S ociété P arisienne de P roduits et M atériaux 97 – 99, rue des Maraîchers PARIS XX T e l : 01.40.09.70.15. – F a x : 01.60.19.00.50. VIM & DPC n°2 C ahier des C lauses T echniques n° 30 RELATIF A LA MISE EN Œuvre d’UNE BARRIERE contre l’HUMIDITÉ CAPILLAIRE Cahier des Clauses Techniques ayant fait l’objet d’un rapport d’enquête de technique nouvelle SOCOTEC N° : EX 4200 VALIDATION : 3 Ans Edition : Juillet 1999 CC30 - TRAITEMENT CONTRE L'HUMIDITE ASCENSIONNELLE Sommaire 0 SOMMAIRE I. PRESENTATION ET CARACTERISTIQUES _________________________________ 3 I.1. Les remontées capillaires _________________________________________________ 3 I.2. Les procédés VANDEX___________________________________________________ 3 I.3. Les produits de base_____________________________________________________ 3 I.3.1. Toxicité_________________________________________________________________________ I.3.2. Inflammabilité ____________________________________________________________________ I.3.3. Odeur __________________________________________________________________________ I.3.4. Caractéristiques particulières_________________________________________________________ I.3.5. Conditionnement _________________________________________________________________ I.3.6. Etiquetage ______________________________________________________________________ I.3.7. Stockage________________________________________________________________________ I.3.8. Fabrication et contrôles_____________________________________________________________ 3 3 3 4 4 4 4 4 I.4. Produits annexes________________________________________________________ 4 II. DOMAINES ET LIMITES D’EMPLOI _______________________________________ 5 II.1. Rattachement à la législation - DTU 20.1 - chapitre III _________________________ 5 II.2. Supports admissibles ____________________________________________________ 5 II.3. Limites du procédé _____________________________________________________ 5 II.4. Détection humidité ascensionnelle _________________________________________ 6 II.4.1. La détection du salpêtre (nitrate) _____________________________________________________ II.4.2. Détection des sulfates : ____________________________________________________________ II.4.3. L’expérience des deux puisards : _____________________________________________________ II.4.4. Le contrôleur universel et les remontées capillaires ________________________________________ II.4.5. Prélèvements ____________________________________________________________________ 6 6 6 7 7 II.5. DIAGNOSTICS - CONCLUSIONS ________________________________________ 7 III. MISE EN Œ UVRE _______________________________________________________ 9 III.1. Phase préparatoire _____________________________________________________ 9 III.2. Les Conditions ________________________________________________________ 9 III.2.1. Température d’utilisation __________________________________________________________ 9 III.2.2. Hygrométrie ____________________________________________________________________ 9 III.2.3. Précautions ____________________________________________________________________ 9 III.3. Position de l’arase sanitaire ______________________________________________ 9 III.3.1. Dallage sur terre-plein _____________________________________________________________ 9 III.3.2. Plancher sur vide sanitaire au sous-sol _______________________________________________ 10 III.3.3. Remarques importantes___________________________________________________________ 10 III.4. Application du VIM ___________________________________________________ 11 III.4.1. Matériel nécessaire à la mise en œuvre :_______________________________________________ III.4.2. Percement des trous _____________________________________________________________ III.4.3. Préparation du VIM _____________________________________________________________ III.4.4. Injection______________________________________________________________________ III.4.5. Rebouchage ___________________________________________________________________ III.4.6. Consommation _________________________________________________________________ Juillet 1999 Page 1 sur 19 11 11 12 13 13 13 Sommaire 0 CC30-TRAITEMENT CONTRE L'HUMIDITE ASCENSIONNELLE III.5. Mise en œuvre du VANDEX DPC injection N° 2 ____________________________ 14 III.5.1. Matériel nécessaire à la mise en œuvre : _______________________________________________14 III.5.2. Percement des trous : _____________________________________________________________15 III.5.3. Préparation du VANDEX DPC injection N° 2____________________________________________15 III.5.4. Injection ______________________________________________________________________15 III.5.5. Rebouchage____________________________________________________________________15 III.5.6. Consommation__________________________________________________________________15 III.6. Contrôle de la bonne exécution __________________________________________ 16 III.7. Traitement des points singuliers _________________________________________ 16 III.8. Contrôles après travaux ________________________________________________ 17 IV. ORGANISATION DE LA MISE EN OEUVRE _______________________________ 18 V. CONDITIONS DE SERVICE ______________________________________________ 19 V.1. Temps d’assèchement __________________________________________________ 19 V.2. Conditions d’utilisation__________________________________________________ 19 ANNEXE N° 1 I.1 Mesures additionnelles I.1.1 Préparation du support I.1.2 Traitement antisel I.1.2.1 Antinitrate I.1.2.2 Antisulfate I.1.3 Traitement final des murs I.1.3.1 Généralités I.1.3.2 Finition rugueuse I.1.3.3 Mortier d'égalisation I.1.3.4 Crépi de rénovation blanc I.1.3.5 Précautions I.1.3.6 Peinture I.1.4 Traitement du dallage I.1.4.1 Barrières à l'humidité mais pas à la vapeur d'eau I.1.4.2 Barrières à l'humidité et à la vapeur d'eau I.1.5 Ventilation ANNEXE N° 2 - Diagnostique - Travaux à réaliser - Fiche contrôle de la siccité du support CROQUIS Croquis N° 1 à 27 Page 2 sur 19 PRESENTATION ET CARACTERISTIQUES Chapitre 1 I. PRESENTATION ET CARACTERISTIQUES I.1. Les remontées capillaires L’humidité est présente dans de nombreuses constructions et cause bien des méfaits (clocage des papiers peints et peintures, manque de confort, gaspillage d’énergie dû à la dégradation de l’isolation...). Les causes d’humidité sont nombreuses et la plus fréquente est sans doute l’humidité ascensionnelle. Elle est engendrée par une mauvaise ou une absence de coupure de capillarité entre les murs de soubassement et le sol. Ainsi l’eau du sol monte dans les maçonneries par absorption naturelle puis par capillarité. La hauteur de remontée de l’humidité se stabilise à l’équilibre entre le taux d’absorption de la maçonnerie enterrée, et le taux d’évaporation du mur hors sol. L’importance de la remontée dépend ainsi : • des températures extérieures et intérieures, • du taux d’humidité relative de l’air, • de la porosité des revêtements et enduits du mur. I.2. Les procédés VANDEX Ils consistent à réaliser une barrière chimique contre l’humidité ascensionnelle dans les maçonneries existantes. On distingue deux procédés : 1°/ - VANDEX : Injection MORTAR (VIM) La diffusion de VIM autour des points d’injection forme après réaction chimique, une structure cristalline qui bouche les micro fissures et les pores, rendant ainsi le passage de l’humidité impossible. 2°/ DPC injection N° 2 : (DPC = Damp Proof Course). Le VANDEX DPC injection N° 2 tapisse les capillaires par des silicones antimouillants et active la silicatisation des interstices par des silicates alcalins, créant ainsi une barrière durable à l’eau. Le choix du procédé dépend de la nature du mur à traiter. I.3. Les produits de base Le VIM et le VANDEX DPC injection N° 2 font partie d’une gamme de produits destinée à la rénovation, la protection et l’étanchéité des bâtiments. I.3.1. Toxicité Le VIM et le DPC injection N° 2 ne contiennent aucun élément toxique pour les humains, les animaux et les végétaux. I.3.2. Inflammabilité • • Le VIM soluble dans l’eau n’est par conséquent, pas inflammable. Le VANDEX DPC injection N° 2 : pas inflammable I.3.3. Odeur • • Le VIM est sans odeur Le VANDEX DPC Injection N° 2, a une légère odeur Juillet 1999 Page 3 sur 19 Chapitre 1 CC30-TRAITEMENT CONTRE L'HUMIDITE ASCENSIONNELLE I.3.4. Caractéristiques particulières ASPECT Couleur Masse spécifique temps de prise VIM POUDRE gris ciment 1,0 Kg/l en vrac 1 heure DPC INJECTION N° 2 LIQUIDE incolore 1.14 Kg/l I.3.5. Conditionnement • • Le VIM est livré en sacs de 25 Kg en papier doublé de polyéthylène. Le VANDEX DPC injection N° 2 est livré en bidons de 30 litres. I.3.6. Etiquetage L’emballage comporte les inscriptions suivantes, directement sur les sacs pour le VIM et sur une étiquette adhésive rapportée sur les bidons de VANDEX DPC injection N° 2 : • nom et adresse du fabricant VANDEX, • désignation du produit, • numéro de contrôle tamponné sur l’emballage, • indication sur les conditions d’utilisation, • instruction sur les conditions de stockage, • poids net, • précautions d’emploi, • logo VANDEX. I.3.7. Stockage • • Le VIM sera stocké isolé du sol, dans un local sec et fermé. En sacs d’origine fermés et non endommagés, il se conserve 12 mois. Le VANDEX DPC injection N° 2 sera stocké à l’abri du gel. La durée de stockage dans l’emballage d’origine non ouvert et non endommagé est de six mois. I.3.8. Fabrication et contrôles • • • Les produits VANDEX sont fabriqués à SCHWARZENBEK (Allemagne). Des Contrôles internes réguliers des matières premières et produits finis y sont effectués. La Société VANDEX a obtenu la certification ISO 9001. I.4. Produits annexes • • • • • • • • • • • Page 4 sur 19 VANDEX ANTISULFATE VANDEX ANTINITRATE, VANDEX FINITION RUGUEUSE, VANDEX MORTIER D’EGALISATION, VANDEX CREPI DE RENOVATION BLANC VANDEX BB 75, VANDEX UNIMORTAR N° 1, VANDEX UNIMORTAR N° 2, VANDEX CRS 05, VANDEX SEALER AC, VANDEX MINERALIT. DOMAINES ET LIMITES D'EMPLOI Chapitre 2 II. DOMAINES ET LIMITES D’EMPLOI II.1. Rattachement à la législation - DTU 20.1 - chapitre III Le Cahier des Clauses Techniques du DTU 20.1 réclame au chapitre 3. Art. 3.12 la mise en place d’une coupure de capillarité contre les remontées d’humidité du sol dans les murs de soubassements périphériques et intérieurs, l’article 2.31 détermine les matériaux utilisés à la construction (croquis 9, 10, 11). Les procédés présentés permettent de pallier à un défaut ou à l’absence de cette arase sanitaire en mettant en œuvre par injection des produits remplaçant ceux défaillants ou oubliés. Les règles de ce DTU s’appliquent aux procédés VANDEX sauf celles prévues dans ce cahier qui prévalent. II.2. Supports admissibles Le VIM est employé pour des murs d’épaisseur minimum de 25 cm, très humides même avec une humidité massique supérieure à 10%. • en pierres de taille tendres ou dures, • en moellon, • en blocs de béton creux, • en briques creuses de terre cuite. • Le VANDEX DPC injection N° 2 est spécifique aux constructions en briques de terre cuite pleines et en pierre de sable calcaire, pour murs d’épaisseur minimum de 12 cm pas imbibés d’eau (humidité massique inférieure à 10%). Dans le cas où la maçonnerie à traiter présente des fissures ou des cavités, il serait nécessaire avant la mise en œuvre du procédé VANDEX DPC Injection N°2, de combler ces cavités situées à 10 cm au-dessus et au-dessous de la future ligne d’injection. Pour cela, on fera des trous de Ø 20 afin d’y injecter à l’aide de pompe un coulis de mortier de chaux et de ciment. II.3. Limites du procédé • • • Le VANDEX injection Mortar et le VANDEX DPC injection N° 2 forment une barrière contre l’humidité ascensionnelle et par conséquent ne traite que celle-ci. Dans tous les cas, cette barrière est sans effet contre les infiltrations verticales descendantes, les infiltrations latérales et la condensation. Ces autres facteurs d’humidification peuvent faire l’objet de travaux annexes non compris dans le présent cahier. L’accès aux parois à assécher doit être possible. En particulier, il est à vérifier dans le cas : ð . des murs mitoyens, ð . des murs à demi-enterrés, ð . des murs de refend, ð . des murs à différents niveaux, ð . de la présence de végétaux en bordure des murs, ð . de la présence d’obstacle (escalier...). Les DPM doivent préciser l’existence et localiser les canalisations encastrées dans les murs (gaz, électricité, eau...). En effet lors des percements des maçonneries, elles peuvent être dégradées. En l’absence de précision, la responsabilité de l’entrepreneur exécutant les travaux ne pourra pas être retenue contre tous dommages causés aux canalisations. Juillet 1999 Page 5 sur 19 Chapitre 2 CC30-TRAITEMENT CONTRE L'HUMIDITE ASCENSIONNELLE II.4. Détection humidité ascensionnelle II.4.1. La détection du salpêtre (nitrate) Il est bon de pouvoir le distinguer avec certitude des autres attaques dues à la cristallisation d’autres sels, car le salpêtre est caractéristique des « remontées capillaires », puisqu’il indique la présence de composés organiques sur le parcours de l’eau, qu’on ne trouve guère que dans le sol. 1ère méthode : Il faut pour une expérience : . environ 0,2 g d’alliage de Devarda (une pointe de couteaux inox), . environ 5 cm³ de solution de soude à 25 %, . un bout de ruban de papier à la phtaléine, . deux flacons de verre, . l’échantillon de salpêtre à vérifier, . un peu d’eau distillée. Travaillez loin d’une flamme. Mettez l’échantillon dans un flacon et dissolvez-le dans un peu d’eau. Mélangez dans un autre l’alliage de Devarda et la soude (ça bouillonne). Versez la solution d’échantillon dans le mélange en effervescence et attendez deux minutes. Présentez au-dessus du mélange le bout du papier indicateur préalablement humidifié et observez : si le papier vire au grenat, le sel est bien du nitrate. 2ème méthode : Mettre 5 gr. d’échantillon dans un vase de filtration de 50 ml. Ajouter 20 ml d’acide sulfurique (dilué à 25 %). Après 5 minutes, filtrer le mélange. Chauffer le filtrat jusqu’à presque l’ébullition. Puis y ajouter le réactif Diphenylamine (5 à 15 gouttes ; ça dépend de la réaction colorimétrique). II.4.2. Détection des sulfates : Mettre 15 gr. d’échantillon dans un tube d’essai et remplir avec de l’eau distillée. Agiter bien le mélange pendant 1 minute. Secouer pour faire disparaître les bulles d’air. Remplir de nouveau le tube d’essai avec de l’eau distillée, secouer et filtrer. Ainsi on obtient une solution de stock. A la moitié de cette solution de stock, ajouter 2 ml d’acide chlorhydrique (dilué à 25 %) et 1 ml de solution de chlorure de baryum (solution aqueuse 10 %). En présence de sulfates, un dépôt blanc de sulfate de baryum va se former. II.4.3. L’expérience des deux puisards : Cette expérience, qui doit comporter une période pluvieuse, a pour but de tester si l’eau provient de la nappe phréatique, d’une source, ou s’il s’agit simplement d’eaux d’infiltrations. La chose a de l’importance, car elle conditionne les solutions possibles. Pour la mettre en œuvre, il faut pouvoir reuser, c à l’extérieur, contre deux murs différents et jusqu’à l’arase de leurs fondations, deux puisards éloignés l’un de l’autre d’environ 10 m. L’un des puisards est situé contre le mur le plus humide et l’autre, si possible, contre le moins atteint. Si l’eau monte dans les deux puisards à des niveaux assez semblables et qui restent stables plus de deux jours après la fin de la période pluvieuse, c’est que la nappe phréatique est là, qui baigne les fondations... ou que les puisards sont dans la glaise, ce qui est facile à vérifier. Si le puisard adossé au mur le plus dégradé se remplit plus et plus souvent que l’autre, l’origine de l’eau est vraisemblablement due à une source (ou une canalisation). Page 6 sur 19 DOMAINES ET LIMITES D'EMPLOI Chapitre 2 Si un ou les deux puisards «ramassent » après la pluie et se vident vite après (un jour environ), on peut accuser les eaux d’infiltration et mettre hors de cause la nappe ou la source. Si, enfin, en période sèche, les deux puisards, bien que vides, ont le fond et les parois fortement humides (les recouvrir d’une bâche plastique pour réduire l’évaporation), c’est que l’eau monte de la nappe phréatique par capillarité dans le sol ; cela peut se produire même si la nappe est assez profonde. II.4.4. Le contrôleur universel et les remontées capillaires Ce type de contrôleur peut aussi servir à détecter des remontées d’eau du sol ; l’expérience est basée sur le constat qu’une différence de potentiel accompagne généralement les remontées capillaires dans un mur : sa partie humide hors sol est à un potentiel inférieur à celui de sol. Plusieurs centaines demillivolts parfois. Mettez votre contrôleur sur la position voltmètre (1 volt) et piquez la pointe rouge (+) dans le sol ; dès que vous toucherez le mur avec la pointe noire (-) observez bien : s’il y a remontées capillaires, vous constaterez une montée brusque de l’affichage, suivie d’une redescente immédiate : votre appareil a fait court-circuit et rétabli l’équipotentialité vous donnant au passage l’indication. Recommencez à d’autres endroits, si vous le souhaitez pour établir la carte de l’humidité. II.4.5. Prélèvements On effectue des prélèvements en surface et à l’intérieur des maçonneries et on mesure leur teneur en eau (voir § III.6). Le tableau suivant (page 8) permet de connaître l’origine de l’eau. II.5. DIAGNOSTICS - CONCLUSIONS A partir des éléments des paragraphes précédents, une fiche diagnostique est établie ainsi qu'une fiche de travaux à réaliser (annexe 2). Juillet 1999 Page 7 sur 19 Chapitre 2 CC30-TRAITEMENT CONTRE L'HUMIDITE ASCENSIONNELLE INTERPRETATION DES RESULTATS DE MESURES D'HUMIDITE D'après Raymond Collombet Remontées capillaires Elles apparaissent toute l'année sur l'ensemble du périmètre, mais sur le soubassement des murs (caves, sous-sol, & rez-de-chaussée). La hauteur de la manifestation est généralement uniforme légèrement plus importante le long des façades à l'ombre des murs les plus épais, composés de matériaux capillaires : briques légères, calcaires tendres… Remontées capillaires dans l'enduit Elles apparaissent toute l'année sur l'ensemble du périmètre, mais sur le soubassement des murs (caves, sous-sol, & rez-de-chaussée). La hauteur de la manifestation est généralement uniforme mais légèrement plus importante le long des façades à l'ombre. Rejaillissements de la pluie Ils apparaissent principalement sur les façades orientées aux intempéries, près du sol et des reliefs exposés à la pluie. Le mur sèche rapidement sur les façades ensoleillées mais les traces peuvent subsister sous forme de mousses qui se développent rapidement à l'humidité. Infiltrations latérales de la pluie par le sol Elles se manifestent à l'intérieur, sur les murs enterrés, principalement à proximité du niveau du sol extérieur. Les manifestations apparaissent, avec un certain décalage, après les périodes pluvieuses. Condensations superficielles Elles se manifestent à tous les niveaux du bâtiment, dans les locaux soumis à une production, importante de vapeur, non chauffés ou seulement par intermittence, dont l'air est confiné, sur les "points froids" et dans les zones difficiles. Ces condensations sont intermittentes et liées au refroidissement des parois au contact de l'air extérieur, composées de matériaux peu isolants sur le plan thermique. Infiltration directe de la pluie Manifestations liées dans le temps aux précipitations atmosphériques, à tous les niveaux du bâtiment, seulement exposées à la pluie battante. Les signes de ces manifestations peuvent être ponctuels ou généralisés selon la nature du défaut de la façade exposée à la pluie. Condensation superficielle et infiltration de la pluie Cette conjonction de phénomènes ne doit pas être confondue avec des remontées capillaires. En effet, elle peut se manifester à tous les niveaux du bâtiment principalement lors de manifestations atmosphériques et par basse température. Page 8 sur 19 MISE EN ŒUVRE Chapitre 3 III. MISE EN ŒUVRE III.1. Phase préparatoire La phase préparatoire comprend : • • • • l'étude du contrat et de la feuille diagnostique pour déterminer les limites de prestations notamment la réalisation ou non de travaux annexes et le mode de traitement (VIM ou DPC N° 2), les sondages in situ pour vérifier la nature des matériaux, la lecture des plans existants ou renseignements sur place pour connaître la présence des canalisations, gaines électriques, etc… la réalisation des croquis pour déterminer le niveau de l'arase sanitaire, l'épaisseur des murs, les arrêts et traitements des points singuliers. Mettre en route s'il est demandé au contrat, les mesures d'humidité (annexe 2). III.2. Les Conditions III.2.1. Température d’utilisation Les procédés ne doivent pas être utilisés lorsque la température extérieure est inférieure à + 5°. III.2.2. Hygrométrie L'hygrométrie de l'atmosphère n'a pas d'influence sur les produits VIM et DPC N° 2. Toutefois il faut éviter la pénétration de l'eau de pluie dans les trous forés III.2.3. Précautions Le VIM et le VANDEX DPC injection N° 2 sont fortement alcalins. Il est donc recommandé de porter des gants en caoutchouc et des lunettes de protection lors de leur préparation et mise en œuvre. III.3. Position de l’arase sanitaire III.3.1. Dallage sur terre-plein III.3.1.1. Rappel DTU 20.1 (chapitre 3) et règles professionnelles des travaux de dallage (art B.2.22) Annales ITBPP N° 482 (1990). voir schéma N° 5. Ces règlements exigent la présence d’une barrière anticapillaire sous le dallage se raccordant de manière continue à la coupure de capillarité des murs de soubassement. III.3.1.2. Procédé VANDEX : a/ - sol fini extérieur plus bas que le dallage. Voir schéma N°6. • la coupure de capillarité est réalisée suivant un des procédés VANDEX sur les murs de soubassement périphériques et murs intérieurs. Cette coupure est positionnée juste au-dessus du dallage. Juillet 1999 Page 9 sur 19 Chapitre 3 CC30-TRAITEMENT CONTRE L'HUMIDITE ASCENSIONNELLE b/ - sol fini extérieur plus haut que le dallage. • protection extérieure et drainage éventuel existant. Ce système doit être conforme au chapitre 6 des règles de calcul du DTU 20.1. Si la protection est réalisée à l’aide d’un enduit de ciment, il devra en plus être conforme au chapitre 10 du DTU 26.1 (voir schéma N° 7). • en cas d’absence soit de la protection extérieure, soit du drainage, il sera réalisé un traitement final des murs (voir § III.8.3). La coupure de capillarité sera située en partie haute de l’enduit intérieur et à 15 cm au-dessus du sol fini extérieur. (Voir schéma N° 8). III.3.2. Plancher sur vide sanitaire au sous-sol Le DTU 20.1 s’applique. Voir schémas N°9, 10, 11. La ligne du percement est réalisée au-dessus de cette arase compte tenu de l’inclinaison des trous. III.3.3. Remarques importantes Si le mur à traiter est en contact avec un autre mur pour lequel il n’y a pas d’arase sanitaire, il faut prévoir dans ce cas une barrière verticale séparant ces murs. Sa hauteur sera environ d’un mètre à partir de la coupure horizontale (voir schéma N° 12). Page 10 sur 19 MISE EN ŒUVRE Chapitre 3 III.4. Application du VIM III.4.1. Matériel nécessaire à la mise en œuvre : • • • • perforateur - foret diamètre 22 mm, aspirateur, truelle, seaux, entonnoir équipé d’un tuyau flexible adapté aux diamètres de percement. III.4.2. Percement des trous Les trous de remplissage sont forés, en général d’un seul côté (voir schémas 1 et 3). Dans certaines circonstances (épaisseur de mur importante, maçonneries brutes en moellons), il est préférable de forer de part et d’autre du mur en quinconce. (Voir schéma N° 2). Juillet 1999 Page 11 sur 19 Chapitre 3 CC30-TRAITEMENT CONTRE L'HUMIDITE ASCENSIONNELLE Les caractéristiques des trous sont les suivantes : • diamètre 22 mm en général, diamètres 26 à 27 mm maxi, • inclinaison vers le bas à 30° par rapport au plan horizontal. (Voir schéma N°4 ). • • • • • Profondeur : elle est égale à l’épaisseur du mur à traiter moins 0,13 e avec un minimum de 50 mm, dans le cas où les trous seraient percés du même côté. Elle doit être supérieure à la moitié de l’épaisseur du mur si les trous sont de part et d’autre du mur. Dans le cas d’un percement unilatéral, l’entraxe des trous est de 110 mm, en bilatéral il sera de 160 mm. Localisation de la ligne de percements. L’emplacement de la ligne de percements dépend du type de construction et de la hauteur des sols intérieurs et extérieurs. Elle intéresse non seulement les murs périphériques mais aussi les murs intérieurs (voir § III.2). La barrière contre l’humidité ascensionnelle est réalisée, conformément au DTU 20.1, à 15 cm au-dessus du niveau le plus haut du sol extérieur. L’arase sanitaire a deux fonctions : empêcher l’eau de monter par capillarité dans les maçonneries, empêcher la remontée des eaux du rejaillissement qui frappent le sol surtout si celuici est dur. III.4.3. Préparation du VIM • • Page 12 sur 19 pour préparer le mortier : ajouter 2 à3 volumes d’eau pour 5 volumes de VIM, mélanger durant 3 à 5 minutes. Ne préparer que la quantité susceptible d’être employée dans les 15 à 20 minutes. Si le mélange se fige peu après sa préparation ne pas ajouter d’eau mais brasser à nouveau le mélange. MISE EN ŒUVRE Chapitre 3 III.4.4. Injection • Après le forage, les trous sont rincés à l’eau. Ceci pour deux raisons : d’enlever la poussière de forage et d’humidifier la maçonnerie pour préparer la réaction chimique du VIM. Les trous seront remplis à l’aide d’un entonnoir muni d’un tuyau. Le tuyau sera enfoncé jusqu’au fond du trou et retiré au fur et à mesure de l’écoulement du mortier. (voir schéma N° 13 ). Le VIM peut parfois remplir les vides et les fissures, il est donc nécessaire dans ce cas de reremplir les trous quelques instants après le premier remplissage. Les trous de remplissage sont ensuite obturés avec un bouchon (polystyrène, fond de joint) en gardant 1 ou 2 cm pour le rebouchage. III.4.5. Rebouchage 24 heures après le remplissage. Le rebouchage de finition se fera à l’aide d’un enduit d’une couleur aussi proche que celle existante. III.4.6. Consommation Elle dépend évidemment de divers facteurs : • diamètre de percement, • porosité de la maçonnerie, • épaisseur de mur, • importance des vides et des fissures. Néanmoins, l’ordre de grandeur du volume de consommation du VIM au mètre est égal au volume des trous multiplié par le nombre de trous au mètre. V = N. πd 2 . e 4 V = volume du VIM au ml N = nombre de trous au ml d = diamètre des trous e = épaisseur du mur Juillet 1999 Page 13 sur 19 Chapitre 3 CC30-TRAITEMENT CONTRE L'HUMIDITE ASCENSIONNELLE • Consommation de VIM pour trous forés diamètre 22 mm d’un seul côté de mur en fonction de l’épaisseur du mur. Les trous sont espacés de 110 mm nous avons donc : 9 trous au ml V = 0,034 e V en litre - e en cm Le rendement du VIM est de : 1 Kg de VIM poudre donne 0,82 litre de coulis La consommation en poids (Kg) du VIM est : C= 0,04 e Pour tenir compte de la porosité de la maçonnerie de vides et de fissures, on prend un coefficient de diffusion de 1,20. La formule devient : C = 0,05 e • EPAISSEUR DU MUR (cm) e 22 30 35 45 CONSOMMATION en Kg/m linéaire c 1,1 1,5 1,75 2,25 La consommation de VIM pour trous forés diamètre 22 mm de chaque côté du mur en fonction de l’épaisseur du mur avec les mêmes notations que précédemment, on a: V = N. π d2 . (0,20e + 0,5e) 4 0,20 e représente la longueur de recouvrement des percements N = 12,5 trous/m V ≅ 0,34e d = 22 mm C = 0,05e (même formule que ci-dessus). EPAISSEUR DU MUR (cm) e 35 45 55 65 CONSOMMATION en Kg/m linéaire c 1.75 2.25 2.75 3.25 III.5. Mise en œuvre du VANDEX DPC injection N° 2 III.5.1. Matériel nécessaire à la mise en œuvre : • • • • • Page 14 sur 19 perforateur - foret diamètre 14 mm aspirateur, truelle, seaux, injecteurs : pompe à injection électrique. injecteurs de 13 mm de diamètre. MISE EN ŒUVRE Chapitre 3 III.5.2. Percement des trous : • • diamètre 14 mm perpendiculaire à la paroi du mur voir ( schéma N° 14 ) avec une légère inclinaison vers le bas ou vers le haut, selon le cas. • profondeur : Elle est égale à l’épaisseur du mur moins 100 mm, • • l’entraxe est de 150 mm, localisation de la ligne de percements : idem à VIM (voir § III.2) III.5.3. Préparation du VANDEX DPC injection N° 2 Le produit liquide est livré prêt à l’emploi. III.5.4. Injection • • • placer un injecteur de 13 mm de diamètre dans les trous préalablement percés. après le forage, les trous sont nettoyés uniquement à l’air comprimé en vue de se débarrasser des parties friables et de la poussière injecter le VANDEX DPC injection N° 2 à l’aide d’une pompe à injection électrique jusqu’à ce que les parois de la maçonnerie soient saturées. III.5.5. Rebouchage Après avoir dévissé et retiré l’injecteur, reboucher complètement le trou avec VANDEX BB 75 ou VANDEX UNIMORTAR N° 1. III.5.6. Consommation La consommation de VANDEX DPC INJECTION N° 2 dépend beaucoup de la porosité de la maçonnerie, et peut varier de 8 à 16 % du volume de cette maçonnerie. Par conséquent, pour une longueur de mur de 1 m et une épaisseur de 10 cm, la consommation est d’environ 1 à 2 litres. La valeur exacte se fera par un essai préliminaire. • Soit p la porosité ouverte de la maçonnerie déterminée suivant la norme ISO 5017, • e, l’épaisseur du mur en cm, • h, la hauteur de diffusion de la résine (h est déterminé par l’essai préliminaire) Juillet 1999 Page 15 sur 19 Chapitre 3 CC30-TRAITEMENT CONTRE L'HUMIDITE ASCENSIONNELLE Le volume de consommation est V = p. e. h en pratique h ≅ 15 cm Soit V = 1,7 e.p V en litre e en cm III.6. Contrôle de la bonne exécution Le contrôle s'effectue à plusieurs niveaux : • exécution des forages : les points suivants sont à vérifier : la profondeur et l'inclinaison des percements, l'écartement des trous, les arrêts verticaux s'il y a jonction avec un mur perpendiculaire. • réalisation des mélanges : on contrôle l'homogénéité et l'onctuosité du coulis VIM. • Injection : les contrôles suivants sont effectués : visuellement le bon remplissage des forages, les quantités injectées sont relevées par trou ou par mur et elles sont comparées au volume théorique, • A la demande du client, des mesures d'humidité peuvent être réalisées. Dans ce cas elles sont réalisées à l'aide de l'appareil de contrôle au carbure de calcium. Une série de mesures est effectuée sur les différents types de supports avant intervention et plusieurs mois après (voir fiche en annexe 2). • Effets du traitement : apparition autour des trous de remplissage d'efflorescences blanches résultant de réactions chimiques entre le VIM et la maçonnerie. Elles sont à éliminer lorsque le mur est asséché par un simple brossage. III.7. Traitement des points singuliers Il est rappelé ici que la barrière contre l’humidité ascensionnelle doit être continue et donc isoler parfaitement la maçonnerie du sol en tous points. Il s’agit donc de construire un écran total, il ne doit pas y avoir de faille dans le dispositif permettant une «fuite » d’humidité (voir schémas N° 15,16 ). Page 16 sur 19 MISE EN ŒUVRE Chapitre 3 Ces failles peuvent être : • . une rupture, discontinuité de la coupure, • . une source d’humidité ascensionnelle située au-dessus de la coupure. Chaque situation est un cas particulier. Il faut donc déterminer une solution particulière afin de le traiter et lever les réserves concernant l’accès aux parois à assécher et les risques de dommages évoqués au chapitre II.3. Les solutions peuvent être : • un changement de côté des trous de remplissage, • un changement de hauteur de la coupure, • un contournement de l’obstacle tout en ne modifiant pas la continuité de la coupure. III.8. Contrôles après travaux Le résultat attendu de ce procédé est bien entendu l’assèchement complet de la maçonnerie, c’est l’unique signe du succès. La baisse de l’humidité peut être appréciée à l’aide d’un humidimètre capacitif qui permet de mesurer le pourcentage pondéral d’eau dans le support et ceci jusqu’à une profondeur de 4 cm ou bien utiliser l’appareil basé sur la méthode du carbure de calcium (voir annexe 2). Juillet 1999 Page 17 sur 19 Chapitre 4 CC30-TRAITEMENT CONTRE L'HUMIDITE ASCENSIONNELLE IV. ORGANISATION DE LA MISE EN OEUVRE La Société SPPM confie la mise en œuvre des procédés VIM et DPC N° 2 exclusivement à des entreprises agrées qui doivent remplir les conditions suivantes : • • • • • Page 18 sur 19 disposer d'un personnel qualifié dans les travaux de cuvelage et d'injection et le matériel nécessaire (préparation du support, application des produits), posséder la qualification : 3373, 3343 accepter les indications des techniciens SPPM pouvant aller jusqu'à la suspension des travaux si les conditions d'une bonne exécution n'étaient pas réunies. La Société SPPM dispose en permanence d'au moins un technicien pouvant contrôler les supports et la mise en œuvre des procédés décrits ci-dessus. Elle met son assistance technique à disposition des applicateurs pour la mise en route des premiers chantiers et la maîtrise des aspects particuliers de ce procédé (reconnaissance et préparation des supports, définition des travaux préliminaires nécessaires, points particuliers, confection et mise en place des mélanges…). CONDITIONS DE SERVICE Chapitre 5 V. CONDITIONS DE SERVICE V.1. Temps d’assèchement Le temps nécessaire à l’assèchement du mur, c'est à dire pour obtenir une humidité massique inférieure à 5%, peut varier de 3 à 12 mois. De nombreux facteurs influent sur ce temps de séchage, en particulier : • degré d’humidification de la maçonnerie atteint avant le traitement, • épaisseur du mur traité, • nature du matériau, • ventilation des locaux, • saison à laquelle le traitement a été effectué. Toutefois, une amélioration est constatée dès les premiers mois. V.2. Conditions d’utilisation Dans tous les cas, qu’il y ait dépose et reconstitution de l’enduit ou non, le nouvel enduit ou revêtement appliqué au mur doit être perméable à la vapeur d'eau. Lorsque le mur a atteind une humidité massique inférieure à 5%, la décoration peut être mise en place selon les normes habituelles. Juillet 1999 Page 19 sur 19 CC 30 - TRAITEMENT CONTRE L'HUMIDITE ASCENSIONNELLE Page 1 sur 6 TRAVAUX ANNEXES I.1 Mesures additionnelles Maintenant que la DPC, l’arase sanitaire, est mise en place, attendre 8 jours. Nous devons nous concentrer sur les autres mesures additionnelles qui peuvent comprendre : • le traitement antisel, • le traitement final qui permet de traiter les autres causes de venues d'eau. • le revêtement final I.1.1 Préparation du support Enlever l’ancien plâtre, ou toute autre substance susceptible d’empêcher l’adhérence, pour mettre à nu l’ouvrage de maçonnerie, jusqu’à un niveau de 1 m au-dessus de toute ligne visible d’humidité ou d’efflorescence saline. Débarrasser à sec l’élément structurel de toute trace de gypse, de restes de bois et de corps étrangers du même type; gratter le mortier de jointoiement jusqu’à une profondeur de 2 cm et nettoyer à sec par brossage méticuleusement les surfaces. Enlever immédiatement les débris tombés au sol par une méthode sèche, pour ne pas laisser à l’humidité le temps d’activer les sels exposés et de produire une nouvelle migration de ces derniers dans la structure de l’ouvrage. Il est conseillé de recouvrir le sol devant l’ouvrage (avec des feuilles de plastique, par exemple) avant de procéder au décapage. I.1.2 Traitement antisel Après le décapage du plâtrage, on brosse la surface exposée du support pour la débarrasser de toutes les particules friables. I.1.2.1 Antinitrate. Dans le cas où l’analyse a confirmé la présence de nitrates, le support sera revêtu du VANDEX ANTI NITRATE de la manière suivante : Mélange : Faire dissoudre 1 Kg de VANDEX ANTI NITRATE dans 10 litres d’eau. La solution restera trouble. L’eau chaude fera accélérer le processus de dissolution. Application : Appliquer à la brosse ou au pistolet jusqu’à refus la solution de VANDEX ANTI NITRATE. Remuer constamment la solution (consommation moyenne de solution 1 l/m², soit 100g/m² d’antinitrate). A la suite de l’application, laisser passer au moins 8 jours pour que la réaction se produise correctement. Au bout de 8 jours enlever à la brosse les sels apparus à la surface. I.1.2.2 Antisulfate : Si ce sel a été détecté, son traitement se fera obligatoirement après celui de l’antinitrate de la manière suivante : • dans le cas d’une réalisation d’un enduit ciment traditionnel (DTU 261.Article 5 du cahier des clauses techniques), l’antisulfate sera incorporé : ANNEXE N° 1 Juillet 1999 CC 30 - TRAITEMENT CONTRE L'HUMIDITE ASCENSIONNELLE • • • • Page 2 sur 6 pour une exécution manuelle : dans le gobetis d’accrochage de 5 mm dosé à 500 Kg de ciment CPJ 45 soit une consommation d’antisulfate de 0,35 Kg/m² dans le corps d’enduit de 10 mm dosé à 400 Kg de ciment CPJ 45 soit une consommation d’antisulfate de 0,60 Kg/m² pour une exécution par projection mécanique : dans la première couche de 15 mm dosé à 450 Kg de ciment CPJ 45 soit une consommation d’antisulfate de 0,95 Kg/m². dans le cas d’une finition en VANDEX BB 75, il y a lieu d’exécution ème auparavant, l’enduit traditionnel ci-dessus, la 3 couche de l’enduit ème manuel ou la 2 couche de l’enduit projeté étant remplacé par le VANDEX BB 75. dans le cas d’une finition à l’aide du crépi de rénovation blanc, l’antisulfate sera incorporé au Vandex finition rugueuse à raison de 6 Kg d’antisulfate pour 40 Kg de Vandex finition rugueuse soit une consommation moyenne d’antisulfate de 0,75 Kg/m². I.1.3 Traitement final des murs I.1.3.1 Généralités Dans la dernière opération de traitement des murs, nous avons plusieurs possibilités dépendant des autres causes de venues d'eau : • traitement esthétique par l'exécution d’un enduit traditionnel conforme au DTU 26-1 (voir figures 24, 25, 26, 27) • traitement des venues d'eau latérales par l'exécution d’un VANDEX BB 75 (consommation 4 Kg/m²) (voir figures 17, 18, 19, 20) • absorption de la vapeur d'eau du local par l'exécution du crépi rénovation blanc : (voir figures 21, 22, 23). Dans les sous-sols avec des basses températures, nous rencontrons souvent le problème de condensation sur les murs. Ce problème est résolu en recouvrant le mur avec : • VANDEX FINITION RUGUEUSE • VANDEX MORTIER D’EGALISATION • VANDEX CREPI DE RENOVATION blanc. I.1.3.2 Finition rugueuse C’est un mouchetis qui doit être réalisé sur 50 % de la surface et qui permet l’accrochage des produits suivants. Mélange Après avoir versé environ 6,5 litres d’eau froide propre dans le bac de mélange, ajouter le contenu du sac (40 Kg) et bien malaxer, d’une manière homogène, à l’aide d’un malaxeur à mélange forcé approprié. Temps de mélange : ≥ 3 minutes. Pour assurer la qualité du mélange, préparer un sac à la fois. Application Le substrat est à humidifier avant application et doit présenter un aspect humide mat (sans film d’eau) au moment des travaux. Appliquer le VANDEX FINITION RUGUEUSE à la main ou à la machine. Enduire 50 % de la surface. Pour une meilleure adhérence des couches ultérieures, laisser le VANDEX FINITION RUGUEUSE brut de mise en oeuvre (aspect rugueux). Observer une période d’attente d’au moins 4 heures avant l’application du mortier suivant. Humidifier à nouveau la surface si elle est sèche. ANNEXE N° 1 Juillet 1999 CC 30 - TRAITEMENT CONTRE L'HUMIDITE ASCENSIONNELLE Page 3 sur 6 Remarques Une fois durci, le VANDEX FINITION RUGUEUSE permet la diffusion de la vapeur d’eau. Consommation Pour une application à 50 % de la surface la consommation est d’environ 5 Kg/m² pour une épaisseur de 5 mm de finition rugueuse. I.1.3.3 Mortier d’égalisation Cette couche n’est pas obligatoire mais elle permet : • de rattraper l’état de surface, • si il y a risque de formation de sel, elle sert de matrice d’absorption. Les traitements antisel décrits ci-dessus enlèveront les sels existants mais il reste toujours une possibilité de reformation de sels à l’intérieur de la structure qui peuvent réapparaître en surface à la faveur des fissures et gros capillaire. Préparation du support La surface à crépir doit être humidifiée; toutefois, au moment de l’application du mortier, elle doit présenter une humidité mate (sans film d’eau). Le VANDEX MORTIER D’EGALISATION s’applique sur une surface enduite en quadrillage de VANDEX FINITION RUGUEUSE (temps de prise ≥ 4 h), en couches d’une épaisseur minimale de 1 cm et maximale de 2 cm. Mélange Après avoir versé environ 5-6,5 litres d’eau froide propre dans le bac du mélangeur, ajouter le contenu du sac (30 Kg) et bien malaxer, d’une manière homogène, à l’aide d’un malaxeur à mélange forcé approprié. Temps de mélange ≥ 4 minutes. Pour assurer la qualité du mélange, préparer un sac à la fois. Application Le VANDEX MORTIER D’EGALISATION s’applique à la main ou à la machine. Les éventuelles zones inégales et grossières très étendues (20 - 60 mm) sont à traiter par couches successives, qu’on laissera rugueuses (dernière couche comprise). Laisser au repos au moins 4 heures avant application du VANDEX CREPI DE RENOVATION blanc. Les indications données sur les performances du VANDEX MORTIER D’EGALISATION ne valent qu’en conjonction avec l’application ultérieure (normalement 2 à 4 jours plus tard) d’un revêtement de finition de VANDEX CREPI DE RENOVATION blanc. Dans le cas d’épaisseur de mortier d’égalisation supérieure à 2 cm, les applications successives seront espacées d’un jour de plus par millimètre supplémentaire. ANNEXE N° 1 Juillet 1999 CC 30 - TRAITEMENT CONTRE L'HUMIDITE ASCENSIONNELLE Page 4 sur 6 Consommation Il faut environ 13,5 Kg/m² par centimètre d’épaisseur de mortier; l’épaisseur minimale du mortier est de 1cm. I.1.3.4 Crépi de rénovation blanc Domaine d’application Le VANDEX CREPI DE RENOVATION blanc permet le revêtement durable des ouvrages de maçonnerie humides (en particulier s’il s’agit d’une humidité saline). Il convient idéalement, par conséquent, à la rénovation des sous-sols, caves et bâtiments historiques. Il permet d’obtenir une surface sèche, à l’épreuve de l’efflorescence et de l’effritement. En raison de sa teneur en chaux, le VANDEX CREPI DE RENOVATION blanc convient aux rénovations effectuées dans le cadre de la préservation des monuments historiques. Il est idéal pour la rénovation intérieure des pièces abîmées par l’humidité, tant dans les bâtiments anciens que modernes. Il assure l’homogénéité du climat des pièces et élimine la condensation de surface. L’utilisation du VANDEX CREPI DE RENOVATION blanc est exigée en complément de toute installation de barrière de vapeur horizontale. Propriétés Le VANDEX CREPI DE RENOVATION blanc présente les propriétés suivantes : • crépi chaux-ciment (mortier de groupe PII) peu sujet au faïençage et doté d’un bon rapport de résistance compression/traction, • crépi à pores hydrophobes à très haute diffusion de la vapeur d’eau, • pratiquement sans activité capillaire, il ne livre passage ni à l’eau, ni au sel, • il produit une surface sans salinité et par conséquent sans humidité (le point de rosée passe à l’intérieur, en direction du mur, ce qui empêche toute condensation), - il met fin de façon permanente à l’efflorescence saline et à l’effritement du crépi et de la peinture, • il résiste parfaitement au gel et au sel, • il favorise l’assèchement des constructions humides et imprégnées de sel, • toutefois, ce n’est pas un crépi de dessiccation, • il convient parfaitement à une application mécanique (à la machine à crépir). Préparation du support Le VANDEX CREPI DE RENOVATION blanc s’applique sur le VANDEX MORTIER D’EGALISATION ou sur le VANDEX FINITION RUGUEUSE . Mélange Après avoir versé environ 4,5 à 6 litres d’eau froide propre dans le bac du mélangeur, ajouter le contenu du sac (30 Kg) et bien malaxer, d’une manière homogène, à l’aide d’un malaxeur à mélange forcé approprié. Temps de mélange :> 5 minutes. Pour assurer la qualité du mélange, préparer un sac à la fois. ANNEXE N° 1 Juillet 1999 CC 30 - TRAITEMENT CONTRE L'HUMIDITE ASCENSIONNELLE Page 5 sur 6 Application Le VANDEX CREPI DE RENOVATION blanc s’applique normalement 2 à 4 jours après le revêtement préliminaire, soit manuellement, à la truelle, soit à la machine. L’épaisseur totale est au moins 1,5 - 2 cm dépendant du système d’assainissement adopté, appliquée par couches successives de 1 cm ≤ épaisseur ≤ 2 cm. En cas de taux d’humidité élevée et d’un degré moyen ou élevé de salinité, on appliquera 2 couches de produit, soit de préférence la première VANDEX MORTIER D’EGALISATION et la seconde VANDEX CREPI DE RENOVATION blanc ou bien les 2 couches successives de VANDEX CREPI DE RENOVATION blanc. Attendre au moins 4 heures entre l’application des couches, ainsi qu’avant l’application d’un revêtement de finition sur la dernière couche de VANDEX CREPI DE RENOVATION blanc. Dans le cas d’épaisseur de crépi supérieure à 2 cm, les applications successives seront espacées d’un jour par millimètre d’épaisseur supplémentaire. Ne jamais égaliser les couches intermédiaires du crépi. La couche finale doit elle aussi rester rugueuse, si elle doit recevoir un revêtement de finition. Si ce n’est pas le cas, la surface est égalisée au racloir, puis frottée à la palette. On évitera toute nouvelle addition d’eau. Les performances indiquées pour le VANDEX CREPI DE RENOVATION blanc ne valent qu’après un séchage complet. Consommation Il faut environ 12,5 Kg/m² par centimètre d’épaisseur de crépi; l’épaisseur minimale du crépi est de 15 - 20 mm pour un traitement général conforme au présent CCT. I.1.3.5 Précautions Les 3 couches décrites ci-dessus : mortier d’égalisation, finition rugueuse, crépi de rénovation blanc feront l’objet des précautions suivantes : a) éviter d’exposer le crépi à la chaleur, au gel et aux grands vents lors de son application et dans les 24 heures qui suivent et laisser suffisamment de temps d’humidification. b) Protéger le verre, les boiseries et les éléments encastrés des bavures de crépi. c) Nettoyer immédiatement et méticuleusement tout élément sali. e) Les outils et l’équipement feront également l’objet d’un nettoyage à l’eau, immédiatement après leur utilisation. f) Les restes de crépi sec peuvent se mettre au rebut avec les ordures ménagères. I.1.3.6 Peinture Les trois types de finition (enduit traditionnel, VANDEX BB75, Crépi de rénovation blanc peuvent être revêtus d’une peinture à haute diffusion de vapeur d’eau, c’est-à-dire ayant une couche d’air équivalente SD H2 O ≅ 0,050 m (50 mm) Les peintures à base de silicates type SETALIET de chez AKZO Nobel conviennent : 2 couches formation film de 190µm donne un SD H2 O = 40 mm ANNEXE N° 1 Juillet 1999 CC 30 - TRAITEMENT CONTRE L'HUMIDITE ASCENSIONNELLE I.1.4 Page 6 sur 6 Traitement du dallage Si le dallage est soumis à des remontées d’humidité dues à l’absence de barrières capillaires (voir § III.2.1.2) les traitements suivants devront être mis en oeuvre. I.1.4.1 Barrières à l'humidité mais pas à la vapeur d’eau • • imperméabilisation au VANDEX SUPER à raison de 1 Kg/m² conforme au CC1 minéralisation. revêtement mince type VANDEX BB 75 à raison de 4Kg/m² ou UNIMORTAR N° 2 en couche de 6 mm soit 12 Kg/m². conforme au CC4 revêtement mince. Ces traitements ne peuvent recevoir que des revêtements perméables à la vapeur d’eau. I.1.4.2 Barrières à l’humidité et à la vapeur d’eau • • Pour obtenir une barrière à la vapeur d’eau on peut : soit incorporer un pare vapeur avant le revêtement mince (voir CC4), soit réaliser un pare vapeur résine. I.1.5. Ventilation Conformément au DTU 20-1 (chapitre 6 des règles de calcul) les locaux de ère 1 catégorie devront être ventilés et aérés. ANNEXE N° 1 Juillet 1999 CC 30 - TRAITEMENT A REALISER ANNEXE 2 TRAITEMENT A REALISER • ORIGINE DES DESORDRES c Remontées capillaires c Infiltrations d'eau c Condensation • CHOIX DU PRODUIT DE TRAITEMENT c VIM • c DPC N° 1 TRAITEMENT DES SELS c Antinitrate c Antisulfate • AUTRES TRAVAUX c c c c c c • Ventilation Drainage Couronnement sur muret ou appui de fenêtre Supprimer déclivité du terrain vers le bâtiment Réparer les gouttières Raccorder les eaux pluviales CONSEILS c c c c c c Démolition des enduits existants Absorption de la condensation par crépi de rénovation blanc Imperméabilisation à l'eau du dallage Imperméabilisation des murs Réalisation d'un pare vapeur époxy Autres à préciser Juillet 1999 CC 30 - FICHE DIAGNOSTIQUE - ANNEXE 2 Page 1 sur 3 FICHE DIAGNOSTIQUE Dégâts dus à l'humidité _______________________________________________________________ Objet : _______________________________________________________________ _______________________________________________________________ Mesures : _______________________________________________________________ _______________________________________________________________ Maître d'œuvre : _______________________________________________________________ Type de contamination : - où Sels Humidité c Chlorures * Quelle partie de la construction ? c Sulfate * Comment observez-vous cette humidité ? c Nitrate * Taux d'humidité en poids % c Autres Construction c Mur c Enduit A quel niveau ? Profondeur du mur Vertical * Identifier les points de prélèvement des échantillons. Juillet 1999 CC 30 - FICHE DIAGNOSTIQUE - ANNEXE 2 Page 2 sur 3 FICHE DIAGNOSTIQUE Dégâts dus à l'humidité Construction Documents disponibles c Pierre de taille c Paroi simple c Coupe c Moellons c Parois multiples c Plan d'ensemble c Colombage c Description historique c Autres c Agenda des travaux c mur mitoyen c Plans de construction c Enduits c Expertise c Briques c Photos Matériaux ________________________________________________________ ________________________________________________________ Constructions spéciales Dégâts Distance des dégâts de la prochaine gouttière/tuyau de chute :_______ m c Couronne d'humidité Tuyau de canalisation : c Efflorescences _______ m Utilisation du local :_____________________ c Moisissures ______________________________________ c Décollement d'enduit Type de fenêtre :________________________ _______________________________________ c Décollement de peinture Année de construction : __________________ c Dégradation en surface de la pierre _______________________________________ c Corrosion c pourriture du bois _______________________________________________ _______________________________________________ _______________________________________________ Existence de drainage ? c Oui c Non Année de construction : Juillet 1999 CC 30 - FICHE DIAGNOSTIQUE - ANNEXE 2 Page 3 sur 3 FICHE DIAGNOSTIQUE Dégâts dus à l'humidité Travaux de rénovation déjà exécutés Remarques : __________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________ __________________________________________________________________________________ Technicien : Date : Juillet 1999 CC 30 - ANNEXE 2 - FICHE DE CONTROLE SICCITE FICHE DE CONTROLE DE LA SICCITE DU SUPPORT Mesure de la teneur massique en eau CLIENT : DESIGNATION : Réalisation d'une arase sanitaire N° CHANTIER : Date avant travaux : Date après travaux : NATURE DU SUPPORT : c BETON c MACHEFER c PISÉ c PIERRE c PARPAING c TORCHIS c BRIQUE c PLATRAS c DIVERS A PRECISER ________________________________________________________________________ CARACTERISTIQUES DE L'APPAREIL DE MESURE : Appareil de contrôle au carbure de calcium (appareil de contrôle à acétylène). Etendue de la mesure : 0 % à 20 % - Résolution : 0,2 % RELEVE AVANT TRAVAUX N° prélèvement Lecture en % de la teneur massique en eau REVEVE APRES _____ MOIS N° prélèvement 1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 6 6 Lecture en % de la teneur massique en eau LOCALISATION : NIVEAU : ZONE : FILE ALPHABETIQUE : NUMERIQUE : CONTROLE SPPM LOCAL : CONTROLE CLIENT Nom : Nom : Signature : Signature Juillet 1999