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Bourbaki

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1934 – Bourbaki
La puissance de l’analyse
• Après la guerre de 14-18, les mathématiques françaises sclérosées contrastent
avec une algèbre allemande d’une grande vitalité.
• 1934 - Une poignée de jeunes mathématiciens se réunissent dans un café du
Quartier Latin. Leur but : rédiger un traité d’analyse mathématiques modernes.
Ils en rédigent un plan détaillé.
• Il leur faudra des décennies pour en venir à bout. Le résultat : un chef d’œuvre,
et une école mathématique française au meilleur niveau mondial.
• 3 congrès par an. Bande d’amis qui font des farces ensemble. Canulars.
• Décisions prises à l’unanimité. André Weil est le « primus inter pares ».
• Pseudonyme « Bourbaki » pour rester secret. Protection contre les mandarins.
Le mystère augmente leur autorité.
• Répartition des tâches. Lecture à voix haute. Critiques impitoyables et injures.
Le caractère anarchique et violent des discussions est voulu. Les idées ont plus
de chances de naître d’une confrontation violente plutôt que d’une discussion
bien réglée. Ils se frappent parfois à coup de livres sur la tête !
• On vous prend le bébé pour le refiler à un autre. 3 ou 4 rédacteurs successifs.
Parfois 8.
• Des invités servent de « cobayes ». Il est soumis à un feu roulant de questions.
• Retraite obligatoire à 50 ans, pour l’innovation et garder le groupe petit. La
marche de l’œuvre prime le respect de la personne.
• Gros travail sur la terminologie.
• Bulletin interne « La Tribu ».
• Séminaires. On invite des talents à parler de sujets qu’ils ne connaissent pas.
Gros effort sur la sélection des sujets.
• David Hume « Truth springs from arguments amongst friends »
• Méthodes internalisées par L’Oréal : « Salles de confrontation ».
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