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Synthèse Biologie

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BIOLOGIE
2022-2023
COURS DE Mr.BOUTIN
Athénée Robert Catteau
Chapitre 1 : Les niveaux d'organisation du vivant
La notion d'espèce
On peut définir celle-ci comme une population ou un groupe de population dont les membres
peuvent se reproduire les uns avec les autres dans la nature et donner des descendants viables
et féconds.
L'individu est organisé
Un organisme est composé de différents systèmes qui assurent son bon fonctionnement.
Chaque système est constitué de différentes unités fonctionnelles, les organes (chacun est
constitué d'un agencement de tissus).
La cellule est l'unité fondamentale du vivant. Si elle s'assemble avec d'autres cellules dans les
organismes pluricellulaires, elle peut aussi constituer à elle seule un organisme unicellulaire. Les
cellules contiennent des organites, elles sont un assemblage de macromolécules.
Chapitre 2 : La chimie du vivant
Les éléments du vivant
CHNOPS (ou CHON) est un acronyme mnémotechnique permettant de retenir les six plus
importants éléments chimiques composant les êtres vivants : le carbone, l'hydrogène, l'azote,
l'oxygène, le phosphore et le soufre.
Les êtres vivants sont donc constitués :
-
De substances minérales (des molécules d'eau et des sels minéraux)
-
De molécules organiques
-
Les molécules du vivant
L'eau
L'eau est une molécule inorganique indispensable à la vie. L'eau représente 65 à 70% de la
masse totale d'un homme adulte (98% pour la laitue).
L'eau a des fonctions nombreuses et importantes :
1
-
Elle constitue le milieu où se déroule la plupart des réactions biochimiques.
-
Elle intervient même dans certaines d'entre elles : elle peut être un réactif ou un produit.
-
Elle permet l'hydrolyse des grosses molécules par des enzymes lors de la digestion
-
C'est un solvant ; elle transporte les substances en suspension ou dissoute.
Les molécules organiques
Une molécule organique est une molécule qui contient au moins un atome de carbone.
Dans les vivants on distingue 4 grandes classes : les glucides, les lipides, les protides, les acides
nucléiques.
➜ Les glucides
Les glucides constituent les principales sources d'énergie des êtres vivants. Ils sont
exclusivement constitués d'atomes de carbone, d'hydrogène et d'oxygène.
On les classe en trois : les monosaccharides, les disaccharides et les polysaccharides.
Un polymère est un composé constitué d'un grand nombre d'unités semblables ou identiques
appelées monomères.
➜ Les lipides
Ils sont constitués d'atomes de carbone, d'hydrogène, et d'oxygène, et pour certains de
phosphore. Ils sont insolubles dans l'eau. On peut distinguer les acides gras, les triglycérides, les
phospholipides et les stéroïdes (les lipides les plus simples sont les acides gras).
Les triglycérides sont constitués de 3 acides gras reliés par une molécule de glycérol.
Les phospholipides sont les principaux constituants des membranes plasmiques. Ils se rangent
en bicouche de façon que les têtes hydrophiles soient dans le milieu aqueux et les queues
hydrophobes face à face.
Les stéroïdes sont caractérisés par la présence de 4 cycles carbonés. La testostérone et les
œstrogènes sont des stéroïdes.
➜ Les protides
Ils regroupent les acides aminés, les polypeptides et les protéines.
Les acides aminés sont les composants des polypeptides et des protéines.
Les polypeptides sont des polymères, les polypeptides diffèrent les uns des autres par la nature,
le nombre et la séquence des acides aminés.
Les acides nucléiques
L'acide nucléique est l'ADN, chaque molécule d'ADN est formée de 2 brins enroulés en une
double hélice.
Chaque brin est un polymère composé d'une succession de nucléotides dont l'ordre code
l'information génétique.
Chaque nucléotide est formé d'un désoxyribose, d'un groupement phosphate et d'une base
azotée. Il existe 4 bases azotées différentes dans chaque molécule d'ADN : l' adénine, la
thymine, la cytosine et la guanine.
2
Chapitre 3 : la cellule, unité structurale du vivant
Organismes unicellulaires et organismes pluricellulaires
La cellule peut constituer à elle seule un organisme unicellulaire ou s' assembler avec d'autres
cellules et former un organisme pluricellulaire.
➜ La cellule eucaryote renferme un noyau et des organites responsables de fonctions bien
précises, elle est l'unité de base des êtres vivants pluricellulaires et unicellulaires.
➜ La cellule procaryote ne contient pas de noyau ni d' organites, elle renferme cependant de
l'ADN et contient toutes les protéines nécessaires au métabolisme cellulaire.
La taille de ses cellules est de l'ordre du micromètre.
Les bactéries sont des cellules procaryotes.
La cellule bactérienne
La bactérie est un organisme unicellulaire, elle ne contient pas de noyau ni d’organite
Les cellules eucaryotes
➜La cellule animale
La membrane cytoplasmique est constituée de 2 couches de phospholipides dans lesquelles des protéines
et d'autres molécules sont disposées irrégulièrement. Les molécules de phospholipide sont orientées de
telle sorte que les queues hydrophobes se font face, les têtes hydrophiles sont au contact du cytoplasme.
Le cytoplasme masse de substance limitée par la membrane cytoplasmique, à l'exclusion du noyau.
Il est constitué :
-
Du cytosol, qui est une solution aqueuse claire, riche en substances dissoutes telles que
les ions, les protéines et les glucides.
-
D'un très grand nombre d'organites
Le cytosquelette assure des fonctions multiples :
-
3
Il détermine la forme de la cellule.
-
Assure son déplacement et contraction.
-
Permet les déplacements des chromosomes lors des divisions cellulaires.
Le noyau est limité par une enveloppe nucléaire. Dans le noyau on peut observer des filaments,
la chromatine (qui sont des molécules d'ADN).
Le réticulum endoplasmique
Il est constitué d'un réseau de tubules et de sacs aplatis. On peut distinguer :
-
Le réticulum endoplasmique granuleux est couvert de ribosomes. Il synthétise les
protéines.
-
Le réticulum endoplasmique lisse (aucun ribosomes). Il synthétise les lipides.
Les ribosomes, petites structures qui associent les acides aminés en polypeptides.
L'appareil de Golgi est le centre de triage et d'expédition des molécules.
Les lysosomes sont des vésicules quittant l'appareil de Golgi et qui assurent la digestion
intracellulaire.
Les mitochondries sont des organites qui fournissent l'énergie nécessaire à la cellule pour la
respiration cellulaire.
➜ La cellule végétale
Les chloroplastes sont les organites responsables de la photosynthèse (elles contiennent de la
chlorophylle qui leur donne leur couleur verte).
La vacuole est une très grande vésicule qui occupe un grand volume de la cellule. Elle sert à
emmagasiner de l'eau, des composés de réserve ou de déchets, elle peut aussi remplir la
fonction des lysosomes.
La paroi cellulosique est à la fois épaisse, rigide et perméable, constituée essentiellement de
polysaccharides.
Chapitre 4 : le cycle cellulaire
Les différentes phases du cycle cellulaire
Les cellules peuvent, à partir d'une cellule-mère, former 2 cellules filles. Elles passent donc par
différentes phases du cycle cellulaire.
Ce cycle est composé d'une interphase au cours de laquelle la cellule croit, fabrique des
protéines, duplique son matériel génétique et multiplie ses organites, et de la mitose lors de
laquelle la cellule se divise.
L' interphase se déroule en 3 étapes :
4
●
La phase G1 : croissance de la cellule, quantité d'ADN Q
●
La phase S : réplication de l'ADN, quantité d'ADN 2Q
●
La phase G2 : poursuite de la croissance de l'ADN, quantité d'ADN 2Q
La réplication de l'ADN
La synthèse des nouvelles molécules d'ADN est catalysée par l'enzyme “ ADN polymérase”.
Les liaisons hydrogènes sont rompus et la double hélice s'entrouvre. Par la complémentarité des
bases azotées, des nucléotides libres sont placés en face des bases correspondantes.
La réplication de l'ADN est semi-conservative : chacun des brins d'origine se retrouve apparié à
un brin nouvellement formé.
ADN et chromosomes
Au début de la division cellulaire, les filaments s'individualisent : ils se condensent et s'
épaississent pour former des chromosomes, visibles aux microscopes. Chaque chromosome est
constitué de 2 chromatides réuni en un point nommée centromère, les 2 chromatides sont en
faites les 2 filament de chromatides totalement identique résultant de la réplication d'une
molécule d'ADN
La mitose
La mitose d'une cellule animale : La mitose consiste en un ensemble de modification
ininterrompues, on peut la diviser en 4 autres phases :
●
La prophase : la chromatine se condense en chromosomes
●
La métaphase : les chromosomes s'alignent dans le plan médian de la cellule, ils forment
la plaque équatoriale.
●
L'anaphase : les deux chromatides de chaque chromosome se séparent. Les deux
chromosomes-fils ainsi formes s'éloignent l'un de l'autre et se dirigent vers les pôles
opposés de la cellule.
●
La télophase : une enveloppe nucléaire se forme autour de la chromatine.
Division du cytoplasme : cytocinèse.
Rôles de la division avec la mitose :
5
●
La formation de l'embryon puis du fœtus à partir de la cellule œufs
●
La croissance durant l'enfance et l'adolescence
●
Le renouvellement des cellules morte
●
La réparation des tissus
●
Reproduction asexuée de certain eucaryote
Chapitre 5 : Caryotypes et degré de ploïdie
Le caryotype est une représentation de l'ensemble des chromosomes d'une cellule.
L'analyse d'un caryotype permet de distinguer 2 types cellulaires principaux: les cellules
haploïdes et diploïdes.
●
Cellule haploïde : son caryotype montre un nombre n de chromosomes tous différents, on
dira qu’il n’a qu’un jeu n de chromosomes.
●
Cellule diploïde : son caryotype montre des chromosomes morphologiquement
identiques deux à deux.
○
Un des deux chromosomes homologues provient de la mère et l’autre du père.
○
Une cellule diploïde possède 2 jeux n de chromosomes (2n chromosomes)
○
En dehors des gamètes (cellules reproductrice mâle ou femelle) toutes nos autres
cellules (les cellules somatiques) sont diploïdes (23 paires de chromosomes).
L'analyse du caryotype permet également de déterminer le sexe de l’individu.
●
Les caryotypes de l’homme et de la femme sont identiques pour les 22 premières paires
de chromosomes appelés autosomes, mais la 23eme paire, les gonosomes ou
chromosomes sexuels, diffère chez l’homme (XY) et la femme (XX).
Le caryotype est caractéristique de l’espèce ; le nombre de chromosomes des cellules d’une
espèce donnée est généralement constant.
Caryotypes de deux spermatozoïdes humains
6
Caryotype d’un individu de l’espèce humaine
de sexe féminin (à gauche) et de sexe
masculin (à droite).
Chapitre 6 : Méiose et fécondation
Dans la reproduction sexuée , chaque individu reçoit une combinaison unique de gènes ,les
gènes transmis (parents à enfants) sont portés par les chromosomes. Chaque espèce possède
un nombre de chromosomes qui lui est propre.
Chez l’Homme , les cellules somatiques sont diploïdes ( 2n=46 ) ➜ 23 paires de chromosomes, 23
chromosomes d’origine paternelle et 23 d’origine maternelle.
Les gènes sont transmis d’une génération à l’autre par des cellules reproductrices appelées
gamètes ( spermatozoïdes ou ovules ). Elles sont haploïdes ( 1 jeu de 23 chromosomes ): Elles
sont produites par des cellules spéciales, les cellules germinales que l’on trouve dans les
gonades ( testicules et ovaires ).
Le mode de division cellules somatique est la mitose et pour les gamètes il s’agit de la méiose .
La fécondation
L’union d’une gamète mâle et d’une gamète femelle est ce qu'on appelle la fécondation ➜
Fusion des noyaux et rassemblement des chromosomes d’origine maternelle et paternelle .
L'œuf qui en résulte est un zygote et il est diploïde.
La méiose et la fécondation caractérisent la reproduction sexuée. Ces processus permettent de
maintenir le nb de chromosomes propre à l'espèce de gén. en gén. tout en produisant chaque
fois un individu original.
La méiose d’une cellule animal
La méiose est précédée de la réplication de l’ADN. La méiose comprend 2 divisions
successives comportant chacune 4 phases qui s'enchaînent.
SCHÉMA
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Mnémo technique : Pass a me taco chief
1.
Interphase : Réplication de l’ADN Q → 2Q
2. Division réductionnelle
●
Prophase l॥
L'enveloppe nucléaire se désagrège.
●
Anaphase l
Les chromosomes homologues se séparent
aléatoirement et migrent chacun vers un pôle
de la cellule.
●
Métaphase l
Les chromosomes homologues s’alignent
dans le plan médian de la cellule ( formant la
plaque équatoriale ).
●
Télophase l et cytocinèse
Séparation en 2 de la cellule. le nb de chrom.
par cellule est réduit de moitié.
2 lots de chrom. arrivent aux pôles de la
cellule.
La cytocinèse* se produit , certaines espèces
ont un nouveau noyau.
*cytocinèse : séparation du cytoplasme
Pourquoi “ division réductionnelle” ?
➜ À la fin de la télophase et de la cytocinèse chaque cellule-fille, haploïde n’a plus qu’un
chromosome de chaque paire d’où le nom de division réductionnelle.
3. Division équationnelle
●
Prophase ॥
Chaque cellule se prépare à une nouvelle
division. n = 23
●
Anaphase ॥
Les 2 chromatides se séparent et vont vers les
pôles opposés de la cellule.
●
Métaphase ॥
Les chrom. à 2 chromatides se placent dans le
plan médian de la cellule et forment la plaque
équatoriale.
●
Télophase ॥ et cytocinèse
Décondensation des chromo. reforme la
chromatine. L’enveloppe nucléaire se
reconstitue. La cytocinèse se produit
À la fin nous aurons 4 cellules-filles
8
Pourquoi “division équationnelle” ?
Les chromatides sont réparties équitablement entre les nouvelles cellules d’où ce nom.
Variation de la quantité d’ADN au cours de la méiose
La diversité génétique
La disposition aléatoire des n paires de chromosomes sur la plaque équatorial, peut (
théoriquement ) produire 2^n cellules haploïdes différentes.
L’Homme et la femme peuvent donc produire chacun prèsde 8,4 million (2^23) gamètes
différents.
Crossing-over : Les chromosomes homologues appariés échangent des portions de chromatides.
Ce qui produit des chromosomes contenant à la fois des gènes d’origine paternelle et des gènes
d’origine maternelle.
La fécondation va amplifier elle aussi la diversité génétique des descendants potentiels d’un
même couple car le hasard s’y exprime également.
9
Comparaison de la mitose avec la méiose
Mitose
Méiose
●
Mode de division des cellules
somatique
●
Mode de division des cellules
germinales
●
Une seule division
●
2 divisions
●
Pas d'appariement des chromosomes
homologues
●
appariement des chromosomes
homologues
●
Pas de réduction du nb de
chromosomes ( 46 )
●
réductions du nb de chromosomes de
moitié
●
Pas de variabilité génétique produite :
●
variabilité génétique produite :
2 cellules- filles diploïdes
génétiquement identique à la
cellule-mère
4 cellules-filles génétiquement
différentes les unes des autres et de la
cellules-mère.
Chapitre 7 : Les mécanisme de l’hérédité
Généralisation des travaux de mendel
●
Première loi de Mendel
Les hybrides issus du croisement de 2 lignées pures sont toujours semblables entre eux .
Ils sont semblables au parent du phénotype dominant.
●
Deuxième loi de Mendel
Les allèles associés chez les hybrides de première génération se séparent lors de la
formation des gamètes ; chacun des gamètes ne contient donc plus que l'un ou l'autre
des allèles qui étaient réunis chez l'hybride.
En conséquence, le croisement des hybrides de première génération donne une
génération d'individus semblables aux parents de lignées pures dans des proportions ¾
et ¼ .
Définition et conventions
●
10
Un allèle est un facteur responsable de l'expression d'un caractère. Un individu possède 2
allèles par caractère tandis qu'un gamète n'en possède qu'un.
1.
L'allèle dominant est celui qui a le la force d'expression la plus grande (représenté
par une lettre majuscule).
2.
L'allèle récessif est celui qui a la force d'expression la plus faible et qui pour se
manifester , ne doit pas être en présence d'un allèle dominant ( il est représenté
par une lettre minuscule) .
●
Un organisme est homozygote pour un caractère lorsqu'il porte 2 fois la même allèle ;
ligné pure -> homozygote
●
Un organisme est hétérozygote lorsqu'il porte 2 allèles différents ; les hybrides de
première génération issus de lignées pures différentes sont donc hétérozygotes.
●
Le phénotype est l'expression du caractère présenté par un organisme. Il est écrit entre
crochet.
● Le génotype d'un organisme pour un caractère est l'ensemble des 2 allèles du caractère
étudié , il est donc représenté pour 2 lettres, une majuscule pour l'allèle dominant et une
minuscule pour l’allèle récessif.
Le test-cross
Lorsqu’un individu présente le caractère sous sa forme dominante, il est impossible de prédire
s’il est homozygote ou hétérozygote au premier abord. Pour connaître son génotype, il faut le
croiser avec un individu homozygote de phénotype récessif. C’est le principe du croisement-test
ou test-cross.
➔ Si la descendance est uniforme, l’individu est homozygote.
➔ Si la descendance montre les deux phénotypes statistiquement dans les mêmes
proportions, l’individu est hétérozygote.
La théorie chromosomique de l’hérédité
Ils ( sutton et boveri ) suggèrent que les allèles correspondent à des versions différentes d’une
portions de chromosomes qu’ils appelèrent gènes ; les allèles d’un même gène sont situé en un
même locus c’est à dire un même emplacement sur chacun des 2 chromosomes homogènes.
L’ADN, support universel des informations héréditaire
l'ADN est la molécule de l'hérédité. Elle contient sous forme codée toutes les informations
susceptibles de créer et de faire vivre un organisme, du plus simple au plus complexe, que ce
soit un animal, un végétal ou une bactérie.
L’expression des gènes et les mutations génétiques
Les protéines sont responsables de la plupart des phénotypes des individus, comme la forme
des graines du pois, la couleur du pelage des souris ou le groupe sanguin des Hommes.
La présence, la structure ou l’absence de certaines protéines détermine ces caractères.
( L’albinisme est une affection héréditaire due à l’absence d’une protéine, la mélanine).
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L’information nécessaire à la synthèse d’une protéine est portée par un gène, qui est une
séquence de plusieurs milliers de nucléotides de l’ADN.
L'information génétique est portée par les séquences d'ADN : les gènes. Le fait que chaque gène
existe en différentes versions est à l'origine de la diversité génétique.
La variabilité génétique est fixée par les facteurs de l'évolution : mutation, sélection naturelle,
dérive génétique aléatoire et migration.
Comment surviennent des mutations génétiques
Les mutations sont des modifications de la séquence de nucléotides d’un gène, généralement
dues à des erreurs de réplications d’ADN.
Les mutations sont spontanées mais il existe néanmoins des facteurs environnementaux, des
agents mutagènes, sont certaines ondes électromagnétiques ou certains produits chimiques.
On peut distinguer les mutations germinales et les mutations somatiques :
●
Mutations germinales : touchent les cellules sexuelles ou celle à l'origine des cellules
sexuelles ; En cas de fécondation, l'allèle muté est transmis au descendant comme les
autres gènes. Dans certains cas, il peut procurer un avantage génétique ou être
défaillant, c’est la base de l'évolution. Il peut également être à l’origine de maladies
génétiques.
●
Mutations somatiques : touchent les cellules non sexuelles. Ne se transmet pas et effets
limités à la cellule touchée. Mais il arrive que la mutations permette la multiplication
incontrôlée de la cellule touchée, entraînant la création d'une tumeur ou d’un cancer.
La transgénèse
C’est le transfert d’un gène à un autre , elle permet de produire des organismes génétiquement
modifiés.
Exercices de monohybridisme
Pour résoudre les problèmes du cours il faudra :
Connaître les 2 lois de mendel vu en cours
Connaître la définition d’un phénotypes et d’un génotype
connaître la définition d’un hétérozygote et d’un homozygote
Savoir reproduire le schéma du test-cross
Pouvoir schématiser un croisement
interpréter les résultats d’un croisement grâce au notion vu en cours
Exemples d’exercices ( prit du cours de Mr. Boutin )
1.
La taille des plantes ( voir cours pour l’énoncé)
Le croisement d’individus de deux lignées pures de pois, l’une à tige géante, l’autre à tige nine,
donne en première génération 556 pois à tige géante. Les hybrides de première génération
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croisés entre eux fournissent la descendance suivante : 453 pois à tige géantes et 149 pois à tige
naine.
a. Au vu des résultats, l'allèle “ tiges géantes” est l’allèle dominant et l’allèle “ tige
naine” est récessif.
Les deux lois de mendel vu en cours sont vérifiées, le croisement de deux
individus de lignées pures donne une génération semblables entre eux et au
parent de phénotype dominant.
b. Soient G , l’allèle “tige géante” et n l’allèle “tige naine”.
2.
La couleur de la fleur
Chez le pois, la couleur de la fleur est déterminée par un couple d’allèles, l’allèle “ pourpre”
dominant et l’allèle “blanche” récessif. Quels rapport phénotypiques devrait-on observer à la
suite des croisements suivants ? Vous justifierez votre réponse en schématisant clairement
chaque croisement. Soient P, l’allèle “ pourpre” et b l’allèle“blanche”
a. Autofécondation de l’hétérozygote .
13
b. Homozygote à fleur pourpre x hétérozygote
c.
3.
Hétérozygote x Homozygote à fleur blanche
Les poils des bovins
Chez les bovins, lorsque l’on croise des taureaux roux avec des vaches blanches, les descendants
sont tous de types rouans. Ils ont des poiles blanc qui alterne avec des poils roux. ( Le
croisement de taureaux blancs avec des vaches rousses donne les mêmes résultats ).
a. différence avec les travaux de mendel
En croisant un taureau roux et une vache blanche, on obtient une génération d’individu rouans,
donc qui présente les 2 phénotypes : roux et blanc , alors que la première lois de mendel dit que
les individus issu du croisement de 2 lignées pures sont semblables entre et pokemon de
phénotypes dominant. On peut en conclure les allèles du phénotypes “roux” et “blanc” sont
co-dominant.
14
b. Taureau hétérozygote x vache blanche homozygote soient R l’allèle roux et B
l’allèle blanc.
c.
15
Taureau hétérozygote x vache hétérozygote
Chapitre 8 : La biodiversité d’hier et d’aujourd’hui
La biodiversité
1.
La diversité des écosystèmes :
La variété d'écosystèmes dans un endroit déterminé favorise une grande biodiversité.
2.
La diversité des espèces :
Il existe une grande diversité des espèces sur notre planète environ 1.0 million d'espèces
sont connues à l’heure actuelle Mais le nombre réel d'espèces sur Terre serait peut-être
beaucoup plus important.
3.
La diversité génétique :
Il existe une grande diversité génétique au niveau de chaque espèce. En effet, tous les
individus d'une même espèce possèdent les mêmes gènes mais les versions de ces
gènes, les allèles, sont différentes.. Cette grande variabilité allélique peut leur conférer
des aptitudes différentes à s'adapter aux éventuels changements de leur environnement
Quelques faits attestant de l’évolution du monde vivant
1.
La paléontologie : elles se basent sur l’étude des fossiles, montrant que la biodiversité a
changé au fil du temps et que les espèces disparues diffèrent des espèces actuelles.
2.
L'Anatomie comparée : Elle révèle des structures homologues chez différentes espèces,
indiquant un modèle structural hérité d’un ancêtre commun.
3.
Similitudes moléculaires entre les espèces : Cela , ainsi que le codage de l'information
génétique (ADN) de manière similaire, appuient également l’Idée d’une ascendance
commune .
4.
L'embryologie comparée : elle met en évidence des homologies embryonnaires (
similitudes des embryons entre plusieurs espèces) invisibles chez les organismes adultes.
5.
Les organes vestigiaux : ceci ayant perdu leur utilité mais témoignant de fonctions
passées, il renforcent l’idée d’une évolution.
6.
La biogéographie : Cette science étudie la distribution géographique et montre que les
espèces d’une île sont plus proches des espèces du continent voisin, suggérant un
ancêtre commun.
Ces arguments soutiennent l’idée de l’évolution du monde vivant en tant que processus
naturel.
La sélection naturel
Sur base de ses propres observations, Charles Darwin (1809-1882) a construit une théorie qui
explique révolution du monde vivant sous l'effet de la sélection naturelle
16
Il publia “ De l'origine des espèces au moyen de la sélection naturelle” en 1859 où il développa le
raisonnement suivant:
17
●
Les individus d'une même espèce présentent de petites variations.
●
Ces variations sont héritables.
●
Dans la nature, au sein de chaque espèce il naît beaucoup plus d'individus qu'il n'en
peut survivre, car les ressources et l'espace sont limités.
●
Cela mène à une lutte pour l'existence au cours de laquelle tout individu présentant
des variations favorables à une plus grande chance de survivre et d'avoir des
descendants ; cet individu est ainsi l'objet d'une sélection naturelle. Celle-ci fait
disparaître beaucoup de groupes d'individus moins bien adaptés, au profit des plus
aptes.
●
En vertu de l'héritabilité des variations, les individus sélectionnés transmettent à leurs
descendants les variations favorables, utiles à ces individus dans leurs rapport avec
les autres êtres vivants et dans leur environnement.
●
Cette sélection naturelle opère graduellement et permet l'adaptation d'une espèce à
son milieu de vie.
●
Au fil des générations, la sélection naturelle entraîne un changement naturel des
populations pouvant aller jusqu'à l'émergence de nouvelles espèces.
●
Les espèces actuelles ne sont donc pas apparues indépendamment les unes des
autres, mais descendent d'espèces ancestrales: il y a une ascendance commune aux
différentes espèces.
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