BIOLOGIE 2022-2023 COURS DE Mr.BOUTIN Athénée Robert Catteau Chapitre 1 : Les niveaux d'organisation du vivant La notion d'espèce On peut définir celle-ci comme une population ou un groupe de population dont les membres peuvent se reproduire les uns avec les autres dans la nature et donner des descendants viables et féconds. L'individu est organisé Un organisme est composé de différents systèmes qui assurent son bon fonctionnement. Chaque système est constitué de différentes unités fonctionnelles, les organes (chacun est constitué d'un agencement de tissus). La cellule est l'unité fondamentale du vivant. Si elle s'assemble avec d'autres cellules dans les organismes pluricellulaires, elle peut aussi constituer à elle seule un organisme unicellulaire. Les cellules contiennent des organites, elles sont un assemblage de macromolécules. Chapitre 2 : La chimie du vivant Les éléments du vivant CHNOPS (ou CHON) est un acronyme mnémotechnique permettant de retenir les six plus importants éléments chimiques composant les êtres vivants : le carbone, l'hydrogène, l'azote, l'oxygène, le phosphore et le soufre. Les êtres vivants sont donc constitués : - De substances minérales (des molécules d'eau et des sels minéraux) - De molécules organiques - Les molécules du vivant L'eau L'eau est une molécule inorganique indispensable à la vie. L'eau représente 65 à 70% de la masse totale d'un homme adulte (98% pour la laitue). L'eau a des fonctions nombreuses et importantes : 1 - Elle constitue le milieu où se déroule la plupart des réactions biochimiques. - Elle intervient même dans certaines d'entre elles : elle peut être un réactif ou un produit. - Elle permet l'hydrolyse des grosses molécules par des enzymes lors de la digestion - C'est un solvant ; elle transporte les substances en suspension ou dissoute. Les molécules organiques Une molécule organique est une molécule qui contient au moins un atome de carbone. Dans les vivants on distingue 4 grandes classes : les glucides, les lipides, les protides, les acides nucléiques. ➜ Les glucides Les glucides constituent les principales sources d'énergie des êtres vivants. Ils sont exclusivement constitués d'atomes de carbone, d'hydrogène et d'oxygène. On les classe en trois : les monosaccharides, les disaccharides et les polysaccharides. Un polymère est un composé constitué d'un grand nombre d'unités semblables ou identiques appelées monomères. ➜ Les lipides Ils sont constitués d'atomes de carbone, d'hydrogène, et d'oxygène, et pour certains de phosphore. Ils sont insolubles dans l'eau. On peut distinguer les acides gras, les triglycérides, les phospholipides et les stéroïdes (les lipides les plus simples sont les acides gras). Les triglycérides sont constitués de 3 acides gras reliés par une molécule de glycérol. Les phospholipides sont les principaux constituants des membranes plasmiques. Ils se rangent en bicouche de façon que les têtes hydrophiles soient dans le milieu aqueux et les queues hydrophobes face à face. Les stéroïdes sont caractérisés par la présence de 4 cycles carbonés. La testostérone et les œstrogènes sont des stéroïdes. ➜ Les protides Ils regroupent les acides aminés, les polypeptides et les protéines. Les acides aminés sont les composants des polypeptides et des protéines. Les polypeptides sont des polymères, les polypeptides diffèrent les uns des autres par la nature, le nombre et la séquence des acides aminés. Les acides nucléiques L'acide nucléique est l'ADN, chaque molécule d'ADN est formée de 2 brins enroulés en une double hélice. Chaque brin est un polymère composé d'une succession de nucléotides dont l'ordre code l'information génétique. Chaque nucléotide est formé d'un désoxyribose, d'un groupement phosphate et d'une base azotée. Il existe 4 bases azotées différentes dans chaque molécule d'ADN : l' adénine, la thymine, la cytosine et la guanine. 2 Chapitre 3 : la cellule, unité structurale du vivant Organismes unicellulaires et organismes pluricellulaires La cellule peut constituer à elle seule un organisme unicellulaire ou s' assembler avec d'autres cellules et former un organisme pluricellulaire. ➜ La cellule eucaryote renferme un noyau et des organites responsables de fonctions bien précises, elle est l'unité de base des êtres vivants pluricellulaires et unicellulaires. ➜ La cellule procaryote ne contient pas de noyau ni d' organites, elle renferme cependant de l'ADN et contient toutes les protéines nécessaires au métabolisme cellulaire. La taille de ses cellules est de l'ordre du micromètre. Les bactéries sont des cellules procaryotes. La cellule bactérienne La bactérie est un organisme unicellulaire, elle ne contient pas de noyau ni d’organite Les cellules eucaryotes ➜La cellule animale La membrane cytoplasmique est constituée de 2 couches de phospholipides dans lesquelles des protéines et d'autres molécules sont disposées irrégulièrement. Les molécules de phospholipide sont orientées de telle sorte que les queues hydrophobes se font face, les têtes hydrophiles sont au contact du cytoplasme. Le cytoplasme masse de substance limitée par la membrane cytoplasmique, à l'exclusion du noyau. Il est constitué : - Du cytosol, qui est une solution aqueuse claire, riche en substances dissoutes telles que les ions, les protéines et les glucides. - D'un très grand nombre d'organites Le cytosquelette assure des fonctions multiples : - 3 Il détermine la forme de la cellule. - Assure son déplacement et contraction. - Permet les déplacements des chromosomes lors des divisions cellulaires. Le noyau est limité par une enveloppe nucléaire. Dans le noyau on peut observer des filaments, la chromatine (qui sont des molécules d'ADN). Le réticulum endoplasmique Il est constitué d'un réseau de tubules et de sacs aplatis. On peut distinguer : - Le réticulum endoplasmique granuleux est couvert de ribosomes. Il synthétise les protéines. - Le réticulum endoplasmique lisse (aucun ribosomes). Il synthétise les lipides. Les ribosomes, petites structures qui associent les acides aminés en polypeptides. L'appareil de Golgi est le centre de triage et d'expédition des molécules. Les lysosomes sont des vésicules quittant l'appareil de Golgi et qui assurent la digestion intracellulaire. Les mitochondries sont des organites qui fournissent l'énergie nécessaire à la cellule pour la respiration cellulaire. ➜ La cellule végétale Les chloroplastes sont les organites responsables de la photosynthèse (elles contiennent de la chlorophylle qui leur donne leur couleur verte). La vacuole est une très grande vésicule qui occupe un grand volume de la cellule. Elle sert à emmagasiner de l'eau, des composés de réserve ou de déchets, elle peut aussi remplir la fonction des lysosomes. La paroi cellulosique est à la fois épaisse, rigide et perméable, constituée essentiellement de polysaccharides. Chapitre 4 : le cycle cellulaire Les différentes phases du cycle cellulaire Les cellules peuvent, à partir d'une cellule-mère, former 2 cellules filles. Elles passent donc par différentes phases du cycle cellulaire. Ce cycle est composé d'une interphase au cours de laquelle la cellule croit, fabrique des protéines, duplique son matériel génétique et multiplie ses organites, et de la mitose lors de laquelle la cellule se divise. L' interphase se déroule en 3 étapes : 4 ● La phase G1 : croissance de la cellule, quantité d'ADN Q ● La phase S : réplication de l'ADN, quantité d'ADN 2Q ● La phase G2 : poursuite de la croissance de l'ADN, quantité d'ADN 2Q La réplication de l'ADN La synthèse des nouvelles molécules d'ADN est catalysée par l'enzyme “ ADN polymérase”. Les liaisons hydrogènes sont rompus et la double hélice s'entrouvre. Par la complémentarité des bases azotées, des nucléotides libres sont placés en face des bases correspondantes. La réplication de l'ADN est semi-conservative : chacun des brins d'origine se retrouve apparié à un brin nouvellement formé. ADN et chromosomes Au début de la division cellulaire, les filaments s'individualisent : ils se condensent et s' épaississent pour former des chromosomes, visibles aux microscopes. Chaque chromosome est constitué de 2 chromatides réuni en un point nommée centromère, les 2 chromatides sont en faites les 2 filament de chromatides totalement identique résultant de la réplication d'une molécule d'ADN La mitose La mitose d'une cellule animale : La mitose consiste en un ensemble de modification ininterrompues, on peut la diviser en 4 autres phases : ● La prophase : la chromatine se condense en chromosomes ● La métaphase : les chromosomes s'alignent dans le plan médian de la cellule, ils forment la plaque équatoriale. ● L'anaphase : les deux chromatides de chaque chromosome se séparent. Les deux chromosomes-fils ainsi formes s'éloignent l'un de l'autre et se dirigent vers les pôles opposés de la cellule. ● La télophase : une enveloppe nucléaire se forme autour de la chromatine. Division du cytoplasme : cytocinèse. Rôles de la division avec la mitose : 5 ● La formation de l'embryon puis du fœtus à partir de la cellule œufs ● La croissance durant l'enfance et l'adolescence ● Le renouvellement des cellules morte ● La réparation des tissus ● Reproduction asexuée de certain eucaryote Chapitre 5 : Caryotypes et degré de ploïdie Le caryotype est une représentation de l'ensemble des chromosomes d'une cellule. L'analyse d'un caryotype permet de distinguer 2 types cellulaires principaux: les cellules haploïdes et diploïdes. ● Cellule haploïde : son caryotype montre un nombre n de chromosomes tous différents, on dira qu’il n’a qu’un jeu n de chromosomes. ● Cellule diploïde : son caryotype montre des chromosomes morphologiquement identiques deux à deux. ○ Un des deux chromosomes homologues provient de la mère et l’autre du père. ○ Une cellule diploïde possède 2 jeux n de chromosomes (2n chromosomes) ○ En dehors des gamètes (cellules reproductrice mâle ou femelle) toutes nos autres cellules (les cellules somatiques) sont diploïdes (23 paires de chromosomes). L'analyse du caryotype permet également de déterminer le sexe de l’individu. ● Les caryotypes de l’homme et de la femme sont identiques pour les 22 premières paires de chromosomes appelés autosomes, mais la 23eme paire, les gonosomes ou chromosomes sexuels, diffère chez l’homme (XY) et la femme (XX). Le caryotype est caractéristique de l’espèce ; le nombre de chromosomes des cellules d’une espèce donnée est généralement constant. Caryotypes de deux spermatozoïdes humains 6 Caryotype d’un individu de l’espèce humaine de sexe féminin (à gauche) et de sexe masculin (à droite). Chapitre 6 : Méiose et fécondation Dans la reproduction sexuée , chaque individu reçoit une combinaison unique de gènes ,les gènes transmis (parents à enfants) sont portés par les chromosomes. Chaque espèce possède un nombre de chromosomes qui lui est propre. Chez l’Homme , les cellules somatiques sont diploïdes ( 2n=46 ) ➜ 23 paires de chromosomes, 23 chromosomes d’origine paternelle et 23 d’origine maternelle. Les gènes sont transmis d’une génération à l’autre par des cellules reproductrices appelées gamètes ( spermatozoïdes ou ovules ). Elles sont haploïdes ( 1 jeu de 23 chromosomes ): Elles sont produites par des cellules spéciales, les cellules germinales que l’on trouve dans les gonades ( testicules et ovaires ). Le mode de division cellules somatique est la mitose et pour les gamètes il s’agit de la méiose . La fécondation L’union d’une gamète mâle et d’une gamète femelle est ce qu'on appelle la fécondation ➜ Fusion des noyaux et rassemblement des chromosomes d’origine maternelle et paternelle . L'œuf qui en résulte est un zygote et il est diploïde. La méiose et la fécondation caractérisent la reproduction sexuée. Ces processus permettent de maintenir le nb de chromosomes propre à l'espèce de gén. en gén. tout en produisant chaque fois un individu original. La méiose d’une cellule animal La méiose est précédée de la réplication de l’ADN. La méiose comprend 2 divisions successives comportant chacune 4 phases qui s'enchaînent. SCHÉMA 7 Mnémo technique : Pass a me taco chief 1. Interphase : Réplication de l’ADN Q → 2Q 2. Division réductionnelle ● Prophase l॥ L'enveloppe nucléaire se désagrège. ● Anaphase l Les chromosomes homologues se séparent aléatoirement et migrent chacun vers un pôle de la cellule. ● Métaphase l Les chromosomes homologues s’alignent dans le plan médian de la cellule ( formant la plaque équatoriale ). ● Télophase l et cytocinèse Séparation en 2 de la cellule. le nb de chrom. par cellule est réduit de moitié. 2 lots de chrom. arrivent aux pôles de la cellule. La cytocinèse* se produit , certaines espèces ont un nouveau noyau. *cytocinèse : séparation du cytoplasme Pourquoi “ division réductionnelle” ? ➜ À la fin de la télophase et de la cytocinèse chaque cellule-fille, haploïde n’a plus qu’un chromosome de chaque paire d’où le nom de division réductionnelle. 3. Division équationnelle ● Prophase ॥ Chaque cellule se prépare à une nouvelle division. n = 23 ● Anaphase ॥ Les 2 chromatides se séparent et vont vers les pôles opposés de la cellule. ● Métaphase ॥ Les chrom. à 2 chromatides se placent dans le plan médian de la cellule et forment la plaque équatoriale. ● Télophase ॥ et cytocinèse Décondensation des chromo. reforme la chromatine. L’enveloppe nucléaire se reconstitue. La cytocinèse se produit À la fin nous aurons 4 cellules-filles 8 Pourquoi “division équationnelle” ? Les chromatides sont réparties équitablement entre les nouvelles cellules d’où ce nom. Variation de la quantité d’ADN au cours de la méiose La diversité génétique La disposition aléatoire des n paires de chromosomes sur la plaque équatorial, peut ( théoriquement ) produire 2^n cellules haploïdes différentes. L’Homme et la femme peuvent donc produire chacun prèsde 8,4 million (2^23) gamètes différents. Crossing-over : Les chromosomes homologues appariés échangent des portions de chromatides. Ce qui produit des chromosomes contenant à la fois des gènes d’origine paternelle et des gènes d’origine maternelle. La fécondation va amplifier elle aussi la diversité génétique des descendants potentiels d’un même couple car le hasard s’y exprime également. 9 Comparaison de la mitose avec la méiose Mitose Méiose ● Mode de division des cellules somatique ● Mode de division des cellules germinales ● Une seule division ● 2 divisions ● Pas d'appariement des chromosomes homologues ● appariement des chromosomes homologues ● Pas de réduction du nb de chromosomes ( 46 ) ● réductions du nb de chromosomes de moitié ● Pas de variabilité génétique produite : ● variabilité génétique produite : 2 cellules- filles diploïdes génétiquement identique à la cellule-mère 4 cellules-filles génétiquement différentes les unes des autres et de la cellules-mère. Chapitre 7 : Les mécanisme de l’hérédité Généralisation des travaux de mendel ● Première loi de Mendel Les hybrides issus du croisement de 2 lignées pures sont toujours semblables entre eux . Ils sont semblables au parent du phénotype dominant. ● Deuxième loi de Mendel Les allèles associés chez les hybrides de première génération se séparent lors de la formation des gamètes ; chacun des gamètes ne contient donc plus que l'un ou l'autre des allèles qui étaient réunis chez l'hybride. En conséquence, le croisement des hybrides de première génération donne une génération d'individus semblables aux parents de lignées pures dans des proportions ¾ et ¼ . Définition et conventions ● 10 Un allèle est un facteur responsable de l'expression d'un caractère. Un individu possède 2 allèles par caractère tandis qu'un gamète n'en possède qu'un. 1. L'allèle dominant est celui qui a le la force d'expression la plus grande (représenté par une lettre majuscule). 2. L'allèle récessif est celui qui a la force d'expression la plus faible et qui pour se manifester , ne doit pas être en présence d'un allèle dominant ( il est représenté par une lettre minuscule) . ● Un organisme est homozygote pour un caractère lorsqu'il porte 2 fois la même allèle ; ligné pure -> homozygote ● Un organisme est hétérozygote lorsqu'il porte 2 allèles différents ; les hybrides de première génération issus de lignées pures différentes sont donc hétérozygotes. ● Le phénotype est l'expression du caractère présenté par un organisme. Il est écrit entre crochet. ● Le génotype d'un organisme pour un caractère est l'ensemble des 2 allèles du caractère étudié , il est donc représenté pour 2 lettres, une majuscule pour l'allèle dominant et une minuscule pour l’allèle récessif. Le test-cross Lorsqu’un individu présente le caractère sous sa forme dominante, il est impossible de prédire s’il est homozygote ou hétérozygote au premier abord. Pour connaître son génotype, il faut le croiser avec un individu homozygote de phénotype récessif. C’est le principe du croisement-test ou test-cross. ➔ Si la descendance est uniforme, l’individu est homozygote. ➔ Si la descendance montre les deux phénotypes statistiquement dans les mêmes proportions, l’individu est hétérozygote. La théorie chromosomique de l’hérédité Ils ( sutton et boveri ) suggèrent que les allèles correspondent à des versions différentes d’une portions de chromosomes qu’ils appelèrent gènes ; les allèles d’un même gène sont situé en un même locus c’est à dire un même emplacement sur chacun des 2 chromosomes homogènes. L’ADN, support universel des informations héréditaire l'ADN est la molécule de l'hérédité. Elle contient sous forme codée toutes les informations susceptibles de créer et de faire vivre un organisme, du plus simple au plus complexe, que ce soit un animal, un végétal ou une bactérie. L’expression des gènes et les mutations génétiques Les protéines sont responsables de la plupart des phénotypes des individus, comme la forme des graines du pois, la couleur du pelage des souris ou le groupe sanguin des Hommes. La présence, la structure ou l’absence de certaines protéines détermine ces caractères. ( L’albinisme est une affection héréditaire due à l’absence d’une protéine, la mélanine). 11 L’information nécessaire à la synthèse d’une protéine est portée par un gène, qui est une séquence de plusieurs milliers de nucléotides de l’ADN. L'information génétique est portée par les séquences d'ADN : les gènes. Le fait que chaque gène existe en différentes versions est à l'origine de la diversité génétique. La variabilité génétique est fixée par les facteurs de l'évolution : mutation, sélection naturelle, dérive génétique aléatoire et migration. Comment surviennent des mutations génétiques Les mutations sont des modifications de la séquence de nucléotides d’un gène, généralement dues à des erreurs de réplications d’ADN. Les mutations sont spontanées mais il existe néanmoins des facteurs environnementaux, des agents mutagènes, sont certaines ondes électromagnétiques ou certains produits chimiques. On peut distinguer les mutations germinales et les mutations somatiques : ● Mutations germinales : touchent les cellules sexuelles ou celle à l'origine des cellules sexuelles ; En cas de fécondation, l'allèle muté est transmis au descendant comme les autres gènes. Dans certains cas, il peut procurer un avantage génétique ou être défaillant, c’est la base de l'évolution. Il peut également être à l’origine de maladies génétiques. ● Mutations somatiques : touchent les cellules non sexuelles. Ne se transmet pas et effets limités à la cellule touchée. Mais il arrive que la mutations permette la multiplication incontrôlée de la cellule touchée, entraînant la création d'une tumeur ou d’un cancer. La transgénèse C’est le transfert d’un gène à un autre , elle permet de produire des organismes génétiquement modifiés. Exercices de monohybridisme Pour résoudre les problèmes du cours il faudra : Connaître les 2 lois de mendel vu en cours Connaître la définition d’un phénotypes et d’un génotype connaître la définition d’un hétérozygote et d’un homozygote Savoir reproduire le schéma du test-cross Pouvoir schématiser un croisement interpréter les résultats d’un croisement grâce au notion vu en cours Exemples d’exercices ( prit du cours de Mr. Boutin ) 1. La taille des plantes ( voir cours pour l’énoncé) Le croisement d’individus de deux lignées pures de pois, l’une à tige géante, l’autre à tige nine, donne en première génération 556 pois à tige géante. Les hybrides de première génération 12 croisés entre eux fournissent la descendance suivante : 453 pois à tige géantes et 149 pois à tige naine. a. Au vu des résultats, l'allèle “ tiges géantes” est l’allèle dominant et l’allèle “ tige naine” est récessif. Les deux lois de mendel vu en cours sont vérifiées, le croisement de deux individus de lignées pures donne une génération semblables entre eux et au parent de phénotype dominant. b. Soient G , l’allèle “tige géante” et n l’allèle “tige naine”. 2. La couleur de la fleur Chez le pois, la couleur de la fleur est déterminée par un couple d’allèles, l’allèle “ pourpre” dominant et l’allèle “blanche” récessif. Quels rapport phénotypiques devrait-on observer à la suite des croisements suivants ? Vous justifierez votre réponse en schématisant clairement chaque croisement. Soient P, l’allèle “ pourpre” et b l’allèle“blanche” a. Autofécondation de l’hétérozygote . 13 b. Homozygote à fleur pourpre x hétérozygote c. 3. Hétérozygote x Homozygote à fleur blanche Les poils des bovins Chez les bovins, lorsque l’on croise des taureaux roux avec des vaches blanches, les descendants sont tous de types rouans. Ils ont des poiles blanc qui alterne avec des poils roux. ( Le croisement de taureaux blancs avec des vaches rousses donne les mêmes résultats ). a. différence avec les travaux de mendel En croisant un taureau roux et une vache blanche, on obtient une génération d’individu rouans, donc qui présente les 2 phénotypes : roux et blanc , alors que la première lois de mendel dit que les individus issu du croisement de 2 lignées pures sont semblables entre et pokemon de phénotypes dominant. On peut en conclure les allèles du phénotypes “roux” et “blanc” sont co-dominant. 14 b. Taureau hétérozygote x vache blanche homozygote soient R l’allèle roux et B l’allèle blanc. c. 15 Taureau hétérozygote x vache hétérozygote Chapitre 8 : La biodiversité d’hier et d’aujourd’hui La biodiversité 1. La diversité des écosystèmes : La variété d'écosystèmes dans un endroit déterminé favorise une grande biodiversité. 2. La diversité des espèces : Il existe une grande diversité des espèces sur notre planète environ 1.0 million d'espèces sont connues à l’heure actuelle Mais le nombre réel d'espèces sur Terre serait peut-être beaucoup plus important. 3. La diversité génétique : Il existe une grande diversité génétique au niveau de chaque espèce. En effet, tous les individus d'une même espèce possèdent les mêmes gènes mais les versions de ces gènes, les allèles, sont différentes.. Cette grande variabilité allélique peut leur conférer des aptitudes différentes à s'adapter aux éventuels changements de leur environnement Quelques faits attestant de l’évolution du monde vivant 1. La paléontologie : elles se basent sur l’étude des fossiles, montrant que la biodiversité a changé au fil du temps et que les espèces disparues diffèrent des espèces actuelles. 2. L'Anatomie comparée : Elle révèle des structures homologues chez différentes espèces, indiquant un modèle structural hérité d’un ancêtre commun. 3. Similitudes moléculaires entre les espèces : Cela , ainsi que le codage de l'information génétique (ADN) de manière similaire, appuient également l’Idée d’une ascendance commune . 4. L'embryologie comparée : elle met en évidence des homologies embryonnaires ( similitudes des embryons entre plusieurs espèces) invisibles chez les organismes adultes. 5. Les organes vestigiaux : ceci ayant perdu leur utilité mais témoignant de fonctions passées, il renforcent l’idée d’une évolution. 6. La biogéographie : Cette science étudie la distribution géographique et montre que les espèces d’une île sont plus proches des espèces du continent voisin, suggérant un ancêtre commun. Ces arguments soutiennent l’idée de l’évolution du monde vivant en tant que processus naturel. La sélection naturel Sur base de ses propres observations, Charles Darwin (1809-1882) a construit une théorie qui explique révolution du monde vivant sous l'effet de la sélection naturelle 16 Il publia “ De l'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle” en 1859 où il développa le raisonnement suivant: 17 ● Les individus d'une même espèce présentent de petites variations. ● Ces variations sont héritables. ● Dans la nature, au sein de chaque espèce il naît beaucoup plus d'individus qu'il n'en peut survivre, car les ressources et l'espace sont limités. ● Cela mène à une lutte pour l'existence au cours de laquelle tout individu présentant des variations favorables à une plus grande chance de survivre et d'avoir des descendants ; cet individu est ainsi l'objet d'une sélection naturelle. Celle-ci fait disparaître beaucoup de groupes d'individus moins bien adaptés, au profit des plus aptes. ● En vertu de l'héritabilité des variations, les individus sélectionnés transmettent à leurs descendants les variations favorables, utiles à ces individus dans leurs rapport avec les autres êtres vivants et dans leur environnement. ● Cette sélection naturelle opère graduellement et permet l'adaptation d'une espèce à son milieu de vie. ● Au fil des générations, la sélection naturelle entraîne un changement naturel des populations pouvant aller jusqu'à l'émergence de nouvelles espèces. ● Les espèces actuelles ne sont donc pas apparues indépendamment les unes des autres, mais descendent d'espèces ancestrales: il y a une ascendance commune aux différentes espèces.