Voie balise en GSM, canaux de contrôle en diffusion Philippe Godlewski, Li Ming & Philippe Martins ENST, dep. InfRes 2005, v.p. ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 1 ?. « Le petit Poucet grimpa au haut d'un arbre, pour voir s'il ne découvrirait rien ; ayant tourné la tête de tous côtés, il vit une petite lueur comme d'une chandelle, mais qui était bien loin, par delà la forêt.» Charles Perrault ENST - 2005 La fonction de “voie balise” permet au mobile d’un usager en "errance" – de découvrir un service – de se repérer dans un système Ph.G. LI M, Ph. M 2 Voie balise La fonction de “voie balise” est indispensable – dans un système cellulaire pour gérer le roaming (« l’errance », l’itinérance), – dans un WLAN, pour montrer la présence du réseau (~ « resource discovery »). – Elle facilite les handovers (transferts inter cellulaires). ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 3 Questions que se pose un nomade • En “errance” (roaming, “itinérance”) : – – Où zone-je ? (cf. zone de localisation, LA) En quel état j’erre ? (roaming international) Plus sérieusement • Puis-je téléphoner (de quels services je peux disposer) ? … – – – De mon réseau “nominal” (home) ? D’un réseau visité (visited)? … Par quel opérateur vais-je me faire dévorer ? Dois-je me réinscrire? !" (le mobile le fait automatiquement) ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 4 Concept de “voie balise” La station de base comme “phare” ou “balise” : • balise analogique / balise logique • fréquence BCCH (= fréquence balise) •… ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 5 Canaux de contrôle en diffusion • Dans un système radio mobile cellulaire, les canaux de contrôle en diffusion permettent à chaque mobile – de détecter la présence d’un réseau (services GSM) – d’accéder au système local en acquérant les paramètres analogiques et logiques nécessaires • Autres terminologies ~ beacon, voie balise • Analogie avec un phare – … pour les bateaux (lighthouse) • Remarque : Contrôle ≠ Info. utilisateur – BCCH ≠ CBCH (Cell Broadcast CHannel) ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 6 BS (relais GSM), phare ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 7 Notion de « balise » • Un système radio mobile a besoin d’un “signal” de référence – Ce “signal” permet au mobile • de détecter la présence du système ; • de choisir la meilleure BS (en français : station de base ou relais) ; on parle de la meilleure serveuse (best server) ; • de se synchroniser (en temps, en fréquence) ; • de connaitre le paramétrage local du système. – Ce “signal” est diffusé (broadcast) et sert au contrôle du système • il ne véhicule pas, a priori, d’information utilisateur ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 8 Fonction de « voie balise » • Une fonction “voie balise” présente – des aspects “analogique” • par exemple, détection de signaux témoignant d’un certain type d’activité « il vit une petite lueur comme d'une chandelle » (activité ~humaine ?) • sélection d’un signal “proche” (puissant) • synchronisation sur des impulsions • positionnement (cf. LBS) – des aspects plus “logiques” • acquisition d’horloge, de paramètre, • d’adresse ou identités, …. ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M # $ % 9 Fonction « voie balise » en GSM • La fonction de “balise” présente plusieurs aspects dans GSM – Phare, détection de ressources, synchronisation, – Diffusion de paramètres « système » • Elle est réalisée dans GSM via – Une porteuse (par cellule), qui réalise la fonction « phare » • « fréquence-balise » = « BCCH frequency » – Un canal physique (sur un slot n° 0) de cette porteuse qui supporte différents canaux logiques dont le BCCH • éventuellement d’autres canaux phy peuvent être utilisés pour réaliser la vois balise en supplément du slot « 0 ») ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 10 Broadcast Channels en GSM • La fonction de phare “analogique” sur la porteuse ( , sur la fig.) supportant la balise – Puissance constante (maximum) • Une première détection des balises peut être fait suivant un critère de puissance – Activité constante (dummy burst) • Des bursts sont émis même quand il n’y a pas d’information • Ceci renforce la robustesse de la détection • Des cellules voisines ont des fréquences-balise différentes ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 11 Fréquences, canaux physiques, trames, multitrames Rappels sur les ressources radio : • porteuse = fréquence, la porteuse est “slottée” • trame TDMA = 8 slots ; slot ~ canal physique • multitrame à 51 • organisation de la voie balise (1er survol) ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 12 Porteuses et canaux physiques !" • Pour réaliser la voie balise sur une cellule, on distingue une porteuse (carrier) spécifique (ici f1) et le canal physique qu’elle supporte sur le slot 0. ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 13 Multi trame, trame et burst ≈ -'#+ # $!% !" . / " # $!% &'(#) 0 1 7 0- "# "'(#, ) *+#" µ" ) *+#" ) µ" *- "# *+#" ENST - 2005 *+#" Ph.G. LI M, Ph. M *+#" 14 Que supporte la fréquence balise ? &- '% "'(# ) 044 & ! " # 0 ( 0 • 12342 • 12342 • 12342 04 5 444 × & 44 × 4 • 12342 04 5 444 5 5 & 44 × 4 • 12342 La fréquence « balise » (ou BCCH) supporte des canaux logiques en diffusion (F, S, B)… mais aussi d’autres types d’information ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 15 On rentre dans les détails FCCH, noté F SCH, noté S BCCH, noté B ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 16 Type de canaux en diffusion • Canaux en diffusion (GSM Broadcast Channels) 3 types de canaux (~logiques) – FCCH, – SCH, – BCCH, Frequency Correction Synchronization Broadcast Control • Remarques – CH = channel, CCH = control CH – Stricto sensu, le FCCH n’est pas un canal logique, mais une « balise » physique … cependant, il est souvent assimilé à un canal logique. ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 17 FCCH • Frequency Correction Channel : permet un calage sur la fréquence de la BS • consiste en un burst particulier émis environ toutes les ~50 ms • burst composé de 148 bits à « 0 » • émis sur la porteuse f0 : il produit un signal sinusoïdal de fréquence f0+1625/24 kHz • présent seulement sur le slot 0 de la voie balise ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 18 FCCH Le burst FCCH • émis dans les trames 0, 10, 20, 30 et 40 d’une multitrame à 51 trames • émis 5 fois en 235,8 ms, soit environ 20 fois par seconde • la détection de ce burst (comme celle d’un burst SCH) signifie que le mobile écoute (effectivement) une voie balise 6 6 6 6 6 Figure 1. FCCH dans la multitrame à 51 trames ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 19 SCH • Synchronisation Channel: fournit aux mobiles tous les éléments nécessaires à une synchronisation complète • Dispose de la séquence d’apprentissage (longue) de 64 bits • Deux niveaux de synchronisation – analogique, fine : top d’horloge (pip) pour mesurer le TA (Timing Avance, avance en temps) – logique : heure « logique » locale du réseau FN (Frame Number) ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 20 SCH • Structure du burst – composé de 78 bits de données de contrôle encodés (protégés) – et d’une séquence d’apprentissage • Position dans la multi-trame – toujours après le burst FCCH "'(#, ) *+#" µ" ) 0+#" 7% 7(889%" %8 (79" *+#" *+#" &9:-%8 % 9#%87-% 7;$<< %8#+""$=% *+#" *+#" ) µ" 0+#" 7% 7(889%" %8 (79" *+#" *+#" Figure 2. Structure du burst du synchronisation (source [GSM 05.02]) ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 21 Implantation du SCH … dans une multitrame à 51 – sur les cases (trames) 1, 11, 21, 31, 41 (~toutes les 10 trames TDMA : FN0+1+ k × 10 ) 6 6 6 6 6 Figure 3. Position de SCH dans une multitrame trame (source: d’après [GSM 05.01]) ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 22 SCH, synchro “fine” • Synchronisation fine – Le SCH permet un calage précis en temps exécuté par le mobile. – En corrélant le burst reçu, via un filtre adapté (à la séquence d’apprentissage étendue de 64 bits) on obtient un « top » (d’horloge). • Remarque : cette séquence de 64 bits est unique dans tous les réseaux GSM … – Avant l’observation du burst SCH, la synchronisation est de l’ordre de la dizaine de µs – Après l’analyse du burst SCH, la synchronisation est l’ordre de la µs ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 23 Détection d’un burst SCH Autocorrelation (MFilter output, no noise) ENST - 2005 Matched Filter output with noisy channel (~CNR < 0 dB) Ph.G. LI M, Ph. M 24 SCH : séquence d’apprentissage • La séquence d’apprentissage longue (64 bits) pour le SCH (“extended training sequence”) [1011100101100010000… 0010000001111001011… 0101000101011101100… 0011011] • Séquences d’apprentissage normales (26 bits) pour le BCCH, TCH, … , SDCCH, SACH, AGCH Tsc(0)=[00100101110000100010010111] Tsc(1)=[00101101110111100010110111] Tsc(2)=[01000011101110100100001110] Tsc(3)= … Tsc(8)=[11101111000100101110111100] … adressée par le BCC (3 bit) du BSCI ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 25 SCH : paramètres transportés • FN codé en RFN (Reduced Frame Number) : – le RFN, 19 bits, permet de déterminer le FN • BSIC (Base Station Identity Code) : – 6 bits, permettant de discriminer 2 base stations utilisant la même fréquence balise (ou freq. BCCH) • Mode de transport : codage de canal – codage convolutionnel de taux 1/2 – paramètres [RFN, BSIC] (19 + 6 bits) encodés sur 2×39 bits, soit 78 bits ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 26 SCH : RFN et synchro logique • Le RFN (Reduced FN) et le FN (Frame Number) – RFN est une écriture « compacte » du FN – 0 ≤ FN < Modulo = 51*26*211 … Log2(Modulo) = 22 bits – Il comprend 19 bits (au lieu de 22 : on gagne 3 bits (!)) découpés en 3 champs • N° de la supertrame courante dans l’hypertrame, 11 bits • N° de multitrame à 51 par rapport à la supertrame, 5 bits • 3 bits (et non log2(51)= 6) donnant la place du SCH parmi les 5 places possibles dans la multitrame à 51 (c’est ici qu’on économise les 3 bits… ) Remarque : Modulo = 2715648 -> 3h 28 min 53.76 s ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 27 SCH : BSIC • BSIC (Base Station Identity Code) – Identité « locale » de la station de base ~ « code de couleur » (color code) le couple (f0 , BSIC) permet de déterminer (localement) une cellule – Comprend 6 bits, BSIC = [BCC, NCC] • 3 bits (8 valeurs) de BCC (BTS Color Code), un code représentant une station de base • 3 bits de NCC (Network Color Code), un code représentant un PLMN … ~ « coloriage de carte » ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 28 SCH : rôle du BSIC (partie BCC - 1) 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 Figure 4. Utilisation du BSIC (Base Station Identity Code) sur la même fréquence BCCH 0& 4 • Dans l’exemple, les 2 cellules grisées ont leur voie balise sur la même porteuse f1. • Pour les différencier, on leur attribue 2 BSIC différents quant au BCC (BCC= 0 et BCC= 2 sur la fig.). • A ces 2 valeurs de BSIC, correspondent 2 séquences d’apprentissage différentes (de 26 bits) pour les bursts dits « normaux ». ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 29 SCH : rôle du BSIC (partie BCC - 2) 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 0& 4 Figure 4. Utilisation du BSIC (Base Station Identity Code) sur la même fréquence BCCH 0& 4 • Sans le BSIC (en fait la partie BCC du BSIC) le mobile ne connait pas la séquence d’apprentissage TSC (sur 26 bits) de la cellule. => Il ne peut pas démoduler correctement les autres slots (supportant les autres canaux BC-, P-, T-CH). • Le mobile accroché à une BS (avec un certain BCC) ne peut pas s’accrocher insidieusement à une autre BS proche (même si elle utilise les mêmes fréq.) ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 30 SCH : rôle du BSIC (partie NCC) 0& 4 Figure 5. Utilisation du BSIC 0& 4 sur deux PLMN limitrophes • La partie NCC du BSIC permet de distinguer « logiquement » 2 opérateurs GSM de deux pays limitrophes utilisant les mêmes fréquences – même si il y a une double "collision" : (1) de fr. BCCH et (2) de la partie BCC du BSIC. ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 31 BCCH • BCCH (Broadcast Control Channel) : diffuse les autres paramètres logiques (ou information système) caractéristiques de la cellule • débit de 782 bps (config. de base) • Mode de transport – Informations "système" groupées en mots de 23 octets (184 bits utiles) – Les 184 bits sont codés en 456 bits et divisés en 8 demi-blocs de 57 bits – Les 8 demi-blocs sont entrelacés sur 4 bursts normaux (schéma classique) ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 32 BCH : les info “système” • • les paramètres de sélection de la cellule (niveau minimal de signal exigé, niveau maximal de puissance autorisée) numéro (identifiant) de zone de localisation LAI – permettant de prendre la décision de handovers • • • • • • • les paramètres RACH donnant les règles d’accès aléatoire la description de l’organisation des canaux de contrôle commun la description de l’organisation du canal CBCH (Cell Broadcast CH.) les fréquences des voies balises des cellules voisines (~la "description" des cellules voisines) la liste des porteuses allouées à la BS (si nécessaire) CI (Cell Identity) … (~~BSIC) d’autres paramètres nécessaires ( par ex: utilisation du DTX, du contrôle de puissance, etc.) ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 33 BCCH • Place du BCCH dans la trame – se trouve sur le slot 0 en général, – possibilité (d’utiliser aussi, en supplément) les slot 2, 4, 6. • Place dans la multitrame 6& 6 6 6 6 Figure 6. Position de BCCH dans une multi trame à 51. ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 34 Petite synthèse 3<% $+''% 7*'( %8 *+#" -#+'%" $+''% 7*'( (79 @(!* % 7% *- "#" %8# % '$ %!%8# 9*+# 7;%8# 9% *<" 9'$+ 7> ? ';%8# %'$ % !%8# !" 19 +(7+ +#9 7*'( !" 1'$ % 7$8" '$ # $!% 644 "- "'(# ) ) ) ) &4 "- "'(# ) ) ) ) 044 ) "- "'(# ) ) ) 782 ?? Solution : = 184 bit /durée_mutitrame_à_51 = 184 /(51*5*(10^-3)12/13) = 781,7 ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 35 Fréquence balise, canal physique 0 La fréquence balise (BCCH frequency) supporte aussi des canaux communs, CCCH, et parfois dédiés (DCCH) 1 0 ($7 $"# 4(8# (' 4(!!(8 4(8# (' 1 ENST - 2005 1 1 1 %7+ $#%7 4(8# (' 1 Ph.G. LI M, Ph. M 36 Scénario d’une première connexion On scrute, on se synchronise, on décode. ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 37 Scénario d’une première connexion Le mobile est allumé • Il scrute les bande GSM possibles – 900, 1800 (DCS), 1900 (PCS), 850 (AMPS), … dans un ordre adéquat (qui peut être indiqué dans la carte SIM) • Il classe les bandes suivant la puissance reçue • Sur une bande ou le signal est puissant B timing … il recherche analysis – un signal « slotté » (TDMA, 4.6154) – FCCH (détection dune fréquence pure après démodulation). ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 38 Scénario d’une 1ere connexion (suite) • Si il détecte un FCH, il se cale en fréquence (synchronisation en f) • Il recherche un burst SCH Lorsqu’il en détecte un : – il se synchronise (au "temps de propagation aller" près) – il acquiert l’heure réseau (FN) – Il décode le BSIC (et connait ainsi la séquence d’apprentissage de 26 bits utilisée dans la cellule) FCCH analysis SCH analysis BCCH analysis • Il décode le BCCH … obtient des « info système » … et connaitre l’opérateur (« home » ou « visited ») • … ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 39 Détection de Cellule et & BCh La détection initiale d’une cellule GSM fait intervenir differents états de sync. – Not Sync – No FCB (qq 10 µs) – FCB detected • Frequency sync. (FCB Sync) Not Sync SCH analysis B timing analysis FCCH analysis – SCH decoded (qq 1 µs) No SCH Slot Sync SCH decoded (Slot Sync) (SCH detec) No FCB FCB detected BCCH analysis No BCCH BCCH decoded • RF, BSIC (avec BCC) – BCCH decoded • Paramètres de la cellule • Connaissance du voisinage LAI ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M BCCH decoded MS may camp on the cell 40 Scrutation en communication Où le mobile continue à scruter, ce qui se passe ailleurs …, (sans décoder !), pour assister le système. ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 41 Scrutation de voie balise 0& "% J%-"% 0& J(+"+8% A%+ 2%8=) "(-" '$ 738$"#+% 7%" $8=) (!< %8$+# '-+ $-""+ 'B% %7B-8 %C$!%8 -8+'$#9 $' '( ":-B+' 7+"$+#, DE-+ 9 (-#% '%" 7%-C F#9" $- $ 'B%"< +# 9 '$+ 9) :-+ 8B9 (-#% :-B-8 F#9 %"#% $ 7$8" '%" #98G* %" H I% <%#+# '+J % 7- < 9"+7%8# $( • Préparation d’un handover (MAHO, Mobile Assisted HO) – Un mobile qui “trafique” (i.e. en "com") scrute pendant la phase “monitoring” d’une trame TDMA, la voie balise d’une cellule voisine (fréquence indiquée dans le BCCH de la serveuse). Il mesure sa puissance. – A chaque trame, il fait une mesure de puissance sur une des différentes voisines. Il rapatrie les mesures (après moyennage) à la serveuse via un canal (SACCH) associé au canal de trafic. ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 42 Conclusions • La voie balise – Elle est essentielle dans la gestion du roaming (et des HO) – Elle est spécifique d’une cellule (phare). – Elle utilise une porteuse “BCCH frequency”. qui n’est pas contrôlée en puissance (puissance max sur tous les slots : signal constant en puissance) – Elle supporte des canaux logiques qui permettent au mobile de se synchroniser en freq. (FCCH), en temps (SCH) et d’acquérir des info systèmes de paramétrage local (BCCH). – Elle est économique. • Elle occupe relativement peu de bande : (FCCH+SCH+BCCH) ~1/4 canal physique. Dans une cellule typique à 4 TRx (i.e. 4 porteuses), cela correspond à (1/4)(1/ 8 slots)(1/ 4 porteuses) = 1/128 < 1% des ressources radio (temps-fréquence). ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M 43 Références • Norme GSM – 05.02 (TS 45.002) ; 05.01 (TS 45.001) • Le LIVRE ROUGE : Xavier Lagrange, Philippe Godlewski, Sami Tabbane, Réseaux GSM, 5e édition revue et augmentée, Editeur: Hermès Sciences, et en chinois, chez PHEI (Publishing House Of Electronics Industry). ENST - 2005 Ph.G. LI M, Ph. M !" # $ % & '' ( ( 44 • Le petit LIVRE ROUGE MAO ZEDONG (ou MAO TSE TOUNG) A%+ 2%8=) "(-" '$ 738$"#+% 7%" $8=) (!< %8$+# '-+ $-""+ 'B% %- 7B-8 %C$!%8 -8+'$#9 $' '( ":-B+' 7+"$+#, DE-+ 9 (-#% '%" 7%-C F#9" $- $ 'B%"< +# 9 '$+ 9) :-+ 8B9 (-#% :-B-8 F#9 %"#% $ 7$8" '%" #98G* %" H 42$<+# % KK ) 2##<, ENST - 2005 9#2(7%" 7% <%8"9% %# 7% # $J$+' '$""+:-%" 2% #+" $'+ Ph.G. LI M, Ph. M !$( 1IL 2#!' 45