix de l’ IQI β Calcul du temps d’exposition. 11. MISE EN PLACE Mettre successivement en place β L’écran AR anti-rétrodiffusé β Film dans la cassette. β L’échantillon β IQI et repérage du cliché (chiffres et lettre en plomb). β Masque en plomb (éventuels) autour de la pièce 148 Récapitulatif :Faire une « Radio » β Pour les ο§ : montage du projecteur β Montage de la télécommande (en PREMIER). β Montage de la gaine d’éjection Ne pas oublier l’embout d’éjection ou le collimateur β Positionner l’embout d’éjection à bonne distance du film. Centrer le collimateur. 111. PRISE DU CLICHET β Pour les ο§ : β Ouvrir l’obturateur (le voyant se met au rouge) Ne plus passer devant l’appareil) β Evacuer les lieux β Sortir la source (compter les tours) β Mettre en marche le chronomètre 149 Récapitulatif :Faire une « Radio » 1V. FIN DU CLICHET β Pour les ο§ : le temps de pose étant passé, il s’agit de récupérer le film pour le développer. β Rentre la source (compter le nombre de tours) . β Vérifier à distance que le voyant est au vert (il doit s’y mettre automatiquement lorsque le projecteur est ne position automatique) β Retirer la clé β Rendre la cassette. V. DEVELOPPEMENT Attention à ne pas abimer le film los des manipulations de celui-ci. β Vérifier soigneusement la température du révélateur. 150 Récapitulatif :Faire une « Radio » V1. VERIFICATION Une fois sec, vérifier: β La qualité d’image (IQI) β La densité (densitomètre). β Stocker en lieu sur (archivage) 151 Accessoires de vérification ο° Vérification de la densité après exposition à travers un densimètre. ο°Analyse des films au moyen d’un négatoscope. 152 Accessoires de radioprotection Balise X et Gamma de chantier Dosimètre Radiamétre Matérialisation des zones 153 Consignes de radioprotection βͺ Vu la dangerosité des rayons X et gamma, certaines consignes doivent être respectées Une chambre noire protégée en plomb. Une porte blindée. Un balisage autour de la chambre. Des écrans renforçateurs. Un dosimètre. 154 Techniques radiographiques ο½ ο½ ο½ 155 Single Wall Single Image(SWSI) Double Wall Single Image(DWSI) Double Wall Double Image(DWDI) Techniques radiographiques ο½ Single Wall Single Image(SWSI) Panoramic Techniques radiographiques ο½ ο½ Single Wall Single Image(SWSI) Double Wall Single Image(DWSI) Techniques radiographiques ο½ ο½ ο½ Single Wall Single Image(SWSI) Double Wall Single Image(DWSI) Double Wall Double Image(DWDI) Techniques radiographiques DWSI DWDI Techniques radiographiques Identification ο½ Unique identification RW1 Techniques radiographiques Identification ο½ Unique identification ο½ Pitch markers A B RW1 Techniques radiographiques Identification ο½ Unique identification ο½ Pitch markers ο½ IQI’s A B RW1 Techniques radiographiques ο Le contrôle radiographique de soudures circulaires de tubes de diamètre extérieur compris entre 30 mm et 100 mm est réalisé par un tir en ellipse ou projection elliptique. La source est décalée d'une distance DES par rapport à l'axe de la soudure. Deux expositions décalées à 90° sont réalisées pour le contrôle complet de la soudure. ο Le temps de pose est déterminé sur les deux épaisseurs du tube traversées. La qualité d'image est déterminée à partir de la somme des deux épaisseurs de parois du tube. ο L'interprétation des deux cordons est réalisée simultanément. 163 Techniques radiographiques • • • • • Le contrôle radiographique de soudures circulaires de tubes de diamètre extérieur compris entre 90 mm et 500 mm est réalisé par un tir au contact. La source est placée sur la paroi extérieure du tube et le film est placé sur la paroi extérieure à l'opposé de la source. Plusieurs expositions sont réalisées pour le contrôle complet de la soudure. Le temps de pose est déterminé sur les deux épaisseurs du tube traversées. La qualité d'image est déterminée à partir de l'épaisseur de la paroi du tube avec sa surépaisseur de cordon. 164 Cas pratiques Contrôle des soudures GAZODUC 165 Contrôles par radiographie d'une qualification soudeur Cas pratiques G A Z O D U C 166 Cas pratiques Contrôle des soudures à la Centrale thermo solaire Lancement du crawler dans pipeline Développement des films 167