Uploaded by Guy Patrick Obiang

c 06 la fonction methodes maintenance

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rt l;
ii
l'H
6 . LA FONCTION
MÉTHODES-MAINTENANCE
*
*
méthodes-maintenance
5.1Rôledu service
duservice
maintenance
:.1.1 Fonctions
ooérationnelles
-r----
-;--_
-
<:-
I
Classification
desfonctionsopérationnelles
>Ë
(figure6.1).
schématique
Nous proposonsla classification
è
ORDONNANCEMENT
Miisiont
p r i n ( i p â l e 5 Prépara'taondes travàux
Exploitàtion der retours
d'activités
Prévisionsde charges
Plânification des travaux
Répartition et suivi du travail
Gestion des moyens logistiques
3
è
o
F
=
de la maintenance
Figure6.1- les troisfondionsopérationnelles
La fonction méthodes est traitée dans ce chapitre. les fonctions ordonnancement et
réalisation dans le chapitre 7.
relatives
à ceslonctions
I Quelques
remarquès
I Effetd'échelle
Il est évident que suivant l'ellectifdu service, la décomposition cn sous-fonctions
seraplus ou moins formalisée.Par cxcmple, dans les PME, l'ordonnancementct la
logistique de maintenancc sont souvent itrtégrés aux < méthodes >.
f)ans une pJrandccntrcprisc, des secteurs commc I'entretien général, la sécurité ou
la gestion des rcjcts scront spécifiquementsffucturés.Dans unc PME, ils seront
rattachés à la maintenance et gérés par le bureau des méthodes.
Pour notre propos, peu importe le niveau de formalisation ct d'cffectif: I'approche
est fonctionnclle, donc la fonction idcntifiée doit être remplic, que ce soit par lc
demi-service d'un tcchnicien ou par unc équipe de cinq agcnts. Leffectif des
méthodes.suivant lc scctcur d'activité' est dc l'ordre de 1/8 de I'cffectifdes intervenants.
til
t
ir
{
-J-
n Modèled'organisation
À ha;e
tions. so
preparer
tivc. Ce
Afin de r
sagerle I
Le modèlc d'organisation < méthodes-ordonnancement-réalisation > est naturel, c1
ce sens qu'il matérialise le modèle humain < ceil-cervcau/svstème ncrveux/main .
Il est itératil donc compatihlc avec une gestion p(nrcrrant I'amélioration pern
ncnte. Il est par ailleurs de structurc semblablc au modèle d'organisationde production, bicn que les contenus soicnt très différcnts.
Lcs rrltlrodessont caractériséespar les verbes d'action satoit; anolyser,
préuoir,antiti6,
améliorcr.
I
Rôle d'u
I:ordotlnafiæmentpar les vcrbes plan/ier, coordonner
et synchroniser.
!
Profild'u
La réalkationpar les verbes e1ftrruer,
uéijer et rcndrecompte.
E Écoute
du clientinterne
)'
La maintenance doit ôtre â l'ércne desbesoin:de sësdietu, internes,Iaproduction er
étant lc principal. Il est naturcl que le serviceordonnanccment prennc cn conri
le planning d'activitédc la production et que le scn'ice méthodcs soit associéà .
problèmes dc qualité et de performance. Pour ccrtaines activités, la mise
concurrence avec des prestataires dc scrvices er-téricurs peut engcndrcr une sau.émulation afin de chcrcher à gagner en efficacité.
.
6.1.2Champ
desresponsabilités
desméthodes-maintenance
I
Richesse
de la fonctionméthodes-maintenance
D Promouvoir
la mâintenance,
c'estdévelopper
lesméthodes...
La nécessaire
mutation cntretien-maintenanccpassepar la créationet le dévclo;pementd'rrn serviceméthodesnon pléthorique,mais efficacc.En effet,pour sor:
du cerclevicieuxde l'entretien,il estindispensable
de prendredu reculpar ra1tp,
aux actionsde routine du tcrrain, de les mesurer,de les analyser,de les critiqL:
afin de proposcrdesaméliorations.La position du bureaudesméthodesau seinti;
servrçe
malnrcnance
e:t srrarégiquc
:
- c'estle relaisdespolitiqucs,desorientationset desprojetsà mettre en æuvre;
- c'estle centredesressources
documentaircs;
Lagent c
rnaîtrrscgénéralr
c'est-à-d
culture i
l'ont amr
humain
rôlc esr
re mettrc
vaut + (|(|
I
@
tr Doma
ldentrfrca
- c'estla plaquetournanteémcttriceet réceptricede la plupart desflux d'informrrion du scrvicematntenance;
- c'est le centre de gestiondes activitéstechniques,mais ausside leur remiseen
cause:
- c'estle pôlc de propositiondesactionsd'amélioration.
Dans lc casde I'utilisationde l'outil GMÀO, c'estle lieu privilégiéde I'exploitation
du systèmc.
!
I
Le rôlede ( faciliteurrt
La vocatronprcmièredesméthodesestde faciliter lesactionsréaliséessur le terrain
par anticipâtiondes problèmes,afin de rendre ces actionsplus efficaces,moins
couteuses,
rnoinsdangereuscs
et moinsnuisantes.
Partkipd|i,
I-agent dr
Meille ur r
n8
{
i"
il'
tr
n
i,
l
5.1Rôledu service
méthodes-maintenance
A la diflérence des <méthodes-production r, qui ont vocation à préparer des opérations, souventrépétitives,réalisées
par desmachines,les < méthodes-malntenance
))
préparentdcs interventionsréaliséespar dcs hommes et de façonrarementrépétitive. Ce qui cnrichit considérablement
le nécessaire
profil d'un agentdesmérhodcs.
Alln dc micux cerner Ic champde responsabilités
des méthodes,nous allonscnvisagerle rôlcjoué par un agentdesméthodcsdansl'exercicede sesattributii.rns.
I
i
ft
il
Rôled'un agentdesméthodes
D Profild'un agentdesméthodes
Lagcnt des méthodcsest à la bascde la logique de la maintenance:acquérir la
maîtrisedcs événements
liés aux équipements.
C'est un technicienpolywalent
et
généraliste,
à la fois hommc de bureauet de terrain.Il est souvent< sectorisé
'.
c'est-à-direspécifiquementattachéà l'un dessecteursd'activitéde l'entreprise.Dc
culture initiale technicienne,
son expérienceet des complémcntsde formation
I'ont amenéà prendrccn compteet à concilierle champréglementaire,
le champ
humain et le chanrp économiquc.Par exemple,un aspectcaractéristiquedc son
rôlc cst d'errpêchcr un mécaniciendévoué et compétent de passer8 heures à
rcmettre à nivcau une pompe, pour un coût de 8 000 F, alorsque la pompe neuve
vâut4000F!
NgI
l.:
5
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R
è
P
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!,)
Figure6.2- La polyvalence
de I'agentdesméthodes
tr Domaines
de responsabilité
de I'agentdesméthodes
Assistâncetechnique
Ptopo5ition det amêlioratrons
Figure6.3- Lesdomaines
de responsâbilité
de l'agentdesméthodes
futtitipation aux choixdespolitiquesà mettreefl æutre
Lagent dcs méthodes est le rclais naturel des objcctifs choisis par l'entreprise.
Meilleur rapport qualité/prix, plus de productivité se traduisent au sein de la main-
i:
'l
'it
-
F
tenance per la mise en æuwe de politiques adaptées (voir $ 9.1). En retour, 1..
éléments rasscmblés au bureau des méthodes Dermettent d'établir un tableau d.
bord <Jegcstion indispensableaux responrablesàu serviceet de l'cntrepri.,e.
furttipation aux étuda et trauaux neufs
Lagent des méthodes sollicite le burcau d'étudespour toute modification importante. En retour, sa compétence est requise pour la rédaction du cahier des chargr'.
(critèresde maintenabilité,standardisation,etc.) et pour la définition des élérnorr.
de soutien logistiquc des équipements neufs.
Partkipationaux projex
Des projets structurants, comme le sont la recherche des certifications ISO 9000
ou 14000 ou le développement de la TpM, n'aboutironr que s'ils sonr relayés .
souvent pilotés par les agents des méthodes-maintenance.
Cestiot'rde la doumentotiott
Les dossicrstcchniquesd'équipement (DTE), les plans dc maintcnance,les hisr,
riques, les fichesd'analysesde cle<faillances
sont gérés(création,archivage,erploit.,tion, rnise àjour) au nivcau du bureau dcs méthodcs,avecI'aide de I'informatiqu.
Cestiondu part matériel
Lagcnt des méthodes a pour objectif la détermination de la criticité de chaquéquipement,puis la maîtrisedu comportcmcrrt de chaque équipement : pour ccl
il lui faut ( mesurcr ') sesperformances(TRS, disponibilité), déterminer les ('c1rr
pements dont le manque dc disponibilité pénalisela production ct améliorer lur
points faibles. Il doit déterminer le niveau de préventif à nrettre en æuvrc p()r
chaque équipemcnt (plan de maintenance).
Pour lcs matériels périphériques non stratégiques âinsi que pour les installations.
a la responsabilitédc la sous-traitanceet des contratsde maintenance.
Amlyses desactivités
Ilagcnt des méthodes a la chargc du suivi des indicateurs dc performance.,,
l'analysedes tendanceset dc la détermination des priorités d'action. Cela l'amèn.
prendre la responsabilité dcs analysesde défaillances, quantitatives ct qualitatir'.
Il cst I'animateur n naturcl , dcs GAP (groupe d'analyse de panncs décrit au prr
grrphe 10.5.3).Il a aussi à analyserlcs interventions à travers lcurs paramùtrc.
naturc, duréc ct temps d'arrêt, coûts directs et indirects, consontmation de prodLr
ct dc rechanges,etc.
La GMAO cst naturcllement un outil incontournable pour exploiter la base cl.
donnécsopérationnellescaractérisantles activitéset leurs évolutions.
ïbutes ces analysessont à la basc d'une dérnarche de propgès: sàvoir où n()r.
étrons et où nous sommes pour orienter les propositions d'amélioration: quelJ.
sont les actions-cibles prioritaires ? Ces cibles peuvent être techniques, mais ell..
sont plus souvent dirigées vers une remise en question de l'organisation.
Préoara
L pr.t
de faço
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analvs
- Four
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240
{
l
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r
,
6.1Rôledu service
méthodes-maintenance
I
Préparation et contrôleda actitîtés
't:'
La préparation est la vocation première des services méthodes : elle est développée
de façon détaillée dans ce chapitre. Le rôle initial du préparateur est l'établissement
des procédures pcrmanentes caractérisant I'organisation interne du service et de
ses rclations d'interfaces (DT OT, DA, BSM, saisiespour historiqucs et p('ur
analyses).
ilil
- Pour la maintcnancc corrective, la préparation passe par une anticipation des
risquesencourus (le préparateurpensed'abord ( sécurité,'),puis par unc anticipation des problèmesqui peuvent freiner I'intcrvenant (rirlc dc faciliteur).
- Pour la maintenance préventive, elle consiste à imaginer le plan de maintenance
til
d'un équipement, puis d'évâluer son coût et son cfficacité afin de l'optimiser
progrcssivcment.
ilg'"-l
- Pour la maintenance externalisée, la préparation consiste à définir les règles et les
procédr.rrcsdcstinécs au prcstatairc choisi, puis l'agent des méthodcs doit assurer
u l'accompagncmentu du prcstatairclors de sestravaux sur sitc.
flitr
I
sr
Notons que toute préparation d'une opération de rnaintenance n'est réaliste qu'à
partir d'une bonne connaissance du terrain (au minimum par unô observation ir?
sttu).
!.J
è
str
Ëti
Un aspcct complémcntaire du rôle de l'açnt des méthodes est le contrôlc des
actions définics dans lcs procédurcs.Cela dans unc logiquc d'assurancequalité: il
doit garrntir la traçabilitédes opérrtions effectuées.
ËIT
Propositions d' améliorations
$li
C'est la suite logque des ânâlyseset des diapJnostics: déterminer des cibles pour
agir sur lcs causes,d'oùr la préconisation d'améliorations techniqucs ct, lc plus
souvent,organisationnelles.
Quellcs sont lcs causcsd'un temps d'arrôt de production anorrnalcrncnt long ?
Qucllcs sont les causesd'un gaspillagede temps d'intervcntion anornal ? La
réponse habituelle est celle d'un manque d'organisation: préparatiou lacunaire,
outillage non rdapté, moyens non disponibles, pièce de rechange absente du
ma€gsin, etc.
Les anrc<liorationsconcernent également les petites ections de routine (c'est en
panne, je dépanne !), dont l'analyse quantitative montre le < poids > souvent sousestimé, laute dc rnesuresobjectives.
,*sistante tethniquesur site
E {Èt
tt(fl'
u:t'-
Lagent des méthodes est un homrne de terrain : il connaît parfaitement son secteur
d ' a t t a c h e . _ l e sq u i p e m e n t se r l e 5 h o r n m c sq u i y t r a v a i l l e n tA. c e t i t r e . s a m i s s i o n
comDrenq :
lc souticn aux dépanneurs par I'aidc au diagnostic ct lâ maîtrise des expertises
intcrncs:
- la formation des opérateurs, dans le cadre de I'autornaintcnance;
- la réalisation d'audits internes préliminaires à des modifications d'organisation;
241
rl
il
,i,i
.
l;
i
I;E
I
6.2fânal)rse
destemps
oe matnlenance
-l
- la mise en ceuvrepar lui-même ou en sous-traitancede certainsmoyensspécifiquesnen intégrés: tests,mesuresvibratoires,CND (dont la thermographic
.:
lcs radiographics,rarementintégrées).
I
Conclusions
Ce panoramasimplifiédesmissionsd'un agentdesméthodesmet en évidenceL
richesseet la diversitédc safonction. Il doit être en Dhaseavccla vie sur le terrarr:.
rnaisil doit svrtoutprendredu ruul par repport à l'événementinstantané,qui ét.rr:
seulpris cn conlpteau tempsde < I'cntretien>. Quand il y a le ièu dansIa fbri.r.
pcrsonnene centcsteI'urgencequ'il y a à l'éteindrc.Mais c'estaprèsquc sefait l.
travail positif: détecterle foyer automatiquementà distance,nettoyer les sorr,bois,tracerdespare-feu,Iutter contrc la pyromanie,etc.
La maintenance,pâr nâture,n'est pasct ne serajamais un centrede profit. Mais i.
réductiondescoûts d'exploitation,la qualité dcs produits et la sécuritédes salarict,
passentpar une structurationefficacedes méthodes-ntaintcnance
et par la pronr,
tion de la fonction < improductive(!) r desagentsdcs méthodes.
'r
:
Il appa
le mieu
(volr t
descen
rcquie
le ch.
6.2 L'analyse
destempsde maintenance
5.2.1Laconnaissance
destempsdemaintenance
et leurclassification
I
Pour Ie
jour. la
dc<calé
I
Temps.machine,
temps d'activité humaine et leur association
La maintenance a la spécificité dc dcvoir maîtriser à la foisles temps-mathines
(akernance de temps de bon fonctionnemcnt et de temps d'arrêt) ctles tempsd'auivité dt
scs techniciens d'interventi<lt. Suivant I'exploitation souluitée, les uns cy'ou lc.
autresseront utilisés.
ln
Lesftmps-mdthiuesconcernent les états successifscaractérisant la < disponibilit.l
et la ( non-disponibilité > des systèmes.Pour cestemps, dcs srisiesàuromrtiqlr
de dates et de durées ou dcs relevés de compteurs associésà dcs systc\rrr..
d'imputation dcs causesd'arrêt scront nécessaircs.
- Lu tempscardctérisont
une interventionhumaine posent tn problème de saisie bcar:,
coup plus délicat analyséau paragraphe6.2.2. Comme lcur connaissancccst;rrr,indispensableque la connaissancedes temps-machincs,un effort d'explicatrr,:
destiné aux tcchniciens est souvcnt nécessaire,avec ou sans GMAO.
- La maîtrise des temps précédents, résultant de la performance intrinsèque dl'équipenent (fiabilité) et de la perfbrmance humaine associéeau-xarrêts (rneir:
tenabilité et logistiquc dc rnaintenancc),permet de gérer la maintenance d.
l'équipement à partir de l'analyscdes causesd'indisponibilité et d'indicateurs.
,
.
:
Moyen
Pour la
intégre
s2.1
de cr clt
[a mesr
sourenl
vécus, s
42.2 Tempsr
I Mesure
destemps
! Problèmes
d'unités
detemDs
:
I
ïempc p
Pourqu
l,e technicien habitué à rnanipuler des systèmesde mesures décimales est confronr:
à un systèmetraditionneI de mesuresmoins confortable : an, semainc,jour, hetrr
minute, seconde.Nc pas confondre 1:30 h et 1,30h... Son rôle cst d'cstimcr l.
temps pour prévisions, puis dc lcs mesurer pour cnregtstrement et analysc ulr,.
rleure.
La mair
de la p
( temPs
esnmat
242
{
ti
jl
;f
:
iir'rl
ll
:
i;
i
iilf
6.2fanâ\/sedestemps
oe marnlenance
Tâbleau
6.1- Systèmes
d'enregistrement
destemps
Système
sexagésimal
Système
mixte
Systèmedécinal
Heure
Heure
Heure
Minute
Minute
ln0 h
Seconde
1/10min=6s
1/10
s
l/100s
1/100h=tch=36s
1/100
min= 0,6s
1 / 10 0 0 h . 1 m h = 3 , 6 s
'll10000h=ldmh=0,36
1/l 000min
5
Il appartientà chaqueentrepriscd'adopterle systèmed'enregistrement
destemps
Ic nricux adaptéà son activitéet de sedoter desmoyensde mesurescorrespondant
(voir tableau6.l), sachantque I'analyscdcs cycles-machine
peut cxigcr dc
dcsccndresous la secondealors que l'analysedcs activitésde malntenancene
requiertpasde desccndre
sousle quartd'heure,exceptionnellement
la minute ou
le ch.
Pour les temps relatifsà l'organisationdu travail et à la gestion,les unités sont: le
jour, la semaine,le mois, I'année.Lunité à éviter est le flolr, de durée variableet
décalépar rapport au rythme de la vic socialede I'entreprise.
Remarque
rl:::
[,estâchesde maintenancepcuvcntêtre trèsdiverses: certainsdépannaçsne demandent
que quelquessecondesalors qu'un arrêt annucl d'unité peut comporter des milliers
d'hcuresde travail.
E Moyensdê mesuredestempsréalisés
Pour la mesuredestemps-rrachine.
les sysrèmes
de mesuresont le plus souvent
intégrés(horlogcs,compteurs)et baséssur un rélérentiel absolu ou relatif (voir
$ 2.2.1).Ils utilisentparfoisdesunitésdc temps( indirectes>,tellesque le nombre
de cycles,la tonneproduite,le kilorlètrc parcorrru,
etc.
La mcsuredestempsd'activitércposesur l'autocontrôle
desintervenants,
le plus
souvcntau quart d'heureprès.Le chronométrage
ct I'cnrcgistrcmcnt
vidéo,mal
vécus,sont réservésà destravauxbicn spécifiquesde maintenance.
5.2.2Temps
d'activité
humaine
t
prévus,
I Temps
tempspassés
et tempsr€levés
i
J Pourquoivouloirconnaîtrelestempsd'activité?
La maîtrisedestempsd'activitédc tous lcs techniciensde maintenanceestà la base
dc la pyramide de la gestion d'un servicede maintenance.Sansestimation de
< tcmps allouésr,,pasde planificationdes activitésinternesou e{ernalisées.Sans
estimationde temps, pâs de coûts prévisionnels,donc pas de gestion prévision-
243
.l
I
6.2Uanal)rse
destempt
d em a i n t e n a n ( a
nelle. Sânsrelevésde temps passés,pas de coûts de maintenancc,donc pas
pasd'analyses
d:gcstionpossibledu budget.Sansrclcvésexactsdestempspassés,
activités,donc pasde propositiond'amélioration.
Fonction méthodes
Fonctio n o rdon n ance meht
l--* ,*",r,on
I
I
I
-l
û
Fonction réalisatton
Progrâmmâtion
L-------+
Estimation de durées -Plânning
l----------|
-l
Réâlisâtion
Programmation des travâu)(
de charge interne
Délaisdè sous traitânce
I5
-ù
-_--]
-û
l.
Mesurede durées
Saisiede5durées
n
Tàche M
a- ---------a
Duréeprévue:3 h
-tI
M a r d il 4 h
17h
Mardi 15h
19h 30
D u r é er e l e v é e ; 4 h 3 0
-r
passés
prévus,
programmés,
et relevés
Figure6.4- Temps
Or
TV
I
tr Lesdifficultésliéesà l'obtentiondestempspassés
I
1. Facc au probli'rre de la traçabilité dcs temps, une grande méfiance
lorsquclcsgensétaientpayésà la pièce.Cen'-'
résurgence
de l'époquctaylorienne,
dessaisies.:
anachroniquc,
cettctléllancepénalisccncoreparfoisl'organisation
( tempspassés
de principesoit par Lr
), soit par une oppositionsystématiquc
I
incompréhension
de l'objectifqui amèneà fausservolontairementlessaisics.
u..passés
< tempsrelevés) ne sontpasautomatiquement
les( tcmpsréellemenr
ob
drl
Àr:
(r,,-
2. Pourêtreexploités,
lcstempsportéssur lesBT manuelsdoiventôtrclisibles:ce
n'est pastoujours le cas!
3. Autrc problème, quel temps porter lorsqu'une opération correctivecomport
plusieursphasesdistinctes:observationln sita, diagnostic,préparation,dépL''
intervention proprement ditc, cssais,etc. et que I'on a attendu 20 minutes quc ..
nragasiniertrouve la piècemal rélérencée?
'10
4. Enfin, lors dc mini-interventionscorrectives,doit-on passer minutes à saisi
les paramètresd'une action de 2 minutes ?
Tèmpsnon relevés,erronés,incomplets,non homogènes,illisibles, etc. Tiouvtr
desparadesà cesdifficultés n'est pasmineur, car,sansla maîtriscdestempspassé1
' s'écroule.
I'édificen qestionde la maintcnancc
tn
I
I
I
rl: i
,2-- I
l:: I
0r-
(,+ -
05'
k:l
G6(b0s(re-
(rd
Remarque
maisne
Lutilisrrrond'une GMAO facilitela gesriondesrempsde maintenance,
" auromJlquemcnl" rucunedc5difllçulté\pr(cédentes.
li
I
Nature des duréesd'intervention de maintenance
!
Norme AFNORx 60-015et proiet cEN Wl 319-003
au
Les temps de rnaintcnancc comprennent les temps de maintenance préventive el
les ternps de maintcnancecorrective.Ccux-ci comprenncnt lcs temps actifs ct Ies
temps annexes.Les tcmps actifs de maintenance corrective comprennent :
Ilx
teru
(tr-
-.
244
ll,
,flit'
..1
I rl. ir'
I
t.$l
i ,
;
6.2lJanalyse
destemps
de maintenance
- temps de localisation de la défaillance,
- temps de diagnostic,
- temps dc dépannage ou de réparation,
- temps de c<tntrôleet d'essaisfinals,
Les remps annexesde maintenancecorrectivecomprennenr ;
- temps administratifs (temps de saisie,de trairement de documents,
etc.),
- temps logistiquesou duréesd'attente des ressourccsnécessaircs
à I'exécutionde
la malntenancc.
- temps techniqucs annexes (exemple: phase de refroidissement d,un équipement),
- temps de préparation du travail (études, méthodes, ordonnancement, etc.).
( movenne
! Chronologie
desphases
d'uneintervention
corrective
n
il
U
è
è
Figure5.5- Chronologiedestempsactifset annexesde maintenânce
Observons les phases< en série > d'une Ic moyennc (figure 6.5) pour retrouver les
duréesdc la norme AFNOR et les duréesà sâisir.
Avant l, et aprèsl1u: duréesde bon fonctionnement notées?BF
(t0- t1) : dc l'émergenccà la détectiond'une pannc.
t1 : émission DT, demandc de travail.
t2; accuséde réccption; la DT est enregistrée au service maintenance.
f3: prise en chargcpar un technicien disponible.
(t1 - r,) : tcsr.. l,r, .rli..rrion.diagnosric.eKpertise.
(ta- ti) : préparationde l'intcrvcntion, consignation,procéduresde sécurité.
(t5 - t6) : pro[fammâtion, attente d'approvisionnement.
=
c
a
è
=
e
f6,: Ianccment de I'OT, ordre de travail.
(16- 17): nettoyage, accès,dépose sous-ensemble.
(tt
tn) : démontage et intcrvention propremenr dite.
(18 te) : remontage et repose.
(te - t,u) : cssais,contrôles, réglages,déconsignation.
(4n) : l'équipernentest opérationncl (TBF).
Ir
I
I
Remârque
Les valcurs relativesde ces temps < en séricI sont très leriables suivant la nature dcs
t.'chnol,rgres
défaillantc'.
Quels temps faut-if saisir pour mesuret des TTR(time to rcpaiù ?
Il semble logiquc de mesurer Ie temps cleréparationpar le temps ( actif ) de maintenancc au sens dc la norme. Mais dans ce cas.il faut effectuer une saisiedouble
(b- tù + (tu - lt6) alors que la réparation est caractériséepar (, - tg) seulement.
ri
1f
6.2 ganalysedestemp6
de maintenance
Une réflexion interne consensuelleest nécessaire
de façon à définir la < règledu
jeu r acccptéeet comprisc par tous les techniciensd'intcrvcntion. En cffct, ce
temps servirade baseà la valorisationde l'ordre de travail et à I'estimationde l:
MITR indispensableà l'évaluationde la disponibilitéde l'équipement.
I
Analysede maintenabilité:
distributiondesduréerd'intervention
!
Hypothèses
Soit utrc intcrventionIc réaliséeN fois et connuepar rctour d'expéricncc(p.u
exemple,le changementdu disqued'embrayagesur une voiture \).
Allurede la distributiong(t)
fhistogramme des TTR et la fonction de distribution 3(f) qui s'en déduit par
lissagedu polygonedes fréqucnccs(casd'un grand échantillon) ont toujours l.l
même allure, caractérisée
par une dissymétriefone entre les temps minirnaux dir.
, cornmeI'indiquela figgre6.6.
<optimistcsr et lestempsmaximauxdits <pcssimistes
ltrûÈ
'gio
,*Ët
''
our.eq,-'itio'" t
Ile4
arrÉl
inter
rtr€d
nrc[
Ils
d'am
inâ4
scbé
dur
mon
3.q
Amélioration de la MrrR
Io = temps oplimiste ( record ,
Ip = temps Pessimiste
rr = temps réaliste < le plus
Jréquent, (valeur
modale)
C-ir
sold
Fj|
mri!
soii
ellc <
\rrlc!
4.L.
( L e b o u l o n r o u i l l éD
IrUllI
cible d'organisation
anti-âléâs
par f
modr
Bihn
ditr(
l'irnp
DurÉe fft
MTTR = E(t)
t Estir
Figurc
d'intervention
6.6- Alluredeladistribution
desdurées
Méû
Àn
La MTTR est approximéepar la moyennestatistiquedes duréesmisesen classes
ou secalculepar l'espérancemathémâtiquede la variableTTR lorsquel'on utilisr
unc loi de probabilité(voir $ 5.3).
Interprétationsde la courbe
Cette courbc ( naturellc) cst très riche d'enseignements.
rd"l
Ùon I
(co
les fo
{
1. Elle estnanrelleen ce sensqu'au-delàdesduréesd'interventionsde maintenancc
par la dissymétrie
cllc illustre un grand nombre d'activitéshumaines,caractérisées
cntre le < çava bien ) et le ( aujourd'hui, tout sepasscmal > ! En maintenance,elle
illustre I'argumentcaricatural,mais bien professionnelet très réalistedu n boulon
rouillé > : pour démonter12 boulons,il faut 1I minntespour les 11 premierser
1/2 heure pour le dernier,corrodéet peu acccssiblc!
2. AméliorerIa disponibilité
d'utt éq ipeffientestun objedifhûbituelde lo mainknancall
passepar l'améliorationde lâ meintenabilité,paramétréepar la MTTR.
C€s I
bles s
éndi
durû
C€s I
Pctc
€srin
246
{
11:
il
:i,i
||F!
tKa
6.2fanalyse
destemps
de maintenance
Ètt
Commentomêliorer
la MTTR ? Battre le < record> en travâillantvite n,estjamais la
solution.Lc gainsur la MTTR seraitfaible,et l'on ne peut pasbattredesrecordsdu
lerjanvicr au 31 décembrc.f)e plus, Ia reacttvrtcr
attcnduede, intcrventionsde
maintc.nanccnc doit passelaire au détriment de la qualité.
ferpériencemontrequc c'estpar la réductiondcstcmpslesplus longsque l,onva
amdliorersignificative
ment la MTTR. En observant tous lesaléasqui pénalisentles
intervcntionset cn les anticipant par une meilleure préparation,par un n lancement ) cfficace,par I'organisationrationnelle de la logistique de souticn (documentsdc travail,outillages
adaptés
et disponiblcs,
rechanges
disponibles,
ctc.).
Il suffit dc suivre unc intervention sur le tcrrain pour ciblcr dcs gisements
d'amélioration:déplacementsinutiles, attentede moyen de Jevagc,outillage
inadapté,accèsscabreuxct improvisés,nettoyageslongs faute d'cntretien régulicr,
schérlasnon àjour, rechangesabsentsdu mag5asin,
etc. Pour reprendrel'argument
du n boulon rouillé>, il est plus rentabled'éviterqu'il ne s'oxyde(graisserau
montalie.choisir de I'inox) que de vouloir gagner1 secondepar boulon !
3. Une bonneprévision
destempsn'estjamaisâite pour ôtrc exacte,mais telle qu'elle
soitmi-optirnisteet mi-pcssimiste.
La MITR obéità cecritèreprobabiliste,
et c'est
elle qui doit être portée commc ( temps âlloué), et non lc tenps réaliste?], car la
valeur rnodaleest distinctede la moyennepour toutc distribr.rtiondissymétrique.
4. La ttuintcnobilité
intrinsèque
eston critère déterminant,puisquelc gain de performanccinclus à I'originevise la zonedesaléaspotentiels.Lc gaina6 lnlrioest obtenu
par l'acccssibilité
bien pensée,
par I'alarmede localisation
de délautinté6Jrée,
par la
modularitéqui permet un échangestandardrapide,etc.
Bilan; mieux vaut passerdu tcmps à organiserune intervention,à anticipcrles
difficultés pour pouvoir travaillerbicn plutôt que de vouloir travaillervite ! Malgré
I'impatiencc
du clientqui attend...
Èr --:
rde -r
ut :';Ir
tur: ,!t
[\
J::5
-+
I
u
=
*
FJ
=
<t
S
2
è
o
!^
Estimationdesduréesd'intervention
fl Méthoded'estimation
d'une< duréeprévue)' à partirde la loi 0
T
À l'hypothèse du paragrapheprécédent, nous allons substituer I'hypothèse
suivante: si I'on doit prévoir une duréed'intervention,elle appartientà la population distribLrécselon le modèle décrit (figure 6.6). Pour une interventionpréparée
(contenu,meycnset ressourcesdéfinis), la MTTR er l'écart-ty?esont estiméspar
lesforrrulcs:
M7-fR-
T"+ 47'*T'
rr o=To-T'
66n
,,/,rf
Ces formules sont déduitesde la loi p à deux panmètresp et 4. Ellessont lpplicablcssouscertaincsconditionsgénéralementvérifiéespour lesdistributionsdu type
étudié (tsAT 77). Ces relations sont égelementutilisées pour l'estimation des
duréesdc tâcheset à l'évaluation
du délaipour la méthodcPERT (voir $ 7.2).
Ces forrnulcssont applicables
< a priori > (estimationd. T,, T,
Ç a priori) ou <a
posteriori, par retourd'expérience
de tailleN. Si N données> 50, le préparatcur
estimele temps optimiste d tel que 10 % destemps lui soient infërieurs,Ie temps
247
rÉ
]i.'
I
lil,
destemps
6.2Uanalyse
de maintenance
pessimisteÇ tel que 10olodes temps lui soient supérieurset le temps lc plus
fréquent l.
La MTTR ainsi facilementestiméeest telle qu'il y a la même probabilitéde ne pas
ce qui caractérise
une bonnc prévi'ion
I'atteindreque de la dépasser,
!
une
PasI
J
Autresméthodesde prévisiondesduréesd'intervention
- Lestimation<aujr.rgéu est baséesur I'expériencedu technicien.Celui-ci donnerr
spontanémentle tempsréalistcI et non le temps moyenMITR cherché.
sont baséessur la
time fleasurettrcttt)
Lcs mi'thodes déduitesdu MTM Qnethocl
standards
de temps
donnant
des
élémentaircs
en
mouvcments
décornposition
D
sont
adrptésà
<
degrés
supérieurs
standards
MTM
prédéterminés.Ccrtains
quelquestâchcsrépétitivesde maintenance.
- Iæs standardsdc temps sont dévcloppésen interne par exploitation statistiquc
dcs retoursd'expériencc.Ils permettentdes interpolationsct descorrectionspar
facteursd'cnvironnement.
- La techniquedes<blocsde temps) utilise la vidéo pour connaîtrecertainstemp6
opératoires,maiscllc est surtout utiliséepour analyscrpuis optimiserdessuccessionsd'opérationsdanslc cadred'une réorganisation.
- Le chronomérage est mal vécu : à l'impressiond'êtrejugé s'ajouteun changement d'allure,volontairc ou non, qui faussele résultat.
- La méthode desobscrvationsinstantanées(voir MON 90) permet d'estimerdes
tcmps d'étatsdiflérents d'Lrnprocessuscontinu à partir d'observattonsInstantânéesréaliséespar ca[lpagne,
Lors
nott
tion
,.2.3Tem
I
Voc
Exemple
IJexemple
simplede la figure6.7 illustrele principcde la méthodedesobservations
J
instantanécsà partir d'unc successionde Marchc'/Arrêtdont on ver.rtqrrantiter l:
proporûon...
q
d€ Mâr(he/Arrêtà quântifier :
lllustrâtiondu prin(ipe à pârtir d'une succ€ssion
I
-Ér
Pe
-Éc
instantanées
Figure6.7- Principede la méthodedesobservations
nr
-É
ont été feitesà desinstentspris ( au hasard>,donnantp = 7 March:
Douze observations
et 4 : 5 Arrôt, soit une estimationde l'engagemcntde 7/12 - 0.58 soit 58 % Pour l'éu:
Marche.Sur 24 heurcs.l'équipementauradonc fonctionné 14 heures
tr,
rts
Àch
Optimisation
desduréesd'intervention
Vo(a
Il est possiblcde moduler unc durée d'intcrvention suivant des contraintesécoll('miques ou d'ordonnancement (tâche du chcmin critique, délai à raccourcir). Lc'
leviers d'action sont les moycns hun.rains (efFectifs et motivation), matériels er
logistiques à mettre en æuvre pour une tâche donnée. Réduire la durée implique
I,.q
lité:
S:ult
GSt O
ffii
I
.l
i
ttl
il
6.2lJanalyse
destemps
de maintenance
une augmentâtiondes moyens,donc des coûtsdirectsde cetteintervention.Mais
pasobligatoircmentde son coût total.
CoûÎ direct des ressourcesengagées
Coût mâximaldes ressourcesen urgence
CoÛt des ressourceséconomiques
C o û t d u m i n i m u md e r e s s o u r c e s
Figure
6.8- Modulation
desdurées
d'intervention
enfonction
descontraintes
Lorsqu'un a€ientdes méthodes prépare une intcrvention, il lui affecte les moyens
normaux économiques. C'est l'ordonnancement qui lui demandera une correction par augmentati()n des ressourcesde façon à tenir un délar.
U
=
è
$J
6.2.3Temps
d'étatdeséquipements
: disponibilité/indisponibilité
I Vocabulaire
d'après
CEN
Wl319-003
Tempsrequis Tempsnon
MTI
État vacant Êtat d'attente
=
{
{
a
lemps requis
I Tempinon requir
Êtat de tonctionnemenl
État d'incapacité exlerne
È
?
Êtât indisponible
I
Étât disponible
!
Figure6.9- Définitiondesdifférents
étatsd,unéquipement
de production
t
t
!!
- Étatd'indisponibilité
: étatd'un bien caractérisé
soitpar une pannc,sr)itpàr une
incapacitéintcrnc (maintenancepréventivcpar exemplc).La caseMTl (moyenne
destempsd'indisponibilité)
correspond
à l'étatde génération
de coûtsd'indisponibilité propre C, : le système
étantrequis,il y a penedeproductîon.
- Etatvacant: étatd'un bien qui estdisponiblcet en étatde non-foncrionnement
Penoanrun iempsnon requls.
- Etat d'attentc : état d'un bicn qui est disponible et en état de non-fonctionnemcnt pendantun tempsrequls.
- État d'incapacitécxterne: état d'un bien disponible, mais qui manque des
ressources
externesnécessaires.
I
A chaqueétatcorrespondun temps.
Ir
Vocabulaired'aorèsfAtNOR X 60-020
I
I
La figure6.I0 rnet en évidenceune difficultéde la saisiedestempsd'indisponibilitel: un comptctrr rclèveraI'altcrnancedesMTBF et desM?1.1,ce qui est insuffisantpour discrinrincr les trois temps de non-production de naturesdifférentes.Il
est nécessaire
d'ajouterun boîtier d'imputation descausesd'arrêt.
r'
l
l
.i,l
5.3fanalysedescoûts
de maintenance
6.3.2Problé
En effet, la responsabilitéde la maintenancen'est engagéeque Pour les tcmps
proprcsd'indisponibilité,nommésMTl, le systèmeétantrequis.Cestempsd'indisponibilité propre servirontdc baseaux estimationsdcs coûtsde défaillâncc.
Le problè
nance Pft
de dégagerles
De plus, à l'intérieur de cetteindisponibilitépropre, il est nécessaire
temps actifset les temps annexesde maintcnancepour estimer la M?-IR et pour
idcntifierlesanomalies.
lemps de
Temps
d'âttente
Tempspropre
d'indisponibilité
la questi
l'objecti
virtuellt-.
Mais il es
défaillan
T e r h p sd ' i n d i s p o n i b i l i t é
pour causesenelnes
utlc pr
MTI
De façon
MTA
MTBF
[.e mieu-r
ce qui an
du coun
J
qucnc,--s
fait qu'or
réels.
Figure6.10 Lestempsd'indisponibilité
Remarque
Un câsintéressantrelatifaux slstèmesnon requisconcemeles s)stèmesde sécuritéen
standt1 : sollicités,ils pcuvcnt se révéler indisponibles,donc non opérationnels.Leur
état est donc < masqué>, cc qui représenteun dangerpotentiel.Lanalysedes modcsde
rudines.
défaillanccshors servicesenomme operalional
Ilyalàr
dans les r
Dc laçt'n
de la ju:t
rion du c
Conclusion
l: connaissance
de tous cestempsd'étatà partir de mesuresobjectivesva permetÛe
la tenued'un tableaude bord de gestiontechniquede chaqueéquipementsensible.
Par graphcsd'évolution et par ratios comparatifs.Ce tâbleeude bord est un outil
à la conditionque torrslesacteurs
majeurd'analysect dc propositiond'améliorations,
semettentd'accordsur une règledujeu (queltempsportcr ?) consensuelle.
descoûtsdemaintenance
6.3 lJanalyse
de la maintenance
6.3.1Aspects
économiques
Le chcf d'entreprise confronté à ses échéancesfinancières sait que les cotts direcs
dc maintenance représcntent un poste de dépenses important et bien visiblc. I--e
fait que la maintenance soit en rnême temps un gisementde produxiuité est un fait
avéré,mais moins visible.En effet, les coûts indirects,conséquencesd'une maintenance insulfisamment performante, < s'évaporent > de la comptabilité analytique,
mais se retrouvent inexorablement dans lcs coûts de production.
La maintcnance est donc un champ d'action privilégré de la recherche d'amélioration des coûts de production, et c'est la scule source significative de compétitivité
descotditionsextérieures:elle ne repose que sur le professionnalisrne de
indépendante
I'entreprise relativement à la maîtrise dc l'cnsemble de son système de Production.
Le naintien de la produaion en quontitéet en qualitépassepar I'Scacité de k maintetnnrc
de I'outil deproduction.
250
i,
I
.i
,,ii
,irlll,il
.',lllitir
trr
I
t
Synthêr
- une réo
une im
- une ob
Rerna
{
An&
a
. ont
. oni
. il cs
1
{
6.3.2Problématique
descoûtsde maintenance
Lc problc\nrcrnajcurest celui dc la.justificationa priori d'une politique de maintenancc prévcntive.Cc qui supposcau préalablede pouvoir apporterune réponseà
la question: <Que coûte une défaillanced'équipementà l'entrcprise? o, puisque
l'objcctif du prévcntif cst de transformcrune défaillanceréelle en une défaillance
virtuelle.L.adéfaillancevécuereprésenteune pertequi a une <réalité> économique.
de cette
Mais il estillusoirede vouloir estimerexactementle coût dcsconséouences
défaillance.lllustrons notre propospar un exemple:
lr
I
unepann?) un retarddcliuraison) u epertedeclfuflts-+ unepertedercmbien?
De façonanalopge,combien cotte une maréenoire ? un goélandmâzouté?
Iæ mieux à espérerest d'estimerobjectivemcntccrtainescomposantesde ce coût,
ce qui amèneà minorer la réalité.Au grand déscspoirdes < managerscomptables
du court terme r, il est illusoire de vouloir quantifier au senscomptablclcs conséMais le
quencesliéesà un événementréalisé,et plus cncoreà un risqueenvisagé.
fait qu'on nc soit pascapablcdc lcs calculerne doit pasocculterle fait qu'ils sont
réek.
ll y z 1àw paradoxe
qu'il vaut mieuxmettreen éuidence
qu'ignorer avant de rentrer
danslesméthodesd'estimatron.
De façon plus généralc,la problématiquedes coûts de maintenanceest donc celle
d'une pannepuis ccllcde lajustificade lajustificationdu coût desconséquences
tion du coût desmesuresoréventives.
è
2
$r
=
=
=
. ill , /\, a,),
*--- vz
r
5
l-
Coûts directs et indireds
d e l â d é f a i l l a n c e{ v i r t u e l l e é
) vitée
coût identifiable
d'une mesure préventive
:iqure6.11
Synthèse du problème. Iæscoûts indirectsd'une pannereprésentent:
- unc réalitéécononi4lre
qui seretrouvedanslc prix dc revient final;
- unc impossibilitécomptablede mesure: il s'ag1td'lune<réalité
Jloue>1
- une obligationgestionnaired'estimationa posteriori
(et a piori).
Remarque
Analogie avec le coût d'une action publicitaire :
. on sait ce qu'elle coûte (coûts directs),
. on ignorera toujours ce qu'elle rapporte au sens comptable,
. il est indispensable de mesurer son impact.
251
:il
6.3(analyse
descoûts
de maintenance
! Amort
6.3.3Quelques
basesdecomptabilité
Quclqucs notions dc cornptabilitésont indispensablesau chef de servrccmalnt('nancc rcsponsablcdc son budget et du suivi des coûts, ainsi qu'à tout agent d.méthodes, gestionnaire des équipements ct des activités. Il faut savoir quc tour
entreprise françaisedoit tenir une romptabilitégénéraleobligatoire, ct lacultativemcl
une tonptabilité analytiqut préciséeen classe9 du plan comptable.
Plancomptablefrançais
Lc plan cornptablccxigc la tenue d'une comptabilité genérale,dans laquelle tou'
mouvement financicr créditc ou débite des cornptes regroupés en classescodifiéc.
Lamor
résulta
effets g
à I'actil
L. pLt
sulvafl
Le arn
il sera
amoni
x
Plans
decomptes
concernant
la maintenance
lescomptesdeclasse
Cc sontprincipalement
3 dits<de stockset d'encours>et de
Un ti
amord
classc6 dits u de charqc ,.
Tableau
6.2- Comotes
de classe
6
Intitulé
Code
/v
60
Achatsconsommés
601
premières
Mâtières
et fournitures
602
Autresapprovisionnements
60222
Produits
d'entretien
60223
Fournitures
d'entretien
et d'usines
604
et prestation
deservices
Achats
d'études
605
Achats
de matériel,
équipement
et travaux
6t
Services
extérieurs
611
générale
Sous-traitance
62
Autresservices
extérieurs
Compt
621
Personnes
extérieures
à l'entreprise
6211
Personnel
intérimaire
6212
Personnel
déta(héou prêt
La cor
conne
Sadéfi
niques
produ<
(culrur
-Ld{
seld
cont
-LF
I V +|
IV+2
chârg
Les ch
n
dites.
dites.
lmmobilisations
Pardéfinition. ce sont desbiens ou desvaleursdestinésà resterdurablementdans
corporcllcs
etamorI'entrcprise.Les écluipementsà maintenir sont dcs immobilisations
lksables.
252
:{
l!
'
t,L
ilt
6.3Lanalyse
descoûts
de maintenance
! Amortissements
Lamortisscmentest le constatcomptabled'unc perte de valeur d'un équipcment
techniqueou de touteautrecausedont lcs
résultantdc l'usage,
d'uneobsolescence
Pour êtreamortissable,
une immobilisationdoit être inscritc
effctssont irréversibles.
à l'.rcrifdu bilaner doir sc dipricier dansle temps.
rn:-
Le plan d'amortissements'établit à partir dc la durée de vie probable du bien,
suivantun rrodèle linéaireou un modèledégressif,suivantla naturedu bien.
Pour 5 m1
deIa durabilité
prévisionnelle.
Ir taLrxd'anrortisscment
estdonnépar I'inuerse
il scrade 20 %, pour 10 ans,dc 10%, pour 15 ans,de (r,67%. Dans lc casd'un
amortissement
linéaire,I'amortisscnrcnt
annuelestobtenupar :
x temp\.urproratades12 mois.
valeurdu bien x tauxd'anr,.rrtissernent
Un bien d'une valeur de 80 000 € achetéen tuillct ct âmortissablesur 5 ans sera
amorti suivantle tableau6.3.
l+
è
linéaire
Tableau
6.3- ExemDle
d'amortissement
2
ffinr*e
fr
p
6 mois
*
i.lv + t
I'
I
I
aif+2
î
]
Pérlode
ly'âleur
del'amortissement
80000x0,2x6112=8000
è
72000
12mois
= 16000
80000x 0,2x 12l12
56000
'12mois
80000x 0,2x 1212= 16000
40 000
o
è
è
ll
I
e
l.
I
r
I
I
I
I
+5
6 mois
80000x0,2x6/12=8000
0
incorporables
ou non
Charges
ks chargesprésentcsdans les deux comptabilités(généraleet analytique).ont
>. Présentes
seulementen comptabilitégénérale,ellcs sont
dites u incorporablcs
dites < non incorporables>.
I
ânâlytique
Comptabilité
*
La conrptabilité analltique vise à mieux assurerle contrôle budgétairepar la
connaissancc
desprincipauxcoûts et margesafférentsaux activitésdc I'entreprise.
entre lesservicescomptableset lesservicestechSadelfinitiorrirnplique un r/lalo.grc
de sesmoyensde
à la structurede l'entreprise,
niqucs,puisqu'clledoit s'adapter
production et d'exploitation. De la qualité de ce dialogue, par nature dilficile
(culturcsprofessionnelles
dillérentcs),dépcndcnt:
- la définitiond'outilsde suivi descoûtsde mairrtcnance
Ils
simpleset efficaces.
<
>:
des
causcs
ct
des
seront efficacess'ils permcttcnt an diagnostic un coût a
conséqucnccs.
.. ;
- le perlectionncment< comptableet financier> du gestionnairetechniquel
,]
E
6.3 fanalysedescoûts
de maintenance
lr
Jo
- la sensibilisation de tous les acteurs techniciens à l'aspect économique du geste
technique. Cc dernicr aspectest londamental pour réaliser l'optimisation des
méthodes correctives et préventives de la maintcnance;
la découverte des aspccts induits d'une réduction drastique des coûts dans lc
cadre d'une stratégie à corrrt terme, tels le vieillissement accéléréet prématuré du
parc rnatérielou I'augmcntationd'arrêtsde production avecbaissede la quantité
et de la qualité des produits, etc.
t"
I
_L
n
I
IJne bonne comptabilité analytique doit pouvoir mettre en évidence la corrélation
entre la réduction intempestive des dépensesde maintenance et la baissedes
margcs sur les produits vendus.
La mise en ræuvre d'une GMAO oermet souvent d'acouérir la maîtrise des coûs
de maintenancc,mais cette analysi p.rr centre de coûts àoir ètre compatible avecla
comptabilité analltique de l'entreprise. II serait pr{judiciablc que chaque service
développc une comptabilité parallèle au hasard de sa proprc GXAO !
r
Iit
Cc
Ib
bq
lcs
nic
6.3.4Coûtsde la maintenance
corrective
(1
N o u s a d o p t e r o n sl e m o d è l c ' r r i v . r n t:
^|r
C7= C, r Ct
F
1
c4
Cr est le < coût d'indisponibilité > caractérisantlc coût cumulé dc toutcs les con\crquencesindircctesinduites par I'indisponibilité propre d'un équipement.
u
c'{
Étr
clr
oq
Coûtsdirectsde maintenance
C,'
$i
r
Ils penvent sc rapportcr à une inter-vention corrective (C,.), préventive (C,,,r) ou
cxtcrnaliséc (C,,,.). Dans ce dernier cas, la facture du prestataire de service pèrmet
la valori\Jtiun directe dc l inrcrvenrion.
!
c.l
L.t
1
Coûtsprévus
et coûtsréalisés
Commclestemps,lescoûtsont le doubleaspect<prévision>puis<réalisation
r.
q
- Les coûxprântssont des estimationsd'cngagcmcntdc dépcnscsliécs à unc activité, desu de'vis,dc la rcsponsabilité
desa5çents
desméthodes.Ils n'ont pasde
précisioncomptable,
maisils doivcntcernerla réalitéau plusjuste.
Lesrcûtsréalisés
sont obtenuspar la valorisationdestsT (bons de travailcomportant lcs paramètresd'une intervention) sur papier ou sur écran GMAO. Leur
cumul aprèsimputationet ventilrtion permet de réaliserdes analyses
et des
diagnostics,donc la gestionet la recherched'amélioration.
{,
i
q
d'un cunul de défaillancesrelativcsà un équipemcnt.
C,,, est le < coût direct de maintcnancc > dc caractérisation simplifiée < pièces et
main-d'cuvre u-
lt
I
C,,
r, résultantdescoûtsdirectset indirectsd'uneou
C7 est le <coût de défaillance
tr
tr{
d
D
I
Constitutiondescoûtsdirectsde maintenance(Ct''.èt C,l'o)
Coîndr Ia rnain-d'crw'rc
C'estle produit< tempsrelevéx tauxhoraire> ou :
I
ITR x r,
ra
254
I
n
I
Ile
-(
-(
-(
6.3fanalysedescoûts
de maintenance
- Le temps relevé doit coi'ncider avec le æmps passé TilR. Il est saisi sur le bon de
travail (BT) après vérification par le chefd'équipe.
- Lc talrx horaire t1, exprimé en francs,/heure,cst fourni par le service comptâble.
Il est évidemment fonction de la qualification professionnelle de I'intervcnant,
mais égalcment de la politique sociale de I'entreprise. Ce qui explique sa dispersion importante, allant de 100 F à 300 F,/h pour un même technicien employé
dans des structures dif{ërcntcs. Il ne faut pas conôndre le salaire horaire avec Ie
taux horairc de rlain-d'æuvre !
Fraisgenérouxdu seruitemaintenance
Ce sont les frais fr-xesdu servicc. estimés à I'année et ramenés à l'heure d'activité.
Ils sont parfois estirnés cn pourcentage du budget du servicc, ou intégrés au tatx
horaire, Ils comprennent lcs appointementsdes cadres,des employés de bureau,
les loyers et assurances,les lrais de chauffage,d'éclairaç, de reprographic, de communlcauon, erc.
:a:x:::
,t\- j
l\'taa
Coûts depossessiondes sncks,desoutillages,de machines
Au-x lrais de magasinagesont ajoutées les pertes et dépréciations dues au stockage.
Consommationde natières,produitsetfoumitures utilisées
Lexécution des tâchesde maintcnanceexige de nombreusesfournitures, connues
sur factures.
de rethange
Con:ontmationdespîèces
C'est un poste important cn maintenance, évalué à partir des factures d'achat qu'il
faut actualiser (pièce dormante pendant plusieurs années, mais stratégique) et
corriger par la prise en compte des frais de transport, du coût de passation de
commandc, dcs frais de magasinageet de l'éventuelle dépréciation.
d
Ër
=
S
z
È
e
Ë
I
l
Coitt descontratsde mlîntenanrc
La maintenance de certains matériels spécifiques est parfois externalisée: Ie
montant du contrat est négocié,généralcrlrcntà I'année.
Coûts destan
t
x sous-ttoités
Ils sont ctrnnu. par la lacture du prestataire.puis éventuellementmajorés par un
taux de u participation du service r sous formc dc prôt de matériel, rcnseignements
et assistancc.
contrôle. etc.
! Totaldescoûtsdirectsde maintenan(e
sousquatrerubriques:
Il estpossible
de regrouperlescoûtsdc tnaintenance
- C,,,ndépensesdc main-d'cruvre,
- C, dépense*fixc. drr.,erviccmainrenance,
- C. dépenscsdc consomrnables,
- C" dépensesexternalisies.
t
!
C^"+ Cf+ C,+ C,= C^
r
6.3fanalysedescoû8
de maintenance
k coût de maintenanceÇ peut se rapporteraussibien au chiffraç d'une intervention isoléequ'au cumul des coûts de N intcrventior]ssur une périodedonnee
(bilanannuelle plus souvent).
tr
Exploitation
Lorsquele coût direct de maintenanceest imputé à une sommed'interventions.le
cumul des C,,,permet une ventilation afférenteà un équipement,à un typc de
maÉriel, à un sectcurou à un type d'activité(correctifpar niveau,préventif,réusions,modernisation,
rénovation...).
tutilisationd'une GMAO laciliteconsidérablcrrrcntcesmisesen famillcsadaptées
à desanalyses
économiqucs
pertinerrtes.
I
Remarque
I
I
I
I
l: figure r-.tt du paragraphc 6.2.2 met en évidence I'existence d'un optimum éconrrmique dc Ç, en fonction de la durée de I'intervrnrion. donc der moycns mis en cur rc
N r , r r r . r v , , n sd o n c u n l c r r r r d a c t r , ' r rp o u r n r o d r r i c rl u a u i t t J l r . c r J r r n r r r r r c r v c n t o n .
s a n sn c g l r g c rl c s r i s q u c sd u l a n . r n - q u ; l r r ér n d u i r cp a r u n c i l l ( c n u n r i u nr r o p r , r p i J r .
I
Coûtsindirectsd'indisponibilitéÇ
Ces coûtsindirectsd'indisponibilitéintègrenttoutcsles conséqucnces
économiquesinduitespar un arrêtpropred'un équipcmcntrequis.IIs sontparfoisnommé.
coûtsde pertede production ou coûtsde non-maintenancc.
Remarquepréalable
-
ll estévidcntquc ccrtaines
conséquences
d'unedéfaillance
sontdimcilemcnrquànrtlrbles ou ne le sont pasdu tout: la dégradation
de I'imagcdc marqucduc a urr rr.rnrcspcctdcs délaisde livraisonvenant d'un errêt lôrtrlit sur panne durablecoûte
cornbicn ? lc-fair 4rrcI'onnesache
paslesqud tifierûedoitpasnasquerle.faitqu'ilssontréels!
Nous considércronsdonc que les C; estimés:rvcclc rnr-ximumd'élémentsobjectifsne
sontquedesnrinorântsdcsC. récls.
!
Constitutiondescoûtsd'indisponibilitéCi
Les consécluences
d'une déiàill:urcefortuite sur un équipemcnt requis peuvenr
portcr sur lesélémentssuivants.
- La perte de production
Ç. Il est bien évident que, pendântun ârrêt cn fin de
Iignc de production (montage,par exemplc),lcs produits non fabriquésne sont
doncpasnon vendus,maissontvenduspar la concurrcncc..
. C'cst lc postcprincipalqu'il cstpossiblcd'estimerpar la lirrmule ;
Co: t2x T,
?] est le temps de I'indisponibilité propre relevépendantune périodc où I'équipcmcnt défaillant est requis. A défaut, le temps d'arrêt de production Tq peut
êtrc utilisé. Mais dansce cascxistcnt des coûts de perte de production pendanr
L non irnputablesà l'équipement(tempsd'attcntcet tempsd'indisponibilité
pour causes
externes).
12 est le taux horaire, exprimé en francs,4reure,
déterminé pour l'équiporcnr
Il dépendmajoritairement
considéré.
de la criticitéde l'équipementà I'inte.ricrrr
de l'e
répam
vité &
criticil
de l'o1
les crit
en sac
- tr cot
- [r cor
exc&
- I-e coa
tioq f
amon
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- Le coi
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(hors
élimin
- Les c(
l'urge
lnterD
- lrs co
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D auehrr
- Ilirrpc
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qui en
nt\-eal
- I'e tair
rendu
tait ér
quons
cas d€
inexor
-IrPn
pri.<a
auratt
Pas eu
ne Pel
pencb
256
{
mF
6.3Lanalyse
descoûts
de maintenance
t"i
de l'ensemble du système de production. Des péréquations permettent de
répartir lcs pertes globales estimées sur l'annéc cn lcs ramcnant à I'hcurc d'activité dc production ct à chaque équipement sensiblealfccté d'un cocfficient de
criticité. Cc taux par équipement doit être fourni à I'agcnt des méthodes chargé
de I'optirnisation de la politique de maintenancc. Lorsque le tau,xt2 intègre tous
les critc\rcsde perte suivants, la formule devient :
Ci= 7'zxTi
il
en sachant que C, est toujours minoré.
- Lc coût de la main-d'ttuvre de production inoccupée pendant
!.
- Lc coût d'amortissement (non réalisé) du matériel arrêté, le coût du matériel
cxcédcnteire.
- Le coût des arrêts induits. Particulièrement en flux tendu sur une ligne de production, laute de stocks tampons, l'arrêt d'une unité perturbe rapidernent les unités
amont (saturation)et aval (pénurie). Les systc\mcsactuels et leur organisation
sont à la fois très pcrformants et très vulnérables à la panne.
- Lc coût des rebuts et de la non-qualité.
- Les frais dc redémarragc dc la production. Souvent, le redémarrage d'un process
(hors l) induit ur.rc périodc dc perte de matière ou de qualité qui oblige à
élimincr lcs produits fabriqués.
- ks coûts induits cn cas d'accident corporel. LIne panne fortuite traitée dans
Ê:
:}.
IF
::
::
I
7
è
FJ
à
q
I'urgcrrcc c'st rnalheureusementparfois génératricc d'accidcnts du travail cn
intcrnc ou dc domrnage corporel au niveau des usagcrs.
è
- lrs coûts induits par lcs délais non tenus. Pénalités de retard, perte de client ou
dégradation de l'image de marque de I'entreprise.
è
! Quelques
réflexions
à partirdescoûtsd'indisponibilité
il
h'-
- Limpact économique de chacun de ces coûts induits par l'indisponibilité d'un
équipcrncnt stratégique est naturellement difficile à chiffrer. Mais s'ils sont très
variablcs,ils n'cn sont pas moins réels. Remarquons qu'ils étaient dans le passé
parlois nuls ou négligeables:la panne d'une machine à coudre dans un atelier
qui cn contient 1(X)n'a d'autre conséquenceque le coût direct C. de sa remise à
nivcau.
- I-e làit quc l'évolution tcchnologrquc et organisationnelle de la production ait
rendu lcs coûts d'indisponibilité forts ou rédhibitoires est I'un des moteurs qui a
fait crmergerle besoin de maintcnancc ct qui justifie son importancc. Rcmarquons quc si les C,,, intègrent le budget du servicemaintenânce,ce n'est pas le
cas dcs (-';. Ceux-ci ne s'évaporentpas pour autant: leur réalité se retrouvera
inexorablementen final pour réduirc les margcsdc l'entreprisc...
- La probfénratique de la maintenance se sitrre à ce niveau : combiencoûteà I'eûrepriscrct ûrrît sw pawre ? La réponse est possible pour Ç, difiicile pour C1. Combien
aurait coûté à I'cntreprise cet arrêt que la maintenance a su prévenir, donc qui n'a
pas cu licu ? Il faut bien admettre que la justification économique du préventif
ne pcut se lairc quc par défaut, cc qui ne satisfait pas toujours lc gcstionnaire
penché sur sescolonnes ( recettes-dépenses> !
_
257
;
I
f:
6.3Uanalyse
descoûts
de maintenânce
s'
I
Coûtsde défaillance
C7
!
Optimis
C,,, Ct C
ponibilit
Rappelons
quele coûtd'unedéfaillance
ou lc coûtd'un cumul de défaillances
relatlves à un équipementest donné par :
C1= C^ I C,
Lestimationdu coût de délaillanceet son suivi périodiquen'ont d,intérêtque pour
quelqueséquipements
clésdont lcs répercussions
desindisponibilités
sonréconomrquementsensibles.
l6
ÉvolutiondesCaet du besoinde maintenance
Nous allons cnvisagerl'évolution du ratio r : Ci/C^ dont la croissancede 0 à l,
10, 100traduit le besoinde maîtriserle cornportementdessystèmespar la nraintenanceetr au-delà,d'utiliserles techniquesde la sûretéde fonctionnementpour
assurerune bonnedisponibilitéà I'origine.
a;
Partie ylrible i les coûts directs de maintenâhe
en hcrrre
nance so
< linritt- approclré
lité par n
cro
co
L'entretien
traditionnel
Partie moinsvisible:
le5coûtsd'indi5ponibilité
f,r& ;
Lâmaintenânce \'\
s'àvère nécessaire
6.3.5Coûtsde
Les coût
coûts din
La sûreté de fondionnêment
devienl indispensable
ner-.r
I
ment.D,
Figure
6.12- Évolution
descoûtsd'indisponibilité
I
Limaç traditionnelle de < I'icebergdes cotts r de la figure 6.12 monre que les
coûtsdirectsC, liésaux défaillances
sontd'une part bien <visibles,,d'autrepart
sensiblementconstants.
Par contre, les coûts C, des conséquencesdes déâillances subissentune forte
croissanccsur leséquipementssensiblesutilisés< en série))et gérésen flux tendus.
Ils ne serévèlcntqu'aposteriori,et seulcmentde façonpartielle,tout àu moinssur
le plancomDtable.
Remarque
l)ans un même aælier,deux machincsvoisinespeuvent ençndrer I'une des C, = 0,
I'autre dcs C, critiques.La sélectiondcs équipementscn fonction de leurs roiitsr/,lndicporibilifteninésestd,oncun prérequisau choir de la politiquc préventiveà leur appliquer
258
Casde la
Le coûrr
lorme :
I
:
I
Coût tor
!
;
I est la pé
i
a
T e s t I ap
t/T est le
Iestleu
!
C,n, cst le
Ca=C'{
I
6.3fanalysedescoûts
oe marnlenance
!
Optimisationdes coûtsde défaillanceCd
C,,,et Cl varient en sensinvcrsc,dansla mesureoù la réductiondestempsd'indisponibilité cst lc résultatd'une maintenancepréventiveplus efficace.
coûts de défaillance
Trop
Pasattez de Néventif
5
zone d'optimum économique
El;,,.I
Cumulder
lt
en heurespêr mois
U
=
:
)
Figure
6.13- Quelsoinpréventif
apporter
à unéquipement
=
La figure 6.13 met en évidencela proportionnalitéC; = t x Tr les ! étant relevés
en ht'Lrrcsd'indisponibilité par scrnaineou par mois. Les coûtsdirectsdc nraintenance sont dans ce cas surtout préventifs,le graphe montrant l'existenced'une
< limite > de disponibilité intrinsèqucqui demandctrop de coûts directspour être
Dansnotreexemple,vouloir avoirmoins dc 2,5heurcsd'indisponibiapprochée.
lité par mois cxigcraittrop de soinspréventifs.
Les coûts dc rnaintenance préventive (C,,,) varient logiquement à l'inversc dcs
coûts dirccts dc maintenance corrective (C;.) En fait, la stratégie de maintenance
permet de choisir librcment le niveau de soin préventifà organisersur un équipement. Dans ce cas, les coûts correctifs deviennent des coûts résiduels.
Casde la maintenance
systématique
peut sesimulersouslâ
Lc coût totalannucldc la nrailtenance
d'un équipement
a
forme :
Coût total = Cott du préventifsystématique* Coût desdéfaillancesrésiduelles
c,,,=1c,,.,+c,7",
t cst la périodcdc référence(1 an, par exemplc)expriméeen hcures.
T estla périoded'interventionsystématique.
t/T est Ie nombre d'Io"pendantla périodede référence.
7vest lc taux de défaillancesrésiduelles.en panneÂeure
C,, estlc coût d'unc Io,.
Ca= C* + C; est le coût d'une défaillancerésiduelle.
239
I
l
è
=
e
vl
préventive
6.3.5Coûtsde maintenance
I
s
descoûts
6.3llanâlyse
oe matnlenance
t
En règle gÉnérale,il appertient aux agents des méthodes de programmer les interventions préventives sans perturber la production. Les intcrventions seront donc
réalisécs cn dchors du ( temps requis ), soit en profitant d'un arrôt programrné
(voire fortuit) dc production ou d'une révision, soit en utilisant des plagcsd'intervention en dehors dc I'horaire de production (exemple des équipes VSI), vcndrcdi.
samcdi,dimanche).
Sauf exception, les coûts de maintcnance préventive systématique ne seront donc
associésà aucun Ci. Ils solrt constituésde la mômc façon que lcs coûts dc maintenance corrective ( pièces et main-d'æuwe >.
Ç
Casde la mâintenânceconditionnelle
I
ït'
Dans le cas de la maintenance conditionnelle, rcmarquons :
- quc lc temps de réaction après alarme ne permet pas lorcément de prendre des
dispositionspour ne pas subir de temps d'indisponibilité en temps requis, donc
les C, correspondants. Dans cc cas existera un < coût résiduel de défaillance
prévenue> bien inféricur ccpendatrtau coût dc la délaillancenon prévcnue;
- quc la mise en cruwe initiale passcpar un < investissenent ) sous lcrrnle de chaînes
d'acquisition de données ou d'appareils dc mesure ou de monitorage parfois
coûtcux.
6.4 u
6.4.1Pr
I
lnt
Lr
productive
totale
enmaintenance
6.3,6Lesperteséconomiques
Dans une logrquc dc TPM, le tatx de rcndcmcnt syrthétique TRS d'un équipement
intègrc lcs dillérents événements susceptibles d'être n causcs> dc pcrtes économiques, donc de devenir des gisementspotentielsd'économie. Cela dc laçon décloisonnée entre les servicesproduction, maintcnance et qualité. Dc la même manière
que pour l'estimation dcs coûts d'indisponibilité propres, les Pertes économiques
liées aux différcnts dysônctionnements d'un équipement ne Pcuvent être estrmées
que de façon approximative et minorée.
ÉvÉNEMENTS
PERTES
ÉcoNoMteuEs
CONSÉOUENCES
Détâillancesmajeures------------T--)
Pànnesdurables................-.._
aù
^u
Coûtdesdommagei
I
Coûtde maintenance
corrective
|
l+
+
Cott de perte de prodùction
{
C o û t d e s t o ( k sl n t e r m é d i a i r e s
-I
au
changemenl dê série, reformatage
Ralentissementdecâdence
-------|
Défautsde production----------------
--I
Non{uàlité
Coutde la non_qualité
|
FiguÉ6.14- Lespertesde produdivitéliéesauxéquipements
*
t
Coût des malériels en excédenl
--_-}
t-
Iæ cott de perte de productron utilisé ici est dillérent du précédentCr, coût
propre, du domainede responqui seréféraità < I'indisponibilité
d'indisponibilité
TPM, le systèmeest indispoDans
une
logique
sabilitéstrictede la maintenance.
2û
,i
I
6.4Laprépârationdesactions
de maintenance
corrective
I
I
nible quelleque soit la causede l'indisponibilité,intrinsèqueou exteme.Parcontre,
touslcs coûtsinduitspar I'ir.rdisponibilité
d'un équipementsontde mônrcnaturc.
En particulier,la dégradationde I'imagede marqueainsi que la pertepoteutiellede
marchéssont desconséquences
communesaux six événementsidentifiés.
a:'r. .
Remarque
Le coût du cycle de vie (LCC ou tife cyfu cost)d'un équipement ainsi que son < cott
moyenannuel, sontanalysés
9-4intitulén Maîtriserle cycledc vie d'un
au paragraphe
éoulDenlent D,
6.4 Lapréparation
desactions
demaintenance
corrective
la maintenance:
rentable
?
6.4.1Préparer
est-ce
I lntroduction
La préparationdu travâilest une desmissionsdu bureaudesméthodesde mainteo dansle but dc
narrce.Elle a pour vocationpremière tl'êtreu uneaùleà la réalisation
réduirc lcs duréesd'interventiondes technicienset les duréesd'immobilisation
des équipcurcnts.
l)onc d'améliorcrlcur disponibilité,donc la productivitéde
l'entreprise.La réduction desMTTR s'obtiendrapar une anticipationde tous les
temps improductifs et de tous les aléassusceptiblesde fairc durcr une intcrvcn6.2.2.
tion, ainsique nousI'avonsmontrésur la figure6.6du paragraphe
U
è
q
=
H
=
s
è
réflexionspréalables
Quelques
Aucul trlvlil irrrportant
ne sauraitêtremenéà bien s'il n'cstpaspréparéen amont
de l'cxécution.Tôute tâche technique est inévitablcmentpréparée.Parfoisseulement par la réflexionde l'intervenant.Ainsi, planterun clou dansun mur implique
unc'réflc-xion
préliminairede préparation.
Lc problèmcn'cstdoncpasde savoirsi
l'orr doit préparerou non, mais de trouver le ,<niuuu daJormalisation,le mieux
adaptéà la naturede la tâcheà exécuter.
En rnaintenance,
la réalisationdestravauxsefait en dehorsdesconditionsnormales
de fonctionnementdes équipements,
donc a priori < hors sécurité)).Le premier
réflexeà avoir avantl'exécutiond'une tâche estdc défnir lestonditionsdeséturitédes
intervenants.Même et surtout en situationd'urgcncc.
:
ff
tr
ll
corrective
spécificités
destâchesde maintenance
Quelques
- Elles sont d'amplcurstrès variablcs: du pctit dépannageen quelquesminutes à
lourdcsrcquérantdcséquipescomplètes.
desréparations
- Ellespeuventêtrc urgcntes,ou dangercuses,
ou techniquementdélicates,ou tout
à la fois !
- Ellessont effectuées
bien lesmatéricls.
par destechniciensspécialistes
connaissant
- Elles sont eflectuéespar des techniciensparfois soumis à la pressiondcs coûts
d'indisponibilité.
- EIIessont parfoisrépétitiveset parfoisinédites.
- Elles sont par nature fortuites,ce qui nc signifiepasqu'ellessont inattenducsni
prépârées.
261
=
n
6.4 La préparâtiondesactions
de maintenance
corredive
IJaçnt des méthodes doit avoir tous ces éléments à l'esprit pour adapter le contenu
ct lc dirncnsionnementde sapréparationau conte\1e.Le dernier point cst spécialement impofiant: nul ne pcut n prédire > la date d'une panne catalectique,rnais il
est toujours possible de < prévoir > sa nature et saprobabilité (AMDEC par exemple)
et de la préparer A I'imagc dc votre constructeur d'automobile, qui vous a livré
votre auto avec une roue de secours.un cric ct le modc opératoirc: mais nc lrl
demandezpâs la datc dc votre prochainecrevai5on!
I
- temPs
- temPs
Cette lis
exhaust
rappon r
D Recher
Définition
de la préparation
La cour
lnstruco
préparâ
La prerparationest unc tâchc d'anticipation des di{ficultés rencontrées sur le terrain.
elTectuée par un tcchnicicn qui connaît le terrain: I'agent des méthodes (voir
$ 6.1.2).Elle consisteà prévoir les paramètresd'exécution d'une tâche,à identifier
les problèmes potentiels, à définir les besoins puis à rédiger les documents de
préparation.
La préparation d'une tâche corrective peut se faire avant la défaillance (cas d'une
défaillance attendue avec préparation ânticipéc) ou après la défaillancc (cas d'unc
défaillance non prér'ue avec préparation < à chaud ,).
Ordonnen(ement
Exploitation des retours d'expérien(e
( a n à l y s e se,x p e r t i s e sd,i a g n o s t i c s . . . )
B a n q u ed e d o n n é e si n t e r n e s
( s t a n d a r d ds e t e m p s ,h i s t o r i q u e s . - . )
Dossierslechniques (DTE)
bon dê travâil
Équipe d intervention
Figure
6.15- Situation
et rôledela préparation
dutrâvaildemaintenance
corrective
0, a, ab
Suiteà la défaillancedétectéeet à l'émissiond'une DT, s'il ne s'agitpasd'un simple
dépannage,
le rôle du préparateur
est d'allersur le site.SeuleI'obsen'ation
lrrritrr
) préalable
desf:aitstechniques
lui permettrade réaliserune ( ex?ertise
à la détlnition desmesuresde sécuritéet desopérationsde remiseà niveau.
I
c,d:pn
e, f: Pn
technic
Notons
cation .
non sul
procéd
installa
Rentabilité
de la préparation
k problèmede la rentabilitéde la préparation
estde mômenaturcque celui de Ia
maintenance
préventive: ce qu'ellecoûteestbienvisible,ce qu'elleéconomise
ne
I'estpas,carune inten"'ention
bien prépâréeet exécutée( sansproblème, paraîtnatrrelle.Analysonsles gisementsde gaspillagede tempsque cettepréparationa évité :
- tcmpsde recherche
de DTE, de schémas,
etc.;
de plans,d'historiques,
- temps de rechercheet de choix d'outillage,voire de leur confectionou de leur
adaptation;
tcmps de recherchede matièreset de produits;
tempsd'attenteau magasinpour la piècede rechanç parfoismanquante: alors,
tempsde la courseavecun véhiculede servicepour la chcrcherchezun distributeur industriel,voisin ou non;
!
Laprép
Lesrés
- la qw
-leæq
cipeti
rédu(
- la séc
262
{
6.4Lapréparationdesactions
de maintenance
corredive
fæiF.'.!ri"f*:[;$4ltf
- tempsde parcoursentre le site,les magasins,lesbureaux,etc.;
- tempsd'attented'instructions;
- tempsd'hésitationsur le mode opératoire,tempsde démontages
s'avérantinutiles.
Cctte liste des gaspillagesde temps (donc de coûts) n'est malheureusementpas
exhaustivcct l'observationûr sltad'intervcntionsnon DréDarées
est édifiantesur le
rapporrrempsde travailproducrifTtemps
non productif
!
ffil
Recherche
d'un niveauoptimalde formalisâtion
d'unepréparation
La courbe théorique6.16 rrrontrc'I'existcnced'trrr trptitnum,mals est surtout
instructivcpour éviter les deux écueilsquc sont la sous-préparation
et la surpréparation.
Gainsdus
à lâ prépâration
zonede
rentabilité
lrilqil
U
è
è
!{
{
à
Dép€nses
de prépôration
-
1
è
(tempspassé)
!ô
Figure
6.16- Unepréparation
doitêtrerentable
0, a, ab : préparation trop superficielle pour être utile.
c, d : préparation optimale bien adaptéeau travail à réaliser.
e, f: préparation trop détaillée, donc trop partiellement erploitée, s'adressantà des
techniciens compétents.
Notons qu'outre son caractèreopérationnel une préparation peut avoir unejustification (juridique ) dégageantla responsabilité du préparateur en cas de procédure
non suivie. A contrario, elle peut engager la responsabilité du préparatcur cn cas de
procédure erronée ou insuffisante (accident du travail, dommages irnportant àux
installations).
Lapréparation
sejustifieparun ( contratde résultatrt
Lesrésultats
attendusd'uncpréparation
elficacesont:
- la qualité du travail, avcc en corollaire la confiance du < client producteur >;
- le temps d'indisponibilité MTI et la durée d'intcrvention MITR réduits par l'anticipation des aléas,avec en corollaire moins de stresschez les technrcrenset une
réduction des coûts directs (MZTR) et indirects (MTD;
- la sécurité des biens et des personnes assurée;
zoJ
if
6.4LaDréoaration
desactions
corrective
de maintenance
C DÉ
suivantla nâturede certainstravauxspécifiqucs:
et exceptionnellement,
- la rapidité(intcwentionen milieu agrcssif,par exemple)ou la précision(casd'une
opérationdélicate).
-
C6
d'iil
les rt
préf
6.4.2Contenus
d'unepréparation
I
delasécurité
I Prise
encompte
!
Lcs situations de maintenance enfialnent souvent la perte de la sécurité intégréc au
matériel par le constructeur, prévue souvcnt pour la marchc normale et norr pour les
nrodes dégradés.Ccla rcste wai bien que les directives europécnnes et la loi 9'l-'1414
du 31 décembrc 1991 stipulent que les équipements< doivent être conçus et construits de façon que leur misc cn place, leur utilisetion, leur réglagc,leur maintenonce
n'exposent pas lcs personnes à ur risquc d'atteinte à leur sécurité et à leur santé ).
Se rélérer à la brochure INRS 94 relativeà la maîtrisedu risquc cn mainrenance.
Dû,
L"t
del
déli
Aru
tr Rôledu préparateur
_E
-Sr
pl
La rcsponsabilitédu prépâreteurpeut être engagéeen casd'accidentsurvenantlors
d'une inten'entionde sacompétence.Son premicr réflexedoit donc êne de <penser
sécurité> par estimationdu risquefaceà unc situationdangcreuse,quelle quc soit
l'urgcnce.Sonrôle estde < concevoirr la sécuritéparticulièrede chaque< phase>
d'interventionen accordavec;
- les textesct règlcmcntsgénéreuxrelatifsà la sécurité;
-c
ti
_N
dt
- les règlcmentsconcernantles tcchnologies,les matérielsspécifiqucsdu site et
leur environncment;
- la liste deshabilitations.
!
Déf
Dé<
Sui
sou
{
Méthodologied'idêntificationdes risquès,à mettrc en euvr!
sur le terrain
à partirde l'observation
Ren
Su
ou
scb
fou
les modalitésd'accèsà la zoneet à l'équipe7. Zone'.définir la zoneconcernée,
et
ment idcntifié< défaillant>.Crécr un périmètrebaliséinterditou réglcmenté
lesprocéduresde condamnationséventuclles.
lumineuse,
< l'ambianccn de la zone: âtmosphérique,
2. Ambiance:caractériser
sorrore,thermique,de rayonncment,etc.
sur zone,qu'ellessoicnt activesou
3. Énergie:identifierles énergicsprésentes
chimique,hydraulique,ctc.ct lesrisquesliés
mécanique,
inactives:électrique,
à cesénergies.
définir les flux d'information entrantsoLrsonantsde la zone (cas
4. InJormations:
d'rrne commande centralisée)dc façon à prévcnir des intcractions avec les
opérations
de maintcnance.
5. Intenention:pour chaqucphased'une intervention,identificrles risqucsliés
du trauail(en hauteul en zone eiguë, à I'extérieur,etc.), à la rrri-n
atx rcnditions
(avecpointschauds,avecproduitscorrosifi;,levagect manuenæuvredeI'opératior
(srtccession
d'équipes,stress).
gazeu-x,
etc.),a[x ifiteruetumts
tention, dégagements
!{
i,l
l'l
id
:dl
264
{
,. 4rtl{|||ll"'rËltff|9
-{-1|,{{
,"|{trr,
d
desactions
6.4LaDréDarâtion
corrective
de maintenance
Définitiondesmesures
de sécuritéà partirdesrisquesidentifiés
remisesauxéquipes.
Dansle cas
Ccsmesures
doiventfigurersur lespréparations
d'interventions cxtcrnalisécs,le gestionnaire doit lairc signer au prestatairedc service
les règlcs pcrnrancntcsde sécuritéde I'entrcprisc ct lcs consignesspécifiquernent
préparéespour l'intcrvcntion contractée.
: la gammed'intervention
T Définitiondesmodesopératoires
d'intervention
: notionde phase
! Décomposition
d'unegamme
en phases,
Suivantl'ampleurdu travail,il seradéfini par une <gantmc>décomposée
et opdrations,chacuneétantrepérée.
sous-phases
dela phax
DéJinition
La phascdc travail est l'ensembledes opérationsqu'il est logiquc dc grouper afin
de lesconficrà une mêmeéquiped'intcrvcntion,dont le débutct la fin sontbien
définis et dont le contcnu cst contrôlable.
enphase
Avattagesdu dércupage
- Estimerle <tempspréru >et identifier lesmoyensnécessaires
pour chaquephase.
- Suivre facilcment l'avancementd'un travail en veillant à I'cnclcnchementdes
phases.
- Conrposerune équipedont la tailleet lesqualifications
sontadaptées
à la réalisation souhaitée.
- Ne fournir à l'équipe que les instructionspréciseset les documentsspécifiques
de la phase.
- < Faire ou faire faire > : il seraâcile de sous-traiterune phaseà une entreprise
extérieure.
- Assurcr facilementle contrôle.
- VakrriserC,,,,coût dircct dc maintenancede la phase.
il
U
è
è
=
{
q
e
o
?
!
à I'enclenchement
desphases
Remarque
relatiue
le
préparateur
réaliseraun dossierd'ordresde travail
I'amplcur
du
travail,
Suivant
à une seulephasc.Sur le dossier,un
isolé
corrcspondant
ou un ordtc de travail
r scra
desphases
établisuivantle modèlc< séric,parallèle
schémad'enclcnchcmcnt
l o u r n ià l ' . r r d , , r r r r . r r c c mcrtnatt t xé q u i p c s .
rliiir
desphases
Figure
6.17- Schéma
d'enclenchement
Les phases30 et 40 sont prévues<en parallèle>, la durée la plus longue dcs deux
étant seuleprise en comptepour la déterminationdu délai (notion de chemin
sera
critique).Un cxcmplede dossierd'OT ct de son schémad'enclenchement
7.1.
donnéau paragraphe
Ï,i
lii
6.4Lôpréparationdesactions
de maintenance
corredive
Afin de r
BSM (t
I Phases
extrêmes
- PrendreI'habitudede commencerla gammepar une phascsystématique
10<mesuresde sécurité>.
- TèrminerIa gammepar lesdeux phasessystématiques
( contrôle ) et ( essaisD.
!
rences.
PCrrnet
dernand
Gamme-type
I
Lorsqu'une intervention est répétitive,il est possibled'économiserdu temps dr.
préparâtionen réalisantune gammc-t)?e.Prenonsl'exempled'une papeteriepossédant un millier de pompcscentrifugesde marqueset de performancesdifférentes:
il est toujours possiblede rédigerune gammecommune pour les opérationsprincipales(rouet, ligne d'arbre,étanchéité)quitte à individualiserensuiteles préconisationssur le BT. La gamme-tlpe peut être utilisée en correctif ou en préventii
(gammede révisionpériodique).
I
Édition
Lc prép
desdo.
te me'nt
Choixd
!
Les do<
GMAC
modèle
techni
exPloiç
Définitiondesbesoins
Une préparationayantcomme vocationd'être une < aide aux intervenants>, il est
logiquequ'ellerecenseleursbesoinset qu'elledéfinisseles moyensnécessaires
à
l'intervcntion.A chaqueBT serontdonc associés
lcs besoinsen personnelet les
besoinsen moyens: informations,outillages,matières,produits et pièces.
I
Remarque
I
I
I
ll .rpparticndraà la sous-fonction< lancementr de regrouperces moyens en essurant
lcur disponibrlrté
pour réduirelesgspillagc'
à l'heureH,jourJ, cequi estfondamental
dc. tempsnon pruductifs(voir S 7.I cr figurc6.b).
Nature
!
La bas
tique f
_ DT:
I
taÙol
- oT:
_ BT:
IÆB
chd
E Eesoins
en personnel
A partir dc la naturedestravarlxenvisâgés,
que le préparateur
il est nécessaire
Dans l
Chaqu
simplil
- det I
composcunc < équipe> à partir de la liste des qualifications
et dcs habilitation.
présentes.
C'cst à ce niveauque le choix d'une eÉernalisation
est néccssaire,
fautc
de compétencesen internc sur le champ requispar la tâche.Notons que le temp.
prévu et la dimensionde l'équipesont deux lacteursliés (voir figure 6.8).
- d'un
riels
-deh
-des
-dub
fl Besoinsen moyensmatériels
Enuméronslcs bcsoinscaractéristiques
de la logistiquede maintcnance.
- La documentation,
sousforme de l)TE (plans,schémas,etc.),d'historiquede l'équi
pementconcerné,
et spécialement
la dernièreinterventionréalisée,
ct bien sûr la
préperationet son BT.
- Lalistedesoutillaga
spérrnJrer
. tcsteurs,appareils
de contrôle,outilshors standard,etc.
I
- La |istedesmoyens
spécifques
: échafaudage,
lcvagc,manutcntion,etc.
- La lLcte
desmatières
et dasproduits: graisse,solvant,pâteàjoint, etc.
- La lîstedesJoumitures
et despiètes
dc rechange
: de la quincaillerie(vis, roulements.
composants,etc.) à la pièceet au module de rechange(carteélectronique,distributeul moteurélectrique,
etc.).
I
Casdc
La prt
clausc
- lesr
dem
-lesr
26
{
desactions
6.4LaDréDarâtion
de maintenance
corredive
Afin de réduire les durées MTTR, il est souhaitable que le BT soit accompagné des
BSM (bons cle sortie magasin) portant la désignation, la codification ct les ré{érences, le nornbrc ct I'irnputation comptable à l'OT ouvert. Cette organisation
permct au magasinicr de pri'parer Ia commande (si néccssaire,émission de DA,
demande d'approvisionncmcnt)dans I'attentedu < lancemcnt >.
oDérationnels
T Édition
desdocuments
Lc prc<p31-31sur
aurr à flnaliscr son analyse du travail par la rédaction et l'émission
des docunrcntsatlërentsà l'intervention et destinésà l'ordonnancementou directement au chcfd'équipe suivant l'importance et I'urgcncede la tâche.
!
Choixdu support
ks documcntspeuventêtretout papier,ou tout informatiqueavecl'aided'une
de BT: le bon
ou mixte.Il n'y a pasdebon modèlestandard
GMAO performante,
modèle est celui adapté au contexte du service et établi en concertation avec les
techniciens chargés dc lcs utiliser C'est rrn bon moycn si I'on veut qu'il soit
exploitablc cn rctoLrr d'expérience.
!ù
e
=
=
Naturedes documents
La bascdc I'organisationtraditionnelle,informatiséeou non, reposesur le tryptique DT, BT, OT.
- DT: demandede travailnoxoo<correspondant
à l'ouvcnure d'un comptcd'imput:ltion.
- OT : ordre de ravail n' noor, destinéà l'ordonnancement.
- BT: bon dc travail destinéaux méthodes,qui est un résuméde la préparation.
Le tsT peut servir de document d'enrcgistrementdu travail effectué,visé par le
chefd'équipe.
Dans le casd'un travail important seraétabliun dossicrde BT découpéen phases.
Chaque phaseaura un bon de travail associéà un n' de BT. Le mode opératoire
:
si nécessaire
simplifiéserarédigésur le B! portantlc tempsallouéet accompagné
- dcsprocéduresde sécurité;
- d'une gamme détailléccomportantle détail des opérationset les moyensmatériclsrequis;
- de la documentation
utile (DTE completou tirésà part);
- dcsBSM destinés
au magasin;
- du bon dc consignationéventuelde l'équipement,destinéà la production.
:r
du travailexternalisé
Casde la préparation
La préparationest dans ce casplus lourde, puisqu'elle doit préciseren plus des
clausestechniques;
- lesnrcsurcsde sécurité,généralespour I'entrepriseet pârticulièresPour le trâvail
demandé;
- lesmodalitésd'accèsau site:
267
bI
S
z
o
=
.|^
desactions
6.5Lapréparation
préventive
de maintenance
- la naturede l'aide logistiqueapportéeen interne;
- lescompétencesdu personneldu prestataircct leursconditionsde travail;
I
- lesmodalitésdu contrôledu travailréputéachevé(voir le $ 8.4,dédiéà l'externalisationde la maintcnancc).
Lesco
Il appartientau préparateurde rédiger I'appel d'offre, puis le contrat avec lcs
jurididu droit, lesprécautions
économiques
et, en I'abscnce
de spécialiste
clauses
pollwalcnced'un açnt dc's
qucs : quand noLrsâttirions I'attentionsur la nécessaire
méthodes!
Lesro
Lesof
Lesof
qu'unebonnepréparation
?
: qu'est-ce
Conclusion
'":g
LesYi
C'est une préparation< minirnale )' cn temps passéet en volume rédigé qui aura
servisur le terrain :
- à assurcrla sécuritédesintervenants;
..jl
,i,
Lesre
Lesca
- à lesguidcr sansambiguïtélors desopérationssuccessives;
- à anticiperleursdifficultés,réduisantla partd'irnprovisation;
Lesr{
- à éviter la majorité des tcmps improductifs (attentcs,déplacementsinutilcs.
démontagessansintérôt).
LEsiI
Pcrurarriver à ce résultatde rcntabilité de la préparation,un climatdercnfunceréciproqu( tst indispensabledans lc dialogue entre les technicienset le préParatcur.
homme de terrain,rappelons-lc.
I
La m;
revlen
[: su
mâni
- parr
desactions
6.5 Lapréparation
préventive
de maintenance
- por
ttqr
rele
préventives
surla naturedesopérations
6.5.1Rappel
2.1, 2.2, 2.3 (les
Ce chapitre complète les élémentsexposésdans lcs paragraphes
maintenancespréventivcs)ct 3.4 (plan de maintenance)à partir dcsquelsnous
allonsidentifier lc rôlc spécifiquedu préparateur.lleprenonsla définition ÀFNOR
X 60-100de la maintenanccpréventive: <Maintcnanccayantpour objet de réduire
la probabilitéde défaillanccct de dégradationd'un bien ou d'un scrvicerendrr.Les
établià partird'un
selonun échéancier
sontdéclcnchées
activitéscorrespondantes
ou dc critères
systématique)
d'unitésd'usage(maintenance
nombreprédéterminé
prédéterminéssignificatifsde l'état de dégradationdu bien ou du service(mainte>
nanccconditionnelle).
s)sr
I,es ir
avec I
trà\ai
d'inu
:
I
:
-=f
a
I
Casde la maintenancesystématique
Io. ont en commun d'être déterToutesles interventionspréventivessystématiques
minécs par une période constante7 caractérisantun échéancier.La préparation
par applicationde la méthodeA,BAC-ABAI), puis
consisteà établir ccséchéanciers
à définir lesgammcsd'opérationpour chaquenatured'activité.
Cas dt
t
=.
6.5.2 PéF
Rôler
DrE
doù
Ics n
Irn
I â[t
mié
268
{
ÇF,*.".,
6.5Lâpréparation
desadions
préventive
de maintenance
Tableau
6.4- Nâturedesinterventions
1!{à préparer
Niveaux
permanentes
Lesconsignes
de poste
'I
'
l
,
I
t
{
d
1,2
$
Lesvisitespréventives
sur leséquipementj
2
È
{
préventifsde composânts
Lesremplacements
et de modules
1,2,3
Lesopérations
de lubrificêtion
'
'l jour
'l
à semaine
l
Lesrondesde surveillance
sur certainssecteursdu site
d'automaintenance,
dansle câsde la TPM
, L€sopérations
Périodicité
Lescontrôlespériodiquesobligatoires
périodiques
partielles
Lesrévisions
d'équipement,
ou 9énèrales 3,4
(secteurs)
L€sarrêtspériodiques
d'unitésde production
4
=
{
à
t!
=
Casde la maintenance
conditionnèlle
La maintcnanccconditionncllc posc un problème différent, puisque la préparer
2.3.2.
revicntà la mcttrc cn cluvrc, suivantla méthodologicproposécau paragraphe
La sur-veillancedes pararnètressignificatifset des seuils peut se fairc de deu,x
manières:
- par surveillancecentralisée,
la collectedesinlormationsd'étatsétântautomatique;
- par surveillancelrrslta,la collectedesinformationssefaisantpar rondcssystcima( routc ), définitiondes
tiques.Danscecas,la préparation
desrondes(fréquencc,
rclcvés,procédurcd'alarmcfaccà un seuilattcint)s'apparente
à la rraintenance
systématique
.
Les interventionspréventivesconditionnelleslo. pcuvent se préparerpar analogre
avcc les interventionscorrectivesI. prévues.Ilalarmc génèreun OTP (ordre de
travail préventif) dont le contenu est prédéfini par le préparateursur une gâmme
d'intervention.
préventive
6.5.2Préparation
de la maintenance
systématique
T Rôle
dupréparateur
Dans le cas dc la maintenance systématique, le rôle de l'agent des méthodcs est
doublc : il a la charge d'analyser les données relatives à une tâche pour en déduire
les modalitésdc sa préparation(figure 6.18).
Le rôle < préparateur > de l'agcnt des méthodes est indissociable de son rôle
< analyste>, le systématiquedcvant ôtrc vivant, c't:st-à-direprogressivenrentoptimisé économiquement en fonction des effcts mcsurés du préventifet de l'environ-
b-t
e
è
;:-
t
NI
desactions
6.5Lapréparation
préventive
de maintenance
nement économiquede I'entreprise.Tkhniquement existela liberté de faire ur
peu ou beaucoup,pasassezou trop de préventif systématique: c'est pourquoi l.r
et que cesobjec
à un budgetest indispcnsable,
déterminationd'objectiliassociés
révisés.
tifs doiventêtreoériodiquement
I
'.1
1
I
I
I
Analyse des données
Choix des périodes
II
i'..
:
I
li
I
systématique
tigure6.18- Préparation
de lô maintenance
-{$, -
En tant qdanalyste, I'agent des méthodes a la responsabilité du choix dcs unité.
d'usage (relatives au fonctionnement ou calcndaires) et de la prédétermination drr
nombre d'unités (période T).
En tant que préparateur, il doit établir l'échéancier relatifà un équipement, assurt'r
la cohérencedcs échéancicrsau niveau du site et rédiger lcs gammes pour chaqtt,.
çype d'Io, (figure 2.6). Le préparateur doit élaboreq pour chaquc équipemenr
< scnsible > bi'néficiant d'une maintenance préventive :
- le plan de maintenance préventive de l'équipement, synthèse des prises en chargc'
prêventlves;
- les consignes permanentes (fréquences de '1jour à 1 semaine);
- l'échéancicr ABAC-ABAD des visites et des interventions Io.;
- lcs gammcs de visites et de changements préventifs d'organes (composants.
modulcs ou fluides);
- les révisions et autres opérations lourdes de maintenance prévcntive, avec letir.
dossiers d'OTP.
permanentes
de poste: l'automaintenance
Consignes
Rentrent danscc cadre toutes les procéduresde premier niveau de maintenancc
progressivementtrans{éréesaux opérateursde production, concernantdes tâchcs
s'ajoutentaux responsabirépétitivcssimples-Ces tâches,dites d'automaintcnance,
par lcs équipesd'opérateurs
lorsqr:'cllessont acceptées
litésd,eonduitedel'étluipement
va plus loin, évoluantvcrs plus d'autonomie:
formés à cet eflet. Lautomaintcnance
en autodépannage,les opérateurssont progressivenrentappclésà prendre des
desdéfauts,etc.
initiativesfaceà dcspctitesdéfaillances,desdéréglages,
!
permanentes
de maintiende premierniveâud'un équipement
Contenudesconsignes
concernentIa propreté,les
allantdu quotidienà I'hebdomadaire,
Ces consignes,
vérificationsà I'arrôt, la < surveillanceactive) en fonctionnementet I'alerteévenA savoir:
de maintenance).
ruelle(recoursau-rtechniciens
270
a
6.5Lapréparationdesactions
de maintenance
Dréventive
- les consignes de nettoyage, de propreté et de rangementi
- les vérificationsvisuellcsde l'état dc zonesprédétcrminéesà I'arrôt et en marche;
- la survcillance n scnsible > du bon fonctionnement (bruits, odeurs, points chauds,
etc.);
- la surveillance de la normalité de paramètres à rclcver (pressions, débits, températures,ctc.);
- lcs procédurcs d'alerte en cas d'anormalité constatée (appcl marntenance avcc ou
sansarrôt d'urgence);
la liste des petites âctions tcchniques à mettre en ceuvre sans démontage. Quelques exemples: resserrerdcs vis, retendrc une courroie, changerune lampc, une
cartc électronique ou un filtrc, purger un circuit, effectuer des réglages et dcs
étalonnagessimples,etc.;
- la définition des opérations de lubrification : contrôle des niveaux cr appoints si
neccssalre.
ù
è
è
tr lmportancêdesconsignesd'automaintenance
Il est important quc lcs cadres,la maîtriseet les opéreteursconsidèrentcesactions
comme londamentalesdans une démarchede progrès,et surtout pas de façon
péjorativeI Prenonstrois exemples.
- lJn ncttoyagesoigneux,au-delàde la qualitévisuelle,permetd'éliminer bien des
causesde défaillance
liécsau,xsaletés(cncrassement,
colmatage,
etc.).De plus,
I'action dc nettoyalieamèneà découvrir des défauts(fuites, rayures,jetx, etc.)
sourccsdc délaillancc
ultérieure.
- La fixation d'élémentsdesserrésréduit les vibrations (balourd, désalignemcnt,
ctc.)pouvJt)rindurrcdesconséqucnces
graves.
- Le manquede rigueur concernantla lubrification induit desdéfaillancesmécaniquesmajeurcs.
Ijensembledc toutes ces actions est du ( préventif à la source>, générateurde
qualité et d'économiessubstantielles,
etc. Nous renvoyonsle lccteur au management participatifct au haizen,
paragraphe
9.2.
!
II
Rédadiondesfichesd'automâintenance
Ces fiches,étant destinéesà une équiped'opérateurs,doivent être :
- élaborécssur le terrain en concertationavcc les opérateurs,puis testéespour
validation:
- à dispositionimmédiatesur le poste(par écranou papier);
- <visuellesD: usagcde pictogrammes,de codescoulcurs,de photos, de schémas
simplifiés,etc.;
- concises(préciscsct minimâles)et non redondantcs(économiede saisie);
- évolutives: supprcssion,ajout et modificationdc procédurepossible;
- minimalcsau sensdesécrituresà reporterpar l'opérateur:compromisà trouver
entre la croix (action faite) et la colonne ( observations,suggestions,).
Penserà
réduire lestempsadministratifs.
271
=
5
S
è
?
5
;
desadions
6.5Lapréparation
prèventlve
de maintenance
Conlrôle niveau d'huile
(jauge j2 sur pholo)
defiched'automaintenance
6.19- Exemple
Figure
Cette suggestionrelativeà < l'huile chargéerr,que I'on pourrait peut-êtreanalyser
pour déciàcrd'unc vidangeanticiPée,Pcut prévenirdc gros dégâtséventucls'
de visitespréventives
Échéanciers
Ils pcuvent être présentéssousforme de planning à crploitation visuelleou intégrésà un systèmèinformatiquede gcstionqui délivrechaquesemainele listing des
opérationspréventivesà réaliser.
Exemple d'application
de la méthode ABAC-ABAD aux visites préventives
Les visitcs prévcntivcs d'un équipement sont fixées âinsi :
- opération I toutcs les 500 heures de fonctionncmelrt rclcvées sur lc compteur;
- oplir;tion 2 tourcs lcr I 000 hcurcs:
- oprrâtlon .l routc. Ic.2 000 heuresl
- opération4 toutes les'1 000 heures,
- opération 5 toutes les tj (X)0 heures (coincidant si possible avec une révision)'
U
systématiques
de visitespréventives
Tableau
6.5- Échéancier
soo 1oo0 1s002000 2s00 3000 3500 4000 .
Tu'"
.
de martne
8000
TIP"ABAc
de vrsrtes
Opérations1
1+2
|
1+2+3 1
1+2
1
1+2+
3+4
1+2+
314+5
''
(
Pour chaque< opérationo serapréparéeunc n fichc de visite ), ou gâmmeclcvrslte
le
réalisation
doute
sans
impliquera
5
la
révision
puiique
Ici 4 préparationssu{fisent
d'un âo.iier cotttpletétabliaprèsurrc inspectionpréalablcdc l'équipement
préventives
systématiques
6ammesd'interventions
Lcs rnterventionsI-" comprenncnt lcs visitcs et les remPlacementssystémâtrques
Lcsvisitesde nraintedc huides'oudc modules(sous-ensemblcs).
de composar.rrs,
d'établir une
souvent
permct
qui
nancc systématiqueont un caractèrerépétitil,
( gannle-tyPc ,)permanentc.
T
Contènud'une gamme-typede visite
- k numéro tl'OTP, ordre de travailpréventifouvertpour chaquevisiteprévennve'
et ô n.lols'ou
- La périodc T choisie,compriscgénéralcmentcntre 1 -semaine
h.nr.s de marchesuivantABAC-ABAD (tableau6 5)'
."pii-é.
"n
272
-{Il
6.5Lapéparationdesactions
de maintenance
oréventive
E
e
- Les procéduresde sécurité: consignationsà effectuer,protection individuelle,
etc.
- Le titre et la définition de chaquephase10,20,30, etc.
- Le SJraphe
d'enclenchcmcnt
desphases.
- La durée du chemin critique et lesduréesprévuesde chaquephase.
J.-
!
t5
tE
B
l
Pourchacune
desDhases
- Le libclli' chronologiquedes opérations: descriptiondétailléedes démontages
porrr exarnende l'état,dcscotesetjeu-xà relever,desmesuresi'lectriquesà cffcctuer, dcs réglagesà reprendrc,ctc.
- Le nombrcct la qrralification
destechniciens.
- Loutillage et lesmoyenslogistiquesnécessaires
(autresque standard).
I
- Lesmatièrcset rechanges
nécessaires
(avecBSM).
F
- Les élérnentsd'enrcgistrementavec au minimum le visa < fait > en lacc dc
chaqucopérationet la placedédiéeaux < obscrvations-suggestions
).
è
q
z
Lecâsdesremplacements
systématiques
de composants
ou de modules
Ot'src-rrrpllcements
conccrncntsoitdescoruposants
de laiblescoirts,maisdont les
conséquenccs
cn casde délaillancesont coûteusesfioints d'étuchéité,balaisde
moteuç filtrcs, courroics,ctc.), soit dcs < modulesr, soLrs-ensernbles
sensibles,
bienétudiésct dont on a déterminéla périodcT optirrisécpour échangcstandard.
Pour lcs composants,
le remplacement
scraintégrépar le préparateur
à une visite
de môme périodeT sousIa lcrrnrcd'unc ( phase) de remplacement.
Le casdu remplacement
d'un modulccstplusdélicat,et posele problèmesuivant:
comment faut-il gérerun remplaccmcntpréventifoptimisé ?
Soit les périodesn standardisécs
> à 1 000 ct 1 500 heuresde la méthodeABABCAtsAD ct soit 1 200hetrresla périodeéconomiquement
optimiséc(voir $ 5.3.5)
pour lc rcrnplacementsystématiqued'un module de fiabilité connuc. Tiois solutions sont cnvisageables
:
- réduire 7i,,, à 1 000 heures entraîne moins de probabilité de délàillancesrésiduellesavant I(Ct diminue), mais une cùnsommatlonaccrucd'un module
coûteux (C,, augmente)avecgaspillagedu potentield'utilisation rcstant;
- augmenter Trr à 1 500 heures,ce qui entraîne les conséquencesinverses(C.
diminuc, maisrisqucque C; aupgnente).
Dans cesdeux cas,I'inrervcntir)n
sera
préparéesnivantunc gammeintégréeà l'In. d'échéance1 000 ou 1 500;
- individualiserla priseen chargedu modulc, par cxccption(àjustificr) à la règle.
Lesgammesde révisionet desautrestravaux< lourdsr
Les principesd'élaboration
sont les mêmes,pour ce qui concernela déconrposition du travailen phases,
puis cn opérations,
chacuncàisant l'objctd'unc cstimation de terrps prér,uet d'une définition dcs moyensct dcscompétcnces
néccss,rires.
phases
Certaines
seront traitécscn interne, d'autres seront sous-traitées,cc qui
implique d'ajouter à la préparation ( technique) la définition des procédures
administratives(appelsd'ofke, contrâts,etc.) liéesà I'externalisation.
273
{
è
è
o
lil
6.5Lapréparationdesactions
préventive
de maintenance
tr
SrJ
dê
remarques
Quelques
- Lorsquc lc graphc d'cnclenchcment devient complexe (N > 60 opérations), il est
nécessaire de recourir aux méthodcs d'ordonnancement de t)?e PERT (voir
Ordonnancement, $ 7.2).
-d
sl
-d
- À l" dilT...tr.. des visitcs préventives prédéfinies, le travail de prcpareuon sera
précédé d'une expertise du site visant à définir les travaux à réaliser. Ici encore, le
diakrgue u agent des méthodes-opérateurs ) sera une condition de réussite, les
révisionsétant souvcnt I'opportunité de réaliserdes petitesmodifications.
-d
d
l
- Pour lcs actions d'amélioration, de modernisation, de rénovation, à partir d'une
valeur seuil dc devis, la gestion sera transférée aux < étudcs-travaux neufs r.
-\r/t
mc
lub
Lecasdesgrandsarrêts
nan
les
p"{
P é r i o d i c r r: ed e 1 à 5 a n s .
La réussited'un grand arrêt suppose0 défaut,0 surcoût,0 accidentet 0 dépassement de délai. Ce qui implique une préparationrigoureuselourde (sur plusicurs
mois) mais rentable.Par une meillcure organisationdes chantiers,par lc recours
maîtriséà I'externalisationet par une préparationpoussée,il est possiblede réduire
sensiblementles imprévus et les improvisations!causesde retards,de surcoûtset
Chronologiedesphases
de préparatton
;
d'accidentr.
- <étatdeslieux > sur lessecteursconcemés;
!
L
_L
-L
_L
_L
- liste dcs travaux de maintenanceet d'amélioration établie avec les services
concernés;
- qrrchronisation des tâchespar la rechcrchedes <tâchesantécédentes
D et des
priorités;
- intégrationde cestâchesà un outil de gestionde projet (typc PERT);
- analyscdc chaquetâche(tempsalloué,e{Iectifet qualifications,ressourcesmatériellesnécessaires);
- optimisationdestâchescritiquesà partir du chemin critique prévu;
- consultationsdestâchesà externaliserplusieursmois à l'avance.Il cst possiblede
laisserle prestataireréalisersapropre préparation(moyens,délaiset prix) et de
conlparer;
- anticipationde la procédurede gestiondes travauximprévus,de façon à minimiserleur impact;
- définition stricte des contrôleset des essais,le démarragedevant amener une
disponibilitéimmédiatedesinstallations.
Notons que certainesentreprisesde servicespeuventprépereret gérer cesgrands
arrêts(voir $ 13.4.5).
Préoaration
destâchesde lubrification
>étaitune entitéà part,bien qu'apparHistoriqucment,la ( corpor:ltiondes€faisseurs
tenantà l'entretien.Cette responsabilitécst aujourd'hui intégréeà la maintenance
prévcntive,systématiqueet conditionnelle.
Tâ.
Rô
Sr
rA
-{
fi-x
-ll
_P
t
-z!
=
-u
I
-d
h
j|
cl
:
: 5.5.3 Mi
En
ia
?
Ra
!
hr
a
dcs
a
274
{
6.5Lapréparationdesactions
de maintenance
oréventive
Surle plan æchnQue,le
défaut de lubrification est une ceusepremièrede bien des
délaillancesmajeures.Ce défautde lubrification peut provenir :
- d'un lubrifiant mal choisi,ou détériorépar eflet thermique ou vieillissementen
stockage;
- d'un manquede lubrifiant,avecpour conséquence
la ruptured'un film d'huile,
par exemple;
- d'un u trop plein> d'huile,qui conduità un échauffement
et à une dég1adation
du lubrifiant:
- d'un Iubrifiant pollué (ou contaminé),car trop chargéde particules.
5:
)u
Îf
L
k!
Surle plan organkationnel,
la prise cn chargcdc la lubrification s'intègrenaturellement dans les actions de maintenancepréventive.A ce titre, les procéduresde
h:brification sont préparéeset intégréesaux consignespermanentesd'autornaintenanccpour lestâchesde surveillancc
(de fluidc-)pour
ct aux Io. dc rc-nrplacements
les vidangcs systématiques.Un u plan de lubrification > de synthèsepcut ôtre
préparépour chaqueéquipement.
us
û5
!
irr
cI
lcs
=
q
à
=
Sa responsabilitécommcnce, à partir des préconisationsdes constructeurs,à
réaliserla ( standardisation
) des lrrbrifiants,de façon à réduire le nombre de ré1érences.Létablissementde cettenomenclatureintcrne est fait en oertenariatavecle
fournisseur( pétrolier) choisi.Lc problèmeà résoudreest d'éiablirlc plan de
"
r d'un équipementdonni'en appliquant:
graissage
- à I'endroit voulu (schémades< points de graissage
> en 3 D);
- au momentchoisi(échéancier
desvisites);
- per un pcrsonnelqualifié (répartitionentreopérateursey'outechniciensde maintenance);
avecun matérieladapté(définition desmoyensrequis);
- une quantité opportune (prédétcrminécaprèsvidangeou cstiméepour eppoint
complémcntaire)
;
- d'un lubrifiant approprié (choisi parmi la nomenclatureintcrnc du stock de
lubrifiantssélectionnés).
ds
5.5.3 Mise en placed'actionspréventivesconditionnelles
Enquoiconsistela préparation
préventives
desinterventions
conditionnellês
lD<
?
D Rappelde la méthodologie
et rôledu préparateur
Pour un équipcment donné, l'agent des nrclrhodesa la responsabilitéde chacune
des neuf étapesde la méthodologiede mise en æuvre de la maintenancecondi-
I
f-
rÊ
!{
è
è
Tâchesde lubrification
- La surveillancesystématiqucdessystèmesde filtration.
- La surveillancesystématiquedesorganesd'étanchéité.
- La surveillancesystématiquedcs niveaux.
- ks prélèvementspériodiquesaux fins d'analyse.
- Lcs appointset lesvidanges< systématiques
) ou ( conditionnelleso.
tr Rôledu préparateur:le plande lubrification
d.
dr
IM
275
!,1
I
desactions
6.5Lapréparation
préventive
de maintenance
rionnelle exposéeâu parâgrâphe
2.3.2.ks tâchesplus spécifiquementde préparation conccrncntlcsétapes4, 7 et 8.
;.-,
Empe4
Ccn
ceq
mes
1
desinlotmations
Lhoix du modedercllecre
Foin
porx
caPt
àla
Dans le casde rondesde relevésde paramètres,le préparâteurdoit déterminer Ia
l'itinéraircdu techntcien
et estirner
lréqucncedescollectes,
la n router, c'est-à-dire
la duréede la ronde. lJne o fiche de rondc, comportera:
- la route décritesur un plan avcc,pour chaqueinstallation,un schémalocalisant
lespoints de mesuresà efièctuerou les indicationsà relever;
- pour chaquepoint de mesure,l'outillaç nécessairc,
(sondes,accéléromètres,
appavaleurs
nomiparâmétrage,
etc.)
ainsi
que
le
rappel
des
reils dc mcsureset leur
nalesct de seuild'alerte.
d'ui
l"qu
! Pré
Cette collecte,dansle casde mesuresvibratoiresen particulieç peut être chargée
directementsur un PC dédiéau traitementdesinformations.
r.i
La.
chac
Ilint
coD!
desyrocédrres
aprèsalarmes
Etape7 DcJinition
À chaquegénérationd'alanne doit correspondreune procéduredestinéc,suivant
les cas,au-r opérateurssur site, aux techniciens-rondiersou aux techniciensde
La sécuritédespersonnesct du bien doit guider
sewiceen casde télésurveillance.
le préparateuqen fonction de la vitessede dégradationconstatée.La procéduredoit
préciscr Ia conduite à tenir, entre l'arrêt irrrmédiat ou la poursuite en mode
dégradé.tatteinte d'un scuil d'alarrre génèreun ordre dc travail préventifOTo.
qu'il
Pa-
(Ir)
Etape8 - Organlsation
del'interuention
préventive
conditionnelle
Àq
La préparationanticipéede I'Io. se fera à l'identiquc d'une intervention corrective
I. attenduc. Lc bon de travail préventif BTo sera accompagnééventuellctnent
d'unc gammcd'intervention.
'j
I
Miseen ceuvred'analyses-diagnostic
de vibrations
ltl
Lcs analysesdc vibrations représententun outil de basede la maintenenceconditionnclle,éprouvédepuis longtemps: pensonsau mécanicienqui collait son
oreillecontrele manched'un tournevisau contactd'un palier! Ce domainetrès
et articlesqui traitent
évolutifestabondamnrcnt
traitépar de nolnbreuxouvraÉlcs
spécifiquementde ce sujetà forte potcntialité.
La miseen ceulre desmesuresvibratoircsdansle casd'une surveillancecentralisée
que le
sort dr.lcadrede la seule< préparation> du travail.Aussi n'analyserons-nous
intermittente,la plus fréquentcen PME, à partirde mesucasd'unc survcillance
reursanalogiques
ou des collecteursde donnéesqui les remplacentprogre'sivement.
Surveillance
vibratoireintermittenteen off line
Modc opératoirc:le matérielest rrn collcctcurde donnéesportati[ doté d'une
mémoire qui enrcgistreune sériede mesurescollectéesau long d'une ( route ) Préétablieallantd'un point de mesureà un aurc. A l'issuede la tournéc,lesmesures
sont chargéesdansun ordinateuret traitéespar un logicielspécifique.
!
PÉpt
Il e9
fono
de ra
une I
tuell
I
-ds
- nir
_4ru
- cep
dul
Les d
une (
pour
d,rh
276
{
6.5LâDréoaration
desactions
préventive
de mâintenance
P:r.:II
oer.:
tim.-:
lÈert
rPfu-
Certainsmatérielssignalentimmédiatementsur Ie site le dépassement
d,un seuil,
ce qui a I'avantagede permettre de décider en temps réel la r.r.risc
en cruvre de
mesurescomplémcntaires
pour corrélation,
diagnostic
et décisionrapide.
Foint irlportant : la crédibilitéde I'ouril reposesur lâ ( reproductibilitédesmesures>
pour comparaisonet graphcsd'évolution, cc qui supposeune fixation correctcdu
capteursur la machine,à un cndroitpréciset bienchoisi.IJidéalestqu'il soitprévu
à la conception(un taraudageborgne suffit). A défaut,un sr.rpportmagnétiqueou
un collagcestpré{érablc
à la u pointede touche> non fidèle.Notons la possibilité
d'utiliserune boîtede jonction, reliéeà des capteurspcrmanents(coût,ctc.) sur
laquellesc branchele collecteurlors de la tournée.
tomt-
D Préparation: définir la route et les pointsde mesurc
ûEr'e
mznr
trsd.
Bide:
La ( route,) doit définir la successiondes ntachinesprises en charç, et pour
chacuned'elle,la chronologiedesmesuresà cntreren mémoircdansle collectcur.
Ilintcrprétation scra d'autant facilitée que Ie spectrevibratoirc s'appuie sur la
connaissance
spatialcde la zonesurveillée.
D'où l'intérêtde mesurcs3 axestelles
qu'illustrées
sur I'exempledu palier(tableau6.6).
Tableau
6.6- Relevé
de mesures
oourun oalier
r dtrr:
r-.
Palier
Horizontale
Axiale
Verticale
diréÈ
Fr lu
rsurit-
I
lurr
'FÊ.
sure:
=
=
!4
Préparation: définir la naturedes mesureset le9paramètresde fonctionnement
I tr::
utr:::
FJ
e
o
Vitesse
en mm.s-l
1 a1::
<t
2
q
Amplitudeenpm
Dr1i -
è
-'----.!.r6!'@..qrærtt
i _ ia]rrfiwrjlr'
llh\tr:
-=-
Il est indispensable
de prendreen cornptcdesmesuresauxiliaires(paranrètrcs
de
fonctionncment)qui influencentlessignatures
vibratoires.Parexemple,la fri'qucncc
de rotation, mais aussisuivant lcs cas,une intensité,une puissancc,une pressron,
une températurc,ctc. Choix dcs paramètresà mesureravecleurs unités et éventuellemcnt,la duréede mesurage
- déplacement,vitessc,accélération,
valeur elficace,facteurde crête;
- niveauglobalpar bandcsdc fréquences
sélectionnées;
- analysespectrale(ou fréquentiellc)restituantle spectrede vibrations;
- cepsûe(transforméeinversedu log du spcctre)et dérectiond'enveloppe(démodulationd'amplitude).
Les deux dernièrestechniquespermettentd'établir un diagnostic,mais requièrent
une compétencede spécialiste.une préparationpar < fiche de ronde > est possible
pour guidcr la collectc,mais les matérielsâctuelsintègrent la préparationà partir
du logiciel dédiéà la maintenanceconditionnellepar analyscvibratorre.
277
il
desactions
6.5LaDréDaration
préventive
de maintenance
I
de lubrifiants
Miseeneuvred'analyses-diagnostic
!
Principe
de l'analyse-diagnostic
. {'$l$t'
Les différentesanalyscsd'une huile (ou d'un autre fluidc tel qu'un réfrigérant)
prélcvéeau coursde son usagedansun matérielmettent en évidence:
- son niveaude dégradationrelativencnt à sespropriétésphysico-chimiques(visco'C, indiced'acide,point d'éclair,etc.);
sitésà 40 "C et à 100
- son niveau dc contaminationlié aux particulesdont elle se charç progressiveen ppm (partiespar million);
mcnt; lesparticulessontcstimées
- la morphologiect Ia taille desparticulesmétalliquesmagnétiques(par ferrographie);
- la naturedu polluant.
1
Lévolution des résultatsd'analysepermet un diagnosticde certainsphénomènes
pathologiquesdont la tracc sc rctrouve dans l'huile, selon un principe identique
aux analysesd'urine dans le domaine médical. En particulier, il est possiblede
4.2 (adhésive,abrasivc,
corréler les dilférents typesd'usure étudiésau paragraphe
de
particttlcs
analysées.
la
nature
et
le
taux
fatigue,
etc.)
avec
de
(chromatographie,
ferrographie,
[.esnoyens nécessaires
à I'analyseétantsophistiqués
entrepriscs
proposé
attx
ce
service
est
fluorescencc
etc.),
spectrophotométrie,
{
par lcs groupespétroliersfournisseursde lubrifiants et par quelqueslaboratoires
pnvés.
"
!
trEr
Champd'application
r concerne:
Ce service.analyse-diagrlostic
- les moteurs thcrmiqucs, dieselet réacteurs,utilisésdansI'industrie et les transports (flottesmarines,lcrroviaires,routièrcs,de travauxpublicset aéronautiques);
- lesturbines à gaz;
- lescircuits hydrauliquesindustriels;
- lcs équipementsmécaniqueslor.rrds
ou
contenantune lubrificationcentralisée
locale(grosréducteursde vitesse,par exemple).Roulements,paliersct engrenagesont leur fiabilité conditionnéepar Ic maintien de la qualité du Iubrifiant.
!
?
conditionnelle
Enquoi est-ceun outil de maintenance
d'une huile industriellepeut permettre:
Le suivi de l'évolution descaractéristiques
- de fi-xerun seuilde détériorationphysico-chimique(compatibilitédesqualitésdu
dc
lubrifiant avecles conditions d'exploitation)au-delàduquel il est nécessaire
vidangerle lubrifiant;
- de fixer des seuilssur les taux de métauxen suspension,exprimésen ppm,
approau-delàdesquelsil faut arrêterl'exploitationdu système.La connaissance
proposer
un
spécialiste
de
permct
à
un
du
système
dc
la
technologie
fondie
particules'
libérant
les
probable
des
zones
>
la
localisation
<diagnostic lié à
278
DX
^
"{
I
6.5Lapréparationdesactions
de maintenance
Dréventive
suivantleur nature : Fe, Cu, Pb, Ni, Mn, Mo, Si, K, Na, erc.Maisjouer avecdes
pprn n'a de significationque si les conditionsdu prélèvementsont bicn définies
et solgneuses
!
Lorsqu'un seuil est proche ou qu'il est atteint, le diagnosticréalisépermet de
préparer,puis de planifier unc intervention prévcntiveconditionnellebien rnoins
gravede conséquences
que I'interventioncorrectiveévitée.
Exemple1 : casd'un moteurthermique
Dans un motcur l)iesel, I'augmcntationdu ppm dc sodium indique une Fuite
d'eaupar fissurationprogressivcprobabledujoint dc culasse(Na est contenudans
l'antigel de I'cau de refroidissemcnt).Dcs prélèvementsrégulierspcrmettent de
détecterI'apparition,puis l'évolutiondc la fissure,puis le franchissement
d'un
seuilqui irnpliquele changerlc joint de culasse
en rrpréventifconditionnel> à un
moment dc disponibilitédu système.Attendrela dél'aillance
<extérieurementdétectable> revicndraità une interventioncorrectivebien plus coûteuse.
Êl
r
lc
t.
Il est ainsi possibled'évaluerl'état mécaniquedu motcur (usuredespartieshautes
ou basscs)suivant les ppm ct la nature des métaux détectésen suspensiondans
l'huilc.Grâceà cesanalyscs.
lcstauxde pannes< cn lignc > ont ainsiétéconsidérablement abaissés
sur touteslesllottes de transDort.
B
E3
e5
La qualitédc I'huilehydrauliqueestlc Elarant
de la fiabilitéet dc la longévitéd'un
systèmchydraulique.A contrario,la causepremièrede la majorité desdéfaillances
hydrauliques
estune dégradation
de la qualitéde I'huile.
Le suivi des caractéristiques
de l'huile er du niveau de contaminationpermct de
surveillerI'efficacitédc la filtration,de localiserles usuresdanscerrainsconrposantset dc maintenir la qualité de l'huilc par une vidange effectuéc ( au bon
m o m e n rn p a rc o m p r o m i és c o n o m t q ueer t c c h n i q u e .
tr
c-
Processus
de miseen æuvre
'l-
La figurc 6.20 illustre la procédurede I'analysede lubrifiant, à panir de l'organisation de I'cntrcpriseet celledu prestatairede service.
;:
b
lc
!Dlt
+
!
Rôledu préparateur
Au irtau dcspftlcuements
Il doit déterminerlespériodcsde prélèvements
de lubrifiantsexprimécscn unité
d'usagc(kilomètresparcourusou tcmps compteur) et à les intégrer (si possible)
dansl'échéancierdesvisitespréventivessystématiques.
Cette opérationdc prélèvcmcnt cxigeune procédurebien définieen termede soin: où, quandct commcnt
faut-il prélcver l'échantillon. Faute de ces précautionsinitiales, les résultatsne
seraientpasexploitables.
279
É-t
è
q
q
è
Exemple
2 : casd'un circuithydrâulique
s):
lFryt
=
desactions
6.5Laoréoaration
préventive
de maintenance
'. ,liV
6.6 fai
ÊI{TREPRISE
Atelier - Mâtériel motorisé
6.6.1Aide
l
Situ
Le da
relrlc
rôle r
de ti
aLocâlisâtion
r i r € u i th y d r â u l i q u e
n Rép
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sERVtcI
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|
|
, ph'sico (himiques : (ôractéristiqoes
de' huiles
' spectrogrâphiques: teneur (en ppm)
métâux résiduêlç
"n
n Ré9
I:d
- banque d€ donnéescomparatives
suivi el comparaisondes résultats
- b i l a n : é t a t s u p p o s éo, r i e n t a t i o n
avoir
d'un
assæ
mes[
futur
jamd
l',ttg
Dana
teirrs
tâncc
dépo
t tteint
a l € r t e ,q u a n du n 5 e u i l e s a
ENTREPRISE
Eureaudes méthod€t
- mise en mémoirE des rérultâls
- véritication diagnostic
- décisiond'inrerv€ntion
- preparaflon
.
- ordonnancement
\
- t'n."-.nt
\
5i récêPtion
( alerte )
I
I
I
I
v
c'€q
opét:
Dars
teur I
meis
I
Ddeslubrifiantsindustriels
Figure6.20- Processus
de ( l'anal),se-diagnostic
I
tocali
!
Actb
. Pal
Au nireau de I'interuentionconditionnelle
natrll
À la réception d'une < alerte >, il doit profiter du diagnostic ou de la localisation du
problèrne pour préparer un bon de travail préventif (BTo) avec gamme éventucllc,
puis planifier I'intervention IDc.
r<Crn
detx
trnt !
a
2æ
{
6.6llaideau dépannage
6.6 Uaideau dépannage
6.6.1 Aidesà la localisation,
au diagnostic
et au dépannage
I
Situation
du problème
Le dépannagccst une action de maintenancecorrective,cffcctuécavecl'objectifde
remettrc provisoirernentlc bien délaillanten état de fonctionner.Pour analyserle
rôle de la préparationdu travailde mainrenancefaceau dépannage,
il est nécessaire
de bien aborderla qucst:rcn: qui a la charge
du dépannage
?
!
Réponsede l'entretientraditionnel
La réponsccst simple : c'estlc dépanneur.C'est logique,puisquec'estson métier.
< Plus il y a de pannes,plusje dépanne.Plusje dépanne,plus il y a de panncs.,
Cette logrqueapparenten'cngendremalheureusement
aucunprogrès.Au contraire,
à forced'êtredépannés,
lesmatérielspcrdentprogressivemenr
lcur fiabilité.D'où
le ccrclcvicic'uxde I'entrcticnet la nécessité
d'en sortir Ce métierétantconsidéré
aveclc plus grandrespectpour lc nécessaire
prolessionnalisme
d'rrn bon dépanneur.I)'oir la boutade: n un dépanneurqui cherche,ça sc trouve; un dépanneur
qui trouve, ça sechcrche>.
DÇ
F
è
Fl
=
Réponse
en maintenance
La réponsccst plus délicate,car en maintenance,I'objectif avouéest de ne plus
avoir à dc<panner,
ou moins souvent.Ce qui passcinévitablcmentpar I'association
d'un dépdnnaec
en tempsréelet d'tne reJlexion-diagnostft
en tenps dfféré.Ainsi seront
associéesaux dépannagesdes mesurescorrectivessur les causestrouvées.Ces
mesuresà la lois correctives(par rapport au passé)et préventives(par référenceau
futur) donncnt la clé pour sortir du cerclevicieux.Mais ellesne dispcnseront
jamais les technicicnsde maintenanced'avoir parfois à jouer les pompiers dans
I'urgcnccou lesdétcctives
dansla difficultéde la localisation
vicicusc.
d'une parrrrc
Dans le casd'un transfert de charge< maintcnancevers production >, les opérateurs sevoicnt confier destâchessimplcsde dépannageou de réglagc,avccl'assistânceéventucllcdes techniciens
de maintcnance.
Dans cetteoptique,( I'aidcau
dépannagc> devient ur.routil à la fois opérationnelet pédagogiqucindispcnsable.
C'estd'aillcursla vocationpremièredessystèmes
expertsde diagnostic,
dédiésau,x
opérateurs
de production.
Dans le cadrcdc ce chapitreconsacréà la préparationdu travail,le rôle du préparateur estdellc logiqucmentde développer
lesoutils destinésà aiderlesopérateurs,
maisaussilestechniciens
de maintcnancc
de I'antennesectorisée.
:l
loralisationet diagnostic,
dépannage
et améliorations
Actionspalliatives,
curatives
et d'amélioration
n Palliatii o : qrri rr'aqu'une efficacitérnomentanée.Le dépannaç est une actionde
naturepalliativc.
< Curatifr : qui a pour but la guérison.La réparationest une action curative.Les
deux agisscntsur lesorganesdéfaillantslocalisés,la réparationde niveau3 nécessitant une mise en ceuvreplus lourde que le dépannage,
de niveau 1 ou 2.
rfl
-
w
è
o
è
o
6.6faideau dépannage
<Amélioration > : qui a pour but la non-réapparitiondu problème' Iamélioration
vise cet obiectifdc <vaccinantioannesn Daraction sur lescausesidcntifiées.
-d
n
-d
t1
n Ca
I:l
Oc
oul
prir
le(
C-ag
$
enl
fon
.
et aideâudiagnostic
aideaudépannage
Figure
6.21- Nepasconfondre
\1S!
Ind
?
ou au diagnostic
Aideau dépannage
ûtu
Lobjct de ce paragraphcest donc bien dc rccenserles moyensd'aideau dépannage
(ou à la localisation)en tempsréel. I-aideau diagnostic,fondementdc la démarche
d'amélioration, est généralementtraitée en tcmps difléré. Elle est abordéepar
10.5.3,
4.3,Méthodologiedu diagnostic,et au paragraphe
ailleursau paragraphe
de
sujet
le
manque
Groupc d'analysede panne,en particulier.Remarquonsà ce
n'étant
au
diagnostic
rigueur de I'usageprofessionnel,bien despropositionsd'aide
que desoutilsd'aideau dépannage.
Pour bien faire comprendrela naturediférentedesactionsmenéesen tempsréel ou
forestiers:
difléré, prenonsl'exempledessapeurs-pompiers
- l'action u au feu, impliquc la mise en æuvrc dansl'urgcncede moycnse<laborés
et un entraînementsoutônu.Ce qui n'exclut
bien maîtriséspar un apprcntissage
aucunemcntla réflexion d'adaptationet la coordination (rôle du PC, poste de
commandcment)dansl'action;
- la réfleion a posteriori(le feu est éteint) organiséeen temps dif{ëré comPorte
l'analysedes problèrncstencontréset la comparaisonà I'historique des événements semblables.Lidentification dcs obstaclesrcncontréset dc leurs causcs(le
plus cfficacesconstituentla
diagno*ic),Iadéfinition de moyenset de procédr.rres
que les
partiepositivc:c'estpar une prisede reculpar rapportaux événements
mesuresd'améliorationserontdéfinies.
É8(
mai
Cet
mic
n Ca
f?o
des
ten(
Bea
neu
lav
naB
pou
prq
_f(
d
di
-de
ti(
-lc
d1
I'efllcacitédesmesures
complémentaires,
sontinexorablcment
ks deu-rorganisations
(
les
en ( temPsréel D
premier
rendre
actions
)
pour
effet
de
ayant
en tempsdifféré
laciles
et
moins
dangereuscs.
plus
moinsnombreuses,
6.6.2Préparationdu dépannage: I'aide au dépannage
I
Lesdeuxformesde dépannage
!
Lanalysestatistiqued'utt grandnombrede petitesinterventionscorrectives,réglaçs
confondus,montre I'existencede deux populations:
et dépânnages
Led
Suir
urE
282
{
.-
6.6lJaideau dépannage
- des interventions hautement répétitives, intégrées dans la routine professionnelle : < ça se dérèglc,je règle >;
- des intervcntions très diversifiées en localisation et en nature. au,xoucllcs il laut
faire facc de laçon inattendue.
! Casdesdépannages
répétitifs
.
!
^
La tentationcstgranded'en déduirc: < lesconnaissant
bien,je dois lespréparer>.
Or, c'est ici un champ d'action < diagnostic> idéal pour chercherà lcs supprimer,
ou en réduirc le nombrc, paspour lespréparer Lesgraphesdc Paretosont un outil
privilégré(si cesmicrodéfaillancessont saisies!) pour que I'agcntdes méthodcset
le GAP (grouped'analysede pannes)cherchcntà les minimiser de façonsélective.
Caspaniculicr: dansle casde I'automaintenance,
il est naturel de trans{ërerla prise
en chargede cesévénements
répétitifsvcrs lesopi'rateurs.
Ce qui nécessire
tlc,lcs
former ct dc leur mettre à dispositiondesoutils formalisésd'exploitationsimpleet
visuclle.
Intégrécsaux fichesd'automaintenance,
ccsprocédurcsélaborées
à partir dessymptôrrresobsenablesdonnerontlesminigammcsde dépannage
(réalisables
sansdémontagcau-delàd'un carter),ct fr-\erontlcs < limites u au-delàdesquellesle recoursà la
mâintcnance
s'impose.
Cctte préparation
n'cstqu'un pis-âller,la bonnesolutionconsistant
à supprimcrla
microdéfaillance,donc la fichc d'automaintcnancecorrespondante.
lri
è
è
Casdesdépannâges
diversifiés
Faccà un symptômede défaillance,lorsqueI'invcstigationamènele dépanneursur
desvoiesinédites,le bcsoind'une< aideformalisée
) complémcntaire
de la compétenceprofessionnelleserévèleutilc.
Beaucoupde ces événementsseront résoluspar la seulc compétencedu dépanncur, son méticr et son < flair >. D'aLrtrcsserontmoins évidentsà résoudre,de par
la variété et I'interdépendancedes technologies,krgrcielsy compris. Ces dépannagesimpliqucrontle recoursà unc aidc formaliséespécifiqueà l'équipement
pour éviter le recoursà des spécialistes
cx1érieurs.Rappclonsquelquesparamètres
propresau dépannage:
- l'équipementcst arrêtéou dégradé: son redémarrageen étatde bon l.onctionnement n'est pas négociable,son rcdémarragedans les meilleurs délaispas beaucoupplus I
- lescoûtsindirectsengcndrés
par cet arrêtsontsouvcntdisproportionnés
au coût
dircctdu dépannage;
- de ce fait, le dépanneurdoit mcttre en ceuvreune démarchcréfléchieen situation de pression(stress)
et d'urgence: ce n'estpassimplc;
- le dépannagcse fait ia sirl, ce qui n'cst pastoujours propiceà la consultation
d'un PC.
tr [e déclenchement
du dépannage
Suivantl'organisationdu tcrrain, la procédurede dépannaç démarretoujours par
une DT (demandede travail) transmisedirectementau dépanneuren autonomre
283
f,-
I
=
F!
sur lc secteur,ou trânsitântpar le bureaud'ordonnâncementpour enregistrement,
ouverturede I'C)T ou du BPT (bon pour petits travaux)et imputation au < client >
demandeur
même mineure, doit être totale (BT
rheI'intervention,
Dans tous les cas,la traçabilité
avcc le temps passé,même faible ct descriptiondes opérationsréalisées).Lagent
des méthodesne scra informé qu'a posterioripâr le retour du BT ou s'il y a
problèmcpcnJanr le dipannage.
!I
S
d'âprèsleurorigine
desoutilsd'aideau dépannage
Rêcensement
Arr-dclà des plans et schémasrelatifs à la description d'un matériel, des outils
documentairesou informatiquesd'aide au dépannagepeuvcnt être développéset
à la livraisondu matériel.
procwéspar [eJournis.çear
- Spontanément,
Mais il arrivcparfoisde nouver certainsmanuels
c'estexceptionnel.
trèsbicn réalisés,didactiqueset opérationnelspour aiderlesdépande dépannage
neurs.
- Parnégociationavecle fournisseur,c'està tenter.
- Par dispositioncontractuellelors dc l'achat (clarrscde soutien logistiquespécitechniqueatteDduc).
fiantla naturcde la documentation
- Parcontratde scrvice,sousforme de télédiagnosticpar exemple.
À déf"ut, il resteau préparateurdu burcau des méthodesde dévcloppercesaides
en interne,ce qui constitueI'essentielde sapréparationdesdépannages.
I
desoutils d'aideau dépannaged'aprèsleur naturc
Recensement
leur appcllaett lcur conservant
drr basiqueau spécifique,
Nous lesavonsclassés
tion usucllc d'aideau diacnostic.
!
Schémasfonctionnelset dessins
Cc sont les orttils de base à portée de main du dépanneur. Extraits du DTE (dossicr
technique dc l'équipement), et tenus à jour à chaque modification, ils comprennent pour les partiestrpérativcs:
- les plans mécaniqucs d'ensemble et de sous-ensembles,
- les schémas de puissancc (hydrauliques, électriques, etc.),
- les gnfcets hiérarchisés d'automatisme.
Pour les parties < commande > :
lcs schémas dcs parties commande, avec identification des composants,
lcs éléments dc programmation des automâtes,
- lcs élémentsd'interface.
Pour tous les composants, une désignation complète et les réIércnces magasin/
fournisseurssont indispensablesau dépanneur: que de pertcs de temps évitées .
rQuede l'équipemen(par consultation locale de la CIMAO) pcnt sc
Notons que l'y'rlsto
révéler utile à I'investi€lation, un déPannagePouvant en entraîner un autre.
284
I
U
IL
It
IT
nt
f,
6.6lJaideau dépannage
TFGçElruff
E Tableauxa effets,causes,remèdesrt
Souvcntlournis par lc lournisseurpour desmatérielsde grandediffusion,lcur usaç
est simple. Mais ils sont encombrantsà développer,étant arborescents: à chaque
symptôme sont associées
des causesprésumées,à chaquecausepeuvent correspondre plusieurs actions correctives.De ce fait, ils se révèlent plus utiles pour
I'apprenti dépanneurque pour le professionnel,et insullisantsen casde panne
vicieuse.
Tableau6.7- Exemolede tâbleâu( effets.causes.remèdesr
ik
Effetsvisibles
(ouconstâtations
ou symptômes)
Ct
rl!
n-
ffi
Remèdes
(ou préconisations)
possibles
Causes
BI
La brochechâuffe
anormatemenl
F,q
- mauvaise
arrivée
d'huile
- nettoyerle filtre
=
2
F
=
q
< entrée-sorties
n de diagnostic
Tableaux
rapide
ks
q
sans
À un cffet curstaté, ils font corrcspondreplusieurs causesenvisageables,
qucllccst la
hiérarchisation
: le dépanneurdoit donc( arbitrer,l entredeuxcauses,
plus probablc.Lc tableau6.8 donne un exemple; à I'effet ts constatépeut corresoondre la causc3 ou la cause8.
Causespossible5
h.
ter
l>-
Effets
Sr23
Al
6
1
t
9
-il
B
c
I
Ces tableaux ne proposcnt pas dc < remèdes >, peu utiles pour un dépanncur dès
lors qu'il a situé l'origine de la panne.
m
Lcxcmplc suivant (figure 6.22), relatif aux délaillancesde roulcmcrrts à billes, est
intéressant, car il prend en compte deux entrées < détériorations observées) et
< anonraliesrelevéesen fonctionncnent > ct leur associeune sortie < originc des
détériorations ,.
t..-
Ise
è
!^
t
Tableau6.8- Structured'un tableau< entrées-sorties
lr-
è
285
'l
5.6 laide au dépannage
"
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:
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286
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I
't
6.6faideau dépannage
F
Les anomaliesen fonctionnement supposentune surveillancedes opérateurset
leur participationau diagnostic.Lesdétériorationsobservéessupposentune cx?crtise aprèssciageet polissagedu roulemcnt dégradé.
n Logigrammes
de dépannage
U
=
:
!!
=
{
è
=
e
d'aideaudépannage
Figure
6.23- Exemple
destructure
de logigramme
informatique. À
Cet outil d'aide au dépannaç se prête bien à une e>r:ploitation
partir d'un $/mptôme câractéristique,le logrgramrncproposeune successionde
possibles
classées
suivantleur probabilitéd'occurrence.
tcstsd'cxistcnce
descauses
6.6.3 suivant utilise cette mise cn forme,
Lc REMEI)E développéau parapJraphe
eryerts.
ainsiquc ccrtainssystèmes
Testsde diagnostic
:
desréponses
d'un dispositifsoumisà une solliDéfinitiondu test; ( comperaison
citation avccdcs réponsesde référence>. Des u bancsde test r, souvcntdéveloppés
spécifiquement
à un équipement,permettentla localisation
par les fburnisseurs
au poinr.
d'un d,.:ftut.li contrôleou un riglagc-nrise
l
Exemples
J
Bancsde testshydrauliquesen maintenanceaéronautique,bancsde réglageen automobiles.testeursde circuit électronique,erc.
l
6.6faideau dépannage
Par ca
l'intelli
par oP
Dcs ( tcsts intégrés> à la conceptionde systèmesautomatiséspermettentI'eutomais non le détcction de
diagnostic par ànalysedes boucles d'asservissement,
logiciclles.
pannes
tr
6 . 6 . 3 U n em
Télédiagnostic
C'est un outil de dépannageà distancede systèmesdotésd'automatesprogrammaou commeserviceLe client-utiliblcsparfoisproposécn contratsde maintenancc
par téléphonela banquedc
>.
Il
consulte
<
valise
dc
terminal
muni-d'une
satcurest
de testsà mettrc en
les
séquences
indiquc
qui
lui
SAV
l'ordinateur
donnéesdc
évolutif
u,
fortement
domaine
<
à
distancc
le
diagnostic
:
c'est
cuvrc
n
ITEME
dépan
détrra
d'oii li
!
l- )e
systèmesexpertsde diagnostic
dessystèrreserpertsqui
Lesprogrèsdc l'infirrtnatiqueotrt permisle développernent
au-xconnaissanccs
les
confrontcnt
systèmc,
)
sur
un
u
identifiés
cles
tàits
rassemblcnt
( d'cryerts ), proposent une successionde tests,puis dcs remèdesà mettre cn
<ruvri. Le principe de fonctionncmentschématiqueestdonné par la figurc 6 24
2. Re
ter
3.D
.1.Lir
5. I)(
6. D(
né
7.Di
8. Ct
9. Fo
10. Re
Entrée des symptômesconslatée
R è g l e sé t a b l i e ss u r l e m o d è l e:
si [ ]
et/ou LI,
alors E
À partir des Jaits felevés,
ilgère la connâissân(e
suivant des < méta-regl€s)
(ârbilrage, priorilés...)
expert
Figure6.24- Strudured'unsystème
Métho
!
Point
t la|/J :
est extraitcdu savoiret du savoir-fairedu ou des erperts
La basede connaissance
représentationsc fait le plus souventpar utilisation de
Sa
concerné.
domaine
du
règlesde productiondu type: SI (conditiona, conditionb.. ) ALORS (actiona,
a c t i o nb . . . ) .
La basede faitsest<l'espacede travail) du systèmeeryert.Elle contientlesélémcnts
connusde l'étude.Elle s'cnrichit au fur et à mesurcde I'utilisation du systèmeLc
motcur d'inférencedéduit de nouvearx faits cn utilisant les règlescontenuesdâns
la bascde connaissance.
La vocationd'un systèmeexpertest de < simuler lc comPortementde I'expertD,de
mettre ce comportement à disposition d'un utilisateur.Lcs systèmescxperrsde
situéschez l'utilisateurou chcz le fburnisseur,sont principalemcnt
dépannage,
deitinés à l'automaintenancepar des opératcursPour les systèmessimplesou aux
pour dessystèmcsplus sophistiqttés.Lcs écransde testset
techniciens-dépanneurs
de propositionid'actiondc dépannrgcdoivcnt étrc tri"vistlclsrr pour ne Pas
engendrcrde confusion.
Dcs clilficultésfreinent I'expansiondes systèmesexPerts: I'e:traction desconnaisde I'erpert,qui a desdifficultésà formaliseret à ordonnersesconnaissances'
sances
leur utilisation <peu valorisante> sur le terrain,leur justification économiquenon
évidenteet leur champd'applicationmal connu par I'industrie.
Étapei
La mé
I'illus
peque
I
Défi/
Eh|
svûv
1
Éupl
Iioblo
resPo
que l:
288
{
'!
6.6Uaideau dépannage
Par contre, ils sont toujours I'objet de recherchesévoluéesdans le domaine de
l'intclligenceartificicllc (démarcheheuristiqueâpPuyécsur une straté€iepasà Pas,
par oppositionà la dérnarchcalgorithmiqrredcs tcsts).
ffi,
6.6.3 Une méthode de préparationintéressante:< REMEDEr
>,cst une méthoded'aideau
REMEDE, ou u rechcrcheméthodiquedesdélaillances
thèmc
de cerclesde qualité. Cctte
dépannagedévcloppéepar la CEGOS commc
de
tcst suivant la figrrre(r.23,
démarchcstructuréese finalise par un logigranlrre
d'où I'on peuttirer dcsfichesd'autodépannage.
en 10étapes
tr Méthodologie
nombreuxct délicats.
1. Sélectiond'un équipementsoumisà desdépannages
production,
et réglcur;en mainopérateurs
les
parties
concemées
:
en
2. Rasscmblcr
du secteur
méthodcs-préparateur
et
I'açnt
des
tenancc,tcchniciende l'antenne
.
fonctionncllede l'équiPcrncnt.
3. Décomposition
possibles
de délaillance.
4. Listerpour chaqueorganetouteslescauses
induirasur l'équipement.
que chaquedélaillance
5. Définir I'elfetobscrvable
et lesmoyens
défaillance,
à
chaque
correspondant
6. l)éterrnincrlc testde dépistage
nécessaires.
7. IX'finir le rcrnèdcà apporter: dcscriptiondu dépannageet dcs moyensrequis.
suivantdeux critères: facilitéet rapidité.
,8. Classcrlcs testset lesdépannages
9. Formaliscrle logigrammcde dépannagc(figure 6.23).
10, Rédigcrlesfichesd'autodépannaç.
!
Pointsparticuliers
Lltlpc
)
Étp. i-po.t"nt. puisqu'il s'agit d'identifier les cfÊts visibles sur site par I'opérateur.
La méthode consistcà construire un arbre des causesà quatrc niveaux. ain:i que
l'illustre la figurc 6.25 relative à I'exemplc d'une chaîne de conditionnement dc
paquets dc calé.
Nlvoau I
DéIaut
I
I
I
Nivsau2 |
Foncrion I
perdue I
Niveau3
|
ComposântI
défaillanl I
Nivoau il
Causes
possiblss
Défaut.....
Eff€t obsorvé
Symptôme..
decauses
Figure6.25- Arbreà quatreniveaux
destestset lesdépafinages
Êtape8 : classement
les testsct les dépannaçs que l'opérateurpeut Prendreen
de
séparer
tobjcctifest
Sansoublier
dc ccux qui requièrentur tcchniciende maintenance.
responsabilité
son
équipement.
est
dc
conduire
de
I'opérateur
première
que la fonction
289
--
u
è
s
=
s
e
e
P
I
I
I
6.6faideau dépannage
(Jne matrice permet cette répartition des responsabilités,
la zone A étant prise en
la
zone
B
pouvant
progressivemcnt
le dcvenir.En zone
chargccn autodépannage,
(tableau
6.9).
C, l'appelà la maintenanceest obligatoire
Tableau6.9- Matricede réoartitiondesresDonsabilités
--"
RAflDtTÉ/ Rapide
FAclLlTË (<l minute)
Très
tacile
T
A
Court
Long
lÂ^rÉ I
(> ) mtnuæs,
I
eI ) mrnurcs,
Commentaires
Ni démontage,
ni outillage,
ni lormation
Facile
Démontages
simples,
de base
outillage
Moyen
Outillagespéciiique,
formationutile
Difficile
Avecdémontageet formâtion
nécessaire
audépannage
Éupe 9 : établissement
du logigrdmme
Lesentréesdu logigrammc(voir figure 6.23)sont constituéesde la listedesdéfauts
par ordre
lcs causessont envisagées
rcccnsés.
A partir d'un défautsélectionné,
étantclassés
à partirdu plusrapideet
décroissant
de probabilité,
lcurstestsassociés
simplc (matrice6.9). Lorsquel'opérateur,ayantaffiché un défaut constaté,atteint
de la zoneC, il appellela
un écrande PC comprenantun testou un dépannage
malntenance.
Énpe 10 : rédaaiondesfcha d'automaintmanre
À chaquedépannagede la zoneA, éventuellementB correspondraune fiche, minigammed'interventiona-réesur unc descriptionu visuelle>dcspoints d'intervention.
si une ganmc d'interventionestutile au dépanneur.
En zoneC, lc préparateurjugera
Conclusions
Il resteraà enrichir progressivementle fichier à partir des nouvellesdélaillances
qui pourront survenir et à enrcgtstrcr le nombre des <consultations). Cette
méthode,menéepar exemplesousforme de cerclesde qualité mlrte, a dcs effets
induitspositifs:
- elle participeà la formation techniqucdesopérateursen présencedesdépanneurs,
développantl'usaged'un vocabulairecommun et favorisantun dialogucque I'on
saitfructueux:
- elle est I'occasionde rechcrchcrdescausesde défaillances,
ce qui peut permcttre
de lcs prévcnir et ce qui est mieux que dc lesdépanner
2m
I
7.1 Y
7.1.1Rô
J
tMi
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