Sommaire Introduction 3 I. Généralités I.1. Historique I.2. La constitution d’un drone I.2.1. Le châssis, colonne vertébrale d’un drone I.2.2. La motorisation - les moteurs I.2.3. La motorisation - les contrôleurs I.2.4. La motorisation - les hélices I.2.5. La batterie I.2.6. Le contrôleur de vol I.2.7. La radiocommande I.2.8. La caméra I.3. Les capteurs dans un drone 1.3.1. L'accéléromètre 1.3.2. Le gyroscope 1.3.3. Magnetometer 1.3.4. GPS 1.3.5. Fusion de capteur I.4. La stabilisation d’un drone 1.5.Les différentes modèles du drone 4 4 6 6 7 8 10 10 10 11 11 12 12 13 13 13 15 16 17 II. La cinématique 19 III. La navigation de drone 22 V. Conclusion 23 Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 2 Introduction Nous avons choisi le thème « drones » pour notre projet tutoré. La raison en est notre intérêt à découvrir une telle technologie qui évolue et qui deviendra de plus en plus avancée à l'avenir. Dans le monde d'aujourd'hui, le drone est un engin aérien sans pilote (ou Unmanned Aerial Vehicle (UAV)) qui est soit exploité par un homme depuis un emplacement distant, soit en fonctionnement autonome, en fonction du mode prédéfini au réglage. Les drones sont devenus plus populaires et utiles à notre époque. La plupart des gens l'utilisent pour capturer des images et des vidéos sous des angles que les autres photographes ne peuvent tout simplement pas atteindre. Il est utile dans l'évènementiel mais il peut également être utilisé dans les secteurs de la défense. Notre sujet se compose de 3 parties qui sont les généralités du drone (l’historique, la constitution et l'évolution), sa cinématique et sa navigation. Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 3 I. Généralités I.1. Historique La première idée de drone est apparue en 1849 lorsque les Autrichiens attaquèrent les Vénitiens en utilisant des montgolfières sans pilotes. Le 22 août 1849, leurs commandants lancèrent sur la ville deux cents ballons sans équipage chargés de 150 kg d’explosifs. Même s’ils ne correspondent pas à l’idée qu’on se fait aujourd’hui des drones, ces ballons sont vus par de nombreux spécialistes comme l’une des plus anciennes références aux véhicules aériens sans pilote (UAV). En 1916, le premier avion sans pilote a été développé pendant la Première Guerre mondiale. Appelé "Ruston Proctor Aerial Target", ce drone militaire sans pilote utilisait un système de radioguidage. Il a été développé par l'ingénieur britannique Archibald Low. Après cela, il y a eu beaucoup d'intérêt pour la production et l'amélioration des armes volantes télécommandées. L'armée américaine a pris l'initiative d'approfondir ces concepts. Peu de temps après, l'armée américaine a développé le Kettering Bug expérimental en 1918. C'était un avion sans pilote "bombe volante", qui n'a jamais été utilisé au combat. Le figure 1 ci-dessous est le Kettering Bug. Figure 1 : Kettering Le premier drone d’usage général est apparu en 1935, lors du rééquipement en taille réelle du biplan de Havilland DH82B « Queen Bee » qui était équipé d'une radio et de commandes servo-opérées sur le siège arrière. L’avion pouvait être piloté de manière conventionnelle depuis le siège avant, mais en général il volait sans pilote et était tiré par des artilleurs en formation. En Anglais, un Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 4 drone désigne aussi un faux-bourdon (mâle de l'abeille). Leur vol bruyant, lent et paresseux ressemblait plus à celui du bourdon à la vie éphémère qu'à celui d'une reine abeille. Le nom est resté. La figure 2 ci-dessous illustre le « Queen Bee ». Figure 2 : Le Queen Bee Au cours des années 1930, le terme se référait spécifiquement aux cibles aériennes radiocommandées. Une fois que la Seconde Guerre mondiale a éclaté, il a commencé à représenter tout véhicule aérien sans pilote télécommandé. Les drones ont continué d'être un pilier de l'armée dans le cadre de l'IoT militaire, remplissant les rôles de renseignement et de surveillance aérienne. Ils sont également utilisés pour la défense de la force, la recherche et le sauvetage, etc. Bref, le drone est initialement utilisé comme arme, sous la forme de déployeurs de missiles aériens guidés. Aujourd'hui, les drones ont trouvé un large éventail d'applications à usage civil, notamment sous la forme de petits quadricoptères et octocoptères. Les drones sont utilisés pour diverses fonctions, notamment la surveillance du changement climatique, la livraison de fret, l'assistance aux opérations de recherche et de sauvetage, ainsi que le tournage et la photographie. Bien sûr, les drones sont toujours une partie très importante de l'armée dans de nombreux pays. Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 5 I.2. La constitution d’un drone Un drone est généralement composé de 6 types d'éléments qui sont le châssis sur lequel sont assemblés les éléments, la motorisation (moteurs, hélices, ECS (Electronic Speed Control)), la batterie, le contrôleur de vol, la radio et la caméra. Bien évidemment chaque drone est différent par sa conception et les éléments qui le composent. Par exemple, la capacité des moteurs et la taille des hélices permettent d’avoir de la puissance. Cependant cela nécessite plus d’énergie, donc une batterie plus lourde et plus volumineuse. Un châssis de petite taille permet des vols plus rapides et plus agiles, les drones sont plus légers mais aussi plus sensibles au vent. I.2.1. Le châssis, colonne vertébrale d’un drone Le châssis est un élément essentiel. C’est la structure du drone à deux niveaux La figure 3 représente un exemple de châssis utilisé pour le drone. ● Il représente la structure du drone au sens propre (sa forme générale) puisque c’est sur lui que les différents éléments seront Figure 3 : Le châssis fixés. ● Il représente la structure au sens figuré car ses caractéristiques influencent directement la typologie et le comportement général du drone (stabilité, maniabilité, rapidité, solidité…). Il structure aussi le drone en ce sens qu’il offre plus ou moins de possibilité de par sa taille, son design, sa composition et sa rigidité et son poids. Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 6 Ainsi, un châssis ultra léger permet d’avoir un drone plus autonome car moins gourmand en énergie. Plus les bras d’un châssis sont longs, plus le drone est stable et facile à piloter. Plus ils sont courts, plus le drone est réactif ; facilitant notamment la réalisation de figures acrobatiques. Sur les quadricoptères, le châssis comporte 4 bras. Ils peuvent être en X qui est la figure 4.a ou en H qui est la figure 4.b. Figure 4.a : Le Figure 4.b : châssis en X Le châssis I.2.2. La motorisation - les moteurs La figure 5 est le moteur brushless qui est nécessaire pour le quadrirotor. Il en existe de différentes tailles et puissance. Ils sont caractérisés par le diamètre de leur cage tournante et par le nombre de tours/volt ou KV. Un moteur ayant un KV de 1000 tr/V fonctionnera à 12000 tours/min s'il est alimenté en 12V. Sur les moteurs brushless utilisés en modélisme, les bobinages en cuivre sont montés sur le stator et les aimants sur le rotor, à l'inverse des moteurs électriques conventionnels. Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Figure 5 : Le moteur brushless Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 7 I.2.3. La motorisation - les contrôleurs Les moteurs sont commandés par des interfaces de puissance appelées « Contrôleurs » (ESC ou Electronic Speed Controller en anglais). Ce sont des circuits électroniques qui permettent de faire varier la vitesse de rotation des moteurs, à partir du courant délivré par la batterie. La commande de vitesse vient du contrôleur de vol (voir plus bas). Ils sont caractérisés par une valeur en ampères (ex : 30A) qui indique l'intensité maximale qu'ils peuvent encaisser pendant le vol. La figure 6 montre un schéma de composants d'un variateur électronique. Figure 6 : Schéma électrique d’un ESC 1. Condensateur de filtre de sortie : il est utilisé comme un filtre pour éliminer les oscillations de l'onde de tension appliquée au moteur. 2. Ensemble de 3 branches verticales étiquetées FET. Ces 6 commutateurs sont des transistors MOSFET-JFET. Les trois phases du moteur sont reliées au point central de chacune des branches. Ainsi, en effectuant différentes combinaisons avec les interrupteurs fermés et ceux laissés ouverts, il est possible d'appliquer une tension positive, négative ou nulle à chacune des phases du moteur. 3. FET Driver Circuitry : ce composant adapte les sorties logiques du microcontrôleur aux niveaux de tension et de courant nécessaires pour entrer dans des transistors. Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 8 4. Microcontrôleur : il contient le programme de gestion des transistors. Il reçoit en entrée le signal de gaz et la mesure des forces électromotrices induites dans chaque phase. L’alimentation provient du composant appelé BEC présent dans la plupart des onduleurs. 5. BEC (Battery Elimination Circuit) : Un régulateur de tension linéaire, c'est-à-dire un circuit électronique qui réduit la tension des batteries et la stabilise pour alimenter le microcontrôleur et autres composants nécessitant une tension de niveaux logiques. L’ESC reçoit un signal d'une source de faible puissance microprocesseur et le convertit en un signal alternatif triphasé haute puissance. Le signal correspond normalement à un signal de modulation de largeur d'impulsion PWM, dont la fréquence et le rapport cyclique sont déterminés en usine. Le rapport cyclique est généralement compris entre 1 et 2 ms et la fréquence peut prendre des valeurs de 50hz et 490hz. La figure 7 suivante montre un signal PWM, où T correspond à la période et t à la largeur d'impulsion, les deux quantités étant exprimées en unités de temps Figure 7 : Signal PWM Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 9 I.2.4. La motorisation - les hélices Les hélices sont souvent en matière plastique mais aussi parfois en matériaux composites. Les hélices sont illustrées comme dans la figure 8. Elles sont identifiées par leur diamètre et leur pas indiqués en pouces (ex : 9x4,5). Sur un drone quadrirotor, il faut 2 hélices à sens horaires et 2 hélices à sens anti-horaire. I.2.5. La batterie Figure 8 : Les hélices Les batteries utilisées sur un drone multirotor sont essentiellement des « Lithium Polymère ». Elles sont issues d'une technologie qui permet d'avoir un très bon rapport poids/puissance. Un élément LiPo (1S) fournit une tension de 3,7V. Sur un drone, on utilise en général des batteries à 3 ou 4 éléments (3S ou 4S). L'intensité est aussi un critère de choix. Une batterie de 3000mAH aura une meilleure autonomie qu'une batterie de 2200mAH. I.2.6. Le contrôleur de vol Le contrôleur de vol, ou FC pour "Flight Controller”, a en charge de gérer la stabilité du drone et de donner des consignes de puissance aux ESC. C’est le cerveau central du drone. L'une des principales tâches de configuration est l'association des canaux du récepteur radio en instructions de vol. C'est une carte électronique, équipée de capteurs très précis, qui va traiter les consignes du pilote envoyées à l'émetteur ainsi que les informations envoyées par ses capteurs et va transmettre des impulsions électriques aux contrôleurs des moteurs pour faire varier leur vitesse. Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 10 I.2.7. La radiocommande Pour piloter le drone, il faut un émetteur radio pour le pilote et un récepteur dans le drone. Il existe plusieurs technologies pour les radiocommandes, les radios FM en 41MHz (de moins en moins utilisées) et les radios en 2,4GHz, souvent programmables pour s'adapter à chaque appareil radio-commandé. La figure 9 est une radio-commande qui doit idéalement comporter 6 voies pour piloter un drone, 4 voies sur les manettes et 2 voies sur des interrupteurs pour actionner certaines fonctions. Il existe deux modes de configuration des manettes, le Mode 1 dans lequel les gaz sont à droite et le mode 2 où les gaz sont à gauche. Certaines radios fonctionnent dans les deux sens, c'est-à-dire qu'elles peuvent envoyer des ordres à l'émetteur Figure 9 : La mais aussi recevoir des informations de celui-ci (tension de la batterie,...) radiocommande I.2.8. La caméra Elle permet soit d'enregistrer le vol pour le visionner plus tard, soit de faire du FPV (First Person View que l'on peut traduire par « vue subjective » ou « vol en immersion »). Ce FPV permet d’avoir des vues aériennes comme si on était dans l'appareil. Avec cette technologie, un pilote de drone a la possibilité d'observer en temps réel et de manière très réaliste ce que filme son appareil. Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 11 I.3. Les capteurs dans un drone Un contrôleur de vol se compose d’une IMU (Inertial Measurement Unit) et GPS (Global Positioning System). L’IMU peut embarquer plusieurs capteurs, parmi les plus utilisés sont le baromètre, le magnétomètre et des systèmes micro-électromécaniques (MEMS) qui sont le gyroscope et l'accéléromètre pour mesurer et compenser les déplacements. Cette carte de contrôleur de vol est équipée de GPS afin de maintenir un point fixe ou une altitude ou même de retourner au point de départ du drone en cas de perte de signal radio. 1.3.1. L'accéléromètre La figure 10 est un diagramme 3D d’un accéléromètre qui a pour fonction de mesurer l’orientation d’un drone par rapport à la surface de la Terre. Il fonctionne en détectant l’accélération de la gravité en utilisant la même technologie, qui est également derrière les gyroscopes, MEMS (Micro Electro-Mechanical Systems). Figure 10 : L’accéléromètre Lorsqu'une accélération dans la direction particulière est appliquée, la masse se déplace et la capacité entre les plaques et la masse change. Cette variation de capacité sera mesurée et elle correspondra à une certaine valeur d'accélération. Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 12 1.3.2. Le gyroscope La fonction principale de la technologie des gyroscopes est d’améliorer les capacités de vol des drones. Le gyroscope mesure et maintient l'orientation du drone. En présence de trois accéléromètres, chacun étant orienté dans un axe différent, il est possible de déterminer le degré de mouvement d'un drone sur n'importe quel axe. Cela permet une meilleure collecte d'informations sur les mouvements de roulis, de tangage et de lacet du drone, informations qui viennent à leur tour alimenter le contrôleur PID (proportionnel/intégral/dérivé) du drone. Le gyroscope fournit ces informations aux systèmes de commandes de vol centrales. La figure 11 illustre le gyroscope. Figure 11 : Le gyroscope 1.3.3. Magnétomètre Le magnétomètre mesure la force et la direction du champ magnétique terrestre nord afin de corriger sa trajectoire. 1.3.4. GPS Un module GPS mesure l'emplacement du drone par la mesure du temps de propagation du signal entre le satellite et le récepteur fixé sur le drone. La réception de 4 satellites par le récepteur permettra au module GPS de donner une estimation de la position latérale et de l'altitude du drone. Le GPS couplé aux capteurs tels que le baromètre ou l’accéléromètre, permettra au pilote automatique d’avoir une représentation précise de la position du drone dans l’espace. La principale fonction apportée par le module GPS est, en mission, le positionnement de l’appareil par rapport à des points de passage (waypoints) repérés grâce à leurs Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 13 coordonnées géographiques. Il peut s’agir au minimum du point de décollage et du point d’atterrissage s’ils ne sont pas confondus. Certains modules GPS récents peuvent recevoir en même temps les satellites de plusieurs constellations GPS (américaine, européenne, russe, chinoise, etc.). Cela permet au module d’être encore plus précis sur la position annoncée du drone dans l’espace. L’information sera également plus fiable en cas d’éventuelle perte de signaux de la part d’un satellite. Le module GPS doit être installé sur la partie supérieure du drone afin d’être en permanence en vue du ciel. Sur les drones multirotors, il est généralement positionné sur un mât afin d’être le plus distant possible des autres instruments électroniques et moteurs qui peuvent perturber la réception du signal satellite. Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 14 1.3.5. Fusion de capteur Avant de passer à la partie processeur, il faut s'assurer que les signaux produits par les capteurs sont suffisamment précis. Par exemple, le bruit tels que les défauts, les interférences dues aux vibrations mécaniques des hélices du drone et les interférences magnétiques peuvent affecter la précision d'un capteur. Les drones modernes utilisent donc une technique appelée fusion de capteurs pour surmonter ce problème. Par exemple, un capteur GPS peut fournir une information de base sur l'altitude de ce drone. Cependant nous pouvons rendre cette mesure super précise si nous y intégrons également la technologie radar. Il s'agit donc de la fusion de capteurs : différents capteurs travaillant ensemble pour produire des mesures plus précises. Avec ces signaux précis, nous pouvons entrer dans la partie décisionnelle du drone, la partie système de contrôle qui comprend la logique de contrôle, le système de commande et l'algorithme. L’algorithme est utilisé pour réduire davantage l'erreur et prendre des décisions. L'un de ses algorithmes est le filtre de Kalman (KF). L'algorithme KF lit les données passées et présentes pour connaître l'état du drone et utilise sa logique pour la navigation GPS, le retour à la maison et tout autre cas de ce type. Il peut également dans ce cas, stabiliser le drone après l'effet désastreux des vents. Finalement, le même algorithme KF alimenté dans le processeur ayant des portes logiques et des transistors, prend des décisions intelligentes pour contrôler les vitesses des moteurs. Bref, en contrôlant les vitesses des quatre moteurs de manière intelligente, le drone quadricoptère peut affronter n'importe quel environnement difficile. Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 15 I.4. La stabilisation d’un drone Pour qu’un drone vole parfaitement, la technologie IMU, la stabilisation gyroscopique et le contrôleur de vol sont essentielles. En plus, avec la technologie des gyroscopes, cela rend les drones plus faciles et plus sûrs à piloter. Lorsque le drone est piloté au départ, pour se stabiliser, l'accéléromètre détecte qu'il a été projeté en l'air et retombe au sol. Le gyroscope stabilise alors son orientation en une fraction de seconde. Ensuite, le capteur de distance stabilise le drone à une hauteur préprogrammée particulière du sol. Finalement, le drone se verrouille dans sa position actuelle. Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 16 1.5. Les différents modèles du drone La figure 12 représente le modèle de drone le plus simple qui est le modèle à hélice unique. Les drones à hélice unique fournissent suffisamment de portance pour maintenir le drone en vol stationnaire. Pourtant, il n'y a aucun moyen de le contrôler. Ce drone peut uniquement aller à la verticale et redescendre. Un autre problème est que le corps de ce drone continuera à tourner à l'opposé de l'hélice. Figure 12 : Drone à hélice unique Ensuite, la figure 13 est le drone à double hélice. La société “Zero Zero Robotics” a fait une tentative sérieuse pour développer un tel drone. Les pales des modèles à deux hélices tournent dans le sens opposé. De cette manière, le couple de réaction du moteur est annulé et la rotation indésirable du corps peut être évitée. Cependant, le principal problème avec ce modèle est que la manipulation du drone pour voler à grande vitesse et prendre des virages serrés et rapides Figure 13 : Drone à double hélice nécessite un degré plus élevé de précision et de stabilité de contrôle. Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 17 Ensuite, la figure 14 illustre le modèle à trois hélices. En fait, ce modèle est très rarement utilisé. Le principal problème de ce type de drones vient du couple de réaction du moteur et de la précision gyroscopique, ce qui complique inutilement la conception et les algorithmes Figure 14: Drone à Dans ce qui suit, la figure 15 est les drones trois hélice quadricoptères à quatre hélices sont généralement en forme de H ou en forme de X. Ce type de drone effectue les manœuvres en comprenant la dynamique intéressante de leurs forces pour réaliser le vol stationnaire. L'opérateur doit simplement s'assurer que le poids du drone est exactement équilibré par la poussée produite par les hélices. Figure 15 : Drone à quatre hélices Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 18 II. La cinématique Sur un drone, la rotation des hélices est alternée c’est-à-dire qu’une moitié tourne dans le sens des aiguilles d’une montre et l’autre dans l’autre sens. Cela permet la stabilité du vol. Lorsque les hélices tournent, elles créent un courant d’air allant vers le bas et poussant le drone vers le haut, lui permettant de voler. Donc, pour réaliser un vol stationnaire, l'opérateur doit simplement s'assurer que le poids du drone est exactement équilibré par la poussée produite par les hélices. Il est important aussi que les moteurs tournent à la même vitesse pour que le drone soit stable. En changeant la vitesse des moteurs, on peut modifier le vol du drone. Ainsi, on distingue 4 types de mouvements différents : 1) Tangage Le tangage est le mouvement vers l’avant et l’arrière. Par exemple, pour aller en avant, on fait ralentir les deux moteurs de devant. Ceci fait que les hélices du devant font un courant d’air moins grand que celles de derrière. Cela fait que la partie arrière du drone se trouve au-dessus de l’avant permettant ainsi l'avancée du drone. Ensuite, pour que le drone aille en arrière, le principe est le même sauf que ce sont les deux moteurs arrière qui ralentissent au lieu de ceux de l’avant. L’avant du drone se trouve ainsi au-dessus de la partie arrière le permettant de reculer. La figure 16.a montre le mouvement de drone pour aller en avant tandis que la figure 16.b montre le mouvement de drone pour aller en arrière. Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 19 Figure 16.a : Pour avancer Figure 16.b : Pour reculer 2) Le roulis Le roulis est le mouvement qui va à droite ou à gauche. Pour que le drone bascule vers la droite, il faut réduire la vitesse des moteurs de droite. Donc, quand on ralentit les moteurs de gauche, il va à gauche. La figure 17.a montre le mouvement de drone pour basculer vers la droite tandis que la figure 17.b montre le mouvement pour aller à gauche. Figure 17.a : Pour Figure 17.b : Pour basculer basculer vers la droite vers la gauche Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 20 3) Le Lacet Le lacet est la rotation du drone sur un plan horizontal. Cela permet de pivoter de la droite à la gauche. Pour un mouvement de pivot vers la droite ou la gauche nous allons augmenter la vitesse d’une paire de moteurs sur le même axe tout en diminuant les moteurs du deuxième axe. Les figures 18 ci-dessous montrent le mouvement de drone pour pivoter vers la droite et vers la gauche. Figure 18 : Pour pivoter Figure 18 : Pour de la gauche pivoter de la droite 4) Le gaz Il permet de faire monter ou descendre le drone. Ce mouvement s’effectue en augmentant la vitesse des quatre rotors pour monter ou en la diminuant pour descendre. Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 21 III. La navigation du drone Le drone reçoit le signal de commandes de l'utilisateur en utilisant la technologie commune de radiofréquence. La portée de communication peut être de 1 à 2 kilomètres pour un drone. Pourtant, si le drone sort accidentellement de cette portée de communication, on peut encore le retrouver. Afin de le retrouver, les drones modernes utilisent conjointement le GPS et la technologie internet fonctionnant avec les tours. L'opérateur a déjà défini l'emplacement du domicile lors du démarrage du drone à l'aide du GPS. De cette façon, le drone perdu peut retourner en toute sécurité à son emplacement d'origine. La figure 19 ci-dessous montre la portée jusqu'à ce que le drone puisse être détecté en utilisant le GPS par contre, si le drone est hors de portée, c'est là que les satellites sont utilisés. Figure 19 : Pour trouver le drone disparu Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 22 V. Conclusion Il ne fait aucun doute que les drones sont l'un des progrès les plus merveilleux et les plus précieux de la technologie. Actuellement, presque tous les pays développent leurs drones pour différentes applications. Il existe encore des éléments à améliorer et de nombreux professionnels travaillent continuellement à cela. Les drones embarquant des caméras sont plus utiles pour les applications commerciales et militaires et ils sont développés par presque toutes les grandes entreprises du monde. Ils fonctionnent tous en parfaite cohérence pour offrir des performances exceptionnelles pour différentes applications. La plupart des pays possèdent leur propre réglementation pour les vols de drones et quelques restrictions sont imposées sur leur capacité de charge. Par exemple, selon la réglementation européenne, à partir du 1er janvier 2023 : tous les drones commercialisés devront comporter une indication de classe, et ceux qui en seront dépourvus ne pourront plus être vendus en Europe. Dans l’ensemble, nous avons étudié l'aspect électronique du drone en termes de fonctionnement technique des capteurs et du contrôleur de vol. Nous voyons l'application des matières en GEII tels que l'automatique et le système électronique qui sont utilisés pour la constitution d'un drone. Putri Nur Qistina BINTI BAZALANUL AZAM Groupe C Muna Ayuni BINTI MAHATHIR 23