Chapitre II organisation du transport de l’énergie électrique Chapitre II Organisation du transport de l’énergie électrique 15 organisation du transport de l’énergie électrique Chapitre II II organisation du transport de l’énergie électrique II.1 Introduction Une ligne de transmission électrique a quatre paramètres, à savoir la résistance, inductance, capacité et la conductance shunt. Ces derniers sont répartis uniformément sur toute la ligne. Les paramètres des lignes sont connus en tant que paramètres distribué, mais peuvent être regroupées en vue de l'analyse sur base approximatives. Ces paramètres conjointement avec le courant de charge et le facteur de puissance déterminent les performances électriques de la ligne .La performance à long terme comprend le calcul de la tension de fin, courant de la fin, de facteur de puissance de la fin, la perte de puissance dans la ligne, l'efficacité de la transmission, la réglementation et les limites de débit de puissance pendant l'état d'équilibre et de l'état transitoire. II.2 Les lignes de transport Fig. II.1 : Schéma monophasé équivalent en (π) Ligne aérienne, la résistance est très inférieure à la réactance, ce phénomène est appelé effet FERANNTI. II.2.1 Régime de fonctionnement en charge : U 1 = (r + jlw )I + (R + jLW )I +U 2 II.1 Soit U 1 = (r + R )I + J (lw + LW )I +U 2 II.2 16 organisation du transport de l’énergie électrique Chapitre II Si l'intensité appelée I augmente le terme(r+R).I et j(lw+LW)I augmentent donc U2. Pour y remédier, soit demander aux groupes de fournir plus de réactif soit insérer les batteries de condensateurs dans le réseau ou bien les deux à la fois. L'ajout de la batterie de condensateur diminue le vecteur jlw inductif puisqu'elle impose un vecteur capacitif -j/cw opposé au vecteur inductif ce qui augmente le vecteur U2. II.2.2 Les lignes aériennes Une ligne aérienne haute tension compte en général 3 câbles électriques les uns à côté des autres. Lorsqu'une ligne est composée de 6 câbles, il s'agit en fait de 2 lignes différentes (3 câbles par ligne). Un câble supplémentaire, appelé câble de garde est généralement disposé au-dessus de la ligne de transport et la protège de la foudre. Fig. II.2 : Schéma électrique d’une ligne Une portion de ligne électrique peut être représentée par le quadripôle : Fig. II.3 : schéma sous forme quadripôle La résistance linéique (par unité de longueur) R du conducteur est représentée par une résistance série (exprimée en ohms par unité de longueur). L'inductance linéique L est représentée par 17 organisation du transport de l’énergie électrique Chapitre II une self (Henry par unité de longueur). La capacité linéique C entre les 2 conducteurs est représentée par un condensateur C shunt (Farad par unité de longueur). La conductance linéique G du milieu diélectrique séparant les 2 conducteurs est représentée par une résistance shunt (Siemens par unité de longueur). La résistance dans ce modèle a une valeur de 1/G ohms. On définit la tension en tout point éloigné d'une distance x du début de la ligne et à tout instant t, les équations s'écrivent : 2U 2U U ( x , t ) = LC (x , t ) + (RC + GL ) (x , t ) + GRU(x, t) 2 2 x t x 2I 2I I ( x , t ) = LC (x , t ) + (RC + GL ) (x , t ) + GRI(x, t) 2 2 x t x II.3 Soit 2U 2U U ( x , t ) = LC (x , t ) + (RC + GL ) (x , t ) + GRU(x, t) 2 2 x t x 2I 2I I ( x , t ) = LC (x , t ) + (RC + GL ) (x , t ) + GRI(x, t) 2 2 x t x II.4 II.2.3 Résistance de la ligne : La résistance d'un conducteur filiforme s'écrit : RT = R10 (1 + 0.04(T c − 20c0 ))( / k m ) l R10 = . = s ρ d2 k ( n) 4 / km II.5 Résistivité des matériaux utilisés pour les lignes (Ω.m), n nombre de brins dans le conducteur. d diamètre de chaque brin (mm), k facteur donné par le constructeur, R10=9.44 (Ω/km). [3] Afin de limiter les pertes par effet Joule, il faut que la résistance soit la plus faible possible. La longueur de la ligne étant imposée, on ne peut jouer que sur la résistivité ρ du matériau du conducteur et sur sa section. Le cuivre, dont la résistivité vaut 1,72 x 10-8 Ω∙m, remplacé par un ensemble aluminium-acier ou des alliages aluminium, magnésium et silicium dont la résistivité est de l’ordre de 3 x 10-8 Ω∙m. [3] 18 organisation du transport de l’énergie électrique Chapitre II II.2.4 Impédance caractéristique : L’impédance caractéristique de la ligne sera alors calculée par la relation : Z0 = r0 + jx 0 g 0 + jb0 II.6 La résistance r0 et la conductance g0 peuvent être négligées dans les lignes longues par ce que r 0 << x0 et g0 << b0 donc : Z0 = x0 b0 II.7 II.2.5 Schéma équivalent de longue ligne (Susceptance de la ligne): La Susceptance de la ligne due à l’effet capacitive entre chaque phase et la terre est déterminée par l’expression. Avec les quatre paramètres, qui caractérisent la ligne, on peut représenter cette dernière par un quadripôle. Pour les longues lignes, on utilise le plus souvent le schéma en π qui montre ci-dessous : Fig. II.4 : Schéma équivalent de la ligne (en π) II.2.6 Calcul de la l’impédance et de l’admittance des longues lignes : Dans les longues lignes, la notion d’approximation, du fait que le courant n’est pas constant tout au long de la ligne, les circuits dans ce cas sont considérés comme des circuits à constantes uniformément reparties, ainsi chaque élément de la ligne doit être affecté d’une impédance et d’une admittance. 19 organisation du transport de l’énergie électrique Chapitre II Fig. II.5 : Schéma équivalent d’un réseau électrique • Les conducteurs Les conducteurs ont pour rôle de véhiculer l’énergie électrique ; ils peuvent être aériens ou souterrains (et parfois sous-marins). Les conducteurs aériens sont soumis à l'action des facteurs atmosphériques : température, vent, pluie, verglas… De nos jours les matériaux les plus utilisés dans la production des câbles sont : l’aluminium, le cuivre, l’acier. Tableau II.1 : Propriétés des matériaux conducteurs les plus utilisés [1] Propriétés Cuivre Aluminium Acier Résistivité à 20°C (10-8 Ω.m) 1,72 2,8 ~15 Masse volumique (kg.m-3) 8 890 2 700 7 800 150 à 190 1410 à 1450 Contrainte de Rupture à la traction (Mpa) 380 à 450 Fig. II.6 : Câble en cuivre nu, Conducteur en aluminium 20 organisation du transport de l’énergie électrique Chapitre II Le cuivre a une faible résistivité et il peut aussi tenir lors des chocs auxquels sont soumis les câbles. Aluminium devient ainsi le 2e meilleur matériau pour les câbles dans le domaine des lignes électriques mais sa contrainte de rupture reste trop faible. Afin d’augmenter sa dureté et sa résistance mécanique l’aluminium a été traité et associé à d’autres métaux pour obtenir: l’aluminium écroui dur, Aluminium recuit et les alliages (Aluminium-Acier, Almélec). Tableau II.2 : Caractéristiques des différents alliages en aluminium [1] Résistivité à 20°C (10-8 Matériaux Contrainte de Rupture à Ω.m) la traction (Mpa) Température maximale permanente (°C) Aluminium 2,825 écroui dur 160 à 75 180 Almélec 3,26 315 à 75 325 Aluminium 2,92 59 à 97 250 recuit • Les isolateurs Ils ont un rôle à la fois mécanique et électrique. Ils sont réalisés en verre, en céramique, ou en matériau synthétique. Les isolateurs en verre ou céramique ont en général la forme d'un empilement d'assiettes. Plus la tension de la ligne est élevée, plus le nombre d'assiettes est important. Caractéristiques des isolateurs : a) Les grandeurs électriques les plus utiles pour définir un isolateur sont : ❖ la tension tenue spécifiée au choc à sec ❖ la tension tenue spécifiée à fréquence industrielle sous pluie ❖ en outre la tension tenue sous pollution est une valeur déterminante pour le choix de l'isolateur 21 organisation du transport de l’énergie électrique Chapitre II b) Les grandeurs mécaniques pour définir le choix d’une chaîne d’isolateurs sont : ❖ La résistance mécanique à la traction ❖ La résistance mécanique à la flexion Fig. II.7 : Isolateurs de lignes aériennes Tableau II.3 Type de ligne [1] Type de 230/400 130/225 52/90 36/63 12/20 ligne (420) kV (245) kV (100) kV (72,5) kV (24)kV appellation 400 kV 225 kV 90 kV 63 kV 20 kV Classification THT (HTB HT (HTB transport transport national) régional) Nombre 19 12à14 MT(HTA 9 4à6 230/400 V 400 V BT Distribu) consommation 2 à3 1 d’isolateurs • Les pylônes Les pylônes ont pour fonction de maintenir les câbles à une distance minimale de sécurité du sol, afin d'assurer la sécurité des personnes et des installations situées au voisinage des lignes. Leur forme, leur hauteur et leur robustesse, dépendent de leur environnement et des contraintes mécaniques (terrain) auxquelles ils sont soumis. Leur silhouette est caractérisée par la disposition des câbles conducteurs. 22 organisation du transport de l’énergie électrique Chapitre II Fig. II.8 : Pylône d’alignement en treillis et pylône d’ancrage en treillis Tableau des types de pylônes en fonction de leur position sur une ligne : Tableau II.4 : Différents types de pylônes en fonction de leur rôle [1] Pylône T Fonction Alignement Angle de déviation 0-2° Angle faible A WAE / anti- cascade Angle fort / arrêt Chaînes d’isolateurs Suspension Ancrage 2-30° /0° 30-60° /0° Ancrage 23 Chapitre II organisation du transport de l’énergie électrique Fig. II.9 : types de pylône a) silhouette sapin à deux systèmes, b) Pylône silhouette Danube à deux systèmes, c) Pylône en portique à deux systèmes Fig. II.10 : Différentes parties d’un pylône 24 Chapitre II organisation du transport de l’énergie électrique II.3 Dimensionnement des lignes hautes tension Le dimensionnement de la ligne intervient particulièrement au niveau de l’étude mécanique. Elles doivent être calculées minutieusement afin de garantir la stabilité des pylônes et par conséquent la survie de la ligne, on retrouve : ✓ 𝐷𝑝𝑝:Distance minimale entre phase et phase en mètres. ✓ 𝐷𝑒𝑙: Distance minimale phase – terre en mètres. ✓ 𝑓𝑚𝑎𝑥: Flèche maximale c’est la distance maximale entre la hauteur d’accrochage du câble au support et son niveau le plus bas sur la chaine en mètres ✓ 𝐿𝑖: Longueur de la chaîne de suspension en mètres ✓ 𝑃: Portée c’est la distance entre 2 supports en mètres ✓ 𝑃𝑣: Portée vent est la distance entre 2 milieux de 2 portées consécutives en mètres ✓ 𝑃𝑝: Portée poids est la distance entre 2 points les plus bas de 2 portée consécutives en mètres ✓ Profil en long : représentation d’une coupe verticale suivant l’axe de la ligne Les valeurs de 𝐷𝑝𝑝et 𝐷𝑒𝑙 sont données dans la norme NF EN 50341-1/A1 juillet 2009. Fig. II. 11 : Schéma illustrant les différents types de portée 25 organisation du transport de l’énergie électrique Chapitre II Tableau II.5 : Définition des hypothèses [1] Hypothèses Définition Température du Vent (m/s) Tension à respecter câble °c A Condition de tous les jours Moyenne annuelle: Nul charge de 28 rupture garantie (EDS) B 15- 20% de la Condition de vent Moyenne annuelle: Maximum: maximum 28 36 40% de la charge de rupture garantie C E Condition de minimale: 12 0,6 fois le vent 40% de la charge de température maximum: rupture minimale 21,6 garantie Condition de Température température maximale du maximale conducteur: 70 Nul II.4 Étude électrique Faire l’étude électrique d’une ligne revient à choisir judicieusement ou à trouver les composantes électriques de la ligne à savoir : le câble, les isolateurs, organes de protection. ✓ Faire le choix du matériau à utiliser et de la section de câble en fonction de la tension de fonctionnement de la ligne ; ✓ Vérifier que la section de câble choisi peut supporter l’intensité de courant nominal In que transite la ligne ; ✓ Vérifier que le câble pourra supporter courant de court-circuit Icc transmis par la ligne. ➢ Dimensionnement des isolateurs Le dimensionnement des isolateurs dépend du matériau, du nombre d’assiettes, de la zone où ils seront installés et de la longueur de fuite. Pour y arriver nous procèderons comme suit : 26 organisation du transport de l’énergie électrique Chapitre II ✓ Faire un choix entre les différents matériaux qui constituent les isolateurs. ✓ Choisir en fonction des normes les caractéristiques des isolateurs et déterminer le nombre d’assiettes. ✓ Calculer la Longueur de fuite. ➢ Organes de protection de la ligne : Il en existe 2 types à savoir : - Organes de protection mécanique - Organes de protection électrique De tous les matériaux utilisés dans la réalisation des réseaux HTB sur l’almélec(AAAC) ou Aster à cause de : Sa résistance mécanique supérieure à celle de l’aluminium Sa légèreté par rapport à l’alliage aluminium acier Son coût bas par rapport à celui du cuivre Tableau II.6 : Section de câbles en fonction du niveau de tension et de la zone de givre extrait de la Norme NF EN 50182 [1] Tension (kV) Givre léger ou inexistant Givre moyen Givre lourd Aster 228 Pastel 288 Pastel 299 Aster 366 Pastel 299 Pastel 412 Aster 570 Pastel 412 Pétunia 612 63 ou 90 Pétunia 612 Aster 570 225 2 Aster 570 Pétunia 612 Pétunia 612 2 Pétunia 612 2 Pétunia 612 ou 1 Aster 1600 400 2 Aster 570 2 Pétunia 612 2 Pétunia 612 3 Aster 570 2 Aster 1144 4 Aster 570 (1) 2 Aster 1600 2 Aster 1600 27 organisation du transport de l’énergie électrique Chapitre II Sur une ligne HTB les principaux organes de coupure ou de protection se trouvent au niveau des postes de transformation. Néanmoins sur la ligne on retrouve : o Le câble de garde qui protège contre la foudre o Les mises à la Terre qui permettent d’écouler facilement le courant de défaut à la terre. o Les cornes et raquettes au niveau de la chaine d’isolateurs qui servent les chaînes d'isolateurs et le conducteur contre l'arc de puissance, Améliorer la distribution de tension le long de la chaîne d'isolateurs, Le calcul de l’intensité nominale se fait suivant la formule ci-dessous : IN = S 3.U II.8 IN : Intensité nominale (A) ;S: Puissance Circulant dans le câble (VA) ; U: Tension phase/phase (V) D’après la norme NF EN 50183 la valeur de courant admissible par un câble Aster 228 s’élève à : 𝟒𝟗𝟓𝑨. On doit Vérifier que le câble pourra supporter le courant de court-circuit Icc transmis dans la ligne sans qu’elle soit abîmé. Pour un câble de section s𝑐 (mm2) il existe un courant de court-circuit 𝐼𝑐𝑐𝑚𝑎𝑥 fonction du temps (𝑡(s)) de défaut et de la nature de l’âme du conducteur que celui-ci peut laisser passer sans être détérioré. Cette intensité est donnée par la formule : I cc max = sc a t. II.9 𝑎 = 55,07 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑙𝑢𝑚𝑖𝑛𝑖𝑢𝑚 • Calcul de la Chute de tension : ∆𝑈 = √3 (𝑅T°𝐶𝐼𝑁 cos𝜑 + 𝑋𝐼𝑁 sin𝜑) II.10 28 organisation du transport de l’énergie électrique Chapitre II Avec RT 0C = 1 + ( ) RT L II.11 0 Par rapport à la tension de la ligne, la norme prévoit une chute de tension de : 8% • Distances par rapport au sol Tableau II.7 : Distance de sécurité des câbles par rapport à l’environnement L’arrêté technique [1] Distance d'après Nature du surplomb l'Arrêté technique en mètres Terrains agricoles 6,5 Cours d'eau 3,5 Maisons, immeubles 4,0 Voies de circulations 8,5 Tableau II.8 : Formules des distances d’écart à respecter [1] Horizontal entre phases c = k √ (fmax + Li) + 0,75 Dpp + Ef Vertical entre phases c = k √ (fmax + Li) + 0,75 Dpp Phase à CDG c = k √ (fmax + Li) + 0,75 Del (T f max = W 8.P )2 avec T : tension, poids apparent du conducteur II.12 Le calcul du paramètre 𝑃 se fera donc en fonction des hypothèses, par conséquent les tensions aussi diffèreront en fonction des différentes hypothèses. L’équation du changement d’état est : m 2 2 m 2 2 T 23 +T 22 a 2 1 2 ES + ES (2 − 1 = a 2 2 ES 24 24T1 II.13 : coeff. dilatation E : module élasticité S : section : Diamètre du câble : Poids linéaire du câble a : Portée de la ligne m=P0/w : P0 poids apparent du câble 29 organisation du transport de l’énergie électrique Chapitre II II.5 Le courant continues Historiquement, les premières liaisons étaient continues puisque la production et l’utilisation l’étaient ! Très vite, l’alternatif s’est imposé pour pouvoir élever la tension en utilisant les transformateurs. Les progrès technologiques dans la fabrication et la mise en œuvre des semi-conducteurs à la fin du XXème siècle ont rendu économiquement possible le transport d’énergie électrique sous forme continue. Le principe utilisé est le suivant : Bus de transport THT (continu) Réseau 2, 3Ph Réseau 1, 3Ph Redresseur Onduleur Stations de conversion On parle actuellement de CCHT (Courant Continu en Haute Tension) et plus internationalement d’HVDC. Lorsqu’il s’agit de raccorder de « petits » producteurs (type éolien isolé par exemple) on parle d’HVDC Light. • Principes. La structure classique d’une station de conversion est donnée ci-dessous. On y trouve deux transformateurs triphasés dont les couplages sont différents, YD et YY ce qui permet d’obtenir un système de 12 tensions décalées de Π/12. La structure de base est unipolaire avec un retour qui s’effectue par la terre (ou par la mer en cas de liaison sous-marine). Cette configuration n’utilise plus qu’un câble ce qui peut être appréciable !! 30 Chapitre II organisation du transport de l’énergie électrique Plus généralement, on adopte une configuration bipolaire. C’est le cas de la liaison IFA 2000 (pour : Interconnexion France Angleterre 2000MVA C’est aussi la configuration utilisée dans le cas d’une structure dite : « back to back » où les deux stations de conversions sont situées dans le même lieu et où la liaison continue est minimale. 31