M17/2/ABFRE/SP1/FRE/TZ0/XX/T French B – Standard level – Paper 1 Français B – Niveau moyen – Épreuve 1 Francés B – Nivel medio – Prueba 1 Thursday 18 May 2017 (afternoon) Jeudi 18 mai 2017 (après-midi) Jueves 18 de mayo de 2017 (tarde) 1 h 30 m Text booklet – Instructions to candidates • Do not open this booklet until instructed to do so. • This booklet contains all of the texts required for paper 1. • Answer the questions in the question and answer booklet provided. Livret de textes – Instructions destinées aux candidats • N’ouvrez pas ce livret avant d’y être autorisé(e). • Ce livret contient tous les textes nécessaires à l’épreuve 1. • Répondez à toutes les questions dans le livret de questions et réponses fourni. Cuaderno de textos – Instrucciones para los alumnos • No abra este cuaderno hasta que se lo autoricen. • Este cuaderno contiene todos los textos para la prueba 1. • Conteste todas las preguntas en el cuaderno de preguntas y respuestas. 5 pages/páginas 2217 – 2241 © International Baccalaureate Organization 2017 –2– M17/2/ABFRE/SP1/FRE/TZ0/XX/T Texte A Un bel exemple de performance énergétique dans un quartier de Lyon Des déplacements écolos 5 Trente voitures électriques sont en libre-service dans l’ensemble du quartier. Elles sont vraiment écolos car elles sont rechargées grâce au solaire et à une petite centrale hydroélectrique. Et en plus, chaque bâtiment du quartier se trouve à 400 mètres maximum d’un arrêt de transport en commun. L’info en temps réel 10 Afin de réaliser des économies d’énergie à la maison, il faut que les habitants jouent le jeu ! Environ 200 logements sont déjà équipés de tablettes qui servent de compteurs. Chaque résident peut suivre sa consommation jour et nuit, pour chaque appareil électrique domestique. Du soleil et du colza* 15 Les trois immeubles Hikari (« lumière », en japonais) sont un exemple des constructions écologiques du futur : une centrale au colza les alimente en chaleur et principalement en électricité. Et des cellules photovoltaïques sur les murs complètent la production électrique. Des bâtiments écolos et positifs 20 Les premiers immeubles construits en 2010 étaient alimentés à 80 % par des énergies renouvelables. Mais aujourd’hui, grâce à une super isolation, les nouveaux immeubles pourront se contenter de l’énergie qu’ils produisent et même revendre à la ville l’excédent non consommé, car ils produiront un surplus d’énergie par rapport à leurs besoins ! Extrait : © Bayard Presse – Okapi N° 999 – Texte : Nolwenn Le Jannic, 2015 Images: © Organisation du Baccalauréat International 2017 * colza : plante à fleurs jaunes –3– M17/2/ABFRE/SP1/FRE/TZ0/XX/T Texte B Hommes, femmes, tous égaux ? Les stéréotypes filles-garçons condi�onnent encore l’égalité des chances entre hommes et femmes. Le gouvernement a l’inten�on de proposer des mesures pour remédier à la situa�on. 5 C’est le constat d’un rapport récent rendu à la ministre des Droits des femmes, et basé sur plusieurs études sur les comportements filles-garçons, de l’enfance à l’adolescence. Le Constat 10 15 20 25 30 35 • Seuls 17 % des mé�ers sont mixtes. Les mé�ers de l’accueil et de l’éduca�on des jeunes enfants sont presque exclusivement réservés aux femmes ; dans ce secteur, les hommes ne représentent pas plus de 1,5 % des effec�fs. • Les choix d’orienta�on scolaire dépendent encore du genre : en dépit de meilleurs résultats scolaires que les garçons, les filles choisissent souvent des filières moins valorisées. • En classe, les enseignants sollicitent moins les filles que les garçons, une différence de traitement dont ils n’ont pas toujours conscience. • Les garçons font plus volon�ers du sport que les filles, surtout à par�r de l’adolescence. Au début des années 2000, près de 80 % des garçons de 12 à 17 ans pra�quaient un sport en dehors de l’école, contre 60 % des filles du même âge. Un écart qui con�nue à augmenter. • À l’inverse, les filles se tournent davantage vers les ac�vités culturelles que les garçons. Une disparité d’autant plus visible qu’elle est dépendante de l’origine sociale : chez les familles d’ouvriers, 10 % des filles pra�quent une ac�vité ar�s�que contre 5,5 % des garçons, tandis que ces taux s’égalisent chez les enfants de cadres (14 % des filles et 15,5 % des garçons). 40 45 Face à ce constat, le rapport est formel : il y a toujours des différences. La législa�on sur le droit de vote des femmes (1944), la mixité dans les écoles publiques (1975), l’égalité professionnelle (1983) ou encore l’égalité salariale (2006) sont de belles avancées qui se heurtent encore aux tradi�ons et aux clichés. Les Proposi�ons Quelques exemples parmi les 30 mesures avancées par le gouvernement : 50 55 A. repenser la distribu�on des tâches domes�ques ; B. sensibiliser les enseignants à l’égalité des sexes ; C. sanc�onner les propos sexistes ; D. déterminer une liste de mé�ers stratégiques pour la mixité et intégrer ce�e liste dans les contrats d’emploi ; E. inviter les fédéra�ons spor�ves privées à la mixité des pra�ques. Texte : “Hommes, femmes, tous égaux ?”, Les Dossiers de l’actualité, 13 mars 2014 (Bayard) http://www.scoop.it/t/revue-de-presse-cdi-lycee-sacre-coeu?q=hommes Image : http://israelvalley.s3-eu-west-1.amazonaws.com/files/000/011/408/original/femme. jpg?1406791313 Turn over / Tournez la page / Véase al dorso –4– M17/2/ABFRE/SP1/FRE/TZ0/XX/T Texte C L’éducation aux médias avec « Déliprojeunesse » Notre défi : développer la réflexion critique des jeunes à propos des médias pour en faire des citoyens informés, réfléchis et engagés 5 10 15 L’information numérique est entrée dans notre quotidien et a changé radicalement notre façon de travailler, d’apprendre et de communiquer. Les médias dominent, plus qu’à n’importe quelle autre époque, la vie privée et publique. Télévision, cinéma, internet, jeux vidéo et musique en sont des formes populaires omniprésentes. Particulièrement chez les jeunes, les tout-petits comme les plus grands absorbent, communiquent, créent ou s’approprient des contenus médiatiques, le plus souvent sans surveillance ni réflexion. À une époque où les jeunes grandissent devant l’ordinateur et le téléviseur, il est plus important que jamais qu’ils développent une réflexion critique à propos de ces outils, et qu’ils comprennent la nature, les techniques de production et l’influence des messages médiatiques. Notre association met tout en œuvre [ – X – ] intégrer l’éducation aux médias à son programme d’activités. [ – 19 – ] des partenariats avec des musées et des studios, les jeunes peuvent participer à des visites interactives et découvrir les moyens utilisés [ – 20 – ] diffuser un message, [ – 21 – ] les techniques et les supports utilisés. Ils sont amenés [ – 22 – ] réfléchir sur l’impact de l’image dans leur vie quotidienne et à remettre en question leur perception du monde médiatique. 20 Les thèmes abordés dans des ateliers pédagogiques et des conférences sur l’éducation aux médias sont choisis en concertation avec les jeunes et les enseignants en fonction de l’actualité et des problématiques qu’ils rencontrent quotidiennement. Par exemple : à quoi s’exposent-ils en s’inscrivant sur des sites comme Facebook ? Doivent-ils croire tout ce qu’ils entendent ou lisent dans la presse ? 25 Pour mener à bien nos projets, nous sollicitons la collaboration de professionnels du monde des médias : une approche attrayante pour faire découvrir aux jeunes les différentes facettes des médias et de la communication à travers le regard critique de ces spécialistes. Journalistes, attachés de presse, infographistes, photographes de presse viennent animer des ateliers pratiques qui permettent aux jeunes d’être au plus près de la réalité du terrain. Les intervenants sont invités à expliquer leur métier et à partager leur expérience. 30 Si notre programme vous intéresse, contactez Déliprojeunesse ! Adapté de la brochure affichée sur http://deliprojeunesse.be (2015) –5– M17/2/ABFRE/SP1/FRE/TZ0/XX/T Texte D Les jeunes d’aujourd’hui : désengagés ou engagés autrement ? 5 Les jeunes sont-ils individualistes, désengagés et apathiques, comme on l’entend souvent dire dans différents médias et certaines enquêtes scientifiques ? Cette image d’un déficit de participation et d’engagement est-elle exacte ? Ne devrait-on pas reconsidérer nos critères d’évaluation pour mieux apprécier la contribution des adolescents au bien-être de leurs communautés ? Un exemple : les médias sociaux possèdent un potentiel d’engagement civique, car ils s’offrent comme des espaces d’expression et de discussion où l’entraide, le soutien et la collaboration entre jeunes sont possibles. C’est du moins le point de vue de Caroline Caron, professeure de communication au Département des sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais. 10 Dans une vidéo, Caroline Caron relate les résultats d’une étude menée sur la plate-forme YouTube. L’objectif était d’examiner de plus près le contenu d’une série de vidéos réalisées par une adolescente de 16 ans sur le thème de l’intimidation à l’école secondaire. Selon Caroline Caron, la vidéaste amateure fait appel à cinq procédés pour créer une relation avec son public adolescent : 15 20 25 30 1) La confidence, par la confession et le partage de son expérience douloureuse de rejet à l’école secondaire ; 2) La résistance aux règles que d’autres jeunes imposent par des mots méchants et des étiquettes blessantes ; 3) La sollicitude, par des messages de soutien et d’encouragement adressés aux jeunes qui éprouvent un problème similaire dans le quotidien de leur vie scolaire ; 4) La mobilisation, par sa défense d’une cause sociale : le respect des différences chez les jeunes, par les jeunes ; 5) L’action-intervention, par des appels lancés à d’autres jeunes pour qu’ils luttent contre l’intimidation à l’école afin d’abolir cette forme de violence quotidienne qui « brise des vies ». Selon Caroline Caron, ces cinq procédés pour créer une relation entre l’adolescente et ses pairs expriment une forme d’engagement civique dont le Web 2.0 facilite de plus en plus l’émergence. Caroline Caron est d’avis que le phénomène mérite d’être étudié pour être mieux compris. Elle mène présentement des travaux avec des collègues d’autres universités québécoises. Ces études visent à mieux comprendre l’expression de l’engagement civique chez les adolescents par la production et la diffusion de vidéos sur la plate-forme YouTube. Adapté du site http://blogsgrms.com (2015) © Organisation du Baccalauréat International 2017