BURKINA FASO SOCIETE NATIONALE D’ELECTRICITE DU BURKINA SOCIETE D’ETAT AU CAPITAL DE 63 308 000 270 FRANCS CFA Siège social : 55, Avenue de la Nation 01 BP 54 Ouagadougou 01 PLAN SOLAIRE BURKINA : PROJET YELEEN DOSSIER D’APPEL D’OFFRES Construction clé-en-main des Centrales Solaires Photovoltaïques de Dori (6 MWc), de Diapaga (2MWc) et de Gaoua (1 MWc) Section I. Instructions aux Soumissionnaires 1-12 DOSSIER D’APPEL D’OFFRES Construction des Centrales Photovoltaïques de Dori (6 MWc), Diapaga (2 MWc) et Gaoua (1 MWc) Section I. Instructions aux Soumissionnaires 1-4 DOSSIER D’APPEL D’OFFRES Acquisition d’équipements - marchés de conception-fourniture-montage d’installations Acquisition de : Construction clé-en-main des Centrales Solaires Photovoltaïques de Dori (6MWc), de Diapaga (2MWc) et de Gaoua (1MWc) Emis le : 06/08/2020 AOI No : 33/DMP/SONABEL Maître de l’Ouvrage : Société nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) Pays : BURKINA FASO 1-5 Section I. Instructions aux Soumissionnaires Préface Ce Dossier d’appel d’offres pour l’acquisition d’équipements – marchés de conception, fourniture et montage d’installations, a été préparé par la Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) et a été élaboré à partir du Document type d’appel d’offres pour l’acquisition d’équipements, établi par la Banque Africaine de Développement1 (BAD) daté de décembre 2017. Ce dossier type reflète la structure et les dispositions du Document cadre d’appel d’offres établi par les Banques multilatérales de développement pour l’acquisition d’équipements, marchés de conception, fourniture et montage d’installations, sauf lorsque des considérations propres à la Banque Africaine de Développement ont exigé des modifications. La Politique de passation de marchés des opérations financées par la Banque dispose que les soumissionnaires peuvent adresser à la Banque les copies de leurs communications avec les Emprunteurs et s’adresser directement à la Banque lorsque l’Emprunteur ne répond pas rapidement, pour toute question relative à la mise en œuvre des projets financés par la Banque, et lorsqu’il s’agit de plainte exercée contre l’Emprunteur. Dans ce dernier cas, si un soumissionnaire souhaite effectuer un recours contre une décision d’un Emprunteur ou de la Banque dans le cadre d’une procédure de passation de marché, ou souhaite informer la Banque de ce que les dispositions réglementant les passations de marchés ou celles des documents de sollicitation n’ont pas été respectées, un courriel peut être adressé à : Courriel: procurementcomplaints@afdb.org 1 La « Banque » signifie la Banque africaine de développement, le Fonds africain de développement, le Fonds spécial du Nigéria ainsi que tout fonds administré par la Banque africaine de développement et l’une de ces institutions quelle qu’elle soit ou l’ensemble de celles-ci, le cas échéant. Section I. Instructions aux Soumissionnaires 1-6 Table des matières PARTIE 1 -Procédures d’appel d’offres................................................................................7 OPTION A : Procédure d’appel d’offres en une étape ........................................................7 Section I. Instructions aux soumissionnaires .............................................................................8 Section II. Données particulières de l’appel d’offres...............................................................35 Section III. Critères d’évaluation et de qualification ...............................................................42 OPTION B : Procédure d’appel d’offres en deux étapes ................ Erreur ! Signet non défini. Section I. Instructions aux soumissionnaires ................................. Erreur ! Signet non défini. Section II. Données particulières de l’appel d’offres..................... Erreur ! Signet non défini. Section III. Critères d’évaluation et de qualification ..................... Erreur ! Signet non défini. Section IV. Formulaires de soumission ...................................................................................57 Section V. Pays Eligibles .......................................................................................................101 PARTIE 2 - Exigences du Maître de l’Ouvrage ...............................................................104 Section V. Spécifications .......................................................................................................105 PARTIE 3 - Marché et Formulaires...................................................................................502 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales .................................................503 Section VIII. Cahier des clauses administratives particulières ..............................................590 Section IX. Formulaires du Marché .......................................................................................595 1-7 Section I. Instructions aux Soumissionnaires PARTIE 1 -Procédures d’appel d’offres Section I. Instructions aux Soumissionnaires 1-8 Section I. Instructions aux soumissionnaires Table des clauses A. Généralités 1. Etendue du Marché 2. Origine des fonds 3. Fraude et corruption 4. Candidats éligibles 5. Biens et services connexes éligibles 10 10 10 10 13 15 B. 6. 7. 8. Contenu du Dossier d’appel d’offres 15 Sections du Dossier d’Appel d’Offres 15 Éclaircissements apportés au Dossier d’Appel d’Offres, visite du site et réunion préparatoire16 Modifications apportées au Dossier d’Appel d’Offres 17 C. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. Préparation des offres Frais de soumission Langue de l’offre Documents constitutifs de l’offre Formulaire d’Offre, Bordereau des prix et Détail quantitatif et estimatif Variantes Prix de l’offre et rabais Monnaies de l’offre et de paiement Documents attestant des qualifications du soumissionnaire Documents attestant l'éligibilite des biens et services connexes Période de validité des offres Garantie d’offre Forme et signature de l’offre 18 18 18 18 19 19 20 22 23 23 23 24 25 D. 21. 22. 23. 24. 25. Remise et Ouverture des Offres Remise, cachetage et marquage des offres Date et heure limite de remise des offres Offres hors délai Retrait, substitution et modification des offres Ouverture des offres 26 26 27 27 27 27 E. 26. 27. 28. Examen des offres Confidentialité Clarifications concernant les Offres Conformité des offres 28 29 29 29 F. Evaluation et comparaison des offres 29. Correction des erreurs arithmétiques 30 31 1-9 Section I. Instructions aux Soumissionnaires 30. 31. 32 33. 34. Conversion en une seule monnaie Ajustement des offres Qualification du soumissionnaire Comparaison des offres Droit du Maître de l’Ouvrage d’accepter ou de rejeter une ou toutes les offres 31 31 31 32 32 G. 35. 36. 37. 38. Attribution du Marché Critères d’attribution Notification de l’attribution du Marché Signature du Marché Garantie de bonne exécution 32 32 32 33 34 Section I. Instructions aux Soumissionnaires 1-10 Section I. Instructions aux soumissionnaires A. 1. Objet du Marché 2. Origine des fonds 3. Fraude et corruption Généralités 1.1 Le Maître de l’Ouvrage, tel qu’indiqué dans les Données Particulières de l’Appel d’Offres (DPAO), émet le présent Dossier d’appel d’offres en vue de la réalisation des travaux spécifiés à la Section VI, Spécifications techniques et plans. Le nom, le numéro d’identification et le nombre de lots faisant l’objet de l’Appel d’Offres international (AOI) figurent dans les DPAO. 1.2 Sauf disposition contraire, tout au long du présent Dossier d’appel d’offres, les définitions et interprétations seront comme il est prescrit à la Section VII, Cahier des Clauses Administratives Générales. 2.1 L’Emprunteur ou le Bénéficiaire (ci-après dénommé « l’Emprunteur »), dont le nom figure dans les DPAO, a sollicité ou obtenu un financement (ci-après dénommé « les fonds » de la Banque Africaine de Développement2 (ci-après dénommée la ”Banque”), en vue de financer le projet décrit dans les DPAO. L’Emprunteur a l’intention d’utiliser une partie des fonds pour effectuer des paiements autorisés au titre du Marché pour lequel le présent appel d’offres est lancé. 2.2 La Banque n’effectuera les paiements qu’à la demande de l’Emprunteur, après avoir approuvé lesdits paiements, conformément aux articles et conditions de l’accord de financement intervenu entre l’Emprunteur et la Banque (ci-après dénommé « l’Accord de Prêt »). Ces paiements seront soumis à tous égards aux clauses et conditions dudit Accord de Prêt. Aucune partie autre que l’Emprunteur ne peut se prévaloir de l’un quelconque des droits stipulés dans l’Accord de Prêt ni prétendre détenir une créance sur les fonds. 3.1 La Banque a pour principe, dans le cadre des marchés qu’elle finance, de demander aux Emprunteurs (y compris les bénéficiaires de ses financements) ainsi qu’aux soumissionnaires, fournisseurs, entrepreneurs et leurs agents (déclarés ou non), sous-traitants, sousconsultants, prestataires de services ou fournisseurs ainsi que leur personnel, d’observer, lors de la passation et de l’exécution de ces marchés3, les normes d’éthique les plus élevées. En vertu de ce principe, la Banque : (a) aux fins d’application de la présente disposition, définit comme suit les termes suivants : L’institution financière spécifique sera indiquée dans les DPAO. Dans ce contexte, est interdite toute action menée en vue d’influencer le processus de sélection ou l’exécution d’un contrat pour en tirer un avantage indu. 2 3 1-11 Section I. Instructions aux Soumissionnaires (i) est coupable de « corruption » quiconque offre, donne, sollicite ou accepte, directement ou indirectement, quelque chose de valeur en vue d’influencer indûment l’action d’une autre partie4; (ii) se livre à des « manœuvres frauduleuses » quiconque agit ou s’abstient d’agir, ou dénature des faits, induit en erreur délibérément ou par imprudence ou cherche à induire en erreur une partie afin d’en tirer un avantage financier ou autre, ou de se soustraire à une obligation5; (iii) se livrent à des « manœuvres collusoires » des parties6 qui s’entendent afin d’atteindre un objectif illicite, notamment en influençant indûment les actions d’autres parties ; (iv) se livre à des « manœuvres coercitives » quiconque nuit ou porte préjudice, ou menace de nuire ou de porter préjudice directement ou indirectement à une partie ou à ses biens en vue d’influencer indûment les actions de ladite personne7 ; (v) se livre à des « manœuvres obstructives » (v.1) quiconque détruit, falsifie, altère ou dissimule délibérément des éléments de preuve sur lesquels se fonde une enquête ou de faire des fausses déclarations aux enquêteurs afin d’entraver une enquête de la Banque sur des accusations liées à des faits de corruption, de fraude, de coercition ou de collusion ; et/ou bien menace, harcèle ou intimide une personne dans le but de l’empêcher de révéler des informations relatives à cette enquête ou de l’empêcher de poursuite l’enquête ou (v.2) celui qui entrave délibérément l’exercice par la Banque de son droit d’examen et de vérification tel que prévu au paragraphe 3.1(e) ci-dessous ; 4 Aux fins du présent alinéa, «une autre partie» désigne tout agent public agissant dans le cadre du processus de sélection ou de l’exécution d’un marché. Dans ce contexte, le terme «agent public» s’étend aux membres du personnel de la Banque et aux employés des autres organisations prenant ou examinant les décisions de passation de marché. 5 Aux fins du présent alinéa, le terme «partie» désigne un agent public; les termes «avantage» et «obligation» ont trait au processus de passation ou à l’exécution du marché, et «agit ou s’abstient d’agir» fait référence à tout acte ou omission visant à influencer le processus de passation ou l’exécution du marché. 6 Aux fins du présent alinéa, le terme « parties » fait référence aux personnes participant au processus d’acquisition (y compris les agents publics) qui entreprend soit à titre personnel ou par l’intermédiaire d’une autre personne ou entité ne participant pas au processus d’acquisition ou d’attribution, de simuler une procédure compétitive ou d’établir les prix du contrat à des niveaux artificiels et non concurrentiels ou qui entretient une relation de connivence permettant d’avoir accès aux prix des autres soumissions ou des autres conditions du marché. 7 Aux fins du présent alinéa, le terme «partie» désigne une personne participant au processus de passation de marché ou à l’exécution du marché. Section I. Instructions aux Soumissionnaires 1-12 (b) rejettera la proposition d’attribution du marché si elle établit que le soumissionnaire auquel il est recommandé d’attribuer le marché ou un des membres de son personnel ou ses agents, sousconsultants, sous-traitants, prestataires de services, fournisseurs et/ou leurs employés, est coupable, directement ou indirectement, de corruption ou s’est livré à des manœuvres frauduleuses, collusoires, coercitives ou obstructives en vue de l’obtention de ce marché ; (c) déclarera la passation du marché non conforme et annulera la fraction du financement allouée à un marché si elle détermine, à un moment quelconque, que les représentants de l’Emprunteur ou d’un bénéficiaire des produits du financement s’est livré à la corruption ou à des manœuvres frauduleuses, collusoires, coercitives ou obstructives pendant la procédure de passation du marché ou l’exécution du marché sans que l’Emprunteur ait pris, en temps voulu à la satisfaction de la Banque, les mesures nécessaires pour remédier à cette situation, y compris en manquant à son devoir d’informer la Banque en temps utile lorsqu’ils ont eu connaissance desdites pratiques ; (d) sanctionnera l’entreprise ou le fournisseur, à tout moment, conformément aux procédures de sanctions en vigueur de la Banque8, y compris en le/la déclarant publiquement, soit indéfiniment soit pour une période déterminée, exclu i) de tout processus d’attribution de marchés financés par la Banque, et ii) de toute possibilité d’être retenu9 comme sous-traitant, fournisseur, ou prestataire de services d’une entreprise qui est par ailleurs susceptible de se voir attribuer un marché financé par la Banque; et (e) pourra exiger que le Dossier d’appel d’offres et les marchés financés par la Banque contiennent une clause demandant aux soumissionnaires et à leurs agents, membres du personnel, sousconsultants, sous-traitants, prestataires de services ou fournisseurs, d’autoriser la Banque à examiner tous leurs comptes, registres et autres documents relatifs à la soumission des offres et à Une entreprise ou un fournisseur peut être exclu de tout processus d’attribution d’un contrat financé par la Banque à la suite i)des conclusions des procédures de sanctions de la Banque, y compris, entre autres, la sanction croisée convenues avec les autres institutions financières internationales, y compris les Banques de développement multilatérales, ou selon toute décision qui sera prise par ailleurs par la Banque, et en application de la Proposition de mise en place d’un processus de sanction au sein du Groupe de la Banque africaine de développement ; et ii) d’une suspension temporaire ou suspension temporaire à titre conservatoire décidée dans le cadre d’une procédure de sanction en cours. Voir renvoi 13 et paragraphe 9 de l’Annexe 1 des Règles et Procédures pour l’acquisition des Biens et Travaux. 9 Un sous-traitant, consultant, fabricant, fournisseur ou prestataire de services (plusieurs terminologies sont utilisées en fonction des dossiers d’appel d’offres) désigné est une personne ou entité qui a été soit : i) introduite par le soumissionnaire lors du processus de préqualification ou dans son offre parce qu’elle apporte une expérience et un savoir-faire spécifiques et essentiels permettant au soumissionnaire de respecter l’exigence de qualification pour l’offre concernée ou ii) désignée par l’Emprunteur 8 1-13 Section I. Instructions aux Soumissionnaires l’exécution du marché, et à les soumettre pour vérification à des auditeurs désignés par la Banque. 3.2 4. Candidats éligibles De plus, les Soumissionnaires doivent avoir connaissance des dispositions énoncées dans la Section VII, CCAG. 4.1 Un Soumissionnaire peut être une personne physique ou morale, une entité publique (sous réserve des dispositions de l’article 4.5 des IS) ou toute combinaison entre elles avec une volonté formelle de conclure un accord ou ayant conclu un accord de groupement, consortium ou association (GECA). En cas de groupement, consortium ou association : a) sauf spécification contraire dans les DPAO, toutes les parties membres sont conjointement et solidairement responsables. a) le GECA désignera un Mandataire avec pouvoir de représenter valablement tous les membres durant l’appel d’offre, et en cas d’attribution du Marché à ce GECA, durant l’exécution du Marché. 4.2 Un Soumissionnaire, et toutes les parties constituant le Soumissionnaire, peuvent avoir la nationalité de tout pays en conformité avec les Règles et Procédures pour l’Acquisition des Biens et Travaux et tel que défini à la Section V, Pays Eligibles10. Un Soumissionnaire sera réputé avoir la nationalité d'un pays donné s’il en est ressortissant ou s’il y est constitué en société, fondée et enregistrée dans ce pays, et fonctionnant conformément au Droit de ce pays. Ce même critère s’appliquera à la détermination de la nationalité des sous-traitants et fournisseurs pour toute partie du Marché, y compris les services connexes. 4.3 Un Soumissionnaire ne peut se trouver en situation de conflit d’intérêt. Tout soumissionnaire qui se trouve dans une situation de conflit d’intérêt sera disqualifié. Un soumissionnaire peut être en situation de conflit d’intérêt vis-à-vis d’une ou plusieurs autres parties dans cet appel d’offres a) s’ils ont des partenaires communs en position de les contrôler ou diriger leurs actions ; ou 10 b) s’ils reçoivent ou ont reçu des subventions directement ou indirectement de l’un d’entre eux ; ou c) S’ils ont le même représentant légal pour les besoins du présent appel d’offre ; ou d) ils ont les uns avec les autres, directement ou par le biais de tiers, une relation qui leur permet d’avoir accès à des informations ou une influence sur l’offre d’un autre Soumissionnaire, ou Y compris les critères d’origine applicables aux fournisseurs de biens, travaux et services connexes. Section I. Instructions aux Soumissionnaires 1-14 d’influencer les décisions du Maître de l’Ouvrage au sujet de ce processus d’appel d’offres; ou e) s’il participe à plus d’une offre dans le cadre de cet appel d’offres. Un soumissionnaire qui participe à plusieurs offres provoquera la disqualification de toutes les offres auxquelles il aura participé. Toutefois, un sous-traitant pourra figurer en tant que sous-traitant dans plusieurs offres, mais en cette qualité de sous-traitant seulement; ou f) s’il a fourni des services de conseil pour la préparation des documents de la Section VI utilisés dans le cadre du présent appel d’offres; ou g) si le Soumissionnaire ou un de ses affiliés a été recruté (ou devrait être recruté) par Le Maître de l’Ouvrage ou l’Emprunteur afin de superviser l’exécution du Marché 4.4 Une entreprise faisant l’objet d’une déclaration d’exclusion prononcée par la Banque conformément à l’article 3 des IS, à la date limite de réception des offres ou ultérieurement, est disqualifiée. 4.5 Les entreprises publiques du pays du Maître de l’Ouvrage sont admises à participer uniquement si elles peuvent établir (i) qu’elles jouissent d’une autonomie juridique et financière, (ii) qu’elles sont gérées selon les règles du droit commercial, et (iii) qu’elles ne sont pas des agences qui dépendent du Maître de l’Ouvrage ou de l’Emprunteur. 4.6 Le Soumissionnaire ne doit pas être sous le coup d’une sanction relative à une Déclaration de Garantie d’Offre dans le pays du Maître de l’Ouvrage. 4.7 Les Soumissionnaires doivent fournir toutes pièces que Le Maître de l’Ouvrage peut raisonnablement demander établissant à la satisfaction du Maître de l’Ouvrage qu’ils continuent d’être admis à concourir. 4.8 Une entreprise d’un pays éligible peut être exclue: a) si la loi ou la réglementation du pays de l’Emprunteur interdit les relations commerciales avec le pays de l’entreprise; ou b) si, en application d’une décision prise par le Conseil de Sécurité des Nations Unies au titre du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, le pays de l’Emprunteur interdit toute importation de biens en provenance du pays de l’entreprise ou tout paiement aux personnes physiques ou morales dudit pays 4.9 Dans le cas où cet appel d’offres a été précédé d’une préqualification, seuls les candidats préqualifiés sont admis à déposer une offre. 1-15 Section I. Instructions aux Soumissionnaires 4.10 Une entreprise ou un fournisseur sanctionné par la Banque en vertu des dispositions du paragraphe 3.1(d) ci-dessus ou en vertu des Politiques et procédures de la Banque sur la lutte contre la corruption et la fraude et des Procédures de sanctions de la Banque11 ne pourra être attributaire d’un marché financé par la Banque ou tirer avantage d’un marché financé par la Banque, financièrement ou de toute autre manière, pour la période déterminée par la Banque. 5. Biens et services connexes éligibles 5.1 Toutes les fournitures de biens et tous les services connexes faisant l’objet du présent marché et financés par la Banque devront avoir pour pays d’origine un pays éligibles définis dans les Règles et Procédures pour l’Acquisition de Biens et Travaux de la Banque et définis à la Section V, Pays Eligibles. 5.2 Aux fins de la présente clause, le terme «Biens» désigne les produits, matières premières, machines, équipements et les installations industrielles ; et le terme «Services connexes» désigne notamment des services tels que l’assurance, le transport, l’installation, la formation et la maintenance initiale. 5.3 Le terme « pays d’origine » désigne le pays où les biens sont extraits, poussent, sont cultivés, produits, fabriqués ou transformés ; ou bien le pays où un processus de fabrication, de transformation ou d’assemblage de composants importants et intégrés aboutit à l’obtention d’un article commercialisable dont les caractéristiques de base sont substantiellement différentes de celles de ses composants importés. 5.4 B. 6. Sections du Dossier d’Appel d’Offres La nationalité de l’entreprise qui produit, assemble, distribue ou vend les fournitures ne détermine pas leur origine. Contenu du Dossier d’appel d’offres 6.1 Le Dossier d’appel d’offres comprend les Parties 1, 2 et 3, qui incluent toutes les Sections dont la liste figure ci-après. Il doit être interprété à la lumière de tout additif éventuellement émis conformément à l’article 8 des IS. PARTIE 1: Procédures d’appel d’offres Voir la Proposition de mise en place d’un processus de sanctions au sein du Groupe de la Banque africaine de développement et la Politique de dénonciation et de traitement des plaintes de la Banque. Les procédures de sanctions de la Banque sont publiées sur le site internet public de la Banque. 11 Section I. Instructions aux Soumissionnaires Section I. Instructions aux soumissionnaires (IS) Section II. Données particulières de l’appel d’offres (DPAO) Section III. Critères d’évaluation et de qualification Section IV. Formulaires de soumission Section V. Pays Eligibles PARTIE 2: Spécification des travaux Section VI. Spécifications techniques et plans PARTIE 3: 7. Éclaircissements apportés au Dossier d’Appel d’Offres, visite du site et réunion préparatoire 1-16 Marché et Formulaires Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG) Section VIII. Cahier Particulières (CCAP) Section IX. Formulaires du Marché des Clauses Administratives 6.2 L’Avis d’Appel d’Offres émis par Le Maître de l’Ouvrage ne fait pas partie du Dossier d’appel d’offres. 6.3 Le Soumissionnaire doit obtenir le Dossier d’appel d’offres de la source indiquée par Le Maître de l’Ouvrage dans l’avis d’appel d’offres ; sinon, Le Maître de l’Ouvrage ne sera pas responsable de l’intégrité du Dossier d’appel d’offres. 6.4 Le Soumissionnaire doit examiner l’ensemble des instructions, formulaires, conditions et spécifications figurant dans le Dossier d’appel d’offres. Il lui appartient de fournir tous les renseignements et documents demandés dans le Dossier d’appel d’offres. Toute carence à cet égard peut entraîner le rejet de son offre. 7.1 Tout soumissionnaire potentiel désirant des éclaircissements sur les documents doit contacter Le Maître de l’Ouvrage, par écrit, à l’adresse du Maître de l’Ouvrage indiquée dans les DPAO ou soumettre ses requêtes durant la réunion préparatoire éventuellement prévue selon les dispositions de l’article 7.4 des IS. Le Maître de l’Ouvrage répondra par écrit à toute demande d’éclaircissements reçue au plus tard le nombre de jours avant la date limite de remise des offres indiqué dans les DPAO. Il adressera une copie de sa réponse (indiquant la question posée mais sans mention de l’auteur) à tous les candidats éventuels qui auront obtenu le Dossier d’appel d’offres en conformité avec l’article 6.3 des IS. Au cas où Le Maître de l’Ouvrage jugerait nécessaire de modifier le Dossier d’appel d’offres suite aux éclaircissements fournis, il le fera conformément à la procédure stipulée aux articles 8 et 22.2 des IS. 1-17 8. Modifications apportées au Dossier d’Appel d’Offres Section I. Instructions aux Soumissionnaires 7.2 Il est conseillé au Soumissionnaire de visiter et d’inspecter le site des travaux et ses environs et d’obtenir par lui-même, et sous sa propre responsabilité, tous les renseignements qui peuvent être nécessaires pour la préparation de l’offre et la signature d’un marché pour l’exécution des Installations. Les coûts liés à la visite du site sont à la seule charge du Soumissionnaire. 7.3 Lorsque conformément à l’article 7.2 des IS, Le Maître de l’Ouvrage autorisera le Soumissionnaire et ses employés ou agents à pénétrer dans ses locaux et sur ses terrains aux fins de ladite visite, ce sera seulement à la condition expresse que le Soumissionnaire, ses employés et agents dégagent Le Maître de l’Ouvrage, ses employés et agents, de toute responsabilité pouvant en résulter et les indemnisent si nécessaire, et qu’ils demeurent responsables des accidents mortels ou corporels, des pertes ou dommages matériels, coûts et frais encourus du fait de cette visite. 7.4 Lorsque cela est prévu par les DPAO, le représentant que le Soumissionnaire aura désigné est invité à assister à une réunion préparatoire au dépôt des offres. L’objet de la réunion est de clarifier tout point et répondre aux questions qui pourraient être soulevées à ce stade. Si cela est spécifié dans les DPAO, Le Maître de l’Ouvrage organisera une visite de site. 7.5 Il est demandé au Soumissionnaire, autant que possible, de soumettre toute question par écrit, de façon qu’elle parvienne Le Maître de l’Ouvrage au moins une semaine avant la réunion préparatoire. 7.6 Le compte-rendu de la réunion, incluant le texte des questions posées et des réponses données sans identification de l’auteur, y compris les réponses préparées après la réunion, sera transmis sans délai à tous ceux qui ont acheté le Dossier d’appel d’offres en conformité avec les dispositions de l’article 6.3 des IS. Toute modification des documents d’appel d’offres qui pourrait s’avérer nécessaire à l’issue de la réunion préparatoire sera faite par Le Maître de l’Ouvrage en publiant un additif conformément aux dispositions de l’article 8 des IS, et non par le canal du compte-rendu de la réunion préparatoire. 7.7 Le fait qu’un soumissionnaire n’assiste pas à la réunion préparatoire à l’établissement des offres, ne constituera pas un motif de disqualification 8.1 Le Maître de l’Ouvrage peut, à tout moment, avant la date limite de remise des offres, modifier le Dossier d’appel d’offres en publiant un additif. 8.2 Tout additif publié sera considéré comme faisant partie intégrante du Dossier d’appel d’offres et sera communiqué par écrit à tous ceux qui Section I. Instructions aux Soumissionnaires 1-18 ont obtenu le Dossier d’appel d’offres du Maître de l’Ouvrage en conformité avec les dispositions de l’article 6.3 des IS. 8.3 C. Afin de laisser aux soumissionnaires éventuels un délai raisonnable pour prendre en compte l’additif dans la préparation de leurs offres, Le Maître de l’Ouvrage peut, à sa discrétion, reporter la date limite de remise des offres conformément à l’article 22.2 des IS. Préparation des offres 9. Frais de soumission 9.1 Le soumissionnaire supportera tous les frais afférents à la préparation et à la présentation de son offre, et Le Maître de l’Ouvrage n’est en aucun cas responsable de ces frais ni tenu de les régler, quels que soient le déroulement et l’issue de la procédure d’appel d’offres. 10. Langue de l’offre 10.1 L’offre, ainsi que toute la correspondance et tous les documents concernant la soumission, échangés entre le Soumissionnaire et Le Maître de l’Ouvrage seront rédigés dans la langue indiquée dans les DPAO. Les documents complémentaires et les imprimés fournis par le Soumissionnaire dans le cadre de la soumission peuvent être rédigés dans une autre langue à condition d’être accompagnés d’une traduction dans la langue indiquée dans les DPAO, auquel cas, aux fins d’interprétation de l’offre, la traduction fera foi. 11. Documents constitutifs de l’offre 11.1 L’offre comprendra les documents suivants : a) la Lettre d’Offre b) les annexes, y compris les bordereaux des prix, établis en utilisant les formulaires de la Section IV, Formulaires de soumission, dûment remplis; c) la Garantie de soumission ou la Déclaration de garantie de l’offre, établie conformément aux dispositions de l’article 19 des IS ; d) des variantes à l’initiative du Soumissionnaire, si leur présentation est permise, conformément aux dispositions de l’article 13 des IS ; e) la confirmation écrite de l’habilitation du signataire de l’offre à engager le Soumissionnaire, conformément aux dispositions de l’article 20.2 des IS ; f) des pièces attestant, conformément aux dispositions de l’article 17.1 des IS que les biens et services connexes devant être fournis par le Soumissionnaire éligibles ; g) des pièces établies selon les formulaires adéquats de la Section IV, Formulaires de soumission, attestant que le Soumissionnaire 1-19 Section I. Instructions aux Soumissionnaires possède les qualifications voulues en conformité avec les exigences de la Section III, Critères d’évaluation et de qualification; 12. Formulaire d’Offre, Bordereau des prix et Détail quantitatif et estimatif 13. Variantes h) des pièces comme indiqué dans les DPAO, établies selon les formulaires adéquats de la Section IV, Formulaires de soumission, attestant que la Proposition technique établie par le Soumissionnaire est conforme au Dossier d’appel d’offres ; i) dans le cas d’une offre présentée par un GECA, l’offre doit inclure soit une copie de l’accord de GECA, ou une lettre d’intention de constituer le GECA accompagnée du projet d’accord, signée par tous les membres, identifiant les parties des équipements devant être respectivement réalisées par chacun des membres ; et j) tout autre document stipulé dans les DPAO. 12.1 Le Soumissionnaire soumettra son offre en remplissant le formulaire d’Offre fourni à la Section IV, Formulaires de soumission, sans apporter de modification à sa présentation, et aucun autre format ne sera accepté. Toutes les rubriques doivent être remplies de manière à fournir les renseignements demandés. 13.1 Sauf indication contraire dans les DPAO, les variantes ne seront pas prises en compte. Lorsque des offres variantes sont permises, la méthode utilisée pour leur évaluation sera indiquée dans la Section III, Critères d’évaluation et de qualification 13.2 Lorsque des délais d’exécution variables sont permis, les DPAO préciseront ces délais, et indiqueront la méthode retenue pour l’évaluation de différents délais d’exécution proposés par les Soumissionnaires. 13.3 Excepté dans le cas mentionné à l’article 13.4 ci-dessous, les soumissionnaires souhaitant offrir des variantes techniques de moindre coût doivent d’abord chiffrer la solution de base du Maître de l’Ouvrage telle que décrite dans le Dossier d’Appel d’offres, et fournir en outre tous les renseignements dont Le Maître de l’Ouvrage a besoin pour procéder à l’évaluation complète de la variante proposée, y compris les plans, notes de calcul, spécifications techniques, sous détails de prix et méthodes de construction proposées, et tous autres détails utiles. Le cas échéant, seules les variantes techniques du Soumissionnaire ayant offert l’offre conforme à la solution de base évaluée la moins disante seront examinées par Le Maître de l’Ouvrage. 13.4 Quand les soumissionnaires sont autorisés dans les DPAO, à soumettre directement des variantes techniques pour certaines parties des travaux, Section I. Instructions aux Soumissionnaires 1-20 ces parties doivent être identifiées dans les DPAO, ainsi que la méthode d’évaluation correspondante, et décrites dans les Spécifications techniques de la Section VI. 14. Prix de l’offre et rabais 14.1 Les prix et rabais indiqués par le Soumissionnaire dans le formulaire d’Offre et les Bordereaux des prix seront conformes aux stipulations ciaprès de l’Article 14.2 des IS. 14.2 Les prix offerts par le Soumissionnaire seront fermes, sauf stipulation contraire figurant dans les DPAO et le CCAG. 14.3 Sauf disposition contraire dans les DPAO, les soumissionnaires fourniront un prix pour l’ensemble des installations sur la base d’une « responsabilité unique », de manière que le montant total de l’offre couvre toutes les obligations de l’Entrepreneur mentionnées dans le Dossier d’appel d’offres ou qui en découlent, en ce qui concerne la conception, la fabrication, incluant la passation de marchés et la soustraitance s’il y a lieu, la fourniture, la construction, le montage, et l’achèvement des installations. Sont également incluses les obligations de l’Entrepreneur en matière d’essais de garantie, mise en service provisoire et opérationnelle des installations, et lorsque cela est requis par le Dossier d’appel d’offres, l’obtention de tous permis, approbations, licences, etc. ; ainsi que les prestations de services relatives au fonctionnement, à la maintenance, à la formation, et toute autre prestation ou service indiqué dans le Dossier d’appel d’offres, conformément aux dispositions du Cahier des clauses administratives générales. Les postes, pour lesquels aucun prix n’est fourni par le Soumissionnaire, ne seront pas payés par Le Maître de l’Ouvrage lorsqu’ils seront exécutés et seront considérés comme inclus dans les prix d’autres postes. 14.4 En fonction de l’étendue du Marché, les bordereaux de prix peuvent être au nombre de six (6) tel que ci-après. Des bordereaux avec des numérotations distinctes seront utilisés pour chacun des éléments cidessous. Le montant total de chaque bordereau No 1 à 4 sera reporté dans un bordereau récapitulatif (Bordereau No 5) donnant le montant total de(s) l’offre(s) qui figurera dans la Lettre de soumission. Bordereau No 1 Matériels et équipements (y compris les pièces de rechange obligatoires) en provenance de pays autres que celui du Maître de l’Ouvrage. Bordereau No 2 Matériels et équipements (y compris les pièces de rechange obligatoires) en provenance du pays du Maître de l’Ouvrage. Bordereau No 3 Services de conception 1-21 Section I. Instructions aux Soumissionnaires Bordereau No 4 Services de montage Bordereau No 5 Bordereau récapitulatif (Bordereaux No 1 à 4) Bordereau No 6 Pièces de rechange recommandées Les soumissionnaires noteront que les matériels et équipements inclus dans les Bordereaux No 1 et 2 excluent les équipements et matériaux utilisés pour les travaux de génie civil, bâtiment, et autres travaux de construction. De tels matériaux seront inclus et chiffrés dans le Bordereau No 4, Services de montage. 14.5 Dans les bordereaux, les soumissionnaires donneront les détails requis et la décomposition de leur prix de la manière suivante : a) Le prix des matériels et équipements en provenance de pays autres que celui du Maître de l’Ouvrage (Bordereau No 1) sera un prix CIP (lieu de destination convenu comme indiqué dans les DPAO), b) Le prix des matériels et équipements produits ou fabriqués dans le pays du Maître de l’Ouvrage (Bordereau No 2) : (i) prix EXW (à l’usine, à la fabrique, au magasin d’exposition, entrepôt ou magasin de ventes, suivant le cas). (ii) le montant des taxes sur les ventes et autres taxes perçues dans le pays du Maître de l’Ouvrage qui seront dues sur les fournitures si le Marché est attribué ; et (iii) le prix total pour le composant. c) Le prix des services de conception (Bordereau No 3). d) Les prix du montage des installations seront chiffrés séparément (Bordereau No 4) et comprendront les prix ou taux unitaires pour les transports locaux jusqu’au lieu de destination finale figurant dans les DPAO, l’assurance et autres services connexes à l’acheminement des équipements, tout ce qui constitue la maind’œuvre, équipement de l’Entrepreneur, travaux temporaires, matériaux, consommables, et tous les éléments de quelque nature qu’ils soient, tels les services pour le fonctionnement et la maintenance, la fourniture de manuels pour le fonctionnement et la maintenance, la formation, etc., nécessaires pour le bon fonctionnement des installations et tels qu’ils sont mentionnés dans le Dossier d’appel d’offres. Ces prix comprendront tous les droits, taxes et charges payables dans le pays du Maître de l’Ouvrage vingt-huit (28) jours avant la date limite de remise des offres. [Note : lorsque le Section I. Instructions aux Soumissionnaires 1-22 lieu de destination convenu est le Site du Projet, les coûts de transport relatifs au Bordereau No 1 sont compris dans le terme CIP et ne doivent donc pas figurer dans ce Bordereau No 4. Le présent bordereau ne doit alors comprendre que les coûts de transport relatifs au Bordereau No 2. Si le lieu de destination convenu est différent du lieu d’installation (Site du Projet), alors les coûts de transport à partir du « lieu de destination convenu » jusqu’au Site du Projet relatifs au Bordereau No 1 doivent être indiqués dans ce Bordereau No 4.] e) Les pièces de rechange recommandées seront chiffrées séparément (Bordereau No 6) de la manière indiquée dans les alinéas a) ou b) ci-dessus selon l’origine des pièces de rechange. 14.6 L’édition en vigueur des Incoterms publiée par la Chambre de commerce internationale prévaudra. 14.7 Dans le cas de marché à prix fermes, les prix offerts par le Soumissionnaire seront fermes pendant toute la durée d’exécution du Marché par le Soumissionnaire et ne pourront varier en aucune manière. Une offre assortie d’une clause de révision des prix sera considérée comme non conforme et sera écartée. 14.8 Dans le cas de marché à prix révisable, les prix feront l’objet de révision pendant l’exécution du Marché afin de tenir compte des fluctuations de coûts de main d’œuvre, matériaux, transport et matériels de l’Entrepreneur, conformément aux procédures indiquées dans l’Annexe correspondante de l’Acte d’Engagement. Une offre à prix ferme ne sera pas rejetée, mais la révision de prix sera considérée comme égale à zéro. Il appartiendra au Soumissionnaire de fournir les indices et pondérations à insérer dans la formule type de révision des prix indiquée à la Section IV, Formulaires de soumission. 14.9 Si l’article 1.1 des IS indique que l’appel d’offres est lancé pour un groupe de marchés (lots), les Soumissionnaires désirant offrir une réduction de prix en cas d’attribution de plus d’un marché spécifieront dans la Lettre d’Offre les réductions applicables à chaque groupe de lots ou à chaque marché du groupe de lots. 14.10 Le Soumissionnaire indiquera tout rabais inconditionnel et la méthode d’application dudit rabais sur le formulaire d’Offre. 15. Monnaies de l’offre et de paiement 15.1 Les offres seront libellées dans la (ou les) monnaie(s) tel que stipulé aux DPAO. Les paiements au titre du Marché seront effectués de la même manière. 1-23 16. Documents attestant des qualifications du soumissionnaire Section I. Instructions aux Soumissionnaires 16.1 Pour établir qu’il possède les qualifications requises pour exécuter le Marché, le Soumissionnaire fournira les pièces justificatives demandées à la Section IV, Formulaires de soumission. 16.2 Si cela est exigé dans les DPAO, le Soumissionnaire qui ne fabrique ou ne produit pas les Biens qu’il offre, soumettra une Autorisation du Fabriquant, en utilisant à cet effet le formulaire inclus dans la Section IV, Formulaires de soumission. 16.3 Si cela est exigé dans les DPAO, au cas où il n’est pas établi dans le pays du Maître de l’Ouvrage, le Soumissionnaire soumettra des documents montrant qu’il y est ou sera représenté par un Agent équipé et en mesure de répondre aux obligations contractuelles de l’Entrepreneur en matière d’entretien, de réparations et de fournitures de pièces détachées. 17. Documents attestant l’éligibilité des biens et services connexes 18. Période de validité des offres 17.1 Pour établir l’éligibilité des biens et Services connexes, en application des dispositions de l’article 5 des IS, les Soumissionnaires rempliront les déclarations figurant à la Section IV, Formulaires de soumission. 18.1 Les offres demeureront valables pendant la période spécifiée dans les DPAO après la date limite de remise des offres fixée par Le Maître de l’Ouvrage en application de l’article 22 des IS. Une offre valable pour une période plus courte sera considérée comme non conforme et rejetée par Le Maître de l’Ouvrage. 18.2 Exceptionnellement, avant l’expiration de la période de validité des offres, Le Maître de l’Ouvrage peut demander aux soumissionnaires de proroger la durée de validité de leur offre. La demande et les réponses seront formulées par écrit. S’il est demandé une garantie de soumission en application de l’article 19 des IS, sa validité sera prolongée pour une durée excédant de vingt-huit (28) jours la date limite prorogée de validité des offres. Un soumissionnaire peut refuser de proroger la validité de son offre sans perdre sa garantie. Un soumissionnaire qui consent à cette prorogation ne se verra pas demander de modifier son offre, ni ne sera autorisé à le faire, sous réserve des dispositions de l’article 18.3 des IS. 18.3 Dans le cas des marchés à prix ferme, si l’attribution est retardée de plus de cinquante-six (56) jours au-delà de la période initiale de validité de l’offre, le Montant du Marché sera actualisé comme spécifié dans la demande de prorogation. L’évaluation des offres sera basée sur le prix de l’offre sans prise en considération de l’actualisation susmentionnée. Section I. Instructions aux Soumissionnaires 19. Garantie d’offre 1-24 19.1 Le Soumissionnaire fournira, au choix du Maître de l’Ouvrage comme indiqué dans les DPAO, sous la forme d’un document original soit une Déclaration de garantie de l’offre ou une Garantie de soumission, qui fera partie intégrante de son offre, utilisant le modèle approprié figurant à la Section IV, Formulaires de soumission. Dans le cas d’une Garantie de soumission, le montant de la garantie et la monnaie dans laquelle elle sera libellée seront indiqués dans les DPAO. 19.2 Une Déclaration de garantie de l’offre sera rédigée selon le modèle figurant à la Section IV, Formulaires de soumission. 19.3 Si une Garantie de soumission est exigée en application de l’article 19.1 des IS, elle sera une garantie sur première demande sous l’une des formes ci- après, au choix du Soumissionnaire : a) une garantie inconditionnelle émise par une banque ou un organisme de cautionnement ; b) une lettre de crédit irrévocable ; c) un chèque de banque ou un chèque certifié ; le tout émis par une source connue établie dans un pays satisfaisant aux critères d’origine. Si la garantie est émise par une compagnie d’assurance ou un organisme de cautionnement situé en dehors du pays du Maître de l’Ouvrage, l’organisme d’émission devra avoir une institution financière correspondante située dans le pays du Maître de l’Ouvrage permettant d’appeler la garantie Dans le cas d’une garantie bancaire, la garantie sera présentée, soit à l’aide du formulaire de garantie de soumission figurant à la Section IV, Formulaires de soumission, ou sous une forme similaire pour l’essentiel, ayant fait l’objet de l’approbation du Maître de l’Ouvrage préalablement. Dans les deux cas, le formulaire doit comporter le nom complet du Soumissionnaire. La garantie de soumission demeurera valide pendant vingt-huit jours (28) après l’expiration de la période de validité de l’offre, y compris si la période de validité de l’offre est prorogée en application de l’article 18.2 des IS. 19.4 Toute offre non accompagnée d’une garantie de soumission ou d’une déclaration de garantie conforme pour l’essentiel, selon l’option retenue en application de l’article 19.1 des IS, sera écartée par Le Maître de l’Ouvrage comme étant non conforme. 19.5 Si une garantie de soumission est exigée en application de l’article 19.1 des IS, les garanties de soumission des soumissionnaires non retenus leur seront restituées le plus rapidement possible après que le Soumissionnaire retenu aura fourni la garantie de bonne exécution prescrite à l’article 38 des IS. 1-25 Section I. Instructions aux Soumissionnaires 19.6 La garantie de soumission du Soumissionnaire retenu lui sera restituée dans les meilleurs délais après la signature du Marché, et contre remise de la garantie de bonne exécution requise. 19.7 La garantie de soumission peut être saisie ou la Déclaration de garantie de l’offre exécutée: a) si le Soumissionnaire retire son offre pendant le délai de validité qu’il aura spécifié dans le Formulaire d’offre; ou b) s’agissant du soumissionnaire retenu, si ce dernier : i) manque à son obligation de signer le Marché en application de l’article 37 des IS ; ou ii) manque à son obligation de fournir la garantie de bonne exécution en application de l’article 38 des IS. 19.8 La Garantie de soumission ou la Déclaration de garantie de l’offre d’un GECA doit être au nom du GECA qui a soumis l’offre. Si un GECA n’a pas été formellement constitué lors du dépôt de l’offre, la Garantie de soumission ou la Déclaration de garantie de l’offre d’un GECA doit être au nom de tous les futurs membres du GECA, conformément au libellé de la lettre d’intention. mentionnée à l’Article 4.1 des IS. 19.9 Si une Déclaration de garantie de l’offre est exécutée en application de l’article 19.7 des IS, Le Maître de l’Ouvrage exclura le Soumissionnaire de tout marché à passer par Le Maître de l’Ouvrage durant la période stipulée dans le formulaire de Déclaration de garantie de l’offre. 20. Forme et signature de l’offre 20.1 Le Soumissionnaire préparera un original des documents constitutifs de l’offre tels que décrits à l’article 11 des IS, en indiquant clairement la mention « ORIGINAL ». Par ailleurs, il soumettra le nombre de copies de l’offre indiqué dans les DPAO, en mentionnant clairement sur ces exemplaires « COPIE ». En cas de différences entre les copies et l’original, l’original fera foi. 20.2 L’original et toutes les copies de l’offre seront dactylographiés ou écrits à l’encre indélébile ; ils seront signés par une personne dûment habilitée à signer au nom du Soumissionnaire. Cette habilitation consistera en une confirmation écrite comme spécifié dans les DPAO, qui sera jointe à la soumission. Le nom et le titre de chaque personne signataire de l’habilitation devront être dactylographiés ou mentionnés sous la signature. Toutes les pages de l’offre sur lesquelles des renseignements ont été mentionnés par le Soumissionnaire, seront paraphées par la personne signataire de l’offre. Section I. Instructions aux Soumissionnaires 1-26 20.3 La soumission d’un GECA doit être conforme aux exigences ci-après: (a) sauf si cela n’est pas exigé en application de l’article 4.1(a) des IS, elle doit être signée de manière à engager juridiquement tous les membres ; et (b) elle doit inclure le pouvoir donné au Mandataire comme mentionné à l’article 4.1(b) des IS, signé par les personnes qui sont juridiquement habilités à signer au nom des membres du groupement. 20.4 Toute modification, ajout entre les lignes, rature ou surcharge, pour être valable, devra être signé ou paraphé par la personne signataire. D. 21. Remise, cachetage et marquage des offres Remise et Ouverture des Offres 21.1 Les offres peuvent toujours être remises par courrier ou déposées en personne. Quand les DPAO le prévoient, le Soumissionnaire pourra, à son choix, remettre son offre par voie électronique. La procédure pour la remise, le cachetage et le marquage des offres est comme suit : (a) Le Soumissionnaire remettant son offre par courrier ou la déposant en personne, placera l’original de son offre et chacune de ses copies, dans des enveloppes séparées et cachetées. Si des variantes sont autorisées en application de l’article 13 des IS, les offres variantes et les copies correspondantes seront également placées dans des enveloppes séparées. Les enveloppes devront porter la mention « ORIGINAL », « VARIANTE », « COPIE DE L’OFFRE», ou « COPIE DE L’OFFRE VARIANTE». Toutes ces enveloppes seront elles-mêmes placées dans une même enveloppe extérieure cachetée. La suite de la procédure sera en conformité avec les articles 21.2 et 21.3 des IS. (b) Un Soumissionnaire qui remet son offre par voie électronique devra suivre la procédure de remise indiquée dans les DPAO. 21.2 Les enveloppes intérieure et extérieure doivent: a) porter le nom et l’adresse du Soumissionnaire b) être adressées au Maître de l’Ouvrage en application de l’article 22.1 des IS ; c) mentionner l’identification de l’appel d’offres en application de l’article 1.1 des IS ; d) porter un avertissement signalant de ne pas ouvrir avant la date et l’heure fixées pour l’ouverture des offres. 1-27 Section I. Instructions aux Soumissionnaires 21.3 Si les enveloppes et colis ne sont pas cachetés et marqués comme stipulé, Le Maître de l’Ouvrage ne sera nullement responsable si l’offre est égarée ou ouverte prématurément. 22. Date et heure limite de remise des offres 22.1 Les offres doivent être reçues par Le Maître de l’Ouvrage à l’adresse indiquée dans les DPAO et au plus tard à la date et à l’heure spécifiées dans lesdites DPAO. 23. Offres hors délai 23.1 Le Maître de l’Ouvrage n’acceptera aucune offre arrivée après l’expiration du délai de remise des offres, conformément à l’article 22 des IS. Toute offre reçue par Le Maître de l’Ouvrage après la date et l’heure limites de remise des offres sera déclarée hors délai, écartée et renvoyée au Soumissionnaire sans avoir été ouverte. 24. Retrait, substitution et modification des offres 24.1 Un soumissionnaire peut retirer, remplacer, ou modifier son offre après l’avoir déposée, par voie de notification écrite, dûment signée par un représentant habilité, assortie d’une habilitation en application de l’article 20.2 des IS (sauf pour ce qui est des notifications de retrait qui ne nécessitent pas de copies). La modification ou l’offre de remplacement correspondante doit être jointe à la notification écrite. Toutes les notifications doivent être : 22.2 Le Maître de l’Ouvrage peut, s’il le juge bon, reporter la date limite de remise des offres en modifiant le Dossier d’appel d’offres en application de l’article 8 des IS, auquel cas, tous les droits et obligations du Maître de l’Ouvrage et des Soumissionnaires régis par la date limite antérieure seront régis par la nouvelle date limite. a) délivrées en application des articles 20 et 21 des IS (sauf pour ce qui est des notifications de retrait qui ne nécessitent pas de copies). Par ailleurs, les enveloppes doivent porter clairement, selon le cas, la mention « RETRAIT », « OFFRE DE REMPLACEMENT » ou « MODIFICATION » ; et b) reçues par Le Maître de l’Ouvrage avant la date et l’heure limites de remise des offres conformément à l’article 22 des IS. 24.2 Les offres dont les soumissionnaires demandent le retrait en application de l’article 24.1 leur seront renvoyées sans avoir être ouvertes. 24.3 Aucune offre ne peut être retirée, remplacée ou modifiée entre la date et l’heure limites de remise des offres et la date d’expiration de la validité spécifiée par le Soumissionnaire sur le formulaire d’Offre, ou d’expiration de toute période de prorogation de la validité. 25. Ouverture des offres 25.1 Le Maître de l’Ouvrage procédera à l’ouverture des offres en présence des représentants désignés des soumissionnaires et de toutes personnes qui souhaitent y assister, à la date, à l’heure et à l’adresse indiquées dans Section I. Instructions aux Soumissionnaires 1-28 les DPAO. Les dispositions spécifiques d’ouverture en cas de remise par moyen électronique selon l’alinéa 21.1 des IS seront indiquées dans les DPAO. 25.2 Dans un premier temps, les enveloppes marquées « RETRAIT » seront ouvertes et leur contenu annoncé à haute voix, tandis que l’enveloppe contenant l’offre correspondante sera renvoyée au Soumissionnaire sans avoir été ouverte. Un retrait d’offre ne sera autorisé que si la notification correspondante contient une habilitation valide du signataire à demander le retrait et est lue à haute voix. Ensuite, les enveloppes marquées « OFFRE DE REMPLACEMENT » seront ouvertes et annoncées à haute voix et la nouvelle offre correspondante substituée à la précédente, qui sera renvoyée sans avoir été ouverte au Soumissionnaire. Un remplacement d’offre ne sera autorisé que si la notification correspondante contient une habilitation valide du signataire à demander le remplacement et est lue à haute voix. Enfin, les enveloppes marquées « MODIFICATION » seront ouvertes et leur contenu lu à haute voix avec l’offre correspondante. Une modification d’offre ne sera autorisée que si la notification correspondante contient une habilitation valide du signataire à demander la modification et est lue à haute voix. Seules les offres qui ont été ouvertes et annoncées à haute voix lors de l’ouverture des plis seront ensuite considérées. 25.3 Toutes les autres enveloppes seront ouvertes l’une après l’autre et le nom du soumissionnaire annoncé à haute voix, ainsi que le(s) prix de l’offre, y compris tout rabais et la méthode d’application, toutes variantes éventuelles, l’existence ou non d’une garantie de soumission ou d’une Déclaration de garantie, et tout autre détail que Le Maître de l’Ouvrage peut juger utile de mentionner. Seuls les rabais et variantes de l’offre annoncés à haute voix lors de l’ouverture des offres seront pris en compte aux fins de l’évaluation. Aucune offre ne sera écartée à l’ouverture des plis, exceptées les offres hors délai en application de l’article 23.1 des IS. 25.4 Le Maître de l’Ouvrage établira un procès-verbal de la séance d’ouverture des offres, qui comportera au minimum : le nom du Soumissionnaire et s’il y a retrait, remplacement de l’offre ou modification, le prix de l’offre, par lot le cas échéant, y compris tous rabais et variante proposés, et l’existence ou l’absence d’une garantie de soumission ou d’une Déclaration de garantie. Il sera demandé aux représentants des soumissionnaires présents de signer ce procès-verbal. Le fait que la signature d’un soumissionnaire n’y figure pas n’invalide pas le procès-verbal. Un exemplaire du procès-verbal sera distribué à tous les soumissionnaires ayant soumis une offre dans les délais, et ce procès-verbal sera accessible en ligne quand la remise par voie électronique est permise. E. Examen des offres 1-29 26. Confidentialité Section I. Instructions aux Soumissionnaires 26.1 Aucune information relative à l’évaluation, des offres ne sera divulguée aux soumissionnaires ni à toute autre personne non concernée par ladite procédure tant que l’attribution du Marché n’aura pas été notifiée à tous les soumissionnaires. 26.2 Toute tentative faite par un soumissionnaire pour influencer Le Maître de l’Ouvrage de manière inappropriée lors de l’évaluation des offres ou lors de la décision d’attribution peut entraîner le rejet de son offre. 26.3 Nonobstant les dispositions de l’article 26.1 des IS des IS, entre le moment où les offres seront ouvertes et celui où le Marché sera attribué, si un soumissionnaire souhaite entrer en contact avec Le Maître de l’Ouvrage pour tout motif relatif à la procédure d’appel d’offres, il devra le faire par écrit. 27. Clarifications concernant les Offres 27.1 Pour faciliter l’examen, l’évaluation, la comparaison des offres et la vérification des qualifications des soumissionnaires, Le Maître de l’Ouvrage a toute latitude pour demander à un soumissionnaire des clarifications sur son offre, en lui accordant un délai de réponse raisonnable. Aucune clarification apportée par un soumissionnaire autrement qu’en réponse à une demande du Maître de l’Ouvrage ne sera pris en compte. La demande de clarification du Maître de l’Ouvrage, comme la réponse apportée, seront formulées par écrit. Aucune modification de prix, ni aucun changement du contenu de l’offre ne seront demandés, offerts ou autorisés, si ce n’est pour confirmer la correction des erreurs arithmétiques découvertes par Le Maître de l’Ouvrage lors de l’évaluation des offres en application de l’article 29 des IS. 27.2 Si le Soumissionnaire ne répond pas à une demande de clarification concernant son offre avant la date limite fixée par Le Maître de l’Ouvrage dans sa demande, son offre pourra être rejetée. 28. Conformité des offres 28.1 Le Maître de l’Ouvrage établira la conformité de l’offre sur la base de son seul contenu, en conformité avec l’article 11 des IS. 28.2 Une offre conforme pour l’essentiel est une offre qui respecte toutes les exigences du Dossier d’Appel d’Offres, sans divergence, réserve ou omission substantielle. a) Une « divergence » est un écart par rapport aux stipulations du Dossier d’Appel d’Offres ; b) Une « réserve » constitue la formulation d’une conditionnalité restrictive, ou la non acceptation de toutes les exigences du Dossier d’Appel d’Offres ; et c) Une « omission » constitue un manquement à fournir en tout ou en partie, les renseignements et documents exigés par le Dossier d’Appel d’Offres. Section I. Instructions aux Soumissionnaires 1-30 28.3 Une divergence, réserve ou omission substantielle se caractérise de la manière suivante : a) b) si elle était acceptée, i) limiterait de manière substantielle la portée, la qualité ou les performances exigées comme il est spécifié dans la Section VI; ou ii) limiterait, d’une manière substantielle et non conforme au Dossier d’appel d’offres, les droits du Maître de l’Ouvrage ou les obligations du Soumissionnaire au titre du Marché ; ou si elle était rectifiée, cela serait préjudiciable aux autres Soumissionnaires ayant présenté des offres conformes pour l’essentiel. 28.4 Le Maître de l’Ouvrage examinera notamment les aspects techniques de l’offre, pour s’assurer que toutes les exigences de la Section VI ont été satisfaites sans divergence, réserve ou omission substantielle. 28.5 Le Maître de l’Ouvrage écartera toute offre qui n’est pas conforme pour l’essentiel au Dossier d’appel d’offres et le Soumissionnaire ne pourra pas par la suite la rendre conforme en apportant des corrections à toute divergence, réserve ou omission substantielle constatée. 28.6 Si une offre est conforme pour l’essentiel, Le Maître de l’Ouvrage peut tolérer toute non-conformité ou omission qui ne constitue pas une divergence, réserve ou omission substantielle par rapport aux conditions de l’appel d’offres. 28.7 Si une offre est conforme pour l’essentiel, Le Maître de l’Ouvrage peut demander au Soumissionnaire de présenter, dans un délai raisonnable, les informations ou les documentations nécessaires pour remédier à la non-conformité ou aux omissions non essentielles constatées dans l’offre en rapport avec la documentation demandée. Une telle demande ne peut en aucun cas porter sur un élément quelconque du prix de l’offre. Le Soumissionnaire qui ne ferait pas droit à cette demande peut voir son offre écartée. 28.8 Si une offre est conforme pour l’essentiel, Le Maître de l’Ouvrage rectifiera les non-conformités non essentielles qui affectent le prix de l’offre. À cet effet, le prix de l’offre sera ajusté, uniquement aux fins de l’évaluation, pour tenir compte de l’élément ou du composant manquant ou non conforme. L’ajustement sera effectué en utilisant la méthode indiquée à la Section III, Critères d’évaluation et de qualification. F. Evaluation et comparaison des offres 1-31 29. Correction des erreurs arithmétiques Section I. Instructions aux Soumissionnaires 29.1 Le Maître de l’Ouvrage utilisera les critères et méthodes indiqués à la Section III, Critères d’évaluation et de qualification. Aucun autre critère ou méthode d’évaluation ne sera permise. 29.2 Si une offre est conforme pour l’essentiel, Le Maître de l’Ouvrage rectifiera toute erreur arithmétique comme indiqué à la Section III, Critères d’évaluation et de qualification. 29.3 Si le Soumissionnaire n’accepte pas les corrections apportées, son offre sera écartée et sa Garantie pourra être saisie ou la Déclaration de garantie pourra être mise en œuvre. 30. Conver sion en une seule monnaie 31. Ajustement des offres 30.1 Aux fins d’évaluation et de comparaison, Le Maître de l’Ouvrage convertira les prix des offres exprimés dans diverses monnaies en une seule monnaie, comme indiqué à la Section III, Critères d’évaluation et de qualification. 31.1 Aux fins d’évaluation et de comparaison, Le Maître de l’Ouvrage ajustera les prix des offres en utilisant les critères et méthodes indiqués à la Section III, Critères d’évaluation et de qualification. 31.2 Sauf spécification contraire dans les DPAO, aucune marge de préférence nationale ou régionale ne sera accordée. Si une marge de préférence est accordée, la méthode d’application sera comme indiqué à la Section III, Critères d’évaluation et de qualification et en conformité avec les dispositions des Règles et Procédures pour l’acquisition des Biens et Travaux de la Banque. 31.3 Si l’offre évaluée la moins disante est fortement déséquilibrée par rapport à l’estimation du Maître de l’Ouvrage de l’échéancier de paiement des travaux à exécuter, Le Maître de l’Ouvrage peut demander au Soumissionnaire de fournir le sous détail de prix pour tout élément du Détail quantitatif et estimatif, aux fins de prouver que ces prix sont compatibles avec les méthodes de construction et le calendrier proposé. Après avoir examiné le sous détail de prix, et prenant en compte l’échéancier des paiements contractuels estimés, Le Maître de l’Ouvrage peut demander que le montant de la garantie de bonne exécution soit porté, aux frais de l’attributaire du Marché, à un niveau suffisant pour protéger Le Maître de l’Ouvrage contre toute perte financière au cas où l’attributaire viendrait à manquer à ses obligations au titre du Marché. 32 Qualificati on du soumissionnair e 32.1 Le Maître de l’Ouvrage s’assurera que le Soumissionnaire retenu pour avoir soumis l’offre évaluée la moins-disante et conforme pour l’essentiel aux dispositions du Dossier d’appel d’offres, possède bien les qualifications requises stipulées à la Section III, Critères d’évaluation et de qualification. 32.2 Cette détermination sera fondée sur l’examen des pièces attestant les qualifications du soumissionnaire et soumises par lui en application de l’article 16 des IS. Section I. Instructions aux Soumissionnaires 1-32 32.3 L’attribution du Marché au Soumissionnaire est subordonnée à l’issue positive de cette détermination. Au cas contraire, l’offre sera rejetée et Le Maître de l’Ouvrage procédera à l’examen de la seconde offre évaluée la moins-disante afin d’établir de la même manière si le Soumissionnaire est qualifié pour exécuter le Marché de façon satisfaisante. 32.4 Les capacités des fabricants et sous-traitants proposés dans l’offre, pour être employés par le Soumissionnaire le moins disant pour des composantes identifiées comme majeures seront également évaluées afin de les agréer en conformité avec la Section III, Critères d’évaluation et de qualification. Leur participation sera confirmée par une lettre d’intention, en tant que de besoin. Si un fabricant ou un sous-traitant n’est pas accepté, l’offre ne sera pas rejetée, mais le Soumissionnaire sera requis de lui substituer un fabricant ou sous-traitant acceptable sans aucun changement du prix de l’offre. 33. Comparaison des offres 33.1 Sous réserve des articles 29, 30 et 31 des IS, Le Maître de l’Ouvrage comparera toutes les offres conformes pour l’essentiel afin de déterminer l’offre évaluée la moins-disante. 34. Droit du Maître de l’Ouvrage d’accepter ou de rejeter une ou toutes les offres 34.1 Le Maître de l’Ouvrage se réserve le droit d’accepter ou d’écarter toute offre, et d’annuler la procédure d’appel d’offres et d’écarter toutes les offres à tout moment avant l’attribution du Marché, sans encourir de ce fait une responsabilité quelconque vis-à-vis des soumissionnaires. En cas d’annulation de l’appel d’offres, toutes les offres remises, et notamment les garanties de soumission, seront renvoyées aux soumissionnaires dans les meilleurs délais. G. Attribution du Marché 35. Critères d’attribution 35.1 Sous réserve de l’article 34.1 des IS, Le Maître de l’Ouvrage attribuera le Marché au Soumissionnaire dont l’offre aura été évaluée la moinsdisant et jugée conforme pour l’essentiel au Dossier d’appel d’offres, à condition que le Soumissionnaire soit en outre jugé qualifié pour exécuter le Marché de façon satisfaisante. 36. Notification de l’attribution du Marché 36.1 Avant l’expiration du délai de validité des offres, Le Maître de l’Ouvrage notifiera au Soumissionnaire retenu, par écrit, que son offre a été retenue. La lettre de notification (ci-après et dans les Clauses et les formulaires de Marché, désignée par « Lettre de Notification») indiquera le montant à payer par Le Maître de l’Ouvrage à l’Entrepreneur en contrepartie de la fourniture des Biens et Services connexes (ci-après le « Montant du Marché »). 36.2 Jusqu’à l’établissement et la signature formelle du marché, la notification de l’attribution aura valeur de contrat exécutoire. 1-33 Section I. Instructions aux Soumissionnaires 36.3 Dans le même temps Le Maître de l’Ouvrage notifiera également les résultats de l’appel d’offres aux autres soumissionnaires et publiera dans UNDB en ligne et sur le site de la Banque (www.afdb.org), les résultats, en identifiant l’appel d’offres et le numéro des lots, et en fournissant les informations suivantes : (i) le nom de chaque soumissionnaire ayant remis une offre, (ii) le montant des offres tels qu’annoncé lors de l’ouverture des offres, (iii) les nom et le montant évalué de toutes les offres ayant été évaluées, (iv) le nom des soumissionnaires dont l’offre a été rejetée, et le motif du rejet, et (v) le nom du Soumissionnaire dont l’offre a été retenue, le montant de son offre, ainsi que la durée et un résumé de l’objet du marché attribué. Après la publication des résultats, tout Soumissionnaire ayant présenté une offre infructueuse pourra demander par écrit au Maître de l’Ouvrage des informations quant au(x) motif(s) pour le(s)quel(s) son offre n’a pas été retenue. Le Maître de l’Ouvrage répondra rapidement, par écrit, à tout Soumissionnaire ayant présenté une offre infructueuse qui, après la notification des résultats par Le Maître de l’Ouvrage, aura formulé une requête en vue d’obtenir des informations. 37. Signature du Marché 37.1 Dans les meilleurs délais après la notification, Le Maître de l’Ouvrage enverra au Soumissionnaire retenu l’Acte d’engagement. 37.2 Dans les vingt-huit (28) jours suivant la réception de l’Acte d’engagement, le Soumissionnaire retenu le signera, le datera et le renverra au Maître de l’Ouvrage. 37.3 Dès que le Soumissionnaire retenu aura retourné l’Acte d’engagement signé et fourni la Garantie de bonne exécution conformément à l’article 38 des IS, Le Maître de l’Ouvrage restituera la garantie de soumission, en conformité à l’article 19 des IS. 37.4 Nonobstant les dispositions de l’article 37.2 des IS, si la signature de l’Acte d’engagement est empêchée par toute restriction d’exportation imputable au Maître de l’Ouvrage, vers le pays du Maître de l’Ouvrage, ou à l’usage des biens ou produits, systèmes ou services à fournir, lorsque de telles restrictions d’exportation résultent de l’application de la réglementation du commerce d’un pays qui fournit ces biens ou produits, systèmes ou services, le Soumissionnaire ne sera pas lié par son offre. Cependant ceci est à la condition expresse que le Soumissionnaire soit en mesure de démontrer, à la satisfaction du Maître de l’Ouvrage et de la Banque, que la signature de l’Acte d’engagement n’a pas été empêchée pour une cause imputable au Soumissionnaire, pour cause de retard dans la mise en œuvre de formalités, y compris l’obtention de tout permis, autorisation(s) et licence(s) nécessaires à l’exportation des biens ou produits, systèmes ou services dans le cadre des dispositions de l’Acte d’engagement. Section I. Instructions aux Soumissionnaires 38. Garantie de bonne exécution 1-34 38.1 Dans les vingt-huit (28) jours suivant la réception de la notification par Le Maître de l’Ouvrage de l’attribution du Marché, le Soumissionnaire retenu fournira la garantie de bonne exécution, conformément aux dispositions du marché, sous réserves des dispositions de l’article 31.3 des IS, en utilisant le Formulaire de garantie de bonne exécution figurant à la Section IX, Formulaires du Marché ou tout autre modèle jugé acceptable par Le Maître de l’Ouvrage. Si la garantie de bonne exécution fournie par le Soumissionnaire retenu est un cautionnement il doit être émis par une compagnie d’assurance ou un organisme de cautionnement acceptable au Maître de l’Ouvrage. Si ce cautionnement est émis par une compagnie d’assurance ou un organisme de cautionnement situé en dehors du pays du Maître de l’Ouvrage, l’organisme d’émission devra avoir une institution financière correspondante située dans le pays du Maître de l’Ouvrage. 38.2 Si le Soumissionnaire retenu ne fournit pas la garantie de bonne exécution susmentionnée ou ne signe pas l’Acte d’engagement, cela constituera un motif suffisant d’annulation de l’attribution du Marché et de saisie de la garantie de soumission, ou mise en œuvre de la Déclaration de garantie. Dans un tel cas, Le Maître de l’Ouvrage pourra attribuer le Marché au Soumissionnaire dont l’offre est jugée conforme pour l’essentiel au Dossier d’appel d’offres et évaluée la deuxième moins-disante, et que Le Maître de l’Ouvrage juge qualifié pour exécuter le Marché de façon satisfaisante. Section II. Données Particulières de l’Appel d’Offres 1-35 Section II. Données Particulières de l’Appel d’Offres A. Introduction IS 1.1 Numéro de l’avis d’appel d’offres : 33/DMP/SONABEL IS 1.1 Nom du Maître de l’Ouvrage : SOCIETE NATIONALE D’ELECTRICITE DU BURKINA (SONABEL) IS 1.1 Nom de l’AOI : Appel d’Offres International pour la construction clé-en-main des Centrales Solaires Photovoltaïques de Dori (6 MWC), de Diapaga (2 MWc) et de Gaoua (1 MWc) Numéro d’identification de l’AOI : 33/DMP/SONABEL] Nombre et numéro d’identification des lots faisant l’objet du présent AOI L'AOI comprend trois (03) lots. Les numéros d'identification des lots sont les suivants : Lot 1 : Travaux de construction clé-en-main, exploitation et maintenance et assistance technique pendant deux (02) ans d’une centrale photovoltaïque de (6 MWc) à Dori ; Lot 2 : Travaux de construction clé-en-main, exploitation et maintenance et assistance technique pendant un (01) an d’une centrale photovoltaïque de (2 MWc) à Diapaga ; Lot 3 : Travaux de construction clé-en-main, exploitation et maintenance et assistance technique pendant un (01) an d’une centrale photovoltaïque de (1 MWc) à Gaoua. Les soumissionnaires peuvent soumissionner à un ou plusieurs lots. Le délai d’exécution des travaux est de 12 mois par lot et les délais ne sont pas cumulables en cas d’attribution de plusieurs lots. IS 2.1 Nom de l’Emprunteur : BURKINA FASO IS 2.1 L’institution financière spécifique du Groupe de la Banque est: la Banque Africaine de Développement (BAD) Section II. Données Particulières de l’Appel d’Offres 1-36 IS 2.1 Nom du Projet : Projet Yeleen de développement de centrales solaires et de renforcement du système électrique national IS 4.1(a) Les personnes physiques ou les sociétés organisées en GECA seront solidairement responsables. ITB 4.4 La liste des entreprises sous sanction est disponible au http:/www.afdb.org/debarred B. Contenu du Dossier d’appel d’offres IS 7.1 Aux fins d’éclaircissements uniquement, l’adresse du Maître de l’Ouvrage est: A l’attention de : Société Nationale d’Electricité du Burkina (SONABEL) Rue : 55, Avenue de la Nation Étage/ numéro de bureau : Siège 4 ème étage Ville : Ouagadougou Code postal : Sans Objet Pays : Burkina Faso Numéro de téléphone : (+226) 50 30 61 00 Numéro de télécopie : (+226) 50 31 03 40 Adresse électronique : theodore.zigani@sonabel.bf Copie : blandine.kabore@sonabel.bf reinsa11@yahoo.fr Les demandes d’éclaircissements doivent être reçues au plus tard 20 jours avant la date limite de remise des offres. IS 7.4 Une réunion préparatoire aura lieu. Lieu: Salle des réunions du Siège social de SONABEL, à Ouagadougou. Date: 26/08/2020 Heure: 09 h00 mn, heure locale Une visite de site sera organisée par le Maître de l’Ouvrage suite à la réunion préparatoire. Date: 27/08/2020 Heure: 10 h00 mn, heure locale C. Préparation des offres Section II. Données Particulières de l’Appel d’Offres 1-37 IS 10.1 IS 11.1 (a, b, c, d, e, f, g, h, i) La langue de l’offre est: le Français Le Soumissionnaire devra joindre à son offre les documents suivants : La lettre de soumission La garantie de soumission établie conformément aux dispositions de l’article 19 des IS et conforme au modèle joint dans la Section IV. Formulaires de soumission ; la confirmation écrite de l’habilitation du signataire de l’offre à engager le Soumissionnaire, conformément aux dispositions de l’article 20.2 des IS ; dans le cas d’une offre présentée par un GECA, l’offre doit inclure soit une copie de l’accord de GECA, ou une lettre d’intention de constituer le GECA accompagnée du projet d’accord, signée par tous les membres, identifiant les parties des équipements devant être respectivement réalisées par chacun des membres ; les pièces ci-après établies selon les formulaires adéquats de la Section IV, Formulaires de soumission, attestant que la Proposition technique établie par le Soumissionnaire est conforme au Dossier d’appel d’offres : - Renseignements généraux - Organisation du site - Méthode de réalisation - Programme/Calendrier de mobilisation - Programme/Calendrier de construction - Equipements - Matériel (Formulaire MAT) - Personnel (Formulaires PER-1 et PER-2) - Sous-traitants proposés pour les équipements principaux et les services d'installation ; les pièces ci-après établies selon les formulaires adéquats de la Section IV, Formulaires de soumission, attestant que le Soumissionnaire possède les qualifications voulues en conformité avec les exigences de la Section III, Critères d’évaluation et de qualification; Renseignements de qualification - Formulaire ELI-1.1: Fiche de renseignements du soumissionnaire - Formulaire ELI-1.2: Fiche de renseignements pour chaque Partie à un GECA - Formulaire CON-2: Antécédents de non-exécution de marché - Formulaire CCC: Engagements contractuels actuels / Travaux en cours Situation financière - Formulaire FIN-3.1: Situation financière - Formulaire FIN-3.2: Chiffre d'affaires annuel moyen - Formulaire FIN-3.3: Capacité de financement - Formulaire MTC: Marchés/Travaux en cours Section II. Données Particulières de l’Appel d’Offres 1-38 Expériences - Formulaire 2.4.1: Expérience générale - Formulaire 2.4.2 (a): Expérience spécifique - Formulaire 2.4.2 (b): Expérience spécifique - Formulaire 2.4.2 (c): Expérience spécifique Les autorisations des fabricants pour les équipements suivants : - Modules photovoltaïques - Onduleurs - Cellules HT - Disjoncteurs HT - Transformateur HT Les fiches techniques dûment remplies La documentation du soumissionnaire une méthodologie répondant aux exigences de sécurité Les documents d'assurance qualité Les autres documents techniques demandés dans le présent DAO Les bordereaux des prix dûment remplis en utilisant les formulaires de la Section IV, Formulaires de soumission ; Les autres documents financiers demandés dans le présent DAO. IS 11.1 (j) Le Soumissionnaire devra joindre à son offre les autres documents suivants : Pour les soumissionnaires locaux : Les Soumissionnaires installés au Burkina Faso devront joindre les documents suivants : ; ; l’Agence Judiciaire du Trésor (AJT) datant de moins de trois mois ; ; ; e moins de (03) mois et délivré par une autorité compétente. Pour les soumissionnaires étrangers : Les Soumissionnaires installés hors du Burkina Faso devront joindre les documents suivants : pays où se trouve le siège de l’entreprise, de redressement judiciaire ou tout autre document équivalent prévu par le droit du pays d’origine du soumissionnaire (original ou copie certifiée conforme en langue française ou accompagné d’une traduction en langue française), daté de moins de (03) mois et délivré par une autorité compétente. . Section II. Données Particulières de l’Appel d’Offres 1-39 IS 13.1 Les variantes ne sont pas autorisées. IS 13.2 Des variantes portant sur le délai d’exécution ne sont pas permises. IS 13.4 Des variantes techniques sur la ou les parties des Installations spécifiées ci-dessous sont permises : sans objet IS 14.2 Les prix offerts par le Soumissionnaire seront des prix fermes. IS 14.3 IS 14.5(a) Les soumissionnaires fourniront un prix pour la totalité des installations de chaque lot sur la base d’une « responsabilité unique ». Le lieu de destination convenu est : Lot 1 : Dori Lot 2 : Diapaga Lot 3 : Gaoua IS 15.1 Le prix de l’offre et les paiements au titre du Marché seront libellés dans la (les) monnaie(s) comme décrit ci-après : (a) Le Soumissionnaire libellera séparément les prix du Bordereau des prix et du Détail quantitatif est estimatif inclus dans la Section IV, Formulaires de soumission, de la manière suivante : (i) les prix des intrants nécessaires que le Soumissionnaire compte se procurer dans le pays du Maître de l’Ouvrage seront libellés en en Francs CFA (FCFA ou XOF) et dénommée “monnaie nationale” ci-après; et (ii) les prix des intrants nécessaires que le Soumissionnaire compte se procurer en dehors du pays du Maître de l’Ouvrage dénommées “monnaies étrangères” ci-après, seront libellés dans au plus trois monnaies de tout pays. (b) Le Maître de l’Ouvrage pourra demander aux Soumissionnaires de justifier, à sa satisfaction, leurs besoins en monnaie(s) étrangère(s) et nationale et de prouver que les montants inclus dans le Bordereau des prix et le Détail quantitatif est estimatif inclus dans la Section IV, Formulaires de soumission sont raisonnables et dans ce cas, le Soumissionnaire fournira un sous détail des besoins en monnaie étrangère. IS 16.2 Le Soumissionnaire doit joindre à son offre une Autorisation du Fabricant pour les composants ci-après : Modules Photovoltaïques Onduleurs Photovoltaïques Section II. Données Particulières de l’Appel d’Offres 1-40 Cellules HT, Disjoncteurs HT Transformateurs HT IS 16.3 Le Soumissionnaire doit joindre à son offre des documents montrant qu’il sera représenté par un Agent dans le pays du Maître de l’Ouvrage. IS 18.1 La période de validité de l’offre sera de 120 jours. IS 19.1 Le Soumissionnaire doit fournir une garantie de soumission d’un montant de : Lot 1 : C Cent quinze millions ( 115 000 000) FCFA ou son équivalent dans une monnaie librement convertible ; IS 20.1 Lot 2 : Soixante-quinze millions (75 000 000) FCFA ou son équivalent dans une monnaie librement convertible ; Lot 3 : Quarante millions (40 000 000) FCFA ou son équivalent dans une monaie librement convertible. La garantie de soumission sera établie selon le formulaire prévu dans la Section IV. Formulaires de soumission. Outre l’original de l’offre, le nombre de copies demandé est de : Quatre (04). Tous les documents doivent être également fournis sous un format électronique : 02 Clés USB séparées (Offre technique / Offre financière). Tous les éléments de calculs (décomposition du prix forfaitaire.) seront obligatoirement fournis sur un tableur fonctionnel (formules non cachées, non bridées, sans code accès,) selon le format proposé dans le dossier d’appel d’offres. En cas de contradiction entre la version papier originale de l’offre et la version sur support CD, c’est la version papier originale qui fera foi. IS 20.2 L’habilitation du signataire de l’offre à signer au nom du Soumissionnaire doit préciser : (a) Le nom et la description des documents exigés pour établir que le signataire est habilité à signer l’offre, tel qu’un pouvoir et (b) Dans le cas d’une offre présentée par un GECA existant ou prévu un engagement signé par tous les membres (i) stipulant que tous les membres seront solidairement responsables, si cela est exigé en conformité avec l’article 4.1 (a) des IS et (ii) désignant un Mandataire ayant autorité à représenter tous les membres du GECA durant le processus d’appel d’offres et durant l’exécution du marché, en cas d’attribution. » D. Remise et ouverture des offres IS 21.1 Le soumissionnaire ne pourra pas remettre son offre par voie électronique. Section II. Données Particulières de l’Appel d’Offres 1-41 IS (b) 21.1 IS 22.1 La procédure de remise des offres par voie électronique est la suivante : Sans Objet Aux fins de remise des offres, uniquement, l’adresse du Maître de l’Ouvrage est la suivante : Secrétariat du Département des Marchés A l’attention du : Directeur Général Rue: 55, Avenue de la Nation Étage / numéro de bureau: 3ième étage / Porte n° 324 Ville: Ouagadougou Code postal: 01 BP 54 Ouagadougou 01 Pays: Burkina Faso Tél. : +226 25 30 61 00 Fax. : +226 25 31 03 40 La date et heure limites de remise des offres sont les suivantes: Date: Heure: IS 25.1 05/10/2020 9h00, heure locale L’ouverture des offres aura lieu à l’adresse suivante : Rue : 55, Avenue de la Nation Étage /Numéro de bureau : Siège 4 ème étage Ville : Ouagadougou Pays : Burkina Faso Date : 05/10/2020 Heure : 10h00 mn, heure locale IS 25.1 La procédure d’ouverture des offres par voie électronique est : Sans Objet F. Évaluation et comparaison des offres IS 31.2 Une marge de préférence nationale ou régionale n’est pas accordée. Section III. Critères d’évaluation et de qualification 1-42 Section III. Critères d’évaluation et de qualification Cette Section contient tous les facteurs que Le Maître de l’Ouvrage utilisera pour évaluer une offre et déterminer si un Soumissionnaire satisfait aux exigences de qualifications requises. En conformité avec les articles 28 et 32 des IS, Le Maître de l’Ouvrage n’utilisera pas d’autres critères que ceux indiqués. Le Soumissionnaire doit fournir tous les renseignements demandés en utilisant les formulaires de la Section IV, Formulaires de soumission. 1 Critères d’évaluation et méthodes 1.1 Offres variantes (si permises en application de l’article 13.1 des IS) Variante technique : sans objet 1.2 Variante de délai d’exécution : sans objet Correction des erreurs arithmétiques (en application de l’article 29.1 des IS) a) S’il y a contradiction entre le total des montants indiqué dans la colonne du sous détail de prix et le montant indiqué pour le Prix total, le premier fera foi et le second sera corrigé en conséquence b) S’il y a contradiction entre le prix unitaire et le prix total obtenu en multipliant le prix unitaire par la quantité, le prix unitaire fera foi et le prix total sera corrigé, à moins que, de l’avis du Maître de l’Ouvrage, la virgule des décimales du prix unitaire soit manifestement mal placée, auquel cas le prix total indiqué prévaudra et le prix unitaire sera corrigé ; c) Si le total obtenu par addition ou soustraction des sous totaux n’est pas exact, les sous totaux feront foi et le total sera corrigé ; et 1.3 d) S’il y a contradiction entre le prix indiqué en lettres et en chiffres, le montant en lettres fera foi, à moins que ce montant soit lié à une erreur arithmétique, auquel cas le montant en chiffres prévaudra sous réserve des alinéas (a) et (b) ci-dessus. Conversion en une seule monnaie (en application de l’article 30 des IS) La monnaie utilisée pour convertir en une seule monnaie tous les prix des offres exprimées en diverses monnaies aux fins d’évaluation et de comparaison de ces offres est : Le Franc CFA d’Afrique de l’Ouest (XOF) La source du taux de change à employer est : Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) ; Site web : www.bceao.int La date de référence est : 14 jours avant la date limite de remise des offres 1.4 Rabais (en application de l’article 14.1 des IS) Section III. Critères d’évaluation et de qualification 43 Le Maître de l’Ouvrage ajustera le Prix de l’offre pour tenir compte de tout rabais éventuel offert par le Soumissionnaire dans le formulaire d’Offre et qui aura été lu à haute voix lors de l’ouverture des offres, en utilisant la méthode d’application dudit rabais indiquée par le Soumissionnaire dans le formulaire d’Offre. 1.5 Non-conformités non essentielles quantifiables (en application de l’article 28.8 des IS) L'ajustement sera effectué en appliquant la méthode ci-après : - Pour les articles non conformes, le prix offert sera remplacé par le prix le plus élevé donné pour le même article par les soumissionnaires qualifiés ayant offert un article conforme à la spécification. - Pour les articles manquants, le prix unitaire le plus élevé parmi les autres offres conformes reçues sera appliqué pour les besoins de la comparaison des offres et pour déterminer le « coût évalué de l’offre ». 1.6 Marge de préférence nationale ou régionale (si permise en application de l’article 31.2 des IS) : Sans Objet 1.7 Facteurs et méthodes pour l’évaluation et les ajustements des offres Les facteurs d’évaluation suivants, ainsi que les méthodes d’application décrites ci-après seront utilisés : (a) Calendrier d’exécution Délai imparti pour achever les installations à partir de la date d’entrée en vigueur du marché indiquée dans l’Article 3 de l’Acte d’engagement déterminée par le temps nécessaire à l’achèvement des activités de la mise en service provisoire : Lot 1: 12 mois. Lot 2 : 12 mois Lot 3 : 12 mois Aucun avantage ne sera accordé en cas de délai plus court. Section III. Critères d’évaluation et de qualification 1-44 (b) Coûts de fonctionnement et d’entretien Attendu que les coûts de fonctionnement et de maintenance des installations qui font l’objet du marché représentent une partie importante du coût total des installations pendant leur durée de vie, ces coûts seront évalués selon les principes donnés ci-après, en incluant le coût des pièces de rechange pendant la période de fonctionnement initiale précisée ci-après, et en prenant en compte les prix fournis par chaque soumissionnaire dans les Bordereaux de prix Nos 1 et 2, ainsi que l’expérience passée du Maître de l’Ouvrage ou d’autres maîtres d’ouvrage ayant l’expérience de projets similaires. Ces coûts seront ajoutés au prix de l’offre pour l’évaluation. Option 1 : Facteurs qui seront appliqués pour le calcul des coûts durant la vie utile probable : i) nombre d’années de la vie utile 25 ans ii) iii) iv) frais de fonctionnement : véhicules, carburant, personnels d’exploitation et de maintenance, etc.; frais d’entretien, incluant le coût des pièces de rechange pendant la période initiale de fonctionnement, qui devront être spécifiés par le Soumissionnaire ; le taux, en pourcentage, qui sera utilisé pour actualiser les coûts annuels futurs évalués pour ii) et iii) pour la durée précisée en i) (c) Garanties opérationnelles des installations Le minimum (ou maximum) exigé dans les Spécifications pour les garanties sont: Section III. Critères d’évaluation et de qualification 45 Garantie opérationnelle [suivant les Spécifications, par ex. Performance, efficience, consommation, etc.] Minimum (ou Maximum, le échéant) exigé [suivant Spécifications] 1. Performance de la centrale de Dori (lot 1) Tel que défini dans les spécifications : Le PrC de la centrale proposée ne peut être inférieur à 11 073 MWh/an. PerfT ne peut être inférieur à 75% 2. Performance de la centrale de Diapaga (lot 2) Tel que défini dans les spécifications : Le PrC de la centrale proposée ne peut être inférieur à 3 524 MWh/an. PerfT ne peut être inférieur à 75% 3. Performance de la centrale de Gaoua (lot 3) Tel que défini dans les spécifications : Le PrC de la centrale proposée ne peut être inférieur à 1 654 MWh/an. PerfT ne peut être inférieur à 75% 4. modules photovoltaïques La garantie de performance des modules ne doit pas être inférieure à 97% en début d’exploitation et adopter une dégressivité linéaire ensuite afin d’atteindre au minimum 80% à 25 ans 5. onduleurs Le rendement européen (Euro-Eta (η)) ne sera pas inférieur à 98% en début d’exploitation. Garantie 10 ans 4. Cellules HT Nombre de manœuvres ≥10 000 cas les Aux fins d’évaluation de l’offre, le facteur d’ajustement utilisé sera [montant dans la monnaie utilisée pour l’évaluation des offres] pour chaque pour cent (1 %) ou calculé au prorata pour les fractions de pour cent [en plus ou en moins] de la norme stipulée dans les spécifications [référence] : Sans objet (d) Travaux, services devant être fournis par le Maître de l’Ouvrage Lorsque les offres conduisent à la réalisation de travaux ou la fourniture de services par le Maître de l’Ouvrage en supplément de ce qui est prévu dans le Dossier d’appel d’offres, le Maître de l’Ouvrage estimera le coût de réalisation de travaux ou de fourniture de services Section III. Critères d’évaluation et de qualification 1-46 durant la réalisation des installations. Ces coûts seront ajoutés au prix de l’offre pour les besoins de l’évaluation. (e) Critères additionnels spécifiques Les critères additionnels et leurs méthodes d’évaluation sont comme suit, le cas échéant : Ils sont présentés dans les spécifications. Tout ajustement de coût résultant de la procédure ci avant sera ajouté au prix de l’offre pour les besoins de l’évaluation, afin de déterminer le « coût évalué de l’offre ». Le prix offert par le soumissionnaire demeure inchangé. (f) Variantes techniques Non Applicable : Les variantes techniques ne sont pas autorisées. (g) Attribution de plusieurs lotsSous réserve des dispositions de la clause 14.9 des IS, le Maître d’Ouvrage évaluera et comparera les offres par lot et combinaison de lots, afin de déterminer la combinaison de marchés attribuées de moindre coût pour le Maître d’Ouvrage, en prenant en compte les rabais conditionnels offerts par les soumissionnaires en cas d’attribution de plusieurs lots. Si un soumissionnaire a présenté des offres moins-disante pour plusieurs lots, l’évaluation comprendra l’évaluation de la capacité du soumissionnaire à remplir les obligations de qualification cumulées pour l’ensemble de ces lots, concernant : l’expérience La situation financière Les engagements courants La capacité de financement Le matériel à mobiliser, et Le personnel à affecter Section III. Critères d’évaluation et de qualification 1-47 2 Qualification (appel d’offres non précédé de préqualification) 2.1 Eligibilité (Tableau) 2.2 Antécédents en matière de non-exécution de marchés (Tableau) 2.3 Situation financière (Tableau) 2.4 Expérience (Tableau) 2.5 Personnel (Tableau) 2.6 Matériel (Tableau) 2.7 Sous-traitants (Tableau) Section III. Critères d’évaluation et de qualification 1-48 Tableaux de Qualification (sans préqualification) Critères de Qualification No. Objet Spécifications de conformité Critère Entité unique Documentation Groupement d’entreprises, consortium ou association (GECA) Toutes Parties Chaque Une Partie au Combinées Partie moins Spécifications soumission de 2.1 Eligibilité et admissibilité 2.1.1 Nationalité Conforme à l’article 4.2 des IS. Doit satisfaire au critère GECA existant ou prévu doit satisfaire au critère Doit satisfaire au critère Sans objet Formulaires ELI – 1.1 et 1.2, avec pièces jointes 2.1.2 Conflit d’intérêts Pas de conflit d’intérêts selon l’article 4.3 des IS. Doit satisfaire au critère GECA existant ou prévu doit satisfaire au critère Doit satisfaire au critère Sans objet Formulaire d’offre 2.1.3 Exclusion par la Banque Ne pas avoir été exclu par la Banque, tel que décrit dans l’article 4.4 des IS. Doit satisfaire au critère GECA existant doit satisfaire au critère Doit satisfaire au critère Sans objet Formulaire d’offre 2.1.4 Entreprise publique Le candidat doit satisfaire aux conditions de l’article 4.5 des IS. Doit satisfaire au critère Doit satisfaire au critère Doit satisfaire au critère Sans objet Formulaires ELI 1.1 et 1.2, avec pièces jointes 2.1.5 Exclusion au titre d’une résolution des Nations Unies ou de la législation du pays de l’Emprunteur Ne pas être exclu en application de loi ou règlement du pays de l’Emprunteur ou d’une décision de mise en œuvre d’une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies en conformité avec l’article 4.8 des IS Doit satisfaire au critère GECA existant doit satisfaire au critère Doit satisfaire au critère Sans objet Formulaire d’offre Section III. Critères d’évaluation et de qualification 1-49 2.2 Antécédents en matière de non-exécution de marchés 2.2.1 Antécédents en matière de nonexécution de marchés 2.2.2 Manquement à signer un Marché 2.2.3 Litiges instance en Pas de défaut d’exécution d’un marché au cours des cinq (5) dernières années (2015-2019) qui précèdent la date limite de remise de l’offre, confirmé par tous les renseignements relatifs aux litiges ou aux procès complètement réglés. Un litige ou un procès complètement réglé est un litige ou un procès qui a été résolu conformément au mécanisme de règlement des litiges du marché correspondant et pour lequel tous les recours à la disposition du Soumissionnaire ont été épuisés Ne pas être sous le coup d’une sanction relative à une Déclaration de Garantie d’Offre en application de l’article 4.6 des IS depuis cinq (5) dernières années (2015-2019) Tous les litiges en instance ne doivent pas représenter un total de plus de cinquante (50 %) cent des actifs nets du candidat ; ils seront considérés comme tranchés à l’encontre du Soumissionnaire. Doit satisfaire critère seul ou titre de partie à GECA passé existant. au au un ou Sans objet Doit satisfaire au critère Sans objet Doit satisfaire au critère seul ou à titre de partie d’un GECA passé ou existant Sans objet Doit satisfaire au critère seul ou au titre de partie à un GECA passé ou existant Doit satisfaire au critère seul ou à titre de partie d’un GECA Doit satisfaire au critère seul ou à titre de partie d’un GECA passé ou existant Sans objet Formulaire CON-2 Formulaire d’offre Sans objet Sans objet Formulaire CON-2 Section III. Critères d’évaluation et de qualification 1-50 2.3 Situation financière 2.3.1 Situation financière Soumission de bilans vérifiés ou, si cela n’est pas requis par la réglementation du pays du candidat, autres états financiers acceptables par le Maître de l’Ouvrage pour les cinq (5) dernières années (2015-2019) démontrant la solidité actuelle de la position financière du candidat et sa profitabilité à long terme Doit satisfaire au critère Sans objet Doit satisfaire au critère Sans objet Formulaire FIN 3.1 avec pièces jointes 2.3.2 Chiffre d’affaires annuel moyen Avoir un minimum de chiffre d’affaires annuel moyen des activités de construction d’un montant équivalent à : Doit satisfaire au critère Doivent satisfaire au critère Doit satisfaire à vingt cinq pour cent (25%) de la spécification Doit satisfaire à quarante pour cent (40%) de la spécification Formulaire FIN 3.2 Lot 1 : sept milliards (7 000 000 000) de FCFA Lot 2 : trois milliards (3 000 000 000) de FCFA Lot 3 : Un milliard cinq cent millions (1 500 000 000) de FCFA qui correspond au total des paiements mandatés reçus pour les marchés en cours ou achevés au cours des cinq (5) dernières années Les soumissionnaires offrant pour l’obtention de plusieurs lots devront justifier d'un chiffre d'affaire moyen annuel au moins égal à la sommes des chiffres d'affaires moyens annuels exigés pour chacun des lots pour lesquels ils soumissionnent Section III. Critères d’évaluation et de qualification 1-51 2.3.3 Capacité financement de Le Soumissionnaire doit montrer qu’il a accès à des financements tels que des avoirs liquides, avoirs non grevés, lignes de crédit, autres que l’avance de démarrage éventuelle, à hauteur de: Doit satisfaire au critère Doivent satisfaire au critère Sans objet Sans objet Formulaires FIN 3.3 (i) besoins en financement du marché d’un montant équivalent à : - Lot 1 : Un milliard cinq cent millions (1 500 000 000) FCFA pour le lot 1 - Lot 2 : Six cent millions (600 000 000) FCFA - Lot 3 : Troix cent (300 000 000) FCFA + Formulaire MCC millions Les soumissionnaires offrant pour l’obtention de plusieur lots devront disposer d’une capacité de financement totale cumulée au moins égal à la somme de capacités de financement exigés pour chacun des lots pour lesquels soumisisonnent. Section III. Critères d’évaluation et de qualification 1-52 2.4 Expérience 2.4.1 Expérience générale Expérience de marchés de construction à titre d’entrepreneur, de membre de groupement, de sous-traitant ou d’ensemblier au cours des (10) dix dernières années (2010-2019) qui précèdent la date limite de dépôt des candidatures. Doit satisfaire au critère Sans objet Doit satisfaire au critère Sans objet Formulaire 2.4.1 EXP- 2.4.2 Expérience spécifique (a) Expérience en marchés de construction à titre d’entrepreneur, de sous-traitant ou d’ensemblier dans au moins deux (2) marchés au cours des dix (10) dernières années (2010-2019) avec une valeur minimum d’un montant équivalent à : Doit satisfaire au critère Doivent satisfaire au critère Sans objet Doit satisfaire au critère Formulaire 2.4.2 (a) EXP- - Lot 1 : Trois milliards sept cents millions (3 700 000 000) FCFA - Lot 2 : Un milliard quatre cents millions (1 400 000 000) FCFA) FCFA - Lot 3 : Sept cent millions ( 700 000 000) FCFA) qui ont été exécutés de manière satisfaisante et terminés, pour l’essentiel, et qui sont similaires aux Travaux proposés : Pour le lot 1 : Réalisation des travaux clé-enmain (EPC) de centrales photovoltaïques au sol pour une puissance cumulée supérieure ou égale 10 MWc dont 01 au moins supérieure ou égal à 5 MWc au cours des dix dernières années (2010 à 2019) Avoir été chargé de l’exploitation et de la maintenance d’au moins une (1) centrale solaire Section III. Critères d’évaluation et de qualification 1-53 photovoltaïque au sol de plus de 02 MWc au cours des dix dernières années ; Pour le lot 2 : Avoir réalisé des travaux cléen-main (EPC) de centrales photovoltaïques au sol pour une puissance cumulée supérieure ou égale 05 MWc dont 01 au moins supérieure ou égal à 2 MWc au cours des dix dernières années (2010 à 2019) Avoir été chargé de l’exploitation et de la maintenance d’au moins une (1) centrale solaire photovoltaïque au sol de plus de 02 MWc au cours des dix dernières années ; Pour le lot 3 : Avoir réalisé des travaux cléen-main (EPC) de centrales photovoltaïques au sol pour une puissance cumulée supérieure ou égale 03 MWc dont 01 au moins supérieure ou égal à 2 MWc au cours des dix dernières années (2010 à 2019) Avoir été chargé de l’exploitation et de la maintenance d’au moins une (1) centrale solaire photovoltaïque au sol de plus de 01 MWc au cours des dix dernières années. La similitude portera sur la taille physique, la complexité, les méthodes/technologies ou autres caractéristiques telles que décrites dans la Section IV, Formulaires de soumission. Section III. Critères d’évaluation et de qualification b) Pour les marchés référenciés ci-dessus ou pour d’autres marchés exécutés pendant la période stipulée au paragraphe 2.4.2 (a) ci-dessus, une expérience minimale de construction dans les principales activités suivantes : 1-Travaux de génie civil (construction, terrassement, traitement de terrain pour drainage d’eau pluvial, bâtiment, etc.) 2- Pose de structures de panneaux solaires photovoltaïque au sol 3- Pose et câblage de panneaux solaires photovoltaïques 4- Travaux électriques en BT et HT 5- Pose et raccordement de cellules HT 6- Travaux de contrôles électriques et télécommunication Les soumissionnaires doivent fournir des preuves pour justifier les expériences requises (copies des pages de garde et de signature des marchés similaires exécutés au cours des dix dernières années ainsi que des procèsverbaux de réception et/ou attestations de bonne fin délivrées par le maitre de l’ouvrage) Les prétendants à plus d’un lot devront justifier d’expériences équivalentes au cumul des expériences exigées pour chacun des des lots pour lesquels ils soumissionnent 1-54 Doit satisfaire aux spécifications Doivent satisfaire aux spécifications Sans objet Sans objet Formulaire 2.4.2 (b) EXP- Section III. Critères d’évaluation et de qualification 1-55 2.5. Personnel Le Soumissionnaire doit établir qu’il dispose, pour chaque lot, du personnel pour les positions-clés suivantes: No . Position 1 Directeur de Projet (Représentant de l’Entrepreneur) dans le cadre du marché, Ingénieur électricien ou équivalent, (bac+5 ou équivalents) Chef de mission sur site (Responsable principal de Chantier), Ingénieur expert en construction de centrales photovoltaïques, (bac+5 ou équivalents) Responsable de travaux réseaux HTA, Ingénieur électricien, expert dans les réseaux HTA (bac+5 ou équivalent) Responsable de travaux de génie civil, Ingénieur génie civil (bac+5 ou équivalent) Responsable QHSE 2 5 6 7 Expérience globale (années) 15 ans Expérience dans travaux similaires (années) 10 ans 15 ans 8 ans 15 ans 8 ans 15 ans 8 ans 10 ans 5 ans des Le Soumissionnaire doit fournir les détails concernant le personnel proposé et son expérience en utilisant les formulaires PER 1 et PER 2 de la Section IV, Formulaires de soumission. 2.6 Matériel Le Soumissionnaire doit établir qu’il a ou peut avoir à sa disposition les matériels suivants : No. Type et caractéristiques du matériel 1 Batteuse pour pieux de structures support de modules ou équipement adapté à la mise en place des fondations proposées Grue sur roues capacité max 70 tonnes ou engin de manutention pour locaux techniques préaménagés. Tracto-pelle Chariot élévateur tout terrain Camion plateau avec bras de grue 2 3 4 5 Nombre requis minimum 01 01 01 01 01 Le Soumissionnaire doit fournir les détails concernant le matériel proposé en utilisant le formulaire MAT de la Section IV, Formulaires de soumission. Section III. Critères d’évaluation et de qualification 1-56 2.7 Sous-traitants/fabricants Les sous-traitants et/ou fabricants de composants importants de fournitures ou services doivent satisfaire ou continuer de satisfaire les critères minimaux y figurant pour chaque composant. Article No. 1 Description de l’article Fabricant de modules PV 2 Génie civil 3 Câblage électrique 4 Montage des structures /Pose des modules Travaux HTA 5 Critère minimum à satisfaire Il doit avoir une capacité de production d’au moins 1000 MWc/an. Eligible et avoir au moins 10 ans d’expériences dont 5 ans de travaux similaires Eligible et avoir au moins 10 ans d’expériences dont 5 ans de travaux similaires Eligible et avoir au moins 10 ans d’expériences dont 5 ans de travaux similaires Eligible et avoir au moins 10 ans d’expériences dont 5 ans de travaux similaires Tout manquement à satisfaire ces critères conduira au rejet dudit sous-traitant. Si le Soumissionnaire offre de fournir et installer des composants importants d’équipements qu’il ne fabrique ou ne produit pas lui-même, il doit soumettra une Autorisation du Fabriquant, en utilisant à cet effet le formulaire inclus dans la Section IV, Formulaires de soumission, pour attester du fait qu’il a été dûment autorisé par le fabriquant ou le producteur des Fournitures pour fournir ces dernières dans le pays du Maître de l’Ouvrage. Le Soumissionnaire est responsable de s’assurer que le fabricant ou le producteur satisfait aux exigences des clauses 4 et 5 des IS, et aux critères minimaux stipulés pour chaque composant. 1-57 Section IV. Formulaires de soumission Section IV. Formulaires de soumission Liste des formulaires Modèles de Lettres d’Offre .................................................................................................120 Modèle de Lettre d’Offre - Procédure en une étape ................................................................59 Modèle de Lettre d’Offre—Procédure en deux étapes, offre de la première étapeErreur ! Signet non défini. Modèle de Lettre d’Offre—Procédure en deux étapes, deuxième étapeErreur ! Signet non défini. Bordereaux de prix ................................................................................................................62 Bordereau No 1. Matériels, équipements, y compris les pièces de rechange obligatoires d’origine étrangère .......................................................................................................................62 Bordereau No 2. Matériels, équipements, y compris les pièces de rechange obligatoires d’origine locale ..........................................................................................................................64 Bordereau No 3. Services de conception .................................................................................65 Bordereau No 4. Services de montage et autres services.........................................................66 Bordereau No 5. Récapitulatif .................................................................................................67 Bordereau No 6. Pièces de rechange recommandées...............................................................68 Révision de prix .......................................................................................................................69 Formulaire de Garantie de soumission (Garantie bancaire) .............................................70 Garantie de soumission (Cautionnement émis par une société de cautionnement) .........72 Modèle de déclaration de garantie de l’offre ................................ Erreur ! Signet non défini. Modèle d’autorisation du Fabricant ....................................................................................75 Formulaires de proposition technique .................................................................................76 Organisation de site..................................................................................................................77 Méthode de réalisation .............................................................................................................78 Programme/Calendrier de Mobilisation ...................................................................................79 Programme/Calendrier de Construction ..................................................................................80 Equipements ..........................................................................................................................81 Matériel ..........................................................................................................................82 Personnel proposé ....................................................................................................................83 Curriculum vitae du Personnel proposé ...................................................................................84 Sous traitants proposés pour les composants importants des équipements et services d'installations 85 Garanties opérationnelles des installations proposées .............................................................86 Section IV. Formulaires de soumission 1-58 Autres – Calendrier d’exécution ..............................................................................................87 Formulaires de qualification .................................................................................................88 Fiche de renseignements du soumissionnaire ..........................................................................89 Fiche de renseignements pour chaque Partie à un GECA .......................................................90 Antécédents en matiere de non-exécution de marchés ............................................................91 Situation financière ..................................................................................................................92 Chiffre d’affaires annuel moyen ..............................................................................................93 Capacité de financement ..........................................................................................................94 Marchés/Travaux en cours .......................................................................................................95 Expérience générale .................................................................................................................96 Expérience spécifique ..............................................................................................................97 Expérience spécifique dans les activités principales ...............................................................99 1-59 Section IV. Formulaires de soumission MODELES DE LETTRES D’OFFRE Modèle de Lettre d’Offre - Procédure en une étape Date : AOI No : Avis d’appel d’offres No. : À : _______________________________________________________________________ Nous, les soussignés attestons que : a) Nous avons examiné le Dossier d’appel d’offres, y compris l’additif/ les additifs No. : __________émis en conformité avec l’Article 8 des Instructions aux Soumissionnaires (IS) ; et n’avons aucune réserve à leur égard ; b) Nous proposons de fournir conformément au Dossier d’appel d’offres les Equipements et Services ci-après : [le Maître de l’Ouvrage doit insérer les services qui conviennent, c’est-à-dire conception, fabrication, essais, livraison, installation/montage, mise en service préliminaire, mise en service opérationnelle] ; c) Le prix total de notre offre, hors rabais offerts à l’alinéa (d) ci-après est de : [montant en monnaie étrangère en lettres], [montant en chiffres] et [montant en monnaie nationale en lettres],[montant en chiffres]; d) Les rabais offerts et les modalités d’application desdits rabais sont les suivants: ; e) Notre offre demeurera valide pendant une période de ____________________________ jours à compter de la date limite fixée pour la remise des offres dans le Dossier d’appel d’offres ; Cette offre continuera de nous engager et peut être acceptée à tout moment avant l’expiration de cette période ; f) Si notre offre est acceptée, nous nous engageons à obtenir une garantie de bonne exécution du Marché conformément à l’article 38 des IS et la clause 3.3 du CCAG ; g) Notre société, y compris tous sous-traitants ou fournisseurs intervenant en rapport avec une quelconque partie du Marché, avons la nationalité de pays éligibles en conformité avec l’article 4.2 des IS; Section IV. Formulaires de soumission 1-60 h) Notre société, y compris tous sous-traitants ou fournisseurs intervenant en rapport avec une quelconque partie du Marché, ne nous trouvons pas en situation de conflit d’intérêt, en conformité avec l’article 4.3 des IS; i) Nous ne participons pas, en qualité de soumissionnaire ou de sous-traitant, à plus d’une offre dans le cadre du présent appel d’offres en conformité avec l’article 4.3 des IS, autre que des offres « variantes » présentées conformément à l’article 13 des IS; j) Notre société, ses sociétés affiliées ou filiales, y compris tous sous-traitants ou fournisseurs intervenant en rapport avec une partie quelconque du Marché, n’avons pas été déclarées disqualifiées par la Banque, ni ne tombons sous le coup de la mise en exécution d’une déclaration de garantie d’offre, ni d’une exclusion en application de loi ou règlement du pays de l’Emprunteur ou d’une décision de mise en œuvre d’une résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies en conformité avec les articles 4.4, 4.6 et 4.8 des IS, respectivement. k) Nous ne sommes pas une entreprise publique/Nous sommes une entreprise publique mais nous satisfaisons aux dispositions de l’article 4.5 des IS12. l) Les honoraires ou commissions ou avantage en nature ci-après ont été versés ou accordés ou doivent être versés ou accordés en rapport avec la procédure d’appel d’offres ou l’exécution/la signature du Marché: Nom du Bénéficiaire Adresse Motif Montant (Si aucune somme n’a été versée ou ne doit être versée, porter la mention « néant »). m) Nous nous engageons à préparer et à présenter notre offre (et, si le marché nous est attribué, à l’exécuter) dans le respect le plus strict des lois contre la fraude et la corruption en vigueur dans le pays du Maître de l’Ouvrage, étant entendu que la liste de ces lois est inclue par Le Maître de l’Ouvrage dans le Dossier d’appel d’offres relatif audit marché. n) Il est entendu que la présente offre, et votre acceptation écrite de ladite offre figurant dans la notification d’attribution du Marché que vous nous adresserez tiendra lieu de contrat entre nous, jusqu’à ce qu’un marché officiel soit établi et signé. o) Il est entendu par nous que vous n’êtes pas tenus d’accepter l’offre évaluée la moins- disante ni l’une quelconque des offres que vous pouvez recevoir. 12 Le Soumissionnaire doit en faire l’usage qui convient à sa situation. 1-61 Nom Section IV. Formulaires de soumission En tant que Signature Dûment habilité à signer l’offre pour et au nom de En date du ________________________________ jour de _____ _ Section IV. Formulaires de soumission 1-62 Bordereaux de prix A. PREAMBULE Les bordereaux des prix doivent être pris en compte par le Soumissionnaire conjointement avec les Instructions aux soumissionnaires (IS), les Cahiers des Clauses administratives générales (CCAG) et particulières (CCAP), les Données particulières (DPAO) et les Spécifications techniques. Les quantités spécifiées dans le bordereau des prix sont des quantités estimées et provisoires. Elles fournissent une base commune pour l'évaluation des offres et l'attribution du Marché. La base des règlements seront les quantités réellement mises en œuvre et exécutées, telles qu'elles seront mesurées par l'Entrepreneur et vérifiées par la SONABEL, et valorisées aux taux et prix spécifiés aux bordereaux des prix. Si les soumissionnaires ont un doute sur l’étendue d’un poste, ils devront, conformément aux Instructions aux Soumissionnaires, demander des éclaircissements avant de soumettre leurs offres. B. BORDEREAUX DES PRIX Les bordereaux de prix de chaque lot sont organisés en six (06) bordereaux de prix sous forme de fichiers Excel : - Bordereau No 1. Matériels, équipements, y compris les pièces de rechange obligatoires d’origine étrangère ; - Bordereau No 2. Matériels, équipements, y compris les pièces de rechange obligatoires d’origine locale ; - Bordereau No 3. Services de conception ; - Bordereau No 4. Services de montage et autres services ; - Bordereau No 5. Récapitulatif général des Bordereaux No 1, No 2, No 3 et No 4 ; - Bordereau No 6. Pièces de rechange recommandées Les différents bordereaux de prix présentés ci-dessus, seront remplis par le Soumissionnaire conformément au Cahier des prix, bordereau des prix et détail quantitatif et estimatif, annexé à la présente section IV. Formulaires de Soumission. NB : Tous les bordereaux des prix détaillés sont joints en annexe. 1-63 Section IV. Formulaires de soumission Bordereau No 1. Matériels, équipements, y compris les pièces de rechange obligatoires d’origine étrangère Bordereau No 1. Matériels, équipements, y compris les pièces de rechange obligatoires d’origine étrangère Post e Libellé Cod e1 Qté. Prix unitaire2 (1) (2) Prix total2 CIP (3) (1) x (3) TOTAL (à reprendre dans le bordereau récapitulatif No 5) Cod e Pays Nom du Soumissionnaire Signature Soumissionnaire 1 2 ---------------------- du ---------------------- Les soumissionnaires doivent indiquer un code représentant le pays d’origine de tous les matériels et Equipements importés. Préciser la monnaie. Créer et utiliser autant de colonnes pour les prix unitaires et le prix total qu’il y a de monnaies Section IV. Formulaires de soumission 1-64 Bordereau No 2. Matériels, équipements, y compris les pièces de rechange obligatoires d’origine locale Post e Libellé Qté. (1) Prix EXW1 (2) unitaire Prix total EXW1 (1) x (2) TOTAL (à reprendre dans le bordereau récapitulatif No 5) Nom du Soumissionnaire Signature Soumissionnaire 1 ---------------------- du ---------------------- Préciser la monnaie conformément aux spécifications des Données particulières de l’appel d’offres IS 15.1 (Une Etape) ou 29.1 (Deux Etapes] 1-65 Section IV. Formulaires de soumission Bordereau No 3. Services de conception Post e Description Qté. Prix unitaire1 Prix total1 (1) Part en Partie monnaie locale monnaie étrangère (2) en (1) x (2) TOTAL (à reprendre dans le bordereau récapitulatif No 5) Nom du Soumissionnaire Signature Soumissionnaire 1 ---------------------- du ---------------------- Préciser la monnaie conformément aux spécifications des Données particulières de l’appel d’offres IS 15.1 (Une Etape) ou 29.1 (Deux Etapes] Section IV. Formulaires de soumission 1-66 Bordereau No 4. Services de montage et autres services Post e Libellé Qté. Prix unitaire1 Prix total1 Monnaie étrangère Monnaie locale (1) Partie en monnaie étrangère (2) (1) x (2) (1) x (3) Partie en monnaie locale (3) TOTAL (à reprendre dans le bordereau récapitulatif No 5) Nom du Soumissionnaire Signature Soumissionnaire 1 ---------------------- du ---------------------- Préciser la monnaie conformément aux spécifications des Données particulières de l’appel d’offres IS 15.1 (Une Etape) ou 29.1 (Deux Etapes]. 1-67 Section IV. Formulaires de soumission Bordereau No 5. Récapitulatif Post e Prix total1 Libellé Monnaie étrangère Monnaie locale Total Bordereau No 1. Matériels, équipements, y compris pièces de rechange obligatoires en provenance d’un pays autre que celui du Maître de l’Ouvrage Total Bordereau No 2. Matériels, équipements, y compris pièces de rechange obligatoires en provenance du pays du Maître de l’Ouvrage Total Bordereau No 3. Services de conception Total Bordereau No 4. Services de montage et autres services TOTAL (à reprendre dans le modèle d’offre) Nom du Soumissionnaire Signature Soumissionnaire ---------------------- du ---------------------- Préciser la devise conformément aux spécifications des Données particulières de l’appel d’offres IS 15.1 (Une Etape) ou 29.1 (Deux Etapes]. Créer et utiliser autant de colonnes pour les prix unitaires et le prix total qu’il y a de monnaies 1 Section IV. Formulaires de soumission 1-68 Bordereau No 6. Pièces de rechange recommandées Post e Libellé Qté. Prix unitaires Prix total CIF ou CIP (pièces importées) EXW (pièces locales) (2) (3) (1) x (2) ou (3) Nom du Soumissionnaire ---------------------- (1) TOTAL Signature Soumissionnaire du Pays d’origine pour les pièces de rechange recommandées Poste Libellé Code Pays ---------------------- 1-69 Section IV. Formulaires de soumission Révision de prix Non Applicable. Les prix du présent Marché sont fermes et non révisables. Section IV. Formulaires de soumission 1-70 Formulaire de Garantie de soumission (Garantie bancaire) [La banque remplit ce modèle de garantie d’offre conformément aux indications entre crochets] [insérer le nom de la banque, et l’adresse de l’agence émettrice] Bénéficiaire : [insérer nom et adresse du Maître de l’Ouvrage ] Date : [insérer date] Garantie d’offre no. : [insérer No de garantie] Nous avons été informés que [insérer nom de soumissionnaire] (ci-après dénommé « le Soumissionnaire ») a répondu à votre appel d’offres en date du [insérer date de l’avis d’appel d’offres] pour la fourniture de [insérer nom du marché] en réponse à l’AOI No. [insérer no de l’avis d’appel d’offres] (ci-après dénommée « l’Offre »). En vertu des dispositions du Dossier d’Appel d’offres, l’Offre doit être accompagnée d’une garantie d’offre. A la demande du Maître de l’Ouvrage, nous [insérer nom de la banque] nous engageons par la présente, sans réserve et irrévocablement, à vous payer à première demande, toutes sommes d’argent que vous pourriez réclamer dans la limite de [insérer la somme en chiffres dans la monnaie du pays du Maître de l’Ouvrage ou un montant équivalent dans une monnaie internationale librement convertible]. _____________ [insérer la somme en lettres]. Votre demande en paiement doit être accompagnée d’une déclaration attestant que le Soumissionnaire n'a pas exécuté une des obligations auxquelles il est tenu en vertu de l’Offre, à savoir : (a) s’il retire l’Offre pendant la période de validité qu‘il a spécifiée dans la lettre de soumission de l’offre; ou (b) si, s’étant vu notifier l’acceptation de l’Offre par Le Maître de l’Ouvrage pendant la période de validité telle qu’indiquée dans la lettre de soumission de l’offre ou prorogée par Le Maître de l’Ouvrage avant l’expiration de cette période, il: (i) ne signe pas le Marché ; ou (ii) ne fournit pas la garantie de bonne réalisation du Marché, s’il est tenu de le faire ainsi qu’il est prévu dans les Instructions aux soumissionnaires. La présente garantie expire (a) si le marché est octroyé au Soumissionnaire, lorsque nous recevrons une copie du Marché signé et de la garantie de bonne exécution émise en votre nom, selon les instructions du Soumissionnaire ; ou (b) si le Marché n’est pas octroyé au Soumissionnaire, à la première des dates suivantes : (i) lorsque nous recevrons copie de votre notification au 1-71 Section IV. Formulaires de soumission Soumissionnaire du nom du soumissionnaire retenu, ou (ii) vingt-huit (28) jours après l’expiration de l’Offre. Toute demande de paiement au titre de la présente garantie doit être reçue à cette date au plus tard. La présente garantie est régie par les Règles uniformes de la Chambre de Commerce Internationale (CCI) relatives aux garanties sur demande, Publication CCI no : 758. Nom : [nom complet de la personne signataire] Titre [capacité juridique de la personne signataire] Signé [signature de la personne dont le nom et le titre figurent ci-dessus] Section IV. Formulaires de soumission 1-72 Garantie de soumission (Cautionnement émis par une société de cautionnement) [La société de cautionnement remplit cette garantie de soumission conformément aux indications entre crochets] Garantie No [insérer No de garantie] Attendu que [insérer le nom du Soumissionnaire] (ci-après dénommé « le Soumissionnaire») a soumis son offre le [insérer date] en réponse à l’AOI No [insérer no de l’avis d’appel d’offres] pour la fourniture de [insérer description des équipements et services] (ci-après dénommée « l’Offre »). FAISONS SAVOIR par les présentes que NOUS [insérer le nom de la société de cautionnement émettrice] dont le siège se trouve à [insérer l’adresse de la société de cautionnement] (ci-après dénommé « le Garant »), sommes engagés vis-à-vis de [insérer nom du Le Maître de l’Ouvrage ] (ci-après dénommé « Le Maître de l’Ouvrage ») pour la somme de [insérer le montant en chiffres dans la monnaie du pays du Maître de l’Ouvrage ou un montant équivalent dans une monnaie internationale librement convertible], [insérer le montant en lettres] que, par les présentes, le Garant s’engage et engage ses successeurs ou assignataires, à régler intégralement audit Maître de l’Ouvrage. Certifié par le cachet dudit Garant ce __ jour de ______ [insérer date] LES CONDITIONS d’exécution de cette obligation sont les suivantes : 1. Si le Soumissionnaire retire son offre pendant la période de validité qu’il a spécifiée dans la lettre de soumission de l’offre, ou 2. Si le Soumissionnaire, s’étant vu notifier l’acceptation de son offre par Le Maître de l’Ouvrage pendant la période de validité : a) ne signe pas ou refuse de signer le (Formulaire de) marché ; ou b) ne fournit pas ou refuse de fournir la Garantie de bonne exécution, s’il est tenu de le faire comme prévu par les Instructions aux soumissionnaires Nous nous engageons à payer au Maître de l’Ouvrage un montant égal au plus au montant stipulé cidessus, dès réception de sa première demande écrite, sans que Le Maître de l’Ouvrage soit tenu de justifier sa demande, étant entendu toutefois que, dans sa demande, Le Maître de l’Ouvrage notera que le montant qu’il réclame lui est dû parce que l’une ou l’autre des conditions susmentionnées ou toutes les deux sont remplies, en précisant laquelle ou lesquelles a ou ont motivé sa requête. La présente garantie demeure valable jusqu’au vingt-huitième (28ème) jour inclus suivant l’expiration du délai de validité de l’offre ; toute demande du Maître de l’Ouvrage visant à la faire jouer devra parvenir au Garant à cette date au plus tard. Nom : [nom complet de la personne signataire] Titre [capacité juridique de la personne signataire] Signé [signature de la personne dont le nom et le titre figurent ci-dessus] 1-73 Section IV. Formulaires de soumission En date du _________________ jour de ____________________, ______.[insérer date] Section IV. Formulaires de soumission 1-74 1-75 Section IV. Formulaires de soumission Modèle d’autorisation du Fabricant [Le Soumissionnaire exige du Fabricant qu’il prépare cette lettre conformément aux indications entre crochets. Cette lettre d’autorisation doit être à l’en tête du Fabricant et doit être signée par une personne dûment habilitée à signer des documents qui engagent le Fabricant. Le Soumissionnaire inclut cette lettre dans son offre, si exigé dans les DPAO] Date [insérer la date (jour, mois, année) de remise de l’offre] AOI No.: [insérer le numéro de l’Appel d’Offres] Avis d’appel d’offres No.: [insérer le numéro de l’avis d’Appel d’Offres] Variante No. : [insérer le numéro d’identification si cette offre est proposée pour une variante] A: [insérer nom complet du Maître de l’Ouvrage ] ATTENDU QUE : [insérer le nom complet du Fabricant] sommes fabricant réputé de [indiquer les Biens produits] ayant nos usines [indiquer adresse complète de l’usine] Nous autorisons par la présente [indiquer le nom complet du Soumissionnaire] à présenter une offre, et à éventuellement signer un marché avec vous pour l’Appel d’Offres No [insérer le numéro de l’Appel d’Offres] pour ces fournitures fabriquées par nous. Nous confirmons toutes nos garanties et nous nous portons garants conformément à la Clause 5.2 du Cahier des Clauses générales pour les équipements proposés par l’entreprise ci-dessus pour cet Appel d’Offres. Nom [insérer le nom complet de la personne signataire de l’autorisation] En tant que [indiquer la capacité du signataire] Signature [insérer la signature] Dûment habilité à signer l’habilitation pour et au nom de [insérer le nom complet du Fabricant] En date du ________________________________ jour de _____[Insérer la date de signature] Section IV. Formulaires de soumission 1-76 Formulaires de proposition technique - Organisation de site - Méthode de réalisation - Programme/Calendrier de Mobilisation - Programme/Calendrier de Construction - Equipements à fournir - Matériel de l’Entrepreneur - Personnel de l’Entrepreneur - Sous-traitants proposés pour les composants importants des équipements et services d’installation - Garanties opérationnelles des installations proposées - Autres (délai d’exécution, etc…) 1-77 Section IV. Formulaires de soumission Organisation de site Section IV. Formulaires de soumission Méthode de réalisation 1-78 1-79 Section IV. Formulaires de soumission Programme/Calendrier de Mobilisation Section IV. Formulaires de soumission Programme/Calendrier de Construction 1-80 1-81 Section IV. Formulaires de soumission Equipements Section IV. Formulaires de soumission 1-82 Matériel Formulaire MAT Le Soumissionnaire doit fournir les détails concernant le matériel proposé afin d’établir qu’il a la possibilité de mobiliser le matériel clé dont la liste figure à la Section III, Critères d’évaluation et de qualification. Un formulaire distinct sera préparé pour chaque pièce de matériel figurant sur la liste, ou pour du matériel de remplacement proposé par le Soumissionnaire. Pièce de matériel Renseignement sur le matériel Position courante Nom du fabricant Modèle et puissance Capacité Année de fabrication Localisation présente Détails sur les engagements courants Provenance Indiquer la provenance du matériel en possession en location en location-vente fabriqué spécialement Les renseignements suivants seront omis pour le matériel en possession du Soumissionnaire. Propriétaire Accords Nom du Propriétaire Adresse du Propriétaire Téléphone Nom et titre de la personne à contacter Télécopie Télex Détails de la location / location-vente / accord de fabrication 1-83 Section IV. Formulaires de soumission Personnel proposé Formulaire PER -1 Le Soumissionnaire doit fournir les noms de personnels ayant les qualifications requises comme exigées dans la Section III. Les renseignements concernant leur expérience devront être indiqués dans le Formulaire ci-dessous à remplir pour chaque candidat. 1. Désignation du poste* Nom 2. Désignation du poste* Nom 3. Désignation du poste Nom 4. Désignation du poste* Nom *Selon la liste de la Section III. Section IV. Formulaires de soumission 1-84 Curriculum vitae du Personnel proposé Formulaire PER-2 Nom du Soumissionnaire Poste Renseignements personnels Nom Date de naissance Qualifications professionnelles Nom de l’employeur Employeur actuel Adresse de l’employeur Téléphone Contact (responsable / chargé du personnel) Télécopie E-mail Emploi tenu Nombre d’années avec le présent employeur Résumer l’expérience professionnelle des 20 dernières années en ordre chronologique inverse. Indiquer l’expérience technique et de gestionnaire pertinente pour le projet. De À Société / Projet / Position / expérience technique et de gestionnaire pertinente 1-85 Section IV. Formulaires de soumission Sous-traitants proposés pour les composants importants des équipements et services d'installations Avant d’émettre le Dossier d’appel d’offres, Le Maître de l’Ouvrage doit établir la liste des composants importants des équipements et services d’installation pour lesquels l’approbation du Maître de l’Ouvrage est exigée. Les sous-traitants approuvés proposés par le Soumissionnaire retenu devront être inclus dans l’Annexe (Liste des composants importants des équipements et services d’installation et Liste des sous-traitants approuvés] de l’Acte d’Engagement] Dans le cas où une préqualification est effectuée, une forme similaire peut être utilisée dans le document de préqualification, et mis à jour au moment de l'appel d'offres. La liste des composants importants des équipements et services d’installation est fournie ci-dessous. Les sous-traitants et fournisseurs suivants sont approuvés pour l’exécution de la partie des Installations indiquée. Le Soumissionnaire pourra proposer plus d’un sous-traitant ou fournisseur pour chaque élément. Composants importants des Installations Sous-traitants et fournisseurs approuvés Nationalité Section IV. Formulaires de soumission 1-86 Garanties opérationnelles des installations proposées Formulaire FONC Le Soumissionnaire doit indiquer dans la colonne de gauche du tableau ci-après, l’identification de chacune des garanties fonctionnelles demandées dans les Spécifications et indiquées par Le Maître de l’Ouvrage en référence au Facteur 1.7 (c) de la Section III, Critères d’évaluation et de qualification, et dans la colonne de droite, il devra indiquer la valeur correspondante de garantie fonctionnelle des équipements qu’il propose dans son offre. Garantie fonctionnelle [demandée par l ‘Maître de l’Ouvrage dans la Section III] 1. 2. 3. … Garantie fonctionnelle proposée par le Soumissionnaire 1-87 Section IV. Formulaires de soumission Autres – Calendrier d’exécution Non applicable. Des variantes portant sur le délai d’exécution ne sont pas permises. Section IV. Formulaires de soumission 1-88 Formulaires de qualification Afin de démontrer qu’il satisfait aux critères de qualifications requises pour exécuter le marché en conformité avec la Section III (Critères d’évaluation et de qualification), le Soumissionnaire fournira les renseignements demandés dans les formulaires de qualification ci-après. 1-89 Section IV. Formulaires de soumission Fiche de renseignements du soumissionnaire Formulaire ELI – 1.1 Date: _____________________ AOI No :_________________________ No. AAO : __________________ Page_____de______pages Nom légal du soumissionnaire : Dans le cas d’un groupement d’entreprises, consortium ou association (GECA), nom légal de chaque partie : Pays où le soumissionnaire est constitué en société : Année à laquelle le soumissionnaire a été constitué en société : Adresse légale du soumissionnaire dans le pays où il est constitué en société : Renseignements sur le représentant autorisé du soumissionnaire : Nom : Adresse : Numéro de téléphone/de télécopie : Adresse électronique : Les copies des documents originaux qui suivent sont jointes : 1. Dans le cas d’une entité unique, Statuts ou Documents constitutifs de l’entité légale susmentionnée, conformément aux dispositions des Clauses 4.1 et 4.2 des IS. 2. Dans le cas d’un GECA, lettre d’intention de former un GECA ou de signer un accord de GECA, conformément aux dispositions de l’Article 4.1 des IS. 3. Dans le cas d’une entreprise publique, tout document complémentaire qui n’est pas mentionné dans le paragraphe 1 ci-dessus et est nécessaire pour satisfaire aux dispositions de l’Article 4.5 des IS. Il est à noter qu’une autorisation écrite doit être jointe à la fiche selon l’IS 16.2 (une seule étape) ou 32.2 (deux étapes) Section IV. Formulaires de soumission 1-90 Fiche de renseignements pour chaque Partie à un GECA Formulaire ELI – 1.2 Date: _____________________ AOI No:_________________________ No. AAO: __________________ Page___________de_____pages Nom légal du soumissionnaire : Nom légal de la partie du GECA: Pays de constitution en société de la partie du GECA: Année de constitution en société de la partie du GECA : Adresse légale de la partie du GECA dans le pays de constitution en société : Renseignements sur le représentant autorisé de la partie au GECA : Nom : Adresse : Numéro de téléphone/télécopie : Adresse électronique : Les copies des documents originaux qui suivent sont jointes : 1 Statuts ou Documents constitutifs de l’entité légale susmentionnée, conformément aux dispositions des Clauses 4.1 et 4.2 des IS. 2 Dans le cas d’une entreprise publique, tout document complémentaire qui n’est pas mentionné dans le paragraphe 1 ci-dessus et est nécessaire pour satisfaire aux dispositions de l’Article 4.5 des IS. 1-91 Section IV. Formulaires de soumission Antécédents en matière de non-exécution de marchés Formulaire CON – 2 Dans le cas où l’appel d’offres a été précédé d’une préqualification, le Soumissionnaire doit utiliser ce formulaire pour effectuer les mises à jour éventuelles des renseignements présentés lors de la préqualification Nom légal du soumissionnaire : _______________________ Nom légal de la Partie au GECA : _______________ Page___de____pages Date: _____________________ No. AOI: __________________ Marchés non exécutés selon les dispositions de la Section III, Critères d’évaluation et de qualification Il n’y a pas eu de non-exécution de marché pendant la période stipulée, conformément au Facteur 2.2.1 de la Section III Marché(s) non exécuté(s) pendant la période de [nombre d’années] années stipulée à la Section III, Critères d’évaluation et de qualification, critère 2.2.1 : Année Fraction non exécutée du contrat Identification du contrat [insérer l’année] [indiquer le montant et pourcentage] Identification du marché :[indiquer le nom complet/numéro du marché et les autres formes d’identification] Nom du Maître de l’Ouvrage :[nom complet] Adresse du Maître de l’Ouvrage :[rue, numéro, ville, pays] Motifs de non-exécution :[indiquer le (les) motif(s) principal (aux)] Montant total du contrat (valeur actuelle en équivalent $US) Litiges en instance, en vertu de la Section III .3 de la Section III Litige en instance en vertu du Facteur2.2.3 de la Section III Année Règlement en pourcentage du total des actifs ______ ______ ______ ______ Identification du marché Identification du marché : Nom du Maître de l’Ouvrage : Adresse du Maître de l’Ouvrage : Objet du litige : Identification du marché : Nom du Maître de l’Ouvrage : Adresse du Maître de l’Ouvrage : Objet du litige : Montant total du marché (valeur actuelle, équivalent en $US.) ___________ ___________ Section IV. Formulaires de soumission 1-92 Situation financière Formulaire FIN – 3.1 Dans le cas où l’appel d’offres a été précédé d’une préqualification, le Soumissionnaire doit utiliser ce formulaire pour effectuer les mises à jour éventuelles des renseignements présentés lors de la préqualification Nom légal du soumissionnaire : _______________________ Date : _____________ Nom légal de la partie au GECA : ___________________ __No. AOI: ___Page___de____pages A compléter par le soumissionnaire et, dans le cas d’un GECA, par chaque partie. Données financières équivalent $US en Antécédents pour les ______ (__) dernières années (équivalent milliers d’$US) Année 1 Année 2 Année Année n Ration … moyen Information du bilan Total actif (TA) Total passif (TP) Patrimoine net (PN) Disponibilités (D) Engagements (E) Information des comptes de résultats Recettes totales (RT) Bénéfices (BAI) avant impôts On trouvera ci-après les copies des états financiers (bilans, y compris toutes les notes y afférents, et comptes de résultats) pour les années spécifiées ci-dessus et qui satisfont aux conditions suivantes : a) Ils doivent refléter la situation financière du soumissionnaire ou de la Partie au GECA, et non pas celle de la maison-mère ou de filiales b) Les états financiers passés doivent être vérifiés par un expert-comptable agréé c) Les états financiers doivent être complets et inclure toutes les notes qui leur ont été ajoutées d) Les états financiers doivent correspondre aux périodes comptables déjà terminées et vérifiées (les états financiers de périodes partielles ne seront ni demandés ni acceptés) 1-93 Section IV. Formulaires de soumission Chiffre d’affaires annuel moyen Formulaire FIN – 3.2 Dans le cas où l’appel d’offres a été précédé d’une préqualification, le Soumissionnaire doit utiliser ce formulaire pour effectuer les mises à jour éventuelles des renseignements présentés lors de la préqualification Nom légal du soumissionnaire : ___________________________ Nom légal de la partie au GECA : _________________ Date: ______________ No. AOI: ___ Données sur le chiffre d’affaires annuel Année Montant et monnaie Equivalent $US __________________ _________________________________________ __________________ _________________________________________ __________________ _________________________________________ __________________ _________________________________________ __________________ _________________________________________ *Chiffre _________________________________________ d’affaires moyen des activités de construction __________________ *Le chiffre d’affaires annuel moyen des activités de construction est calculé en divisant le total des paiements ordonnancés pour les travaux en cours par le nombre d’années spécifié dans la Section III, Facteur 2.3.2. Section IV. Formulaires de soumission 1-94 Capacité de financement Formulaire FIN 3.3 Indiquer les sources de financement (liquidités, actifs réels non grevés, lignes de crédit et autres moyens financiers nécessaires pour les besoins de trésorerie liés aux travaux afférents au(x) marché(s) considéré(s), nets des engagements pris par le Soumissionnaire au titre d’autres marchés comme requis à la Section III, Critères d’évaluation et de qualification. Source de financement 1. 2. 3. 4. Montant ($US équivalents) 1-95 Section IV. Formulaires de soumission Marchés/Travaux en cours Formulaire MTC Les Soumissionnaires et chaque partenaire de GECA doivent fournir les renseignements concernant leurs engagements courants pour tous les marches attribués, ou pour lesquels ils ont reçu une notification d’attribution, lettre de marché, etc.…, ou pour les marchés en voie d’achèvement, mais pour lesquels un certificat de réception opérationnelle sans réserve n’a pas été émis par le Maître de l’Ouvrage. Intitulé du marché Maître de Valeur des travaux Date d’achèvement l’Ouvrage, restant à exécuter prévue contact ($US équivalents) adresse/tél/téléco pie Montant moyen mensuel facture au cours des 6 derniers mois ($US/mois) 1. 2. 3. 4. 5. etc. Dans le cas où l’appel d’offres a été précédé d’une préqualification, le Soumissionnaire doit utiliser ce formulaire pour effectuer les mises à jour éventuelles des renseignements présentés lors de la préqualification Section IV. Formulaires de soumission 1-96 Expérience générale Formulaire EXP – 2.4.1 Dans le cas où l’appel d’offres a été précédé d’une préqualification, le Soumissionnaire doit utiliser ce formulaire pour effectuer les mises à jour éventuelles des renseignements présentés lors de la préqualification Nom légal du soumissionnaire : ___________________________ Nom légal de la partie au GECA : ______________ _________ Mois/ Mois/ Identification du marché année de année départ* final(e) ______ ______ ______ ______ ______ ______ ______ ______ ______ ______ ______ ______ Nom du marché : Brève description des Travaux soumissionnaire : Nom du Maître de l’Ouvrage : Adresse : Nom du marché : Brève description des Travaux soumissionnaire : Nom du Maître de l’Ouvrage : Adresse : Nom du marché : Brève description des Travaux soumissionnaire : Nom du Maître de l’Ouvrage : Adresse : Nom du marché : Brève description des Travaux soumissionnaire : Nom du Maître de l’Ouvrage : Adresse : Nom du marché : Brève description des Travaux soumissionnaire : Nom du Maître de l’Ouvrage : Adresse : Nom du marché : Brève description des Travaux soumissionnaire : Nom du Maître de l’Ouvrage : Adresse : Date: __________ No. AOI: ____Page___de___pages Rôle soumissionnaire réalisés par le ______________ réalisés par le ______________ réalisés par le ______________ réalisés par le ______________ réalisés par le ______________ réalisés par le ______________ *Inscrire l’année civile en commençant par la plus ancienne, et avec au moins neuf (9) mois d’activité par contrat. du 1-97 Section IV. Formulaires de soumission Expérience spécifique Formulaire EXP – 2.4.2 (a) Dans le cas où l’appel d’offres a été précédé d’une préqualification, le Soumissionnaire doit utiliser ce formulaire pour effectuer les mises à jour éventuelles des renseignements présentés lors de la préqualification Nom légal du soumissionnaire : ___________________________ Date: _____________________ Nom légal de la partie au GECA : ____________________ No. AOI : ___Page___de___pages Numéro de marché similaire : ___ de___requis Information Identification du marché Date d’attribution Date d’achèvement _______________________________________ _ _______________________________________ _ _______________________________________ _ Rôle dans le marché Ensemblier Sous-traitant Entrepreneur Montant total du marché _____________________ $US_______ Dans le cas d’une partie à un GECA ou d’un sous-traitant, préciser la participation __________% ____________ $US_______ au montant total du marché _ Nom du Maître de l’Ouvrage : _______________________________________ _ Adresse : _______________________________________ _ Numéro de téléphone/télécopie : _______________________________________ Adresse électronique : _ _______________________________________ _ _______________________________________ _ Section IV. Formulaires de soumission 1-98 Expérience spécifique (suite) Formulaire EXP – 2.4.2 (a) (suite) Nom légal du soumissionnaire : ___________________________ Page____de_____pages Nom légal de la partie au GECA : ___________________________ No. du marché similaire : ____de____requis Description de la similitude conformément au Facteur 2.4.2 (a) de la Section III : Information Montant _________________________________ Taille physique _________________________________ Complexité _________________________________ Méthodes/Technologie _________________________________ Autres caractéristiques _________________________________ 1-99 Section IV. Formulaires de soumission Expérience spécifique dans les activités principales Formulaire EXP – 2.4.2 (b) Dans le cas où l’appel d’offres a été précédé d’une préqualification, le Soumissionnaire doit utiliser ce formulaire pour effectuer les mises à jour éventuelles des renseignements présentés lors de la préqualification Nom légal du soumissionnaire : ___________________________ Nom légal de la partie au GECA : ____________________ ____ Page____de_____pages Date: _____________________ No. AOI: __________________ Information Identification du marché Date d’attribution Date d’achèvement _______________________________________ ___________________________________________ ___________________________________________ Rôle dans le marché Entrepreneur Montant total du marché Dans le cas d’une partie au GECA ou d’un sous-traitant, préciser la participation au montant total du marché Nom du Maître de l’Ouvrage : Adresse : ____________________________ $US_________ ____________ % $US_________ Numéro de téléphone/télécopie : Adresse électronique : Ensemblier _____________ Sous-traitant ___________________________________________ ___________________________________________ ___________________________________________ ___________________________________________ ___________________________________________ Section IV. Formulaires de soumission 1-100 Expérience spécifique dans les activités principales (suite) Formulaire EXP – 2.4.2 (b) (suite) Nom légal du soumissionnaire : ___________________________ Page____de_____pages Nom légal de la partie au GECA : ___________________________Nom légal ___________________________ Information Description des principales activités conformément au Facteur 2.4.2 (b) de la Section III : Montant Taille physique Complexité Méthodes/Technologie Autres caractéristiques du sous-traitant : 1-101 Section V. Pays Eligibles Section V. Pays Eligibles Conditions d’origine applicables aux Biens, Travaux et Services connexes pour les acquisitions financées par la Banque A. Dispositions du Paragraphe 1.6 des Règles et Procédures applicables aux acquisitions de Biens et Travaux de la Banque 1.6 Le Fonds africain de développement (FAD) autorise les entreprises et ressortissants de tous les pays à offrir des biens, travaux et services (autres que des services de consultants) dans le cadre des opérations financées sur les ressources du FAD. Toutefois, le produit de tout prêt, investissement ou autre financement dans le cadre des opérations de la Banque africaine de développement (BAD) et du Fonds spécial du Nigeria (FSN), servira à l’acquisition de biens et des travaux, y compris les services connexes, fournis par des soumissionnaires originaires de pays membres éligibles13 14. Toutes conditions de participation à un marché doivent être limitées à celles qui sont essentielles pour assurer que le soumissionnaire possède les capacités requises pour exécuter le contrat concerné. Dans le cas des opérations financées à partir des ressources de la BAD et du FSN, les soumissionnaires originaires de pays non membres ne sont pas admis, même s’ils proposent lesdits biens, travaux et services connexes (y compris le transport et l’assurance) à partir de pays membres éligibles. Toute dérogation à cette règle ne se fera que conformément aux dispositions des articles 17.1(d) de l’Accord portant création de la Banque africaine de développement, et 4.1 de l’Accord portant création du Fonds spécial du Nigeria. B. Dispositions de l’Annexe 4 des Règles et Procédures applicables aux acquisitions de Biens et Travaux de la Banque Généralités 1. Les critères d’éligibilité à la participation à la fourniture de biens, travaux et services connexes dans le cadre de projets et de prêts financés par la BAD et le FSN, découlent des dispositions de l’Accord portant création de la Banque africaine de développement en son Article 17.1(d), et de l’Accord portant création du Fonds Spécial du Nigeria (FSN), en son Article 4.1. Les exigences ci-dessus consacrent deux types de critères d’éligibilité : 1. L'éligibilité du soumissionnaire ; 2. L'éligibilité des biens, des travaux et des services connexes. Éligibilité du soumissionnaire 2. L'éligibilité du soumissionnaire doit être fonction de sa nationalité, conformément aux Règles ci-après : 1. 13 Personne physique : une personne physique est éligible si elle est ressortissante d'un pays membre de la Banque ou d'un État participant du Fonds. Lorsqu'une personne Voir Annexe 4 pour des informations complémentaires sur l’éligibilité. « Pays membres éligibles » ou « pays membres » signifie : (a) dans le cas de la Banque africaine de développement et du Fonds spécial du Nigéria, les Pays Membres de la Banque africaine de développement. 14 Section V. Pays Eligibles 1-102 a plus d'une nationalité, elle n’est éligible que si le pays d'origine indiqué sur son offre est membre de la Banque ou d’un État participant du Fonds 2. Personne morale : une personne morale est éligible à condition de satisfaire aux critères suivants : 1. elle a été constituée dans un pays membre de la Banque ou dans un État participant du FAD ; 2. elle a la nationalité d'un pays membre de la Banque ou d'un État participant du Fonds, telle que déterminée par la législation du lieu de sa constitution ; 3. son principal centre d’activités se trouve dans un pays membre de la Banque ou dans un État participant du Fonds. 3. Groupements et associations : un groupement, partenariat ou une association non formé(e) en société n'est éligible que si 60 % au moins des membres (personnes physiques ou morales) sont des particuliers ou des personnes morales éligibles. Éligibilité des biens, travaux et services connexes 3. Pour être éligibles, les biens à fournir doivent être extraits, cultivés ou produits dans un pays membre dans la forme où ils sont achetés. 4. Pour les marchés de travaux qui peuvent comprendre des travaux de génie civil, de construction d'usines ou des contrats clés en main, l'entrepreneur doit satisfaire aux critères d'éligibilité nationale soit en tant que personne physique, ou comme société, groupements ou association. Le personnel, les équipements et les matériaux nécessaires à l'exécution des travaux doivent provenir de pays membres. 5. Pour les marchés attribués sur la base de coût-assurance-fret (CIF) ou port et assurance payés (CIP), les soumissionnaires pourront librement prendre les dispositions nécessaires au transport maritime ou autre, ainsi qu’à l’assurance correspondante, auprès de tout pays membre éligible. D’autre part, lorsque les biens sont acheminés sur la base FOB et que la Banque a accepté de financer à part le transport et l'assurance qui font l’objet d’un contrat séparé, la Banque doit s'assurer que ces services sont fournis par des prestataires éligibles originaires de pays membres. C. Pays éligibles Pays membres régionaux Pays membres non régionaux 29 Madagascar 1 Allemagne 30 Malawi 2 Arabie Saoudite 31 Mali 3 Argentine 32 Mauritanie 4 Autriche 33 Maroc 5 Belgique 1 Afrique du Sud 2 Algérie 3 Angola 4 Bénin 5 Botswana 1-103 Section V. Pays Eligibles 34 Mozambique 6 Brésil 35 Namibie 7 Canada 36 Niger 8 Chine 37 Nigéria 9 Corée 38 Ouganda 10 Danemark 39 République de Guinée Equatoriale 11 Émirats arabes unis 40 République Démocratique du Congo 12 Espagne 40 Rwanda 13 Etats-Unis d'Amérique 41 São Tomé et Príncipe 14 Finlande 42 Sénégal 15 France 43 Seychelles 16 Inde 44 Sierra Leone 17 Italie 45 Somalie 18 Japan 46 Soudan 19 Koweït 47 Sud-Soudan 20 Luxembourg 48 Swaziland 21 Norvège 49 Tanzanie 22 Pays-Bas 50 Tchad 23 Portugal 51 Togo 24 Royaume-Uni 52 Tunisie 25 Suède 53 Zambie 26 Suisse 54 Zimbabwe 27 Turquie 6 Burkina Faso 7 Burundi 8 Cameroun 9 Cabo Verde 10 Centrafrique 11 Comores 12 Congo 13 Côte d'Ivoire 14 Djibouti 15 Égypte 16 Érythrée 17 Éthiopie 18 Gabon 19 Gambie 20 Ghana 21 Guinée 22 Guinée-Bissau 23 Île Maurice 24 Kenya 26 Lesotho 27 Libéria 28 Libye 2-104 PARTIE 2 - Exigences du Maître de l’Ouvrage Section VI. Spécifications Section VI. Spécifications 105 106 Section VI. Spécifications 1 Description des installations et services à fournir par l’Entrepreneur 1.1 Contexte Le projet Yeleen du Plan solaire Burkina, prévoit de créer trois centrales photovoltaïques « régionales » à Dori (6 MWc), Diapaga (2 MWc) et Gaoua (1 MWc). Les centrales PV seront raccordées au réseau moyenne tension faisant partie du réseau national interconnecté (RNI). Des terrains ont été mis à disposition dans chacune des localités. 1.2 Introduction Le présent Dossier d’Appel d’Offres (DAO) est relatif à la construction clé-en-main des centrales photovoltaïques de Dori (6 MWc), Diapaga (2 MWc) et Gaoua (1 MWc) y compris les installations moyenne tension pour leur raccordement au réseau existant (postes de livraison et lignes 33 kV) Le projet comprend la conception, la fourniture, l’installation et la mise en service de : Lot 1 : Centrale Photovoltaïque de 6 MWc à Dori y compris son raccordement au réseau MT existant Lot 2 : Centrale Photovoltaïque de 2 MWc à Diapaga y son raccordement au réseau MT existant Lot 3 : Centrale Photovoltaïque de 1 MWc à Gaoua y compris son raccordement jusqu’au tableau HTA de la centrale thermique existante. Le Constructeur est responsable de la réalisation de l’ensemble des installations et de leurs interconnections pour chaque lot qui lui est attribué. Section VI. Spécifications 107 2 Spécifications environnementales, sociales, de sécurité et de santé de gestion des travaux Les présentes clauses E&S viennent en complément du PGES qui comporte et présente l’ensemble des mesures définies dans le processus d’EIES pour la maitrise des impacts E&S en phase travaux et exploitation et la coordination et répartition des responsabilités entre les différentes parties prenantes impliquées dans le projet. 2.1 Dispositions préalables pour l’exécution des travaux 2.1.1 Responsabilités Conformément à ses obligations définies dans le cadre du Marché, l'Entrepreneur planifie, exécute et documente les travaux de construction en conformité avec les présentes spécifications HSES. Les spécifications HSES portent sur : la protection de l'environnement naturel (eau, air, sol, végétation, diversité biologique) des zones à l’intérieur des zones d’activités et leurs environs, y compris mais sans s’y limiter les routes d’accès, carrières, zones d'emprunts ou de dépôt, bases vie ou lieux de stockage. les conditions de sécurité et de santé à respecter pour la main-d'œuvre de l'Entrepreneur et de toute autre personne présente dans les zones d’activités ou le long des accès. les pratiques de travail et la protection des personnes et populations vivant à l'extérieur des zones d’activités mais exposées aux nuisances générées par les travaux. Les présentes spécifications HSES s'appliquent à l'Entrepreneur et à tous ses sous-traitants contractualisés pour l’exécution des travaux. Lors du suivi de l’avancée des travaux et la réception des installations, le maitre d’ouvrage et les bailleurs exigeront que les prescriptions citées dans les paragraphes qui suivent soient mises en œuvre et respectées. Le prononcé de la réception est subordonné à la bonne mise en œuvre de ce système de gestion environnemental et social. NB : la zone d’activités désigne l’aire dans laquelle l’Entrepreneur doit se conformer aux obligations environnementales, sociales, santé et sécurité définies ici et qui désigne : (i) les terrains sur lesquels seront réalisés les travaux et les ouvrages, (ii) les terrains nécessaires aux installations de chantier (bases-vie, ateliers, bureaux, zones de stockage, production de béton…) et comprenant les voies d’accès ou tout autre lieu spécifiquement désigné dans le marché comme zone d’activités. 108 Section VI. Spécifications 2.1.2 Respect des lois et réglementations nationales L’Entrepreneur et ses sous-traitants doivent connaître, respecter et appliquer liés aux aspects de protection de l'environnement (eau, air, sols, bruit, végétation, faune, flore, déchets, nappes souterraines) et à la protection des personnes (droit du travail, peuples autochtones, normes d'exposition au travail, autres). L’Entrepreneur liste dans son plan de gestion environnementale et sociale des travaux (PGESTravaux) les textes, normes et autres contraintes règlementaires et précise les moyens mis en œuvre pour s'y conformer et assumer la responsabilité de toute réclamation liée au non-respect de l’environnement. Les standards nationaux et internationaux, guides et codes de pratiques de l’industrie, suivis pour la conduite des travaux, sont également présentés. Les standards internationaux cités ci-dessus sont : Banque Mondiale, dont l'IFC et ses Directives Environnementales, Sanitaires et Sécuritaires accessible à l’adresse http://www.ifc.org/ehsguidelines Sur des aspects non traités dans le document de l’IFC, les normes, valeurs guides, standards, seuils et concentrations de rejets les plus stricts des institutions suivantes s’appliqueront : Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ; Organisation Internationale du Travail (OIT) Dutch Standard 2.1.3 Permis et autorisations avant les travaux Toute réalisation de travaux doit faire l’objet d’une procédure préalable d’information et d’autorisations administratives. Avant de commencer les travaux, l’Entrepreneur doit se procurer tous les permis nécessaires pour la réalisation des travaux prévus dans le contrat du projet solaire, et notamment les autorisations délivrées par les collectivités locales et les services forestiers (pour le déboisement, l’élagage, etc.). 2.1.4 Réunion de démarrage des travaux Avant le démarrage des travaux, l'Entrepreneur, sous la supervision du maître d’ouvrage, doivent organiser des réunions avec les autorités, les représentants des riverains / les riverains situées dans la zone du projet et les services techniques compétents, pour les informer de la consistance des travaux à réaliser et leur durée, des itinéraires concernés et les emplacements susceptibles d'être affectés. Cette réunion permettra aussi à l’Entrepreneur de recueillir les observations des populations, de les sensibiliser sur les enjeux environnementaux et sociaux et sur leurs relations avec les ouvriers. 2.1.5 Préparation et libération du site L’Entrepreneur devra informer les populations concernées avant toute activité de destruction de champs, vergers, maraîchers requis dans le cadre du projet. La libération de l’emprise doit se faire selon un calendrier défini en accord avec les populations affectées et le Maître d’ouvrage. L’Entrepreneur doit savoir que le périmètre d’utilité publique lié à l’opération est le périmètre susceptible d’être concerné par les travaux. Les travaux ne peuvent débuter dans les zones Section VI. Spécifications 109 concernées par les emprises privées que lorsque celles-ci sont libérées à la suite d’une procédure d’acquisition. Avant l’installation et le début des travaux, l’Entrepreneur doit s’assurer que les indemnisations/compensations sont effectivement payées aux ayant-droit par le Maître d’ouvrage. 2.1.6 Études complémentaires Investigation géophysique détaillée L’entrepreneur est tenu de réaliser des investigations géophysiques pour déterminer le ou les emplacements hydrogéologiquement favorables pour l’implantation des forages nécessaires pour l’approvisionnement en eau pour les besoins du chantier et de l’exploitation. Les besoins et débits sont présentés dans le tableau qui suit. Géologie Besoins journaliers (m3) Débit horaire d'exploitation (m3) Débit horaire à la foration (m3) Taux de succès pour obtention du débit Qualité eau Diapaga Socle Birrimien 12 1,5 2,5 50% Bonne Dori Granite à biotite 13,5 1,7 2,7% 50% Problème arsenic Gaoua Socle Birrimien 12 1,5 2,5 64% Bonne 2.1.7 PGES travaux L’Entrepreneur doit établir et soumettre, à l'approbation du Maître d’ouvrage et aux partenaires techniques et financiers, son plan de gestion environnementale et sociale travaux qui définit en détail l’ensemble des mesures organisationnelles et techniques qu'il met en œuvre et met à jour pour satisfaire aux obligations des présentes spécifications HSES. Le PGES-Travaux couvre toute la période qui s’étend de la date de signature du marché à la date d’émission du certificat de bonne fin par le maître d’ouvrage et doit être transmis par l’entrepreneur au plus tard un mois après la date de signature de l’acte d’engagement. Aucun travail physique ou activité ne doit commencer sur la zone d’activités avant que le PGESTravaux correspondant ne soit approuvé par le maître d’ouvrage. Une trame type du PGES travaux est proposée en annexe. 2.2 Système de gestion environnementale et sociale 2.2.1 Ressources affectées L'Entrepreneur nomme un Manager hygiène sécurité environnement & santé, responsable de la mise en œuvre des présentes spécifications HSES basé de manière permanente sur la zone d’activités pour la durée entière des travaux, de la mobilisation dans le pays jusqu’à l’émission du certificat de réception. 110 Section VI. Spécifications Cette personne a le niveau hiérarchique suffisant dans l'organisation de l'Entrepreneur pour arrêter les travaux si elle le juge nécessaire en cas de non-conformité de niveau 3 ou 4, et pour mobiliser les engins, personnels et équipements pour mettre en œuvre toute mesure de correction jugée nécessaire. Les agents E&S sont le relais du manager HSES au sein des entreprises de travaux. Ils ont pour rôle de veiller à ce que les travaux soient conduits en conformité avec les présentes spécifications et d'alerter le manager HSES en cas de non-conformité. L'Entrepreneur nommera également un responsable des relations avec les parties prenantes extérieures : communautés locales, autorités administratives, autres acteurs économiques. Le responsable des relations avec les parties prenantes extérieures peut être la même personne que le manager HSES dans la mesure où il dispose des compétences appropriées et suffisantes pour mener à bien le travail. Il se fera connaître dès le démarrage des travaux par les responsables administratifs des collectivités locales, qui disposent de ses coordonnées téléphoniques pour le contacter en cas de problème lié à la conduite des travaux ou au comportement du personnel de l'Entrepreneur, à l’intérieur ou à l’extérieur des zones d’activités. L’équipe HSES de l’entrepreneur devra être dotée de ressources garantissant une autonomie d'action (véhicule, poste de travail informatique complet, équipement de téléphonie adapté, GPS et appareil photos). 2.2.2 Inspection et non-conformités Le manager HSES réalise une fois par semaine conjointement avec le maître d’ouvrage une inspection HSES des zones d’activités. Chaque inspection hebdomadaire donne lieu à un compte-rendu écrit sous une forme approuvée par le maître d’ouvrage, des situations de nonconformité avec les présentes spécifications HSES observées sur le ou les zones d’activités. Les non conformités sont illustrées visuellement par photographie numérique légendée de sorte que le lieu, la date de l'inspection et la non-conformité illustrée soient explicites. Elles feront l’objet d’un traitement adapté à la gravité de la situation. Les non-conformités seront réparties en 4 catégories : non-conformité de niveau 1. Ce niveau n’entraîne qu’une notification dans le rapport d’observation et sont généralement notifiées par les agents E&S présents sur site quotidiennement. La multiplication de notifications d’observation sur une zone d’activités, ou bien la non prise en compte de la notification d’observation par l’entrepreneur, peut élever la notification d’observation au niveau de non conformités de niveau 2. non-conformité de niveau 2 : pour les non conformités n’entraînant pas de risque grave et immédiat pour l’environnement, la santé, de risque social ou pour la sécurité ; la non-conformité devra être résolue dans un délai de cinq (5) jours. L’entrepreneur adressera au maître d’ouvrage le rapport de résolution du problème. Dans tous les cas, toute non-conformité de niveau 2 non corrigée dans un délai de un (1) mois sera élevée au niveau 3. non-conformité de niveau 3 : applicable à toute non-conformité qui présente un risque aux conséquences majeures sur la santé, et/ou l’environnement, le social ou la sécurité. La résolution devra se faire dans un délai de trois (3) jours. Le maitre d’ouvrage doit Section VI. Spécifications 111 en être immédiatement averti et l’entrepreneur adressera son rapport de résolution, une visite du maitre d’ouvrage pourra être organisée pour s’assurer du règlement effectif de la non-conformité. Toute non-conformité de niveau 3 non corrigée dans un délai de un (1) mois sera élevée au niveau 4. non-conformité de niveau 4 : applicable à toute non-conformité ayant entrainé un dommage pour la santé ou l’environnement ou présentant un risque élevé pour la sécurité ou un risque social élevé. Le niveau hiérarchique le plus élevé de l’entrepreneur et du maître d’ouvrage sont informés immédiatement et l’entrepreneur dispose de vingt-quatre (24) heures pour sécuriser la situation. Une non-conformité de niveau 4 entraine la suspension du paiement du décompte suivant jusqu’à résolution de la non-conformité. Si la situation l’exige, le manager HSES pourra ordonner de suspendre les travaux dans l’attente de la résolution de la non-conformité. 2.2.3 Communication et reporting Les points clés en matière de communication interne entre les parties intéressées sont les suivant : Origine Destinataire Fréquence Objet AES MHSES Mensuelle Transmission des non-conformités observées sur site et les formations effectuées par le personnel MHSES RHSE Mensuelle Rapport d’activité mensuel MHSES / AES RHSE Bi- mensuelle Mise à jour du programme de construction et des activités de construction spécifiques à venir, directives particulières RHSE MHSES / AES Bi-mensuelle Notification particulière sur le programme d’activité AES MHSES / RHSE Immédiate Évènement environnemental et social important observé ou problème particulier demandant une aide technique MHSES RHSE Ad hoc Besoin supplémentaire en terrain – notification de modification des techniques de construction Note : RHSE (responsable HSE de la Sonabel) - MHSES (manager HSES de l’EPC) - AES (agent environnement & social des autres entreprises) Les rapports mensuels sont soumis au plus tard 7 jours ouvrables après l’échéance du mois concerné. Il contient les informations suivantes : liste du personnel HSES présents en fin de mois ; travaux réalisés pendant le mois ; inspections réalisées (localisation et fréquence) ; non-conformités détectées dans le mois et description de l’analyse des causes correspondantes et des mesures correctives mises en place ; description des activités réalisées et mesures prises pendant la période pour remédier aux non-conformités et gérer les risques et impacts environnementaux, sociaux, de santé et de sécurité; description des actions engagées avec les acteurs extérieurs aux travaux : populations riveraines, autorités locales, agences gouvernementales ; 112 Section VI. Spécifications résultats du suivi des indicateurs suivants : o qualité des effluents ; o qualité de l’eau potable ; o production de déchets dangereux et non-dangereux ; o émissions atmosphériques et de bruit ; o recrutements, nombre de postes et nombre d'heures de travail réalisées par le personnel local de l’Entrepreneur ; o statistiques sécurité & santé, y compris l’analyse des causes correspondantes et les mesures correctrices appliquées. A noter que le maitre d’ouvrage doit être averti dans l'heure qui suit l'évènement, de tout accident corporel grave sur un membre du personnel, un visiteur ou tout autre tiers, causé / ou aurait pu être causé par la conduite des travaux ou le comportement du personnel de l'Entrepreneur. grèves ou conflits sociaux, protestations et plaintes. état des activités de formation (sujet, nombre et durée des sessions, nombre de participants) ; programme prévisionnel d’action environnementale, sociale, de santé et sécurité pour le mois à venir. 2.2.4 Sanction et réception des travaux En application des dispositions contractuelles, le non-respect des clauses environnementales et sociales, dûment constaté par le Maître d’ouvrage, peut être un motif de résiliation du contrat. Le non-respect des présentes clauses expose L’Entrepreneur au refus de réception provisoire ou définitive des travaux par la Commission de réception. L’exécution de chaque mesure environnementale et sociale peut faire l’objet d’une réception partielle impliquant les services compétents concernés. 2.3 Protection de l’environnement 2.3.1 Protection des zones adjacentes A l'exception des voies d'accès ou sauf instruction contraire du maître d’ouvrage, les limites des zones d’activités terrestres sont matérialisées et physiquement délimitées au sol par une clôture, un ruban ou un grillage sur l'ensemble du périmètre des installations. Des panneaux ou tout autre signal ne laissant aucune interprétation possible sur la localisation des limites de la zone d’activités sont installés. Toutes les activités de construction doivent être menées à l'intérieur des limites. L’entrepreneur met en place des moyens de protection pour éviter ou minimiser les effets négatifs sur la végétation, les sols, les eaux souterraines et de surface, la biodiversité, le drainage naturel et la qualité de l'eau dans la zone des travaux. Utiliser des méthodes de construction pour Section VI. Spécifications 113 minimiser les impacts dans la mesure du possible, dont la restriction des activités d'excavation pendant les périodes de pluies intenses. L'Entrepreneur documente à l'aide de photographies en couleur, datées et géo-référencées la situation de tous les zones d’activités et zones adjacentes, depuis un point de vue et selon un angle, constants, du démarrage des travaux jusqu'à l’émission du certificat de bonne fin. La situation des zones d’activités est ainsi documentée au minimum aux étapes suivantes : avant perturbation des zones d’activités au démarrage des travaux ; après les travaux mais avant le démarrage des activités de remise en état ; après les activités de remise en état, et le cas échant de revégétalisation, et avant l’émission du certificat de réception des ouvrages ; après la fin de la période de la période de garantie et avant l’émission du certificat de bonne fin. 2.3.2 Erosion et sédimentation Terres décapées : La gestion des terres superficielles (terres arables) décapées par toute activité de terrassement et d’extraction de matériaux devra prévoir son stockage dans des endroits déterminés en amont, séparée des terres stériles sous-jacentes et sa remise en place pour favoriser la restauration des terrains en fin de travaux. Les bases de dépôts ne devront pas être localisées à proximité de zones drainantes, en eau ou pas au moment du chantier. Si besoin la pose de barrières à sédiments devra être envisagée, notamment sur les terrains nus présentant une pente supérieure à 15 %. Elles seront installées au pied de ces zones afin de collecter les matériaux arrachés. Par mesure de sécurité (afin d’éviter les risques d’éboulement), les dépôts ne devraient pas excéder six mètres de hauteur, leur pente ne pas excéder 1,5H : 1V et être équipés d’une risberme à mi-hauteur (trois mètres) pour les dépôts de matériaux meubles. Les terres excavées polluées seront gérées conformément aux directives du plan de gestion des déchets. Gestion équilibrée des terres : L’équilibre déblais-remblais sera recherché au maximum. Dans le cas d’excédent, les terres seront stockées conformément aux spécifications décrites ci-dessus et la moins pénalisante en matière d’occupation des sols en attendant leur réutilisation par ailleurs. Les terres en surplus pourront être mises à la disposition des communes pour une utilisation en remblai tout venant pour le nivellement des rues dégradées. En cas de déficit de matériaux, les remblais supplémentaires proviendront impérativement de carrières existantes dans la région et disposants de l’agrément d’exploitation de l’état. Aucune nouvelle zone d’emprunt ne sera créée pour l’occasion. Compaction des sols et drainage : 114 Section VI. Spécifications Les zones à stabiliser seront au préalable balisées (pistes d’accès, zones de travaux, zones de stockage) de manière à éviter toute compaction de sol inutile à l’extérieur de l’emprise du chantier et il sera interdit d’en sortir. L’entrepreneur est tenu d’équiper le site d’un système de collecte des eaux de ruissellement. Ces systèmes pourront s’apparenter à des fossés d’infiltration créés le long des pistes de service dans lesquels l’eau transitera de manière gravitaire et débouchera dans les linéaires de drainage existant du site. Des barrières à sédiments permettant l’abattement de la teneur en sédiments contenus dans les eaux sera mis en place dans (i) les pentes supérieures à 20%, et (ii) les terrains perturbés par les travaux ou les matériaux stockés exposés à une érosion en nappe ou en rigole. Les barrières à sédiments sont posées dans la pente ou à la base de celle-ci, pour protéger le drainage naturel d'une sédimentation supérieure aux conditions sans travaux. Elles respectent les principes suivants : o fabriquées en géotextile ou ballots de paille ou tout autre moyen préalablement approuvé par le maitre d’ouvrage ; o mises en place avant le début des travaux et le décapage des sols ; o installées, nettoyées, entretenues et remplacées selon les recommandations du fabricant ; o la superficie de drainage ne dépasse pas 1000 m²/30 m de barrière, la longueur de pente derrière la barrière est inférieure à 30 m, non utilisées pour des débits supérieurs à 30 l/s. A noter qu’il s’agira en premier lieu d’éviter autant que possible la réalisation des travaux en période de saison des pluies ou après d’importantes précipitations, de manière à minimiser les perturbations du schéma d’organisation des eaux pluviales et les phénomènes d’érosion favorisés par des sols mis à nu. De manière spécifique : Les zones de dépôt de matériaux meubles qui ne seront pas remobilisés avant 60 jours feront l’objet d’une couverture mince de terre végétale afin de favoriser le développement d’une végétation herbacée. Les autres zones de dépôt temporaires seront protégées sur leurs versants par une couverture synthétique. Afin de s’assurer du bon état du réseau de drainage, des observations visuelles mensuelles en saison des pluies ou après une période de fortes pluies seront effectuées pour s’assurer du bon fonctionnement hydrologique des ruisseaux et de l’absence de problème d’érosion. 2.3.3 Effluents et ruissellements Les effluents sont constitués de tout rejet liquide, infiltrations comprises, issus des zones d’activités véhiculant une charge polluante. Aucun effluent n'est rejeté par l'Entrepreneur dans les cours d'eau, les sols, les plans d'eau et les eaux marines sans qu'un traitement préalable et Section VI. Spécifications 115 sans que des mesures de suivi de l'efficacité de ce traitement, ne garantissent l'absence de charge polluante. Une charge est polluante en un composant organique ou chimique donné lorsqu'elle dépasse les seuils admissibles reconnus pour ce composant selon les dispositions définies au § 0. L'Entrepreneur réalise, ou fait réaliser à sa charge, le suivi de la qualité des effluents. Dans le premier cas, l'Entrepreneur dote en compétence et en équipement le manager HSES pour la mesure in situ et l'analyse en laboratoire des paramètres de suivi. Dans le second cas, l'Entrepreneur établit un contrat de sous-traitance avec une société accréditée par l'autorité nationale pour cette activité. L'Entrepreneur liste, localise, caractérise (débit, qualité attendue, fréquence de rejet) toutes les sources d'effluents et les points d'exutoire dans le milieu naturel dans le(s) plan(s) de protection de l'environnement de la zone d’activités. Tous les mois, l'Entrepreneur soumet dans son rapport d’activité un rapport de suivi de la qualité des effluents dans lequel sont documentés, pour chaque point de rejet d'effluent : (i) les débits moyens rejetés, (ii) les fréquences et durées de rejet durant le mois écoulé, et (iii) la qualité physico-chimique de l'effluent rejeté, pour les paramètres de conformité correspondant. Les plateformes où sont installés les groupes électrogènes, les dépôts de carburants et les stations de ravitaillement en hydrocarbures sont imperméabilisées et drainées vers un dispositif de déshuilage pour un abattement de la pollution conforme. De manière spécifique : L’entrepreneur est tenu d’aménager / renforcer les drainages sur le site solaire, notamment sur Gaoua et Dori : se reporter aux plans d’implantation fournis en annexe du DAO. Mise en place des fossés d’infiltration des eaux pluviales le long des pistes de service. Les écoulements saisonniers de type « cours d’eau naturel » seront maintenus et aucune table ne sera implantée dessus. Des haies végétales seront plantées perpendiculairement à ces cours d’eau pour limiter les vitesses d’écoulement (déjà faible) et éviter les phénomènes d’érosion (sous la responsabilité du maitre d’ouvrage). Se reporter aux plans d’implantation fournis en annexe du DAO L’entrepreneur est tenu de gérer les rejets des eaux pompées en fond de fouille conformément aux spécifications définies aux § 2.3.2 et 2.3.3. L’entrepreneur est tenu de proposer un programme d’analyse de ces effluents avant rejet qui doit à minima prendre en compte : o température et pH ; o matières en suspension ; o demande Chimique en oxygène (DCO) ; o demande Biologique en oxygène à 5 jours (DBO5) ; o bactéries coliformes totaux ; o azote total, nitrites et nitrates ; 116 Section VI. Spécifications o phosphate et phosphore total Pour les eaux issues des zones d’entretien et de lavage des véhicules (uniquement en phase de construction), les analyses se concentreront sur les matières en suspension et les hydrocarbures totaux.. 2.3.4 Emissions dans l’air et poussières L’entrepreneur respecte les seuils issus de la réglementation nationale (décret n°2001185/PRES/PM/MEE du 7 mai 2001 portant fixation des normes de rejets de polluants dans l’air, l’eau et le sol) et des bonnes pratiques internationales. L'Entrepreneur utilise des équipements et adopte des méthodes de construction et de transport qui n'émettent pas dans l'atmosphère des charges polluantes supérieures aux seuils préconisés par les normes nationales ou les standards internationaux. La flotte de véhicules et les équipements émetteurs de gaz de combustion sont entretenus selon la fréquence et la méthode spécifiées par le constructeur. Concernant la poussière liée au trafic routier, l’entrepreneur : limite les vitesses de circulation (cf. § 2.4.3) ; arrose régulièrement les chaussées (soit au moins quatre fois par jour dans les périodes sans pluie quotidienne) dans toutes les zones sensibles à proximité d’habitations. L'Entrepreneur décrit dans le PGES-Travaux les sections de routes ciblées pour l'arrosage et les méthodes et fréquences d'arrosage envisagées ; bâche tous les chargements de matériaux fins pouvant générer des poussières au stockage ou au cours du transport. Concernant la poussière liée aux travaux et au stockage, l’entrepreneur : humidifie la surface pour les matériaux stockés générant de la poussière, en particulier pendant les périodes de grand vent. De manière spécifique : L’entrepreneur établit le niveau de qualité de l’air à T0 avant travaux dans les récepteurs sensibles résidentiels les plus proches de la centrale et en limite de propriété. Puis il assure un suivi spécifique des émissions de poussières dont la fréquence des contrôles sera adaptée en fonction de la période de l’année et des résultats des analyses précédentes. Les valeurs de qualité de l’air utilisées dans le cadre du projet sont : Particules PM2.5 : o 10 µg/m3 moyenne annuelle o 25 µg/m3 moyenne sur 24 heures Particules PM10 : o 20 µg/m3 moyenne annuelle o 50 µg/m3 moyenne sur 24 heures Section VI. Spécifications 117 En cas de dépassement des mesures de protection supplémentaires collectives (arrosage) ou individuelles (masque à poussière) seront mis en place. 2.3.5 Ressource en eau Dans le but de minimiser les consommations d’eau, l’entrepreneur propose des mesures de récupération d’eau pluviale dans des citernes pour leur valorisation dans le process de fabrication du béton ou pour le lavage des engins et équipements. L’entrepreneur doit consigner dans un registre les volumes d’eau consommé par origine d’approvisionnement et assurer des vérifications périodiques des systèmes utilisant de l’eau ainsi que sur leurs réglages. 2.3.6 Bruits et vibrations L’entrepreneur respecte les seuils issus de la réglementation nationale (article 12ter de l’Arrêté Technique du 17 mai 2001 modifié par l’arrêté ministériel du 26 janvier 2007) et des bonnes pratiques internationales. Concernant les nuisances sonores, l’entrepreneur : contrôle l’état et le bon fonctionnement des niveaux sonores des engins et limiter l’utilisation des alarmes de recul et des avertisseurs sonores ; définie des horaires de chantier et évite le travail entre 18h00 et 06h00 et hors jours ouvrables. De manière spécifique : L’entrepreneur établit le niveau d’ambiance sonore à T0 avant travaux dans les récepteurs sensibles résidentiels les plus proches de la centrale et en limite de propriété. Sur une base mensuelle, les mesures de l’ambiance sonore seront effectuées en limite de propriété du site de chantier, dans les zones les plus proches sensibles aux bruits à l’aide d’un sonomètre et la conformité avec les dispositions de l’arrêté Technique du 17 mai 2001 sera vérifiée. Les mesures seront faites selon un standard international reconnu comme l’ISO 1996-2. L’entrepreneur établit le niveau d’ambiance sonore au démarrage des installations de la centrale solaire. En fonction des résultats, l’entrepreneur contrôle les activités génératrices de bruit près des récepteurs sensibles résidentiels ou institutionnels à la période dite de jour selon les normes nationales de bruit. 2.3.7 Déchets L’entrepreneur préparera un plan de gestion détaillé faisant apparaître les volumes anticipés de déchets produits, les procédures de gestion, collecte et élimination, les moyens techniques mis en œuvre, les coordonnées des sociétés burkinabaises impliquées dans le recyclage des déchets ainsi que les programmes de sensibilisation des ouvriers sur ce sujet. L’entrepreneur doit garantir une zone de stockage propre sans débordement, exempt de nuisances olfactives ou d'émissions dangereuses pour la santé humaine, d'insectes, rongeurs, chiens et autres animaux nuisibles. L'Entrepreneur est responsable de l'identification, de la collecte, du transport et du traitement de tous les déchets produits sur les zones d’activités par sa main d'œuvre, ses Sous-traitants et les 118 Section VI. Spécifications visiteurs. Il identifie et contractualise sociétés spécialisées et agrées pour la collecte et le traitement des déchets. L’entrepreneur met en place une collecte et une gestion distincte des déchets en fonction de leur type et de leur dangerosité : signalisation des bennes pour chaque type de déchets et points de stockage. L'identification des bennes est assurée par le biais de pictogrammes ou logotypes facilement identifiables par tous : bois et déchets verts, papier et carton, déchets putrescibles, déchets inertes, déchets médicaux, boues, huiles moteurs, produits chimiques usagés, DEEE, déchets métalliques contaminés ou non ; des aires de collecte à proximité immédiate de chaque zone de travail et distants de plus de 100 m de toute zone sensible naturelle et de plus de 500 m de toute zone sensible humaine. Les déchets stockés sont collectés régulièrement et les bennes de stockage nettoyées ; aménagement des zones de stockage sur une surface imperméable et fermées pour éviter l’envol des déchets ; aucun déchet laissé sur le site ou jeté dans l’environnement. Des aménagements particuliers pour le stockage des déchets dangereux, y compris les modules cassés, et liquides devront être prévus, avec par exemple la mise en place d’une aire étanche et couverte, délimitée par un merlon dont la hauteur assure la contention d’un volume au moins égal à 110 % de celui du plus gros conteneur stocké sur l’aire, et équipée d’un système de déshuilage en sortie ou encore des conteneurs/cabines spécialisés avec bac de rétention intégré. La question de la compatibilité de stockage des produits dangereux devra être prise en considération lors de l’agencement des bennes et bidons de collecte. L'Entrepreneur examine, documente et met en œuvre les possibilités locales de recyclage ou de réutilisation de ses déchets. L’étude de la filière d’enfouissement dans un centre de stockage agréé pour les déchets non-dangereux est étudiée si aucune autre filière de traitement n’est disponible. En revanche pour les déchets dangereux, en l’absence de filière de traitement locale, l’exportation en conformité avec les conventions internationales est à établir par l’entrepreneur. déchets putrescibles : compostage ; déchets verts : laissés à la disposition des communautés locales ; déchets de verre, papiers, cartons, plastiques et produits métalliques non pollués par des produits dangereux : recyclage par des entreprises agréées ; déchets inertes (gravats, pierres, terres, ...) : valorisation sous la forme de remblaiement de carrières ou réintroduits dans une filière de fabrication de béton neuf ; déchets d’huiles usagées : recyclage acceptable (raffinerie) ou élimination (combustible pour industrie comme cimenterie, fonderie) ; déchets de produits chimiques et résidus de peintures, et bidons associés : réutilisation sur place, renvoyés au fournisseur ou vers des installations de traitement de déchets appropriées ; Section VI. Spécifications 119 déchets d’équipements électriques ou électroniques : piles, batteries de véhicules, filtres à huile, ampoules et lampes. L’identification d’une filière de traitement, en favorisant le recyclage, est menée ; déchets pneumatiques : filière de recyclage ; boues des bassins de décantation (présence d’hydrocarbures) : collecte par une entreprise spécialisée et traitées comme des déchets dangereux (la valorisation devra être étudiée) ; déchets médicaux : élimination dans un centre agréé (incinérateur). Sauf disposition contraire dans le marché, ou sauf instruction contraire du maitre d’ouvrage, l'incinération des déchets sur la zone d’activités est interdite, à l'exception des déchets médicaux conformément aux dispositions ci-dessus. L'Entrepreneur maintient, et tient à la disposition du maitre d’ouvrage, un registre de suivi de tous ses déchets. Ce registre de suivi trace l'ensemble des opérations relatives à la gestion des déchets : production, collecte, transport, traitement. Il documente les aspects suivants : nom et numéro d’identification du/des matériau(x) ; état physique (i.e. solide, liquide, gazeux ou une combinaison d’un état ou plus) ; quantité (e.g. kilogrammes ou litres, nombre de conteneurs) ; date d’envoi, date de transport et date de réception ; enregistrement de l’émetteur, du receveur et du transporteur. Le registre de suivi des déchets est disponible dès la mobilisation de l'entrepreneur sur toute zone d’activités. Concernant les déchets spécifiques : Dans le cas où des terres seraient identifiées comme potentiellement polluées, l’entrepreneur a la responsabilité de caractériser la pollution sélecter la filière de traitement la plus adéquate à la l’élimination de la contamination rencontrée. Les analyses suivantes devront à minima être conduites par un laboratoire accrédité sur les HCT, HAP, et métaux (As, Ba, Cd, Cr, Cu, Hg, Ni, Pb, Zn). Dans le cas d’une pollution avérée, l’entrepreneur développera un plan de remédiation des sols et des eaux souterraines. La stratégie de réhabilitation dépend de la concentration en polluants trouvée, de la disponibilité des techniques de réhabilitation dans le pays ainsi que de la réglementation. Les déchets des travaux de réhabilitation seront envoyés dans des structures d’élimination appropriées. L’entrepreneur est tenu d’envoyer des modules solaires cassés et défectueux dans les filières de traitement appropriées, notamment en Europe (France ou Allemagne par exemple). De manière à optimiser le transport, en attendant un nombre suffisant de modules à recycler, ceux non utilisés devront être stockés dans un container dédié à cet effet. L’entrepreneur évacue en fin de chantier l’ensemble des modules stockés dans le container. 2.3.8 Gestion des matières dangereuses 120 Section VI. Spécifications L’entrepreneur doit décrire sa stratégie de sélection des produits chimiques et s’assurer des points suivants : L’Entrepreneur obtient tous les accords ou licences nécessaires auprès des autorités locales pour le stockage et l’utilisation des matières dangereuses. L’Entrepreneur sélectionnera les produits chimiques les moins toxiques pour l’homme et l’environnement lorsque cela est techniquement possible et à toxicité égale, choisir les produits qui sont les plus performants. L’Entrepreneur collectera les informations spécifiques (Fiche données sécurité) associées à l’utilisation de produits chimiques et fera le bilan des mesures de protection et mesures de sécurité associées à leur utilisation. Une copie de ces FDS doit être mise à disposition du personnel. L’entrepreneur s’assurera que le stockage des produits est réalisé conformément aux bonnes pratiques et standards nationaux : Les lieux de stockage sont conçus et aménagés en tenant compte non seulement des propriétés physico-chimiques des produits, de leur compatibilité entre eux, mais aussi des types de contenants qui y seront entreposés, du nombre de personnes devant y avoir accès, des besoins en ventilation, de la quantité de produits consommée et des réactions chimiques potentielles avec d’autres substances. Les lieux de stockage sont conçus et aménagés pour être hors-d’eau. Les lieux de stockage doivent être clairement identifiés par des panneaux d’avertissement à l’entrée et ne sont accessibles uniquement que par les personnes disposant des autorisations nécessaires. Un plan de stockage, un récapitulatif de l’étiquetage des produits entreposés et le rappel des incompatibilités éventuelles doit être également affiché. Les informations sur le stock doivent être tenues à jour dans un document listant l’ensemble des produits et leur volume. Les produits chimiques seront stockés dans un conteneur fermé localisé sur une zone étanche dans une rétention d’une contenance au moins égale au volume du plus gros contenant ou à la moitié du volume de l'ensemble des contenants (si ce volume est plus important). Chaque lieu de stockage de produit dangereux est lui-même en rétention générale. La capacité de rétention pourra être créée à l’aide de conteneur préfabriqué destiné à cet usage, par l’utilisation de rétention transportable ou par création d’une aire étanche dédiée (zone bétonnée ou étanché à l’aide d’une bâche). Un produit absorbant approprié aux produits stockés (neutralisant, incombustible) doit être disponible dans le lieu de stockage, afin de récupérer fuites et gouttes de produits. Toutes les activités éventuelles de manipulation des produits dangereux et en particulier le dépotage ou le déchargement des contenants se réalisera sur une aire étanche et dans des conditions de sécurité adaptées. 2.3.9 Gestion de la végétation Section VI. Spécifications 121 L'Entrepreneur décrit dans le PGES-Travaux les méthodes et le calendrier de défrichement de la végétation prévus : le défrichement par méthode chimique et par le feu est interdit ; le défrichement devra s’effectuer hors saison des pluies pour réduire le risque d’érosion, éviter la principale saison de reproduction des oiseaux et limiter la présence des reptiles et amphibiens sur site ; le défrichement est limité au strict minimum : les arbres à couper sont pré-identifiés et marqués au préalable. Une estimation des arbres à couper est donnée dans le tableau qui suit : Composante du projet Nombre d’arbres à couper Nombre d’arbustes à couper Centrale solaire Diapaga 28 86 Centrale solaire Dori 119 774 Centrale solaire Gaoua 11 8 Les opérations de défrichement se font sans dommages aux zones adjacentes non défrichées : la terre végétale est entreposée dans le périmètre défriché et en bordure de zone de défrichement, les arbres sont abattus vers l'intérieur de la zone. L’entrepreneur est tenu de se concerter avec la Direction des Eaux et Forêts pour obtenir la demande de dérogation des autorisations pour le défrichement des espèces d’arbres protégés à défricher. Après approbation ces services sont invités à vérifier les arbres à couper. A la demande de ces services et des propriétaires, ces arbres sont soit ébranchés, débités en tronçon de 1 m et mis en stère à un endroit proche mais à l’extérieur des travaux, soit ébranchés et stockés comme grumes à l’extérieur des emprises des travaux. L’entrepreneur sera tenu de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour limiter la propagation des espèces invasives : interdire l’utilisation des terres excavées ailleurs que là où elles ont été extraites et ne les remployer que pour combler les zones excavées pour limiter les foyers de dispersion ; faire nettoyer les engins de chantier avant et après les travaux ; si des tas de terres restent stockées plusieurs semaines, les couvrir d’un géotextile étanche pour limiter le développement d’espèces invasives dans l’éventualité où ces terres seraient contaminées ; si des plants sont identifiés, les arracher et les bruler. De manière spécifique : L’entrepreneur doit abattre et défricher les arbres dans les zones d’activité principale : le site de la centrale solaire (2,6 ha à Diapaga, 6,4 ha à Dori et 2 ha à Gaoua). Les accès sont déjà déterminés et devront être utilisés : se reporter aux plans d’implantations fournis en annexe du DAO. 2.3.10 Biodiversité 122 Section VI. Spécifications L’Entrepreneur s’assure que tout son personnel est informé de l’importance de protéger la faune et la flore. Les sessions d’information et de sensibilisation seront documentées. L’Entrepreneur s’assure que tout son personnel est informé des procédures en cas de rencontre fortuite avec la faune sauvage. Les sessions d’information et de sensibilisation seront documentées. Si possible, les zones seront défrichées d’un côté à l’autre, ou depuis le centre vers l’extérieur, pour éviter que les animaux soient piégés. Le personnel de l’Entrepreneur ne devra pas approcher, blesser, capturer, posséder, nourrir, transporter, élever ou faire du commerce d’animaux sauvages, ni ne devra ramasser des œufs d’oiseaux pendant le travail sur les zones d’activités. Le personnel de l’Entrepreneur ne devra pas ramasser des espèces de la flore pendant le travail sur les zones d’activités. L’entrepreneur reporte au maître d’ouvrage toute observation ou découverte d’animaux sauvages morts. De manière spécifique : L’entrepreneur travaille en collaboration avec l’ornithologue qualifié et recruté par le maitre d’ouvrage pour contrôler au préalable l’absence de nid dans charque arbre à couper ou au sol. L’entrepreneur maintien des ouvertures suffisantes pour permettre le passage de la petite faune locale (des rongeurs et des reptiles notamment) dans la clôture de la centrale : création de 8 petites ouvertures de 20 cm de largeur et de 20 cm de haut. L’entrepreneur est tenu de de réaliser les travaux de semis pour la réhabilitation du site de centrale solaire, les graines des graminées seront semées sous les panneaux solaires et dans les rangées entre les panneaux en période d’hivernage (juillet – août). Les surfaces à semer correspondent à 90% de la superficie du site, soit 5,76 ha pour Dori, 8,63 ha pour Diapaga et 5,48 pour Gaoua. La quantité de graines de poacées à considérer pour la plantation s’élève 30 kg/ha, soit ou 1 620 kg pour 90% de la superficie (3 g/m²). Pour Dori : L’entrepreneur conçoit les supports "pylônes" de la ligne MT de façon à ce que tous les isolateurs soient suspendus au sommet de la traverse (du support) avec une distance suffisamment grande entre les éléments sous tension, ce qui évite l'électrocution de l’avifaune. Sur les supports d'angle, un perchoir en forme de T de 180 cm de haut doit être prévu au sommet du support et des manchons PVC seront posés sur les conducteurs au niveau de ce support (longueur des manchons : 3 m) 2.3.11 Remise en état L'Entrepreneur remet en état toutes les zones d’activités ayant été perturbées par les travaux, avant la réception provisoire des travaux, accès compris. Après enlèvement de toutes structures bâties, fabriquées ou bien enfouies (par exemple, conduite ou fosse septique) et évacuation des déchets ou gravats selon les dispositions du § 2.3.7, l'Entrepreneur remet en état les zones d’activités selon les dispositions suivantes : Section VI. Spécifications 123 les pentes seront rétablies pour permettre le drainage des eaux de pluies en direction des zones appropriées et éviter l’érosion des sols ; les sols trop compactés seront scarifiés ; la terre végétale stockée lors des travaux de terrassement initiaux doit être étalée uniformément sur les zones dégagées après la remise à niveau ; les semis pour la réhabilitation du site de la centrale solaire (cf. § 2.3.10). La revégétalisation des zones d’activités perturbées par les travaux est à la charge de l’Entrepreneur en collaboration avec le Maître d’ouvrage et le forestier assurant la mise en œuvre globale du plan de reboisement et la gestion des semis. 2.3.12 Situations d’urgence L'Entrepreneur décrit son plan d'urgence dans le PGES-Travaux. Le plan d’urgence de l’entrepreneur couvre à minima les points suivants : Perte de confinement de matière dangereuse. Incendie. L’Entrepreneur s'assure que tout le personnel est informé et formé pour réagir dans de telles situations, et que les responsabilités sont définies. L’Entrepreneur s'assure de la présence des équipements de lutte contre la pollution : kits antipollution, sable, fiche signalétique, etc. Les informations et formations sont documentées par écrit, disponibles sur toutes les zones d’activités. Des extincteurs sont installés dans chaque bâtiment à des endroits clairement indiqués et dans les véhicules. Allumer un feu est strictement interdit en dehors des zones de cuisine. Les administrations et les services locaux à prévenir en cas d’urgence au niveau local et régional seront identifiés et informés de la procédure de réaction mise en place. 2.4 Santé et sécurité 2.4.1 Sécurité au travail L'Entrepreneur décrit son organisation HSE dans le PGES-Travaux. Le plan identifie et caractérise : tous les risques de sécurité liés à la conduite des travaux, en identifiant les risques spécifiques liés au genre ; les mesures de prévention et de protection contre les risques prévues pour la conduite des travaux, en distinguant, le cas échéant, les mesures concernant les hommes et les femmes ; les ressources humaines et matérielles impliquées, y compris les EPI prévus par zone d’activités et par activité, ainsi que la norme de fabrication ; les travaux nécessitant des permis de travail, et les plans d’urgence à mettre en œuvre en cas d’accident. 124 Section VI. Spécifications L’entrepreneur aura également l’obligation de s’assurer de la mise à disposition et du port des équipements de protection individuelle conformes aux normes et aux pratiques des activités et adaptés aux hommes et aux femmes. Tout le personnel sera formé à l’utilisation et l’entretien des EPI. Au minimum, toute personne sur site a l’obligation de porter un casque de sécurité, des chaussures de sécurité et un gilet réfléchissant. Les installations et équipements utilisés par l’Entrepreneur sont installés, entretenus, révisés, inspectés et testés en conformité avec les recommandations du fabricant ou du constructeur. L’entrepreneur décrit dans son PGES travaux les moyens et procédure pour assurer la sécurité des zones de chantier : la mise en place d’une clôture complète des différentes zones de chantier dans le respect des contraintes environnementales ; l’accès à la zone d’activités sera limité et contrôlé par la mise en place de barrières et de poste de contrôle permanent ouvert 24h/24, 7J/7; la mise en place des contrôles d’accès aux sites (badges avec identifications) avec un point de contrôle des véhicules. Le responsable HSE tiendra à jour un dossier sur la sécurité au travail qui contiendra les renseignements pertinents sur les dangers clés, le plan d’urgence, la liste des secouristes, la formation des travailleurs et les risques associés à l’installation. 2.4.2 Hygiène et santé au travail L’entrepreneur devra développer dans son plan toutes les mesures mises en place pour la gestion des sujets suivants : Eau potable : l'Entrepreneur fournit à son personnel une eau potable en quantité et en qualité conforme aux normes de l'Organisation mondiale de la santé aux points d'alimentation. L’approvisionnement en eau potable (et pour les zones d’activités en général) sera effectué via l’eau du forage pour les sites de Gaoua, Diapaga et Dori. Sauf si le mode d'approvisionnement en eau potable sélectionné par l'Entrepreneur provient d’un fournisseur certifié, la qualité de l'eau potable fournie aux travailleurs via le forage est testée au commencement des travaux puis au minimum selon une fréquence mensuelle. Les résultats devront être en conformité avec les valeurs du décret n°2001-185 du 7 mai 2001 complété par les valeurs de l’OMS (plus restrictive que la réglementation nationale en particulier sur la bactériologie). Conditions de logement : Le logement du personnel non résident est prévu, au regard de la localisation du chantier en zone urbaine dans une structure alternative en dehors des zones d’activités de type hôtel ou maison louée. Le personnel est logé dans des chambres de 4 personnes au maximum, sans lit superposé, et avec 0.5 m3 de rangement disponible par personne. Section VI. Spécifications 125 Les chambres ne seront pas mixtes : des chambres séparées pour les femmes seront prévues. Les infrastructures de base : électricité, robinet d’eau potable, toilette et douche, moustiquaire devront être présents. Les sols sont construits en matériaux durs et étanches. Dans la base travaux, l'Entrepreneur met à disposition 1 robinet d'eau potable pour 10 membres du personnel de l’Entrepreneur, une douche pour 10 membres du personnel de l’Entrepreneur, une toilette individualisée pour 15 membres du personnel de l’Entrepreneur maximum et 1 urinoir pour 25 membres du personnel de l’Entrepreneur. Des douches séparées seront mises à disposition des femmes. Hygiène des parties communes Les espaces sanitaires (lavabos, urinoirs, toilettes) sont nettoyés et désinfectés par le service propreté de l'Entrepreneur au minimum une fois toutes les 24 heures, et ce nettoyage est documenté. Les sanitaires des chantiers seront des toilettes sèches. Ces installations ont l’avantage de ne nécessiter aucun raccordement au réseau d’eau et de produire des déchets uniquement compostables. La zone de repas et les équipements associés sont nettoyés après chaque service de repas. Alimentation L'Entrepreneur prépare et met en œuvre des mesures visant à garantir (i) la qualité et les quantités des matières premières, (ii) le respect des règles d’hygiène lors de la préparation des repas, (iii) l’aménagement et l’entretien des locaux et du matériel tant dans la cuisine que dans les lieux de stockage des denrées. L'Entrepreneur contrôle, et prend les mesures correctrices nécessaires pour la propreté des camions, le respect des températures et de la chaîne de froid, les dates limites de consommation. Les températures des chambres froides sont régulièrement vérifiées. L'Entrepreneur s'assure que les conditions de stockage des aliments dans la cuisine ou les lieux de stockage, les températures et temps de cuisson des aliments, les conditions d’attente des produits préparés obéissent à des règles d'hygiène ne présentant pas de risque pour la santé. Une denrée préparée doit être consommée ou jetée, il est interdit de récupérer les denrées déjà servies. L'Entrepreneur mobilise un personnel de cantine formé pour le poste et s'assure de la qualité de l’encadrement vis à vis du respect des consignes sanitaires. L'Entrepreneur s’assure que les personnels de cantine ont les moyens de respecter les règles d’hygiènes (vestiaires, lingerie, lave main, états des revêtements de sol et des peintures, existence d’un plan de nettoyage). Visite médicale et accès aux soins 126 Section VI. Spécifications Chaque embauche sera précédée d’une visite médicale. L'examen initial préalable doit attester que le candidat n'est pas porteur de maladie infectieuse et est physiquement apte au poste de travail pour lequel il candidate. Sauf si un risque médical est avéré, une embauche ne sera pas refusée pour cause de grossesse détectée à l’occasion de l’examen médical de pré-embauche. Des visites annuelles sont ensuite organisées pour chaque personnel embauché. L’entrepreneur met à disposition de son personnel nue prophylaxie et un programme de vaccination contre les maladies locales et les vecteurs. En particulier, l'Entrepreneur promeut l'usage, et distribue en conséquence, des moustiquaires imprégnées auprès de son personnel, en base vie ou logés à l'extérieur. L'Entrepreneur garantit à tout son personnel pour tout accident ou maladie survenant durant la conduite des travaux, l'accès aux soins dispensés par le personnel médical et le ou les centres de soins, à savoir : examens médicaux : initiaux (pré embauche), annuels et de reprise du travail après arrêt du travail ; dépistage, immunisation et santé préventive ; soins généraux pendant la durée des travaux ; stabilisation médicale en cas d'accident et assistance lors de l'évacuation d'urgence. Premiers secours et assistance médicale L'Entrepreneur munit chaque zone d’activités d'un nombre adéquat de trousses de premiers secours, ainsi que chaque véhicule, de sorte que le temps requis pour y avoir accès est approximativement de 5 minutes pour tous les travailleurs. Les trousses doivent être disponibles en tout temps. L'Entrepreneur assure la présence en tout temps durant les heures de travail d'au moins un secouriste jusqu’à 50 travailleurs, et d'un secouriste supplémentaire pour chaque centaine de travailleurs additionnelle. Dans le cas où il n'est pas possible d'atteindre dans un délai de 45 minutes, par voie terrestre et dans des conditions normales, un centre hospitalier, une clinique médicale ou un autre centre de soins de l'Entrepreneur aménage à ses frais un centre de soins au sein de sa zone d’activité avec un médecin en permanence sur place. L’Entrepreneur est responsable pour le rapatriement sanitaire de son Personnel en cas de blessure grave ou maladie. Il prend les assurances nécessaires pour couvrir le coût de la prise en charge du rapatriement sanitaire de son Personnel. 2.4.3 Santé et sécurité communautaire L’entrepreneur, en collaboration avec le maitre d’ouvrage, sera tenu d’apporter une sensibilisation aux communautés environnantes sur : le risque électrique ; la sécurité routière. Section VI. Spécifications 127 De manière spécifique : L’intérieur des locaux techniques et postes ne doivent pas être accessible à la population : les murs d’enceinte et clôture de la centrale solaire assortie d’une signalétique adaptée pour la construction seront conservées pour l’exploitation. 2.4.4 Trafic et sécurité routière L'Entrepreneur définit dans le PGES-Travaux les caractéristiques de sa flotte de véhicules et engins de travaux sous la forme d’un plan de gestion du trafic : Il détermine un plan de circulation avec des trajets préétablis (les axes empruntés et les horaires) en fonction des caractéristiques des routes (proximité agglomérations, cultures, faune sauvage présentes, etc.) et du trafic préexistant sur la base des plans d’implantation fournis en annexe du DAO. Les cadences de livraison et d’évacuation (matériel, déchets, etc.) devront être planifiées pour être compatibles avec la capacité d’absorption du trafic local. Les chauffeurs seront formés au plan de circulation et sa bonne mise en application démontrée par l’entrepreneur. Dans le mois suivant le démarrage physique des travaux, l'Entrepreneur informe les autorités administratives dont la juridiction est traversée par les véhicules des travaux, de l'itinéraire et des caractéristiques (fréquence des passages, taille et poids des camions, matériaux transportés) de la flotte de véhicules de l'Entrepreneur. L’aménagement du site débutera par la création des accès et la mise en place de la signalisation. Les aires de stationnement des véhicules de livraison ne seront pas localisées le long de la route pour ne pas créer de gêne pour les riverains ou de risque d’accident supplémentaire. Lorsque des voies publiques sont utilisées, l'Entrepreneur fait établir un état des lieux par un huissier assermenté préalablement à l'utilisation de ces voies. La conduite de nuit entre 22h00 et 06h00 est interdite pour tous les véhicules lourds. Vitesse : L'Entrepreneur met en œuvre des mesures de limitation et de contrôle des vitesses de tous les véhicules et engins mobilisés pour l'exécution des travaux ; La vitesse maximum de tous les engins et véhicules de l'Entrepreneur devra respecter la plus contraignante des deux règles ci-après : celle fixée par la règlementation nationale ou bien les spécifications suivantes : 10 km/h dans l'enceinte des zones d’activités, 30 km/h dans les villages ou hameaux, dans les villes, dès 100m avant la première maison, 80 km/h sur les routes non revêtues hors ville, village ou hameaux et bases vie. Signalisation du chantier : une signalétique appropriée seront mises en place pour réduire les risques d’accident au niveau des zones de chantier, des feux tricolores seront installés de manière temporaire pour sécuriser la sortie des engins sur les voies de circulations denses, 128 Section VI. Spécifications mise en place de zones de stationnement pour camions n’empiétant pas sur la chaussée, signalisation des véhicules de chantier et travailleurs pour faciliter leur identification. En cas de trafic dense, un employé sera chargé de réguler la circulation au niveau de l’accès au site et dans les secteurs dangereux. En cas nécessité d’obstruction de la chaussée : si obstruction partielle, maintien du trafic par circulation alternée avec application des règles de sécurité et de balisage appropriées ; si obstruction complète, un itinéraire de déviation sera mis en place ; tout aménagement de la chaussée pour les besoins du projet, et notamment les modifications des sens de circulation, devra être communiqué au préalable à la population riveraine. Formation des chauffeurs : sensibilisation et formation des conducteurs de véhicules légers et camions aux règles des limitations de vitesse (notamment aux abords des agglomérations, des zones habitées ou en présence d’animaux), aux risques liés à l’alcool et aux drogues, aux règles de stabilité des chargements (arrimage) et d’entretien des véhicules, examen des capacités visuelles de tout conducteur recruté et de ses compétences de chauffeur. L’entrepreneur sera tenu de mettre en place un reporting sur le volume du trafic engendré, le respect du plan de transport (formation des chauffeurs, itinéraires, etc.), les éventuels accidents et la manière dont ils ont été gérés et sur les éventuelles plaintes pour des nuisances liées au transport. L’entrepreneur sera tenu de réaliser des contrôles réguliers de vitesse, des camions et de leur état général et de leur chargement, notamment pour ceux transportant des matières dangereuses pour juger de la bonne application de ces principes. 2.5 Main d’œuvre locale et relation avec les communautés 2.5.1 Recrutement local L’Entrepreneur en concertation avec le chef de Projet du Maitre d’Ouvrage met en œuvre une démarche volontaire de recrutement local pour son personnel durant la durée des travaux. L’entrepreneur proposera une politique de recrutement local détaillant les points suivants : le critère permettant de qualifier un emploi de « local » ; les aptitudes (savoir lire et écrire, etc.), des niveaux d’éducation (primaire, secondaire) et de formation indispensables pour pouvoir être potentiellement recruté sur le chantier ; les secteurs et des emplois types qui seront accessibles aux populations ; Section VI. Spécifications 129 le mécanisme de recrutement et le fonctionnement des centres de recrutement locaux ; le contenu et les modalités du programme de sensibilisation à la gestion de l’environnement. Ce plan sera applicable à ces sous-traitants. Ce plan doit être ouvert aux femmes et être adapté à leur niveau d’éducation. Les besoins en main-d'œuvre locale sont estimés avant le démarrage des travaux et décrits dans le PGES-Travaux, avec l'information suivante : identification des profils de postes pouvant être pourvus par des locaux et niveaux de qualification requis ; définition du mécanisme prévu pour le recrutement effectif de ces profils ; définition d’un mécanisme visant à s’assurer de l’absence de discrimination des femmes à l’accès à la procédure d’embauche ; calendrier de déploiement de ces postes ; formation initiale à donner par l'Entrepreneur liée à chaque profil de poste. Le recrutement local sur la zone d’activités, entrée comprise, est interdit et devra être effectué au sein d’un bureau de recrutement local établit par l'Entrepreneur un mois avant le démarrage des travaux dans la collectivité locale dont dépend la zone d’activités principale, lieu approuvé par le maître d’ouvrage. Il est recommandé d'ouvrir des centres de recrutement décentralisés Un agent de l'Entrepreneur y est présent pour des périodes définies et affichées et informe sur les opportunités d'emplois offertes par l'Entrepreneur pour l'exécution des travaux (qualification requise, durée, localisation) et sur les renseignements à apporter pour constituer un dossier de candidature. Il travaillera en collaboration avec les Conseils villageois de développement (CVD) des villages impactés. Des listes de candidats locaux sont constituées par l'agent affecté au bureau et transmises chaque semaine au responsable des ressources humaines de l'Entrepreneur. Pour les candidats recrutés, un contrat écrit entre l'Entrepreneur et le personnel est établi, signé et archivé. Si la ou les zones d’activités sont situées à proximité de plusieurs communautés différentes, le responsable des ressources humaines s'assure d'une répartition équitable des recrutements locaux entre les différentes communautés. Le responsable des ressources humaines et le manager HSES de l'Entrepreneur s’assurera que les campagnes de recrutement dans les communautés locales ont bien été diffusées aux femmes et que celles-ci n’ont pas subi de discrimination dans les recrutements. De manière spécifique, les centres urbains proches des zones d’activités peuvent être Diapaga et Tapoa barrage pour la centrale de Diapaga, Dori et Kampiti et pour la centrale de Dori et la commune éponyme pour la centrale de Gaoua. 2.5.2 Formation HSES L'Entrepreneur prépare un programme de formation de son personnel qu'il décrit dans le PGESTravaux (cf. section précédente), qu’elles soient initiales, données au moment du recrutement ou techniques, proposées en fonction du poste convoité. Les formations initiales concerneront : 130 Section VI. Spécifications les règles de gestion des déchets dans les limites des sites ; les règles de gestion des produits et déchets dangereux, tout particulièrement leur stockage sur les zones spécialement aménagées ; la lutte contre la pollution et en particulier les comportements requis en cas de déversement accidentel de polluant ; le respect des communautés locales et de leurs particularités et cultures ; le comportement adéquat à adopter à proximité des lieux de cultes ; la procédure à suivre en cas de découverte d’une ressource culturelle physique ; les règles de sécurité routière sur routes publiques et sur le site ; les principes d’économies d’énergies et d’autres ressources ; pénalités appliquées en cas d’infractions aux règles énoncées. Les formations spécifiques concerneront plutôt les formations aux compétences requises pour travailler sur des tâches exigeant un permis de travail : travail électrique et en hauteur notamment. L’Entrepreneur préparera également un plan de sensibilisation pour les communautés locales sur les risques de prostitution, les risques HIV et autres maladies, trafic humain et d’autres formes de trafic illégal. Chaque visiteur sur site devra être sensibilisé au comportement à adopter sur le chantier pour assurer un travail sécuritaire. Les consignes de sécurité ainsi que les conditions d’accès au site leur seront transmises en avance par l’Entrepreneur pour leur permettre d’en prendre connaissance préalablement à leur visite. Chaque personne extérieure au chantier devra également être enregistré au préalable de son entrée dans l’enceinte du site. 2.5.3 Conditions de travail L’Entrepreneur assure aux travailleurs des conditions de travail décentes et conformes à la réglementation en vigueur dans le pays d’exécution du marché, et avec les conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT). Cela inclut les droits des travailleurs relatifs aux salaires, horaires de travail, repos et vacances, heures supplémentaires, âge minimum, paiements réguliers, compensations et bénéfices. L’Entrepreneur met en place des pratiques de non-discrimination et d’égalité d’opportunités, et assure l’interdiction du travail des enfants et du travail forcé. L'entrepreneur fournit ou rend disponible le transport journalier pour son personnel non logé dans des bases vies gérées par l'Entrepreneur et vivant à plus de quinze (15) minutes de marche du lieu de travail et à moins d'une heure de transport terrestre. Le transport se déroulera dans des conditions respectant la réglementation locale et assurant la sécurité des personnes transportées. Si la zone d’activités est déplacée pendant la saison de travail et que l'entrepreneur conserve la main d'œuvre locale formée au démarrage des travaux, le logement du personnel de l’entrepreneur est alors pris en charge par l'entrepreneur (au sein d’une base vie itinérante ou dans les villages situés à proximité des travaux). Section VI. Spécifications 131 2.5.4 Gestion des plaintes Dans les pays où les lois relatives au droit du travail reconnaissent les droits des travailleurs à créer et rejoindre les organisations de travailleurs de leur choix sans interférence et à négocier de manière collective, l’Entrepreneur doit se conformer à ces lois. Lorsque les lois relatives au droit du travail limitent notablement les organisations de travailleurs, l’Entrepreneur doit assurer au personnel de l’Entrepreneur des moyens alternatifs pour exprimer leurs griefs et protéger leurs droits quant aux conditions de travail et modalités d’emploi. L’Entrepreneur respecte et facilite les droits des travailleurs pour organiser et fournir un mécanisme de gestion des plaintes pour les travailleurs directs ou indirects. 2.5.5 Dommages aux personnes et aux biens L’Entrepreneur ne perturbe ni n’interfère avec les habitants des communautés locales aux alentours ou sur les zones d’activités, et respecte leurs maisons, cultures, animaux, propriétés, coutumes et pratiques. Tout dommage constaté aux biens des populations riveraines (champs, bâti, etc.) fera l’objet d’une non-conformité au Maitre d’ouvrage et sera à la charge de l’entrepreneur en cas de compensation si il est démontré l’erreur de l’entrepreneur. L’accès aux zones d’activités est interdit à toute personne non autorisée. L’Entrepreneur est responsable de la sécurité et de l’accès à ces zones. De manière spécifique : L’entrepreneur est tenu d’aménager des barrières de sécurité temporaires autour des sites cultuels qui pourraient être identifiés à proximité des zones d’activités pour éviter tout empiétement accidentel du site pendant les travaux. 2.5.6 Approvisionnement local L’entrepreneur évalue dans son PGES travaux : les opportunités de développement de l’approvisionnement local pour les cantines du projet afin d’améliorer la contribution du projet au développement économique local. Des accords d’approvisionnement avec les producteurs et entreprises locales pourront être établis, afin que ceux-ci participent officiellement et de manière rotative à l’approvisionnement des travailleurs (en organisant les producteurs ruraux par filière pour la fourniture de la nourriture dans les camps). Les relations contractuelles avec des sociétés de gardiennage et d’entretien. 2.6 Exploitation des installations Au préalable de la mise en service des installations, l’entrepreneur sera tenu de mettre à jour le PGES-travaux pour intégrer les aspects E&S propres à l’exploitation sur la base des prescriptions E&S définies dans le PGES du projet. L’Entrepreneur sera tenu de fournir au plus tard 3 mois avant le démarrage de l’exploitation le PGES exploitation qui sera validée par la Sonabel et les partenaires techniques et financiers. L’Entrepreneur sera tenu de fournir les preuves de la mise en œuvre des mesures et du suivi préconisés dans le PGES du projet, et in fine le PGES exploitation, et aura la responsabilité de 132 Section VI. Spécifications la performance environnementale et sociale des installations pendant la période d’assistance à l’exploitation du Maître d’ouvrage. A la reprise de l’exploitation par le Maître d’ouvrage (la Sonabel), ce dernier reprendra le système de management environnemental et social et les procédures mises en place par l’entrepreneur et l’adaptera au besoin. Section VI. Spécifications 133 Contenu du PGES Travaux 1. 2. 3. Politique Déclaration de politique HSES signée définissant clairement Environnementa l’engagement de l’Entrepreneur en matière (i) de gestion HSES de ses le travaux de construction et (ii) de respect des spécifications HSES du marché. PGES-Travaux Objectif du PGES-Travaux et contenu Calendrier de préparation et de mise à jour Assurance qualité et validation Ressources Ressources humaines : HSES Manager HSES Agents E&S Responsable des relations avec les parties prenantes Personnel médical Logistique & communication : Véhicules Postes informatiques Équipement de mesures eau, air, bruit in situ Laboratoire d'analyse utilisé Reporting : Inspections hebdomadaires Mensuel Accident / Incident 4. Réglementation HSES Autorisations nationales et réglementaires Définition des standards de la règlementation nationale HSES en vigueur et des recommandations des institutions affiliées aux Nations Unies (OMS, OIT, IFC) qui s'appliquent à la conduire des travaux : Normes de rejets Salaire minimum Restriction de circulation jour et/ou nuit Autres 5. Moyens de contrôle opérationnels HSES Procédure de suivi des travaux des zones d’activités : Fréquence Personnel Critères d’évaluation Procédure de détection et de traitement des non-conformités : Circulation de l’information Notification selon niveaux d’importance appliqués aux nonconformités Suivi de la fermeture de la non-conformité Contrôle et suivi réalisés : Paramètres suivis Indicateur de performance 134 Section VI. Spécifications Archivage 6. Zones d’activités 7 Plan de protection de l'environnement pour chaque zone d’activités Mesures de protection envisagées pour les sites sensibles attenant aux zones d’activités Cartographie avec : Points de rejets des effluents Points de prélèvements proposés pour le suivi la qualité de l’eau Points d'émission atmosphériques Points de suivi du bruit et des poussières 8. Documentation de la situation des zones d’activités et adjacentes Érosion et sédimentation Liste et couverture des points de vue Méthode de prise de vue Archivage des photographies 10. Effluents et ruissellements Caractérisation des effluents vers le milieu récepteur Installations de prétraitements et/ou de traitement des effluents Mesures de réduction des teneurs en sédiments des ruissellements pluviaux Dispositifs de surveillance de l’efficacité des installations de prétraitement ou de traitement des effluents et de réduction des teneurs en sédiments des ruissellements Ressources et méthodes de suivi de la qualité des effluents et des ruissellements 11 Ressource en eau Modalité d’approvisionnement en eau pour le chantier Suivi des consommations et des installations 12. Émissions dans l’air : poussières, bruits et vibrations Estimation des fréquences, durées, jours calendaires et niveaux de bruits par zone d’activités Estimation des fréquences et niveaux de poussières par zone d’activités Dispositifs de suivi des poussières et du bruit 13. Déchets Inventaire des déchets par zone d’activités et par période Méthodologie de collecte, stockage intermédiaire, recyclage ou traitement des déchets non dangereux ou inertes 9. Description des zones d’activités : Nombre et délimitation Localisation sur carte topographique Définition des activités se déroulant sur la zone d’activités Zonage de stockage de terre végétale, des déblais de terrassement, de matériaux, de stockage de déchets et de produits dangereux Calendrier ouverture & fermeture Voies d’accès et points de contrôle Constat d’huissier pour les zones d’activités Localisation des zones sujettes à érosion Méthodes et calendrier de mise en œuvre des mesures antiérosives, incluant le stockage des terres végétales Gestion des déblais / remblais Section VI. Spécifications 135 Méthodologie de stockage et prise en charge et traitement des déchets dangereux Suivi des déchets ‒ 14. Produits dangereux Inventaire des produits dangereux par zone d’activités et par période Conditions de transport, de stockage et incompatibilité chimique 15. Gestion de la végétation Méthodes et calendrier de défrichement de la végétation Zonage du défrichement, de stockage du bois utilisable Méthodes de gestion des espèces invasives 16. Biodiversité Calendrier des activités de gestion de la faune et de la flore Mesures pour réduire l’impact sur les espèces de faune et flore Mesures de suivi de l’efficacité et de la performance du plan en place 17. Remise en état des zones d’activités Sécurité au travail Méthode et calendrier de remise en état des zones d’activités 19 Hygiène et santé au travail Présentation du dispositif médical des zones d’activités : Centre de soins, équipement médical et affectation du personnel médical Actes médicaux pouvant être effectués sur la Zone d’Activités Ambulance, communication Hôpital référent Procédure d'évacuation médicale d'urgence Description de l’organisation interne et actions à prendre en cas d’accident ou incident Description des mesures pour l’approvisionnement en eau potable, logement, hygiène des parties communes, alimentation et suivi de ces aspects. 20. Santé et sécurité communautaire Sensibilisation des populations sur les enjeux du projet et les risques associés 21. Trafic & sécurité routière Description de la flotte de véhicules/engins utilisée pour la conduite des travaux Déploiement (zone d’activités et calendrier) et lieux d'entretien de chaque véhicule et engin Cartographie des itinéraires, horaires de circulation, zones de restriction des vitesses Signalisation des zones d’activités Les mesures de suivi et de contrôle 18. Identification et caractérisation des dangers pour la sécurité, l'hygiène et la santé y compris l’exposition du personnel aux produits chimiques, dangers biologiques et rayonnements. Description des méthodes de travail pour minimiser les dangers et contrôler les risques. Liste des types de travaux faisant objet d’un permis de travail Équipements de protection individuelle Les moyens et procédure pour assurer la sécurité des zones d’activités 136 Section VI. Spécifications 22. Recrutement local Besoins en main d'œuvre locale : Politique de recrutement local intégrant les sujets de discrimination et genre Profils de postes et niveaux de qualification requis Mécanisme de recrutement, calendrier de déploiement Localisation et gestion du ou des bureaux de recrutement local Opportunités de développement local 23. Formation HSES Formations initiale et spécifique à donner par l'Entrepreneur pour la main d'œuvre non qualifiée et pour tout nouvel embauché Sensibilisation pour les visiteurs Formations sécurité & santé Formation des chauffeurs 24. Conditions de travail Description de la politique de ressources humaines pour les travailleurs directs ou indirects de la construction Condition de prise en charge des ouvriers Archivage et suivi des contrats 25 Gestion des plaintes Procédure de gestion des plaintes pour les ouvriers 26 Situations d’urgence Plan d'urgence Description des installations Caractérisation des dangers Situations d’urgence Structure organisationnelle – rôles et responsabilités Procédures d’urgence Ressources humaines et matérielles Déclenchement du plan Reporting Section VI. Spécifications 137 3 Spécifications Sûreté 3.1 Préambule Le Ministère français des affaires étrangères résume ainsi le contexte sécuritaire du Burkina Faso : « La menace terroriste au Burkina Faso est très élevée. Plusieurs attaques ont été commises à Ouagadougou, ainsi que dans le nord, l’est, l’ouest et le sud-ouest du Burkina Faso depuis 2016. » A la date de publication du présent appel d’offres, la ville de Gaoua (région Sud-Ouest) et de Dori (région du Sahel ) sont classées en zone de vigilance orange par l’Ambassade de France au Burkina Faso, et Diapaga (région Est) est quant à elle classée en zone de vigilance rouge avec une présence récurrente de groupes armés terroristes actifs et un risque très élevé d’enlèvement et d’attentat. Tout déplacement sur ces localités devra faire l’objet de moyens sécuritaires adaptés. Ces moyens seront à la charge de l’entreprise et seront réputés inclus dans son offre. L'Entrepreneur doit démontrer l’attention qu’il porte à la protection de ses collaborateurs en mission de travaux dans le pays. Il identifiera ainsi les risques et au regard de cette analyse, définira les moyens de prévention et de protection, en intégrant des moyens pouvant être organisationnels, techniques ou humains. Ces éléments seront décrits dans une méthodologie qui devra aborder et définir, pour chacune des rubriques ci-dessous, ce que l'Entrepreneur a prévu. Avertissements : 1- Les conditions de recevabilité spécifiées, même si elles s’efforcent d’être corrélées aux risques potentiels auxquels le Marché pourra faire face, ont pour but exclusif de servir à l’évaluation des Offres afin d’éliminer celles qui ne respecteraient pas un socle minimum d’exigence. Elles ne prétendent en aucun cas constituer des mesures suffisantes pour assurer la sécurité des personnes et des biens dans le cadre du Marché. L’évaluation des risques et les mesures de sûreté à définir et mettre en place par conséquent sont de la responsabilité de l'Entrepreneur, qui les explicitera dans sa méthodologie sûreté. 2- Une méthodologie qui ne répondrait pas à l’une quelconque des conditions de recevabilité spécifiées dans les rubriques ci-dessous sera déclarée non conforme et l’Offre de l'Entrepreneur sera rejetée. 3.2 Analyse sûreté et menaces L'Entrepreneur précisera sa vision du contexte sûreté et des menaces dans la zone d'exécution du Marché et/ou la zone dangereuse et présentera une analyse sûreté pour la zone concernée et pour les activités qu’il devra y réaliser. Il précisera la méthode et les références utilisées pour 138 Section VI. Spécifications faire cette analyse, et présentera les scénarios principaux de menaces qui pourront être identifiés dès le stade de l'Offre. De plus, il sera en capacité à tout moment de partager les éléments concernant la veille pays venant de son organisation locale ou de son siège. Conditions de recevabilité : Document décrivant la méthode adoptée pour réaliser cette analyse ; Au minimum une source de référence identifiable sera utilisée ; Identification et évaluation des menaces sûreté relatives au Marché ; Description des dispositifs prévus pour assurer une veille sûreté locale. 3.3 Organisation générale sûreté L'Entrepreneur définira au sein de son organisation les rôles et responsabilités généraux en matière de sûreté, ainsi que la répartition des tâches associées pour ce Marché (incluant soustraitants et cotraitants), et identifiera un référent sûreté. Il définira l’organisation et les moyens prévus. Dans l’hypothèse d’un groupement, le mandataire désignera pour ce Marché un référent sûreté comme interlocuteur unique pour ce groupement. Conditions de recevabilité : 3.4 Présentation de l’organisation ; L'Entrepreneur (et chacun des membres en cas de groupement) indiquera le nom du référent sûreté interne à l’entreprise, qui sera garant de la définition et du suivi des mesures mises en œuvre pour le Marché. Mesures de sûreté spécifiques prévues En fonction de sa propre analyse sûreté et des principaux scénarios de menace éventuellement identifiés, l'Entrepreneur prévoira des mesures spécifiques et adaptées. Ces mesures couvriront a minima les sujets suivants : 3.4.1 Organisation Sûreté L'Entrepreneur devra décrire son organisation sûreté locale dans le pays où les Travaux seront réalisés. Il précisera notamment si cette organisation repose sur des ressources internes, avec ses propres moyens existant déjà dans le pays, s’il fait appel à un partenaire local, à un éventuel prestataire de sûreté ou à un "Security Officer" dédié au Marché, ou s’il se repose sur les moyens étatiques du pays et s’il peut les solliciter en direct. Il décrira les rôles respectifs prévus pour chaque acteur intervenant localement. Conditions de recevabilité : Description de l’organisation et des moyens mobilisés dans le pays du Marché ; L'Entrepreneur (et chacun des membres en cas de groupement) indique le nom de la personne qui sera le correspondant pour toutes les questions de sûreté relatives au Marché. Cette personne peut être la même que celle identifiée à l'Article 3 ci-dessus ; Section VI. Spécifications 139 En cas de groupement, identification de la coordination et de la répartition des responsabilités entre les membres ; Identification pour Dori (Lot 1) et Diapaga (Lot 2) : d’un "Security Officer" (CV à fournir) ; ET d’un prestataire sûreté (références à fournir), avec expérience de la région d’exécution du Marché. Identification pour Gaoua (Lot 3) : d’un "Security Officer" (CV à fournir) ; OU d’un prestataire sûreté (références à fournir), avec expérience de la région d’exécution du Marché. 3.4.2 Déplacement dans le pays et vers la zone concernée En fonction de l’analyse sûreté, des dispositions particulières pourront être nécessaires pour sécuriser les déplacements dans le pays. Ces moyens pourront être l’utilisation d’aéronefs de compagnies nationale ou privée, l’utilisation de véhicules particuliers, ou de moyens maritimes ou fluviaux. L'Entrepreneur décrira les moyens et dispositions prévus pour se protéger du risque sûreté (criminalité, kidnapping, etc.) pendant ces trajets. Ces dispositions pourront être techniques, organisationnelles ou humaines. Il distinguera les dispositions concernant les actions de protection de celles concernant les actions d’anticipation. L'Entrepreneur décrira la logistique de transport prévue avec les moyens humains, techniques et organisationnels et les dispositifs de suivi des déplacements. Il définira également ses exigences pour la gestion de la maintenance et pour les règles de conduite. Conditions de recevabilité : Description des modes de déplacement, des moyens physiques de déplacement et des mesures de sécurisation prévues en lien avec ces déplacements ; Répartition des rôles et mesures prévus pour l'Entrepreneur lui-même, pour les intervenants externes et ceux attendus du Maître d'Ouvrage et des autorités locales, avec identification de chacun des acteurs ; Identification du prestataire chargé de mettre en œuvre les escortes. 3.4.3 Hébergement lors des missions Dans le cas où l’hébergement et les mesures de sécurisation de l'Entrepreneur ne sont pas fournis par le Maître d'Ouvrage, l'Entrepreneur décrira le type de logement et les mesures prévues pour sécuriser les équipes (gardiennage, moyens physiques, etc.). Conditions de recevabilité : Description des critères de sélection du mode de logement et des mesures de sécurisation prévues pour chaque nuitée ; Fourniture des noms et adresses des hôtels ou lieux d’hébergement envisagés pour les nuitées ; Description des dispositions de protection complémentaire (gardiennage, aménagement spécifique du logement pour séjours de longue durée ("panic room", etc.). 140 Section VI. Spécifications 3.4.4 Hébergement sur les sites de chantiers et sécurisation sur les sites de chantiers et de travaux L’Entrepreneur assurera la sécurisation des sites de chantier (bases vie, base technique, carrière, etc.) et de travaux, en décrivant le dispositif sûreté applicable sur chacun de ces sites. L’Entrepreneur décrira les moyens et mesures passives de sûreté prévus pour se protéger du risque sûreté (clôture, merlon, chicane, safe haven, etc.), ainsi que les moyens et mesures actives (gardiennage, forces de défense, etc.). Conditions de recevabilité : Identification et localisation de chacun des sites de chantier (base-vie, base technique, carrière, etc.), avec description des mesures actives et passives qu'il est prévu de mettre en œuvre sur chacun des sites ; Pour Dori (Lot 1) et Diapaga (Lot 2), fourniture d'un plan (croquis) pour chaque site, montrant les mesures de sûreté prévues. 3.4.5 Communication L'Entrepreneur mettra en place un processus de communication et d’échange entre les différents acteurs du Marché, pour assurer la remontée des évènements sûreté et mener à bien les actions préventives ou correctives jugées nécessaires. Il exposera les moyens lui permettant d’assurer une communication efficace. Conditions de recevabilité : Description des moyens de communication prévus et des mesures prises pour assurer leur fiabilité ; Pour Dori (Lot 1) et Diapaga (Lot 2), Justification de mise en place (ou devis) d’un abonnement satellitaire. 3.5 Information, sensibilisation et formation avant le départ L'Entrepreneur prévoira des dispositions pour informer, sensibiliser et former ses collaborateurs avant le départ en mission. Ces dispositions feront l’objet d’actions de communication formalisées. Il décrira les dispositions prévues spécifiques à ce Marché, sous la forme d'"ordres de mission" ou de documents apparentés. Conditions de recevabilité : Description des consignes essentielles transmises aux collaborateurs (accueil, briefings, mise à jour de livrets de consignes, etc.) ; Fourniture de la liste des numéros d’urgence (numéros et prestataires locaux, rapatriement, permanence sécurité du siège) mise à disposition pour les missions du Marché ; Liste des restrictions de déplacement éventuelles, modes de déplacement en ville, quartiers interdits, etc. Section VI. Spécifications 3.6 141 Gestion des alertes et gestion de crise L'Entrepreneur démontrera l’existence d’un processus de gestion de crise impliquant l’organisation locale et son siège. Il décrira les modalités principales de déclenchement et de fonctionnement de ce processus. Dans ce cadre, l'Entrepreneur décrira le processus d’alerte allant de l’organisation locale à son siège et l’interaction avec le Maître d'Ouvrage. Conditions de recevabilité : Résumé de la procédure de gestion de crise dédiée à la sûreté, avec identification des éléments déclencheurs, des rôles et responsabilités. 142 Section VI. Spécifications 4 Spécifications pour les Centrales Photovoltaïques y compris leur réseau HTA (Moyenne tension (MT)) interne 4.1 DISPOSITIONS TECHNIQUES GÉNÉRALES 4.1.1 PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES Les présentes spécifications sont générales et applicables aux travaux des centrales photovoltaïques à l’exception des postes de livraison des installations de raccordement au réseau moyenne tension qui sont spécifiés plus loin. Les différentes descriptions et exigences ne sont pas nécessairement répétées pour chaque partie de travaux ; elles s’appliquent à toute partie de travaux où elles sont applicables, même s’il n’y est pas fait référence. 4.1.2 DÉFINITIONS Sauf annulation ou modification expresse par la SONABEL, les termes suivants dans le présent D.A.O. et dans les autres documents relatifs à l’Appel d’Offres auront la signification suivante : Maitre d'Ouvrage : La SONABEL Une équipe de la SONABEL sera mise en place pour suivre le projet au quotidien Représentant du Maitre d’Ouvrage : L’Ingénieur Conseil Bailleur : institution financière internationale finançant la construction des 3 centrales photovoltaïques. Le bailleur principal est la BAD, Banque Africaine de développement, Titulaire / Entrepreneur/Contractant/ Attributaire : Société(s) (seule ou en consortium) sélectionnée(s) dans le cadre de l’appel d’Offre, en charge de la construction clé-en-main. Section VI. Spécifications 143 4.1.3 EMPLACEMENTS DES SITES 4.1.3.1 Site de Dori, Lot 1 Le site considéré est situé à environ 4 km à l’Est du centre de la ville de Dori. A l’heure actuelle, seule une piste légère permet de rejoindre le site, une piste lourde devra être construite pour les besoins de la réalisation de la centrale solaire. L’image suivante présente la localisation du site retenu pour l’implantation de la centrale solaire. Les coordonnées du site sont les suivantes : 144 Section VI. Spécifications 4.1.3.1 Site de Diapaga, Lot 2 Le site considéré est situé à environ 4 km au Nord du centre de la ville de Diapaga. L’image suivante présente la localisation du site retenu pour l’implantation de la centrale solaire. Les coordonnées du site sont les suivantes : Section VI. Spécifications 145 4.1.3.1 Site de Gaoua, lot 3 Le site considéré est situé à environ 2 km à l’Est du marché de la ville de Gaoua. Il s’agit de la parcelle sur laquelle est installée l’actuelle centrale thermique de la SONABEL. L’image suivante présente la localisation du site retenu pour l’implantation de la centrale solaire. 146 Les coordonnées du site sont les suivantes : Section VI. Spécifications Section VI. Spécifications 147 4.1.4 OBJECTIFS L’objectif principal de ce Dossier d’Appel d’Offres (désigné dans la suite de ce document par son acronyme D.A.O.) est d’établir les conditions techniques minimales auxquelles les Centrales Solaires photovoltaïques de Dori, diapaga et Gaoua et leurs composants doivent satisfaire. La qualité finale des installations par rapport à leurs performances, la production d’électricité et le système de surveillance de la performance, seront définis et chiffrés. Le domaine d’application de ces spécifications techniques est extensif à tous les systèmes mécaniques, électriques et électroniques qui font partie des installations. 4.1.5 DEGRES DE FLEXIBILITE DANS LA CONFIGURATION TECHNIQUE Une configuration technique pour chaque composante de l’installation photovoltaïque est décrite dans le présent D.A.O. En tout état de cause le choix technique final respectant les performances exigées reste de la seule responsabilité du soumissionnaire. Les degrés de flexibilité varient suivant les composantes techniques. Le tableau inséré à la suite constitue l’outil que le soumissionnaire doit obligatoirement utiliser pour assurer la conformité de sa proposition technique. 148 Section VI. Spécifications DEGRES DE FLEXIBILITE DANS LA CONFIGURATION TECHNIQUE DES CENTRALES DE DORI (LOT 1) RUBRIQUE PRECONISATION Type de centrale Centrale photovoltaïque raccordée au réseau national Interconnecté Raccordement sur le réseau Aucune modification ne sera national interconnecté par acceptée -Tension 33k V l’intermédiaire d’un poste de impérative livraison 33 kV raccordé par des lignes 33 kV au réseau 33 kV existant. Type de raccordement Puissance nominale crête totale 6 minimale (modules) En MW crête Puissance Totale en MVA Sond mini > = Pmax/ cos (onduleurs) (arctan 0,4) (voir 3.2.1.3 EXIGENCES ELECTRIQUES AU POINT DE CONNEXION) Puissance maximale injection en MW Productible minimum Superficie, agencement Spatial Modules photovoltaïques DEGRE DE FLEXIBILITE OBSERVATIONS DANS L’OFFRE Aucune modification ne sera Motif de rejet de l’offre acceptée Motif de rejet de l’offre La puissance proposée ne doit Motif de rejet de l’offre pas être inférieure à cette valeur La puissance proposée ne doit Motif de rejet de l’offre pas être inférieure à cette valeur en Pmax comprise entre 5,6 et 6 La puissance doit être comprise Motif de rejet de l’offre MW entre ces 2 valeurs 11 073 MWh/an avec une irradiation moyenne horizontale de Valeur au point de comptage du 2232 kWh/m²/an (valeur d’irradiation imposée pour PDL. Motif de rejet de l’offre homogénéiser les comparaisons de rendement) (Justifier par note de calcul avec le logiciel PV SYST) Voir l’emprise exacte de la Rester dans les limites Motif de rejet de l’offre centrale, dans les plans du DAO définies.Fournir le plan d’implantation de la centrale Silicium cristallin Technologie imposée Motif de rejet de l’offre Section VI. Spécifications RUBRIQUE 149 PRECONISATION DEGRE DE FLEXIBILITE DANS L’OFFRE OBSERVATIONS Onduleur et appareillages en sus des fonctionnalités électriques, le soumissionnaire recherchera une combinaison optimale des associés : abri et agencement, éléments suivants : dénommés CPI (centre - hauteur réduite (ombre portée) photovoltaïque intégré) ou CTI - implantation hors d’eau (hauteur plancher d’au moins 20 cm par rapport aux écoulements) (centre de transformation - régulation thermique (passive-active) efficace des équipements, à moindre consommation intégré) d’électricité - protection contre la poussière, les vents de sable et la pénétration des petits animaux - facilité de transport des éléments importés (éviter des paquetages hors normes et éviter d’induire des contraintes sur le dimensionnement des voies de circulation) - maintenance aisée Structure de raccordement La solution proposée est le Il est recommandé au soumissionnaire de présenter une solution des CPI ou CTI résultat d’un premier niveau permettant de garantir l’exploitation, la sécurité des personnels et d’analyse des biens et la pérennité des ouvrages Mode d’alimentation des Issue des Services Auxiliaires Toute solution doit préserver l’alimentation des systèmes antisystèmes de sécurité (anti- poste intrusion en cas d’interruption de l’alimentation. En d’autres intrusion) le long de la clôture termes un groupe de secours sera prévu et éventuellement avec un transformateur pour l’alimentation des systèmes de sécurité et de communication. Traitement du terrain Respecter autant que possible la Faible flexibilité morphologie du terrain (minimiser les mouvements de terre) Ouvrages rustiques, à moindre coût, de type génie rural (exemple talus traités en perrés maçonnés, gabions, à la place de murs de soutènement en béton) Assainissement pluvial Evacuation en instantané, Faible flexibilité d’une pluie très exceptionnelle de 50 mm/heure ; ouvrages rustiques 150 RUBRIQUE Section VI. Spécifications DEGRE DE FLEXIBILITE DANS L’OFFRE Fondation et résistance des Structures fixes imposéesCritère de résistance au vent structures Se prémunir contre des vents de imposé (en tant que précaution 120 km/h. minimale) Tous les systèmes mobiles sont exclus. Clôture du site Eléments paysagers Dispositif d’éclairage de sécurité et de surveillance PRECONISATION OBSERVATIONS Le soumissionnaire pourra proposer tout type d’ancrage (plot, béton, pieux battus, micropieux,...) mais il devra impérativement justifier par des notes de calcul la résistance mécanique des ouvrages. Motif de rejet de l’offre (Fournir les notes de calcul détaillées des structures avec l’offre et le calcul des fondation avec le dossier d’exécution) Le DAO prévoit un muret Peu de flexibilité – hauteur Le système de clôture retenu surélevé de fil barbelé minimale du mur de 2 m et doit être anti-intrusion. hélicoïdal. présence impérative de fil Le soumissionnaire doit barbelé hélicoïdal de diamètre fournir les plans de principe en minimum 60 cm. coupe de la solution proposée. Pas de prescriptions L’introduction d’éléments paysagers sans ombres portées est particulières possible La solution proposée est basée Peu, respecter le cahier des sur les technologies modernes charges devenues courantes dans les pays industriels Ce tableau a pour objet d’attirer l’attention sur des aspects stratégiques du projet. Il n’est donc pas exhaustif et ne dispense pas de lire les prescriptions plus détaillées dans le texte. Section VI. Spécifications 151 DEGRES DE FLEXIBILITE DANS LA CONFIGURATION TECHNIQUE DE LA CENTRALE DE DIAPAGA (LOT 2) RUBRIQUE PRECONISATION Type de centrale Centrale photovoltaïque raccordée au réseau national Interconnecté Raccordement sur le réseau Aucune modification ne sera national interconnecté par acceptée -Tension 33k V l’intermédiaire d’un poste de impérative livraison 33 kV raccordé par des lignes 33 kV au réseau 33 kV existant. Type de raccordement Puissance nominale crête totale 2 minimale (modules) En MW crête Puissance Totale en MVA Sond mini > = Pmax/ cos (onduleurs) (arctan 0,4) (voir 3.2.1.3 EXIGENCES ELECTRIQUES AU POINT DE CONNEXION) Puissance maximale injection en MW Productible minimum Superficie, agencement Spatial Modules photovoltaïques DEGRE DE FLEXIBILITE OBSERVATIONS DANS L’OFFRE Aucune modification ne sera Motif de rejet de l’offre acceptée Motif de rejet de l’offre La puissance proposée ne doit Motif de rejet de l’offre pas être inférieure à cette valeur La puissance proposée ne doit Motif de rejet de l’offre pas être inférieure à cette valeur en Pmax comprise entre 1,8 et 2 La puissance doit être comprise Motif de rejet de l’offre MW entre ces 2 valeurs 3 524 MWh/an avec une irradiation moyenne horizontale de Valeur au point de comptage du 2152 kWh/m²/an (valeur d’irradiation imposée pour PDL. Motif de rejet de l’offre homogénéiser les comparaisons de rendement) (Justifier par note de calcul avec le logiciel PV SYST) Voir l’emprise exacte de la Rester dans les limites définies. Motif de rejet de l’offre centrale, dans les plans du DAO Fournir le plan d’implantation de la centrale Silicium cristallin Technologie imposée Motif de rejet de l’offre 152 RUBRIQUE Section VI. Spécifications PRECONISATION DEGRE DE FLEXIBILITE DANS L’OFFRE OBSERVATIONS Onduleur et appareillages en sus des fonctionnalités électriques, le soumissionnaire recherchera une combinaison optimale des associés : abri et agencement, éléments suivants : dénommés CPI (centre - hauteur réduite (ombre portée) photovoltaïque intégré) ou CTI - implantation hors d’eau (hauteur plancher d’au moins 20 cm par rapport aux écoulements) (centre de transformation - régulation thermique (passive-active) efficace des équipements, à moindre consommation intégré) d’électricité - protection contre la poussière, les vents de sable et la pénétration des petits animaux - facilité de transport des éléments importés (éviter des paquetages hors normes et éviter d’induire des contraintes sur le dimensionnement des voies de circulation) - maintenance aisée Structure de raccordement La solution proposée est le Il est recommandé au soumissionnaire de présenter une solution des CPI ou CTI résultat d’un premier niveau permettant de garantir l’exploitation, la sécurité des personnels et d’analyse des biens et la pérennité des ouvrages Mode d’alimentation des Issue des Services Auxiliaires Toute solution doit préserver l’alimentation des systèmes antisystèmes de sécurité (anti- poste intrusion en cas d’interruption de l’alimentation. En d’autres intrusion) le long de la clôture termes un groupe de secours sera prévu et éventuellement avec un transformateur pour l’alimentation des systèmes de sécurité et de communication. Traitement du terrain Respecter autant que possible la Faible flexibilité morphologie du terrain (minimiser les mouvements de terre) Ouvrages rustiques, à moindre coût, de type génie rural (exemple talus traités en perrés maçonnés, gabions, à la place de murs de soutènement en béton) Assainissement pluvial Evacuation en instantané, Faible flexibilité d’une pluie très exceptionnelle de 50 mm/heure ; ouvrages rustiques Section VI. Spécifications RUBRIQUE 153 DEGRE DE FLEXIBILITE DANS L’OFFRE Fondation et résistance des Structures fixes imposéesCritère de résistance au vent structures Se prémunir contre des vents de imposé (en tant que précaution 120 km/h. minimale) Tous les systèmes mobiles sont exclus. Clôture Eléments paysagers Dispositif d’éclairage de sécurité et de surveillance PRECONISATION OBSERVATIONS Le soumissionnaire pourra proposer tout type d’ancrage (plot, béton, pieux battus, micropieux,...) mais il devra impérativement justifier par des notes de calcul la résistance mécanique des ouvrages. Motif de rejet de l’offre (Fournir les notes de calcul détaillées des structures avec l’offre et le calcul des fondation avec le dossier d’exécution) Le DAO prévoit un muret Peu de flexibilité – hauteur Le système de clôture retenu surélevé de fil barbelé minimale du mur de 2 m et doit être anti-intrusion. hélicoïdal. présence impérative de fil Le soumissionnaire doit barbelé hélicoïdal de diamètre fournir les plans de principe en minimum 60 cm. coupe de la solution proposée. Pas de prescriptions L’introduction d’éléments paysagers sans ombres portées est particulières possible La solution proposée est basée Peu, respecter le cahier des sur les technologies modernes charges devenues courantes dans les pays industriels Ce tableau a pour objet d’attirer l’attention sur des aspects stratégiques du projet. Il n’est donc pas exhaustif et ne dispense pas de lire les prescriptions plus détaillées dans le texte. 154 Section VI. Spécifications DEGRES DE FLEXIBILITE DANS LA CONFIGURATION TECHNIQUE DES CENTRALES DE GAOUA (LOT 3) RUBRIQUE PRECONISATION Type de centrale Centrale photovoltaïque raccordée au réseau national Interconnecté Raccordement sur le réseau Aucune modification ne sera national interconnecté par acceptée -Tension 33k V l’intermédiaire d’un poste de impérative livraison 33 kV raccordé par des lignes 33 kV au réseau 33 kV existant. Type de raccordement Puissance nominale crête totale 1 minimale (modules) En MW crête Puissance Totale en MVA Sond mini > = Pmax/ cos (onduleurs) (arctan 0,4) (voir 3.2.1.3 EXIGENCES ELECTRIQUES AU POINT DE CONNEXION) Puissance maximale injection en MW Productible minimum Superficie, agencement Spatial Modules photovoltaïques DEGRE DE FLEXIBILITE OBSERVATIONS DANS L’OFFRE Aucune modification ne sera Motif de rejet de l’offre acceptée Motif de rejet de l’offre La puissance proposée ne doit Motif de rejet de l’offre pas être inférieure à cette valeur La puissance proposée ne doit Motif de rejet de l’offre pas être inférieure à cette valeur en Pmax comprise entre 0,9 et 1 La puissance doit être comprise Motif de rejet de l’offre MW entre ces 2 valeurs 1 654 MWh/an avec une irradiation moyenne horizontale de Valeur au point de comptage du 2070 kWh/m²/an (valeur d’irradiation imposée pour PDL. Motif de rejet de l’offre homogénéiser les comparaisons de rendement) (Justifier par note de calcul avec le logiciel PV SYST) Voir l’emprise exacte de la Rester dans les limites Motif de rejet de l’offre centrale, dans les plans du DAO définies.Fournir le plan d’implantation de la centrale Silicium cristallin Technologie imposée Motif de rejet de l’offre Section VI. Spécifications RUBRIQUE 155 PRECONISATION DEGRE DE FLEXIBILITE DANS L’OFFRE OBSERVATIONS Onduleur et appareillages en sus des fonctionnalités électriques, le soumissionnaire recherchera une combinaison optimale des associés : abri et agencement, éléments suivants : dénommés CPI (centre - hauteur réduite (ombre portée) photovoltaïque intégré) ou CTI - implantation hors d’eau (hauteur plancher d’au moins 20 cm par rapport aux écoulements) (centre de transformation - régulation thermique (passive-active) efficace des équipements, à moindre consommation intégré) d’électricité - protection contre la poussière, les vents de sable et la pénétration des petits animaux - facilité de transport des éléments importés (éviter des paquetages hors normes et éviter d’induire des contraintes sur le dimensionnement des voies de circulation) - maintenance aisée Structure de raccordement La solution proposée est le Il est recommandé au soumissionnaire de présenter une solution des CPI ou CTI résultat d’un premier niveau permettant de garantir l’exploitation, la sécurité des personnels et d’analyse des biens et la pérennité des ouvrages Mode d’alimentation des Issue des Services Auxiliaires Toute solution doit préserver l’alimentation des systèmes antisystèmes de sécurité (anti- poste intrusion en cas d’interruption de l’alimentation. En d’autres intrusion) le long de la clôture termes un groupe de secours sera prévu et éventuellement avec un transformateur pour l’alimentation des systèmes de sécurité et de communication. Traitement du terrain Respecter autant que possible la Faible flexibilité morphologie du terrain (minimiser les mouvements de terre) Ouvrages rustiques, à moindre coût, de type génie rural (exemple talus traités en perrés maçonnés, gabions, à la place de murs de soutènement en béton) Assainissement pluvial Evacuation en instantané, Faible flexibilité d’une pluie très exceptionnelle de 50 mm/heure ; ouvrages rustiques 156 RUBRIQUE Section VI. Spécifications DEGRE DE FLEXIBILITE DANS L’OFFRE Fondation et résistance des Structures fixes imposéesCritère de résistance au vent structures Se prémunir contre des vents de imposé (en tant que précaution 120 km/h. minimale) Tous les systèmes mobiles sont exclus. Clôture du site Eléments paysagers Dispositif d’éclairage de sécurité et de surveillance PRECONISATION OBSERVATIONS Le soumissionnaire pourra proposer tout type d’ancrage (plot, béton, pieux battus, micropieux,...) mais il devra impérativement justifier par des notes de calcul la résistance mécanique des ouvrages. Motif de rejet de l’offre (Fournir les notes de calcul détaillées des structures avec l’offre et le calcul des fondation avec le dossier d’exécution) Le DAO prévoit un muret Peu de flexibilité – hauteur Le système de clôture retenu surélevé de fil barbelé minimale du mur de 2 m et doit être anti-intrusion. hélicoïdal. présence impérative de fil Le soumissionnaire doit barbelé hélicoïdal de diamètre fournir les plans de principe en minimum 60 cm. coupe de la solution proposée. Pas de prescriptions L’introduction d’éléments paysagers sans ombres portées est particulières possible La solution proposée est basée Peu, respecter le cahier des sur les technologies modernes charges devenues courantes dans les pays industriels Ce tableau a pour objet d’attirer l’attention sur des aspects stratégiques du projet. Il n’est donc pas exhaustif et ne dispense pas de lire les prescriptions plus détaillées dans le texte. Section VI. Spécifications 157 4.1.6 CONDITIONS CLIMATIQUES Le Burkina Faso se trouve à équidistance entre la zone chaude et humide des pays du littoral subéquatorial africain et la zone désertique du Sahara. Plus précisément le Nord du pays correspond à la bande climatique sahélienne, et le Sud à la bande climatique soudanienne. Le climat est directement influencé par les vents qui soufflent alternativement du nord-est période sèche (Harmattan) et du sud-ouest période humide (Mousson). La définition des caractéristiques des équipements et des structures associées à la fixation des modules photovoltaïques et à la construction des bâtiments auxiliaires de la Centrale doivent tenir compte des conditions climatiques et géographiques rencontrées autour de Ouagadougou. Ces conditions ont une influence sur : • La tenue mécanique du matériel qui doit supporter principalement les contraintes dues au vent et aux séismes, • Le productible de l’installation solaire, • Le refroidissement du matériel qui dépend de la température ambiante et de l’altitude, • La tenue diélectrique du matériel à isolement dans l’air qui dépend de ses qualités disruptives, variables suivant l’humidité et l’altitude, ainsi que de la pollution. Pour des considérations d’exploitation, la standardisation des équipements avec ceux déjà installés sur les installations existantes de la SONABEL doit être prise en compte par les soumissionnaires dans la mesure du possible. 158 Section VI. Spécifications 4.1.6.1 TEMPERATURES Les températures maximales se rencontrent en mars/avril/mai alors que les températures minimales se trouvent en décembre/janvier. Il y a donc une montée de température très marquée jusqu’aux premières pluies suivie par une diminution progressive et une remontée à partir du mois d’octobre. Les données de température sont issues de la base de données Meteonorm v7.2. Les températures moyennes annuelles des différents sites sont présentées ci-dessous : Température moyenne annuelle 35 30 28,8 28,7 29,5 29,6 Ouagadougou Gaoua Dori Diapaga 25 °C 20 15 10 5 0 Figure 1 : Températures moyennes annuelles des différents sites (Meteonorm v7.2) L’évolution sur l’année des températures journalières maximales et minimales est représentée ci-dessous pour les différents sites. Figure 2 : Températures journalières Gaoua Section VI. Spécifications Figure 3 : Températures journalières Dori 159 Figure 4 : Températures journalières Diapaga Les moyennes mensuelles des sites sont les suivantes. Tableau 1 : Températures mensuelles moyennes pour les 4 sites (source : Meteonorm v7.2) Moyennes mensuelles de température en °C (Meteonorm) Gaoua Dori Diapaga Janvier 26.8 24.6 24.7 Février 29.9 27.7 27.8 Mars 32.2 31.6 31.6 Avril 32.0 34.4 34.5 Mai 30.7 34.0 34.0 Juin 28.3 31.5 31.4 Juillet 26.6 28.8 28.8 Août 25.8 27.7 27.7 Septembre 26.5 28.8 28.8 Octobre 28.6 30.7 30.8 Novembre 29.1 28.5 28.6 Décembre 27.9 25.8 25.9 MOYENNE 28.7 29.5 29.6 On constate globalement que les sites ont des profils de températures similaires, avec des températures maximales supérieures à 40 °C en fin de saison sèche (mois de mars à mai). La valeur de température de l’air maximale à l’ombre à prendre en compte est de 50°C. 160 Section VI. Spécifications 4.1.6.2 RAYONNEMENT SOLAIRE L’ensoleillement plus important se rencontre généralement aussi dans les mois de mars, avril et mai, alors que l’ensoleillement plus bas est observé pendant la saison de pluie en juillet, août et septembre. Dans son offre, le soumissionnaire devra produire obligatoirement une étude de productible détaillée pour chaque centrale. Pour réaliser cette étude, les données de rayonnement solaire à utiliser seront les suivantes : Irradiation globale horizontale en kWh/m²/mois. Dori Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre TOTAL Diapaga 169 173 210 203 189 190 186 189 190 194 175 164 2232 Gaoua 176 167 203 183 193 182 174 161 174 188 179 172 2152 176 175 194 183 188 172 156 148 160 181 172 165 2070 Tableau 2 : Irradiation globale horizontale GHI (source : Meteonorm v7.2) Ces valeurs sont issues de la base de données meteonorm 7.2. Elles ont été comparées à des données issues d’autres sources et ont été retenues comme valeurs de référence (ensoleillement et température) par la SONABEL et doivent être impérativement utilisées par le soumissionnaire. Section VI. Spécifications 161 4.1.6.3 PRECIPITATIONS ET HUMIDITÉ Les précipitations sont principalement réparties entre juin et septembre avec des précipitations mensuelles qui varient de 100 à 200 mm et exceptionnellement 400 mm. Tableau 3 : Précipitations annuelles types à Dori (source : Meteonorm v7.2) 162 Section VI. Spécifications Tableau 4 : Précipitations annuelles types à Diapaga (source : Meteonorm v7.2) Tableau 5 : Précipitations annuelles types à Gaoua (source : Meteonorm v7.2) L’humidité relative reste généralement assez haute, 80 à 90 % avec une décroissance du Sud vers le Nord du pays. Les valeurs de base adoptées pour les ouvrages sont les suivantes : • une précipitation annuelle maximale de 1350 mm, • une valeur moyenne de l’humidité relative de 95 % en période humide et comprise entre 40 et 90 % en période sèche. Pour le cas particulier du drainage du terrain de la centrale, à la suite des inondations catastrophiques intervenues le 1er septembre 2009 à Ouagadougou (pluie de 263 mm en une dizaine d’heures), il est prescrit de pouvoir évacuer une pluie exceptionnelle de 50 mm / heure. Section VI. Spécifications 163 4.1.6.4 VENT L’influence du vent est dominante dans la détermination de la tenue mécanique des structures de fixation des panneaux photovoltaïques. Au vu des roses des vents annuelles de la station de Ouagadougou, l'orientation des vents dominants est Nord-Nord-Est, Sud-Sud-Ouest. La vitesse maximale absolue du vent a atteint 30 m/s. La vitesse retenue pour le calcul des structures de fixation des panneaux photovoltaïques sera au moins de 120 km/h. La résistance des structures à la surcharge due au vent devra être justifiée par les soumissionnaires selon les règles de l’art, en combinaison avec les autres surcharges présentes et en prenant les coefficients de sûreté prescriptifs. 4.1.6.5 POLLUTION On ne rencontre pas de problème important de pollution autre que la poussière de sable et de latérite en particulier pendant l’Harmattan (vent Nord-Nord Est). 4.1.6.6 ALTITUDE L’altitude moyenne des sites se situant autour de 300 m (largement inférieure à 1000 m), elles ne posent pas de problème pour les équipements qui restent dans les conditions définies par la CEI. Villes DORI DIAPAGA GAOUA Valeur des points côtés (mètres) 282 271 355 4.1.7 CONDITIONS GEOLOGIQUES ET GEOTECHNIQUES 4.1.7.1 ACTIVITE SISMIQUE La zone du Burkina Faso est classée en zone « 0 » c’est à dire ne présentant pas de risque sismique notable. 4.1.7.2 CARACTERISTIQUES GENERALES DU SOL 164 Section VI. Spécifications Des études sommaires par rapport au contexte topographique, hydrographique et géotechnique du terrain sur lequel la construction de la Centrale seront réalisées ont été faites lors de la préparation de ce D.A.O. Ces études sont présentées dans les Annexes, notamment : - Levé et plan topographique de la zone d’implantation de la centrale photovoltaïque et du poste 33/90 kV - Plan topographique - Dossier géotechnique Si des études et essais complémentaires (géologiques, géotechniques, etc.) nécessaires à la conception finale des ouvrages devaient être menés par l’Entrepreneur, ces études seraient à sa charge. Section VI. Spécifications 165 4.1.8 CHAMP D'APPLICATION Les prescriptions de ce document technique seront d’application pendant la phase d’élaboration des études d’exécution, pendant l’exécution de la Centrale et pendant sa phase d’exploitation et de maintenance. Ces documents constituent une information complémentaire pour que les soumissionnaires puissent préparer leurs offres. 4.1.8.1 CHAMP D'APPLICATION DES TRAVAUX L’objectif des spécifications suivantes est la définition des travaux et les exigences fonctionnelles et l’établissement des standards minimaux de qualité pour la réalisation d’une Centrale Solaire complète, opérationnelle et maintenable à Ouagadougou NO (Burkina Faso) ; tous les dessins proposés doivent être réalisés en intégrant les standards minimaux de qualité de l’installation indiqués sur les documents correspondants. En tous les cas, comme l’objectif final est l’opérationnalité de la Centrale, il ne sera pas accepté de l’Entrepreneur une quelconque réduction de qualité, au motif de défauts dans les dessins, dans l’exécution, l’implantation ou encore la mise en fonctionnement de l’installation. C’est pour cela que les soumissionnaires (ou attributaires) qui détecteraient quelque anomalie ont l’obligation de la notifier rapidement à la SONABEL, avec l’objectif de dégager des mesures opportunes. L’Entrepreneur aura l’obligation de fournir tous les matériaux (y comprises les pièces de rechange indiquées dans ce D.A.O.) et toute la main d’œuvre nécessaires pour la réalisation de la Centrale Solaire. Il aura également les obligations d’exploitation, maintenance et de garantie de la centrale pendant deux ans ainsi que de prestations d’appui technique et de formation des équipes de la SONABEL ; ces différentes obligations sont stipulées dans les sections particulières du présent D.A.O. L’Entrepreneur devra remettre à la SONABEL - en support papier et électronique - la documentation et programmation pour les phases d’installation, exploitation, entretien préventif et correctif de la Centrale, y compris la composition détaillée du personnel exploitant et d’appui, les manuels et documents de garantie nécessaires, la liste de pièces de rechange, etc. 4.1.8.2 CONTRADICTIONS, OMISSIONS ERREURS DE LA DOCUMENTATION OU Tout ce qui est indiqué dans ce D.A.O. et qui serait omis dans le reste de la documentation de référence ou vice-versa, devra être exécuté dans la forme définie dans le document correspondant. Dans le cas où il existerait une contradiction entre deux documents, la version qui prévaut est la formulation dans le présent D.A.O. 166 Section VI. Spécifications 4.1.8.3 VISITE DU SITE Il est impératif que le Soumissionnaire ait visité l’emplacement proposé pour la Centrale avant de présenter son offre et qu’il se soit convenablement renseigné par rapport aux accès, services pour le transport de personnes et matériaux et toute autre contingence qui puisse affecter le Prix du Contrat : les réclamations à cet effet ne seront pas prises en compte (voir Instruction aux Soumissionnaires pour les détails de la visite obligatoire). 4.1.8.4 DÉFICIENCES DU D.A.O Les omissions dans le présent D.A.O. (y compris les plans) ou les descriptions erronées des détails de l’installation qui seraient indispensables à la réalisation de la centrale non seulement ne dispensent pas L’Entrepreneur de l’obligation d’exécuter ces détails qui auraient été omis ou erronément décrits, mais ces détails devront être exécutés comme s’ils avaient été complétement et correctement décrits. Dans tous les cas, les contradictions, omissions ou erreurs qui seraient détectées dans ces documents par la SONABEL ou par L’Entrepreneur, devront être consignées d’une façon exhaustive dans les supports prévus pour l’enregistrement des faits marquants de la réalisation. Section VI. Spécifications 167 4.1.9 DESCRIPTION DU PROJET L’Attributaire du présent marché a pour mission de concevoir et construire la centrale photovoltaïque de Dori de 6 MWc (Lot 1), Diapaga de 2 MWc (Lot 2), Gaoua de 1 MWc (Lot 3). En outre, il a la responsabilité pour l’exploitation et la maintenance de la centrale deux années durant lesquelles il sera en charge de la formation et du transfert des savoirs faires aux personnels de la SONABEL. Les activités de l’Attributaire concernant la centrale photovoltaïque seront de manière sommaire les suivantes : Conception de la centrale photovoltaïque Définition de la solution technique en respect des conditions des prescriptions techniques de l’Appel d’Offres Etudes de conception détaillées Présentation des plans et schémas à la SONABEL ou à son représentant pour approbation Définition des quantitatifs Construction de la centrale photovoltaïque o Travaux de terrassements o Approvisionnements et fourniture des équipements o Installation de l’ensemble de la centrale solaire o Mise en place de clôtures et systèmes d’alarmes o Construction des locaux techniques o Raccordement au réseau 33 kV existant o Intégration de la centrale solaire au Scada local et au dispatching National Exploitation et maintenance o Exploitation durant deux ans o Maintenance durant deux ans o Formation des équipes de la SONABEL à l’exploitation et la maintenance o Transmission du savoir-faire aux équipes de la SONABEL 4.1.9.1 TECHNOLOGIE D’APPLICATION La configuration du système choisie est celle d’une centrale solaire photovoltaïque couplée au réseau. Les panneaux photovoltaïques seront de technologie silicium cristallin. Ils seront montés sur structures fixes. Il ne sera pas accepté de modifications sur ces premiers points. Les Soumissionnaires devront posséder l’expertise technique et maîtriser la technologie proposée dans ce D.A.O. 4.1.9.2 DESCRIPTION GÉNÉRALE Ce D.A.O. concerne l’exécution d’une Centrale Solaire Photovoltaïque sur le site de Ouagadougou NO. La puissance crête nominale totale de la Centrale sera de minimum 6 MWc pour Dori, 2 MWc pour diapaga et 1 MWc pour Gaoua. La puissance maximale en injection 168 Section VI. Spécifications sera comprise entre 5,6 et 6 MW pour Dori, entre 1,8 et 2 pour Diapaga et entre 0,9 et 1 MWc pour Gaoua. L’installation photovoltaïque sera constituée, essentiellement, des éléments suivants : - Travaux préliminaires : Les travaux de traitement du terrain et de réalisation des accès, de la clôture périphérique et des voiries. - Structure de support des modules photovoltaïques : Constituées de supports permettant d’assurer la stabilité nécessaire, et des structures (jambages, entretoises, poutrelles et éléments de fixation) permettant d’assurer le positionnement et le maintien correct des modules photovoltaïques. - Modules Photovoltaïques en silicium cristallin - Réseau Courant Continu (CC) : Réseau électrique constitué par les équipements compris entre les modules photovoltaïques et les convertisseurs de courant ou onduleurs. - Onduleurs : Ce sont les équipements qui assurent la conversion de l’énergie électrique du réseau CC provenant des modules photovoltaïques en énergie électrique en courant alternatif Basse Tension. - Réseau Courant Alternatif en Basse Tension (CA BT) : Réseau électrique constitué par les équipements compris entre la sortie de l’onduleur et l’enroulement primaire du transformateur de puissance situé dans le Poste de Transformation. - Centre Photovoltaïque Intégré (CPI) : L’abri unique ou composite où se trouvent rapprochés les arrivées DC, l’onduleur, le transformateur de puissance élévateur de tension qui transforme le courant alternatif Basse Tension en courant alternatif Haute Tension (33 kV), le câblage HT et les dispositifs de commutation et de protection correspondants situés dans les cellules HT préfabriquées. - Réseau Courant Alternatif Haute Tension (CA HT) : Il est constitué par les lignes reliant les cellules HT dans les Centres Photovoltaïques Intégrés (CPI) et les cellules HT dans le Poste Solaire 33 kV (Poste de livraison). Poste de livraison 33 kV (ou Poste Solaire): Il s’agit du local abritant un ensemble de Cellules HT préfabriquées nécessaires pour le branchement de l’installation photovoltaïque au réseau électrique HT existant et pour assurer le comptage de la production et les protections électriques. Les spécifications du poste de livraison sont définies plus loin. La centrale de Gaoua ne comporte pas de poste de livraison dédié. Une cellule disjoncteur destinée à la protection et au comptage seront intégrés dans le tableau 33 kV de la centrale thermique. - Ligne de raccordement 33 kV: Une ligne électrique 33 KV relie le poste de livraison au réseau existant pour l’injection de l’énergie de la centrale solaire sur le réseau national. Section VI. Spécifications - Centre de commande : Il s’agit de la salle de supervision de la centrale solaire et jouxtant le Poste solaire. Cette salle comprend entre autres : - 169 1 plancher informatique sur toute la surface de la salle 1 ensemble de socle support de matériel lourd 1 armoire de distribution 400Vac/48vdc des auxiliaires comprenant : Tableau équipé des Disjoncteurs de départ des alimentations 220V/380VAC Un dispositif de permutation automatique entre groupe et TSA avec module de communication pour raccordement à la supervision Un système de relayage de commande de l’éclairage extérieur, et sortie des alarmes de déclenchement des disjoncteurs pour ramener à la supervision. 1 Chargeur batterie avec sa ventilation vers l’extérieur 1 Armoire Scada Onduleur, HTA, station météo, éclairage extérieur, 1 Armoire Vidéo, 2 PC de supervision Scada et 1 PC pour la vidéosurveillance, 2 UPS pour alimentation sécurisée, 3 bureaux, 10 Chaises, 1 Armoire de rangement des documents, 1 Centrale incendie comprenant : 1 centrale 2 détecteurs optique/Thermique/ Combiné 1 sirène d’alarme Rapatriement des alarmes vers la supervision Construction et services auxiliaires : Ce sont d’une part les bâtiments à construire (Magasin, réservoir d’eau, etc.) nécessaires pour la maintenance de la Centrale, et d’autre part tous les équipements, outils, véhicules et services auxiliaires nécessaires pour garantir le bon fonctionnement et la surveillance adéquate de la Centrale (éclairage extérieur, système de surveillance anti-intrus, etc.) 170 Section VI. Spécifications Le tableau suivant résume les données relatives à l’installation décrite : CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE RACCORDEE AU RESEAU DE 6 MWc SUR LE SITE DE DORI (BURKINA FASO) (Lot 1) DONNEES GENERALES Puissance crête minimale 6 000 000 Wc Tension nominale de branchement au réseau 33 kV AC Caractéristiques du branchement Haute Tension Estimation de l’énergie annuelle produite en année 1 11 073 MWh / an minimum Style d’installation photovoltaïque Centrale solaire au sol sur structure fixe GENERATEUR PHOTOVOLTAÏQUE Inclinaison par rapport l’horizontale 15 ° Orientation (Azimut) 0° sud ONDULEURS Puissance électrique maxi en injection Entre 5,6 et 6 MW Section VI. Spécifications 171 CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE RACCORDEE AU RESEAU DE 6 MWc SUR LE SITE DE DIAPAGA (BURKINA FASO) (Lot 2) DONNEES GENERALES Puissance crête minimale 2 000 000 Wc Tension nominale de branchement au réseau 33 kV AC Caractéristiques du branchement Haute Tension Estimation de l’énergie annuelle produite en année 1 3 524 MWh / an minimum Style d’installation photovoltaïque Centrale solaire au sol sur structure fixe GENERATEUR PHOTOVOLTAÏQUE Inclinaison par rapport l’horizontale 15 ° Orientation (Azimut) 0° sud ONDULEURS Puissance électrique maxi en injection Entre 1,8 et 2 MW 172 Section VI. Spécifications CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE RACCORDEE AU RESEAU DE 6 MWc SUR LE SITE DE DORI (BURKINA FASO) DONNEES GENERALES Puissance crête minimale 1 000 000 Wc Tension nominale de branchement au réseau 33 kV AC Caractéristiques du branchement Haute Tension Estimation de l’énergie annuelle produite en année 1 1 654 MWh / an minimum Style d’installation photovoltaïque Centrale solaire au sol sur structure fixe GENERATEUR PHOTOVOLTAÏQUE Inclinaison par rapport l’horizontale 15 ° Orientation (Azimut) Sud, orientation ajustée selon la configuration du terrain ONDULEURS Puissance électrique maxi en injection Entre 0,9 et 1 MW Section VI. Spécifications 173 4.1.10 ORGANISATION DES TRAVAUX 4.1.10.1 ASPECTS DE COORDINATION Le présent marché concerne la conception, la fourniture et l’installation de la centrale, l’exploitation et la maintenance pendant deux ans, période durant laquelle l’Entrepreneur sera en charge de la formation des personnels de la SONABEL pour la supervision, l’exploitation et la maintenance de la centrale. Il s’en suit que tous les aspects de coordination de la construction de la centrale relèvent au premier chef de la gouverne propre de L’Entrepreneur. L’attention est toutefois attirée sur le fait que l’intervention pour le raccordement de la centrale, va nécessiter une coordination très rigoureuse avec la SONABEL (exploitant). 4.1.10.2 PLANS REMIS A L’ENTREPRENEUR Le Soumissionnaire/Attributaire ne recevra pas d’autres plans que les plans contenus dans ce D.A.O. La proposition technique semi-détaillée inclue dans ce D.A.O. propose un système qui n’est pas impératif et qui peut être adapté aux modes et conceptions du Soumissionnaire sous réserve de l’approbation de la SONABEL. 4.1.10.3 ÉTUDES A LA L’ENTREPRENEUR CHARGE DE Les études d’exécution (élaboration de plans, schémas, notes de calcul, etc., ...) des différentes parties de la centrale sont entièrement à la charge de L’Entrepreneur. Il sera aussi de la responsabilité de L’Entrepreneur d’élaborer des dessins complémentaires de détail, non inclus dans ce D.A.O qui seraient nécessaires pour la réalisation correcte des travaux. La liste précise des plans, schémas et notes de calcul à soumettre à la SONABEL devra être établie au début des travaux dans le programme de mise en œuvre des tâches. Cependant, la SONABEL se réserve le droit de demander ultérieurement la fourniture de plans de détail d’exécution pour une meilleure compréhension des fonctions des ouvrages. 4.1.10.4 REUNIONS Pendant la durée des travaux, la SONABEL ou son Représentant organisera des réunions périodiques (probablement hebdomadaire) ou exceptionnelles sur le chantier ou en tout autre lieu 174 Section VI. Spécifications approprié. L’Entrepreneur ou son Représentant qualifié et dûment délégué, assistera à toutes ces réunions. L'ordre du jour comprendra l'approbation du compte rendu de la réunion précédente, l'avancement des travaux selon le programme et l'analyse des difficultés rencontrées dans l'exécution du Marché. 4.1.10.5 PIECES A L’ENTREPRENEUR REMETTRE PAR 4.1.10.5.1PROCEDURES Sous réserve d'autres stipulations du Marché ou d'instructions différentes de la SONABEL, les procédures sont celles définies dans les alinéas qui suivent. Les pièces à soumettre seront délivrées au représentant du Maître d’ouvrage aux adresses précisées pour les notifications dans les Conditions Particulières. Elles seront soumises sous la forme approuvée par celui-ci. Le nombre de pièces indiqué dans le présent dossier est le total des documents à remettre par l’Entrepreneur. La répartition entre destinataires sera précisée par la SONABEL. L'ensemble des documents sera répertorié suivant une numérotation spécifique à l'affaire, définie selon : • le numéro de poste dans l’offre financière • le numéro de sous-ensemble partiel du poste, • le numéro d'ordre du plan. Le cartouche et la présentation à adopter pour l'ensemble des documents seront définis par le représentant du Maître d’ouvrage dès la notification du Marché. Tous les documents seront au format international (base 210 x 297 mm). Les pièces à remettre par L’Entrepreneur seront remises également sous forme de fichiers informatiques. Dans les pièces soumises à l'approbation du représentant du Maître d’œuvre, l’Entrepreneur devra mettre en évidence tout écart par rapport au Marché. Les documents soumis à l'approbation du représentant du Maître d’ouvrage sont ceux dont l'exécution des opérations concernées est conditionnée par cette approbation. Toutes modifications approuvées par le représentant du Maître d’ouvrage pendant la fabrication, le montage ou les essais devront être étendues à tous les équipements de même type. Des documents pour lesquels le représentant du Maître d’ouvrage et ou la SONABEL demanderait des corrections importantes ne devront pas être considérés comme approuvés. Ces documents seront systématiquement présentés à nouveau, après correction, à l'approbation du représentant du Maître d’ouvrage et de la SONABEL. Chaque rapport sera révisé par l’Entrepreneur, suite aux remarques du représentant du Maître d’ouvrage ou de la SONABEL. Il lui sera soumis à nouveau après révision. Section VI. Spécifications 175 Lorsque la soumission de certaines pièces est liée à l'avancement des travaux, cette soumission devra tenir compte du programme et soumettre de façon coordonnée les pièces ayant trait à des articles connexes. Outres les rapports remis par L’Entrepreneur décrits ci-après, des rapports mensuels et périodiques seront établis en présence de toutes les parties. Ceux-ci seront signés par toutes les parties présentes. 4.1.10.5.2DONNÉES RELATIVES AUX MATÉRIAUX Lorsque des matériaux ou des équipements destinés aux ouvrages sont définis par des notices de fournisseurs, l’Entrepreneur marquera sur chaque exemplaire de notice les produits, modèles, options et autres données utiles, complétera les données standards des Fournisseurs pour fournir les informations concernant spécifiquement les Travaux. L’Entrepreneur joindra les instructions d’installation ou d’utilisation du fabricant, lorsque les Spécifications le demandent. 4.1.10.5.3DOCUMENTS D’APPROVISIONNEMENT MATIÈRES PREMIÈRES DES A la demande du représentant du Maître d’ouvrage, l’Entrepreneur fournira les documents prouvant la réception dans ses usines des matières premières nécessaires aux travaux de construction de la Centrale Solaire. Les documents feront apparaître les pourcentages du tonnage réceptionné en fonction des masses mentionnées par l’Entrepreneur dans les tableaux pour chaque numéro d’équipement. 4.1.10.5.4LISTES PROGRAMMES ET PROCEDURES DE CONTROLES ET D’ESSAIS Un mois après l’ordre de service de démarrage des travaux, l’Entrepreneur soumettra à l’approbation du représentant du Maître d’ouvrage un programme sous forme de tableau récapitulatif des contrôles et essais prévus tant en usine que sur le site pour chaque type de Fourniture. Le programme indiquera la désignation des lieux où seront effectués les contrôles et essais en usine. Il fera ressortir, grâce à un signe distinctif, les contrôles ou essais auxquels le représentant du Maître d’ouvrage assistera ou n’assistera pas, la décision se faisant préalablement d’un commun accord entre l’Entrepreneur, le représentant du Maître d’ouvrage et la SONABEL. Le programme fera, pour chaque type de Fourniture, la distinction entre : • Les contrôles et essais de matières premières. • Les contrôles et essais en usine (pièces ou équipements, sous-ensembles, ensembles montés avec essais à blanc). 176 Section VI. Spécifications • Les contrôles et essais sur le site (contrôles en cours de montage, essais à blanc ou à sec, essais de mise en service, essais de réception). Au moment des contrôles et essais sur le site, le programme sera adopté d’un commun accord entre le représentant du Maître d’ouvrage, la SONABEL et l’Entrepreneur pour tenir compte des disponibilités et mises en service des autres Fournitures ou ouvrages concernés. Les procédures détaillées de contrôles et d’essais en usine et sur le site que l’Entrepreneur compte utiliser pour l’ensemble des Fournitures seront soumises à l’approbation du représentant du Maître d’ouvrage dans un délai de deux mois précédant l’opération de contrôles et d’essais. Ces documents comporteront notamment : • La description des méthodes de contrôle dans le respect des règles définies au présent cahier des charges. • Les fiches d’essais ou de contrôle, avec des cadres laissés en blanc pour l’inscription des valeurs réelles. • La description des essais et des plates-formes d’essais. 4.1.10.5.5DOCUMENTS DE CONTRÔLES ET D’ESSAIS Pour chaque Fourniture, l’Entrepreneur : • Fournira au représentant du Maître d’ouvrage un rapport complet de ses propres contrôles et essais dits de première phase ; ce rapport sera adressé au représentant du Maître d’ouvrage avec la demande de contrôle. • Tiendra à la disposition du représentant du Maître d’ouvrage les documents nécessaires pour les essais de deuxième phase. • Soumettra à l’approbation du représentant du Maître d’ouvrage le rapport définitif des contrôles et essais réalisés. Pour les contrôles en usine de certaines fournitures, qui ne justifient pas la présence du représentant du Maître d’ouvrage, un seul rapport de contrôles et d’essais réalisés sera soumis par l’Entrepreneur à l’approbation du représentant du Maître d’ouvrage. Pour les fournitures simples, l’Entrepreneur remettra au représentant du Maître d’ouvrage un certificat de conformité aux Normes et aux Spécifications et éventuellement de conformité au « type » pour la fourniture de série. Dans le cas des modules photovoltaïques, l’Entrepreneur remettra au représentant du Maître d’ouvrage le Flash Test Report de chaque module photovoltaïque fourni (identifié par son nº série). Ce Flash Test Report devra inclure les données électriques du module photovoltaïque considéré sous les conditions standard d’essai (STC: 1000W/m2 - AM 1,5 - 25ºC) : Nº série, Isc (A), Impp (A), Voc (V), Vmpp (V) et Pn (Wp). Le soumissionnaire fournira également les rapports de test électroluminescent de chaque module photovoltaïque au format numérique. 4.1.10.5.6DOCUMENTS D’EXPÉDITION Section VI. Spécifications 177 Bordereaux : Pour chaque expédition, l’Entrepreneur fournira les bordereaux portant la référence de la Fourniture expédiée. Ils comporteront le détail du contenu de chaque caisse ou colis expédié ainsi que les numéros d’identification de chaque colis, les dimensions, les poids nets et bruts, éventuellement les indications particulières de stockage, le type d’emballage exécuté. Documents annexes d’expédition Les qualités, nombres et destinataires des documents annexes d’expédition seront définis en temps opportun. 4.1.10.5.7DOCUMENTS DE MONTAGE ET DE DEMONTAGE L’Entrepreneur fournira, sous la forme de manuels, les documents et schémas synoptiques de montage et, éventuellement, de démontage des équipements importants. Ces documents comporteront tous les renseignements et croquis nécessaires à la bonne compréhension du premier montage ainsi que, le cas échéant, des opérations de démontage et remontage pour l’entretien. 4.1.10.5.8ECHANTILLONS, ÉPROUVETTES MODÈLES, MAQUETTES, Des échantillons (modèles, maquettes ou éprouvettes) seront soumis à l’approbation du représentant du Maître d’ouvrage et de la SONABEL un (01) mois avant la date requise par l’Entrepreneur pour la construction ou la commande. Les échantillons soumis par l’Entrepreneur seront accompagnés de tous les accessoires de fonctionnement et de fixation nécessaires. L’Entrepreneur coordonnera la soumission des échantillons avec le déroulement des Travaux qui leur sont esthétiquement ou physiquement liés. L’Entrepreneur devra identifier chaque échantillon par des documents décrivant sa constitution, son fonctionnement, son montage ou méthode de fixation. 4.1.10.5.9PROGRAMME DE TRAVAUX Outre le programme général qu’il doit remettre conformément aux Conditions Particulières, l’Entrepreneur établira et remettra au représentant du Maître d’ouvrage un programme mensuel détaillé des Travaux. Ce programme mensuel sera accompagné si nécessaire d’une édition corrigée du programme général. 178 Section VI. Spécifications 4.1.10.5.10LE PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE TRAVAUX 4.1.10.5.10.1 OBJET Le plan de gestion environnemental et social (PGES) a pour objet : o o o de montrer comment le projet respecte le cadre réglementaire environnemental et social applicable au projet; d’indiquer les actions réalisées durant les travaux ou à réaliser durant l’exploitation en vue d’atténuer / réduire ou compenser les impacts négatifs du projet sur le milieu biophysique et le milieu humain; d’indiquer les méthodes mises en œuvre et/ou proposées pour assurer la surveillance des activités et le suivi des impacts du projet; Le PGES doit permettre de s’assurer de la mise en œuvre des bonnes pratiques pour atténuer les impacts du projet ou les bonifier. De cette façon, le PGES devient un outil intégrateur des aspects environnementaux et socio-économiques liés au projet. 4.1.10.5.10.2 PROCEDURE Le PGES du projet (issu de l’EIES et concernant la centrale solaire comme les postes) est fourni dans les annexes du présent DAO, ainsi que les spécifications E&S pour les travaux extraits de ce PGES (cf. section 2) sur la base duquel l’entrepreneur soumettra un PGES-Travaux concernant l’ensemble des zones d’activités au plus tard un (01) mois avant le démarrage des travaux pour approbation. Dès l’approbation écrite par le représentant du Maître d’Ouvrage, l’Entrepreneur remettra 5 copies du PGES-Travaux à la SONABEL. Sur l’ensemble des documents, une reliure identique sera utilisée. Cette reliure sera réalisée sous forme rigide. Une copie de toute la documentation sera également remise en format électronique. 4.1.10.5.11CONSERVATION DES ORIGINAUX DE L’ENSEMBLE DES DOCUMENTS D’ETUDE ET DE FABRICATION L’Entrepreneur conservera, pour un temps minimal de 5 ans, tous les plans de fabrication, les outillages spécifiques et tous les renseignements d’études susceptibles d’aider à effectuer les réparations ou remplacements éventuels de pièces de la Fourniture. Section VI. Spécifications 179 4.1.10.6 RECEPTION DES TRAVAUX La Réception des travaux sera réalisée en présence du représentant du Maître d’ouvrage, de la SONABEL ainsi que les personnes ressources de l’administration et du bailleur de fond éventuellement. Cette réception sera réalisée autant de fois que nécessaire (voir schéma cidessous) pour lever les éventuelles réserves. A la fin des travaux, une visite de réception provisoire sera réalisée. Dans le cas de réserves majeures, la réception ne sera pas prononcée et l’Entrepreneur disposera d’un délai de mise en conformité à l’issu duquel une nouvelle visite de réception provisoire sera organisée. La réception provisoire ne pourra être prononcée que s’il n’y a pas de réserves ou avec des réserves mineures. Par réserve mineure, il est entendu toute réserve ne mettant en cause ni la fiabilité ni la qualité de la centrale, tant dans son fonctionnement que son exploitation et que les travaux sont jugés complétement achevés. Le délai de garantie ne démarre qu’à partir du prononcé de la réception provisoire. Pendant la période de garantie tout équipement défaillant sera remplacé par l’entrepreneur ; le délai de garantie de cet équipement courre à compter de sa date de remplacement. Une visite de réception définitive sera organisée à l’issu du délai de deux ans suivant la prononciation de la réception provisoire sans réserve ou avec réserves mineures. Lors de la visite de réception définitive, en cas de réception provisoire avec réserves mineures, celles-ci devraient avoir été toutes levées. La réception définitive ne pourra être prononcée que sans réserve. 180 Section VI. Spécifications Dans le cas de réserves majeures, la réception ne sera pas prononcée et l’Entrepreneur disposera d’un délai de mise en conformité à l’issu duquel une nouvelle visite de réception définitive sera organisée. Dans le cas de réserves mineures, la réception ne sera pas prononcée et l’Entrepreneur disposera d’un délai de mise en conformité à l’issu duquel la réception définitive pourra être prononcée avec ou sans visite selon l’importance des réserves. Section VI. Spécifications 181 4.1.11 PLAN DE SECURITE 4.1.11.1 INFORMATIONS GÉNÉRALES La sécurité sera une exigence essentielle à laquelle l’élaboration des dessins complémentaires ou la modification de la conception initiale du système devra se conformer. En phase opérationnelle chacun des éléments de l’installation ainsi que l’installation dans son ensemble, devront fonctionner en conformité avec les règles de sécurité en vigueur. Les composants critiques pour assurer les exigences de sécurité seront conçus selon les Principes de Sécurité qui comprendront la fiabilité des composants, la redondance sélective, les dispositifs d’alerte, et les éléments de protection chaque fois que cela sera requis. Par ailleurs, la sécurité devra être garantie même en situation d’anomalie opérationnelle d’un quelconque élément de l’installation, ou après une telle anomalie. 4.1.11.2 SECURITÉ D’EXECUTION DES TRAVAUX L’Entrepreneur soumettra au représentant du Maître d’ouvrage, dans un délai maximum d’un mois à compter de l'Ordre de Service du démarrage des travaux, le plan de sécurité et d’hygiène applicable à l’ensemble du Chantier. Ce plan sera destiné à intégrer la sécurité à l’égard des principaux risques courus par le personnel. Le plan de sécurité et d’hygiène sera tenu à jour par l’Entrepreneur qui en signalera les modifications au représentant du Maître d’ouvrage et à la SONABEL. 4.1.11.3 SECURITE INCENDIE Les matériaux inflammables produisant fumées ou gaz toxiques devront être évités autant que possible. Sauf spécification contraire, tous les matériels et équipements fournis devront remplir les exigences de sécurité incendie selon les Règlements en vigueur. 4.1.11.4 SECURITE DES PERSONNELS EN CHARGE DU FONCTIONNEMENT ET ENTRETIEN (MESURES PASSIVES) L’installation garantira la sécurité du personnel en charge de l’entretien et de l’exploitation de l’installation ; les activités nécessaires pour l’opération et la maintenance de la Centrale devront être adéquates, sûres et simples, pour réduire tous les risques possibles. Les dispositifs à commutateurs de déconnexion et blocage, devront être utilisés, afin d’éviter l’activation 182 Section VI. Spécifications accidentelle des parties de l’installation qui seraient déconnectées pour entretien. Ces dispositifs seront conçus et installés de façon à ce que seul le personnel d’entretien y ait accès. 4.1.11.5 SECURITÉ DES PERSONNES EXTERIEURES A L’INSTALLATION L’accès à la Centrale sera limité de manière générale au personnel autorisé en charge des activités opérationnelles et d’entretien, et l’interdiction d’accès à toute autre personne devra être dûment signalisée. L’installation et tous ses éléments ne devront jamais mettre en danger la sécurité des personnes qui pourraient se trouver à proximité de la Centrale. Les non-usagers seront protégés raisonnablement des déchets que pourrait générer le système, tels que par exemple les pièces ou liquides en provenance des opérations d’installation ou d’entretien. 4.1.11.6 SURVEILLANCE DU SYSTÈME L’installation sera conçue et construite pour prévenir, autant que possible, tout risque d’intrusion ainsi que les interruptions de service qui pourraient résulter par exemple d’actes criminels, de vandalisme ou de sabotage. Ceci sera assuré par les activités de Prévention et de Détection. Section VI. Spécifications 183 4.1.12 QUALITÉ DES MATERIAUX ET DE L’EXECUTION DES TRAVAUX 4.1.12.1 GENERALITÉS Sous réserve d’autres stipulations dans le Marché, tous les matériaux, appareils et accessoires fournis seront neufs. Tout travail d’assemblage ou de montage sera d’exécution nette et soignée. Les matériaux seront exempts de tout dommage ou défaut. Tous les matériaux et l’exécution des Ouvrages Provisoires et Définitifs seront en accord avec le Marché, en ce qui concerne leurs caractéristiques, propriétés, type, réalisation, constituants, qualité, poids, résistance, formes et dimensions, etc. L’Entrepreneur sera le responsable du contrôle strict de tous les aspects de la conception, construction, fabrication et installation de la Centrale Solaire. L’Entrepreneur devra présenter une proposition de Plan de Gestion de la Qualité pour révision et approbation par le représentant du Maître d’ouvrage. Ce Plan sera amendé et complété en conformité avec les contributions reçues et l’Entrepreneur sera le responsable final de l’exécution de tous les aspects du Plan Gestion de la Qualité. Ce Plan de Gestion de la Qualité comprendra aussi la Gestion de la Documentation : l’Entrepreneur devra établir, identifier, organiser et suivre tous les documents développés pendant l’élaboration du Projet Constructif. L’Entrepreneur établira aussi un système d’enregistrement pour la correspondance d’entrée et sortie qui comprendra les activités à réaliser et celles qui ont déjà été réalisées. Les plans, spécifications, documentation de possibles sous-traitances, estimations, études, révisions, archives informatiques, etc. seront notés dans un registre. L’Entrepreneur devra établir une voie unique pour la transmission et la réception des documents. 4.1.12.2 ACQUISITION FOURNITURES DE MATERIAUX ET Lorsqu’il demandera les prix de fournitures majeures devant faire partie des Travaux ou y être incorporées, l’Entrepreneur communiquera au Fournisseur la totalité des informations nécessaires pour assurer la conformité au Marché ; il communiquera systématiquement le texte des alinéas ci-dessus audit Fournisseur. Avant toute acquisition, l’Entrepreneur soumettra au représentant du Maître d’ouvrage et à la SONABEL pour approbation, les noms des firmes qui construiraient ou élaboreraient des fournitures amenées à faire partie des Travaux ou y être incorporés, qu’il se propose d’acquérir. Il soumettra aussi les informations sur les caractéristiques, capacités, propriétés, rendements, taille de ces fournitures, et toute autre information que peut demander le représentant du Maître d’ouvrage et la SONABEL. 184 Section VI. Spécifications Toute fourniture installée ou utilisée sans approbation du représentant du Maître d’ouvrage est sujette à rebut. 4.1.13 LIEU DE PREPARATION DES MATERIELS INSPECTION Pour permettre une éventuelle inspection des matériels et de l’équipement en cours de préparation, de fabrication ou d’achèvement, l’Entrepreneur fournira au représentant du Maître d’ouvrage une liste écrite des lieux de fabrication et de stockage des matériels et équipements. L’Entrepreneur devra aviser le représentant du Maître d’ouvrage de leur état de préparation, fabrication ou achèvement de manière à ce que l’inspection ait lieu à une période appropriée qui ne retarde pas l’envoi des matériels et équipement sur le site. 4.1.14 TRANSPORT ET STOCKAGE DE LA FOURNITURE 4.1.14.1 EMBALLAGE L’emballage sera conditionné pour « transport maritime ». Toutefois, dans la conception et la réalisation de cet emballage, le Soumissionnaire/Entrepreneur doit prendre en considération le transport complémentaire par voie terrestre jusqu'au point de livraison. L’Entrepreneur prendra toutes les précautions nécessaires pour emballer la Fourniture de manière à ce que celle-ci ne subisse aucune détérioration. Les pièces de rechange seront emballées séparément. Les poids nets et bruts des grosses pièces et les poids bruts des caisses seront inscrits en chiffres facilement lisibles sur les emballages avant l’expédition des usines de fabrication. 4.1.14.2 TRANSPORT ET MANUTENTION Le Soumissionnaire/Entrepreneur s’informera dans le détail des conditions de chargement, de transport et de déchargement sous toutes ses formes. En particulier, il se chargera de toutes les opérations de déchargement, dont celle à pied de chantier, y compris l’amenée des Fournitures, depuis leur lieu de stockage sur le chantier jusqu’à leur lieu d’installation. 4.1.14.3 STOCKAGE SUR LE SITE L’Entrepreneur devra prendre toutes les dispositions nécessaires pour stocker les Fournitures qui ne pourront être installées immédiatement à leur emplacement définitif. Deux mois avant l’arrivée des premières Fournitures sur le chantier, il soumettra à l’accord préalable du représentant du Maître d’ouvrage le plan des magasins et des installations qu’il Section VI. Spécifications 185 prévoit d’installer ainsi que les dispositions prévues pour le gardiennage, la manutention et la conservation des Fournitures. Au fur et à mesure de l’arrivée sur le site des Fournitures, l’Entrepreneur fournira au représentant du Maître d’ouvrage et de la SONABEL une liste de ces Fournitures précisant leur emplacement de stockage. 4.1.14.4 RECYCLAGE DES MODULES Il est admis qu’en raison de la quantité de modules installés, un certain nombre pourra être cassé. L’Entrepreneur mettra donc en place un suivi détaillé des modules tel que tout module cassé soit répertorié et stocké. Elle s’assurera qu’elle peut collecter, transporter et traiter les modules cassés durant le chantier en conformité avec les exigences du système PV CYCLE, (éco-organisme Européen qui a mis en place un système de collecte et de traitement en conformité avec la législation des déchets électriques et électroniques (DEEE)). Le bordereau d’envoi des modules cassés ou une attestation de réception des modules par le centre agréé de collecte et/ou traitement devra être produit à la réception provisoire. La non production de ce document est une réserve mineure au sens de la réception. 186 Section VI. Spécifications 4.1.15 CONTROLE DE QUALITE – ESSAIS 4.1.15.1 GENERALITES L’Entrepreneur devra effectuer en usine et/ou sur site tous les essais suivants : • Contrôles et essais des matières premières. • Contrôles et essais en usines : – Pièces ou équipements. – Sous-ensembles. – Ensembles montés avec essais à blanc. • Contrôles et essais sur le site : – Contrôles et essais en cours et/ou en fin de Travaux. – Essais de réception opérationnelle. – Le cas échéant, essais en fin de Période de Garantie. D’une manière générale, les contrôles et essais en usine et sur le site seront effectués en deux phases : • Contrôles et essais de première phase exécutés par L’Entrepreneur pour son propre compte. • Contrôles et essais de deuxième phase exécutés en présence éventuelle du représentant du Maître d’œuvre. Cette demande doit être accompagnée du rapport de contrôle et d’essais de première phase. Le prix des équipements comprendra l'ensemble des frais relatifs aux contrôles et essais en usine, y compris le montant des frais de voyage et de séjour des représentants du Maître d’ouvrage et de la SONABEL. 4.1.15.2 CONTROLES ET ESSAIS DE MATIERES PREMIERES Les matériaux qui serviront à la fabrication du matériel feront l’objet de certificats d’essais mécaniques, chimiques, radiographiques, etc. exécutés conformément aux normes. Les certificats seront fournis au représentant du Maître d’ouvrage avec la demande d’inspection en usine. 4.1.15.3 CONTROLES ET ESSAIS EN USINE Chaque ensemble de Fourniture achevé sera soumis à l’inspection du représentant du Maître d’ouvrage, de la SONABEL. L’Entrepreneur devra un (01) mois à l’avance prévenir par écrit le représentant du Maître d’ouvrage du lieu et de la date où la Fourniture peut être inspectée. Le représentant du Maître d’ouvrage notifiera à l’Entrepreneur, huit (08) jours à l’avance, son intention de procéder à l’inspection. Si le représentant du Maître d’ouvrage ne procède pas à Section VI. Spécifications 187 l’inspection dans les dix (10) jours qui suivent la date indiquée par l’Entrepreneur, ce dernier pourra procéder aux essais ou contrôles qui seront alors considérés comme ayant été effectués en présence du représentant du Maître d’ouvrage, de la SONABEL. Pour les contrôles de certaines fournitures qui ne justifient pas la présence du représentant du Maître d’ouvrage, il n’y aura qu’une seule phase de contrôle et essais effectués par le contractant, en présence ou non du représentant du Maître d’ouvrage. Le rapport de contrôle et d’essais dits de 1ère phase comprendra (si applicable) : • Certificat de conformité aux spécifications du Marché de la Fourniture ou partie de fourniture concernée. • Radiographies : emplacement des clichés et interprétation. • Ultrasons : procès-verbaux et interprétation. • Ressuage, magnétoscopie : procès-verbaux et interprétation. • Contrôles dimensionnels sur les croquis spécifiés précédemment. • Epreuves hydrauliques : procès-verbaux et interprétation. • Performances : procès-verbaux et interprétation. • Pour les matériels de série : certificats d’essais de type. L’Entrepreneur tiendra à la disposition du représentant du Maître d’ouvrage et de la SONABEL aux cours des contrôles et essais dits de deuxième phase, les documents suivants (si applicable) : • Clichés radiographiques. • Matière première : certificats d’essais mécaniques et d’analyse chimiques. • Electrodes : certificats d’essais concernant les lots. • Soudeurs : certificats de qualification. • Soudures : certificats d’essais sur témoins et procédés de soudure. • Protocole des traitements effectués. • Description et type d’emballage utilisés. Après réception des documents à remettre, après contrôles et essais de deuxième phase éventuels et sous réserve que les résultats de ces contrôles et essais soient satisfaisants, le représentant du Maître d’ouvrage établira et remettra à l’Entrepreneur le « Certificat d’inspection en usine » relatif à chaque Fourniture. L’Entrepreneur sera alors en mesure de procéder aux opérations de peinture, emballage et expédition sur le site de la Fourniture concernée par le « Certificat d’inspection en usine ». Essais de type des équipements : lorsque des essais de type sont spécifiés, L’Entrepreneur pourra soumettre des rapports d’essais réalisés sur des équipements identiques et certifiés par des organismes agréés. 188 Section VI. Spécifications 4.1.15.4 PROCEDURES SPECIFIQUES A LA RECEPTION DES MODULES PHOTOVOLTAÏQUES 4.1.15.4.1 NOMBRE DE RÉCEPTIONS Il pourra être organisé autant de réception usine des modules photovoltaïques que d’envoi annoncés par l’Entrepreneur. La décision de procéder ou non à une réception en usine avant envoi est de la responsabilité unique du représentant du Maître d’ouvrage après concertation avec la SONABEL. La présente procédure s’appliquera donc pour chaque réception en usine. 4.1.15.4.2 VÉRIFICATION QUALITATIVE La vérification qualitative se fera obligatoirement dans l’usine de production des modules ou dans un laboratoire certifié et validé par le représentant du Maître d’ouvrage. L’Entrepreneur ou son fournisseur fournira au contrôleur la flashlist des modules. Cette liste sera fournie obligatoirement sous deux formats électroniques, un format tableur type EXCEL et un format lecture type PDF. Cette liste sera envoyée 5 jours avant la visite (sous format électronique uniquement). Durant tout le temps de la réception, l’Entrepreneur ou son fournisseur mettra à disposition du contrôleur un espace de bureau fermé et indépendant, avec au minimum une table, des chaises et un téléphone. Le contrôleur s’assurera dans un premier temps de la compatibilité des puissances mesurées des modules avec les puissances nominales contractuelles. Dans un second temps, le contrôleur pourra demander une vérification par prélèvement aléatoire d’un nombre de modules minimum de cinquante et maximum de cinq cent. A cet effet, tous les modules pourront être choisis et des moyens de manutention seront préparés pour permettre le prélèvement. En cas de non-conformité d’un seul module, un nouvel échantillon de 10 modules sera prélevé par module non conforme. En cas de non-conformité de plus de un module sur chaque prélèvement d’échantillon, la réception en usine sera refusée. La conformité de la mesure s’entend par une valeur nominale mesurée entrant dans la fourchette de tolérance de la mesure initiale fournie dans la liste des flashs. En cas de refus de réception, l’Entrepreneur définira avec le contrôleur le délai pour préparer une nouvelle livraison. Celle-ci fera l’objet d’une nouvelle réception selon la même procédure que celle indiquée ci-dessus aux frais exclusifs de l’Entrepreneur. Le retard de livraison dû à une réception refusée n’est pas décomptable du délai de réalisation. 4.1.15.4.3 PRISE EN CHARGE DES FRAIS DE RECEPTION DE Section VI. Spécifications 189 LA PREMIERE RECEPTION Les contrôleurs seront au maximum quatre personnes. Les frais de réception (transport, hébergement, honoraires éventuels) des contrôleurs sont à la charge exclusive du contractant. 4.1.15.4.4 REFUS DE RÉCEPTION – NOUVELLE RÉCEPTION En cas de refus de réception et d’obligation de procéder à une nouvelle réception, l’ensemble des frais induits seront à la charge de L’Entrepreneur, honoraires éventuels des contrôleurs inclus. Cette règle s’applique pour autant de recettes usines que nécessaire. 4.1.15.5 CONTROLES DES PUISSANCES Le représentant du Maître d’ouvrage et la SONABEL s’autorisent à vérifier à tout moment la réalité des puissances mesurées en usine. Pour cela, des modules pourront être prélevés aléatoirement dans un lot soumis à réception ou même dans un lot livré sur site, sans que l’Entrepreneur puisse s’y opposer, et seront envoyés au laboratoire européen JRC (Joint Research Center) de l’ISPRA en Italie (ou laboratoire équivalent tel que INES en France ou Fraunhofer Institut en Allemagne) pour validation de la mesure. 4.1.15.5.1 MODALITÉ DU PRÉLÈVEMENT Le représentant du Maître d’ouvrage en accord avec la SONABEL, peuvent décider à tout moment, et autant de fois que jugé nécessaire, de prélever un lot de modules soit en usine, soit sur un stock sur site. Ce prélèvement sera de 10 modules minimum et 50 modules maximum. L’organisation du transport jusqu’à livraison au JRC sera réalisée par l’Entrepreneur, qui devra soumettre le devis à l’approbation du représentant du maître d’ouvrage avant de procéder à l’envoi. L’ensemble des frais (transports, dédouanements, etc.) sera payé par le maître d’ouvrage. L’Entrepreneur ne pourra pas facturer ni son temps ni aucune marge sur les frais subis. 4.1.15.5.2 OBJECTIF – MÉTHODE DU CONTRÔLE Le contrôle a pour objectif de vérifier que les puissances indiquées par l'Entrepreneur et attestées par le contrôle en usine sur son simulateur sont justes. En d'autres termes, elles visent à vérifier que les modules fournis sont bien dans l’intervalle de tolérance contractuel et éventuellement de la pertinence des mesures du simulateur du fournisseur. Le JRC sera donc exclusivement responsable de la mesure des modules fournis conformément à la norme IEC 60904 (1 à 9). 190 Section VI. Spécifications 4.1.15.5.3 RÉSULTATS DE LA MESURE La mesure au JRC d'un module devra se situer dans la tolérance contractuelle. Si la mesure au JRC se situe dans ou est supérieure à la tolérance contractuelle, alors la mesure usine est validée. Si la mesure au JRC est inférieure à la tolérance contractuelle, alors la mesure usine n’est pas validée et la mesure JRC est considérée comme bonne. 4.1.15.5.4 VALIDATION DU CONTRÔLE DES PUISSANCES Le contrôle des puissances est validé si moins de 10% (inclus) des modules testés ne respectent pas le contrôle. Le contrôle des puissances n’est pas validé si plus de 10% (exclus) des modules testés ne respectent pas le contrôle. 4.1.15.5.5 RECALCUL DES PUISSANCES CONTROLE NEGATIF EN CAS DE Si le contrôle est déclaré négatif, alors les valeurs suivantes seront prises en compte : Pour les modules ayant un contrôle positif : la moyenne de la puissance nominale entre la valeur usine et la valeur JRC Pour les modules ayant un contrôle négatif : la valeur mesurée au JRC La différence en % entre la mesure usine et la mesure après contrôle, appelée « erreur usine » sera alors calculée comme étant la moyenne des nouvelles valeurs, comparée à la moyenne des valeurs en usine. Toutes les puissances livrées seront alors recalculées en prenant en compte l’erreur usine. 4.1.15.5.6 SANCTIONS RELATIVES AU CONTROLE NEGATIF DE LA MESURE DE PUISSANCE Si le contrôle des puissances n’est pas validé : Un nouveau contrôle, d’une quantité double du contrôle initial, peut être demandé par l’Entrepreneur, selon les mêmes modalités, mais totalement à sa charge. Dans ce cas, le choix des modules sera effectué à nouveau par le représentant du Maître d’ouvrage et la SONABEL, tant en usine que sur site. Les frais éventuels de déplacements des experts du représentant du Maître d’ouvrage et de la SONABEL seront à la charge de l’Entrepreneur. A défaut, l’ensemble des puissances des modules livrés correspondant au contrôle (y compris les livraisons précédentes si aucun contrôle de puissance n’a été réalisé précédemment) seront recalculées conformément au paragraphe précédent. La différence Section VI. Spécifications 191 entre la puissance contractuelle et la puissance réelle livrée sera alors calculée par somme des puissances des modules livrés. o Si la puissance recalculée est supérieure à la puissance contractuelle, alors aucune sanction ne sera prise. o Si la puissance recalculée est inférieure à la puissance contractuelle, alors l’Entrepreneur devra livrer la puissance manquante, soit en augmentant les puissances des livraisons futures (si il reste des livraisons à réaliser), soit en augmentant la taille sur site de la centrale (après étude, analyse et validation des possibilités par le représentant du Maître d’ouvrage et la SONABEL), soit en livrant les puissances manquantes sous forme de pièces détachées. L’ensemble de la procédure s’applique en cas de second contrôle. Il ne sera pas procédé à un troisième contrôle. 4.1.15.6 VISITE DE CONTROLE DES USINES DE CELLULES Le représentant du Maître d’ouvrage et la SONABEL visiteront obligatoirement la ou les usines des cellules annoncées par le fournisseur de modules, autant de fois qu’ils le désirent. Ils préviendront l’Entrepreneur de ce souhait de visite 15 jours avant celle-ci au plus tard afin qu’il s’organise avec le fabricant sans que ni l’entrepreneur ni le fournisseur ne puissent s’y opposer. Cette visite a pour objet de vérifier la réalité de la fabrication des cellules à l’attention des modules destinés à la centrale de Ouagadougou NO. Durant cette visite, les contrôleurs pourront vérifier/contrôler : La provenance des wafers (bordereau de réception, étiquetage, …) L’effectivité du fonctionnement des chaînes de production cellules, Les contrôles et mesures des cellules en fin de production, Les méthodes de tri des cellules par classe de puissance, Les méthodes d’emballage des cellules en respectant les classes de puissances, Les méthodes de compilation des données dans des fichiers/bases de données, Les méthodes de transmission des données relatives aux cellules triées au fabricant de modules, - Les méthodes globalement mises en œuvre pour assurer la traçabilité des cellules, Les méthodes d’emballage, d’étiquetage et d’envoi des cellules. - La visite n’a pas pour objet de mettre en cause les méthodes de mesure ou de tri pour lesquelles aucune remarque ou spécification officielles ne pourront être émises, seule la valeur nominale des modules en sortie lamination étant contractuelle. En revanche toutes remarques ou spécifications pourront être émises relativement à la traçabilité des cellules. 192 Section VI. Spécifications 4.1.15.7 VISITE DE CONTROLE DES USINES DE MODULES Le contrôle des modules se fera obligatoirement dans l’usine de production des modules et non dans les locaux de l’Entrepreneur, en supposant que celui-ci ne soit pas producteur de modules photovoltaïques. La chaîne de production des modules proposés et livrés devra être en fonctionnement lors de la visite des contrôleurs, qu’elle soit en train de produire pour le présent marché ou pour d’autres clients du fournisseur. Dans le cas où les modules proposés au présent marché seraient spécifiques, afin de constater la réalité de la production de ceux-ci sur la chaîne de l’usine, il sera accepté que le contrôle qualitatif ne puisse être effectué que sur 80% de la livraison prévue, les 20% restant étant en phase de production durant la visite. La fourniture des flashs de ces derniers modules sera effectuée après la visite en usine. 4.1.15.8 VISITE DE CONTROLE D’ONDULEURS DES USINES Le représentant du Maître d’ouvrage et/ou la SONABEL visiteront obligatoirement l’usine de fabrication des onduleurs, autant de fois qu’ils le désirent. Ils préviendront l’Entrepreneur de ce souhait de visite 15 jours avant celle-ci au plus tard afin qu’il s’organise avec le fabricant sans que ni l’entrepreneur ni le fournisseur ne puissent s’y opposer. Cette visite a pour objet de vérifier : - la réalité de la fabrication des onduleurs dans l’usine indiquée, - les composants utilisés pour réaliser les onduleurs, - Les contrôles, tests et mesures des onduleurs en cours et en fin de production, - Les méthodes d’emballage, d’étiquetage et d’envoi des onduleurs, 4.1.16 FOURNITURE DE L’EAU ET DE L’ELECTRICITE La fourniture de l’eau sur le chantier, y compris l’eau potable, et l’électricité en quantité adéquate, tant pour les Travaux que pour l’usage du personnel et des ouvriers ainsi que pour les besoins du représentant du Maître d’ouvrage et de la SONABEL, sera à la charge de l’Entrepreneur. 4.1.17 TELEPHONE, TELECOPIE, LIAISONS INTERNET L’Entrepreneur fera son affaire des liaisons téléphone, télécopie, internet. 4.1.18 DISPOSITIONS SANITAIRES Section VI. Spécifications 193 Pour tous les bâtiments de chantier, les eaux usées seront épurées. Le dispositif d’épuration comprendra : une fosse septique, un plateau bactérien. L’ensemble du chantier sera maintenu dans un état net et ordonné. 4.1.19 MAINTIEN DES SERVICES EXISTANTS La distribution de l'énergie électrique au travers des installations existantes devra être maintenue le plus possible. Les coupures indispensables, pour les raccordements et les essais des protections électriques (défaut disjoncteur, différentiel jeu de barres, …), seront réduites au maximum, et leur durée devra être optimisée avec la SONABEL. L’Entrepreneur devra éviter de couper les voies de communication telles que les routes, pistes, etc. de manière à assurer la continuité des services publics. L’Entrepreneur sera responsable de la coordination nécessaire avec les autorités concernées. L’Entrepreneur devra informer un (01) mois à l’avance le représentant du Maître d’ouvrage et la SONABEL des Travaux à effectuer aux abords des services publics. Les travaux d'aménagement (génie civil, équipements, électricité) nécessaires pour permettre de réduire au maximum le nombre et le temps des coupures sont inclus dans le présent marché. Une note spécifique devra être fournie dans l'offre pour montrer le phasage des travaux, le nombre et la durée des coupures, et les travaux d'aménagement envisagés par le Soumissionnaire. 4.1.20 MAITRISE DES EAUX ET PROTECTION CONTRE LES PHENOMENES NATURELS 4.1.20.1 RESPONSABILITES L’ENTREPRENEUR GENERALES DE Sous réserves d’autres stipulations dans le Marché, toutes les sujétions dues à la présence ou aux risques d’eau, tous les dommages causés par l’eau, tous les pompages, tous les ouvrages non mentionnés dans le Marché que l’Entrepreneur pourrait être amené à construire pour la maîtrise des eaux seront à la charge de l’Entrepreneur. L’Entrepreneur sera responsable de tout dommage causé à la fondation, aux ouvrages ou à toute autre partie des Travaux et occasionné par les crues, par les eaux de nappes, de ruissellement, ou par la rupture d’une partie quelconque des ouvrages de dérivation ou de protection exécutés par lui ; les réparations éventuelles seront à sa charge. 4.1.20.2 PROTECTION CONTRE PHENOMENES NATURELS L’Entrepreneur protégera les Travaux contre les dommages pouvant résulter : - Des eaux de ruissellement. LES 194 Section VI. Spécifications - Des crues. - De la nappe. - Des tempêtes. - Des vents. Il adaptera son programme de Travaux de manière à minimiser les risques. Les Travaux de protection entrepris par l’Entrepreneur pourront incorporer des dispositifs d’écoulement existants, mais ne devront pas mettre en cause l’efficacité de ces systèmes. L’Entrepreneur construira et entretiendra tout ouvrage provisoire de protection. Dès qu’ils n’auront plus de justification, ces ouvrages seront démolis de manière à ne pas gêner la mise en service des ouvrages ou l’écoulement naturel des eaux. 4.1.20.3 MISE A SEC DES FONDATIONS, LIEUX DE MONTAGE ET DE REPARATION L’Entrepreneur prévoira, installera, maintiendra et fera fonctionner tout matériel de pompage et autres pour mettre à sec les zones du chantier où cela sera nécessaire, et aussi longtemps qu’il s’avérera nécessaire pour la réalisation des Travaux. 4.1.21 PUBLICITE Toute publicité sera interdite sur les chantiers. Cette interdiction ne s’applique pas aux panneaux indiquant la raison sociale de l’Entrepreneur, la nature des travaux exécutés et les différents organismes concernés et qui ont collaboré de quelque façon pour que la Centrale soit construite. Ces panneaux seront mis en place par l’Entrepreneur. 4.1.22 BÂTIMENTS ET INSTALLATIONS DE L’ENTREPRENEUR L’Entrepreneur soumettra à l’agrément du représentant du Maître d’ouvrage et de la SONABEL le lieu d’implantation et les plans de ses bâtiments et installations éventuels. Section VI. Spécifications 195 4.2 SPECIFICATIONS TECHNIQUES 4.2.1 CRITERES GENERAUX D’INSTALLATION Les critères généraux de l’installation qui doivent être respectés sont: 4.2.1.1 EMPLACEMENT ET SITUATION L’espace du terrain proposé pour l’emplacement de la Centrale Solaire et la surface occupée résultent d’une étude ayant pris en compte les contraintes du terrain. De ce fait, il ne subsiste pas beaucoup de latitude pour modifier la zone d’implantation. Les éventuelles modifications devront impérativement respecter les instructions du tableau intitulé « Degrés de flexibilité dans la configuration technique de la centrale de Dori ». L’impact sur l’environnement immédiat devra être le moins agressif possible. En particulier la topographie naturelle du terrain devra rester intacte autant que faire se peut. Un drainage correct des eaux pluviales devra être assuré. Le balisage et la signalisation nécessaires devront être mis en place. 4.2.1.2 GENERALITES TECHNIQUES La conception globale de l’installation et chaque élément qui la compose devront être déterminés en fonction de critères de robustesse, de fiabilité et de performance énergétique. La minimisation des coûts d’investissement et de maintenance de la Centrale sera recherchée. 196 Section VI. Spécifications 4.2.1.2.1 PRODUCTIBLE DE LA CENTRALE Le soumissionnaire produira une étude de productible détaillée. Pour réaliser cette étude, les données de rayonnement solaire à utiliser seront les suivantes : Irradiation globale horizontale en kWh/m²/mois. Irradiation GHI mensuelle - Meteonorm v7.2 (kWh/m2) Gaoua Dori Janvier 176 169 Février 175 173 Mars 194 210 Avril 183 203 Mai 188 189 Juin 172 190 Juillet 156 186 Août 148 189 Septembre 160 190 Octobre 181 194 Novembre 172 175 Décembre 165 164 TOTAL 2070 2232 Diapaga 176 167 203 183 193 182 174 161 174 188 179 172 2152 Tableau 6 : Irradiation globale horizontale GHI de référence (source : Meteonorm v7.2) Toutes autres données d’ensoleillement sont prohibées. Le calcul du productible sera détaillé. L’ensemble de l’analyse et du cheminement du calcul seront expliqués en détail. Toutes les pertes seront explicitées et justifiées. La non fourniture de ce calcul détaillé est un motif de rejet de l’offre. La valeur du productible sera donnée pour l’année 1 de fonctionnement (année de référence) et pour les 25 années suivantes (dans l’hypothèse d’une disponibilité totale, cet élément n’étant pas à prendre en compte dans le dimensionnement). L’étude de dimensionnement se terminera par la fourniture du tableau suivant : Section VI. Spécifications 197 Tableau 2 : Productible sur 25 ans de la centrale N° Année Production brute (kWh/an) 1 Année 1 2 Année 2 3 Production de référence 4 Année 3 Moyenne années 1 & 2 (PrI) Pertes1 2 (%) (câble, vieillissement, salissure,..) [PRECISER] …. Pertes Production (%)(câble, nette vieillissement, (kWh/an) salissure,..) [PRECISER] Moyenne années 1 & 2 (PrC) … 26 Année 25 27 TOTAL 1 2 (PT) Le soumissionnaire détaillera chacune des pertes appliquées au productible. Il a la possibilité de rajouter autant de colonnes qu’il le souhaite. Le soumissionnaire peut ajouter les valeurs numériques s’il le souhaite La production brute est calculée avec les modules inclinés et orientés mais sans aucune perte (ni effet de température, ni perte dans les câbles ou les onduleurs, etc). Elle s’exprime en kWh/an. La production nette est calculée à partir de la production brute de laquelle sont retirées toutes les pertes justifiées. Elle s’exprime en kWh/an. Les moyennes des productions brutes et nettes des années 1 et 2 sont appelées productions de référence. Le productible réel relevé chaque année sur le compteur général du poste de livraison de la centrale (PrA) sera comparé au productible escompté de la centrale étalon dans les conditions d’ensoleillement et températures constatées et tenant compte des périodes décomptables (PrCE). La centrale étalon ne sera utilisée qu’à titre comparatif et le soumissionnaire a toute liberté pour opérer des choix techniques différents de ceux de la centrale étalon, tant que la conception retenue respecte les autres prescriptions techniques du DAO. 198 Section VI. Spécifications Les seules données météorologiques utilisables par le soumissionnaire sont celles indiquées ci-dessus. Le logiciel PV-SYST, en version V6 au minimum avec obligatoirement le modèle PerezIneichen sera utilisé pour la vérification. Les soumissionnaires devront fournir le fichier source projet PV-SYST avec le listing des paramètres de simulation qu’ils ont utilisés, suivant le modèle fourni en annexe dans le présent DAO. Tout écart à cette condition est éliminatoire. 4.2.1.2.2 PERFORMANCE DE LA CENTRALE Comme indiqué précédemment, le soumissionnaire justifiera l’ensemble des pertes à tous les niveaux de sa centrale et indiquera la performance théorique de la centrale (PerfT) sur laquelle il s’engage. Celle-ci est définie comme le rapport entre l’énergie finale fournie par le système au réseau électrique 33 kV et l’énergie fournie par un système idéal, avec la même puissance nominale, sans pertes d’aucun type, à une température de 25ºC de la cellule PV et avec la même irradiation moyenne annuelle. Le soumissionnaire fournira un modèle de performance sur logiciel, qui puisse être exécuté par des opérateurs. La performance théorique s‘exprime comme suit : PerfT = PrC / PrI Avec, PrI, la production idéale de la centrale correspond à la production totale brute calculée pour la centrale avec les modules inclinées et orientés mais sans aucune perte (ni effet de température, ni perte dans les câbles ou les onduleurs, etc). PrI s’exprime en kWh/an. PrI correspond à la production brute de référence. PrC, la production cible (appelé aussi productible minimal) correspond à la production totale nette calculée pour la centrale avec les modules inclinées et orientés et avec toutes les pertes justifiées. PrC s’exprime en kWh/an. PrC correspond à la production nette de référence. Le PrC de la centrale de Dori ne peut être inférieur à 11 073 GWh/an. Le PrC de la centrale de Diapaga ne peut être inférieur à 3 524 GWh/an. Le PrC de la centrale de Gaoua ne peut être inférieur à 1 654 GWh/an. PerfT ne peut être inférieur à 75% Tout écart à l’une de ces conditions est éliminatoire. Section VI. Spécifications 199 4.2.1.2.3 STRUCTURATION ET CONCEPTION TECHNIQUE DE LA CENTRALE La conception de la centrale sera réalisée à partir de sous-systèmes unitaires (CPI). Ces soussystèmes comportant chacun un transformateur élévateur doivent regrouper chacun une puissance de modules de 1000 kWc minimum. Le nombre de CPI de tailles différentes doit être minimisé afin de simplifier la conception, la réalisation et l’exploitation de la centrale. 4.2.1.2.4 PUISSANCE CRÊTE NOMINALE DE LA CENTRALE La puissance nominale exprimée en Watt crête de l’installation de Dori (6 MWc) ne peut pas être réduites. 6 MWc est la puissance crête minimale. La puissance nominale exprimée en Watt crête de l’installation de Diapaga (2 MWc) ne peut pas être réduites. 2 MWc est la puissance crête minimale. La puissance nominale exprimée en Watt crête de l’installation de Gaoua (1 MWc) ne peut pas être réduites. 1 MWc est la puissance crête minimale. Tout écart à cette condition est éliminatoire. 4.2.1.2.5 RACCORDEMENT DE LA CENTRALE La responsabilité du raccordement de la centrale au réseau sera partagée entre le Titulaire et le Maître d’ouvrage (SONABEL) qui reste le garant de la bonne marche des activités de raccordement. Le Maître d’ouvrage veillera à ce que les équipements du réseau nécessaires au raccordement soient mis à la disposition du titulaire et fournira son propre personnel pour accompagner le personnel du titulaire dans cette tâche. 4.2.1.2.6 TRACÉ DES CÂBLAGES Le tracé des câbles HT sera réalisé de façon à minimiser les pertes de production tant en régime normal qu’en cas de panne affectant l’un des sous-systèmes photovoltaïques. 4.2.1.2.7 CONTRÔLE - COMMANDE 200 Section VI. Spécifications Le système de contrôle-commande et de télécommunications de la Centrale permettra de commander et surveiller la centrale depuis le local de contrôle-commande. Il permettra à minima de surveiller la centrale à distance depuis le dispatching de la Patte d’Oie. Le suivi des performances et la détection et localisation précise des défauts de fonctionnement des équipements du système de la Centrale seront également possibles par Internet. Pour cela une liaison 3G et/ou internet par satelitte sera mise en place par l’Attributaire. Les télé-informations et télécommandes des cellules arrivées de la centrale solaire devront être intégrées dans le mini-scada de la centrale. 4.2.1.2.8 MAINTENANCE ET ENTRETIEN Les équipements devront être accessibles pour en permettre l’entretien nécessaire (nettoyage, substitution, etc.). La conception de la centrale devra minimiser les coûts d’entretien. 4.2.1.2.9 IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX L’impact environnemental de la Centrale Solaire devra être minimisé, pendant la réalisation des ouvrages ainsi que pendant la phase d’exploitation de la centrale. 4.2.1.2.10 EMPLOI LOCAL L’Entrepreneur fera au maximum appel à du personnel et à des entreprises sous-traitantes burkinabés pour la construction de la centrale. Section VI. Spécifications 201 4.2.1.3 EXIGENCES ELECTRIQUES AU POINT DE CONNEXION Les exigences sont définies au poste de livraison de la centrale solaire. Le soumissionnaire fournira obligatoirement (motif de rejet de l’offre) les notes de calcul détaillées des exigences ci-dessous : Les caractéristiques du réseau 33 kV de la SONABEL au point de connexion sont les suivantes : o Variation normale du niveau de tension : 33 kV +/-5% o Variation normale de fréquence : de 49,5 Hz à 50,5 Hz Système de protection : o Le régime de neutre est présent sur le réseau 33 kV de la SONABEL. Aucun régime de neutre HTA ne doit être créé (même par un générateur homopolaire) dans la centrale PV. o La centrale PV doit disposer par conception d’une fonction de protection permettant de la séparer automatiquement du réseau amont en cas d’apparition, sur la centrale PV, de l’un ou plusieurs des défauts explicités ci-après: Défaut entre phases 33 kV, Défaut 33 kV à la terre. o Le système de protection de la centrale PV doit avoir une coordination optimale vis-à-vis des réglages des protections du réseau SONABEL existant. Puissance maximale en injection : La puissance active maximale de la centrale PV en injection au niveau du poste de livraison doit être comprise entre 5,6 et 6 MW (Dori) entre 1,8 et 2 MW (Diapaga) entre 0,9 et 1 MW (Gaoua). Un surdimensionnement et un bridage de la puissance active des onduleurs sont nécessaires pour respecter cette valeur et les capacités constructives en réactif définies ci-après. Capacités constructives en puissance réactive : la centrale PV doit pouvoir fournir ou absorber, au point de connexion, les puissances réactives minimales suivantes : o Lorsque la tension au point de connexion est comprise en +/-5% de 33 kV, la centrale doit pouvoir, sans limitation de durée, fournir une puissance réactive au moins égale à 0,4*Pmax (soit 2,4 MVAr si Pmax = 6 MW), et absorber une puissance réactive au moins égale 0,35*Pmax (soit 2,1 MVAr si Pmax = 6 MW). fournir une puissance réactive au moins égale à 0,4*Pmax (soit 0,8 MVAr si Pmax = 2 MW), et absorber une puissance réactive au moins égale 0,35*Pmax (soit 0,7 MVAr si Pmax = 2 MW) fournir une puissance réactive au moins égale à 0,4*Pmax (soit 0,4 MVAr si Pmax = 1 MW), et absorber une puissance réactive au moins égale 0,35*Pmax (soit 20,35 MVAr si Pmax = 1 MW) Ces capacités constructives doivent également être disponibles même à puissance active nulle (voir diagramme [PQ] ci-dessous). o Lorsque la tension est comprise entre 90% et 95% de 33kV et entre 105% et 110% de 33kV, l’installation doit être en mesure de respecter les capacités constructives en réactif telles que définies par le diagramme [UQ] ci-dessous et de rester connectée au réseau pendant au moins 30 minutes sans perte de puissance active supérieur à 5%. Les 2 points caractéristiques du diagramme [UQ] impose à l’installation de produire une puissance réactive au moins égale à 0,31*Pmax pour 202 Section VI. Spécifications une tension égale à 90% de 33 kV (soit 1,86 MVAr si Pmax = 6 MW), et d’absorber une puissance réactive au moins égale 0,31*Pmax pour une tension égale à 110% de 33 kV (soit 1,86 MVAr si Pmax = 6 MW). de produire une puissance réactive au moins égale à 0,31*Pmax pour une tension égale à 90% de 33 kV (soit 0,62 MVAr si Pmax = 2 MW), et d’absorber une puissance réactive au moins égale 0,31*Pmax pour une tension égale à 110% de 33 kV (soit 0,62 MVAr si Pmax = 6 MW) de produire une puissance réactive au moins égale à 0,31*Pmax pour une tension égale à 90% de 33 kV (soit 0,31 MVAr si Pmax = 1 MW), et d’absorber une puissance réactive au moins égale 0,31*Pmax pour une tension égale à 110% de 33 kV (soit 0,31 MVAr si Pmax = 1 MW) Ces limites sont illustrées par les diagrammes suivants: P/Pmax 1 0,8 0,6 0,4 0,2 Q 0,35 Pma x 0 0,4 Pma x Diagramme [PQ] valable pour une tension comprise en 95% et 105% de la tension nominale Diagramme [UQ] La puissance réactive doit pouvoir être régulée au point de connexion soit par une régulation en puissance réactive soit par une régulation en facteur de puissance, soit par une régulation de tension. Ces trois (03) types doivent pouvoir être sélectionné en fonction du choix d’exploitation de la centrale par la SONABEL. Ces régulations doivent avoir un temps de réponse à 5% maximal de 20 s et un écart statique maximal de 0,2%. Section VI. Spécifications 203 Tenue en fréquence de la centrale : la centrale PV doit être capable de rester en fonctionnement lorsque la fréquence réseau est comprise entre 46 Hz et 53 Hz. La centrale PV doit disposer d’un système contrôle-commande permettant de réduire la puissance active quand la fréquence augmente au-delà de 50.5Hz. Ce système de contrôlecommande doit permettre de diminuer linéairement la puissance active selon la figure suivante : Tenue en régime perturbé de tension : La centrale PV doit rester en fonctionnement lors de l’apparition, au point de connexion, d’un creux de tension 33kV défini comme cidessous : 204 Section VI. Spécifications Harmoniques : Les courants harmoniques injectés sur le réseau SONABEL doivent être inférieur, pour chaque harmonique de rang n, à la valeur exprimée en Ampères : Fluctuation de tension : le niveau de contribution de la centrale PV au papillotement doit être limité au point de connexion à 0.35 en Pst et 0.25 en Plt. La vitesse des prises en charges et cessations de charge qui résultent de l’action volontaire du producteur ne doivent pas dépasser 4 MW/minute. Les à-coups de tension au point de livraison dus à l’installation de production, consécutivement par exemple aux opérations de couplage et de découplage ou à la mise sous tension de l’installation, ne doivent pas dépasser 5 %. L’ensemble des exigences de ce chapitre devront être justifiées par l’Entrepreneur lors de la réalisation du marché par : o Une note d’étude de court-circuit et validation de tenue des équipements (y compris tableau 33kV SONABEL). o Une note d’étude de sélectivité justifiant du respect des exigences liées au système de protection et justifiant la correcte coordination entre les protections de la centrale et du réseau SONABEL. o Une note d’étude justifiant la capacité constructive en réactif. o Une note présentant le fonctionnement du système de régulation de puissance réactive, ses caractéristiques ainsi que ses performances. o Une attestation de tenue au creux de tension. o Une attestation de tenue du critère harmonique, fluctuation de tension et à-coup de tension. Section VI. Spécifications 205 4.2.1.4 ECLAIRAGE PERIMETRAL La protection contre l’intrusion et l’éclairage extérieur de la centrale doivent être fonctionnels même en l’absence de tension sur le réseau. L’éclairage périmétral sera divisé en 2 réseaux dont un alimenté depuis le réseau secouru. Le réseau alimenté par le réseau secouru sera commandé manuellement et l’autre réseau sera commandé par un détecteur crépusculaire (l’éclairage sera allumé toute la nuit). Sont également à raccorder sur le tableau des auxiliaires secourus l’éclairage et les PC de la salle 33 kV de la centrale solaire. 206 Section VI. Spécifications 4.2.2 NORMALISATION ET REGLEMENTS 4.2.2.1 REFERENCES GENERALES Les présentes spécifications font référence à des normes, codes ou recommandations, préparés par différents organismes et notamment ceux dont la dénomination, l'adresse et le sigle qui les désignent sont indiqués ci-après : Commission Electrotechnique Internationale 1 rue de Varembé Case Postale 56 CH1211 Genève 20 (Suisse) Bureau Central de la Commission Internationale Association Française de Normalisation (AFNOR) Tour Europe - Cedex 7 92080 Paris La Défense (France) Normes françaises (NF et UTE) Organisation Internationale de Normalisation (ISO) 1 rue de Varembé Case Postale 56 CH1211 Genève 20 (Suisse) Deutsches Institut für Normung (DIN) Westliche Karl-Friedrich-Str.56 75172 Pforzheim (Allemagne) Les documents émis par ces organismes pourront aussi servir de référence en l'absence de Spécifications détaillées précises dans le D.A.O. De manière générale, l’ensemble des normes suivantes sont applicables au marché. 4.2.2.2 NORMALISATION SPECIFIQUE POUR LES INSTALLATIONS D’ENERGIE SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE 4.2.2.2.1 QUALIFICATION DES MODULES. Les qualifications suivantes sont obligatoires pour les modules fournis dans le cadre du présent marché. IEC 61215, pour la qualification de la conception et l’homologation de type de module de silicium cristallin pour l’application terrestre photovoltaïque. IEC 61730 Qualification pour la sûreté de fonctionnement des modules photovoltaïques. NF EN 50380 Spécifications particulières et informations sur les plaques de constructeur pour les modules photovoltaïques NF EN 50461 Cellules solaires - Spécifications particulières et données de produit pour les cellules solaires en silicium cristallin 4.2.2.2.2 MESURES DES PERFORMANCES DES MODULES Section VI. Spécifications 207 PHOTOVOLTAÏQUES Les normes suivantes sont données pour rappel. IEC 17025 Compétence des laboratoires de mesures. IEC 60904-1Mesures I F(V) des modules et les simulateurs de mesures IEC 60891 Mesures I F(V), corrections éclairement et température IEC 61724 Suivi des performances des systèmes PV IEC 61829 Mesures sur site de I F(V) pour module cristallin 4.2.2.2.3 NORMES LIEES AUX QUALIFICATIONS DES RACCORDEMENTS ET DES SYSTEMES Les normes suivantes sont données pour rappel. IEC 60068 (1988) Tenue des connexions et montages intégrés. IEC 60670 (NFC 15-100) Boîtes et enveloppes pour appareillages électriques IEC 60320 (NFC 14 100) Norme de matériel électrique B.T. IEC 60364 (NFC 15-712-1) Installations photovoltaïques sans stockage et raccordées au réseau public de distribution IEC 61173 Protection des systèmes PV contre les surtensions - Guide IEC 62078 Qualification des composants PV et systèmes. IEC 62093 Qualification des composants pour systèmes. IEC 62109 Sécurité électrique des onduleurs et contrôleurs de charge. IEC 62548 Exigences pour installation et sécurité des générateurs PV- Caractéristiques des fusibles en centrales photovoltaïques IEC 61725 Expression analytique des profils solaires journaliers IEC 61727 : Systèmes photovoltaïques – Caractéristiques de l’interface de raccordement au réseau IEC 62446 Systèmes photovoltaïques connectés au réseau électrique - Exigences minimales pour la documentation du système, les essais de mise en service et l'examen IEC 61836 Système d’énergie PV. Termes et symboles. UTE C32-502 Guide pour les câbles utilisés pour les systèmes photovoltaïques UTE 57-300 Paramètres descriptifs d’un système photovoltaïque NF EN 61727 Systèmes photovoltaïques (PV) - Caractéristiques de l'interface de raccordement au réseau 4.2.2.3 REGLES RELATIVES AUX OUVRAGES DE TRANSFORMATION ELECTRIQUES Les normes suivantes sont données pour rappel. IEC 60076, exigences relatives aux transformateurs électriques. IEC 61724 Equipements électroniques utilisés dans les installations de puissance NF EN 50524 Septembre 2009 -Fiche technique et plaque d'identification pour les onduleurs photovoltaïques NF EN 50530 Efficacité globale des onduleurs photovoltaïques raccordés au réseau 208 Section VI. Spécifications 4.2.2.4 REGLES RELATIVES BRANCHEMENTS ELECTRIQUES AUX Les normes suivantes sont données pour rappel. IEC 18510 Recueil d’instructions générales de sécurité d’ordre électrique IEC 60068 Tenue des connexions et montages intégrés IEC 60320 Norme de matériels électriques BT - Degré d’isolement électrique d’équipement et matériaux IEC 60364, Installations électriques à basse tension IEC 60502, Câbles d'énergie à isolant extrudé et leurs accessoires pour des tensions assignées de 1 kV (Um = 1,2 kV) à 30 kV (Um = 36 kV) IEC 60694, spécifications communes aux normes de l’appareillage haute tension. IEC 61740 Parafoudre pour matériel B.T IEC 62109 Sécurité électrique des onduleurs et contrôleurs de charge NF EN 60228 : Caractéristiques du câblage NFC 13100 Postes de livraison établis à l'intérieur d'un bâtiment et alimentés par un réseau de distribution publique HTA (jusqu'à 33 kV) NFC 13200 Installations électriques à haute tension NFC15100 Installations électriques à basse tension 4.2.2.5 REGLES APPLICABLES TYPES D’OUVRAGES A CERTAINS La conception et l'exécution des ouvrages devront être d'une qualité au moins égale à celle définie par les documents spécifiés ci-dessous dans le domaine d'application de chacun de ces documents : - Normes et règlements en vigueur au Burkina Faso. - Standards SONABEL. - Règles pour le calcul et l'exécution des constructions métalliques (CM 1966) de : Institut Technique du Bâtiment et des Travaux Publics Domaine de Saint-Paul 78470 Saint-Rémy-Lès-Chevreuse - Eurocodes structuraux - Bases de calcul des structures NF EN 1990/NA Décembre 2011 - Eurocode 8 - NF EN 1998-1 - - Calcul des structures pour leur résistance aux séismes - Eurocode 1 et son annexe française NF EN 1991-1-4 – Actions sur les structures du vent. - Règles et recommandations de : Commission Electrotechnique Internationale (IEC) 1 rue de Varembé Case Postale 56 CH1211 Genève 20 (Suisse) - "Tests procédures" et "tests codes" édités par : Institute of Electrical and Electronic Engineers (IEEE) 345 East 47 Street Section VI. Spécifications 209 New York - NY 10017 (USA) - Traduction française "Bases de Calcul des Constructions en Acier pour Ouvrages Hydrauliques" (DIN 19704) chez AFNOR. - Règles de Calcul des Appareils de Levage, fascicules Charpentes et Mécanismes, de la : Fédération Européenne de la Manutention (FEM) 10 avenue Hoche BP 75382 Paris Cedex 8 Code Français de Construction des Appareils à Pression non soumis à l'action de la flamme. Règles de Calcul du : Syndicat National de la Chaudronnerie de la Tôlerie et de la Tuyauterie Industrielle (SNCT) 10 avenue Hoche 75008 Paris Cedex 8 Associé aux Spécifications Techniques n° 12, 12bis, 31, 121, 221 du : Groupement des Associations de Propriétaires d'Appareils à Vapeur et Electriques (APAVE) 102 rue Poissonnière 75009 Paris - - 4.2.2.6 NORMES RELATIVES A LA PARTIE GÉNIE CIVIL Normes et fascicules du CCTG applicables aux marchés publics de travaux de génie civil: o Fascicule 2. Terrassements généraux. o Fascicule 23. Fournitures de granulats employés à la construction et à l’entretien des chaussées. o Fascicule 25. Exécution des corps de chaussées. o Fascicule 28. Exécution des chaussées en béton de ciment (2001). o Fascicule 29. Travaux, construction, entretien des voies, places et espaces publics, pavés et dalles en béton ou en roche naturelle. o Fascicule 32. Construction de trottoirs. o Fascicule 39. Travaux d´assainissement et de drainage des terres agricoles. o Fascicule 62. (Titre I, Section I). Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton armé suivant la méthode des états limites (BAEL91). o Fascicule 62. (Titre I, Section II). Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en béton précontraint suivant la méthode des états limites (BPEL91). o Fascicule 65(2008) Exécution des ouvrages en béton armé ou en béton précontraint. o Fascicule 65 A. Exécution des ouvrages en béton armé ou en béton précontraint par post-tension. o Fascicule 65 B. Exécution des ouvrages de génie civil de faible importance en béton armé. 210 Section VI. Spécifications o Fascicule 68. Exécution des travaux de fondation des ouvrages de génie civil. Fascicule 70. Ouvrages d´assainissement. o NF P98-115(92). Assises de chaussées – Exécution des corps de chaussées – Constituants – Composition des mélanges et formulation – Exécution et contrôle. o XP P98-121 (2005). Assises de chaussées – Graves-émulsion – Définition – Classification – Caractéristiques – Fabrication – Mise en œuvre. o NF P98-128(91). Assises de chaussées – Bétons compactés routiers et graves traitées aux liants hydrauliques et pouzzolaniques à hautes performances – Définition – Composition –Classification. o PR NF P98-170 (2005). Chaussées en béton de ciment – Exécution et contrôle. Normes et DTU applicables aux marchés publics de travaux du bâtiment : o DTU 13.11 (DTU P11-211/CCT) (mars 1988) : Fondations superficielles - Cahier des clauses techniques + Modificatif 1 (juin 1997) (Indice de classement : P11211) o DTU 13.2 (P11-212-1) (septembre 1992) : Travaux de fondations profondes pour le bâtiment - Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P11212-1) o DTU 14.1 (NF P11-221-1) (mai 2000) : Travaux de bâtiment - Travaux de cuvelage Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Erratum (novembre 2000) (Indice de classement : P11-221) Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P11-221) Ouvrage en maçonnerie o NF DTU 20.1 P1-1/A1 (2012-07-01) : Travaux de bâtiment - Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs - Partie 1-1 : cahier des clauses techniques types o NF DTU 20.1 P2 (2008-10-01): Travaux de bâtiment - Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs - Partie 2 : cahier des clauses administratives spéciales types o NF DTU 20.1 P3/A1 (2012-07-01) : Travaux de bâtiment - Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs - Partie 3 : guide pour le choix des types de murs de façades en fonction du site o NF DTU 20.1 P4/A1 (2012-07-01) : Travaux de bâtiment - Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs - Partie 4 : règles de calcul et dispositions constructives minimales o NF P10-203-1/A2 (2007-11-01) Indice de classement : P10-203-1/A2 : DTU 20.12 - Maçonnerie des toitures et d'étanchéité - Gros œuvre en maçonnerie des toitures destinées à recevoir un revêtement d'étanchéité Partie 1 : cahier des clauses techniques Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P10-203-2) Ouvrage en béton o NF P18-201 (2004-03-01) : DTU 21 - Travaux de bâtiment - Exécution des ouvrages en béton - Cahier des clauses techniques o NF P10-210-1 (1993-05-01) : Indice de classement : P10-210-1 : DTU 22.1. Travaux de bâtiment - Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions du type plaque pleine ou nervurée en béton ordinaire - Partie 1 : cahier des charges. Section VI. Spécifications 211 o NF P10-210-2 (1993-05-01) Indice de classement : P10-210-2 : DTU 22.1. Travaux de bâtiment - Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions du type plaque pleine ou nervurée en béton ordinaire - Partie 2 : cahier des clauses spéciales. Enduits, liants hydrauliques o NF DTU 26.1 P1-1 (2008-04-01) : Travaux de bâtiment - Travaux d'enduits de mortiers – Partie 1-1 : cahier des clauses techniques (Indice de classement : P15-2011-1) Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement : P15-201-1-2) Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de classement : P15-201-2) o NF DTU 26.2 P1-1 (2008-04-01) Indice de classement : P14-201-1-1: Travaux de bâtiment - Chapes et dalles à base de liants hydrauliques – Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (Indice de classement : P14-201-1-1) Partie 1-2 : Critères généraux de choix des matériaux (Indice de classement : P14-201-1-2) Partie 2 : Cahier des clauses administratives spéciales types (Indice de classement : P14-201-2) o DTU 26.2/52.1 (NF P61-203) (décembre 2003) : Mise en œuvre de sous-couches isolantes sous chape ou dalle flottantes et sous carrelage - Cahier des clauses techniques (Indice de classement : P61-203) Principales normes ciments et bétons o FD P18-011 (2009-12-01) : Béton - Définition et classification des environnements chimiquement agressifs - Recommandations pour la formulation des bétons - Tirage 2 (2010-03-01) o NF EN 12390-2 (2012-04-01): Essais pour béton durci - Partie 2 : confection et conservation des éprouvettes pour essais de résistance o NF EN 206-1/A2 (2005-10-01) : Indice de classement : P18-325-1/A2 ; Titre : Béton - Partie 1 : spécification, performances, production et conformité o NF EN 13369 COMPIL (2006-07-01) Indice de classement : P19-800COMPIL: Règles communes pour les produits préfabriqués en béton - Texte compilé de la norme NF EN 13369 de décembre 2004 et de son amendement 1 de juillet 2006 o NF P18-504 (1990-06-01)/Indice de classement : P18-504 : Béton - Mise en œuvre des bétons de structure o NF P98-335 (2007-05-01) : Chaussées urbaines - Mise en œuvre des pavés et dalles en béton, des pavés en terre cuite et des pavés et dalles en pierre naturelle o NF P98-335 (2007-05-01) : Chaussées urbaines - Mise en œuvre des pavés et dalles en béton, des pavés en terre cuite et des pavés et dalles en pierre naturelle o NF EN 13369/A1 (2006-07-01) : Règles communes pour les produits préfabriqués en béton o NF EN 197-1 (2012-04-01): Ciment - Partie 1 : composition, spécifications et critères de conformité des ciments courants o NF EN 413-1 (2012-09-01): Ciment à maçonner - Partie 1 : Composition, spécifications et critères de conformité o NF EN 14647 (2006-12-01) : Ciment d'aluminates de calcium - Composition, spécifications et critères de conformité 212 Section VI. Spécifications o NF P15-317 (2006) Liants hydrauliques – Ciments pour travaux à la mer. o P15-319 (2006) Liants hydrauliques – Ciments pour travaux en eaux à haute teneur en sulfates. o NF P15-318(2006) Liants hydrauliques – Ciments à teneur en sulfures limitée pour béton précontraint. o NF P15-314 (1993) Liants hydrauliques – Ciment prompt naturel. ACIERS POUR ARMATURES o NF EN 10080 (2005-09-01) Indice de classement : A35-010: Aciers pour l'armature du béton - Aciers soudables pour béton armé - Généralités o NF A35-028 (2007-11-01) Indice de classement : A35-028: Aciers pour béton armé - Treillis raidisseurs o NF A35-080-1 (2010-10-01) Indice de classement : A35-080-1: Aciers pour béton armé - Aciers soudables - Partie 1 : barres et couronnes o NF A35-080-2 (2010-10-01) Indice de classement : A35-080-2 : Aciers pour béton armé - Aciers soudables - Partie 2 : treillis soudé o Granulat pour béton o NF P18-306 (1965-09-01) Indice de classement : P18-306 : Bétons de construction - Laitier granulé o NF P18-404 (1981-12-01) Indice de classement : P18-404 : Bétons - Essais d'étude, de convenance et de contrôle - Confection et conservation des éprouvettes o NF P18-405 (1981-12-01) Indice de classement : P18-405 : Bétons - Essai d'information - Confection et conservation des éprouvettes Les règles de l'art. 4.2.2.7 AUTRES NORMES /SPECIFICATIONS ET REGLEMENTS Sous condition d'accord préalable du Directeur du Projet, il pourra être fait application d'autres normes et règlements que ceux spécifiés si l’Entrepreneur fait la preuve que la qualité des matériaux, la qualité de la sécurité des ouvrages, en cours de construction et après achèvement, seront au moins équivalentes à celles prescrites. Dans ce cas, l’Entrepreneur fournira la traduction en langue française de ces normes et règlements. Au cas où les documents du Marché comportent des spécifications plus sévères ou particulières, celles-ci prévaudront toujours sur les normes et règles techniques mentionnées ci-dessus. Il devra être admis que les normes, règlements et spécifications introduits par l’Entrepreneur sont supérieurs ou équivalents à ceux prescrits. 4.2.2.8 REGLES APPLICABLES A TOUS NORMES, CODES ET REGLEMENTS Les documents applicables sont, sauf stipulations contraires, ceux en vigueur à la date d’entrée en vigueur du Marché. Section VI. Spécifications 213 L’Entrepreneur acquerra un (01) exemplaire de chaque document applicable, pour être remis à la SONABEL. Cet exemplaire restera disponible pour consultation et utilisation par l’Entrepreneur au plus tard un (01) mois avant le démarrage des travaux. 214 Section VI. Spécifications 4.2.3 GARANTIE DE PERFORMANCE DE LA CENTRALE La performance réelle de l’installation (PerfR) est définie comme le rapport entre l’énergie finale fournie par le système au réseau électrique 33kV et l’énergie fournie par un système idéal, avec la même puissance nominale, sans pertes d’aucun type, à une température de 25ºC de la cellule PV et avec la même irradiation moyenne annuelle. L’Entrepreneur devra garantir auprès de la SONABEL que la performance réelle de la centrale (PerfR) ne sera pas inférieure aux engagements de performance PerfT qu’il a pris conformément au présent volume du DAO pendant la première année où il a la responsabilité de l’exploitation de la Centrale Solaire. La méthodologie d’évaluation suivie sera la suivante : o A la fin de chaque année d’exploitation15, une comparaison est faite entre la production réelle du site (PrA) et la production escomptée (PrE). o PrA, la production réelle du site est relevée sur le compteur général en sortie du point de livraison principal et unique à la SONABEL.PrA s’exprime en kWh. o PrE16, la production escomptée est calculée comme suit : PrE = PerfT xIrrad xPc Avec, Pc, puissance crête totale du système photovoltaïque (en kWc). PerfT, ratio de performance garanti supérieur ou égal à 75%, Irrad, ensoleillement utile (en kWh/m²), c'est-à-dire l’ensoleillement total de la période (IrradA) moins l’ensoleillement pendant les périodes décomptables (IrradD) Irrad = IrradA - IrradD Les périodes décomptables sont définies par le nombre d’heures durant lesquelles le système photovoltaïque ne peut pas produire pleinement pour des raisons qui ne sont pas de la responsabilité de l’Entrepreneur, comme par exemple dans les cas suivants : o chutes ou perturbations sur le réseau électrique, o réseau électrique hors tolérance à la sortie de l’onduleur, o cas de force majeure Si seulement une partie du système photovoltaïque est affectée pendant une période décomptable, la valeur d’ensoleillement de cette période (IrradD) sera pondérée du pourcentage du système photovoltaïque affecté, majoré de 25% afin de tenir compte de l’effet sur le rendement de l’onduleur qui travaille alors en dehors de sa charge nominale, avec un maximum de 100%. ère La 1 année d’exploitation démarre à la réception provisoire, et se termine à sa date anniversaire un an plus tard. La ère seconde année d’exploitation démarre à la 1 date anniversaire et se termine à la seconde date anniversaire exclusivement. La réception définitive ne peut donc être prononcée au plus tôt qu’à cette date anniversaire. 15 La production escomptée ne doit pas être confondue avec le production nette du Tableau 2 qu’elle n’égale qu’avec un taux de disponibilité de 100% 16 Section VI. Spécifications 215 Exemple : si durant une année d’exploitation, le système a subi une seule période décomptable de 2 jours, pendant laquelle 40% du système était affecté, alors : Irrad = IrradA – 0.4 x 1.25 x IrradD. Avec IrradD correspondant à l’ensoleillement pendant la période des 2 jours décomptables. La mise en œuvre de cette procédure impose un suivi et un monitoring continu des paramètres d’ensoleillements et de température. Le système de suivi et de monitoring sera présenté par le titulaire pour approbation au représentant du maître d’ouvrage et au Maître d’Ouvrage avant démarrage. Il sera intégré au SCADA. Le représentant du maître d’ouvrage validera les données d’ensoleillement et de température relevées par la station météo. Durant la première année et la deuxième année d’exploitation et de maintenance, une comparaison sera faite entre la production réelle et la production escomptée. Dans le cas où production réelle (PrA) serait inférieure à la production escomptée (PrE) et concomitamment PerfR<PerfT), alors le Titulaire prendra toutes les mesures correctives nécessaires avant la réception définitive. 216 Section VI. Spécifications 4.2.4 TRAVAUX PRELIMINAIRES 4.2.4.1 CONTEXTE GEOLOGIQUE GEOTECHNIQUE ET Comme il a été indiqué plus haut, des études du contexte topographique et géotechnique du terrain ont été réalisées lors de la préparation de ce DAO. Ces études sont jointes en annexe. 4.2.4.2 INTRODUCTION RELATIVE OPERATIONS DE GENIE CIVIL AUX Les paragraphes suivants présentent de façon synthétique les données essentielles relatives aux travaux de génie civil pour la construction de la centrale photovoltaïque de Dori. 4.2.4.3 ORIGINE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX ET TRAVAUX Les matériaux devront être de la meilleure qualité, travaillés et mis en œuvre conformément aux règles de l'art. L’Entrepreneur devra justifier de leurs qualités par présentation des procèsverbaux des laboratoires et/ou des certificats de conformité ou fiches d'homologation des usines. La réception de ces justificatifs ne vaut pas acceptation définitive des matériaux. Jusqu'à la réception définitive des travaux, les matériaux et ouvrages pourront, en cas de mauvaise qualité et de malfaçon, être rebutés par le représentant du Maître d’ouvrage et ils seront alors remplacés par l'Entrepreneur à ses frais. L'Entrepreneur devra fournir toutes informations ou toutes justifications sur la provenance des matériaux proposés ainsi que sur les essais réalisés sur place. Lorsque la quantité ou les circonstances le justifieront, et avec l'accord préalable du représentant du Maître d’ouvrage, il pourra être procédé à la réception des matériaux soit sur le lieu de provenance, soit sur le chantier. Les matériaux qui, bien qu'acceptés au lieu de provenance, seraient reconnus défectueux sur le chantier, seront refusés et remplacés aux frais de l'Entrepreneur. L'Entrepreneur est tenu de se conformer aux décrets et règlements en vigueur pour tout ce qui concerne l’extraction des matériaux et l’exécution des travaux. Il payera, sans recours contre la SONABEL, tous les dommages qu'ont pu occasionner la prise ou l'extraction, le transport et le dépôt des matériaux. L'Entrepreneur doit justifier, chaque fois que cela sera requis, de l'accomplissement des obligations énoncées dans le présent article ainsi que du paiement des indemnités pour l'établissement des installations de chantier et des chemins de service. Si l'Entrepreneur demande à substituer aux carrières retenues d'autres carrières, le représentant du maître d’œuvre ne pourra lui accorder cette autorisation que si la qualité des matériaux extraits Section VI. Spécifications 217 est supérieure ou au moins égale à celle des matériaux initialement prévus. L’Entrepreneur ne pourra alors prétendre à aucune modification des prix correspondants du marché du fait de l'augmentation des frais d'extraction et de transport des matériaux. L'Entrepreneur ne peut, sans autorisation écrite, employer soit à l'exécution de travaux privés, soit à l'exécution de travaux publics autres que ceux en vue desquels l'autorisation a été accordée, les matériaux qu'il a fait extraire des carrières exploitées par lui en vertu du droit qui lui a été conféré par la SONABEL. 4.2.4.4 OBJECTIF DE MOINDRE INTERVENTION SUR LE TERRAIN NATUREL Les travaux de génie civil décrits ci-dessous ont pour objectif de conserver autant que possible le terrain naturel actuel et de réduire les opérations essentielles à exécuter. Sur la superficie du terrain on trouvera trois situations-types, décrites ci-dessous : Situation-type principale : conservation du terrain naturel actuel. Situation-type de remblai : cette situation figurée à la page suivante ne concerne à priori aucune partie du site considéré. Situation-type de reprofilage léger : sans modification importante du terrain naturel, il sera exécuté un reprofilage léger des îlots. Il s'agit ici o d'éliminer de petites déformations du terrain inférieures à ±10 cm par rapport aux profils définitifs, o de permettre le terrassement correct pour les éventuelles semelles des modules photovoltaïques, o de garantir une distance entre l'arête basse des modules et le terrain de 80 cm minimum, o de permettre la formation et le réglage des talus. Ainsi, les travaux sur la plate-forme se décomposeront de la manière suivante : - Le dégagement de la future surface occupée par la centrale : Le débroussaillement et la coupe des arbres doit permettre de dégager le terrain, de conserver la stabilité du sol face aux risques d’érosion et limiter les risques de repousse de végétation haute pouvant créer des ombrages. Le dessouchage doit être fait dans l’emprise des voies de circulation pour permettre d’homogénéiser la couche de fondation de la chaussée. Dans tous les cas ces activités doivent être réalisées conformément aux spécifications HSES définies en section 2. Pour ces tâches relatives à la végétation arborée, arbustive et de broussailles, il est conseillé d’organiser cette activité avec les populations riveraines, la coupe pouvant être négociée en échange de la récupération du bois. 218 Section VI. Spécifications - Les mouvements de terres : Les travaux de déblaiement. La purge des terres de mauvaise tenue. L’extraction, gerbage et transport des matériaux en graveleux latéritique. Le reprofilage de quelques zones de la plate-forme. La mise en place des couches de forme et des couches de roulement. Le réglage, le compactage et la mise à profils. Le reprofilage léger de quelques zones des îlots. - Les chaussées - Le drainage et les ouvrages divers : Les fossés longitudinaux et de travers, la mise en place des buses, radiers et dalots en béton armé. 4.2.4.5 FACTEURS CLIMATIQUES A PRENDRE EN COMPTE POUR LES CALCULS Sur le plan climatique, Le Burkina Faso est situé dans la zone tropicale sèche. L’année climatique est composée d’une saison pluvieuse d’une durée de quatre (4) mois (de juin à septembre) et d’une saison sèche qui s’étale sur une durée de huit (8) mois environ. Ces deux saisons sont bien distinctes et leur alternance est caractérisée par l’enregistrement de pluies isolées précoces ou tardives. La saison sèche est déterminée par l’installation d’un vent sec, chaud le jour et frais la nuit : l’harmattan ; tandis que la saison pluvieuse est dominée par la mousson. Malgré toutes les séries statistiques historiques, dans cette étude, le facteur climatique à prendre en compte dans les méthodes de calcul des débits doit être la pluie catastrophique. Ainsi pour les calculs des débits la référence utilisée est la pluie catastrophique du 1er septembre 2009 à Ouagadougou ; dans ses phases de plus forte intensité, cette pluie a pu approcher 50mm/heure. Cette valeur de l’ordre du double de l’intensité moyenne de la pluie du 1er Septembre 2009, est retenue dans la mesure où l’écoulement des débits correspondants n’induit pas d’ouvrages très importants. Les ouvrages à réaliser concernent les eaux de ruissellement. On conservera au maximum les tracés des écoulements naturels existants tels qu’identifiés par l’étude topographique. Ces cours d’eau temporaires naturels sont prévus pour être aménagés en y plantant des haies basses destinées à ralentir les vitesses découlement pour limiter les risques d’érosion (responsabilité du Maïtre d’ouvrage avec appui d’un forestier). En principe, les ouvrages à réaliser se limitent aux éventuels fossés ou caniveaux en bordure des pistes qui ceinturent les îlots ; en général dans ce type de centrale, on ne prévoit pas d’ouvrages d’assainissement pluvial à l’intérieur des îlots. Les traversées de voies seront constituées de buses préfabriquées en béton armé ou de dalots. Section VI. Spécifications 219 L’Entrepreneur doit réaliser la fourniture, le transport et la mise en ouvrage de buses préfabriquées en béton armé comprenant : Les joints élastomère. La pose des buses sur lit de sable de 10 cm y compris exécution des joints conformément aux plans du marché et exécution des têtes. Le remblaiement et le compactage soigné de la tranchée en matériaux sélectionnés et agréés par le maître de l'ouvrage. La mise en dépôt des matériaux excédentaires. Le nettoyage intérieur des buses. Les eaux de ruissellements conduites par les fossés, cunettes, buses et dalots seront versées à l’extérieur de la clôture dans un canal en terre trapézoïdal où la végétation (incluant des arbustes ou même des arbres) pourra repousser sans nécessité particulière d’entretien. De fait ce canal en terre sera surdimensionné pour les débits habituels et en cas de pluie critique, il sera intéressant que la végétation naturelle joue un rôle antiérosif. Dans les zones sujettes à dégradation telles que les arrivées de buses ou dalots, le canal sera constitué de perrés maçonnés sur une lierne en maçonnerie. 4.2.4.6 TRAVAUX PREALABLES TERRASSEMENTS AUX 4.2.4.6.1 PIQUETAGE GÉNÉRAL Le piquetage général consiste à reporter sur le terrain la position des ouvrages à réaliser tels que définis par le plan général d’implantation, au moyen de piquets numérotés, solidement fixés au sol, dont la position des têtes correspond en plan et en altitude aux repères fixes définis au plan. Le piquetage général est effectué par l’Entrepreneur contradictoirement avec le représentant du Maître d’ouvrage. Les ouvrages n’ayant pas fait l’objet d’un plan général d’implantation seront repérés ou implantés par l’Entrepreneur contradictoirement avec le représentant du Maître d’œuvre. L’ensemble des opérations précédemment décrites devront faire l’objet d’un procès-verbal dressé par le représentant du Maître d’ouvrage et la SONABEL et notifié à l’Entrepreneur. 4.2.4.6.2 NETTOYAGE ET DÉBROUSSAILLAGE Pour la question de nettoyage et débroussaillage général, et de dessouchage des arbres situés à l’emplacement des pistes, l’Entrepreneur doit se reporter au paragraphe 4.4. Sur les chaussées, sauf disposition contraire, les travaux de dégagement de la surface suivants seront à la charge de l’Entrepreneur : L’extraction des racines restantes et des anciennes souches mises à jour au cours de l’exécution de ces travaux. Les trous provoqués par l'enlèvement des souches seront rebouchés avec des matériaux utilisables pour remblais compactés à 90 % de l'O.P.M. 220 Section VI. Spécifications Cette opération est réputée ne pas modifier les côtes du terrain naturel. Le produit de ces travaux sera évacué en limite d'emprise selon les indications du maître d’œuvre. Tant que la clôture définitive n’est pas réalisée, une clôture provisoire sera installée. 4.2.4.7 MOUVEMENT DE TERRES Bien que limités, les travaux de terrassement devront s’exécuter en suivant un plan de mouvement des terres qui définit dans l’espace et dans le temps la destination de chaque volume élémentaire de matériaux de remblais et/ou de déblai. Préalablement aux travaux d’exécution, l’Entrepreneur en charge de cette exécution fournira ce plan au maître de l’ouvrage. 4.2.4.7.1 TRAVAUX DE DÉBLAIEMENT L’Entrepreneur exécutera les travaux de déblaiement conformément aux profils théoriques résultant du projet dans les limites des tolérances prescrites. L’Entrepreneur préviendra le représentant du maître d’ouvrage si au cours des travaux les pentes de talus doivent être modifiées pour raison de stabilité. L’exploitation du déblai est conduite par l’Entrepreneur de manière à favoriser le réemploi des matériaux extraits, en tenant compte du mouvement des terres prévisionnel et des conditions climatiques effectives. La conduite des travaux vise à assurer au fur et à mesure de leur exécution, l’assainissement, la stabilité et le réglage des talus et des arases. Les travaux de déblaiement comprendront : les implantations, générales et spéciales, si elles n’ont pas été réalisées par le représentant du maître d’ouvrage ainsi que les implantations complémentaires. Les épreuves de convenance éventuelles (tirs d’essais, essais de défonçage...). L’extraction et le chargement. Eventuellement le transport. Le déchargement aux lieux d’utilisation ou de dépôt. L’entretien du déblai et de ses voies d’accès, l’évacuation des eaux pendant les travaux. Le fractionnement et/ou l’enlèvement des blocs et des roches. Le réglage de la plate-forme et des talus. La protection de la plate-forme et des talus contre les eaux de ruissellement y compris l’exécution et l’entretien des ouvrages provisoires correspondants. Le transport et l’utilisation des machines mécaniques de déblaiement nécessaires. 4.2.4.7.2 MATÉRIAUX DE REMBLAIS Les matériaux utilisés en remblai par l’Entrepreneur doivent provenir soit des travaux de déblaiement du site, soit de fourniture extérieure. Ils permettront la réalisation d’ouvrages stables. En règle générale, tous les matériaux provenant de déblais seront réutilisés en corps de remblais, à l'exception toutefois des matériaux contenant plus de 0,5 % en poids de matières organiques, de Section VI. Spécifications 221 vases, de matériaux très argileux dont la limite de liquidité (L.L) serait supérieure à 50, des sols fins saturés ou proches de la saturation en eau, et des matériaux pollués. Lorsque le volume des remblais excédera celui des déblais, l'Entrepreneur soumettra à l'agrément du représentant du maître d’ouvrage, au plus tard quinze (15) jours après l'ordre de commencer les travaux, les sites d'emprunts qu'il envisage d'exploiter. Cette demande d'agrément sera accompagnée, à la demande éventuelle du représentant du maître d’ouvrage, d'un dossier géotechnique complet. Le représentant du maître d’ouvrage disposera de quinze (15) jours pour se prononcer. En cas d'agrément, il précisera à l'Entrepreneur les limites autorisées et les épaisseurs de matériaux susceptibles d'être exploités. En tout état de cause, l'Entrepreneur conserve après exploitation et utilisation des matériaux, l'entière responsabilité de la conformité de ces matériaux aux spécifications et prescriptions définies dans le présent CPT. Les matériaux d'emprunts ou d'excavation seront des graveleux latéritiques de caractéristiques géotechniques minimales suivantes : Teneur en matières organiques inférieure à 2 % ; Indice de plasticité inférieur à 25 ; Limite de liquidité inférieure à 50 ; Indice portant CBR, après 96 heures d'imbibition et à 95 % de la densité sèche maximum Proctor Modifié, supérieur ou égal à 20 ; Gonflement linéaire dans le moule CBR inférieur à 2 % ; L’exploitation des carrières est réglementée par le code minier. L’Entrepreneur devra demander les autorisations prévues par le code minier et prendra à sa charge tous les frais y afférents, y compris les taxes d’exploitation et les frais de dédommagements éventuels aux propriétaires. 4.2.4.7.3 MATERIAUX DE PARTIE SUPERIEURE TERRASSEMENTS ET CHAUSSEES. DES Le mouvement des terres doit privilégier le réemploi des matériaux les plus portants en partie supérieure des terrassements et chaussées, lorsqu’ils ne sont pas utilisés en couche de forme. Les matériaux utilisés pour la constitution de cette couche seront des tout-venants graveleux naturels, notamment latéritiques. Ces matériaux devront présenter les caractéristiques suivantes : Teneur en matières organiques inférieure à 0,5 % ; Gonflement linéaire inférieur à 0,5 % ; Indice de plasticité, IP inférieur ou égal à 20 ; Limite de liquidité inférieure ou égale à 40 ; Pourcentage d'éléments passant au tamis de 0,08 mm inférieur ou égal à 25 ; Indice portant CBR après 96 heures d'imbibition et à 95 % de la densité sèche maximum Proctor Modifié, supérieur ou égal à 60. 4.2.4.7.4 MATERIAUX DE COUCHE DE FORME NATURELS OU TRAITES Le marché définira les caractéristiques de la couche de forme. 222 Section VI. Spécifications Les matériaux proviendront soit du site sur la base d’une étude préalable, soit de fournitures extérieures. Les matériaux constituant la couche supérieure des remblais ou venant en fond de déblais, c'està-dire constituant la plate-forme terminée des terrassements, ou les matériaux de la couche de forme, servant de support à la couche de roulement devront satisfaire aux conditions suivantes sur les 25 derniers centimètres de terrassement : Teneur en matières organiques inférieure à 0,5 % ; Indice de plasticité inférieur ou égal à 20 ; Pourcentage d'éléments passant au tamis de 0,08 mm inférieur ou égal à 20 ; Indice portant CBR, après 96 heures d'imbibition et à 95 % de la densité sèche maximum Proctor Modifié, supérieur ou égal à 20. L’exécution de la couche de forme comprendra : Les implantations générale et spéciale, si elles n’ont pas été réalisées par la SONABEL. Le régalage des matériaux. Les opérations de traitement le cas échéant. L’arrosage et la scarification, si nécessaire. Le compactage. L’assainissement provisoire nécessaire à la protection contre les eaux de ruissellement. Le réglage de la plate-forme au profil définitif dans le respect des tolérances. Le maintien de son réglage et de sa portance jusqu’à sa réception. 4.2.4.7.5 IMPLANTATION DES OUVRAGES La SONABEL fournira les repères de référence (bornes) et le représentant du maître d’ouvrage surveillera l’implantation générale ainsi que le listage des points géométriques du projet. L’Entrepreneur est tenu de réaliser l’implantation générale et la compléter par autant de points qu’il est nécessaire pour réaliser les travaux (déblais, remblais, banquettes, fossés). Les points nécessaires à l’exécution, la vérification et la réception des travaux seront conservés et l’Entrepreneur doit pouvoir justifier la position de tous ces points à la demande du maître d’œuvre. 4.2.4.7.6 PRÉPARATION DU SUPPORT SOUS REMBLAIS La mise en œuvre de remblais sur sols compressibles ainsi que le passage de zones de transition de déblai en remblai impose la mise au point préalable d’une procédure d’exécution approuvée par le représentant du maître d’œuvre. Sauf stipulations différentes l’Entrepreneur devra : Aplanir la surface d’appui des ouvrages de manière à assurer un bon écoulement des eaux superficielles et compacter le sol foisonné à la suite des opérations de déboisage, de démolitions et de décapage. Les modalités du compactage sont déterminées en assimilant le sol support du remblai au même sol mis en remblai, l’épaisseur de la couche à compacter étant d’au moins 0,25 m. Localiser les zones de portance insuffisante et proposer au représentant du maître d’ouvrage les dispositions à prendre. Section VI. Spécifications 223 Informer immédiatement le représentant du maître d’ouvrage et lui proposer les dispositions à prendre si les travaux de préparation initiale mettent en évidence une zone instable (sols compressibles, cavités, pentes) non reconnue lors des études et risquant de compromettre la stabilité de l’ouvrage. 4.2.4.7.7 MATERIAUX DE SUBSTITUTION DE FONDS DE DEBLAIS – PURGES En cas de présence de zones localisées de terrains vasards, de sols pollués par des matières organiques, ou des sols fins, mous, compressibles ou à portance très faible, le représentant du maître d’ouvrage pourra demander à l'Entrepreneur de purger ces matériaux et de les remplacer par des matériaux de meilleure qualité. Les matériaux de remplacement et de substitution devront être convenablement compactés de telle sorte que la compacité sera au moins égale à 90 % de la densité sèche du Proctor Modifié et 95 % pour les 25 cm supérieurs. En cas de substitution ou de curage, les limites et la profondeur à traiter seront agréées par le représentant du maître d’ouvrage ou spécifiées par lui à l'Entrepreneur. 4.2.4.7.8 REMBLAIS L’Entrepreneur exécutera les remblais conformément aux profils théoriques résultant du projet dans les limites des tolérances prescrites. Tout au long de la réalisation de l’ouvrage, l’Entrepreneur est tenu de respecter les conditions d’utilisation des sols et de satisfaire les exigences de compactage fixées au projet. Lorsque la constitution de remblai en sols hétérogènes ne peut être évitée, il devra être organisé pour prévenir des désordres ultérieurs. Les engins de compactage seront utilisés de manière à assurer une répartition homogène de l’effort de compactage sur la surface de l’ouvrage. La taille des plus gros éléments mis en remblai avant compactage n’excédera pas les 2/5 de l’épaisseur des couches élémentaires devant être compactées. L’intégration d’un remblai préexistant dans le corps du remblai ne peut se faire qu’après vérification des caractéristiques de nature et de compatibilité de ce remblai préexistant avec celui à construire. Les remblais contigus aux maçonneries et aux ouvrages d’art nécessitent d’adapter les ateliers de compactage aux sollicitations acceptables par l’ouvrage. Les matériaux utilisés seront compatibles avec l’atelier de compactage ainsi déterminé pour obtenir la compacité fixée par le projet. Le compactage des bords de remblai doit être identique à celui de l’ensemble du remblai. Il nécessitera l’emploi d’une méthode adaptée, a proposer par l’Entrepreneur. Les travaux de remblayage comprendront : Les implantations, générale et spéciale, Le régalage en couches d’épaisseur conforme aux prescriptions du projet et aux règles de l’art. L’arrosage si nécessaire. L’aération si nécessaire. Le compactage jusqu’à l’obtention des exigences fixées par le projet. 224 Section VI. Spécifications Le réglage de la plate-forme et des talus au profil définitif y compris l’évacuation des terres excédentaires. La protection de la plate-forme et des talus contre les eaux de ruissellement y compris l’exécution et l’entretien des ouvrages provisoires correspondants. 4.2.4.7.9 DÉPÔTS La mise en dépôt des matériaux comprendra : Les implantations, générale et spéciale La préparation éventuelle des lieux de dépôt avant mise en œuvre (décapage, assainissement, réglage de plate-forme, dispositions constructives). La mise en forme et le compactage éventuel des matériaux déposés conformément aux prescriptions du projet et aux règles de l’art. La protection de l’ouvrage contre les eaux y compris la réalisation et l’entretien des ouvrages provisoires correspondants. L’entretien des accès et de la surface des dépôts durant les travaux. Le réaménagement des lieux de dépôt en fin d’exploitation conformément aux prescriptions du projet. Lorsque les lieux de dépôt sont proposés par l’Entrepreneur en remplacement de ceux mis à disposition par la SONABEL, la mise en dépôt comprend tous les frais éventuels engagés pour l’obtention des autorisations réglementaires. 4.2.4.7.10 TRANSPORT DES MATERIAUX AUX LIEUX DE MISE EN ŒUVRE Le transport comprendra toutes les prestations relatives au déplacement des matériaux des lieux d’extraction aux lieux de mise en œuvre. 4.2.4.7.11 ASSAINISSEMENT ET DRAINAGE PROVISOIRES DU CHANTIER Jusqu’à la réception des travaux, l’Entrepreneur est tenu de conduire le chantier, de mettre en œuvre et d’entretenir les moyens, provisoires ou définitifs, pour éviter que les eaux superficielles ne dégradent les talus et les plateformes, notamment par érosion, ou ne modifient défavorablement la qualité des matériaux de déblais devant être réutilisés en remblais et la portance de la plate-forme. Dans le cas où des arrivées d’eau importantes et imprévues se produiraient, l’Entrepreneur est tenu d’en informer immédiatement le maître d’ouvrage, de prendre des mesures propres à assurer la sécurité du chantier et de proposer les dispositions permettant la poursuite des travaux. 4.2.4.8 OUVRAGES DRAINANTS Les ouvrages sont exclusivement des ouvrages d’évacuation des eaux de pluie ; la configuration proposée a été détaillée au paragraphe 4.5 ci-dessus. Section VI. Spécifications 225 4.2.4.9 OUVRAGES DE SOUTENEMENT De manière générale, un ouvrage de soutènement est une construction destinée à réaliser une dénivellation localisée de terre et à assurer l’équilibre des charges appliquées. Le chantier ne comprenant pas de murs de grande hauteur (les murs de clôture font 2 mètres de hauts), on admettra deux solutions pour l’exécution des soutènements : Solution 1 : Construction avec perrés maçonnés sur un lierne en maçonnerie. Les moellons, après façonnage éventuel, seront posés sur un lit de pose en béton C150. Leur jointoiement sera réalisé avec un mortier de ciment dosé à 400 kg. Solution 2 : Construction en béton armé, C250, dont le type le plus classique est le mur en L ou en T renversé, comportant une paroi résistante verticale (ou très proche de la verticale) et une semelle de fondation y compris armature d'acier type HAE 400 avec fe=400kg/m² Dans tous le cas l'Entrepreneur devra fournir des calculs effectués où on constatera ces trois conditions: - non-poinçonnement du sol d'assise. - non-renversement. - non-glissement sur le sol d'assise. Dans le contexte du projet, la construction avec perrés maçonnés paraît la mieux adaptée. 4.2.4.10 CHAUSSEES DE CIRCULATION Les chaussées de circulation doivent être conçues comme des pistes « forestières ». Elles seront finies avec des matériaux latéritiques sélectionnés. La plate-forme constituant l'assise du corps de chaussée et dont les caractéristiques géométriques sont définies sur les plans incorporés au marché fera l'objet, après exécution de tous les ouvrages de drainage et des terrassements et après les substitutions éventuelles de matériaux, d'un réglage et, le cas échéant, d'un compactage soigné de finition permettant d'obtenir : - Une arase des terrassements réglée en altimétrie à plus ou moins deux (2) centimètres ; - Une compacité sur 0,25 mètre de profondeur au moins égale à 95 % de la densité sèche maximum donnée par l'essai Proctor modifié. Avant le compactage et le réglage de la plate-forme, les dalots et autres ouvrages de drainage et tous les autres ouvrages situés sous le niveau de celle-ci doivent être terminés, y compris la mise en œuvre et le compactage du remblai qui les recouvre. L'Entrepreneur doit obtenir par écrit du représentant du Maître d’ouvrage l'agrément de ces ouvrages, ceci ne dégageant en rien l'Entrepreneur de sa responsabilité. L'Entrepreneur devra assurer en permanence, même en cours d'exécution, l'évacuation rapide et efficace des eaux pluviales hors de la plate-forme, de façon à éviter son imbibition ou l'humidification des matériaux. A cet effet, les fossés, les drains, les évacuations et les dalots doivent être en état permanent de fonctionnement. 226 Section VI. Spécifications Profil en long et profil en travers : La ligne de référence choisie pour définir le profil en long des voies est prise au niveau de la chaussée terminée. Toutes les cotes des profils en travers seront rattachées aux cotes de cette ligne de référence. 4.2.4.10.1 REPROFILAGE LÉGER Sur les voies principales, (susceptibles d’assurer la circulation d’un porte char ou autre engin lourd) l’Entrepreneur devra faire un reprofilage léger sur 10 cm environ. Le but de cette opération est d'éliminer les petites déformations et la tôle ondulée de la couche de roulement afin d'obtenir une uniformité acceptable et de rétablir les pentes transversales de la chaussée, dans le respect du profil en travers moyen existant. Les travaux de reprofilage et mise en forme rapide de la couche de roulement doivent être effectués de préférence avec des niveleuses travaillant en tandem. Le reprofilage doit se faire à partir des bords de la chaussée vers le centre. Le reprofilage léger ou rapide sera réalisé par la méthode mixte : o en premier lieu la méthode dite en déblai (lame légèrement à l'arrière et orientée vers l'extérieur) ; et o en second lieu la méthode dite en remblai (lame légèrement inclinée vers l'avant et orientée vers l'intérieur). Le cordon laissé par le décapage des matériaux de la couche de roulement par la méthode en déblai est repris et étalé sur la plate-forme par la méthode en remblai. 4.2.4.10.2 COUCHE DE ROULEMENT Le compactage de la couche de roulement sera réalisé à l’aide d’un compacteur vibrant ou à l’aide d’un compacteur à pneus, capables d’assurer le compactage prescrit. Pour l’ensemble de la couche de roulement et quelle que soit son épaisseur, la compacité atteinte après compactage devra être au moins égale à 95 % de la densité sèche du Proctor Modifié. Après achèvement des opérations de compactage le maître de l’ouvrage exécutera à sa discrétion une série de mesures de densité en place. Lorsque dans une zone, il est constaté une insuffisance de compactage, l’opération précédente sera suivie dans la zone défectueuse d’une scarification générale des matériaux sur 10 cm minimum, d’un arrosage éventuel et d’un nouveau compactage. Toutes ces opérations sont à la charge de l’Entrepreneur. L'épaisseur minimale de la couche de roulement devra en tous points de cette dernière être respectée. Le représentant du maître d’œuvre procédera à des contrôles d'épaisseur de la couche de base ; ces contrôles pourront être réalisés aux emplacements des mesures de densité en place ou à d'autres emplacements désignés par le représentant du maître d’œuvre. Si cette épaisseur minimale n'était pas respectée, l'Entrepreneur serait tenu de reprendre entièrement à ses frais la couche de roulement dans la section concernée. Section VI. Spécifications 227 4.2.4.11 OUVRAGE DIVERS 4.2.4.11.1 FOSSÉS LONGITUDINAUX (TRANCHEES) Pour la pose des gaines diverses (électricité, communications…) il faudra ouvrir des fossés longitudinaux (tranchées) de profondeur 90 cm et de largeur aussi réduite que possible. Le travail à réaliser comprend la pose des gaines sur lit de sable de 10 cm, les travaux de remblaiement et le compactage soigné de la tranchée en matériaux sélectionnés et agréés par le maître d'ouvrage, la mise en dépôt des matériaux excédentaires. La formation des boîtes de branchement nécessaires en brique céramique ou équivalent. La fourniture, transport et mise en ouvrage des gaines diverses nécessaires. 4.2.4.11.2 ANCRAGE DES SUPPORTS PHOTOVOLTAÏQUES DE MODULES Le type d’ancrage des structures (fixes) supportant les modules photovoltaïques est laissé à l’initiative du soumissionnaire. Les solutions à base de pieux battus ou de micropieux sont parfaitement autorisées sous réserve de leurs validations techniques argumentées. 4.2.4.11.3 CLOTURE D’ENCEINTE PHOTOVOLTAÏQUE DE LA CENTRALE Le périmètre de la centrale photovoltaïque sera nécessairement clôturé. Le type de clôture (antiintrusion) est défini par : - Un mur maçonné de minimum 2 m de haut - Un fil barbelé hélicoïdal de diamètre minimum 60 cm qui surplombe le mur. Afin d’éviter les ombres portées sur les modules en début et fin de journée, l’Entrepreneur définira le recul à respecter. Son choix argumenté sera présenté au représentant du maître d’œuvre pour approbation. Dans la solution particulière décrite, il s'agit d'une clôture composée d’un mur de 2 mètres de briques en béton préfabriquées de dimensions 40x20x20 cm surmonté d’un fil de fer barbelé hélicoïdal (de type Concertina ou équivalent) fixé sur deux armatures métalliques obliques. Le prix comprend le fossé longitudinal, le remblaiement et le compactage soigné de la tranchée en matériaux sélectionnés et agréés par le maître de l'ouvrage, des picots défensifs en partie supérieure. Au moment de l’exécution, l'Entrepreneur pourra proposer d’autres solutions pour la clôture de la centrale. Avant leur exécution il devra obtenir par écrit l'agrément de cette solution par le Représentant du Maître d’œuvre. 4.2.5 ORIENTATION, INCLINAISON ET OMBRES 228 Section VI. Spécifications Lors de la conception d’une installation solaire photovoltaïque connectée au réseau on recherche la maximisation de la production annuelle d’électricité. La radiation solaire totale reçue par les modules photovoltaïques ne va pas seulement dépendre de leur orientation mais aussi de leur inclinaison et des ombres portées sur ces modules. L’orientation (ou azimut) des modules photovoltaïques qui maximise la captation solaire au long de l’année et en conséquence, la production annuelle d’énergie électrique, est de 0º Sud. L’inclinaison optimale à la latitude de la Centrale est d’environ 15º. Pour limiter les ombrages d’une rangée de modules sur l’autre, une distance suffisante entre rangées est nécessaire. En fonction du type de structure proposé par le soumissionnaire, les paramètres d’inclinaison et de distance entre rangées devront être calculés pour minimiser les pertes d’ombrage. Le rapport entre l’irradiance effective sur les capteurs (hors impact des ombrages) et l’irradiance globale horizontale ne devra pas être inférieur à 102%. Le taux de perte par ombrages proches ne devra pas être supérieur à 1,8%. Les notes de calcul seront détaillés dans l’offre (motif de rejet de l’offre) Section VI. Spécifications 229 4.2.6 COMPOSANTS (ÉQUIPEMENTS DE L’INSTALLATION) 4.2.6.1 GENERALITÉS A titre de principe général, tous les équipements situés à l’extérieur (modules photovoltaïques, boîtes et armoires de raccordement, câblage CC, etc.) devront être, au minimum, de classe II d’isolation électrique. L’installation devra comporter toutes les caractéristiques nécessaires pour assurer la qualité de l’énergie électrique fournie par la Centrale Solaire. Le fonctionnement de la Centrale Solaire ne devra provoquer sur le réseau aucun défaut électrique, aucune diminution des conditions de sécurité et aucune altération supérieure à celles qui sont admissibles selon le règlement en vigueur à la SONABEL. De la même façon, l’exploitation de la centrale ne devra pas entraîner des conditions de travail présentant des risques pour le personnel d’exploitation et d’entretien de la centrale ou pour celui des installations du réseau électrique national. Les matériaux placés en plein air seront protégés des conditions météorologiques ou environnementales, notamment des effets du rayonnement solaire et de l’humidité. Il faudra aussi prendre en compte les possibles conditions défavorables des différentes saisons de l’année et l’impact qu’elles pourraient avoir sur la durabilité des matériaux. Il faudra prévoir la ventilation et la protection des locaux techniques des effets de l’ensoleillement et de la poussière. Il faudra inclure tous les éléments de protection nécessaires face aux contacts directs/indirects, courts-circuits, surcharges, etc., ainsi que tous les éléments et protections selon la législation en vigueur. Pour des raisons de sécurité et de bonne opération de la Centrale, toutes les instructions, indicateurs, étiquettes etc. seront écrits en français. 230 Section VI. Spécifications 4.2.6.2 STRUCTURE DE SUPPORT DES MODULES PHOTOVOLTAÏQUES 4.2.6.2.1 TYPOLOGIE La structure de support est l’élément sur lequel repose le générateur photovoltaïque. Elle doit être fixée au sol. Cette structure doit assurer la stabilité et la fixation correcte des modules durant toute la durée de vie utile de la centrale. Cette fixation devra aussi réduire les risques de vol des modules, en complément du dispositif anti-intrusion. Dans ce chapitre sont décrits la structure de support, sa fixation au sol et sa distribution sur le terrain. Les structures ne seront pas obligatoirement horizontales. L’Entrepreneur est autorisé à proposer une offre avec des structures qui suivent la pente du terrain. 4.2.6.2.2 CERTIFICATIONS, HOMOLOGATIONS ET REGLEMENTS APPLICABLES AUX STRUCTURES DE SUPPORT La structure devra être dimensionnée selon les normes : - DIN 1055EC1. - Eurocode 1 et son annexe française NF EN 1991-1-4 – Actions sur les structures du vent. 4.2.6.2.3 SPECIFICATION TECHNIQUE DES STRUCTURES DE SUPPORT Caractéristiques des structures de support : Structure fixe Structure en aluminium, acier galvanisé ou acier avec traitement anticorrosion de type Magnelis ou équivalent. Structure présentant une grande résistance à la corrosion. Les modules seront fixés sur les profils longitudinaux ou transversaux de la structure au moyen de pinces et/ou visserie antivol. Maintient/fixation des modules par leurs grands côtés afin de limiter leurs déformations aux efforts du vent, Fournie avec l’ensemble des pièces de fixation pour le champ de modules, compatible avec les modules livrés Inclinaison fixe de 15° par rapport à l’horizontale Orientation plein Sud, (sauf pour Gaoua où les rangées seront parallèles à la limite de parcelle) La conception de la structure dans son ensemble devra envisager une charge de vent nominale (Vn) de 0,75 kN/m². Le dimensionnement sera réalisé avec un vent extrême égal à 1,75 Vn. La preuve de la résistance doit être faite par le calcul de la stabilité de la structure et du système de fixation. Section VI. Spécifications 231 La conception de la structure et du système de fixation des modules, permettra des dilatations thermiques maximales pour éviter de transmettre des charges qui pourraient affecter l'intégrité des modules La structure doit être ancrée au sol avec la meilleure solution technique selon les caractéristiques du terrain considérant que celui-ci sera nivelé uniquement en certains points "critiques". Les parties métalliques des structures seront reliées à une terre commune (équipotentialité). Pour justifier le choix de la solution d’ancrage de la structure dans son offre, l’Entrepreneur devra faire ses propres études de dimensionnement des fondations, soumises au représentant du Maître d’ouvrage. La solution choisie doit permettre un montage rapide et facile. Méthodologie d’implantation des structures: La méthodologie d’implantation des structures de fixation des modules photovoltaïques proposée découlera de la volonté de respecter autant que possible le terrain naturel. Les structures seront soit horizontales (avec des décrochés entre les tables) soit, de préférence, suivront la pente naturelle du sol. L’altimétrie de chaque champ de modules sera optimisée pour prévenir les effets d'ombrage. Les paramètres géométriques devant être respectés pour minimiser les ombres portées. Le tableau suivant résume les paramètres géométriques pour la répartition des structures sur le terrain. Les valeurs indiquées respectent les minima nécessaires pour éviter les effets d'ombrage sur les modules solaires. Tableau 3 Identification des paramètres géométriques pour la distribution des structures Paramètre Description Hmin Hauteur minimale entre le point le plus bas des modules PV et le niveau du terrain A Différence de hauteur entre deux rangées de modules PV consécutives dans le même champ (en direction sudnord) B Différence de hauteur entre la dernière rangée de modules PV d’un champ et la première du champ suivant (en direction sud-nord) C Différence de hauteur entre le dernier module PV d’un champ et le premier du champ suivant (en direction ouest-est) D Différence de hauteur entre le dernier point d’une rangée de modules PV et le premier de la suivante dans le même champ (en direction ouest-est) Ymax Perte maximale de production électrique due aux changements de disposition des champs photovoltaïques par rapport à la configuration proposée Valeur limite Hmin ≥ 0,80 m A ≤ 0,40 m B ≤ 1,10 m C ≤ 1,5 m D ≤ 0,40m Ymax≤0,1% 232 Section VI. Spécifications 4.2.6.2.4 GARANTIE Tous les équipements et fournitures doivent faire l’objet d’une garantie d’au moins 10 ans à partir de la date de réception définitive de l’installation et les garanties doivent couvrir l’équipement lui-même, la main-d’œuvre et le transport. En vertu de la garantie l’Entrepreneur adjudicataire aura l’obligation de remplacer ou réparer l’équipement et les fournitures sauf en cas de force majeure. 4.2.6.2.5 ETIQUETAGE / DOCUMENTATION Chaque structure support sera identifiée de manière lisible et durable selon le champ auquel elle appartient et l’entrée de l’onduleur/ boîte de jonction à laquelle ses modules sont raccordés. L’entrepreneur fournira les plans de calepinages indiquant la numérotation. L’Entrepreneur devra inclure une étude de charge de la solution proposée. Cette étude s’appuiera sur une étude géotechnique du terrain. La fourniture de la structure doit s’accompagner des manuels d’installation. Il doit être possible d’identifier toutes les pièces à l’aide des manuels, ceux-ci devant permettre à une personne nonexperte de pouvoir réaliser le montage de manière correcte. Section VI. Spécifications 233 4.2.6.3 MODULES PHOTOVOLTAÏQUES 4.2.6.3.1 TYPOLOGIE Tous les modules photovoltaïques seront en silicium cristallin avec un verre solaire à faible teneur en fer en face avant et un film polymère (ou un verre) en face arrière ; les cadres des modules seront fabriqués en aluminium anodisé pour garantir une résistance mécanique élevée. Tous les modules seront complétement identiques et interchangeables. 4.2.6.3.2 CERTIFICATIONS, HOMOLOGATIONS, RÈGLEMENTS APPLICABLES ET Les modules PV devront respecter les normes IEC / EN suivantes : IEC / EN 61730 - Test de sécurité électrique IEC / EN 61215-2:2016 - Qualification de la conception et approbation du type pour les modules cristallins Dépassement des exigences IEC 61215 / 61646 en matière de durée ou nombre de cycles pour les essais de Chaleur humide (CH 100 h), Cycles thermiques (200 h) et Gel humide (GH 10) par un facteur de deux IEC 62804 - Essais de Dégradation induite potentielle (PID) conformément à la norme IEC 61345 - Essai aux rayons ultra-violets des modules photovoltaïques (PV) Certification CE Les modules devront disposer de certificats relatifs aux normes ci-dessus, valables et émis par des instituts d’essais réputés. 4.2.6.3.3 CARACTÉRISTIQUES ÉLECTRIQUES Rendement surfacique minimum de 17% Tolérance sur la puissance crête positive (par ex. 0/+3% ou 0/+5Wc) Tension maximale admissible Vdc ≥ 1000 Vdc (modules 1500V acceptés) Coefficient de température Pmpp ≤ -0,45%/ ºC Classe de protection II 4.2.6.3.4 CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES Modules de format standard à 60 ou 72 cellules. Verre antireflet Modules équipés de cadres en aluminium anodisé ou, si sans cadre, modules bi-verre. Résistance à une charge maximale de pression de 5400 Pa et dépression de 2400 Pa (selon IEC 61215) Aucun défaut de fabrication tel que rupture, taches, mauvais alignement des cellules, fissures, etc. ne sera accepté. 234 Section VI. Spécifications Chaque module sera muni d’un identifiant clairement visible portant le nom, le modèle du module et une identification visuelle ou un numéro de série qui permette la traçabilité de la date de fabrication conformément à la norme NF EN 50380. Tous les modules approvisionnés seront neufs. Le film encapsulant des cellules sera constitué d’un matériau résistant aux rayonnements UVA. 4.2.6.3.5 GARANTIES Les modules feront l’objet des garanties suivantes : Garantie produit contre les défauts de fabrication : minimum 10 ans et leur remplacement pendant cette période Garantie de performances : dégradation linéaire, minimum 97% à 1 an, puis linéaire avec minimum de 80% à 25 ans. Cette garantie devra prévoir le remplacement des modules (incluant le transport, le démontage et le remontage) ainsi que l’indemnisation du Maître d’Ouvrage pour la perte de production éventuelle subie durant la période courant entre la date présumée de dégradation anormale des modules ayant induit une insuffisance de production et la date d’installation des nouveaux modules en remplacement des modules défectueux. Cette perte de production sera calculée sur l’ensemble de la période concernée sur la base des productions mensuelles moyennes des mois concernés, calculés à partir de la moyenne des 5 dernières années de production, corrigées du facteur d’ensoleillement et de température. Cette perte de production sera valorisée au coût de production du kWh Cp de 0,050 Euro. Aucun module ne sera accepté et réceptionné par le représentant du maître d’ouvrage tant que le contractant ne présentera une garantie de performance des modules. 4.2.6.3.6 FABRICANT Tous les modules PV devront être du même type et issus d'un fabricant unique. Tous les modules seront neufs, identiques et interchangeables. Le fabricant des modules devra respecter les critères suivants : Historique de fabrication de cinq ans minimum Capacité de fabrication >1 000 MWc/an Fabrication sur les années 2017-2018-2019 > 2 000 MWc Certification du site de production des modules PV : o ISO 9001 – Systèmes de gestion de qualité o ISO 14001 – Systèmes de gestion environnementale 4.2.6.3.7 ETIQUETAGE / DOCUMENTATION Chaque module sera muni d’un identifiant clairement visible portant le nom, le modèle du module et une identification visuelle ou un numéro de série qui permette la traçabilité de la date de fabrication conformément à la norme NF EN 50380. Section VI. Spécifications 235 4.2.6.3.8 MATÉRIEL PROPOSÉ L’Entrepreneur spécifiera obligatoirement dans son offre les caractéristiques suivantes des modules qu’il propose : Tableau 4 Données des modules photovoltaïques 236 Section VI. Spécifications DONNEES DES MODULES PHOTOVOLTAÏQUES17 DONNEES GENERALES Nom du Fabricant Capacité de fabrication annuelle Quantité fabriquée au cours des années 2017 à 2019 Modèle DONNEES ELECTRIQUES DONNEES SOUS STC: 1000 W/m2, AM 1,5, température de cellule 25ºC Puissance nominale Courant nominal Tension nominale Courant de court-circuit Tension à vide DONNEES NOCT: 800 W/m², AM 1,5, vitesse de vent 1 m/s, température ambiante de 20ºC Puissance nominale Tension nominale Courant de court-circuit Tension à vide 17 Une fiche par type de module – Section VI. Spécifications 237 DONNEES DES MODULES PHOTOVOLTAÏQUES17 Température des cellules (TNOCT) CARACTERISTIQUES MECANIQUES Dimensions Poids Nombre de Cellules Dimensions des cellules Diodes de dérivation COEFFICIENTS DE TEMPERATURE Puissance nominale Courant de court-circuit Tension à vide GARANTIES Garantie contre les défauts de fabrication Durée :………années (minimum 5 années) Date de démarrage de la garantie (une seule date possible) : Date de sortie usine : ……….……(O / N / Préciser) Date de départ usine : ……….……(O / N / Préciser) Date de livraison chantier : ……….……(O / N / Préciser) Date de mise en service industrielle : ……….…(O / N / Préciser) Date de sortie réception provisoire : ……….…(O / N / Préciser) Autre date : ……….……(O / N / Préciser) 238 Section VI. Spécifications DONNEES DES MODULES PHOTOVOLTAÏQUES17 Limites au Burkina Faso :………………….. (O / N / préciser) Conditions d’appel de la garantie ::…………… (Préciser) Conditions de mise en œuvre de la garantie : Remplacement des modules : ………………..(O/N) Compensation : …………………….(O/N) Autre :………………………………(Préciser) Prise en charge du transport :………………… (O / N / Préciser) Prise en charge des frais de dédouanement / transit : ……(O / N / Préciser) Prise en charge de la main d’œuvre démontage : ……….……(O / N / Préciser) Prise en charge de la main d’œuvre remontage : ……….……(O / N / Préciser) Autre renseignement / conditions : ……….……(Préciser) Fournir obligatoirement : Le document d’application de la garantie habituelle du fournisseur en français Si un élément d’application de cette garantie tel qu’indiqué dans le présent document diffère de la garantie habituelle du fournisseur, une attestation en français signée du fournisseur acceptant cette (ces) dérogations à ses conditions habituelles. Des documents dans une autre langue que le français ne sont acceptables qu’accompagnés d’une traduction en français par un traducteur assermenté. Garantie de performance Pourcentage de production garanti :……….% à…….. années Pourcentage de production garanti :……….% à…….. années Minimum : 90% à 10 ans et 80% à 25 ans (Remplir le nombre de lignes jugées nécessaires) Garantie linéaire :………………….(O / N / Préciser) Année 1 2 3 ... Garantie de puissance (en %) Section VI. Spécifications 239 DONNEES DES MODULES PHOTOVOLTAÏQUES17 (remplir le nombre de lignes jugées nécessaires) Date de démarrage de la garantie (une seule date possible) : Date de sortie usine : ……….……(O / N / Préciser) Date de départ usine : ……….……(O / N / Préciser) Date de livraison chantier : ……….……(O / N / Préciser) Date de mise en service industrielle : ……….…(O / N / Préciser) Date de sortie réception provisoire : ……….…(O / N / Préciser) Autre date : ……….……(O / N / Préciser) Limites au Burkina Faso :………………….. (O / N / préciser) Conditions d’appel de la garantie : Selon les termes de cet Appel d’Offres, le simulateur de référence sera celui du JRC à l’ISPRA. Accepté :……..(O/N)18 Autres conditions d’appel de la garantie ……………(Préciser) Conditions de mise en œuvre de la garantie : Remplacement des modules : ………………..(O/N) Compensation : …………………….(O/N) Autre :………………………………(Préciser) Prise en charge du transport :………………… (O / N / Préciser) Prise en charge des frais de dédouanement / transit : ……(O / N / Préciser) Prise une non en-charge conformité de pour la main l’ensemble d’œuvre des démontage garanties: ……….……(O / N / Préciser) Prise en charge de la main d’œuvre remontage : ……….……(O / N / Préciser) Autre renseignement / conditions : ……….……(Préciser) Le soumissionnaire précisera dans son offre le nombre total et par sous-système de modules photovoltaïques utilisés, la structure de raccordement des modules (string, sous-champ,…) et fournira le plan d’implantation et le schéma électrique correspondants. 18 Une réponse négative à ce point vaut une non-conformité pour les garanties de performance des modules 240 Section VI. Spécifications 4.2.6.4 RESEAU CC 4.2.6.4.1 TYPOLOGIE Le réseau en courant continu décrit dans le présent article constitue la connexion électrique entre le générateur photovoltaïque qui produit l’énergie sous forme de courant continu et l’onduleur qui transforme le signal électrique continu en signal alternatif. Le présent article concerne aussi les accessoires du branchement entre le générateur photovoltaïque et l’onduleur. Les éléments définis dans le présent article sont : - Conducteurs de puissance - Protection et dispositifs de contrôle - Canalisations 4.2.6.4.2 CERTIFICATIONS, HOMOLOGATIONS, RÈGLEMENTS APPLICABLES ET Les constituants du réseau CC devront être conformes à la normalisation suivante : NFC 15-712-1 - Installations photovoltaïques sans stockage et raccordées au réseau public de distribution NF C15-100 Installations électriques à basse tension, règles. NF EN 61173 : Protection contre les surtensions des systèmes photovoltaïques de production d’énergie – Guide NF EN 61727 : Systèmes photovoltaïques – Caractéristiques de l’interface de raccordement au réseau IEC 60320 : Degré d’isolement électrique d’équipement et matériaux EN 60228 : Caractéristiques du câblage IEC 62548 : Caractéristiques des fusibles en centrales photovoltaïques 4.2.6.4.3 SPECIFICATIONS TECHNIQUES EQUIPEMENTS ET MATERIAUX DES Le réseau en courant continu doit respecter les caractéristiques suivantes : Exigences générales : - Tous les équipements et les matériaux doivent présenter un degré d'isolement électrique classe II au moins au sens de la norme IEC 60320. Tous les équipements bénéficient d’un double isolement sur toutes les parties susceptibles de contact. En cas de défaut celles-ci peuvent demeurer sous tension. - Les équipements ou matériaux qui composent le réseau en courant continu ne sont pas connectés à la terre. Câblage, exigences générales : - Le câblage devra suivre la norme EN 60228. Section VI. Spécifications 241 - Le choix du matériau d’âme des divers câbles CC (cuivre ou aluminium) est laissé à l’appréciation du soumissionnaire en vue d’optimiser les coûts. - Le câblage présentera un double isolement et supportera une tension maximale d’au moins 1 000V. - L’enveloppe du câble devra présenter une résistance aux UV élevée et durable. - Il s’agira de câble flexible (classe 5) pour le câblage des modules et des boites de connexions. - La chute de tension entre le module photovoltaïque le plus éloigné de l’onduleur, et l’onduleur ne doit pas dépasser 1,5%. (la tension à utiliser dans le calcul de la chute de tension est la tension nominale de fonctionnement (STC) de chaque série de modules photovoltaïques). Câblage, module photovoltaïque Le câblage de connexion des modules photovoltaïques a une section minimale de 4 mm² et une longueur optimisée selon l’agencement spatial prévu des modules. Comme indiqué dans la rubrique correspondante, il doit être équipé d’un connecteur rapide présentant un verrouillage mécanique pour les connexions entre les modules. Le raccordement à la boîte de connexion doit être réalisé en usine. Câblage, tronçon entre la série des modules photovoltaïques et la boîte de connexion - Le trajet des câbles devra tenir compte de l’exigence de minimiser les boucles d’induction. Les deux conducteurs unipolaires connectant chaque série de modules (string) à la première boîte de connexion (i.e. le conducteur qui relie un à un les modules photovoltaïques, et le conducteur de retour depuis l’extrémité de string) devront être posés à proximité l’un de l’autre afin de minimiser les boucles d’induction et réduire les risques de dégradation par la foudre. - Le câblage extérieur qui relie une série de modules (string) et la boîte de connexion sera placé dans une goulotte ou sur un chemin de câbles en acier galvanisé à chaud d’une dimension suffisante fonction du câblage correspondant. - La structure de fixation des modules photovoltaïques servira en priorité de support ou d’élément de fixation de la goulotte ou du chemin de câbles. Elle pourra être utilisée comme chemin de câble si elle est conçue pour cela. - une borne avec un couvercle protégera les extrémités des tronçons souterrains. - La profondeur de la tranchée sera de 60 cm au minimum. La largeur de la tranchée sera aussi réduite que possible, définie en fonction du nombre de câbles et de leur diamètre et de la présence éventuelle de matériels de raccordement. Le câblage sera installé à l’intérieur d’un fourreau annelé flexible en PVC non propagateur de flamme, d’une résistance à l’impact de 1J, d’une résistance à la compression de 320N au minimum et une rigidité électrique de 2.000V. - Une séparation physique devra exister entre le câblage de polarité positive et le câblage de polarité négative par l’utilisation de fourreaux séparés. - Les câbles seront repérés aux tenants et aboutissants par des numérotations résistantes aux UV et durables dans le temps. Câblage du tronçon de la boîte de connexion à l’onduleur - La connexion électrique entre la boîte de connexion et l’onduleur sera souterraine. - La tranchée sera munie d’un regard avec couvercle chaque fois que la tranchée change de trajectoire. 242 Section VI. Spécifications - La profondeur de la tranchée sera de 80 cm au minimum. Sa largeur sera aussi réduite que possible, définie en fonction du nombre de câbles et de leur diamètre et de la présence éventuelle de matériels de raccordement Le câblage sera installé à l’intérieur d’un fourreau annelé flexible de PVC, non propagateur de flamme, d’une résistance à l’impact de 1J, d’une résistance à la compression de 320N minimum et une rigidité électrique de 2000V. - Une séparation physique devra exister entre le câblage de polarité positive et le câblage de polarité négative par l’utilisation de fourreaux séparés. - Les câbles seront repérés aux tenants et aboutissants par des numérotations durables dans le temps - Dans ce tronçon, le parcours du câblage de puissance coïncide avec le câblage de communication. Les câbles de communication devront cheminer dans un fourreau séparé. Il doit exister une séparation entre les fourreaux de puissances et de communication d’au moins 20 cm. Connexion à l’onduleur - Si l’onduleur ne dispose pas des fusibles de protection à l’entrée du courant continu, un fusible devra être installé à chaque entrée de la polarité positive et à chaque entrée de la polarité négative. Le fusible doit respecter la norme IEC62548. - Si l’onduleur ne dispose pas d’une protection foudre du côté du courant continu, un dispositif de protection contre les surtensions de type II devra être installé selon IEC 61643-11. - Si l’onduleur n’intègre pas de contrôle d’isolement, un tel contrôle doit être installé. Régime de mise à la terre - Le régime de mise à la terre du réseau à courant continu correspond au régime IT. Les conducteurs actifs sont flottants et indépendants. - Les masses des structures et des équipements sont branchées directement à terre. - Un contrôle de l’isolement sensible aux valeurs de résistance inférieures à 500 000 Ω est mis en œuvre. - Chaque structure est connectée à la terre. - La boîte de connexion est connectée à la terre la plus proche. - Les dispositifs de protections contre les surtensions installés à l’intérieur de la boîte de connexion sont connectés au circuit de terre de la boîte de connexion proprement dite. - Le conducteur utilisé pour le circuit de terre doit avoir une tension nominale de - 450/750V, avec enveloppe non métallique (type polychlorure de vinyle) et flexible. - La couleur du conducteur doit être jaune et vert. - Chaque prise de terre doit être munie d’un dispositif de raccordement des masses à la terre. Le tronçon entre le dispositif et le piquet de terre doit être réalisé en cuivre nu. - Chaque prise de terre doit être réalisée avec un piquet de terre en acier galvanisé ou acier cuivré de 2 m de longueur et de 18mm de diamètre ou par un système différent validé par l’assistant du maître d’ouvrage. - La connexion entre le conducteur de cuivre nu et la fourche de levage du piquet doit être réalisée au moyen d’un connecteur de fixation en acier galvanisé ou en bronze. - La section des conducteurs de terre doit être définie à partir de la valeur de la résistance de terre maximale mais ne pourra en aucun cas être inférieure à 16 mm². La mise à la terre doit assurer une tension maximale de contact inférieure à 24V pour la valeur maximale de la résistance de terre. Section VI. Spécifications 243 4.2.6.4.4 GARANTIES Tous les équipements et fournitures doivent faire l’objet d’une garantie d’au moins 2 ans à partir de la date de réception définitive de l’installation et les garanties doivent couvrir l’équipement lui-même, la main-d’œuvre et le transport. En vertu de la garantie, l’Entrepreneur adjudicataire aura l’obligation de remplacer ou réparer l’équipement et les fournitures sauf en cas de force majeure. 4.2.6.4.5 ÉTIQUETAGE ET DOCUMENTATION Le code de couleur des conducteurs devra être respecté : Câbles unipolaires : Conducteur de polarité positive : enveloppe de couleur rouge Conducteur de polarité négative : enveloppe de couleur noir (ou bleu) Conducteur de terre : enveloppe de couleur jaune et vert L’enveloppe des conducteurs portera un marquage indélébile et bien visible mentionnant les données suivantes : Nom du fabricant ou marque commerciale Type de conducteur Norme de référence Section nominale Les deux derniers chiffres de l’année de fabrication Distance entre la fin d’un marquage et le début d’un autre <= 100cm. L’Entrepreneur devra fournir les certificats d’homologation des conducteurs et le protocole d’essai portant sur les aspects suivants : Rigidité diélectrique Résistance de l’isolant Résistance électrique Extinction de flamme Densité de fumée 244 Section VI. Spécifications 4.2.6.5 BOÎTES D’INTERCONNEXION DES SOUSCHAMPS PHOTOVOLTAIQUES 4.2.6.5.1 TYPOLOGIE Les boîtes d’interconnexion (ou boîtes de jonctions DC, BJ DC ) des sous-champs photovoltaïques seront de type extérieur (IP65) et permettront le branchement, la protection, la mise en parallèle et éventuellement la surveillance détaillée de chaque série de modules. Elles devront être protégées de l’incidence directe des rayons solaires 4.2.6.5.2 CERTIFICATIONS, HOMOLOGATIONS, RÈGLEMENTS APPLICABLES ET Les BJ devront respecter les normes IEC / EN suivantes : EN 50548 :2011 - Boîtes de jonction pour modules photovoltaïques. IEC 60269- 6 :2010 - Fusibles basse tension. Exigences supplémentaires concernant les éléments de remplacement utilisés pour la protection des systèmes d’énergie solaire photovoltaïque Classe de protection électrique II Certification CE des différents composants 4.2.6.5.3 CARACTÉRISTIQUES ÉLECTRIQUES Les boîtes de jonction DC devront intégrer les équipements suivants : Fusibles de protection de branches pour application photovoltaïques, débrochables, dont les calibres seront conformes à la norme IEC62548 (exigences de conception pour les groupes photovoltaïques) Inter-sectionneur DC bipolaire de calibre adapté Parafoudres DC de type 2 conforme à la norme IEC 61643-11 Barres de mise à la terre reliées au système de mise à la terre de la centrale photovoltaïque Tension maximale de l’ensemble des composants adaptés à la tension maximale des champs de modules Pénétration et sorties de câbles de branches par connecteurs rapides type MC4 ou équivalent Pénétration des autres câbles par presse-étoupes situés en dessous des coffrets Dimensionnement thermique justifié par une note de calcul. En particulier les portes fusibles devront être espacées d’au moins 5 mm pour limiter les échauffements. Présence des schémas électriques et d’implantation des composants dans la porte du boîtier, documents à placer dans une pochette étanche. Dispositif alarmé de protection de Type II contre les surtensions conformes à la norme IEC 61643-11. Dans la solution particulière, les boîtes permettront la mesure en continu des différents courants des strings qui y seront branchés. Elles devront permettre l’adaptation d’un système de Section VI. Spécifications 245 télésurveillance du courant de chaque série (string) de modules photovoltaïques. Le système de communication doit utiliser un protocole commun au reste des équipements télé surveillés. 4.2.6.5.4 CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES Enveloppe de classe de protection électrique 2 Enveloppe non propagatrice de la flamme Enveloppe classée min. IP65 Enveloppe adaptée à un usage en environnement très ensoleillé (résistante aux UV) Fermeture uniquement à l’aide d’un outil (clé triangle ou équivalent) Identification claire par un numéro de boîte de jonction + numéro de série permettant la traçabilité conformément à la norme NF EN 50524 Toutes les boîtes seront approvisionnées neuves. Celles présentant des défauts ne seront pas acceptées. Les boîtes de connexions seront en plastique renforcé avec de la fibre en verre, auto extinguible et sans composés halogènes ou tout autre matière résistante aux UV est destinée à un usage extérieur dans un climat à très fort ensoleillement. Leur étanchéité devra être garantie ainsi que la durabilité des matériaux de fabrication et la résistance à l’exposition aux facteurs climatiques du site (soleil, poussière, pluie, vent, etc.) Un système de fixation de la boîte de connexions devra être réalisé au moyen de supports adaptés et dont les dimensions et les caractéristiques assurent la stabilité de la boîte, ainsi que, si le design de la boîte de connexions l’exige, le passage des câbles. Tous les câbles entrant dans la boîte de connexion seront protégés contre les rayons UV du soleil. 4.2.6.5.5 GARANTIES Tous les équipements et fournitures doivent faire l’objet d’une garantie d’au moins 5 ans à partir de la date de réception définitive de l’installation et les garanties doivent couvrir l’équipement lui-même, la main-d’œuvre et le transport. En vertu de la garantie, l’Entrepreneur adjudicataire aura l’obligation de remplacer ou réparer l’équipement et les fournitures sauf en cas de force majeure. 4.2.6.5.6 PROTECTIONS / ACCESSOIRES Tous les accessoires nécessaires pour l’installation des boîtes seront fournis et correctement installés. 4.2.6.5.7 ETIQUETAGE / DOCUMENTATION Chaque boîte portera d’une façon clairement visible le nom et le modèle de boîte et aussi une identification visuelle ou un numéro de série qui permette la traçabilité de la date de fabrication. Chaque boîte sera identifiée clairement à l’extérieur par un numéro. Ce numéro sera repris sur le schéma électrique de chaque CPI. Un schéma électrique détaillé précisant la position de chaque boîte de connexion dans le schéma général de la centrale, les modules qui lui sont connectés et l’onduleur de raccordement sera fourni en 5 exemplaires. 246 Section VI. Spécifications 4.2.6.5.8 MATÉRIEL PROPOSÉ L’Entrepreneur précisera les caractéristiques des boîtes de connexions qu’il propose : Marque Modèle Nombre de canaux de mesure Nombre de boîtes par CPI Calibre des fusibles de protection Section VI. Spécifications 247 4.2.6.6 ONDULEURS 4.2.6.6.1 TYPOLOGIE Les onduleurs seront de type triphasé, centraux, installés à l’intérieur de postes préfabriqués accueillant également les transformateurs (postes PTR ou CPI). L’utilisation de postes utilisant des conteneurs maritimes aménagés comme enveloppe est autorisée. 4.2.6.6.2 CERTIFICATIONS, HOMOLOGATIONS, RÈGLEMENTS APPLICABLES ET Les onduleurs devront respecter les normes IEC / EN suivantes : IEC 62109-1:2010 : Sécurité des convertisseurs de puissance utilisés dans les réseaux d’énergie photovoltaïque – Partie 1 :. Exigences générales IEC 62109-2:2011 : Sécurité des convertisseurs de puissance utilisés dans les systèmes de production photovoltaïques - Partie 2 : exigences particulières pour les onduleurs IEC 62116 :2014 : Onduleurs photovoltaïques interconnectés au réseau public - Procédure d'essai des mesures de prévention contre l'îlotage IEC 61000-6-2:2005 : Compatibilité électromagnétique (CEM) - Partie 6-2 : normes génériques - Immunité pour les environnements industriels IEC 61000-6-4:2006 + A1:2010 : Compatibilité électromagnétique (CEM) - Partie 6-4: Normes génériques - Norme sur l’émission pour les environnements industriels DIN / VDE 0126-1-1 Dispositif de déconnexion automatique entre un générateur et le réseau public à basse tension Certification CE Les onduleurs devront disposer de certificats relatifs aux normes ci-dessus, valables et émis par des instituts d’essais réputés. 4.2.6.6.3 CARACTÉRISTIQUES ÉLECTRIQUES Système de tracking MPPT Rendement Européen ≥ 98% Autoconsommation des onduleurs en mode veille limitée à 0,5% de la puissance nominale des onduleurs Taux de distorsion harmonique total (THD) ≤ 3 % Tension d’isolement compatible avec la configuration retenue pour les branches de modules (1000 ou 1500V) Les onduleurs seront dimensionnés pour : qu’ils puissent faire transiter la puissance active maximale et la puissance réactive maximale simultanément de sorte à pouvoir atteindre tan phi = 0,4 au point de connexion 33kV (poste de livraison) sans devoir écrêter la puissance de transfert. qu’ils puissent respecter ces exigences pour une tension 33 kV pouvant varier de +-10 % au point de connexion. 248 Section VI. Spécifications qu’ils puissent de manière plus générale permettre à l’installation dans son ensemble, le respect des performances définies au 2.2.1.3 Le dimensionnement proposé par le candidat sera argumenté et justifié par une note détaillant les différents paramètres pris en compte (température, puissance réactive, etc.). La non fourniture de cette note de calcul est éliminatoire. 4.2.6.6.4 CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES Tous les onduleurs installés seront des matériels neufs. Température ambiante max. sans réduction de puissance d’au moins 35°C Température ambiante max. de fonctionnement d’au moins 50°C Le dimensionnement du système de ventilation du poste PTR (CPI) devra être calculé pour éviter la surchauffe des onduleurs Systèmes de ventilation des onduleurs et du PTR adaptés aux conditions de mise en œuvre en présence de sable et de poussières Onduleurs capables de fonctionner avec une humidité relative de l’air sans condensation maximale d’au moins 95% Indice de protection minimum IP20. 4.2.6.6.5 GARANTIES Tous les équipements et fournitures doivent faire l’objet d’une garantie d’au moins 10 ans à partir de la date de réception définitive de l’installation et les garanties doivent couvrir l’équipement lui-même, la main-d’œuvre et le transport. En vertu de la garantie, l’Entrepreneur adjudicataire aura l’obligation de remplacer ou réparer l’équipement et les fournitures sauf en cas de force majeure. 4.2.6.6.6 PROTECTIONS / ACCESSOIRES Les onduleurs seront équipés d’un écran de contrôle commande, d’un dispositif de surveillance d’isolement à la terre et d’une protection contre l’échauffement excessif. Ils incorporeront un bouton d’arrêt d’urgence, des disjoncteurs du côté DC et du côté CA et des coupe-circuits de surtension CA/DC protégés. 4.2.6.6.7 FABRICANT Tous les onduleurs seront neufs, du même type et proviendront d’un unique fabricant répondant aux exigences suivantes : Historique de fabrication de cinq ans Capacité installée globale > 2 000 MW Capacité de fabrication >1 000 MW/an Certification du site de production des onduleurs : o ISO 9001 – Systèmes de gestion de qualité o ISO 14001 – Systèmes de gestion environnementale Section VI. Spécifications 249 Les certificats seront fournis dans l’offre du soumissionnaire sous peine de rejet de l’offre. 4.2.6.6.8 ETIQUETAGE / DOCUMENTATION Chaque onduleur portera d’une façon clairement visible le nom et modèle de l’onduleur et aussi une identification visuelle ou un numéro de série permettant la traçabilité de la date de fabrication conformément à la norme NF EN 50524. Chaque onduleur sera identifié clairement par un numéro. Ce numéro sera repris sur le schéma électrique de chaque CPI. Ce schéma électrique détaillé précisera sa position dans le schéma général de la centrale et les modules qui lui sont connectés. Il sera fourni en 5 exemplaires. 4.2.6.6.9 MATÉRIEL PROPOSÉ Le soumissionnaire fournira obligatoirement dans son offre le nombre d’onduleurs par CPI et les caractéristiques des onduleurs proposés selon le tableau suivant. Tableau 5 Données des onduleurs DONNEES DES ONDULEURS DONNEES GENERALES Marque Modèle DONNEES ELECTRIQUES VALEURS D’ENTREE Puissance DC Nominale Plage de tension DC, MPPT (VDC) Tension DC admissible max. (VDC, max) Courant DC admissible max. (IDC, max) VALEURS DE SORTIE Puissance Apparente Nominale AC (SAC) Tension de fonctionnement réseau maximale (VCA max) Tension de fonctionnement réseau minimale (VCA min) Courant nominal CA (ICA, nom) Plage de travail, fréquence du réseau (fCA) Distorsions du courant de réseau Facteur de puissance inductif minimum (cos ϕ) Facteur de puissance capacitif minimum (cos ϕ) RENDEMENT Rendement maximal PCA, max (η) Euro-Eta (η) DIMENSIONS ET POIDS Largeur 250 Section VI. Spécifications Hauteur Profondeur Poids approximatif CONSOMMATION Autoconsommation en service (Pjour) Autoconsommation en mode veille (Pnuit) Fusible de puissance externe pour alimentation auxiliaire INTERFACE DE COMMUNICATION Communication Entrées analogiques Protection contre les surtensions pour entrées analogiques Raccordement à la centrale d’acquisition de données Raccordement à un PC portable Contact libre de tension (message de dysfonctionnement extérieur) EQUIPEMENT Ecrans (SCC) Surveillance d’isolement à la terre Chauffage Interrupteur arrêt urgence Disjoncteur côte CA Disjoncteur côte DC Coupe-circuit de surtension CA / DV protégés Coupe-circuit de surtension alimentation auxiliaire protégés NORMES CEM Surveillance du réseau Conformité CE INDICE DE PROTECTION ET CONDITIONS AMBIANTES Indice de protection selon EN 60529 Indice de protection selon EN 60721-3-3 Conditions environnementales pour installation fixe, résistant aux intempéries Températures ambiantes admissibles (T) Humidité relative de l’air sans condensation (Uair) Hauteur max. au-dessus du niveau de la mer [NN] Besoin en air frais (Vair) GARANTIES Garantie contre les défauts de fabrication Durée :………années (minimum 5 années) Date de démarrage de la garantie (une seule date Section VI. Spécifications 251 possible) : Préciser)7 ……….……(O / N / Préciser) Limites au Burkina Faso :………………….. (O / N / préciser) Conditions d’appel de la garantie ::…………… (Préciser) Conditions de mise en œuvre de la garantie 8 : N / Préciser) charge des frais de dédouanement / transit : ……(O / N / Préciser) ……….……(O / N / Préciser) ……….……(O / N / Préciser) renseignement : ……….……(Préciser) / conditions Fournir obligatoirement : habituelle du fournisseur en français qu’indiqué dans le présent document diffère de la garantie habituelle du fournisseur, une attestation en français signée du fournisseur acceptant cette (ces) dérogation(s) à ses conditions habituelles. Des documents dans une autre langue que le français ne sont acceptables qu’accompagnés d’une traduction en français par un traducteur assermenté. Préciser : Extension de garantie 19 19 Les extensions de garanties ne sont pas obligatoires. 252 Section VI. Spécifications 4.2.6.7 RÉSEAU CA BT 4.2.6.7.1TYPOLOGIE Le réseau de courant alternatif, objet de ce chapitre est défini comme la connexion électrique entre l’onduleur qui transforme le signal électrique continu en alternatif et le transformateur qui élève la tension à 33 000 V. Cet article traite également des accessoires qui équipent la connexion entre l’onduleur et le transformateur. Les éléments décrits dans cet article sont les suivants : Conducteurs de puissance Protections BT 4.2.6.7.2 CERTIFICATIONS, HOMOLOGATIONS, RÈGLEMENTS APPLICABLES - ET NF C15-100 Installations électriques à basse tension, règles. UTE C15-400 : Raccordement des générateurs d’énergie électrique dans les installations alimentées par un réseau public de distribution IEC 60320: Degré d’isolation électrique d’équipement et matériaux EN 60228: Caractéristiques du câblage IEC62548: Caractéristiques des fusibles en centrales photovoltaïques IEC 60502 : Caractéristiques du câblage type 2 IEC 61643-11 : Caractéristiques des déchargeurs de surtension 4.2.6.7.3 SPECIFICATIONS TECHNIQUES EQUIPEMENTS ET MATERIAUX DES Exigences générales : - Tous les équipements et les matériaux doivent présenter un degré d'isolement électrique classe II au moins au sens de la norme IEC 60950. Tous les équipements bénéficient d’un double isolement sur toutes les parties susceptibles de contact. En cas de défaut celles-ci peuvent demeurer sous tension. - Le double isolement est réalisé en utilisant l’isolant tout en séparant physiquement les zones sous tension et les zones de contact. - Aucun des conducteurs constituant le réseau AC n’est connecté à la terre. Câblage, Exigences générales - Le câblage doit être en cuivre ou aluminium et unipolaire, et doit suivre la norme EN 60228. - Le câblage est à double isolement avec une tension maximale nominale de 1000V. - Le circuit est de classe 2 au sens de la norme IEC 60228. - L'enveloppe du câble utilise des matières conformes aux normes en vigueur pour l’emploi du câble (par exemple le caoutchouc naturel ou styrène-butadiène comme Section VI. Spécifications - 253 premier isolant et le polychlorure de vinyle comme second isolant). Le couple de torsion du câble devrait être 185 Nm. La chute de tension entre l'onduleur et transformateur ne doit pas dépasser 0,5%. Protections de sortie de l’onduleur - Si l´onduleur n’intègre pas de filtre sinusoïdal pour assurer une bonne forme d'onde de l'énergie produite, celui-ci doit être ajouté. - Si l´onduleur n'a pas de protection contre les surtensions, celle-ci doit être ajoutée (triphasé type 1 selon 61643-11) - Si l´onduleur ne possède pas de fusibles, ceux-ci doivent être ajoutés. - Si l´onduleur ne comporte pas de dispositif de mise à la terre et en court-circuit côté AC, il doit être ajouté. Section onduleur transformateur - Le circuit devra être composé de 3 phases sans neutre. - Le câblage cheminera à l'intérieur du bâtiment (CPI) grâce à des passages prévus à cet effet. Entrée du Transformateur - Le transformateur doit être protégé par un interrupteur magnétothermique tripolaire. - L’interrupteur est installé à l´intérieur d’un coffret de protection à double enveloppe isolée. 4.2.6.7.4 GARANTIES Tous les équipements et fournitures doivent faire l’objet d’une garantie d’au moins 2 ans à partir de la date de réception définitive de l’installation et les garanties doivent couvrir l’équipement lui-même, la main-d’œuvre et le transport. En vertu de la garantie, l’Entrepreneur adjudicataire aura l’obligation de remplacer ou réparer l’équipement et les fournitures sauf en cas de force majeure. 4.2.6.7.5 ETIQUETAGE / DOCUMENTATION Le code de couleur des conducteurs : Câbles unipolaires : - Conducteur de phase : noir, marron ou gris - Conducteur neutre : bleu - Conducteur de terre : jaune et vert L’enveloppe des conducteurs présentera un marquage indélébile et bien visible des données suivantes : - Nom du fabricant ou marque commerciale - Norme de référence - Type de conducteur - Section nominale - Les deux derniers chiffres de l’année de fabrication - Distance entre la fin d’un marquage et le début d’un autre <= 100cm. 254 Section VI. Spécifications L’Entrepreneur devra fournir les certificats d’homologation des conducteurs et le protocole d’essais des aspects suivants : - Rigidité diélectrique - Résistance d’isolement - Résistance électrique - Extinction de flamme - Densité de fumée - Émission des halogènes Les protections doivent comporter la mention des caractéristiques principales sur la face avant du dispositif. Les autres caractéristiques électriques peuvent être mentionnées sur le côté ou à l’arrière sans être obligatoirement visibles une fois la protection installée. Les informations suivantes doivent apparaître sur la partie frontale des protections magnétothermiques : - Intensité nominale - Pouvoir de coupure le cas échéant, avec symbole normalisé. - Indications des positions d’ouverture et de fermeture, respectivement par 0 et I. Section VI. Spécifications 255 4.2.6.8 TRANSFORMATEURS 4.2.6.8.1 TYPOLOGIE Les transformateurs élévateurs installés dans les CPI seront à isolement sec ou liquide exempt de PCB. Ils permettront l’élévation de la tension de sortie des onduleurs (CA BT) à la tension appropriée pour le raccordement de l’installation au réseau électrique HT, c’est à dire 33 kV. 4.2.6.8.2 CERTIFICATIONS, HOMOLOGATIONS, RÈGLEMENTS APPLICABLES ET Les transformateurs élévateurs seront soumis à des essais qui garantissent la conformité aux normes suivantes : - EN 60076-1, IEC 60076-1 : Mesure de la résistance des enroulements du transformateur. - EN 60076-1, IEC 60076-1 : Mesure du rapport de transformation et vérification du groupe de connexions. - EN 60076-1, IEC 60076-1 : Mesure des pertes cuivre et de la tension électrique de court-circuit, sur la prise principale. - EN 60076-1, IEC 60076-1 : Mesure des pertes et du courant à vide. - EN 60076-3, IEC 60076-3 : Essai de tension électrique appliquée à la fréquence industrielle. - EN 60076-3, IEC 60076-3 : Essai de tension électrique induite. Pour chaque transformateur, les procès-verbaux d’essai et/ou rapports d’essai seront remis à la maîtrise d’œuvre et seront joints dans le DOE. 4.2.6.8.3 CARACTÉRISTIQUES ÉLECTRIQUES En principe, la puissance nominale des transformateurs installés devra être telle qu’un seul transformateur sera installé par sous-système. Il peut être proposé des onduleurs à double enroulement. Dans le cas de CPI de relative forte puissance, les contraintes de transport et de levage seront examinées de près et le nombre et la puissance des transformateurs devra résulter d’une optimisation technico-économique. Le dimensionnement des onduleurs devra se faire en tenant compte : - de la température calculée dans le CPI, - du transfert des puissances actives et réactives maximale sans écrêtage, - des harmoniques. Le dimensionnement sera argumenté et justifié par une note. La tension nominale entre phases des enroulements basse tension des transformateurs sera compatible avec la tension de sortie des onduleurs. La tension nominale entre phase des enroulements haute tension sera de 33 kV. Les transformateurs seront équipés a minima de prises 256 Section VI. Spécifications de réglage à vide de -5% à +5% par pas de ±2,5%. La fréquence de travail des transformateurs sera de 50 Hz. Les pertes en charge des transformateurs seront inférieures à 1,5% de la puissance nominale et les pertes à vide ne seront pas supérieures à 0,5% de la puissance nominale. La cuve du transformateur sera mise à la terre en utilisant un câble de terre de section réglementaire. 4.2.6.8.4 CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES Il ne sera pas fait appel à du matériel recyclé, récupéré ou obtenu d’occasion. 4.2.6.8.5 GARANTIES La garantie des transformateurs contre tout défaut matériel et fonctionnel ne sera pas inférieure à 24 mois à partir de la réception définitive. 4.2.6.8.6 PROTECTIONS / ACCESSOIRES Les transformateurs devront incorporer une soupape de décharge, un orifice de remplissage, un écran électrostatique relié à la cuve et un thermomètre avec 2 contacts. Chaque transformateur sera équipé d’un dispositif de protection DGPT2. Côté BT, les transformateurs seront équipés d’un coffret contenant un interrupteur de coupure en charge et une protection contre les surcharges (exemple : des fusibles). Ils seront refroidis de façon naturelle et présenteront des pertes CC réduites. Côté HT, le transformateur sera connecté à la cellule du poste HT compact intégré au CPI. 4.2.6.8.7 ETIQUETAGE / DOCUMENTATION Chaque transformateur sera muni d’une plaque d’identification précisant le nom du fabricant, le numéro de série, la date de fabrication et les caractéristiques de l’appareil. Chaque transformateur sera identifié par un numéro. Pour chaque installation, un schéma électrique détaillé précisant la position référencée du transformateur dans la centrale sera fourni en 5 exemplaires. L’Entrepreneur présentera dans son offre un tableau des caractéristiques des transformateurs élévateurs. Section VI. Spécifications 257 Tableau 6 : Données des transformateurs DONNEES DES TRANSFORMATEURS DONNEES GENERALES Marque Type DONNEES ELECTRIQUES Puissance Nominale Tension primaire nominale 33.000 V Tension secondaire nominale Régulation sans tension Connexion Fréquence 50 Hz Impédance de court circuit Pertes en charge Pertes à vide DIMENSIONS Largeur Hauteur Profondeur Poids Approximatif L’onduleur, le transformateur de chaque sous-système, le coffret de protections CA BT du transformateur et le poste Moyenne Tension (MT) seront installés en un ensemble nommé «Centre Photovoltaïque Intégré» (CPI), fourni avec le câblage déjà réalisé. Les caractéristiques des CPI, en tant que local technique, sont décrites dans la rubrique suivante : 258 Section VI. Spécifications 4.2.6.9 DESCRIPTION DES LOCAUX TECHNIQUES (CPI) 4.2.6.9.1 Typologie Les locaux techniques abritent l’ensemble des onduleurs et transformateurs et les protections et accessoires correspondants. Ils pourront être construits sur le site où bien être préfabriqués (solution privilégiée). Dans tous les cas, ils devront remplir les conditions décrites ci-après. 4.2.6.9.2 Certifications, homologations, et conditions de mise en œuvre Les locaux techniques devront remplir toutes les conditions de mise en œuvre déjà spécifiées au paragraphe 2.2 (Normalisation spécifique pour les installations d’énergie solaire photovoltaïque). 4.2.6.9.3 Caractéristiques électriques Les consommations basse tension existantes des locaux techniques correspondant aux besoins de ventilation, éclairage, des auxiliaires des onduleurs, des systèmes de surveillance de la performance de l’installation, etc. sont alimentées (dans la solution particulière) à partir d’un transformateur de faible puissance installé en sortie d’onduleur dans chaque CPI ou dans une partie des CPI (1 pour 2 à 4 CPI). En complément de ce transformateur, un coffret de distribution sera installé dans chaque CPI. 4.2.6.9.4 Caractéristiques physiques La construction des locaux devra tenir le plus grand compte des conditions climatiques auxquelles les équipements pourraient être exposés. Le niveau du plancher des locaux sera toujours 20 cm au moins au-dessus du niveau du sol sur lequel ils sont construits pour éviter des inondations lors des plus fortes pluies. La pente du terrain tout autour du CPI sera telle que l’eau de pluie sera drainé hors des parois des CPI. La température et l’humidité à l’intérieur des locaux seront maintenus à des niveaux tels qu’ils permettent en permanence le fonctionnement correct des équipements installés à l’intérieur. Les soumissionnaires devront présenter une étude qui justifie que la température à l’intérieur des locaux techniques ne dépassera pas celle admissible par l’onduleur tout en évitant le gaspillage d’énergie dans toutes les hypothèses de température extérieure. En première approche, la ventilation forcée sera privilégiée et la climatisation des locaux techniques n’est pas envisagée mais pourra être étudiée. Des filtres spéciaux seront installés sur les ouvertures des locaux pour éviter l’entrée de poussières ou petits animaux qui pourraient éventuellement endommager les équipements. Ces filtres seront nettoyés aussi souvent que nécessaire. Section VI. Spécifications 259 La construction des locaux techniques devra permettre un accès facile aux équipements en vue de leur substitution ou de leur entretien. Si des transformateurs liquide sont proposés, une fosse de récupération de l’huile sera installée sous chaque transformateur de puissance. Etanche, elle permet en cas d’incident sur le transformateur de stocker l’huile avant récupération. La capacité de stockage de la fosse sera au moins égale à la quantité d’huile maximale du transformateur. La fosse comprendra un dispositif de récupération d’huile en partie basse par gravitation (pas de recours à des pompes). 4.2.6.9.5 Protections / accessoires Les locaux techniques devront incorporer tous les éléments auxiliaires nécessaires à leur bon fonctionnement, c’est à dire : les boîtes de protection et de branchement le réseau BT pour l’alimentation des auxiliaires le réseau de la mise à la terre des équipements dans les locaux l’installation d’éclairage intérieur et extérieur (normal et secours) des locaux, etc. Les outillages et matériels de manœuvre les matériels de sécurité (gants isolants, tabouret isolant, pancarte décrivant les premiers secours) filtres équipements de ventilation forcée ou de climatisation le cas échéant. 4.2.6.9.6 Etiquetage / documentation Chaque local technique portera d’une façon clairement visible une identification visuelle indiquant sa position dans le schéma général de la centrale, le type d’onduleur/s et de transformateur installés. 4.2.6.9.7 Option proposée L’Entrepreneur décrira les locaux techniques proposés. Les CPI sont soit des locaux préfabriqués dans lesquels les équipements et aussi toutes les connexions sont déjà installées, réduisant ainsi le temps nécessaire de construction, installation et essais au chantier, soit des locaux construits sur le site. Les principales données techniques des locaux sont présentées dans le tableau suivant : 260 Section VI. Spécifications Tableau 7 Données des locaux techniques DONNEES DES LOCAUX TECHNIQUES DONNEES GENERALES Marque Modèle EQUIPEMENTS PRINCIPAUX INSTALLES ONDULEUR Marque Modèle TRANSFORMATEUR Marque Type DONNEES ELECTRIQUES VALEURS D’ENTREE (id. Valeurs entrée onduleur) Puissance DC normale CA Tension de sortie (VCA) 33 000 V Fréquence de sortie 50 Hz DIMENSIONS ET POIDS Largeur Hauteur Profondeur Poids approximatif Section VI. Spécifications 261 4.2.6.10 ALIMENTATION DES AUXILIAIRES DANS CHAQUE CPI 4.2.6.10.1 TYPOLOGIE A partir des transformateurs BT/BT, l’alimentation des auxiliaires CPI se fera à partir d’un tableau général de distribution BT. Le soumissionnaire pourra proposer l’installation d’un transformateur d’alimentation des auxiliaires par CPI, ou un pour 2 ou plus de CPI, en fonction des puissances des transformateurs et des consommations des auxiliaires tout en restant dans des puissances qui n’engendrent pas de problème sur la production électrique. L’Entrepreneur pourra proposer une autre solution tout en garantissant l’exploitation, la sécurité et la pérennité des ouvrages à desservir. En tout état de cause, par temps de coupures prolongées ou répétitives du réseau de la SONABEL, l’alimentation des auxiliaires des CPIs doit avoir une autonomie d’au moins 12 heures pour éviter le black-out et le redémarrage manuel des CPIs. 4.2.6.10.2 CERTIFICATIONS, HOMOLOGATIONS RÈGLEMENTS APPLICABLES - ET NF C15-100 Installations électriques à basse tension, règles. Equipements électriques des socles et boîtiers de repiquage Bornes de connexion 4.2.6.10.3 CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES. Le coffret de distribution BT des auxiliaires intégrera des départs, une protection générales de type disjoncteur différentiel et des départs protégés pour les équipements suivants à minima : - Eclairage (intérieur et extérieur), - Prises de courant, - Ventilation, - Auxiliaires onduleurs, - Système de surveillance du fonctionnement, - Pilotage à distance des cellules La protection de chacun de ces différents départs se fera par des disjoncteurs ou par des fusibles de calibre adapté à la puissance consommée. 4.2.6.10.4 GARANTIES La garantie des matériels dans tous les locaux techniques contre tout défaut matériel et fonctionnel sera d’au moins 24 mois à partir de la mise en service des locaux. 262 Section VI. Spécifications 4.2.6.11 RÉSEAU HT 4.2.6.11.1 TYPOLOGIE Le réseau à haute tension (HT) objet de cette section comprend la connexion des transformateurs des CPI au poste de livraison. Le réseau à haute tension a une tension nominale de fonctionnement de 33 000V. Le découpage de la centrale en unités fonctionnelles de 4 MWc maximum est imposé. Cette architecture permettra en effet à l’exploitation en cas de besoin de délester la centrale par tranche. 4.2.6.11.2 CERTIFICATIONS, HOMOLOGATIONS ET MISE EN ŒUVRE Les installations électriques HT seront conformes à la norme NF C 13-100 et à la norme NFC 13200. 4.2.6.11.3 SPECIFICATIONS TECHNIQUES EQUIPEMENTS ET DES MATERIELS DES Exigences générales concernant les câbles HT tripolaires non armé champ radial Norme de référence : IEC 60-502 - La tension nominale du réseau est 33KV - Les conducteurs unipolaires assemblés en trèfle - L’âme du conducteur est en aluminium ou en cuivre - La section devra être calculée conformément au standard applicable notamment par rapport au courant admissible dans le câble (Iz) en fonction de sa mise en œuvre, par rapport à la tenue en court-circuit, par rapport aux chutes de tension de sorte à respecter les performances globales de l’installation (pertes, capacités constructives en puissance réactive, …). - L’écran métallique est constitué d’un écran cuivre nu - La gaine extérieure est en PVC couleur noire traitée anti-termites. L’intensité maximale acceptable pour le câble dans les conditions d’installation décrites cidessous doit être supérieure à l’intensité maximale de fonctionnement de la ligne. - La température maximale de l’âme ne doit pas être supérieure à 90°C - La tenue au court-circuit du câble ne doit pas conduire à une température excessive pour une durée prenant en compte le temps de réaction du système de protection dans le cas de la défaillance de l’organe de protection directement en amont du câble. En option les lignes de CPI seront rebouclées deux par deux pour créer une redondance en cas de panne sur une ligne. Dans ce cas, les sections de câble devront être adaptées pour faire transiter la puissance maximale délivrée. Les câbles seront souterrains entre les CPI et le poste de livraison solaire Section VI. Spécifications 263 Caractéristiques de la tranchée - Les câbles chemineront dans une tranchée de profondeur minimale 0,80m et de largeur aussi réduite que possible. La tranchée doit permettre de disposer les câbles en nappe horizontale et une distance de 20 cm sera à respecter entre les câbles. - Les câbles sont enterrés directement sur un lit de sable de 10 cm. Ils seront recouverts de sable dans des conditions similaires. Le lit de sable total sera de 30 à 40cm. Le reste de la tranchée sera rempli avec de la terre compactée, provenant de la fouille de la tranchée. - Etant dans un environnement protégé, il n’y a pas obligation à ce que les câbles soient armés. - La tranchée sera munie d’un grillage plastique avertisseur de couleur rouge placé 0,2 m au-dessus du câble HTA et couvrant toute la largeur de la tranchée. En surface le tracé des câbles sera repéré par des bornes équidistantes de 20 m entre elles dans les sections rectilignes et à chaque changement de direction. Les bornes porteront la mention câbles HT. - En traversée de piste, les câbles seront placés dans une canalisation en béton ou polyéthylène de diamètre et résistance à la compression adaptés à une profondeur minimale de 0,60 m. - La distance minimale entre les câbles à haute tension et les autres câbles d'énergie électrique sera de 0,25 mètres. Si cette distance ne peut être respectée le câble à haute tension sera placé séparément dans des canalisations ou des fourreaux de résistance mécanique appropriée. - La distance minimale entre les câbles d’énergie électrique et ceux de télécommunication sera de 0,20 mètres. Si cette distance ne peut être respectée, le câble à haute tension sera placé séparément dans des canalisations ou des fourreaux de résistance mécanique appropriée. Cette préconisation ne concerne par la fibre optique. 4.2.6.11.4 GARANTIES Toutes les fournitures doivent être garanties pour une durée minimale de deux ans. Ces garanties devront inclure les équipements, la main d’œuvre, le transport et les déplacements. L’Entrepreneur doit également garantir la fourniture de pièces de rechange pendant la durée de vie de l'équipement. La période de garantie prend effet à la date de réception provisoire de l'installation. En vertu de la garantie, l’Entrepreneur s’engage à remplacer ou réparer les équipements et les fournitures, sauf en cas de force majeure. Les défauts seront signalés à l’Entrepreneur qui devra réaliser les réparations dans un délai maximum de 4 jours. Après cette période, la SONABEL pourra procéder au remplacement des 264 Section VI. Spécifications équipements ou fournitures de sa propre initiative. Les coûts de l’intervention seront pris en charge par l’Entrepreneur. 4.2.6.11.5 ETIQUETAGE / DOCUMENTATION L’Entrepreneur devra soumettre toute la documentation sur les homologations et la conformité aux normes IEC. Une note de calcul des câbles HTA et des protections HTA associées sera fournie. L’Entrepreneur doit présenter les résultats des essais prescrits dans les normes IEC. Chaque câble sera muni à espaces réguliers d’étiquettes métalliques indiquant le départ auquel il appartient. Section VI. Spécifications 265 4.2.6.12 CELLULES HT 4.2.6.12.1 TYPOLOGIE Les cellules HT objet de cette section comprennent les cellules disponibles dans chaque local technique (CPI). 4.2.6.12.2 CERTIFICATIONS, HOMOLOGATIONS ET MISE EN ŒUVRE Les équipements fournis seront conformes aux normes suivantes : - IEC 62271-1, Spécifications communes appareillages HTA. - IEC 62271-100 Disjoncteurs à courant alternatif à haute tension, - IEC 62271-200 appareillages sous enveloppe métallique pour courant alternatif de tension supérieure à 1 kV et inférieure ou égale à 52 kV, - IEC 60265-1, interrupteur HTA, - IEC 62271-102, sectionneur et sectionneur à courant alternatif, - IEC 62271-105, combinés interrupteurs-fusibles pour haute tension, - IEC 60255 relais électriques, - IEC 60529 degré de protection procurés par enveloppes (code IP), - IEC 61958, systèmes d'indicateurs de tension, - NF C 13-100 et NFC 13-200 - Installations électriques HTA. 4.2.6.12.3 SPECIFICATIONS TECHNIQUES EQUIPEMENTS ET DES FOURNITURES DES Toutes les unités fonctionnelles (UF) à installer seront de type modulaire ou monobloc (compact) destinées à être installées à l’intérieur d’un bâtiment spécifique. Composés de une à plusieurs unités fonctionnelles, insensibles à l’environnement (degré de protection de l’enveloppe IP2XC minimum) leur schéma est évolutif en fonction des besoins. La conception de la cellule doit protéger les utilisateurs contre les contacts directs et indirects. Les commandes doivent être situées en face avant de la cellule de sorte que les manœuvres puissent être effectuées de façon pratique et sûre. Des dispositifs indicateurs de présence de tension installés à proximité de la commande renseigneront l’opérateur sur l’état de tension de chacune des phases de la cellule. La tension nominale de fonctionnement de toutes les cellules est de 33 000V. Les cellules seront triphasées. Les cellules arrivées CPIs seront équipées de disjoncteurs. Les cellules des CPI du passage en coupure d’artère seront équipées avec un interrupteur sectionneur et les cellules qui protègent les transformateurs seront munies de disjoncteurs à coupure dans le SF6. Le nombre de maneouvre de ces disjoncteurs doit être supérieur à 10 000 manœuvres. Installation dans les locaux CPI équipés d’appareillage en coupure d’artère de dispositif de détection de défaut, chaque ensemble étant constitué : 266 Section VI. Spécifications De capteurs sous forme de tores magnétiques équipés de bobine pour transmettre l’image du courant au détecteur, D’un détecteur pour le traitement des informations qui peuvent être locales (voyant lumineux) ou téléportées au poste de conduite du poste 90/33 kV, D’éléments de signalisation. Toutes les cellules seront munies de sectionneurs de terre à manœuvre indépendante manuelle. 4.2.6.12.4 GARANTIES Tous les équipements et fournitures doivent faire l’objet d’une garantie d’au moins 5 ans à partir de la date de réception définitive de l’installation et les garanties doivent couvrir l’équipement lui-même, la main-d’œuvre et le transport. En vertu de la garantie, l’Entrepreneur adjudicataire aura l’obligation de remplacer ou réparer l’équipement et les fournitures sauf en cas de force majeure 4.2.6.12.5 ETIQUETAGE / DOCUMENTATION L’Entrepreneur devra soumettre toute la documentation sous forme de dossiers d’identification du matériel concernant les caractéristiques et notices pour la manutention, l’installation, le fonctionnement et l’entretien des matériels ainsi que homologations, la conformité et les résultats des essais prescrits dans les normes IEC. Le schéma fonctionnel et les plaques décrivant la séquence des manœuvres sera visible une fois la cellule installée. 4.2.6.12.6 INSTALLATION DE RÉFÉRENCE En ce qui concerne l’alimentation des CPI, plusieurs solutions peuvent être envisagées, à savoir: 1. Chaque CPI peut être doté d’un tableau HT, de type compact ou modulaire comprenant deux cellules de sectionnement en coupure d’artère et une cellule de protection du transformateur. 2. Un CPI sur deux peut être doté d’un tableau HT, de type compact ou modulaire comprenant deux cellules de sectionnement en coupure d’artère et deux cellules départ et protection de transformateurs : une pour le CPI dans lequel ces cellules sont installées l’autre pour un deuxième CPI qui se trouve en position de poste satellite. 3. Une autre solution consiste à alimenter 2 à 4 CPI, à partir d’un poste en coupure d’artère par des connecteurs séparables montés en “gigogne” venant alimenter dans le CPI une cellule unique départ et protection pour le transformateur. Dans le but d’optimiser une solution compatible avec les matériels existants et avec les modalités d’exploitation, tout en ayant les mêmes garanties pour la sécurité des personnes et des biens et pour la pérennité des installations, l’Entrepreneur proposera et chiffrera un schéma de raccordement soit dans une des configurations décrites soit une autre solution. Le raccordement d’un CPI à partir du câble réseau par des boîtes tangentes n’étant pas préconisé. Section VI. Spécifications 267 Une attention particulière sera apportée à ce matériel qui pourra être amené à couper très régulièrement des puissances importantes. L’endurance électrique faisant partie des essais à réaliser lors de la qualification des matériels l’Entrepreneur apportera la preuve de la capacité à couper ces charges fréquemment. Exigences cellules des CPI Deux cellules départ interrupteur sectionneur pour le passage en coupure d’artère, une seule cellule départ pour le bâtiment auxiliaire (modulaire ou compact). Une cellule départ et protection par interrupteur fusibles combinés (CPI). Tension assignée : 36 kV, 50 Hz, Tension nominale : 33kV, Un à deux sectionneurs de MALT suivant type de cellule, Pouvoir de fermeture du sectionneur de MALT 40 kA Diviseurs capacitifs Tenue à l’arc interne : 16 kA Degré de protection des enveloppes : IP 2XCFusibles 33 kV à faible dissipation thermique suivant norme DIN-43625. Tige lisse Ø12 en cuivre étamé dépassant du tableau pour mise à la terre de l'installation. 268 Section VI. Spécifications 4.2.6.13 RÉSEAU DE MISE À LA TERRE 4.2.6.13.1 TYPOLOGIE Les mises à la terre des parties suivantes de la centrale photovoltaïque seront indépendantes : - Générateur photovoltaïque - locaux techniques Le réseau de mise à la terre du système d’éclairage et sécurité (courant alternatif à basse tension) sera traité dans les paragraphes correspondants. Tout le réseau de mise à terre sera réalisé au moyen d’éléments en cuivre, permettant d’utiliser des conducteurs isolés, des conducteurs nus, et des piquets de terre. 4.2.6.13.2 CERTIFICATIONS, HOMOLOGATIONS RÈGLEMENTS APPLICABLES - ET NF C15-100 Installations électriques à basse tension, règles. NF C 13-100 et NF C13-200 Installations électriques à haute tension. NF EN 61173 : Protection contre les surtensions des systèmes photovoltaïques de production d’énergie – Guide NF EN 61727 : Systèmes photovoltaïques – Caractéristiques de l’interface de raccordement au réseau UTE C15-400 : Raccordement des générateurs d’énergie électrique dans les installations alimentées par un réseau public de distribution 4.2.6.13.3 SPECIFICATIONS TECHNIQUES EQUIPEMENTS ET DES MATERIAUX DES Spécifications du réseau de mise à la terre du générateur photovoltaïque Le réseau de mise à la terre du générateur photovoltaïque doit mettre à la terre les cadres des modules photovoltaïques, les assemblages de support et les boîtes de connexions des sous-champs photovoltaïques. Ci- après sont énumérées les exigences techniques à respecter lors de la réalisation du réseau de mise à la terre : - Le réseau courant continu IT. Les conducteurs actifs sont flottants et indépendants. Ce point doit être confirmé par une attestation des fabricants de module par rapport aux problèmes de dégradation de type PID (« Potential Induced Degradation »). - Les masses des structures et équipement seront directement mises à terre. - Un contrôle d’isolation permettra d’éviter la possibilité de contacts dangereux s’il existe une deuxième panne dans l’installation. - Tout équipement et dispositifs qui par leur nature nécessitent une mise à terre (déchargeurs de surtension, différentiels, etc.) seront connectés à la mise à terre la plus proche. Section VI. Spécifications - - - 269 Le conducteur utilisé pour le circuit de mise à terre doit avoir une tension allouée de 450/750V, avec couverture et enveloppe non-métallique (polychlorure de vinyle) et flexible. Chaque mise à la terre doit disposer d’un dispositif de raccordement des masses à la terre. Le tronçon entre le dispositif de raccordement et le piquet de terre doit être en cuivre nu. L’union entre le conducteur de cuivre nu et le piquet de terre doit se réaliser au moyen d’un connecteur en acier galvanisé. La section des conducteurs de mise à la terre doit se définir à partir de la valeur de la résistance à terre maximale. La résistance à la terre maximale doit assurer une tension maximale de contact inférieure à 24V. Spécifications du réseau de terre des locaux techniques (ou CPI) : Chaque local technique doit disposer d’un réseau de mise à la terre propre qui doit avoir les caractéristiques suivantes : - Mises à la terre les masses des accessoires hautes et basses tensions du poste, les cellules, le transformateur, les différentes masses des équipements, les écrans des câbles (en un seul point) les portes, modules plancher et tableaux BT. - La liaison en courant alternatif entre l’onduleur et le transformateur correspond à un système IT. Les conducteurs actifs sont flottants et indépendants. - Les limiteurs de surtension se connecteront au réseau de terre du local technique. - Les écrans de câbles moyenne tension issus du CPI pour évacuer l’énergie générée vers le poste solaire seront mis à la terre. Afin d’éviter des courants de circulation dans les écrans des câbles il ne sera pas volontairement mis de mise à la terre de ces écrans dans le poste solaire. - Un collecteur général des masses de section ≥ 30mm² Cu nu ou isolé, pouvant supporter 200 A/mm² pendant 1 seconde, installé sur la périphérie intérieure du local aura pour mission de collecter toutes les mises à la terre des masses métalliques. - Dans le plancher du Centre de Transformation s’installera un treillis recouvert de couche de béton de 10 cm, qui sera interconnecté par une boucle à fond de fouille à la mise à terre du local. - Autour du bâtiment et sur le treillis mis à terre sera construit un trottoir périmétrique de 1 m de largeur pour éviter des tensions de contact depuis l’extérieur. - Une fois connecté le réseau de mise à terre, la valeur de la résistance de mise à la terre doit être inférieur à 1 Ohm. 4.2.6.13.4 GARANTIES Tous les matériels doivent faire l’objet d’une garantie d’au moins 2 ans. 270 Section VI. Spécifications Ces garanties doivent inclure l’équipement, la main-d’œuvre et le transport. L’Entrepreneur doit garantir également l’approvisionnement des pièces de rechange pendant toute la vie active de l’équipement. La période de garantie entre en vigueur à partir de la date de réception définitive de l’installation. En vertu de la garantie, l’Entrepreneur aura l’obligation de remplacer ou réparer l’équipement ou les matériaux sauf en cas de force majeure. Les défauts seront signalés à l’Entrepreneur qui disposera de 4 jours pour effectuer les réparations nécessaires. Après cette période, le gérant de la centrale pourra procéder à la substitution ou à la réparation des matériaux défectueux. Les coûts de l’intervention seront à la charge de l’entrepreneur. 4.2.6.13.5 ETIQUETAGE ET DOCUMENTATION L’Entrepreneur devra fournir toute la documentation relative aux homologations et à la conformité aux normes IEC correspondantes à chaque équipement, matériel ou dispositif. L’Entrepreneur devra présenter les résultats des essais prescrits par les normes IEC correspondantes à chaque équipement, matériel ou dispositif. Quand le conducteur du réseau de terre est isolé (polychlorure de vinyle), la couleur de l’enveloppe devra être jaune et verte. On mettra à terre, chaque structure. Les connexions seront raccordées au réseau de terre le plus proche. L’enveloppe de la boite de connexions des matrices photovoltaïques sera mise à terre. Les déchargeurs de surtension installés à l’intérieur des dites boite de connexions se mettront à terre par l’enveloppe métallique de la propre boite de connexions. Le contrôle d’isolement habilité devra agir pour des valeurs inférieures à 500 000 Ω. Chaque mise à terre doit être composée au minimum par un piquet en acier galvanisé (ou en acier cuivré) de cuivre de 1,50 mètre minimum de longueur et 16 mm de diamètre muni d’une cosse de raccordement de capacité 16 à 50mm². Section VI. Spécifications 271 4.2.6.14 PROTECTION CONTRE LA FOUDRE 4.2.6.14.1 TYPOLOGIE Il appartient au soumissionnaire de concevoir la solution technique de protection de la centrale solaire contre les effets de la foudre. Cette protection concerne deux aspects : (i) la minimisation des boucles d’induction ; (ii) l’installation des parafoudres et/ou de paratonnerres nécessaires et adéquates mises à la terre. (i) Afin de minimiser les boucles d’induction au sein du champ PV et réduire les risques de dégradation par la foudre, une solution consiste à poser de manière contigüe (par exemple dans le même chemin de câble) les conducteurs unipolaires de chaque string CC connectant les modules entre eux et le conducteur unipolaire retour depuis l’extrémité de string. (ii) L’Entrepreneur concevra le dispositif de protection contre la foudre selon les besoins imposés par le niveau kéraunique du lieu (le nombre de jour par an où le tonnerre est entendu). On adoptera pour celui-ci sur le site la valeur moyenne de 130 jours par an. 4.2.6.14.2 CERTIFICATIONS, HOMOLOGATIONS RÈGLEMENTS APPLICABLES ET NF C 17-100 : Installation obligatoire de paratonnerres pour protéger les bâtiments contre la foudre NF C17-102 : Protection des structures et des zones ouvertes contre la foudre par paratonnerre à dispositif d'amorçage NF EN 61173 : Protection contre les surtensions des systèmes photovoltaïques de production d’énergie – Guide 4.2.6.14.3 SPECIFICATIONS TECHNIQUES EQUIPEMENTS ET DES MATERIAUX DES Si le dispositif de protection consiste en un ensemble de paratonnerres à dispositif d'amorçage selon la NF C17-102, leur nombre sera adapté au niveau kéraunique du lieu. Ces paratonnerres seront installés en hauteur par rapport aux installations à protéger, sur des supports spécifiques tels que mâts ou pylônes. Les paratonnerres seront mis à la terre par un câble de section > 25mm² ou un ruban en cuivre étamé 30x2 fixé sur le mât ou pylône par feuillard. Un compteur coup de foudre pour les paratonnerres à dispositif d'amorçage sera installé dans la descente de terre. Le dispositif de mise à la terre doit être adapté dans sa forme (triangle, patte d’oie, etc.) et à une distance suffisante des installations de la centrale solaire (compte tenu de la résistivité des sols sur le site) pour ne pas entraîner de courant de suite sur les installations existantes pendant un amorçage. 272 Section VI. Spécifications Il appartient au soumissionnaire de s’assurer que la solution qu’il présente est compatible avec la résistivité du sol du terrain. 4.2.6.14.4 GARANTIES Tous les matériels doivent faire l’objet d’une garantie d’au moins 2 ans. Ces garanties doivent inclure l’équipement, la main-d’œuvre et le transport. L’Entrepreneur doit garantir également l’approvisionnement des pièces de rechange pendant toute la vie active de l’équipement. La période de garantie entre en vigueur à partir de la date de réception définitive de l’installation. En vertu de la garantie, l’Entrepreneur aura l’obligation de remplacer ou réparer l’équipement ou les matériaux sauf en cas de force majeure. Les défauts seront signalés à l’Entrepreneur qui disposera de 4 jours pour effectuer les réparations nécessaires. Après cette période, le gérant de la centrale pourra procéder à la substitution ou à la réparation des matériaux défectueux. Les coûts de l’intervention seront à la charge du fournisseur. 4.2.6.14.5 ETIQUETAGE ET DOCUMENTATION L’Entrepreneur devra fournir toute la documentation relative aux homologations et à la conformité aux normes IEC correspondantes à chaque équipement, matériel ou dispositif. L’Entrepreneur devra présenter les résultats des essais prescrits par les normes IEC correspondantes à chaque équipement, matériel ou dispositif. Section VI. Spécifications 273 4.2.7 PIECES DE RECHANGE L’Entrepreneur établira la liste et le quantitatif de tous les équipements pour lesquels des pièces de rechange sont indispensables pour assurer la pérennité des installations (fusibles, lampes relais, interrupteurs disjoncteurs BT, modules interchangeables au sein des onduleurs, etc.). Pour le stock minimum de pièces de rechanges à fournir par l’entrepreneur, se référer à la rubrique (« Stock de pièces de rechange ») du présent DAO. Ces différentes pièces de rechange seront stockées dans le magasin. 274 Section VI. Spécifications 4.2.8 SERVICES ASSOCIES 4.2.8.1 TELECONDUITE ET STRATÉGIES FONCTIONNEMENT ASSOCIÉES DE 4.2.8.1.1 TYPOLOGIE Le système de téléconduite devra intervenir à 3 niveaux : 1. Télécommande des départs du poste de livraison, des interrupteurs présents dans les CPI et contrôle de la puissance active/réactive produite. Des stratégies de fonctionnement pour la déconnexion de la Centrale pendant les heures nocturnes pour éviter les pertes à vide des transformateurs et pour la reconnexion échelonnée de la Centrale seront prévues. 2. Installation et télésignalisation d’indicateurs de défaut dans les CPI permettant de localiser le tronçon HTA siège d’un défaut éventuel pour accélérer la remise en production des CPI sains après un défaut HTA ayant provoqué le déclenchement d’un départ HTA. 3. Lecture à distance des données suivantes : courants et tensions de fonctionnement de chaque string composant les sous-champs, lecture des données météorologiques, courant et tension à l’entrée de chaque onduleur, courant et tension à la sortie de chaque onduleur, puissance instantanée générée par chaque onduleur, énergie produite accumulée par chaque onduleur et aussi des valeurs partiels, erreurs de fonctionnement (à interpréter selon la documentation sur les codes fournie avec les équipements installés). 4.2.8.1.2 CERTIFICATIONS, HOMOLOGATIONS RÈGLEMENTS APPLICABLES - IEC 101: Protocole de communications - IEC 104: Protocole de communications - IEC 870 -5: Formats des trames de transmission 4.2.8.1.3 CARACTERISTIQUES DU SYSTEME TELECONDUITE (TELESIGNALISATION) ET DE L’enregistrement des données de fonctionnement de la centrale devra être fait en continu. Seront enregistrées : L’intensité produite et les défauts d’isolement éventuels de chaque string photovoltaïque La tension et la puissance d’entrée et de sortie de chaque onduleur La température interne de chaque onduleur La température de l’air ambiant La température mesurée en face arrière de modules PV Les données météorologiques telles que la vitesse du vent, la radiation solaire incidente dans le plan des capteurs mesuré en différents points de la centrale. Section VI. Spécifications 275 L’état des cellules HTA des CPI et du poste solaire Deux ordinateurs dédiés installés dans la salle de commande de la centrale solaire assureront la gestion et le traitement des données enregistrées dans tous les équipements de la centrale. La gestion des données sera réalisée sous le format proposé par l’Entrepreneur moyennant un système d’assistance convivial pour l’utilisateur. L’utilisateur devra pouvoir connaître en temps réel les paramètres tels que la production et le rendement de la centrale, de chaque sous-champ et de chaque série de modules. L’utilisateur doit pouvoir obtenir des données sous forme de feuille de calcul ou de graphique. Le système de gestion de données sera équipé d’un système de renvoi d’alarmes à l’exploitant. Ces alarmes signaleront les anomalies dans la production ou le rendement et les pannes de tout type ainsi que leur origine. Toutes les alarmes de niveau 1 et 2 seront répercutées au dispatching SONABEL, en utilisant le protocole de communication existant ou un protocole compatible de façon que la Centrale puisse être totalement commandée à distance en connectant ou déconnectant les départs moyenne tension du reste du réseau de distribution publique du pays ou bien en contrôlant la puissance active et réactive générée par la Centrale Solaire. 4.2.8.1.4 GARANTIES Les garanties du système de téléconduite de la centrale seront celles du matériel qui le compose et qui sera décrit dans la rubrique suivante. 4.2.8.1.5 ETIQUETAGE/DOCUMENTATION Une documentation complète du système de téléconduite de la Centrale sera remise par l’Entrepreneur lors de la réception des ouvrages. Dans cette documentation seront inclus tous les équipements installés, les options de surveillance qui ont été configurées et aussi celles disponibles et comment les programmer, les logiciels nécessaires pour la surveillance de la centrale et, le cas échéant le site Web sur lequel les données de la Centrale seront accessibles. Les noms et mots de passe choisis lors de la configuration des trois niveaux de surveillance figureront également dans la documentation remise. 4.2.8.2 RESEAU DE TRANSMISSION DE DONNEES POUR LA TELECONDUITE 4.2.8.2.1 TYPOLOGIE Le réseau de transmission de données décrit dans le présent chapitre définit les caractéristiques du système d’enregistrement de données, la transmission de données, le système de gestion des données et la connexion au dispatching de l’Entrepreneur responsable de l’exploitation de la centrale. 276 Section VI. Spécifications 4.2.8.2.2 CERTIFICATIONS, HOMOLOGATIONS CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE - IEC 101: Protocole de communications - IEC 104: Protocole de communications - IEC 870 -5: Formats de trames de transmission 4.2.8.2.3 SPÉCIFICATIONS ÉQUIPEMENTS TECHNIQUES ET DES Spécifications du système d’enregistrement de données : Des équipements pour la réalisation des 3 niveaux de téléconduite décrits au paragraphe 9.1 devront être installés. Le système de transmission de données devra être réalisé en suivant le protocole le mieux adapté dans chaque cas en prenant en compte les caractéristiques des données à transmettre et les caractéristiques physiques comme les distances à parcourir par le réseau de transmission de données ou le nombre de points d’information à connecter. Les différents protocoles de communication utilisés doivent être compatibles, ce qui implique de disposer de convertisseurs et de dispositifs qui traitent l’information disponible et l’ajustent au protocole pertinent. Pour la transmission de données on utilisera les protocoles suivants: RS-485, Ethernet et fibre optique. L’Entrepreneur décrira de façon détaillée dans son offre le système de transmission par fibre optique, câble Ethernet et RS485 qu’il entend mettre en œuvre pour la collecte et l’enregistrement des données : collecte et enregistrement des données météorologiques, collecte et enregistrement des données électriques du tableau HTA des CPI, du fonctionnement de l’onduleur, des séries de modules photovoltaïques, des cellules du poste solaire. Cette description comprendra les dispositifs de saisie des données collectés, les convertisseurs, les répartiteurs de communication, les dispositifs d’enregistrement intermédiaires éventuels, etc.… Les longueurs et les capacités des différents vecteurs de communication seront précisées, ainsi que les lieux d’implantation des équipements. 4.2.8.2.4 GARANTIES Tous les équipements et fournitures doivent faire l’objet d’une garantie d’au moins 5 ans à partir de la date de réception définitive de l’installation et les garanties doivent couvrir l’équipement lui-même, la main-d’œuvre et le transport. En vertu de la garantie, l’Entrepreneur adjudicataire aura l’obligation de remplacer ou réparer l’équipement et les fournitures sauf en cas de force majeure. 4.2.8.2.5 ETIQUETAGE / DOCUMENTATION L’Entrepreneur devra présenter toute la documentation relative aux homologations et conformité aux normes IEC correspondantes à chaque équipement, matériel ou dispositif. Section VI. Spécifications 277 L’Entrepreneur devra présenter les résultats des essais indiqués par les normes IEC correspondantes pour chaque équipement, matériel ou dispositif. Les équipements et dispositifs doivent porter des étiquettes précisant le modèle, le nº de série, et les principales caractéristiques techniques. S’agissant de fibre optique, une des joues de la bobine de fibre devra porter une plaque d’identification avec les informations suivantes : Nom du fabricant ou marque commerciale L’inscription "CÂBLE OPTIQUE"ou équivalent Numéro de bobine Type de câble Longueur Longueur de la pointe interne Poids Sens de rotation de la bobine 278 Section VI. Spécifications 4.2.8.3 ECLAIRAGE EXTERIEUR 4.2.8.3.1 TYPOLOGIE L’éclairage extérieur, l’objet de cet article, comprend uniquement l’éclairage le long de la clôture de la centrale. L’éclairage extérieur a pour buts principaux de dissuader l’intrusion de personnes étrangères à la centrale et de faciliter le travail de surveillance et contrôle de l’équipe de sécurité. 4.2.8.3.2 CERTIFICATIONS, HOMOLOGATIONS CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE - ET NF C15-1000 Installations électriques à basse tension, règles. IEC 60320: Degré d’isolement électrique d’équipement et matériaux EN 60228: Caractéristiques du câblage 4.2.8.3.3 SPECIFICATIONS TECHNIQUES EQUIPEMENTS ET DES FOURNITURES DES Spécifications du système d’éclairage de périmètre (solution particulière) : L’éclairage extérieur sera composé de lampadaires constitués d’un support métallique vertical fixé au sol et d’un luminaire permettant d’éclairer l’intérieur mais également l’extérieur de la centrale. Le luminaire doit avoir un angle d’éclairage de 180º. La fondation du support sera réalisée au moyen d’un massif de béton situé un mètre au plus à l’intérieur du périmètre de la clôture. Afin d’éviter l’ombre portée sur le générateur photovoltaïque, le support aura une hauteur maximale de 6 mètres. Le support sera muni d’un coffret à fusibles. Le luminaire choisi sera basse consommation et de longue durée de vie. La technologie d’éclairage par LED sera recommandée. Les lampadaires seront espacés de 25 m. La puissance minimale du luminaire sera 25W, et le flux lumineux minimal sera de 2 200 lumens. La durée de vie utile garantie sera supérieure à 50 000 heures. Le luminaire doit pouvoir fonctionner à des températures supérieures à 40ºC. Le réseau d’éclairage sera découpé en 2 sous-réseaux chacun comprenant un lampadaire sur deux. Le contrôle de l’éclairage d’un des deux sous-réseaux sera réalisé au moyen d’un détecteur crépusculaire. Ce sous-réseau (éclairé toute les nuits) sera alimenté depuis le tableau de distribution BT. L’autre sous-réseau sera contrôlé manuellement et sera alimenté depuis le réseau secouru du poste. La chute de tension admise sera de 3%. L’alimentation de l’éclairage extérieur, sera assurée au moyen de deux câbles BT triphasés décrivant une boucle et placés en tranchée dans des fourreaux. Section VI. Spécifications 279 La protection contre l’intrusion et l’éclairage extérieur (à minima un sous réseau sur deux) de la centrale doivent être fonctionnels même en l’absence de tension sur le réseau. Est également à raccorder sur le tableau des auxiliaires secourus l’éclairage et les PC de la salle MT de la centrale solaire 4.2.8.3.4 GARANTIES Tous les équipements et fournitures doivent faire l’objet d’une garantie d’au moins 3 ans à partir de la date de réception définitive de l’installation et les garanties doivent couvrir l’équipement lui-même, la main-d’œuvre et le transport. En vertu de la garantie, l’Entrepreneur adjudicataire aura l’obligation de remplacer ou réparer l’équipement et les fournitures sauf en cas de force majeure. 4.2.8.3.5 ETIQUETAGE / DOCUMENTATION L’Entrepreneur doit présenter toute la documentation relative à l’homologation et à la conformité des normes IEC correspondant à chaque équipement, fourniture ou dispositif. L’Entrepreneur doit présenter les résultats des essais que prescrivent les normes IEC correspondant à chaque équipement, fourniture ou dispositif. Les équipements et dispositifs doivent porter une étiquette sur laquelle figure le modèle, le numéro de série et caractéristiques les plus pertinentes. 280 Section VI. Spécifications 4.2.8.4 SÉCURITÉ ET SYSTÈME SURVEILLANCE ANTI-INTRUSION DE 4.2.8.4.1 TYPOLOGIE Le système de sécurité est fondé sur le contrôle du périmètre de la centrale photovoltaïque avec l’objectif d’éviter que des personnes étrangères à la centrale s’introduisent à l’intérieur de celleci. Dans la solution particulière, le système de vigilance est composé de caméra de type « Dôme »et détecteurs de mouvement périmétrique. 4.2.8.4.2 CARACTÉRISTIQUES, HOMOLOGATIONS NORMES APPLICABLES - ET NF C15-100 : Installations électriques à basse tension, règles. IEC 60320 : Degré d’isolement électrique d’équipements et matériaux. EN 60228 : Âmes des câbles isolés. 4.2.8.4.3 SPECIFICATIONS TECHNIQUES EQUIPEMENTS ET MATERIAUX DES Le système de sécurité sera contrôlé depuis un poste de garde situé dans le poste 90/33kV (poste de garde existant ou poste de garde complémentaire). Dans la solution particulière le système de sécurité envoie à distance des images en temps réel de tout le périmètre de la centrale et des signaux d’alarme lorsqu’ils détectent la présence de personnes non autorisées. Le système incorpore également des dispositifs d’alarme sonore de caractère dissuasif. Le principe de sécurité repose sur la détection d’intrusion via le détecteur périmétrique et la levée de doute (confirmation qu’ils s’agissent bien de personnes) par les caméras. L’Entrepreneur pourra proposer une solution basé sur la détection d’intrusion par traitement numérique des images des caméras. Le système de vidéo vigilance se compose de caméras (de type « DOME » ou fixe), disposés de manière uniforme sur tout le périmètre de la centrale. Chaque caméra dispose de projecteur infrarouge pour permettre la vigilance nocturne ou utilise la technologie des caméras thermiques. Les caméras sont installées sur des supports métalliques de 4 mètres. Sur chaque support est installée une armoire où se trouve la connexion du câble d’alimentation avec les protections électriques et le transmetteur de signal vidéo par fibre optique. Chaque support est mis à terre. Sur chaque support est installé un détecteur de mouvement sensible aux variations de température qu’il détecte. L’alimentation des caméras est assurée depuis le tableau des auxiliaires secourus du poste source. Le signal de vidéo de chaque caméra communique avec le poste de garde au moyen de fibre optique. Le câble de fibre optique est monotube, de 12 fibres, gaine ample pour extérieur, protection diélectrique, anti-rongeurs, anti-humidité et résistance à la traction de 1 500N. La communication et l’alimentation sont enterrées en tranchée, parallèle à la clôture du périmètre. Section VI. Spécifications 281 Le poste de garde est pourvu de racks de connexion de tous les signaux de vidéo, et supports informatiques pour la gestion des images, etc. 4.2.8.4.4 GARANTIES Tous les équipements et fournitures doivent faire l’objet d’une garantie d’au moins 5 ans à partir de la date de réception définitive de l’installation et les garanties doivent couvrir l’équipement lui-même, la main-d’œuvre et le transport. En vertu de la garantie, l’Entrepreneur adjudicataire aura l’obligation de remplacer ou réparer l’équipement et les fournitures sauf en cas de force majeure. 4.2.8.4.5 ETIQUETAGE ET DOCUMENTATION L’Entrepreneur devra présenter toute la documentation relative aux homologations et conformité aux normes IEC correspondant à chaque équipement, matériel ou dispositif. L’Entrepreneur devra présenter les résultats des essais prescrits par les normes IEC correspondant à chaque équipement, matériel ou dispositif. Les équipements et dispositifs doivent porter des étiquettes où figurent le modèle, le nº de série, et les principales caractéristiques techniques. 282 Section VI. Spécifications 4.2.8.5 MAGASIN 4.2.8.5.1 CONCEPTS GÉNÉRAUX Le magasin servira pour le stockage temporaire de l’équipement du poste et ultérieurement pour le stockage des pièces de rechange. Sa fondation (semelles et mur de fondation continue) ainsi que son dallage sur terre-plein seront en béton armé. La superficie minimale du magasin sera de 50 m² pour Dori, 20 m² pour Diapaga et 15 m² pour Gaoua et la hauteur sous plafond de minimum 3 m. 4.2.8.5.2 SOLUTION ARCHITECTURALE (SOLUTION PARTICULIERE) PROPOSEE Les murs extérieurs de l’édifice seront porteurs, composés de parpaings de 20 cm d’épaisseur et renforcés aux coins et pilastres avec du béton armé. Une bande horizontale de périmètre – parpaings remplis de béton armé, situés en haut de mur – solidifiera l’ensemble. Trois des quatre murs du bâtiment s’étendront par-dessus du niveau du toit, formant ainsi des parapets. Le quatrième mur sera plus bas, permettant ainsi le drainage du toit métallique vers le sud. Les murs extérieurs du bâtiment auront un recouvrement de crépi de 20 mm d’épaisseur. Deux poutres principales en béton armé traversent le volume, et sont rejoint entre eux et aux murs porteurs par des solives métalliques. Ces dernières servent en tant que base pour la fixation du toit préformé métallique. La pente de toit aura au moins 10% d’inclination. Une série de fenêtres de 160 x90 cm, protégées chacune à l’aide d’un volet métallique, sert à illuminer et ventiler l’espace intérieur. Aussi, une grande porte double (métallique) de 300 x 220 cm permet l’accès à l’intérieur. La menuiserie des portes et fenêtres sera composée de métal pré peint. Un solin métallique pré peint protégera le sommet des parapets. Section VI. Spécifications 283 4.2.8.6 PARKING COUVERT 4.2.8.6.1 CONCEPT GÉNÉRAL Deux structures légères protégeront – du soleil et de la pluie – la zone de parking de 4 voitures ( et le tracteur à Dori). 4.2.8.6.2 SOLUTION ARCHITECTURALE PROPOSÉE Les structures seront composées d’une charpente métallique légère en acier galvanisé, protégées à l’aide d’un toit en acier préformé. Le dallage sur terre-plein (10 cm d’épaisseur) sera composé de béton armé. Les fondations, également en béton armé, s’étendront à un niveau 25cm par-dessus de la dalle afin de protéger la partie inférieure de la charpente métallique. 4.2.8.7 RESERVOIR D’EAU Un réservoir d’eau nécessaire aussi bien pour la phase de travaux que pour celle d’exploitation et maintenance de la centrale sera réalisé par l’Entrepreneur. 4.2.8.8 STATION METEOROLOGIQUE De façon complémentaire au dispositif d’enregistrement de données pour la surveillance de la centrale photovoltaïque, l’Entrepreneur devra installer une Station Météorologique Officielle, afin que les données collectées puissent être utilisées à titre officiel. À cet effet, des équipements dûment certifiés seront installés et les protocoles nécessaires d’enregistrement et de traitement de données, approuvés par le représentant du maître d’œuvre, seront appliqués. Les données d’ensoleillement relevées par la station météo seront collectées par l’Entrepreneur et validées par le représentant du maître d’œuvre. 284 Section VI. Spécifications 4.2.8.9 BUREAUX DE L’INGENIEUR CONSEIL Les Entrepreneurs fournissent ou construisent à leurs frais les bureaux de chantier de la mission de contrôle et de suivi. Les bureaux seront regroupés dans un bâtiment éclairé et climatisé. Les ouvertures (fenêtre et climatiseurs) seront équipées de grillages de protection contre le vol. Ils comprendront, au minimum, l’équipement neuf suivant : Sur le site de Dori une (1) salle de réunion d’environ 30 m² meublée d’une grande table de conférence, avec dix (10) chaises, de deux armoires métalliques à deux portes fermant à clé, un tableau d’affichage de 3x1,5 m, Trois (3) bureaux de 10 m² chacun, meublés d’un bureau de 2,5 m² à trois tiroirs fermant à clé, d’un fauteuil pivotant, d’une lampe de bureau, d’une armoire métallique de 0,70 m3 avec quatre étagères fermant à clé, d’une table et de deux chaises visiteurs, un (1) W-C avec cuvette de lavabo et évacuation des eaux usées, un (1) débarras de 15 m² meublé de trois étagères, un (1) coin cuisine avec bloc-évier et un réfrigérateur (150 litres). une aire de stationnement couverte pour trois (3) véhicules Sur les sites de Diapaga et Gaoua une (1) salle de réunion d’environ 30 m² meublée d’une grande table de conférence, avec dix (10) chaises, de deux armoires métalliques à deux portes fermant à clé, un tableau d’affichage de 3x1,5 m, Deux (2) bureaux de 10 m² chacun, meublés d’un bureau de 2,5 m² à trois tiroirs fermant à clé, d’un fauteuil pivotant, d’une lampe de bureau, d’une armoire métallique de 0,70 m3 avec quatre étagères fermant à clé, d’une table et de deux chaises visiteurs, un (1) W-C avec cuvette de lavabo et évacuation des eaux usées, un (1) débarras de 15 m² meublé de trois étagères, un (1) coin cuisine avec bloc-évier et un réfrigérateur (150 litres). une aire de stationnement couverte pour deux (2) véhicules Section VI. Spécifications 285 5 Spécifications des postes de livraisons et liaison de raccordement au réseau existant 5.1 Généralités Cette partie de la spécification fournit à l’Entrepreneur les données de base pour la conception des ouvrages suivants : la création des postes de livraisons 33 kV, des sites de "DORI", "DIAPAGA" et de "OUAGA", dans le cadre du projet « YELEEN ». la conception, la fourniture, l’installation et la mise en service de : Poste de livraison de "DORI": Poste de livraison 33kV, Liaison MT entre le Point de Livraision (PdL) et le réseau MT. Poste de livraison de "DIAPAGA" Poste de livraison 33kV, Liaison MT entre le PdL et le réseau MT. Poste de livraison de "GAOUA" Ajout d'une cellule MT dédiée à la centrale PV dans la centrale thermique, Liaison MT entre le PdL et le réseau MT. Les centrales PV seront raccordées aux réseaux 33 kV par l'intermédiare des postes moyennes tensions dit Poste de Livraison à l'exception du site de "GAOUA". Les équipements MT des postes seront implantés dans des bâtiments. Les bâtiments seront positionnés dans les périmètres des centrales PV en limite propriété à proxiomité des portails d'entrés. Sans remettre en question ces informations, ces informations ne libèrent pas l’Entrepreneur de son obligation de faire ses propres investigations pour avoir des données fiables sur les conditions hydrologiques, physiques et climatiques des sites où les ouvrages seront construits. L‘Entrepreneur se sera informé et convaincu au préalable de la véritable nature du sol et du sous-sol, de la configuration des sites et de la nature des travaux à réaliser, des moyens et possibilités d’accès aux sites des travaux, des installations de logement à prévoir éventuellement et, de manière générale, devra être averti de tous les risques, imprévus ou circonstances autres pouvant affecter la réalisation de ses travaux. 286 Section VI. Spécifications 5.2 Altitude des postes Les données altimétriques des zones du projet précisées dans le tableau suivant sont issues de la carte générale du Burkina FASO. Villes DORI DIAPAGA GAOUA Valeur des points côtés (mètres) 282 271 355 Tableau :Altitudes des villes concernées par le projet 5.3 Conditions climatiques d’exploitation La conception des postes associés au projet doit tenir compte des conditions climatiques et environnementales rencontrées dans la zone du projet. Ces conditions ont une influence sur : la tenue mécanique du matériel qui doit supporter principalement les contraintes dues au vent, aux poussières et aux séismes, le refroidissement du matériel qui dépend de la température ambiante et de l’altitude, la tenue diélectrique du matériel à isolement dans l’air qui dépend de ses qualités disruptives, variables suivant l’humidité et l’altitude, ainsi que de la pollution. Le tableau suivant renseigne les conditions climatiques et environnementales à considérer dans la zone du projet pour les équipements installés soit à l’extérieur ou à l’intérieur. Désignations des paramètres Valeurs retenues Température maximale : 45°C Température minimale : 12°C Température moyenne : 29°C Température du sol (à 1 m de profondeur) 25° Résistivité thermique du sol 150 K.cm/W Précipitation annuelle : 1.350 mm Humidité moyenne - Période de pluie : 95% Humidité moyenne - Période saison sèche : 40 à 90% Vitesse maximale du vent : 15 m/s Vitesse minimale du vent : 0,5 m/s Niveau Kéraunique moyen : 90 jours de tonnerre par an Altitude : < 1.000 m Section VI. Spécifications 287 Rayonnement solaire Durée d'ensoleillement 6 à 8 heures par jour Intensité 1.000 W/m² Activité sismique Zone "0" Tableau :Résumé des paramètres environnementaux retenues 5.4 Climat Comme tout Ie Burkina Faso, les deux régions du Centre et du Centre-sud sont sous l'influence de deux centres de hautes pressions, que sont l'anticyclone de Ste Helene et l'anticyclone des Açores. Ces hautes pressions déterminent le balancement du front intertropical favorisant un climat tropical a saison contrastée de type soudanien, caractérisée par I 'alternance d'une saison sèche et d'une saison pluvieuse. Ainsi, sur le périmètre du projet, on distingue deux grande zones climatiques: une zone Soudano-Guinéenne au sud et une zone Soudanienne dans la partie centrale du Burkina Faso. Une saison sèche de 5 à 6 mois selon la latitude alterne chaque année avec une saison humide (d'avril a octobre). 5.5 Niveau d'isolement La coordination de l'isolement est la sélection de la tenue diélectrique des matériels en fonction des tensions qui peuvent apparaître dans le réseau auquel le matériel est destiné. Elle a pour but de trouver un optimum entre le point de vue économique et celui de l'exploitation de façon à ce que la probabilité de défaut due aux contraintes électriques imposées au matériel demeure à un niveau acceptable. 5.5.1 Niveaux de tension Au Burkina Faso, les niveaux de tensions des réseaux distribution d'électricité pour le raccordement des centrales PV sont standardisés au travers des standards de la SONABEL comme suit : La tension du réseau de distribution standardisée de la SONABEL sont le 15kV, 20kV et le 33kV. Pour la distribution BT, la tension standardisée est le 400/230 V Pour les installations des services auxiliaires, les tensions standardisées sont les suivantes : Relais de protection : 125 V CC Télécommunication : 48 V CC Radio communication : 12 V CC Nota: en gras les niveaux de tensions utilisés dans ce projet 5.5.2 Contraintes diélectriques sur le matériel Le matériel est soumis à des contraintes diélectriques qui peuvent être engendrées par différents types de tension : les surtensions à fréquence industrielle qui peuvent apparaître en exploitation, 288 Section VI. Spécifications les surtensions temporaires engendrées soit par des manœuvres, soit par des phénomènes atmosphériques. 5.5.3 Surtensions à fréquence industrielle Elles proviennent soit d'un défaut sur le réseau (surélévation de tension d'une phase saine lors d'un défaut monophasé phase terre), soit de phénomènes de résonance (surélévation de tension à l'extrémité ouverte d'une ligne), soit de pertes de charges importantes entraînant une survitesse des alternateurs, soit par des phénomènes de ferro-résonnance et harmoniques. 5.5.4 Surtensions temporaires Surtensions d'origine atmosphériques : il s'agit des surtensions phase-terre ou phase-phase apparaissant lors d'une décharge atmosphérique. 5.5.5 Niveaux d'isolement La Commission Électrotechnique Internationale (CEI), dans ses publications 60071.1 et 60071.2, a, pour la gamme de tensions normalisées, recommandé les niveaux d'isolement en fonction des différentes surtensions décrites précédemment. Il est à noter que pour le matériel des gammes de tension A et B, c'est à dire pour les tensions supérieures à 1 kV et inférieures ou égales à 170 kV, l'essai traditionnel de 1 min. à fréquence industrielle sous la tension recommandée par la CEI réserve généralement une marge de sécurité convenable à l'égard des surtensions de manœuvres et temporaires. Les niveaux de tension de manœuvre peuvent être négligés à ces tensions d'exploitation, en accord avec la norme CEI 60071. Pour ces gammes de tension, des essais avec tiges plaques ont été menés et une distance minimale CEI définie. Les niveaux d'isolement externe correspondants et conformes à la norme CEI 60071-1 sont indiqués dans le tableau suivant pour chaque niveau de tension d'exploitation. Tension de tenue assignée normalisée de Tension Nominale courte durée à ( kV) fréquence industrielle ( kV eff.) 33 36 70 Tableau :Résumé des tensions d'isolement Tension la plus élevée pour le matériel (Um) ( kV) Tension de tenue assignée normalisée au choc de foudre ( kV) 170 5.5.6 Zone de pollution En conformité avec le tableau n°3 ci dessous de la norme internationale CEI 60071-2, compte tenu des niveaux de sévérité de la pollution de l'air retenus pour les zones du projet, les lignes minimales de fuite seront les suivantes : Section VI. Spécifications 289 Niveau de pollution Ligne de fuite (mm/ kV) Les ouvrages en zone de pollution III Fort 25 Les ouvrages en zone de pollution II Moyen 20 Situation des ouvrages Tableau 4: Lignes de fuite selon les régions du projet 5.5.7 Courants de court-circuit Les équipements des postes MT seront dimensionnés pour les valeurs symétriques de tenue et d’interruption aux courants de court-circuit triphasés précisées au tableau suivant. Tenue et interruption du courant de courtcircuit triphasé des équipements 33 12.5 kA Tableau :Valeurs symétriques de tenue et d’interruption des courants de court-circuit triphasé des équipements des postes MT Niveau de tension (kV) Les valeurs de tenue aux courants de court-circuit triphasés des équipements prévus dans les cellules MT à installer dans le poste d'évacuation (poste MT/MT) ou les postes de distribution (MT/BT) seront précisées dans les spécifications particulières. 5.5.8 Caractéristiques générales des sols L'Entrepreneur effectuera des essais de sol nécessaires à l'établissement des caractéristiques des sols qui lui permettront d'effectuer les calculs de la stabilité des massifs de fondation des bâtiments et des équipements des postes. L’Entrepreneur effectuera également des mesures de résistivité électrique du sol pour la réalisation des études électriques. 5.5.9 Régime du point neutre 5.5.9.1 Point neutre MT Les régimes de mise à la terre des points neutres sont donnés au tableau suivant : Niveau de tension (kV) Mise à la terre du Neutre 33 Directe ou à travers une impédance limitatrice Tableau : Régime neutre par échelon de tension Le réseau MT au BURKINA FASO est, d’une manière générale, développé par système triphasé. La mise à la terre du neutre MT au niveau du poste source HT/MT par une impédance limitatrice (résistance ou réactance) est préférable à la mise à la terre directe car l’amplitude du courant de défaut est connue. 290 Section VI. Spécifications Dans le cas d’un couplage étoile côté MT du transformateur HT/MT, il s’agit d’une résistance de point neutre et dans le cas d’un couplage triangle côté MT du transformateur HT/MT, il s’agit d’une réactance ou « bobine de point neutre » avec une résistance de neutre pour les réseaux MT 33 kV. Sur les réseaux aériens de tension ne dépassant pas 36 kV, la résistance de neutre est choisie pour limiter le courant de neutre à une valeur de 300 A. Elle sera dimensionnée pour tenir cette valeur de courant de défaut pendant une durée maximum de 5 secondes. Sur les réseaux de distribution MT souterrains, on fixe la valeur de la résistance de neutre pour limiter le courant de neutre à une valeur de 1000 A. Le niveau de courant de défaut sera coordonné avec les circuits de protection des différentes artères MT pour éviter des déclenchements intempestifs. 5.5.9.2 Point neutre BT Sur le réseau aérien La distribution BT est en 400 VAC /230 VAC à 4 fils (3 phases + neutre). Le neutre du réseau BT de distribution sera mis directement à la terre aux endroits suivants : au niveau du premier support BT adjacent le poste par l’intermédiaire d’une anode de terre (piquet de terre). Cette terre est généralement appelée terre de neutre type « B ». à partir de ce point de référence, tous les 200 ou 250 m le long de la ligne et à chaque support d’arrêt. Cette terre est généralement appelée terre de neutre type « C ». A l’intérieur du poste Le neutre BT des transformateurs auxiliaires sera mis directement à la terre. Section VI. Spécifications 291 5.6 Normes En matière de protection de l'environnement et de protection sociale, les normes de performance de la SFI et les lois et règlements en vigueur dans le pays devront être respectés. En cas de conflit, c’est le texte le plus contraignant qui s’appliquera. L’Entrepreneur soumettra avec son offre des certificats valables attestant que les fabricants et les sous-traitants proposés sont certifiés selon la norme ISO 9001 et la conformité RoHS. Les fabricants non-certifiés selon la norme ISO 9001 et non-certifiés en termes de Conformité avec la Directive RoHS ne seront pas acceptés. Sauf indication contraire dans les diverses sections des présentes Spécifications techniques pour les équipements, la conception, les matériaux, la fabrication et l'essai de tous les travaux au titre de ce Contrat seront conformes à la dernière révision ou édition des diverses normes spécifiées pour chaque section des équipements de la spécification. Standards et normes différents de ceux spécifiés Lorsque des exigences sont spécifiées en référence à une norme qui provient d’un pays, il n’est pas prévu de restreindre les exigences à cette norme spécifique et à ce pays. L’Entrepreneur pourra proposer à l’Ingénieur une autre norme équivalente à la norme prise en référence. Il devra soumettre la norme alternative proposée et fournir la preuve écrite que la norme alternative proposée est équivalente à tous égards à la norme de référence. L’Entrepreneur devra remettre à l’Ingénieur deux exemplaires de la norme et/ou réglementation alternative proposée dans la langue du contrat. Recommandations et normes principales Les prescriptions techniques et normes en vigueur pour l'étude, la réalisation et la réception des installations techniques et du génie civil des postes du présent projet sont les prescriptions et normes les plus récentes reconnues sur le plan international telles que la dernière recommandation de la C.E.I. (Commission Electrotechnique Internationale), EN (Normes Européennes), NF (Normes Françaises), VDE ou DIN (Normes Allemandes), IEEE (Standards de l’Institute of Electrical and Electronic Engineers), ASTM (Normes Américaines). Seules les recommandations à caractère général sont énumérées au tableau ci-dessous CEI 60051 Appareils de mesure électriques CEI 60060 Technique des essais à haute tension CEI 60068 Essais d’environnement CEI 60071 Coordination de l'isolement CEI 60085 Isolation électrique - Evaluation et désignation thermiques Conducteurs et câbles isolés au polychlorure de vinyle, de tension nominale au plus égale à 450/750 V CEI 60227 292 Section VI. Spécifications CEI 60255 Relais électriques CEI 60309 CEI 60439 Prises de courant pour usages industriels Guide de charge pour transformateurs de puissance immergés dans l’huile Installation électrique dans les bâtiments Huiles minérales isolantes dans les matériels électriques – Lignes directrices pour la maintenance et la surveillance Ensemble d'appareillage à basse tension CEI 60512 Connecteurs pour équipements électroniques CEI 60542 Guide d'application pour changeurs de prises en charge CEI 60598 Luminaires CEI 60794 CEI 60865 Câbles à fibres optiques Guide pour la sélection des isolateurs à haute tension à usage sous atmosphère polluée Courants de court-circuit – Calcul des effets CEI 60870 Matériels et systèmes de téléconduite CEI 60947 Appareillage basse tension CEI 61076 CEI 61755 Connecteurs pour équipements électroniques – Exigences de produit Câbles multiconducteurs à paires symétriques et quartes pour transmissions numériques Câbles coaxiaux de communication Systèmes de câblage – Systèmes de chemin de câbles et systèmes d’échelle à câbles Interfaces optiques avec connecteurs pour fibres optiques CEI 61850 Réseaux et systèmes de communication dans les postes CEI 62052 CEI 62219 Equipement de comptage de l'électricité (CA) ; prescriptions générales Equipement de comptage de l'électricité (CA) ; prescriptions particulières Conducteurs pour lignes électriques aériennes BS 7354 Design of high voltage open terminal stations CEI 60354 CEI 60364 CEI 60422 CEI 60815 CEI 61156 CEI 61196 CEI 61537 CEI 62053 Le calcul des charpentes en acier sera exécuté en concordance avec les règlements suivants : CECM (Convention Européenne de la Construction Métallique) EURONORM 25 « Aciers de construction d'usage général » Dans le présent document les dimensions des charpentes et des massifs éventuellement fournis ne le sont qu'à titre indicatif, la hauteur et le poids des appareils pouvant varier suivant les Entrepreneurs. Section VI. Spécifications 293 Les fondations standards et spéciales seront conçues pour résister aux efforts induits par les ouvrages. Les essais de sol, la conception des fondations, l’exécution des fouilles, l’élaboration du béton, la fabrication et la mise en place des embases, les aciers de renforcement du béton et le remblayage seront effectués conformément aux normes, standards et recommandations suivantes : Normes Européennes EN 1990 EN 1991 EN 1992 EN 1993 EN 1994 EN 1996 EN 1997 EN ISO 1461 Eurocode Basis of structural design Eurocode 1 Actions on structures Eurocode 2 design of concrete structures Eurocode 3 Design of steel structures Eurocode 4 Design of composite steel and concrete structures Eurocode 6 Design of masonry structures Eurocode 7 Geo technical Design La norme ISO 1461 spécifie les propriétés générales des revêtements et les méthodes d'essais relatives aux revêtements appliqués par galvanisation à chaud Normes de l’Institute of Electrical and Electronic Engineers (IEEE) IEEE 980 Guide for containment and control of oil spills in substations. Normes ASTM Liste des normes ASTM principales: ASTM C31 Making and curing concrete compression and flexural strength test specimens in the field ASTM C88 Method of test for soundness of Aggregates ASTM C94 Specifications for ready mixed concrete ASTM C143 Test for slump of Portland cement concrete ASTM C150 Specification for Portland cement ASTM C172 Sampling fresh concrete ASTM C173 Test for air content of freshly mixed concrete by the volumetric method ASTM C227 Test for potential alkali reactivity of cement Aggregate combinations ASTM C231 Test for air content of freshly mixed concrete by the pressure method ASTM C295 Practice for petrography examination of Aggregates for concrete CRSI Recommended practice for placing reinforcing bars CRSI Recommended practice for placing bar support NRMCA Concrete plant standards and truck mixer and agitator standards 294 Section VI. Spécifications Section VI. Spécifications 295 6 Exigences techniques générales des postes de livraisons et liaisons de raccordement au réseau électrique existant 6.1 Procédures de coordinations 6.1.1 Description générale des fournitures et des sevices 6.1.1.1 Activités de conception et construction Les activités de conception et construction suivantes doivent être incluses dans le prix de la soumission : Etudes telles qu’identifiées dans le présent document ; Frais de matériel et de personnel pour tous les essais et inspections, y compris ceux qui sont prescrits dans la législation ; Coûts matériels pour les inspections du site ; Conception détaillée de tout l’équipement fourni, y compris la coordination de l’interface ; Toute la documentation conforme à l’exécution ; Plan de contrôle de la qualité et plan de sécurité ; Documentation complète telle qu’indiquée dans les exigences du Maître de l’Ouvrage ; Manuels d’exploitation et de maintenance détaillés ; Travaux d’entretien pendant les phases de conception et de construction ; Locaux et installations de commodité pour les employés pendant les phases de conception et de construction ; Programme de maintenance pour tous les équipements du système ; Protection contre les incendies pendant l’approvisionnement et l’installation ; Formation du personnel d’exploitation et de maintenance de SONABEL sur tous les équipements fournis et installés par l’Entrepreneur. 6.1.1.2 Installations temporaires de chantier Généralités Sans porter préjudice au caractère général des diverses Clauses du Contrat et sauf pour les installations mentionnées ci-après, une attention particulière est accordée aux obligations de l’Entrepreneur de prendre ses dispositions pour la fourniture, la maintenance et l’ameublement des campements d’ouvriers, des résidences de son personnel, des bureaux, des ateliers, des magasins et des locaux de stockage et pour la surveillance et le gardiennage de ces locaux. Zone de stockage, Entrepôt et Atelier 296 Section VI. Spécifications L’Entrepreneur a pour responsabilité de trouver à ses propres frais toute zone couverte de dimensions adéquates à proximité du Chantier, qui sera utilisée comme zone de travail et de stockage. L’Entrepreneur prendra en charge les frais pour les clôtures, le défrichage, le nivellement, les fondations et ouvrages de surface nécessaires pour les abris, entrepôts, zones couvertes, ateliers, l’alimentation en électricité et en eau et l’infrastructure et les frais de communications, la sécurité de l'équipement et des matériaux du site , etc., en fonction de ce qui sera nécessaire pour satisfaire les exigences de son contrat. L’Entrepreneur fournira et entretiendra à ses frais toutes les clôtures, le défrichage, le nivellement, les fondations et ouvrages de surface nécessaires pour les abris, entrepôts, zones couvertes, ateliers, les installations et les réseaux divers nécessaires. L’Entrepreneur supportera à ses frais les risques d’interférence avec des tiers. L’Entrepreneur donnera au Maître de l’Ouvrage chaque fois que cela sera exigé tous les détails en rapport avec les installations sur le Chantier, comme stipulé dans les présentes. L’Entrepreneur doit soumettre l’emplacement des logements des travailleurs et des autres zones de travail (avant leur mise en place) à l’Ingénieur pour approbation. Il devra également produire et soumettre à l’Ingénieur les plans d’aménagement des installations de chantier (plans des installations avec indication des limites) et autre chantiers de construction. Hébergement du personnel L’Entrepreneur doit organiser l’hébergement pour son personnel expatrié et recruté localement pendant la période d’approvisionnement et d’installation. Tous les logements et les bâtiments, existants ou érigés, doivent être conformes à la réglementation locale en matière de construction, d’alimentation électrique, d’approvisionnement en eau, d’assainissement et d’autres exigences. Les campements de construction temporaires, le cas échéant, doivent être dotés d’installations sanitaires appropriées et d’autres installations nécessaires telles que définies par la législation nationale. Il sera nécessaire d’obtenir les autorisations nécessaires à leur exploitation. Tous les logements doivent être enlevés par l’Entrepreneur lorsqu’ils ne sont plus nécessaires. Après l’enlèvement des logements, le sol doit être laissé dans un état propre et ordonné. Les lieux doivent être remis en état. Avant son installation, l’Entrepreneur doit mener un audit sur le site de façon à identifier tout passif environnemental. Cet audit doit être détaillé dans un rapport circonstancié qui devra être validé par l’Ingénieur. Avant la remise du site, un second audit doit être réalisé et validé par l’ingénieur. Alimentation en eau L’Entrepreneur, eut égard aux conditions locales, fournira sur le chantier l’eau (potable ou non) en quantité suffisante, à usage du Personnel de l’Entrepreneur. Section VI. Spécifications 297 Les frais de pose d’un compteur d’eau temporaire pour comptabiliser la consommation des installations de l’Entrepreneur pendant la durée des travaux sont à la charge de l’Entrepreneur. Les frais de branchement de ses installations de chantier jusqu’à ce compteur sont également à la charge de l’Entrepreneur. Si le poste ne dispose pas encore d’une alimentation en eau, les frais de raccordement du poste au réseau de distribution public d’eau est à la charge de la SONABEL la limite d’interface étant située au niveau du compteur temporaire. L’Entrepreneur devra prendre en charge les frais de consommation d’eau de ses propres installations de chantier pendant toute la durée des travaux. Alimentation en électricité et éclairage L’Entrepreneur prendra ses dispositions pour alimenter en électricité de ses installations de chantier et prendra ses dispositions assurer un éclairage adéquat de ses installations et de lieux particuliers sur les chantiers. L’Entrepreneur prendra en charge les frais d’alimentation en électricité de ses installations de chantier pour toute la durée des travaux. Il couvrira lui-même les frais d’installation d’un compteur temporaire pour comptabiliser sa consommation pendant toute la durée des travaux. L’Entrepreneur doit se conformer aux clauses environnementales, sociales, de santé et sécurité du projet. En cas d’emploi de générateurs, ceux-ci seront suffisamment silencieux et situés de manière à maintenir le niveau de bruit près de la zone d’habitation ou des bureaux en dessous de 65 dB (A). L’alimentation électrique sera conforme à la norme en vigueur de 400/230 V CA et 50 Hz. L’Entrepreneur fournira une armoire d’alimentation électrique (50 kVA) pour chacune des zones de stockage et chacun des ateliers, préparée par l’Entrepreneur en vertu du paragraphe cidessus de la présente Spécification. Le coût de l’installation et de la maintenance de l’alimentation électrique sera réparti sur les autres éléments du bordereau des prix. Installations sanitaires Comme les infrastructures d’hébergement, les sites de stockage ou toute autre surface nécessaire aux travaux devra être équipée d’installations sanitaires. Trousse de premier secours Prévoir une trousse de premier secours et une civière en cas d’accident du personnel de l’Entrepreneur pendant la durée des travaux. L’Entrepreneur doit à tout moment donner libre accès aux représentants autorisés du Gouvernement et de l'Ingénieur pour l'inspection des installations de premiers secours. En cas 298 Section VI. Spécifications d’apparition d’une maladie de nature épidémique, l’Entrepreneur se conformera aux règlements, ordonnances et obligations que le gouvernement, l’ingénieur ou les autorités médicales ou sanitaires locales pourront prendre et surmonter l'épidémie. Cantine L’Entrepreneur aménagera une cantine dont il sous-traitera le fonctionnement à un ou des professionnel (s) local (aux) dans le domaine. Téléphonie et communications L’Entrepreneur proposera un réseau efficace de communication entre les différentes zones de travail pendant la période de construction. L’Entrepreneur fournira des téléphones portables à son personnel pour son propre usage. Sinon, l’Entrepreneur fournira et maintiendra des émetteurs-récepteurs portatifs multicanaux avec batteries rechargeables et chargeurs. Le système choisi permettra une conversation bidirectionnelle claire entre les appareils sur toute la zone des travaux. Pour toute la durée des travaux, l’Entrepreneur prévoira une infrastructure de communications internet dans les bureaux de son personnel et dans la salle de réunion prévue sur le site principal des travaux de chaque lot, en fonction des besoins pour pouvoir remplir les exigences de son contrat. Bureaux et salles de réunion sur chantier L’Entrepreneur doit fournir à son personnel les bâtiments nécessaires pour les bureaux du personnel du chantier pendant la période d’approvisionnement et d’installation. Leur coût est inclus dans le prix du contrat. Pour les besoins du personnel de l’Ingénieur et du Maître de l’Ouvrage, l’Entrepreneur fournira les bureaux suivants : 1 bureau pour l'Entrepreneur, 1 Bureau pour le maître d'Ouvrage, 1 salle de réunion dimensionnée pour 15 personnes Composition des bureaux: 1 Bureau, 1 chaises bureau, 4 chaises visiteur, 1 Armoire. Composition de la salle de réunion: 1 ensemble de tables permettant d'accueillir 15 personnes, 15 chaises, 1 armoire, 1 tableau pour écriture avec marqueur effaçables, Section VI. Spécifications 299 1 rétroprojecteur, 1 écran de projection. Composition des parties communes Vestiaires équipés, 5 chaises, lavabo, WC, Réfrégirateur, Fontaine d'eau potable réfrigérante. Equipements de levage et de transport autour du Chantier L’Entrepreneur fournira tous les équipements de levage, manutention et transport dont elle pourra avoir besoin à son entrepôt, sur les zones de stockage et de dépôt ou ailleurs sur le Chantier. Assainissement L’Entrepreneur, sous réserve de l’approbation de l’Ingénieur, concevra, construira, exploitera et maintiendra pendant la Période de Construction des réseaux d’assainissement comprenant la collecte, le traitement et l’évacuation pour ses installations. Des installations sanitaires temporaires ou mobiles seront également prévues sur les chantiers de construction, à raison d’une toilette pour 30 ouvriers minimum. La gestion des déchets des installations sanitaires devra être prévue et intégrée dans le plan d’assainissement du chantier. Le réseau d’assainissement créé par l’Entrepreneur pour ses locaux sera remis au Maître de l’Ouvrage à la fin des Travaux. Tous les autres locaux sanitaires temporaires seront retirés, selon une procédure de démantèlement qui sera préparée par l’Entrepreneur et acceptée par l’Ingénieur afin de prévenir tout risque de contamination. Transport du personnel de l’Entrepreneur et acheminement des matériaux sur site L’Entrepreneur doit fournir à ses frais tous les moyens de transport nécessaires pour son personnel et les matériaux approvisionnés sur chantier. Le transport doit être effectué de façon à respecter les exigences de la SFI. Panneaux d’identification du Projet L’Entrepreneur doit prendre les dispositions nécessaires pour installer des panneaux d’Identification du Projet avec les logos de la SONABEL, l'AFD, BAD, du Maître de l’Ouvrage tels que définis dans les annexes des présents documents du Dossier d’Appel d’Offres. 6.1.1.3 Documentation Général Toutes les informations, la documentation, les calculs, les dessins, les échéanciers, etc., doivent être soumis dans les périodes ou aux dates requises pour garantir une gestion efficace du Projet et éviter les retards. L’Entrepreneur est responsable de soumettre toute la documentation, conformément à un programme qu’il doit préparer. Le délai d’approbation des documents 300 Section VI. Spécifications soumis par l’Entrepreneur pour approbation par l’Ingénieur est fixé par les conditions EPC. La qualité des documents soumis doit être conforme à une pratique internationale acceptable pour permettre une procédure de vérification rapide. Les documents ne répondant pas à ces exigences seront retournés au fournisseur sans commentaires pour amélioration et resoumissions. Les types de documents suivants sont généralement pris en considération pour le projet : Correspondance (lettres, fax et courriels) ; Dessins et diagrammes (conception, fabrication, détails, versions préliminaires, construction, conformes à l’exécution) ; Dossier d’approbation pour les équipements principaux et clés et spécifications fonctionnelles détaillées des logiciels ; Notes de calcul de conception, fiches techniques ; Résultats d’essais en usine ; Résultats d’essais sur le site ; Programmes d’essais ; Programme de formation ; Rapports, procès-verbaux des réunions ; Manuels et instructions d’utilisation et de maintenance ; Rapports d’avancement mensuels et trimestriels Rapports d’inspection et essais Echéanciers Plan de gestion environnementale et sociale Plan de gestion santé sécurité Plan de gestion des déchets Plan d’engagement des parties prenantes Plan de communication Etc. Il est de la plus haute importance que tous les documents soient échangés entre l’Entrepreneur et l’Ingénieur de manière organisée et en stricte conformité avec ces procédures et les Documents contractuels. Toute la documentation remise en format électronique sera réalisée avec des logiciels compatibles avec les logiciels de la suite Microsoft Office en dernière version disponible (suite comprenant les logiciels MS Excel, MS Word, MS Power Point, MS Project) ainsi que les logiciels d’usage standard tels que Autocad, Acrobat, etc. Sur demande, tous les documents doivent être remis par l’Entrepreneur à l’Ingénieur sous forme électronique dans le format où le document a été préparé. L’Entrepreneur sera également contraint d’utiliser la plateforme pour la production de certains rapports, déclaration planification et autre divulgation d’informations qui seront ainsi rendus disponibles en temps réel à une partie des parties prenantes. Etapes de conception détaillée et d’approvisionnement L’Entrepreneur doit préparer et soumettre pour approbation des spécifications détaillées, des dessins, des documents, des notes de calcul, des diagrammes, des graphiques, des courbes et toute information nécessaire pour vérifier que les produits qu’il a l’intention de fournir satisfont à tous les égards aux exigences du Contrat. Section VI. Spécifications 301 Tous les documents soumis à l’approbation doivent être sous format numérique. Les documents requis pour la conception, la construction, l’installation, le paramétrage, l’exploitation et la maintenance de l’ensemble du système doivent être soumis par l’Entrepreneur en temps utile afin de permettre l’approvisionnement et l’installation de tout le système en conformité avec l’échéancier convenu. L’Entrepreneur doit soumettre des dessins, des documents et toute information nécessaire pour vérifier que les produits qu’il a l’intention de fournir satisfont à tous les égards aux exigences du Contrat. Ils doivent être soumis dans le délai spécifié, dans les semaines qui suivent l’attribution du Contrat. Les détails doivent être convenus conformément à la procédure d’approbation pour les dessins et les documents ci-dessus. Identification sur les dessins et documents L’Entrepreneur doit utiliser l’identification de l’installation et de l’équipement et le système de numérotation du Maître de l’Ouvrage. Un système WBS « Working Breakdown Structure » sera retenu pour l’identification de l’équipement. Le plan de numérotation de l’ensemble des documents transmis (correspondances et documents techniques) est unique et permettra : Identification des documents sans confusion, Recherche de documents sans perte d’information ou erreur, Mise à jour, suivi des modifications et des versions, Délais d’action raccourcis, Suivi simplifié des documents en attente de traitement. Un exemple de structure de numérotation des documents de type « WBS » est donné au tableau ci-dessous. Numéro “WBS” Description 0000 1000 1010 1020 1030 1100 2000 2010 2020 2030 2100 2200 2400 3300 Projet général Architecture Rapports Etudes Notes de calculs Bâtiments Travaux de génie civil Rapports Etudes Notes de Calculs Location des sites, topographie and voies d’accès Travaux de terrassement et de drainage Fondations bâtiments Ligne MT 302 Section VI. Spécifications Numéro “WBS” Description 3900 4000 4010 4020 4030 4300 4400 4500 4600 4700 4800 4900 5000 5010 5020 5030 5100 5200 5900 Equipements pour les structures Travaux électromécaniques Rapports Etudes Notes de calculs Services auxiliaires AC Services auxiliaires DC Boîtes de junction, Materiaux de pose de câbles Bus works and insulators Mise à la terre Cables MT et accessoiress Instruments et appareils pour équipements électromécaniques Controle-commande & Protections Rapports Etudes Notes de Calculs Tableaux de Controle-commande & Protection Cables de Contrôle-commande Instruments et appareils pour équipements de contrôle-commande et Protection 6000 Télécommunications 6010 Rapports 6020 Etudes 6030 Notes de Calculs 6100 PLC 6200 SCADA 6300 Micro onde 6400 GSM 6500 Perturbographe 6600 Système téléphonique 6700 Fibre Optique 6900 Instruments et appareils pour la télécommunication 7000 Travaux mécaniques 7010 Rapports 7020 Etudes 7030 Notes de calculs 7100 HVAC des bâtiments 7900 Instruments et appareils pour Equipement mécaniques 8000 Autre 9000 Autre Tableau :Exemple de structure de numérotation de type « WBS » Les documents requis pour la conception, la fourniture, l’installation, l’exploitation et la maintenance de l’ensemble du système doivent être soumis par l’Entrepreneur en temps utile afin que le système puisse être installé comme un tout en conformité avec l’échéancier convenu. L’Entrepreneur doit distribuer les documents approuvés par l’Ingénieur dans le délai indiqué dans les paragraphes suivants, selon le nombre prévu par le Contrat. Section VI. Spécifications 303 Chacun de ces livrables comprend des textes pertinents, des calculs, des données techniques, des dessins, etc. Tous ces documents de conception technique doivent être soumis à l’Ingénieur pour approbation. Après la signature du Contrat, l’Entrepreneur doit préparer des documents techniques pour la fabrication du matériel et les soumettre à l’approbation de l’Ingénieur. Tout travail de fabrication effectué avant cette approbation sera aux risques et périls de l’Entrepreneur. Les essais de réception en usine seront effectués sur la base de ces documents et des programmes d’essais. Après la signature du Contrat, l’Entrepreneur doit préparer des documents techniques sur la base desquels l’installation sera construite et les soumettre pour approbation à l’Ingénieur. Ce n’est qu’après avoir reçu l’approbation de ces documents que le début de l’installation sera autorisé. Sur la base de ces documents et des programmes d’essai remis, l’inspection technique, la préparation aux tests d’achèvement et les essais d’achèvements seront exécutés et les travaux seront réceptionnés sur délivrance du certificat de réception lorsque les travaux auront été achevés conformément au Contrat. Réception et tests d’achèvement Dessins et documents conformes à l’exécution Les documents du travail tel que complété, les documents dits << conformes à l’exécution >>, doivent être préparés par l’Entrepreneur et transmis à l’Ingénieur pour revue. La documentation conforme à l’exécution doit représenter l’état final des installations et doit inclure tous les changements, les corrections et les modifications après la mise en service et la mise sous tension. Après leur approbation, ces documents doivent être retournés à l’Entrepreneur pour distribution au Maître de l’Ouvrage selon les quantités requises. Ces documents doivent être suffisamment détaillés pour permettre au Maître de l’Ouvrage de maintenir, démonter, réassembler et ajuster toutes les parties du travail. Les dossiers et les dessins doivent inclure des dessins de tous les équipements, le câblage, etc., tels qu’ils ont été finalement installés et approuvés par l’Ingénieur ; les diagrammes, les graphiques, les plans, les listes, les manuels (dont une table des matières détaillée) et toutes les installations nécessaires telles que les pièces de rechange, les instructions d’utilisation, etc. Ces documents doivent être fournis dans le format électronique convenu avec l’Ingénieur. L’Entrepreneur accepte et incorpore le système de numérotation du Maître de l’Ouvrage ou convenu entre les différentes parties au démarrage du projet dans les documents << conformes à l’exécution >>, sans frais supplémentaires. Tous les documents << conformes à l’exécution >> comprennent au moins : Schémas unifilaires ; 304 Section VI. Spécifications Schémas d’encombrement ; Schémas d’aménagement ; Diagrammes du câblage et des connexions ; Schéma fonctionnel et diagramme schématique ; Fichiers de configuration des logiciels ; Dernière version du logiciel et du micrologiciel ; Base de données ; Calculs ; Fiches techniques ; Listes des câbles ; Rapports d’essais ; Instructions d’exploitation et de maintenance ; Tout autre dessin pertinent demandé par l’Ingénieur ; Tous les documents mis à jour avec les modifications apportées sur le site jusqu’à la réception des travaux. Plan de gestion environnementale et sociale ; Plan de santé sécurité ; Plan de gestion des déchets ; Plan de gestion des parties prenantes. Pour les extensions ou les modifications dans les sous-stations, les documents conformes à l’exécution doivent inclure également l’équipement électrique existant d’origine et les pièces de construction existantes d’origine. En plus des copies papier, l’Entrepreneur doit soumettre chaque document conforme à l’exécution au format MS Office et les dessins dans un format de fichier AutoCAD ou un format compatible, enregistrés sur un flash disque. Les documents "conformes à l’exécution" (dessins, rapports d’essais, instructions d’exploitation et de maintenance) doivent être présentés de manière ordonnée (dans des dossiers, avec la table des matières à l’arrière et à l’intérieur, et répertoriés) et sous réserve de l’approbation de l’Ingénieur. Tous les documents et dessins finaux doivent être en langue française. Préparation et soumission des documents Les documents provenant de l’Entrepreneur ou d’un sous-traitant doivent satisfaire à toutes les exigences et normes spécifiées. Avant d’envoyer des documents pour approbation, l’Entrepreneur s’assurera que ces documents soient conformes aux exigences et aux spécifications techniques. Les documents seront soumis à l’Ingénieur pour approbation selon la séquence prévue dans le registre des livrables et en respectant les échéances prévues dans ce même registre des livrables. L’Entrepreneur veillera également à ce que les documents soient présentés dans les délais précisés par le contrat pour permettre d’effectuer des modifications et la resoumettre pour Section VI. Spécifications 305 approbation sans causer de retard dans le programme de livraison et d’installation ou dans les dates d’achèvement garanties des travaux. L’Entrepreneur doit soumettre pour approbation un registre des livrables avec échéancier énumérant, par chantier, la liste des livrables à remettre avec la date de présentation estimée pour chaque livrable. Cet échéancier doit être mis à jour chaque fois que cela est nécessaire jusqu’à la fin des travaux, au moins à chaque trimestre. Tous les documents préparés ou fournis par l’Entrepreneur doivent être marqués avec le titre du travail. Ils doivent être certifiés par l’Entrepreneur et le sous-traitant/sous-Entrepreneur, respectivement, et être transmis à l’Ingénieur. Chaque transmission de document doit être accompagnée d’une fiche de transmission de documents donnant leur titre et leur numéro. A intervalles mensuels, ou selon les modalités convenues autrement (le cas échéant, tout document et document de conception envoyé pour approbation), l’Entrepreneur doit présenter des copies de ses registres complets de documents ainsi que l’échéancier mis à jour tel que mentionné ci-dessus et les dernières fiches de transmission. Ces registres doivent indiquer clairement l’état actuel de chaque document et document de conception, c’est-à-dire : à titre d’information seulement, pour approbation, resoumission pour approbation, approuvé ou conforme à l’exécution. Les documents modifiés doivent indiquer la partie révisée et une date de révision. La nature de la modification doit être clairement indiquée, peu importe si elle a déjà été approuvée, approuvée sur condition, révisée ou non approuvée. Tous les documents doivent porter les références des contrats et les en-têtes approuvés, comme convenu avec l’Ingénieur. Les informations suivantes doivent au moins être présentes dans l’en-tête : Nom de l’Entrepreneur ; Nom du Sous-traitant, le cas échéant ; Nom du Maître de l’Ouvrage ; Nom de l’Ingénieur ; Nom du Projet ; Brève description du contenu des dessins ; Numéro de dessin et de révision ; Date initiale et dates de révision ; Echelle et barre d’échelle (le cas échéant) ; Espace pour le numéro de dessin du Maître de l’Ouvrage. Tous les dessins et autres documents présentés par l’Entrepreneur seront dans l’un des formats standards définis par la norme internationale ISO 216 306 Section VI. Spécifications Dimensions du dessin découpé (mm) Format A0 A1 A2 1189 x 841 841 x 594 594 x 420 A3 A4 420 x 297 297 x 210 Tableau 9 :Formats de papier selon la norme ISO 216 Tous les formats ci-dessus doivent être pliés à la taille A4 avec une marge pour la reliure. Les échelles suivantes doivent être utilisées : Pour les réductions : Pour les agrandissements : 1 : 2,5 ; 1 : 5 ; 1 : 10 ; 1 : 20 ; 1 : 50 ; 1 : 100 1 : 200 ; 1 : 500 ; 1 : 1000 ; 1 : 2000 ; 1 : 2500 2 : 1 ; 5 : 1 ; 10 : 1. En plus des tailles mentionnées ci-dessus, les formats étendus horizontalement sont autorisés, par exemple pour les schémas de circuit ou de câblage et les tracés d’itinéraire. Ceux-ci doivent avoir les dimensions suivantes : Hauteur : Longueur : 297 mm un multiple de 210 mm La qualité des dessins originaux, des imprimés principaux et de toutes les autres copies, indépendamment de la méthode par laquelle ils ont été produits, doit être telle qu’aucun dommage quelconque, comme une illisibilité partielle ou complète, ne puisse résulter des conditions climatiques extrêmes. Pour les dessins, une qualité de papier ne pesant pas plus de 80 g par mètre carré doit être utilisée du début à la fin. Les symboles logiques et graphiques ainsi que les abréviations utilisées dans les dessins doivent être relevés dans une légende. Les abréviations doivent être décrites au long. Les dessins publiés pour la construction doivent contenir toutes les informations nécessaires à l’exécution des travaux. Les dessins doivent être à l’échelle et entièrement détaillés avec la taille maximale de ISO 216 A0 (841 mm x 1189 mm). Les dimensions importantes doivent être données et le matériau dans lequel chaque partie sera construite doit être indiqué. Les dessins doivent être des lignes noires sur fond blanc avec des révisions clairement marquées. Les dessins doivent porter les références des Contrats et les entêtes approuvées, comme convenu avec l’Ingénieur. Section VI. Spécifications 307 Les dessins du présent Contrat doivent être préparés en français et dans les unités du système international (SI). Les documents approuvés ne doivent pas être modifiés sans l’autorisation écrite de l’Ingénieur. L’Entrepreneur demeure responsable de toute divergence, erreur ou omission dans les documents et autres détails qu’il a fournis, que ces documents et détails aient été approuvés par l’Ingénieur ou non. Lorsque de telles erreurs ou omissions seront découvertes plus tard, l’Entrepreneur sera tenu d’y remédier à ses frais, indépendamment de l’approbation de l’Ingénieur. Si, au cours de la période contractuelle, l’Entrepreneur est tenu d’augmenter l’ampleur des travaux, etc. par rapport à ce qui était indiqué sur les dessins de sa soumission pour tenir compte de l’arrangement finalement approuvé des travaux prévus dans le Contrat (en tenant dûment compte de l’accès, du dépôt, de la maintenance, etc.), ces augmentations seront réputées incluses dans la portée du Contrat. Le Maître de l’Ouvrage pourra à tout moment raisonnable inspecter dans les bureaux de chantier de l’Entrepreneur tous les documents de toute partie des travaux. Sur demande, l’Entrepreneur doit soumettre des calculs de conception et des dessins d’atelier. A l’intérieur des délais indiqués ci-dessous, l’Entrepreneur doit fournir les dessins indiquant la manière dont l’équipement doit être assemblé. Sauf accord contraire, ils doivent contenir toutes les informations relatives uniquement aux travaux, nécessaires à la préparation des travaux appropriés, pour fournir un accès approprié au site, à tout l’équipement nécessaire à l’endroit sur lequel on doit l’ériger, pour effectuer toutes les connexions nécessaires (que ces raccordements doivent être effectués par l’Entrepreneur en vertu du Contrat ou non). Les frais résultants d’une erreur, d’une omission ou d’un retard dans la livraison des documents et des informations nécessaires sont à la charge de l’Entrepreneur. Dès que les ouvrages de génie civil divers ou toute pièce correspondante seront correctement construits ou installés ou testés, l’Entrepreneur s’assurera que les plans approuvés sont annotés pour montrer les conditions telles qu’installées et construites. Un exemplaire de ces plans annotés sera déposé par l’Entrepreneur au bureau du Maître de l'Ouvrage, à la disposition du personnel d’exploitation, une copie électronique de ces plans sera aussi requise. L’Entrepreneur remettra également à l’Ingénieur tous les plans « tels que construits ». Général Toutes les informations et documents, y compris également les calculs, les dessins, les spécifications techniques détaillées, etc., doivent être soumis dans les périodes ou aux dates requises pour garantir une gestion efficace du Projet et éviter les retards. La séquence de soumission doit être telle que des informations sont disponibles dans les délais prescrits pour l’approbation/l’examen de chaque document lorsqu’il est reçu. La qualité des documents présentés doit être conforme à une pratique internationale acceptable pour permettre une 308 Section VI. Spécifications procédure de vérification rapide. Les documents ne répondant pas à ces exigences seront retournés au fournisseur sans commentaires pour leur amélioration et leur resoumission. Tout travail de fabrication effectué avant cette approbation sera aux risques et à la charge de l’Entrepreneur. Si l’Ingénieur omet d’approuver ou de commenter les documents présentés par l’Entrepreneur au cours de la période ci-dessus, l’Entrepreneur peut procéder à la fabrication, après que cette période se soit écoulée depuis la date de l’acceptation ou de la signature de la fiche de transmission par l’Ingénieur. L’Entrepreneur est responsable de toute divergence, erreur, faute, omission ou lacune dans les documents ou les matériaux et équipements fournis par lui par la suite, que ces documents aient été approuvés ou non. La feuille de transmission de chaque document envoyé pour lequel aucune approbation n’est requise doit être clairement marquée << pour information seulement >>. Toutefois, l’Ingénieur peut décider de traiter le document tel qu’il est envoyé pour approbation s’il le juge nécessaire. La fiche de transmission de chaque document envoyé pour approbation doit être clairement marquée "pour approbation". Toutefois, l’Ingénieur peut décider de marquer le document comme étant " non sujet à approbation" s’il le juge nécessaire. L’Entrepreneur ne doit en aucun cas distribuer de document sans l’une des marques mentionnées ci-dessus ou la marque "Approuvé". Les documents distribués sans l’une de ces marques pourraient être considérés comme inexistants. L’Ingénieur se réserve le droit de demander à l’Entrepreneur de soumettre des copies supplémentaires des dessins et d’autres documents pour approbation. Si l’Ingénieur est satisfait du dessin, une copie sera retournée à l’Entrepreneur, estampillée et approuvée. Si l’Ingénieur n’est pas satisfait du dessin ou des documents, un exemplaire estampillé "Non approuvé" sera retourné à l’Entrepreneur avec des commentaires et le dessin devra être modifié et présenté à nouveau pour approbation. Le Maître de l’Ouvrage doit recevoir les détails des commentaires envoyés à l’Entrepreneur. Lors de la soumission des dessins ou autres documents pour approbation, y compris tout dessin ou document préparé par un sous-traitant, l’Entrepreneur doit certifier dans chaque cas qu’il a examiné ces dessins et qu’ils répondent aux exigences du Contrat. Aux fins de la présente clause, le terme << dessin >> comprend des diagrammes, des échéanciers, des courbes de performance, etc. L’approbation d’un dessin ou d’un document par l’Ingénieur signifie que : Les schémas d’agencement et de disposition en général et les diagrammes-clés ont été examinés et semblent être conformes aux notions de conception de base du projet et satisfont aux exigences des spécifications ; Section VI. Spécifications 309 D’autres dessins de l’usine et des équipements ont été examinés en fonction de la compatibilité des éléments et de l’équipement avec les spécifications et conformément aux interconnexions avec d’autres éléments, d’autres équipements ou systèmes ; Toute approbation donnée par l’Ingénieur ne dégage pas l’Entrepreneur de sa responsabilité en vertu du Contrat. Normalement, l‘Ingénieur n’aura pas besoin de recevoir des copies des plans de fabrication détaillés ou des calculs, mais l’Entrepreneur doit les mettre à la disposition de l’Ingénieur si celui-ci le demande. Avant la présentation d’un dessin ou d’un document, l’Entrepreneur est tenu de présenter un registre détaillé comprenant tous les dessins et les documents qu’il produira. Sur la base de cette liste, l’Ingénieur décidera quels dessins ou documents doivent être soumis pour approbation, pour information ou autre. Tout dessin ou document présenté à titre d’information ne sera pas marqué "Approuvé" , mais plutôt "Vu par l’Ingénieur". Sur réception de l’approbation par l’Ingénieur, l’Entrepreneur doit faire en sorte que la colonne de révision des dessins soit marquée "Approuvé par l’Ingénieur, la (date)" et réviser la lettre ou le numéro d’émission. L’Entrepreneur veillera à ce que les dessins, les calculs, les conceptions, etc. transmis pour approbation soient transmis à l’Ingénieur dans un délai suffisant pour donner assez de temps à l’examen de ces documents. L’Entrepreneur doit également veiller à ce que les dessins soient soumis suffisamment tôt avant la date requise pour approbation afin de permettre d’effectuer des modifications et de les soumettre à nouveau pour approbation sans retarder l’exécution du programme ou les dates d’achèvement garanties des travaux. Si, au cours de la période contractuelle, l’Entrepreneur est tenu d’augmenter l’ampleur des travaux, etc. par rapport à ce qui était indiqué sur les dessins de sa Soumission pour tenir compte de l’arrangement finalement approuvé des travaux prévus dans le Contrat (en tenant dûment compte de l’accès, du dépôt, de la maintenance, etc.), ces augmentations seront réputées incluses dans la portée du Contrat. Etapes d’approbation des dessins Les premiers dessins qui doivent être présentés par l’Entrepreneur pour l’approbation de l’Ingénieur sont les schémas d’aménagement du site, les schémas unifilaires, les schémas d’aménagement général et les dessins de l’équipement principal. Ces dessins généraux doivent également contenir les parties non réhabilitées des usines et des installations. 310 Section VI. Spécifications Après avoir obtenu l’approbation de l’Ingénieur, la conception détaillée des spécialités individuelles (mécanique, électrique, civile, contrôle-commande, protections, télécommunications, etc.) peut être terminée et présentée pour information. Catégories d’approbation En ce qui concerne les documents présentés pour approbation par l’Entrepreneur et examinés par l’Ingénieur, ce dernier informera l’Entrepreneur des résultats de l’examen en renvoyant une copie du document marqué par un tampon avec l’une des catégories suivantes : "Approuvé" — AP ; "Approuvé avec commentaires" — AC ; "Non approuvé" — NA ; "Vu par l’Ingénieur" — SPM. La notification "Approuvé" autorise l’Entrepreneur à débuter ou à procéder à la fabrication ou à la construction conformément à ses obligations contractuelles. Dans ce cas, il doit distribuer le document concerné sans délai avec le tampon "POUR CONSTRUCTION". Si un tel document est modifié pour quelque raison que ce soit, il est entendu que la notification préalable de l’Ingénieur est automatiquement nulle et non avenue. L’Entrepreneur est donc obligé d’informer immédiatement l’Ingénieur de l’existence de cette nouvelle modification, de supprimer le statut "Approuvé par l’Ingénieur, le... " de l’original et ce document doit être soumis de nouveau à la procédure susmentionnée. La notification "Approuvé avec commentaires" autorise l’Entrepreneur à débuter ou à procéder à la fabrication et à la construction conformément à ses obligations contractuelles, sous réserve que toutes les corrections constatées sur le document aient été effectuées et incorporées dans le document et après s’être assuré encore une fois que le travail et l’équipement à ce stade sont entièrement conformes aux exigences du Maître de l’Ouvrage. Après avoir effectué les corrections, le document doit être présenté de nouveau à l’Ingénieur pour approbation, en indiquant clairement les raisons et les détails de la révision. La notification "Non approuvé" indique que le document doit être révisé et soumis à nouveau pour approbation avant de procéder à la fabrication. Les notifications "Approuvé", "Approuvé avec commentaires" ou "Non approuvé" doivent toutefois être comprises comme résultant uniquement de contrôles d’échantillons. Au cours de l’étape préliminaire de son travail de conception, l’Entrepreneur peut présenter des documents à l’Ingénieur une fois à titre d’information et examen général, en prévision d’éventuelles réunions de conception. Plus tard, lorsque la qualité, l’intégralité et la conformité avec les documents contractuels ont atteint un niveau satisfaisant, l’Entrepreneur doit présenter ces documents pour approbation. Chacun de ces documents sera examiné et vérifié par l’Ingénieur jusqu’à deux fois afin d’atteindre l’état "Approuvé" (voir ci-dessus). Section VI. Spécifications 311 Avant de commencer tout travail, l’Entrepreneur doit avoir en main des copies des documents pertinents approuvés et doit fournir le nombre de copies requis à l’Ingénieur sur le site une semaine avant le début du travail concerné. L’Ingénieur peut ordonner l’interruption de l’exécution de tout travail pour lequel l’Entrepreneur ne peut pas présenter de documents approuvés sur le site. Une telle interruption ne dégage pas l’Entrepreneur de l’exécution de ses obligations contractuelles et ne doit pas servir d’argument pour demander une prolongation du temps de construction Présentation pour approbation Tous les documents présentés pour approbation doivent être accompagnés d’une Fiche de Transmission de Documents (DTS). Le numéro de la fiche de transmission de document et la date de présentation doivent être indiqués sur chaque copie du document envoyé pour approbation. L’état c.-à-d. : L’Ingénieur apposera le tampon "Approuvé", "Non approuvé", "Approuvé avec commentaires", "Vu par le" sur la page couverture des documents. La fiches de transmission DTS doit inclure ce qui suit : Distribution du document : date d’émission ; date de réception (non obligatoire) ; références internes de l’auteur ; signatures et étampe de l’auteur ; titre des documents ; numérotation des documents selon la procédure convenue, avec un numéro de version spécifique bien indiqué ; But du document : pour information (FI), pour approbation (FA) de l’Ingénieur, pour les documents retournés après approbation de l’Ingénieur (RET) ; état d’approbation (la partie variable doit être mise à jour par l’Ingénieur) comme décrit dans les Catégories d’Approbation ; Date de la décision de l’Ingénieur concernant l’état ; Signatures et tampons de l’Ingénieur autorisé ; Commentaires et remarques. Des copies des DTS signées seront envoyées à l’Entrepreneur. L’Entrepreneur doit fournir et présenter sans frais toute copie supplémentaire à l’Ingénieur s’il en fait la demande, dans la mesure du raisonnable. Documentation photo Dès que le travail commence sur le site, l’Entrepreneur doit fournir des photographies numériques couleur des travaux. L’Ingénieur se réserve le droit de choisir les endroits à partir desquels les photographies doivent être prises. Jusqu’à 30 photographies par mois doivent être 312 Section VI. Spécifications fournies en version électronique (flash disque) et imprimée. Chaque photo doit être accompagnée d’une description, d’un numéro de série et de la date à laquelle elle a été prise. L’Entrepreneur doit également fournir d’autres photographies des travaux pour enregistrer ou illustrer des événements spécifiques de temps à autre, selon la demande de l’Ingénieur. 6.1.1.4 Correspondance Généralités Toute correspondance adressée à l’Ingénieur doit être écrite en langue française. Toute correspondance doit être numérotée conformément à une procédure à convenir avec l’Ingénieur. Toute la correspondance doit être adressée à l’Ingénieur. Toute la correspondance doit être préparée et codifiée conformément à la procédure qui sera décrite par l’Ingénieur et selon ses instructions. En plus des exigences des Conditions du Contrat, toutes les réunions et discussions avec l’Ingénieur doivent se tenir en français. Toute la correspondance doit porter la date de délivrance selon le format jj.mm.aaaa. Les lettres et les documents doivent être d’une qualité qui permette une photocopie facile et dans un format A4. Aux fins de classification, tout type de correspondance traitant d’un mélange de matières diverses n’est pas autorisé. Des documents distincts doivent être préparés pour chaque sujet technique ou commercial majeur afin d’accélérer la distribution aux différents ingénieurs de discipline. Toutes les correspondances doivent être préparées, codifiées et numérotées conformément à la procédure suivante : Projet/ Expéditeur/Destinataire Numéro consécutif L’Entrepreneur devra constituer un service de contrôle des documents compris dans ses prestations. Des lettres fax doivent normalement être utilisés pour toute correspondance. La transmission de toute correspondance se fera via le système de bibliothèque numérique Sharepoint. Les documents ou dessins pour approbation doivent également être soumis par lettre. Section VI. Spécifications 313 Le courrier électronique peut être utilisé dans des cas exceptionnels pour accélérer la procédure en joignant des documents au message. Le message ne doit pas contenir d’informations additionnelles. Un document envoyé par courrier électronique ne sera considéré comme valide qu’après la soumission de la lettre ou du document original ou encore par une confirmation dans un message spécifique retourné. Un système de classification des documents (pour tous les documents qui ne sont pas de la correspondance comme les dessins, les rapports, etc.) doit être utilisé. L’objectif est d’identifier par un numéro chaque document et chaque dessin d’un projet, ce qui donne des informations complètes sur le contenu du document et en facilite la référence, le classement et le suivi. L’Entrepreneur doit proposer son système de classification, en respectant les normes d’assurance qualité (ISO 9001), sous réserve de l’approbation de l’Ingénieur. 6.1.2 Contrôle et rapports du projet L’envergure des services de contrôle du Projet que l’Entrepreneur doit effectuer inclut, sans s’y limiter, les fonctions décrites dans les rubriques principales suivantes : Préparation des procédures de contrôle du projet ; Planification et échéanciers du Projet ; Structure de répartition des travaux du Projet ; Mesure d’avancement du Projet ; Certificat de progrès et facturation ; Rapports d’étape ; Rapports sur l’hygiène, la sécurité et l’environnement ; Plan de gestion environnementale. L’Entrepreneur doit, dans la mesure du possible, se servir au maximum des systèmes informatiques pour les services de contrôle de projet énumérés ci-dessus. Ces systèmes doivent être en mesure d’établir une interface électronique entre les bureaux de l’Entrepreneur, les emplacements des chantiers et l’Ingénieur. Les exigences et les systèmes des services de contrôle de l’Entrepreneur décrits ci-après sont fournis pour l’orientation et l’établissement des exigences minimales du projet. L’Entrepreneur peut utiliser ses propres systèmes internes, à condition que les exigences l’Ingénieur indiquées dans les procédures de contrôle de projet de ce dernier soient respectées. 6.1.2.1 Rapports Rapport d’étape mensuel Sept jours après la fin de chaque mois, l’Entrepreneur doit transmettre un rapport d’étape écrit à l’Ingénieur couvrant tous les aspects du Projet. Il comprendra : 314 Section VI. Spécifications Un sommaire exécutif récapitulant l’état global du Projet, consistant surtout en un tableau des figures et un court texte comprenant : Le pourcentage d’achèvement par rapport à la date d’achèvement prévue (valeur gagnée de la courbe S) ; L’état financier, les versements réels effectués par rapport aux paiements prévus ; Les prévisions des décaissements par le Client ; Les valeurs réelles des travaux réalisés ; Les domaines de risque et les mesures d’atténuation ou correctives ; La partie principale du rapport comprenant ; Les principaux problèmes et événements ; La gestion de l’interface (journal de toutes les interfaces de l’Entrepreneur avec l’Ingénieur et les tiers) La gestion des risques (journal de tous les risques susceptibles de compromettre la réussite du projet de l’Entrepreneur) Toutes les activités associées à la conception, l’approvisionnement en matériaux, la fabrication, les essais de travaux, l’expédition, la mobilisation, l’érection, l’essai et la mise en service ; Progrès des approvisionnements, détails et prévisions de livraison, notamment des informations spécifiques sur les livraisons tardives susceptibles d’affecter les progrès ; L’arrivée du matériel, l’avancement de la fabrication et la date à laquelle l’équipement sera prêt à être transporté ; L’exécution du projet détaillée par activité, l’état du progrès du Projet, général et par discipline, et la comparaison avec les progrès prévus ; Tous les événements spéciaux (tels que les accidents, les défauts, etc.), qui auront une incidence sur la date d’achèvement des travaux du fabricant ; Les domaines de préoccupation actuels et futurs et l’état des domaines de préoccupation déjà relevés ; Les mesures correctives recommandées pour corriger ou réduire les problèmes ou retards existants ou potentiels. L’efficacité des mesures correctives prises pour des problèmes antérieurs ; L’état de l’échéancier, en soulignant l’état des jalons, le statut des activités critiques ainsi que l’analyse des tendances de l’échéancier indiquant les actions proposées pour assurer l’achèvement du projet dans les délais prévus ; Le nombre de documents contractuels émis par l’Entrepreneur et analyses par l’Ingénieur ; La mise à jour du calendrier de soumission des documents pour les trois prochains mois ; L’échéancier détaillé du plan directeur du projet sous Microsoft Project. Après la signature du contrat, l’Entrepreneur doit mensuellement mettre à jour l’échéancier soumis avec sa soumission, complété par les activités nécessitant des interruptions compte tenu du besoin de l’Ingénieur d’assurer un fonctionnement continu de la sousstation. L’Entrepreneur doit faire les demandes pour une interruption deux mois à l’avance et l’Ingénieur peut négocier les demandes afin de respecter ses obligations à l’égard d’une alimentation électrique satisfaisante ; Les questions de QA/QC ; Les perspectives pour les deux prochains mois ; L’hygiène, la sécurité et l’environnement. Section VI. Spécifications 315 Format des rapports Un exemple de rapport mensuel de l’Entrepreneur se trouve en annexe aux documents de ce présent dossier d’appel d’offres. Le rapport d’étape comprend également deux listes d’éléments d’action : La première liste doit comporter des éléments d’action actuellement en cours ; La seconde liste sera constituée d’éléments d’action qui ont été terminés au cours du mois précédent. Le rapport d’étape comprend également deux journaux de correspondance pendant le dernier mois, un pour les transmissions à l’Ingénieur et à l’Entrepreneur, l’autre pour les transmissions de l’Entrepreneur à l’Ingénieur. Chaque journal doit avoir les informations suivantes pour chaque transmission (en format de colonnes) : Numéro de transmission ; Date de transmission ; Sujet ; Auteur ; Au moins deux mois à l’avance, l’Entrepreneur doit inclure des informations supplémentaires sur son rapport mensuel : La liste des équipements concernés par la mise en œuvre et les tests ; Les programmes d’interruptions des sous-stations pour l’arrêt de l’équipement. Rapport d’étape hebdomadaire Les rapports d’étape hebdomadaires doivent être préparés et soumis par l’Entrepreneur avec le début des activités de construction du site. Le rapport d’étape hebdomadaire doit être présenté à l’Ingénieur le premier jour ouvrable de la semaine suivante. Le contenu minimal est le suivant : Bref exposé des activités réalisées par chaque discipline au cours de la semaine avec les faits saillants pour des réalisations spécifiques ; Tableau de progression montrant le progrès planifie et réel, par discipline et au total ; Domaines de préoccupations et mesures correctives proposées ; Main-d’œuvre et cartes de chargement de l’équipement de construction ; Principales activités prévues pour la semaine à venir ; Liste des documents manquants et de la correspondance nécessitant une réponse par l’Ingénieur ou l’Entrepreneur. Statut du sous-traitant. Enregistrements quotidiens (journal du site) L’Entrepreneur est tenu de conserver des enregistrements sur le site concernant les quantités quotidiennes de travaux exécutés sous forme de livre (journal du site). 316 Section VI. Spécifications Le journal du site doit être divulgué à l’Ingénieur lors de ses visites sur le site et à sa demande. Il devra pouvoir être transmis par voie électronique sur demande de l’Ingénieur. Rapports de pannes et d’incidents Depuis le début des activités de construction du site jusqu’à la fin de la période de garantie, l’Entrepreneur est tenu de préparer un rapport spécial sur les événements tels que toute défaillance de l’équipement, les cas extraordinaires de perturbation, les accidents, l’effondrement des structures en acier ou en béton, le déclenchement d’un commutateur MT/HT ou tout autre incident remarquable. Le rapport doit indiquer en détail la défaillance ou l’incident survenu, la raison de son apparition et les conséquences opérationnelles pour la centrale. L’Entrepreneur décrira en outre les activités spéciales menées et les mesures préventives pour permettre une exploitation non perturbée à l’avenir. Chaque cas doit faire l’objet d’une enquête minutieuse et approfondie par l’Entrepreneur pour définir les raisons du dommage ou concilier les contradictions. Au besoin, des enquêtes supplémentaires doivent être effectuées par l’Entrepreneur sur les instructions de l’Ingénieur. Dans chaque cas, le rapport doit être préparé avec la plus grande rapidité et être présenté à l’Ingénieur pour examen et approbation. Rapport de clôture (rapport final) L’Entrepreneur doit préparer un rapport final sur le projet qui doit être soumis à l’Ingénieur au plus tard une semaine après la délivrance du certificat de réception pour l’ensemble des installations. Le format et le contenu du rapport de clôture seront communiqués à l’Entrepreneur au plus tard trois mois avant la réception, mais il doit au minimum couvrir les éléments suivants : Définition du projet ; Envergure des travaux de l’Entrepreneur (valeur du contrat) ; Valeur globale originale et finale du contrat avec explication détaillée pour chaque écart, le cas échéant ; Echéancier original et final avec une explication détaillée des écarts, point par point ; Les problèmes survenus pendant l’exécution du projet et la description détaillée des actions réalisées ; Organigramme(s) de l’Entrepreneur ; Rapport de mise en service ; Calculs et résultats des tests de performance ; Certificats d’essais ; Certificats d’inspection ; Certificats de réception ; Tous les calculs d’ingénierie finaux doivent être rassemblés dans des volumes distincts ; Ce rapport doit être mis à jour à la fin de la période de garantie ; Résumé des problèmes d’hygiène, de sécurité et d’environnement et clôture. Réunions mensuelles d’évaluation de l’avancement et de coordination Section VI. Spécifications 317 Les réunions d’évaluation d’avancement se déroulent sur une base hebdomadaire et mensuelle à partir de la date de début et après les réunions de lancement. Les rapports d’avancement de l’Entrepreneur seront revus en détails lors de ces réunions. Au cours de ces réunions, les questions contractuelles à venir seront également discutées et résolues au besoin. Les dates seront fixées bien à l’avance sur le calendrier du Projet. Les réunions mensuelles d’examen de la gestion se tiendront au bureau de l’Ingénieur ou sur le chantier de construction. Le personnel de la haute direction de l’Entrepreneur doit y assister. Les principaux sujets de la réunion se résument comme suit : Avancement des travaux ; Activités prévues pour la prochaine période (mois) ; Questions administratives du projet ; Questions techniques ; Gestion des risques ; Problèmes ESSS ; Interfaces avec des tierces parties ; Autres. L’Entrepreneur doit préparer une présentation mensuelle de l’état du Projet à jour. La présentation doit être préparée sur des diapositives ou en utilisant un logiciel informatise à projeter sur un rétroprojecteur. Le procès-verbal de la réunion sera préparé par l’Ingénieur et sera présenté à l’Entrepreneur pour examen et signature. L’Entrepreneur doit accorder une attention particulière aux registres de toutes les réunions d’évaluation d’avancement antérieures pour les actions convenues, les dates auxquelles ces actions doivent être prises et la partie responsable de leur exécution. Réunions hebdomadaires de coordination de la mise en service Des réunions hebdomadaires de coordination se tiendront dans les bureaux de l’Ingénieur, bien avant le début des activités de mise en service. Au cours de ces réunions, les progrès des travaux de construction, de mise en service et d’essais, le programme de mise hors tension à court terme, le programme de remise en marche, ainsi que la coordination avec d’autres projets seront discutés. 6.1.2.2 Remise des documents, des biens et des matériaux Tous les biens et matériels devant être remis en vertu du présent contrat autres que les travaux permanents érigés sur le site doivent être reçus par l’Ingénieur au moyen de certificats de remise. Les certificats de remise doivent être préparés par l’Entrepreneur et signés par les deux parties impliquées, à savoir l’Ingénieur et l’Entrepreneur, pour la livraison de biens et matériels en vrac, sans s’y limiter : Documents de construction ; 318 Section VI. Spécifications Consommables ; Produits chimiques ; Lubrifiants ; Pièces de rechange ; Dessins conformes à l’exécution ; Manuels O&M ; Outils spéciaux et matériel de manutention. Le certificat de remise et le reçu doivent clairement indiquer que tous les articles ont été reçus dans des conditions satisfaisantes, selon les exigences du Contrat. L’Entrepreneur est responsable de démontrer l’état satisfaisant de tous les articles livrés à l’Ingénieur, y compris le réemballage pour l’entreposage sur place. 6.1.3 Matériaux de construction excédentaires 6.1.3.1 Débris de câbles et matériel excédentaire Les déchets de câbles, les câbles excédentaires et les pièces de rechange excédentaires accumulés sur le site après l’achèvement des travaux sont la propriété de l’Entrepreneur dans le cadre des prix du Contrat. Ils peuvent être récupérés ou recyclés à la discrétion de l’Entrepreneur. 6.1.3.2 Matériel d’emballage Le matériel d’emballage non durable et à usage unique (boîtes en bois, étagères en bois, tourets de câbles en bois, etc.) doit être considéré comme inclus dans le prix de l’équipement. Par conséquent, il doit être remis à l’Ingénieur après l’achèvement des travaux. Le matériel d’emballage durable et à usages multiples (conteneurs de transport, tourets de câbles en acier, boîtes de transport d’équipement en acier, etc.) reste la propriété de l’Entrepreneur. Il peut être récupéré ou réutilisé à la discrétion de l’Entrepreneur. L’Entrepreneur doit élaborer et suivre un plan d’élimination adéquat en matière de matériaux de construction et de matériel d’emballage excédentaires. Ce plan doit être approuvé par l’Ingénieur. 6.1.4 Exigences du personnel de l’Entrepreneur Le personnel de l’Entrepreneur sur le site à savoir le gestionnaire et les ingénieurs de discipline devront parler couramment le français. Ils devront avoir la maîtrise du français parlé et écrit. Le personnel de supervision de l’Entrepreneur devra maîtriser parfaitement le français puisque tous les échanges avec le Maître de l’Ouvrage auront lieu en français. 6.1.5 Coopération avec les autres Entrepreneurs Section VI. Spécifications 319 Le registre d’interfaces doit être établi par l’Entrepreneur. L’Entrepreneur est censé avoir intégré dans ses coûts toutes les dépenses supplémentaires imputables à l’interfaçage et à la coopération avec les autres Entrepreneurs présents sur les sites des travaux. Excepté les positions introduites dans les bordereaux relativement à une telle coopération, interfaçage, délais ou assistance aux autres Entrepreneurs, aucune réclamation ne pourra être faite à ce sujet par l’Entrepreneur. 6.1.6 Système Métrique International Le Système Métrique International (unités SI) doit être celui utilisé lors de la conception, pour les poids et les mesures. Toutes les dimensions et tous les poids indiqués dans les documents, dessins, plaques indicatrices, etc., doivent être exprimés en unités du Système Métrique International (SI). 6.1.7 Conception et plans à réaliser par l’Entrepreneur Les symboles utilisés sur les plans devront être conformes aux normes approuvées. Tous les plans soumis pour approbation devront respecter les formats de papier A0 à A4. Tous les plans doivent être faits sur du papier durable avec des lignes sombres sur un fonds blanc. Le cartouche et la numérotation devront être approuvés par l’Ingénieur. 6.1.7.1 Calculs de conception Les calculs de conception pourront être présentés sous format digital et devront inclure au minimum les informations suivantes : Sur la page de garde : Hypothèses de calcul ; Contraintes maximales sous conditions d’exploitation normales et exceptionnelles et durant les opérations de manipulation, transport et montage ; Principales dimensions ; Propriétés des matériaux utilisés ; Références bibliographiques utilisées pour les calculs de dimensionnement. Dans la note de calcul : Toutes les charges auxquelles les ouvrages seront soumis avec leur origine, ainsi que les charges transmises aux équipements existants et aux fondations ; Les contraintes auxquelles sont soumis tous les équipements dans les conditions d’exploitation normales ou exceptionnelles (y compris les contraintes liées à la manutention, le transport et le montage des équipements) ; Les facteurs de sécurité retenus ; 320 Section VI. Spécifications Ainsi que toutes les indications nécessaires permettant d’acquérir une bonne compréhension du dimensionnement et de la conception de l’équipement fourni. Les calculs de conception devront être fournis avec les plans et schémas de conception : aucun plan d’équipement ne pourra être approuvé tant que l’Ingénieur n’aura pas reçu les notes de calcul de conception de cet équipement. Pour chaque équipement, des notes de calculs partielles pourront être soumises à l’Ingénieur en fonction de l’avancement de la réalisation des plans de ces équipements L’ensemble complet des notes calculs de conception relatives à un équipement donné sera remis à l’Ingénieur lorsque tous les plans d’exécution de cet équipement seront terminés. L’Ingénieur se réservera le droit, lors de la période de conception, de réclamer à l’Entrepreneur tout autre calcul de conception qu’il estime nécessaire. 6.1.7.2 Plans Seulement les plans et schémas principaux sont énumérés ci-dessous. Les plans seront soumis avec un délai raisonnable, de sorte que les corrections et les amendements souhaités par l’Ingénieur ainsi que la soumission après révision des documents n’entraînent aucun retard par rapport au calendrier ayant force. L’Ingénieur se réservera le droit de demander à l’Entrepreneur des plans, documents, etc. supplémentaires qu’il juge nécessaires à sa bonne compréhension et à la définition de la conception et de l’ingénierie des ouvrages. Sans que cette liste soit limitative, l’Entrepreneur soumettra au moins les documents suivants: Documents d’ordre général Liste mise à jour des plans et schémas Rapports d’avancement Rapports d’avancement sur les travaux de montage et d’installation Liste des sous-traitants/fabricants Programmes d’inspection et d’essais proposés Programme détaillé de la mise en service Documents d’essais/rapports de résultats de tous les essais Programme de formation Manuel d’opération et de maintenance avec la description de tous les équipements et installations Instructions détaillées d’opération et de maintenance Documentation « tel-que-construit » (TQC) y compris les plans de tous les équipements Calendrier Calendrier global pour la conception, la fabrication, l’approvisionnement, l’assemblage et la mise en service, détaillant les principales composantes des travaux, en indiquant les dates d’achèvement des travaux préparatoires qui peuvent être nécessaires Calendrier détaillé du montage, de l’installation et de la mise en service Liste complète des livrables avec les délais de soumission proposés Section VI. Spécifications 321 Ingénierie mécanique Notes de calcul des supports et portiques en charpentes métalliques. Dessins des systèmes mécaniques (dessins de disposition et vues en section des équipements, schémas, schémas de circuit et de câblage, nomenclatures des pièces…) Plans structurels Plans d’agencement des composants principaux, plans d’agencement des équipements auxiliaires Plans de cheminement tracés de câbles Détails des sources d’énergie auxiliaires nécessaires et des consommables (par exemple l’électricité, l’air d’instrumentation) avec des informations sur les caractéristiques et des valeurs de consommation Plans en coupe et plans détaillés de tous les composants Pour toutes les opérations de levage (réparation, maintenance, etc.), un plan de levage doit être soumis par l’Entrepreneur Ingénierie électrique Fiches techniques des équipements MT et BT remplies Notice et documentation/spécifications techniques des équipements Plans et schémas de verrouillages Listes des macarons, listes des étiquettes d’identification des appareillages Plans détails des raccords et connexions Plans de raccordement (schémas de filerie) Schémas électriques (le schéma unifilaire global du poste complet, le schéma unifilaire particulier des appareils, les schémas d’implantation dessins de disposition et les vues en section des équipements, les plans de montage, les schémas, les schémas de circuit et de câblage, la conception de protection et de contrôle y compris le LAN et les connexions de communication du poste le cas échéant, nomenclatures des pièces,…) Schémas électriques unifilaires Listes des câbles Schémas de câblage standards pour tous les différents types de consommateurs électriques Schémas de câblage pour tous les équipements électriques individuels Notes de calculs de dimensionnement des câbles Listes des équipements et des appareils Plans de mise à la terre avec calculs Plans de protection contre la foudre avec les détails des emplacements de mesure et les rapports des mesures effectuées après la mise en service Concept de compatibilité électromagnétique (CEM) avec une protection de surtension coordonnée Plans d’agencement Plans linéaires du système d’alarme incendie, si nécessaire Plans d’agencement montrant l’emplacement exact des dispositifs d’alarme incendie, si nécessaire Etude d’éclairage pour les nouveaux bâtiments et les extensions de postes Plans d’installation d’électricité et d’éclairage Plans d’agencement généraux des travées de câbles requises, plans de pose des câbles 322 Section VI. Spécifications Coupes et plans de montage, appareillage etc., y compris les vues de face et les vues de plan Calculs des contraintes mécaniques des locaux de commutation en raison des défauts d’arc Calcul de court-circuit et détermination des réglages des relais de protection et des alimentations électriques auxiliaires Plan de coordination des protections Etude de coordination d’isolement Diagramme de protection et de mesure pour la protection de l’unité Calcul du conducteur et tension et réglages des câbles de garde Calculs statiques de tous les portiques et fondations Plans de tous les portiques de fondation Etudes réalisées par l’Entrepreneur Etude de MALT (incluant levées de résistivité. Incluant étude de court-circuit) Etude de dimensionnement des jeux de barres rigides et tendues Etude de protection contre la foudre Etude de coordination de l’isolation (dimensionnement des parafoudres) Etude de coordination des protections et réglages Etude d’éclats d’arcs électriques Etude de dimensionnement des services auxiliaires (batteries, chargeur, panneau AC/DC) Notes de calculs et dimensionnement des câbles Notes de calcul de dimensionnement des transformateurs de mesure Ingénierie de contrôle-commande Architecture du système de contrôle-commande montrant tous les composants Plans d’aménagement de la salle de contrôle-commande montrant la répartition spatiale des bureaux et des panneaux Agencement des salles électroniques montrant la répartition spatiale des cabines et des armoires Dimensions détaillées des bureaux, panneaux et cabines Agencement des modules à l’intérieur des cabines Description de tous les contrôles des groupes fonctionnels Listes de programmes pour tous les programmes d’application Documentation relative à l’interface contrôle-commande Affectation des points I/O –contrôle-commande Dessins techniques des vannes de contrôle, registres de réglages avec leurs actionneurs, orifices, buses, buses venturi Schémas de connexion internes, schémas de connexion externes, schémas de raccordement des bornes, diagrammes schématiques et schémas du circuit combinés Schémas des réseaux locaux de communication montrant l’interconnexion des composantes au réseau. Plan d’adressage des composantes informatiques. Diagrammes de boucles des instruments Diagramme de branchement des instruments Liste des enregistreurs/commutateurs de sélection Liste des instruments Liste des annonciations Section VI. Spécifications 323 Listes des câbles Plan du tracé des câbles Ingénierie des travaux de génie civil Dessins de génie civil (plan de masse, plans des fondations, carnets de massifs, …) Dessins architecturaux (plans en élévation, coupes,…) Etudes géotechniques des sols à l’endroit des travaux (inclus recommandation sur le drainage à faire par le laboratoire en fonction de la percolation de l’eau dans le sol) Etudes et schémas topographiques Plan général de l’ensemble de chaque site montrant tous les bâtiments et installations, voies de circulation et aménagements paysagers, etc. existants. Plans d’aménagement architectural, plans de conception et dessins détaillés (plans et sections) à l’échelle 1 :100 de tous les bâtiments et installations Vues de tous les côtés des bâtiments à l’échelle 1 :100 Dessins architecturaux présentant chaque étage (plans, sections) des bâtiments à construire y compris tous les dessins détaillés nécessaires, à l’échelle 1 :50 Plans d’aménagement des installations extérieures du site dans son ensemble (existantes ou planifiées) avec toutes les installations d’alimentation en énergie et en eau et pour l’évacuation des eaux usées, les routes et parkings de stationnement, les zones d’accès et de manœuvre des véhicules, les canaux et conduits, etc. Plan en Elévations, coupes et plan de la toiture Services souterrains et conduits avec des équipements appartenant aux services Systèmes d’évacuation des eaux usées et pluviales Schémas pour les travaux extérieurs montrant les installations et les clôtures, etc. Schémas pour les systèmes de chauffage, ventilation et climatisation Fondations et tous les autres ouvrages souterrains en béton pour la ligne de transport Dessins civils des routes Ces dessins seront de nouveau vérifiés après l’achèvement (dessins TQC). 6.1.8 Programme d’Assurance Qualité et contrôle de la qualité 6.1.8.1 Généralités Les pièces et composants produits et les prestations fournies conformément aux exigences du Contrat seront conformes au Programme d’Assurance Qualité à établir par l’Entrepreneur. Ce Programme d’Assurance Qualité de l’Entrepreneur sera documenté de manière suffisamment détaillée pour que le Maître de l’Ouvrage soit assuré que les exigences du Contrat soient respectées pendant les études, l’approvisionnement, la fabrication, le montage, la livraison, l’installation, la construction et les essais de tous les matériaux et composants des Ouvrages. L’Entrepreneur mettra en œuvre un programme d’assurance-qualité en conformité avec les exigences de la norme ISO 9001 :2000 ; l’Entrepreneur fournira lors de l’appel d’offres une copie de son certificat d’enregistrement ISO ou, à défaut d’enregistrement, une copie de son 324 Section VI. Spécifications manuel d’assurance-qualité ainsi que son plan d’inspection et d’essais pour approbation par le Maître de l’Ouvrage désigné. Le Programme d’Assurance Qualité de l’Entrepreneur fournira au minimum les détails d’exécution donnés ci-après; 6.1.8.2 Plan qualité Le plan qualité concerne les ouvrages de génie civil et les équipements électriques. Généralités Le Plan Qualité préparé par l’Entrepreneur faisant référence à son Manuel d’Assurance Qualité et conformément à la Norme ISO sera remis à l’Ingénieur. Ce plan reflètera le savoir-faire de l’Entrepreneur ainsi que les exigences du Contrat. Le Plan Qualité de l’Entrepreneur comprendra entre autres les procédures détaillées, les instructions ou la déclaration couvrant les aspects suivants. Organisation et procédures Le Plan Qualité décrira l’organisation d’Assurance Qualité de l’Entrepreneur et délimitera la responsabilité et les pouvoirs des divers personnels et groupes impliqués. La relation du Service Assurance Qualité avec les autres services sera définie et son indépendance par rapport à l’Ingénieur, à la construction, aux coûts et au calendrier sera précisée. Un organigramme sera inclus avec les relations hiérarchiques et de communication. Les procédures de communication entre l’Entrepreneur, l’Ingénieur et le Maître de l’Ouvrage seront établies par l’Ingénieur. En règle générale, tout document émis par l’Entrepreneur, y compris les lettres, les divers rapports, les notes, etc. sera adressé à l’Ingénieur avec copies envoyées simultanément et directement par l’Entrepreneur au Maître de l’Ouvrage et le cas échéant aux Représentants sur le chantier. Une procédure particulière sera établie pour la communication sur le chantier. Contrôle des documents de conception La procédure d’approvisionnement de l’Entrepreneur permettra de s’assurer que les articles achetés, directement ou via ses sous-traitants, respectent la spécification. Cette assurance sera fournie en intégrant les exigences de qualité dans les documents d’approvisionnement de l’Entrepreneur et grâce à un contrôle adéquat du matériau à sa source ou à réception. Avant l’approvisionnement, l’Entrepreneur fournira à l’Ingénieur une liste de SousTraitants et fournisseurs auprès de qui les commandes devront être passées pour des matériaux et équipements qui seront intégrés directement dans les Ouvrages. L’Entrepreneur fournira également les informations pertinentes concernant les capacités, les rendements et les dimensions et toute autre information requise par l’Ingénieur. Des copies des commandes de matériaux et équipements de l’Entrepreneur et de la liste de son stock de matériaux ou d’équipements seront fournies à l’Ingénieur. Toutes les commandes et listes de stocks indiqueront la spécification standard conformément à laquelle le matériau sera fourni, le plan correspondant et les dates de livraison exigées. Elles indiqueront que les matériaux et équipements sont soumis à un contrôle de la part de l’Ingénieur. Section VI. Spécifications 325 Contrôle des matériaux Le Plan Qualité fournira l’assurance que les matériaux achetés puis traités répondent aux exigences de la Spécification. L’identification des matériaux sera fournie et conservée pendant tout le cycle de fabrication. Des contrôles seront prévus pour la documentation et le rejet des matériaux, pièces ou composants non conformes, leurs reprise ou réparation consécutive et réexamen. Le programme prévoira également la notification préalable de l’Ingénieur de la reprise ou de la réparation proposée ou de la non-conformité, pour son évaluation et son approbation. Procédures spéciales Les procédures spéciales comme le soudage, le brasage, le traitement thermique, le nettoyage, les essais non destructifs, etc. seront réalisés conformément aux normes et procédures de traitement documentées et par le personnel Qualité. La procédure décrira la séquence et les méthodes de traitement, les conditions préalables au traitement, les équipements, la qualification du personnel et des équipements et les critères de réception. Les procédures décriront également la préparation et la conservation des documents utilisés pour enregistrer les résultats des procédures spéciales. Essais non destructifs Des essais non destructifs seront effectués selon les procédures écrites. L’édition actuelle de l’American Society of Mechanical Engineer (ASME), Section V sera utilisée comme guide pour les procédures des essais non destructifs. En outre, les exigences spécifiques du Code et de la Norme applicable seront respectées et les procédures seront soumises au Maître de l’Ouvrage pour examen et approbation avant lancement des essais. Les éléments à soumettre à des essais non destructifs, l’étendue des essais et la Norme de réception seront clairement définis dans les procédures et conformément au Code et à la Norme de référence. Le personnel des essais non destructifs sera qualifié et certifié conformément à l’édition actuelle de l’American Society of Non-Destructive Testing (ASTN) Recommended Practice, numéro SNT-TC-IA ou équivalent. Contrôle Le Plan Qualité prévoira le contrôle en cours de traitement et final des matériaux, équipements et activités pour garantir la conformité avec les documents approuvés. L’examen ou les mesures seront effectués à chaque opération applicable. Les activités de contrôle seront réalisées par un personnel indépendant qualifié. Calibrage Des procédures seront établies pour s’assurer que les dispositifs d’essai et de mesure utilisés pour les essais, les contrôles ou la réception des matériaux et composants sont calibrés à intervalles spécifiés pour maintenir la précision appropriée. Les dispositifs utilisés seront de la gamme, du type et de la sensibilité appropriés pour mesurer de manière fiable les paramètres évalués. La calibration de ces dispositifs sera documentée et sera effectuée en utilisant des Normes de mesure certifiées. 326 Section VI. Spécifications 6.1.8.3 Niveau de criticité et de contrôle Le niveau de contrôle de la qualité sera ajusté en fonction de l’importance des équipements en termes de coût de réparation, de sécurité du personnel et de perte de production le cas échéant. Eu égard au contrôle et à l’approbation, les niveaux de criticité des équipements et phases de construction seront divisés en trois catégories de la manière suivante : Type E (E pour Enregistrement) L’Entrepreneur enverra à l’Ingénieur l’enregistrement des essais ou contrôles. Cela s’applique en général aux éléments dont le défaut n’aurait aucun effet sur la production, le personnel, l’écologie ou l’environnement. Le remplacement des équipements ou des pièces détachées serait facilement réalisable et traité comme de l’entretien courant. Type I (I pour Invitation) L’Ingénieur et le représentant de la SONABELseront invités à assister aux essais ou aux contrôles et l’Ingénieur décidera s’il assiste aux essais et aux contrôles des ouvrages ou non. Si l’Ingénieur décide de ne pas être présent, les travaux se poursuivront. Type A (A pour Arrêt) Les travaux (fabrication, montage, mise en place, construction, essais) seront arrêtés et les travaux reprendront uniquement une fois que l’Ingénieur aura donné son approbation. Cela s’applique généralement aux éléments dont l’exploitabilité et la fiabilité sont essentielles au fonctionnement. L’arrêt dû au dysfonctionnement ou à la panne de l’un de ces éléments donnerait lieu à une perte de production et/ou à des coûts de remplacement ou doivent présenter des risques potentiels pour la sécurité du personnel et pourrait donner lieu à un préjudice pour l’environnement. 6.1.8.4 3.1.7.4 Non-conformité Pendant la fabrication et les travaux de terrain, après chaque évaluation ou mesure de la qualité, les cas de non-conformité, identifiés par les responsables du contrôle qualité de l’Entrepreneur, par le personnel en charge de l’exécution ou par l’Ingénieur, seront divisés en quatre catégories : NC.1 défauts mineurs qui doivent être réparés immédiatement, puis enregistrés sur les documents de suivi standard. NC.2 défauts qui peuvent être réparés selon une procédure préétablie. Les réparations seront effectuées immédiatement et enregistrées sur des documents spéciaux. NC.3 défauts qui ne peuvent être réparés selon une procédure préétablie. La décision de repérer, modifier, reconstruire ou refabriquer la pièce sera proposée par l’Entrepreneur pour approbation de l’Ingénieur. NC.4 défauts majeurs sur pièces critiques. L’Entrepreneur proposera une solution à l’Ingénieur. Puis l’Ingénieur, après consultation en bonne et due forme, notifiera l’Entrepreneur de la décision finale. Section VI. Spécifications 327 6.1.8.5 Documentation Le Plan Qualité comprendra un système permettant de garantir que la documentation nécessaire pour attester de l’exécution, de la fabrication, du montage et de l’installation, de l’utilisation de matériaux corrects, de l’exécution des contrôles et des essais exigés et l’acceptabilité des résultats est rédigée, examinée, conservée et remise à l’Ingénieur dans les délais requis. Le système permettra de s’assurer que cette documentation est examinée par l’Entrepreneur pour vérifier sa lisibilité, son caractère complet, la validité de ses données, sa traçabilité concernant les activités ou les équipements et l’acceptabilité des résultats. La documentation à rédiger et à conserver pendant la période de fabrication et de travaux de terrain le cas échéant comprendra au moins : Rapport d’essais des matières premières (mécaniques, chimiques, radioscopies, etc.) conformément aux Normes. Dans le cas des matières pour lesquelles cette pratique est usuelle, l’Ingénieur pourra accepter le certificat d’usine et de laboratoire de l’Entrepreneur. Procédure de soudage et de réparation des soudures Procédures de contrôle et d’essai Rapports de contrôle et d’essai ♦ Si un état de service satisfaisant et avéré est disponible pour un matériau, l’Ingénieur pourra renoncer à certains essais stipulés. ♦ En cas de produits en stock étiquetés standard qui présentent un registre de performances satisfaisantes dans des ouvrages similaires sur une période de 2 ans au moins, l’Ingénieur pourra accepter une déclaration de l’Entrepreneur attestée par un laboratoire agréé certifiant que le produit est conforme aux spécifications applicables. Rapports de surveillance du fournisseur Enregistrements de traitement thermique Rapports de contrôle final Procédure de conditionnement et d’expédition Certificats de conformité 6.1.8.6 Remise des documents de l’Entrepreneur L’Entrepreneur remettra au Maître de l’Ouvrage et à l’Ingénieur les documents suivants : Le Plan Qualité de l’Entrepreneur Le Plan de Contrôles et d’Essais de l’Entrepreneur Ce Plan, qui constituera la base de la sélection des points d’observation en atelier, fera la liste de toutes les opérations majeures de traitement ou de montage des matériaux et composants et de tous les contrôles et essais courants ou spéciaux. Les essais et contrôles listés dans le Plan comprendront la référence aux contrôles, aux essais ou aux traitements spéciaux applicables. Pour permettre le contrôle des matériaux et équipements au cours de ou à la fin de la préparation ou de la fabrication ou du montage ou des essais, l’Entrepreneur donnera au Maître de l’Ouvrage un avis écrit : Des ateliers et lieux où les matériaux et équipements sont fabriqués ou stockés ou testés et l’avisera de l’état d’avancement général des travaux, 328 Section VI. Spécifications Du programme avec les dates des essais de types i et a, Pendant tout contrôle de matériaux ou équipements, l’Entrepreneur mettra à la disposition du Maître de l’Ouvrage toute la documentation de contrôle qualité, y compris les rapports d’essai précédents concernant ces matériaux et équipements. Le Maître de l’Ouvrage pourra également exiger que cette documentation soit envoyée avant le contrôle. Plans, notes de calcul et autre documentation de projet requise. Programme et procédures d’essai et de contrôle. Pour chaque essai majeur, le programme et les procédures d’essai détaillés applicables comprendront la description des méthodes d’essai, les normes applicables, les équipements et installations d’essai et les fiches d’enregistrement des essais avec données théoriques et tolérances. Documents d’essai Dans un délai d’une semaine après exécution des essais et contrôles : Plans de récolement (tels que fabriqué) Rapport de données de l’Entrepreneur Certificat de Conformité Rapports d’essais de matériaux certifiés Graphiques de traitement thermique Rapports d’examen des essais non destructifs Rapports de non-conformité Rapports d’essais de performance Essais courants et spéciaux Rapport de contrôle final La "Permission de livrer" un élément sera émise par l’Ingénieur après réception des rapports d’essai et d’autres certificats détaillés ci-dessus, indiquant que cet élément est conforme au Contrat ; puis l’Entrepreneur sera autorisé à procéder à l’emballage et à l’expédition. Documents d’expédition L’Entrepreneur fournira les documents d’expédition (copie des listes de colisage, du connaissement, du certificat d’assurance) pour chaque expédition. Les listes de colisage comprendront les détails du contenu de chaque caisse ou colis envoyé avec les numéros d’identification de chaque colis, les dimensions nettes et les poids totaux et, si nécessaire, toutes les indications spéciales concernant le stockage et le type de conditionnement. Manuels de levage L’Entrepreneur fournira les manuels de levage qui comprendront les procédures appropriées pour l’installation des principaux éléments des postes. Ces documents comprendront toutes les informations et croquis nécessaires à un levage et un démontage approprié, en particulier : Utilisation de plateformes de levage avec croquis des dimensions hors tout, Équipements de levage et de manutention requis, Séquences d’exploitation détaillées, Plans de levage, Dégagements et tolérances de levage. Section VI. Spécifications 329 6.1.9 Approbation des matériaux et des équipements 6.1.9.1 Généralités Tous les matériaux et équipements destinés à être intégrés dans les Ouvrages feront l’objet d’une approbation par l’Ingénieur avant la commande par l’Entrepreneur. Sauf autorisation contraire de l’Ingénieur, aucun matériau ni équipement ne doit être expédié de son point de fabrication d’origine ou de montage en atelier final sur le chantier avant d’avoir été contrôlé et approuvé par l’Ingénieur. 6.1.9.2 Soumission des échantillons et des données L’Entrepreneur doit soumettre pour approbation de l’Ingénieur les échantillons, plans, catalogues, coupes, schémas et autres données descriptives pour tous les matériaux et équipements mécaniques, électriques, architecturaux et tout autre matériau et équipement qui pourra être désigné par l’Ingénieur et que l’Entrepreneur aura proposé d’intégrer dans les Ouvrages. Pour certains matériaux et équipements, il pourra être exigé de remettre des données en conformité avec un formulaire détaillé fourni par l’Ingénieur. Les éléments remis doivent être correctement étiquetés pour indiquer le numéro de Contrat du Projet, l’Entrepreneur, la source d’alimentation, le numéro d’Elément de Contrat de l’Entrepreneur et toute autre donnée requise par les Spécifications. Tous les éléments doivent être remis en temps et en heure mais au plus tard 90 jours avant l’achat pour permettre un examen approprié et une action en conséquence sans retarder le programme de construction. Les éléments envoyés pour approbation doivent être expédiés prépayés par l’Entrepreneur et l’Entrepreneur doit donner à l’Ingénieur un préavis écrit de tous les éléments expédiés. 6.1.10 Marquage des ensembles de montage Toutes les pièces ou unités des ensembles de montage en atelier seront marquées ou étiquetées avec des marques de pièces. Les marques seront conformes aux plans de montage approuvés, seront clairement lisibles et donc placées de manière à être visibles au moment du montage sur le terrain. Avant démontage pour expédition, les pièces de connexion assemblées en atelier seront repérées pour faciliter le montage sur le terrain et marquées de manière à identifier chaque pièce et l’ensemble auquel elle appartient. L’emplacement des repères sera clairement indiqué sur les plans de montage. Toutes les pièces ou ensembles de pièces seront également marqués de manière à les identifier conformément à ce Contrat. 6.1.11 Qualité des ensembles de montage Tous les éléments de l’Usine seront conçus et fabriqués de la manière la plus fiable possible, en utilisant les matériaux les plus appropriés au service auxquels ils sont destinés et en tenant 330 Section VI. Spécifications compte des progrès techniques les plus récents. Tous les matériaux et composants seront neufs et non utilisés. La conception et les matériaux devront permettre d’améliorer la vie utile, la fiabilité opérationnelle, le taux d’usure et de déchirure et la facilité de maintenance, de contrôle et d’ajustement. Des installations de secours seront fournies afin de garantir le fonctionnement fiable et sûr en cas de défauts. 6.1.12 Conditionnement, stockage et identification 6.1.12.1 Conditionnement pour le transport Tous les équipements doivent être effectivement protégés des avaries (y compris la détérioration) pendant le transport du lieu de fabrication jusqu’au Chantier en milieu tropical et pendant le stockage. Les grandes pièces doivent être soutenues de manière à répartir leur masse uniformément et éviter ainsi toute déformation permanente. Un agent de séchage approuvé doit être inclus avec tous les éléments qui pourraient être affectées par l’humidité et avec tous les éléments fermés dans du plastique ou d’autres matériaux imperméables. 6.1.12.2 Installations de stockage sur le chantier Le Maître de l’Ouvrage ne doit fournir aucun type de stockage sur le Chantier. L’Entrepreneur doit fournir le stockage couvert, le refroidissement/chauffage provisoire, les abris à l’épreuve des intempéries, les installations de chargement et de déchargement requis pour le Poste et s’assurera que tous les colis sont appropriés aux conditions de stockage prévues. 6.1.12.3 Protection des équipements Les surfaces usinées doivent être protégées de la corrosion. Les pièces desquelles dépendra l’alignement final et le jeu de fonctionnement doivent être bloquées de manière adéquate pour prévenir la distorsion de leurs surfaces usinées et tout contact avec le conditionnement ou les supports en bois doit être absolument interdit, en accordant une attention particulière aux déplacements risquant de survenir pendant le transport. Si les surfaces usinées montrent des signes d’avarie à la réception, la protection contre la corrosion doit être retirée, la rouille et l’humidité éliminées, les défauts réparés par des moyens appropriés et la protection réappliquée. L’isolation électrique doit être protégée de la fermentation et de la poussière pendant le transport et le stockage. Les flancs et ouvertures de brides doivent être couverts de joints pleins métalliques. Les pièces en caoutchouc doivent être protégées de la lumière et de l’air. Des cristaux absorbants l’humidité doivent être inclus avec tous les éléments fermés dans du plastique ou tout autre matériau imperméable. Section VI. Spécifications 331 Les équipements susceptibles d’être endommagés par des chocs ou des vibrations doivent être conditionnés dans des conteneurs de protection conformément à la recommandation du fournisseur et appropriés à la méthode de transport utilisée. 6.1.12.4 Matériau de conditionnement Tous les matériaux de conditionnement, sauf ceux exigés pour le stockage des pièces détachées, resteront la propriété de l’Entrepreneur et doivent être évacués du Chantier. Seules les pièces destinées à un usage immédiat doivent être livrées à partir de la zone de stockage des ouvrages et le matériau de conditionnement doit être retiré rapidement du chantier d’installation et évacué à la satisfaction de l’Ingénieur. 6.1.12.5 Colis Tous les colis doivent être marqués clairement et de manière indélébile avec les dimensions, le poids, les points d’élingage et d’appui. Tout colis qui ne doit être pas chargé de manière symétrique doit être marqué en indiquant la position du centre de gravité. Chaque colis contiendra une liste de colisage dans une enveloppe imperméable. 6.1.12.6 Contrôle avant expédition L’Ingénieur se réserve le droit de contrôler les équipements et le conditionnement avant l’expédition des éléments. L’Ingénieur doit autoriser l’expédition des équipements 6.1.13 Contrôles et essais L’ensemble des Ouvrages doit faire l’objet de contrôles et essais par le Maître de l’Ouvrage et l’Ingénieur pendant la fabrication, l’installation et l’exécution sur le Chantier si ces essais ou contrôles sont exigés par les Conditions du Contrat ou par les spécifications L’approbation de l’Ingénieur ou la réussite d’un contrôle ou d’un essai ne porteront pas préjudice au droit de l’Ingénieur de refuser les équipements ou les matériaux s’ils ne sont pas conformes à la Spécification une fois installés ou intégrés dans les Ouvrages. L’Entrepreneur doit soumettre un « Plan de Contrôle Qualité, Contrôles et Essais » qui décrira la procédure de contrôles et d’essais pour chaque composant du Poste. Si un composant ne passe pas les essais, les essais complémentaires qui doivent être jugés nécessaires par l’Ingénieur doivent être réalisés par l’Entrepreneur sans frais complémentaires pour le Maître de l’Ouvrage. 6.1.14 Panneaux d’avertissement et de sécurité 332 Section VI. Spécifications L’Entrepreneur doit fournir des panneaux d’avertissement et de sécurité en nombre suffisant à placer sur les sites des travaux. Ces panneaux d’avertissement seront en français et avec une formulation acceptable pour le Maître de l’Ouvrage. 6.1.15 Plaques signalétiques L’équipement doit être doté de plaques signalétiques et de plaques indicatives. Elles doivent être faites d’acier inoxydable ou d’aluminium et présenter des lettres noires gravées, sur fond pâle, d’une épaisseur minimale de 1 mm. Une plaque signalétique doit être fixée à toute pièce d’équipement importante et auxiliaire. Sur cette plaque doivent être gravés, de façon permanente, la charge de base complète, le numéro de série, le numéro de type, la date de fabrication et tout autre élément jugé nécessaire. Lorsque demandé par le Maître de l’Ouvrage, des plaques diagrammes doivent également être fournies. Une plaque nominative doit être prévue pour identifier l’équipement fourni. L’inscription doit être approuvée par le Maître de l’Ouvrage ou se conformer à celle indiquée dans les sections appropriées de ces spécifications. Les dispositifs doivent être identifiés par des plaques nominatives situées tant à l’avant qu’à l’arrière de tous les panneaux, cubicules, etc. Les étiquettes doivent être faites à l’aide d’un produit hygroscopique et présenter des gravures de couleur contrastante. Autrement, pour un usage intérieur, elles peuvent être en plastique stratifié et présenter des lettres gravées. Le lettrage doit être noir sur fond blanc. Les produits utilisés ne doivent pas se décolorer ni être sujets au vieillissement. Les appareils, les moteurs, les équipements de commande, ainsi que tous les panneaux et appareils qu’ils contiennent doivent être étiquetés et indiquer, lorsque nécessaire, leur utilité et leurs positions « MARCHE » et « ARRÊT ». 6.1.16 Couleur de l’équipement Les couleurs doivent respecter celles fournies au tableau suivant : Equipement Couleur (désignation RAL) Extérieur Surfaces extérieures de l’équipement Gris RAL 7038 Surfaces intérieures des réservoirs Blanc RAL 9003 Surfaces intérieures des armoires, panneaux et boîtes de connexion Blanc RAL 9003 Extrémités des douilles (bout mobile) Rouge RAL 3020 Porcelaine Brun Intérieur (bâtiments) Section VI. Spécifications 333 Equipement Couleur (désignation RAL) Surfaces extérieures des cellules, panneaux, armoires et boîtes de connexion Gris RAL 7038 Surfaces intérieures des cellules, panneaux, armoires et boîtes de connexion Blanc RAL 9003 Tableau10 : Couleurs des équipements Type de câbles Couleur Circuits c. c. Gris Circuits TC Jaune Circuits TT Rouge Circuits d’alarme Bleu Mise à la terre vert ou vert à rayures jaunes Circuits de puissance à 3 phases, 4 fils rouge, jaune, bleu, noir (neutre) Circuits de puissance CA à 1 phase, 2 fils rouge, noir (neutre) Tableau 7 : Couleurs du câblage de l’équipement 6.1.17 Emballage et marquage 6.1.17.1 Généralités L’objet des normes générales suivantes est de veiller à ce que l’Entrepreneur emballe et marque les matériaux conformément aux normes acceptables et utilise le matériel d’emballage approprié. Seul l’Entrepreneur est responsable d’assurer la qualité du matériel d’emballage. Le Maître de l’Ouvrage peut, en tout temps, rejeter tout emballage ou marquage s’il le juge non conforme aux normes stipulées dans ce contrat. Si l’emballage est rejeté, le Maître de l’Ouvrage a le droit de le faire refaire, aux frais de l’Entrepreneur. Ce dernier n’aura pas le droit de réclamer de remboursement pour les dépenses encourues. Cette spécification est non limitative. L’emballage doit résister à tous les risques associés à la manutention extensive effectuée par : des lève-palettes ; des grues (élingues). L’emballage doit faciliter tous les types de manutention. L’emballage doit pouvoir résister à de longues périodes d’entreposage (jusqu’à plusieurs mois), dans des conditions ambiantes variables. Il doit prendre en considération les facteurs de détérioration type de ce genre de projet, soit : 334 Section VI. Spécifications le froid ; la chaleur humide ; les pluies abondantes ; les fluctuations de température ; l’air salin ; les vibrations ; les parasites ; les insectes ; etc. Les spécifications techniques, les dimensions, le matériau et le poids de l’équipement sont les autres critères à prendre en considération lors de la conception et de la réalisation de l’emballage. 6.1.17.2 Emballage extérieur Les dispositions suivantes décrivent les exigences d’emballage minimales. Les matériaux non mentionnés dans les dispositions suivantes doivent être emballés conformément aux spécifications visant les matériaux équivalents. Le fabricant peut se référer aux lignes directrices de base en matière d’emballage des normes ANSI/NAS et ISO. L’emballage doit respecter les normes reconnues pour ce qui est de l’expédition par voie maritime, ferroviaire ou terrestre. Les matériaux doivent être solidement empaquetés de façon à résister aux différents moyens de transport et à toute sorte de difficulté sur la route. Tout l’équipement doit être emballé de façon à être protégé contre tout endommagement possiblement causé par l’eau salée (par voie maritime). 6.1.17.3 Emballage de l’équipement électrique L’Entrepreneur est responsable de veiller à ce que l’emballage soit adéquat pour permettre un transport jusqu’au site garantissant l’intégrité de l’équipement. Tout matériau sujet à la détérioration ou à la corrosion doit être emballé dans des caisses hermétiquement fermées. Chaque fois que des accessoires sont retirés d’un appareil, pour en faciliter le transport, les ouvertures créées doivent être couvertes adéquatement. Les câbles ou fils de connexion sortant de l’appareil doivent être emballés avec du ruban isolant et couverts d’une pellicule de polyéthylène d’au moins 0,12 mm d’épaisseur, pour les protéger des conditions extérieures. De plus, ils doivent être solidement attachés à l’équipement pour éviter toute détérioration lors de la manutention. Section VI. Spécifications 335 L’équipement et les matériaux doivent être attachés à une base structurale de bois faite de poutres de bois d’une épaisseur minimale de 100 mm. L’équipement doit être manutentionné avec des grues dotées d’élingues. L’emballage de l’équipement à transporter par avion doit se faire dans des contenants de plastique. Les matériaux doivent être le plus légers possible sans toutefois compromettre une protection efficace contre les risques associés au transport aérien. Les articles qui peuvent être assemblés en lot doivent être triés selon leur longueur et leur taille. Les lots doivent être attachés avec du cerclage métallique et ne doivent pas excéder 100 kg chacun. L’équipement et tous les accessoires doivent être emballés dans des caisses fermées conçues pour résister aux effets d’une manutention négligente, lors du transport terrestre et maritime, pendant le chargement et le déchargement et afin d’éviter toute perte ou tout vol. En outre, l’emballage doit être adéquat pour résister à un entreposage de longue durée et à une exposition extérieure, comme dans des ports ou ailleurs, où il peut être soumis aux intempéries. Les caisses contenant l’équipement électrique ou les pièces fragiles doivent présenter un renforcement mécanique adéquat, pour en assurer la stabilité. Les caisses ouvertes ne doivent pas être acceptées. Toutes les caisses lourdes ou surdimensionnées doivent être clairement marquées, en vue de la manutention, lors du déchargement et du transport terrestre. Plus particulièrement, les marques doivent montrer comment et où installer les élingues et les crochets afin de hisser, de tirer et de transporter la caisse. Toutes les caisses doivent porter des marques d’identification, tel que mentionné au chapitre sur le marquage. Lorsqu’un envoi contient plusieurs emballages, ces derniers doivent être identifiés pour ce qui est de l’équipement principal. Si des pièces en fer sont assemblées avec des pièces ne contenant pas de fer, les premières doivent être bien protégées. Les pièces susceptibles d’être affectées par la condensation de l’eau ou l’absorption d’humidité, lors du chargement et du transport, doivent être emballées dans un matériau imperméable. Tout le matériel de remplissage doit être de type non hygroscopique. Pour absorber l’humidité, des produits asséchants doivent être placés dans chaque caisse. Les pièces de rechange ayant des surfaces ou des matières usinées précises, de même que les pièces de fer, doivent être spécialement traitées et emballées pour assurer leur conservation parfaite pendant de nombreuses années et dans des conditions d’entreposage normales. Il se peut que l’emballage doive être accepté par l’inspecteur nommé par le Maître de l’Ouvrage. 336 Section VI. Spécifications L’Entrepreneur doit présenter au Maître de l’Ouvrage les dessins de l’emballage, à des fins d’acceptation. 6.1.17.4 Protection contre l’humidité Imperméabilisation Comme l’emballage doit être imperméable, il est important d’éviter la condensation de l’eau, qui favorise la corrosion du métal. Une pellicule imperméable, en polyéthylène ou en papier goudronné, doit recouvrir l’équipement de façon à permettre une ventilation adéquate pour l’évaporation de l’eau. Déshydratants Tous les biens sensibles à l’humidité et à la contamination doivent être entourés d’une pellicule plastique ou d’un papier imperméable hermétiquement scellé suivant une méthode d’imperméabilisation. L’Entrepreneur doit généralement utiliser du polyéthylène, mais des feuilles de composé d’aluminium sont nécessaires pour tout l’équipement électrique et électronique sensible à l’humidité et à la contamination. Du gel de silice, dans des sacs de dimension standard, doit être disposé aux endroits les plus appropriés, à l’intérieur de l’emballage, afin d’exposer tous les espaces creux de l’équipement à l’action déshydratante du silicate. La quantité de sacs de gel de silice de chaque paquet doit être suffisante pour maintenir un taux d’humidité de 40 % pendant une période minimale de six (6) mois. Cette méthode, fondée sur l’absorption de l’eau, peut être utilisée pour tout type de matériau. 6.1.17.5 Caisses fermées L’Entrepreneur doit limiter le poids des caisses à trois (3) tonnes métriques. Le fond de chaque caisse doit être renforcé de façon à soutenir le poids de l’équipement emballé et à résister aux chocs verticaux. Les pièces d’équipement compact doivent être solidement attachées à la caisse. Tous les points de levage doivent être identifiés. Toutes les caisses doivent être fixées sur des plateaux. Les éléments structuraux de bois ainsi que ceux prévus pour le lève-palettes doivent être placés sur les points de concentration de charge élevée. Ils doivent être suffisamment épais (2,5 cm) pour supporter le poids. Les éléments structuraux doivent être d’une largeur d’au moins 10 cm et doivent être vissés aux plateaux à l’aide de boulons. Un espace d’au moins 2,5 cm doit être prévu entre les éléments structuraux de bois et l’article, sur le côté et sur le dessus. Pour Section VI. Spécifications 337 protéger les articles fragiles, un espace de 2,5 à 10 cm doit être laissé entre eux. Cet espace libre doit augmenter pour les articles exigeant un montage sans impact. Le matériau de remplissage qui remplira les espaces vides, à l’intérieur des caisses, doit être synthétique. Les rabotures et le papier effiloché ne sont pas acceptables. La conception des caisses doit être conforme au poids du matériau à emballer. Moins de 250 kg Les caisses qui pèseront moins de 250 kg doivent être faites de tasseaux d’au moins 2,5 cm, et le bois ou le contreplaqué à utiliser doit être d’une épaisseur de 1,9 cm. Le cerclage doit être fait de courroies d’acier de 19 mm de large serties à l’aide d’attaches d’acier. De 250 à 500 kg Les caisses doivent être faites d’un bois d’une épaisseur de 1,9 cm. Le fond de la caisse doit être d’une épaisseur de 2,5 cm et les montants doivent être faits de panneaux de 5 x 10 cm. Le cerclage doit être fait de courroies d’acier de 32 mm de large serties à l’aide d’attaches d’acier. De 500 à 3 000 kg Les caisses qui pèseront plus de 500 kg doivent être fixées sur une base dotée de soutiens d’au moins 10 x 10 cm. Le soutien doit être fixé à la base à l’aide de boulons d’un minimum de 1,25 cm. L’épaisseur du bois de la base doit être supérieure à 2,5 cm. Les montants doivent être de 5 x 7,5 cm ou plus. Les parois doivent être en bois ou en contreplaqué de 2,5 cm d’épaisseur. Le dessus doit être en bois de 2,5 cm d’épaisseur et du papier imperméable doit être prévu entre les deux couches du dessus double. Les coins peuvent être renforcés par des courroies d’acier de 3,2 cm de large. Les caisses seront cerclées de courroies d’acier de 51 mm de large, fixées à la verticale et à l’horizontale, en quantité suffisante et proportionnellement aux dimensions de la caisse. 6.1.17.6 Caisses ajourées Des caisses ajourées sont utilisées pour expédier des matériaux insensibles aux conditions extérieures. 6.1.17.7 Matériaux à transporter sur des palettes Afin de faciliter la manutention de matériaux et de certains contenants (fûts, caisses), l’utilisation de palettes de bois est nécessaire. Ces palettes doivent être solides, robustes et neuves. 338 Section VI. Spécifications Le cerclage doit être effectué avec soin et présente en quantité suffisante pour empêcher les paquets de glisser. 6.1.17.8 Matériaux d’emballage Les spécifications concernant le matériel décrites dans la présente disposition s’appliquent à toutes les méthodes d’emballage convenant aux types de matériaux suivants. Bois massif Le bois massif à utiliser pour l’emballage doit être neuf, solide et séché. Il doit être exempt de pourriture, d’usure, de mâchefer, de trous, de nœuds et de déformations excessives. Le degré d’humidité doit se situer entre 10 et 20 %. Les nœuds doivent avoir l’air sains et ne pas représenter plus du tiers de la largeur du panneau. Contreplaqué Le contreplaqué doit être neuf, de bonne qualité et séché. Du contreplaqué trois épaisseurs doit être utilisé pour les caisses à tasseaux et du contreplaqué cinq épaisseurs doit être utilisé pour les caisses clouées. Clous Les clous doivent être circulaires et préférablement recouverts d’un revêtement de ciment ou de colle chimique. Les autres types de clous qui peuvent être utilisés sont ceux ayant une tige hélicoïdale ou en forme de bague. Cerclage Le cerclage métallique doit être fait d’acier non recuit comportant un dispositif d’attache ; il doit être fixé par des attaches d’acier. L’acier doit être traité contre la corrosion. Aux endroits où les courroies métalliques touchent les surfaces finies, des coussinets protecteurs doivent être prévus pour éviter l’abrasion. Les dimensions des courroies d’acier seront conformes aux spécifications du fabricant et varieront en fonction du poids du lot à cercler. 6.1.17.9 Marquage Le marquage doit être en français ; il doit être aussi gros que l’espace disponible le permet, sur les caisses, sans toutefois dépasser 100 mm. Une liste d’emballage, rédigée en français, doit être jointe à tout envoi et fixée à chaque caisse. La liste d’emballage doit se trouver dans une enveloppe fermée, recouverte de plastique. Section VI. Spécifications 339 Toutes les caisses doivent présenter un marquage des deux côtés opposés. L’Entrepreneur doit, selon le site de destination, identifier les emballages en y inscrivant le code approprié attribué à chaque site de destination finale. Si des étiquettes doivent être utilisées, elles doivent être imprimées ou écrites à l’encre permanente. Elles doivent être solidement fixées à la surface de bois à l’aide d’agrafes, de clous ou de punaises ; si possible, elles doivent être fixées à l’aide de fil métallique ou d’une corde très solide. Les étiquettes doivent être imperméables. Les inscriptions de mise en garde suivantes doivent être clairement indiquées, si la nature de la marchandise l’exige : FRAGILE, TENIR AU SEC, POISON, etc. 6.1.18 Equipements de maintenance et pièces de rechange L’Entrepreneur doit fournir les équipements de maintenance pour la maintenance appropriée des postes. Les équipements de maintenance doivent être suffisants pour permettre le démontage et le remontage, les essais pour usure ou distorsion de toutes les pièces d’usure, et le remplacement de toutes les pièces de rechange commandées. L’Entrepreneur doit fournir, pour chaque fourniture, une liste complète et mise à jour des outillages spéciaux et pièces de rechange devant être remis au Maître de l’Ouvrage au moment de la réception. Il doit être remis 2 exemplaires minutes de cette liste avant vérification et 6 exemplaires de la liste définitive après vérification. La remise au Maître de l’Ouvrage des outillages spéciaux et des pièces de rechange en conformité avec cette liste doit être une des conditions de délivrance du Certificat de Réception, ainsi que l’étiquetage et le stockage de ces pièces sur des étagères à fournir et à installer par l’Entrepreneur. L’Entrepreneur doit fournir les pièces de rechange et les consommables pour les postes. Les pièces de rechange et les consommables doivent être fournis pour permettre l’entretien courant et l’exploitation normale des équipements pendant 5 ans. L’Entrepreneur doit pouvoir fournir les pièces de rechange principales pendant 15 ans. En outre, des pièces de rechange doivent être fournies comme pièces de remplacement pour tous les équipements soumis à l’usure normale. Toutes les pièces de rechange spécifiées ou recommandées par l’Entrepreneur doivent être indiquées dans l’Offre, dans une liste précisant leur prix. Le Maître de l’Ouvrage pourra commander tout ou partie des pièces de rechange à sa discrétion. L’Entrepreneur doit fournir les pièces de rechange stipulées et recommandées aux prix unitaires indiqués dans le Bordereau des Prix. Toutes les pièces de rechange commandées doivent être interchangeables et adaptées à une utilisation à la place de pièces correspondantes fournies avec l’installation. Elles doivent être conformes au Contrat et doivent être correctement marquées et numérotées pour identification et préparées pour un stockage permanent de manière à prévenir toute détérioration. 340 Section VI. Spécifications L’Entrepreneur ne dépendra pas de l’utilisation des pièces de rechange commandées par le Maître de l’Ouvrage en vertu du Contrat pour exécuter ses obligations. Les pièces détachées doivent être identifiées, traitées et conditionnées de manière appropriée pour un stockage de longue durée dans des conteneurs marqués distinctement « PIECES DETACHEES UNIQUEMENT ». Une liste de colisage, indiquant le contenu de chacun de ces conteneurs, doit être solidement fixée à l’extérieur du conteneur dans une enveloppe étanche à l’humidité. La liste de colisage doit fournir également les informations suivantes : Entrepreneur. Numéro de Contrat. Identification, y compris numéro de plan de l’Entrepreneur, référence de chaque pièce détachée dans le conteneur. L’Entrepreneur ouvrira les caisses d’expédition contenant les pièces détachées et identifiera les pièces pour l’Ingénieur. L’Entrepreneur conditionnera alors à nouveau les pièces pour un stockage permanent et les placera dans le magasin, comme demandé par l’Ingénieur, sur des étagères ou dans des armoires qui doivent être fournies par l’Entrepreneur. 6.1.19 Manuels d’exploitation et de maintenance 6.1.19.1 Généralités L’Entrepreneur fournira des Manuels d’Exploitation et de Maintenance (manuels E&M), dont l’étendue devra permettre d’informer complètement le personnel du Maître de l’Ouvrage de l’exploitation et de la maintenance des postes. Les manuels doivent être fournis en français. Le sommaire des manuels E&M sera directement applicable aux postes. Les instructions standards couvrant un certain nombre de dimensions et/ou modèles d’équipements de marque déposée seront acceptées, à condition de couvrir les éléments fournis et que ces éléments soient clairement identifiés dans le manuel E&M. Les manuels E&M seront subdivisés en Sections, avec le sommaire d’une Section dans un volume autonome, complet et distinct à tous égards du sommaire des autres Sections. Le sommaire du manuel E&M pour chaque Section des instructions comprendra les parties distinctes suivantes : Table des matières Partie 1 – Description Partie 2 – Exploitation Partie 3 – Maintenance Partie 4 – Plans et schémas Partie 5 – Brochures des équipements de marque déposée Section VI. Spécifications 341 Les précautions et avertissements relatifs à la sécurité des personnes et des équipements seront clairement indiqués au début du manuel. Des croquis ou photos seront joints dans le texte chaque fois que nécessaire pour plus de clarté. L’Entrepreneur remettra pour approbation des exemplaires préliminaires de chaque manuel. La version finale sera strictement identique aux versions préliminaires approuvées en tenant compte des amendements éventuels requis par le Maître de l’Ouvrage, des valeurs d’ajustement finales déterminées pendant la mise en service. Les Manuels E&M doivent être remis également sous format électronique (sur clé USB). Si nécessaire, le logiciel de lecture doit être fourni sur le même support. S’il s’avère pendant les tests d’achèvement ou durant la période de garantie que les manuels E&M approuvés sont inadéquats ou erronés et après avoir obtenu de tels renseignements disponibles uniquement après la mise en service, l’Entrepreneur devra effectuer les corrections et ajouts nécessaires. L’Entrepreneur devra apporter gratuitement toutes les modifications requises aux Manuels. 6.1.19.2 Format et compilation Pour le manuel E&M final, le texte, les schémas, plans, brochures et toute autre instruction seront reproduits à l’encre par impression typographique ou offset ou au carbone par impression électrostatique. Les reproductions obtenues en utilisant des colorants, des produits chimiques ou des matériaux photosensibles ou thermosensibles ne seront pas acceptables. L’ensemble du texte sera imprimé sur papier de format A4 sauf les brochures de plus petite taille seront acceptées pour des composants mineurs d’équipements de marque déposée, à condition qu’elles présentent des marges de reliure adéquates. Le texte principal sera imprimé sur papier blanc. Le papier utilisé dans la version finale du manuel E&M doivent présentera la qualité d’archivage suivante : Feuilles blanches : 70 g/m2 à 106 g/m2 ; Feuilles de couleur : au moins 70 g/m2. Les schémas et plans fournis dans le cadre du manuel E&M seront de taille A3 chaque fois que l’original sera de taille A3 ou plus grand, et de taille A4 pour tous les autres. Le manuel sera solidement relié dans une couverture rigide et résistante portant le titre dans une légende approuvée. Les volumes reliés ne dépasseront pas 29 cm par 32 cm et feront 8 cm d’épaisseur maximum. Tous les volumes porteront au dos une version abrégée et approuvée du titre. Partie 1 – Description 342 Section VI. Spécifications Historique Bref descriptif des organisations impliquées dans la conception, la fabrication et le montage du poste, y compris les principaux sous-traitants et les dates des essais de mise en service. Fonction Bref descriptif des diverses fonctions du poste. Description Description de chaque élément et de chaque composant auxiliaire, y compris le cas échéant le type, la marque, le numéro de modèle, et les principales caractéristiques de performance. Partie 2 – Exploitation Liste de contrôle en service Liste sous forme de tableau de toutes les conditions à contrôler et de la fréquence de contrôle requise alors que la ligne est en service. Egalement les mesures à prendre si des conditions incorrectes sont constatées. Diagnostic des défauts Diagnostic des défauts basé sur les symptômes de dysfonctionnement. Partie 3 – Maintenance Instructions de maintenance Programme de toutes les opérations de maintenance, y compris : composants et conditions à vérifier ; fréquence de contrôle ; critères de réception ; mesures à prendre si des critères ne sont pas respectés Procédures de montage/démontage Description détaillée avec schémas de toutes les procédures de montage et démontage, y compris toutes les données d’ajustement, de tolérance, de dégagement et d’alignement et conditions de lubrification. Réfection et réparation Procédures de réparation et réfection détaillées pour des composants non remplaçables. Partie 4 – Plans Un exemplaire de chaque plan mentionné dans le texte ou nécessaire à la bonne compréhension et à la bonne utilisation du texte, y compris si nécessaire les plans de montage, d’implantation et de disposition et les plans de maintenance des composants détaillés. Les plans seront précédés d’une liste avec des titres et numéros, par ordre numérique. Le manuel E&M final contiendra les plans « tels que construit ». Le manuel E&M préliminaire contiendra les plans à la date de la soumission. Partie 5 – Brochures pour les équipements de marque déposée Les brochures et dépliants d’instructions des fabricants et tous les documents contenant les instructions d’exploitation et de maintenance de tous les équipements de marque déposée Section VI. Spécifications 343 auxiliaires seront présentés. Les brochures seront précédées d’un index des sections établissant le contenu de chaque brochure. 344 Section VI. Spécifications 6.2 Conception des postes 6.2.1 Conception détaillée et ingénierie L’Entrepreneur devra fournir un système d’identification des plans de conception détaillée, de manière à faciliter la lecture et la consultation des plans. L’agencement des équipements sera basé sur les critères suivants : dégagement électrique : la distance entre les parties sous tension et la structure mise à la terre sera basée sur le niveau d’isolement assigné, la configuration des électrodes de terre et les conditions environnementales. La distance à la terre sera suffisante pour assurer la sécurité du personnel ou des véhicules qui circulent dans le poste. Elle sera calculée comme la somme de la hauteur des objets plus le dégagement établi précédemment (se reporter à la norme CEI 71 et aux documents du Comité 23 de la CIGRÉ) ; circulation à l’intérieur de la sous-station : l’agencement devra permettre l’accès à tout l’appareillage avec un véhicule équipé des installations nécessaires (grue) afin d’assurer un entretien et une récupération facile ; agrandissement : la conception doit prévoir un agrandissement futur comportant des artères de ligne et des baies de transformateurs supplémentaires, tel qu’indiqué sur les plans de référence. accès du personnel aux parties sous tension : lorsque le personnel peut avoir accès à un équipement sous tension, une structure ou un socle doit être fourni afin de respecter une distance (selon les dégagements électriques définis) entre la personne et les parties sous tension, qui sera égale à la longueur d’un bras complètement étendu dans toutes les directions. À titre de référence, la hauteur pour une personne avec bras tendu est d’au moins 2,5 mètres ; tenue aux courts-circuits : les équipements et les barres doivent résister aux contraintes dynamiques et thermiques des courants de court-circuit spécifiés ; barres omnibus : l’Entrepreneur doit inclure tous les matériaux pour achever l’agencement des barres. Outre la capacité de la barre à résister aux intensités et aux courants de court-circuit, elle doit être conçue de manière à tenir compte des contraintes mécaniques telles que la force du vent, les réactions à un tremblement de terre, les déflexions verticales et l’expansion thermique (se reporter à la norme IEEE 605). Les raccordements seront faits à l’aide de raccords ou de conducteurs flexibles de type souple ou semi-rigide avec leurs accessoires. II n’est pas permis de faire un raccordement rigide aux principaux équipements. Des mesures doivent être prises pour éviter l’effet couronne en utilisant les bons accessoires, joints et blindages pour faire les raccordements ; tous les raccordements doivent être de type mécanique ; le soudage sur place est interdit ; Section VI. Spécifications 345 arbre de charges des structures : un plan donnant une représentation isométrique des structures du poste qui montre les forces des barres, des lignes entrantes, des courtscircuits, du poids des équipements, des barres rigides, des charges sismiques, etc. Cette information doit être fournie au fabricant responsable de la conception détaillée des structures du poste ; espacements libres aux fins d’entretien : les équipements doivent être accessibles afin de permettre un entretien en toute sécurité. En principe, la zone d’entretien autour d’un équipement à haute tension (HT) est établie à 4,4 m à la verticale et à 3,3 m à l’horizontale, avec une distance minimale de 2,5 m des parties sous tension plus la distance d’isolation applicable (norme CEI 60071). Il appartiendra à l’Entrepreneur d’effectuer, sous son entière responsabilité, les calculs de distances de sécurité et de les présenter pour approbation. Pour les postes existants, les distances retenues à l’époque de la construction sont reprises. Pour les nouveaux postes, l’Entrepreneur calculera, pour les niveaux de tension renseignés au tableau ci-dessous, les valeurs des distances électriques minimales d’isolement renseignées dans le tableau ci-dessous et couramment appliquées dans les installations. La conception de l’Entrepreneur devra préciser les distances usuelles entre barres rigides et souples soient entre phases et terre, minimum métal-métal, etc. Les valeurs indiquées ci-dessous n’ont servi qu’à établir les plans de masse préliminaires destinés à la comparaison des offres. Elles sont donc également à vérifier par l’Entrepreneur. Désignation Distance minimale entre phase et masse db = dmCEI (CEI 60071) Distance entre phases dp Distance minimale entre le sol et l’embase inférieure d’une colonne isolante ou pilastre m Distance minimale entre le sol et une partie sous tension (distance de circulation du personnel) Distance de travail horizontale dth Unité 33 kV m 0,33 m 0,33 m 2,25 m 2,60 m Distance de travail verticale dtv m Distance minimale pour la circulation des véhicules hauteur dh= hauteur du gabarit m 3,63 (minimum 3,3 m) + db largeur dl = largeur du gabarit m 3,16 (minimum 2,5 m) + 2db Largeur minimale de travée retenue m 3,5 Tableau 14 : Distances électriques minimales pour les postes AIS 346 Section VI. Spécifications Les distances réelles utilisées dans la conception d’un poste sont en général supérieures aux distances minimales requises, ce qui facilite l’exploitation et les extensions futures. Les plans de masse donneront toutes les distances réelles. L’Entrepreneur est responsable de la conception détaillée et prendra toutes les mesures nécessaires sur le site en vue de la construction des ouvrages électromécaniques comprenant, sans toutefois s’y limiter : la mesure de la résistivité du sol (méthode Wenner), tel que défini dans la norme IEEE 81 ; la conception et le calcul des grilles de mise à la terre enfouies, conformément à la norme IEEE 80 ; le schéma unifilaire détaillé, les plans d’agencement du poste, les vues en élévation et les plans d’installation des équipements avec leur raccordement ; les calculs pour la sélection des conducteurs et des barres omnibus du poste ; la liste des quantités d’équipements et de matériaux divers requis ; le calcul des dimensions des accumulateurs et des chargeurs ; le calcul des charges des services auxiliaires du poste, y compris les charges requises pour les équipements de commande, de protection, du système SCADA, ainsi que pour les équipements de télécommunication ; le schéma de raccordement des équipements, avec le calcul des chutes de tension dans les câbles d’alimentation c.a. et l’alimentation c. c. des équipements de commutation ; les listes des câbles de puissance, de commande et de contrôle d’alimentation, ainsi que des câbles pour les systèmes DCS/SCADA ; la programmation, la configuration et le réglage de tous les dispositifs numériques pilotés par un logiciel. La conception du système de distribution d’électricité sera basée sur les exigences suivantes, sans toutefois s’y limiter : chute de tension : choisir une dimension de câbles adéquate afin de limiter les chutes de tension aux valeurs ci-dessous en conditions normales : circuit d’alimentation : 2,5 % ; circuit de mesure et commande : 2 % ; pouvoir de coupure en court-circuit : le pouvoir de coupure des dispositifs de protection sera calculé et validé par l’Entrepreneur en fonction des impédances des systèmes. Les éléments du circuit qui y sont reliés doivent pouvoir résister au courant de court-circuit durant le temps de la défaillance ; La conception du câblage sera basée sur les critères suivants, sans toutefois s’y limiter : séparation/isolement des circuits des câbles : un même câble ne doit pas transmettre en même temps des signaux de circuits redondants en courants alternatif et continu provenant de l’alimentation de divers équipements en c. c. ou en c.a. tels que le courant ou la tension des transformateurs de mesure ; fils électriques de réserve : l’Entrepreneur doit prévoir des fils de réserve en quantité suffisante de manière qu’au moins 10 % de ces fils soient disponibles dans les câbles reliant deux équipements ou deux boîtes de jonction ; Section VI. Spécifications 347 les câbles seront posés séparément en fonction de leur niveau de tension. Les câbles d’alimentation en courant alternatif seront, de préférence, placés au fond des tranchées et les câbles en courant continu sur le dessus. La conception de grille de mise à la terre sera basée sur les critères suivants, sans toutefois s’y limiter : la résistivité du sol sera mesurée à l’aide de la méthode Wenner à 4 électrodes, telle que définie dans la norme IEEE 81. Les mesures seront prises sur le site le long des axes longitudinal, transversal et diagonal. Les mesures seront validées en comparant les courbes obtenues en reliant les mesures de résistance en fonction de la distance courbes qui devraient correspondre étroitement lorsque mesurées dans le même axe, et relativement lorsque mesurées dans des axes différents ; le courant de défaut de mise à la terre à utiliser aux fins de conception de la grille de mise à la terre sera le plus élevé obtenu pour un défaut quelconque dans les limites du poste, en tenant compte de la configuration définitive du poste. On devra aussi tenir compte de la réduction du courant de terre à l’aide d’un câble de garde ; la résistance de la grille sera inférieure à l’impédance en court-circuit du réseau en séquence directe (dans tout niveau de tension) afin de s’assurer que tout le circuit reste mis à la terre efficacement ; l’élévation du potentiel de terre sera limitée à 5 kV maximum selon la configuration définitive des équipements du poste ; les valeurs calculées de tension de pas, de touche et de transfert calculées doivent être inférieures aux valeurs admissibles, telles que définies dans la norme IEEE 80. Les extensions de réseau de mise à la terre de postes existants seront faites en conducteurs de section au moins équivalente au circuit de terre existant. Caractéristiques des transformateurs de courant et de tension : L’Entrepreneur a la responsabilité de définir les caractéristiques finales du noyau des transformateurs de courant et de tension (TC et TT) des relais de protection, comprenant les systèmes de suppression de la ferrorésonance, afin de satisfaire aux normes de performance des relais offerts. La conformité des TC et des TT aux normes doit être documentée et les documents soumis à l’approbation du Maître de l’Ouvrage r avant la fabrication de ces équipements. Les exigences relatives aux transformateurs de courant doivent être définies afin d’assurer des performances élevées en matière de protection. L’Entrepreneur doit soumettre un rapport technique exhaustif comprenant les calculs des valeurs de charge et des tensions de coude des TC requises. Le rapport devra confirmer que les TC seront conçus de manière à assurer une performance sans saturation en cas de défaillances transitoires et stabilisées, en tenant compte des ratios X/R du système, de ses niveaux de défaillance et des conditions de fluctuation restantes dans le noyau des TC. Il faudrait viser un ratio X/R habituel de 25 pour les systèmes de 33 kV. Les niveaux de faute du bus doivent correspondre à l’appareillage de commutation, sauf indication contraire. Les transformateurs de courant devraient, de préférence, être de type faible réactance (pour toutes les prises secondaires, dans le cas de plusieurs ratios). Les performances ne doivent pas être inférieures à celles définies dans les publications de la CEI. 348 Section VI. Spécifications Pour le type de classe “X”, la tension de coude (définie comme le point sur la courbe d’excitation auquel une augmentation de 10 % de la valeur efficace de la tension appliquée entraîne une augmentation de 50 % de la valeur efficace du courant d’excitation secondaire) devrait être, pour tous les ratios possibles, supérieure à la tension secondaire dans des conditions de court-circuit maximales, une résistance réelle de l’enroulement secondaire à 75 °C et 150 % de la charge externe prévue. Les exigences minimales requises sont les suivantes : Le courant de magnétisation à la tension de coude ne sera pas supérieur à 5 % du courant nominal secondaire. La résistance secondaire maximale n’excédera pas 50 % de la valeur nominale de charge secondaire. fins de sélection de la tension de coude et du courant de magnétisation. Le câblage de circuits des TC et TT (et noyaux) doit être fait dans des câbles multiconducteurs séparés soigneusement isolés et blindés. Le courant du conducteur neutre du TC doit être mis à la terre dans les panneaux de relais respectifs par le biais d’un lien d’isolation. La section transversale minimale des circuits de TC dans la cellule de protection/l’armoire doit être d’au moins 2,5 mm2, tandis que pour le câblage de panneaux/du terrain elle ne doit pas être inférieure à 4.0 mm2. Les câbles de terrain des TC/TT doivent porter le code de couleur rouge, jaune, bleu et noir. La conception de l’éclairage extérieur doit être basée sur les principes suivants : Les niveaux d’éclairage recommandés sont les suivants : appareillage de commutation MT: 30 lux (min.) transformateurs, boîtes de jonction : 30 lux (min.) aire générale du poste : 20 lux (min.) aire de stationnement : 30 lux (min.) chemins : 30 lux (min.) mur autour de l’enceinte du poste : 20 lux (min.) porte d’entrée principale : 110 lux (min.) facteur d’uniformité de l’éclairage : 1,5 L’éclairage général sera conçu de manière que le personnel puisse se déplacer dans le poste en toute sécurité pendant la nuit, sans l’aide de lampes baladeuses. L’éclairage du poste sera alimenté par des circuits indépendants. Un de ces circuits sera configuré pour alimenter un nombre limité de luminaires servant d’éclairage principal et il sera commandé par des cellules photoélectriques. Son niveau d’éclairage correspondra à environ 25 % du niveau normal spécifié. Les autres circuits d’éclairage de l’éclairage extérieur du poste et des chemins seront commandés par des commutateurs à bouton-poussoir. La station de commande de ces deux circuits sera installée à l’intérieur de la porte d’entrée principale du poste. La dimension minimale des conducteurs de cuivre des circuits d’éclairage ne devra pas être inférieure à 1,5 mm². Les luminaires doivent être constitués de réfracteur de vitre prismatique, de cage d’aluminium moulé sous pression et d’un ballast et matériaux résistants à la corrosion. Les luminaires devront être étanches. Section VI. Spécifications 349 L’Entrepreneur est responsable d’établir le nombre de dispositifs d’éclairage requis et de déterminer la puissance des ampoules permettant d’obtenir le niveau d’éclairage approprié. Des poteaux d’éclairage seront utilisés pour l’entrée des postes et les routes d’accès à l’extérieur des clôtures. L’emplacement des poteaux d’éclairage ne doit pas interférer avec les conduits, les lignes aériennes, les équipements du poste et les mouvements des véhicules et équipements lourds. Le contrôle de l’éclairage de la cour doit être effectué avec des contacteurs électriques et des cellules photoélectriques, avec permutateur automatique et manuel pour le contrôle manuel connecté à un circuit alimenté en permanence. De plus, des prises de courant/réceptacles extérieurs alimentés en permanence doivent être fournies sur des poteaux d’éclairage, sans besoin de circuits séparés, pour les besoins de maintenance ou d’éclairage supplémentaires lors de travaux de réparation. Les cellules photoélectriques doivent être montées à un haut niveau dans une position dégagée de l’ombre et ne faisant pas face à tout appareil d’éclairage directement, mais accessible pour la maintenance. La conception de l’éclairage intérieur doit être basée sur les principes suivants : Conception de l’éclairage interne du bâtiment de contrôle et de la salle des équipements électriques à moyenne tension. Les luminaires seront installés au plafond du bâtiment de contrôle. Les niveaux d’éclairage recommandés sont les suivants : salle de commande et contrôle et bureau : 500 lux (min.) éclairage d’urgence : 30 lux (min.) facteur d’uniformité de l’éclairage : 1,5 La dimension minimale du conducteur de cuivre des circuits d’éclairage ne sera pas inférieure à 1,5 mm2. La dimension minimale du conducteur de cuivre des circuits des prises de courant ne sera pas inférieure à 2,5 mm2. Les luminaires dans la salle de commande et le bureau seront des lampes fluorescentes doubles de 2x40 Watt, à verre prismatique. Des prises individuelles à courant monophasé de 230 V seront installées tous les cinq (5) mètres à la surface des murs intérieurs des bâtiments. Des lampes à LED à niveau d’éclairage équivalent sont également acceptables. Les autres salles ou aires intérieures peuvent être équipées d’appareils industriels avec des ampoules de 2x40 Watt. Si l’Entrepreneur décide de commencer ses travaux sans avoir obtenu le consentement ou l’approbation du Maître de l’Ouvrage, l’Entrepreneur devra exécuter tous les travaux correctifs demandés par le Maître de l’Ouvrage, à la suite de son examen, et il n’aura droit à aucune réclamation ni compensation pour ces travaux correctifs. 350 Section VI. Spécifications 6.3 Essais et inspections en usine (FAT) 6.3.1 Généralités Avant expédition, le matériel, les équipements ou les appareils compris doivent être soumis séparément, en usine, aux essais de routine définis par la norme prescrite à cet effet, pour vérifier le bon fonctionnement du matériel et sa conformité aux spécifications et garanties. Le matériel, les équipements ou les appareils ne peuvent être expédiés que si les essais en usine sont satisfaisants. Les essais seront effectués aux frais de l’Entrepreneur qui veille à leur propre exécution. L’Entrepreneur prendra à sa charge tous les frais de participation aux essais en usine du personnel du Maître de l’Ouvrage et de l’Ingénieur mandaté par celui-ci pour le représenter. Des réceptions en usine seront prévues pour les appareillages suivants : 1) 2) 3) Poste sous enveloppe métallique moyenne tension Equipements de protection et du système de contrôle commande numérique Autres inspections en usine laissées à l’appréciation de l’Ingénieur pour un nombre de 5 réceptions avec 2 participants par réception 8) Les voyages pour la participation aux essais en usine qui prendront plus de six (6) heures à partir du point de départ des personnes désignées doivent être effectués en classe économique. Les personnes participant aux essais en usine recevront des indemnités de « per diem » à compter du jour même de leur départ de leur pays de résidence jusqu’au jour de leur départ du pays visité, inclusivement. Les niveaux de per diem selon le pays et la destination sont fixés suivant la grille de la SONABEL. Les frais de la chambre d’hôtel pour tout transit dans un aéroport d’une durée de six (6) heures ou plus sont à la charge de l’Entrepreneur, également les frais de taxi ou transport pendant le transit. Tout transport au lieu des essais et pour leur durée sera organisé et sera à la charge de l’Entrepreneur. L’Entrepreneur s’occupera des démarches administratives et prendra en charge les dépenses raisonnables pour la délivrance des visas aux personnes désignées pour participer aux essais, sous réserve que les personnes désignées rencontrent les exigences des autorités d’immigration des pays visités. Section VI. Spécifications 351 6.3.2 Nombre de participants aux essais en usine Le nombre de FAT et de participants à la charge de l’Entrepreneur sont renseignés au tableau suivant. N° Dénomination Nb FAT 1 Nb. Participants/FAT 6 1 Cellules MT à disjoncteur motorisé sous enveloppe métallique 2 Equipements de protection 1 4 3 Système de contrôle-commande numérique 1 4 Tableau: Nombre de participants aux réceptions en usine des équipements 6.4 Formation et assistance technique 6.4.1 Généralités L’Entrepreneur fournira des formations aux personnels désignés du Maître de l’Ouvrage (SONABEL) comme suivant : Formations aux personnels de SONABEL en charge de la maintenance et de l’exploitation Formations aux personnels de SONABEL en charge des études Formations continues des personnels de SONABEL par compagnonnage ou accompagnement des équipes de l’Entrepreneur pendant le montage, l’installation, les essais et la mise en service des équipements La formation sera ventilée dans le bordereau des prix de façon distincte des travaux dans les postes. Les formations seront données par un / plusieurs Instructeur(s) qualifié(s) pour les durées et le nombre de participants spécifiées ci-dessous et dans le Bordereau des Prix. La formation sera ventilée dans le bordereau des prix de façon distincte des travaux dans les postes. L’Entrepreneur fournira un calendrier provisoire de formation et des grandes lignes de formation à l’Ingénieur au début du projet pour son approbation. Ces formations devront avoir lieu avant la mise en service des postes. Le programme de formation détaillé doit être remis par l’Entrepreneur à l’Ingénieur, trois mois avant le début de la (des) période(s) de formation. Dans la mesure du possible, les formations auront lieu au BURKINA FASO. Les frais de transport et séjour du personnel de formation de l’Entrepreneur se déplaçant au BURKINA FASO seront compris dans les prix de formation. Le Maître de l’Ouvrage mettra à disposition des locaux pour les formations qui auront lieu à OUAGADOUGOU. 352 Section VI. Spécifications Dans le cas où certaines formations spécifiques ne peuvent être dispensées qu’à l’étranger, les coûts liés aux billets d’avion, à l’hébergement, aux repas, au transport local, aux frais de visa des participants seront à la charge de l’Entrepreneur et seront alors inclus dans le montant global du marché des travaux. Les per diem alloués aux participants pour la couverture de leurs frais de logement et de repas suivront les niveaux de per diem fixés par BAD. Dans un délai d’un (1) mois après la fin de la période d’une formation, l’Entrepreneur enverra trois exemplaires des rapports de formation au Maître de l’Ouvrage et un (1) exemplaire à l’Ingénieur, y compris la documentation fournie aux participants pendant les cours. Une documentation écrite sera fournie à chaque participant. Pendant la (les) période(s) de formation, l’instructeur (les instructeurs) ne sera (seront) pas employé(s) par ailleurs. D’autre part, l’Entrepreneur devra former son personnel afin que celui-ci maitrise les différents outils du SGESSS. Le programme des formations couvrira les sujets décrits ci-après. 6.4.2 Formation pour le personnel du Maître de l’Ouvrage en charge de l’exploitation et la maintenance 6.4.2.1 Formation pratique sur site L’Entrepreneur proposera au personnel du Maître de l’Ouvrage une formation sur les sujets suivants : Formation pratique sur site portant sur l’opération des postes haute tension; Formation pratique sur le diagnostic et l’entretien des équipements principaux des postes haute tension. L’Entrepreneur fournira un calendrier provisoire de formation et des grandes lignes de formation à l’Ingénieur au début du projet pour son approbation. Ces formations devront avoir lieu avant la mise en service des postes. Les divers sujets couverts dans la formation comprennent, sans toutefois s'y limiter : Le contrôle de la tension; La séquence de manœuvre des départs; La séquence de rétablissement du service à la suite d'une panne générale; Le suivi des paramètres du réseau et du statut des équipements; La coordination avec le SCADA du centre de conduite du réseau (dispatching) national; Le fonctionnement des services auxiliaires en courant alternatif : suivi de la tension, consommation, fonctionnement du tableau de transfert, opération de la génératrice diesel et valeurs indiquées, alimentation en combustible, prises du transformateur, valeurs indiquées du transformateur, etc.; Section VI. Spécifications 353 Le fonctionnement des services auxiliaires en courant continu : suivi de la tension, stabilisation/égalisation des batteries accumulateurs, transfert du chargeur principal au chargeur de secours, etc.; La marche à suivre en cas de défaillance des départs : relevé des signaux d'alarme et de déclenchement des relais de protection, relevé de l'emplacement du défaut et des courbes d'enregistrement du défaut et des événements, isolement du circuit en défaut et verrouillage mécanique et électrique des appareillages, dépannage et réparation, supervision du personnel d'entretien, rétablissement du service et rapport de l'incident; La marche à suivre en cas de défaillance d'une barre du poste : relevé des signaux d'alarme et de déclenchement des relais de protection, relevé de l'emplacement du défaut et des courbes d'enregistrement du défaut et des événements, isolement de la barre en défaut et verrouillage mécanique et électrique des appareillages, rétablissement du service à l’aide de la barre redondante, dépannage et réparation, supervision du personnel d'entretien, restauration de la barre et rapport de l'incident; La marche à suivre en cas de panne des services auxiliaires en courant alternatif : relevé des signaux d'alarme et de déclenchement, isolement du circuit en défaut et verrouillages mécaniques, rétablissement du service à l'aide de l'alimentation redondante (transformateur ou génératrice diesel) ou de mesures provisoires, dépannage et réparation, supervision du personnel d'entretien, rétablissement de l'alimentation principale et rapport de l'incident; La marche à suivre en cas de panne des services auxiliaires en courant continu : relevé des signaux d'alarme et de déclenchement, isolement du circuit en défaut et verrouillage mécanique, rétablissement du service à l'aide de chargeurs redondants ou de mesures provisoires, dépannage et réparation, supervision du personnel d'entretien, rétablissement de l'alimentation principale et rapport de l'incident; Le fonctionnement des systèmes de télécommunication et du SCADA : utilisation de l'interface homme-machine, monitoring de la signalisation du terminal, dépannage, etc.; Le suivi de l'entretien : planification de l'entretien périodique et en cas d'indisponibilité fortuite, registre des travaux d'entretien, pièces de rechange disponibles et composants défectueux à réparer; L'accès au système d'enregistrement des défauts de chaque système de relayage et les méthodes de récupération des données, de l'analyse de l'emplacement du défaut de dépannage, etc.; La sécurité du personnel : verrouillage mécanique/électrique de l'appareillage, isolement de la zone d'entretien, autorisation de procéder à l'entretien, etc.; La protection de l'environnement : la manutention de l'huile ou du combustible, la détection des fuites d'huile ou de combustible, la récupération et l'enlèvement des déchets huileux ou de combustible, etc.; Nombre de participants : 5 Durée de la formation : 2 semaines 6.4.2.2 Formations en salle (pratique et théorique) Généralités 354 Section VI. Spécifications L’Entrepreneur proposera au personnel du Maître de l’Ouvrage (SONABEL) en charge de l’exploitation et la maintenance des formations sur les sujets suivants : Maintenance et exploitation des postes MT Systèmes de contrôle-commande de postes 33 kV Maintenance et configuration du système de télécommunications Nombre de participants : Durée du module : Quatre (4) Une (1) semaine Systèmes de contrôle-commande pour postes 33 kV Une formation sera prévue pour tous les nouveaux types d’équipements de contrôle-commande afin de permettre aux personnels de la sonabel d’assurer la conduite des installations à partir des équipements de contrôle-commande et d’assurer la maintenance des équipements de contrôlecommande. L’Entrepreneur organisera la formation du personnel du Maître de l’Ouvrage si possible au BURKINA FASO, sinon à l’étranger, si possible sur le lieu principal de fabrication des équipements de contrôle-commande. L’Entrepreneur préparera le calendrier de la formation et obtiendra l’approbation du Maître de l’Ouvrage au moins 28 jours avant le déplacement de ce dernier. La formation comprendra 2 modules : Formation à l’exploitation du système de contrôle-commande Formation à la maintenance et la configuration du système de contrôle-commande Le contenu des modules est présenté ci-après. Module Exploitation du Système de Contrôle-Commande Numérique des postes 33 kV La formation couvrira les sujets suivants : Présentation du système SCADA, Présentation des principes d’exploitation, Présentation des instructions d’arrêt et de démarrage, Présentation des logiciels et de l’architecture logicielle, Exploitation de la base de données, Exploitation du superviseur, Conduite à tenir sur défauts système, Nombre de participants : Quatre (4) Durée de la formation : Une (1) semaine Module Maintenance et Configuration du Système de Contrôle-Commande des postes 33 kV Section VI. Spécifications 355 La formation doit permettre au personnel de maintenance d’acquérir une connaissance approfondie des outils et procédures de maintenance. Le personnel doit être en mesure d’exécuter les tâches de maintenance préventive, le diagnostic et la réparation de l’équipement afin de pouvoir travailler de façon autonome. Le contenu de la formation comprend des leçons théoriques et des exercices pratiques quotidiens sur l’équipement fourni dans le cadre du Projet sous la supervision de l’instructeur. La formation couvrira les sujets suivants : Description des fonctionnalités et dispositif physique de l’équipement et des modules Procédures d’installation Outils matériels et logiciels pour le diagnostic de pannes Procédures de remplacement des équipements/des modules Procédures de redémarrage de l’équipement/du module Participants Les ingénieurs système Le personnel Maintenance et Service Nombre de participants : Quatre (4) Lieu et durée Une (1) semaine au Burkina Faso Participation active durant l’installation, la mise en service et les essais effectués au BURKINA FASO, y compris les cours avec instructeur. 356 Section VI. Spécifications 6.4.3 Formation pour le personnel du Maître de l’Ouvrage chargé des études 6.4.3.1 Généralités L’Entrepreneur proposera au personnel du Maître de l’Ouvrage (SONABEL) une formation sur les sujets suivants : Conception, essais et mise en service des postes moyenne tension 33 kV Techniques de modélisation pour les analyses de réseau électriques Protection et contrôle avancé des systèmes à haute tension 6.4.3.2 Contenu des formations Conception, essais et mise en service avancés des postes haute tension jusqu’à 33 kV Le cours couvrira les sujets suivants : Introduction aux postes moyenne tension Equipements de postes et critères de sélection Conception des postes moyenne tension 33 kV Calculs de défauts Coordination de l’isolement Conception de systèmes de mise à la terre Systèmes de protection et de contrôle commande Essais et mise en service des postes MT Nombre de participants : Durée de ce module : Quatre (4) Deux (2) semaines Section VI. Spécifications 357 6.4.4 Formation continue 6.4.4.1 Généralités L’Entrepreneur fournira une formation pratique par compagnonnage en incluant certains membres du personnel du Maître de l’Ouvrage aux équipes de l’Entrepreneur sur site en charge du montage des équipements, des essais et de la mise en service, afin qu’ils acquièrent une connaissance pratique du système. 6.4.4.2 Pendant le montage Le Maître de l’Ouvrage confirmera la disponibilité et le nombre de personnes au début du montage des équipements électriques. Nombre de participants : Durée : 5 agents maximum durée du montage et de l’installation des équipements 6.4.4.3 Pendant les essais Formation pendant les essais sur site Nombre de participants : non précisé Durée : durée des essais sur site Le personnel du Maître de l’Ouvrage (SONABEL) assistera conjointement avec l’Ingénieur aux principaux essais du poste sur le Chantier. 6.4.4.4 Formation pendant les tests d’achèvement Nombre de participants : non précisé Durée : durée des essais sur site L’Entrepreneur intégrera des ressources de SONABEL dans ses équipes qui vont réaliser les tests d’achèvement. Il n’est pas prévu de formation théorique à ce stade du projet. 358 Section VI. Spécifications 6.5 Spécifications techniques des équipements 6.5.1 Généralités L’Entrepreneur devra remettre les certificats des essais de type des différents matériels installés. Le cas échéant, l’Ingénieur se réservera le droit de faire exécuter, sans supplément de prix, certains essais de type pour lesquels l’Entrepreneur ne serait pas en mesure de présenter certains certificats conformes. L’Entrepreneur doit fournir la liste des documents attendus par fournisseur d’équipement. L’Entrepreneur doit présenter les qualifications des fabricants potentiels (nombre d’années d’expérience de fabrication de l’appareillage,….). L’Entrepreneur doit fournir sa liste de fournisseurs potentiels pour chaque type d’appareillage. L’Entrepreneur doit présenter des autorisations des fournisseurs. Il est laissé le choix à l’Entrepreneur de proposer des équipements normalisés à condition de respecter toutes les valeurs définies dans les fiches techniques. Section VI. Spécifications 359 6.5.2 Appareillage de commutation MT sous enveloppe métallique 6.5.2.1 Normes et standards L’appareillage de commutations moyenne tension spécifié dans cette spécification technique doit être fabriqué et testé selon et doit généralement être conforme avec les dernières éditions ou les amendements des standards CEI et ISO applicables et énumérés au tableau suivant. CEI 60060 CEI 60068 CEI 60071 CEI 60085 CEI 60099-4 CEI 60204 CEI 60228 CEI 62271-103 CEI 60270 CEI 60332 CEI 60364 CEI 60376 CEI 60439 CEI 60445 CEI 60480 CEI 60529 CEI 60947 CEI 61000 CEI 61243 CEI 62063 CEI 62271-1 CEI 62271-4 CEI 62271-100 Technique des essais à haute tension Essais d’environnement Coordination de l'isolement Isolation électrique – Evaluation et désignation thermiques Parafoudres – Partie 4: Parafoudres à oxyde métallique sans éclateur pour réseaux à courant alternatif Sécurité des machines – Équipement électrique des machines Ames des câbles isolés Appareillage à haute tension – Partie 103: Interrupteurs pour tensions assignées supérieures à 1 kV et inférieures ou égales à 52 kV Techniques des essais à haute tension – Mesures des décharges partielles Essais des câbles électriques et à fibres optiques soumis au feu Installations électriques à basse tension Spécifications de la qualité technique de l'hexafluorure de soufre (SF6) pour utilisation dans les appareils électriques Ensembles d'appareillage à basse tension Principes fondamentaux et de sécurité pour les interfaces hommemachines, le marquage et l’identification – Identification des bornes de matériels, des extrémités de conducteurs et des conducteurs Lignes directrices relatives au contrôle et au traitement de l'hexafluorure de soufre (SF6) prélevé sur le matériel électrique et spécification en vue de sa réutilisation Degrés de protection procurés par les enveloppes (Code IP) IEC Appareillage à basse tension Compatibilité électromagnétique (CEM) Travaux sous tension – Détecteurs de tension Appareillage à haute tension – Utilisation de l'électronique et des technologies associées dans les équipements auxiliaires de l'appareillage Appareillage à haute tension – Partie 1: Spécifications communes Appareillage à haute tension – Partie 4: Utilisation et manipulation de l'hexafluorure de soufre (SF6) et des mélanges contenant du SF6 Appareillage à haute tension – Partie 100: Disjoncteurs à courant alternatif 360 Section VI. Spécifications Appareillage à haute tension – Partie 101: Essais synthétiques Appareillage à haute tension – Partie 102: Sectionneurs et sectionneurs de terre à courant alternatif CEI 62271-103 Appareillage à haute tension – Partie 103: Interrupteurs pour tensions assignées supérieures à 1 kV et inférieures ou égales à 52 kV CEI 62271-110 Appareillage à haute tension – Partie 110: Manœuvre de charges inductives CEI 62271-200 Appareillage à haute tension – Partie 200: Appareillage sous enveloppe métallique pour courant alternatif de tensions assignées supérieures à 1 kV et inférieures ou égales à 52 kV CEI 62271-201 Appareillage à haute tension – Partie 201: Appareillage sous enveloppe isolante solide pour courant alternatif de tensions assignées supérieures à 1 kV et inférieures ou égales à 52 kV CEI 62271-302 Appareillage à haute tension – Partie 302: Disjoncteurs à courant alternatif à fonctionnement intentionnellement non simultané des pôles CEI 62271-304 Appareillage à haute tension – Partie 304: Classes de construction pour l'appareillage d’intérieur sous enveloppe pour tensions assignées à partir de 1 kV jusqu’à 52 kV inclus pour usage sous conditions climatiques sévères EC 517/2014 Règlement (UE) No 517/2014 du parlement Européen et du Conseil du 16 avril 2014 relatif aux gaz à effet de serre fluorés et abrogeant le règlement (CE) no 842/2006 CE 1494/2007 Règlement (CE) No 1494/2007 de la Commission du 17 décembre 2007 déterminant, conformément au règlement (CE) no 842/2006 du Parlement européen et du Conseil, le type d’étiquette et les exigences supplémentaires en matière d’étiquetage en ce qui concerne les produits et équipements contenant certains gaz à effet de serre fluorés CE 305/2008 Règlement (CE) No 305/2008 de la Commission du 2 avril 2008 établissant, conformément au règlement (CE) no 842/2006 du Parlement européen et du Conseil, des prescriptions minimales et les conditions pour une reconnaissance mutuelle de la certification du personnel chargé de récupérer certains gaz à effet de serre fluorés contenus dans des appareillages de connexion à haute tension CE 2002/95 Directive 2002/95/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 janvier 2003 relative à la limitation de l'utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques IEEE 80 Safety in AC Substation Grounding IEEE 693 IEEE Recommended Practice for Seismic Design of Substations IEEE C57.13 IEEE Standard Requirements for Instrument Transformers ISO 9001 Système de management de la qualité – Exigences Les standards supplémentaires applicables sont les standards ISO, DIN/VDE, CENELEC, BS et américains ou des standards spécifiques nationaux listés ci-haut, si aucun standard CEI/IEC pertinent n’existe ou s’il n’y a pas suffisamment d’informations disponibles dans les standard CEI/IEC et/ou s’il est demandé explicitement dans le présent standard. CEI 62271-101 CEI 62271-102 Section VI. Spécifications 361 Le Soumissionnaire soit fournir avec son offre des certificats valides qui prouvent que les manufacturiers et fournisseurs proposés sont certifiés ISO 9001 et conformes aux certifications RoHS. Les manufacturiers qui n’ont pas suffisamment d’expérience dans la fabrication, l’installation et les essais d’appareillage GIS tel que spécifiés et/ou qui ne sont pas certifiés ISO 9001 et qui ne sont pas conformes aux certifications RoHS ne seront pas acceptés. Les standards listés ci-dessous sont d’une importance particulière pour la documentation. Les standards énumérés au tableau ci-dessous sont d’une importance particulière pour la documentation. IEC 60617 IEC 61082-1 IEC 61131 IEC 61355 IEC 61506 IEC 62023 IEC 81346-1 IEC 81346-2 IEC 81714 ISO 5457 ISO 7200 ISO 14617 Graphical symbols for diagrams Preparation of documents used in electrotechnology – Part 1: Rules Programmable controllers Classification and designation of documents for plants, systems and equipment Industrial-process measurement and control - Documentation of application software Structuring of technical information and documentation Industrial systems, installations and equipment and industrial products Structuring principles and reference designations - Part 1: Basic rules Industrial systems, installations and equipment and industrial products Structuring principles and reference designations - Part 2: Classification of objects and codes for classes Design of graphical symbols for use in the technical documentation of products Technical product documentation - Sizes and layout of drawing sheets Technical product documentation - Data fields in title blocks and document headers Graphical symbols for diagrams 6.5.2.2 Documents à soumettre L’Entrepreneur doit fournir un échéancier détaillé pour la conception, la fabrication, la livraison, l’installation et les essais de l’appareillage de commutation moyenne tension tout en s’assurant que la séquence des tâches et la synchronisation sont compatibles avec l’échéancier global de construction. L’Entrepreneur doit fournir la littérature, les spécifications et les fiches techniques relatifs au produit et inclure les caractéristiques, les critères de performance, les dimensions physiques, les finis et les limitations du produit. Les informations suivantes doivent être soumises : La liste des plans; La vue d’élévation et le poids; 362 Section VI. Spécifications La vue en plan; Les diagrammes schématiques; Les diagrammes des plaques signalétiques; La liste de composants; Les informations sur les accessoires; Le numéro de modèle des entre-barrages à clé; Les caractéristiques nominales, incluant : La tension nominale; La tension maximale; Le courant continu; Le pouvoir de coupure en court-circuit; Le courant d’interruption capacitif maximal; La tenue au choc de foudre; Les températures d’opération minimum et maximums; Le temps de coupure maximum; L’élévation maximum (a.s.l.). La dimension permissible des terminaux de câbles; Les fiches techniques du produit; Le temps moyen avant réparation (MTTR); La liste de pièces de rechange, d’outils spécialisés et d’instruments de rechange recommandés, incluant les numéros de matériel et les prix de vente en vigueur; L’Entrepreneur doit fournir le détail complet des ancrages sismiques pour l’installation de l’appareillage de commutation moyenne tension. Le fournisseur doit recommander les ancrages et montrer en détail la localisation des ancrages pour que le système d’ancrage rencontre les exigences applicables. Les instructions du manufacturier : fournir les instructions d’installation du manufacturier et les critères de manutention spéciaux selon la séquence d’installation ainsi que les procédures de nettoyage et d’essais. Assurance Qualité : Fournir les enregistrements d’assurance qualité de l’usine, les procédures et formulaires, le système qualité ISO, etc.; Fournir les certificats signés qui certifient que les matériaux sont en conformité avec les critères de performance et les propriétés physiques spécifiées; Les informations suivantes sur le produit doivent être disponibles et envoyées à l’Ingénieur sur demande : Les bulletins descriptifs; Les fiches de produits; L’équipement doit être manutentionné et entreposé selon les instructions du manufacturier. Une (1) copie de ces instructions doit également être incluse avec l’équipement à l’expédition. Les manuels d’opération et d’entretien doivent inclure les informations suivantes : Les livres et/ou les feuillets d’instruction; La liste recommandée de pièces de rechange; Section VI. Spécifications 363 Les plans et les instructions d’installation. Les documents suivants doivent être fournis à des fins de documentation : Les plans finaux (tel que construits) et les informations pour les items listés dans les sections précédentes; Les schémas de filerie; Les rapports d’essais en usine certifiés; Les plans et les informations d’installation; La certification sismique et le détail des équipements d’ancrage. Les plans finaux (tels que construit) doivent inclure les mêmes plans que les plans de fabrication et doivent inclure tous les changements apportés durant le processus de fabrication. Qualifications Le Manufacturier doit avoir produit des équipements électriques similaires pendant une période d’au moins dix (10) ans. Sur demande, une liste appropriée d’installations avec des équipements similaires doit être fournie pour démontrer la conformité avec cette exigence. Caractéristiques générales Les cellules MT sous enveloppe métallique doivent répondre à la recommandation CEI 62271200 et avoir subi les essais de type et les essais individuels prévus par la même norme. Les caractéristiques principales des cellules MT sont les suivantes : Continuité de service : LSC 2 Tenue à l'arc interne : A-FLR 25 kA, 3 s Cloisonnement : PM Fuite maximum de gaz SF6 : 0,1 % par an. Les caractéristiques spécifiques de chaque type de cellule MT sont fournies dans les fiches techniques. Type de cellules L’Entrepreneur peut proposer différents types de cellules en tenant compte des spécifications techniques décrites dans le paragraphe des travaux et des surfaces et volumes disponibles dans le bâtiment industriel. Caractéristiques du local Les dimensions et caractéristiques principales sont les suivantes : hauteur disponible : 4 m, largeur et hauteur d’accès : 2 m x 3 m. Pour éviter les phénomènes de condensation, les cellules ne doivent pas être situées face à des ouïes de ventilation ou des baies vitrées. La résistance du plancher, la dureté du sol (résistance au roulage), les tolérances de planéité, les dimensions des trémies des câbles MT et BT, sont définies par le fournisseur des cellules. 364 Section VI. Spécifications Installation Les tableaux MT sont conçus pour résister aux défauts d’isolement interne (arc interne), c’est-àdire qu’en cas de défaillance, la sécurité des personnes se tenant devant l’équipement est garantie de même que celle des biens situés dans le voisinage. Les zones d’expansion des gaz chauds, définies par les constructeurs, doivent être neutralisées. En particulier, aucun appareil d’éclairage ne doit être situé dans ces zones. Pour des raisons de sécurité, tous les accès s’effectuent par l’avant des cellules et tout accès à l’arrière de ces cellules doit être empêché, notamment par l’adossement des cellules. Les tableaux sont protégés contre l’intrusion de corps étrangers (animaux et objets) en raison des indices de protection spécifiés. Le caisson de regroupement BT participe à cette protection. Dans ces conditions, il ne peut pas être déporté et se situe à l’une des extrémités de la demi rame. L’étanchéité du caisson avec le plancher du poste (trémie de passage des câbles BT) ne fait pas partie des prestations du fournisseur du tableau et doit être réalisée par ailleurs. Raccordement des câbles MT Le raccordement des câbles MT peut s’effectuer soit par la face avant des cellules soit depuis le vide situé sous les cellules. Caractéristiques de construction Les cellules doivent être préfabriquées entièrement en usine, fermées, sous enveloppe métallique, à jeu de barres isolé à l’air et équipées de disjoncteurs débrochables. Le tableau doit être extensible des deux côtés et chaque compartiment de chaque cellule doit être une zone indépendante, pour permettre un remplacement aisé de toute la cellule. Chaque cellule doit consister en : Une unité de protection et de contrôle-commande Un indicateur de présence de tension capacitif Compartiment à câbles Transformateur de tension selon spécifications Transformateur de tension si nécessaire Sectionneur à trois positions (fermé, ouvert, ouvert et mis à la terre) Disjoncteur Jeu de barres Cloisonnements, séparations, obturateurs et connexions internes. 6.5.2.2.1 Détails de construction Les parois des cellules doivent être en tôle de 2 mm d'épaisseur séparant les cellules entre elles et les différents compartiments. La porte frontale, étanche à la poussière et indépendante du chariot doit fermer chaque cellule. Une barre de terre en cuivre nu doit être prévue sur toute la longueur du tableau. Chaque appareil MT doit être raccordé à la barre de terre. Des dispositions doivent être prévues pour le raccordement des cellules au réseau de terre général du poste. Section VI. Spécifications 365 Les cellules doivent permettre la mise en place aisée des câbles et de leurs boîtes d'extrémité. Leur degré de protection doit être IP 44X selon la CEI 60529. Le jeu de barres doit être inaccessible en exploitation normale, il doit être isolé à l’air et protégé mécaniquement par une gaine de matériau synthétique. La filerie BT doit être séparée de la partie MT par écrans métalliques mis à la terre. L'accès au matériel BT doit être possible avec la cellule en service. Des résistances de chauffage, alimentées en courant alternatif monophasé, doivent être prévues dans chacun des compartiments afin d'empêcher la condensation. Pour des raisons d'uniformisation (réduction des types de pièces de rechange, flexibilité de l'exploitation), les appareils doivent être standardisés sur la base des aspects suivants : Courant nominal Tenue au court-circuit Dimensions 6.5.2.2.2Verrouillages L'appareillage doit être conçu et construit en tenant compte de la sécurité du personnel affecté aux manœuvres et doit être doté de verrouillages mécaniques adéquats. La manœuvre d'un sectionneur ne doit être possible que lorsque : les portes ou capots de la cellule à laquelle il appartient sont fermés l'appareil de coupure associé (disjoncteur ou sectionneur) est ouvert Le contrôle doit être mécanique, local, univoque et pourra être cadenassé aussi bien en position ouverte que fermée. La position des organes de coupures seront visibles en face avant des armoires et représenté de la façon suivante : Position fermée : couleur rouge Position ouverte : couleur verte Les cellules à disjoncteur débrochable devront être dotées des verrouillages suivants : Le sectionneur de mise à la terre sera mécaniquement inter-verrouillé avec le chariot disjoncteur. Lorsque la mise à la terre est effectuée, un système d’inter-verrouillage interdit l’insertion du chariot. Les sectionneurs de mise à la terre doivent être cadenassables en position ouverte / fermée. Les volets accès aux jeux de barres et têtes de câbles doivent être cadenassables en position fermé. Le chariot doit présenter toujours trois positions : 1. Position service 2. Position essai 366 Section VI. Spécifications 3. Position débrochée 6.5.2.2.3 Relais, instruments et câblage Ces appareils doivent être montés dans le compartiment BT. Les appareils de mesure doivent être montés sur la porte frontale du compartiment. Les relais de protection doivent être montés à l'intérieur, la face avant de l’appareil étant entièrement visible grâce á une ouverture dans la porte aux dimensions adéquates. Tous les circuits BT doivent être raccordés à des borniers. L'Entrepreneur prévoit dans les rames MT neuves, un système de protection (peut être intégré dans les relais de protection) contre les arcs électriques qui combine les capteurs lumineux et mesures de courant afin de réduire l'énergie dégagée pendant un arc électrique grâce à une détection et un déclenchement rapide. 6.5.2.2.4 Repérage Chaque équipement doit être identifié par une plaque signalétique d'une façon univoque. Chaque cellule doit être clairement identifiée par une plaque indiquant le nom du départ et le numéro. Des panneaux de danger doivent être placés aux endroits nécessaires. Equipements des cellules sous enveloppe métallique Les cellules MT seront équipées des appareillages suivants : Appareillages Quantité Sectionneur de mise à la terre 3 positions 1 Disjoncteur tripolaire 1 Témoin néon de présence de tension 1 Unité de protection et de contrôle-commande 1 Transformateur de courant 3 Transformateur de tension 3 Centrale de mesure 1 Comptage 1 Tableau 8 :Cellules d’arrivée de transformateur HT/MT Appareillages Quantité Sectionneur de mise à la terre 3 positions 1 Disjoncteur tripolaire 1 Témoin néon de présence de tension 1 Unité de protection et de contrôle-commande 1 Transformateur de courant 3 Centrale de mesure 1 Tableau : Cellules départ ligne Appareillages Sectionneur de mise à la terre Disjoncteur tripolaire Témoin néon de présence de tension Quantité 1 1 1 Section VI. Spécifications 367 Appareillages Quantité Unité de protection et de contrôle-commande intégrant la 1 fonction DGPT2 Transformateur de courant 3 Centrale de mesure 1 Comptage 1 Tableau: Cellules départ transformateur des services auxiliaires 6.5.2.2.5Caractéristiques des équipements Sectionneurs et dispositifs de mise à la terre Les sectionneurs doivent répondre aux recommandations de la CEI 62271-102. Les sectionneurs de jeu de barres doivent être à commande manuelle, par levier et poignée avec verrouillage. Les sectionneurs de barres doivent être verrouillés par câblage avec la cellule d'arrivée du transformateur de puissance pour éviter toute mise à la terre d'un jeu de barres sous tension. La tenue aux courts-circuits en position fermée correspondra au niveau de tenue du tableau. Les sectionneurs de terre doivent être du type à enclenchement brusque. La fermeture d'un sectionneur de terre ne doit être possible que lorsque l'appareil de coupure de la cellule à laquelle il appartient est ouvert. La commande du dispositif doit être mécanique, locale, unique et verrouillable avec un cadenas dans les deux positions ouvert et fermé. Disjoncteurs de puissance Les disjoncteurs de puissance doivent être du type tripolaire à coupure dans le vide ou dans le SF6, à commande à accumulation d'énergie par ressort réarmé manuellement et à moteur électrique. Les disjoncteurs doivent être commandés localement par un commutateur « tournerpousser-lumineux ». Des contacts auxiliaires doivent être prévus pour assurer les verrouillages et les signalisations. Au moins 4 contacts de réserve doivent être prévus. La séquence nominale de fonctionnement doit être : pour les disjoncteurs raccordés à des câbles isolés : O - 3 min. - FO - 3 min. - FO pour les disjoncteurs raccordés à des lignes aériennes : O - 0,3 sec. - FO - 3 min. FO Transformateurs de mesure Les transformateurs de mesure répondront aux recommandations de la CEI 61869. Transformateurs de courant L'Entrepreneur du poste doit être responsable du choix des caractéristiques des transformateurs. Leur courant assigné et leur puissance, en particulier, doivent être coordonnés avec les caractéristiques des équipements raccordés. Les valeurs figurant sur les schémas sont données seulement à titre indicatif. 368 Section VI. Spécifications Les caractéristiques à respecter sont les suivantes : Type monophasé à résine synthétique moulée Courant secondaire assigné de 1 A. La puissance de précision sera à déterminer par l'Entrepreneur, mais doit être au minimum 5 VA et 120 % de la charge calculée. Transformateurs de tension L'Entrepreneur doit être responsable du choix des caractéristiques des transformateurs de tension et en particulier de la coordination de leur puissance avec les caractéristiques des équipements raccordés. Les valeurs figurant aux schémas sont données seulement à titre indicatif. Les caractéristiques à respecter sont les suivantes : Type monophasé à résine synthétique moulée Raccordement soit phase-terre, soit phase-phase Branchement soit phase-terre, soit phase-phase Tension secondaire : 100 V. La puissance de précision doit être déterminée par l'Entrepreneur mais ne doit être pas inférieure à 20 VA. Ces transformateurs doivent être munis de fusibles de protection placés dans la boîte de raccordement. 6.5.2.3 Pièces de rechange Les Entrepreneurs doivent prévoir la livraison d'un jeu de pièces de rechange et d'outillage, nécessaire pour une maintenance normale sur une période de cinq (5) ans, comprenant mais non limitée à : Un indicateur de présence de tension Un transformateur de mesure de chaque type Cinq (5) lampes, fusibles et mini-disjoncteur de chaque type Un kit de maintenance pour disjoncteur MT Un jeu d'outils et instruments pour la manutention du gaz SF6. Les équipements de sécurité sont indiqués dans la liste des équipements et mobilier du bâtiment de contrôle-commande. 6.5.2.4 Essais en usine La réception en usine consiste à réaliser les essais suivants sur le matériel : Essais d’étanchéité au gaz SF6 Essais de fonctionnement mécanique et de vérification des dispositifs des verrouillages fonctionnels Vérification du fonctionnement des disjoncteurs MT Essai de déclenchement fusible Section VI. Spécifications 369 Vérification du schéma électrique et de la documentation Contrôle visuel du matériel Contrôle des vitesses de manœuvre Essais de mesurage de la résistance du circuit principal Essais diélectriques à fréquence industrielle sur le circuit principal HT Essais diélectriques à fréquence industrielle sur le circuit BT Vérification du fonctionnement des sectionneurs de terre Vérification de l’ordre des phases et des indicateurs de signalisation de la présence de tension Vérification des alarmes sonores Essais du compartiment basse tension en accord avec le schéma électrique 6.5.3 Câbles MT et BT et accessoires 6.5.3.1 Normes et standards Les câbles spécifiés dans cette spécification technique doivent être fabriqués, testés et doivent être conforme avec les dernières éditions et les amendements des standards CEI/IEC et ISO applicables et énumérés au tableau suivant. IEC 60085 IEC 60228 IEC 60287 IEC 60331 IEC 60332 IEC 60364 IEC 60445 IEC 60502 ISO 9001 Electrical insulation – Thermal evaluation and designation Conductors of insulated cables Câbles électriques – Calcul du courant admissible Tests for electric cables under fire conditions - Circuit integrity Tests on electric and optical fibre cables under fire conditions Low voltage electrical installations Basic and safety principles for man-machine interface, marking and identification - Identification of equipment terminals, conductor terminations and conductors Câbles de puissance à isolation extrudée de 1 à 30 kV Quality management system - Requirements 6.5.3.2 Documents à soumettre L’Entrepreneur doit fournir la littérature, les spécifications et les fiches techniques relatives au produit et inclure les caractéristiques, les critères de performance, les dimensions physiques, les finis et les limitations du produit. Les informations et documents suivants doivent être fournis : Les fiches techniques (lors de la soumission) qui incluent: La tension nominale; La tension maximale en continu; Le courant nominal; Le courant de court-circuit maximal; Les températures d’opération maximale et minimale; 370 Section VI. Spécifications Les caractéristiques électriques (impédances, capacitances, etc.); Les caractéristiques physiques. Les instructions du manufacturier : fournir les instructions d’installation du manufacturier et les critères de manutention spéciaux selon la séquence d’installation ainsi que les procédures de nettoyage et d’essais. Assurance Qualité : Fournir les enregistrements d’assurance qualité de l’usine, les procédures et formulaires, le système qualité ISO, etc.; Fournir les certificats signés qui certifient que les matériaux sont en conformité avec les critères de performance et les propriétés physiques spécifiées; Les informations suivantes sur le produit doivent être disponibles et envoyées à l’Ingénieur sur demande : Les bulletins descriptifs; Les fiches de produits Les manuels d’opération et d’entretien doivent inclure les informations suivantes : Les livres et/ou les feuillets d’instruction; La liste recommandée de pièces de rechange; Les plans et les instructions d’installation. Les documents finaux suivants doivent être fournis à des fins de documentation : Les plans finaux (tel que construits) et les informations pour les items listés dans les sections précédentes; Les rapports d’essais en usine certifiés; Les plans et les informations d’installation Les plans finaux (tels que construit) doivent inclure les mêmes plans que les plans de fabrication et doivent inclure tous les changements apportés durant le processus de fabrication. 6.5.3.3 Qualifications Le Manufacturier doit avoir produit des équipements électriques similaires pendant une période d’au moins dix (10) ans. Sur demande, une liste appropriée d’installations avec des équipements similaires doit être fournie pour démontrer la conformité avec cette exigence. 6.5.3.4 Généralités Rappel: L'Entrepreneur doit s'assurer que les cheminements câbles MT et BT doivent séparés conformément aux normes en vigueur. 6.5.3.5 Caractéristiques générales des câbles MT Les câbles électriques MT seront utilisés pour les liaisons suivantes : Section VI. Spécifications 371 entre le transformateur BT/MT et la cellule « départ PV », entre la cellule MT départ TSA et le transformateur des services auxiliaires TSA entre le poteau réseau MT et la cellule départ , Ils doivent être du type N2XSY, de type unipolaire, à conducteur en cuivre avec une gaine de protection extérieure en PVC résistant : à la pénétration de l'eau, au rayonnement solaire, aux bases et acides, aux dégâts causés par les insectes, rongeurs et champignons. Les câbles doivent être posés en une seule longueur, sans raccord. Les câbles seront posés dans des caniveaux à câble ou à l’air libre pour les remontées au support d’arrêt des lignes aériennes ou transformateurs de puissance. Le câble N2XSY est auto extinguible et ignifuge conformément aux normes VDE 0482-332-1-2 et CEI 60332-1. Les câbles doivent être dimensionnés pour le courant nominal permanent et le courant de courtcircuit dans les limites de température spécifiées et selon les critères et considérations détaillés dans les spécifications. Les caractéristiques des câbles à poser dans les postes sont données dans les fiches techniques. 6.5.3.6 Boîtes d'extrémité MT Les câbles sont raccordés au compartiment HT du poste MT intérieur au moyen d'extrémités de câbles du type rétractable pour installation intérieure. Les extrémités de câble qui sont à raccorder aux transformateurs de puissance doivent être munies de fiches embrochables hors tension, type équerre. Les fiches seront verrouillées mécaniquement par une douille. L'enveloppe extérieure des fiches sera conductrice et mise à la terre. Ceci permet d'obtenir une protection totale contre les contacts (IP65). Des connexions de plusieurs câbles et de différentes sections doivent pouvoir être possibles. La taille et le nombre des boîtes d'extrémité doivent être coordonnés avec le nombre et la section des câbles employés. Elles seront de même tension assignée que le câble sur lequel elles seront installées. Les boîtes d'extrémité pour le raccordement des câbles aux lignes aériennes et aux transformateurs seront du type extérieur. Toutes les boîtes d'extrémité seront fournies avec tous leurs accessoires (cosses de raccordements et manchons adéquats). 372 Section VI. Spécifications 6.5.3.7 Câbles BT Tous les câbles à basse tension doivent être de tension spécifiée 0,6/1 kV à âme cuivre câblée de classe 2 pour des sections de 1,5 mm² à 95 mm² inclus. Au-delà de cette section, l'âme peut être réalisée indifféremment en cuivre ou en aluminium. Les conducteurs doivent être isolés au polyéthylène réticulé chimiquement (PRC) pour les câbles de puissance. Les câbles des circuits à courant continu doivent être tous munis d'une protection contre les perturbations électromagnétiques. Cette protection doit être réalisée par une gaine continue en cuivre ou aluminium du type annelé permettant le cintrage des câbles. En ce qui concerne les circuits en courant alternatif, leur emploi est également obligatoire, sauf, pour certains circuits d'alimentation auxiliaire tels que chauffage, éclairage. Les câbles doivent permettre les liaisons suivantes : Circuits alternatifs auxiliaires la liaison entre le ou les transformateurs d'auxiliaires et le tableau des services auxiliaires, les liaisons relatives aux services généraux (alimentation des aéroréfrigérants, chauffage, éclairage, maisons d'astreinte, etc.), l'alimentation des tranches. La connexion entre le transformateur des services auxiliaires et le disjoncteur BT ou le jeu de barres existant sera assurée par câbles mono ou triphasés isolés au polyéthylène réticulé chimiquement (PRC). Circuits alternatifs de mesure La liaison entre les réducteurs de mesure et les équipements tels que protections, automates, appareils de mesure situés soit dans les bâtiments de relayage, soit dans le bâtiment de service. Circuits continus Les liaisons entre les équipements situés dans le bâtiment de service, les liaisons entre les équipements situés dans les bâtiments de service et l'appareillage HT Section VI. Spécifications 373 6.5.4 Transformateur d’alimentation des services auxiliaires 6.5.4.1 Normes et standards Les transformateurs de services auxiliaires dans le présent document doivent être fabriqués et testés conformément aux dernières éditions ou les amendements des standards CEI, CENELEC et ISO applicables et énumérés au tableau suivant. CEI 60076* CEI 60137 CEI 60214* CEI 60273 CEI 60296 CEI 60529 CEI 60815 CEI 60947* CEI 61869-2 CENELEC 50180 CENELEC 50181 ISO 9001 Transformateurs de puissance (*toutes les parties applicables); Traversées isolées pour tensions alternatives supérieures à 1000 V ; Changeurs de prises (*toutes les parties applicables); Caractéristiques des supports isolants d'intérieur et d'extérieur destinés à des installations de tension nominale supérieure à 1000 V ; Spécification des huiles minérales isolantes neuves pour transformateurs et appareillage de connexion; Degrés de protection procurés par les enveloppes (Code IP); Guide pour le choix des isolateurs sous pollution; Appareillage à basse tension (*toutes les parties applicables); Transformateurs de mesure - Partie 2 : exigences supplémentaires concernant les transformateurs de courant; Traversées supérieures à 1 kV jusqu’à 52 kV et de 250 A à 3.15 kA pour les transformateurs isolés à l’huile. Connecteurs de type enfichables supérieurs à 1 kV jusqu’à 52 kV et de 250 A à 2.5 kA pour les équipements autres que les transformateurs isolés à l’huile. Système de management de la qualité — Exigences. Les standards supplémentaires applicables sont les standards ISO, DIN/VDE, CENELEC, BS et américains ou des standards spécifiques nationaux listés ci-haut, si aucun standard CEI/IEC pertinent n’existe ou s’il n’y a pas suffisamment d’informations disponibles dans les standard CEI/IEC et/ou s’il est demandé explicitement dans le présent standard. Le Soumissionnaire doit fournir avec son offre des certificats valides qui prouvent que les manufacturiers et fournisseurs proposés sont certifiés ISO 9001 et conformes aux certifications RoHS. Les manufacturiers qui n’ont pas suffisamment d’expérience dans la fabrication, l’installation et les essais de transformateurs MT/BT tel que spécifiés et/ou qui ne sont pas certifiés ISO 9001 et qui ne sont pas conformes aux certifications RoHS ne seront pas acceptés. Les standards énumérés au tableau ci-dessous sont d’une importance particulière pour la documentation. IEC 60617 IEC 61082-1 IEC 61131 Graphical symbols for diagrams Preparation of documents used in electrotechnology – Part 1: Rules Programmable controllers 374 Section VI. Spécifications IEC 61355 IEC 61506 IEC 62023 IEC 81346-1 IEC 81346-2 IEC 81714 ISO 5457 ISO 7200 ISO 14617 Classification and designation of documents for plants, systems and equipment Industrial-process measurement and control - Documentation of application software Structuring of technical information and documentation Industrial systems, installations and equipment and industrial products - Structuring principles and reference designations - Part 1: Basic rules Industrial systems, installations and equipment and industrial products - Structuring principles and reference designations - Part 2: Classification of objects and codes for classes Design of graphical symbols for use in the technical documentation of products Technical product documentation - Sizes and layout of drawing sheets Technical product documentation - Data fields in title blocks and document headers Graphical symbols for diagrams 6.5.4.2 Fiches techniques Se référer à la section Erreur ! Source du renvoi introuvable. pour les fiches techniques dans lesquelles les caractéristiques des transformateurs d’alimentation des services auxiliaires sont spécifiées. 6.5.4.3 Documents à soumettre L’Entrepreneur doit fournir un échéancier détaillé pour la conception, la fabrication, la livraison, l’installation et les essais des transformateurs auxiliaires et de tout équipement connexe en s’assurant que la séquence des tâches et la synchronisation sont compatibles avec l’échéancier global de construction. L’Entrepreneur doit fournir la littérature, les spécifications et les fiches techniques relatives au produit et inclure les caractéristiques, les critères de performance, les dimensions physiques, les finis et les limitations du produit. Les informations et documents suivants doivent être fournis : Une liste de plans; La vue d’élévation et le poids; La vue en plan; Les diagrammes schématiques; Les diagrammes des plaques signalétiques; La liste de composants; Les informations sur les accessoires; Les caractéristiques nominales incluant : Puissance nominale; Tension au primaire et au secondaire; Courant continu nominal au primaire et au secondaire; Section VI. Spécifications 375 La tenue au choc de foudre; Impédance; Classe d’isolation et augmentations de températures; Niveau de bruit; Pertes en charges garanties; Pertes sans charges garanties; Les températures d’opération minimum et maximums; L’élévation maximum (a.s.l.) La dimension permissible des terminaux de câbles; Les fiches techniques du produit; Le temps moyen avant réparation (MTTR); La liste de pièces de rechange, d’outils spécialisés et d’instruments de rechange recommandés, incluant les numéros de matériel et les prix de vente en vigueur; Le Soumissionnaire doit fournir le détail complet des ancrages sismiques pour l’installation des transformateurs de services auxiliaires. Le fournisseur doit recommander les ancrages et montrer en détail la localisation des ancrages pour que le système d’ancrage rencontre les exigences applicables. Les instructions du manufacturier : fournir les instructions d’installation du manufacturier et les critères de manutention spéciaux selon la séquence d’installation ainsi que les procédures de nettoyage et d’essais. Assurance Qualité : Fournir les enregistrements d’assurance qualité de l’usine, les procédures et formulaires, le système qualité ISO, etc.; Fournir les certificats signés qui certifient que les matériaux sont en conformité avec les critères de performance et les propriétés physiques spécifiées; Les informations suivantes sur le produit doivent être disponibles et envoyées à l’Ingénieur sur demande : Les bulletins descriptifs; Les fiches de produits; L’équipement doit être manutentionné et entreposé selon les instructions du manufacturier. Une (1) copie de ces instructions doit également être incluse avec l’équipement à l’expédition. Les manuels d’opération et d’entretien doivent inclure les informations suivantes : Les livres et/ou les feuillets d’instruction; La liste recommandée de pièces de rechange; Les plans et les instructions d’installation. Les documents suivants doivent être fournis à des fins de documentation : Les plans finaux (tel que construits) et les informations pour les items listés dans les sections précédentes; Les schémas de filerie; Les rapports d’essais en usine certifiés; 376 Section VI. Spécifications Les plans et les informations d’installation; La certification sismique et le détail des équipements d’ancrage. Les plans finaux (tels que construit) doivent inclure les mêmes plans que les plans de fabrication et doivent inclure tous les changements apportés durant le processus de fabrication. 6.5.4.4 Qualifications Le Manufacturier doit avoir produit des équipements électriques similaires pendant une période d’au moins dix (10) ans. Sur demande, une liste appropriée d’installations avec des équipements similaires doit être fournie pour démontrer la conformité avec cette exigence. 6.5.4.5 Caractéristiques générales Les transformateurs d’alimentation des services auxiliaires doivent répondre aux normes CEI 60076. Les transformateurs doivent être du type hermétique, à remplissage intégral, immergés dans un diélectrique liquide pour service extérieur. Tout isolant synthétique contenant des polychlorobiphényles (PCB) notamment l'Askarel est prohibé. Ils possèdent une cuve à volume variable absorbant les variations de volume d'huile en fonction de la température. L'enroulement MT doit être muni d'un commutateur manuel de réglage de tension hors charge à 5 positions, avec réglage de ± 2.5 % par position. Les transformateurs doivent reposer sur quatre galets plats de roulement orientables dans les 2 axes. La cuve doit être pourvue de deux crochets de levage et d’une plaque signalétique avec les indications suivantes (en langue française) en caractères lisibles et indélébiles : Nom de l'Entrepreneur Année de construction Type de transformateur Nombre de phases Puissance assignée Fréquence assignée Rapport de transformation Couplage avec indice horaire Tension de court-circuit Masse totale Masse et nature du liquide diélectrique Matériau des enroulements Impédance directe (X1 [Ω]) Section VI. Spécifications 377 Impédance homopolaire (X0 [Ω]) 6.5.4.6 Caractéristiques spécifiques Les caractéristiques des transformateurs d’alimentation des services auxiliaires sont données dans les fiches techniques. 6.5.4.7 Pièces de rechange Les pièces de rechange suivantes doivent être livrées avec le transformateur : 1 relais DGPT2 (ou équivalent) 3 prises MT type extérieur 6.5.4.8 Essais et inspection en usine Généralités Les essais de type et individuels doivent être exécutés en conformité avec les standards CEI applicables et énumérés dans la section 6.5.4.1. Les clauses spécifiques énoncées dans la présente spécification technique ont priorité sur les clauses des standards CEI mentionnés cihaut. Le Maître de l’Ouvrage se réserve le droit d’assister aux essais en usine. Essais spécifiques Les prescriptions suivantes s’appliquent également : Essais diélectriques Tous les enroulements d'équipement ayant une tension nominale égale ou supérieure à 10 kV doivent être assujettis à l'essai de tenue au choc de foudre avant les essais par tension induite et par tension appliquée à fréquence industrielle. L'essai doit inclure l'application d'ondes coupées à 110% de la tension de tenue au choc de foudre comme essai de type. Tension induite : l'essai de routine doit être effectué selon le standard IEC 60076-3 avec le changeur de prises dans la position correspondant à la tension la plus élevée (tour à tour). Échantillons d'huile : des échantillons d'huile doivent être pris avant et après les essais diélectriques afin de vérifier son contenu en laboratoire. Les pertes sous charge et à vide doivent être mesurées avant et après les essais. Les valeurs de pertes mesurées après les essais diélectriques doivent être utilisées pour comparer avec les valeurs garanties par le soumissionnaire. Un défaut ou une différence durant les essais doit résulter en une répétition des essais diélectriques. Essai d'échauffement 378 Section VI. Spécifications L'équipement doit être assujetti à des essais d'échauffement comme essai de type. L'augmentation de la température mesurée doit être corrigée selon les conditions environnementales, en conformité avec la méthode prescrite dans IEC 60076-2 et cette valeur doit être plus basse que la limite spécifiée dans le Tableau des Caractéristiques techniques. Essai d'impédance homopolaire La mesure de l'impédance de séquence homopolaire d'un transformateur doit être effectuée pour les conditions de court-circuit et de circuit ouvert, pour différents enroulements et jusqu'à 30% de la tension nominale. 6.5.5 Réseau de mise à la terre 6.5.5.1 Préambule L’Entrepreneur aura la responsabilité du dimensionnement du circuit de terre et de sa justification par calculs. 6.5.5.2 Normes et standards Les matériaux de mise à la terre spécifiés dans le présent document doivent être fabriqués et testés conformément aux dernières éditions et amendements des standards CEI et ISO applicables et énumérés au tableau suivant : ASTM B8 ASTM 833 IEEE 837 IEEE 80 ISO 9001 Standard Specification for Concentric-Lay-Stranded Copper Conductors Hard MediumHard; Standard Specification for Tinned soft or annealed Copper wire for electrical Purposes; Standard for Qualifying Permanent Connections Used in Substation Grounding; IEEE guide for safety in AC substation grounding materials materials. Quality management systems - Requirements Tableau : Normes et standards spécifiques applicables aux réseaux de mise à la terre Les standards supplémentaires applicables sont les standards ISO, DIN/VDE, CENELEC, BS et Américains ou des standards spécifiques nationaux listés ci-haut, si aucun standard CEI/IEC pertinent n’existe ou s’il n’y a pas suffisamment d’informations disponibles dans les standards CEI/IEC et/ou s’il est demandé explicitement dans le présent standard. Le Soumissionnaire doit fournir avec son offre des certificats valides qui prouvent que les manufacturiers et fournisseurs proposés sont certifiés ISO 9001 et conformes aux certifications RoHS. Les manufacturiers qui n’ont pas suffisamment d’expérience dans la fabrication, l’installation et les essais d’appareillage GIS tel que spécifiés et/ou qui ne sont pas certifiés ISO 9001 et qui ne sont pas conformes aux certifications RoHS ne seront pas acceptés. Les standards énumérés au tableau ci-dessous sont d’une importance particulière pour la documentation. IEC 60617 IEC 61082-1 IEC 61131 Graphical symbols for diagrams Preparation of documents used in electrotechnology – Part 1: Rules Programmable controllers Section VI. Spécifications IEC 61355 IEC 61506 IEC 62023 IEC 81346-1 IEC 81346-2 IEC 81714 ISO 5457 ISO 7200 ISO 14617 379 Classification and designation of documents for plants, systems and equipment Industrial-process measurement and control - Documentation of application software Structuring of technical information and documentation Industrial systems, installations and equipment and industrial products - Structuring principles and reference designations - Part 1: Basic rules Industrial systems, installations and equipment and industrial products - Structuring principles and reference designations - Part 2: Classification of objects and codes for classes Design of graphical symbols for use in the technical documentation of products Technical product documentation - Sizes and layout of drawing sheets Technical product documentation - Data fields in title blocks and document headers Graphical symbols for diagrams Tableau : Normes et standards IEC et ISO pour la documentation 6.5.5.3 Documents à soumettre L’Entrepreneur doit fournir un échéancier détaillé pour la conception, la fabrication, la livraison, l’installation et les essais des matériaux de mise à la terre et en s’assurant que la séquence des tâches et la synchronisation sont compatibles avec l’échéancier global de construction. L’Entrepreneur doit fournir la littérature, les spécifications et les fiches techniques relatives au produit et inclure les caractéristiques, les critères de performance, les dimensions physiques, les finis et les limitations du produit. Les informations et documents suivants doivent être fournis : Une liste de plans; La liste de composants; Les informations sur les accessoires; La dimension permissible des terminaux de câbles; Les fiches techniques du produit; La liste de pièces de rechange, d’outils spécialisés et d’instruments de rechange recommandés, incluant les numéros de matériel et les prix de vente en vigueur. Les instructions du manufacturier : fournir les instructions d’installation du manufacturier et les critères de manutention spéciaux selon la séquence d’installation ainsi que les procédures de nettoyage et d’essais. Assurance Qualité : Fournir les enregistrements d’assurance qualité de l’usine, les procédures et formulaires, le système qualité ISO, etc.; Fournir les certificats signés qui certifient que les matériaux sont en conformité avec les critères de performance et les propriétés physiques spécifiées; Les informations suivantes sur le produit doivent être disponibles et envoyées à l’Ingénieur sur demande : Les bulletins descriptifs; Les fiches de produits; 380 Section VI. Spécifications L’équipement doit être manutentionné et entreposé selon les instructions du manufacturier. Une (1) copie de ces instructions doit également être incluse avec l’équipement à l’expédition. Les manuels d’opération et d’entretien doivent inclure les informations suivantes : Les livres et/ou les feuillets d’instruction; La liste recommandée de pièces de rechange; Les plans et les instructions d’installation. Les documents suivants doivent être fournis à des fins de documentation : Les plans finaux (tel que construits) et les informations pour les items listés dans les sections précédentes; Les rapports d’essais en usine certifiés; Les plans et les informations d’installation; Les plans finaux (tels que construit) doivent inclure les mêmes plans que les plans de fabrication et doivent inclure tous les changements apportés durant le processus de fabrication. 6.5.5.4 Qualifications Le Manufacturier doit avoir produit des équipements électriques similaires pendant une période d’au moins dix (10) ans. Sur demande, une liste appropriée d’installations avec des équipements similaires doit être fournie pour démontrer la conformité avec cette exigence. 6.5.6 Circuit de terre 6.5.6.1 Fiches techniques Le Soumissionnaire doit fournir avec sa soumission les fiches techniques avec les informations suivantes : Le nom du fournisseur et le pays d’origine des matériaux ou des équipements; Le type, la désignation ou le numéro de catalogue des matériaux ou des équipements; Les caractéristiques principales et les particularités; Les standards applicables; Les données qui confirment la conformité avec les exigences de cette spécification; Le numéro du rapport d’essais types; Les dimensions et la masse; Les informations spécifiques pour le transport, l’emballage et la manutention; Ces informations devraient également inclure : Les informations relatives aux produits dangereux; Les dessins, la littérature technique, les vues en coupe, les descriptions, etc. 6.5.6.2 Critères de dimensionnement d’une prise de terre La conception des installations de mise à la terre doivent répondre à 9 exigences : résister aux contraintes mécaniques et à la corrosion, supporter, d’un point de vue thermique, le courant de défaut le plus élevé calculé, limiter les perturbations apportées aux ouvrages tiers et aux installations électriques, Section VI. Spécifications 381 assurer la sécurité des personnes vis à vis des tensions apparaissant sur les installations de mise à la terre lors du défaut terre, assurer la fiabilité de l’ouvrage vis-à-vis de la foudre. Les paramètres pertinents pour le dimensionnement des installations de mise à la terre sont : la valeur du courant de défaut, la durée du défaut, les caractéristiques du sol, la distance vis à vis des ouvrages tiers ou des personnes. 6.5.6.3 Définitions Tension de pas : La tension de pas est la différence de potentiel entre 2 points à la surface du sol, séparés par une distance de un pas, que l’on assimile à un mètre, dans la direction du gradient de potentiel maximum. Tension de toucher (ou de contact) : La tension de toucher (ou de contact) est la différence de potentiel entre une structure métallique mise à la terre et un point situé à la surface du sol, à une distance égale à la distance que l’on peut atteindre, soit approximativement 1 mètre. 6.5.6.4 Sécurité des personnes Il convient de garantir la sécurité des personnes vis à vis de la montée en potentiel des installations de mise à la terre apparaissant lors de l’écoulement d’un défaut d’isolement à la terre. Le risque d‘électrocution est lié non à la valeur de l’élévation du potentiel de terre, mais au courant traversant le corps humain. Afin d’assurer la sécurité des personnes, le concepteur de l’ouvrage devra déterminer les valeurs de tension de toucher et de tension de pas, ainsi que la valeur de l’intensité du courant traversant le corps humain d’après les modèles de calcul définis ci-dessous. La condition à respecter consiste à limiter le courant traversant une personne, à une valeur n’entraînant normalement aucun risque organique, lorsque cette personne est placée dans une position caractéristique correspondant à un lieu donné au moment du défaut. La valeur maximale de ce courant en fonction de la durée du défaut, est définie dans la publication CEI 60479-1. 6.5.6.5 Conséquences Il est impératif que le réseau général de terre satisfasse aux conditions suivantes : le réseau général de terre est constitué de mailles reliant, sans interruption des conducteurs, les charpentes, les rails et les autres pièces métalliques susceptibles d’être mises directement sous tension, lors d’un défaut. aucun appareil de coupure n’est intercalé sur les conducteurs du réseau général de terre, les bornes de terre des transformateurs de mesure sont reliées au réseau général de terre, les sections des conducteurs du réseau général de terre sont calculées pour résister aux courants maximaux de court-circuit, 382 Section VI. Spécifications les conducteurs de terre sont protégés contre les dégradations mécaniques, chimiques (corrosion due à l’agressivité du sol) ou électrolytiques (contact avec des métaux différents), la section minimale des conducteurs de terre en cuivre est de 25 mm2, mais dans la pratique elle est plus importante et dépend de l’intensité de court-circuit à évacuer et de la durée d’élimination des défauts du poste. les connexions entre les conducteurs du réseau général de terre ou entre celui-ci et les pièces métalliques sont faites de manière à ne pas risquer de se détériorer et par suite de ne plus remplir leur rôle, les masses des appareils à relier à la terre doivent être reliées individuellement aux conducteurs du réseau général de terre. Deux masses simultanément accessibles à une personne doivent être reliées à un même conducteur de protection, dans les équipements à enveloppe métallique, l’assemblage par boulonnage ou soudage des charpentes, capots, cloisons d’une cellule peut être considéré comme assurant la continuité électrique. Il est souhaitable que : la superficie du polygone circonscrit au maillage soit au moins égale à 2500 m2, la résistance du réseau général de terre soit inférieure à 1 Ohm, pour des conditions saisonnières moyennes. 6.5.6.6 Géométrie du circuit Le circuit de terre de protection est constitué par un réseau maillé en câbles nus. Le maillage doit être assez serré pour limiter les tensions de pas et de contact à des valeurs non dangereuses pour le personnel. En général, dans les grands postes, un maillage lâche sur une grande surface serait suffisant pour écouler le courant de défaut ; il est néanmoins important de diminuer les dimensions des mailles aux points de forts gradients de potentiel de façon à diminuer les tensions de pas. C’est notamment le cas du point de raccordement des neutres MT et HT. Pour éviter qu’un appareil, par suite de la rupture d’un câble de terre, ne soit isolé du réseau général de terre, aucune connexion en antenne n’est admise pour la réalisation du circuit général de terre, particulièrement une liaison la plus directe possible doit relier le coffret de déconnexion des TR au bâtiment de relayage correspondant. Les conducteurs de terre sont reliés entre eux par des raccords appropriés. Au cas où la résistance de terre du poste serait trop élevée, il est envisageable de relier ce circuit général de terre à des électrodes cylindriques (puits de terre) enfoncées à la périphérie du réseau de terre et sur une profondeur supérieure au dixième du diamètre du cercle circonscrit au réseau de terre. Le calcul de la résistance de terre est systématiquement réalisé en tenant compte de la résistivité du sol (étude géologique et application de la méthode de WENNER). Avant le remblaiement des tranchées, un contrôle visuel ainsi qu’un relevé du réseau sont effectués. Section VI. Spécifications Avant la mise en service du poste la résistance de la terre sera mesurée et elle devra être comprise entre zéro et un (1) Ohm. 383 384 Section VI. Spécifications 6.5.7 Caractéristiques des conducteurs de terre 6.5.7.1 Nature Les conducteurs sont des câbles nus, en cuivre recuit ou écroui. L’utilisation de conducteurs en aluminium ou en alliages légers est strictement prohibée pour la réalisation des réseaux souterrains du fait de leur mauvaise résistance à la corrosion due à l’acidité des sols ou de certains types de ciments. La réalisation du circuit de terre est telle que tout contact, même accidentel, avec un métal différent susceptible de provoquer une corrosion électrolytique, est impossible. 6.5.7.2 Forme géométrique La forme cylindrique des conducteurs de terre est celle qui conduit au plus petit périmètre à section égale, donc à la moins grande facilité d’écoulement du courant. Mais la résistance de terre d’une longue électrode dépend très peu de son diamètre ; il est donc inutile de s’écarter de la forme cylindrique qui est mécaniquement la plus robuste, économiquement la moins chère et surtout la plus facile d’emploi (connexions aisées, rayon de courbure favorable à la mise en œuvre...). 6.5.7.3 Nombre Le raccordement d’un équipement à la terre s’effectue au moins par un câble formant une boucle ininterrompue du circuit et offrant donc au courant de défaut au moins 2 voies d’écoulement. 6.5.7.4 Section Les sections de câbles de terre retenues sont données au tableau suivant. Tableau : Sections des câbles de terre Choix des sections des câbles de terre Icc20 (kA) / t(s) Section (mm²) installée 20 / 0,7 20 / 2,0 31,5 / 0,8 74,9 74,9 116 Tableau : Sections des câbles de terre 40 / 0,25 146 63 / 0,25 182 6.5.7.5 Dispositions particulières Le sol se comporte comme une résistance quasiment pure à l’égard de la plupart des phénomènes électriques. Ce n’est que dans le cas de la conjugaison d’une résistivité extrêmement grande et de fréquences très élevées ou d’ondes de choc à front très raide que la capacité du sol peut intervenir. 20 Icc inférieur ou égal à la valeur renseignée. Section VI. Spécifications 385 En vue de diminuer le couplage électromagnétique entre les câbles B.T. et le matériel H.T., il est nécessaire de protéger des câbles B.T. par une gaine métallique mise à la terre aux deux extrémités du câble afin de : diminuer la surface de la boucle formée par la gaine des câbles et le circuit de terre qui sert de conducteur de retour lors d’une surtension de manœuvre, limiter, en cas de défaut, le courant circulant dans la gaine des câbles, éviter de réaliser deux tranchées différentes. Il est fortement conseillé d’enfouir le plus souvent possible les conducteurs de terre sous la filerie B.T. enterrée ou en caniveaux. Ceci conduit à poser le câble de terre à 1.00 m de profondeur. Dans le premier cas les câbles B.T. sont enterrés à 0,50 m de profondeur ; dans le deuxième cas les caniveaux de câbles B.T. sont installés dans la tranchée ainsi constituée, conformément aux dispositions retenues pour les niveaux d’arasement. Il est à noter que l’épaisseur de terre séparant le câble de terre de la filerie B.T. doit être au moins de 0,30 m de façon que la résistance de terre du câble ne soit pas trop augmentée et aussi de façon à éviter que l’échauffement du conducteur de terre ne détériore la filerie B.T. Afin d’améliorer la répartition des courants H.F. dans les têtes de cellules, il convient d’une part de resserrer le maillage du circuit de terre à cet endroit et d’autre part de relier au réseau de terre chaque châssis support d’appareillage H.T. par deux boucles fixées sur des pieds diagonalement opposés, les 2 conducteurs d’une même boucle formant entre eux un angle d’environ 90°. Ces dispositions sont précisées sur les plans guide "MISE A LA TERRE". Enfin, pour limiter les surtensions transmises par les jeux de barres et les transformateurs de tension de barres, les bornes de terre des T.T. doivent être reliées directement entre elles par un câble de terre. 6.5.8 Raccordement dans le sol ou des interconnections de réseau de MALT en soudure aluminothermique L’aluminothermie est un principe chimique qui permet la production de hautes températures, par une réaction dite exothermique, c'est-à-dire qu’elle produit de la chaleur. Cette réaction est obtenue sur les métaux au moyen d’aluminium en poudre, et est déclenchée par la combustion d’une mèche de magnésium, que l’on met à feu par une étincelle ou une flamme. Une fois amorcé, ce processus ne peut être stoppé, et doit aller à son terme par la combustion complète des métaux mis en œuvre. L’apport d’eau, ou même l’immersion complète, ne peuvent s’opposer à cette réaction. La température obtenue est supérieure à la température de fusion des métaux utilisés et approche leur température d’ébullition. Ainsi elle peut atteindre de 1800 à 3500 386 °C Section VI. Spécifications selon le métal ou l’alliage exposé à la réaction. L’aluminothermie permet la fusion entre les métaux, cette propriété est notamment utilisée pour des applications industrielles. L'Entrepreneur devra réaliser toutes les jonctions en technique « Aluminothermie » pour les réseaux de MALT situés dans le sol dans le cas d'interconnexions ou de prolongements et réseau de MALT. 6.5.8.1 Raccordement des équipements au réseau de terre Les charpentes principales, les châssis-supports d’appareillages et, d’une façon générale toutes les masses métalliques sont reliées à au moins une boucle ininterrompue du réseau de terre souterrain. Ce raccordement est réalisé par l’intermédiaire d’un sabot de terre à ailettes, placé juste au–dessus du sol, à partir duquel peuvent être tirées des antennes aériennes. Dans le cas où un sabot ne suffit pas, on peut installer un plat de cuivre de section identique au circuit général de terre sur lequel peuvent être fixés plusieurs sabots de terre. Lorsque les appareils sont montés sur châssis supports fixes, la mise à la terre des cuves et châssis d’appareils peut se faire par l’intermédiaire du châssis support, étant entendu qu’il est nécessaire d’assurer un contact électrique satisfaisant entre celui–ci et les appareils supportés. Lorsque deux boucles du réseau de terre sont en attente de leur châssis support futur, il convient de les shunter électriquement entre elles. Nature et section des conducteurs de raccordements aériens : Ces conducteurs sont des câbles en cuivre recuit ou écroui. ll n’y a pas lieu d’utiliser de câbles de terre munis d’une gaine isolante. Lorsque les conducteurs de raccordement sont susceptibles d’être parcourus par le courant de court– circuit, ils ont la même section que les câbles du réseau de terre souterrain. Lorsqu’il s’agit uniquement d’assurer une mise au potentiel d’un appareil, des câbles de section plus réduite sont utilisés dans la mesure où cette section n’est pas inférieure à 25 mm2. 6.5.8.2 Neutre des circuits MT et BT Les neutres de ces circuits peuvent être reliés au circuit général de terre et il est alors conseillé de le faire si les réseaux ne s’étendent pas en dehors du poste ou si la résistance du circuit de terre est au plus égale à 1 Ohm pour des conditions saisonnières moyennes. Neutre BT Au secondaire des TSA 33/0,4 kV, le neutre BT sera raccordé directement à la terre. 6.5.9 Protection contre la foudre L'Entrepreneur aura à sa charge de réaliser une étude et la mise en œuvre d'une protection Foudre. Section VI. Spécifications 387 L'objectif de protéger les installations contre les chocs foudres directs. Il s’agit dans le cas des postes de favoriser le passage du courant de foudre par un chemin qui le détourne du bâtiment ou des installations sensibles à protéger de la foudre. 6.5.9.1 Paratonnerre Un paratonnerre est un appareil qui sert non pas à éloigner la foudre mais au contraire à attirer la foudre : sa présence augmente le risque de voir tomber la foudre sur le site qu’il doit protéger. Principe de la protection contre la foudre par le paratonnerre : disposer, verticalement, sur ou à proximité du bâtiment à qui est destinée la protection foudre, une structure conductrice (tige de métal) reliée au sol par un conducteur de faible impédance afin de faire tomber la foudre sur un endroit choisit et non pas n’importe où sur l’installation. Pour favoriser la capture du courant de foudre, l’extrémité haute de la tige est soit, effilée soit, équipée de systèmes à impulsions soit, de systèmes à étincelage. L’efficacité de ces systèmes de protection contre la foudre tient à la présence d’une étincelle ou d’une impulsion juste au moment où le traceur foudre descendant est dans le voisinage du paratonnerre. Il est dans l’esprit de tout un chacun, qu’un volume conique virtuel, dit de couverture, assure la protection contre la foudre de tout ce qu’il englobe. La hauteur de cette protection serait déterminée, par la distance entre le sol et l’extrémité de la pointe du paratonnerre. Sa base, couvrirait, dans le cas d’une tige simple, une surface circulaire dont le rayon est égal à la hauteur. Les autres pointes offriraient une couverture au sol encore plus grande. La comparaison entre les différentes techniques de paratonnerre n’est pas facile à imaginer, car même dans les pays très exposés, la probabilité qu’un coup de foudre tombe sur un paratonnerre, est beaucoup trop faible (environ 1 %) pour que des études comparatives puissent être menées. Selon le modèle électromagnétique, aujourd’hui largement reconnu, la réalité de la protection foudre par paratonnerre serait assez différente. La zone de protection vis-à-vis de la foudre est en effet déterminée par une sphère de captation de la foudre dont le centre est l’extrémité du traceur et le rayon défini, de façon approchée, par la formule : R = 5 x I 2/3. Un coup de foudre moyen, 40 kA est donc capté par tout élément conducteur situé à environ 35 m de l’extrémité du traceur. Ce modèle indique que la zone de couverture (protection) ne dépend, ni la nature du paratonnerre ni de la hauteur à laquelle le paratonnerre est placé, mais seulement de l’intensité du choc de foudre. Plus le coup de foudre est important, plus la zone protégée de la foudre est grande. 6.5.9.2 Cage de Faraday Une cage de Faraday est un volume constitué de parois métalliques à l’intérieur duquel on est à l’abri des effets directs d’une décharge (foudre par exemple). On n’imagine pas de placer, pour 388 Section VI. Spécifications obtenir une bonne protection contre la foudre, un bâtiment à l’intérieur d’une enveloppe métallique totalement fermée. Mais en appliquant à la cage de Faraday le modèle électromagnétique, on s’aperçoit que l’enveloppe n’a pas besoin d’être complète pour capter puis écouler le courant de décharge de la foudre à la terre. Cercler la construction avec des conducteurs, de préférence plats, espacés tous les 10m permet une protection du bâtiment contre la foudre pour tous les chocs de foudre supérieurs à 3 kA, ce qui est nettement suffisant pour une protection complète vis-à-vis de la foudre. Ce dispositif par la multiplicité des descentes à la terre favorise la répartition des courants et réduit ainsi les risques de montée en potentiel liés à l’écoulement en un seul point. Le principe de la cage maillée est aussi utilisé pour la protection contre la foudre des installations extérieures à des bâtiments et des postes AIS. On parle alors de câbles de garde. Il s’agit de câbles tendus en l’air soutenus par des poteaux espacés de 10 à 15 m et reliés à un réseau de terre maillé. 6.5.10 Système de protection 6.5.10.1 Normes et standards CEI 60255 CEI 60038 CEI 60068 CEI 60664 CEI 60870 CISPR 11 et suivants EN 50081-2 EN 50082-2 Relais de mesure et dispositifs de protection Tensions normales de la CEI Essais d’environnement Coordination de l’isolement des matériels dans les systèmes (réseaux) à basse tension Matériels et systèmes de téléconduite Documents relatifs à la compatibilité électromagnétique Emissivité (Industrie) Immunité (Industrie) 6.5.10.2 Fiches techniques Se référer à la section Erreur ! Source du renvoi introuvable. pour la fiche technique dans laquelle les caractéristiques des protections sont spécifiées. 6.5.10.3 Généralités 6.5.10.3.1 Préambule Il revient à l’Entrepreneur de définir les protections et de s’assurer de la programmation des réglages des protections. L’Entrepreneur est tenu de s’assurer de la bonne coordination des relais de protection et de leur paramétrage. L’Entrepreneur doit prendre en compte les ouvrages existants dans son étude de coordination des protections. Section VI. Spécifications 389 L'étude de coordination des protections réalisée par l’Entrepreneur à sa charge doit être soumise au Maître d'Œuvre pour approbation. 6.5.10.3.2 Exigences générales Cette spécification couvre la conception, la fabrication, les essais en usine, les livraisons sur site, le montage, les réglages, le paramétrage et la configuration de l'architecture des protections des postes MT (33 kV). L'objectif global des équipements de protection est d'isoler tous les défauts du système d'alimentation de façon sensible, fiable et sélective, et dans le temps souhaitable minimum. Les relais de protection doivent fonctionner correctement et de façon prévisible, et doivent être stables durant tous les transitoires passants du système causés par les manœuvres, les défauts externes non connectés et les autres systèmes de perturbations et par les équipements compris dans les travaux contractuels. La conception de tous les systèmes, sous-systèmes et composants doit être approuvée et fiable. Le degré le plus élevé d'uniformité et d'interchangeabilité doit être atteint, autant que possible. La conception doit faciliter une maintenance simple, le diagnostic des pannes et la réparation des composants. Les systèmes doivent être entièrement numériques et à la pointe de la technologie pour fonctionner dans les conditions électriques présentes dans les postes haute et moyenne tension, suivre les pratiques d'ingénierie les plus modernes, assurer les exigences de compatibilité à long terme et la continuité de la fourniture des équipements et la sécurité du personnel d'exploitation. Les dispositifs matériels doivent être basés sur une fonctionnalité intégrée, un degré élevé d'auto-contrôle et d'échange de données avec les autres systèmes via des ports de communication utilisant le protocole CEI 61850. Tous les relais de protection et les équipements auxiliaires associés doivent être construits de façon standard par des fabricants expérimentés et fiables. Les équipements de protection et ses logiciels associés doivent disposer d'un nombre important d'installations de référence à des tensions similaires et au moins cinq années d'expérience opérationnelle dans des postes similaires. Une redondance est exigée dans les schémas de protection des niveaux de tension 90 kV. Les valeurs de paramètres ainsi que les entrées et les sorties à chaque fonction doivent pouvoir être assignées facilement et librement. En outre, chaque fonction de protection doit avoir des plages de réglage très larges et des pas de réglage très fins. Toutes les valeurs mesurées et tous les paramètres de réglage aussi bien que les ordres de commande et les signalisations doivent pouvoir être consignés et documentés à l'aide d'un ordinateur portable et d'une imprimante. Un perturbographe et un consignateur d'états (enregistreur d'événements) seront prévus pour pouvoir enregistrer tout incident survenant dans le réseau. 390 Section VI. Spécifications Le système de protection proposé doit pouvoir être contrôlé et visualisé par un centre de conduite (Dispatching) et le système de conduite local du poste. A cet effet, il comprendra les ports de communication supportant le protocole CEI 61850 avec plusieurs clients. Le système doit être conçu de manière à ce que le personnel sans aucune expérience en technologie basée sur les microprocesseurs puisse faire fonctionner le système facilement après avoir reçu une formation initiale minimum. Les panneaux de relais doivent être fournis par les fabricants de relais respectifs, les relais devant être entièrement assemblés, câblés et testés sous leur contrôle et ils seront entièrement responsables de la conception et de l'ingénierie des systèmes de protection, des diagrammes schématiques et des performances matures. Tous les équipements ainsi que les terminaux des armoires doivent être facilement accessibles. Pour tous les systèmes de protection, des armoires doivent être fournies, placées et coordonnées de façon appropriée dans les pièces respectives. Tous les relais doivent être clairement identifiés selon leurs fonctions et l'équipement à protéger ou à surveiller. Il est entendu que toutes les installations auxiliaires doivent être fournies selon les besoins, c'est-à-dire pour les essais, l'ajustement, la remise à zéro, etc. même si ceci n'est pas explicitement spécifié ci-après, et si elles sont jugées nécessaires pour achever les travaux. Tous les câblages internes et externes se terminant dans les équipements de protection doivent être identifiés et marqués avec des étiquettes durables selon les dessins et les schémas. Lorsque deux groupes de relais sont utilisés pour protéger un circuit, les circuits TT (transformateurs de tension) et les alimentations en courant continu doivent être disposés de manière redondante de sorte qu'un groupe puisse être arrêté sans affecter la performance de l'autre groupe. Dans la mesure du possible, les relais et les produits de protection de type numérique doivent être fournis. Les dispositifs matériels doivent être basés sur une fonctionnalité intégrée, un degré élevé d'autocontrôle et d'échange de données avec des systèmes de contrôle par ordinateur (poste de travail SCCN) via des ports de communication série utilisant des protocoles CEI. L'isolation de tous les circuits associés doit être conforme à la norme CEI-60255 ou à d'autres normes internationales. Parmi les fonctions et les fonctionnalités importantes, outre les capacités de mesure des défauts, figurent : Logique à schémas programmable Interfaces de communication pour le support des postes de coduite locaux, les postes opérateur/ingénierie et les centres de téléconduite (Patte d'Oie ) via les passerelles de communication Interface de communication locale pour liaison avec un ordinateur portatif de maintenance Interface personne machine locale via un clavier/afficheur et/ou port de communication Section VI. Spécifications 391 Evénements d'état avec marquage temporel, alarmes, enregistrements de défauts et perturbations Affichage des quantités mesurées/traitées Auto-surveillance (matériel/logiciel) Communication inter-protections Localisation des défauts en temps réel (relais de distance) Communication par transducteur électronique, si nécessaire Les schémas de protection doivent inclure tous les matériels et logiciels permettant le réglage à distance/interrogation/évaluation des défauts à partir du poste opérateur/ingénierie ou à partir d'un ordinateur portatif de maintenance. Si une protection existante sur un terminal de circuit à distance en fonctionnement doit être modifiée pour une raison quelconque, par exemple pour fonctionner avec des équipements nouvellement installés, tous les relais, panneaux, bornes de câblage, câbles, etc. nécessaires afin d'assurer une coordination et une performance satisfaisantes doivent être fournis. Les exigences de protection doivent inclure les modifications nécessaires à l'autre extrémité (autre poste et/ou autre côté de l'appareillage) de tout circuit/système protégé. L’Entrepreneur doit aussi modifier/compléter les plans correspondants, monter tous les équipements nécessaires et accomplir la mise en service selon les exigences indiquées dans les spécifications comme convenu avec l’Ingénieur. Les essais doivent comprendre les tests secondaires, primaires et les essais de charge sur les systèmes de protection affectés par les modifications. L’Entrepreneur doit également fournir les nouveaux plans "tels que construits" pour les terminaux du circuit de l'extrémité distante qui illustrent les modifications de conception et d'ingénierie effectuées en format Auto CAD et PDF, en supplément des plans sur papier. Les circuits de commande et de relais, les circuits secondaires de transformateur de courant et de tension, les circuits de batterie et de l'alimentation auxiliaire, les circuits de surveillance, d'alarme et de communication doivent être protégés contre les influences par contact, électrostatiques et électromagnétiques. Lorsqu'un équipement de relayage supplémentaire doit être installé dans un poste existant, il faut s'assurer que les batteries et les chargeurs existants ont une capacité suffisante pour satisfaire aux exigences de charge supplémentaire du nouvel équipement. L’Entrepreneur devra fournir des schémas fonctionnels et des schémas électriques du schéma de protection pendant toutes les phases de ce projet, qui seront soumis à l'approbation de l’Ingénieur. Ces schémas doivent inclure les informations concernant les circuits de commande et d'alarme, les circuits secondaires des transformateurs de courant et de tension, les bobines de déclenchement des disjoncteurs, les alimentations en CC et les circuits de communication. Les schémas fonctionnels, ainsi que toutes les autres documentations, doivent être mis à jour chaque fois que des modifications seront apportées à une date ultérieure durant la période d'exécution du Contrat. 392 Section VI. Spécifications Que ce soit explicitement indiqué ou non, tous les éléments nécessaires pour coordonner et assurer le fonctionnement approuvé et correct du système de protection, neuf ou existant, conformément aux exigences de cette spécification doivent être inclus. La durée de vie et la fourniture de logiciels actuels adéquats de relais de protection numérique doivent être supérieures à 15 ans. La durée du service après-vente pour les protections et les systèmes associés doit être indiquée. Le service après-vente doit être assuré durant tout le cycle de vie et des recommandations seront faites quant à la fourniture des pièces de rechange. Toutes les évolutions et modifications du logiciel seront compatibles avec les modèles des relais existants dans le projet. Les offres incluront une liste de pièces de rechange prévues comme étant requises pour les 5 premières années d'exploitation et, en plus, pendant la durée de vie de conception de la protection. Cette liste doit être comprise dans le Bordereau n°6 : Pièces de rechange recommandées des postes. Les équipements de relais devront être séparés par tranche, et montés sur une suite de panneaux, qui, à moins d'indication contraire, devra être installée dans la salle de relayage du poste ou dans la salle de contrôle. Tous les équipements et appareils devront être montés en tenant compte à la fois de la fiabilité et de leur facilité d'accès pour des raisons de maintenance. Les équipements devront être montés à une distance minimale de 300 mm et à une distance maximale de 1,65m du sol. Les éléments fonctionnels de chaque relais devront pouvoir fonctionner dans les conditions climatiques locales. Les bobines de relais à courant continu devront être connectées de telle sorte que les phénomènes d’électrolyse soient minimisés. Il ne doit pas être possible d'actionner manuellement un relais, à l'exception du réenclenchement, sans ouvrir au préalable le boitier ou la porte de l'armoire. Chaque indicateur, de type électrique ou mécanique, doit pouvoir être remis à zéro manuellement. L'ouverture du boitier anti-poussière du relais doit être évitée autant que possible. En général, des installations externes de réenclenchement doivent être fournies ; cependant, au cas où les relais électroniques et statiques sont intégrés dans les armoires, la procédure de réenclenchement pourra être possible après l'ouverture des portes seulement. Les exigences des interfaces de communication pour les canaux de signalisation de téléprotection de commande et des canaux d'échange de données de protection vers les terminaux doivent être coordonnées avec les systèmes de communication SDH pour supporter le fonctionnement multiplexé sur des moyens de communication à fibres optiques diversement acheminées. Pour plus de détails, se référer à la partie pertinente des spécifications relatives aux équipements de communication. Les schémas de protection doivent comporter toutes les interfaces nécessaires pour adapter tout calibre inadéquat utilisé dans les équipements de protection, tels que les équipements de Section VI. Spécifications 393 signalisation de protection, le calibre requis dans les circuits d'entrée/sortie, par exemple pour les exigences de déclenchement des fonctions relais avec les contacts appropriés. Tout contact de sortie de relais de protection doit être coordonné avec les exigences du poste, mais, sauf indication contraire, les valeurs minimales de contact doivent être les suivantes : Tension de commutation Calibre de contact Pouvoir de fermeture Pouvoir de coupure Durée de séparation des contacts type : : : : : 250 V 2.500 W/VA 30 A AC ou DC pour 3 sec 30 W/VA (L/R<40ms) 5 – 8 ms Tous les relais de protection doivent être munis individuellement d'un commutateur IN/OUT (verrouillable). L'Entrepreneur fournira les documents suivants après la mise en service et avant l’émission du certificat de réception : Copie des réglages de chaque relais de protection (copie sur papier et copie électronique) ainsi les fichiers de sauvegarde des réglages sous format électronique natif; Copie du fichier téléchargeable du logiciel embarqué ("firmware") dans le cas de relais pouvant être mis à jour; Copie du logiciel de configuration/sauvegarde des réglages des relais sous forme électronique ainsi que les licences nécessaires; Tout logiciel utilisé ou nécessaire pour l'entretien, le diagnostic et les tests de routine des relais ; Instructions, entretien et manuels d'exploitation de tous les relais ; Calculs de réglage, etc. ; Quantité suffisante de câble de communication entre les relais et un ordinateur pour le chargement ou le téléchargement de dossiers ou réglage. 6.5.10.4 Fonctions de protection de tranche Les Dispositifs Electroniques Intelligents (DEI) doivent avoir des fonctions de protection et de contrôle séparées pour fournir des moyens de protection plus rapides et indépendants au niveau HT. Tous les DEI doivent être intégrés pour partager les données et répondre aux exigences de communication en temps réel pour les fonctions automatiques ou les fonctions de surveillance. La présentation des données et la configuration des différents DEI doivent être compatibles avec les exigences globales de communication du système de conduite locale du poste et celles des systèmes de téléconduite. La surveillance, le contrôle et la configuration de tous les signaux logiques d'entrée et de sortie ainsi que les entrées binaires et les sorties de relais pour toutes les fonctions et signaux intégrés doivent être possibles localement et à distance via une interface graphique. 394 Section VI. Spécifications Chaque DEI doit contenir un enregistreur d'événements capable de stocker au moins 256 événements balisés. Les DEI disposant de fonctions de protection de tranche doivent fournir à l'utilisateur des informations complètes sur les dix dernières perturbations soit localement, soit à partir du poste d'ingénierie, soit à partir d'un ordinateur portatif de maintenance. Un enregistreur de perturbations avec un temps d'enregistrement minimum de 5 secondes pour au moins 10 perturbations doit fournir à l'utilisateur des enregistrements de perturbations balisés. Les phases de courant et tension de pré-défauts et de défauts doivent être enregistrés pour chaque perturbation et disponibles à des fins d'évaluations ultérieures. Les entrées analogiques et les grandeurs de mesure analogiques caractéristiques, liées aux fonctions de protection activées, doivent au moins être enregistrées ainsi que 16 signaux binaires avec un taux d'échantillonnage qui garantit l'affichage d'une composante jusqu'à la cinquième harmonique de tout signal analogique enregistré. Les entrées analogiques pour la mesure des courants et des tensions seront raccordées directement aux transformateurs de tension principaux (TT) et aux transformateurs de courant principaux (TC) sans nécessiter ni transducteur ni transformateur auxiliaire. Les valeurs de puissance active (W), de puissance réactive (VAr), de fréquence (Hz) ainsi que les valeurs efficaces (rms) des tensions (U) et des courants (I) seront calculées. Des seuils de surveillance doivent pouvoir être sélectionnés à des fins d’alarme. Pour le comptage, des compteurs doivent être prévus conformément aux spécifications particulières par poste. Lorsque la demande fait l'objet de deux compteurs par point de comptage, alors les compteurs seront de marques différentes. Leurs entrées de mesure doivent atteindre une précision élevée (≤ 0,25 % de la pleine échelle pour U et I) et être raccordées aux noyaux de mesure des transformateurs de courant et de tension principaux. Le matériel devra répondre aux normes de la CEI en vigueur et devra avoir subi avec succès les tests de conformité par l’un des laboratoires internationaux tels que KEMA, EDF, CESI, LABORELEC, etc. Les compteurs doivent être installés dans une armoire de comptage dédiée lorsque la demande est précisée dans les spécifications des postes. 6.5.10.5 Equipements de test, signalisation Les essais de fonctions de protection, y compris les schémas complets concernant le contrôle, la communication, la supervision, etc. doivent être effectués en atelier (plateforme d'essai/laboratoire du fabricant) avant l'expédition. Des dispositifs d'essais et d'isolement adéquats doivent être fournis dans les plans de protection pour permettre au personnel de l'utilisateur final d'effectuer les procédures d'essais de mise en service et de maintenance recommandées d'une manière sûre et pratique. Les déclenchements, alarmes, événements et autres conditions de statut du matériel et des logiciels doivent être indiqués sur l'interface utilisateur de la face avant du relais de protection et/ou sur le tableau de distribution externe, le cas échéant, de manière appropriée. Section VI. Spécifications 395 En plus de l'indication locale, des installations d'affichage à distance doivent aussi être fournies dans la salle de contrôle via une interface de communication. Sauf indication contraire, chaque relais ou groupe de fonction de relais d'éléments précâblés doit comporter des indicateurs pour permettre d'identifier les phases et les zones de fonctionnement en défaut, de recevoir et d'envoyer tous les signaux HF associés (blocage, permissivité, déclenchement direct, défaillance du canal HF associé ou défaillance du CGFO (PLC), essais état marche/arrêt). Le panneau avant du relais est toujours visible pour les LED d'alarme et les unités d'affichage. Les éléments fonctionnels des relais numériques doivent avoir des indicateurs LED sur le panneau avant pour permettre l'identification de leur fonctionnement, des phases et des zones en défaut, du statut du matériel et des logiciels, etc. Dans le coin supérieur gauche de chaque armoire et panneau doit être placé une lampe facilement visible pour indiquer qu'un élément de la cabine ou du panneau a déclenché une alarme. Sur le panneau d'alarme du poste une alarme doit être indiquée et ne peut être réinitialisée que si l'alarme de l'armoire a été réinitialisée directement à l'armoire ou au panneau. La lampe de l'alarme du panneau peut uniquement être réinitialisée lorsque l'élément de l'armoire provoquant l'alarme actuelle a été réinitialisé. Le bouton de réinitialisation doit être situé à l'extérieur de la porte. Des blocs d'essai doivent être fournis pour faciliter les essais par injection secondaire de tous les principaux relais comprenant des mesures de défauts, sans déconnecter un fil ou une connexion permanente. Le boc d'essai doit permettre l'injection directe de courants et tensions dans les relais individuels. Les blocs terminaux d'essai doivent isoler les contacts de déclenchement des principaux relais de protection des deux côtés. Les prises d'injection doivent être disposées de façon à ne pas pouvoir ouvrir les circuits secondaires du transformateur de courant lors de l'insertion des prises de test. Les fonctions de déclenchement, si elles ne sont pas interrompues par un commutateur de test, doivent être bloquées lors de l'insertion des fiches de test. L'ensemble des signalisations sera raccordé sur des bornes interruptibles par insertion de fiches de test. Les circuits de tension, courant et courant continu doivent être raccordés au bas du bloc d'essai et le raccordement au relais doit être pris par le haut. Quatre fiches pour chaque type de fiche d'essai et par poste, doivent être fournies et remises au Client. Lorsqu'on utilise des transformateurs de courant d'adaptation, on doit disposer d'une douille de test ou d'un lien pour mesurer les courants primaires et secondaires de ces transformateurs de courant d'adaptation. 396 Section VI. Spécifications 6.5.10.6 Alimentation Pour chaque unité de fonctionnement individuel, l'alimentation des relais statiques sera assurée par la batterie ou les redresseurs AC/DC, de préférence pour chaque unité fonctionnelle individuelle. Fondamentalement, des circuits principaux et de secours ou doublés de protection du même élément de réseau seront fournis à partir de circuits de batterie différents. L'alimentation en CC de compartiment de relais sera surveillée et une alarme centrale sera émise toutes les fois que la tension dépassera les limites d'une opération fiable. Le concept sera basé sur le principe de sécurité intrinsèque ; la perte d'approvisionnement de CC ou un circuit ouvert par exemple ne causant pas l'ouverture ou la fermeture incorrecte des contacts de relais. Sauf indication contraire, le concept retiendra les valeurs suivantes : Tension d'alimentation CC : 48 V cc (+10 % -20 %) ; Circuits de déclenchement CC : 48V cc (+10 % -50 %) ; Tension secondaire de TT : 100/√3 V ; Fréquence nominale : 50 Hz (-6 % +2 %) ; A l'intérieur de ces valeurs, les relais proposés conserveront toutes leurs caractéristiques et conserveront une fonctionnalité parfaite. 6.5.10.7 Circuits de déclenchement et supervision de ces circuits La sortie de déclenchement doit toujours être directe à partir du relais de protection correspondant, renforcée par un contact du type master de relais de déclenchement électromécanique Les relais de déclenchement répétitifs doivent avoir des temps de fonctionnement rapides pour atteindre un temps de déclenchement global du système dans les limites spécifiées. Partout où deux bobines de déclenchement du disjoncteur sont fournies, les ordres d'ouverture de protection principale ou de secours (ou dupliquée) seront transmis aux différentes bobines de déclenchement par des câbles de commande différents. Les circuits de déclenchement seront surveillés sans interruption en position d'ouverture ou en position fermée des disjoncteurs. Le circuit de surveillance de déclenchement inclura autant que faire se peut toutes les boucles entre les contacts de déclenchement. La connexion galvanique entre la source auxiliaire de tension (batterie de 125 V cc), les contacts de déclenchement de protection, les contacts auxiliaires de disjoncteur et la bobine de déclenchement de disjoncteur doit être en parfait état de marche tout le temps. Il sera employé pour la surveillance mentionnée ci-dessus de circuits ou bien la fonction de surveillance de circuit de déclenchement de chaque dispositif de protection (désignation de norme ANSI – 74TC) ou bien des relais séparés qui devront être installé en plus. Ils indiqueront a minima : Défaillance des contacts auxiliaires du disjoncteur ; Défaillance des bobines de déclenchement ; Ouverture des circuits de commande ; Section VI. Spécifications 397 Défaillance de l'alimentation. Comme les dispositifs de blocage (relais de verrouillage) sont spécifiés, ces relais doivent être agencés pour empêcher la fermeture de tout disjoncteur associé jusqu'à ce qu'il soit remis à zéro. Une remise à zéro locale et à distance du centre de répartition de la charge doit être possible. Un indicateur de fonctionnement doit être fourni et réinitialisé lorsque le relais de blocage est réinitialisé. Les relais de déclenchement doivent avoir un indicateur de fonctionnement. Ils doivent être garantis pour un fonctionnement jusqu'à 50 % de la tension continue nominale comme cela pourrait se produire durant un black-out total du poste. 6.5.10.8 Protection des départs 33 kV Une surintensité triphasée et une protection défaut à la terre numérique pour la détection d’interphases et de défauts phase-terre devront être fournies. Les caractéristiques de déclenchement doivent pouvoir être sélectionnées, c’est-à-dire soit une caractéristique de temps définie ou un grand nombre de caractéristiques de temps inverse, selon les normes CEI-60255 et BS-142. Les relais seront équipés avec des ports avant et arrière disposant de logiciels de communication pour un accès aux données local / à distance ainsi que le téléchargement de paramètres. Les relais seront équipés d'un afficheur graphique dans lequel sont représenté le synoptique du départ et la liste les signalisations. Les plages de réglage du courant seront pour la surintensité d’au moins 20 % à 200 % de In, par étapes de 10 % ou moins et pour un défaut de terre de 10 % à 80 % de In, par pas de 5 % ou moins. L’élément de réglage haut aura une plage de réglage de 200 pour cent à 3 000 pour cent de valeur nominale. Le déclenchement des éléments de seuil devraient s’effectuer en environ 20 ms. Chaque élément de protection dispose d’un déclenchement et des contacts d’alarme séparés, de même qu’un indicateur de déclenchement. Des relais de surintensité et de protection de défauts de terre seront fournis pour tous les départs de câble 20 et 33 kV, section de jeu de barre 20 et 33 kV et de ligne 20 et 33 kV. Les relais seront désignés pour supporter les exigences du départ, par exemple l’option de contrainte de la seconde harmonique devrait être disponible sur les départs transformateurs. Protection Protection départ Fonction Protection à maximum de courant de phase instantané et temporisé (50/51), Protection à maximum de courant de phase instantané et temporisé (50/51), Protection à maximum de courant directionnel (67), Protection à maximum de tension (27), Protection à maximum de puissance homopolaire (32N), Protection défaillance disjoncteur (50BF), 398 Section VI. Spécifications Protection Fonction Protection contre les surcharges (49), Supervision circuit de déclenchement (74CB), Ré-enclencheur (79), Transformateur de courant, Transformateur capacitif de tension Surveillance arc électrique Tableau: Fonctions de protection départ 33 kV 6.5.10.9 Perturbographie La perturbographie fait partie intégrante de chaque unité de travée installée, elle doit être prévue au niveau des relais de protections (protection de transformateur, protection de ligne ou protection de jeux de barres). Pour permettre une analyse ultérieure, la perturbographie est chargée de récolter toutes les informations relatives à tout incident survenant dans le réseau électrique, pendant et après défaut. Cette analyse doit fournir des renseignements détaillés sur le comportement du réseau électrique avec une résolution de temps en fractions de millisecondes. Afin de faciliter l'analyse, la perturbographie doit recueillir les informations relatives à l'état et aux manœuvres des appareillages à haute tension, d'autres informations binaires (en provenance des protections par exemple) ainsi que les ondes de courant et de tension (entrées analogiques) en utilisant une base de temps commune. Il faut tout spécialement que l'enregistrement couvre une période de temps de 400 millisecondes au moins avant l'apparition de l'incident jusqu'à une à deux secondes au moins après élimination du défaut. Il est essentiel qu'il n'y ait aucune zone d'incertitude dans la collecte des données nécessaires à l'analyse. 6.5.10.10 Essais 6.5.10.10.1 Essais de type Les essais de type doivent être effectués selon les normes suivantes et compris dans le prix des équipements de protection. Isolation : CEI 60255-5 CEI 60870-2-1 Essai CEM d'immunité aux interférences : CEI 60255-6 and 22 CEI 61000-4 CEI 60694 IEEE Std C37.90.1 IEEE Std C37.90.2 Essai CEM pour émission d'interférence : CEI 61000-6-3 Section VI. Spécifications 399 CEI 61000-3-2 CEI 61000-3-3 CEI – CISPR 22 Essai mécanique (oscillation, choc, sismique) : CEI 60255-21 CEI 60068-2 Résistance aux vibrations et aux chocs (transport) : CEI 60255-21 CEI 60068-2 Stress climatique : CEI 60255-6 Interruption de l'alimentation : CEI 60255-11 Protocole de communication : CEI 61850 CEI 60870 6.5.10.10.2 Essais de réception en usine Le Maître de l’Ouvrage et l’Ingénieur participeront aux essais de réception en usine pour les équipements de protection. 6.5.10.10.3 Essais de mise en service Le programme des essais de mise en service sera soumis à l’Ingénieur pour approbation. Les équipements minimums à mettre à disposition par l'Entrepreneur lors de la mise en service sont les suivants : 6x multimètres analogiques 6x multimètres numériques Equipement pour mesurer la continuité, la séquence de phase Primaires pour les essais d'alimentation 3x voltmètres et ampèremètre de phase secondaires pour les essais d'alimentation, avec minuteur pour tester les équipements de protection 2x talkie-walkie opérationnels Les conditions minimum d'essai sont les suivantes : Transformateur de courant Contrôle général de l'enveloppe isolante, des mises à la terre et du marquage des bornes. Courbe de magnétisation, essais de polarité jusqu'à la protection et cartes de mesure, ratio, test de la résistance secondaire, test d'isolement. Transformateur de tension Contrôle général de l'enveloppe isolante, des mises à la terre et du marquage des bornes. Essais HT, ratio, polarité, mesure de la résistance d'isolement et des enroulements, courants magnétisants. 400 Section VI. Spécifications Injection au secondaire du transformateur de tension. La mesure de la tension sera effectuée à chaque point du secondaire du TC en appliquant une tension de 100 V au secondaire. Essais de base des protections Résistance d'isolation de tous les circuits secondaires (transformateurs de courant et de tension, contrôle, indication et circuits d'alarme, etc.). Injection au primaire du transformateur de courant, y compris l'injection globale des circuits de protection différentiels, pour vérifier toutes les connexions et pour vérifier les rapports, les réglages des niveaux de défaut, la stabilité et l'identification de phase. Injection au secondaire des relais CA et CC pour vérifier leurs caractéristiques de fonctionnement en fonction des paramétrages et réglages. Contrôle du système Essais fonctionnels complets de déclenchement, d'alarme, et des circuits de contrôlecommande. Manœuvre des organes de coupure à tension CC. Essais de déclenchement et de réenclenchement automatique Vérification de l'ordre des phases avant la mise sous tension. Mesure des temps de transmission point-à-point des canaux de transmission. Simulation par injection au secondaire et transmission de signal des divers ordres d'ouverture, déclenchement par phases séparées ainsi que les séquences de réenclenchement avec les disjoncteurs associés. Essais de charge pour la protection et les unités directionnelles. Essais de toutes les fonctions définies dans les schémas de protection, alarmes Essais des schémas logiques de téléprotection 6.5.10.11 Calculateur de poste Deux ordinateurs dont les caractéristiques sont spécifiées dans la fiche technique sont à fournir. Le logiciel du système devra pouvoir être installé depuis un media transportable (par exemple CD, DVD). Les ordinateurs doivent être alimentés par une alimentation sans coupure par batterie. 6.5.10.12 Poste opérateur et poste opérateur/ingénierie Le poste opérateur et le poste opérateur/ingénierie sont utilisés comme interface personnemachine du SCCN pour l'exploitation locale du poste. Les deux postes de travail sont identiques à l'exception que le poste opérateur/ingénierie est équipé de logiciels supplémentaires et est normalement utilisé pour réaliser les fonctions d'analyse post mortem, de maintenance et d'ingénierie. Chaque poste de travail est constitué d'un ordinateur de type PC avec deux écrans couleur et une présentation graphique à fenêtrage pour visualiser, contrôler et commander tout élément autorisé du SCCN. Section VI. Spécifications 401 Un avertisseur sonore alimenté en courant continu sera installée dans la salle de contrôle pour signa-ler les alarmes. L’avertisseur s'arrêtera dès que l'alarme aura été acquittée. Un klaxon extérieur fonc-tionnera en parallèle avec cette alarme à l’avertisseur sonore de la salle du SCCN. Toutes les fonctions de visualisation, contrôle et commande sont soumises à une gestion par mot de passe et profil d'utilisateur déterminant pour chacun les droits d'accès et d'action. Caractéristiques techniques IHM Les postes de travail du SCCN doivent être opérés en mode graphique. Ils doivent être basés sur le système d'exploitation Windows™ 10 professionnel équipés au minimum de processeur de 64-bits de dernière génération. Les postes de travail doivent être connectés sur le réseau local redondant. Chaque poste Opérateur/Ingénierie du SCNN doit être équipé au minimum de : Deux écrans, Souris, Clavier alphanumérique AZERTY, Sortie audio pour alarme auditive avec le volume réglable, Connexion redondante au réseau local redondant, Disque dur de type SSD avec possibilité d’expansion par ajout d’unités supplémentaires, Mémoire en quantité suffisante pour obtenir les performances désirées, Interface graphique supportant au minimum deux écrans, Deux ports de communication Ethernet 100Mbit/s-1Gbit/s reliés au réseau redondant du poste ou au disposititif d'interconnexion au réseau auto-cicatrisant. Les postes de opérateurs/ Ingénierie doivent supporter les fonctionnalités suivantes : Deux écrans graphiques selon la fonction, Multifenêtrage, défilement, agrandissement et réduction, Élaboration de texte alphanumérique et de symboles graphiques pour les schémas unifilaires qui seront définis lors de la phase de conception détaillée, Taille des caractères élargie, Un minimum de 65536 couleurs affichables à partir d'un choix de couleurs disponibles, Coloration dynamique du réseau sur un schéma unifilaire (i.e. partie isolée du réseau), Mise en valeur sélective, assignation de couleurs, vidéo inverse, intensité d'affichage pour chaque caractère/symbole individuellement ou groupé, Ecrans de visualisation Deux écrans de visualisation à panneau plat de technologie LED couleur doivent être fournis avec chaque poste de travail. Les écrans à haut contraste doivent avoir une diagonale minimale de 56cm (22 pouce) et supporter l’affichage haute résolution. Les moniteurs doivent être conformes aux normes internationales relatives à la qualité des écrans plats (ISO 13406). Les postes de opérateurs/ Ingénierie doivent supporter les fonctionnalités suivantes : Multifenêtrage sur les écrans en mode "bureau étendu" (curseur de pointage unique, affichage libre de contraintes sur deux écrans), fonctions de défilement, agrandissement et réduction, 402 Section VI. Spécifications Taille de caractères programmables élargie, Support de texte alphanumérique et de graphiques animés pour les schémas unifilaires qui seront définis lors de la phase de conception détaillée, Coloration dynamique du réseau sur un schéma unifilaire (i.e. partie isolée du réseau), Mise en valeur sélective, assignation de couleurs, vidéo inverse, intensité d'affichage pour chaque caractère/symbole individuellement ou groupé. 6.5.10.13 Synchronisation horaire L’ensemble des fonctions du système devra utiliser un horodatage commun, c’est en particulier le cas pour : La conduite au sens large (comprenant les fonctions de conduite locale et téléconduite) avec la datation des signalisations, alarmes, mesures et commandes, L’analyse d’incidents : analyse chronologique des événements, perturbographie et localisation de défaut La maintenance et l’administration. En cas de perte de synchronisation externe (signal GPS), la chronologie des informations sera toujours assurée, qu’il s’agisse de consignation d’état ou de liste historique de toute nature. Le systèmecontinuera de fournir l’heure à la précision requise pendant une durée minimale de 8 heures. Au-delà de cette limite, une dérive de 10ms par jour sera admise. En cas de perte de l'équipement interne de synchronisation horaire, les informations de conduite seront déclarées en perte de synchronisation système en conduite locale et en téléconduite. En cas de recalage de l'horloge interne par rapport à l’interface de synchronisation GPS, le système assurera la cohérence de la datation du flot d'informations survenant juste avant et après ce recalage. En particulier, il garantira la conservation de la séquence des informations datées, au prix éventuellement d'un défaut passager de synchronisme, et minimisera les valeurs des corrections apportées à la datation sur des signalisations successives. L'horloge de synchronisation possède les caractéristiques telles que décrites dans la fiche technique associée. Les informations seront affichées en heure locale à l’aide d’une horloge murale possédant les caractéristiques selon la fiche technique associée. L’Entrepreneur a la responsabilité de faire la fourniture, l'installation et la mise en service : de l'horloge de synchronisation GPS avec son antenne extérieure de l'horloge murale synchronisée des câbles et de l'équipement nécessaire à la synchronisation des DEI de l'installation avec les sorties de synchronisation de l'horloge. 6.5.10.14 Relais d’interfaçage Les interfaces avec les équipements de comptage et de mesure (Changeur de prise des Transformateur et Réactances…) seront du type BCD ou code Gray, ou analogiques. Section VI. Spécifications 403 Les interfaces pour le comptage d’énergie et de puissance seront par impulsion avec accumulation dans le système ou directement par transducteurs (type 4-20 mA), ou via port de communication lorsque le DEI est raccordé directement aux TC et TT. L’interface de commande des disjoncteurs sera réalisée directement par le DEI ou par l'entremise de relais d'interposition. Les caractéristiques des sorties de commande vers les disjoncteurs sont les suivantes : Un courant d’établissement et de maintien de 5 A continu, 30 A pendant 500 ms, 250 A pendant 30 ms Une capacité de coupure de 5 A à 125 V cc (L/R = 40 ms) Par acquisition directe sur des TC et TT, les mesures suivantes seront disponibles : Valeur efficace des courants et des tensions Fréquence Puissances actives Puissances réactives Puissances apparentes - Facteur de puissance Déphasage Distorsion totale d'harmoniques (THD) & Distorsion totale de la demande (TDD), les harmoniques seront mesurées jusqu'au rang 15 Amplitudes Information de synchronisme : ∆F, ∆V, ∆φ 6.5.10.15 Passerelles de communication La communication avec le centre de contrôle distant sera assurée par un lien redondant supportant les protocoles CEI 60870-5-101 ou 104. La communication avec l'IHM déportée (pour la maintenance à distance) sera assurée par connexion sécurisée (VPN). La passerelle sera capable d’envoyer vers le centre de téléconduite en fonction du protocole sélectionné : L’état des entrées simples horodaté. L’état des entrées doubles horodaté. L’état des positions du régleur en charge de transformateur et réactance horodaté. Les mesures horodatées. Les valeurs intégrées des compteurs horodatées La passerelle sera capable de recevoir du centre de téléconduite en fonction du protocole sélectionné : Les commandes simples directes ou en mode SBO (Select Before Operate) Les commandes doubles directes ou en mode SBO Les commandes d’interrogation d’un groupe de données Les signaux de synchronisation Les commandes de gel des compteurs Notes : 404 Section VI. Spécifications L'Entrepreneur peut opter pour l'extension de l'armoire RTU existante après avoir visité et constaté l'état des lieux." La passerelle peut être intégrée dans le calculateur de poste. Les caractéristiques générales des passerelles sont décrites dans la fiche technique associée. La passerelle de communication devra être compatible avec l’équipement du poste et le système de téléconduite sans imposer de restrictions fonctionnelles sur les échanges de données. De plus, elle devra supporter la conversion du format de l’horodatation réalisée par les DEI (CEI 61850) vers le système de conduite (CEI 60870) et respecter la transmission des événements dans l’ordre chronologique d’apparition sans perte de données en cas d’avalanche. La passerelle de communication doit être entièrement paramétrée, programmée et mise en service par l’Entrepreneur. Il devra fournir et installer sur les postes de maintenance tous les outils nécessaires à la programmation et l’entretien de la passerelle de communication. Il devra aussi fournir la copie de la configuration de chaque passerelle de communication ainsi que la documentation nécessaire à la configuration et l’entretien de l’équipement. 6.5.10.16 Commutateurs Il peut être distingué : Les commutateurs de poste installés au niveau des tranches supervision Les commutateurs de tranche installés au niveau des autres tranches Les commutateurs sont de type administrable (Switch manageable). Ils sont installés dans chaque tranche et assurent la communication interne au poste. Le protocole UCA2/CEI 61850 est imposé pour l'échange de données entre les différentes tranches du poste, les IHM locales et les passerelles de téléconduite ou télécommunication Gateway (TG). Il sera utilisé pour la synchronisation des équipements, le contrôle, les rapports, les échanges point-à-point et les transferts de fichiers de perturbographie, de formes d'onde et de Qualimétrie. La communication entre les équipements de conduite, commande et protection du poste est fondée sur un réseau local Ethernet 100/1000 Mbit/s. La communication entre les tranches est réalisée sur des tronçons de fibre optique multimode alors que la communication interne à une tranche peut être réalisée par liaison fibre optique ou cuivre 1000Base-T. Par sa conception auto-cicatrisante en anneau ou en étoile redondante, le réseau sera résiliant aux pannes de façon à assurer la continuité de service en cas de perte d'un équipement ou de dommage sur un tronçon du réseau. Lors d'une panne, le temps maximal de bascule / reconfiguration sera inférieur à 1 ms. Chaque commutateur devra posséder en réserve un port électrique libre afin de permettre le raccordement d'un PC portable. Section VI. Spécifications 405 6.5.11 Système de supervision 6.5.11.1 Présentation générale L'écran de conduite du poste opérateur/Ingénierie (IHM) devra toujours présenter : Les dernières alarmes survenues La date, l'heure, le nom de l'opérateur connecté et le nom du poste Un ensemble d'icônes regroupées en bandeau avec les commandes de copie d'écran, connexion / déconnexion de l'opérateur, arrêt du klaxon, lancement d'applications tierces (logiciel de paramétrage des relais, analyse de la perturbographie, traitement de texte…) Un bandeau de navigation permettant d'accéder directement par simple clic aux différentes vues de détail, au visualisateur d'alarme, consignateur d'états, panneau de mesures… Dans chaque schéma unifilaire, les lignes, les jeux de barres et les organes seront représentés en couleur en fonction du niveau et de la présence de tension selon le code de couleurs de la SONABEL 6.5.11.2 Fonctions principales L'IHM doit réaliser les fonctions de supervision, contrôle, archivage et maintenance. Les fonctions les plus importantes sont détaillées ci-dessous. 6.5.11.2.1Contrôle et supervision Supervision : Présentation de la topologie unifilaire : vue générale du poste, vue de chaque niveau de tension, vue de détail de chaque tranche. Cela inclut la position dynamique des disjoncteurs, sectionneurs, la valeur des mesures, compteurs, la représentation graphique des alarmes, etc.…Tout changement spontané, comme l’ouverture d’un disjoncteur, sera représenté avec une couleur et un état spécifiques. Présentation de l’architecture système : vue générale du système, vue de détail de chaque tranche (calculateur, IEDs, PT, PAD, etc.). Cela inclut l’état dynamique des équipements (actif, défaut, déconnecté, maintenance, test). Tout changement spontané sera représenté avec une couleur et un état spécifiques. Présentation de la liste d’alarmes, des boutons d’acquittement et d’effacement Présentation du journal de bord (liste en temps réel de l’ensemble des données système et procédé). Présentation de la liste des événements (consignation d’états) Présentation des courbes de mesure en temps réel ou extraites des archives. Les données invalides doivent être indiquées graphiquement. Présentation des fichiers de perturbographie et de Qualimétrie Impression de tout ou partie des changements d’état archivés, des alarmes ou des états des différentes entrées/sorties logiques. La génération de rapport doit être possible directement via l’IHM (solution possible via Crystal Report). 406 Section VI. Spécifications Contrôle : Contrôle des équipements primaires, via des fenêtres dédiées (pop-up) permettant, suivant la configuration de l’organe, des commandes directes ou du type Sélection avant exécution (SBO), le forçage de l’interverrouillage ou la validation du synchrocheck. Possible forçage, substitution ou suppression d’information afin de corriger des données incorrectes ou non-disponibles. Surveillance disjoncteur La filerie de chaque circuit de déclenchement de disjoncteur sera surveillée par un processus continu (agissant de façon permanente quelle que soit la position du disjoncteur) qui transmettra une alarme à l'opérateur local et distant (téléconduite) en cas de détection d'une défaillance. Surveillance des appareils de mesure Les appareillages de mesure TT (transformateur de tension) et TC (transformateur de courant) seront surveillés en permanence de façon à détecter la moindre défaillance d'une ou plusieurs phases. La surveillance des TC sera fondée sur le principe du courant homopolaire. La surveillance des TT permettra de discriminer les défauts de fusion fusible de ceux affectant directement le TT (défaut interne). Elle sera basée sur la tension inverse. Archivage L’archivage permettra : Le stockage des changements d'état, mesures, fichiers de perturbographie, Qualimétrie et de toutes les actions de l'opérateur Le stockage de toutes les bases de données du SCCN et des documents techniques de chacun des IED La durée minimum de l’archivage est de 3 mois Les données seront stockées sur les disques durs du poste opérateur et du poste ingénierie. Une extraction de ces données sera possible pour conserver une sauvegarde sur support amovible (CD, DVD, clé USB …). Maintenance Les fonctions suivantes seront proposées : Modification et évolution des bases de données de configuration du SCCN Paramétrage des IED Chargement des données de paramétrage des IED Affichage des informations de chaque équipement du SCCN avec présentation détaillée et claire 6.5.11.2.2 Configuration L’Entrepreneur aura la responsabilité de la configuration initiale du système de Contrôlecommande. Le système devra intégrer un outil de configuration pour générer les bases de données qui seront chargées dans les différents équipements du système (IHM, calculateurs de poste et de tranche etc…). Section VI. Spécifications 407 L’outil de configuration sera unique pour l’ensemble des fonctions et des équipements du système, par exemple il sera possible avec cet outil de : Construire la représentation unifilaire des différents équipements, Décrire les éléments électriques comme les étiquettes des alarmes, Configurer les éléments du système, attribuer les différentes entrées/sorties à un organe, Construire et valider les éléments d’automatisme, la gestion de l’état et de la commande des disjoncteurs par exemple, Adresser les éléments du système suivant le protocole CEI 61850. L’outil de configuration sera orienté objet et permettra, à partir de modèles, d’instancier ceux-ci pour créer les éléments de la configuration de l’application du Système. Il sera fourni avec le logiciel de configuration une base de données des modèles qui, pour chaque modèle de tranche, regroupera toutes les informations de la tranche (graphique, électrique, système, automatisme et communication). Le configurateur du système assurera la gestion et la numérotation des versions de base de données et éditera les différences entre deux versions de base de données. Il utilisera le langage XML tel que défini dans la CEI 61850 pour les fonctions d’export de données et d’import. Un outil de tri et extraction partielle sera disponible. 6.5.11.2.3Procédure de commande Une commande peut être exécutée suivant deux modes : Commande directe ou Sélection avant exécution : Select Before Operate (SBO). En cas de refus de commande, une fenêtre dédiée est présentée à l'opérateur avec une indication claire et textuelle de la cause du refus. En cas de blocage à la suite d'une non-concordance d'interverrouillage ou d'un verrouillage manuel, l'utilisateur peut, dans cette fenêtre, s'il possède les droits afférents, outrepasser ce verrouillage. Avant exécution, l'utilisateur peut visualiser de manière simple et graphique les équations non conformes. Plusieurs conditions définies lors de la configuration seront vérifiées sur le passage de commande : Durée de commande (temps entre deux séquences de commande sur le même organe) Mode d'exploitation de la tranche et du poste Interverrouillage topologique Cycle d'automate en cours sur l'organe ou l'équipement Contrôle de synchronisme (Synchro check) Verrouillage de l'équipement Unicité de commande : Une seule commande à un instant donné pour un même organe 6.5.11.2.4 Gestion des alarmes Les alarmes sont en général engendrées lors du changement d'état d'une information logique, du franchissement d'un seuil de mesure ou d'un défaut interne au système. Les alarmes sont définies en traitement immédiat ou différé (avec un temps prédéfini) et peuvent être associées à un signal sonore ou lumineux (lui aussi immédiat ou différé). Les alarmes doivent pouvoir être 408 Section VI. Spécifications associées à n'importe quel changement d'état (ouverture, fermeture, incohérence, etc.) ou à chaque seuil d'une mesure (franchissement positif ou négatif). Elles peuvent avoir différents niveaux de gravité. Les alarmes sont présentées via l'IHM au niveau du poste en utilisant : Une fenêtre dédiée avec : La liste chronologique des alarmes combinable à des critères de tri par équipement et niveau de tension Un horodatage pour chaque alarme/évènement avec une précision de ± 1 ms. Les N dernières alarmes (N étant fixé lors de la configuration) avec différentes couleurs pour chaque niveau d'alarme Des symboles graphiques définis durant la configuration et associés à chaque organe, permettant de connaître directement les alarmes et leur localisation dans les différentes vues Chaque alarme peut être acquittée et effacée depuis l'IHM, suivant les droits de l'opérateur. L'opérateur peut acquitter les alarmes unitairement ou par groupe. Indépendamment de l'acquittement, le signal sonore ou visuel peut être arrêté par l'opérateur manuellement ou automatiquement après un délai donné (défini lors de la configuration). Une alarme peut être effacée uniquement si la cause de son apparition n'est plus valide (alarme inactive) et si elle a été acquittée au préalable par l'opérateur. Il sera possible de configurer chaque alarme comme « effacée automatiquement » si et seulement si elle a été acquittée et que la cause de celle-ci a disparu. 6.5.11.3 Automatismes 6.5.11.3.1 Interverrouillage La gestion de l'interverrouillage du poste doit être prioritairement faite sur une base topologique. L'interverrouillage topologique doit analyser les positions de tous les disjoncteurs et sectionneurs du poste et autoriser ou inhiber les commandes suivant les règles prédéfinies, par exemple en fonction des caractéristiques mécaniques et électriques des organes. La fonction peut être soit centralisée dans les calculateur de poste soit totalement répartie dans les tranches. La fonction d'interverrouillage topologique s'applique aux équipements suivants : Disjoncteurs Interrupteurs Sectionneurs de mise à la terre La fonction d'interverrouillage topologique pourra être associée à des équations de type booléen afin de satisfaire des besoins de maintenance. La gestion des ouvertures et la gestion des fermetures via l'interverrouillage sont indépendantes. L'interverrouillage peut être outrepassé par l'opérateur s'il dispose des droits suffisants. Les commandes issues du contrôle local pourront, suivant le niveau de tension, être contrôlées par un automatisme d'interverrouillage, si la tranche est électriquement connectée au reste du système. Si la communication avec les autres tranches via le réseau Ethernet UCA2/CEI 61850 Section VI. Spécifications 409 n'est pas disponible ou si certaines informations sont manquantes, une fonction locale d'interverrouillage sera utilisée, ne prenant en compte que les informations de la tranche. Un opérateur possédant les droits peut outrepasser l'interverrouillage. 6.5.11.4 Téléconduite 6.5.11.4.1 Principes Les exigences de la téléconduite conduisent à distinguer deux niveaux d'intervention pour la première étape : Partie exploitée par SONABEL : Conduite (télésignation et télémesure, télécommande) de la partie 33 kV. Télésignation et télémesure de la partie 33 kV dans le cas des deux échelons de tension situés dans la même enceinte. 6.5.11.4.2 Liste des téléinformations à échanger avec le CNC (Centre National de Conduite) L'Entrepreneur soumettra une liste qui décrit les téléinformations des postes 33 kV qui seront échangées avec le Dispatching, et sera adaptée en fonction de la technologie/topologie et du mode d’exploitation du poste. 410 Section VI. Spécifications 6.6 Spécifications techniques des ouvrages de génie civil 6.6.1 Terrassements généraux et fouilles Les travaux traités ci-après comprennent les excavations à l'air libre et la mise en dépôt ou en décharge des déblais correspondants. Ils concernent aussi bien les zones d'emprunt ou de décharge que les ouvrages liés au projet. Les travaux comprennent tout nettoyage de surface, décapage, excavation, confortement, transport et mise en dépôt des déblais, ceci quelle que soit la profondeur ou la qualité des matériaux rencontrés, le nettoyage et la mise à sec des fouilles en vue du bétonnage ou remblaiement ultérieur. L'Entrepreneur est réputé avoir examiné sous sa propre responsabilité le site, les relevés de sondages, les résultats d'essais de laboratoire et avoir, après cet examen, fait toutes les études qu'il pourrait désirer pour juger par lui-même des conditions de travail. 6.6.1.1 Enlèvement de la végétation L'Entrepreneur devra procéder à l’arrachage des plants de la parcelle du poste ainsi qu’effectuer le débroussaillage et le déboisage. Ces opérations consistent à arracher et à éliminer selon la réglementation en vigueur la végétation dépassant du sol sur les emprises de travaux. L’arrachage des plants se fera après Ordre de Service du Maître de l’Ouvrage. 6.6.1.2 Décapage La terre végétale sera décapée sur toutes les zones à aménager, hormis les zones d’aménagement paysager. L'étendue de la zone à décaper sera soumise à l'agrément du Maître de l’Ouvrage. Le décapage sera effectué sur 0,30 m moyen. Elle sera chargée et mise en remblais sur la zone prévue. Une partie de l’excédent sera mise en dépôt provisoire en vue de son emploi ultérieur. Le reste sera évacué. L'Entrepreneur implantera les zones de stockage, de façon à ce qu'elles n'apportent ultérieurement aucune gêne dans la marche du chantier. II est précisé que l'Entrepreneur sera tenu de déplacer, sur demande du Maître de l’Ouvrage, autant de fois que nécessaire, les dépôts qu'il aura constitués, dans la mesure où ces dépôts pourraient apporter une gêne à l’exécution d'autres ouvrages ou travaux. Le travail sera conduit de telle sorte que l'engin suive l’épaisseur de la terre végétale en place et ne la mélange pas avec les terres sous-jacentes. Section VI. Spécifications 411 Les débris végétaux seront à mettre en dépôt provisoire au fur et à mesure de l'avancement des travaux puis évacués et éliminés selon la réglementation en vigueur. Les gravats, grosses pierres, détritus... rencontrés au cours de ces opérations seront évacués. L'Entrepreneur devra prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas altérer les qualités de la terre végétale : ne prendre que la terre arable sans la mélanger au sous-sol, ni à d'autres matériaux ou corps étrangers, ne pas stocker sur plus de trois mètres d'épaisseur. 6.6.1.3 Déblais et définition des profils théoriques Les profils théoriques des excavations à réaliser sont définis par les plans d'exécution. Aucune saillie ne doit exister à l'intérieur des profils théoriques. Le Maître de l’Ouvrage se réserve le droit d'apporter toute modification aux pentes et aux profondeurs des excavations s'il juge qu'il est nécessaire ou possible de le faire. Toute excavation faite en trop par l'Entrepreneur pour quelque raison que ce soit, sans ordre ou autorisation, n'est pas prise en compte pour le paiement. Elle fait l'objet, si le Maître de l’Ouvrage l'estime nécessaire, d'un comblement, entièrement à la charge de l'Entrepreneur, en remblai ordinaire ou compacté, et conformément aux instructions du Maître de l’Ouvrage. 6.6.1.4 Stabilité des fouilles L'Entrepreneur est tenu de prendre toutes les précautions nécessaires pour assurer la stabilité des fouilles. Il est responsable de cette stabilité et de toutes les conséquences de glissements éventuels. L'Entrepreneur doit ouvrir les fouilles suffisamment largement pour que les talus soient stables ou bien mettre en place les blindages nécessaires. Les excavations réalisées à proximité des ouvrages pour la construction de caniveau ou d’autres massifs sont obligatoirement blindées. Les coûts liés au blindage des fouilles sont réputés inclus dans le prix des installations de chantier. Si, au cours des travaux, il apparaît que, soit la stabilité des talus mis au profil conformément aux recommandations du rapport géotechnique, soit celle des ouvrages voisins, soit celle des blindages et étayages eux-mêmes, n'est pas assurée, l'Entrepreneur doit prendre, s'il y a urgence, les mesures nécessaires et en rendre compte au Maître de l’Ouvrage ou, dans le cas contraire, les soumettre à l'agrément préalable de ce dernier. Le coût résultant de ces dispositions est réputé inclus dans les prix unitaires du bordereau des prix. 412 Section VI. Spécifications 6.6.1.5 Mise hors d’eau des fouilles L’ensemble des travaux est prévu au-dessus du niveau moyen de la nappe sans réaliser de rabattement systématique. Au cas où un rabattement de nappe s’avèrerait nécessaire, le coût résultant de ces dispositions est réputé inclus dans les prix unitaires du bordereau des prix. Cependant, en cas de forte averse, l’Entrepreneur assure la mise à sec et le maintien à sec des fouilles par pompage. Le coût résultant de ces dispositions est réputé inclus dans les prix unitaires du bordereau des prix. 6.6.1.6 Moyens à mettre en œuvre L’Entrepreneur est seul juge des moyens à mettre en œuvre pour la réalisation des excavations. Dans le cadre du PAQ, ces moyens sont soumis à l’agrément du Maître de l’Ouvrage, sans que cet agrément n’engage sa responsabilité de quelque manière que ce soit. 6.6.1.7 Largeur minimale des tranchées Il faut se reporter à la Directive de tirage et pose de câbles souterrains. Ainsi la largeur minimale L de la tranchée en fond de fouille sera égale à la largeur de l’ouvrage, augmentée de chaque côté d’une valeur l déterminée en fonction de plusieurs paramètres, comme indiqué dans le tableau suivant : Dans des conditions de sol normal, le fond de la tranchée est arasé à 0,10 m au-dessous de la cote prévue pour l’ouvrage. En cas de sol dur ou rocheux, l’épaisseur du lit de pose est de 0,15 m. Le fond de fouille sera réglé suivant les pentes des canalisations et devra offrir une surface d'assise plane sans aucun point saillant. Dans toute cette épaisseur, le lit de pose est constitué d’éléments dont la granulométrie est conforme aux exigences citées plus haut. En cas de venues d’eaux importantes, un drainage du fond de la tranchée, et latéral à la conduite, peut s’avérer nécessaire. Enfin, pour éviter une contamination du lit de pose par des fines issues du sol environnant, on peut être amené à envelopper tout ou partie du massif d’un film géotextile. Section VI. Spécifications 413 Les travaux seront conduits autant que possible de manière qu'il ne soit préparé chaque jour qu'une longueur de fouille susceptible de recevoir la ou les canalisations dans la journée. 6.6.1.8 Réception des fouilles En fin d'excavation, l'Entrepreneur procède au levé topographique de la fouille et le remet au Maître de l’Ouvrage. Ces levés sont nécessaires à la levée du point d’arrêt autorisant la mise en œuvre des bétons, remblais, éléments préfabriqués... Dans le cas où l’Entrepreneur aurait méconnu les modalités de réception sur tout ou partie d'une excavation, le Maître de l’Ouvrage est libre de demander le dégagement, par démolition au besoin, des fouilles non réceptionnées 6.6.1.9 Mise en dépôt L’évacuation des déblais excédentaires et leur mise en dépôt dans une zone autorisée est à la charge de l’Entrepreneur. 6.6.1.10 Remblais 6.6.1.10.1 Remblais en grande masse Les remblaiements des fouilles seront exécutés avec les matériaux extraits des fouilles ou un matériau d’apport dans le cas de stocks insuffisants. La procédure de remblaiement est déterminée par l’Entrepreneur, en fonction de l’épaisseur des couches et de la nature du matériau. La procédure précise : le type de compacteur utilisé, la valeur du Q/S, le poids de l’engin en service et ses dimensions, le nombre de passes, l’épaisseur des couches, le recouvrement des passes adjacentes, la vitesse d’avancement de l’engin. Les matériaux sont à compacter à une densité sèche de 95 % de la densité Optimum Proctor Modifié (OPM). Les essais Proctor Modifié, ainsi que les contrôles de densité en place au gamma-densimètre sont à la charge de l’Entrepreneur. Il convient de prévoir deux essais Proctor 3 pour l’ensemble des remblais, ainsi qu’un contrôle de densité tous les 200 m de remblai mis en œuvre. Les emplacements des contrôles sont choisis par le Maître de l’Ouvrage. Pour les fouilles blindées l’enlèvement des blindages s’effectuera au fur et à mesure du remblaiement, l’abandon de tout type de blindage étant interdit. 6.6.1.10.2 Remblais autour des ouvrages Ce paragraphe concerne les remblais à mettre en œuvre et compacter à proximité des ouvrages en béton ou dans les endroits exigus. 414 Section VI. Spécifications L’objectif de compactage en terme de densité sèche est le même que pour les remblais courants : la densité sèche à atteindre est de 95 % de l’OPM. 6.6.1.10.3 Remblais des tranchées Le remblai des tranchées sera composé d’un lit de pose, d’une assise, d’un remblai latéral, d’un remblai initial (enrobage) et du remblai proprement dit. L’Entrepreneur peut envisager le réemploi des matériaux excavés pour la fermeture des tranchées. Il informe alors le Maître de l’Ouvrage de l’utilisation qu’il compte faire du matériau et ne peut effectivement l’utiliser que sur accord écrit de ce dernier. Les remblais pollués ne pourront pas être réemployés. La tranchée drainante sera exclusivement remplie de matériau drainant et recouverte de la couche de finition en deuxième phase (option). Le drain PVC sera disposé en pente constante vers l’exutoire. 6.6.1.10.4 Enrobage et calage Le remblaiement est réalisé jusqu’à une hauteur minimale de 20 cm au-dessus de la génératrice extérieure supérieure de la conduite. Le compactage doit être réalisé exclusivement sur les parties latérales de la tranchée, hors de la zone occupée par le tube, afin d’obtenir un calage efficace des flancs de la canalisation. Afin d’éviter une décompression de la zone d’enrobage, il convient de ne constituer celle-ci qu’après relevage partiel des blindages de soutènement. 6.6.1.10.5 Compactage Le compactage requis est (95 % de l’OPM). Section VI. Spécifications 415 6.6.1.10.6 Remblai proprement dit L’exécution du remblai proprement dit peut comporter la réutilisation des déblais d’extraction de la fouille, si ceux-ci sont expurgés des éléments de dimension supérieure à 10 cm, des débris végétaux et animaux, des vestiges de maçonnerie, de tout élément pouvant porter atteinte à la canalisation ainsi qu’à la qualité du compactage. Ce remblai est réalisé par couches successives et régulières de 20 cm environ, légèrement damées, au jet de pelle d’abord, par des moyens mécaniques ensuite. 6.6.1.11 Voiries provisoires et plateforme 6.6.1.11.1 Compactage L’assise de la couche de forme reçoit un compactage préliminaire (10 passes de compacteur de type V3, par exemple). La procédure de compactage liée à chaque couche est déterminée par l’Entrepreneur en fonction de l’épaisseur de la couche et de la nature du matériau. La procédure précise : le type de compacteur utilisé, la valeur du Q/S, le poids de l’engin en service et ses dimensions, le nombre de passes, le recouvrement des passes adjacentes, la vitesse d’avancement de l’engin. Le compactage sera réalisé sur des couches de 40 cm maximum, et en particulier : 2 couches minimum pour la plate-forme 2 couches minimum pour les couches de base et de roulement de la voirie provisoire 6.6.1.11.2 Contrôles de compacité Les matériaux sont à compacter à une densité sèche de 95 % de la densité Optimum Proctor Modifié (OPM). Les essais Proctor Modifié, ainsi que les contrôles de densité en place au gamma-densimètre sont à la charge de l’Entrepreneur. Il convient de prévoir deux essais Proctor au total pour chaque type de matériau, ainsi qu’un contrôle de densité tous les 20 ml, et ceci pour chaque couche. Les emplacements des contrôles sont choisis par le Maître de l’Ouvrage. 6.6.1.11.3 Tolérances et nivellement Les tolérances d'exécution admises pour le réglage en nivellement des surfaces finies des couches de fondation sont fixées à plus ou moins 2 cm. Les corrections éventuelles de flaches et bosses se font après repiquage et comportent un nouveau compactage avant toute nouvelle opération de réception, le tout aux frais de l’Entrepreneur. L’Entrepreneur est tenu, avant réception en réglage et nivellement des couches de fondation et de re-profilage, de procéder à la mise en œuvre de piquets comportant un repère lisible et correspondant aux cotes théoriques à atteindre, à raison de trois piquets par profil dont un sur l'axe et un sur chaque limite de plateforme. 416 Section VI. Spécifications L’Entrepreneur titulaire du marché réalise, tous les 200 m², des essais à la plaque dont les résultats sont compatibles avec les conditions suivantes : Pour la couche de fondation et la couche de base des voiries provisoires : EV2 > 80 MPa EV2 / EV1 < 2,2 Pour la plate-forme provisoire et définitive : EV2 > 50 MPa EV2 / EV1 < 2,2 En cas d'insuffisance de compactage, et notamment si les résultats imposés ne sont pas atteints ou plus généralement si des réserves ont été émises par le Maître de l’Ouvrage, l’Entrepreneur doit procéder à ses frais à : une reprise de compactage si le défaut constaté ne porte que sur la dernière couche, l'enlèvement des matériaux sous-compactés et leur mise en ouvrage correcte si le défaut constaté concerne également d’autres couches, l'arrosage, l'aération, la mise en cordon ou tout autre mesure de son choix visant à obtenir une teneur en eau compatible avec une bonne mise en œuvre des matériaux, si leur état au moment de la reprise de compactage ou de leur mise en œuvre ne permet pas de les réemployer. Dans le cas contraire, il doit évacuer les matériaux et les remplacer par d'autres pour la réalisation des remblais et couche des formes. Les frais entraînés par ces opérations sont entièrement à la charge de l’Entrepreneur, y compris les incidences financières qu'elles peuvent avoir sur le mouvement des terres (augmentation des volumes d'emprunts pour substitution de matériaux sous compactés, augmentation du volume mis en dépôt, etc...). 6.6.2 Bétons 6.6.2.1 Caractéristiques des bétons L’étude de la composition des bétons incombe à l’Entrepreneur qui doit en soumettre les résultats au visa du Maître de l’Ouvrage, avec toutes les justifications expérimentales nécessaires. Cette étude est à démarrer au plus tôt afin de disposer de tous les résultats avant le premier coulage de béton. La formule devra répondre aux exigences du cahier des charges et présenter le meilleur compromis ouvrabilité / retrait en fonction de la nature des parties de l’ouvrage à réaliser et des conditions climatiques. La composition de principe de chacun des bétons sera la suivante : Section VI. Spécifications 417 Béton de propreté (B0) Le béton de propreté (B0) est un Béton à Composition Prescrite qui n’est pas soumis au contrôle de résistance. Les spécifications imposées les suivantes : Classe d’exposition : Teneur minimale en ciment : Dimension maximale des granulats : Autres caractéristiques : XO 150 kg/m3 31,5 mm à déterminer par l’Entrepreneur Béton pour travaux de fondation (B1) Le béton B1 pour les travaux de fondations, massifs, semelles, radiers, caniveau, regards, et plus généralement tout ouvrage enterré, qu’il soit préfabriqué ou coulé en place, est un Béton à Propriétés Spécifiées dont les propriétés sont, suivant la norme NF EN 206-1. Classe d’exposition : Rapport Eeff/Cmaximal : Classe de résistance : Dimension maximale des granulats : Teneur minimale en ciment : Classe de chlorures : Masse volumique : Classe de consistance : XC2 0,60 C25/30 31,5 mm 280 kg/m3 Cl 0,40 supérieure à 24 kN/m3, à déterminer par l’Entrepreneur Béton pour structures hors sol (B2) Le béton B2 pour les structures qui ne sont pas en contact direct avec le sol (mur pare-feu du transformateur, bossages sur les radiers…) est un Béton à Propriétés Spécifiées dont les propriétés sont, suivant la norme NF EN 206-1 : Classe d’exposition : Rapport Eeff/Cmaximal : Classe de résistance : Dimension maximale des granulats : Teneur minimale en ciment : Classe de chlorures : Classe de consistance : XC4 0,5 C30/37 31,5 mm 300 kg/m3 Cl 0,40, à déterminer par l’Entrepreneur L’Entrepreneur doit soumettre ses propositions relatives à la composition des bétons au plus tard cinq (5) semaines avant le début des travaux. Le Maître de l’Ouvrage ou son représentant dispose d’un délai de deux (2) semaines pour faire connaître ses observations. 418 Section VI. Spécifications 6.6.2.2 Composants des bétons 6.6.2.2.1 Granulats Caractéristiques Les granulats doivent être conformes à la norme NF EN 12620. Le bilan de chlorures sur les granulats et l’eau de gâchage doivent permettre de respecter les classes de chlorures spécifiées ci-dessus. Le choix des classes granulométriques des granulats revient à l’Entrepreneur pour obtenir un béton à la granulométrie conforme aux règles de l’art. L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait que l’utilisation du sable de lagune est autorisée, dans la mesure où il permet de respecter les classes de chlorures et d’atteindre les résistances spécifiées. Dans le cas contraire, l’Entrepreneur devra avoir recours à du sable concassé. Les granulats ne devront pas contenir de matières susceptibles d'altérer ni les liants ni les armatures métalliques. Le sable devra être exempt de coquilles. L'équivalent en sable mesuré sur le mélange des deux sables entrant dans la composition du béton, sera au moins égal à 80 pour les bétons armés des structures et des massifs ferrailles, et à 65 pour les gros massifs de fondation. Les différentes catégories de granulats, principalement les sables, seront stockés séparément à l'abri des précipitations atmosphériques et des infiltrations ; le contrôle fréquent de la teneur en eau est exigé. Des dispositions devront être prises pour qu'au cours d'un poste de bétonnage pouvant durer 24 heures, la teneur en eau des sables, par rapport au poids du sable, ne varie pas de plus de 0,5 %. Les quantités stockées devront correspondre à au moins 10 jours d'utilisation à la cadence maximale de bétonnage. Les sables seront obligatoirement stockés sur un dallage bétonné et suffisamment incliné pour faciliter l'essorage de la zone de stockage protégée par une toiture. Protection vis à vis de l’alcali-réaction Une étude spécifique à cette pathologie est à prévoir. Elle est à la charge de l’Entrepreneur et sera menée conformément aux « Recommandations pour la prévention des désordres dus à l’alcali réaction » du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées. De préférence, les granulats entrant dans la composition des bétons fournis par l’Entrepreneur devront être classés non réactifs vis-à-vis de l’alcali-réaction suivant la norme NF P 18-542 et XP P 18-594. Section VI. Spécifications 419 A défaut, des granulats classés comme potentiellement réactifs pourront être utilisés. Dans ce cas, l’Entrepreneur devra obligatoirement fournir un bilan des alcalins de chaque composition de béton soumise à le Maître de l’Ouvrage. Ce bilan des alcalins devra reposer sur des mesures de teneurs en alcalins des différents constituants réalisées par un laboratoire spécialisé et devra tenir compte de la variabilité de ces teneurs. Le laboratoire faisant les analyses des composants des bétons devra se prononcer sur les risques liés à cette pathologie. La classe d’ouvrage à prendre en compte est la catégorie II, étant entendu que la catégorie III, la plus contraignante, regroupe les ouvrages tels que les bâtiments réacteurs ou réfrigérants des centrales nucléaires, les barrages, les tunnels, les ponts et viaducs exceptionnels ou les monuments de prestige. La classe d’exposition à prendre en compte est la classe 4, soit un environnement marin, sans gel. Le niveau de prévention qui en résulte est donc le niveau B au sens des recommandations citées ci-dessus. 420 Section VI. Spécifications 6.6.2.2.2 Ciments Les ciments utilisés seront conformes à la norme NF EN 197-1. Les ciments répondent aux caractéristiques suivantes : ciment pour béton B1, choix entre : CPJ-CEM II/A ou B ciment pour béton B2, choix entre : CPA-CEM I CPJ-CEM II/A ou B classe de résistance : au choix de l’Entrepreneur selon disponibilité et résistance à atteindre L’Entrepreneur soumettra à l’agrément du Maître de l’Ouvrage les fiches d’identification du liant hydraulique qu’il compte utiliser, en conformité avec la législation en vigueur. A l’appui de ses propositions, l’Entrepreneur fournira au Maître de l’Ouvrage les résultats statistiques des essais effectués dans le cadre de l’autocontrôle par la société cimentière. Le Maître de l’Ouvrage se réserve le droit d’effectuer des contrôles contradictoires réguliers dans un laboratoire indépendant. Dans le cas où les essais montrent la conformité aux spécifications, ces essais sont à la charge du Maître de l’Ouvrage et dans le cas contraire, ils sont à la charge de l’Entrepreneur. Il sera prévu en moyenne un prélèvement par lot provenant d’une même tranche de fabrication. L’acheminement des échantillons et les essais de laboratoire seront à la charge l’Entrepreneur. Dans le cas de livraison de ciment en sacs, l’Entrepreneur contrôlera le poids des sacs statistiquement, à la demande du Maître de l’Ouvrage. 6.6.2.2.3 Eau de gâchage L’eau utilisée pour la fabrication du béton devra respecter les critères de la norme NF EN 1008. 6.6.2.2.4 Adjuvants Les bétons B1 et B2 nécessitent a priori l’utilisation d’adjuvants de type plastifiant réducteur d’eau. L’Entrepreneur doit intégrer le coût de l’emploi de ces adjuvants dans les prix de béton. L'emploi de tout adjuvant (plastifiant, hydrofuge, accélérateur de prise, etc...), s’il n’est pas intégré dans les études de formulation du béton, doit faire l'objet d'une demande écrite de l'Entrepreneur et d'une autorisation expresse de le Maître de l’Ouvrage, lequel statuera au vu des documents techniques justificatifs présentés par l'Entrepreneur à l'appui de sa proposition et après essais à la charge de l’Entrepreneur effectués dans un laboratoire agréé par le Maître de l’Ouvrage. L’utilisation de chlorures ou de matières chlorurées notamment sous forme d’accélérateurs de prise est interdite. Section VI. Spécifications 421 Les adjuvants devront être titulaires de la marque NF. 6.6.2.3 Fabrication des bétons Sauf dérogation expresse du Maître de l’Ouvrage, les bétons seront conformes à la norme NF EN 206-1. L’Entrepreneur peut utiliser une centrale à béton hors du site, à partir du moment où la durée maximale séparant la fabrication du béton et sa mise en place ne dépasse pas 30 min, sauf étude appropriée à soumettre à l’acceptation de le Maître de l’Ouvrage. Dans le cas où une telle centrale à béton n’est pas accessible, une centrale à béton ou des bétonnières peuvent être installées sur le site. Dans tous les cas, l’Entrepreneur remet, au moment de son offre un descriptif de l’installation de fabrication des bétons, avec les fiches techniques et les procès-verbaux des derniers contrôles ou étalonnages effectués. Tous les équipements auxiliaires nécessaires à la sécurisation de la continuité du bétonnage doivent de même être fournis par l’Entrepreneur. L’utilisation de bétonnière n’est autorisée que pour les massifs secondaires de volume inférieur à 1 m3. Dans ce cas, l’Entrepreneur doit décrire la méthode de dosage de chaque constituant du béton par gâchée et les contrôles qu’il compte mettre en œuvre pour vérifier régulièrement ces dosages. Les granulats sont stockés avec séparation des classes, dans un dispositif permettant leur égouttage. Une attention particulière devra être apportée à la teneur en eau naturelle des granulats, qui devra être mesurée régulièrement pour corriger la quantité d’eau ajoutée dans le béton. Les quantités stockées devront correspondre à au moins 10 jours d’utilisation à la cadence maximale de bétonnage. La capacité de stockage du ciment, compte tenu de la cadence maximale de bétonnage doit permettre un vieillissement de 30 jours. L’Entrepreneur doit prévoir un dispositif de refroidissement de l’eau (de type chiller) lorsque la température dépasse 25 °C sous abri à 7h. Le Maître de l’Ouvrage se réserve la possibilité de contrôler la qualité des matériaux, notamment les ciments peu avant leur emploi. Les matériaux refusés doivent être immédiatement évacués par les soins de l’Entrepreneur et à ses frais, hors du chantier en des lieux agréés. 6.6.2.4 Tolérances du dosage En exécution les tolérances de composition, en plus ou en moins, sur le poids des composants sont accordées : 5 % pour chaque catégorie de granulats, 1 % pour l’eau 1 % pour le ciment 422 Section VI. Spécifications Des prélèvements pourront être effectués en cours de travaux à la sortie des appareils de dosage sur demande du Maître de l’Ouvrage. 6.6.2.5 Epreuves d’études Les épreuves d’étude doivent être réalisées le plus tôt possible afin d'effectuer l'épreuve de convenance avant tout bétonnage. Elles sont réalisées en laboratoire avec les matériaux dont l’emploi est envisagé. Elles concernent les bétons des classes B1 et B2 et portent au total sur neuf gâchées pour chaque type de béton : 3 gâchées réalisées selon la formule nominale, 2 gâchées dérivées de la formule nominale par la modification du rapport (poids du sable/poids total des granulats) de +10 % pour l’une et de -10 % pour l’autre, 2 gâchées dérivées de la formule nominale par la modification de la quantité de ciment de +25 kg/m3 pour l’une et de -25 kg/m3 pour l’autre, 2 gâchées dérivées de la formule nominale par la modification de la quantité d’eau de gâchage de +5 % pour l’une et de -5 % pour l’autre. Sur chaque gâchée, un prélèvement est effectué pour réaliser en conformité avec les normes NF EN 12350 et NF EN 12390 : un essai de consistance (affaissement cône d’Abrams), un essai de détermination de la résistance à 28 jours (moyenne sur trois éprouvettes) un essai de détermination de la masse volumique, un essai de porosité, une mesure des temps de début et de fin de prise. Pour la préparation des éprouvettes, les moules sont fournis par l’Entrepreneur. Lors de la confection des éprouvettes, il convient d’obtenir un serrage aussi semblable que possible à celui qui est réalisé dans l’ouvrage. On cherchera à atteindre en laboratoire une résistance à la compression supérieure de 6MPa à la résistance caractéristique demandée sur le chantier. Dans le cas de béton prêt à l’emploi, l’Entrepreneur propose une formulation pour les bétons B1 et B2, provenant de son fournisseur agréé, accompagnée des résultats des essais cités ci-dessus. 6.6.2.6 Epreuves de convenance Les épreuves de convenance sont réalisées pour vérifier que le béton fabriqué dans les conditions du chantier, en application de la formule nominale, satisfait aux spécifications du marché. Aucun béton d’une formule donnée ne peut être mis en œuvre sur le chantier sans avoir subi au préalable une épreuve de convenance. Il convient de vérifier qu’avec les quantités de constituants prévues dans la composition d’un mètre cube de béton, un mètre cube de béton est bien obtenu. Section VI. Spécifications 423 Les épreuves de convenance sont complétées par un essai de mise en œuvre à la pompe (si l’Entrepreneur envisage d’utiliser cette technique), avec une longueur de tuyaux significative, en réalisant un tracé comparable à celui de la conduite à utiliser pendant les travaux les plus difficiles. Les procédures d’exécution feront l’objet d’une mise au point avec le Maître de l’Ouvrage, tant sur la méthode de réalisation que pour les valeurs minimales à atteindre. Enfin, si pour certains ouvrages l’Entrepreneur souhaite décoffrer et charger partiellement sans attendre 28 jours, une procédure devra également être mise au point avec le Maître de l’Ouvrage pour justifier les contraintes par le calcul et réaliser des épreuves d’études et de convenance sur béton plus jeune (7 ou 14 jours par exemple). Pour les classes de béton B1 et B2 on réalise en conformité avec les normes NF EN 12350 et NF EN 12390 : un essai de consistance (affaissement), des essais d’écrasement (6 éprouvettes à 7 jours et 12 éprouvettes à 28 jours ; 3 éprouvettes à 90 j), un essai de détermination de la masse volumique, une mesure des temps de début et de fin de prise, la justification de la compatibilité entre le temps de transport et la mise en œuvre si la centrale est éloignée du site, une proposition pour la cure du béton, l’étude sur les risques liés au phénomène d’alcali-réaction. Les informations seront à fournir à l’issue de la période de préparation du chantier. Le Maître de l’Ouvrage dispose d’un délai de un mois pour faire connaître ses observations. 6.6.2.7 Contrôles Si le béton provient d’une centrale extérieure au chantier, l’Entrepreneur tient à disposition de le Maître de l’Ouvrage les bons de livraison de chaque charge de béton, sur lesquels figurent les informations exigées dans le paragraphe 7.3 de la norme NF EN 206-1. Les essais exigés par gâchée sont les suivants pour les bétons B1 et B2 : essai de consistance du béton frais par essai d’affaissement au cône d’Abrams (selon la norme NF EN 12350-2) effectuée lors du coulage immédiatement après le prélèvement. résistance à la compression selon les normes NF EN 12390-1 à EN 12390-3 : 3 éprouvettes pour les essais sur le béton durci à 24h 3 éprouvettes pour les essais à 7 jours 4 éprouvettes pour les essais à 28 jours 3 éprouvettes pour les essais à 90 jours un essai de détermination de la masse volumique, résistance à la traction selon la norme NF EN 12390-6 3 éprouvettes pour les essais à 28 jours 3 éprouvettes pour les essais à 90 jours un essai de porosité, 424 Section VI. Spécifications une mesure des temps de début et de fin de prise. Pour la préparation des éprouvettes, les moules sont fournis par l’Entrepreneur. Lors de la confection des éprouvettes, il convient d’obtenir un serrage aussi semblable que possible à celui qui est réalisé dans l’ouvrage. On cherchera à atteindre en laboratoire une résistance à la compression supérieure de 6 MPa à la résistance caractéristique demandée sur le chantier. La résistance à prendre en compte sera la moyenne arithmétique des résultats obtenus. Il sera effectué au minimum, une série d’essais à la compression et une série d’essais à la traction par jour de bétonnage ou tous les 150 m3. 6.6.2.8 Imperméabilisation des bétons des structures enterrées Ce paragraphe s’applique aux fosses, sous-sol de bâtiments en béton armé. Les bétons enterrés seront protégés en face extérieure de l’humidité par l’application d’une double couche de peinture bitumineuse. 6.6.3 Armatures pour béton armé 6.6.3.1 Vérification qualitative La fourniture des aciers incombe à l’Entrepreneur. Les armatures devront être conformes aux normes AFNOR ou équivalent. L’Entrepreneur est tenu de fournir les fiches d’identification des armatures qu’il propose. Les armatures utilisées sur le chantier devront systématiquement posséder une fiche de provenance et de certification. Les armatures façonnées devront être certifiée AFCAB ou équivalent. Aucune armature ne pourra être incorporée en l’absence de certificat de provenance et de façonnage. 6.6.3.2 Conditions de livraison et stockage Les aciers pour béton armé peuvent être livrés sur le chantier soit en barres droites, soit en couronnes, soit sous forme de panneaux ou de rouleaux, soit sous forme d'éléments coupés et façonnés dans un atelier d'armatures industrielles habilité (de préférence). Section VI. Spécifications 425 Les barres ne doivent présenter aucun ployage, souillure et autre blessure. Les barres accidentellement ployées sont remplacées. Le stockage doit être assuré dans des conditions telles que les différents repères ne puissent être mélangés et qu'ils soient commodément repris sur parc. Si les aciers sont livrés assemblés en cages, celles-ci doivent être transportées avec précautions sur les lieux d'utilisation de façon qu'aucun élément ne subisse de déformation permanente. Les aires de stockage doivent être propres et organisées de telle façon que les barres soient soustraites du contact du sol et de l'humidité. En particulier les armatures devront être propres, sans aucune de trace de calamine, de rouille non adhérente, de peinture, de graisse, de ciment ou de terre. 6.6.3.3 Produit de scellement des équipements Cet article concerne la fourniture, à la charge de l’Entrepreneur, du produit de scellement des pièces d’équipements fournies par les fabricants retenus pour ce projet. L’attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait qu’il y a une grande quantité de produit de scellement à fournir dans le présent marché. Le scellement des pièces fixes des équipements dans le béton devra être réalisé en utilisant un produit à retrait compensé spécifique, de type Sikagrout® 212 Scellement, Sikagrout® 131 CeraCem® de SIKA ou Masterflow® 830DC de BASF® ou similaire. Le dosage minimal sera effectué selon les spécifications de fournisseur de matériaux et la demande du bureau d’étude. Ce produit est soumis à l’agrément du Maître de l’Ouvrage. 6.6.3.4 Coffrages et échafaudages Les bois de coffrages, échafaudages et supports sont choisis par l’Entrepreneur dans le cadre des prescriptions et dans les catégories correspondant aux contraintes calculées. Les banches seront conformes à la réglementation en vigueur. 6.6.3.5 Coffrages ordinaires (type 1) Ces coffrages ne seront utilisés que dans les parties non vues des ouvrages, ils seront jointifs et pourront présenter des irrégularités de surface. 6.6.3.6 Coffrages soignés (type 2) Ces coffrages devront présenter des surfaces intérieures bien dressées et sans irrégularités. Ils seront utilisés pour les parements vus des ouvrages. 426 Section VI. Spécifications 6.6.3.7 Etaiement L’étaiement des ouvrages, devra être réalisé avec des éléments présentant une rigidité suffisante pour éliminer tous les risques de déformation pendant le coulage du béton. L’emploi d’attaches comportant des fils torsadés ou parallèles traversant le béton est interdit. L’emploi de fourreaux plastiques ou d’un système équivalent sera interdit lorsque l’ouvrage devra être étanche aux pressions intérieures ou extérieures. 6.6.4 Gaines noyées dans le béton Les gaines pour réseaux noyées dans le béton sont en en acier ou en PVC. Les tuyaux et raccords sont conformes à la réglementation en vigueur. La fourniture à pied d’œuvre de ces gaines est à la charge de l’Entrepreneur. 6.6.5 Banc transformateur 63/15 kV 6.6.5.1 Longrines support transformateur La géométrie de ces longrines (profondeur, largeur, semelle éventuelle, liaisonnement des longrines entre elles, ferraillage...) est effectuée par l’Entrepreneur sur la base des plans guides à partir des caractéristiques des sols indiquées dans l'étude géotechnique de l’ouvrage et vérifiées in situ par l’Entrepreneur, ainsi que des efforts enveloppes appliqués par les appareils aux fondations et précisés les caractéristiques du transformateur. Compte tenu de la pression admissible sur les fonds de fouille, l’Entrepreneur doit déterminer la façon rationnelle de réaliser les longrines : soit qu’elles s’appuient de façon continue sur le sol, soit qu’elles constituent des poutres de dimensions convenables s’appuyant sur des poteaux à semelles descendues au sol résistant ou sur des pieux. L’Entrepreneur doit soumettre au Maître de l’Ouvrage pour accord les notes de calculs et les plans d’exécution justifiant le bien fondé des dispositions envisagées. Les longrines sont prolongées sous et au–delà de la route pour effectuer le déchargement du transformateur comme indiqué sur le plan “Voies pour transformateur de puissance”. Les longrines seront équipées de rail permettant de faire rouler le transformateur dans sa loge. 6.6.5.2 Drainage du massif transformateur Le dispositif de récupération d’huile comprend au niveau du banc de transformation : un bac de récupération décrit ci-après, un regard décanteur décrits dans les éléments communs à tous les appareils, Section VI. Spécifications 427 Ces éléments collectent l’eau de pluie en fonctionnement normal et l’huile enflammée en cas d’incendie. Bac de récupération Il est constitué d’une dalle en béton armé, inclinée pour assurer l’écoulement (minimum 1 cm/m) et limité par des murets de béton banchés devant assurer la rétention de la totalité, du volume d’huile du transformateur. Ce muret en béton armé mesure en général 60 cm de haut et peut constituer la partie basse des murs de protection. Le bac de récupération est équipé d'un dispositif d'extinction nature de flamme soit sous forme de galet ou de dispositif coupe-feu à lamelle. Regard décanteur Il est la transition entre le regard et le tuyau d’évacuation. Il assure une décantation des dépôts solides pouvant être entraînés par l’eau de pluie (sables...). Il est équipé d'une pompe pour permettre l'évacuation des eaux de pluie. Cette pompe est reliée à un dispositif de capteur de niveau pour la mise en marche automatique dans le cas de présence d'eau. Le fonctionnement de la pompe est asservi au transformateur de puissance. En cas de défaut transformateur, la pompe sera immédiatement mise hors services pour éviter toute évacuation d'huile. 6.6.5.3 Murs pare-feu 6.6.5.3.1 Principe A l’origine, la protection des transformateurs de puissance a pour but essentiel d’éviter la propagation aux appareils voisins d’un incendie se déclarant dans un transformateur. Elle permet aussi aux équipes d’intervention d’approcher du foyer. De plus, elle empêche la projection de matières enflammées ou d’éclats provenant de l’explosion. Des murs latéraux, dits “pare–feu”, assurent cette protection. 6.6.5.3.2 Dimensions Dans le cas des dispositions ne comportant que les deux murs latéraux, la longueur de ces derniers sera de la largeur du transformateur (y compris son système de refroidissement) augmentée d’une longueur d’au moins 1,5 mètre de part et d’autre. 6.6.5.3.3 Disposition constructive Les murs ont leurs fondations entièrement désolidarisées de toutes les autres structures avoisinantes telles que bacs de récupération d’huile, longrines, massifs... La continuité des murs est assurée dans les angles. 6.6.5.3.4 Règles générales de calcul La pression du vent à prendre en considération pour le calcul du mur de protection doit être déterminée suivant les prescriptions des “Règles définissant les effets du vent sur les constructions” en tenant compte de la situation géographique de l’ouvrage. 428 Section VI. Spécifications Il peut arriver que le mur serve de structure porteuse à certains appareillages (colonnes isolantes, boîtes à câble...), il y a lieu d’en tenir compte dans les descentes de charges. 6.6.5.4 Composition des murs 6.6.5.4.1Mur préfabriqué Les murs de protection sont de conception simple. Sur une ossature de poteaux préfabriqués en béton armé, et comportant des glissières verticales, sont enfilées des dalles préfabriquées. Celles-ci sont en béton cellulaire (épaisseur 15 cm minimum), ce qui confère à la structure une tenue au feu Mo (durée minimum de 4 h). En aucun cas l’ossature ne peut être métallique en raison de sa faible tenue au feu. Cependant une exception peut être faite pour les poteaux compris dans la zone de manutention du transformateur qui doivent être démontables. Dans ce cas, toute partie métallique de la structure démontable devra, d’une part, être équipée de protections efficaces contre l’échauffement et d’autre part être mise à la terre. Dans tous les cas la partie supérieure des murs de protection comporte une lisse haute de couronnement. 6.6.5.4.2 Mur maçonné Sur une ossature de poteaux en béton armé, les murs réalisés en béton devront respecter une tenue au feu M0 (durée minimum de 4h). 6.6.6 Réseaux électriques et circuit de terre 6.6.6.1 Puits de terre Les puits de terre seront fournis et installés par l’Entrepreneur. Ils seront constitués à minima d’une buse béton DN 800 enterré permettant un accès personnel. Cette buse sera couverte par un tampon fonte de classe C250. 6.6.6.2 Fourreaux et grillage avertisseur Les fourreaux, fournis et installés par l’Entrepreneur, seront posés en tranchée pour le passage de câbles électriques. Ils sont du type annelé à l’extérieur et lisse à l’intérieur, ou lisse à l’extérieur et lisse à l’intérieur, selon les utilisations et les recommandations du Maître de l’Ouvrage. Ils sont conformes à la norme EN 50086-2-4, à savoir : résistance à l’écrasement maximum 5 % du diamètre intérieur avec F ≥ 450 N, résistance aux chocs (mesuré à -5 °C) 40 joules Seule la classe N est autorisée. Les fourreaux ont un diamètre intérieur de 150 mm ou 200 mm selon leur fonction. Les fourreaux seront installés avec leur fil de tirage. Section VI. Spécifications 429 6.6.6.3 Matériau pour lit de pose des fourreaux et des canalisations Lorsqu’ils ne sont pas enrobés dans le béton, les câbles, fourreaux et canalisations sont posés sur un lit de sable dont les caractéristiques sont les suivantes : 100 % de passant au tamis de 5 mm, équivalent de Sable Piston compris entre 40 et 50. Les contrôles entrant dans le cadre du contrôle externe du PAQ seront au minimum les suivants : 1 analyse granulométrique du sable, 1 mesure de l’équivalent de sable. 6.6.6.4 Matériau de remblai des tranchées Si les matériaux utilisés sont issus des déblais expurgés, ils nécessitent la mise en œuvre de moyens de compactage, agissant par couches successives d’une épaisseur maximale de 30 cm. Le remblai peut être réalisé avec les terres extraites expurgées des gros éléments, conformément à la NF EN 1610 soit Dmax < 22 mm si DN ≤ 200 et Dmax ≤40 mm si DN > 200 à DN ≤600. Le grillage avertisseur, fourni et installé par l’Entrepreneur, est de type de grillage plastique, de la même couleur que les fourreaux (rouge pour le réseau électrique). 6.6.7 Matériaux et produits pour les pièces de serrurerie 6.6.7.1 Aciers de construction et protection contre la corrosion Les pièces de serrurerie, hors échelles d’accès, sont réalisées en acier S 235 JR ou qualité supérieure. La boulonnerie est en acier inoxydable. Les pièces de serrurerie en acier sont protégées contre la corrosion par galvanisation à chaud, dépôt de zinc minimal 85 μm, après décapage au standard Sa 2,5 de la norme ISO 8501-1 : 1988. Lors des travaux de montage sur site (découpage, meulage…), la protection par galvanisation à chaud est susceptible d’être abîmée. Dans ce cas, une galvanisation à froid est autorisée pour les travaux de retouche. 6.6.7.2 Chevilles de fixation Les chevilles utilisées pour fixer les pièces de serrurerie sur le génie civil sont des chevilles chimiques à tige en acier inoxydable type SPIT MAXIMA ou cheville mécanique pour les fixations courantes. 6.6.7.3 Trappe d’accès Les trappes d’accès sont en caillebotis électroforgé. Elles peuvent supporter une surcharge répartie de 250 kg/m2. Elles sont découpées en panneaux manipulables par un seul homme. 430 Section VI. Spécifications Les trappes reposent dans une feuillure cuirassée par une cornière en acier scellée dans le béton. Chaque trappe comporte un dispositif de verrouillage par cadenas, le cadenas faisant partie de la fourniture. 6.6.7.4 Serrurerie Les cornières supports des dallettes dans les caniveaux, les cadres des dallettes de caniveaux, les profilés métalliques supportant les structures en caillebotis ou des dallettes seront en acier S 235 JR ou supérieur. Les couvertures métalliques des fosses à huile ; le bac à égouttures, fosses à huile de lubrification des fosses de lavage et caniveaux seront en tôle larmée 5/7 et de qualité S 235 JRG2 ou supérieure. Le choix de la visserie (vis, rondelles, écrous) est laissé au choix de l’Entrepreneur qui fournira la fiche technique correspondante à le Maître de l’Ouvrage pour approbation. Celle-ci devra présenter une protection minimale contre la corrosion (acier inoxydable A2 ou électrozingué). Elle sera conforme aux normes DIN 931, DIN 933 et DIN 934. 6.6.7.5 Caillebotis Tous les planchers et marches d'escaliers sont en caillebotis galvanisés à chaud, amovibles manuellement et fixés à l'ossature à l'aide de clips de fixation boulonnés ou de fixation de type HILTI. Ces fixations doivent respecter les charges admissibles et les réglementations de sécurité. Les caractéristiques des caillebotis (maillage, nuance d’acier et dimension des plats porteurs) seront conformes à celles indiquées par les plans. Les plaques de caillebotis seront disposées conformément aux plans de calepinage fournis par le Maître de l’Ouvrage. L’Entrepreneur veillera tout particulièrement à ce que le sens porteur indiqué soit respecté. Les plateformes en caillebotis seront constituées de plaques de caillebotis électroforgé, obtenu par électrofusion des barres insérantes en carré torsadé sur les barres porteuses. La nuance d’acier sera utilisée de l’acier 235 SRJ ou supérieur. Les caillebotis sont « bordés » par un plat de dimensions identiques aux barres porteuses. Après découpage et bordage, les caillebotis sont dégraissés et décapés puis galvanisés à chaud en usine conformément à la norme en vigueur. L’épaisseur de zinc sur les caillebotis sera d’au moins 85 μm. Le type de caillebotis est uniformisé : mailles de 41 mm x 41 mm et 40 mm d’épaisseur. Un type de caillebotis différent peut être soumis à l'approbation s'il est démontré qu'il est plus résistant ou de meilleure qualité. Section VI. Spécifications 431 6.6.7.6 Echelons et échelles Les échelles sont réalisées en acier galvanisé. Les montants ont une section minimale de 12 mm x 60 mm, les échelons sont réalisés à partir de ronds de 22 mm de diamètre minimum. Ils seront conformes aux normes NF EN 13101 2003 (pour les échelons) et NF EN 14396 : 2004 (pour les échelles). Ils seront soumis à l'agrément du Maître de l’Ouvrage. En fonction de la hauteur, les échelles sont munies de garde-corps (crinoline), à partir de 2 m au-dessus du niveau fini du plancher. La largeur minimale de l'échelle est de 400 mm et l'espacement maximum entre les échelons est de 300 mm. 6.6.7.7 Garde-corps Des garde-corps sont installés partout où la distance entre un plancher ou un escalier et la paroi la plus proche est supérieure à 20 cm. Les garde-corps sont conçus selon la norme EN NF ISO 14122 et sont constitués de tubes en acier galvanisé assemblés par des soudures continues ou par manchons. Les diamètres des tubes sont les suivants : Pour les lisses : tubes de diamètre 32 mm minimum Pour les sous-lisses : tubes de diamètre 20 mm minimum Les garde-corps sont fixés sur les escaliers ou planchers métalliques à l'aide de boulons d'expansion M16 ou de manchons et sur les escaliers ou planchers en béton à l'aide d'étriers M16 placés lors du bétonnage ou de cheville mécanique. Pour les planchers et les escaliers : La lisse est située à 1 m au-dessus du niveau de référence, la sous-lisse est située à 50 cm au-dessus du niveau de référence, la plinthe est située au niveau inférieur. 6.6.8 Bâtiment 6.6.8.1 Gros œuvre 6.6.8.1.1 Ossature L’ossature des bâtiments sera réalisée en béton armé de type B1 pour les éléments enterrés et B2 pour le béton de seconde phase 6.6.8.1.2 Plancher Les planchers des bâtiments seront réalisés en béton armé de type B1 pour les éléments enterrés et B2 pour le béton de seconde phase. 432 Section VI. Spécifications 6.6.8.1.3 Murs et cloisons Les agglomérés creux ou pleins auront des caractéristiques équivalentes à celles définies par la réglementation pour les blocs des classes B40 minimum, notamment en ce qui concerne les constituants (granulats lourds pour construction - liant - eau de gâchage). Les briques creuses devront avoir une résistance minimale à l'écrasement de 1,5 MPa, la résistance moyenne étant de 3,5 MPa. 6.6.8.1.4 Isolation thermique des toitures et pare pluie La toiture sera de type terrasse avec des acrotères. Les acrotères sont composés de murets situé en bordure de toitures terrasses pour permettre le relevé d'étanchéité. Cette appellation est appelé également « mur besquaire ». Une couvertine sera fixée sur l’acrotère. L’étanchéité de l’acrotère est assurée par la mise en œuvre d’un relevé d’étanchéité sur la totalité de la hauteur ou sur une hauteur de 15 cm. Les couvertines en aluminium ou autre, installées sur la partie supérieure de l’acrotère empêcheront les infiltrations d’eau dans le béton et les relevés d’étanchéité, et protégeront la maçonnerie contre les salissures dues aux intempéries. Figure 5 :Acrotère 6.6.8.1.5 Chêneaux et descentes pluviales Les gouttières, chêneaux et boîtes à eaux utilisées seront soumises au Maître de l’Ouvrage pour approbation. 6.6.8.1.6 Joints de dilatation Les joints de dilatations doivent être conformes aux normes aux normes en vigueur et seront utilisés de la façon suivante selon leur destination : intérieur des bâtiments : plastique rigide, Section VI. Spécifications 433 extérieur des bâtiments : métallique avec mastic, étanchéité à l’eau du type Waterstop type A ou B, en PVC. 6.6.8.2 Second œuvre 6.6.8.2.1 Chapes – Enduit Chapes rapportées Les chapes rapportées seront dosées à 500 kg de ciment et 50 kg de résine acrylique par m3 de sable sec. Le choix de ces matériaux incombe à l’Entrepreneur et sera soumis au Maître de l’Ouvrage pour validation. Chapes d’usure Les chapes d’usure seront réalisées au mortier de ciment avec saupoudrage d’un produit du type QUALIROC dans la masse conformément aux prescriptions du fournisseur. Le choix de ces matériaux incombe à l’Entrepreneur et sera soumis au Maître de l’Ouvrage pour validation. Enduits A l’intérieur comme à l’extérieur des bâtiments, le mortier utilisé pour les enduits sera dosé à 250 kg de ciment, 250 kg de chaux, par mètre cube de sable sec pour les première et deuxième couches. Le dosage sera de 150 kg de ciment et 200 g de chaux par mètre cube de sable sec pour la troisième couche. Enduits de finition extérieurs A l’extérieur, l’enduit de finition sera à la chaux avec une finition « talochée fin » de type Weber ou équivalent. La couleur finale sera validée à l’aide d’une planche d’essai et devra se rapprocher de la couleur des terres alentour. Peinture La peinture intérieure sera faite sur enduits ciment. Elle sera de type SIKKENS Blanc Mat ou équivalent. Portes et fenêtres Elles seront soumises au Maître de l’Ouvrage pour approbation. Une isolation interne acoustique et/ou thermique peut être exigée en fonction des conditions d'environnement. Cette isolation est constituée de matériaux ininflammables. En cas de porte à vantaux, ces derniers sont suspendus par paumelles, charnières ou tout autre système approprié aux dimensions et au poids à supporter. Les moyens de suspension sont prévus en nombre suffisant pour assurer le bon fonctionnement des portes. Les portes ordinaires sont constituées d'une feuille de porte de 2 à 3 m de hauteur. Les portes ainsi que leurs châssis devront être non conductrices d’électricité. Quincailleries et accessoires Les quincailleries et accessoires de serrurerie sont de bonne qualité et résistent aux conditions du site. Un échantillon de tous les accessoires est soumis à l'approbation du Maître de l’Ouvrage. 434 Section VI. Spécifications Revêtement de sol anti-acide Le sol local batterie avec une remontée le long des murs sur une hauteur de 1m50, sera recouvert d'un revêtement anti acide. Faux plancher Le local Contrôle-commande, sera équipé d'un faux-plancher de type DENCO EUROBAC 38,5 de classes 5 (charges) et A (flèche). La mise à la terre du faux plancher sera réalisée par une tresse de 10mm² raccordée tous les quatre pieds du faux plancher. La tresse sera raccordée au tenant et à l'aboutissant sur le ceinturage de terre du local Contrôle-commande. Les faux planchers seront soumis au Maître de l’Ouvrage pour approbation. Rebouchage des passages de câbles Les passages de câbles (HT, MT, BT, Télécom et Fibre optique) seront rebouchés par des dispositifs étanches de type résistant au feu M1. Présence de petits animaux Des mesures doivent être prises pour éviter des dommages dus à des petits animaux (rongeurs, etc.). Ces mesures comprennent un choix approprié de matériaux et des dispositions pour empêcher l’accès. 6.6.9 Canalisations souterraines MT 6.6.9.1 Type de câble (suivant norme IEC 502) Les câbles utilisés sont : unipolaires, de tension spécifiée 18/.30 kV (36kV), à âme conductrice en aluminium ou en cuivre, de section égale à 240, 400 ou 630 mm2, à isolation synthétique en polyéthylène réticulé (PR). L’écran métallique sur l’isolant est capable de transiter 1 000 A pendant 5 secondes. 6.6.9.2 Choix des câbles Pour les câbles enterrés, les intensités sont calculées en régime discontinu au sens de la norme IEC 287. 6.6.9.3 Dans le sol Les câbles devront être enterrés à 80 cm de profondeur environ. Section VI. Spécifications 435 Les câbles d’un même terne (groupe de 3 câbles de phases différentes) seront disposés en trèfle dans le caniveau rempli de sable. Les ternes appartenant à une même liaison seront disposés dans une même fouille en respectant une distance d’environ 30 cm entre deux caniveaux. Dans les parties sous chaussées ou en traversées de mur, les câbles devront être protégés par des fourreaux en matière plastique, disposés en trèfle, à raison d’un câble par fourreau. Dans le sol, ces fourreaux seront noyés dans du béton en respectant un entraxe d’environ 50 cm. L’emploi de fourreaux en matériau magnétique (fonte ou acier) est interdit avec les câbles unipolaires. Nota : L’emploi de remblai de résistivité thermique contrôlée doit être exceptionnel. 6.6.9.4 Hors sol Dans les parcours horizontaux, les câbles peuvent être : soit posés à même le sol dans des caniveaux remplis de sable, soit posés sur des tablettes et solidement amarrés à celles–ci, à raison d’un terne par tablette et d’un écartement de 30 cm environ entre tablettes. Dans les parcours verticaux, les câbles seront soigneusement maintenus par des colliers en matériau non magnétique. 6.6.9.5 Parallélisme de tracé On veillera à respecter le plus possible le parallélisme de tracé des différents ternes constituant une même liaison afin d’éviter de créer un déséquilibre dans la répartition du courant total à transiter entre eux. Pour cela il faut que les impédances propres des câbles soient identiques, c’est–à–dire que ces câbles aient même spécification et même longueur. Il faut en outre adopter une disposition des conducteurs qui donne, pour tous les câbles d’une même phase, une tension induite, par l’ensemble des câbles de la liaison, aussi identique que possible. 436 Section VI. Spécifications 6.7 Spécifications techniques particulières de construction des postes de livraisons. 6.7.1 Poste de livraison de DORI 6.7.1.1 Présentation Le poste de livraison (PdL) permet de faire l'interface entre la centrale PV de DORI et le réseau 33 kV. Le PdL est un poste MT (33kV) en bâtiment dans lequel sont installées des cellules 36KV. La composition des cellules MT permet de raccorder la production de la centrale PV au réseau avec une ligne 33kV. Ligne Souterraine 33kV à Créer Poste de Livraison Ligne Aérienne 33kV à Créer 6.7.1.2 Travaux inclus Les travaux comprennent en particulier : La réalisation de la plate-forme, La réalisation des travaux génie civil comprenant : La construction d’un bâtiment, Section VI. Spécifications 437 L’ensemble des tranchées pour la pose des liaisons MT ou BT en fourreaux, La fourniture et raccordement des cellules MT La fourniture et raccordement des armoires de Contrôle-commande La fourniture et raccordement du système SCADA, La fourniture et raccordement d'un RTU, La fourniture et le raccordement des éclairages et prises intérieures, La fourniture et le raccordement du système de protection contre la foudre (paratonnerre), La fourniture, le déroulage et le raccordement de la Ligne 33kV Aérienne, La fourniture, le déroulage et le raccordement de la ligne souterraine 33 kV souterraine, la fourniture et le raccordement de la ligne souterraine, La fourniture et le raccordement de la ligne aérienne sur la ligne existante, L'installation de comptages, La FAT, La SAT, 6.7.1.3 Travaux exclus Les prestations suivantes ne sont pas à réaliser par l’Entrepreneur : Les liaisons MT entre la centrale PV et le PdL 6.7.1.4 Etudes d’ingénierie d’exécution Les prestations d’ingénierie à fournir sont détaillées dans les spécifications. 6.7.1.5 Préparation de la plateforme 6.7.1.5.1 Terrassement La zone du projet est située dans une parcelle à proximité des accès routiers. Les prestations devront inclure : La dépose/évacuation : Evacuation des déblais Retirer les souches, Le nivellement/terrassement: Le balisage du chantier : Les zones d’évolution doivent être balisées de façon à ce que la zone des travaux soit close et indépendant. 6.7.1.6 Travaux de génie civil des bâtiments Les dimensions de tous les bâtiments sont données à titre indicatif, il revient à l'Entrepreneur de réaliser les études pour être conforme aux prescriptions des constructeurs des équipements MT et BT. 438 Section VI. Spécifications 6.7.1.6.1 Agencement Le bâtiment (hauteur sous dalle 4 m) est constitué des pièces suivantes : Une salle MT, Un sous-sol MT ous ousbassement, Une salle Contrôle-commande, 6.7.1.7 Gros Œuvre Les prestations devront inclure : La réalisation des excavations La réalisation des ouvrages bétons suivants : Fondations (semelles filantes ou isolées) Dalle vide sanitaire sous salle MT – épaisseur mini. 40 cm Voile béton extérieur vide sanitaire salle MT – épaisseur minimum 20 cm Voile béton intérieur vide sanitaire salle MT – épaisseur minimum 50 cm Voile béton sous Contrôle-commande – épaisseur 20 cm La réalisation de l’ensemble des ouvertures, trémies BT et Trémies MT, La réalisation de deux trappes de visite (à chaque extrémité de la salle MT) pour l’accès au personnel lors des opérations de maintenance éventuelle La réalisation des murs : Murs intérieur et extérieur – épaisseur 20 cm – parpaing creux pour l’ensemble du bâtiment. 6.7.1.8 Toiture Terrasse avec Acrotère Les prestations devront inclure : Réalisation d’une prédalle en béton avec pente pour récupération des eaux pluviales La réalisation de l’étanchéité La réalisation des acrotères La récupération des eaux pluviales (gouttière et descente eaux de pluie) 6.7.1.9 Menuiseries Les prestations devront inclure : La fourniture, pose et installation de portes extérieures suivantes : Porte de largeur 120 cm (90+30 cm) à deux vantaux, hauteur 254 cm avec barre anti-panique : Quantité 1 Porte de largeur 140 cm (100+40 cm) à deux vantaux, hauteur 254 cm avec barre anti-panique : Quantité 2 6.7.1.10 Sols Les prestations devront inclure : La fourniture, pose et installation d’un plancher technique pour la salle Contrôlecommande Section VI. Spécifications 439 6.7.1.11 Cloisons/Peintures/plafonds Les prestations devront inclure : Les cloisons intérieures seront en briques ou similaire d'une épaisseur de 10 cm Les enduits ciments gris, dé-bullage et peinture sur l’ensemble des parois verticales du bâtiment Les crépis extérieurs 6.7.1.12 Sous-sol L'Entrepreneur prendra toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que toutes les trémies devront être parfaitement étanches ainsi que les passages de câbles (BT, MT, et de MALT). L'Entrepreneur devra soumettre au Maître de l’Ouvrage les dispositifs d'étanchéité pour validation. Caractéristiques demandées : Incendie : Coupe-feu 2h Etanchéité : 2 bars 6.7.1.13 Réseau de terre Le détail des travaux qui sont à réaliser est décrit dans le paragraphe 3.5.6 du présent document. 6.7.1.13.1 Section de terre La valeur de construction du réseau de Terre sera de 20 kA, par conséquent la section du réseau de MALT sera de 74.9² mm². 6.7.1.13.2 Bâtiments Regard de MALT Mise en œuvre de deux regards de MALT permettant de raccorder le bâtiment au réseau général de terre (RGT) du poste. Prestations à réaliser : Installation d'un réseau de MALT en fond de fouille, Installation de deux regards en béton de 50x50 mm, Installation de barre de cuivre de 50x5 mm (section de 250 mm²) Fond de fouille Réalisation du réseau de terre en fond de fouille avec remontées intégrant tous les raccords et supports. Prestations à réaliser pour le bâtiment de Contrôle-commande et le local MT : Mise en œuvre d’un câble cuivre de 120 mm², Réalisation de 3 remontées dans le sous-sol MT, 440 Section VI. Spécifications Réalisation de 4 remontées dans le local Contrôle-commande, Raccordement dans les deux regards de MALT du bâtiment. Nota : L’Entrepreneur devra s'assurer de l'étanchéité des sous-sol et du local Contrôlecommande lors des traversées de MALT. Contrôle-commande Prestations à réaliser : Création du ceinturage complet en barre de cuivre de 40x3 mm (120 mm²) sous le plancher technique, Raccordement du réseau en fond de fouille sur le ceinturage (quantité 4), Raccordement des ferraillages sur le ceinturage (quantité 2), Locaux MT Le ceinturage sera réalisé en barre de cuivre de 40 x3 mm (120 mm²) avec l'ensemble des supports et raccords de jonctions. Prestations à réaliser : Création du ceinturage complet en barre de cuivre de 40x3 mm (120 mm²) à une hauteur de 30 cm, Raccordement du réseau ceinturage au sous-sol MT. Sous sol MT Le ceinturage sera réalisé en barre de cuivre de 40 x3 mm (120 mm²) avec l'ensemble des supports et raccords de jonctions. Prestations à réaliser : Création du ceinturage complet en barre de cuivre de 40x3 mm (120 mm²) , Raccordement du réseau ceinturage au remontées du réseau de terre du fond de fouille. 6.7.1.13.3 Raccordement des appareillages et équipements Tranches basse tension et de protection Toutes les tranches seront raccordées au ceinturage de terre du local de Contrôle-commande en tresse plate de 25 mm². La mise à la terre des tranches sera réalisée en antenne. Serrureries et huisseries du bâtiment Toutes les parties métalliques devront être mises à la terre avec une tresse de 16 mm². 6.7.1.14 Tableau général basse tension (TGBT) 6.7.1.14.1 Eclairage des locaux Les locaux seront équipés d'éclairage conformément aux spécifications techniques Les locaux concernés sont les suivants : Un local Contrôle-commande, Un local MT, Un sous–sol MT, Section VI. Spécifications 441 6.7.1.14.2 Prises de courant Les locaux seront équipés de prises de courant conformément aux spécifications techniques Les locaux concernés sont les suivants : Un local Contrôle-commande, Un local MT, Le réseau de prises de courant sera étendu aux équipements exterieurs et aux deux bancs transformateurs 6.7.1.14.3 Climatisation et ventilation Les locaux seront équipés de climatiseurs et de ventilateurs conformément aux spécifications techniques Les locaux concernés sont les suivants : Un local Contrôle-commande, Un local MT, 6.7.1.14.4 Eclairage de sécurité Les locaux seront équipés d'éclairages de sécurité conformément aux spécifications techniques Les locaux concernés sont les suivants : Un local Contrôle-commande, Un local MT, Un sous–sol MT, 6.7.1.14.5 Eclairage extérieur Les luminaires seront fixés contre la façade permettant d'éclairer les accès aux différents locaux du bâtiment. 6.7.1.14.6 Protection foudre Le PDL sera équipé d'une protection contre la foudre conformément aux spécifications techniques 6.7.2 Travaux moyenne tension L'Entrepreneur a la charge des études, de fournir, d'installer et de raccorder l'ensemble des ouvrages MT conformément à la spécification technique. 6.7.2.1 Cellules MT L'Entrepreneur a la charge de fournir, d'installer et de raccorder deux rames MT 36 kV. Données de dimensionnements: Icc de construction: 12,5 kA, In de construction: 400A, 442 Section VI. Spécifications Toutes les cellules MT seronts motorisées et seront commandées en 48V = Composition du PdL: 2 cellule interrupteur, 1 cellule interrupteur /sectionneur avec fusible (TSA 33/0.4 kV) 1 cellule TT, 1 cellule de séparation disjoncteur avec départ barre, 3 cellules départs centrale PV, 1 Cellule couplage, 6.7.3 Services auxiliaires 6.7.3.1 Présentation L'Entrepreneur devra fournir et réaliser l'ensemble des études de dimensionnement ainsi que les études de conceptions intégrant tous les équipements 33 kV. 6.7.3.2 Composition des services auxiliaires Les services auxiliaires 33kV seront composés de : Un transformateur services auxilaires 33/0.4kV 25KVA 1 Coffret disjoncteurs BT, Réseau alternatif (alimentation du TGBT, des forces motrices, des résistances anti condensation, etc...) Réseau continu 48 V dédié aux commandes et signalisations des équipemnts MT. 6.7.3.2.1 Permutation L'Entrepreneur fournira et installera l'ensemble des équipements conformément aux spécifications techniques Le TGBT sera impolanté dans le le local contrôle commande. 6.7.3.3 Auxiliaires 48 V continu L'Entrepreneur aura la charge d'étudier et de dimensionner les services auxiliaires en tenant compte des consommations de l'ensemble des équipements raccordés au 48 Vcc. 6.7.3.3.1 Composition des auxiliaires 48 V continu L'Entrepreneur fournira et installera l'ensemble des équipements conformément aux spécifications techniques. 1 Coffret batterie redresseur 48V. 1 Armoire de distributions 48 V : Puissance et définition des disjoncteurs à la charge de l'Entrepreneur lors de ses études à installer dans le local contrôle commande. Section VI. Spécifications 443 6.7.3.3.2 Chassis distributions 380/220V~ et 48V= L'Entrepreneur aura la charge d'étudier et de dimensionner les châssis dsistributions en intégrant 20% de réseves équipées pour chaque échelon de tension. 6.7.3.3.3 Châssis dsitibutions 380/220V L'entrepreneur fournira et installera: 1 Châssis de distribution, Disjoncteurs équipés de bloc signalisation défaut, Disjoncteurs équipés de différentielle pour l'alimentation des équipements tertiaires, Chaine de signalisations déclenchement "Prioritaire" et "Non Prioritaire", l'ensemble des bornes de raccordements. 6.7.3.3.4 Châssis dsitibutions 48V= L'entrepreneur fournira et installera: 1 Châssis de distribution, Disjoncteurs équipés de bloc signalisation défaut, 2 Disjoncteurs dédiés aux redresseurs, 1 Disjoncteur dédié à la batterie, l'ensemble des bornes de raccordements. 6.7.4 Contrôle-commande Le Contrôle-commande du poste 33 kV sera créé en technique numérique. L'Entrepreneur aura la charge de créer l'ensemble du Contrôle-commande conformément à la spécification technique. 6.7.4.1 Composition du Contrôle-commande 1 tranche MT, Les relais de protection des cellules MT, 1 armoire comptage , Les imprimantes, horloge, le système complet d'alimentation sans coupure, etc. 6.7.4.2 Prestations de mises en œuvre 6.7.4.2.1 Installation des armoires L'Entrepreneur aura la charge de : Fournir et installer des châssis support armoire avec toutes les sujétions pour la mise à la terre. Les armoires ne doivent en aucun cas être installées directement sur le plancher technique. Fournir et installer les armoires sur les châssis avec la mise à la terre. 444 Section VI. Spécifications 6.7.4.2.2 Déroulage et raccordement des câbles BT et Télécom L'Entrepreneur aura la charge de fournir, dérouler et raccorder : tous les câbles entre les services auxiliaires et les tranches, tous les câbles entre la tranche MT et les cellules MT, tous les câbles entre les services auxiliaires et les cellules MT, 6.7.5 Télécommunication L'Entrepreneur etudira, fournira et installera l'ensemble des équipements conformément aux spécifications techniques. 6.7.5.1 Téléconduite Les informations du PdL et du SCADA de la centrale PV seront acheminées via un réseau GSM vers le dsipatching Prestion à la charge de l'Entrepreneur: Fourniture d'un RTU programmable intégrant un interface IHM, Installer et raccorder le RTU, Configuration et programmation du RTU, Fourniture et installation d'un PC connecté au RTU. 6.7.6 Repérages et plaques signalétiques L'Entrepreneur a la charge d'établir et d'installer une signalétique pour : Les cellules MT, Les tranches et équipements basse tension, Les câbles MT, Les salles du bâtiment, les bornes de repérage des câbles souterrains, Enseigne murale (identification du poste 33 kV avec année de réalisation), La langue utilisée sera le français. L'Entrepreneur devra soumettre à l’Ingénieur les principes de repérage pour validation. Section VI. Spécifications 445 6.7.7 Poste de livraison de DIAPAGA 6.7.7.1 Présentation Le poste de livraison (PdL) permet de faire l'interface entre la centrale PV de DIAPAGAet le réseau 33 kV. Le PdL est un poste MT (33kV) en bâtiment dans lequel sont installées des cellules 36KV. La composition des cellules MT permet de raccorder la production de la centrale PV au réseau avec une ligne 33kV. Ligne 33kV du réseau rentrera en coupure dans le PdL. Ligne souterraine 33kV à créer PdL à créer 6.7.7.2 Travaux inclus Les travaux comprennent en particulier : La réalisation de la plate-forme, La réalisation des travaux génie civil comprenant : La construction d’un bâtiment, L’ensemble des tranchées pour la pose des liaisons MT ou BT en fourreaux, La fourniture et raccordement des cellules MT La fourniture et raccordement des armoires de Contrôle-commande La fourniture et raccordement du système SCADA, La fourniture et raccordement d'un RTU, La fourniture et le raccordement des éclairages et prises intérieures, La fourniture et le raccordement du système de protection contre la foudre (paratonnerre), La fourniture, le déroulage et le raccordement de la liaison MT souterraine entre le PdL et la ligne aérienne MT. 446 Section VI. Spécifications L'installation de comptages, La FAT, La SAT, 6.7.7.3 Travaux exclus Les prestations suivantes ne sont pas à réaliser par l’Entrepreneur : Les liaisons MT entre la centrale PV et le PdL 6.7.7.4 Etudes d’ingénierie d’exécution Les prestations d’ingénierie à fournir sont détaillées dans les spécifications. 6.7.7.5 Préparation de la plateforme 6.7.7.5.1 Terrassement La zone du projet est située dans une parcelle à proximité des accès routiers. Les prestations devront inclure : La dépose/évacuation : Evacuation des déblais Retirer les souches, Le nivellement/terrassement: Le balisage du chantier : Les zones d’évolution doivent être balisées de façon à ce que la zone des travaux soit close et indépendant. 6.7.7.6 Travaux de génie civil des bâtiments Les dimensions de tous les bâtiments sont données à titre indicatif, il revient à l'Entrepreneur de réaliser les études pour être conforme aux prescriptions des constructeurs des équipements MT et BT. 6.7.7.6.1 Agencement Le bâtiment (hauteur sous dalle 4 m) est constitué des pièces suivantes : Une salle MT, Un sous-sol MT ous ousbassement, Une salle Contrôle-commande, 6.7.7.7 Gros Œuvre Les prestations devront inclure : La réalisation des excavations La réalisation des ouvrages bétons suivants : Fondations (semelles filantes ou isolées) Section VI. Spécifications 447 Dalle vide sanitaire sous salle MT – épaisseur mini. 40 cm Voile béton extérieur vide sanitaire salle MT – épaisseur minimum 20 cm Voile béton intérieur vide sanitaire salle MT – épaisseur minimum 50 cm Voile béton sous Contrôle-commande – épaisseur 20 cm La réalisation de l’ensemble des ouvertures, trémies BT et Trémies MT, La réalisation de deux trappes de visite (à chaque extrémité de la salle MT) pour l’accès au personnel lors des opérations de maintenance éventuelle La réalisation des murs : Murs intérieur et extérieur – épaisseur 20 cm – parpaing creux pour l’ensemble du bâtiment. 6.7.7.8 Toiture Terrasse avec Acrotère Les prestations devront inclure : Réalisation d’une prédalle en béton avec pente pour récupération des eaux pluviales La réalisation de l’étanchéité La réalisation des acrotères La récupération des eaux pluviales (gouttière et descente eaux de pluie) 6.7.7.9 Menuiseries Les prestations devront inclure : La fourniture, pose et installation de portes extérieures suivantes : Porte de largeur 120 cm (90+30 cm) à deux vantaux, hauteur 254 cm avec barre anti-panique : Quantité 1 Porte de largeur 140 cm (100+40 cm) à deux vantaux, hauteur 254 cm avec barre anti-panique : Quantité 2 6.7.7.10 Sols Les prestations devront inclure : La fourniture, pose et installation d’un plancher technique pour la salle Contrôlecommande 6.7.7.11 Cloisons/Peintures/plafonds Les prestations devront inclure : Les cloisons intérieures seront en briques ou similaire d'une épaisseur de 10 cm Les enduits ciments gris, dé-bullage et peinture sur l’ensemble des parois verticales du bâtiment Les crépis extérieurs 448 Section VI. Spécifications 6.7.7.12 Sous-sol L'Entrepreneur prendra toutes les mesures nécessaires pour s'assurer que toutes les trémies devront être parfaitement étanches ainsi que les passages de câbles (BT, MT, et de MALT). L'Entrepreneur devra soumettre au Maître de l’Ouvrage les dispositifs d'étanchéité pour validation. Caractéristiques demandées : Incendie : Coupe-feu 2h Etanchéité : 2 bars 6.7.7.13 Réseau de terre Le détail des travaux qui sont à réaliser est décrit dans le paragraphe 3.5.6 du présent document. 6.7.7.13.1 Section de terre La valeur de construction du réseau de Terre sera de 20 kA, par conséquent la section du réseau de MALT sera de 74.9² mm². Section VI. Spécifications 449 6.7.7.13.2 Bâtiments Regard de MALT Mise en œuvre de deux regards de MALT permettant de raccorder le bâtiment au réseau général de terre (RGT) du poste. Prestations à réaliser : Installation d'un réseau de MALT en fond de fouille, Installation de deux regards en béton de 50x50 mm, Installation de barre de cuivre de 50x5 mm (section de 250 mm²) Fond de fouille Réalisation du réseau de terre en fond de fouille avec remontées intégrant tous les raccords et supports. Prestations à réaliser pour le bâtiment de Contrôle-commande et le local MT : Mise en œuvre d’un câble cuivre de 120 mm², Réalisation de 3 remontées dans le sous-sol MT, Réalisation de 4 remontées dans le local Contrôle-commande, Raccordement dans les deux regards de MALT du bâtiment. Nota : L’Entrepreneur devra s'assurer de l'étanchéité des sous-sol et du local Contrôlecommande lors des traversées de MALT. Contrôle-commande Prestations à réaliser : Création du ceinturage complet en barre de cuivre de 40x3 mm (120 mm²) sous le plancher technique, Raccordement du réseau en fond de fouille sur le ceinturage (quantité 4), Raccordement des ferraillages sur le ceinturage (quantité 2), Locaaux MT Le ceinturage sera réalisé en barre de cuivre de 40 x3 mm (120 mm²) avec l'ensemble des supports et raccords de jonctions. Prestations à réaliser : Création du ceinturage complet en barre de cuivre de 40x3 mm (120 mm²) à une hauteur de 30 cm, Raccordement du réseau ceinturage au sous-sol MT. Sous sol MT Le ceinturage sera réalisé en barre de cuivre de 40 x3 mm (120 mm²) avec l'ensemble des supports et raccords de jonctions. Prestations à réaliser : Création du ceinturage complet en barre de cuivre de 40x3 mm (120 mm²) , Raccordement du réseau ceinturage au remontées du réseau de terre du fond de fouille. 450 Section VI. Spécifications 6.7.7.13.3 Raccordement des appareillages et équipements Tranches basse tension et de protection Toutes les tranches seront raccordées au ceinturage de terre du local de Contrôle-commande en tresse plate de 25 mm². La mise à la terre des tranches sera réalisée en antenne. Serrureries et huisseries du bâtiment Toutes les parties métalliques devront être mises à la terre avec une tresse de 16 mm². 6.7.7.14 Tableau général basse tension (TGBT) 6.7.7.14.1 Eclairage des locaux Les locaux seront équipés d'éclairage conformément aux spécifications techniques Les locaux concernés sont les suivants : Un local Contrôle-commande, Un local MT, Un sous–sol MT, 6.7.7.14.2Prises de courant Les locaux seront équipés de prises de courant conformément aux spécifications techniques Les locaux concernés sont les suivants : Un local Contrôle-commande, Un local MT, Le réseau de prises de courant sera étendu aux équipements exterieurs et aux deux bancs transformateurs 6.7.7.14.3 Climatisation et ventilation Les locaux seront équipés de climatiseurs et de ventilateurs conformément aux spécifications techniques Les locaux concernés sont les suivants : Un local Contrôle-commande, Un local MT 6.7.7.14.4 Eclairage de sécurité Les locaux seront équipés d'éclairages de sécurité conformément aux spécifications techniques Les locaux concernés sont les suivants : Un local Contrôle-commande, Un local MT, Un sous–sol MT Section VI. Spécifications 451 6.7.7.14.5 Eclairage extérieur Les luminaires seront fixés contre la façade permettant d'éclairer les accès aux différents locaux du bâtiment. 6.7.7.14.6 Protection foudre Le PDL sera équipé d'une protection contre la foudre conformément aux spécifications techniques 6.7.8 Travaux moyenne tension L'Entrepreneur a la charge des études, de fournir, d'installer et de raccorder l'ensemble des ouvrages MT conformément à la spécification technique. 6.7.8.1 Cellules MT L'Entrepreneur a la charge de fournir, d'installer et de raccorder deux rames MT 36 kV. Données de dimensionnements: Icc de construction: 12,5 kA, In de construction: 400A, Toutes les cellules MT seronts motorisées et seront commandées en 48V = Composition du Pdl: 2 cellule interrupteur, 1 cellule interrupteur /sectionneur avec fusible (TSA 33/0.4 kV) 1 cellule TT, 1 cellule de séparation disjoncteur avec départ barre, 3 cellules départs centrale PV, 1 Cellule couplage, 6.7.9 Services auxiliaires 6.7.9.1 Présentation L'Entrepreneur devra fournir et réaliser l'ensemble des études de dimensionnement ainsi que les études de conceptions intégrant tous les équipements 33 kV. 6.7.9.2 Composition des services auxiliaires Les services auxiliaires 33kV seront composés de : Un transformateur services auxilaires 33/0.4kV 25KVA 1 Coffret disjoncteurs BT, 452 Section VI. Spécifications Réseau alternatif (alimentation du TGBT, des forces motrices, des résistances anti condensation, etc...) Réseau continu 48 V dédié aux commandes et signalisations des équipemnts MT. 6.7.9.2.1 Permutation L'Entrepreneur fournira et installera l'ensemble des équipements conformément aux spécifications techniques Le TGBT sera impolanté dans le le local contrôle commande. 6.7.9.3 Auxiliaires 48 V continu L'Entrepreneur aura la charge d'étudier et de dimensionner les services auxiliaires en tenant compte des consommations de l'ensemble des équipements raccordés au 48 Vcc. 6.7.9.3.1 Composition des auxiliaires 48 V continu L'Entrepreneur fournira et installera l'ensemble des équipements conformément aux spécifications techniques. 1 Coffret batterie redresseur 48V. 1 Armoire de distributions 48 V : Puissance et définition des disjoncteurs à la charge de l'Entrepreneur lors de ses études à installer dans le local contrôle commande. 6.7.9.3.2 Chassis distributions 380/220V~ et 48V= L'Entrepreneur aura la charge d'étudier et de dimensionner les châssis dsistributions en intégrant 20% de réseves équipées pour chaque échelon de tension. 6.7.9.3.3 Châssis dsitibutions 380/220V L'entrepreneur fournira et installera: 1 Châssis de distribution, Disjoncteurs équipés de bloc signalisation défaut, Disjoncteurs équipés de différentielle pour l'alimentation des équipements tertiaires, Chaine de signalisations déclenchement "Prioritaire" et "Non Prioritaire", l'ensemble des bornes de raccordements. 6.7.9.3.4 Châssis dsitibutions 48V= L'entrepreneur fournira et installera: 1 Châssis de distribution, Disjoncteurs équipés de bloc signalisation défaut, 2 Disjoncteurs dédiés aux redresseurs, 1 Disjoncteur dédié à la batterie, l'ensemble des bornes de raccordements. 6.7.10 Contrôle-commande Section VI. Spécifications 453 Le Contrôle-commande du poste 33 kV sera créé en technique numérique. L'Entrepreneur aura la charge de créer l'ensemble du Contrôle-commande conformément à la spécification technique. 6.7.10.1 Composition du Contrôle-commande 1 tranche MT, Les relais de protection des cellules MT, 1 armoire comptage , Les imprimantes, horloge, le système complet d'alimentation sans coupure, etc. 6.7.10.2 Prestations de mises en œuvre 6.7.10.2.1 Installation des armoires L'Entrepreneur aura la charge de : Fournir et installer des châssis support armoire avec toutes les sujétions pour la mise à la terre. Les armoires ne doivent en aucun cas être installées directement sur le plancher technique. Fournir et installer les armoires sur les châssis avec la mise à la terre. 6.7.10.2.2 Déroulage et raccordement des câbles BT et Télécom L'Entrepreneur aura la charge de fournir, dérouler et raccorder : tous les câbles entre les services auxiliaires et les tranches, tous les câbles entre la tranche MT et les cellules MT, tous les câbles entre les services auxiliaires et les cellules MT, 6.7.11 Télécommunication L'Entrepreneur etudira, fournira et installera l'ensemble des équipements conformément aux spécifications techniques. 6.7.11.1 Téléconduite Les informations du PdL et du SCADA de la centrale PV seront acheminées via un réseau GSM vers le dsipatching Prestion à la charge de l'Entrepreneur: Fourniture d'un RTU programmable intégrant un interface IHM, Installer et raccorder le RTU, Configuration et programmation du RTU, Fourniture et installation d'un PC connecté au RTU. 6.7.12 Repérages et plaques signalétiques 454 Section VI. Spécifications L'Entrepreneur a la charge d'établir et d'installer une signalétique pour : Les cellules MT, Les tranches et équipements basse tension, Les câbles MT, Les salles du bâtiment, les bornes de repérage des câbles souterrains, Enseigne murale (identification du poste 33 kV avec année de réalisation), La langue utilisée sera le français. L'Entrepreneur devra soumettre à l’Ingénieur les principes de repérage pour validation. Section VI. Spécifications 455 6.7.13 Poste de livraison de GAOUA 6.7.13.1 Présentation Le site de GAOUA est une centrale thermique équipée d'un ensemble de cellule moyenne tension de type Schneider SM6. La centrale PV sera raccordée au réseau 33 kV par l'intermédiaire d'une nouvelle cellule qui sera installée en extrémité des cellules MT existantes. Position des cellules MT 456 Section VI. Spécifications 6.7.13.2 Travaux inclus Les travaux comprennent en particulier : L’ensemble des tranchées pour la pose des liaisons MT ou BT en fourreaux, La fourniture et raccordement de la cellule MT avec son relais de protection, La fourniture et raccordement du système SCADA, La fourniture et raccordement d'un RTU, L'installation de comptages, La FAT, La SAT, 6.7.13.3 Travaux exclus Les prestations suivantes ne sont pas à réaliser par l’Entrepreneur : Les liaisons MT entre la centrale PV et le PdL 6.7.13.4 Etudes d’ingénierie d’exécution Les prestations d’ingénierie à fournir sont détaillées dans les spécifications. Le balisage du chantier : Les zones d’évolution doivent être balisées de façon à ce que la zone des travaux soit close et indépendant. 6.7.13.5 Réseau de terre Le détail des travaux qui sont à réaliser est décrit dans le paragraphe 3.5.6 du présent document. 6.7.13.5.1 Section de terre La valeur de construction du réseau de Terre sera de 20 kA, par conséquent la section du réseau de MALT sera de 74.9² mm². Nota : L’Entrepreneur devra s'assurer de l'étanchéité des sous-sol et du local Contrôlecommande lors des traversées de MALT. 6.7.13.5.2. Section de terre La cellule MT sera raccordée au réseau de terre des cellules existantes en préservant la continuitée du réseau de MALT. 6.7.14 Travaux moyenne tension L'Entrepreneur a la charge des études, de fournir, d'installer et de raccorder l'ensemble des ouvrages MT conformément à la spécification technique. Section VI. Spécifications 457 6.7.14.1 Cellules MT L'Entrepreneur a la charge de fournir, d'installer et de raccorder une cellule disjoncteur MT 36 kV compatible avec les cellules Schneider de type SM6. Données de dimensionnements: Icc de construction: 12.5 kA, In de construction: 400A, la cellule MT devra être motorisée. Prestation à la charge de l'Entrepreneur: 1 Cellule disjoncteur composée: 1 disjoncteur, 1 interupteur, 1 sectionneur de terre, 1 TC double enroulement, 1 TT double enroulement, Bornier de raccordement, 1 Relais de protection, 2 compteurs. 6.7.15 Services auxiliaires 6.7.15.1 Présentation Les services auxiliaires sont existant, toutefois l'Entrepreneur devra s'assurer qu'il son suffisament dimensionnée pour permettre d'installer la nouvelle cellule. 6.7.16 Contrôle-commande Le Contrôle-commande du poste 33 kV sera créé en technique numérique. L'Entrepreneur aura la charge de créer l'ensemble du Contrôle-commande conformément à la spécification technique. 6.7.16.1 Composition du Contrôle-commande Les relais de protection des cellules MT, 1 armoire comptage , 458 Section VI. Spécifications 6.7.16.2 Prestations de mises en œuvre 6.7.16.2.1 Déroulage et raccordement des câbles BT et Télécom L'Entrepreneur aura la charge de fournir, dérouler et raccorder : tous les câbles entre la tranche MT et les cellules MT, tous les câbles entre les services auxiliaires et les cellules MT, 6.7.17 Télécommunication L'Entrepreneur etudira, fournira et installera l'ensemble des équipements conformément aux spécifications techniques. 6.7.17.1 Téléconduite Les informations de la cellule dédiée à la centrale PV seront acheminées via un réseau GSM vers le dsipatching Prestion à la charge de l'Entrepreneur: Fourniture d'un RTU programmable intégrant un interface IHM, Installer et raccorder le RTU, Configuration et programmation du RTU, Fourniture et installation d'un PC connecté au RTU. 6.7.18 Repérages et plaques signalétiques L'Entrepreneur a la charge d'établir et d'installer une signalétique pour : La cellule MT, Les équipements basse tension, Les câbles MT, les bornes de repérage des câbles souterrains, La langue utilisée sera le français. L'Entrepreneur devra soumettre à l’Ingénieur les principes de repérage pour validation. Section VI. Spécifications 459 7 Fiches techniques 7.1 Conducteurs de mise à la terre Cuivre 74.9 mm² Item 1.0 1.1 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 3.0 3.1 3.2 3.3 4.0 4.1 5.0 Désignation Fabricant Pays d’origine Données et caractéristiques nominales Section Nature du conducteur Étamé Nombre de brins Poids linéique Forme Poids et dimensions Longueur du fils sur la bobine Poids de la bobine Dimensions de la bobine Normes Contrôle de la qualité Installation Unités Valeur spécifiée - - mm2 kg/m m kg mm - 74.9 Cuivre recuit oui Rond concentrique ASTM B8, B33 ISO 9001 Extérieure, enterrée à -1 m en dessous du sol du poste Valeur garantie 460 Section VI. Spécifications 7.2 Câbles HTA (MT) Item Désignation Unités Valeur spécifiée 1.0 Fabricant - - 1.1 Type - Câble unipolaire, armé, livré en faisceau de 3 câbles 1.2 Modèle - - 1.3 Pays d’origine - - 2.0 Caractéristiques nominales 2.1 Générales 2.1.1 Tension nominale Uo/U kV 18/30 2.1.2 Tension la plus élevée Um kV 36 2.1.3 Nombre de câbles / phase - 1 mm2 240 / 630 2.1.4 Section 2.1.5 Conducteur (Âme) 2.1.6 Ecran interne 2.1.7 Isolant 2.1.8 Ecran externe 2.1.9 Écran Ruban aluminium longitudinal collé à gaine 2.1.10 Gaine Polyéthylène PE Non propagateur de flamme C2 (Selon NF C 32 070) Âme circulaire en aluminium Classe 2 selon CEI 60228 Semi-conducteur extrudé sur l'âme Polyéthylène réticulé XLPE Semi-conducteur extrudé, strié/cannelé et pelable, sur l'isolant Gaine supérieure Si option EDR (Enterrabilité Directe Renforcée) retenue par le soumissionnaire: Gaine supplémentaire en Polyéthylène PE ou Elastomère thermoplastique 2.1.12 Etanchéité longitudinale Oui - par poudre hygroscopique ou ruban gonflant (entre écran semi-conducteur externe et écran aluminium) 3.0 Normes 2.1.11 3.1 - NF C33-226 Industrielles 3.2 Contrôle de la qualité 4.0 Installation HD 620 ISO 9001 - Souterrain / Aéro-souterrain Valeur garantie Section VI. Spécifications 461 7.3 Extrémité intérieure Item Désignation Unités Valeur spécifiée 1.0 Fabricant - - 1.1 Type - Thermorétractable ou Rétractable à froid pour câbles à isolant synthétique à âme aluminium (NF C33-226) 1.2 Modèle - - 1.3 Pays d’origine - - 2.0 Caractéristiques nominales 2.1 Générales 2.1.1 Tension nominale Uo/U kV 18/30 2.1.2 Tension la plus élevée Um kV 36 2.1.3 Tension de tenue assignée aux chocs de foudre (valeur de crête) kV crête 170 2.1.4 Tenue diélectrique, 50Hz, 1min kV 70 2.1.5 Plage de raccordement mm2 Pour câble 240 mm² ou 400mm² ou 630 mm² 3.0 Normes de fabrication - 4.0 Installation - NF C33-052 NF C33-001 Intérieure, pour raccordement sur cellules MT Valeur garantie 462 Section VI. Spécifications 7.4 Extrémité extérieure Item Désignation Unités Valeur spécifiée 1.0 Fabricant - - 1.1 Type - Thermorétractable ou Rétractable à froid pour câbles à isolant synthétique à âme aluminium (NF C33-226) 1.2 Modèle - - 1.3 Pays d’origine - - 2.0 Caractéristiques nominales 2.1 Générales 2.1.1 Tension nominale Uo/U kV 18/30 2.1. Tension la plus élevée Um kV 36 2.1. Tension de tenue assignée aux chocs de foudre (valeur de crête) kV crête 170 2.1. Tenue diélectrique, 50Hz, 1min kV 70 2.1. Plage de raccordement mm2 Pour câble 240 mm² ou 400mm² ou 630 mm² 2.1. Niveau de pollution (suivant CEI60815) - Niveau II 3.0 Normes de fabrication - 4.0 Installation - NF C33-052 NF C33-001 Extérieure, pour raccordement sur réseau MT aérien Valeur garantie Section VI. Spécifications 463 7.5 Cellules 33kV Item Désignation Unités Valeur spécifiée 1.0 1.2 1.3 2.0 2.1 Fabricant Modèle Pays d’origine Caractéristiques nominales Type - - - 2.2 2.3 2.4 2.5 Isolation des cellules Isolation des disjoncteurs Type de Jeu de barres Degré de protection A - Cellule sous enveloppe métallique, modulaire et extensible Air SF6 ou dans le vide 1250 Enveloppe: IP2X (CEI 529) Matériel intérieur (CEI 294) 3.0 3.1 3.2 3.3 Caractéristiques électriques Tension nominale Tension maximale pour l’équipement Tension de tenue assignée de courte durée à fréquence industrielle Tension de tenue assigbnée aux chocs de foudre Fréquence assignée Courant assigné en service continu Jeu de barres Interrupteur réseau Départ disjoncteur centrale PV Interrupteurs départs centrale PV Départ sectionneur-fusible TSA Courant de court-circuit de courte durée Courant de court-circuit crête Tension auxiliaire pour moteur d'armement disjoncteur MT pour O/F disjoncteur MT à émission pour O/F disjoncteur MT à manque pour résistance anti-condensation Caractéristiques des cellules disjoncteurs Courant assigné: Cellule disjoncteur Départ Interrupteur Pouvoir de coupure assigné: Cellule disjoncteur Départ Interrupteur Courant de court-circuit admissible: Cellule disjoncteur Départ Interrupteur Durée de coupure Durée de fermeture Endurance mécanique Nombre de manœuvres CO Nombre de coupure avant révision Cycle de manœuvre Cellule disjoncteur 3.4 3.5 3.6 3.7 3.8 3.6 4.0 4.1 4.2 4.3 4.4 4.5 4.6 4.7 kV kV kVeff 30 36 70 kV crête Hz 170 50 A A A A A kA/1s kV crête 400 400 400 400 200 12.5 62,5 V DC V DC V DC V AC 48 48 48 400/230 A A kA eff kA eff kA/1s kA/1s ms ms 400 400 12.5 12.5 12.5 12.5 - O – 0,3 s - CO - 3 min –C0 Valeur garantie 464 Section VI. Spécifications Item Désignation 4.8 4.9 4.10 4.11 4.12 4.13 4.14 4.15 4.16 4.17 4.18 4.19 5.0 5.1 5.2 5.3 5.4 5.5 5.6 6.0 6.1 6.2 6.3 6.4 6.5 7.0 7.1 7.2 7.3 7.4 8.0 8.1 8.2 8.3 8.4 Départ Interrupteur Contact auxiliaires sur disjoncteur Nombre de contacts auxiliaires Disjoncteur débrochable Motorisation Relais anti-pompage Bobine d'enclenchement à émission Bobine de déclenchement à émission Bobine de déclenchement à manque Résistance anti-condensation Voyant de présence tension Indicateur de pression du gaz SF6 Parafoudres Arrivée Départ ligne Caractéristiques des sectionneurs MALT de Câble (C) ou de Barre (B) Courant assigné: Cellule disjoncteur Départ Interrupteur Pouvoir de coupure assigné: Cellule disjoncteur Départ Interrupteur Courant de court-circuit admissible: Cellule disjoncteur Départ Interrupteur Résistance anti-condensation Voyant de présence tension Parafoudre Caractéristiques des transformateurs d'intensité Courants nominaux du primaire commutables : Arrivée Travée ligne Courant nominal du secondaire Nombre d’enroulements (secondaire) Classes de précision, puissance pour l'arrivée transformateur: Protection Mesure Classes de précision, puissance pour le départ ligne: Protection Mesure Caractéristiques des transformateurs d'intensité tore pour protection homopolaire Type Nombre Installation dans les cellules (IC) ou livrés séparés (LS) Diamètre maxi. admissible pour les câbles traversant le TI tore Caractéristiques des transformateurs de tension Tension primaire Tension nominale du primaire Nombre d’enroulements (secondaire) Classes de précision, puissance pour l'arrivée transformateur: Protection Mesure Unités Valeur spécifiée - O-0, 3 s CO - 15 s – CO Oui 6 NO/5 NF Non Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui - Non Non kA/1s kA/1s - 400 400 12.5 12.5 12.5 12.5 Oui Oui Non A A A - 400 400 1 2 - (1) Cl. 5P20,...VA (1) Cl. 0,5,…VA - (1) Cl. 5P20,...VA (1) Cl. 0,5,…VA mm TI tore A A kA eff kA eff IC ou LS kV kV - 33/√3 33 2 - (1) Cl. 3P ...VA (1) Cl. 0,5 .…VA Valeur garantie Section VI. Spécifications Item 465 Désignation Unités Valeur spécifiée 8.5 9.0 9.1 9.2 Fusible débrochable Équipements Basse Tension Relais de protection Type - Oui - Oui Port de communication CEI 61850 9.3 Fonctions de protection: Disjoncteur - 10.3 11 11.1 Départ ligne Mesure (A,V, W, VAR, cos, f, etc) Comptage (P, Q, Nb. manœuvre, compteur horaire) Commande (BP M/A, commutateur M/A, TPL, commutateur L/D) Voyant M/A, défauts, disjoncteur débroché, BP test lampes) Poids et dimensions Poids total des cellules prêtes pour le service Poids de la cellule disjoncteur Poids de la cellule départ ligne Poids de la cellule de départ TSA Poids de la cellule de mesure TP Dimensions de superficie : Hauteur Largueur Profondeur Plan d’encombrement Normes Fabrication 11.2 12.0 Contrôle de la qualité Installation 9.4 9.5 9.6 9.7 10.0 10.1 10.2 - 50/51 ; 50N/51N, 50BF, 27, 59 50/51 ; 50N/51N Oui Oui Oui Oui kg kg kg kg mm mm mm - - À inclure dans l’offre CEI 62271-200 CEI 62271-1 CEI 62271-103 CEI 62271-105 CEI 60255 CEI 62271-100 CEI 62271-102 CEI 61869-2 CEI 61869-3 CEI 61869-8 CEI 62271-206 CEI 62271-304 ISO 9001 Intérieur - climat désertique et tropical Valeur garantie 466 Section VI. Spécifications 7.6 Câbles BT Item Désignation Unités Valeur spécifiée 1.0 1.1 Fabricant Type - 1.2 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4 3.0 3.1 3.2 3.3 3.4 Pays d’origine Caractéristiques Tension nominale Fréquence Niveau d’isolation Classe des conducteurs toronnés (âmes câblées) Conducteur Matériel Standard Nombre de brins par conducteur Section nominale - Multiconducteurs avec armure - V Hz % - 600 50 100 2 (CEI 60228) mm2 mm2 mm2 mm2 Cuivre étamé 3.5 Nombre de conducteurs par câble: Minimum Maximum Isolation Isolation Gaine intérieure Armure - 4 12 - PVC PVC Aluminium ou acier galvanisé PVC Numéro 4.0 4.1 4.2 4.3 4.4 4.5 4.6 5.0 6.0 7.0 7.1 Gaine extérieure L’identification des câbles Température maximum: Température continue admissible des câbles Température nominale de matériau isolant Poids et dimensions Information d’installation Normes Fabrication 7.2 Contrôle de la qualité - ≥7 2,5 4 6 16 °C °C - - - ICEA S73-532 CEI 60227 CEI 60228 ISO 9001 Valeur garantie Section VI. Spécifications 467 7.7 Câbles de puissance BT Item Désignation 1.0 1.1 1.2 1.3 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 Fabricant Type Pays d’origine Dénomination Caractéristiques nominales Tension nominale Tension de service Fréquence nominale Matériel du conducteur du câble Section nominale du câble Isolation du conducteur 2.7 2.8 Gaine extérieure Courant maximal admissible pour : - pose dans caniveaux - pose à l`air libre Température maximale admissible sur l'âme (permanente) Courant maximal de court-circuit Résistance : - à 20 °C - à 70 °C Avec toutes les sujétions et autres accessoires nécessaires Réglementations et normes à considérer 2.9 2.10 2.11 3.0 4.0 Unités Valeur spécifiée - unipolaire U 1000 AR2V kV kV Hz 0,6/1 0,4 50 aluminium mm² Polyéthylène réticulé (PR) PVC A A °C A indiquer A indiquer 90 kA/1 s 18,2 Ω/ km Ω/ km A indiquer A indiquer à indiquer NF C32-321 ou toutes autres normes équivalentes Valeur garantie 468 Section VI. Spécifications 8 PLANS 8.1 Schémas Unifilaires PROJET YELEEN DAO-PDL-SU (A) Folio 1: page de garde, Folio 2: Schéma Unifilaire de DIAPAGA côté 33kV, Folio 3: Schéma Unifilaire de DORI côté 33kV, Folio 4: Schéma Unifilaire de OUAGA côté 33kV. Section VI. Spécifications 469 9 Exploitation de la centrale 9.1.1 INTRODUCTION Cette section concerne d’une part les activités de formation, les activités d’exploitation et maintenance et les obligations d’appui technique de l’Entrepreneur envers la SONABEL et d’autre part les modalités des réceptions provisoire et définitive de l’Installation. Cette section mentionne les activités minimales attendues. Tout en respectant ce minima, les soumissionnaires sont invités à faire leurs propres propositions afin d’assurer une exploitation et un entretien optimal de la centrale. Il est également rappelé que les plans et les activités de formation, d’exploitation, de maintenance et d’appui technique proposés par le soumissionnaire dans son offre seront pris en compte dans l’évaluation de la conformité technique de l’offre. Une activité ou un plan considéré comme insuffisant conduira, lors de l’évaluation technique, à l’élimination de l’offre. 9.1.2 ACTIVITÉS DE FORMATION A DESTINATION DU PERSONNEL DU MAITRE D’ŒUVRE Les activités de formation à destination de la SONABEL devront être initiées dès l’adjudication du marché et se prolongeront, selon les besoins et la méthodologie proposée par le soumissionnaire, pendant les deux (02) années d’exploitation de la centrale par l’Entrepreneur. Ces activités consisteront en, à minima et sans caractère limitatif : a) Une formation de caractère général sur l’équipement, à destination de l’équipe technique de la SONABEL qui a pour but de faire connaître au personnel de la SONABEL les particularités techniques de la centrale photovoltaïque et de ses équipements afin d’en maîtriser chaque composante. L’équipe technique de la SONABEL est composée au total d’environ 40 à 50 personnes. b) Une formation spécifique à destination des personnels en charge de la direction du projet (Ingénieur électricien) et de la supervision des travaux d’exécution (ingénieur Génie Civil, topographe, électriciens, électronicien, …) qui a pour but de permettre à la SONABEL de pouvoir jouer à plein titre son rôle de maître d’œuvre (analyse de la conception, de la réalisation et maîtrise de l’exploitation et de la maintenance). Cette cellule de suivi des travaux sera composée d’environ quinze (15) personnes. Cette formation sera réalisée obligatoirement dans un centre de formation spécialisé, expérimenté et reconnu disposant des compétences et des infrastructures adéquates pour une meilleure formation. c) Une formation opérationnelle à destination du personnel exploitant (comprenant le personnel affecté à l’exploitation, la maintenance et le dispatching). La formation du personnel exploitant doit rendre autonome ce personnel pour toutes les actions d’exploitation courante ainsi que pour la gestion des situations de dysfonctionnement et pour les mesures correctives consécutives. Il s’agit notamment pour ce personnel de 470 Section VI. Spécifications pouvoir reconnaître les situations de faibles performances, en identifier les causes, reconnaître les situations de dysfonctionnement et connaître les protocoles applicables ainsi que les procédures de reporting. Le personnel exploitant de la SONABEL sera composé d’environ 15 personnes pour l’exploitation et la maintenance. Tous les matériels de formation ainsi que la documentation des équipements seront rédigés en français. L’ensemble de la formation du personnel exploitant de la SONABEL commencera par une phase de préparation à l’exploitation et à la maintenance avant la mise en service de l’installation. Cette formation portera sur les activités d’exploitation et de maintenance de l’ensemble des équipements de l’installation. Elle inclura des formations spécifiques à la conduite de réseau en présence d’une centrale solaire. Cette formation sera dispensée obligatoirement en français. Pour le personnel d’exploitation et de maintenance elle inclura obligatoirement et à minima des activités au Burkina Faso et des stages sur des centrales en exploitation à l’étranger et/ou chez le fabricant. Pour le lot 1, elle inclura en particulier pour 4 personnes les formations nécessaires à l’utilisation du drone fourni pour l’analyse thermographique de la centrale (pilotage, programmation, maintenance, traitement et analyse d’images). Les CVs des formateurs envisagés ainsi que la documentation détaillée de la structure de formation seront inclus dans l’offre. Le non-respect de ces obligations sont des motifs de rejet de l’offre Les soumissionnaires sont invités à présenter un plan de formation précis dans leur offre. Le plan de formation global sera subdivisé en quatre parties et comprendra : o plan de la formation générale telle qu’indiquée en 2-a ci-dessus, o plan de la formation technique telle qu’indiquée en 2-b ci-dessus o plan de la formation à l’exploitation de la centrale o plan de la formation à la maintenance de la centrale Chacune des parties comprendra : o o o o o o o o o o o Structuration de la formation Modules proposés Mode de dispense des modules (cours, stages, …) Durées des modules Lieux de dispense des modules (Burkina Faso, étranger) Intervenants (niveau, qualification) Objectifs de chaque module Contenu des modules Type de supports remis aux participants Profils attendus des participants Nombre de participants optimum Section VI. Spécifications o 471 Mode d’évaluation des modules et de l’ensemble de la formation Un modèle de fiche de présentation des modules (non obligatoire) est fourni en Annexe. Afin de permettre à la SONABEL d’évaluer l’ampleur et la qualité des formations proposées, le Soumissionnaire présentera obligatoirement un tableau récapitulatif des nombres d’hommesjours formés, sur le modèle fourni en annexe. La présentation de tous ces éléments engage a-minima l’Entrepreneur. Si, pendant la période du marché, l’Ingénieur Conseil ne valide pas la qualité de la formation, la SONABEL pourra demander à amender le plan de formation sans que l’Entrepreneur ne s’y oppose avec pour seule limite le nombre total d’hommes-jours formés à l’étranger indiqué dans la soumission. L’Ingénieur Conseil en charge de l’assistance de la SONABEL pendant la réalisation et la période du marché sera en charge de valider l’ensemble du contenu et la qualité de toutes les formations effectuées. 472 Section VI. Spécifications 9.1.3 ACTIVITES D’EXPLOITATION ET MAINTENANCE ET APPUI TECHNIQUE L’Entrepreneur est responsable de l’exploitation et de la maintenance de la centrale durant deux ans à partir de la réception provisoire. Les activités et le personnel d’exploitation et de maintenance (sur site et à l’étranger) mis à disposition par l’Entrepreneur sont détaillés dans son plan d’exploitation et de maintenance (voir Chapitre 4 ci-dessous). Il s’assurera de la tenue d’un Journal d’exploitation pendant toute la période d’exploitation de la centrale, sur lequel devront figurer tous les relevés météo et de production journalière de la centrale, la liste des heures de présence des personnels de toutes fonctions (exploitation, entretien, sécurité), tous les incidents d’exploitation intervenus, les actions de formation sur le tas du personnel et toutes les opérations d’entretien effectuées. En plus du personnel prévu par l’Entrepreneur pour l’exploitation et la maintenance de la centrale durant les deux années, une équipe chargée de l’appui technique sera mis en place par l’Entrepreneur pour l’ensemble de la formation du personnel exploitant de la SONABEL durant la première année. Le but ultime de cet appui technique est de rendre autonome la SONABEL à l’exploitation et la maintenance de la centrale. L’appui technique fourni par l’Entrepreneur consiste donc à former le personnel de la SONABEL en le mettant graduellement en situation professionnelle réelle, tout en garantissant la production. L’appui technique agira ainsi selon un mécanisme de subsidiarité : l’appui« fait faire » au personnel de la SONABEL sous formation, mais en cas d’insuffisance il (l’Entrepreneur) « doit assumer lui-même la tâche »pour garantir la production et la qualité de l’Installation. Durant ces deux (02) années, l’appui technique devra dérouler une procédure de confirmation graduelle de qualification du personnel exploitant de la SONABEL. L’appui technique portera sur les activités d’exploitation et de maintenance de l’ensemble des équipements de l’installation. y compris ceux relatifs au raccordement 33 kV et ceux relatifs au dispatching au cas échéant. Les matériels installés par l’Entrepreneur restent sous sa responsabilité durant les deux (02) ans pour la centrale de Dori et de un (01) an pour celle de Diapaga et Gaoua Un protocole d’accord pour l’exploitation et la maintenance sera signé entre l’Entrepreneur et la SONABEL à la réception provisoire. Les soumissionnaires sont invités à détailler le contenu de leur offre d’appui technique qui respectera les principes sus-énoncés. Les CVs de personnel du soumissionnaire chargé de l’appui technique seront obligatoirement fournis dans l’offre. La non fourniture de ces CVs ou un CV jugé insuffisant est éliminatoire. Section VI. Spécifications 473 9.1.4 PLAN D’EXPLOITATION ET DE MAINTENANCE DE LA CENTRALE 9.1.4.1 DOCUMENTS D’EXPLOITATION Les soumissionnaires devront détailler dans un plan d'exploitation et de maintenance spécifique l’ensemble des activités relatives à l’exploitation opérationnelle, le contrôle et la maintenance de chacun des équipements fournis et du système dans son ensemble. Ce plan d'exploitation et de maintenance devra par ailleurs inclure le contrôle des statistiques d’exploitation. Il devra aussi détailler les exigences d'entretien et la fréquence des actions prévues. Ce plan et la documentation des équipements seront rédigés en français. 9.1.4.2 PERSONNELS Le plan d’exploitation et de maintenance devra mentionner la liste du personnel de l’Entrepreneur (qualifications et nombre) sur site et à l’étranger nécessaire à l’exploitation et à l’entretien de la centrale. A titre indicatif, l’équipe d’exploitation de la SONABEL qui sera formée par l’Entrepreneur (pour pouvoir exploiter la centrale de façon autonome après la réception définitive) pourrait être constituée des personnels suivants : Figure 1 Personnels SONABEL prévus pour l’exploitation et la maintenance Service Service Production des Energies Renouvelables (Centrale Solaire de Dori) Service Divisions Sections Effectif prévu Section Exploitation 1 Technicien supérieur Agent Technique Ouvriers Qualifiés Surveillant sécurité Jardinier Surveillance, sécurité et Jardin (entretien terrain) 2 3 4 2 Magasin 1 Maintenance Electricité 1 1 Divisions Sections Effectif prévu Exploitation OQ électricien magasinier ou équivalent (niveau CAP) AT électricien TS électronicien de maintenance 474 Service Production des Energies Renouvelables (Centrale Solaire de Diapaga) Service Service Production des Energies Renouvelables (Centrale Solaire de Gaoua) Section VI. Spécifications Section Exploitation 1 Technicien supérieur Agent Technique Ouvriers Qualifiés Surveillant sécurité Jardinier Surveillance, sécurité et Jardin (entretien terrain) 1 2 4 2 Magasin 1 Maintenance Electricité 1 1 Divisions Sections Effectif prévu Section Exploitation 1 Surveillance, sécurité et Jardin (entretien terrain) 1 2 4 2 Magasin 1 Electricité 1 1 Exploitation Exploitation Maintenance OQ électricien magasinier ou équivalent (niveau CAP) AT électricien AT électronicien de maintenance Technicien supérieur Agent Technique Ouvriers Qualifiés Surveillant sécurité Jardinier OQ électricien magasinier ou équivalent (niveau CAP) AT électricien AT électronicien de maintenance Cette équipe opérationnelle sera complétée par une équipe en charge de l’entretien des panneaux photovoltaïques (nettoyages périodiques, notamment en saison sèche). Comme indiqué précédemment, l’ensemble du personnel de la SONABEL qui devra assurer les activités d’exploitation, de contrôle et de maintenance après la réception définitive devra avoir été formé par les activités de formation opérationnelle et par l’appui technique. Section VI. Spécifications 475 9.1.4.3 EQUIPEMENTS La fourniture des outils / équipements pour l'entretien de l'installation photovoltaïque devra répondre aux besoins énoncés dans le Plan d’exploitation et de maintenance de la centrale photovoltaïque. Il sera de la responsabilité de l’Entrepreneur de fournir les outils / équipements nécessaires pour l'entretien de l'installation. Ces outils/équipements seront fournis neufs et deviendront propriété de la SONABEL au moment de la réception définitive. Ceux-ci devront au moins répondre aux caractéristiques détaillées dans les sections suivantes : 9.1.4.3.1 EQUIPEMENTS POUR L’ENTRETIEN DU TERRAIN L’Entrepreneur fournira le matériel suffisant pour l’entretien de la végétation à un niveau suffisamment bas pour assurer : • L'absence d'ombres sur le plan actif de chacun des modules photovoltaïques qui composent le système (avec une marge de sécurité). • L'absence d'entrave à la circulation des véhicules et du personnel d'entretien. • L’absence d'obstacles sur le système de drainage. (sauf plantations prévues pour ralentir l’écoulement des eaux) Le soumissionnaire explicitera les méthodes d’entretien préconisées, les durées et périodicité, le personnel nécessaire et les moyens qui doivent être affectés. Il privilégiera les solutions de nature à créer de l’emploi (telles que débroussailleuses à main). Les moyens équiper : - d’entretien fournis seront mécaniques et manuels et en quantité suffisante pour Lot 1 Dori : un groupe de 10 personnes soit 3 débroussailleuses et un tracteur. Lot 2 Diapaga : un groupe de 6 personnes soit 2 débroussailleuses. Lot 3 Gaoua : un groupe de 4 personnes soit 2 débroussailleuses. Chaque personne devra être dotée obligatoirement des EPI (équipements de protection individuelle) : o un vêtement de travail de type pantalon et veste de débroussaillage protégeant contre les chocs et les épines ou pantalon anti-coupures ; o des chaussures ou bottes de protection à semelle anti-perforation acier pour éviter la perforation par des épines; o un casque forestier avec écran de protection faciale contre les projections : soit un écran à visière transparente en polycarbonate soit avec visière grillagée mais dans ce cas les lunettes de protection sont conseillées ; o des gants efficaces contre les piqûres et les vibrations ; o une protection auditive antibruit pour les débroussailleuses thermiques. 476 Section VI. Spécifications Tous les matériels fournis devront respecter par ordre d’importance les normes existant au Burkina Faso, à défaut les normes françaises, à défaut les normes internationales. Le tracteur fournis (pour Dori, lot 1, uniquement) sera de type agricole, neuf, d’une puissance nominale comprise entre 135 et 200 CV (selon ISO TR14396 (EG 97/68), nominale à 2 200/2 000 tr/min) et d’une puissance à la prise de force au moins égale à 120 suivant les codes OCDE. Il disposera d’une cabine fermée. La remorques fournie aura les caractéristiques minimales suivantes : - plateau 3,20 m x 1,8 - charge utile 4 000 kg - ridelles de 0,50 m - porte arrière ouvrante - frein hydraulique Le Soumissionnaire est autorisé à proposer des solutions différentes argumentées. 9.1.4.3.2 EQUIPEMENT MODULES POUR LE NETTOYAGE DES Le soumissionnaire proposera une solution de nettoyage suffisante pour assurer la propreté des modules photovoltaïques afin que leur rendement ne soit pas sensiblement affecté par le dépôt de particules sur leur surface. Le soumissionnaire doit expliciter la solution de nettoyage choisie en précisant : La méthode retenue, en justifiant : - comment la surface des modules sera nettoyée - comment toute la surface des modules sera accessible sans risquer de les endommager Le personnel permanent et temporaire nécessaire Le matériel de nettoyage à acquérir Les produits et consommables nécessaires Le coût total d’une opération de nettoyage. Section VI. Spécifications 477 9.1.4.3.3DRONE POUR ANALYSE THERMOGRAPHIQUE DES CHAMPS SOLAIRES (LOT 1 Dori UNIQUEMENT) Le soumissionnaire proposera un équipement complet incluant un drone professionnel permettant en particulier de réaliser régulièrement ou à la demande une analyse par cartographie thermographique des champs photovoltaïques. Cet équipement devra respecter les spécifications suivantes : 9.1.4.3.3.1 Type de drone : Professionnel Autonomie minimale de 25 min Batteries de remplacement Résistance au vent au minimum jusqu’à 8 m/s Fonctionnement entre 0 et 45°C Poids en ordre de vol inférieur à 20 kg 9.1.4.3.3.2 Pilotage Par radiocommande La portée de la liaison de contrôle doit être au minimum de 3km Fonctions de vol automatisées permettant de réaliser des inspections répétitives o Passage par des points prédéfinis o Réalisation de prises de vues aux points prédéfinis Positionnement par GPS permettant une précision de positionnement dite centimétrique, précision horizontale et verticale inférieure à 10 cm (système dit RTK ou équivalent) Une fonction de retour automatique au point de décollage doit être intégrée et pouvoir se déclencher automatiquement lors de la perte de la liaison avec la télécommande ou sur demande du pilote 9.1.4.3.3.3 Caractéristiques principales Prise de vue et traitement d’image Caméra optique de résolution minimale 3840 x 2160 à 30 images/seconde Caméra infrarouge de résolution minimale 640 x 480 à 30 images/seconde, la caméra doit être radiométrique Caméras montées sur nacelles stabilisées sur 3 axes Depuis le sol il doit être possible de visualiser l’image visible et thermique simultanément Les images thermiques et visibles doivent être enregistrées sur le drone en pleine résolution La durée d’enregistrement doit être au minimum de 2 h Le contrôle des caméras, orientation et prise de vue ou enregistrement vidéo doit être possible depuis la télécommande Les images doivent être géolocalisés Poste informatique avec moniteur et logiciel adaptés à la programmation du drone au post-traitement et à l’analyse des images ainsi qu’à l’archivage des données. 478 Section VI. Spécifications 9.1.4.3.3.4 Sécurité : Sécurisation logicielle permettant de définir des zones de vol limitées géographiquement ainsi que l’attitude maximale autorisée, le logiciel doit permettre de se prémunir d’une erreur de manipulation En cas de poids total en ordre de vol supérieur à 2 kg, présence d’un dispositif permettant de limiter l’impact en cas de chute à 69 J : Le parachute doit pouvoir être déclenché même si la radiocommande de pilotage ne fonctionne plus. Il faut donc un émetteur/récepteur séparé pour le parachute. L'aéronef ne dois pas tomber de plus de 15 mètres entre le déclenchement du parachute et son déploiement complet. Le déclenchement du parachute doit provoquer la coupure des moteurs. L'alimentation du système de contrôle du parachute aussi bien au sol qu'en l'air doit être indépendante de l'alimentation du drone ou de la radiocommande principale. Le parachute doit être éjecté et pas déployé seulement par gravité. Le fonctionnement du parachute doit pouvoir être vérifié au sol avant chaque vol. 9.1.4.3.4 OUTILS DE MANUTENTION ET DE MAINTENANCE Tous les outils de manutention et de maintenance recommandés par les fabricants de chacun des équipements installés dans la Centrale doivent être inclus dans la fourniture de matériel livré par l’Entrepreneur. 9.1.4.3.5 OUTILS POUR L’ENTRETIEN DES EQUIPEMENTS ÉLECTRIQUES Tous les outils nécessaires à l'inspection, la manutention de certaines pièces et l'entretien des lignes électriques (DC, AC BT et AC HT), des équipements de transformation, des systèmes de protection et comptage et des autres composants de l'installation photovoltaïque seront inclus dans la fourniture de matériel. Tous les outils seront doublés en nombre pour permettre d’équiper deux équipes. Un analyseur de réseau, portable, comprenant les fonctions suffisantes pour détecter d’éventuels défauts sur les lignes Basse et Haute Tension sera fourni. 9.1.4.3.6 ÉQUIPEMENT POUR LE MAGASINAGE ET LA Section VI. Spécifications 479 MANUTENTION Tous les équipements, structures, outils et matériaux pour le stockage et la manutention des pièces de rechange seront fournis par l’Entrepreneur et installés dans le magasin construit à cet effet. Pour Dori (Lot 1) uniquement ceci doit inclure un transpalette/gerbeur électrique ou un chariot élévateur avec une capacité minimum de 3.000 kg approprié pour la charge et la décharge de camions ne portant pas de plate-forme élévatrice (hayon). 9.1.4.3.7 VEHICULES AUXILIAIRES Pour chaque lot, un véhicule pick-up 4x4 diesel tout terrain, châssis long, bâché, climatisé, seront fournis par l’Entrepreneur dès la réception provisoire de la centrale. Ces véhicules seront livrés neufs et l’Entrepreneur est responsable de toutes les démarches et les frais liées à l’immatriculation des véhicules pour le compte de la SONABEL. 9.1.4.3.8 STOCK DE PIÈCES DE RECHANGE Le stock minimum de pièces de rechange à fournir par l’Entrepreneur doit assurer que les remplacements de pièces prévues dans le plan d’exploitation et de maintenance puissent être effectués conformément à ce plan en minimisant la durée pendant laquelle les équipements seraient hors-service avant remplacement de ces pièces. Le stock de pièces de rechange pour chaque lot comprendra à minima les matériels suivants de même type, marque et référence que ceux installés sur site : - 150 modules photovoltaïques (Lot 1) 100 modules photovoltaïques (Lot 2) 60 modules photovoltaïques (Lot 3) Un sous ensemble de puissance des onduleurs Un sous-ensemble de commande des onduleurs Six coffrets de regroupement des chaînes DC Un datalogger avec centrale d’acquisition de données et les capteurs associés Une cellules 33kV équipant les postes CPI Une cellules disjoncteur 33 KV 5 lampadaires 5 lampes de rechange Une caméra vidéo correspondant aux caméras de surveillance installées Les différents composants utilisés pour la construction. Parties mobiles des disjoncteurs pour les cellules arrivées Un moteur de réarmement Une bobine d’enclenchement Une bobine de déclenchement Un relais de protection de chaque type La liste des pièces de rechange proposée par le soumissionnaire devra être présentée dans l’offre. 480 Section VI. Spécifications 9.1.4.3.9 MANUEL D’EXPLOITATION 9.1.4.3.9.1 OBJET Le manuel d’exploitation donnera toutes informations sur le fonctionnement et les procédures d’exploitation de la centrale, de surveillance et de monitoring de ses différents composants (en particulier les onduleurs), le mode d’analyse de la production par branche, etc. 9.1.4.3.9.2 PROCEDURE L’Entrepreneur soumettra un projet de manuel d’exploitation à l’Ingénieur Conseil au plus tard 6 mois après le démarrage des travaux. Le document devra être hiérarchisé de manière claire et structurée avec des numérotations pertinentes des thèmes abordés. Il contiendra un sommaire permettant de retrouver immédiatement le thème recherché. L’entrepreneur l’amendera selon les remarques de l’Ingénieur Conseil. La version provisoire du manuel d’exploitation sera soumise à l’Ingénieur Conseil au plus tard 15 jours avant la visite de réception provisoire des travaux. La remise de ce document conditionne le prononcé de la réception. Ce document sera confronté avec la réalité durant six (06) mois. Il sera donc amendé en tenant compte des remarques de l’Ingénieur Conseil et de la SONABEL. La version définitive du manuel d’exploitation sera soumise à l’Ingénieur Conseil au plus tard un (01) an après la réception provisoire des travaux. La remise de ce document et son approbation conditionne le prononcé de la réception définitive. Dès l’approbation écrite par l’Ingénieur Conseil du document soumis, l’Entrepreneur remettra cinq (05) copies du manuel d’exploitation à la SONABEL. Sur l’ensemble des manuels, une reliure identique sera utilisée. Cette reliure sera réalisée sous forme rigide. Le format maximal autorisé pour ces documents sera de 24 x 32 cm pour une épaisseur maximale de 8 cm par document. Si nécessaire, plusieurs documents (numérotés) seront produits. Une copie de toute la documentation sera également remise en format électronique. Les ajouts et modifications du manuel d’exploitation après sa remise définitive se feront par amendement du document. 9.1.4.3.9.3 GENERALITES CONCERNANT LA REDACTION DU MANUEL D’EXPLOITATION Les notices techniques de type commercial, contenant les informations requises, pourront être utilisées entièrement ou en partie. Des plans, schémas, images ou photographies seront utilisés lorsque cela facilitera la compréhension et la clarté. Section VI. Spécifications 481 Les précautions et les avertissements concernant la sécurité des personnes et de la fourniture seront stipulés. Les manuels doivent comporter les sections suivantes, disposées dans cet ordre : • Page de titre. • Table des matières. • Sections X – A proposer • Publications correspondantes. • Perspectives, plans à l’échelle, schémas, etc. 482 Section VI. Spécifications 9.1.4.3.10 MANUELS D’ENTRETIEN 9.1.4.3.10.1 OBJET Les manuels donneront toutes informations sur l’entretien et le démontage de l’installation. 9.1.4.3.10.2 PROCEDURE L’Entrepreneur soumettra à l’Ingénieur Conseil, en 2 exemplaires, chaque manuel 3 mois avant la réception de la fourniture correspondante. Dès l’approbation écrite par l’Ingénieur Conseil du document soumis, l’Entrepreneur remettra cinq (05) copies des manuels d’entretien à la SONABEL. Sur l’ensemble des manuels, une reliure identique sera utilisée. Cette reliure sera réalisée sous forme rigide, et le dos comportera l’identification du matériel concerné suivant l’ordre de la liste de fournitures. Le format maximal autorisé pour ces documents sera de 24 x 32 cm pour une épaisseur maximale de 8 cm. Une copie de toute la documentation sera également remise en format électronique. 9.1.4.3.10.3 GENERALITES CONCERNANT LA REDACTION DES MANUELS Les notices techniques de type commercial, contenant les informations requises, pourront être utilisées entièrement ou en partie. Des plans, schémas, images ou photographies seront utilisés lorsque cela facilitera la compréhension et la clarté. Les précautions et les avertissements concernant la sécurité des personnes et de la Fourniture seront stipulés. Les manuels doivent comporter les sections suivantes, disposées dans cet ordre : • Page de titre. • Table des matières. • Section I - Entretien. • Section II - Démontage des pièces. • Publications correspondantes. • Perspectives, plans à l’échelle, schémas, etc. Section VI. Spécifications 483 9.1.4.3.11LE PROGRAMME DE MAINTENANCE 9.1.4.3.11.1 OBJET Le programme de maintenance donnera toutes informations nécessaires sur les actions préventives prévues sur la centrale l’année d’exploitation (la période sous la responsabilité de l’Entrepreneur) et les pièces éventuellement à changer de manière préventive. En outre le programme de maintenance indiquera l’ensemble des actions nécessaires à prévoir durant toute la durée de vie de la centrale, y compris les dates de changement des composants. 9.1.4.3.11.2 PROCEDURE L’Entrepreneur soumettra un projet du programme de maintenance à l’Ingénieur Conseil au plus tard 6 mois après le démarrage des travaux. Le document devra être hiérarchisé de manière claire et structurée avec des numérotations pertinentes des thèmes abordés. Il contiendra un sommaire permettant de retrouver immédiatement le thème recherché. Ce document sera discuté et amendé avec l’Ingénieur Conseil. La version définitive du programme de maintenance sera soumise à l’Ingénieur Conseil au plus tard quinze (15) jours avant la visite de réception provisoire des travaux. La remise de ce document et son approbation conditionne le prononcé de la réception. Dès l’approbation écrite par l’Ingénieur Conseil du document soumis (selon la procédure décrite à l’art. 12c.2 des conditions particulières), l’Entrepreneur remettra cinq (05) copies du programme de maintenance à la SONABEL. Sur l’ensemble des manuels, une reliure identique sera utilisée. Cette reliure sera réalisée sous forme rigide. Le format maximal autorisé pour ces documents sera de 24 x 32 cm pour une épaisseur maximale de 8 cm par document. Si nécessaire, plusieurs documents (numérotés) seront produits. Une copie de toute la documentation sera également remise en format électronique. Les ajouts et modifications du programme de maintenance après sa remise définitive se feront par amendement du document. 9.1.4.3.11.3 GENERALITES CONCERNANT PROGRAMME DE MAINTENANCE LA REDACTION DU Les notices techniques de type commercial, contenant les informations requises, pourront être utilisées entièrement ou en partie. Des plans, schémas, images ou photographies seront utilisés lorsque cela facilitera la compréhension et la clarté. 484 Section VI. Spécifications Les précautions et les avertissements concernant la sécurité des personnes et de la Fourniture seront stipulés. Les manuels doivent comporter les sections suivantes, disposées dans cet ordre : • Page de titre. • Table des matières. • Section X–A définir • Publications correspondantes. • Perspectives, plans à l’échelle, schémas, etc. Section VI. Spécifications 485 Fiche type des modules de formation La fourniture du plan de formation tel qu’indiqué au point 2 «ACTIVITÉS DE FORMATION DESTINATION DU PERSONNEL DU MAITRE D’ŒUVRE» est obligatoire. En revanche, la forme de présentation de celui-ci n’est pas imposée. La non fourniture de ces fiches entraineront le rejet de l’offre. La présente fiche est fournie pour exemple et pour aider le Soumissionnaire dans sa réflexion. MODULE DE FORMATION N°……… Thématique : [Indiquer dans quelle cadre ce situe le module comme par exempleGénéraliste (§1.2.a) / Spécifique (§1.2.b) / Opérationnel,..] Intitulé du module : [Indiquer l’objet principal du module] Format : [Indiquer le mode de délivrance de la formation, cours, stage,…] Informations générales sur le module Public cible : [Indiquer le type de public devant recevoir la formation] Pré-requis recommandés : [Indiquer les pré-requis des personnels devant suivre la formation] Description du module Objectif(s) et résultats attendus Indiquer les objectifs de la formation Indiquer quelles doivent être les résultats acquis par les personnes à la fin de la formation Contenu : Indiquer le contenu général de la formation Mode d’évaluation des participants : Indiquer le mode d’évaluation des participants Mode d’évaluation des intervenants : la formation devra être évaluée sur : Niveau d’intérêt de la formation Qualité et Clarté de la formation Besoins éventuels en approfondissement Qualité de l’organisation Supports pédagogiques :Indiquer les supports prévus Organisation Lieu : Indiquer la localisation prévisionnelle Durée : Indiquer la durée prévue (en jours) Dates :cet élément sera indiqué lors de la finalisation du plan de formation Formateur : Nom à fournir lors de la finalisation du plan de formation Qualification : Indiquer le niveau de qualification prévue du formateur Personne à contacter : Indiquer le responsable pédagogique du module ou de l’ensemble de la formation avec ses coordonnées - Pourra être fournis lors de la finalisation du plan de formation Section VI. Spécifications 2-486 Récapitulatif d’un plan de formation Ce tableau est obligatoire à fournir avec la réponse du Soumissionnaire Thématique Module Localisation Durée (jours) Participants (nombre) Hommes-jour Burkina Faso HommesjourEtranger HommesjourTotaux TOTAUX 0 0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 ….. ….. ….. ….. 2-487 Section VI. Spécifications Formulaires et procédures Modèle de certificat d’achèvement Date : Prêt/crédit No : Marché No : [nom du Marché] A : [nom et adresse de l’Entrepreneur] Mesdames/Messieurs, Conformément à la Clause 4.8 du CCAG [Achèvement des Installations] du Marché conclu entre vous-mêmes et Le Maître de l’Ouvrage à la date du [date], et relatif à [brève description des Installations], nous vous notifions par la présente que les parties des Installations suivantes ont été achevées à la date ci-dessous indiquée, et qu’en conformité avec les conditions du Marché, Le Maître de l’Ouvrage se voit transférer la responsabilité desdites parties des Installations, le soin de veiller sur elles, d’en assurer la garde, et d’en supporter le risque de perte y afférent à compter de ladite date. 1. Description des Installations ou des parties des Installations concernées : [description] 2. Date d’achèvement : [date] Vous devez néanmoins achever dès que possible les parties en cours d’exécution énumérées dans le document joint. La présente lettre ne vous dégage pas de votre obligation d’achever l’exécution des Installations selon les termes du Marché, ni de vos obligations au titre de la période de garantie. Veuillez agréer, Mesdames/Messieurs, l’expression de nos sentiments les meilleurs. Titre (Chef de Projet) Section VI. Spécifications 2-488 Modèle de certificat de réception opérationnelle Date : Prêt/crédit No : Marché No : [nom du Marché] A : [nom et adresse de l’Entrepreneur] Mesdames/Messieurs, Conformément à la Clause 4.9.6 du CCAG [Réception opérationnelle] du Marché conclu entre vous-mêmes et Le Maître de l’Ouvrage à la date du [date], et relatif à [brève description des Installations], nous vous notifions par la présente que les garanties de performance des parties des Installations suivantes ont été satisfaites à la date ci-dessous indiquée. 1. Description des Installations ou des parties des Installations concernées : [description] 2. Date de réception opérationnelle : [date] La présente lettre ne vous dégage pas de votre obligation d’achever l’exécution des Installations selon les termes du Marché, ni de vos obligations au titre de la période de garantie. Veuillez agréer, Mesdames/Messieurs, l’expression de nos sentiments les meilleurs. Titre (Chef de Projet) 2-489 Section VI. Spécifications Procédures concernant les ordres de modification Date : Prêt/crédit No : Marché No : SOMMAIRE 1. Généralités 2. Tableau de suivi des ordres de modification 3. Référencement des modifications ANNEXES Annexe 1 Annexe 2 Annexe 3 Annexe 4 Annexe 5 Annexe 6 Annexe 7 Demande de proposition de modification Devis d’établissement de proposition de modification Acceptation de devis Proposition de modification Ordre de modification Ordre de modification en attente d’accord Formulation de proposition de modification Section VI. Spécifications 2-490 Procédures concernant les ordres de modification 1. Généralités Cette section décrit la procédure de mise en œuvre des modifications des Installations pendant l’exécution du Marché conformément à la Clause 7.1 du CCAG [Modification des Installations]. 2. Tableau de suivi des ordres de modification L’Entrepreneur tiendra à jour un tableau de suivi des ordres de modification permettant de suivre le statut des demandes de modification et des modifications approuvées ou en attente d’accord (Annexe 8). La saisie des modifications dans ce tableau devra être effectuée de façon à assurer un suivi régulier. L’Entrepreneur joindra une copie du tableau de suivi des ordres de modification au rapport d’avancement mensuel soumis au Maître de l’Ouvrage. 3. Référencement des modifications 1) Les demandes de modification décrites dans la Clause 7.1.5 du CCAG seront numérotées séquentiellement CR-X-nnn. 2) Les devis d’établissement de proposition de modification décrits dans la Clause 7.1.6 du CCAG seront numérotés séquentiellement CN-X-nnn. 3) Les acceptations de devis décrites dans la Clause 7.1.6(a) du CCAG seront numérotées séquentiellement CA-X-nnn. 4) Les propositions de modification décrites dans la Clause 7.1.7 du CCAG seront numérotées séquentiellement CP-X-nnn. 5) Les ordres de modification décrits dans la Clause 7.1.10 du CCAG seront numérotés séquentiellement CO-X-nnn. Note : a) Les demandes de modification émises par le siège et les représentants sur le site du Maître de l’Ouvrage porteront les références respectives suivantes : Siège Site b) CR-H-nnn CR-S-nnn Le numéro ci-dessus « nnn » est le même pour la demande de modification, le devis d’établissement de proposition de modification, l’acceptation de devis, la proposition de modification et l’ordre de modification. 2-491 Section VI. Spécifications Annexe 1. Demande de proposition de modification (Papier à en-tête du Maître de l’Ouvrage ) Date : A : [nom et adresse de l’Entrepreneur] A l’attention de : [nom et titre] Nom du Marché : [Nom du Marché] Marché No : [Marché No] Mesdames/Messieurs, Dans le cadre du Marché susmentionné, nous vous demandons d’élaborer et de soumettre dans les [nombre] jours suivant la date de cette lettre [au plus tard le (date)] une proposition de modification pour la modification précisée ciaprès en appliquant les instructions suivantes : 1. Titre de la modification : [titre] 2. Demande de modification No/rév. : [nombre] 3. Demandeur de la modification : 4. Brève description de la modification : [description] 5. Installations et/ou no de l’élément concernés par la modification demandée : [description] 6. Dessins et/ou documents techniques de référence pour la demande de modification Dessin No/Document No Maître de l’Ouvrage : [nom] Entrepreneur (suggestion de proposition de modification No [nombre]21) : [nom] Description 7. Conditions détaillées ou exigences spéciales relatives à la modification demandée : [description] 8. Termes et conditions - généralités : 21 a) Veuillez nous soumettre votre devis en indiquant les conséquences de la modification demandée sur le Montant du Marché. b) Votre devis devra mentionner la demande éventuelle d’un délai supplémentaire pour l’exécution de la modification demandée. c) Si vous avez une opinion négative quant à l’adoption de la modification demandée en raison de problèmes de conformité aux autres dispositions du Marché ou de problèmes de sécurité des matériels ou des Installations, veuillez nous en informer dans votre proposition. d) Toute augmentation ou diminution du travail de l’Entrepreneur en terme de personnel devra être calculée. e) L’exécution du travail correspondant à la modification demandée pourra commencer après acceptation et confirmation de son montant et de sa nature par écrit. Cf. Annexe 7. Section VI. Spécifications (nom du Maître de l’Ouvrage ) (signature) (nom du signataire) (titre du signataire) 2-492 2-493 Section VI. Spécifications Annexe 2. Devis d’établissement de proposition de modification (Papier à en-tête de l’Entrepreneur) Date : A : [nom et adresse du Maître de l’Ouvrage ] A l’attention de : [nom et titre] Nom du Marché : [nom du Marché] Marché No : [Marché No] Mesdames/Messieurs, En référence à votre demande de proposition de modification, nous avons le plaisir de vous notifier le coût approximatif de l’élaboration de la proposition de modification ci-dessous référencée conformément à la Clause 7.1.6 du CCAG du Marché. Nous vous confirmons savoir que votre accord sur le coût d’élaboration de la proposition de modification conformément à la Clause 7.1.6(a)du CCAG est un préalable à l’estimation du coût de la modification elle-même. 1. Titre de la modification : [titre] 2. Demande de modification No/rév. : [nombre] 3. Brève description de la modification : [description] 4. Conséquences prévues de la modification : [description] 5. Coût d’élaboration de la proposition de modification : [coût]22 a) Ingénierie i) ii) Ingénieur Dessinateur Sous-total (montant) hx hx h taux horaire = taux horaire = Coût total de l’ingénierie b) Autres coûts Coût total a) + b) (nom de l’Entrepreneur) (signature) 22 Les coûts doivent être exprimés dans les monnaies du Marché. Section VI. Spécifications (nom du signataire) (titre du signataire) 2-494 2-495 Section VI. Spécifications Annexe 3. Acceptation de devis (Papier à en-tête du Maître de l’Ouvrage ) Date : A : [nom et adresse de l’Entrepreneur] A l’attention de : [nom et titre] Nom du Marché : [nom du Marché] Marché No : [Marché No] Mesdames/Messieurs, Par les présentes, nous acceptons votre devis d’établissement de proposition de modification et vous donnons notre accord pour l’élaboration de la proposition de modification. 1. Titre de la modification : [titre] 2. Demande de modification No/rév. : [No/rév.] 3. Devis d’établissement de proposition de No/rév. : [No./rév.] 4. Acceptation de devis No/rév. : [No/rév.] 5. Brève description de la modification : [description] 6. Autres termes et conditions : si nous décidons de ne pas ordonner la modification acceptée, vous aurez droit, conformément à la Clause 7.1.10 du CCAG du marché, à une indemnisation du coût d’élaboration de la proposition de modification décrite dans votre devis d’établissement de proposition de modification indiqué au paragraphe 3 ci-dessus. (nom du Maître de l’Ouvrage ) (signature) (nom et titre du signataire) Section VI. Spécifications 2-496 Annexe 4. Proposition de modification Date : A : [nom et adresse du Maître de l’Ouvrage ] A l’attention de : [nom et titre] Nom du Marché : [nom du Marché] Marché No : [Marché No] Mesdames/Messieurs, En réponse à votre demande de proposition de modification N o [nombre], nous vous soumettons la proposition suivante : 1. Titre de la modification : [titre] 2. Demande de modification No/rév. : [No/rév.] 3. Demandeur de la modification : 4. Brève description de la modification : [description] 5. Raisons de la modification : [raison] 6. Installations et/ou partie des Installations concernées par la modification demandée : [installations] 7. Dessins et/ou documents techniques de référence relatifs à la modification demandée : Maître de l’Ouvrage : [nom] Entrepreneur : [nom] Dessin No/Document No 8. Estimation de l’augmentation ou de la diminution du Montant du Marché résultant de la proposition de modification :23 (montant) a) Matériaux directs b) Grands équipements de construction c) Main-d’œuvre directe sur le chantier (total ______ h) d) Contrats de sous-traitance e) Matériaux et main-d’œuvre indirects f) Supervision du site g) Salaires de l’équipe technique du siège Ingénieur procédés Ingénieur projet Ingénieur équipements 23 Description A préciser le cas échéant. h x taux horaire h x taux horaire h x taux horaire 2-497 Section VI. Spécifications Approvisionnement Dessinateurs TOTAL h x taux horaire h x taux horaire h h) Frais divers (informatique, déplacements, etc.) i) Frais généraux de gestion : ______ % des postes j) Impôts et droits de douane Somme forfaitaire totale pour la proposition de modification [somme des postes a) à j)] Coût d’élaboration du devis d’établissement de la proposition de modification [payable en cas de rejet de la proposition de modification] 9. Prorogation de la date d’achèvement liée à la proposition de modification 10. Conséquences sur les garanties de performance 11. Conséquences sur les autres termes et conditions du Marché 12. Durée de validité de cette proposition [nombre] :. jours après réception de la proposition par Le Maître de l’Ouvrage 13. Autres termes et conditions de cette proposition de modification : a) Nous vous demandons de nous notifier par écrit votre acceptation, votre analyse ou votre rejet de cette proposition détaillée de modification dans les [nombres] jours suivant la réception de la proposition. b) Le montant de toute augmentation ou diminution sera pris en compte dans l’ajustement du Montant du Marché. Coût pour l’Entrepreneur de l’élaboration de cette proposition de modification :24 (Note) Ce coût sera remboursé par Le Maître de l’Ouvrage dans le cas où ce dernier retire ou rejette la présente proposition de modification sans qu’il y ait manquement de l’Entrepreneur, en application de la Clause 7.1.10 du CCAG. c) (nom de l’Entrepreneur) (signature) (nom du signataire) (titre du signataire) 24 A préciser le cas échéant. Section VI. Spécifications 2-498 Annexe 5. Ordre de modification (Papier à en-tête du Maître de l’Ouvrage ) Date : A : [nom et adresse de l’Entrepreneur] A l’attention de : [nom et titre] Nom du Marché : [nom du Marché] Marché No : [Marché No] Mesdames/Messieurs, Nous approuvons l’ordre de modification concernant le travail de la proposition de modification N o [nombre], et vous donnons notre accord pour ajuster le Montant du Marché, la date d’achèvement et/ou toute autre condition du Marché conformément à la Clause 7.1.10 du CCAG du Marché. 1. Titre de la modification : [titre] 2. Demande de modification No/rév. : [No/rév.] 3. Ordre de modification No/rév. : [No/rév.] 4. Demandeur de la modification : 5. Prix autorisé : Maître de l’Ouvrage : [nom] Entrepreneur : [nom] Référence No : [nombre] Date : [date] Partie en devise étrangère [montant] plus partie en devise locale [montant] 6. Ajustement de la date d’achèvement Aucun 7. Augmentation : [nombre] jours Diminution : [nombre] jours Autres conséquences éventuelles Autorisé par : Date : (Maître de l’Ouvrage ) Accepté par : Date : (Entrepreneur) 2-499 Section VI. Spécifications Annexe 6. Ordre de modification en attente d’accord (Papier à en-tête du Maître de l’Ouvrage ) A : [nom et adresse de l’Entrepreneur] A l’attention de : [nom et titre] Nom du Marché : [nom du Marché] Marché No : [Marché No] Mesdames/Messieurs, Nous vous demandons d’exécuter le travail décrit dans la proposition de modification précisée ci-dessous conformément à la Clause 7.1.10 du CCAG. 1. Titre de la modification : [titre] 2. Demande de proposition de modification du Maître de l’Ouvrage No/rév. : [No/rév.] datée : [date] 3. Proposition de modification de l’Entrepreneur No/rév. : [No/rév.] 4. Brève description de la modification : [description] 5. Installations et/ou partie des Installations concernées par la modification demandée : [installations] 6. Dessins et/ou documents techniques de référence pour la modification demandée : Dessin No/Document No Description 7. Ajustement de la date d’achèvement : 8. Autres modifications des termes du marché : 9. Autres termes et conditions : (nom du Maître de l’Ouvrage ) (signature) (nom du signataire) (titre du signataire) datée : [date] Section VI. Spécifications 2-500 Annexe 7. Suggestion de proposition de modification (Papier à en-tête de l’Entrepreneur) Date : A : [nom et adresse du Maître de l’Ouvrage ] A l’attention de : [nom et titre] Nom du Marché : [nom du Marché] Marché No : [Marché No] Mesdames/Messieurs, Par les présentes, nous vous proposons d’exécuter le travail ci-dessous mentionné en tant que modification des Installations. 1. Titre de la modification : [titre] 2. Suggestion de proposition de modification No/rév. : [No/rév.] datée : [date] 3. Brève description de la modification : [description] 4. Raisons de la modification : 5. Estimation du coût (en devises du Marché) : 6. Conséquences prévues de la modification : 7. Conséquences éventuelles sur les garanties de performance : 8. Annexe : (nom de l’Entrepreneur) (signature) (nom du signataire) (titre du signataire) 2-501 Section VI. Spécifications Plans Section VI. Spécifications 2-502 Renseignements supplémentaires 3-503 PARTIE 3 - Marché et Formulaires Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-504 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales Table des clauses 1. Dispositions générales...................................................................................................... 506 1.1 Définitions ....................................................................................................................... 506 1.2 Interprétation ................................................................................................................... 509 1.3 Communications .............................................................................................................. 511 1.4 Droit et langue applicables .............................................................................................. 512 1.5 Ordre de priorité des documents ...................................................................................... 512 1.6 Acte d’engagement .......................................................................................................... 513 1.7 Cession............................................................................................................................. 513 1.8 Licences/Usage de l’information technique .................................................................... 513 1.9 Utilisation par l’Entrepreneur des documents du Maître de l’Ouvrage .......................... 514 1.10 Renseignements confidentiels ....................................................................................... 514 1.11 Obligations légales ........................................................................................................ 515 1.12 Responsabilité conjointe et solidaire ............................................................................. 515 1.13 Inspection et vérification par la Banque ........................................................................ 516 1.14 Fraude et corruption....................................................................................................... 516 2.Objet du Marché ............................................................................................................... 518 2.1 Etendue des prestations ................................................................................................... 518 2.2 Dates de commencement et d’achèvement ...................................................................... 519 2.3 Responsabilités de l’Entrepreneur ................................................................................... 519 2.4 Responsabilités du Maître de l’Ouvrage ........................................................................ 521 3. Paiement ........................................................................................................................... 522 3.1 Montant du Marché ......................................................................................................... 522 3.2 Conditions de paiement ................................................................................................... 522 3.3 Garanties .......................................................................................................................... 523 3-505 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3.4 Impôts et taxes ................................................................................................................. 524 4. Montage des Installations ............................................................................................... 524 4.1 Représentants ................................................................................................................... 524 4.2 Programme des travaux ................................................................................................... 526 4.3 Sous-traitance .................................................................................................................. 528 4.4 Conception et ingénierie .................................................................................................. 528 4.5 Acquisition des Equipements .......................................................................................... 530 4.6 Montage ........................................................................................................................... 532 4.7 Essais et inspections ........................................................................................................ 539 4.8 Achèvement ..................................................................................................................... 541 4.9 Mise en service et réception opérationnelles ................................................................... 543 5. Garanties et responsabilités ............................................................................................ 546 5.1 Garantie du délai d’achèvement ...................................................................................... 546 5.2 Garantie ........................................................................................................................... 547 5.3 Garanties opérationnelles ................................................................................................ 549 5.4 Obligation d’indemnisation en cas de contrefaçon de brevet .......................................... 550 5.5 Limite de responsabilité................................................................................................... 551 6. Partage des risques .......................................................................................................... 552 6.1 Transfert de propriété ...................................................................................................... 552 6.2 Entretien et garde des installations .................................................................................. 552 6.3 Pertes ou dommages matériels ; accidents du travail ; indemnisation ............................ 554 6.4 Assurances ....................................................................................................................... 555 6.5 Circonstances imprévisibles ............................................................................................ 558 6.6 Modification des législations et réglementations ............................................................ 559 6.7 Force majeure .................................................................................................................. 559 6.8 Risques de guerre............................................................................................................. 561 7. Modification des éléments du Marché ........................................................................... 562 7.1 Modification des installations .......................................................................................... 562 7.2 Prolongation du délai d’achèvement ............................................................................... 565 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-506 7.3 Suspension ....................................................................................................................... 567 7.4 Résiliation ........................................................................................................................ 568 7.5 Cession............................................................................................................................. 574 7.6 Restriction d’exportation ................................................................................................. 574 8. Réclamations, litiges et arbitrage ................................................................................... 575 8.1 Réclamations de l’Entrepreneur ...................................................................................... 575 8.2 Litiges et Arbitrage .......................................................................................................... 576 3-507 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES GENERALES [Nom du Maître de l’Ouvrage ] _______ [Nom du Marché] ________ Le présent Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG), ainsi que le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) et tous les autres documents dont la liste figure ci-après, constituent un document complet exprimant les droits et obligations des parties. 1. Dispositions générales 1.1 Définitions Dans les présentes Clauses, y compris les Clauses administratives générales (CCAG) et particulières (CCAP), les mots et expressions ci-après sont réputés avoir la signification indiquée. Les mots se référant à des personnes ou des parties incluent les firmes et toute autre entité légale, sauf lorsque le contexte exige autrement. 1.1.1 Le Marché 1.1.1.1 « Marché » signifie l’Acte d’Engagement signé par Le Maître de l’Ouvrage et l’Entrepreneur, la Lettre de Notification, les présentes Clauses Administratives, les Spécifications, les Bordereaux de Prix et Détail quantitatif et estimatif dans le cas d’un marché à prix unitaires ou le Programme d’Activités dans le cas d’un marché à prix forfaitaire, et tous autres documents, le cas échéant, dont la liste figure dans l’Acte d’Engagement ou la Lettre de Notification. 1.1.1.2 “L’Acte d’Engagement” signifie l’Acte d’Engagement mentionné à la Clause 1.6 [l’Acte d’Engagement]. 1.1.1.3 “Lettre de Notification” signifie la lettre de notification d’attribution, signée par Le Maître de l’Ouvrage, par laquelle celui-ci accepte formellement l’Offre, y compris tout document annexé reflétant un accord signé entre les deux Parties. En l’absence d’une telle lettre de notification, l’expression “Lettre de Notification” désigne l’Acte d’Engagement et la date d’envoi ou de réception de la Lettre de Notification est réputée être la date de signature de l’Acte d’Engagement. 1.1.1.4 “Le formulaire d’Offre” désigne le document intitulé formulaire d’offre, complété par l’Entrepreneur et incluant l’offre signée faite au Maître de l’Ouvrage pour les Biens. 1.1.1.5 Les “Spécifications» sont les Spécifications incluses dans le Marché et toutes les modifications ou ajouts apportés en accord avec les termes du Marché. Ce document définit les Equipements. 1.1.1.6 Les “Plans » sont les dessins relatifs aux Equipements inclus dans le Marché et toutes les modifications ou ajouts apportés par (ou au nom du) du Maître de l’Ouvrage en accord avec les termes du Marché. Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-508 1.1.1.7 Les “Bordereaux de Prix » sont les documents intitulés bordereaux de prix, complétés par l’Entrepreneur et remis avec l’Offre, inclus dans le Marché. Ces documents peuvent comprendre un détail quantitatif estimatif, et des listes de prix. 1.1.1.8 “L’Offre” désigne le document intitulé formulaire d’offre accompagné des autres documents que l’Entrepreneur a remis avec le Formulaire d’Offre et qui sont inclus dans le Marché. 1.1.1.10 « CCAP » signifie Cahier des Clauses Administratives Particulières. 1.1.2 1.1.2.1 Parties et Personnes morales “Partie” désigne Le Maître de l’Ouvrage ou l’Entrepreneur, selon le contexte. 1.1.2.2 « Le Maître de l’Ouvrage » signifie la personne morale désignée comme Le Maître de l’Ouvrage dans le CCAP et tout successeur légal de cette personne. 1.1.2.3 « L’Entrepreneur » signifie la (les) personne(s) morale(s) identifiée(s) comme l’Entrepreneur dans le Formulaire de l’Offre acceptée par Le Maître de l’Ouvrage et tous successeurs légaux de cette (ces) personne(s). 1.1.2.4 Le Chef de Projet est la personne désignée dans le CCAP (ou toute autre personne compétente nommée par Le Maître de l’Ouvrage dont le nom est notifié à l’Entrepreneur et qui remplace le Chef de Projet) responsable de la supervision des Travaux ainsi que de la gestion du Marché. 1.1.2.5 Le Représentant de l’Entrepreneur est la personne désignée par l’Entrepreneur et approuvée par Le Maître de l’Ouvrage, de la manière indiquée à la Clause 4.1.2 du CCAG [Représentant de l’Entrepreneur et Responsable de Chantier] afin d’exercer les responsabilités que l’Entrepreneur lui aura déléguées. 1.1.2.6 “Sous-traitant” désigne toute personne morale désignée dans le Marché comme sous-traitant ou toute personne morale nommée en tant que sous-traitant pour toute partie des travaux, et tous successeurs légaux à cette (ces) personne(s). 1.1.2.7 Le « Bureau de Conciliation » est la personne (ou les personnes) désignée(s) comme tel dans le CCAP, nommée(s) d’un commun accord par le Maître de l’Ouvrage et l'Entrepreneur pour résoudre les litiges en premier recours conformément aux dispositions figurant dans la Clause 8.2.1 [Bureau de Conciliation]. 1.1.2.8 La “Banque” désigne l’institution financière, le cas échéant, désignée dans le CCAP. 1.1.2.9 “L’Emprunteur” désigne la personne, le cas échéant désignée comme l’emprunteur dans le CCAP. 1.1.3 1.1.3.1 Dates, Essais, Périodes et Achèvement 1.1.3.2 La « Date de Démarrage » est la date indiquée dans le CCAP. La “Date de référence” désigne la date précédent de 28 jours la date limite de remise des offres. 3-509 1.1.3.3 1.1.3.4 1.1.3.5 1.1.3.6 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales La « Date d’achèvement » est la date d’achèvement des Installations, ou d’une Section de Installations (le cas échéant), certifiée par le Chef de Projet conformément à la clause 2.2.2 du CCAG et aux autres dispositions pertinentes du Marché. L’expression « Essai de réception » désigne l’essai ou les essais, le cas échéant, spécifiés dans le Marché, qui sont réalisés en conformité avec les Spécifications préalablement à l’émission du “Certificat de Réception opérationnelle”. “Certificat de Réception opérationnelle” désigne un certificat émis par le Chef de Projet en conformité avec la Clause 4.9 [Mise en Service et Réception opérationnelle. “jour” signifie un jour calendaire et “année” signifie 365 jours. 1.1.4 1.1.4.1 Montant du Marché et Paiements “Montant du Marché” signifie le prix défini à la clause 3.1 du CCAG [Montant du Marché], y compris toute modification qui pourra être effectuée en vertu du Marché. 1.1.5 1.1.5.1 Travaux et Biens L’expression « Matériel de l’Entrepreneur » désigne tous appareils, machines, véhicules ou choses nécessaires à la réalisation, l’achèvement des Installations et à la reprise des Malfaçons éventuelles que l’Entrepreneur devra fournir, mais à l’exclusion des Installations temporaires, Matériels du Maître de l’Ouvrage (le cas échéant), Equipements, Matériaux ainsi que toutes autres choses devant faire partie ou faisant partie des Installations permanentes. 1.1.5.2 Les « Matériaux » sont toutes les fournitures (à l’exclusion des Equipements), destinés à faire partie des Installations, y compris les pièces détachées (le cas échéant), à fournir par l’Entrepreneur dans le cadre du Marché. 1.1.5.3 L’expression « Equipements » désigne les équipements, appareils, machines, matériaux et autres équipements que l’Entrepreneur devra fournir et incorporer aux Installations de manière permanente en vertu du Marché (y compris les pièces de rechange à fournir dans le cadre de la Clause 2.1 du CCAG), à l’exclusion du Matériel de l’Entrepreneur. L’expression « Services de montage » désigne les prestations accessoires à la fourniture des Equipements que l’Entrepreneur devra fournir en vertu du Marché, c’est-à-dire le transport, la fourniture des assurances marines ou d’autres assurances similaires, l’inspection, les services d’expédition., les travaux de préparation du site (y compris la fourniture et l’utilisation des équipements de l’Entrepreneur, et la fourniture de tout le matériel de construction nécessaire), le montage, les essais, la mise en service préliminaire, la mise en service, l’exploitation, la maintenance, la fourniture des manuels d’exploitation et de maintenance, la formation, etc. le cas échéant. 1.1.5.4 1.1.6 Autres définitions Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-510 1.1.6.1 L’expression « Documents de l’Entrepreneur » désigne les notes de calculs, les programmes de calculs et autres logiciels, dessins, manuels, modèles et autres documents de nature technique, le cas échéant, fournis par l’Entrepreneur en vertu du Marché. 1.1.6.2 « Pays» désigne le pays sur lequel le Site (ou la plus grande partie du Site) est situé. 1.1.6.3 “Force Majeure” est définie à la Clause 6.7 [Force Majeure] du CCAG. 1.1.6.4 “Droit applicable” signifie l’ensemble des lois et règlements, statuts, ordonnances et autres règlementations au plan national ou local émis par toute autorité légalement constituée. 1.1.6.5 “Garantie de bonne exécution” désigne la garantie (ou les garanties, le cas échéant) désignée à la Clause 3.3.3 [Garantie de bonne exécution] du CCAG. 1.1.6.6 Le terme « Site » désigne le lieu sur lequel les Installations permanents doivent être réalisés, y compris les lieux d’entreposage et les aires de travail sur lesquels les Equipements et Matériaux doivent être livrées, et tous autres lieux que le CCAP peut désigner comme faisant partie du Site. 1.1.6.7 “imprévisible” ou “imprévu” qualifie une situation qui ne peut être raisonnablement prévue par un Maître de l’Ouvrage expérimenté lors de la Date de référence. 1.1.6.8 L’expression “Ordre de Modification” est définie à la Clause 7.1 [Ordres de Modification] du CCAG. 1.2 1.2.1 Interprétation Dans le Marché, à moins que le contexte n’en décide autrement: a) masculin signifie également féminin et inversement ; b) le singulier inclura le pluriel et le pluriel inclura le singulier; c) toute disposition se référant à un “accord” nécessite un accord par écrit; d) “écrit” or “par écrit” signifie manuscrit, dactylographié, imprimé ou par voie électronique, et résultant en un document conservé de manière permanente; 1.2.2 1.2.3 Les en-têtes et notes en marge du CCAG ne sauraient faire partie du Marché ou affecter son interprétation. Si le CCAP indique que l’achèvement sera effectué par sections, les références faites dans le CCAG aux installations, à la Date d’achèvement et à la Date d’achèvement prévue s’appliqueront à chaque Section des installations (en dehors des références à la Date d’achèvement et à la Date prévue d’achèvement se rapportant à la totalité des Installations). 3-511 1.2.3 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales Incoterms Sous réserve d’incohérences avec les termes du Marché, la signification d’un terme commercial et les droits et obligations correspondants des parties au Marché sont ceux prescrits par les Termes Commerciaux Internationaux- Incoterms (dernière édition).publiés par la Chambre de Commerce Internationale 38 Cours Albert 1er, 75008 Paris, France. 1.2.4 Intégralité des conventions Sous réserves des dispositions de la Clause 1.10 du CCAG, le Marché représente la totalité des dispositions contractuelles sur lesquelles se sont accordés Le Maître de l’Ouvrage et l’Entrepreneur relativement à son objet, et il remplace toutes communications, négociations et accords (écrits comme oraux) conclus entre les Parties relativement à son objet avant la date du Marché. 1.2.5 Avenants Les avenants et autres modifications au marché ne pourront entrer en vigueur que s’ils sont faits par écrit, datés, s’ils se réfèrent expressément au Marché et sont signés par un représentant dûment autorisé de chacune des Parties au Marché. 1.2.6 Entrepreneur indépendant L’Entrepreneur est un entrepreneur exécutant le Marché indépendamment. Le Marché ne crée aucune relation d’agence ou de groupement entre les parties au présent marché. Sous réserve des dispositions du Marché, l’Entrepreneur sera seul responsable de la manière dont le Marché est exécuté. Les employés, représentants, ou sous-traitants engagés par l’Entrepreneur dans le cadre de l’exécution du Marché seront sous le contrôle total de l’Entrepreneur et ne sauraient être réputés les employés du Maître de l’Ouvrage. Rien de ce qui figure au Marché ou dans le contrat de sous-traitance passé par l’Entrepreneur ne pourra être interprété comme créant une quelconque relation contractuelle entre ces employés, représentants ou sous-traitants et Le Maître de l’Ouvrage. Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 1.2.7 3-512 Absence de renonciation Sous réserve des dispositions de la clause 1.2.7 du CCAG, aucune relaxe, abstention, retard ou indulgence de l’une des Parties pour faire appliquer l’un quelconque des termes et conditions du Marché ou le fait que l’une des Parties accorde un délai supplémentaire à l’autre, ne saurait préjuger des droits dévolus à cette Partie par le Marché, ni de les affecter ou de les restreindre ; de même, la renonciation de l’une des Parties à demander réparation pour toute infraction au Marché ne saurait valoir renonciation à toute demande de réparation pour infraction ultérieure ou persistante du Marché. Toute renonciation aux droits, pouvoirs ou recours d’une Partie en vertu du Marché devra être effectuée par écrit, être datée et signée par un représentant autorisé de la Partie accordant cette renonciation, et préciser le droit faisant l’objet de cette renonciation et la portée de cette renonciation. 1.2.8 Divisibilité Si une quelconque disposition ou condition du Marché est interdite ou rendue invalide ou inapplicable, cette interdiction, invalidité ou inapplicabilité ne saurait affecter la validité ou le caractère exécutoire des autres clauses et conditions du marché. 1.2.9 Pays d’origine/éligibilité Le terme « pays d’origine » désigne le pays où les biens sont extraits, poussent, sont cultivés, produits, fabriqués ou transformés ; ou bien le pays où un processus de fabrication, de transformation ou d’assemblage de composants importants et intégrés aboutit à l’obtention d’un article commercialisable dont les caractéristiques de base sont substantiellement différentes de celles de ses composants importés. “Pays éligibles” désigne les pays et territoires éligibles tels que définis dans les Règles et Procédures pour l’acquisition des Biens et Travaux de la Banque. 1.3 1.3.1 Communications Lorsque les présentes Clauses administratives mentionnent l’attribution ou l’émission d’une approbation, d’un certificat, d’un consentement, d’une décision, d’une notification, d’une demande ou d’une mainlevée, ces communications doivent être effectuées de la manière suivante: a) par écrit et remises en main propre (contre reçu), par la poste, courrier spécial, transmission électronique de données tel que prévu dans le CCAP ; et b) remise, adressée ou transmise à l’adresse de la Partie concernée inscrite dans le CCAP. Cependant: 3-513 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales c) si le récipiendaire notifie à l’autre Partie un changement d’adresse, la communication sera effectuée à la nouvelle adresse ; et d) si le récipiendaire ne stipule pas différemment lorsqu’il présente une demande d’approbation ou un consentement, la réponse de l’autre Partie pourra être effectuée à l’adresse de laquelle ladite demande a été émise. e) Une approbation, un certificat, un consentement ou une décision ne seront pas laissées sans réponse ni différées sans motif valable. Lorsque qu’un certificat est émis par une Partie, celle-ci en adressera copie à l’autre Partie. 1.3.3 1.4 1.4.1 Lorsqu’une notification est faite à une Partie par l’autre Partie ou par le Chef de Projet, une copie doit être adressée au Chef de Projet ou à l’autre Partie, selon le cas. Droit et langue applicables Le Marché est régi et interprété conformément au droit du pays ou autre juridiction indiqué dans le CCAP. La langue du Marché sera celle stipulée dans le CCAP. La langue utilisée pour les communications sera celle stipulée dans le CCAP. Si aucune langue n’est stipulée à cet effet, la langue de communication sera la langue du Marché. 1.4.2 Les documents complémentaires et les imprimés faisant partie du Marché pourront être rédigés dans une autre langue, à condition d’être accompagnés d’une traduction exacte dans la langue spécifiée. Dans ce cas, aux fins d’interprétation du Marché, cette traduction fera foi. L’Entrepreneur assumera tous les coûts de traduction dans la langue du Marché et tous les risques relatifs à l’exactitude de cette traduction pour tous les documents fournis par l’Entrepreneur. 1.5 Ordre de priorité des documents Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 1.5.1 3-514 Les documents qui forment le Marché sont mutuellement complémentaires. Aux fins d’interprétation, l’ordre de priorité suivant sera appliqué: i) L’Acte d’engagement (le cas échéant), ii) La Lettre de Notification, iii) L’Offre, iv) Le CCAP, v) Le CCAG, vi) Les Spécifications, vii) Les Dessins, et viii) Les Bordereaux de Prix et tous autres documents faisant partie du Marché. 1.5.2 En cas d’ambiguïté ou de contradiction dans les documents, Le Maître de l’Ouvrage émettra toute clarification ou instruction, qui seraient nécessaires. 1.6 Acte d’engagement 1.6.1 Les Parties signeront un Acte d’engagement dans un délai de 28 jours après que l’Entrepreneur aura reçu la Lettre de Notification, sauf disposition contraire dans le CCAP. L’Acte d’engagement sera conforme au formulaire de la Section IX, Formulaires du Marché. Le coût de tous droits de timbre et droits similaires, le cas échéant, imposés en application du droit applicable en relation avec la signature de l’Acte d’engagement seront à la charge du Maître de l’Ouvrage. 1.7 Cession 1.7.1 Ni Le Maître de l’Ouvrage, ni l’Entrepreneur ne cédera, en totalité ou en partie, ses obligations contractuelles au titre du Marché. Cependant l’une ou l’autre des Parties peut : a) céder tout ou partie des obligations avec l’accord préalable de l’autre Partie, à la seule discrétion de cette Partie et b) en tant que sûreté au bénéfice d’une banque ou d’une institution financière, céder ses droits aux paiements dus ou à devoir au titre du Marché. 1.8 Licences/Usage de l’information technique 3-515 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 1.8.1 Pour les besoins du fonctionnement et de la maintenance des Equipements, l’Entrepreneur est réputé (en signant le Marché) avoir donné au Maître de l’Ouvrage une licence non exclusive et non transférable (mais sans droit d’accorder une sous-licence) dans le cadre des droits de patente, modèles ou autres propriétés industrielles détenus par l’Entrepreneur ou une tierce Partie de laquelle l’Entrepreneur a obtenu le droit de donner des licences correspondantes, et donnera également au Maître de l’Ouvrage le droit non exclusif et non transférable (mais sans droit d’accorder une sous-licence) d’utiliser le savoir-faire et toute autre information technique divulguée au Maître de l’Ouvrage dans le cadre du Marché. Aucune disposition ci-incluse ne saurait être interprétée comme un transfert de la propriété de patente, modèles, marque commerciale, conception, droits d’auteur, savoir-faire, ou autres propriétés industrielles de l’Entrepreneur ou tierce Partie au Maître de l’Ouvrage. 1.8.2 Les droits d’auteur de tous les dessins, documents et autres pièces contenant des données et des renseignements fournis au Maître de l’Ouvrage par l’Entrepreneur demeureront la propriété de l’Entrepreneur ou, s’ils sont fournis directement au Maître de l’Ouvrage ou par l’intermédiaire de l’Entrepreneur par une tierce partie, y compris par des fournisseurs de matériaux, les droits d’auteur desdits matériaux demeureront la propriété de ladite tierce partie. 1.9 Utilisation par l’Entrepreneur des documents du Maître d’Ouvrage Le Maître d’Ouvrage conserve les droits d’auteurs et autres droits de propriété intellectuelle sur les Spécifications, Dessins et autre documents produits par (ou pour le compte de) Le Maître de l’Ouvrage. L’Entrepreneur a le droit, à ses frais, de copier, utiliser ou obtenir communication de ces documents pour les besoins du Marché. l’Entrepreneur ne peut communiquer à une tierce partie de tels documents, qu’après avoir obtenu le consentement du Maître de l’Ouvrage, sauf dans la limite nécessaire aux besoins du Marché. Renseignements confidentiels Les personnels du Maître d’Ouvrage et de l’Entrepreneur divulgueront de telles informations confidentielles dans la mesure où cela est raisonnablement nécessaire afin de vérifier que l’Entrepreneur se conforme aux termes du Marché et permettre son exécution. respecteront le caractère confidentiel de tout document, donnée ou autre renseignement fourni directement ou indirectement par l’autre partie à l’Accord au titre du Marché, et ne les divulgueront pas sans le consentement écrit de l’autre partie, que ces renseignements aient été fournis avant, pendant ou après l’exécution ou la résiliation du Marché. 1.9.1 1.10 1.10.1 Le Maître de l’Ouvrage et l’Entrepreneur respecteront le caractère confidentiel des détails du Marché sous réserves de leurs obligations contractuelles respectives et des obligations résultant du droit applicable. Ils ne publieront ni ne divulgueront des données concernant les Biens préparées par l’autre Partie sans l’accord préalable de ladite Partie. Cependant, l’Entrepreneur pourra divulguer toute information qui est disponible au public, ou toute information nécessaire pour justifier ses qualifications aux fins de concourir pour d’autres projets. Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-516 1.10.2 Nonobstant les dispositions ci-dessus, l’Entrepreneur pourra donner à son(ses) sous-traitant(s) tout document, donnée et autre information qu’il recevra du Maître de l’Ouvrage dans la mesure nécessaire pour permettre au(x) sous-traitant(s) d’effectuer son travail conformément au Marché, auquel cas l’Entrepreneur demandera audit sous-traitant de prendre un engagement de confidentialité analogue à l’engagement imposé à l’Entrepreneur en vertu de la présente clause. 1.11 1.11.1 Obligations légales 1.11.2 Dans le cadre de ses obligations contractuelles, l’Entrepreneur doit se conformer au Droit applicable. Sauf dispositions contraires dans le CCAP: a) le Maître de l’Ouvrage devra obtenir, à ses frais, tous les permis, autorisations et/ou licences auprès de toutes les autorités locales, régionales ou nationales ou de toute autorité publique du pays du Maître de l’Ouvrage (i) qu’il lui incombe d’obtenir en son nom propre, (ii) pour pouvoir assurer l’exécution du Marché, y compris ceux nécessaires à l’Entrepreneur et au Maître de l’Ouvrage aux fins de leurs obligations contractuelles respectives ; b) l’Entrepreneur devra obtenir, à ses frais, tous les permis, autorisations et/ou licences auprès de toutes les autorités locales, régionales ou nationales ou de toute autorité publique du pays du Maître de l’Ouvrage qu’il lui incombe d’obtenir en son nom propre pour pouvoir assurer l’exécution du Marché, y compris notamment, mais non exclusivement, les visas requis pour son personnel et celui des Sous-traitants, et les autorisations d’importation pour tout son équipement. Il devra acquérir les autres permis, autorisations et licences dont la responsabilité n’incombe pas au Maître de l’Ouvrage, conformément aux dispositions de la Clause 1.11.2(a) du CCAG, et qui sont nécessaires à l’exécution du Marché. L’Entrepreneur devra indemniser et dédommager Le Maître de l’Ouvrage contre et de toutes les responsabilités, dommages et intérêts, pertes et dépenses de toute nature survenant ou résultant d’une infraction au droit par l’Entrepreneur et ses personnels, y compris les Sous-traitants et leurs personnels, sous réserves des dispositions de la clause 2.4.1 du CCAG. 1.12 1.12.1 Responsabilité conjointe et solidaire Si l’Entrepreneur est un groupement d’entreprises, un consortium ou une association (GECA) de deux ou plusieurs entreprises, ces entreprises seront conjointement et solidairement tenues envers Le Maître de l’Ouvrage de respecter les dispositions du Marché, sauf disposition contraire du CCAP, et devront désigner une de ces entreprises pour agir en qualité de mandataire commun avec pouvoir d’engager le GECA. La composition ou la constitution du GECA ne pourra être modifiée sans le consentement préalable du Maître de l’Ouvrage. 3-517 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 1.13 1.13.1 Inspection et vérification par la Banque L’Entrepreneur permettra à la Banque et/ou à toute personne désignée par la Banque, d’inspecter le Site et/ou les documents et pièces comptables relatifs à l’exécution du Marché et de les faire vérifier par des auditeurs désignés par la Banque, si celle-ci le demande. 1.13.2 L’Entrepreneur conservera tous les documents et pièces comptables relatifs au Marché durant une période de trois (3) années suivant l’achèvement des Installations. L’Entrepreneur devra remettre tout document nécessaire à une investigation consécutive à une allégation de fraude, collusion, coercition ou corruption et exiger de ses employés ou agents ayant connaissance du Marché de répondre à toute question provenant de la Banque. 1.14 Fraude et corruption La Banque a pour principe, dans le cadre des marchés qu’elle finance, de demander aux Emprunteurs (y compris les bénéficiaires de ses financements) ainsi qu’aux soumissionnaires et leurs agents (déclarés ou non), sous-traitants, sous-consultants, prestataires de services ou fournisseurs ainsi que leur personnel,, d’observer, lors de la passation et de l’exécution de ces marchés, les normes d’éthique les plus élevées25. En vertu de ce principe, la Banque : 1.14.1 Dans ce contexte, est interdite toute action menée en vue d’influencer le processus de sélection ou l’exécution d’un contrat pour en tirer un avantage indu. 25 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-518 (a) aux fins d’application de la présente disposition, définit comme suit les termes suivants : (i) est coupable de « corruption » quiconque offre, donne, sollicite ou accepte, directement ou indirectement, quelque chose de valeur en vue d’influencer indûment l’action d’une autre partie26; se livre à des « manœuvres frauduleuses » quiconque agit ou s’abstient d’agir, ou dénature des faits, induit en erreur délibérément ou par imprudence ou cherche à induire en erreur une partie afin d’en tirer un avantage financier ou autre, ou de se soustraire à une obligation27; (ii) se livrent à des « manœuvres collusoires » des parties28 qui s’entendent afin d’atteindre un objectif illicite, notamment en influençant indûment les actions d’autres parties ; (iii) se livre à des « manœuvres coercitives » quiconque nuit ou porte préjudice, ou menace de nuire ou de porter préjudice directement ou indirectement à une partie ou à ses biens en vue d’influencer indûment les actions de ladite personne29 ; (iv) (v) se livre à des « manœuvres obstructives » (v.1) quiconque détruit, falsifie, altère ou dissimule délibérément des éléments de preuve sur lesquels se fonde une enquête ou de faire des fausses déclarations aux enquêteurs afin d’entraver une enquête de la Banque sur des accusations liées à des faits de corruption, de fraude, de coercition ou de collusion ; et/ou bien menace, harcèle ou intimide une personne dans le but de l’empêcher de révéler des informations relatives à cette enquête ou de l’empêcher de poursuite l’enquête ou (v.2) celui qui entrave délibérément l’exercice par la Banque de son droit d’examen et de vérification tel que prévu à la clause 1.13 [Inspection et vérification par la Banque]. 26 Aux fins du présent alinéa, « une autre partie » désigne tout agent public agissant dans le cadre du processus de sélection ou de l’exécution d’un marché. Dans ce contexte, le terme « agent public » s’étend aux membres du personnel de la Banque et aux employés des autres organisations prenant ou examinant les décisions de passation de marché. 27 Aux fins du présent alinéa, le terme « partie » désigne un agent public ; les termes « avantage » et « obligation » ont trait au processus de passation ou à l’exécution du marché, et « agit ou s’abstient d’agir » fait référence à tout acte ou omission visant à influencer le processus de passation ou l’exécution du marché. 28 Aux fins du présent alinéa, le terme « parties » fait référence aux personnes participant au processus d’acquisition (y compris les agents publics) qui entreprend soit à titre personnel ou par l’intermédiaire d’une autre personne ou entité ne participant pas au processus d’acquisition ou d’attribution, de simuler une procédure compétitive ou d’établir les prix du contrat à des niveaux artificiels et non concurrentiels ou qui entretient une relation de connivence permettant d’avoir accès aux prix des autres soumissions ou des autres conditions du marché. 29 Aux fins du présent alinéa, le terme « partie » désigne une personne participant au processus de passation de marché ou à l’exécution du marché. 3-519 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales (b) rejettera la proposition d’attribution du marché si elle établit que le soumissionnaire auquel il est recommandé d’attribuer le marché ou un des membres de son personnel ou ses agents, sous-consultants, sous-traitants, prestataires de services, fournisseurs et/ou leurs employés, est coupable, directement ou indirectement, de corruption ou s’est livré à des manœuvres frauduleuses, collusoires, coercitives ou obstructives en vue de l’obtention de ce marché ; (c) déclarera la passation du marché non conforme et annulera la fraction du financement allouée à un marché si elle détermine, à un moment quelconque, que les représentants de l’Emprunteur ou d’un bénéficiaire des produits du financement s’est livré à la corruption ou à des manœuvres frauduleuses, collusoires, coercitives ou obstructives pendant la procédure de passation du marché ou l’exécution du marché sans que l’Emprunteur ait pris, en temps voulu et à la satisfaction de la Banque, les mesures nécessaires pour remédier à cette situation, y compris en manquant à son devoir d’informer la Banque en temps utile lorsqu’ils ont eu connaissance desdites pratiques ; (d) sanctionnera l’entreprise ou le fournisseur, à tout moment, conformément aux procédures de sanctions en vigueur de la Banque30, y compris en le/la déclarant publiquement, soit indéfiniment soit pour une période déterminée, exclu i) de tout processus d’attribution des contrats financés par la banque ; et ii) de toute possibilité d’être retenu31 comme sous-traitant, fournisseur, ou prestataire de services d’une entreprise qui est par ailleurs susceptible de se voir attribuer un marché financé par la Banque ; et (e) pourra exiger que le Dossier d’appel d’offres et les marchés financés par la Banque contiennent une clause demandant aux soumissionnaires, et à leurs agents, membres du personnel, sous-consultants, sous-traitants, prestataires de services ou fournisseurs, d’autoriser la Banque à examiner tous leurs comptes, registres et autres documents relatifs à la soumission des offres et à l’exécution du marché, et à les soumettre pour vérification à des auditeurs désignés par la Banque. 2. 2.1 2.1.1 Objet du Marché Etendue des prestations Sous réserve de limitations expressément contraires figurant dans les Spécifications techniques, les obligations de l’Entrepreneur couvrent la fourniture des matériels et Une entreprise ou un fournisseur peut être exclu de tout processus d’attribution d’un contrat financé par la Banque à la suite i)des conclusions des procédures de sanctions de la Banque, y compris, entre autres, la sanction croisée convenues avec les autres institutions financières internationales, y compris les Banques de développement multilatérales, ou selon toute décision qui sera prise par ailleurs par la Banque, et en application de la Proposition de mise en place d’un processus de sanction au sein du Groupe de la Banque africaine de développement ; et ii) d’une suspension temporaire ou suspension temporaire à titre conservatoire décidée dans le cadre d’une procédure de sanction en cours. Voir renvoi 13 et paragraphe 9 de l’Annexe 1 des Règles et Procédures pour l’acquisition des Biens et Travaux. 31 Un sous-traitant, consultant, fabricant, fournisseur ou prestataire de services (plusieurs terminologies sont utilisées en fonction des dossiers d’appel d’offres) désigné est une personne ou entité qui a été soit : i) introduite par le soumissionnaire lors du processus de préqualification ou dans son offre parce qu’elle apporte une expérience et un savoir-faire spécifiques et essentiels permettant au soumissionnaire de respecter l’exigence de qualification pour l’offre concernée ou ii) désignée par l’Emprunteur 30 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-520 équipements et l’exécution de la totalité des services de montage nécessaires à la conception, à la fabrication (y compris l’approvisionnement, les contrôles de qualité, la construction, le montage, la mise en service préliminaire et la livraison) des matériels et équipements, ainsi que le montage, l’achèvement et la mise en service des installations conformément aux plans, procédures, spécifications, dessins, codes et autres documents indiqués aux Spécifications techniques. Ces spécifications incluent, sans y être limitées, la fourniture de services de supervision et d’ingénierie, main-d’œuvre, matériel, équipements, pièces de rechange (tel qu’indiqué à la Clause 2.1.3 ci-dessous) et accessoires, équipements de l’Entrepreneur, services et fournitures accessoires de construction, matériels, ouvrages et équipements temporaires, transport (y compris déchargement et manutention à destination ou à partir du site et sur le site) et entreposage, à l’exception des fournitures, travaux et services qui seront fournis ou assurés par Le Maître de l’Ouvrage comme indiqué à l’annexe correspondante (étendue des travaux et fournitures du Maître de l’Ouvrage ) de l’Acte d’engagement. 2.1.2 L’Entrepreneur devra, à l’exception de ce qui pourrait être exclu par le Marché, exécuter les travaux et assurer la fourniture d’articles et de matériels non expressément mentionnés au Marché mais que l’on peut raisonnablement déduire, à la lecture du Marché, comme nécessaires au bon achèvement des Installations, comme si ces travaux, articles et matériels étaient expressément mentionnés au Marché. 2.1.3 En plus de la fourniture des pièces de rechange obligatoires faisant partie du Marché, l’Entrepreneur s’engage à fournir les pièces de rechange nécessaires au fonctionnement et à la maintenance des Installations pour la période indiquée dans le CCAP. Cependant, la définition, les spécifications et les quantités desdites pièces de rechange ainsi que les termes et conditions de leur fourniture restent à établir d’un commun accord entre Le Maître de l’Ouvrage et l’Entrepreneur, et leurs prix, qui seront ceux du Bordereau de prix No 6, seront ajoutés au montant du Marché. Les prix desdites pièces de rechange comprendront le prix d’achat et les autres frais et charges (rémunération de l’Entrepreneur incluse) relatifs à leur fourniture. 2.2 2.2.1 Dates de commencement et d’achèvement L’Entrepreneur devra commencer les travaux des Installations dans la période fixée dans le CCAP et, sans préjudice de la Clause 5.1.2 du CCAG ; l’Entrepreneur devra par la suite poursuivre l’exécution et le montage des Installations, conformément au calendrier d’exécution indiqué à l’annexe correspondante (Calendrier de l’exécution) de l’Acte d’engagement. 2.2.2 L’Entrepreneur devra achever les Installations (ou une partie des Installations si le Marché indique un délai d’Achèvement distinct pour cette partie) dans les délais fixés dans le CCAP ou dans les délais de prolongation du délai d’achèvement auquel l’Entrepreneur aura droit en vertu de la Clause 7.2.1 du CCAG. 2.3 Responsabilités de l’Entrepreneur 3-521 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 2.3.1 L’Entrepreneur devra concevoir, fabriquer (y compris les achats et les soustraitances correspondantes), installer et achever les Installations avec toute la diligence et le soin requis conformément au Marché. 2.3.2 L’Entrepreneur confirme qu’il a conclu le présent Marché après avoir examiné les informations relatives aux Installations (y compris toutes les données concernant les tests de sondage) fournies par Le Maître de l’Ouvrage, et toutes les informations qu’il pourra avoir obtenues grâce à une inspection visuelle du site (si celui-ci était accessible) et toutes autres informations déjà disponibles relatives aux Installations vingt-huit jours (28) avant la date limite de dépôt des offres. L’Entrepreneur reconnaît qu’un manque de connaissance de sa part de ces données et informations ne le dégagera pas de la responsabilité qui lui incombe d’estimer correctement la difficulté ou le coût de la bonne exécution des Installations. L’Entrepreneur devra obtenir tous les permis, autorisations et licences auprès de toutes les autorités locales, régionales ou nationales du pays d’emplacement du site, que l’Entrepreneur doit obtenir en son nom propre auprès des administrations ou services publics et qui sont nécessaires pour l’exécution du Marché, y compris, cette liste n’étant pas limitative, les visas du personnel de l’Entrepreneur et des soustraitants et les autorisations d’importer les équipements de l’Entrepreneur. Il devra acquérir les autres permis, autorisations et licences dont la responsabilité n’incombe pas au Maître de l’Ouvrage en vertu de la Clause 10.3 du CCAG et qui sont nécessaires à l’exécution du Marché. L’Entrepreneur devra respecter le droit en vigueur dans le pays où les installations sont situées et où il exécute ses services de montage. Ce droit comprend les réglementations nationales, régionales, locales ou autres, relatives à l’exécution du Marché, et qui sont applicables à l’Entrepreneur. L’Entrepreneur devra indemniser et garantir Le Maître de l’Ouvrage contre toute responsabilité, dommage, réclamation, amende, pénalité et frais de toute nature entraînés par ou résultant de la violation par l’Entrepreneur ou par son personnel, y compris les sous-traitants et leur personnel, de ces lois, mais sans préjudice de la Clause 10.1 du CCAG. Les matériels, les équipements, matériaux et services qui seront incorporés dans ou sont nécessaires aux Installations et les fournitures, quels qu’ils soient, auront une origine conforme à la Clause 1 du CCAG. 2.3.3 2.3.4 2.3.5 2.3.6 2.3.7 L’Entrepreneur autorisera la Banque et/ou toute personne désignée par elle à inspecter le Site et à examiner les documents et pièces comptables relatives à l’exécution du marché et à les faire vérifier par des auditeurs nommés par la Banque, si la demande en est faite par la Banque. Si l’Entrepreneur est un groupement d’entreprises, un consortium ou une association (GECA) de deux ou plusieurs entreprises, ces entreprises seront conjointement et solidairement tenues envers Le Maître de l’Ouvrage de respecter les dispositions du Marché, sauf disposition contraire du CCAP, et devront désigner une de ces entreprises pour agir en qualité de mandataire commun avec pouvoir d’engager le GECA. La composition ou la constitution du GECA ne pourra être modifiée sans le consentement préalable du Maître de l’Ouvrage. Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-522 2.4 2.4.1 Responsabilités du Maître de l’Ouvrage Le Maître de l’Ouvrage devra s’assurer de l’exactitude de toutes les informations et données qu’il convient de fournir à l’Entrepreneur ainsi qu’elles sont décrites à l’annexe correspondante (Etendue des travaux et fournitures du Maître de l’Ouvrage ) de l’Acte d’engagement, sous réserve de dispositions contraires figurant au Marché. 2.4.2 Le Maître de l’Ouvrage sera responsable de l’acquisition et de la mise à disposition de la possession légale et physique du site ainsi que son accès, de la possession, de l’utilisation et de l’accès à toutes les autres zones raisonnablement nécessaires à la bonne exécution du Marché, y compris tous les droits de passage correspondants, comme l’indique l’annexe correspondante (Etendue des travaux et fournitures du Maître de l’Ouvrage ) de l’Acte d’engagement. Il devra donner totale possession et accorder tout droit d’accès au site à ou avant la ou les dates fixées dans la même annexe. 2.4.3 Le Maître de l’Ouvrage devra obtenir et payer les permis, autorisations, agréments et licences auprès des autorités locales, régionales ou nationales du pays d’emplacement du site, que le Maître de l’Ouvrage doit obtenir au nom de l’Entrepreneur auprès des administrations et services publics et qui sont nécessaires à l’exécution du Marché (y compris ceux requis pour l’exécution par l’Entrepreneur comme par Le Maître de l’Ouvrage des obligations qui leur incombent respectivement en vertu du Marché), précisés à l’annexe correspondante (Etendue des travaux et fournitures du Maître de l’Ouvrage ) de l’Acte d’engagement. 2.4.4 En cas de demande de l’Entrepreneur, Le Maître de l’Ouvrage fera tout son possible pour l’aider à obtenir à temps et avec toute la diligence requise auprès des administrations ou services publics locaux, régionaux, nationaux, les permis, autorisations et licences nécessaires à l’exécution du Marché requis par ces organismes pour l’Entrepreneur, ses sous-traitants ou le personnel de l’Entrepreneur ou de ses sous-traitants selon les cas. 2.4.5 Sauf disposition expresse contraire du Marché ou convention entre l’Entrepreneur et Le Maître de l’Ouvrage, Le Maître de l’Ouvrage devra fournir un personnel d’exploitation et de maintenance suffisamment qualifié ; fournir et mettre à disposition les matières premières, eau et combustibles, lubrifiants, produits chimiques, catalyseurs, autres matériaux et outils d’installation, et exécuter tous travaux et services de quelque nature que ce soit, y compris ceux requis par l’Entrepreneur pour la bonne exécution de la Mise en service préliminaire, de la Mise en service définitive et des Essais de garantie, le tout conformément aux stipulations de l’annexe correspondante (Etendue des travaux et fournitures du Maître de l’Ouvrage ) de l’Acte d’engagement ou avant la date fixée dans le programme fourni par l’Entrepreneur en vertu de la Clause 4.2.2 du CCAG, et de la manière indiquée ou convenue par ailleurs entre Le Maître de l’Ouvrage et l’Entrepreneur. 3-523 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 2.4.6 Le Maître de l’Ouvrage sera responsable de l’exploitation continue des Installations après l’achèvement, conformément à la Clause 4.8.8 du CCAG, et sera tenu de faciliter les Essais de garantie des Installations conformément à la Clause 4.9.2 du CCAG. 2.4.7 La responsabilité des frais et dépenses engagés dans l’exécution des obligations à remplir au titre de la présente Clause 2.4 appartiendra au Maître de l’Ouvrage, à l’exception des frais engagés par l’Entrepreneur dans le cadre de l’exécution des Essais de garantie conformément à la Clause 4.9.4 du CCAG. 2.4.8 Dans le cas où Le Maître de l’Ouvrage ne se conforme pas à ses obligations dans le cadre de la présente Clause, le coût additionnel de l’Entrepreneur en résultant sera déterminé par le Chef de Projet et ajouté au Montant du Marché. 3. Paiement 3.1 3.1.1 Montant du Marché Le montant du Marché sera le prix fixé à l’Article 2 (Montant du Marché) de l’Acte d’engagement. 3.1.2 Sauf mention contraire dans le CCAP, le montant du Marché sera une somme forfaitaire fixe ne pouvant faire l’objet de modifications que dans le cas de modifications des Installations ou conformément aux dispositions spécifiques du Marché. 3.1.3 Sous réserve des Clauses 2.3.2, 2.4.1, et 6.5 du CCAG, l’Entrepreneur sera réputé s’être assuré par lui-même de l’exactitude et du caractère suffisant du montant du Marché, lequel devra, sauf disposition contraire du Marché, couvrir toutes les obligations qui lui incombent en vertu du Marché. 3.2 3.2.1 Conditions de paiement Le montant du Marché sera payé conformément à ce qui est prévu à l’annexe correspondante (Conditions de paiement) de l’Acte d’engagement. La procédure à suivre pour les demandes de paiement et les paiements sera celle indiquée dans la même annexe. 3.2.2 Aucun paiement effectué par Le Maître de l’Ouvrage en vertu des présentes ne sera réputé valoir acceptation par Le Maître de l’Ouvrage ou de toute(s) partie(s) de celuici. Dans l’éventualité où Le Maître de l’Ouvrage n’effectuerait pas un paiement dû à sa date d’exigibilité, ou dans la période fixée par le Marché, Le Maître de l’Ouvrage sera tenu de payer à l’Entrepreneur des intérêts sur le montant de cet arriéré au taux figurant à l’annexe correspondante (Conditions de paiement) de l’Acte d’engagement. pour toute la période de retard jusqu’au paiement intégral du prix, que ce soit avant ou après un jugement ou une sentence arbitrale. La ou les monnaies dans lesquelles le paiement doit être fait à l’Entrepreneur en vertu du Marché seront indiquées à l’annexe correspondante (Conditions de paiement) de l’Acte d’engagement, sous réserve du principe général que les 3.2.3 3.2.4 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3.3 3.3.1 3-524 paiements soient effectués dans la ou les monnaies(s) dans lesquelles le montant du Marché a été fixé dans l’offre de l’Entrepreneur. Garanties Emission des garanties L’Entrepreneur devra fournir les garanties décrites ci-après en faveur du Maître de l’Ouvrage dans les délais, pour le montant, selon la manière et sous la forme indiquées ci-après. 3.3.2 Garantie de restitution d’avance Dans les vingt-huit (28) jours suivant la notification de l’attribution du Marché, l’Entrepreneur devra fournir une garantie d’un montant égal à l’avance calculée conformément à l’annexe correspondante (Conditions de paiement) de l’Acte d’engagement et dans la ou les mêmes monnaies. La garantie devra suivre la forme prévue par le Dossier d’appel d’offres ou toute forme satisfaisant Le Maître de l’Ouvrage. Le montant de la garantie sera réduit à concurrence de la valeur des Installations exécutées par l’Entrepreneur et réglée à l’Entrepreneur à tout moment ; elle sera nulle de plein droit lorsque le montant total de l’avance aura été recouvré par Le Maître de l’Ouvrage. La garantie sera retournée à l’Entrepreneur dès son expiration. 3.3.3 Garantie de bonne exécution Dans les vingt-huit (28) jours à compter de la notification du Marché, l’Entrepreneur devra fournir une garantie pour la bonne exécution du Marché pour le montant fixé dans le CCAP. 3.3.4 La garantie sera libellée dans la ou les monnaie(s) du Marché, ou dans une monnaie librement convertible satisfaisant Le Maître de l’Ouvrage, et devra suivre l’un des modèles fournis dans le Dossier d’appel d’offres, comme indiqué par Le Maître de l’Ouvrage dans le CCAP, ou tout autre document satisfaisant Le Maître de l’Ouvrage. 3.3.5 Sauf dispositions contraire dans le CCAP, la garantie sera de plein droit réduite de moitié à la date de la Réception opérationnelle, et deviendra nulle cinq cent quarante (540) jours après l’Achèvement des Installations ou trois cent soixante-cinq (365) jours après la Réception opérationnelle des Installations, sous réserve toutefois que si la période de garantie a été prolongée pour une partie quelconque des Installations en vertu de la Clause 5.2.8 du CCAG. l’Entrepreneur devra émettre une garantie supplémentaire d’un montant correspondant au Montant du Marché pour cette partie. La garantie sera retournée à l’Entrepreneur dès après son expiration, sous réserve, toutefois, dans le cas où l’Entrepreneur, suivant la Clause 5.2.10 du CCAG, a une obligation de garantie étendue, d’une possibilité de prolongation de la garantie de bonne exécution pour la durée spécifiée dans la CCAP en application de la Clause 5.2.10 du CCAG et le montant précisé dans le CCAP. 3-525 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3.3.6 Le Maître de l’Ouvrage ne peut faire une réclamation en vertu de la Garantie de bonne exécution, que pour les montants auxquels il a droit selon le Marché. Le Maître de l’Ouvrage doit indemniser et dédommager l’Entrepreneur de tous les dommages et intérêts, pertes ou dépenses (y compris frais et dépenses légaux) résultant de la réclamation sur le fondement de la Garantie de bonne exécution, dans la mesure où Le Maître de l’Ouvrage n’était pas en droit de faire ladite réclamation. 3.4 3.4.1 Impôts et taxes Sauf mention contraire figurant au Marché, l’Entrepreneur devra supporter et payer tous droits, taxes, impôts et charges établis à la charge de l’Entrepreneur, de ses soustraitants ou de leurs employés par toute autorité locale, régionale ou nationale en liaison avec les Installations dans le pays d’emplacement du site ou à l’étranger. 3.4.2 Nonobstant la Clause 3.4.1 du CCAG ci-dessus, Le Maître de l’Ouvrage prendra à charge et paiera rapidement tous les droits de douane et d’importation ainsi que les autres taxes locales telles que la taxe sur les ventes et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), applicables, en vertu des lois du pays d’emplacement du site, aux matériels et équipements indiqués aux Bordereaux de prix No 1 et No 2 qui doivent être incorporés dans les Installations. 3.4.3 Si, dans le pays où se trouve le site, l’Entrepreneur peut prétendre à des exemptions, réductions, abattements ou privilèges en matière fiscale, Le Maître de l’Ouvrage fera tous ses efforts pour lui permettre d’en bénéficier au maximum. 3.4.4 Pour les besoins du Marché, il est convenu que le montant du Marché indiqué à l’Article 2 (Montant du Marché) de l’Acte d’engagement est établi d’après les taxes, droits, impôts et charges (dénommé « Taxe » à la présente Clause 3.4.4 du CCAG) en vigueur vingt-huit (28) jours avant la date de soumission des offres dans le pays d’emplacement du site. Si le taux d’une taxe est augmenté ou réduit, qu’une nouvelle taxe est introduite, qu’une taxe existante est supprimée ou en cas de tout changement dans l’interprétation ou l’application de toute Taxe survenant pendant l’exécution du Marché, qui s’est appliqué ou s’appliquera à l’Entrepreneur, à ses sous-traitants ou à leurs employés dans le cadre de l’exécution du Marché, un ajustement équitable du Montant du Marché sera effectué pour prendre totalement en compte toute modification de ce type par majoration ou minoration du montant du Marché selon le cas, conformément à la Clause 6.6 du CCAG. 4. Montage des Installations 4.1 Représentants 4.1.1 Chef de projet Si le Chef de Projet n’est pas désigné dans le Marché, Le Maître de l’Ouvrage nommera un Chef de Projet dans les quatorze (14) jours suivant la date d’entrée en vigueur et avisera l’Entrepreneur de son identité. Pendant la durée du Marché Le Maître de l’Ouvrage pourra à sa discrétion nommer une autre personne en qualité de Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-526 Chef de Projet en lieu et place de la personne précédemment nommée à cette fonction et il avisera sans délai l’Entrepreneur de son identité. Il ne pourra être procédé à une telle nomination que dans la mesure où la période et les modalités de cette nomination ne perturbent pas la progression des travaux de réalisation des installations. Cette nomination ne sera effective qu’à partir de la réception de cet avis par l’Entrepreneur. Le Chef de Projet représentera Le Maître de l’Ouvrage et agira pour le compte de ce dernier en permanence durant la période de validité du Marché. Toutes les notifications, instructions, ordres, certificats, autorisations et autres communications donnés en vertu du Marché émaneront du Chef de Projet, sauf dans les cas où les présentes en disposent autrement. Tous les avis, instructions, informations et autres communications donnés par l’Entrepreneur au Maître de l’Ouvrage en vertu du Marché seront remis au Chef de Projet, sauf dans les cas où les présentes en disposent autrement. 4.1.2 Représentant de l’Entrepreneur et Directeur des travaux Si le Représentant de l’Entrepreneur n’est pas désigné dans le Marché, l’Entrepreneur nommera alors ledit Représentant dans les quatorze (14) jours suivant la date d’entrée en vigueur et demandera au Maître de l’Ouvrage d’approuver par écrit le choix de cette personne. Si Le Maître de l’Ouvrage n’oppose aucune objection à cette nomination dans un délai de quatorze (14) jours, le choix du Représentant de l’Entrepreneur sera réputé avoir été approuvé. Si Le Maître de l’Ouvrage s’oppose au choix du Représentant de l’Entrepreneur dans ce délai de quatorze (14) jours en précisant les motifs de sa décision, l’Entrepreneur nommera un remplaçant dans les quatorze (14) jours suivant cette opposition, et cette nomination sera soumise aux dispositions de cette Clause 4.1.2 du CCAG. 4.1.3 Le Représentant de l’Entrepreneur représentera l’Entrepreneur et agira pour le compte de ce dernier en permanence durant la période de validité du Marché et il donnera au Chef de Projet tous les avis, instructions, informations et autres communications de l’Entrepreneur en vertu du Marché. Tous les avis, instructions, informations et autres communications donnés par Le Maître de l’Ouvrage ou le Chef de Projet à l’Entrepreneur en vertu du Marché seront remis au Représentant de l’Entrepreneur ou, en son absence, à son adjoint, sauf dans les cas où les présentes n’en disposent autrement. L’Entrepreneur ne révoquera pas le Représentant de l’Entrepreneur sans le consentement écrit préalable du Maître de l’Ouvrage, qui ne refusera pas son consentement sans motif valable. Si Le Maître de l’Ouvrage y consent, l’Entrepreneur nommera une autre personne Représentant de l’Entrepreneur conformément à la procédure décrite dans la Clause 4.1.2 du CCAG. 4.1.4 Le Représentant de l’Entrepreneur a la faculté, sous réserve du consentement du Maître de l’Ouvrage, qui ne refusera pas son consentement sans motif valable, de déléguer à tout moment à toute personne tout pouvoir, fonction ou autorité dont il 3-527 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales est investi. Cette délégation peut être révoquée à tout moment. Cette délégation ou révocation fera l’objet d’un avis préalable écrit signé par le Représentant de l’Entrepreneur, et qui spécifie les pouvoirs, fonctions et autorités ainsi délégués ou révoqués. Cette délégation ou révocation sera sans effet tant qu’une copie de l’avis notifiant ladite délégation ou révocation n’aura pas été remise au Maître de l’Ouvrage et au Chef de Projet. Tout acte, ou l’exercice par une quelconque personne de pouvoirs, fonctions et autorités qui lui ont ainsi été délégués conformément à cette Clause 4.1.4 du CCAG, sera réputé avoir été effectué ou exercé par le Représentant de l’Entrepreneur. 4.1.5 A partir du commencement du montage des Installations sur le site et jusqu’à l’achèvement des Installations, le Représentant de l’Entrepreneur nommera une personne appropriée en qualité de directeur des travaux (ci-après désigné en tant que « Directeur des travaux »). Le Directeur des travaux supervisera tous les travaux effectués sur le site par l’Entrepreneur et il sera présent sur le site pendant les heures de travail normales, sauf en cas de congé, de maladie ou d’absence pour des raisons liées à la bonne exécution du Marché. Toutes les fois où le Directeur des travaux serait absent du site, une personne appropriée sera nommée pour le remplacer en qualité d’adjoint. 4.1.6 Le Maître de l’Ouvrage a la faculté, par notification à l’Entrepreneur, de contester le choix d’un quelconque représentant ou personne employé(e) par l’Entrepreneur dans l’exécution du Marché et dont Le Maître de l’Ouvrage a raisonnablement lieu de penser qu’il se conduit mal, est incompétent, négligent ou commet une violation grave aux règlements du site édictés en vertu de la Clause 4.6.20 du CCAG. Le Maître de l’Ouvrage en fournira la preuve et en conséquence l’Entrepreneur retirera cette personne du chantier. Si un représentant ou personne employé(e) par l’Entrepreneur est retiré du chantier conformément aux dispositions de la Clause 4.1.6 du CCAG, l’Entrepreneur nommera rapidement un remplaçant, si Le Maître de l’Ouvrage l’estime nécessaire. 4.1.7 4.2 4.2.1 Programme des travaux Organisation de l’Entrepreneur Dans les vingt et un (21) jours suivant la date d’entrée en vigueur, l’Entrepreneur fournira au Maître de l’Ouvrage et au Chef de Projet un organigramme montrant l’organisation proposée par l’Entrepreneur pour la réalisation des Installations, y compris l’identité du personnel dirigeant ainsi que le curriculum vitae des personnes qui seront employées. L’Entrepreneur informera rapidement par écrit Le Maître de l’Ouvrage et le Chef de Projet de toute révision ou modification de cet organigramme. 4.2.2 Programme d’exécution Dans les vingt-huit (28) jours suivant la date de signature du Marché, l’Entrepreneur préparera et soumettra au Chef de Projet un programme détaillé d’exécution du Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-528 Marché respectant la forme spécifiée par le Chef de Projet et montrant l’ordre selon lequel il propose de concevoir, fabriquer, transporter, assembler, monter et assurer la mise en service préliminaire des Installations, ainsi que la date à laquelle l’Entrepreneur demande raisonnablement que Le Maître de l’Ouvrage se soit acquitté des obligations qui lui incombent en vertu du Marché de manière à permettre à l’Entrepreneur d’exécuter le Marché conformément au programme et de procéder à l’achèvement, à la mise en service opérationnelle et à la réception opérationnelle des Installations conformément au Marché. Le programme ainsi présenté par l’Entrepreneur devra être conforme au Calendrier d’exécution joint à l’annexe correspondante (Calendrier d’exécution) de l’Acte d’engagement et aux autres dates et délais spécifiés dans le Marché. L’Entrepreneur devra actualiser et réviser le programme chaque fois que cela sera nécessaire, mais sans modifier le délai d’achèvement donné dans le CCAP en vertu de la Clause 2.2.2 du CCAG et les extensions de délai décidées en vertu de la Clause 7.2 du CCAG, et soumettre toutes ces révisions au Chef de Projet. 4.2.3 Rapport d’avancement L’Entrepreneur assurera le suivi de l’avancement de toutes les activités, spécifiées dans le programme visé à la Clause 4.2.2 ci-dessus, et il remettra tous les mois un rapport d’avancement au Chef de Projet. Le rapport d’avancement revêtira une forme satisfaisant le Chef de Projet et comportera les indications suivantes : a) une comparaison entre les pourcentages d’achèvement effectif et prévu pour chaque activité ; et b) en cas de retard sur le programme d’une activité quelle qu’elle soit, des commentaires et une description des conséquences probables de ce retard ainsi que des mesures correctives adoptées. 4.2.4 Avancement de l’exécution Si, à un moment quelconque, la progression effective des travaux de l’Entrepreneur prend du retard sur le programme visé à la Clause 4.2.2 ci-dessus, ou s’il devient manifeste qu’elle prendra du retard, l’Entrepreneur préparera et soumettra à la demande du Maître de l’Ouvrage ou du Chef de Projet un programme révisé tenant compte des circonstances, et avisera le Chef de Projet des mesures prises pour hâter cette progression de manière à achever les Installations dans le délai d’achèvement imparti en vertu de la Clause 2.2.2 du CCAG, ou toute extension de ce délai qui résulterait de l’application de la Clause 7.2.1 du CCAG, ou dans le respect de tout délai supplémentaire qui pourra être convenu par ailleurs entre Le Maître de l’Ouvrage et l’Entrepreneur. 4.2.5 Procédures de travail Le Marché sera exécuté conformément aux documents contractuels et aux procédures spécifiés dans la section, Modèles de Documents et Procédures des documents contractuels. 3-529 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales L’Entrepreneur peut exécuter le Marché selon ses propres plans et procédures standard d’exécution du projet dans la mesure où ceux-ci ne sont pas contraires aux stipulations du Marché. 4.3 4.3.1 Sous-traitance L’annexe correspondante (Liste des sous-traitants et fournisseurs) de l’Acte d’engagement recense les principaux postes de services et fournitures et fait figurer en regard de chaque poste une liste des sous-traitants agréés, y compris les vendeurs. Dans le cas où aucun sous-traitant ou fournisseur n’est inscrit en regard de l’un quelconque de ces postes, l’Entrepreneur établira une liste de sous-traitants pour ce poste afin qu’il soit inclus dans ladite liste. L’Entrepreneur pourra de temps à autre proposer des additions ou des retraits à cette liste. L’Entrepreneur soumettra au Maître de l’Ouvrage cette liste ou les modifications s’y rapportant afin qu’il l’approuve dans des délais permettant de ne pas perturber l’avancement de la réalisation des Installations. Une telle approbation donnée par Le Maître de l’Ouvrage pour l’un des sous-traitants n’aura pas pour effet de dégager l’Entrepreneur de l’un quelconque des devoirs, obligations ou responsabilités qui lui incombent en vertu du Marché. 4.3.2 L’Entrepreneur sélectionnera et emploiera pour les postes importants ses soustraitants en les choisissant dans les listes auxquelles il est fait référence dans la Clause 4.3.1du CCAG. 4.3.3 Pour les postes ou parties des Installations qui ne figurent pas à l’annexe correspondante (Liste des sous-traitants) de l’Acte d’engagement, l’Entrepreneur pourra employer les sous-traitants qu’il jugera bon de choisir à sa seule discrétion. 4.3.4 Chaque contrat de sous traitance devra inclure toute disposition permettant au Maître de l’Ouvrage de reprendre à son compte ledit contrat en application de la Clause 4.3.5 du CCAG (si applicable), ou dans le cas de résiliation de Marché par Le Maître de l’Ouvrage en application de la Clause 7.4.2 du CCAG. 4.3.5 Dans le cas où les obligations du sous-traitant couvrent une période plus longue que la Période de garantie contractuelle et le Chef du Projet, avant cette échéance, demande à l’Entrepreneur de céder au Maître de l’Ouvrage le bénéfice de telles obligations du sous-traitant, l’Entrepreneur devra y consentir. 4.4 4.4.1 Conception et ingénierie Spécifications et plans L’Entrepreneur se chargera des études détaillées de conception et d’exécution conformément aux stipulations du Marché ou, lorsque cela n’est pas précisé, conformément aux bons usages en matière d’ingénierie. L’Entrepreneur sera responsable de tout écart, erreur ou omission affectant les spécifications, plans et autres documents techniques élaborés par ses soins, indépendamment du fait que lesdits plans, spécifications et autres documents Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-530 techniques aient été approuvés ou non par le Chef de Projet, sous réserve que lesdits écarts, erreurs ou omissions ne soient dus à des informations inexactes fournies par écrit à l’Entrepreneur par Le Maître de l’Ouvrage ou au nom de celui-ci. 4.4.2 L’Entrepreneur a le droit de décliner toute responsabilité pour toute étude de conception, données, dessin, spécification ou autre document, ou toute modification de ces éléments, qui lui serait fourni ou assigné par Le Maître de l’Ouvrage ou au nom de ce dernier, en faisant tenir au Chef de Projet un avis par lequel il décline sa responsabilité. 4.4.3 Codes et normes Chaque fois que le Marché fait référence à des codes et des normes conformément auxquels le Marché doit être exécuté, l’édition ou la version révisée desdits codes et normes qui est en vigueur vingt-huit jours (28) avant la date limite de dépôt de l’offre prévaudra en l’absence de dispositions contraires. Pendant l’exécution du Marché, toute modification desdits codes et normes sera appliquée après que Le Maître de l’Ouvrage aura donné son accord et elle sera traitée conformément aux provisions de la Clause 7.1 du CCAG. 4.4.4 Approbation/examen des documents techniques par le Chef de Projet L’Entrepreneur élaborera (ou fera en sorte que ses sous-traitants élaborent) et fournira au Chef de Projet les documents énumérés à l’annexe correspondante (Liste des documents soumis à approbation ou examen) de l’Acte d’engagement afin qu’il les approuve ou les examine dans les conditions prévues et conformément aux dispositions de la Clause 4.2.2 du CCAG. Toute partie des Installations décrite ou incluse dans les documents soumis au Chef de Projet pour accord ne sera réalisée qu’après approbation du Chef de Projet. Les dispositions des paragraphes 4.4.5 à 4.4.10 ci-après s’appliqueront à tous les documents soumis à l’approbation du Chef de Projet, mais non à ceux qui sont fournis au Chef de Projet aux seules fins d’examen. 4.4.5 Dans les quatorze (14) jours suivant la réception par le Chef de Projet de tout document soumis à son approbation conformément au paragraphe 4.4.4 ci-dessus, le Chef de Projet en retournera une copie revêtue de son approbation signifiée par endos à l’Entrepreneur ou il avisera l’Entrepreneur par écrit de sa décision de rejeter ledit document, des raisons qui ont motivé ce rejet et des modifications qu’il propose. Si le Chef de Projet ne prend pas une telle mesure dans le délai de quatorze (14) jours précité, ledit document sera réputé avoir été approuvé par le Chef de Projet. 4.4.6 Le Chef de Projet ne rejettera un document qu’aux seuls motifs de non-conformité du document en question à une quelconque disposition du Marché ou du fait qu’il est contraire aux bons usages en matière d’ingénierie. 3-531 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 4.4.7 Si le Chef de Projet rejette un document, l’Entrepreneur modifiera ce document et le représentera au Chef de Projet pour approbation conformément au paragraphe 4.4.5 ci-dessus. Si le Chef de Projet approuve un document sous réserve de modification(s), l’Entrepreneur procédera à la ou aux modification(s) requise(s), après quoi le document sera réputé avoir été approuvé. 4.4.8 En cas de litige ou de différend entre Le Maître de l’Ouvrage et l’Entrepreneur provenant de ou en conséquence du rejet par le Chef de Projet d’un quelconque document et/ou modification(s) d’un quelconque document, et si ce litige ne peut être résolu entre les parties dans un délai raisonnable, ce litige ou ce différend pourra être soumis à la décision d’un Bureau de Conciliation conformément à la Clause 8.2.1 du CCAG. Si ce litige ou différend est soumis à un Bureau de Conciliation, le Chef de Projet recevra instructions sur le point de savoir s’il convient de poursuivre ou non l’exécution du Marché et, dans l’affirmative, sur la manière de poursuivre cette exécution. L’Entrepreneur poursuivra le Marché conformément aux instructions du Chef de Projet, sous réserve que si le Bureau de Conciliation soutient le point de vue de l’Entrepreneur sur le litige et qu’aucune notification n’est délivrée par Le Maître de l’Ouvrage au titre de la Clause 8.2.3, l’Entrepreneur soit remboursé par Le Maître de l’Ouvrage de tous frais supplémentaires subis en raison de ces instructions, et soit libéré de toute responsabilité ou obligation en liaison avec ce litige ou avec l’exécution des instructions, au choix du Comité de Règlement des Différends, et sous réserve que le délai d’achèvement soit prolongé en conséquence. 4.4.9 L’approbation du Chef de Projet avec ou sans modification(s) du document fourni par l’Entrepreneur ne libérera l’Entrepreneur d’aucune des responsabilités ou obligations qui lui incombent en vertu des stipulations du Marché, sauf dans la mesure où tout manquement ultérieur serait dû aux modifications exigées par le Chef de Projet. 4.4.10 L’Entrepreneur ne pourra modifier un document déjà approuvé sans avoir au préalable soumis au Chef de Projet la modification dudit document et obtenu l’approbation du Chef de Projet à cet égard en vertu des dispositions de la présente Clause 4.4. Si le Chef de Projet demande une modification quelconque sur un document déjà approuvé ou sur tout document basé sur ce document, les dispositions de la Clause 7.1 du CCAG s’appliqueront à cette demande. 4.5 4.5.1 Acquisition des Equipements Equipements Sous réserve des dispositions de la Clause 3.4.2 du CCAG, l’Entrepreneur fabriquera ou se procurera et assurera le transport sur site de tous les équipements de manière diligente et en bon ordre. 4.5.2 Equipements fournis par Le Maître de l’Ouvrage Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-532 Si l’annexe correspondante (Etendue des travaux et des fournitures du Maître de l’Ouvrage ) de l’Acte d’engagement prévoit que Le Maître de l’Ouvrage doit fournir à l’Entrepreneur des éléments ou pièces particulières de machine, d’équipement ou de matériaux, les dispositions ci-après s’appliqueront : 4.5.3 Le Maître de l’Ouvrage devra transporter chaque élément ou pièce à ses propres risques et à ses propres frais sur ou près du site, selon ce dont les parties conviendront, et les mettre à disposition de l’Entrepreneur à la date fixée sur le programme fourni par l’Entrepreneur, en vertu de la Clause 4.2.2 du CCAG sauf convention contraire. 4.5.4 Dès réception de cet élément ou pièce, l’Entrepreneur en vérifiera l’aspect visuellement et avisera le Chef de Projet de tout manque, défaillance ou défaut, qu’il aurait détecté. Le Maître de l’Ouvrage devra immédiatement remédier à ce manque, cette défaillance ou ce défaut, ou l’Entrepreneur s’en chargera si cela est faisable et possible, sur demande du Maître de l’Ouvrage et aux frais de ce dernier. Après cette inspection, la responsabilité du soin, de la garde et du contrôle de cet élément ou pièce appartiendra à l’Entrepreneur. Les dispositions de ce paragraphe 4.5.4 s’appliqueront à tout élément ou pièce fournis pour remédier à tout manquement ou défaut, ou pour substituer tout élément défaillant par un ou des élément(s) ayant été réparé(s). 4.5.5 Les responsabilités de l’Entrepreneur et ses obligations de soin, de garde et de contrôle définies dans la Clause précédent ne libéreront Le Maître de l’Ouvrage d’aucune responsabilité concernant tout manque, défaut ou défaillance non détecté, et ne placera pas l’Entrepreneur en situation de responsabilité à l’égard de ce manque, ce défaut ou cette défaillance en vertu de la Clause 5.2 du CCAG ni de toute autre clause du Marché. 4.5.6 Transport L’Entrepreneur acheminera jusqu’au Site à ses propres risques et frais tous matériels et équipements, et tous les équipements de l’Entrepreneur par le mode de transport que l’Entrepreneur jugera le plus approprié au vu des circonstances. 4.5.7 Sauf disposition contraire du Marché, l’Entrepreneur sera en droit de choisir tout mode de transport sûr et transporteur pour acheminer les matériels et équipements et les équipements de l’Entrepreneur. 4.5.8 Dès l’expédition de chaque cargaison de matériels et équipements, et d’équipements de l’Entrepreneur, ce dernier devra avertir Le Maître de l’Ouvrage par télex, télécopie ou moyens électroniques de la désignation des matériels et équipements et des équipements de l’Entrepreneur, du point de départ, du mode d’expédition, et du point et du lieu d’arrivée dans le pays du site le cas échéant, ainsi que sur le site. L’Entrepreneur devra fournir au Maître de l’Ouvrage tous bordereaux d’expédition appropriés, à convenir entre les parties. 3-533 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 4.5.9 L’Entrepreneur sera responsable de l’obtention, si nécessaire, des autorisations auprès des autorités compétentes pour le transport, sur le site, des matériels, équipements et équipements de l’Entrepreneur. Le Maître de l’Ouvrage fera à temps et de manière diligente tout ce qui est en son pouvoir pour aider l’Entrepreneur à obtenir ces autorisations, si l’Entrepreneur le demande. L’Entrepreneur garantira et indemnisera Le Maître de l’Ouvrage contre toute réclamation pour dommages causés aux routes, ponts ou à toutes autres infrastructures de transport qui pourraient être causés par le transport, sur le site, des matériels, équipements et équipements de l’Entrepreneur. 4.5.10 Dédouanement L’Entrepreneur devra à ses propres frais assurer la manutention de tous les matériels et équipements et de tous les équipements de l’Entrepreneur jusqu’au(x) point(s) d’importation, et effectuer toutes formalités de dédouanement, sous réserve des obligations du Maître de l’Ouvrage prévues à la Clause 3.4.2 du CCAG, et si les lois ou règlements en vigueur exigent qu’une demande ou un acte soit fait par ou au nom du Maître de l’Ouvrage, Le Maître de l’Ouvrage devra prendre toutes mesures nécessaires pour respecter ces lois ou règlements. Dans l’éventualité de délais de douane qui ne sont pas imputables à l’Entrepreneur, l’Entrepreneur pourra obtenir une prolongation du délai d’achèvement, conformément à la Clause 7.2 du CCAG. 4.6 4.6.1 Montage Montage des Installations, supervision, main-d’œuvre Repères topographiques : L’Entrepreneur sera responsable d’assurer l’implantation correcte et précise des Installations, en respectant rigoureusement les repères topographiques, ainsi que tous les autres repères et bases d’implantation qui lui auront été communiqués par écrit par ou pour le compte du Maître de l’Ouvrage. S’il apparaît, pendant le montage des Installations, qu’une erreur a été commise dans le positionnement, le niveau ou l’alignement des Installations, l’Entrepreneur devra immédiatement notifier cette erreur au Chef de Projet et rectifier immédiatement cette erreur à ses propres frais, d’une manière jugée raisonnablement satisfaisante par le Chef de Projet, à moins que cette erreur n’ait pour cause des données incorrectes communiquées par écrit par Le Maître de l’Ouvrage ou pour son compte, auquel cas les frais de rectification de cette erreur seront à la charge du Le Maître de l’Ouvrage. 4.6.2 Supervision du chantier par l’Entrepreneur : L’Entrepreneur assurera ou fera assurer toutes les opérations de supervision et de contrôle nécessaires pendant le montage des Installations, et le Directeur des travaux ou son adjoint devra être constamment présent sur le site afin d’assurer la supervision à plein temps des travaux de montage. L’Entrepreneur devra uniquement fournir et employer sur le chantier du personnel technique qualifié et expérimenté dans chacun des corps de métier concernés, et un Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-534 personnel d’encadrement compétent pour assurer la supervision appropriée des travaux de montage dont il a la charge. 4.6.3 Main-d’œuvre : Sauf disposition contraire indiquée dans les Spécifications, l’Entrepreneur sera responsable du recrutement de tout son personnel et sa main d’œuvre, localement ou autre, et pour sa rémunération, son logement, sa nourriture et son transport. L’Entrepreneur devra fournir et employer sur le site, lors des montages des Installations, la main-d’œuvre qualifiée, semi qualifiée et non qualifiée nécessaire afin d’assurer la bonne exécution du Marché dans les délais. L’Entrepreneur est encouragé à faire appel à la main-d’œuvre locale, dans la mesure où celle-ci dispose des compétences nécessaires. Sauf stipulation contraire du Marché, l’Entrepreneur sera responsable du recrutement, du transport, de l’hébergement et de la restauration de toute la maind’œuvre (locale ou expatriée) nécessaire à l’exécution du Marché, et devra faire son affaire de tous les paiements correspondants. L’Entrepreneur aura la responsabilité d’obtenir tous les permis et/ou visas nécessaires de la part des autorités compétentes, afin que toute la main-d’œuvre et tout le personnel devant être employés sur le site puissent entrer et séjourner en situation régulière dans le pays où le site est situé. L’Entrepreneur devra fournir à ses propres frais les moyens nécessaires afin de rapatrier tous les membres de son personnel et du personnel de ses sous-traitants travaillant sur le site, dans les pays où ils ont été respectivement recrutés pour l’exécution du Marché ; il devra également pourvoir, à ses propres frais, à leur séjour temporaire sur place, entre la date à laquelle ils cesseront d’être employés à l’exécution du Marché et la date programmée pour leur rapatriement. Si l’Entrepreneur s’abstient de fournir ces moyens de transport et de séjour temporaire, Le Maître de l’Ouvrage pourra les fournir à sa place au personnel concerné, et être remboursé des frais correspondants auprès de l’Entrepreneur. 4.6.4 Personnel au service du Maître de l’Ouvrage : L’Entrepreneur ne recrutera pas, ni ne tentera de recruter du personnel ou de la main d’œuvre parmi le personnel du Maître de l’Ouvrage. 4.6.5 Législation du Travail L’Entrepreneur devra se conformer à la législation du travail applicable à son Personnel, incluant la législation relative à l’embauche, la santé, la sécurité, la protection sociale, l’immigration et l’émigration, et devra leur accorder tous leurs droits légaux. 3-535 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales L’Entrepreneur devra déployer toute la diligence requise, pendant toute la durée d’exécution du Marché, afin d’empêcher une conduite ou des agissements illégaux, séditieux ou contraires à la morale et aux bonnes mœurs de la part de ses employés ou de ceux de ses sous-traitants. Dans les relations avec son personnel et le personnel de ses sous-traitants, qui seront employés ou participeront à l’exécution du Marché, l’Entrepreneur devra respecter les fêtes nationales, jours fériés légaux, fêtes religieuses ou autres coutumes nationales, ainsi que toutes les lois et toutes les réglementations locales applicables en matière de droit du travail. 4.6.6 Taux de rémunération et conditions de travail L’Entrepreneur doit pratiquer des taux de rémunération et respecter des conditions de travail qui ne sont pas inférieurs à ceux établis pour le commerce ou l’industrie au lieu où les travaux sont exécutés. Si aucun taux n’est fixé et si aucune condition n’est applicable, l’Entrepreneur doit pratiquer des taux de rémunération et respecter des conditions qui ne sont pas plus bas que le niveau général des taux et conditions observés localement par des Employeurs dont le commerce ou l’industrie est comparable à celui de l’Entrepreneur. L’Entrepreneur doit informer son Personnel de son obligation de payer l’impôt sur le revenu des personnes physiques dans le Pays en relation avec les salaires, rémunérations, et autre rétributions, légalement dû et à tout moment, et l’Entrepreneur doit effectuer toutes retenues à ce titre qui pourrait lui être imposé par le droit applicable. 4.6.7 Horaires de travail Aucun travail ne doit être exécuté sur le Site les jours reconnus localement comme jours de repos, ou hors des heures normales de travail mentionnées dans le CCAP, à moins : (a) que le Marché n’en dispose autrement, (b) que le Chef de Projet donne son accord, ou (c) que le travail soit inévitable, ou nécessaire pour la protection des Installations, l’Entrepreneur devant immédiatement en aviser le Chef de Projet. Lorsque l’Entrepreneur considère qu’il est nécessaire de réaliser du travail de nuit ou lors d’un jour férié afin de respecter le Délai d’achèvement et présente une demande de consentement au Chef de Projet, celui-ci ne doit pas refuser son consentement sans raison. La présente Clause du CCAG ne s’applique pas à tout travail qui est normalement réalisé par roulement ou en 2x8. 4.6.8 Hébergement du Personnel et de la Main d’œuvre Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-536 Sauf si les Spécifications en disposent autrement, l’Entrepreneur doit fournir et entretenir les logements et les installations nécessaires au bien-être de son Personnel. L’Entrepreneur doit également fournir les installations pour le Personnel du Maître de l’Ouvrage tel que mentionné dans les Spécifications. L’Entrepreneur ne doit pas permettre à son Personnel de conserver leurs quartiers de manière temporaire ou permanente à l’intérieur des structures constituant une partie des Installations définitives. 4.6.9 Santé et sécurité L'Entrepreneur doit, en tout temps, prendre toutes les précautions appropriées pour préserver la santé et la sécurité de son Personnel. En collaboration avec les autorités sanitaires locales, l'Entrepreneur doit garantir que le personnel médical, les installations de premiers secours, l'infirmerie et les services d'ambulance sont à tous moments disponibles sur le Site et dans les quartiers de logement du Personnel de l'Entrepreneur ou du Maître de l’Ouvrage et que des dispositions utiles ont été prises pour les besoins d'hygiène et de bien-être et pour la prévention des épidémies. L'Entrepreneur doit désigner un responsable pour la prévention des accidents sur le Site, chargé du maintien de la sécurité et de la protection contre les accidents. Cette personne doit être qualifiée pour assumer cette responsabilité et doit avoir le pouvoir de donner des instructions et de prendre les mesures de protection contre les accidents. Pendant l'exécution du Marché, l'Entrepreneur doit fournir tout ce qui est nécessaire à cette personne pour exercer une telle responsabilité et assumer un tel pouvoir. L'Entrepreneur doit adresser au Chef de Projet les détails de tout accident aussi tôt que possible après la survenance. L'Entrepreneur doit tenir un registre et établir des compte-rendus relatifs à la santé, à la sécurité, au bien-être des personnes et, aux dommages à la propriété, selon ce que le Chef de Projet peut raisonnablement demander. L’Entrepreneur doit, pendant la durée du Marché (y compris la période de garantie): (i) mener des campagnes d’information, éducation et communication, au minimum chaque mois pour les personnels et la main d’œuvre sur Site (incluant les employés de l’Entrepreneur, les employés des sous-traitants et Consultants travaillant sur le Site, les chauffeurs et les équipes effectuant des livraisons sur le Site aux fins des Equipements et Services objet du Marché) et pour les communautés riveraines, concernant les risques, les dangers et les conséquences, et les comportements préventifs appropriés concernant les maladies sexuellement transmissibles (MST) – ou les infections sexuellement transmissibles (IST) en général et le VIH/SIDA en particulier ; (ii) fournir des préservatifs masculins et féminins à tous les personnels et main d’œuvre présents sur le Site, selon les besoins ; et (iii) assurer le dépistage du VIH/SIDA, le diagnostic, le conseil et la référence au programme spécialisé IST 3-537 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales et VIH/SIDA (sauf si accord différent) pour tout le personnel et la main d’œuvre du Site. L’Entrepreneur doit inclure dans le programme d’exécution des installations et services à fournir dans le cadre de la Clause 4.2.2, un programme destiné au personnel, à la main d’œuvre du Site, et à leurs familles, en rapport avec les maladies sexuellement transmissibles (MST) et les infections sexuellement transmissibles (IST) incluant le VIH/SIDA. Le programme d’atténuation des IST, MST et VIH/SIDA doit indiquer quand, comment et à quel coût l’Entrepreneur prévoit de satisfaire aux exigences de la présente clause et de la spécification correspondante. Pour chaque composante, le programme comprendra le détail des ressources à fournir ou utiliser, et des sous-traitants proposés à cet effet. Le programme devra également fournir une évaluation de coût détaillée avec toute documentation pertinente à l’appui. Le paiement à l’Entrepreneur pour la préparation et la mise en œuvre de ce programme n’excédera pas le Montant de la somme provisionnelle prévu à cet effet. 4.6.10 Funérailles En cas de décès d’un personnel de l’Entrepreneur ou d’un membre de leur famille l’accompagnant, l’Entrepreneur doit prendre en charge toutes dispositions pour leur rapatriement ou leur inhumation, sauf disposition contraire du CCAP. 4.6.11 Etats du Personnel de l’Entrepreneur L’Entrepreneur doit maintenir des états à jour de son Personnel faisant apparaître le nombre de membres de chaque catégorie professionnelle présent sur le Site et leur âge, sexe, heures travaillées et les rémunérations versées à tous les personnels. Les états sont présentés chaque mois du calendrier, sous une forme approuvée par le Chef de Projet et doivent être disponibles pour inspection par le Chef de Projet jusqu’à l’achèvement des travaux par l’Entrepreneur. 4.6.12 Fournitures de denrées alimentaires L’Entrepreneur doit organiser l’approvisionnement en denrées alimentaires en quantité suffisante selon les exigences des Spécifications et à un prix raisonnable, pour son Personnel utilisé dans le cadre du Marché ou en relation avec celui-ci. 4.6.13 Fourniture d’eau L’Entrepreneur doit organiser l’approvisionnement en eau potable et pour tout autre usage, en quantité suffisante pour son Personnel, en tenant compte des conditions locales. 4.6.14 Mesures contre les insectes et autres nuisibles Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-538 L’Entrepreneur doit en tous temps, prendre les précautions nécessaires afin de protéger son Personnel employé sur le Site des insectes et autres nuisibles, et de réduire son exposition aux risques sanitaires. L’Entrepreneur doit se conformer à toute réglementation locale des autorités sanitaires, y compris concernant l’usage des insecticides. 4.6.15 Boissons alcooliques et narcotiques L’Entrepreneur ne doit pas importer, vendre, échanger ni disposer en aucune manière de boissons alcooliques ou de narcotiques, ni permettre l’importation, la vente, l’échange ou la mise à disposition de tels produits par son Personnel, sauf lorsque cela est effectué en conformité avec la législation du Pays. 4.6.16 Armes et munitions L’Entrepreneur ne doit donner à quiconque, ni échanger avec quiconque, ni disposer en aucune manière d’armes ou de munitions d’aucune sorte, ni permettre à son Personnel de mener de telles activités. 4.6.17 Prohibition de toute forme de travail forcé ou obligatoire L’Entrepreneur n’aura pas recours au travail forcé, consistant à faire effectuer une tâche ou un service non volontairement réalisé, obtenu d’une personne sous la menace d’usage de la force ou de sanction. 4.6.18 Prohibition du travail des enfants L’Entrepreneur n’aura pas recours au travail des enfants d’une manière qui les exploite sur le plan économique, ou qui soit susceptible de les mettre en danger, ou d’interférer avec leur éducation, ou d’être dommageable à la santé physique, ou à leur développement mental, spirituel, moral ou social. 4.6.19 Matériels de l’Entrepreneur Tous les matériels de l’Entrepreneur amenés par l’Entrepreneur sur le site seront réputés être exclusivement destinés à l’exécution du Marché. L’Entrepreneur ne devra pas les enlever du site sans que le Chef de Projet n’ait reconnu au préalable que ces équipements ne sont plus nécessaires à l’exécution du Marché. Sauf stipulation contraire du Marché, l’Entrepreneur devra enlever du site tous les matériels qu’il aura apportés sur le site, ainsi que tous les surplus de matériaux qui resteront sur le site, lors de l’achèvement des Installations. Si l’Entrepreneur le lui demande, Le Maître de l’Ouvrage devra déployer toute la diligence requise pour l’aider à obtenir toutes les autorisations que l’Entrepreneur devra se faire délivrer par les autorités administratives compétentes, au niveau local, régional ou national, afin de pouvoir réexporter les matériels importés par 3-539 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales l’Entrepreneur pour l’exécution du Marché, et qui ne sont plus nécessaires à cette exécution. 4.6.20 Règlement de chantier: hygiène et sécurité Le Maître de l’Ouvrage et l’Entrepreneur devront établir un règlement de chantier imposant les règles à observer dans l’exécution du Marché sur le dite, et auxquelles ils devront se conformer. L’Entrepreneur devra préparer un projet de règlement de chantier, qu’il soumettra pour approbation au Maître de l’Ouvrage, avec copie au Chef de Projet, étant entendu que cette approbation ne devra pas lui être refusée sans motif valable. Ce règlement de chantier comprendra notamment des règles en matière de sécurité générale, sécurité des Installations, contrôle des accès au site, hygiène, soins médicaux, prévention incendie. 4.6.21 Interventions d’autres entrepreneurs Sur demande écrite du Maître de l’Ouvrage ou du Chef de Projet, et dans toute la mesure où il le peut raisonnablement, l’Entrepreneur devra donner aux autres entrepreneurs engagés par Le Maître de l’Ouvrage, travaillant sur le site ou à proximité de celui-ci, la possibilité d’exécuter leurs propres travaux. Si, accédant à une demande écrite du Maître de l’Ouvrage ou du Chef de Projet, l’Entrepreneur met à la disposition de ces autres entrepreneurs des routes ou voies que l’Entrepreneur a la responsabilité d’entretenir, ou s’il permet à ces autres entrepreneurs d’utiliser des équipements de l’Entrepreneur, ou si l’Entrepreneur fournit d’autres prestations à ces autres entrepreneurs, Le Maître de l’Ouvrage devra indemniser intégralement l’Entrepreneur de toute perte ou de tout dommage causé ou occasionné par ces autres entrepreneurs, à l’occasion de cette utilisation ou de ces prestations, et il devra payer à l’Entrepreneur une rémunération raisonnable pour l’utilisation de ces équipements ou la fourniture de ces prestations. L’Entrepreneur devra de même veiller à exécuter ses travaux de manière à gêner le moins possible l’exécution des travaux confiés à d’autres entrepreneurs. Le Chef de Projet tranchera tout différend ou conflit qui pourrait s’élever entre l’Entrepreneur et d’autres entrepreneurs, ou entre l’Entrepreneur et le personnel du Maître de l’Ouvrage, à propos de l’exécution de leurs travaux respectifs. L’Entrepreneur devra notifier sans délai au Chef de Projet les défauts qu’il aura constatés dans les travaux d’autres entrepreneurs et qui pourraient affecter les travaux de l’Entrepreneur. Le Chef de Projet devra déterminer les mesures correctives à prendre, le cas échéant, afin de remédier à cette situation, après inspection des Installations. Les décisions prises par le Chef de Projet s’imposeront à l’Entrepreneur. 4.6.22 Travaux d’urgence Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-540 Dans le cas où une situation d’urgence survenant au cours ou à l’occasion de l’exécution du Marché imposerait d’effectuer des travaux d’urgence, à titre préventif, correctif ou conservatoire, pour éviter que les Installations soient endommagées, l’Entrepreneur devra immédiatement exécuter ces travaux. Si l’Entrepreneur est dans l’incapacité ou refuse d’exécuter ces travaux immédiatement, Le Maître de l’Ouvrage pourra exécuter ou faire exécuter les travaux qu’il jugera nécessaires, afin d’empêcher que les Installations soient endommagées. Dans ce cas, et dès qu’il le pourra pratiquement après que cette situation d’urgence se soit manifestée, Le Maître de l’Ouvrage devra notifier par écrit à l’Entrepreneur de cette situation d’urgence, les travaux exécutés et les motifs pour lesquels ils l’ont été. Si les travaux exécutés par ou pour le compte du Maître de l’Ouvrage constituent des travaux que l’Entrepreneur devait exécuter à ses frais en vertu du Marché, l’Entrepreneur devra payer au Maître de l’Ouvrage le coût raisonnable encouru par Le Maître de l’Ouvrage pour exécuter ou faire exécuter ces travaux. Dans tous les autres cas, Le Maître de l’Ouvrage assurera les frais de ces travaux à sa charge. 4.6.23 Nettoyage du chantier Nettoyage en cours de chantier : Pendant l’exécution du Marché, l’Entrepreneur devra veiller à ce que le site ne soit pas inutilement obstrué, et il devra stocker ou enlever les matériaux en surplus, enlever les décombres, déchets et ouvrages provisoires, et enlever tous les équipements de l’Entrepreneur qui ne sont plus exigés pour l’exécution du Marché. 4.6.24 Nettoyage du chantier après achèvement : Après achèvement complet des Installations, l’Entrepreneur devra déblayer et enlever du site tous les décombres, déchets et débris de toute sorte, et laisser le site et les Installations en parfait état de propreté et de sécurité. Gardiennage et éclairage L’Entrepreneur devra fournir, maintenir et entretenir à ses propres frais tous les éclairages, clôtures et gardiennage nécessaires à la bonne exécution et la protection appropriée des Installations, et à la sécurité des propriétaires et occupants des immeubles adjacents et du public. 4.7 4.7.1 Essais et inspections L’Entrepreneur devra réaliser à ses propres frais, au lieu de fabrication et/ou sur le site, tous les essais et/ou inspections des matériels et équipements et de toute partie des Installations, dans les conditions spécifiées par le Marché. 4.7.2 Le Maître de l’Ouvrage et le Chef de Projet ou leurs représentants désignés seront en droit d’assister aux essais et/ou inspections précités, étant entendu que Le Maître de l’Ouvrage supportera tous les frais et dépenses encourus pour y assister, y compris, sans caractère limitatif, tous les frais de voyage, de restauration et d’hébergement. 3-541 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 4.7.3 Chaque fois qu’il sera prêt à réaliser l’un quelconque de ces essais et/ou l’une quelconque de ces inspections, l’Entrepreneur devra en prévenir le Chef de Projet raisonnablement à l’avance, en lui indiquant le lieu, la date et l’heure de cet essai et/ou de cette inspection. L’Entrepreneur devra obtenir de tout tiers, Entrepreneur ou fabricant concerné toutes les autorisations ou les permis nécessaires pour permettre au Maître de l’Ouvrage et au Chef de Projet d’assister à l’essai et/ou à l’inspection en question. 4.7.4 L’Entrepreneur devra fournir au Chef de Projet un rapport certifié des résultats de chacun de ces essais et/ou de chacune de ces inspections. Dans le cas où Le Maître de l’Ouvrage et le Chef de Projet s’abstiendraient d’assister à un essai et/ou à une inspection, ou encore si les parties conviennent qu’ils n’y assisteront pas, l’Entrepreneur pourra procéder à l’essai et/ou à l’inspection en l’absence du Maître de l’Ouvrage et/ou du Chef de Projet (selon le cas) et fournir au Chef de Projet un rapport certifié des résultats de cet essai et/ou de cette inspection. 4.7.5 Le Chef de Projet pourra exiger de l’Entrepreneur qu’il réalise des essais et/ou inspections non exigés par le Marché, étant entendu que les coûts et dépenses raisonnables encourus par l’Entrepreneur pour la réalisation de cet essai et/ou de cette inspection seront ajoutés au montant du Marché. En outre, si cet essai et/ou cette inspection empêche l’avancement des travaux de montage des Installations et/ou l’exécution par l’Entrepreneur des autres obligations mises à sa charge par le Marché, il en sera tenu compte dans le délai d’achèvement et le délai d’exécution des autres obligations ainsi affectées. 4.7.6 Si l’un des matériels et équipements ou une partie des Installations ne subit pas avec succès un essai et/ou une inspection quelconque, l’Entrepreneur devra soit rectifier soit remplacer ce matériel, cet équipement ou cette partie de l’ouvrage, et répéter cet essai et/ou cette inspection, en en prévenant le Chef de Projet conformément à la Clause 4.7.3 ci-dessus. 4.7.7 S’il surgit un différend ou une divergence d’opinion entre les parties à propos d’un essai et/ou d’une inspection des matériels et équipements ou d’une partie des Installations, que les parties ne parviennent pas à résoudre dans un délai raisonnable, ce différend pourra être soumis pour décision au Comité de Règlement des Différends (CRD), conformément à la Clause 8.2 du CCAG. 4.7.8 L’Entrepreneur devra donner au Maître de l’Ouvrage et au Chef de Projet, aux frais du Maître de l’Ouvrage, l’accès à tout lieu où les matériels et équipements sont fabriqués ou aux Installations en cours de montage, afin qu’ils puissent inspecter l’avancement des travaux et le mode de fabrication ou de montage d’installations, à tous moments et heures raisonnables, sous réserve que le Chef de Projet en informe l’Entrepreneur suffisamment à l’avance. Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-542 4.7.9 L’Entrepreneur convient qu’il ne sera délié de ses responsabilités aux termes du Marché ni par la réalisation des essais et/ou des inspections des matériels et équipements ou de toute partie de l’ouvrage, ni du fait de l’assistance du Maître de l’Ouvrage ou du Chef de Projet à des essais et/ou inspections ni encore du fait de l’établissement d’un rapport sur les résultats de ces essais et/ou inspections, conformément à la Clause 4.7.4 ci-dessus. 4.7.10 Aucune partie des Installations ou des fondations ne devra être recouverte sur le site, sans qu’il ait été procédé aux essais et/ou inspections exigés par le Marché, et l’Entrepreneur devra prévenir le Chef de Projet, suffisamment à l’avance, dès que cette partie des Installations ou des fondations sera prête ou pratiquement prête à subir cet essai et/ou cette inspection ; cet essai et/ou cette inspection et les formalités de notification dont ils feront l’objet doivent satisfaire aux exigences du Marché. 4.7.11 L’Entrepreneur devra dégager toute partie des Installations ou des fondations, ou y pratiquer toutes les ouvertures que le Chef de Projet pourra exiger de temps à autre sur le site, et il devra ensuite recouvrir et remettre cette ou ces parties dans leur état antérieur. S’il s’avère qu’une partie des Installations ou des fondations, recouverte sur le site après qu’il a été satisfait aux exigences posées par la Clause 4.7.10 ci-dessus, a été exécutée en parfaite conformité avec le Marché, Le Maître de l’Ouvrage prendra à sa charge les frais encourus afin de dégager et pratiquer des ouvertures dans cette partie des Installations ou des fondations, conformément à la demande du Chef de Projet, et afin de la recouvrir et la remettre ensuite en état, et le délai d’achèvement sera raisonnablement ajusté pour tenir compte du retard ou de la gêne en résultant pour l’exécution des obligations mises à la charge de l’Entrepreneur aux termes du Marché. 4.8 4.8.1 Achèvement Dès que l’Entrepreneur estimera que les Installations ou toute partie de celles-ci sont achevées, sur le plan du gros-œuvre, du second-œuvre et des installations mécaniques, et se trouvent en parfait état de propreté et de conformité aux Spécifications techniques, exception faite de certains aspects mineurs n’ayant aucune incidence importante sur le fonctionnement ou la sécurité des Installations, l’Entrepreneur devra en aviser Le Maître de l’Ouvrage, en lui adressant une notification écrite à cet effet. 4.8.2 Dans les sept (7) jours qui suivront la réception de la notification de l’Entrepreneur, donnée en vertu de la Clause 4.8.1 ci-dessus, Le Maître de l’Ouvrage devra fournir le personnel d’exploitation et d’entretien indiqué à l’annexe correspondante (Etendue des travaux et fournitures du Maître de l’Ouvrage ) de l'Acte d'engagement pour la mise en service provisoire des Installations ou d’une partie de celles-ci. Conformément à cette même annexe, Le Maître de l’Ouvrage fournira également, dans les sept (7) jours susmentionnés, l’ensemble des matières premières, eau et 3-543 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales électricité, lubrifiants, produits chimiques, catalyseurs et autres matériaux et ouvrages que nécessite la mise en service provisoire de tout ou partie des Installations. 4.8.3 Dès que cela sera pratiquement possible après que Le Maître de l’Ouvrage aura mis à disposition le personnel d’exploitation et d’entretien, et fourni les matières premières, eau et électricité, combustibles, lubrifiants, produits chimiques, catalyseurs et autres matériaux et ouvrages que nécessite la mise en service provisoire de toute ou partie des Installations conformément à la Clause 4.8.2 cidessus, l’Entrepreneur commencera la mise en service provisoire des Installations ou de la partie des Installations, en préparation de la mise en service opérationnelle, sous réserves de la Clause 4.9.12 du CCAG. 4.8.4 Dès que tous les travaux de mise en service provisoire auront été achevés, et dès que l’Entrepreneur estimera que la mise en service opérationnelle des Installations ou d’une partie de celles-ci peut commencer, l’Entrepreneur devra adresser une notification écrite à cet effet au Chef de Projet. 4.8.5 Dans les quatorze (14) jours suivant la réception de la notification donnée par l’Entrepreneur en vertu de la Clause 4.8.4 ci-dessus, le Chef de Projet devra soit émettre un certificat d’achèvement dans la forme spécifiée à la Section Modèles de documents et procédures, indiquant que les Installations ou la partie en question ont été achevées à la date de la notification donnée par l’Entrepreneur en vertu de la Clause 4.8.4 ci-dessus, soit notifier par écrit à l’Entrepreneur tous les défauts et/ou insuffisances qu’il aura constatés. Si le Chef de Projet notifie l’existence de défauts et/ou insuffisances à l’Entrepreneur, ce dernier devra les corriger, y remédier et réitérer la procédure décrite à la Clause 4.8.4 ci-dessus. Si le Chef de Projet est satisfait de l’Achèvement correct des Installations ou de la partie en question, le Chef de Projet devra, dans les sept (7) jours suivant la réception de la notification réitérée de l’Entrepreneur, émettre un certificat d’achèvement attestant de l’achèvement des Installations ou de la partie en question, à la date de la notification réitérée de l’Entrepreneur. Si le Chef de Projet n’est pas satisfait, il devra notifier par écrit à l’Entrepreneur tous les défauts et/ou insuffisances qu’il aura constatés, dans les sept (7) jours suivant la seconde notification de l’Entrepreneur, moyennant quoi la procédure ci-dessus devra être de nouveau répétée. 4.8.6 Si le Chef de Projet émet le certificat d’achèvement et n’informe pas l’Entrepreneur des défauts et/ou insuffisances qu’il a constatés, dans les quatorze (14) jours suivant la réception de la notification donnée par l’Entrepreneur conformément à la Clause 4.8.4 ci-dessus, ou dans les sept (7) jours suivant la réception de la seconde notification faite par l’Entrepreneur conformément à la Clause 4.8.5 ci-dessus, ou encore si Le Maître de l’Ouvrage utilise les Installations ou une partie de celles-ci, Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 3-544 les Installations ou la partie en question de celles-ci seront réputées avoir été en état d’achèvement à la date de la notification ou de la notification réitérée de l’Entrepreneur, ou de l’utilisation des Installations par Le Maître de l’Ouvrage, selon le cas. 4.8.7 L’Entrepreneur devra achever tous les petits travaux restant en suspens, dès que possible après l’achèvement, de telle sorte que les Installations soient parfaitement conformes aux exigences du Marché, à faute de quoi Le Maître de l’Ouvrage procédera lui-même à l’exécution de ces travaux et déduira le coût correspondant de toutes sommes restant dues à l’Entrepreneur. 4.8.8 L’achèvement aura pour effet de transférer au Maître de l’Ouvrage la responsabilité de veiller aux Installations ou à la partie en question et d’en assurer la garde ; il aura également pour effet de lui transférer les risques de pertes ou de dommages des Installations ou de la partie en question. 4.9 4.9.1 Mise en service et réception opérationnelles Mise en service opérationnelle L’Entrepreneur entreprendra la mise en service opérationnelle des Installations ou de toute partie de celles-ci immédiatement après l’établissement par le Chef de Projet du certificat d’achèvement visé à la Clause 4.8.5 du CCAG, ou immédiatement après que les Installations ou la partie en question auront été réputées achevées conformément à la Clause 4.8.6 du CCAG. 4.9.2 Le Maître de l’Ouvrage fournira le personnel pour les opérations et la maintenance, ainsi que l’ensemble des matières premières, eau et électricité, lubrifiants, produits chimiques, catalyseurs et autres matériaux et ouvrages que nécessite la mise en service opérationnelle. 4.9.3 Conformément aux dispositions contractuelles, le personnel d’assistance de l’Entrepreneur et du Chef de Projet assistera à la mise en service opérationnelle, y compris aux essais de garantie, et assistera et conseillera Le Maître de l’Ouvrage. 4.9.4 Essai de conformité et de garanties opérationnelles (« Essai de garantie ») Sous réserves des dispositions de la Clause 4.9.5 du CCAG, l’essai de garantie (et ses répétitions) devra être réalisé par l’Entrepreneur pendant la mise en service opérationnelle des Installations ou de la partie en question, afin de déterminer si les Installations ou sa partie en question peuvent atteindre les garanties opérationnelles spécifiées dans les Spécifications techniques. Le personnel de l’Entrepreneur et celui du Chef de Projet devront être présents à la réalisation de cet essai de garantie et conseiller et assister Le Maître de l’Ouvrage. Le Maître de l’Ouvrage devra fournir sans délai à l’Entrepreneur toutes les informations que ce dernier pourra raisonnablement exiger en relation avec la conduite et les résultats de l’essai de garantie (et de ses répétitions). 3-545 Section VII. Cahier des Clauses Administratives Générales 4.9.5 Dans le cas où, pour des raisons non imputables à l’Entrepreneur, l’essai de garantie ne pourrait pas être achevé avec succès dans le délai requis à compter de l’achèvement, qu’il s’agisse du délai stipulé dans le CCAP ou de tel autre délai défini d’un commun accord entre Le Maître de l’Ouvrage et l’Entrepreneur, l’Entrepreneur sera réputé avoir rempli ses obligations en matière de garanties opérationnelles et les dispositions des Clauses 5.3.2 et 5.3.3 du CCAG ne seront pas d’application. 4.9.6 Réception opérationnelle Sous réserve des dispositions de la Clause 4.9.5 ci-dessous, la réception opérationnelle des Installations ou de la partie en question interviendra lorsque : a) l’essai de garantie aura été réalisé avec succès et les garantie