Uploaded by Romain Anizan

CR P2

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EC P2-STM1
Compte Rendu de Mécanique
Numérique des Fluides
Anisothermes
ANIZAN Romain PL4
2017-2018
Table des matières
I-
II-
Cyclone ............................................................................................................................................ 2
1)
Avec 5% d’air expulsé avec les particules lourdes au fond du syphon ................................... 2
2)
Sorties indifférentes ................................................................................................................ 9
3)
Première modification : raccourcissement de Cyclone_In de 120mm ................................. 12
4)
Seconde modification : allongement de Cyclone_In de 120mm........................................... 13
Echangeur ...................................................................................................................................... 15
1)
Echange à co-courant ............................................................................................................ 15
2)
Echange à contre-courant ..................................................................................................... 20
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Au cours de ce premier semestre d’enseignement du parcours 2, nous avons pu découvrir comment
étudier la mécanique numérique des fluides anisothermes à travers les logiciels PTC Creo et StarCCM+
(ainsi
qu’au
travers
du
module
complémentaire
à
Creo,
StarCreo).
Aujourd’hui, il nous est demandé d’effectuer 2 études de cas distinctes.
La première concerne un filtre à particule dit Cyclone. Ce dispositif est un dispositif se servant de la
force centrifuge afin de séparer les particules solides d’un gaz auquel elles sont mélangées.
La seconde étude concerne l’étude thermique d’un Echangeur thermique. Nous nous intéresserons à
un refroidissement de l’air par de l’eau.
I-
Cyclone
1) Avec 5% d’air expulsé avec les particules lourdes au fond du syphon
Pression
Pression sur les surfaces en contact avec la partie solide
Observations :
On peut voir une pression assez importante au niveau des bords du cyclone à la même altitude que
l’arrivée d’air, puis cette pression décroit lorsque l’on descend dans la pièce. Les pressions de sortie sont
très faibles comparées aux pressions d’entrée (entre 2 et 5 fois moins importantes).
Il peut être intéressant de voir ce qu’il se passe réellement à l’intérieur du syphon.
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Pressions sur un plan de normale Z passant pas la centre du cyclone
Observations :
On peut là aussi, constater que les pressions les plus hautes sont localisées au niveau des parois du
cyclone. La partie centrale, quant-à-elle, est très peu soumise à ces pressions, on a même une forme
de dépression qui se crée dans la partie haute de cyclone, cette dépression explique « l’aspiration »
de l’air par le haut de la pièce.
Vitesse
Norme de la vitesse passant par un plan de normale Z et par le centre du cyclone
Observations :
Dans cette étude, les normes des vitesses sont encore les plus importantes dans les mêmes zones
que là où on a des concentrations de pression. On peut aussi constater que la dépression dans la
partie haute crée une accélération du fluide.
Penchons-nous maintenant un peu plus sur la vitesse ascensionnelle du fluide dans le cyclone.
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Vitesse verticale passant par un plan de normale X et par le centre du cyclone
Observation :
Sur cette coupe, on voit comment évolue la vitesse ascensionnelle de l’air, on peut donc mieux
constater son comportement dans le cyclone. On peut voir que celle-ci contribue beaucoup à la
norme des vitesses, c’est certainement la plus importante. On peut aussi remarquer qu’une fois que
le fluide est en dessous de la partie intérieure du cyclone (Cyclone_In), l’air est « aspiré » par le
phénomène de dépression et longe surtout les bords de cette pièce. La vitesse ascensionnelle est
naturellement importante au niveau de la zone de dépression.
Vecteurs vitesse sur ces mêmes plans
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Observations
Ces 2 simulations nous permettent de constater comment s’oriente l’air au sein du cyclone, on peut
par exemple constater qu’après l’entrée, l’air est entrainé en rotation par la forme du cyclone puis
qu’il remonte bien dans la pièce intérieure.
On peut aussi essayer de caractériser la sortie du fluide grâce à ces vecteurs vistesse.
Vecteurs vitesse en sortie basse
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Vecteurs vitesse en sortie haute
Observations :
On peut naturellement constater que les vitesses de sorties sont plus importantes en sortie haute
qu’en basse. En ce qui concerne la localisation des vitesses les plus importantes, pour la sortie basse,
on les a le long des parois, on comprend bien que la forme du cyclone qui contribue à orienter le
fluide dans cette zone vers les parois. Les vitesses importantes dans la partie haute sont quant-àelles, regroupées vers le centre.
Tracé de la vitesse verticale le long d’un axe vertical passant par le centre du cyclone
Observations :
On peut observer 2 pics de vitesse distinct : le premier se situe au niveau de la pièce intérieure
(environ 50mm en dessous) on a ensuite une décélération liée à la dépression qui contre les vitesses
initiales qui sont liées au débit d’entrée. Ensuite, on a une forte croissance une fois que l’air est dans
la partie Cyclone_In. La décélération de la fin est liée au fait que les valeurs relevées vont de plus en
plus vers la paroi qui n’est pas non plus dans le sens d’écoulement du fluide. (on a aussi constaté
précédemment que dans cette zone les vitesses les plus importantes sont localisées vers le centre
des conduits.
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Vitesse ascensionnelle maximale
Observations :
Comme on peut le voir, la vitesse ascensionnelle dans le domaine est d’environ 2,9 m/s, On est
légèrement au-dessus des résultats du tracé précédent. On peut donc se demander où la vitesse
ascensionnelle est la plus importante. Il est possible de repérer cela grâce à la mise en place de
lignes de courant.
Vitesse tangentielle maximale atteinte dans le domaine
Remarques :
Une autre fonction vitesse tangentielle existe aussi sur starccm+ mais n’ayant pas totalement
compris comment elle fonctionnait, j’ai pris les fonctions ci-dessus. Les résultats ne sont pas
totalement justes, pour qu’ils le soient il aurait fallu se placer dans un repère en coordonnées
cylindriques afin d’obtenir les bons résultats.
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Lignes de courant
Lignes de courant de l’air dans le cyclone
Observations :
On peut voir que la zone où la vitesse est la plus importante n’était pas balayée par notre axe. On
peut aussi remarquer la manière dont se propage notre fluide dans cette enceinte (une vidéo est
disponible dans le dossier lié à ce rapport). On constate encore bien l’effet de la dépression sur notre
fluide.
Débit massique
Débits massiques d’entrée et de sortie
Entrée
Sortie haute
Sortie basse
Commentaires :
Il n’y a pas de réelle surprise à la vue de ces résultats, ils sont bien ceux que l’on avait imposés
initialement. Il peut être intéressant d’étudier ces mêmes résultats pour un même système mais
avec des conditions aux limites plus libres.
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2) Sorties indifférentes
Pression
Pressions sur un plan de normale Z passant pas la centre du cyclone
Les pressions sont moins grandes dans cette nouvelle situation et on peut observer un phénomène de
dépression au niveau de la sortie basse aussi.
Vitesse
Norme de la vitesse passant par un plan de normale Z et par le centre du cyclone
Il n’y a plus la baisse significative de vitesse quand on s’approche de la sortie du bas, on pourra
surement observer des débits plus similaires
Vecteurs vitesse en sortie basse
Vecteurs vitesse en sortie haute
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Au niveau des sorties, le fluide n’a pas du tout le même écoulement que dans le cas précédent, on a
les vitesses les plus importantes au plus proche des parois, au centre les vitesses sont plus faibles (2
fois environ). Les vitesses pour ces 2 sorties sont plus similaires (les vitesses moyennes le sont peutêtre moins).
Tracé de la vitesse verticale le long d’un axe vertical passant par le centre du cyclone
Cette vitesse, en vue des autres paramètres, est logiquement moins importante au niveau de ses pics,
mais ils sont toujours localisés dans les mêmes zones. La vitesse négative (sortie basse) est aussi bien
plus importante que précédemment.
Vitesse ascensionnelle maximale
Vitesse tangentielle maximale atteinte dans le domaine
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Naturellement, la vitesse ascensionnelle maximale est elle aussi réduite. On peut aussi remarquer que
la vitesse tangentielle est réduite. Cela vient surement aussi du « changement d’équilibre des
pressions ».
Lignes de courant
Lignes de courant de l’air dans le cyclone
On remarque que les lignes de courant vont bien plus vers la sortie du bas que dans le cas précédent,
elles sont bien plus uniformément réparties dans le cyclone.
Débit massique
Débits massiques d’entrée et de sortie
Entrée
Sortie haute
Sortie basse
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On peut constater que les débits massiques de sortie sont plus équilibrés qu’auparavant, on a les
1
3
4
qui ressortent par la sortie haute et 4 qui ressort par la sortie basse. On est en réalité, en laissant ce
système libre, à 25% d’air perdu en même temps que les particules lourdes.
D’une première observation, il conviendrait mieux de rallonger la partie intérieure du cyclone pour
qu’il soit plus efficace. En effet, cela paraitrait logique car cela permettrait d’aspirer l’air vers le haut
le plus tard possible, lui permettant de faire le plus de spirales possible dans le cyclone, lui
permettant ainsi de se séparer le plus possible des autres particules. Cet allongement ne doit
néanmoins pas être trop important à cause des pertes de charges qui y sont liées. En effet, il faudrait
utiliser des éléments trop puissants pour que cela soit rentable pour un certain niveau de pertes de
charges.
Dans un premier temps regardons de plus près l’impact d’un raccourcissement du Cyclone_In. Nous
regarderons ensuite si l’allongement de cette partie à un meilleur impact ou non.
3) Première modification : raccourcissement de Cyclone_In de 120mm
Pressions au niveau de la paroi
Pressions sur le plan de normale Z
Lignes de courant dans le cyclone
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Dans ce cas-là, on a une pression maximale moins importante que dans notre premier cas et la
dépression est plus importante, on aura donc une aspiration de l’air vers le haut plus rapide, comme
on peut le voir avec les lignes de courant. On peut donc en déduire que l’air n’effectuera pas trop de
spirales dans cette configuration-là. A priori, ce cyclone sera déjà moins performant que le premier.
4) Seconde modification : allongement de Cyclone_In de 120mm
Pressions au niveau de la paroi
Pressions sur le plan de normale Z
Lignes de courant dans le cyclone
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Sur ce nouveau modèle, on peut voir que la pression maximale est un peu moins importante et qu’il
n’y a plus de dépression. L’air met donc, logiquement, plus de temps à être évacué. On peut
remarquer avec les lignes de courants que celui-ci effectue un grand nombre de spirales et a donc le
temps de bien évacuer les particules lourdes qu’il contient. Cette solution sera donc la plus adaptée.
On pourrait aussi choisir d’optimiser cette longueur afin de ne pas avoir besoin de moyens trop
importants afin d’assurer cette répartition des débits de sortie.
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II-
Echangeur
1) Echange à co-courant
Température
Température sur les surfaces extérieures en acier
Température sur le plan de symétrie à travers tous les éléments
Température sur le plan de symétrie à travers l’eau et le cuivre
On peut imaginer une certaine trajectoire de l’air grâce à cette répartition de la température à
l’extérieur du Tank. A priori on a un refroidissement de l’ordre de 30°C, soit un passage de 93°C à 60°C.
La seconde figure nous indique encore plus le chemin parcouru par l’air dans cette enceinte et ainsi,
comment il est refroidi pas les tubes en cuivre et l’eau. A priori, la température en sortie sera surement
plus importante que ce que l’on pouvait penser en regardant la capture précédente.
La température de l’eau, quant-à-elle, reste à priori inchangée (ou presque) dans ce montage.
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Si on regarde de plus près ce qu’il se passe au niveau des éléments refroidissant, on peut voir qu’il y a
surtout la partie basse proche de l’entrée (en haut à gauche sur cette capture) qui est soumise à des
légères fluctuations. Le débit et la surface d’échange sont tels que les éléments froids ne sont que très
peu affectés.
Analysons maintenant un peu plus ce qu’il se passe en sortie.
Température moyenne de l’air en sortie
Température moyenne de l’air en sortie
En °C, cela donne environ 70°C en sortie pour l’air et 4°C pour l’eau. Comme nous pouvions le voir sur
les captures précédentes, l’eau n’est presque pas affectée et on a une différence de température de
23°C sur l’air entre son entrée et sa sortie.
Vitesse
Norme des vitesses sur le plan de symétrie
Vecteurs vitesse dans des plans parallèles au plan précédent
Plan (40,0,0)
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Plan (-30,0,0)
Plan (0,0,0)
On peut dans un premier temps noter un problème dans notre simulation, la vitesse de l’eau augmente
de façon anormale. Le reste de la simulation peut donc être aussi erroné.
On peut remarquer ici aussi, la trajectoire de l’air dans ce circuit. On peut constater que celui-ci n’est
pas en contact avec beaucoup d’éléments de refroidissement. On aura à priori une pression uniforme
à en juger par ces vitesses : l’air à l’air de s’évacuer aussi vite qu’il rentre. On peut vérifier cela en
regardant les débits.
Débits d’entrée et de sortie de l’air
Entrée
Débits d’entrée et de sortie de l’eau
Entrée
Sortie
Sortie
On a bien conservation des débits, aucun de ces fluides ne se comprime.
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Pression
Répartition de la pression dans les fluides
Le comportement de l’eau est assez aléatoire, la simulation semble avoir mal géré cette région.
Concernant l’air, On peut comme on pouvait en faire l’hypothèse avant, voir que celle-ci est uniforme
dans toute l’enceinte.
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Lignes de courant
Lignes de courant des 2 fluides
On peut constater les principales trajectoires prises par l’air grâce aux figures ci-dessus. Comme on
pouvait le voir sur les figures précédentes, on peut voir que le refroidissement a lieu principalement
sur une seule et même zone de l’échangeur : lorsque l’air touche la paroi d’en face il se sépare en 2
parties : la première continue vers la sortie et n’est refroidie que par les tubes du bas tandis que la
seconde partie refait un cycle dans l’enceinte avant de suivre le reste de l’air vers la sortie. Une partie
sera ainsi bien plus refroidie que l’autre en sortie, on ne sera pas uniforme du tout.
On peut maintenant caractériser les performances de l’échangeur en calculant son efficacité.
Efficacité de l’échangeur
Il est possible de la calculer à l’aide de la formule suivante :
Ainsi, pour notre échangeur, on obtient :
𝜀 = 0,26
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2) Echange à contre-courant
Nous allons ici, seulement nous baser sur l’efficacité de celui-ci afin de calculer ses performances.
Nous avons pu récupérer les valeurs suivantes :
Température de l’air en sortie
Température de l’eau en sortie
D’où pour cette échangeur une efficacité de :
𝜀 = 0,28
L’échangeur suivant n’est donc pas très performant pour refroidir de l’air, il n’est pas très efficace, que
ce soit à co-courant ou à contre-courant, même s’il reste plus judicieux de l’utiliser en contre-courant
en vue de nos valeurs.
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