IB French A : Language and Literature Paper 1 Example by Geneviève Bell Question : Comment l'auteure transmet sa représentation du monde professionnel japonais au travers de la comique et l'ironie dans cet extrait de son autobiographie romancée ? Au Japon, la culture est très différente à celle de l'ouest. Surtout la culture du travail peut être un shoc lorsque quelqu'un déménage. Stupeur et tremblements d'Amélie Nothomb, publiée en 1999, relate ses expériences en travaillant pour la compagnie Yumimoto au Japon. Alors, comment l'auteure transmet sa représentation du monde professionnel japonais au travers de la comique et l'ironie dans cet extrait de son autobiographie romancée ? Amélie Nothomb fait ceci en mettant en évidence la différenciation entre culture, la focalisation interne et l'accentuation de la race. D'emblée, il est possible de constater qu'Amélie Nothomb met en évidence la différenciation entre la culture dont elle et ses lecteurs sont habituer et celle du Japon. Elle écrit : « je baissai la tête au tant que possible, ce qui me conféra une apparence d'humilité dont ma supérieure dû être satisfaite. » Ceci donne aux lecteurs le sens qu'elle se moque de leur priorité pour la hiérarchie. Tout au long de l'extrait, en utilisant un champ lexical en relation avec s'amuser et pas prendre la situation au sérieux, Amélie Nothomb montre clairement qu'elle trouve ce monde de travail ridicule, par exemple, « ma bouche qui se tordait », « je m'amusais beaucoup », « me mordre à nouveau l'intérieur des joues », etc. Pour encore montrer au lecteur qu'elle réalise que la hiérarchie est importante et qu'elle met un effort pour avoir l'air de respecter sa supérieure, elle écrit : « ma voix était celle, soumise et craintive, de l'inférieure archétypale » et « je n'ai pas pu me montrer à la hauteur de l'honneur qui m'était accordé ». Ainsi, Amélie Nothomb se permet d'insister sur le shoc culturelle qu'elle a vécu comme employée placardisée dans la compagnie Yumimoto. D'autre part, il est également possible de relever la focalisation et la narration interne dans cet extrait de Stupeur et tremblements. Amélie Nothomb donne l'effet au lecteur qu'elle ne dit pas en réalité ce qu'elle pense et ce qu'elle croit. Ainsi, à travers des antithèses placée toutes au long de l'extrait telles que « Quelle question formidable ! », « je n'étais pas à la hauteur des chiottes de l'entreprise », « c'était un moment très émouvant » et celle de la ligne 38, il est clair au lecteur qu'elle fesait que « jouer la comédie ». La narration interne ajoute l'effet au lecteur qu'Amélie Nothomb se moque de la situation puisque si la narration était externe le lecteur penserait qu'elle a corriger ses fautes et qu'elle respecte maintenant la hiérarchie mise en place. Ainsi, la focalisation interne et la narration interne ajoute à la dramatisation et l'exaggération de l'extrait. Finalement, la race joue un facteur dans cet extrait puisqu'elle l'utilise comme origine de son infériorité intellectuel. Amélie Nothomb démontre au lecteur le regard que les Japonais ont pour les Blancs et ce n'est pas une perspective positive. Elle donne l'effet au lecteur qu'elle n'est pas respecter puisqu'elle est blanche lorsqu'elle écrit : « c'est l'infériorité du cerveau occidental par rapport au cerveau nippon. » Évidemment Amélie ne croit pas qu'elle est inférieur au Japonais à cause de son cerveau mais pour donner un sens de supériorité à Fubuki elle lui dit ce qu'elle veut entendre. Ainsi, Amélie Nothomb met en évidence l'emphase sur la race pour montrer la hiérarchie. Pour conclure, Amélie Nothomb utilise les procédés comiques et ironiques pour montrer sa représentation du monde proffessionel japonais. Elle fait ceci au travers du shoc culturel, la narration interne et la race. Ceci me mène a pensé comment Amélie réagirait-elle au Canada ?