25/11/2011 Le réseau GSM Anne WEI CNAM Paris 1 Plan Historique et introduction Architecture générale Signalisation sémaphore Gestion de la mobilité, de la sécurité et des appels Canaux physiques et logiques Gestion de la ressource radio Conclusion 2 1 25/11/2011 Références • • Xavier Lagrange, Philippe Godlewski et Sami Tabbane « Réseaux GSM-DCS – des principes à la norme », Hermes, 1997 Sami Tabbane, « Réseaux mobiles», Hermes, 1997 Andrew Tanenbaum, «Réseaux», Pearson Education France, 2003 Martin Sauter, « From GSM to LTE », Wiley, 2010 ETSI, http://www.etsi.org 3GPP, http://www.3gpp.org (TS 23.002 – architecture, TS 23.009 – handover ; TS 23.040 SMS…) http://www.3gpp.org/ftp/Information/WORK_PLAN/Description_Releases/ • • • 3 Historique Les réseaux mobiles pour le grand public • • • • • Les premiers réseaux mobiles sont les réseaux cellulaires analogiques en 1970 En 1979, AMPS (Advanced Mobile Phone Service) est installé à Chicago En 1980, HCMTS (High Capacity Mobile Telephone System) à Tokyo En 1985, Radiocom 2000 en France En 1986, TACS (Total Access Communications System) en Angletterre • • La deuxième génération de réseaux mobiles entre 1991 et 2001 • GSM (Global System for Mobile communications) GPRS (General Packet Radio Service), 2G+ • La troisième génération de réseaux mobiles • En 2003, UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) en Europe • La quatrième génération de réseaux mobiles • En 2009, LTE (Long Term Evolution) 4 2 25/11/2011 Historique Les réseaux mobiles pour le grand public • • • • • Les premiers réseaux mobiles sont les réseaux cellulaires analogiques en 1970 En 1979, AMPS (Advanced Mobile Phone Service) est installé à Chicago En 1980, HCMTS (High Capacity Mobile Telephone System) à Tokyo En 1985, Radiocom 2000 en France En 1986, TACS (Total Access Communications System) en Angletterre • • La deuxième génération de réseaux mobiles entre 1991 et 2001 • GSM (Global System for Mobile communications) GPRS (General Packet Radio Service), 2G+ • La troisième génération de réseaux mobiles • En 2003, UMTS (Universal Mobile Telecommunications System) en Europe • La quatrième génération de réseaux mobiles • En 2009, LTE (Long Term Evolution), candidat aux réseaux mobiles 4G 5 Introduction (1) Le GSM (Global System for Mobile Communications) a été conçu dans les années 90. En 2010, les réseaux GSM ont plus de 3 billions d’abonnés Un PLMN (Public Land Mobile Network) est un réseau installé et géré par un opérateur pour fournir un (ou plusieurs) service(s) de communication (Orange, par exemple). Le réseau GSM repose sur les systèmes radio-mobiles et concepts cellulaires (les appels, l’interface radio, le handover, l’itinérance et la localisation…) Un réseau GSM peut être vu en trois parties: le sous-réseau d’accès radio, le sous-réseau avec des commutateurs adaptés MSC (Mobile Switching Centre), des passerelles GMSC (Gateway MSC) vers l’autres réseaux ( RTC - Réseau Téléphonique Commuté, par exemple) et le sous-réseau intelligent avec des bases de données locales ou centrales 6 3 25/11/2011 Introduction (2) • • Une signalisation importante : la gestion de la mobilité et l’itinérance augmentent la charge de signalisation par rapport à un réseau téléphonique classique. Cette signalisation est échangée indépendamment de tout appel et ne donne pas lieu à facturation. Dont, l’opérateur doit dimensionner son réseau pour qu’elle puisse être échangée rapidement. Les standards GSM sont encore en plaine évolution (un réseau tout IP, plus de débits…). Les adaptations ont seulement nécessité des modifications mineures. 7 Introduction (3) • • • • • Initialement, le GSM était un réseau du mode commutation de circuits (circuit-switched) qui est similaire de réseaux filaires téléphoniques Cependant, La couche physique du GSM actuelle est connecté à IP en mode commutation de paquets pour accéder à des services d’Internet (email, facebook…). Le future GMS pourra s’orienter vers deux solutions suivantes Deux modes (commuté et non-commuté) co-existent dans le GSM -> UMTS Concept du GSM tout IP (la téléphonie mobile devient IP mobile) 8 4 25/11/2011 Standards principaux ETSI (European Telecommunications Standards Institute) normalise les réseaux GSM et GPRS www.etsi.org 3GPP (3rd Generation Partnership Project) normalise les réseaux GSM, GPRS, UMTS et LTE www.3gpp.org 9 Caractéristiques du GSM (1) • • • • • • • • Les plages de fréquences 2G-GSM: 900 MHz (2 Watts) et 1800 MHz (1 Watts) avec la bande passante de 200 kHz/canal 2G-GSM: 850 MHz (2 Watts) et 1900 MHz (1 Watts) aux USA et Canada 400 MHz dans certains pays Distance entre le mobile et l’antenne d’accès dépend de la densité d’utilisateurs. Cette distance décide le rayon d’une cellule. En général: une centaine mètres dans un centre commercial 3-4 km dans une zone industrielle 15 km dans une zone rurale 10 5 25/11/2011 Caractéristiques du GSM (2) • • • Avant de transporter une voix sur un lien radio, il faut coder les données de voix. Si PCM (Pulse-code modulation) est utilisé dans les réseaux téléphoniques filaires. Il nécessite de trouver les nouveaux codecs permettant de résister au bruit causé par radio. ETSI a standardisé en 1995 le codec EFR (Enhanced Full Rate) créé par Nokia, car EFR permet de garantir la même qualité de transmission par rapport à la téléphonie filaire. L’inconvénient de cette technique est qu’elle est plus complexe à réaliser. Par conséquent, elle consomme plus de 5% d’énergie en moyenne par rapport d’utilisation d’un codec classique dans le mobile 3GPP a standardisé en 1999 le codec AMR (Adaptive Multi-Rate) pour compresser la voix. AMR est largement utilisé dans le GMS et le UMTS 11 Plan Historique et introduction Architecture générale Signalisation sémaphore Gestion de la mobilité, de la sécurité et des appels Canaux physiques et logiques Gestion de la ressource radio Conclusion 12 6 25/11/2011 Architecture générale • • • • • Le GSM se base sur les trois principales sous-ensembles (Subsystem) ou sous-réseaux BSS (Base Station Subsystem) NSS (Network SubSystem) IN (Intelligent Network subsystem) consiste à fournir une base de données permettant d’offrir des fonctionnalités optionnelles. Par exemple, une connexion à un compte bancaire pour vérifier si l’abonné peut utiliser des services payants Le mobile (MS – Mobile Station) est alternativement inclus ou exclus du sous-ensemble BSS suivant le contexte. 13 Architecture - BSS • BSS (Base Station Subsystem) consiste en 2 parties: BTS (Base Transceiver Station) et BSC (Base Station Controller) BSS BSS PSTN 14 GMSC BSS MSC VLR BTS = BTS MS BSC MSC GMSC IP VLR HLR/AuC * PSTN: Public Switched Telephone Network 7 25/11/2011 Architecture – NSS (1) • • • • • NSS établit, contrôle et route les appels entre centres mobiles et filaires dans le même réseau ou dans les différents réseaux. Il se compose des équipements suivants : MSC (Mobile Switching Center) VLR (Visitor Location Register) HLR (Home Location Register) AuC (Authentication Center) SMSC (Short Messaging Service Center) L’AuC et le SMSC sont alternativement inclus ou exclus du sousensemble NSS suivant le contexte. Ils pourront être les équipements du sous-ensemble d’IN 15 Architecture – NSS (2) • • • MSC (Mobile Switching Center) supporte les services entre BSS et HLR (enregistrement, établissement de connexion, transfert de SMS…) VLR (Visitor Location Register) associé à un MSC est une simple base de données. Elle contient une copie du profil temporaire de l’abonné qui connecte actuellement au MSC HLR (Home Location Register) BSS BSS contient les profils d’abonnés (nom, numéro du mobile, A-interface ID, services…) MSC VLR E-interface MSC VLR C-interface D-interface HLR/AuC 16 8 25/11/2011 Architecture – NSS (3) • AuC (Authentication Center) contient la clé d’un abonné (= clé de la carte SIM) permettant de déclencher la procédure de l’authentification entre l’abonné et HLR/AuC. L’AuC est souvent inclus dans le HLR • EIR (Equipment Identity Register) vérifie l'identification de l'équipement mobile. C’est-à-dire, l’EIR contient les informations de sécurité du mobile, IMEI-International Mobile station Equipment Identity , par exemple • SMSC (Short Messaging Service BSS BSS Center) détermine la location de destination de messages courts. A-interface MSC E-interface MSC VLR VLR SMSC C/F-interface D-interface 17 HLR/AuC EIR Management de réseau • • • • • OSS (Operation Support Subsystem) est un système de management et de supervision de réseaux. En particulier, dans le domaine de télécom et de services. Le TM (TeleManagement Forum) – une association internationale (environ 700 membres, opérateurs de réseaux mobiles, par exemple) définit des technologies d’OSS depuis 2008. Les solutions sont « propriétaires » (solutions de Nokia, par exemple) Configuration des entités de réseau (des canaux radios) Surveillance du réseau en temps réel - le fonctionnement de chaque partie du réseau GSM (BSS ou NSS) par exemple. Maintenance et services de réseau OSS BSS IN NSS 18 9 25/11/2011 Attachement d’un mobile Attachement d’un mobile au réseau se déroule par les étapes suivantes : • Lors qu’un mobile demande un attachement au GSM, le GSM doit d’abord vérifier l’authentification du mobile par le MSC courant • Si l’authentification est bien passée, le MSC contacte le HLR pour indiquer la localisation du mobile. Le HLR répond avec une copie du profil du mobile. Cette copie du profil est ensuite enregistrée dans le VLR • Le MSC accepte l’attachement 19 Interfaces (1) • Chaque interface, désignée par une lettre est spécifiée par des standards GSM (standards TS 03.02 et TS 23.02 par exemple) • L’interface Um appelée aussi air ou radio est entre la BTS et la MS. Il est utilisé pour le transport du trafic et des données de signalisation • • • L’interface A bis est entre la BTS et le BSC • L’interface D est entre le VLR et le HLR (gestion des informations d’abonnés, gestion de localisation et services supplémentaires) • L’interface E est entre le GMSC et le MSC (transport des messages courts) 20 ou entre le MSC et le MSC (exécution de handover) L’interface A est entre le BSC et le MSC L’interface C est entre le GMSC (Gateway MSC) et le HLR (interrogation HLR pour appel entrant) ou le SMS/GMSC et le HLR (interrogation HLR pour SMS) 10 25/11/2011 Interfaces (2) • • • • L’interface G est entre le VLR et le VLR (gestion des informations d’abonnés) L’interface F est entre le MSC et le EIR (Equipment Identity Register) (vérification des identités du mobile) L’interface B est entre le VLR et le MSC L’interface H est entre le VLR et l’AuC (échange des données d’authentification) * Les nouvelles interfaces sont définies dans le standard récent (3GPP, TS 23.002, rel. 10 « network architecture », mars 2011) à propos d’interconnexions entre les différents réseaux (les interfaces I, S…) 21 Architecture en couches • • Le GSM établit un découpage et une répartition des fonctions sur divers équipements. La structure en couche reprend de découpage en respectant le modèle de l’OSI en 7 couches. Dans le BSS, les trois couches basses de l’OSI : couche Physique, couche Liaison et couche Réseau, celle-ci est elle-même découpée en plusieurs sous-couche qui concernent plusieurs interfaces. couche Réseau MS BTS BSC MSC 22 11 25/11/2011 Architecture en couches - MS • • • La couche Physique définit l’ensemble des moyens de transmission et de réception physique de l’information (A bis : MIC-Modulation par Impulsions Codées, Um : gestion du multiplexage, codage correcteur d’erreur, mesures radio) La couche Liaison fiabilise la transmission entre deux équipements par un protocole (protocole LAPD - Link Access Protocol for D channel et LAPDm – LAPD pour mobile) avec un mécanisme d’acquittement et de retransmission. Le protocole LAPDm est similaire au HDLC (High-Level Data Link Control ) La couche Réseau établit, maintient et libère des circuits commutés avec un abonné du réseau fixe. Elle est divisée en 3 sous-couches (RR-Radio Ressource, MM-Mobility Management MM, CM-Connection Management) 23 MS – messages de niveau 3 • • • • • Un message CM traverse les sous-couches MM et RR de façon transparentes (sans rajout d’en-tête) Le format des CM, MM et RR est commun. Le discriminateur permet de distinguer le type de message RR gère la gestion de la connexion entre la MS et le BSC, l’établissement d’un canal dédié et la gestion de handover. Elle collète les mesures faites par la couche Physique. MM: la gestion de la mobilité/localisation et de la sécurité/authentification, en particulier, l’ établissement de connexion entre MS et MSC. CM gère la gestion des appels usagers et le dialogue avec NSS. La souscouche CM est découpée en CC (Call Control – établissement du circuit commuté) et SS (Supplementary Services tels que SMS, paiement bancaire…) 24 12 25/11/2011 Architecture en couches - BSS • • Entre la MS et la BTS, la couche Liaison assure la fiabilité de transmission par le protocole LAPDm ; la couche réseau fonctionne avec une couche RR’ pour le dialogue avec la MS Entre la BTS et le BSC, , la couche Liaison assure la fiabilité de transmission par le protocole LAPD ; la couche réseau fonctionne avec une couche BTSM – BTS management qui traite les messages de BSC 25 Architecture en couches - NSS 26 *La définition de l’architecture dépend de réseaux existants, en particulier, le RTC 13 25/11/2011 Plan Historique et introduction Architecture générale Signalisation sémaphore Gestion de la mobilité, de la sécurité et des appels Canaux physiques et logiques Gestion de la ressource radio Conclusion 27 Plan Signalisation sémaphore • • • • Principe du réseau RTC Signalisation SS7 pour les applications téléphoniques Signalisation SS7 non liée à l’établissement de circuit Architecture fonctionnelle du NSS 28 14 25/11/2011 Principe du réseau RTC • Le réseau RTC (Réseau Téléphonique Commuté) repose sur une hiérarchie des multiplex de voies téléphoniques correspond à une hiérarchie à 3 niveaux de commutation dont le raccordement se fait à partir de l’observation du trafic. 29 Commutation de circuits Lorsque l’appelant décroche, le central de raccordement détecte un passage de courant et analyse la numérotation. Il prend en main la conversation (et prépare déjà la taxation de l’appelant) La commutation téléphonique est une commutation de circuits à 64 kbit/s en mode associé : le numéro de l’appelé permet, grâce à ses étiquettes associées, à chaque commutateur de réserver de proche en proche un chemin et des ressources vers le destinataire. 30 15 25/11/2011 Equipements commutateurs 31 Plan Signalisation sémaphore • • • • Principe du réseau RTC Signalisation SS7 pour les applications téléphoniques Signalisation SS7 non liée à l’établissement de circuit Architecture fonctionnelle du NSS 32 16 25/11/2011 Signalisation SS7 Entre commutateurs, les messages proprement dits de signalisation téléphonique sont simples et courts (ISUP - Integrated Service digital network User Part. La variante française est SSUTR2 ). * SS7=Système de signalisation n°7 Libération Etablissement 33 Mise en œuvre de plusieurs centraux dans l’appel 34 17 25/11/2011 Deux plans du SS7 Hors boucle locale, cette signalisation de courts paquets se fait par un réseau dédié « sémaphore »(SS7). Ceci permet : - Limiter le temps de transfert de signalisation et de réservation de circuit, - Transférer des messages indépendants de l’établissement de circuits, - Transférer des messages pendant les communications. => Un commutateur appartient à deux réseaux en parallèle. PS: Points Sémaphore PTS: Points de Transfert Sémaphore 35 Pile protocolaire du SS7 Le réseau de signalisation obéit lui aussi à un modèle en couches. Les trois couches inférieures MTP (Message Transfer Part) permet l’acheminement à travers le réseau de la signalisation. Les couches supérieures pour le RTC sont les messages applicatifs simples type SSUTR2/ISUP. Cette signalisation peut aussi ne pas être associée à des messages directement liés à l’établissement de circuits (ex. MAP, Mobile Application Part). 36 18 25/11/2011 Plan Signalisation sémaphore • • • • Principe du réseau RTC Signalisation SS7 pour les applications téléphoniques Signalisation SS7 non liée à l’établissement de circuit Architecture fonctionnelle du NSS 37 Signalisation SS7 non liée à l’établissement de circuit • Un certain nombre de services (la localisation, par exemple) ne nécessitent pas l’établissement d’un circuit, mais uniquement l’échange de signalisation. Ces services sont gérés par des applicatifs (Application Part) : ex. MAP • Deux couches de protocoles ont été développées pour ces applicatifs : • SCCP (Signalling Connection Control Part): Le sous-système de commande des connexions sémaphores offre des fonctions de transfert des messages SS7 permettant d’avoir des passerelles sémaphores internationales • TCAP (Transaction Capabilities Application Part) Le « gestionnaire de transactions » permet de faciliter les dialogues à travers un réseau de façon indépendante aux applications, particulièrement de l’établissement d’un circuit téléphonique. 38 19 25/11/2011 Le GSM repose sur la signalisation SS7 SS7 liée à l’établissement de circuit SS7 non liée à l’établissement de circuit 39 Plan Signalisation sémaphore • • • • - Principe du réseau RTC Signalisation SS7 pour les applications téléphoniques Signalisation SS7 non liée à l’établissement de circuit Architecture fonctionnelle du NSS entre MS et RTC entre MS et MS 40 20 25/11/2011 Architecture fonctionnelle d’un NSS • Le GSM et le RTC forment deux réseaux différents. Il est nécessaire d’assurer l’interconnexion afin de permettre la communication entre un abonné fixe et un abonné mobile • Chaque MSC/GMSC est relié à un CAA du RTC par un ou plusieurs circuits et une liaison sémaphore NSS 41 Comparaison des architectures en couche • • • Dans le réseau GSM, le SS7 (Signalisation System 7) est re-utilisé s’ajoutant la gestion de mobilité MTP (Message Transfer Part) et ISUP (Integrated Service digital network User Part) SCCP (Signalling Connection Control Part) ; TCAP (Transaction Capabilities Application Part); MAP (Mobile Application Part) OSI Application Présentation Session Transport Réseaux Liaison Physique SS7 ISUP Application MAP TCAP SCCP MTP-3 MTP-2 MTP-1 IP Application TCP/UDP IP Ethernet/PPP PàP 42 21 25/11/2011 Signalisation entre MSC et RTC • • • MTP-1 (Message Transfer Part) définit les propriétés de la couche Physique MTP-2 définit la liaison entre deux entités MTP-3 désigne l’@ source et l’@ destination à chaque paquet. Elle route le paquet vers son destinataire. Une adresse de SS7 = un code (un numéro) ISUP (Integrated Service digital network User Part) établie une connexion entre un portable et un poste fixe du RTC PTS (STP-Signal Transfer Points en anglais) transmet des messages de signalisation • • STP l’abonné mobile canal de signalisation CAA/ RTC MSC l’abonné fixe canal de voix 43 Signalisation « supplémentaire » du GSM • • • Le GSM crée les sous-couches BSSMAP et DTAP (de la couche BSSAP - Base Station Subsystem Application Part) pour établir une connexion entre deux portables mobiles. BSSMAP (Base Station Subsystem Management Application Part) établit un canal dédié à une nouvelle connexion entre MSC et le réseau radio. Elle intervient de façon ponctuelle pour la gestion des ressources radio. DTAP (Direct Transfer Application Part) gère les échanges entre BSS/MS et MSC MSC to HLR MSC to MSC Application Présentation Session Transport Réseaux Liaison Physique MAP TCAP SCCP MSC et BSS/MS DTAP BSSMAP SCCP MTP-3 MTP-2 MTP-1 DTAP BSSMAP BSSAP 44 22 25/11/2011 45 Pile des protocoles principaux entre MS et MSC MS BTS BSC MSC VLR CM MM BSSAP RR (RR’) SCCP MTP3 LAPDm LAPD physique physique MTP2 MTP1 46 23 25/11/2011 Synthèse Un mobile dialogue principalement avec le MSC via la BTS et le BSC. L’accès au réseau est réparti sur ces entités y compris les interfaces Um, Abis et A. Les couches Physique et Liaison de l’interface Abis sont basées sur des voies à 64 kbit/s et le protocole LAPD (canaux B et canal D du RNIS). De même, l’interface A reprend les couches MTP et SCCP en mode connecté. La couche Réseau se découpe en RR, MM et CM. RR gère la gestion de la ressource radio par le BSC. MM et CM gèrent la gestion de l’itinérance et des appels par le MSC. Le protocole DTAP permet l’acheminement automatique des messages MS-MSC à travers le BSS. D’autres messages permettent d’envoyer des ordres à un équipement spécifique: la BTS ou le BSC. Le protocole BSSMAP et le protocole BTSM permettent aux couples (MSC, BSC) et (BSC, BTS) de dialogue. Quelques traitements sur le format des données utilisateurs permettent d’adapter le débit réellement transmis aux débits offerts par les liaisons fixes. 47 Plan Historique et introduction Architecture générale Signalisation sémaphore Gestion de la mobilité, de la sécurité et des appels Canaux physiques et logiques Gestion de la ressource radio Conclusion 48 24 25/11/2011 Plan Gestion de la mobilité et de la sécurité • • • Gestion de l’itinérance (Identités et localisation) Gestion de la sécurité Gestion des appels 49 Gestion de l’itinérance et de la sécurité • • • • • • • Le réseau GSM doit fournir au moins des services équivalents à des réseaux fixes, en particulière, le réseau RTC. Ainsi, il doit répondre : À la nécessité de connaître en permanence la localisation de chaque mobile pour pouvoir le joindre (@ physique varié, @ logique fixe) ; A la nécessité pour le mobile de rester « actif » de façon à signaler ses mouvements au réseau même qu’il n’est pas en état de « communication ». L’utilisation d’un canal radio rend les communications vulnérables aux écoutes d’où des problèmes de confidentialité et de sécurité. Le réseau GSM a donc recours aux procédés suivants : Authentification de chaque abonné avant de lui autoriser l’accès au réseau ; Utilisation d’une identité temporaire ; Chiffrement (cryptage) des communications. 50 25 25/11/2011 Numérotation, adressage et identification (1) • • • • • • Selon le standard 3GPP TS 23.003, rel.7 « Numbering, adressing and identification», mars 2009, les identifications liées à la mobilité sont suivantes: IMSI ((International Mobile Subscriber Identity) connue uniquement à l’intérieur du réseau GSM. Cette identité doit rester secrète autant que possible. TMSI (Temporary Mobile Subscriber Identity) utilisée pour identifier le mobile lors des interactions. Les échanges: mobile -> réseau -> mobile LMSI (Local Mobile Subscriber Identity) entregistrée par VLR. C’est une identité supplémentaire. IMSI et LMSI sont envoyés par VLR MSISDN (Mobile Station international Integrated Services Digital Network Number) est un numéro de l’abonné. Il est le seul identifiant de l’abonné mobile connu à l’extérieur du réseau GSM. MSRN (Mobile Station Roaming Number) est un numéro attribué lors d’un établissement d’appel. Sa fonction est de permettre l’acheminement des appels 51 par les commutateurs (MSC et GMSC) Numérotation, adressage et identification (2) • • • • • • Selon le standard 3GPP TS 23.003, rel.7 « Numbering, adressing and identification», mars 2009, les identifications liées à la mobilité sont suivantes: IMSI ((International Mobile Subscriber Identity) connue uniquement à l’intérieur du réseau GSM, cette identité doit rester secrète autant que possible recours au TMSI); TMSI (Temporary Mobile Subscriber Identity) utilisée pour identifier le mobile lors des interactions stations. Les échanges: mobile -> réseau -> mobile LMSI (Local Mobile Subscriber Identity) entregistrée par VLR. C’est une identité supplémentaire. IMSI et LMSI sont envoyés du VLR au HLR. MSISDN (Mobile Station international Integrated Services Digital Network Number) est un numéro de l’abonné. Il est le seul identifiant de l’abonné mobile connu à l’extérieur du réseau GSM MSRN (Mobile Station Roaming Number) est un numéro attribué lors d’un établissement d’appel. Sa fonction est de permettre l’acheminement des appels par des commutateurs (MSC et GMSC) 52 26 25/11/2011 Structure IMSI • MCC (Mobile Country Code) : indicatif du pays • MNC (Mobile Network Code) : indicatif de l’opérateur (ex.: FT=01 ; SFR=10) • MSIN (Mobile Subscriber Identification Number) : numéro de l’abonné •C’est l’IMSI qui permet au MSC/VLR de connaître le HLR correspondant 53 Structures TMSI et LMSI • TMSI : •Utilisé pour identifier le mobile lors d’un établissement de communication • Structure avec 4 octets • Attribué au mobile de façon locale, par le VLR courant • Connu uniquement sur la partie MS-MSC/VLR ou SGSN (Serving GPRS Support Node) • Son utilisation est optionnelle : recours à l’IMSI possible • Il est interdit que tous les 32 bits sont égaux à 1, car la carte SIM utilise cette Valeur pour designer la carte non validée • LMSI : Structure libre avec 4 octets 54 27 25/11/2011 Structure MSISDN • CC (Country Code) : code du pays • NDC (National Destination Code) : détermine le PLMN (Public land Mobile Network). En principe, chaque PLMN a son NDC. • SN (Subscriber Number) : numéro d’abonné 55 Structure MSRN • Même structure que le MSISDN • Un mobile peut avoir plusieurs MSRN • MSRN permet de router des appels entrants du commutateur passerelle GMSC vers le commutateur MSC visité • Attribué temporairement par le VLR uniquement lors de l’établissement d’un appel • Le numéro de handover est la même structure. Ce numéro est utilisé pour des échanges entre les MSC concernés 56 28 25/11/2011 Un exemple Comment mise en œuvre les identités? Voir l’exemple qui consiste à établir une connexion entre un poste téléphonique fixe et un mobile 57 Mise en ouvre des identités PSTN/ RTC 1. MSISDN GMSC MSC HLR MS VLR 2. MSISDN 3. IMSI 4. MSRN,IMSI 5. MSRN,IMSI 6. MSRN,IMSI 7. TMSI,LMSI Les échangés des différentes identités d’un appel du fixe vers le mobile • (1) MSISDN (n° mobile) est routé par l’appelant vers le GMSC le plus prochain • (2) le GMSC interroge le HLR pour connaître le MSC vers lequel l’appel doit être routé • (3) le HLR traduit MSISDN en IMSI et interroge le VLR du mobile • (4) le VLR attribue un MSRN au mobile et transmet ce numéro au HLR • (5) Le transfert le MSRN; (6) le GMSC établit l’appel vers le MSC courant du mobile • (7) TMSI est attribuée lors que la localisation du mobile est repérée par le MSC 58 29 25/11/2011 Autres numérations liées à la mobilité et à la localisation • IMEI (International Mobile Station Equipment Identity) (15 bits) est un numéro unique pour tous mobiles • IMEISV (International Mobile Station Equipment Identity and Software Version) (16 Bits) est également pour tous mobiles. -> Un mobile utilise une IMEI ou une IMEISV LAI (Location Area Identification) de 2 octets consiste en 3 paries (Mobile Country Code, Mobile Network Code et Location Area Code). -> la localisation RAI (Routing Area Identification) de 3 octets consiste en 2 parties (LAI et RACRouting Area Code) CI (Cell Identity) de 2 octets CGI (Cell Global Identification) consiste en 2 parties (LAI et CI) BSIC (Base Station Identify Code) consiste en 4 parties (MCC, MNC, LAC et CI) Location Number, HLR number, VLR number et MSC number • • • • • • 59 Autres numérations liées à la mobilité et à la localisation • • IMEI (International Mobile Station Equipment Identity) (15 bits) est un numéro unique pour tous mobiles IMEISV (International Mobile Station Equipment Identity and Software Version) (16 Bits) est également pour tous mobiles. -> Un mobile utilise un IMEI ou un IMEISV LAI (Location Area Identification) (2 octets) consiste en 3 paries (Mobile Country Code, Mobile Network Code et Location Area Code). -> la localisation RAI (Routing Area Identification) (3 octets ) consiste en 2 parties (LAI et RACRouting Area Code) CI (Cell Identity) avec 2 octets CGI (Cell Global Identification) consiste en 2 parties (LAI et CI) BSIC (Base Station Identify Code) (6 bits) permet à un mobile de distinguer les BS Location Number, HLR number, VLR number et MSC number • • • • • • 60 30 25/11/2011 Plan Gestion de la mobilité et de la sécurité • • • Gestion de l’itinérance (Identités et localisation) Gestion de la sécurité Gestion des appels 61 Gestion de la localisation (1) • • • • • • Les principes consistent à mettre à jour de localisation par le mobile : selon LAI, le mobile peut demander une mise à jour de localisation au VLR courant mettre à jour de localisation périodique par le réseau : selon la période prédéfinie, le réseau met à jour de localisation lorsque le mobile contacte régulièrement au réseau (de quelques minutes à quelques heures) mettre à jour de localisation périodique par le VLR: lorsqu’un mobile est mis sous tension, la procédure IMSI Attach permet de rattacher ce mobile à sa zone de localisation. Si ce n’est pas le cas, la procédure IMSI Detach permet au VLR d’effacer les données du mobile Rechercher l’abonné (procédure de paging): le réseau utilise TMSI ou IMSI pour localiser le mobile Le protocole Mobile Management gère la gestion de la localisation 62 31 25/11/2011 Gestion de la localisation (2) • La gestion de la localisation est gérée de façons différentes selon les méthodes définies par des standards, par exemple • la nouvelle zone de localisation par le VLR de l’ancienne zone • la nouvelle zone de localisation par le VLR de la zone courante • les processus et les messages échanges se trouvent dans le standard «Location management procedures « 3GPP TS 23.012 V8.0.0, rel.8, en 2010 63 Mise à jour de localisation – procédure d’attachement 1) MM ATTACH REQUEST (LAI,IMSI) 2) MAP-UPDATE-LOCATION (IMSI, TMSI) 3) MAP-INSERT-SUBSCRIBER-DATA et MAP_UPDATE_LOCATION_AREA_ack 4) MM ATTACH ACCEPT(TMSI) et REALLOCATION COMPLETE 64 Source: l’ image d’Efort 32 25/11/2011 Plan Gestion de la mobilité et de la sécurité • • • Gestion de l’itinérance (Identités et localisation) Gestion de la sécurité Gestion des appels 65 Authentification et chiffrement • • • • • • • • • • Le réseau GSM intègre les fonctions suivantes : La confidentialité de l’IMSI, L’authentification d’un abonné à l’accès aux services, La confidentialité des données usager, La confidentialité des informations de signalisation. Les fonctions de sécurité reposent principalement sur des nombres aléatoires RAND (128 bits) ; une clé pour l’authentification Ki, une clé de chiffrement Kc (64 bits) ; Les algorithmes A3(authentification), A5 (chiffrement) et A8 (génération de Kc) ; Le résultat d’exécution A3 de 32 bits est nommé SRES (Signed RESponse) 66 * La recherche récente montre que l’attaque sur l’algorithme A5 est possible. 33 25/11/2011 Confidentialité de l’IMSI • • • • • Dans le but d’éviter l’interception de l’IMSI, la TMSI est utilisé durant une connexion. Ce n’est que dans le cas où la TMSI a été perdue ou le VLR courant ne connaît pas la TMSI de l’abonné (après une panne, par exemple), le transmission de l’IMSI peut être nécessaire. Le principe du mécanisme est le suit : A la mise sous tension, l’IMSI est transmis au réseau (MSC/VLR); Le VLR attribue une TMSI qui sera ensuite utilisée à la place de l’IMSI; La TMSI sera modifiée par le VLR à chaque changement de zone (TMSIold -> TMSInew). MS BTS IMSI TMSI MSC BSC VLR IMSI IMSI TMSI TMSI l’attribution d’une TMSI TMSIold 67 TMSInew Accès au réseau • • Dans le but de protéger les données usager, les échanges entre la MS et le réseau courant (MSC/VLR) doivent être vérifiés par l’authentification de l’abonné sur l’interface Um. La procédure effectuée lors d’une mise à jour de localisation ou lors de l’établissement d’un appel. MSC MS VLR HLR AuC RAND, SRES, Kc IMSI Ki RAND, SRES, Kc RAND A3 SRES* = SRES? non oui Accès autorisé Accès interdit 68 34 25/11/2011 Confidentialité des données usager • Dans le but de protéger les données usager (interception/modification), les échanges entre la MS et le réseau (BSS) doivent être chiffrés/déchiffrés avec une clé Kc La clé Kc est générée par la clé Ki, le nombre RAND et l’algorithme A8 (algo de « sens unique » comme A3). La MS et le réseau effectuent la même opération MS de chiffrement Kc n°de trame la procédure consiste d’abord à générer une A5 clé Kc (valide durant une période) ; ensuite, Séquence de chiffrement à déclencher la validation de chiffrement ; trame enfin, la MS et la BSS échangent les données chiffrées. • • • trame chiffrée 69 Confidentialité des informations de signalisation • La confidentialité des informations de signalisation repose sur les mêmes principes de chiffrement et d’authentification. 70 35 25/11/2011 Gestion des paramètres de sécurité Gestion de la clé Ki : lors de l’abonnement, la clé Ki et l’IMSI sont attribuées à l’usager. Elles sont également stockées dans l’AuC. La clé Ki n’est jamais transmise à travers le réseau ni sur l’interface radio ni entre les entités fixes. Le réseau dispose d’un triple (RAND, SRES et Kc) d’un abonné pour les communications sécurisées. Rappelons que Kc est calculée en fonction de Ki. Les MSC/VLR et HLR échangent des triplets en utilisant le protocole MAP. Le réseau n’a pas besoin de connaître les algorithmes A3 et A8 puisque l’argument d’entrée RAND, les résultats SRES et Kc lui sont fournis. Chaque PLMN ait ses propres algorithmes A3 et A8. L’abonné est toujours identifié par son PLMN initial. Plan Gestion de la mobilité et de la sécurité • • • Gestion de l’itinérance (Identités et Itinérance) Gestion de la sécurité Gestion des appels 72 36 25/11/2011 Gestion des appels • • • • La gestion des appels repose sur trois protocoles : RR, MM et CC Le protocole RR (Resource Radio) permet de gérer la ressource sur l’interface radio (établissement d’un canal dédié, par exemple) Le protocole MM (Mobile Management) permet au réseau de localiser le mobile Le protocole CC (Call Control) est un protocole de signalisation similaire au protocole de signalisation Q.931 utilisé par un terminal fixe RNIS (en anglais ISDN - Integrated Services Digital Network). Le protocole CC détermine le circuit commuté. * CC est une des parties de CM (Connection Management), voir p.23 73 CC - Primitives principales • SETUP et EMERGENCY SETUP: demande (demande d’urgent) d’appel. • CALL PROCEEDING (optionnel) indique que le SETUP a été reçu et que l'établissement d'appel demandé a été déclenché • ASSIGNMENT indique une allocation de ressource radio est accordée (avec l’ajustement de fréquence et l’ajustement de temps) ALERTING indique que l'alerte de l'utilisateur appelé a été déclenchée. CONNECT envoyé par le MSC au demandeur pour signaler que le demandé accepte l'appel. CONNECT ACKNOWLEDGE signifie que la connexion est établie. RELEASE COMPLETE signifie que la connexion est échouée. ISCONNECT : demande de déconnexion RELEASE: déconnexion dans le sens du réseau vers le mobile RELEASE COMPLETE: déconnexion dans le sens du mobile vers le réseau 74 • • • • • • • 37 25/11/2011 CC - Primitives principales • • • • • • • • • SETUP et EMERGENCY SETUP: demande (demande d’urgent) d’appel. s'il s'agit d'un appel CALL PROCEEDING (optionnel) indique que le SETUP a été reçu et que l'établissement d'appel demandé a été déclenché ASSIGNMENT indique une allocation de ressource radio est accordée (avec l’ajustement de fréquence et l’ajustement de temps) ALERTING indique que l'alerte de l'utilisateur appelé a été déclenchée. CONNECT envoyé par le MSC à l’appelant pour signaler que l’appelé accepte l'appel. CONNECT ACKNOWLEDGE signifie que la connexion est établie. DISCONNECT : demande de déconnexion RELEASE: déconnexion dans le sens du réseau vers le mobile RELEASE COMPLETE: déconnexion dans le sens du mobile vers le réseau ou la connexion est échouée 75 Gestion de l’appel du fixe vers le mobile PSTN/ RTC GMSC MSC HLR VLR MS 1. ISUP IAM (MSISDN) 2. MAP-Send-Routing-Information (MSISDN) – localisation? 3. MAP-Provide-Roaming-Number(IMSI) – MSRN? 4. MAP-Provide_Roaming_Number_ack (MSRN) 5. MAP-Send-Routing-Information-ack ( MSRN) 6. ISUP IAM (MSRN) 7. CC SETUP (TMSI) • dans le cas ci-dessus, le mobile est localisé dans son réseau nominal • Si l’appel est international, la signalisation SS7 établie la connexion entre des centres 76 38 25/11/2011 Gestion de l’appel du mobile vers le fixe PSTN/ RTC MSC MS VLR 1. CC SETUP 2. ISUP IAM (après la réservation de ressource) 3. ISUP ACM (le circuit dans RTC est établi) 4. CC ALERTING 5. ISUP ANM (après que le fixe décroche) 6. CC CONNECT •Entre le MSC et le réseau RTC, un circuit est établi • La gestion illustré est simplifiée (MSC doit indiquer une allocation de ressource radio par ASSIGNMENT après la phase 2, par exemple) 77 Gestion de l’appel du mobile vers le mobile MS2 MSC VLR2 HLR MS1 MSC VLR1 GMSC transfert 1. CC SETUP (MSISDN) 2. MAP-Send-Routing-Information (MSISDN) – localisation? 3. MAP-Provide-Roaming-Number (IMSI) – MSRN? 4. MAP-Provide_Roaming_Number_ack (MSRN) 5. MAP-Send-Routing-Information-ack ( MSRN) 6. CC SET UP (TMSI) circuit signalisation 78 39 25/11/2011 Plan Historique et introduction Architecture générale Signalisation sémaphore Gestion de la mobilite et de la sécurité Canaux physiques et logiques Gestion de la ressource radio Conclusion 79 40