Cuivrage par Yves BADÉ Ingénieur Électrochimiste du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) 1. 1.1 1.2 Caractéristiques physico-chimiques du cuivre ............................... Propriétés physiques................................................................................... Propriétés électrochimiques ....................................................................... 2. 2.1 Électrolytes de cuivrage ........................................................................ Cuivrage en solutions de sels simples (solutions acides)........................ 2.1.1 Bains au sulfate cuivrique.................................................................. 2.1.2 Bains au fluoborate cuivrique............................................................ Cuivrage en solutions de sels complexes ................................................. 2.2.1 Électrolytes cupro-cyanurés .............................................................. 2.2.2 Électrolytes au pyrophosphate cuivrique ......................................... Bains pour dépôts électrolytiques d’alliages de cuivre............................ Contrôle analytique des bains de cuivrage ............................................... — — — — — — — — — 2 2 2 3 4 4 6 6 6 3.4 Dépôts de cuivre ...................................................................................... Caractéristiques et structure des dépôts ................................................... Contrôle des revêtements de cuivre .......................................................... Applications ................................................................................................. 3.3.1 Cuivrage mince ou en sous-couche .................................................. 3.3.2 Cuivrage épais .................................................................................... Procédés de décuivrage .............................................................................. — — — — — — — 7 7 7 7 7 8 8 4. Normalisation............................................................................................ — 8 2.2 2.3 2.4 3. 3.1 3.2 3.3 Pour en savoir plus........................................................................................... M 1 605 - 2 — 2 — 2 Doc. M 1 605 es dépôts électrolytiques de cuivre, qu’ils soient brillants ou mats, ont des utilisations décoratives ou techniques. En raison de sa couleur (métal rouge), de la facilité de son polissage et des patines possibles, le cuivre devient un revêtement attrayant. Pour des applications fonctionnelles, il est déposé pour lui-même ou comme sous-couche sur alliages cuivreux destinés à être étamés ou sur alliages de zinc avant dépôt de nickel, or, argent, etc. ; le nivellement de la surface par le dépôt de cuivre réduit ainsi le coût de polissage. L’industrie électronique est une grande utilisatrice des dépôts de cuivre (métallisation des circuits imprimés). Une autre application importante est le dépôt sur matières plastiques (types ABS, époxy, polypropylène, etc.) où le cuivre assure la liaison interfaciale métal-résine. M 1 605 1 - 1982 L Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Techniques de l’Ingénieur, traité Matériaux métalliques M 1 605 − 1 CUIVRAGE ____________________________________________________________________________________________________________________________ 1. Caractéristiques physico-chimiques du cuivre 1.1 Propriétés physiques Les principales caractéristiques physiques du cuivre sont données dans le tableau 1. (0) Tableau 1 – Principales caractéristiques physiques et mécaniques du cuivre Masse atomique ....................................... (u) Masse volumique .............................(g/cm3) Température de fusion .......................... (oC) Coefficient de dilatation........................(K–1) Conductivité thermique à 273,2 K.................................(W · m–1 · K–1) Résistivité électrique à 20 oC (1)....................................... (µΩ · cm) Résistance à la rupture .......................(MPa) Limite d’élasticité ................................(MPa) Allongement ............................................ (%) Dureté Vickers (Cu recuit) ..................... (HV) 63,54 8,9 à 8,95 1 083 16,5 × 10–6 403 (428 pour Ag) 1,72 (1,6 pour Ag) 220 50 40 50 1 kgf/mm2 = 9,81 N/mm2 = 9,81 MPa. (1) Cette grandeur dépend beaucoup de la pureté du cuivre. Le cuivre est relativement mou et ductible et s’allie facilement avec d’autres métaux pour donner, par exemple, les laitons et les bronzes [1]. 1.2 Propriétés électrochimiques Le cuivre, métal peu oxydable, présente deux degrés d’oxydation possibles : Cu (+ I) et Cu (+ II). Sa couleur fonce à l’air par oxydation et noircit par sulfuration. L’air sec et l’eau pure sont sans action sur le cuivre. Tout cela confirme le caractère relativement noble de ce métal. Le potentiel standard du couple Cu/Cu++ est supérieur à celui de l’hydrogène : + 0,337 V/EHN (Cu/Cu+ : + 0,52 V). Le cuivre n’est ainsi pas corrodé par les solutions non complexantes exemptes d’oxydants ; par contre, les solutions acides ou alcalines renfermant des oxydants le corrodent et peuvent constituer des solutions de décapage (sulfochromique, sulfonitrique). En milieu neutre ou faiblement alcalin et oxydant, le cuivre se passivera par formation superficielle d’oxydes [2] (diagramme tension-pH, figure 1 ; également article Matériaux maintenus à l’état d’anode ou de cathode pendant tout l’emploi. Protection anodique [M 156] dans ce traité). En présence de sels ammoniacaux ou de cyanures formant avec les ions Cu+ des complexes très stables, on observe une très forte corrosion du cuivre, même en l’absence d’oxydants. En effet, dans ces milieux, le domaine de passivation est excessivement réduit et le potentiel d’équilibre du cuivre abaissé à une valeur considérablement plus basse ≈ – 1,1 V (autrement dit, le cuivre devient beaucoup moins noble). Figure 1 – Diagramme tension-pH du système cuivre-eau (d’après [2]) 2. Électrolytes de cuivrage Le cuivre peut être déposé avec une large gamme d’électrolytes, les principaux étant le sulfate acide, le cyanure, le pyrophosphate et le fluoborate. Ces dépôts mats ou brillants sont aussi nivelants en présence de certains additifs brevetés. La ductilité du cuivre le rend très favorable comme sous-couche dans les revêtements de nickel + chrome. Tous les effluents provenant des électrolytes mentionnés dans cet article devront être traités de façon à les rendre conformes à la législation en vigueur (Agence de Bassin locale), par l’élimination des toxiques, complexants et métaux lourds. 2.1 Cuivrage en solutions de sels simples (solutions acides) 2.1.1 Bains au sulfate cuivrique La plus simple des solutions de cuivrage électrolytique est formulée à partir de sulfate de cuivre CuSO4 , 5H2O (150 à 250 g/litre) et d’acide sulfurique H2SO4 (15 à 100 g/litre). Le cuivre (II) est entièrement ionisé : Cu++. L’acide sulfurique est indispensable pour la qualité du dépôt : il accroît la conductivité de l’électrolyte et réduit les polarisations d’électrodes. Anode et cathode donnent, en effet, lieu à des réactions symétriques : Cu → Cu++ + 2 e– (oxydation et dissolution) et : Cu++ + 2 e– → Cu (réduction et dépôt) réactions réglées quantitativement par la loi de Faraday qui donne une équivalence de 1,185 g de cuivre par Ah ou 0,221 µm/min par A/dm2 et pour 100 % de rendement. M 1 605 − 2 Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Techniques de l’Ingénieur, traité Matériaux métalliques ___________________________________________________________________________________________________________________________ Quelques formulations d’électrolytes au sulfate de cuivre sont (0) données dans le tableau 2. Tableau 2 – Composition des électrolytes au sulfate de cuivre (g/litre) (1) Type de bain Usage Semi-brillant Brillant I général CuSO4 , 5 H2O........ H2SO4 .................... HCI ......................... Thiourée ................ Dextrine ................. Additifs .................. Mouillant ............... 210 248 210 53 11 60 .............. ...................... 0,015 .............. 0,008 0,01 .............. ...................... 0,01 .............. ...................... ................ .............. 0,2 Brillant II 200 30 0,04 0,75 (1) D’après [3] [4]. Pour accroître le pouvoir de pénétration de certains bains de cuivrage au sulfate utilisés pour les circuits imprimés, une basse teneur en sulfate de cuivre est préconisée : par exemple 60 g/litre de CuSO4 , 5 H2O combiné à 80 g/litre de H2SO4 , 30 mg/litre de HCI et à des additifs brevetés. Ces bains sont stables mais leur concentration peut s’accroître en cuivre dissous du fait d’une différence entre rendement anodique et rendement cathodique. On y remédie partiellement par l’usage d’anodes insolubles en plomb. Conditions opératoires : température................................. 16 à 50 oC ; tension ......................................... 1 à 4 V ; densité de courant cathodique . 1 à 5 A/dm2 sans agitation ; 10 à 20 A/dm2 avec agitation. L’augmentation de la température accroît la conductivité et réduit la polarisation anodique et cathodique. Au contraire, sa diminution favorise la finesse de grain du dépôt et un bon pouvoir nivelant. Ces électrolytes sont le plus souvent agités par air. Cette agitation permet de fonctionner à de plus hautes densités de courant qui affinent le grain mais favorisent nodules et arborescences. C’est pourquoi certains électrolytes à haute vitesse de dépôt, pour favoriser le nivellement du dépôt de cuivre, utilisent des additifs spécifiques ou, plus rarement, l’inversion périodique du courant (par exemple 2 s de cuivrage pour 0,4 s d’inversion à 11 et 16 A/dm2, respectivement). ■ Anodes : elles sont constituées à partir de cuivre pur électrolytique (brut ou laminé), de cuivre au phosphore (0,02 à 0,04 % P) qui réduit les pertes par corrosion intergranulaire, ou encore de cuivre OFHC (sans oxygène et à haute conductivité ; article Métallurgie du cuivre [M 2 240] dans ce traité) ne contenant que 0,006 % d’impuretés et réduisant ainsi les boues anodiques. La densité de courant anodique sera, au plus, de 5 A/dm2 sans agitation ; avec agitation, on pourra atteindre 17 A/dm2. ■ Maintenance : la teneur en sulfate de cuivre peut être suivie par mesure de la masse volumique ou mieux par méthode analytique ; l’acidité, par pH-métrie. Les teneurs en agents d’addition sont habituellement contrôlées empiriquement, par l’aspect du dépôt de cuivre effectué en cellule de Hull par exemple. Ces agents d’addition ont pour fonction d’affiner le grain, d’accroître le nivellement, la dureté, la brillance du dépôt de cuivre et la densité de courant limite. CUIVRAGE Les électrolytes de cuivrage acide sont très tolérants aux impuretés ioniques. L’arsenic, l’antimoine et le bismuth sont les plus à craindre, au-delà de 0,02 g/litre ; les matières organiques indésirables seront éliminées par traitement sur charbon actif. La filtration utilisera des matériaux cellulosiques et fonctionnera en continu. ■ Préparation des substrats : du fait du dépôt de cuivre par déplacement, non-adhérent et poreux sur zinc, aciers et autres métaux de base lors de leur immersion dans les électrolytes de cuivrage acide, une sous-couche de cuivre cyanuré ou de nickel est nécessaire avant cuivrage en bain acide (2 à 8 µm suivant l’état et la nature du substrat). Le nickel et ses alliages, après activation appropriée (traitement cathodique, décapage anodique sulfurique, etc.), seront revêtus directement en cuivrage acide. Les aciers au chrome et les aciers inoxydables nécessitent un pré-cuivrage très acide (par exemple H 2 SO 4 240 g / litre, CuSO4 , 5 H2O 110 g/litre) ou un pré-nickelage, type Wood (article Nickelage [M 1 610] dans ce traité). 2.1.2 Bains au fluoborate cuivrique Le fluoborate de cuivre est beaucoup plus soluble que le sulfate, permettant une concentration en ion cuivrique de plus du double, et donc une plus haute densité de courant cathodique : jusqu’à 20 à 60 A/dm2. Cu(BF4)2 est la source d’ions cuivriques, et l’acide fluoborique a même fonction que l’acide sulfurique (§ 2.1.1). Des exemples de formulations de cuivrage au fluoborate sont donnés dans le tableau 3. (0) Tableau 3 – Exemples de formulations de cuivrage au fluoborate Type de bain (1) Fluoborate cuivrique Cu(BF4)2 ..........................(g/litre) Équivalent en Cu++ ............................(g/litre) Acide fluoborique HBF4 ................................(g/litre) Acide borique H3BO3 ..............................(g/litre) pH ................................................ Température.........................(oC) Densité de courant cathodique.....................(A/dm2) Tension ...................................(V) Agitation ..................................... Anodes........................................ Rapport surfacique anode/cathode ........................... A B C 225 338 450 60 90 120 20 25 30 15 0,8 à 1,4 15 0,5 à 0,7 30 0,2 à 0,6 20 à 50 20 à 50 20 à 50 7 à 13 ................ 13 à 50 3à5 4 à 12 4 à 14 Sans, à air ou mécanique Cuivre OFHC ou électrolytique Environ 1/1 (1) A bain mort ; B tonneau ; C bain à haute concentration. La préparation de ces bains s’effectue par dilution de solutions concentrées de Cu(BF4)2 puis ajustement en pH à l’aide d’acide fluoborique ou de carbonate de cuivre. L’acide borique contrarie l’hydrolyse de l’acide fluoborique : HBF 4 + 3 H 2 O £ 4 HF + H 3 BO 3 Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Techniques de l’Ingénieur, traité Matériaux métalliques M 1 605 − 3 CUIVRAGE ____________________________________________________________________________________________________________________________ Les rendements anodique et cathodique sont très proches de 100 % à toutes densités de courant. La forte concentration en Cu++ conduit à un plus faible pouvoir de répartition qui fait réserver ce type de bain à des applications comme l’électroformage, le cuivrage sur fil, les circuits imprimés sans trous à métalliser, etc. Les dépôts de cuivre sont fins et lisses et souvent ne nécessitent pas l’usage d’agents d’addition dans ces électrolytes au fluoborate. 2.2 Cuivrage en solutions de sels complexes 2.2.1 Électrolytes cupro-cyanurés L’influence relative du cyanure cuivreux et du cyanure libre sur le rendement cathodique des bains de cuivrage cyanurés est illustrée par la figure 2. Le rendement cathodique baisse pour des teneurs en cyanure libre croissante, alors qu’il croît (surtout à basse concentration en cyanure libre) avec la teneur en cyanure de cuivre [5]. Les bains de cuivrage cyanurés sont essentiellement de trois types (tableau 4) : I cuivrage cyanuré ordinaire ou pré-cuivrage à bas rendement ; II cuivrage cyanuré au sel de Seignette, de rendement intermédiaire ; III cuivrage cyanuré à haute teneur en cuivre et à haut rendement. Dans les bains de cuivrage cyanurés, le cuivre se trouve sous forme monovalente Cu(+ I) alors que, dans les électrolytes acides, le cuivre est à l’état divalent Cu(+ II). Cela fait que, pour des conditions identiques, le cuivre se dépose deux fois plus rapidement à partir d’un bain de cuivrage cyanuré que d’un cuivrage acide (§ 2.1.1), soit 2,37 g de cuivre par Ah ou 0,44 µm/min par A/dm2 à 100 % de rendement. Cependant, les solutions cyanurées ont un rendement cathodique fréquemment inférieur à 100 % et, de plus, fonctionnent à de plus basses densités de courant. Ces électrolytes utilisent le cyanure pour former un complexe très stable : cupro-cyanure d’un métal alcalin ; par exemple : 2– CuCN + 2 CN – → Cu ( CN ) 3 (rapport massique 2 NaCN/1 CuCN = 1,095). Le cyanure excédentaire à cette quantité stœchiométrique est appelé cyanure libre et correspond au cyanure dosable par AgNO3 : NaCNlibre = NaCN ajouté – CuCN × 1,095 Ce dernier facteur devient 1,454 avec le cyanure de potassium KCN (rapport massique 2 KCN/1 CuCN). Le cyanure libre est indispensable pour la stabilité de l’électrolyte, pour réduire la polarisation anodique et éviter les dépôts de cuivre par déplacement. Figure 2 – Rendement cathodique des bains de cuivrage cyanuré en fonction des teneurs en cyanure libre et en cyanure cuivreux (0) Tableau 4 – Composition d’électrolytes de cuivrage cyanuré (1) Types de bain Cyanure cuivreux CuCN Cuivre Cyanure de sodium NaCN ou Cyanure de potassium KCN Cyanure libre Carbonate de sodium Na2CO3 Soude NaOH ou Potasse KOH Sel de Seignette KNaC4H4O6 , 4 H2O pH II I Cuivrage au sel de Seignette Pré-cuivrage Moyenne Limites (g/litre) (g/litre) (g/litre) 15 11 25 26 19 35 19-45 15-30 26-53 Tonneau III Cuivrage à haut rendement (g/litre) Moyenne (g/litre) 37 à 52 26 à 37 50 à 77 85 60 100 49-127 35-90 62-154 ...................... ...................... ...................... ...................... 115 6 à 10 6 4-9 7,5 à 19 10 15 à 60 30 15-60 15 à 60 ...................... ...................... ...................... ...................... 8 à 15 30 76-178 10-19 0-90 22-37 ...................... ...................... ...................... ...................... ...................... 45 30 à 60 45 à 75 11 à 12 12,6 12,2-12,8 31-52 42 (1) La composition moyenne des électrolytes utilisés au tonneau figure, à titre de comparaison, avec les autres électrolytes. M 1 605 − 4 Limites (g/litre) Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Techniques de l’Ingénieur, traité Matériaux métalliques ___________________________________________________________________________________________________________________________ L’excellent pouvoir de répartition et la possibilité de cuivrer directement sur aciers et alliages de zinc ou après pré-traitements sur alliages d’aluminium [4] [10] permettent à ces deux premiers types de bain de réaliser une sous-couche de cuivre adhérente et étanche préalablement à un cuivrage ultérieur avec un bain du troisième type ou un cuivrage acide. En effet, dans ces deux types de bain, le cuivre est si fortement complexé : 2– Cu ( CN ) 3 £ Cu + + 3 CN – ( constante de dissociation K d 50 à 70 oC ; 1 à 4 A/dm2 ; 0,7 à 3 A/dm2 ; 30 à 70 % ; 50 à 80 % ; 2/1 ; recommandée. ≈ 10 –27 ) que le potentiel de dépôt du cuivre à partir de Cu+ est abaissé en deçà de celui du fer ou du zinc (≈ – 1,1 V). De beaucoup plus grandes vitesses de cuivrage, avec des rendements anodique et cathodique très voisins de 100 % et la possibilité d’effectuer des dépôts épais (> 20 µm) caractérisent le troisième type : cuivrage cyanuré à haut rendement. Le nivellement de ce dernier électrolyte peut être accru par l’utilisation de cycles d’inversions ou d’interruptions. ■ Pré-cuivrage (type I) En raison de la grande différence entre rendement anodique (≈ 100 %) et rendement cathodique (≈ 10 à 40 %), le bain de précuivrage ordinaire est difficile à maintenir en utilisation continue ; cependant, il reste indispensable pour des dépôts minces (0,2 à 1 µm) en cuivrage préliminaire ou d’attaque. Conditions opératoires : température................................................... densité de courant cathodique ................... densité de courant anodique ...................... rendement cathodique................................. rendement anodique.................................... rapport surfacique anode/cathode............. agitation......................................................... Conditions opératoires : température ................................................... densité de courant cathodique.................... densité de courant anodique....................... rendement cathodique ................................. rendement anodique .................................... rapport surfacique anode/cathode ............. agitation mécanique ..................................... CUIVRAGE 20 à 50 oC ; 0,5 à 2 A/dm2 ; 0,3 à 1 A/dm2 ; 10 à 40 % ; 95 à 100 % ; 3/1 ; possible. La sensibilité de ce type de bain fait que l’on accroît la température pour favoriser le rendement cathodique ; de la même façon, on favorisera la vitesse de cuivrage par augmentation de la teneur en cuivre. Le carbonate, exerçant sont effet-tampon entre pH 10,5 et 11,5, facilite le maintien du pH et réduit la polarisation anodique ; toutefois, sa teneur ne doit pas dépasser ≈ 100 g/litre ; il se forme par oxydation à l’anode : 1 –– CN – + 6 OH – → CO 3 + ----- N 2 + 3 H 2 O + 5 e – 2 et par absorption du dioxyde de carbone (CO2) de l’air : –– 2 CN – + CO 2 + H 2 O → CO 3 + 2 HCN l’élévation de température favorisant ces réactions. L’indice le plus efficace de l’équilibre de ce type de bain reste la mesure du rendement cathodique pour les conditions de l’électrolyse. Les épaisseurs de cuivre déposé vont jusqu’à 2 à 2,5 µm. ■ Cuivrage cyanuré au sel de Seignette (type II) Pour surmonter les difficultés de maintenance et le bas rendement du pré-cuivrage, on utilise préférentiellement le cuivrage cyanuré au sel de Seignette (tartrate double de sodium et de potassium, tétrahydraté) ; en effet, il peut servir à la fois de pré-cuivrage sur aciers, alliages de zinc et alliages d’aluminium et comme bain de cuivrage à épaisseur moyenne (2 à 15 µm généralement). La baisse de la teneur en cuivre et de la température favoriseront une utilisation en pré-cuivrage, alors qu’une variation inverse permettra un meilleur rendement et une plus grande vitesse de cuivrage. Le tartrate, en formant des complexes temporaires avec le cuivre, facilite la dissolution anodique du cuivre, agit comme affineur de grain du dépôt avec de plus hautes densités de courant et tamponne le pH de l’électrolyte. Le pouvoir de pénétration de ce type de bain est intermédiaire entre ceux du pré-cuivrage et du cuivrage à haut rendement. Une filtration continue évitera rugosités ou défauts de revêtement : hormis un contrôle analytique du cyanure libre et du cuivre dissous, on surveillera spécifiquement le pH. ■ Cuivrage cyanuré à haut rendement (type III) Une haute teneur en cyanure de cuivre, une faible teneur en cyanure libre, des températures élevées, avec une agitation vigoureuse, caractérisent ce type de bain, conduisant ainsi à un rendement très voisin de 100 % à l’anode comme à la cathode. L’utilisation de sels de potassium accroît la conductivité et la densité de courant maximale ou permet de diminuer la teneur en cuivre, la température d’emploi et la carbonatation de l’électrolyte. Conditions opératoires : température ............................................... densité de courant cathodique................ densité de courant anodique................... rendement cathodique ............................. rendement anodique ................................ rapport surfacique anode/cathode ......... agitation ..................................................... 60 à 80 oC ; 1 à 11 A/dm2 ; 1,5 à 4 A/dm2 ; 99 à 100 % ; 99 à 100 % ; 3/2 ; mécanique ou air. Ce type de bain contient aussi de la soude ou de la potasse pour augmenter la conductivité, le pouvoir de répartition et la dissolution anodique. Une certaine action sur le grain du dépôt a pu être notée. La densité de courant anodique ne doit pas être inférieure à 1 A/dm2 afin d’éviter une corrosion intergranulaire, avec un risque de rugosités sur le dépôt de cuivre. Une bonne circulation de l’électrolyte optimisera les performances anodiques et cathodiques et réduira les possibilités de piqûres, particulièrement à craindre lors de cuivrage épais. Des variations périodiques de courant diverses ont été étudiées pour accroître le nivellement, la répartition et la brillance du dépôt conjointement avec des additifs spécifiques. Exemple : avec 25 µm de cuivrage de ce type, amélioration de la rugosité de Ra = 0,75 µm à Ra = 0,15 - 0,2 µm. L’excellent rendement cathodique est cause d’un moindre pouvoir de répartition, mais encore satisfaisant car la haute teneur en sels alcalins et la température augmentent la conductivité. La maintenance du bain sera semblable à celles des types précédents mais les paramètres seront contrôlés plus rigoureusement, en particulier la carbonatation du fait des conditions opératoires. Un traitement de décarbonatation par la chaux ou le froid (< – 5 oC) sera envisagé au-delà de 90 g/litre en Na2CO3 ou 120 g/litre en K2CO3 , les dépôts devenant alors durs et cassants. Les autres impuretés à craindre sont le Cr (+ VI) (à partir de 5 à 10 mg/litre), le zinc et celles provenant des anodes : Pb, Ag, Cd, etc. Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Techniques de l’Ingénieur, traité Matériaux métalliques M 1 605 − 5 CUIVRAGE ____________________________________________________________________________________________________________________________ 2.2.2 Électrolytes au pyrophosphate cuivrique Dans ces bains, le cuivre, bien que complexé, est sous sa forme divalente Cu++. Le pyrophosphate cuivrique forme des complexes très solubles et conducteurs. Le cuivrage s’effectue alors avec un rendement voisin de 100 % et un bon pouvoir de répartition, ce qui place les caractéristiques de ce type de cuivrage entre les bains cyanurés et les bains acides [4]. De la même façon, il requiert un pré-cuivrage (cyanuré ou au pyrophosphate), avant dépôt sur aciers ou alliages de zinc, car le complexe au pyrophosphate est plus dissocié que le complexe cyanuré. Le pH, neutre ou faiblement alcalin (8,0 à 9,2), rend le bain non agressif vis-à-vis de certains substrats (Zamak, matières plastiques, etc.). Le complexe cuivrique se forme ainsi : Toutes les sortes d’anodes de cuivre conviennent, si leur pureté est suffisante (> 99 %). La maintenance est aisée, dans la mesure où les teneurs en Cu++ 4– et P 2 O 7 seront maîtrisées. Le pré-cuivrage au pyrophosphate fonctionne avec un rapport 4– élevé P 2 O 7 / Cu ++ (25/1) et une faible teneur en Cu++ (7 à 10 g/litre). Bien que performants, ces électrolytes ont un usage industriel encore restreint par le coût élevé des pyrophosphates. 2.3 Bains pour dépôts électrolytiques d’alliages de cuivre Cu 2 P 2 O 7 + 3 K 4 P 2 O 7 £ 2 K 6 Cu ( P 2 O 7 ) 2 avec un rapport massique P2O7 combiné/Cu complexé égal à 5,48, l’excès de pyrophosphate par rapport aux proportions de la réaction (5,5/1), qualifié de pyrophosphate libre, étant nécessaire pour accroître la conductivité du bain et la dissolution anodique. ■ Paramètres de fonctionnement du cuivrage au pyrophosphate : se reporter au tableau 5. Le nitrate inhibe la réduction de l’ion hydrogène (H+) à haute densité de courant, et l’ammoniaque favorise la dissolution anodique et l’action des brillanteurs ou affineurs de grain du dépôt. Ce type d’électrolyte de cuivrage est peu sensible aux impuretés métalliques ; en effet, la plupart des métaux sont complexés par les pyrophosphates. Par contre, le plomb, les chromates Cr (+ VI) et les cyanures (CN–) contaminent sévèrement le bain (pour la purification des bains, se reporter à l’article Nickelage [M 1 610] dans ce traité). Les impuretés organiques s’élimineront par traitement au charbon actif et éventuellement à l’eau oxygénée. Les alliages de cuivre déposés électrolytiquement sont essentiellement des laitons et des bronzes. Leurs dépôts s’effectuent uniquement dans des électrolytes à base de sels complexes, et les considérations techniques exposées précédemment pour ces bains (§ 2.2) restent qualitativement valables, mais la maîtrise des paramètres, pour obtenir une composition d’alliage définie, y est beaucoup plus complexe. Pour plus d’informations, se reporter à [4] [11]. 2.4 Contrôle analytique des bains de cuivrage Le lecteur se reportera utilement à [9] [12]. Tableau 5 – Paramètres de fonctionnement du cuivrage au pyrophosphate À la constitution du bain Par analyse en fonctionnement Cu2P2O7 , 3 H2O ................................................................................. (g/litre) K4P2O7 ................................................................................................ (g/litre) Cu++ .................................................................................................... (g/litre) 4– Pyrophosphate total ( P 2 O 7 ) ........................................................... (g/litre) – Nitrate ( NO 3 ) .................................................................................... (g/litre) Ammoniaque (mesurée en NH3)...................................................... (g/litre) 2– Orthophosphate ( HPO 4 ) ................................................................. (g/litre) Brillanteurs....................................................................................................... 4– Rapport P 2 O 7 / Cu ++ ....................................................................................... pH ..................................................................................................................... 62 à 100 230 à 380 .......................................... .......................................... 5 à 10 1à3 .......................................... (1) .......................................... .......................................... 22 à 40 150 à 280 5 à 10 1à3 < 100 (1) 7/1 à 8/1 8,0 à 8,8 Température ............................................................................................ (oC) Densité de courant cathodique ....................................................... (A/dm2) Densité de courant anodique .......................................................... (A/dm2) Rendements anodique et cathodique............................................................ Rapport surfacique anode/cathode ............................................................... Agitation........................................................................................................... .......................................... .......................................... .......................................... .......................................... .......................................... .......................................... 50 à 60 1à8 1à4 100 % 1/1 à 2/1 Air (1 à 1,5 m3 /min par m2 de bain) (1) Selon les indications du fabricant. M 1 605 − 6 Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Techniques de l’Ingénieur, traité Matériaux métalliques (0) ___________________________________________________________________________________________________________________________ 3. Dépôts de cuivre CUIVRAGE Le choix de la méthode devra être fonction du couple substrat-cuivre et parfois des conditions de service. Pour des besoins plus spécifiques, on vérifiera la résistivité électrique ou une propriété mécanique. 3.1 Caractéristiques et structure des dépôts Les propriétés et la structure du cuivre déposé dépendent de l’électrolyte et des agents d’addition, qui modifient largement la cristallisation et donc la finesse du grain, la brillance ou la porosité du dépôt [7]. Ces caractéristiques sont reportées dans le tableau 6. Les dépôts de cuivre présentent quatre structures possibles [4] : — structure colonnaire ... bain au sulfate sans agents d’addition ; (cristallisation grossière) ; bain au sulfate avec agents d′addition, — structure fibreuse ..... bain au fluoborate ; cuivrage cyanuré à haute température, — structure cristalline .. cuivrage au pyrophosphate, cuivrage au sulfate + dérivés aminés (très fine, non orientée) ou autres ; 3.3 Applications 3.3.1 Cuivrage mince ou en sous-couche Ce type de cuivrage est le plus répandu industriellement par le nombre d’applications. Les bains de cuivrage cyanuré y trouvent leur domaine d’utilisation principale et dans une moindre mesure les bains au pyrophosphate, pour constituer la sous-couche de cuivre sur alliages de zinc moulés, alliages d’aluminium ou aciers . Ce cuivrage précède alors le nickelage, l’étamage ou d’autres dépôts. Il sert à prévenir des dépôts par déplacement non-adhérents, à réduire plus ou moins des irrégularités de surfaces (nivellement), à améliorer la résistance à la corrosion par réduction de la porosité (Cu > 10 µm) et à limiter la fragilisation par l’hydrogène. — structure stratifiée .... cuivrage cyanuré avec inversion de courant et brillanteurs. Ces structures sont illustrées par la figure 3. 3.2 Contrôle des revêtements de cuivre Nota : le lecteur pourra également consulter l’article Contrôle d’épaisseur [R 1 370] dans le traité Mesures et Contrôle. Les propriétés du cuivre déposé sont contrôlées ou testées de manière classique [8]. On notera, toutefois, qu’à ce jour aucune norme française ou ISO ne concerne ce dépôt seulement (sans autre revêtement). Les contrôles sont effectués essentiellement sur : — l’adhérence ; — l’épaisseur ; — la porosité ; — la corrodabilité. Figure 3 – Structures de dépôts électrolytiques de cuivre (d’après [4]) (0) Tableau 6 – Structure et propriétés des dépôts de cuivre à 4 Électrolytes Structure Sulfate ............................................... Colonnaire grossière Sulfate + Se (10–3 g/litre)................. Fibreuse Sulfate + triisopropanolamine ........ Cristallisation très fine Fluoborate ......................................... Fibreuse dans différents électrolytes Module Résistance Limite Masse Résistivité Ductilité Dureté d’élasticité à la rupture d’élasticité volumique électrique Knoop (2N) (µΩ · cm) (GPa) (MPa) (MPa) (%) (g/cm3) 100 110 105 210 340 490 60 200 295 24 20 7 8,922 8,928 8,913 1,72 1,75 1,89 53 108 144 85 260 110 31 8,926 1,73 56 300 ................. 7 8,900 1,80 144 540 ................. 6 8,912 1,79 131 260 ................. 22 8,919 1,80 114 590 390 10 8,917 2,02 144 270 145 33 8,926 1,74 92 Cyanuré basse concentration en Cu et basse température (type I) Colonnaire 110 Cyanuré basse concentration en Cu et haute température............. Cristallisation très fine 110 Cyanuré haute concentration en Cu et haute température (type III) Cristallisation très fine ................. Cyanuré haute concentration en Cu et haute température + KSCN (2 g/litre) (type III)............................. Cristallisation très fine 120 Pyrophosphate ................................. Cristallisation très fine A/dm2 120 Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Techniques de l’Ingénieur, traité Matériaux métalliques M 1 605 − 7 CUIVRAGE ____________________________________________________________________________________________________________________________ ■ Autres usages : — barrière de diffusion du zinc (cuivrage 8 à 10 µ m) ; — décoration ; — métallisation de plastiques (ABS, etc.) ; — fabrication de circuits imprimés à trous métallisés ; — lubrifiant en filage d’acier et pour certains engrenages. 3.3.2 Cuivrage épais Il s’effectue principalement au moyen des électrolytes acides : sulfate ou fluoborate, mais les cuivrages cyanurés à haut rendement et au pyrophosphate s’y développent aussi [6]. Le dépôt de cuivre épais sera, si besoin est, précédé d’un pré-cuivrage. ■ Applications courantes : — affinage du cuivre (électrolyte au sulfate) ; — épargne de cémentation (cuivre > 20 µm) ; — électroformage (guides d’ondes, moules, etc.), feuillards pour circuits imprimés (figure 4) ; — dépôts épais pour conductivité thermique ou électrique (échangeurs thermiques, câbles, etc.) ; — dépôts épais en imprimerie (cylindres, coquilles de photogravure, électrotypes et lithographie) ; — poudres de cuivre (dépôt non-adhérent sur cathode brossée). 3.4 Procédés de décuivrage Le choix du procédé tiendra compte essentiellement du couple cuivre-métal de base, mais aussi de l’épaisseur du dépôt et de la forme de la pièce. Le procédé pourra être : — mécanique : abrasifs, rectification, etc. ; — chimique : • solutions acides et oxydantes (HNO3 sur alliages d’aluminium, acide sulfochromique sur alliages ferreux), M 1 605 − 8 Figure 4 – Guides d’ondes électroformés en bain de cuivrage cyanuré (d’après [6]) • solutions alcalines et complexantes, additionnées d’agents organiques oxydants ; par exemple, solutions cyanurées, ammoniacales ou aminées et dérivés nitro-aliphatiques ou nitro-aromatiques ; — électrochimique : solutions semblables à celles du cuivrage mais pièces cuivrées placées en anodes. 4. Normalisation Il y a très peu de normalisation concernant les épaisseurs de cuivre standard. Selon le degré de résistance à la corrosion requis (ISO R 1456) ou la classe d’utilisation 1 à 4, la norme NF A 91-101 donne, pour le cuivrage sur acier, des épaisseurs variant de 5 à 20 µm. La norme britannique BS 4601 recommande l’application de 20 µm au moins de cuivre sur matières plastiques. Les alliages de zinc nécessiteront un minimum de 8 à 10 µm et l’épargne contre la cémentation 15 à 25 µm de cuivre. Pour tenir compte des variations de densités de courant sur les surfaces revêtues, il est nécessaire de majorer les épaisseurs requises de 30 à 50 % selon la forme des pièces et le type de cuivrage employé. Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. © Techniques de l’Ingénieur, traité Matériaux métalliques P O U R Cuivrage par E N Yves BADÉ Ingénieur Électrochimiste du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) Bibliographie Références [1] [2] [3] [4] [5] [6] BOUCHY (C.) et GOBIN (F.). – Métallurgie structurale. Colin (1971). POURBAIX (M.). – Atlas d’équilibres électrochimiques. Gauthier-Villars (1963). BRIMI et LUCK. – Electrofinishing. Elsevier (1965). LOWENHEIM (F.). – Modern electroplating. Wiley (1974). Metal finishing guidebook and directory (1976). [7] [8] [9] Canning handbook on electroplating (22e éd.) Canning (1978). SAFRANEK (W.). – The properties of electrodeposited metals and alloys. Elsevier (1974). MORTIER (F.). – Contrôle des revêtements électrolytiques. CETIM (1976). WILD (P.W.). – Modern analysis for electroplating (Recueil de fiches détaillées concernant toutes les analyses à effectuer dans un bain de galvanoplastie), Finishing Publications. [10] [11] [12] WERNICK (S.) et PINNER (R.). – Surface treatment and finishing of aluminium and its alloys. p. 581-679. Draper éd. (1964). BRENNER (A.). – Electrodeposition of alloys, principle and practice. Academic Press (1963). LANGFORD (K.E.) et PARKER (J.E.). – Analyse des bains de galvanoplastie. Eyrolles (1960). On pourra lire aussi : PINNER (R.). – Copper and alloy plating (1964). GRENNWOOD (J.). – Heavy deposition (copper, nickel, chromium) (1970). Fournisseurs P L U S [Voir catalogue national du traitement des surfaces (Éd. Du Cartel)] Canning SARL. Dalic. Doyen. Galvanotechnik-France. Imasa. Lefèbvre-Otomat. Neochrome-Bayer. Parant-Michaux. Parker. Pelidag. PMD Continentale. Schering-France. Sevit. Waldberg. Organismes (Organismes professionnels pouvant être consultés) Centre d’information Cuivre, Laiton et alliages CSPDM Chambre Syndicale de la Protection et de la Décoration des Métaux. SNTRM Syndicat National des Traitements et Revêtements des Métaux. Doc. M 1 605 1 - 1982 SITS Syndicat Général des Industries de Matériels et Procédés pour les Traitements de Surfaces. Toute reproduction sans autorisation du Centre français d’exploitation du droit de copie est strictement interdite. − © Techniques de l’Ingénieur, traité Matériaux métalliques S A V O I R Doc. M 1 605 − 1