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exercices corriges ensembles et applications 2

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Pascal Lainé
Ensembles-Applications
Exercice 1 :
Soient 𝐴 = {1,2,3} et 𝐡 = {0,1,2,3}. Décrire les ensembles 𝐴 ∩ 𝐡, 𝐴 ∪ 𝐡 et 𝐴 × π΅.
Allez à : Correction exercice 1 :
Exercice 2 :
Soient 𝐴 = [1,3] et 𝐡 = [2,4]. Déterminer 𝐴 ∩ 𝐡 et 𝐴 ∪ 𝐡.
Allez à : Correction exercice 2 :
Exercice 3 :
1. Déterminer le complémentaire dans ℝ des parties suivantes :
𝐴1 =] − ∞, 0]; 𝐴2 =] − ∞, 0[; 𝐴3 =]0, +∞[; 𝐴4 = [0, +∞[; 𝐴5 =]1,2[; 𝐴6 = [1,2[.
2. Soient 𝐴 =] − ∞, 1[∪]2, +∞[, 𝐡 =] − ∞, 1[ et 𝐢 = [2, +∞[. Comparer les ensembles suivants :
𝐢ℝ 𝐴
𝑒𝑑
𝐢ℝ 𝐡 ∩ 𝐢ℝ 𝐢
Allez à : Correction exercice 3 :
Exercice 4 :
Soient 𝐴 =] − ∞, 3], 𝐡 =] − 2,7] et 𝐢 =] − 5, +∞[ trois parties de ℝ.
Déterminer 𝐴 ∩ 𝐡, 𝐴 ∪ 𝐡, 𝐡 ∩ 𝐢, 𝐡 ∪ 𝐢, ℝ βˆ– 𝐴, 𝐴 βˆ– 𝐡, (ℝ βˆ– 𝐴) ∩ (ℝ βˆ– 𝐡), (ℝ βˆ– (𝐴 ∪ 𝐡), (𝐴 ∩ 𝐡) ∪
(𝐴 ∩ 𝐢) et 𝐴 ∩ (𝐡 ∪ 𝐢).
Allez à : Correction exercice 4 :
Exercice 5 :
Soient 𝐴, 𝐡 et 𝐢 trois parties d’un ensemble 𝐸. Montrer que :
1. 𝐴 ∪ (𝐡 ∩ 𝐢 ) = (𝐴 ∪ 𝐡) ∩ (𝐴 ∪ 𝐢 )
2. 𝐴 ∩ (𝐡 ∪ 𝐢 ) = (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐴 ∩ 𝐢 )
Allez à : Correction exercice 5 :
Exercice 6 :
Soient 𝐸 un ensemble et 𝐴 et 𝐡 deux parties de 𝐸. On suppose que :
𝐴 ∩ 𝐡 ≠ ∅; 𝐴 ∪ 𝐡 ≠ 𝐸; 𝐴 ⊈ 𝐡; 𝐡 ⊈ 𝐴
On pose
𝐴1 = 𝐴 ∩ 𝐡; 𝐴2 = 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡; 𝐴3 = 𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐴; 𝐴4 = 𝐢𝐸 (𝐴 ∪ 𝐡)
1. Montrer que 𝐴1 , 𝐴2 , 𝐴3 et 𝐴4 sont non vides.
2. Montrer que 𝐴1 , 𝐴2 , 𝐴3 et 𝐴4 sont deux à deux disjoints.
3. Montrer que 𝐴1 ∪ 𝐴2 ∪ 𝐴3 ∪ 𝐴4 = 𝐸.
Allez à : Correction exercice 6 :
Exercice 7 :
1. Déterminer le complémentaire dans ℝ des parties suivantes :
𝐴1 =] − ∞, 0]; 𝐴2 =] − ∞, 0[; 𝐴3 =]0, +∞[; 𝐴4 = [0, +∞[; 𝐴5 =]1,2[; 𝐴6 = [1,2[.
2. Soient 𝐴 =] − ∞, 1[∪]2, +∞[, 𝐡 =] − ∞, 1[ et 𝐢 = [2, +∞[. Comparer les ensembles suivants :
𝐢ℝ 𝐴
et
𝐢ℝ 𝐡 ∩ 𝐢ℝ 𝐢
Allez à : Correction exercice 7 :
1
Pascal Lainé
Exercice 8 :
Justifier les énoncés suivants.
a) Soient 𝐸 un ensemble, 𝐴 et 𝐡 deux sous-ensembles de 𝐸. Si 𝐴 est inclus dans 𝐡, alors le
complémentaire de 𝐡 dans 𝐸 est inclus dans le complémentaire de 𝐴 dans 𝐸.
b) Soient 𝐸 un ensemble, 𝐴 et 𝐡 deux sous-ensembles de 𝐸. Si 𝐴 et 𝐡 sont disjoints, alors tout élément
de 𝐸 est soit dans 𝐢𝐸𝐴 soit dans 𝐢𝐸𝐡 .
c) Soient 𝐸 un ensemble, 𝐴 un sous-ensemble de 𝐸. Déterminer les ensembles suivants :
𝐢𝐸 (𝐢𝐸 𝐴) ; 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐴 ; 𝐴 ∪ 𝐢𝐸 𝐴 ; 𝐢𝐸 ∅ ; 𝐢𝐸 𝐸
Allez à : Correction exercice 8 :
Exercice 9 :
1. Montrer que (𝐴 βˆ– 𝐡) βˆ– 𝐢 = 𝐴 βˆ– (𝐡 ∪ 𝐢)
2. Montrer que (𝐴 βˆ– 𝐡) ∩ (𝐢 βˆ– 𝐷 ) = (𝐴 ∩ 𝐢 ) βˆ– (𝐡 ∪ 𝐷)
Allez à : Correction exercice 9 :
Exercice 10 :
On rappelle que l’on note
𝐴Δ𝐡 = (𝐴 βˆ– 𝐡) ∪ (𝐡 βˆ– 𝐴)
1. Montrer que
(𝐴 ∩ 𝐡) ∩ (𝐴 ∩ 𝐢) = 𝐴 ∩ 𝐡 ∩ 𝐢
(𝐴 ∩ 𝐢 ) ∩ (𝐴 ∩ 𝐡) = 𝐴 ∩ 𝐢 ∩ 𝐡
2. En déduire que
(𝐴 ∩ 𝐡)Δ(𝐴 ∩ 𝐢 ) = 𝐴 ∩ (𝐡Δ𝐢 )
Allez à : Correction exercice 10 :
Exercice 11 :
On rappelle que pour toutes parties π‘ˆ et 𝑉 d’un ensemble 𝐸, on note
π‘ˆΔ𝑉 = (π‘ˆ βˆ– 𝑉 ) ∪ (𝑉 βˆ– π‘ˆ)
1. Montrer que pour toutes parties 𝐴, 𝐡 et 𝐢 d’un ensemble 𝐸.
(𝐴 ∪ 𝐡) ∩ (𝐴 ∪ 𝐢) = 𝐴 ∩ 𝐡 ∩ 𝐢
(𝐴 ∪ 𝐢 ) ∩ (𝐴 ∪ 𝐡) = 𝐴 ∩ 𝐢 ∩ 𝐡
2. En déduire que
(𝐴 ∪ 𝐡)Δ(𝐴 ∪ 𝐢 ) = 𝐴 ∩ (𝐡Δ𝐢 )
Allez à : Correction exercice 11 :
Exercice 12 :
Soient 𝐴, 𝐡 et 𝐢 trois parties d’un ensemble 𝐸.
1. Que pensez-vous de l’implication
𝐴 ∪ 𝐡 ⊈ 𝐢 ⇒ (𝐴 ⊈ 𝐢 ou 𝐡 ⊈ 𝐢 ) ?
Justifiez (on pourra utiliser la contraposée).
2. On suppose que l’on a les inclusions suivantes : 𝐴 ∪ 𝐡 ⊂ 𝐴 ∪ 𝐢 et 𝐴 ∩ 𝐡 ⊂ 𝐴 ∩ 𝐢. Montrer que
𝐡 ⊂ 𝐢.
3.
Allez à : Correction exercice 12 :
Exercice 13 :
Soient 𝐴 et 𝐡 deux parties d’un ensemble 𝐸 . Démontrer les égalités suivantes :
1. 𝐢𝐸 (𝐴 ∩ 𝐡) = 𝐢𝐸 𝐴 ∪ 𝐢𝐸 𝐡
2
Pascal Lainé
2. 𝐢𝐸 (𝐴 ∪ 𝐡) = 𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡
Si 𝐴 ⊂ 𝐡, montrer 𝐢𝐸 𝐡 ⊂ 𝐢𝐸 𝐴
Allez à : Correction exercice 13 :
Exercice 14 :
Soit 𝐸 un ensemble et 𝐹 et 𝐺 deux parties de 𝐸. Démontrer que :
1. 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇔ 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺
2. 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇔ 𝐹 ∩ 𝐢𝐸 𝐺 = ∅
Allez à : Correction exercice 14 :
Exercice 15 :
Soit 𝐸 un ensemble et soit 𝒫(𝐸) l’ensemble des parties de 𝐸. Pour 𝐴 et 𝐡 dans 𝒫(𝐸), on appelle
différence symétrique de 𝐴 par 𝐡 l’ensemble, noté 𝐴Δ𝐡 défini par :
𝐴Δ𝐡 = (𝐴 ∪ 𝐡) βˆ– (𝐴 ∩ 𝐡)
1. Montrer que 𝐴Δ𝐡 = (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴) = (𝐴 βˆ– 𝐡) ∪ (𝐡 βˆ– 𝐴).
2. Calculer 𝐴Δ𝐴, 𝐴Δ∅ et 𝐴Δ𝐸.
3. Montrer que pour tous 𝐴, 𝐡 et 𝐢 dans 𝒫(𝐸), on a :
a) Montrer que : (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴) = (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴)
b) Montrer que : (𝐴Δ𝐡)Δ𝐢 = (𝐴 ∩ 𝐡 ∩ 𝐢) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴 ∩ 𝐢) ∪ (𝐢 ∩ 𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐢 ∩ 𝐡 ∩ 𝐴)
c) Montrer que 𝐴Δ(𝐡Δ𝐢) = (𝐢π›₯𝐡)π›₯𝐴
d) A l’aide du b), montrer que (𝐴π›₯𝐡)π›₯𝐢 = (𝐢π›₯𝐡)π›₯𝐴,
e) En déduire que : (𝐴Δ𝐡)Δ𝐢 = 𝐴Δ(𝐡Δ𝐢)
Allez à : Correction exercice 15 :
Exercice 16 :
Soit 𝑓: 𝐼 → 𝐽 définie par 𝑓 (π‘₯ ) = π‘₯ 2
1. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit injective mais pas surjective.
2. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit surjective mais pas injective.
3. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit ni injective ni surjective.
4. Donner des ensembles 𝐼 et 𝐽 tels que 𝑓 soit injective et surjective.
Allez à : Correction exercice 16 :
Exercice 17 :
Dire (en justifiant) pour chacune des applications suivantes si elles sont injectives, surjectives,
bijectives :
𝑓: ℝ → ℝ
𝑓: [0,1] → [0,2]
𝑓: ℝ+ → ℝ+
2
2
π‘₯↦π‘₯
π‘₯↦π‘₯
π‘₯ ↦ π‘₯2
𝑔: ℝ → ℝ
β„Ž: ℝ → ℝ
π‘˜: ℝ → ℝ
π‘₯ ↦ π‘₯2 + π‘₯3
π‘₯ ↦ π‘₯ + π‘₯4
π‘₯ ↦ π‘₯ + π‘₯3
Allez à : Correction exercice 17 :
Exercice 18 :
Soit 𝐼 ⊂ ℝ et 𝐽 ⊂ ℝ, deux intervalles de ℝ. Soit 𝑓: 𝐼 → 𝐽 une fonction strictement croissante.
1. Montrer que 𝑓 est injective.
On pourra montrer la contraposée (et on rappelle que π‘₯1 ≠ π‘₯2 équivaut à π‘₯1 < π‘₯2 ou π‘₯2 < π‘₯1 )
2. Déterminer l’ensemble 𝐾 tel que 𝑓: 𝐼 → 𝐾 soit bijective.
Allez à : Correction exercice 18 :
Exercice 19 :
Soit 𝑓: β„•2 → β„• définie pour tout (𝑛, π‘š) ∈ β„•2 par 𝑓(𝑛, π‘š) = π‘šπ‘›
3
Pascal Lainé
Soit 𝑔: β„• → β„•2 définie pour tout 𝑛 ∈ β„• par 𝑔(𝑛) = (𝑛, (𝑛 + 1)2 )
1. 𝑓 est-elle injective ?
2. 𝑓 est-elle surjective ?
3. 𝑔 est-elle injective ?
4. 𝑔 est-elle surjective ?
Allez à : Correction exercice 19 :
Exercice 20 :
Soient
𝑔: β„• → β„•
𝑛
𝑛 ↦ 𝐸( )
2
𝑓: β„• → β„•
𝑛 ↦ 2𝑛
Où 𝐸(π‘₯) désigne la partie entière de π‘₯
Les fonctions sont-elles injectives, surjective ? Comparer 𝑓 ∘ 𝑔 et 𝑔 ∘ 𝑓.
Allez à : Correction exercice 20 :
Exercice 21 :
Soit 𝑓 une application de 𝐸 vers 𝐸 telle que :
𝑓(𝑓 (𝐸)) = 𝐸
Montrer que 𝑓 est surjective.
Allez à : Correction exercice 21 :
Exercice 22 :
On considère l’application 𝑓: β„• → β„• définie pour tout 𝑛 ∈ β„• par 𝑓 (𝑛) = 𝑛2
1. Existe-t-il 𝑔: β„• → β„• telle que :𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℕ ?
2. Existe-t-il β„Ž: β„• → β„• telle que :β„Ž ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑ℕ ?
Allez à : Correction exercice 22 :
Exercice 23 :
Soit 𝑓: β„€ → β„€ définie par 𝑓 (𝑛) = 2𝑛
1. Existe-t-il une fonction 𝑔: β„€ → β„€ telle que 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑℀ ?
2. Existe-t-il une fonction β„Ž: β„€ → β„€ telle que β„Ž ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑℀ ?
Allez à : Correction exercice 23 :
Exercice 24 :
Soit 𝑓: 𝐸 → 𝐹 une application, où πΆπ‘Žπ‘Ÿπ‘‘(𝐸) = πΆπ‘Žπ‘Ÿπ‘‘ (𝐹 )
Montrer que les trois propriétés suivantes sont équivalentes
(i)
𝑓 est injective
(ii)
𝑓 est surjective
(iii) 𝑓 est bijective
Allez à : Correction exercice 24 :
Exercice 25 :
Répondre aux questions qui suivent, en justifiant, le cas échéant, votre réponse par un bref argument, un
calcul ou un contre-exemple.
1. Si les applications 𝑒: β„• → β„€ et 𝑣: β„€ → β„• sont bijectives, alors l’application 𝑒 ∘ 𝑣 ∘ 𝑒: β„• → β„€ est
aussi bijective. Vrai ou Faux, justifier.
2. L’application 𝑓: β„•3 → β„•: (π‘Ž, 𝑏, 𝑐 ) ↦ 2π‘Ž 3𝑏 5𝑐 est une application
4
Pascal Lainé
(i) bijective (ii) injective et pas surjective (iii) surjective et pas injective (iv) ni surjective ni
injective
Justifier.
3. Soit 𝑛 ∈ β„• βˆ– {0,1}. L’application πœ‘: β„€ → β„• qui à l’entier 𝑙 ∈ β„€ associe le reste de la division
euclidienne de 𝑙 par 𝑛 est une application.
4. bijective (ii) injective et pas surjective (iii) surjective et pas injective (iv) ni surjective ni
injective
Justifier.
5. Soient π‘Ž, 𝑏, 𝑐, 𝑑 ∈ β„€ tels que π‘Žπ‘‘ − 𝑏𝑐 = 1. Déterminer l’application réciproque de la bijection
𝑓: β„€2 → β„€2
(𝑒, 𝑣 ) ↦ (π‘Žπ‘’ + 𝑏𝑣 + 1, 𝑐𝑒 + 𝑑𝑣 − 1)
Allez à : Correction exercice 25 :
Exercice 26 :
1. Soient π‘ž1 ∈ β„• βˆ– {0,1} et π‘ž2 ∈ β„• βˆ– {0,1}
Montrer que :
1
1
1
1
− < − <
2 π‘ž1 π‘ž2 2
2. Soit 𝑓: β„€ × β„• βˆ– {0,1} → β„š l’application définie par :
1
𝑓 (𝑝, π‘ž) = 𝑝 +
π‘ž
a. Montrer que 𝑓 est injective ?
b. 𝑓 est-elle surjective ?
Allez à : Correction exercice 26 :
Exercice 27 :
Soit 𝒫(𝐸) l’ensemble des parties de 𝐸. Montrer qu’il n’existe pas d’application surjective 𝑓: 𝐸 → 𝒫(𝐸).
Considérer la partie 𝐴 = {π‘₯ ∈ 𝐸, π‘₯ ∉ 𝑓 (π‘₯ )}.
Allez à : Correction exercice 27 :
Exercice 28 :
Pour un entier 𝑛 ∈ β„• on désigne par 𝐼𝑛 l’ensemble {1,2, … , 𝑛}.
1. On suppose 𝑛 ≥ 2. Combien y-a-t-il d’application injectives 𝑓: 𝐼2 → 𝐼𝑛 ?
2. A quelle condition portant sur les entiers π‘š et 𝑛 peut-on définir une application 𝑓: πΌπ‘š → 𝐼𝑛 qui soit
injective, surjective, bijective ?
Allez à : Correction exercice 28 :
Exercice 29 :
Soient 𝐸, 𝐹 et 𝐺 trois ensemble et soient 𝑓: 𝐸 → 𝐹 et 𝑔: 𝐹 → 𝐺 deux applications.
1. Montrer que si 𝑓 et 𝑔 sont injectives alors 𝑔 ∘ 𝑓 est injective.
2. Montrer que si 𝑓 et 𝑔 sont surjectives alors 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective.
3. Que peut-on conclure sur 𝑔 ∘ 𝑓 si 𝑓 et 𝑔 sont bijectives ?
4. Montrer que si 𝑔 ∘ 𝑓 est injective alors 𝑓 est injective.
5. Montrer que si 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective alors 𝑔 est surjective.
6. Si à présent 𝑓: 𝐸 → 𝐹 et 𝑔: 𝐹 → 𝐸, déduire de ce qui précède ce que l’on peut dire dans les cas
suivants :
a. 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸
b. 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑𝐹
5
Pascal Lainé
c. 𝑓 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸
Allez à : Correction exercice 29 :
Exercice 30 :
Soient 𝑋 et π‘Œ deux ensembles non vides et 𝑓 une application de 𝑋 dans π‘Œ. Une application 𝑠, de π‘Œ dans
𝑋, telle que 𝑓 ∘ 𝑠 = πΌπ‘‘π‘Œ s’appelle une section de 𝑓.
1. Montrer que si 𝑓 admet au moins une section alors 𝑓 est surjective.
2. Montrer que toute section de 𝑓 est injective.
Une application π‘Ÿ, de π‘Œ dans 𝑋, telle que π‘Ÿ ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝑋 s’appelle une rétraction de 𝑓.
3. Montrer que si 𝑓 possède une rétraction alors 𝑓 est injective.
4. Montrer que si 𝑓 est injective alors 𝑓 possède une rétraction.
5. Montrer que toute rétraction de 𝑓 est surjective.
6. En déduire que si 𝑓 possède à la fois une section 𝑠 et une rétraction π‘Ÿ, alors 𝑓 est bijective et l’on a :
π‘Ÿ = 𝑠(= 𝑓 −1 par conséquent).
Allez à : Correction exercice 30 :
Exercice 31 :
Soient 𝐸 et 𝐹 deux ensembles et soit 𝑓 une application de 𝐸 dans 𝐹. Soient 𝐴 et 𝐡 deux parties de 𝐸,
montrer que :
1. 𝑓 (𝐴 ∪ 𝐡) = 𝑓 (𝐴) ∪ 𝑓 (𝐡)
2. 𝑓 (𝐴 ∩ 𝐡) ⊂ 𝑓 (𝐴) ∩ 𝑓(𝐡)
Donner un exemple où cette dernière inclusion est stricte. Montrer alors que 𝑓 est injective si et
seulement si pour toute partie 𝐴 de 𝐸 et pour toute partie 𝐡 de 𝐸, on a 𝑓(𝐴 ∩ 𝐡) = 𝑓(𝐴) ∩ 𝑓(𝐡).
Allez à : Correction exercice 31 :
Exercice 32 :
1. Soit 𝑓 l’application de l’ensemble {1,2,3,4} dans lui-même définie par :
𝑓(1) = 4, 𝑓(2) = 1 , 𝑓 (3) = 2, 𝑓 (4) = 2.
−1
Déterminer 𝑓 (𝐴) lorsque 𝐴 = {2}, 𝐴 = {1,2}, 𝐴 = {3}.
2. Soit 𝑓 l’application de ℝ dans ℝ définie par 𝑓 (π‘₯ ) = π‘₯ 2 . Déterminer 𝑓 −1 (𝐴) lorsque 𝐴 = {1},
𝐴 = [1,2].
Allez à : Correction exercice 32 :
Exercice 33 :
1. Soit 𝑓: ℝ2 → ℝ définie par 𝑓 (π‘₯, 𝑦) = π‘₯. Déterminer 𝑓 ([0,1] × [0,1]), 𝑓 −1 ([−1,1]).
2. Soit 𝑓: ℝ → [−1,1] définie par 𝑓(π‘₯ ) = cos(πœ‹π‘₯ ), déterminer 𝑓 (β„•), 𝑓 (2β„•), 𝑓 −1 ({±1}).
Allez à : Correction exercice 33 :
Exercice 34 :
Soient 𝐸 et 𝐹 deux ensembles et soit 𝑓 une application de 𝐸 dans 𝐹. Soient 𝐴′ et 𝐡′ deux parties
quelconques de 𝐹, non vides. Montrer que :
1. 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐡′ ) = 𝑓 −1 (𝐴′) ∪ 𝑓 −1 (𝐡′)
2. 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐡′ ) = 𝑓 −1 (𝐴′) ∩ 𝑓 −1 (𝐡′)
Allez à : Correction exercice 34 :
Exercice 35 :
Soient 𝐸 et 𝐹 deux ensembles et soit 𝑓 une application de 𝐸 dans 𝐹 .
1. Montrer que pour toute partie 𝐴 de 𝐸, on a 𝐴 ⊂ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)).
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Pascal Lainé
2. Montrer que pour toute partie 𝐡 de 𝐹, on a 𝑓(𝑓 −1 (𝐡)) ⊂ 𝐡.
3. Montrer que 𝑓 est injective si et seulement si pour toute partie 𝐴 de 𝐸 on a 𝐴 = 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)).
4. Montrer que 𝑓 est surjective si et seulement si pour toute partie 𝐡 de 𝐹 on a 𝑓(𝑓 −1 (𝐡)) = 𝐡.
Allez à : Correction exercice 35 :
Exercice 36 :
Soit 𝐷 = {(π‘₯, 𝑦) ∈ ℝ2 , −𝑦 ≤ π‘₯ ≤ 𝑦}
Soit 𝑓: 𝐷 → ℝ × β„ définie par 𝑓 (π‘₯, 𝑦) = (π‘₯ 2 + 𝑦 2 , 2π‘₯𝑦)
1. Représenter 𝐷 dans le plan.
2. a. Montrer que si deux couples de réels (π‘₯1 , 𝑦1 ) et (π‘₯2 , 𝑦2 ) vérifient
π‘₯ + 𝑦1 = π‘₯2 + 𝑦2
{ 1
π‘₯1 − 𝑦1 = π‘₯2 − 𝑦2
Alors (π‘₯1 , 𝑦1 ) = (π‘₯2 , 𝑦2 ) (autrement dit π‘₯1 = π‘₯2 et 𝑦1 = 𝑦2).
b. Montrer que 𝑓 est injective, on pourra se ramener au système du 2.a..
3. Est-ce que 𝑓 est surjective ?
Allez à : Correction exercice 36 :
CORRECTIONS
Correction exercice 1 :
𝐴 ∩ 𝐡 = {1,2,3} ;
𝐴 ∪ 𝐡 = {0,1,2,3}
Remarque :
Comme 𝐴 ⊂ 𝐡 on a 𝐴 ∩ 𝐡 = 𝐴 et 𝐴 ∪ 𝐡 = 𝐡
𝐴 × π΅ = {(1,0), (1,1), (1,2), (1,3), (2,0), (2,1), (2,2), (2,3), (3,0), (3,1), (3,2), (3,3)
Remarque :
Card(𝐴 × π΅) = Card(𝐴) × Card(𝐡) = 3 × 4 = 12
Allez à : Exercice 1 :
Correction exercice 2 :
𝐴 ∩ 𝐡 = [2,3] ;
𝐴 ∪ 𝐡 = [1,4]
Allez à : Exercice 2 :
Correction exercice 3 :
1.
𝐢ℝ 𝐴1 =]0, +∞[ ; 𝐢ℝ 𝐴2 = [0, +∞[ ; 𝐢ℝ 𝐴3 =] − ∞, 0] ; 𝐢ℝ 𝐴4 =] − ∞, 0[;
𝐢ℝ 𝐴5 =] − ∞, 1] ∪ [2, +∞[; 𝐢ℝ 𝐴6 =] − ∞, 1[∪ [2, +∞[
2.
𝐢ℝ 𝐴 = [1,2]; 𝐢ℝ 𝐡 ∩ 𝐢ℝ 𝐢 = [1, +∞[∩]2, +∞[= [1,2]
Remarque :
𝐢ℝ 𝐡 ∩ 𝐢ℝ 𝐢 = 𝐢ℝ (𝐡 ∪ 𝐢 ) = 𝐢ℝ 𝐴
Allez à : Exercice 3 :
Correction exercice 4 :
𝐴 ∩ 𝐡 =] − 2,3]
𝐴 ∪ 𝐡 =] − ∞, 7]
𝐡 ∩ 𝐢 =] − 2,7]
7
Pascal Lainé
𝐡 ∪ 𝐢 =] − 5, +∞[
ℝ βˆ– 𝐴 =]3, +∞[
𝐴 βˆ– 𝐡 =] − ∞, −2]
(ℝ βˆ– 𝐴) ∩ (ℝ βˆ– 𝐡) =]3, +∞[∩ (] − ∞, −2] ∪]7, +∞[) = (]3, +∞[∩] − ∞, −2]) ∪ (]3, +∞[∩]7, +∞[)
= ∅ ∪]7, +∞[=]7, +∞[
Ou mieux
(ℝ βˆ– 𝐴) ∩ (ℝ βˆ– 𝐡) = ℝ βˆ– (𝐴 ∪ 𝐡) =]7, +∞[
(ℝ βˆ– (𝐴 ∪ 𝐡) =]7, +∞[
(𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐴 ∩ 𝐢 ) =] − 2,3] ∪] − 5,3] =] − 5,3]
Ou
(𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐴 ∩ 𝐢 ) = 𝐴 ∩ (𝐡 ∪ 𝐢 ) =] − ∞, 3] ∩] − 5, +∞[=] − 5,3]
𝐴 ∩ (𝐡 ∪ 𝐢 ) =] − ∞, 3] ∩] − 5, +∞[=] − 5,3]
Allez à : Exercice 4 :
Correction exercice 5 :
Il s’agit de résultats du cours que l’on peut utiliser sans démonstration mais cet exercice demande de les
redémontrer.
1. Si π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ (𝐡 ∩ 𝐢 )
Alors (π‘₯ ∈ 𝐴 ou π‘₯ ∈ (𝐡 ∩ 𝐢 ))
Alors (π‘₯ ∈ 𝐴 ou (π‘₯ ∈ 𝐡 et π‘₯ ∈ 𝐢 ))
Si π‘₯ ∈ 𝐴 alors π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ 𝐡 et π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ 𝐢, par conséquent π‘₯ ∈ (𝐴 ∪ 𝐡) ∩ (𝐴 ∪ 𝐢 ).
Si (π‘₯ ∈ 𝐡 et π‘₯ ∈ 𝐢 ) alors (π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ 𝐡 et π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ 𝐢 )
Donc si (π‘₯ ∈ 𝐴 ou (π‘₯ ∈ 𝐡 et π‘₯ ∈ 𝐢 )) alors (π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ 𝐡 et π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ 𝐢 )
On a montré que 𝐴 ∪ (𝐡 ∩ 𝐢 ) ⊂ (𝐴 ∪ 𝐡) ∩ (𝐴 ∪ 𝐢 )
Si π‘₯ ∈ (𝐴 ∪ 𝐡) ∩ (𝐴 ∪ 𝐢 ) alors (π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ 𝐡 et π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ 𝐢 ).
(π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ 𝐡 et π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ 𝐢 ) ⇔ ((π‘₯ ∈ 𝐴 ou π‘₯ ∈ 𝐡) et (π‘₯ ∈ 𝐴 ou π‘₯ ∈ 𝐢 ))
Si (π‘₯ ∈ 𝐴 et (π‘₯ ∈ 𝐴 ou π‘₯ ∈ 𝐢 )) alors π‘₯ ∈ 𝐴 ∩ 𝐴 ou π‘₯ ∈ 𝐴 ∩ 𝐢
Si (π‘₯ ∈ 𝐡 et (π‘₯ ∈ 𝐴 ou π‘₯ ∈ 𝐢 )) alors π‘₯ ∈ 𝐡 ∩ 𝐴 ou π‘₯ ∈ 𝐡 ∩ 𝐢
Alors π‘₯ ∈ 𝐴 ou π‘₯ ∈ 𝐴 ∩ 𝐢 ou π‘₯ ∈ 𝐡 ∩ 𝐴 ou π‘₯ ∈ 𝐡 ∩ 𝐢
Alors π‘₯ ∈ 𝐴 ou π‘₯ ∈ 𝐴 ∩ 𝐢 ⊂ 𝐴 ou π‘₯ ∈ 𝐡 ∩ 𝐴 ⊂ 𝐴 ou π‘₯ ∈ 𝐡 ∩ 𝐢
Alors π‘₯ ∈ 𝐴 ou π‘₯ ∈ 𝐡 ∩ 𝐢
Alors π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ (𝐡 ∩ 𝐢 )
On a montré que (𝐴 ∪ 𝐡) ∩ (𝐴 ∪ 𝐢 ) ⊂ 𝐴 ∪ (𝐡 ∩ 𝐢 )
Finalement 𝐴 ∪ (𝐡 ∩ 𝐢 ) = (𝐴 ∪ 𝐡) ∩ (𝐴 ∪ 𝐢 )
2. Si π‘₯ ∈ 𝐴 ∩ (𝐡 ∪ 𝐢 )
Alors (π‘₯ ∈ 𝐴 et π‘₯ ∈ 𝐡 ∪ 𝐢 )
Alors (π‘₯ ∈ 𝐴 et (π‘₯ ∈ 𝐡 ou π‘₯ ∈ 𝐢 ))
Alors (π‘₯ ∈ 𝐴 et π‘₯ ∈ 𝐡) ou (π‘₯ ∈ 𝐴 et π‘₯ ∈ 𝐢 )
Alors π‘₯ ∈ 𝐴 ∩ 𝐡 ou π‘₯ ∈ 𝐴 ∩ 𝐢
Alors π‘₯ ∈ (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐴 ∩ 𝐢 )
On a montré que 𝐴 ∩ (𝐡 ∪ 𝐢 ) ⊂ (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐴 ∩ 𝐢 )
Si π‘₯ ∈ (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐴 ∩ 𝐢 )
Alors π‘₯ ∈ 𝐴 ∩ 𝐡 ou π‘₯ ∈ 𝐴 ∩ 𝐢
Alors (π‘₯ ∈ 𝐴 et π‘₯ ∈ 𝐡) ou (π‘₯ ∈ 𝐴 et π‘₯ ∈ 𝐢 )
Alors (π‘₯ ∈ 𝐴 ou π‘₯ ∈ 𝐴) et (π‘₯ ∈ 𝐴 ou π‘₯ ∈ 𝐢 ) et (π‘₯ ∈ 𝐡 ou π‘₯ ∈ 𝐴) et (π‘₯ ∈ 𝐡 ou π‘₯ ∈ 𝐢 )
Alors π‘₯ ∈ 𝐴 et π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ 𝐢 et π‘₯ ∈ 𝐡 ∪ 𝐴 et π‘₯ ∈ 𝐡 ∪ 𝐢
Comme π‘₯ ∈ 𝐴 et π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ 𝐢 et π‘₯ ∈ 𝐡 ∪ 𝐴 entraine que π‘₯ ∈ 𝐴
8
Pascal Lainé
π‘₯ ∈ (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐴 ∩ 𝐢 ) ⇒ π‘₯ ∈ 𝐴 et π‘₯ ∈ 𝐡 ∪ 𝐢 ⇒ π‘₯ ∈ 𝐴 ∩ (𝐡 ∪ 𝐢 )
On a montré que (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐴 ∩ 𝐢 ) ⊂ 𝐴 ∩ (𝐡 ∪ 𝐢 )
Et finalement 𝐴 ∩ (𝐡 ∪ 𝐢 ) = (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐴 ∩ 𝐢 )
Allez à : Exercice 5 :
Correction exercice 6 :
1.
𝐴1 = 𝐴 ∩ 𝐡 ≠ ∅
D’après l’énoncé
𝐴2 = 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡 = 𝐴 βˆ– 𝐡 ≠ ∅
Car 𝐴 ⊈ 𝐡.
𝐴3 = 𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐴 = 𝐡 βˆ– 𝐴 ≠ ∅
Car 𝐡 ⊈ 𝐴
𝐴4 = 𝐢𝐸 (𝐴 ∪ 𝐡) = 𝐸 βˆ– (𝐴 ∪ 𝐡) ≠ ∅
Car 𝐴 ∪ 𝐡 ≠ 𝐸, en fait 𝐴 ∪ 𝐡 ⊈ 𝐸 car 𝐴 ⊂ 𝐸 et 𝐡 ⊂ 𝐸.
2.
𝐴1 ∩ 𝐴2 = (𝐴 ∩ 𝐡) ∩ (𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡) = 𝐴 ∩ 𝐡 ∩ 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡 = (𝐴 ∩ 𝐴) ∩ (𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐡) = 𝐴 ∩ ∅ = ∅
𝐴1 ∩ 𝐴3 = (𝐴 ∩ 𝐡) ∩ (𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐴) = 𝐴 ∩ 𝐡 ∩ 𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐴 = (𝐡 ∩ 𝐡) ∩ (𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐴) = 𝐡 ∩ ∅ = ∅
𝐴1 ∩ 𝐴4 = (𝐴 ∩ 𝐡) ∩ (𝐢𝐸 (𝐴 ∪ 𝐡)) = (𝐴 ∩ 𝐡) ∩ (𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡) = 𝐴 ∩ 𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡
= (𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐴) ∩ (𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐡) = ∅ ∩ ∅ = ∅
𝐴2 ∩ 𝐴3 = (𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡) ∩ (𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐴) = 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡 ∩ 𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐴 = (𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐴) ∩ (𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐡) = ∅ ∩ ∅ = ∅
𝐴2 ∩ 𝐴4 = (𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡) ∩ 𝐢𝐸 (𝐴 ∪ 𝐡) = (𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡) ∩ (𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡) = 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡
= (𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐴) ∩ (𝐢𝐸 𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐡) = ∅ ∩ 𝐢𝐸 𝐡 = ∅
𝐴3 ∩ 𝐴4 = (𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐴) ∩ 𝐢𝐸 (𝐴 ∪ 𝐡) = (𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐴) ∩ (𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡) = 𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡
= (𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐡) ∩ (𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐴) = ∅ ∩ 𝐢𝐸 𝐴 = ∅
3. 𝐴1 , 𝐴2 , 𝐴3 et 𝐴4 sont deux à deux disjoints.
𝐴1 ∪ 𝐴2 ∪ 𝐴3 ∩ 𝐴4 = (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡) ∪ (𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐴) ∪ 𝐢𝐸 (𝐴 ∪ 𝐡)
= (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡) ∪ (𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐴) ∪ (𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡)
= [(𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡)] ∪ [(𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐴) ∪ (𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡)]
= [(𝐴 ∪ 𝐴) ∩ (𝐴 ∪ 𝐢𝐸 𝐡) ∩ (𝐡 ∪ 𝐴) ∩ (𝐡 ∪ 𝐢𝐸 𝐡)]
∪ [(𝐡 ∪ 𝐢𝐸 𝐴) ∩ (𝐡 ∪ 𝐢𝐸 𝐡) ∩ (𝐢𝐸 𝐴 ∪ 𝐢𝐸 𝐴) ∩ (𝐢𝐸 𝐴 ∪ 𝐢𝐸 𝐡)]
= [𝐴 ∩ (𝐴 ∪ 𝐢𝐸 𝐡) ∩ (𝐴 ∪ 𝐡) ∩ 𝐸] ∪ [(𝐡 ∪ 𝐢𝐸 𝐴) ∩ 𝐸 ∩ 𝐢𝐸 𝐴 ∩ (𝐢𝐸 𝐴 ∪ 𝐢𝐸 𝐡)]
= [𝐴 ∩ {(𝐴 ∪ 𝐢𝐸 𝐡) ∩ (𝐴 ∪ 𝐡)}] ∪ [𝐢𝐸 𝐴 ∩ {(𝐡 ∪ 𝐢𝐸 𝐴) ∩ (𝐢𝐸 𝐴 ∪ 𝐢𝐸 𝐡)}]
= [𝐴 ∩ {𝐴 ∪ (𝐢𝐸 𝐡 ∩ 𝐡)}] ∪ [𝐢𝐸 𝐴 ∩ {𝐢𝐸 𝐴 ∪ (𝐡 ∩ 𝐢𝐸 𝐡}]
= [𝐴 ∩ {𝐴 ∪ ∅}] ∪ [𝐢𝐸 𝐴 ∩ {𝐢𝐸 𝐴 ∪ ∅}] = [𝐴 ∩ 𝐴] ∪ [𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐴] = 𝐴 ∪ 𝐢𝐸 𝐴 = 𝐸
Remarque :
(𝐴1 , 𝐴2 , 𝐴3 , 𝐴4 ) est une partition de 𝐸.
𝐴
𝐡
𝐴2
𝐴1
𝐴3
𝐸
𝐴4
Sur un schéma c’est une évidence (𝐸 est le carré sur le schéma).
9
Pascal Lainé
Allez à : Exercice 6 :
Correction exercice 7 :
1.
𝐢ℝ 𝐴1 =]0, +∞[ ; 𝐢ℝ 𝐴2 = [0, +∞[ ; 𝐢ℝ 𝐴3 =] − ∞, 0] ; 𝐢ℝ 𝐴4 =] − ∞, 0[;
𝐢ℝ 𝐴5 =] − ∞, 1] ∪ [2, +∞[; 𝐢ℝ 𝐴6 =] − ∞, 1[∪ [2, +∞[
2.
𝐢ℝ 𝐴 = [1,2]; 𝐢ℝ 𝐡 ∩ 𝐢ℝ 𝐢 = [1, +∞[∩]2, +∞[= [1,2]
Remarque :
𝐢ℝ 𝐡 ∩ 𝐢ℝ 𝐢 = 𝐢ℝ (𝐡 ∪ 𝐢 ) = 𝐢ℝ 𝐴
Allez à : Exercice 7 :
Correction exercice 8 :
a) Soit π‘₯ ∈ 𝐡 = ∁𝐡𝐸 , π‘₯ ∉ 𝐡, comme 𝐴 ⊂ 𝐡, π‘₯ ∉ 𝐴, autrement dit π‘₯ ∈ 𝐴 = ∁𝐸𝐴 ce qui montre que si
π‘₯ ∈ 𝐡 alors π‘₯ ∈ 𝐴.
b) Si π‘₯ ∈ 𝐴 alors π‘₯ ∉ 𝐡 (car 𝐴 ∩ 𝐡 = ∅) donc π‘₯ ∈ 𝐡 = ∁𝐡𝐸 .
Si π‘₯ ∉ 𝐴 alors π‘₯ ∈ 𝐴 = ∁𝐸𝐴
c) 𝐢𝐸 (𝐢𝐸 𝐴) = 𝐴, 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐴 = ∅, 𝐴 ∪ 𝐢𝐸 𝐴 = 𝐸, 𝐢𝐸 ∅ = 𝐸 et 𝐢𝐸 𝐸 = ∅
Allez à : Exercice 8 :
Correction exercice 9 :
1. (𝐴 βˆ– 𝐡) βˆ– 𝐢 = (𝐴 ∩ 𝐡) βˆ– 𝐢 = (𝐴 ∩ 𝐡) ∩ 𝐢 = 𝐴 ∩ (𝐡 ∩ 𝐢) = 𝐴 ∩ (𝐡 ∪ 𝐢) = 𝐴 βˆ– (𝐡 ∪ 𝐢)
2. (𝐴 βˆ– 𝐡) ∩ (𝐢 βˆ– 𝐷 ) = (𝐴 ∩ 𝐡) ∩ (𝐢 ∩ 𝐷) = (𝐴 ∩ 𝐢 ) ∩ (𝐡 ∩ 𝐷) = (𝐴 ∩ 𝐢 ) ∩ (𝐡 ∪ 𝐷) = (𝐴 ∩ 𝐢 ) βˆ–
(𝐡 ∪ 𝐷)
Allez à : Exercice 9 :
Correction exercice 10 :
1.
(𝐴 ∩ 𝐡) ∩ (𝐴 ∩ 𝐢) = (𝐴 ∩ 𝐡) ∩ (𝐴 ∪ 𝐢) = (𝐴 ∩ 𝐡 ∩ 𝐴) ∪ (𝐴 ∩ 𝐡 ∩ 𝐢) = ∅ ∪ (𝐴 ∩ 𝐡 ∩ 𝐢)
=𝐴∩𝐡∩𝐢
Pour la seconde il suffit d’intervertir 𝐡 et 𝐢.
2.
(𝐴 ∩ 𝐡)Δ(𝐴 ∩ 𝐢 ) = ((𝐴 ∩ 𝐡) βˆ– (𝐴 ∩ 𝐢 )) ∪ ((𝐴 ∩ 𝐢 ) βˆ– (𝐴 ∩ 𝐡))
= ((𝐴 ∩ 𝐡) ∩ (𝐴 ∩ 𝐢)) ∪ ((𝐴 ∩ 𝐢 ) ∩ (𝐴 ∩ 𝐡)) = (𝐴 ∩ 𝐡 ∩ 𝐢) ∪ (𝐴 ∩ 𝐢 ∩ 𝐡)
= 𝐴 ∩ ((𝐡 ∩ 𝐢) ∪ (𝐢 ∩ 𝐡)) = 𝐴 ∩ ((𝐡 βˆ– 𝐢 ) ∪ (𝐢 βˆ– 𝐡)) = 𝐴 ∩ (𝐡Δ𝐢 )
Allez à : Exercice 10 :
Correction exercice 11 :
1.
(𝐴 ∪ 𝐡) ∩ (𝐴 ∪ 𝐢) = (𝐴 ∪ 𝐡) ∩ (𝐴 ∩ 𝐢) = (𝐴 ∩ (𝐴 ∩ 𝐢)) ∪ (𝐡 ∩ (𝐴 ∩ 𝐢))
= (𝐴 ∩ 𝐴 ∩ 𝐢) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴 ∩ 𝐢) = ∅ ∪ (𝐡 ∩ 𝐴 ∩ 𝐢) = 𝐡 ∩ 𝐴 ∩ 𝐢 = 𝐴 ∩ 𝐡 ∩ 𝐢
Pour la seconde égalité il suffit d’intervertir les rôles de 𝐡 et 𝐢.
2.
(𝐴 ∪ 𝐡)Δ(𝐴 ∪ 𝐢 ) = (𝐴 ∪ 𝐡) βˆ– (𝐴 ∪ 𝐢 ) ∪ (𝐴 ∪ 𝐢 ) βˆ– (𝐴 ∪ 𝐡) = (𝐴 ∩ 𝐡 ∩ 𝐢) ∪ (𝐴 ∩ 𝐢 ∩ 𝐡)
= 𝐴 ∩ ((𝐡 ∩ 𝐢) ∪ (𝐢 ∩ 𝐡)) = 𝐴 ∩ (𝐡 βˆ– 𝐢 ∪ 𝐢 βˆ– 𝐡) = 𝐴 ∩ (𝐡Δ𝐢 )
10
Pascal Lainé
Allez à : Exercice 11 :
Correction exercice 12 :
1. La contraposée de cette implication est :
(𝐴 ⊂ 𝐢 et 𝐡 ⊂ 𝐢 ) ⇒ 𝐴 ∪ 𝐡 ⊂ 𝐢
Cette implication est vraie.
2. Prenons π‘₯ ∈ 𝐡.
Alors π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ 𝐡, alors π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ 𝐢 d’après l’hypothèse.
Si π‘₯ ∈ 𝐢 c’est fini. Si π‘₯ ∈ 𝐴 βˆ– 𝐢 alors π‘₯ ∈ 𝐴 ∩ 𝐡 (puisque l’on a pris π‘₯ ∈ 𝐡), d’après l’hypothèse
π‘₯ ∈ 𝐴 ∩ 𝐢 ce qui entraine que π‘₯ ∈ 𝐢.
On a bien montré que 𝐡 ⊂ 𝐢.
Allez à : Exercice 12 :
Correction exercice 13 :
Il s’agit de résultats du cours, on peut les utiliser sans démonstration mais c’est l’objet de cet exercice.
1. Soit π‘₯ ∈ 𝐢𝐸 (𝐴 ∩ 𝐡), π‘₯ ∉ 𝐴 ∩ 𝐡 et donc π‘₯ ∉ 𝐴 ou π‘₯ ∉ 𝐡, ce qui signifie que π‘₯ ∈ 𝐢𝐸 𝐴 ∪ 𝐢𝐸 𝐡
Cela montre que 𝐢𝐸 (𝐴 ∩ 𝐡) ⊂ 𝐢𝐸 𝐴 ∪ 𝐢𝐸 𝐡.
Soit π‘₯ ∈ 𝐢𝐸 𝐴 ∪ 𝐢𝐸 𝐡, π‘₯ ∉ 𝐴 ou π‘₯ ∉ 𝐡 donc π‘₯ ∉ 𝐴 ∩ 𝐡 ce qui entraine que π‘₯ ∈ 𝐢𝐸 (𝐴 ∩ 𝐡).
Cela montre que 𝐢𝐸 𝐴 ∪ 𝐢𝐸 𝐡 ⊂ 𝐢𝐸 (𝐴 ∩ 𝐡).
Et finalement
𝐢𝐸 (𝐴 ∩ 𝐡) = 𝐢𝐸 𝐴 ∪ 𝐢𝐸 𝐡
Remarque :
On aurait raisonner par équivalence.
2. Soit π‘₯ ∈ 𝐢𝐸 (𝐴 ∪ 𝐡), π‘₯ ∉ 𝐴 ∪ 𝐡 et donc π‘₯ ∉ 𝐴 et π‘₯ ∉ 𝐡, ce qui signifie que π‘₯ ∈ 𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡
Cela montre que 𝐢𝐸 (𝐴 ∪ 𝐡) ⊂ 𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡.
Soit π‘₯ ∈ 𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡, π‘₯ ∉ 𝐴 et π‘₯ ∉ 𝐡 donc π‘₯ ∉ 𝐴 ∪ 𝐡 ce qui entraine que π‘₯ ∈ 𝐢𝐸 (𝐴 ∪ 𝐡).
Cela montre que 𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡 ⊂ 𝐢𝐸 (𝐴 ∪ 𝐡).
Et finalement
𝐢𝐸 (𝐴 ∪ 𝐡) = 𝐢𝐸 𝐴 ∩ 𝐢𝐸 𝐡
Remarque :
On aurait pu raisonner par équivalence.
Allez à : Exercice 13 :
Correction exercice 14 :
Il s’agit de résultats du cours, on peut les utiliser sans démonstration mais c’est l’objet de cet exercice.
1. Supposons que 𝐹 ⊂ 𝐺.
Si π‘₯ ∈ 𝐹 ∪ 𝐺 alors π‘₯ ∈ 𝐹 ⊂ 𝐺 ou π‘₯ ∈ 𝐺 alors π‘₯ ∈ 𝐺. Donc 𝐹 ∪ 𝐺 ⊂ 𝐺.
Si π‘₯ ∈ 𝐺 alors π‘₯ ∈ 𝐹 ∪ 𝐺, par conséquent 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺.
On a montré que 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇒ 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺
Supposons que 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺.
Soit π‘₯ ∈ 𝐹, π‘₯ ∈ 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺 donc π‘₯ ∈ 𝐺.
On a montré que 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺 ⇒ 𝐹 ⊂ 𝐺.
Finalement 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇔ 𝐹 ∪ 𝐺 = 𝐺.
2. Supposons que 𝐹 ⊂ 𝐺.
Si π‘₯ ∈ 𝐹 ∩ 𝐢𝐸 𝐺, π‘₯ ∈ 𝐹 et π‘₯ ∉ 𝐺 ⊃ 𝐹 donc π‘₯ ∈ 𝐹 et π‘₯ ∉ 𝐹 ce qui est impossible par conséquent
𝐹 ∩ 𝐢𝐸 𝐺 = ∅.
On a montré que 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇒ 𝐹 ∩ 𝐢𝐸 𝐺 = ∅
Supposons que 𝐹 ∩ 𝐢𝐸 𝐺 = ∅.
11
Pascal Lainé
Soit π‘₯ ∈ 𝐹, supposons que π‘₯ ∉ 𝐺 ⇔ π‘₯ ∈ 𝐢𝐸 𝐺 ce qui signifie que π‘₯ ∈ 𝐹 ∩ 𝐢𝐸 𝐺 = ∅, c’est impossible
donc l’hypothèse π‘₯ ∉ 𝐺 est fausse, par conséquent π‘₯ ∈ 𝐺 et 𝐹 ⊂ 𝐺.
On a montré que 𝐹 ∩ 𝐢𝐸 𝐺 = ∅ ⇒ 𝐹 ⊂ 𝐺.
Finalement 𝐹 ⊂ 𝐺 ⇔ 𝐹 ∩ 𝐢𝐸 𝐺 = ∅.
Allez à : Exercice 14 :
Correction exercice 15 :
1.
(𝐴 ∪ 𝐡) βˆ– (𝐴 ∩ 𝐡) = (𝐴 ∪ 𝐡) ∩ (𝐴 ∩ 𝐡) = (𝐴 ∪ 𝐡) ∩ (𝐴 ∪ 𝐡)
= (𝐴 ∩ 𝐴) ∪ (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴) ∪ (𝐡 ∩ 𝐡) = ∅ ∪ (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴) ∪ ∅
= (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴) = (𝐴 βˆ– 𝐡) ∪ (𝐡 βˆ– 𝐴)
2.
𝐴Δ𝐴 = (𝐴 ∪ 𝐴) βˆ– (𝐴 ∩ 𝐴) = 𝐴 βˆ– 𝐴 = ∅
𝐴Δ∅ = (𝐴 ∪ ∅) βˆ– (𝐴 ∩ ∅) = 𝐴 βˆ– ∅ = 𝐴
𝐴Δ𝐸 = (𝐴 ∪ 𝐸) βˆ– (𝐴 ∩ 𝐸) = 𝐸 βˆ– 𝐴 = 𝐴
3.
a)
(𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴) = 𝐴 ∩ 𝐡 ∩ (𝐡 ∩ 𝐴) = (𝐴 ∪ 𝐡) ∩ (𝐡 ∪ 𝐴)
= (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐴 ∩ 𝐴) ∪ (𝐡 ∩ 𝐡) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴) = (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ ∅ ∪ ∅ ∪ (𝐡 ∩ 𝐴)
= (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴)
b)
(𝐴Δ𝐡)Δ𝐢 = ((𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴)) Δ𝐢 = (((𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴)) ∩ 𝐢) ∪ (𝐢 ∩ (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴))
= (𝐴 ∩ 𝐡 ∩ 𝐢) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴 ∩ 𝐢) ∪ (𝐢 ∩ ((𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴)))
= (𝐴 ∩ 𝐡 ∩ 𝐢) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴 ∩ 𝐢) ∪ (𝐢 ∩ 𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐢 ∩ 𝐡 ∩ 𝐴)
c)
(𝐴Δ𝐡)ΔC = (𝐢 ∩ 𝐴Δ𝐡) ∪ ((𝐴Δ𝐡) ∩ 𝐢) = ((𝐴Δ𝐡) ∩ 𝐢) ∪ (𝐢 ∩ 𝐴Δ𝐡) = 𝐢Δ(𝐴Δ𝐡)
or 𝐴Δ𝐡 = (𝐴 ∩ 𝐡) ∪ (𝐡 ∩ 𝐴) = (𝐡 ∩ 𝐴) ∪ (𝐴 ∩ 𝐡) = 𝐡Δ𝐴 donc (𝐴Δ𝐡)ΔC = 𝐢Δ(𝐴Δ𝐡) = 𝐢Δ(𝐡Δ𝐴)
d)
(𝐢π›₯𝐡)π›₯𝐴 = (𝐢 ∩ 𝐡 ∩ 𝐴) ∪ (𝐡 ∩ 𝐢 ∩ 𝐴) ∪ (𝐴 ∩ 𝐢 ∩ 𝐡) ∪ (𝐴 ∩ 𝐡 ∩ 𝐢 ) = 𝐴Δ(𝐡Δ𝐢), en changeant 𝐴 et
𝐢.
e)
(𝐴Δ𝐡)Δ𝐢 = 𝐢Δ(𝐡Δ𝐴) d’après d) or 𝐢Δ(𝐡Δ𝐴) = 𝐴Δ(𝐡Δ𝐢) d’après c).
Donc (𝐴Δ𝐡)Δ𝐢 = 𝐴Δ(𝐡Δ𝐢).
Allez à : Exercice 15 :
Correction exercice 16 :
1. 𝐼 = [0,1] et 𝐽 = [−1,1].
2. 𝐼 = [−1,1] et 𝐽 = [0,1].
3. 𝐼 = [−1,1] et 𝐽 = [−1,1].
4. 𝐼 = [0,1] et 𝐽 = [0,1].
Allez à : Exercice 16 :
Correction exercice 17 :
𝑓: ℝ → ℝ
π‘₯ ↦ π‘₯2
12
Pascal Lainé
𝑓 (−1) = 𝑓(1) donc 𝑓 n’est pas injective.
−4 n’a pas d’antécédent, car 𝑓 (π‘₯ ) = −4 ⇔ π‘₯ 2 = −4 n’a pas de solution dans ℝ. 𝑓 n’est pas surjective.
Une fonction est bijective si et seulement si elle est injective et surjective donc cette fonction n’est pas
bijective.
𝑓: ℝ+ → ℝ+
π‘₯ ↦ π‘₯2
𝑓(π‘₯1 ) = 𝑓 (π‘₯2 ) ⇒ π‘₯12 = π‘₯22 ⇒ √π‘₯12 = √π‘₯22 ⇒ |π‘₯1 | = |π‘₯2 | ⇒ π‘₯1 = π‘₯2
Car π‘₯1 ≥ 0 et π‘₯2 ≥ 0. 𝑓 est injective.
Pour tout 𝑦 ∈ ℝ∗ , (celui de l’ensemble d’arrivée), il existe π‘₯ = √𝑦 ∈ ℝ∗, (celui de l’ensemble de départ)
2
tel que : 𝑦 = 𝑓 (π‘₯ ), en effet 𝑓 (π‘₯ ) = (√𝑦) = 𝑦 donc 𝑓 est surjective.
𝑓 est bijective.
𝑓: [0,1] → [0,2]
π‘₯ ↦ π‘₯2
𝑓(π‘₯1 ) = 𝑓 (π‘₯2 ) ⇒ π‘₯12 = π‘₯22 ⇒ √π‘₯12 = √π‘₯22 ⇒ |π‘₯1 | = |π‘₯2 | ⇒ π‘₯1 = π‘₯2
Car π‘₯1 ≥ 0 et π‘₯2 ≥ 0. 𝑓 est injective.
2 n’a pas d’antécédent, car 𝑓(π‘₯ ) = 2 ⇔ π‘₯ 2 = 2 n’a pas de solution dans [0,1]. 𝑓 n’est pas surjective.
𝑔: ℝ → ℝ
π‘₯ ↦ π‘₯ + π‘₯3
𝑔 est une fonction dérivable, 𝑔′ (π‘₯ ) = 1 + 3π‘₯ 2 > 0 donc 𝑔 est strictement croissante sur ℝ.
La contraposée de 𝑔(π‘₯1 ) = 𝑔(π‘₯2 ) ⇒ π‘₯1 = π‘₯2 est π‘₯1 ≠ π‘₯2 ⇒ 𝑔(π‘₯1 ) ≠ 𝑔(π‘₯2 )
Supposons que π‘₯1 ≠ π‘₯2 , alors π‘₯1 < π‘₯2 (ou π‘₯2 < π‘₯1 , ce que revient au même), on en déduit que 𝑔(π‘₯1 ) <
𝑔(π‘₯2 ) car 𝑔 est strictement croissante, par conséquent 𝑔(π‘₯1 ) ≠ 𝑔(π‘₯2 ), 𝑔 est injective.
lim 𝑔(π‘₯) = −∞ et
lim 𝑔(π‘₯) = +∞
π‘₯→−∞
π‘₯→+∞
𝑔 est une bijection strictement croissante de ℝ sur ℝ, par conséquent pour tout 𝑦 ∈ ℝ, il existe un
unique π‘₯ ∈ ℝ tel que 𝑦 = 𝑔(π‘₯), 𝑔 est surjective. Mais l’unicité du « π‘₯ » fait que 𝑔 est bijective donc il
était inutile de montrer l’injectivité de 𝑔.
β„Ž: ℝ → ℝ
π‘₯ ↦ π‘₯2 + π‘₯3
On va étudier (sommairement) cette fonction et dresser son tableau de variation.
β„Ž est une fonction dérivable sur ℝ. β„Ž′ (π‘₯ ) = 2π‘₯ + 3π‘₯ 2 = π‘₯(2 + 3π‘₯)
lim β„Ž(π‘₯) = −∞ et
lim β„Ž(π‘₯) = +∞
π‘₯→−∞
π‘₯→+∞
Le « π‘₯ 3 » l’emporte sur le « π‘₯ 2 ».
2
2 2
2 3 4 8
4
β„Ž(0) = 0 et β„Ž (− ) = (− ) + (− ) = −
=
3
3
3
9 27 27
2
π‘₯
−∞
−3
0
+∞
′
β„Ž (π‘₯)
+
0 −
0
+
4
β„Ž(π‘₯)
+∞
27
−∞
0
Les seules bijections de 𝐸 ⊂ ℝ sur 𝐹 ⊂ ℝ sont les fonctions strictement monotones dont l’image de 𝐸
est 𝐹.
β„Ž n’est pas une bijection.
Comme β„Ž(−1) = 0 = β„Ž(0), β„Ž n’est pas injective.
Pour tout 𝑦 ∈ ℝ il existe π‘₯ ∈ ℝ tel que 𝑦 = β„Ž (π‘₯ ), et bien il n’y a pas unicité sinon β„Ž serait bijective.
4
4
Pour tout 𝑦 ∈ [0, 27 [ il existe trois valeurs π‘₯ tel que 𝑦 = β„Ž(π‘₯), pour 𝑦 = 27, il y en a deux pour les
autres 𝑦 n’a qu’un antécédent.
13
Pascal Lainé
π‘˜: ℝ → ℝ
π‘₯ ↦ π‘₯ + π‘₯4
On va étudier cette fonction, π‘˜ est dérivable et π‘˜ ′(π‘₯ ) = 1 + 4π‘₯ 3
1
1
1 3
1
π‘˜ ′ (π‘₯ ) = 0 ⇔ 1 + 4π‘₯ 3 = 0 ⇔ π‘₯ 3 = − ⇔ π‘₯ = (− 2 ) = − 2
4
2
23
π‘˜ (−
1
2)
23
= (−
1
2 ) (1 +
23
(−
1
3
2)
23
) = (−
lim β„Ž(π‘₯) = +∞
et
π‘₯→−∞
Le « π‘₯ 4 » l’emporte sur le « π‘₯ ».
π‘₯
−∞
π‘˜ ′(π‘₯)
π‘˜(π‘₯)
−
−
1
1
1
3
3
) = (− 2 ) × = − 8
4
4
23
23
lim β„Ž(π‘₯) = +∞
2 ) (1 −
23
π‘₯→+∞
3
+∞
8
23
0
+∞
−
3
+
3
+∞
8
23
Pour tout 𝑦 > − 8 , 𝑦 admet deux antécédents, π‘˜ est ni surjective ni injective.
23
Allez à : Exercice 17 :
Correction exercice 18 :
1.
Si π‘₯1 < π‘₯2 alors 𝑓 (π‘₯1 ) < 𝑓 (π‘₯2 ) donc 𝑓 (π‘₯1 ) ≠ 𝑓 (π‘₯2 )
Si π‘₯1 > π‘₯2 alors 𝑓 (π‘₯1 ) > 𝑓 (π‘₯2 ) donc 𝑓 (π‘₯1 ) ≠ 𝑓 (π‘₯2 )
Donc 𝑓 est injective.
2. 𝐾 = 𝑓 (𝐼 )
Allez à : Exercice 18 :
Correction exercice 19 :
1.
𝑓 (1,2) = 1 × 2 = 2 × 1 = 𝑓 (2,1)
Donc 𝑓 n’est pas injective.
2. 𝑓 (1, 𝑝) = 1 × π‘ = 𝑝
Donc pour tout 𝑝 ∈ β„•, il existe (𝑛, π‘š) = (1, 𝑝) tel que 𝑝 = 𝑓 (𝑛, π‘š)
𝑓 est surjective.
3.
𝑔(𝑛1 ) = 𝑔(𝑛2 ) ⇒ (𝑛1 , (𝑛1 + 1)2 ) = (𝑛2 , (𝑛2 + 1)2 ) ⇒ {(
𝑛1 = 𝑛2
⇒ 𝑛1 = 𝑛2
𝑛1 + 1)2 = (𝑛2 + 1)2
Donc 𝑔 est injective.
4. On va montrer que (1,1) n’admet pas d’antécédent. Supposons que
(1,1) = (𝑛, (𝑛 + 1)2 )
Alors
1=𝑛
{
1 = (𝑛 + 1)2
Ce qui équivaut à
1=𝑛
{
1 = 22
Ce qui est impossible donc (1,1) n’admet pas d’antécédent, 𝑔 n’est pas surjective.
Allez à : Exercice 19 :
14
Pascal Lainé
Correction exercice 20 :
𝑓 (𝑛1 ) = 𝑓 (𝑛2 ) ⇒ 2𝑛1 = 2𝑛2 ⇒ 𝑛1 = 𝑛2
𝑓 est injective.
1 n’a pas d’antécédent car il n’existe pas d’entier naturel 𝑛 tel que 1 = 2𝑛, 𝑓 n’est pas surjective.
0
1
𝑔(0) = 𝐸 (2) = 𝐸 (0) = 0 et 𝑔(1) = 𝐸 (2) = 0, donc 𝑔(0) = 𝑔(1) ce qui entraine que 𝑔 n’est pas
injective.
Pour tout 𝑦 = 𝑛 ∈ β„• (dans l’ensemble d’arrivé) il existe π‘₯ = 2𝑛 ∈ β„• (dans l’ensemble de départ) tel
que :
π‘₯
2𝑛
𝑔 (π‘₯ ) = 𝐸 ( ) = 𝐸 ( ) = 𝐸 ( 𝑛 ) = 𝑛 = 𝑦
2
2
𝑔 est surjective.
Si 𝑛 est pair, il existe 𝑝 ∈ β„• tel que 𝑛 = 2𝑝
2𝑝
𝑓 ∘ 𝑔(𝑛) = 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑓(𝑔(2𝑝)) = 𝑓 (𝐸 ( )) = 𝑓(𝐸 (𝑝)) = 𝑓 (𝑝) = 2𝑝 = 𝑛
2
Si 𝑛 est impaire, il existe 𝑝 ∈ β„• tel que 𝑛 = 2𝑝 + 1
2𝑝 + 1
1
)) = 𝑓 (𝐸 (𝑝 + )) = 𝑓 (𝑝) = 2𝑝 = 𝑛 − 1
𝑓 ∘ 𝑔(𝑛) = 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑓(𝑔(2𝑝 + 1)) = 𝑓 (𝐸 (
2
2
𝑛
si 𝑛 est pair
𝑓 ∘ 𝑔 (𝑛 ) = {
𝑛 − 1 si 𝑛 est impair
Que 𝑛 soit paire ou impaire
2𝑛
𝑔 ∘ 𝑓 (𝑛) = 𝑔(𝑓 (𝑛)) = 𝑔(2𝑛) = 𝐸 ( ) = 𝐸 (𝑛) = 𝑛
2
𝑔 ∘ 𝑓 = 𝑖𝑑
Remarque :
Comme on le voit sur cet exemple, il ne suffit pas que 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝑖𝑑 pour que 𝑔 soit la bijection réciproque
de 𝑓. La définition de la bijection réciproque d’une fonction 𝑓1 : 𝐸 → 𝐸 est :
« S’il existe une fonction 𝑓2 : 𝐸 → 𝐸 telle que 𝑓1 ∘ 𝑓2 = 𝑓2 ∘ 𝑓1 = 𝑖𝑑𝐸 alors 𝑓2 = 𝑓1−1 » on a alors : 𝑓1 et
𝑓2 sont deux fonctions bijectives.
Allez à : Exercice 20 :
Correction exercice 21 :
𝑓 (𝐸) ⊂ 𝐸 donc 𝑓(𝑓(𝐸)) ⊂ 𝑓 (𝐸) ⊂ 𝐸, or 𝑓(𝑓 (𝐸)) = 𝐸 donc 𝐸 ⊂ 𝑓 (𝐸) ⊂ 𝐸, par conséquent
𝐸 = 𝑓(𝐸) ce qui signifie que 𝑓 est surjective.
Allez à : Exercice 21 :
Correction exercice 22 :
2
1. Supposons que 𝑔 existe, 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℕ ⇔ ∀𝑛 ∈ β„•, 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑛 ⇔ ∀𝑛 ∈ β„•, (𝑔(𝑛)) = 𝑛
2
Si 𝑛 n’est pas un carré cela ne marche pas, par exemple si 𝑛 = 2, (𝑔(2)) = 2 donc 𝑔(2) = ±√2 ∉ β„•
Il n’existe pas de fonction 𝑔: β„• → β„• telle que :𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑ℕ.
2. Supposons que β„Ž existe, β„Ž ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑ℕ ⇔ ∀𝑛 ∈ β„•, β„Ž(𝑓 (𝑛)) = 𝑛 ⇔ ∀𝑛 ∈ β„•, β„Ž(𝑛2 ) = 𝑛
Les valeurs β„Ž(𝑝) prennent les valeurs qu’elles veulent sauf lorsque 𝑝 est un carré auquel cas
β„Ž(𝑝) = √𝑝, donnons une fonction β„Ž qui répond à la question :
Si 𝑝 ≠ 𝑛2 alors β„Ž(𝑝) = 0 et si 𝑝 = 𝑛2 alors β„Ž(𝑝) = √𝑝 = 𝑛.
Allez à : Exercice 22 :
Correction exercice 23 :
15
Pascal Lainé
1. Si 𝑔 existe alors pour tout 𝑛 ∈ β„€, 𝑓(𝑔(𝑛)) = 𝑛 ⇔ 2𝑔(𝑛) = 𝑛, si 𝑛 est impair 𝑔(𝑛) ∉ β„€ donc il
n’existe pas de fonction 𝑔: β„€ → β„€ telle que 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑℀ .
2. Si β„Ž existe alors pour tout 𝑛 ∈ β„€, β„Ž(𝑓 (𝑛)) = 𝑛 ⇔ β„Ž(2𝑛) = 𝑛
Soit β„Ž la fonction définie, pour tout 𝑝 ∈ β„€, par β„Ž(2𝑝) = 𝑝 et β„Ž(2𝑝 + 1) = 0 convient.
Allez à : Exercice 23 :
Correction exercice 24 :
On pose 𝐸 = {𝑒1 , 𝑒2 , … , 𝑒𝑛 } et 𝐹 = {𝑓1 , 𝑓2 , … , 𝑓𝑛 }, et bien sur tous les 𝑒𝑗 sont distincts ainsi que tous les
𝑓𝑖 .
On rappelle que le fait que 𝑓 soit une application entraine que {𝑓 (𝑒1 ), 𝑓 (𝑒2 ), … , 𝑓(𝑒𝑛 )} ⊂ {𝑓1 , 𝑓2 , … , 𝑓𝑛 }
On suppose que 𝑓 est injective, on va montrer que 𝑓 est surjective.
On va montrer la contraposée, c’est-à-dire que l’on va montrer que si 𝑓 n’est pas surjective alors 𝑓 n’est
pas injective.
Soit 𝑓𝑖 ∈ 𝐹 et on suppose qu’il n’existe pas de 𝑒𝑗 ∈ 𝐸 tel que 𝑓𝑖 = 𝑓(𝑒𝑗 ) (𝑓 n’est pas surjective)
Donc {𝑓 (𝑒1 ), 𝑓 (𝑒2 ), … , 𝑓 (𝑒𝑛 )} ⊂ {𝑓1 , … , 𝑓𝑖−1 , 𝑓𝑖+1 , … , 𝑓𝑛 }, il y a 𝑛 éléments dans le premier ensemble et
𝑛 − 1 dans le second, donc il existe 𝑗1 et 𝑗2 , avec 𝑗1 ≠ 𝑗2 dans {1,2, … , 𝑛} tels que 𝑓(𝑒𝑗1 ) = 𝑓(𝑒𝑗2 ), or
𝑒𝑗1 ≠ 𝑒𝑗2 donc 𝑓 n’est pas injective.
On suppose que 𝑓 est surjective et on va montrer que 𝑓 est injective.
On va montrer la contraposée, c’est-à-dire que l’on va montrer que si 𝑓 n’est pas injective alors 𝑓 n’est
pas surjective.
Si 𝑓 (𝑒𝑖 ) = 𝑓(𝑒𝑗 ) = 𝑒 avec 𝑒𝑖 ≠ 𝑒𝑗 alors
{𝑓(𝑒1 ), … , 𝑓 (𝑒𝑖−1 ), 𝑒, 𝑓(𝑒𝑖+1 ), … , 𝑓(𝑒𝑗−1 ), 𝑒, 𝑓(𝑒𝑗+1 ) … , 𝑓 (𝑒𝑛 )} ⊂ {𝑓1 , 𝑓2 , … , 𝑓𝑛 }, le premier ensemble a
𝑛 − 1 éléments et le second 𝑛 donc il existe un 𝑓𝑗 qui n’a pas d’antécédent, cela montre que 𝑓 n’est pas
surjective.
On a montré que (𝑖 ) ⇔ (𝑖𝑖), par définition (𝑖𝑖𝑖 ) ⇒ (𝑖) et (𝑖𝑖𝑖 ) ⇒ (𝑖𝑖). Si on a (𝑖) alors on a (𝑖𝑖) et
(𝑖 ) 𝑒𝑑 (𝑖𝑖) entraine (𝑖𝑖𝑖) de même si on a (𝑖𝑖) alors on a (𝑖) et (𝑖 ) 𝑒𝑑 (𝑖𝑖) entraine (𝑖𝑖𝑖). Ce qui achève de
montrer les trois équivalences.
Allez à : Exercice 24 :
Correction exercice 25 :
1. 𝑒 et 𝑣 sont surjectives donc 𝑒(β„•) = β„€ et 𝑣 (β„€) = β„• par conséquent
𝑒 ∘ 𝑣 ∘ 𝑒(β„•) = 𝑒 (𝑣(𝑒(β„•))) = 𝑒(𝑣(β„€)) = 𝑒(β„•) = β„€
Cela montre que 𝑒 ∘ 𝑣 ∘ 𝑒 est surjective.
𝑒 ∘ 𝑣 ∘ 𝑒(π‘₯1 ) = 𝑒 ∘ 𝑣 ∘ 𝑒(π‘₯2 ) ⇔ 𝑒 (𝑣(𝑒(π‘₯1 ))) = 𝑒 (𝑣(𝑒(π‘₯2 ))) ⇔ 𝑣(𝑒(π‘₯1 )) = 𝑣(𝑒(π‘₯2 ))
Car 𝑒 est injective
𝑒 ∘ 𝑣 ∘ 𝑒(π‘₯1 ) = 𝑒 ∘ 𝑣 ∘ 𝑒(π‘₯2 ) ⇔ 𝑣(𝑒(π‘₯1 )) = 𝑣(𝑒(π‘₯2 )) ⇔ 𝑒(π‘₯1 ) = 𝑒(π‘₯2 )
Car 𝑣 est injective
𝑒 ∘ 𝑣 ∘ 𝑒(π‘₯1 ) = 𝑒 ∘ 𝑣 ∘ 𝑒(π‘₯2 ) ⇔ 𝑒(π‘₯1 ) = 𝑒(π‘₯2 ) ⇔ π‘₯1 = π‘₯2
Car 𝑒 est injective
Finalement 𝑒 ∘ 𝑣 ∘ 𝑒 est injective et donc bijective (puisqu’elle est surjective).
2. 7 n’admet pas d’antécédent donc 𝑓 n’est pas surjective.
′
′
′
𝑓 (π‘Ž, 𝑏, 𝑐 ) = 𝑓 (π‘Ž′ , 𝑏′ , 𝑐 ′) ⇔ 2π‘Ž 3𝑏 5𝑐 = 2π‘Ž 3𝑏 5𝑐
L’unicité de la décomposition des entiers en produit de facteur premier entraine que π‘Ž = π‘Ž′ ,
𝑏 = 𝑏′ et 𝑐 = 𝑐 ′, autrement dit 𝑓 est injective.
Donc 𝑓 est injective et pas surjective.
16
Pascal Lainé
3. πœ‘(𝑛) = 0 𝑒𝑑 πœ‘(2𝑛) = 0
Donc πœ‘ n’est pas injective.
πœ‘(β„€) = {0,1, … , 𝑛 − 1} ⊊ β„•
Donc πœ‘ n’est pas surjective.
4. Pour tout (π‘₯, 𝑦) ∈ β„€ on cherche s’il existe un unique couple (𝑒, 𝑣 ) ∈ β„€ tel que
Premier cas π‘Ž ≠ 0
π‘₯ = π‘Žπ‘’ + 𝑏𝑣 + 1
(π‘₯, 𝑦) = 𝑓 (π‘Ž, 𝑏) ⇔ (π‘₯, 𝑦) = (π‘Žπ‘’ + 𝑏𝑣 + 1, 𝑐𝑒 + 𝑑𝑣 − 1) ⇔ {
𝑦 = 𝑐𝑒 + 𝑑𝑣 − 1
𝐿 π‘₯ − 1 = π‘Žπ‘’ + 𝑏𝑣
𝐿1
π‘₯ − 1 = π‘Žπ‘’ + 𝑏𝑣
{
⇔ 1{
⇔
𝐿2 𝑦 + 1 = 𝑐𝑒 + 𝑑𝑣
𝑐𝐿1 − π‘ŽπΏ2 𝑐(π‘₯ − 1) − π‘Ž(𝑦 + 1) = 𝑐𝑏𝑣 − π‘Žπ‘‘π‘£
π‘₯ − 1 = π‘Žπ‘’ + 𝑏𝑣
π‘₯ − 1 = π‘Žπ‘’ + 𝑏𝑣
⇔{ (
⇔{ (
𝑐 π‘₯ − 1) − π‘Ž(𝑦 + 1) = (𝑐𝑏 − π‘Žπ‘‘)𝑣
𝑐 π‘₯ − 1) − π‘Ž(𝑦 + 1) = −𝑣
π‘₯ − 1 = π‘Žπ‘’ + 𝑏(−𝑐(π‘₯ − 1) + π‘Ž(𝑦 + 1))
⇔{
𝑣 = −𝑐(π‘₯ − 1) + π‘Ž(𝑦 + 1)
π‘Žπ‘’ = −𝑏(−𝑐(π‘₯ − 1) + π‘Ž(𝑦 + 1)) + (π‘₯ − 1)
⇔{
𝑣 = −𝑐(π‘₯ − 1) + π‘Ž(𝑦 + 1)
π‘Žπ‘’ = 𝑏𝑐 (π‘₯ − 1) − π‘Žπ‘(𝑦 + 1) + (π‘₯ − 1)
⇔{
𝑣 = −𝑐(π‘₯ − 1) + π‘Ž(𝑦 + 1)
π‘Žπ‘’ = (𝑏𝑐 + 1)(π‘₯ − 1) − π‘Žπ‘(𝑦 + 1)
π‘Žπ‘’ = π‘Žπ‘‘ (π‘₯ − 1) − π‘Žπ‘(𝑦 + 1)
⇔{
⇔{
𝑣 = −𝑐(π‘₯ − 1) + π‘Ž(𝑦 + 1)
𝑣 = −𝑐(π‘₯ − 1) + π‘Ž(𝑦 + 1)
𝑒 = 𝑑 (π‘₯ − 1) − 𝑏(𝑦 + 1)
⇔{
𝑣 = −𝑐(π‘₯ − 1) + π‘Ž(𝑦 + 1)
1
Si π‘Ž = 0, alors 𝑏𝑐 = −1, en particulier 𝑏 ≠ 0 et 𝑏 = −𝑐
π‘₯ = 𝑏𝑣 + 1
(π‘₯, 𝑦) = 𝑓 (0, 𝑏) ⇔ (π‘₯, 𝑦) = (𝑏𝑣 + 1, 𝑐𝑒 + 𝑑𝑣 − 1) ⇔ {
𝑦 = 𝑐𝑒 + 𝑑𝑣 − 1
π‘₯−1
𝑣 = −𝑐(π‘₯ − 1)
𝑣 = −𝑐(π‘₯ − 1)
𝑣
=
⇔{
⇔{
⇔{
𝑏
(
)
𝑦 = 𝑐𝑒 − 𝑑𝑐 π‘₯ − 1 − 1
𝑦 = 𝑐𝑒 − 𝑑𝑐(π‘₯ − 1) − 1
𝑦 = 𝑐𝑒 + 𝑑𝑣 − 1
𝑣 = −𝑐(π‘₯ − 1)
𝑣 = −𝑐(π‘₯ − 1)
1+𝑦
⇔{
⇔{
𝑐𝑒 = 𝑑𝑐 (π‘₯ − 1) + 1 + 𝑦
𝑒 = 𝑑 (π‘₯ − 1) +
𝑐
𝑣 = −𝑐 (π‘₯ − 1)
⇔{
𝑒 = 𝑑(π‘₯ − 1) − 𝑏(1 + 𝑦)
Ce sont les mêmes formules que dans le cas où π‘Ž ≠ 0
Donc pour tout (π‘₯, 𝑦) ∈ β„€2 il existe un unique couple
(𝑒, 𝑣 ) = (𝑑(π‘₯ − 1) − 𝑏(𝑦 + 1), −𝑐(π‘₯ − 1) + π‘Ž(𝑦 + 1)) ∈ β„€2
tel que (π‘₯, 𝑦) = 𝑓(𝑒, 𝑣), 𝑓 est bijective et
𝑓 −1 (π‘₯, 𝑦) = (𝑑(π‘₯ − 1) − 𝑏(𝑦 + 1), −𝑐(π‘₯ − 1) + π‘Ž(𝑦 + 1))
Allez à : Exercice 25 :
Correction exercice 26 :
1.
1 1
≤
(1)
π‘ž1 2
1
1
1
1
π‘ž2 ≥ 2 ⇒ 0 <
≤ ⇒ − ≤ − < 0 (2)
π‘ž2 2
2
π‘ž2
π‘ž1 ≥ 2 ⇒ 0 <
En additionnant (1) et (2)
−
1
1
1
1
< − <
2 π‘ž1 π‘ž2 2
17
Pascal Lainé
2.
a. Pour tout (𝑝1 , π‘ž1 ) ∈ β„€ × β„• βˆ– {0,1} et (𝑝2 , π‘ž2 ) ∈ β„€ × β„• βˆ– {0,1}
1
1
1
1
𝑓(𝑝1 , π‘ž1 ) = 𝑓 (𝑝2 , π‘ž2 ) ⇒ 𝑝1 + = 𝑝2 + ⇒ − = 𝑝2 − 𝑝1
π‘ž1
π‘ž2 π‘ž1 π‘ž2
1 1
D’après la première question cela montre que 𝑝2 − 𝑝1 ∈ ]− 2 , 2[ or 𝑝2 − 𝑝1 ∈ β„€ donc 𝑝2 − 𝑝1 = 0,
autrement dit 𝑝1 = 𝑝2 , puis en reportant dans
𝑝1 +
1
1
1
2
1
1
= 𝑝2 +
π‘ž1
π‘ž2
Cela montre que π‘ž = π‘ž et que π‘ž1 = π‘ž2
Finalement
(𝑝1 , π‘ž1 ) = (𝑝2 , π‘ž2 )
Ce qui montre que 𝑓 est injective.
b. Regardons si 1 ∈ β„š admet un antécédent, on suppose qu’il existe, on l’appelle (𝑝, π‘ž)
1
𝑝+ =1
π‘ž
Ce qui équivaut à
1
=1−𝑝
π‘ž
1
Mais π‘ž ∉ β„€ et 1 − 𝑝 ∈ β„€, ce qui est impossible. Par conséquent 𝑓 n’est pas surjective.
Allez à : Exercice 26 :
Correction exercice 27 :
Supposons qu’il existe 𝑓: 𝐸 → 𝒫(𝐸) surjective et on cherche s’il existe un antécédent à 𝐴. On appelle
π‘₯0 ∈ 𝐸, un antécédent de 𝐴, donc par définition 𝑓 (π‘₯0 ) = 𝐴,
si π‘₯0 ∈ 𝑓(π‘₯0 ) alors π‘₯0 ∈ 𝐴 et donc π‘₯0 ∉ 𝑓(π‘₯0 ) ce qui est contradictoire
Si π‘₯0 ∉ 𝑓(π‘₯0 ) alors par définition de 𝐴, π‘₯0 ∈ 𝐴 = 𝑓(π‘₯0 ) ce qui est aussi contradictoire.
L’hypothèse est donc fausse, il n’y a pas d’application surjective de 𝐸 dans 𝒫(𝐸).
Allez à : Exercice 27 :
Correction exercice 28 :
1. Première méthode : raisonnons par récurrence
On pose (𝐻𝑛 ) il y a 𝑛(𝑛 − 1) applications injectives de 𝐼2 dans 𝐼𝑛 .
Regardons si (𝐻2 ) est vraie.
Il y a 4 applications de 𝐼2 dans 𝐼𝑛 .
𝑓1 (1) = 1 et 𝑓1 (2) = 1
𝑓2 (1) = 1 et 𝑓2 (2) = 2
𝑓3 (1) = 2 et 𝑓3 (2) = 1
𝑓4 (1) = 2 et 𝑓4 (2) = 2
Seules 𝑓2 et 𝑓3 sont injectives. Il y a 2 = 2(2 − 1) applications injectives de 𝐼2 dans 𝐼2 .
Montrons que (𝐻𝑛 ) ⇒ (𝐻𝑛+1 )
Il y a 𝑛(𝑛 − 1) applications injectives de {0,1} dans {0,1, … , 𝑛}.
Supposons que 𝑓(1) = 𝑛 + 1 alors 𝑓 (2) ∈ {1, … , 𝑛} (pour que 𝑓 (1) ≠ 𝑓 (2)), cela fait 𝑛
applications injectives de plus.
Supposons que 𝑓(2) = 𝑛 + 1 alors 𝑓 (1) ∈ {1, … , 𝑛} (pour que 𝑓 (1) ≠ 𝑓 (2)), cela fait 𝑛
applications injectives de plus.
Au total, il y a 𝑛(𝑛 − 1) + 𝑛 + 𝑛 = 𝑛2 − 𝑛 + 𝑛 + 𝑛 = 𝑛2 + 𝑛 = 𝑛(𝑛 + 1)
L’hypothèse est vérifiée.
18
Pascal Lainé
Conclusion pour tout 𝑛 ≥ 2, il y a 𝑛(𝑛 − 1) applications injectives de 𝐼2 dans 𝐼𝑛 .
Deuxième méthode :
Si 𝑓 (1) = π‘˜ ∈ {0,1, … , 𝑛} alors 𝑓(2) ∈ {1, … , π‘˜ − 1, π‘˜ + 1, … , 𝑛}.
Cela fait 𝑛 choix possibles pour 𝑓(1) et 𝑛 − 1 pour 𝑓 (2), soit 𝑛(𝑛 − 1) choix possibles pour
(𝑓(1), 𝑓 (2)) de façon à ce que 𝑓 (1) ≠ 𝑓 (2) (autrement dit pour que 𝑓 soit injective).
2. 𝑓: πΌπ‘š → 𝐼𝑛
𝑓 injective équivaut à 𝑓(1) = π‘˜1 ; 𝑓 (2) = π‘˜2 ; … ; 𝑓 (π‘š) = π‘˜π‘š , avec π‘˜1 , π‘˜2 , … , π‘˜π‘š ∈ {1,2, … , 𝑛}
tous distincts par conséquent π‘š ≤ 𝑛.
Remarque :
Cela ne veut pas dire que toutes les applications de {1,2, … , π‘š} dans {1,2, … , 𝑛} sont injectives !
Supposons que 𝑓 est surjective.
Pour tout π‘˜1 , π‘˜2 , … , π‘˜π‘› ∈ {1,2, … , 𝑛} (les π‘˜π‘– tous distincts) il existe 𝑙1 , 𝑙2 , … , 𝑙𝑛 ∈ {1,2, … , π‘š} tels
que π‘˜π‘– = 𝑓(𝑙𝑖 ) par définition d’une application tous les 𝑙𝑖 sont distincts (sinon un élément aurait
plusieurs images), par conséquent 𝑛 ≤ π‘š.
Pour que 𝑓 soit bijective il faut (et il suffit) que 𝑓 soit injective et sujective, par conséquent il
faut que π‘š ≤ 𝑛 et que 𝑛 ≤ π‘š, autrement dit il faut que π‘š = 𝑛.
Remarque :
Cela ne veut pas dire que toutes les applications de {1,2, … , 𝑛} dans {1,2, … , 𝑛} sont bijectives.
Allez à : Exercice 28 :
Correction exercice 29 :
1. 𝑔 ∘ 𝑓 (π‘₯1 ) = 𝑔 ∘ 𝑓 (π‘₯2 ) ⇒ 𝑔(𝑓(π‘₯1 )) = 𝑔(𝑓 (π‘₯2 )) ⇒ 𝑓 (π‘₯1 ) = 𝑓(π‘₯2 )
Car 𝑔 est injective
𝑔 ∘ 𝑓(π‘₯1 ) = 𝑔 ∘ 𝑓 (π‘₯2 ) ⇒ 𝑓(π‘₯1 ) = 𝑓 (π‘₯2 ) ⇒ π‘₯1 = π‘₯2
Car 𝑓 est injective.
Donc 𝑔 ∘ 𝑓 est injective.
2. Première méthode :
Pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑦 ∈ 𝐹 tel que 𝑧 = 𝑔(𝑦) car 𝑔 est surjective.
Comme pour tout 𝑦 ∈ 𝐹 il existe π‘₯ ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑓(π‘₯ ) car 𝑓 est surjective. On en déduit que
pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe π‘₯ ∈ 𝐸 tel que 𝑧 = 𝑔(𝑓(π‘₯ )) = 𝑔 ∘ 𝑓 (π‘₯ ) autrement dit 𝑔 ∘ 𝑓 est
surjective.
Remarque :
(a) D’habitude on appelle 𝑦 un élément de l’image 𝐺 mais ici ce pose un petit problème de notation parce que
l’on va appeler π‘₯ l’élément de 𝐹 et on ne saura pas trop comment appeler l’élément de 𝐸, c’est pour cela qu’il
est plus malin de l’appeler 𝑧.
(b) Si on commence par écrire « pour tout 𝑦 ∈ 𝐹 il existe π‘₯ ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑓(π‘₯ ) car 𝑓 est surjective » puis
« pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe 𝑦 ∈ 𝐹 tel que 𝑧 = 𝑔(𝑦) car 𝑔 est surjective » donc « pour tout 𝑧 ∈ 𝐺 il existe π‘₯ ∈ 𝐸
tel que 𝑧 = 𝑔(𝑓(π‘₯ )) = 𝑔 ∘ 𝑓 (π‘₯ ) » cela ne va pas, je vous laisse réfléchir pourquoi.
Deuxième méthode :
On rappelle que πœ‘: π‘ˆ → 𝑉 est surjective si et seulement si πœ‘(π‘ˆ) = 𝑉
Donc 𝑓 (𝐸) = 𝐹 et 𝑔(𝐹 ) = 𝐺, par conséquent 𝑔 ∘ 𝑓 (𝐸) = 𝑔(𝑓(𝐸)) = 𝑔(𝐹 ) = 𝐺 et on en déduit
que 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective.
3. Si 𝑔 et 𝑓 sont bijectives alors elles sont injectives et 𝑔 ∘ 𝑓 est injective et si 𝑔 et 𝑓 sont bijectives
alors elles sont surjectives et 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective, on en déduit que 𝑔 ∘ 𝑓 est bijective.
4. 𝑓 (π‘₯1 ) = 𝑓 (π‘₯2 ) ⇒ 𝑔(𝑓(π‘₯1 )) = 𝑔(𝑓 (π‘₯2 )) ⇒ 𝑔 ∘ 𝑓 (π‘₯1 ) = 𝑔 ∘ 𝑓 (π‘₯2 ) ⇒ π‘₯1 = π‘₯2
Car 𝑔 ∘ 𝑓 est injective, par conséquent 𝑓 est injective.
5. Première méthode :
19
Pascal Lainé
Pour tout 𝑧 ∈ 𝐺, il existe π‘₯ ∈ 𝐸 tel que 𝑧 = 𝑔 ∘ 𝑓 (π‘₯ ) = 𝑔(𝑓 (π‘₯ )), donc il existe 𝑦 = 𝑓(π‘₯) tel que
𝑧 = 𝑔(𝑦) ce qui signifie que 𝑔 est surjective.
Deuxième méthode :
Comme 𝑔 ∘ 𝑓 est surjective, 𝑔 ∘ 𝑓(𝐸) = 𝐺 ⇔ 𝑔(𝑓(𝐸)) = 𝐺 or 𝑓(𝐸) ⊂ 𝐹 donc
𝑔(𝑓 (𝐸)) ⊂ 𝑔(𝐹)
Comme 𝑔(𝐹 ) ⊂ 𝐺, cela donne
𝐺 = 𝑔(𝑓 (𝐸)) ⊂ 𝑔(𝐹 ) ⊂ 𝐺
D’où
𝑔(𝑓 (𝐸)) = 𝑔(𝐹 ) = 𝐺 ⇒ 𝑔(𝐹 ) = 𝐺
Ce qui montre que 𝑔 est surjective.
6.
a. 𝑔 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸 est bijective (l’identité est bijective)
𝑔 ∘ 𝑓 est injective, d’après 4°), 𝑓 est injective.
𝑔 ∘ 𝑓 est surjective, d’après 5°), 𝑔 est surjective.
Remarque :
𝑔 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸 n’entraine pas que 𝑔 = 𝑓 −1 et que donc 𝑓 et 𝑔 sont bijectives.
b. 𝑓 ∘ 𝑔 = 𝐼𝑑𝐹 est bijective (l’identité est bijective)
𝑓 ∘ 𝑔 est injective, d’après 4°), 𝑔 est injective.
𝑓 ∘ 𝑔 est surjective, d’après 5°), 𝑓 est surjective.
c. 𝑓 ∘ 𝑓 = 𝐼𝑑𝐸 est bijective
𝑓 ∘ 𝑓 est injective, d’après 4°), 𝑓 est injective.
𝑓 ∘ 𝑓 est surjective, d’après 5°), 𝑓 est surjective.
Par conséquent 𝑓 est bijective et 𝑓 −1 = 𝑓.
Allez à : Exercice 29 :
Correction exercice 30 :
1. Pour tout 𝑦 ∈ π‘Œ il existe π‘₯ = 𝑠(𝑦) ∈ 𝑋 tel que 𝑦 = πΌπ‘‘π‘Œ (𝑦) = 𝑓(𝑠(𝑦)) = 𝑓(π‘₯), 𝑓 est surjective.
2. 𝑠(𝑦1 ) = 𝑠(𝑦2 ) ⇒ 𝑓(𝑠(𝑦1 )) = 𝑓(𝑠(𝑦2 )) ⇒ 𝑦1 = 𝑦2
𝑠 est injective.
3. 𝑓 (π‘₯1 ) = 𝑓 (π‘₯2 ) ⇒ π‘Ÿ(𝑓 (π‘₯1 )) = π‘Ÿ(𝑓 (π‘₯2 )) ⇒ 𝐼𝑑𝑋 (π‘₯1 ) = 𝐼𝑑𝑋 (π‘₯2 ) ⇒ π‘₯1 = π‘₯2
𝑓 est injective.
4. Pour tout π‘₯ ∈ 𝑋, pose 𝑦 = 𝑓 (π‘₯ ).
Comme 𝑓 (π‘₯ ) = 𝑓 (π‘₯ ′ ) ⇒ π‘₯ = π‘₯ ′ à chaque 𝑦 ∈ π‘Œ telle que 𝑦 = 𝑓 (π‘₯ ) on associe bien une unique
valeur π‘₯, on définit alors π‘Ÿ: 𝑓(𝑋) → 𝑋 par π‘Ÿ(𝑦) = π‘₯. Pour les 𝑦 ∈ π‘Œ qui ne sont pas dans l’image
de 𝑋 par 𝑓, autrement dit qui ne sont pas de la forme 𝑦 = 𝑓(π‘₯ ), on leur attribue n’importe quelle
valeur dans 𝑋, mettons π‘₯0 pour fixé les idées (d’ailleurs, on n’est pas obligé de leur attribuer à
tous la même valeur).
Pour tout π‘₯ ∈ 𝑋.
π‘₯ = π‘Ÿ(𝑦) = π‘Ÿ(𝑓 (π‘₯ )) ⇔ 𝐼𝑑𝑋 = π‘Ÿ ∘ 𝑓
π‘Ÿ est bien une rétraction de 𝑓.
Remarque :
Si 𝑦 ∉ 𝑓(𝑋), π‘Ÿ(𝑦) = π‘₯0 ne sert à rien pour montrer que π‘Ÿ est une rétraction.
5. Pour tout π‘₯ ∈ 𝑋, il existe 𝑦 = 𝑓(π‘₯) tel que :
π‘₯ = 𝐼𝑑𝑋 (π‘₯ ) = π‘Ÿ(𝑓 (π‘₯ )) = π‘Ÿ(𝑦)
Cela montre que π‘Ÿ est surjective.
Remarque :
Les rôles habituels de π‘₯ et 𝑦 ont été inversés pour respecter les notations de l’énoncé.
20
Pascal Lainé
6.
Si 𝑓 admet une section alors 𝑓 est surjective d’après 1°).
Si 𝑓 admet une rétraction alors 𝑓 est injective d’après 3°).
Par conséquent 𝑓 est bijective, on note 𝑓 −1 : π‘Œ → 𝑋 sa bijection réciproque.
Comme 𝐼𝑑𝑋 = π‘Ÿ ∘ 𝑓, en composant par 𝑓 −1 à droite :
𝐼𝑑𝑋 ∘ 𝑓 −1 = (π‘Ÿ ∘ 𝑓 ) ∘ 𝑓 −1 ⇔ 𝑓 −1 = π‘Ÿ ∘ (𝑓 ∘ 𝑓 −1 ) = π‘Ÿ
Comme πΌπ‘‘π‘Œ = 𝑓 ∘ 𝑠, en composant par 𝑓 −1 à gauche :
𝑓 −1 ∘ πΌπ‘‘π‘Œ = 𝑓 −1 ∘ (𝑓 ∘ 𝑠) ⇔ 𝑓 −1 = (𝑓 −1 ∘ 𝑓 ) ∘ 𝑠 = 𝑠
D’où π‘Ÿ = 𝑠 = 𝑓 −1 .
Allez à : Exercice 30 :
Correction exercice 31 :
1. Pour tout 𝑦 ∈ 𝑓(𝐴 ∪ 𝐡), il existe π‘₯ ∈ 𝐴 ∪ 𝐡 tel que 𝑦 = 𝑓 (π‘₯ ).
Comme π‘₯ ∈ 𝐴, 𝑦 = 𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝑓 (𝐴), comme π‘₯ ∈ 𝐡, 𝑦 = 𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝑓 (𝐡) par conséquent
𝑦 = 𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝑓 (𝐴 ) ∪ 𝑓 (𝐡 )
Cela montre que 𝑓(𝐴 ∪ 𝐡) ⊂ 𝑓 (𝐴) ∪ 𝑓 (𝐡)
Pour tout 𝑦 ∈ 𝑓 (𝐴) ∪ 𝑓(𝐡), 𝑦 ∈ 𝑓(𝐴) ou 𝑦 ∈ 𝑓 (𝐡)
Si 𝑦 ∈ 𝑓 (𝐴) alors il existe π‘₯ ∈ 𝐴 tel que 𝑦 = 𝑓 (π‘₯ ), mais π‘₯ ∈ 𝐴 ⊂ 𝐴 ∪ 𝐡 donc 𝑦 = 𝑓 (π‘₯ ) ∈
𝑓 (𝐴 ∪ 𝐡 )
Si 𝑦 ∈ 𝑓 (𝐡) alors il existe π‘₯ ∈ 𝐡 tel que 𝑦 = 𝑓(π‘₯ ), mais π‘₯ ∈ 𝐡 ⊂ 𝐴 ∪ 𝐡 donc 𝑦 = 𝑓 (π‘₯ ) ∈
𝑓 (𝐴 ∪ 𝐡 )
Cela montre que s tous les cas 𝑦 ∈ 𝑓 (𝐴 ∪ 𝐡) et que donc
𝑓 ( 𝐴 ) ∪ 𝑓 (𝐡 ) ⊂ 𝑓 ( 𝐴 ∪ 𝐡 )
Finalement 𝑓 (𝐴 ∪ 𝐡) = 𝑓 (𝐴) ∪ 𝑓 (𝐡)
2. Pour tout 𝑦 ∈ 𝑓(𝐴 ∩ 𝐡), il existe π‘₯ ∈ 𝐴 ∩ 𝐡 tel que 𝑦 = 𝑓 (π‘₯ ).
Comme π‘₯ ∈ 𝐴 ∩ 𝐡 ⊂ 𝐴, 𝑦 = 𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝑓(𝐴), comme π‘₯ ∈ 𝐴 ∩ 𝐡 ⊂ 𝐡, 𝑦 = 𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝑓(𝐡) par
conséquent
𝑦 = 𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝑓 (𝐴 ) ∩ 𝑓 (𝐡 )
Cela montre que 𝑓(𝐴 ∩ 𝐡) ⊂ 𝑓 (𝐴) ∩ 𝑓 (𝐡)
Pour trouver un exemple où l’inclusion est stricte, d’après la suite, il ne faut pas prendre une
fonction injective, par exemple prenons 𝑓: ℝ → ℝ définie par 𝑓 (π‘₯ ) = π‘₯ 2 , ensuite il faut prendre
𝐴 et 𝐡 où 𝑓 n’est pas injective, par exemple :
𝐴 = [−4,2] et 𝐡 = [−2,3]
𝑓 (𝐴) = 𝑓 ([−4,2]) = [0,16] ; 𝑓(𝐡) = 𝑓 ([−2,3]) = [0,9] ⇒ 𝑓(𝐴) ∩ 𝑓 (𝐡) = [0,9]
𝐴 ∩ 𝐡 = [−2,2] ⇒ 𝑓 (𝐴 ∩ 𝐡) = [0,4]
On a bien 𝑓 (𝐴 ∩ 𝐡) ⊊ 𝑓 (𝐴) ∩ 𝑓(𝐡)
Allez à : Exercice 31 :
Correction exercice 32 :
1. 𝑓 −1 ({2}) = {3,4}; 𝑓 −1 ({1,2}) = {2,3,4} ; 𝑓 −1 ({3}) = ∅
2.
𝑓 −1 ({1}) = {−1,1}
𝑓 −1 ([1,2]) = [−√2, −1] ∪ [1, √2]
Allez à : Exercice 32 :
Correction exercice 33 :
1. [0,1] × [0,1] = {(π‘₯, 𝑦) ∈ ℝ2 , 0 ≤ π‘₯ ≤ 1 et 0 ≤ 𝑦 ≤ 1}
Donc
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Pascal Lainé
𝑓
−1 ([
𝑓 ([0,1] × [0,1]) = {π‘₯ ∈ ℝ, 0 ≤ π‘₯ ≤ 1} = [0,1]
−1,1]) = {(π‘₯, 𝑦) ∈ ℝ2 , 𝑓(π‘₯, 𝑦) ∈ [−1,1]} = {(π‘₯, 𝑦) ∈ ℝ2 , π‘₯ ∈ [−1,1]} = [−1,1] × β„
2.
𝑓 (β„•) = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = cos(πœ‹π‘›) , 𝑛 ∈ β„•} = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = (−1)n , 𝑛 ∈ β„•} = {−1,1}
𝑓 (2β„•) = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = cos(2πœ‹π‘›) , 𝑛 ∈ β„•} = {𝑦 ∈ [−1,1], 𝑦 = 1, 𝑛 ∈ β„•} = {1}
𝑓 −1 ({±1}) = {π‘₯ ∈ ℝ, cos(πœ‹π‘₯ ) = ±1}
Or cos(π‘₯ ) = 1 ⇔ π‘₯ = 2π‘˜πœ‹ et cos(π‘₯ ) = −1 ⇔ π‘₯ = (2π‘˜ + 1)πœ‹ avec π‘˜ ∈ β„€
𝑓 −1 ({±1}) = {π‘₯ ∈ ℝ, π‘₯ = 2π‘˜πœ‹ , π‘₯ = (2π‘˜ + 1)πœ‹ , k ∈ β„€} = {π‘›πœ‹, 𝑛 ∈ β„€}
Allez à : Exercice 33 :
Correction exercice 34 :
1. Pour tout π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐡′ ), 𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝐴′ ∪ 𝐡′ donc 𝑓(π‘₯ ) ∈ 𝐴′ ou 𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝐡′ , par conséquent
π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) ou π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐡′ ), autrement dit π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) ∪ 𝑓 −1 (𝐡′)
On a montré que 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐡′) ⊂ 𝑓 −1 (𝐴′) ∪ 𝑓 −1 (𝐡′ )
Pour tout π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ) ∪ 𝑓 −1 (𝐡′), π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) ou π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐡′), par conséquent 𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝐴′ ou
𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝐡′ , autrement dit 𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝐴′ ∪ 𝐡′ , donc π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐡′ ).
On a montré que 𝑓 −1 (𝐴′) ∪ 𝑓 −1 (𝐡′) ⊂ 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐡′ )
Finalement 𝑓 −1 (𝐴′ ∪ 𝐡′ ) = 𝑓 −1 (𝐴′) ∪ 𝑓 −1 (𝐡′)
2. Pour tout π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐡′ ), 𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝐴′ ∩ 𝐡′ donc 𝑓(π‘₯ ) ∈ 𝐴′ et 𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝐡′, par conséquent
π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) et π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐡′), autrement dit π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) ∩ 𝑓 −1 (𝐡′)
On a montré que 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐡′) ⊂ 𝑓 −1 (𝐴′) ∩ 𝑓 −1 (𝐡′ )
Pour tout π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ) ∩ 𝑓 −1 (𝐡′), π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐴′) et π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐡′), par conséquent 𝑓(π‘₯ ) ∈ 𝐴′ et
𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝐡′ , autrement dit 𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝐴′ ∩ 𝐡′ , donc π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐡′ ).
On a montré que 𝑓 −1 (𝐴′) ∩ 𝑓 −1 (𝐡′) ⊂ 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐡′ )
Finalement 𝑓 −1 (𝐴′ ∩ 𝐡′ ) = 𝑓 −1 (𝐴′) ∩ 𝑓 −1 (𝐡′)
Allez à : Exercice 34 :
Correction exercice 35 :
1. Pour tout π‘₯ ∈ 𝐴, 𝑓(π‘₯ ) ∈ 𝑓(𝐴) et donc π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)), ce qui montre que 𝐴 ⊂ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴))
2. Pour tout 𝑦 ∈ 𝑓(𝑓 −1 (𝐡)), il existe π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐡) tel que 𝑦 = 𝑓(π‘₯ ), comme π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐡) 𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝐡
ce qui entraine que 𝑦 ∈ 𝐡, ce qui montre que 𝑓(𝑓 −1 (𝐡)) ⊂ 𝐡.
3. Comme « pour toute partie 𝐴 de 𝐸, on a 𝐴 ⊂ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) » la question revient à montrer que :
« 𝑓 est injective si et seulement si pour toute partie 𝐴 de 𝐸 on a 𝐴 ⊃ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) »
Si 𝑓 est injective.
Pour tout π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)), 𝑓 (π‘₯ ) ∈ 𝑓(𝐴) ce qui signifie qu’il existe π‘₯ ′ ∈ 𝐴 (attention, à priori ce
n’est pas le même π‘₯ que celui du début de la phrase) tel que 𝑓 (π‘₯ ) = 𝑓 (π‘₯ ′ ) comme 𝑓 est injective
π‘₯ = π‘₯ ′ , par conséquent π‘₯ ∈ 𝐴.
On a montré que 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) ⊂ 𝐴.
Si pour toute partie 𝐴 ⊂ 𝐸, 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) ⊂ 𝐴
𝑓(π‘₯1 ) = 𝑓(π‘₯2 ) = 𝑦
On prend 𝐴 = {π‘₯1 }
𝑓 (𝐴) = 𝑓 ({π‘₯1 }) = {𝑓 (π‘₯1 )} = {𝑦} ⇒ 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) = 𝑓 −1 ({𝑦}) = 𝑓 −1 (𝑦)
D’après l’hypothèse 𝑓 −1 (𝑓(𝐴)) ⊂ 𝐴 donc {𝑓 −1 (𝑦)} ⊂ {π‘₯1 }
Or π‘₯2 ∈ 𝑓 −1 (𝑦) car 𝑓(π‘₯2 ) = 𝑦 donc π‘₯2 ∈ {π‘₯1 } par conséquent π‘₯1 = π‘₯2 ce qui signifie que 𝑓 est
injective.
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Pascal Lainé
Finalement on a montré l’équivalence demandée.
4. Comme « pour toute partie 𝐡 de 𝐹, on a 𝑓(𝑓 −1 (𝐡)) ⊂ 𝐡 » la question revient à montrer que :
« 𝑓 est surjective si et seulement si pour toute partie 𝐡 de 𝐹 on a 𝑓(𝑓 −1 (𝐡)) ⊃ 𝐡 »
Si 𝑓 est surjective.
Pour tout 𝑦 ∈ 𝐡, il existe π‘₯ ∈ 𝐸 tel que 𝑦 = 𝑓 (π‘₯ ) car 𝑓 est surjective.
π‘₯ ∈ 𝑓 −1 (𝐡) entraine que 𝑦 = 𝑓(π‘₯ ) ∈ 𝑓(𝑓 −1 (𝐡)), cela montre que 𝐡 ⊂ 𝑓(𝑓 −1 (𝐡)).
Si pour tout 𝐡 ⊂ 𝑓(𝑓 −1 (𝐡))
On pose 𝐡 = {𝑦}, alors {𝑦} ⊂ 𝑓(𝑓 −1 ({𝑦})) ce qui s’écrit aussi 𝑦 ∈ 𝑓(𝑓 −1 ({𝑦})), il existe donc
π‘₯ ∈ 𝑓 −1 ({𝑦}) tel que 𝑦 = 𝑓 (π‘₯ ), cela montre bien que 𝑓 est surjective.
Finalement on a montré l’équivalence demandée.
Allez à : Exercice 35 :
Correction exercice 36 :
1. Le point (0,1) vérifie π‘₯ ≤ 𝑦 donc {(π‘₯, 𝑦) ∈ ℝ2 , π‘₯ ≤ 𝑦} est le demi-plan supérieur droit. De même (0,1)
vérifie −𝑦 ≤ π‘₯ donc {(π‘₯, 𝑦) ∈ ℝ2 , −𝑦 ≤ π‘₯ } est le demi-plan supérieur droit, 𝐷 est l’intersection de ces
deux demi-plan, 𝐷 est le quart de plan supérieur du schéma ci-dessous.
𝑦 = −π‘₯
𝐷
𝑦=π‘₯
× (0,1)
2. a.
𝐿1 π‘₯1 + 𝑦1 = π‘₯2 + 𝑦2
{
𝐿2 π‘₯1 − 𝑦1 = π‘₯2 − 𝑦2
En additionnant 𝐿1 et 𝐿2 on trouve que 2π‘₯1 = 2π‘₯2 , donc π‘₯1 = π‘₯2 , puis en remplaçant dans 𝐿1 , on trouve
que 𝑦1 = 𝑦2 .
b.
𝐿 π‘₯ 2 + 𝑦12 = π‘₯22 + 𝑦22
𝑓 (π‘₯1 , 𝑦1 ) = 𝑓(π‘₯2 , 𝑦2 ) ⇒ (π‘₯12 + 𝑦12 , 2π‘₯1 𝑦1 ) = (π‘₯22 + 𝑦22 , 2π‘₯2 𝑦2 ) ⇒ 1 { 1
𝐿2 2π‘₯1 𝑦1 = 2π‘₯2 𝑦2
𝐿1 – 𝐿2 donne π‘₯12 + 𝑦12 − 2π‘₯1 𝑦1 = π‘₯22 + 𝑦22 − 2π‘₯2 𝑦2, ce qui entraine que (π‘₯1 − 𝑦1 )2 = (π‘₯2 − 𝑦2 )2 ,
comme π‘₯ − 𝑦 ≤ 0 sur 𝐷, cela donne −(π‘₯1 − 𝑦1 ) = −(π‘₯2 − 𝑦2 ) ou encore π‘₯1 − 𝑦1 = π‘₯2 − 𝑦2 .
𝐿1 + 𝐿2 donne π‘₯12 + 𝑦12 + 2π‘₯1 𝑦1 = π‘₯22 + 𝑦22 + 2π‘₯2 𝑦2 , ce qui entraine que (π‘₯1 + 𝑦1 )2 = (π‘₯2 + 𝑦2 )2 ,
comme π‘₯ + 𝑦 ≥ 0 sur 𝐷, cela donne π‘₯1 + 𝑦1 = π‘₯2 + 𝑦2 .
D’après 2.a. cela donne que π‘₯1 = π‘₯2 et que 𝑦1 = 𝑦2, ce qui montre que 𝑓 est injective.
3. (−1, 1) ∈ ℝ × β„ n’a pas d’antécédent dans 𝐷 car π‘₯ 2 + 𝑦 2 > 0.
Allez à : Exercice 36 :
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