Uploaded by lรฉon Martin

UE 1.10M - Pathologies

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UE 1.10 - Anatomie, physiologie et pathologies
Pathologies
PARTIE 1 - Hyperkératose
๐Ÿฆถ Le mécanisme kératogénique
Pas de terminaison nerveuse au niveau de la peau. Kératinocytes = ç de l’épiderme.
Plusieurs couches = stratum
1. Couche cornée
2. Couche claire
3. Couche granuleuse
4. Couche épineuse
5. Couche basale
Kératinisation = processus de transformat° progressive des kératinocytes sous forme de ç mortes
La peau sert contre les agressions extérieures.
Parfois, cette kératinisation va au-delà de la physiologie :
- hyperkératose = effet épidermique, dont la cause est un déséquilibre (bio)mécanique qui va
provoquer une surchage élective sur certaines zones.
- Les pressions qu’on reçoit sont normalement bien réparties : sauf que non ici =
hyperpression.
Mécanisme kératogénique :
Facteurs extrinsèques
Chaussure à talons :
- Chevauchement
- Conflits
- Déformations
- Déroulement du pas contrarié
Chaussures ouvertes : flexion des orteils, risque de griffes d’orteils
Chaussures décolletées ou bas de contention : avant pied comprimé
Facteurs intrinsèques
Morphotype du pied
- Osseux
- Potelé
Malformations congénitales :
- Syndactylie : 2 jusqu’à 4 orteils soudés
- Polydactylie : orteil(s) en plus
- Ectrodactylie : orteil(s) en moins
1
PARTIE 2 - Les callosités/Les durillons : des formes d’hyperkératose
Hyperplasies de la couche cornée, déclenchées par des pressions/frictions répétées.
Forment une plaque uniforme +/- épaisse.
Callosités
Hyperkératose peu épaisse et diffuse sur une grande zone.
- Micro traumatismes répétées sur une grande surface.
- Non douloureuse.
Ex : tour du talon, bord latéraux du pied, avant pied, zones pulpaires…
Durillons
Hyperkératose épaisse et diffuse sur une zone + concentrée.
- Plus épais au milieu.
- Assez uniforme.
- Aspect vitreux.
- ø nucléus (≠ cor).
- Un durillon peut cacher un cor.
- Survenue lente et progressive.
- Bouge avec la peau.
- Non douloureux.
Traitement
Exérèse au bistouri (lame plate) par couche
- Ou lame de gouge (concave, incurvée, convexe horizon)
- Notre palpation permettra mesurer le volume/l’épaisseur.
- On peut badigeonner la zone avec un tampon avec de l’alcool à 70° : rend
l’épaisseur de la cornée translucide.
- Ou sur une peau très sèche : antiseptique moussant (lame glisse+++)
Abrasion à la fraise diamantée (derminator) (micromoteur)
- Pratique car marche sur la peau mais aussi l’ongle.
- Peau sèche et fine +++
Abrasion chimique (exérèse)
- Cas très particuliers
Complicat° des
callosités : les
rhagades
Évolut° possible
des durillons : la
macération
2
-
= Crevasses au talon
= Lorsque la callosité va s’ouvrir jusqu’au derme vascularisé et
innervé.
Empêche la cicatrisation…
Exérèse jusqu’au berge de la peau.
Mettre pommade cicatrisant + pansement occlusif (conserver humidité).
Vu que c’est une plaque épaisse, elle peut faire PRESSION sur le derme et l’abîmer.
- Une zone blanchâtre apparaît.
- Légèrement inflammé.
- Il faut lui mettre un pansement ou « padding » (matière un peu épaisse qui va
prendre le poids du corps et pas appuyer sur cette zone) = DÉCHARGE PARTIELLE
PARTIE 3 - LE COR
Dé nition
- Type particulier d’hyperkératose = « kératome »
- Indurat° limitée de la couche cornée (+ superficielle) de l’épiderme
- Sorte de « clou » kératosique en forme de cône de base circulaire (qui se retrouverait en
surface) et la pointe de ce clou (dans la profondeur, en faisant pression sur le derme)
- Blanchâtre ou jaunâtre, peut être sombre
- Comme tous les hyper-kératose : devient translucide avec alcool 70°
- Plus la peau est sèche, plus le cor est dur
Ce qui le caractérise :
- Présence d’une ou pls zones denses « le nucléus » ou « le noyau du corps »
- Noyau = pointe du clou
- Peut avoir la forme d’un cercle « arciforme » โญ•
Mécanisme de
survenue
- Le cor se situe TOUJOURS dans une zone de compression ÉTROITE et RÉPÉTÉE
Ex: articulation inter-phalangienne
- Sous l’influence de cette pression très localisée (entre chaussure et os), va créer d’abord une
hyperplasie de la couche cornée
- Est douloureux (la pression de la pointe sur le derme + le cor ne bouge pas)
Types de cors
๐Ÿ”ฉ COR DUR : comporte 1 ou pls nucléus
- Sur la pulpe des orteils/zone interphalangienne/replis unguéales/sous la tablette unguéale
(sous l’ongle)/plantaire sous une tête métatarsienne
๐Ÿ‘ COR MOU OU « ŒIL DE PERDRI » :
- a subi la macération, dans l’espace interdigitale, et nucléus rouge foncé qui va être cernée
par une zone blanchâtre = +++ blanche +++ macération
- Faut pas oublier d’enlever la callosité en face !
Pression de 2 saillies osseuses !!!
๐Ÿฉธ COR VASCULAIRE :
- Hypothèse 1 : inflammation du derme qui provoque une induration/invagination de papilles
vasculaires (les derniers petits vaisseaux) entre derme et épiderme
- Hypothèse 2 : la pointe du clou kératosique finit par, à force de faire pression, blesser le
derme = microhématome
๐Ÿง  COR NEUR-VASCULAIRE :
- Pareil mais touche les terminaisons nerveuses qui vont passer la barrière de la couche de
l’épiderme (la douleur persiste même en enlevant la pression)
๐ŸŒพ COR GRANULEUX OU « MILIAIRE » :
- Très petite taille
- Des « pseudo-cors » : catégorie des dyskératoses d’origine métabolique
(dysfonctionnement de cause métabolique)
- À la plante des pieds/talons (pas forcément sous des zones de P°)/enchâssés dans les
callosités/durillons
- Docteur lelièvre : ces cors sont constituées de cholestérine
fi
3
-
Localisation
Cor plantaire : quand mauvaise répartit° de P° (sous toutes les têtes métatarsiennes)
Cor enchâssé dans un durillon : têtes métatarsiennes déformées
Cor sous la tubérosité inférieure du calcanéus
Cor interdigital : entre les orteils, généralement mou, 4ème/5ème+++ mais aussi dur
Cor dorsal (articulations inter-phalangiennes) : si on a une griffe proximale mais aussi
distale ou un orteil en marteau on peut en avoir 2
- Cor pulpaires : chaussure (griffe qui provoque P° sur l’orteil et le bout chaussure),
douleur +++ dur/vascu/neuro-vascu
- Cor de l’hallux valgus (excroissance osseuse) : cor dur enchâssé dans un durillon
- Cor du 5ème orteil
- Cor sous-unguéal
- Cor péri-unguéal ≠ ongle incarné (plaie)
Et autres…
Traitement
- Excision - énucléation (lame 15 + pince pressel) : on enlève puis le noyau
- On découpe le bord du corps, on soulève avec la pince, et tangentielle à la frontière cor/
derme jusqu’à la pointe on découpe petit à petit, en 1 fois
- Turbines + boules : diamètre de plus en plus fin pour le nucléus
Complications
- ๐Ÿ’ง Format° d’une « bourse séreuse » ou « hygroma » au niveau du derme (orteil en griffe)
- Excision du cor
- Conseils de chaussage
- Possibilité de tannage de la peau en regard de l’hygromètre : ASSÈCHEMENT
- ๐Ÿ”ฅ et lorsqu’il s’enflamme : « bursite »
- Excision du cor
- Libération de la bursite
- Nettoyage de la cavité au sérum physiologique
- Méchage drainant
- Pansement
- Décharge de la zone
- voire une inflammation : «
- Inflammation/ulcération
4
PARTIE 4 - LE PAPILLOME TRAUMATIQUE (ou MÉCANIQUE) ๐Ÿฉธ
Dé nition
- Hyperkératose caractérisé par l’INCLUSION dans le derme des PAPILLES DU DERME
HYPERTROPHIÉES
- Normalement l’épiderme n’est pas innervé ; dans cette hyperkératose y’a du derme qui
« déborde un peu »
- Généralement enchassé dans un durillon
Mécanisme de
survenue
- Comme chaque hyperkératose : Hyperpression ponctuelle et répétée, voire permanente en
charge
- À la ≠ du cor : irritation du derme => zones de vasodilatat° => hypertrophie papillaire =>
inclusion des papilles hypertrophiées dans l’épiderme (cherche à passer la frontière)
Causes :
- La patient se soigne tout seul, arrache/gratte la couche cornée et va mobiliser l’épiderme,
et derme va devenir irrité
- … Ou va mettre le derme à nu (rasoir) ๐Ÿช’
- … Ou lorsqu’il a un derme mal vascularisé (fumeurs) ๐Ÿšฌ
Étiologie
-
Diagnostic
différentiel
PAPILLOME TRAUMATIQUE
Griffe d’orteil fixée (ø mobilité) (tête métatarsienne avec trop d’appui)
Hallux Rigidus (ø flexion dorsal/plantaire) (mécanique)
Pied creux antéro-interne (vers le dedans)
Quintus Varus…. (méta intérieur et tête extérieur)
- Contours irréguliers
- Disposition et forme irrégulière des papilles
- Siège : face plantaires des têtes méta ou de P1 de l’hallux, bords des talons
VERRUE
- Contours…
- Disposition…
COR VASCULAIRE/NEURO VASCULAIRE
- Siège : face dorsale des articulations interphalangiennes, zones pulpaires
Complications
- Saignement à l’excision ๐Ÿฉธ => INFECTION
Traitement
- Exérèse de l’hyperkératose et ENLEVER l’hk tout en ne touchant pas aux papilles
- Couches successives (difficile par irrégularité du relief)
- Bistouri + on abrase avec la turbine
Prévention
- ๐Ÿ’ Convaincre le patient de ne plus se soigner seul (mauvais outils, pommades ??)
- ๐Ÿฆถ Si on repère l’origine : proposer orthèse plantaire, SAE (semelle pour affect°
épidermique : cor plantaire/papillome pour 1ère tête métatarsienne)
- ๐Ÿ› Pas de bain chaud (vasodilatation)
fi
5
PARTIE 5 - KÉRATODERMIES PALMO-PLANTAIRES (KPP) ๐Ÿงต
Dé nition
- Ensemble de pathologies cutanées caractérisées par une hyperkératose des paumes de mains et des plantes
de pieds
- 3 groupes distincts :
- KPP héréditaires
- Génodermatoses avec KPP
- KPP acquises
KPP héréditaires
- Anamnèse familiale (l’histoire de la maladie du patient : diabétique…)
« J’suis comme mon père… »
- Dès la petite enfance ๐Ÿ‘ง sans qu’il y ait de facteurs extrinsèques/intrinsèques !!!
- 3 formes différentes :
- DIFFUSES :
- KPP de Vörner (hypérkératose diffusé jaunâtre, érythémateuse (rouge), +++
délimitée), dans 1/3 liée à une hyperhydrose)
- KPP de Greither (même jusqu’au pied/tibia) ๐Ÿฆต
- FOCALES :
- KPP striée
- KPP en îlots : Pachyonychies congénitales => épaississement de l’ongle et
dyschromie (couleur rouge), hyperkératose sous-unguéal
- PONCTUÉS/PONCTIFORMES :
- Apparition + tardive, rarement avant 10 ans
- Petites kératoses localisées entre 3 à 5 mm de diamètre
- Ressemblance avec des verrues mais SANS papilles donc sans ๐Ÿฉธ
- Ressemblance avec corps milliaires mais ici HÉRÉDITAIRE et non métabolique
Génodermatoses avec
KPP
Ici les patients sont atteints d’une maladie génétique sur l’ensemble du corps.
Mais certaines génodermatoses sont caractérisées par des KPP dont :
- Ichtyose (ou ichtyose congénitale avec des altérations unguéales):
- format° sur la peau d’écailles ๐Ÿ 
- crevasses +++
- Épidermolyse bulleuse
KPP acquises
Tout le monde peut les avoir.
-
Étiologie mécanique (sports comme gym ๐Ÿคธ )
Étiologie d’origine infectieuse (champignon/bactérie/virus/microbe) comme le papillormavirus
Étiologie d’origine médicamenteuse/hormonale/circulatoire/paranéoplasique
Kératose ponctuée idiopathique (dont on ne connaît pas l’origine)…
Eczéma (maladie d’origine tégumentaire…)
Psioriasis
D’ailleurs si la peau est souvent touchée par le stress, c’est que les ç de la peau ont une origine commune avec
les ç nerveuses (viennent du même tissu embryonnaire) !
Traitement
- KPP héréditaires/Génodermatoses avec KPP : TTT symptomatique local
- Crème kératolitique à base d’urée
- P° pharmaceutique avec de l’acide salicylique dans la vaseline dans un pansement occlusif
- … Ou avec de l’acide lactique qui va hydrater (mais moins efficace)
- TTT systémique
- KPP acquises : TTT étiologique
Complication
fi
6
- Infect° MYCOSIQUE ๐Ÿ„ (car chaleur des chaussures et tout !!!)
PARTIE 6 - LES ÉPIDERMOMYCOSES ๐Ÿ„
- Ce sont des AFFECTIONS CUTANÉES qui ont pour origine une ATTEINTE PARASITE produite par un
Dé nition
CHAMPIGNON MICROSCOPIQUE qui va se développer dans la COUCHE CORNÉE de l’épiderme.
- Une 100aine peuvent ê à l’origine des mycoses de la peau = épidermomycoses.
- Ce sont des maladies peu invalidantes mais gênantes.
- Pas de ctagérogie de population spécialement cible.
- Étude sur 150 podo :
- 37% des patients présentaient une mycose cutanée (épidermomycose) ou unguéale
Prévalence Localisation
(onycomycose).
- De ces 37%, 87% présentaient une mycose cutanée + unguéale.
- 78% étaient situés dans les espaces interdigitaux => intertrigo
- 6% à la plante du pied
- Il peut y avoir sur les plis de la peau (obèse)
Différents types
2 types :
- Les dermatophytes :
Trichophyton Rubrum :
-
-
les champignons les + responsables
filamenteux
kératinophiles+++ ๐Ÿ˜‹
muqueuses épargnées ! ๐Ÿ˜ฎ๐Ÿ’จ
๐Ÿ‘จ Anthropopophile (=propre à l’Homme)
+++ Kératinophile
Ongles, poils, HK plantaire
+++ Persistant
Sols humides (et peut survivre rien qu’avec l’eau)
Epidermophyton Floccosum โ„ :
-
๐Ÿ‘จ Anthropophile
(-) Tenace (ne pénètre pas aussi profond, reste en surface)
+++ plante des pieds
+++ espace interdigitaux
โ›” JAMAIS AU NV DES ONGLES ET POILS
Tricophyton mentagrophyte :
- Intertrigo inflammatoires ๐Ÿ”ฅ (= espace interdigital rouge)
- Les levures :
- les champignons saprophytes (micro-organisme qui vit au dépend des matières
organiques inertes) des tubes digestifs et des muqueuses ๐Ÿ˜ฑ
- deviennent PATHOGÈNES seulement au contact de l’HUMIDITÉ ๐Ÿ’ง
- entre les orteils +++ sous les plis +++
Candidat Albicans
- +courant
fi
7
Signes cliniques
โœ‹
DANS LES ESPACES INTERDIGITALES OU INTERTRIGO :
• Forme minime :
- Erythème léger entre 3/4ème espace et sous le 5ème orteil
- Squames blanches qui accompagnent (morceaux de peau)
• Forme classique :
-
Érythème
Suintement
Peau blanchâtre qui se décolle sur le bord de l’érythème
Fissure (peut ê douloureuse)
• Forme évoluée :
-
Atteint les espaces voisins + zone sous-diaphysaire VOIRE monter sur le dos du pied
Membrane blanche épaisse adhérente
Fissure quasi-constante
« athletic foot »
• Forme surinfectée :
-
๐Ÿงซ Infection bactérienne associée
๐Ÿ”ฅ Orteils enflammés, rouge, gonflés, douloureux
Pli sous-diaphysaire
Suintant voire purulent
• Candidose :
- 1ère espace interdigitale โ›” ET PAS PLANTE DES PIEDS.
- ๐Ÿ”ฅ Inflammation +++
๐Ÿฆถ
MYCOSES DE LA PLANTE DU PIED :
• Forme minime :
- Rougeur discrète
- Fines desquamations (plis cutanés + marqués) => passe inaperçu
- Observation : s’il avait vraiment les pieds sèches, ses 2 pieds le seraient…
• Forme classique :
-
Couche cornée épaissie
Plis marqués, blanchis
Desquamations sèches + bordure rouge
Démangeaisons modérées (prurigineux ou prurite)
• Forme sévère :
- Signes cliniques + marqués
- Démangeaisons + fréquentes
• Dyshidrose associée :
8
- Papules ou phlyctènes
-
Facteurs favorisants
Diagnostic différentiel
โœ‹
Chaleur
Défauts d’hygiène
Travail en milieu chaud et humide
Port de chaussures de sécurité
Pratiques sportives (โ›ต ,๐Ÿ„ )
INTERTRIGO
โ–ช L’hyperhidrose (ou hyper-sudation) :
- Pieds massérés par la transpiration => zones blanchâtres
Mais elles sont plutôt à l’inté
- Hyperdermolyse : créer des petits « trous » ou vacuoles => caractéristique
๐Ÿฆถ
โ–ช
PLANTE DU PIED
Psiorasis :
- Plaque rouge bien délimitée
- Il en a partout !
โ–ช Eczéma :
- Prurit bcp + intense
- Vésicules + bords très MAL limités
โ–ช Érysipèle :
- Staphylocoque dorée
- C’est chaud
- Étendu sur le devant de la jambe
โ–ช Dermatose plantaire juvénile
- Très fréquent !
-
Touche seulement l’enfant ๐Ÿง’
Pied très sec et squameux
JAMAIS sur les EID
Chronique et récidivante
โ–ช Hyperkératose
- Y’a des rougeurs ici…
- Étiologie mécanique (sur les points d’appuis) alors que les mycoses osef
Analyse biologique
On recherche présence champignon sur la zone lésée.
๐Ÿ„ Analyse mycologique :
- Prélèvement par écouvillonnage (boule de coton sur tige)
- Examen direct
- Mise en culture
๐Ÿงซ Analyse bactériologie :
- Recherche d’un staphylocoque
Traitement
fi
9
LOCAL : antifongique (n’existe pas de résistance), faut OBSERVANCE + COMPLIANCE + FRÉQ
Quelques exemples :
- Les imidazolés :
- Miconazole : Daktarin*
Kétoconazole : Kétoderme crème
- Isoconazole : Fazol*
Econazole : Pévaryl*
- Terbina ne : Lamisil, crèm/sol, Lamisilate Ciclopirox Olamine : Mycoster*1% crem/sol
Faut faire les 2 pieds !
TRAITEMENT PER OS (ORAL) ET PRÉVENTION :
- Réservée aux mycoses très étendues
- Spectre plus large
- Moins d’effets 2ndaires
- Uniquement prescris par médecin ๐Ÿง‘โš•
Quelques exemples :
- Griséofulvine : Griséfuline
- Terbina ne : Lamisil
- Triazolés (itraconazole) : Nizoral, Sporanox
Prévention
fi
10
- Conseils d’hygiène
- Savon pH acide
- Si candidat : pH neutre
- Linge de toilette pour usage personnel
- Lessive haute T° + désinfectant
- Repasser les serviettes
- Éviter chaussettes/chaussures serrées
- On peut sortir la chaussette de la chaussure/botte (aération)
- Désinfecter les objets contaminés avec les poudres antifongiques
- Utilisation du talc
PARTIE 7 - LES ONYCHOMYCOSES
- Ce sont des AFFECTIONS FONGIQUES qui ont pour origine une ATTEINTE PARASITE produite par un
Dé nition
CHAMPIGNON MICROSCOPIQUE qui va se développer dans l’APPAREIL UNGUÉAL de l’épiderme.
- Dermatophytes, levures, moisissures
- Impact possible sur la vie quotidienne
Prévalence
Localisation
Formes cliniques
-
Pas de population cible
37% des patients : mycose cutanée ou unguéale
87% des patients atteints : mycose cutanée ET unguéale
-
Sous-unguéale distolatérale (extrémité + côtés)
Superficielle
Sous-unguéale proximale (près de la matrice de l’ongle, en amont des cuticules)
Périonyxis (autour de l’ongle/tablette unguéale) (« Panari »)
โžก 43% des onychopathies d’orteils !
• Onychomycose sous-unguéale distolatérale :
-
La + fréquente
Pénétration par l’hyponychium (au niveau du sillon de l’ongle puis jusqu’au lit)
HK sous-unguéale + détachement de la tablette unguéale
Évolution jusqu’à la zone matricielle
Onychodystrophie totale (déformation de la tablette unguéale complète)
• Leuconychie (blanc ongle) mycosique superficielle :
-
Bcp + rare
Pénétration depuis la surface externe
Trauma local
Taches blanches uniques/multiples distinctes qui se développent par coalescence (#terminator)
Lame unguéale plâtreuse ≠ leuconychie vraie
• Onychomycose sous-unguéale proximale :
-
Très rare
Rentre directement dans la matrice
Leuconychie profonde sous-unguéale au niveau de la lunule (partie proximale)
Évolution vers une onychodystrophie totale
Sur terrain immunodéprimé
≠ onychomycose sous-unguéale distolatérale évoluée
• Périonyxis :
Facteurs favorisants
Complicat° possibles
fi
fi
fi
11
-
๐Ÿ”ฅ R° inflammatoire du pourtour de l’ongle
๐Ÿ„ Infect° par un champignon saprophyte (levure)
๐Ÿงซ Infect° 2nd bactérienne (staphylocoques, streptocoques…)
Assez souvent chez les jeunes en pleine puberté…
Micro-traumatismes répétés (dermatophytes++)
Malposition des orteils
Insuf sance circulatoire, dé cit immunitaire, diabète, prédisposition familiale…
Macérat° (levure++)
Travail en milieu chaud et humide
Port de chaussures de sécurité
Pratiques sportives (โ›ต ,๐Ÿ„ )
- Dissémination
- Surinfection dans les terrains fragilisés (insuffisance circulatoire etc…)
- Peut provoquer épidermomycose
Diagnostic différentiel
โ–ช Psioriasis unguéal :
- Plaque rouge bien délimitée
- Il en a
โ–ช Dystrophie par micro-traumatismes répétés
Avant tout TTT : PRÉLÈVEMENT MYCOLOGIQUE !!!
Et le résultat doit tjr être interprété en fct° des SIGNES CLINIQUES. Même si négatif.
Dermato : pls semaines chauffer l’eau
Levure : en peu de temps
Traitement
En fct° du stade.
TTT jusqu’à ce que l’ongle a poussé.
On demande au podo un contrôle régulier.
๐ŸŸข Mycose débutante
- Solutions filmogènes (vernis)
- Ciclopirox 8% : Mycoster® vernis
- Amorol ne 5% : Locéryl® vernis
- Fraisage
- Avulsion chimique :
- Urée + lanoline + vaseline blanche : Onyster®
- Urée + bifonasole (imidazolé) : Amycor-onychoset®
โšซ Mycose anciennes, multiples et/ou atteinte matricielle
- TTT per os
- Prescript° médicale
- Effets 2ndaires, risques hépatiques
- Ex:
- Griséofulvine : Griséfuline®
- Terbina ne : Lamisil®
- Itraconazole : Sporanox®
Périonyxis
fi
fi
12
PARTIE 8 - LES ENGELURES ou ÉRYTHÈME PERNIO ou PERNION
Dé nition
- C’est une lésion ÉRYTHRO-CYANIQUE des EXTRÉMITÉS qui s’accompagnent d’un RÉCHAUFFEMENT
D’UN PRURIT TENACE calmé par le grattage (terminaisons nerveuses dysfonctionnants).
- = Acrosyndromes vasculaires (ensemble de symptômes en mê temps qui touchent les extrémités sur le
système circulatoire)
- Impact possible sur la vie quotidienne
Prévalence
-
๐Ÿ‘ฉ jeunes et minces
๐Ÿ‘ด personnes âgées
๐Ÿ‘ช terrain familial et maternel dans 50% des cas (maladie de Raynaud #Quentin)
Dysréactivité micro-vasculo-tissulaire dans 68 à 80% des cas
Localisation
Extrémités :
- Orteils et talons
- Bord externe des pieds
- Mains - oreilles - nez
- Récidive 2/an
Signes cliniques
• Tableau typique :
- Plusieurs papules violacées = plaque érythro-cyanique in ltrée
(zone sous l’orteil violette/bleue avec une frontière pas nette)
- Lésions uniques ou multiples
- Œdème
• Tableau atypique :
- Ces papules pvt ê des phlyctènes, ou miliaires…
Facteurs déclenchants
- douleur
Complicat° possibles
Diagnostic différentiel
-
๐Ÿฅถ Station debout prolongée au froid humide modéré (8° à 10°)
๐Ÿšต Pratique du vélo par temps froid
โฒ Perte de poids
๐Ÿ’Š Prise de certains médicaments (24% des cas)
- Ulcération (7% des cas)
โ–ช Érythrème polymorphe :
- Pas de notion de saison
- Gagne le membre ou cuir chevelu, pas que les extrémités
โ–ช Lupus érythémateux
- Gagne les autres membres (oreilles, nez…)
โ–ช Autres pathologies vasculaires… (acrosyndrômes)
- ๐ŸŸข TTT :
- Vaso-actif + polyvitaminose
- ๐Ÿ”ฅ : Dermocorticoïdes (inflammation)
Traitement
- ๐Ÿ”ด Contre-indications :
- B-bloquants
- Vasoconstricteurs par voie orale
- Dérivés de l’ergot de seigle
Prévention
+++
fi
fi
13
PARTIE 9 - LES GELURES
Dé nition
- C’est une lésion LOCALISÉE qui va être causée par le FROID par une EXPOSITION +/- prolognée dans
une température NÉGATIVE <0°.
Localisation
Extrémités (orteils et talons, bord externe des pieds, mains/oreilles/nez…) :
- Pieds : 57%
- Mains : 46%
- Visage : 17%
- Genoux, poignets : 1,5%
Signes cliniques
• Tableau typique :
- Cyanose persistante + phlyctènes (+ ou - étendues, + ou - nécrotiques)
• Phase primaire :
-
Au moment de l’action/du refroidissement du gel
Tissus atteints livides et froids
Anesthésie induite par le froid ๐Ÿฅถ
Vasoconstriction périphérique artérielle + veineuse + dégradation des échanges ç
=> PROCESSUS DE NÉCROSE ou MORT CELLULAIRE ๐Ÿ’€
• Phase secondaire :
-
Au moment où on récupère l’alpiniste
Réchauffement
Se forme un œdème +/- important en amont des lésions
Zone de lésions marquées (cyanosées)
Peu sensible au toucher +++
12 à 24h après avoir été secouru :
- Phlyctènes (hématiques, séro-hémorragiques)
- Peuvent ê très volumineuses, 3 à 4j et ensuite elles se rompent
• Phase tardive :
-
2 à 3 semaines après l’exposition au froid
Lente, progressive
Cicatrisation des tissus revascularisés
Gangrène sèche des zones dévitalisées => SILLON D’ÉLIMINATION (bien délimité) (irréversible)
• Les stades de la gelure :
En fonction de :
- Délai entre déclenchement et PEC (prise en charge)
- Degré d’exposition au froid
- Facteurs favorisants
Facteurs déclenchants
- douleur
- ๐Ÿฅถ Température extérieure négative et processus accéléré si vent et humidité (gêne à la circulation,
hypoxie, déshydratation)
- ๐Ÿง— Courant chez les alpinistes
fi
14
Autre classi cation
Double classification :
- Diagnostic
- Évolutive
- Gelures super cielles 1er degré (au réchauffement -> érythème + petites traces de cyanoses)
- Guérison rapide 3 à 4 jours. Pas ou peu de séquelles.
- Gelures super cielles 2ème degré (sensibilité émoussée + phlyctènes claires/séreuses)
- Guérison en 10 à 15j. Séquelles possibles.
- Gelures profondes 2ème degré (cyanoses+++)
- Guérison 21j. Nécrose limitée au derme. Séquelles fréquentes.
- Gelures profondes 3ème degré (ø sensiblité + phylctènes séro-hématiques + plus de pouls)
- Guérison très longue. Nécrose profonde. Séquelles inévitables.
Traitement
-
Prévention
- Prévention de l’inflammation
- Prévention de l’infection
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Réchauffement dans un bain à 38°
Vasodilatation
TTT de la douleur
TTT chirurgical
PARTIE 10 - LES TROUBLES SUDORAUX
- 2 types de glandes sudoripares :
Dé nition
- Glandes éccrines :
- 3 à 5 millions (en moyenne 100 à 200/cm2)
- Réparties de façon ≠
- Glandes tubuleuses : glomérule sudoripare et conduit sudorifères
- Canal sécréteur simple au départ ; puis forme une spirale, et au bout : pore cutané
- Le glomérule est situé dans le derme profond : lieu product° de la SUEUR PRIMITIVE
- Constituée de plasma
- 99% d’eau
- 1% substances minérales
- 0,5% substances organiques
- Subit qq transformat° puis devient SUEUR DÉFINITIVE
- Substances minérales (chlorure de sodium/potassium…)
- Substances organiques (acide lactique, urée…)
- Peut ê réabsorbée au niveau de la couche cornée = PERSPIRATION
- TRANSPIRATION/SUDATION = évacuation de la sueur par les pores de la peau
- Glandes apocrines :
- Zones axillaires et génitales et aréoles mammaires
- Fonctionnelles à la puberté ๐Ÿง’
- Dans le derme profond
- Toujours liées à un follicule pileux (passe par le poil)
- Sueur +++ riche en LIPIDES (laiteuses) ๐Ÿฅ›
- Rôle :
- véhiculer des messages olfactifs spécifiques ๐Ÿฑ
- facteurs émotionnels ๐ŸŒˆ
Pas sur :
- Lit de l’ongle
- Organes génitaux
- Lèvres
La sudation
-
1L/jour en moyenne
Varie en fonction de la T° extérieure/de la production d’efforts physiques
L’organisme met en fctment + de glandes eccrines que la normale et celles-ci vont augmenter leur sécrétion
Les efforts pvt directement influencer = facteurs psychiques
-
๐Ÿ˜ฑ Peur, stress
๐ŸŒถ Consommation de plats épicés, de boissons chaudes
๐ŸŒˆ Sécrétions hormonales
๐Ÿค’ Fièvre
- Inodore puis oxydation => mauvaise odeur ๐Ÿคข
- Concentrat° de l’odeur dépend du siège
- Varie en fct° du type de stimulation de la glande
Les rôles
• Thermorégulation du corps
• Maintien de l’hydratation cutanée (conserver le rôle de barrière, souple et extensible)
• Élimination de certaines déchets (urée, acide lactique…)
• Adhérence et préhension (limite les glissement)
• Propriétés antiseptiques et antifongiques
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1. Dysfonctionnement du volume de sécrétion de sueur
• HYPOHIDROSES (pas assez)
-
Anhidrose totale = très rare, congénitale
Pas de poils =
Intolérant à la chaleur
Anhidrose totale = TTT chirurgical de l’hyperhidrose
Hypohidrose :
-
++ freq
Acquise
Dans certaines maladies neurologiques, ou système endocrinien ou dermatoses
Pb de thermorégulation +++
Peau sèche/squameuse/dure/chaude/prurit
- TTT : corps gras + conseils d’hygiène + éviter savons agressifs/bains
• MILIAIRE SUDORALE
- Déficit de sudation liée aux pores bouchées :
RÉTENTION SUDORALE
- Prurit
- + freq ๐Ÿ‘ถ (plis cutanés, bras, palmoplantaires…)
- TTT : Bains freq + ventilation de la peau + lotion
asséchante sur les vésicules
• DYSHIDROSE
-
Dysfonctionnement sécrétion sudorale, mal répartie
Vésicules prurigineuses, souvent regroupées en bouquets
Paumes de mains, plantes des pieds, espaces interdigitaux
Récidives, infect° possible
TTT : pommades + lotions asséchantes + dermocorticoïdes +
bains de permanganate de potassium
2. Variation de l’odeur de la sueur
• BROMHIDROSE
- Def : Éphidrose accompagnée d’une odeur fétide par macération des téguments.
Celle-ci est due à la dégradation des enzymes et de la fermentation des acides gras et de l’ammoniac.
- Favorisée par le manque d’hygiène/vêtements synthétiques/circulation de retour difficile
- Liée à la kératolyse
• URIDROSE
- Sécrétion de sueur à l’odeur de l’urine
- Trouble associé à une insuffisance rénale
- TTT étiologique (cause de la maladie) et médical => soigner les reins
3. Variation de la couleur de la sueur
• CHROMHIDROSE
- Sécrétion de sueur colorée
- LIÉE AUX GLANDES APOCRINES
- Diagnostic différentiel : teinture transférée sur la peau
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• HYPERHIDROSE (trop) (quand elle dure trop longtemps)
- Sécrét° excessive de sueur = suractivité des glandes eccrines
- Pathologies associées :
- Acrocyanose et phénomène de Raynaud
- Infect° fongique et bactérienne liée à la macération
- Eczéma de contact
- Kératose ponctuée paume et plante
- 2 types :
- Hyperhydrose localisée (ou éphidrose) :
- freq 12-15% dès > 15 ans
- localisée palmaire : stimuli émotionnelle
- + freq chez le jeune homme ๐Ÿ‘จ
- Favorisée par le type de chaussâtes
- Le + souvent primitive (vient toute seule) ou
essentielle
- Lié au système nerveux végétatif
- Provoque de la macération + blanchissement/
ramollissement + favorise phlyctènes ou œil de
Perdri + kératolyse (trous partout)
- Peut ê secondaire à une lésion neurologie ou
sympathectomie
- Hyperhydrose généralisée :
- 2ndaires à une autre pathologie (endocrinienne, neurologique, infectieuse, prise de médoc…)
Répercution
Traitement
- Gêne
- Problème social = restriction de participation
- Stimulus émotionnel va augmenter… cercle vicieux ๐Ÿ˜ž
Déceler les mauvaises habitudes du patient => conseils d’hygiène (pas de bains chauds ๐Ÿ› )
- Opérer un séchage minutieux
- Porter des bonnes chaussures
- Porter des chaussettes… qui peuvent être synthétiques
- Changer les chaussures tous les jours
- TTT antifongiques dans les chaussures
- RÉGULER et non stopper la sudation
(topiques à usage externe, crèmes, poudres, lotions… ayant une visée ASTRINGENTE et ASSÉCHANTE)
- Plaies : badigeons (bétadine dermique, éosine)
- Chlorure d’aluminium (controversé actuellement) (genre etiaxil)
Autres TTT :
- Hyperhidrose localisée auxiliaire : Botox (= Toxine botulique de type A)
- Hyperhidrose localisée : TTT de physiothérapie = la ionophorèse (bains d’eau)
โš  Pas sur un patient ayant un pacemaker, femmes enceintes ๐Ÿคฐ
- Hyperhidrose généralisées : Acetylcholine (mais trop effets secondaires)
- Homéopathie :
-
Silicea : bromhidrose plantaire
Jaborandi : transpiration excessive des mains
Thuya occidentalis : hyperhidrose axillaire avec bromhidrose
Chine Rubra : transpiration nocturne
- ๐Ÿชด Phytothérapie : la sauge ou le noyer
- ๐Ÿฅƒ Aromathérapie : huiles essentielles
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PARTIE 11 - LES VERRUES
Dé nition
- TUMEURS ÉPITHÉLIALES BÉNIGNES qui touchent la peau et les muqueuses provoqués par un
papillomavirus humain (HPV1, HPV2, HPV3…) en provoquant une VACUOLISATION des kératinocytes.
- On a donc une lésion SUPERFICIELLE, CIRCONSCRITE et CONTAGIEUSE.
Prévalence
- 7 à 10% de la population française
- Très fréquentes chez l’enfant ๐Ÿ‘ถ
- 20% des jeunes
Localisation
- Dos des mains et pieds
- Sur des zones découvertes ou en contact avec des zones infestés (chaussettes)
Épidémiologie
- Contagiosité ++ โžก
RÉSISTANCE ++ des HPV
- Contamination direct ou indirect (surfaces humides)
- Auto-contamination
Facteurs
favorisants
- Immunodépression
- Sujets à risque :
- ๐Ÿ˜ž Immunodépressifs
- ๐Ÿ‘ง Enfants et ado
- ๐Ÿ˜ฅ Hypersudation
- Autres facteurs : pratiques sportifs, fréquentat° des sanitaires collectifs
Formes cliniques 1. Dos du pied
• VERRUES PLANES (pas assez)
- HPV 3, 10, 28
- lisses, grisâtres, indolores, peu épaisses, circulaires
• VERRUES VULGAIRES
- HPV 2
- Verruqueuses, amas kératosiques chargés de virions, grises +/- foncée, fine
2. Plante du pied
• VERRUES VULGAIRES
- Idem, HPV2
- Pas de bouquets, on voit délimitation
- Hyperkératosiques
• MYRMÉCIES
- HPV 1
- Zones de pression, peu nombreuses, récidivantes +++ freq +++ jeunes ๐Ÿ‘ง
• VERRUES TRANSLUCIDES
- HPV 60, 63
- Associées aux myrmécies, bouquets, douloureuses, rondes, petites
• VERRUES EN MOSAÏQUE
- HPV 2
- Damier hyperkératosique, peu douloureuses, multiples et superficielles
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Diagnostic
différentiel
Verrue plane
Verrue vulgaire
Verrue
Verrue sujet âgé
Verrue plane
Myrmécies
Verrue mosaïque
Verrue plates et translucides
<=======> Molluscum contagiosités
<=======> Hyperkératose mécanique (cor, papillome traumatique)
<=======> autres tumeurs bénignes (pseudo kystes mucoïdes, fibromes, chéloïdes, etc…)
<=======> Carcinomes épidermoïdes
<=======> Molluscum contagiosités (maladie de Bowen)
<=======> Cor plantaire
<=======> Kératodermie
<=======> Hyperhidrose
Traitement
๐Ÿ’ฌ Faut-il traiter ?
« Régression spontanée » - immunité durable
Chez l’adulte :
- 60% la verrue régresse spontanément après 2 ans
- Souvent précédé par une inflammation
๐Ÿ’ฌ Comment traiter ?
Lésion bénigne, superficielle.
๐Ÿ—ฏ Éviter tout risque de séquelles.
Cela ne sera pas sans conséquences.
Effet placebo non négligeable.
๐Ÿงช Keratolytiques :
- Acide salycilique, vaseline salicylée (Kérafilm®, Duofilm®, Verrufilm®)
- Précautions à prendre
- Suivi nécessaire
โ„ Cryothérapie :
- Azote liquide
- Cryopen®
๐ŸŸข Verrucide® :
- Acide glycolique
- Réservé aux professionnels
- Marche pas à tlm
๐Ÿ’Š Homéopathie :
- Cornées et dures : Antimonium Crudum
- Douloureuses et saignent facilement : Thuya Occidentalis
- Moles et indolores : Dulcamara
๐Ÿฅƒ Aromathérapie :
- HE cannelle écorce + HE sarriette
- HE thuya occidental + HE armoise blanche + HE ravintsara aromatique
Suggestions…
La prof demandait à un enfant de prendre une feuille, y dessiner son pied, y indiquer l’emplacement de
la verrue puis un soir de lune planter cette feuille dans la terre : le lendemain il n’avait plus rien.
4.
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PARTIE 12 - L’ONGLE INCARNÉ ou ONYCHOCRYPTOSE
Dé nition
- Bord latéral de la lame unguéale qui exerce des contraintes sur les tissus mous. Finit par faire une
effraction/lésion. Cette dernière peut apparaître :
- En zone disto-latérale ou médiale.
- Sur tout le long du sillon.
Vient du latin « unguis incarnatus » (« ongle dans la chair ») ou onychocryptose (« ongle caché »)
Résulte tjr d’un con it entre la lame unguéale et le bourrelet cutané.
Plus rarement entre lame unguéale/lit de l’ongle.
Étiologie traumatique : contraintes d’origine intrinsèque ou extrinsèque
- โš™ TOUJOURS D’ORIGINE MÉCANIQUE
- Physiologiquement : tablette unguéale lisse et glisse
- Possibilité d’une infect°
Localisation
Formes cliniques
Mécanisme de survenue : effraction des parties molles dans le sillon
(souvent en distolatéral du sillon)
- ๐Ÿฆถ Au niveau des pieds (+++ pression)
- Hallux +++
• Forme aiguë
1. Stade initial (ou de l’inflammation)
-
๐Ÿ”ฅ Inflammation
Aucun suintement
Douleur modéré à forte
Douleur à la pression, au passage de la gouge mousse
Rougeur de l’hallucinée
Pas de tuméfaction (ø de marque)/suppuration
2. Stade de la suppuration
-
Liquide, juste avant l’infect°
10j après l’effraction
Ongle encore accessible dans le sillon
Douleur aiguë
Exacerbée à la palpation
Bourrelet rouge/chaud/tuméfié
Suintement - suppuration
๐Ÿ”ฅ Inflammation possible de la zone matricielle
3. Botryomycome
- 15j après le stade 2
- Même que le stade 2 + botryomycome
ou granulome pyogénique ou bourgeon charnu
- Def R° : petite tumeur vasculaire
• Une certaine forme de chronicité
- Si le patient ne consulte pas en face aigu…
Le botryomycome va s’épidermiser et va envahir
- Épaississement des tissus péri-unguéaux
- Voire en stade évolutive avancée,
à une hypertrophie acquise du bourrelet
fl
fi
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Facteurs favorisants
• FACTEURS INTRINSÈQUES :
-
Cause multifactorielle
Hypertrophie des bourrelets péri-unguéaux
Fragilité du sillon : hyperhidrose, vieillissement de la peau, diabète…
Déformat° de l’avant-pied : supraductus, HV…
Troubles statiques de l’avant-pied et du pied
Hypercourbures de la plaque unguéale : ongles en volute, en tuile de Provence, en pince ou en éventail…
• FACTEURS EXTRINSÈQUES :
-
๐Ÿ‘  Port de chaussures trop étroites/talons trop hauts
๐Ÿงฆ Port de bas de content°
โšฝ Traumatismes
โœ‚ Mauvaises coupes d’ongles :
éperon ou effract° du sillon
Pression sur celui-ci => ongle incarné
- ๐Ÿ’Š Médoc
Diagnostic différentiel
Stade 1
Stade 3
<=======> Cors péri-unguéaux
<=======> Fibrokératome* (qq qui se lave avec eau chaude+javel)
*fibre+kératine, petite tumeur sous l’ongle
Traitement
en fonction de la lésion
• TTT CURATIFS (STADES 1, 2, 3)
-
Compresses stériles, tube gaze, micropore
Sérum physio/eau oxygénée/chlorhexidine/tulle gras/pommade antibiotique
Pince à ongle incarné/Burin ou Lame de 15/Fraise bâtonnet/Turbine
Gouge mousse + pince à écharde (Pressel)
Lime de Black
1. Stade 1
- Antisepsie de la zone enflammée : • Nettoyage du sillon au sérum physio
• Repérage et détersion de la zone de plaie (H2O2)
- Coupe de l’ongle : élimination de l’éperon
- Pansement antiseptique : méchage
- Suivi du patient
2. Stade 2
- Antisepsie de la zone enflammée : • Nettoyage du sillon au sérum physio
• Repérage et détersion de la zone de plaie (H2O2)
- Coupe de l'ongle
- Si éperon non accessible : on mèche quand même (pour assécher) et soulager ๐Ÿ”ฅ
- Pansement antiseptique : méchage (avec le tube bétadiné => limite suppurat°)
- Suivi du patient (au bout de 24h on peut voir si la bétadine a été efficace pour l’assèchement)
3. Stade 3
- Antisepsie de la zone enflammée : • Nettoyage du sillon au sérum physio
• Repérage et détersion de la zone de plaie (H2O2)
tulle
- Réduire taille du botryomycome : • Soit mèche\/bétadine
• Soit mèche pommade antibiotique (prescript°)
• TTT chimique ou physique
- Coupe éperon ou dégagT ongle : • Pince à ongle incarné
- Vérification du sillon
- Pansement antiseptique : méchage
- Suivi du patient
• Burin ou lame de 15
• Turbine
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Patient avec un ongle
incarné qui repousse
(récidive)
TTT chirurgicaux
• TTT CHIRURGICAUX
- Chirurgie sur partie molle : Dés-enfouissement de l’ongle
- Technique dubois : déssection en entaillant d’un quart d’orange
- Transposition de Tweedie : suturer le lambeau en le décalant un peu (on rabaisse de
chaque côté les bourrelets)
- Chirurgie sur partie molle + matrice + tablette : Correction de courbure
- Matricectomie chirurgicale partielle (Carl EMMERT) : ø d’ongle
- Phénolisation partielle : le phénol détruit chimiquement les ç matricielles (๐Ÿ† )
Prévention
• Éducation du patient
- ๐Ÿ› Conseils d’hygiène
- โœ‚ Conseils de coupe d’ongles
- ๐Ÿ‘ž Conseils de chaussage
• Orthonyxies
• Orthoplasties
Quelques mots sur les
orthonyxies….
23
Une fois que la peau a cicatrisé, on glisse une mèche entre sillon et le bord de l’ongle (tampon amortisseur).
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