Synthèse de math Q2 Table des matières I Algèbre et équations différentielles 4 1 Rappels 4 2 Espaces Euclidiens (E) 5 3 Opérateurs linéaires (valeurs propres) 6 4 Triangularisabilité 7 5 Application adjointe 8 6 Formes quadratiques 8 7 Équation différentielles 7.1 Solution homogène . 7.2 Solution particulière 7.3 Problème de Cauchy II linéaires 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Calcul différentiel à plusieurs variables 10 8 Topologie 10 9 Limites 10 9.1 Coordonnées polaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 10 Continuité 11 11 Différentielles 11 11.1 Approximation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 12 Gradient, plan et vecteurs tangents 12.1 Vecteur tangent . . . . . . . . . . . 12.2 Plan tangent . . . . . . . . . . . . 12.2.1 Exemple A . . . . . . . . . 12.2.2 Exemple B . . . . . . . . . 12.3 Gradient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 13 13 13 13 13 13 Classes de fonctions 13 14 Jacobienne 14 15 Hessiennes 14 15.1 Dérivée partielle seconde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 16 Règle de la chaîne 14 16.1 Exemple . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 17 Dérivée k eme d’une fonction multivariable 1 14 Synthèse de math Q2 TABLE DES MATIÈRES 18 Taylor 15 18.1 Reste de Taylor en une dimension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 18.2 Reste de Taylor en deux dimensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 19 Extremas 19.1 Définitions . . . . . . . . . . . . 19.2 Propriétés . . . . . . . . . . . . 19.3 Théorème des bornes atteintes 19.4 Lagrangien . . . . . . . . . . . 19.4.1 Méthode générale . . . . III . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Intégrales multiples 16 16 16 16 16 17 18 20 Comment résoudre des intégrales multiples 18 21 Changements de variables 19 IV 20 Intégrales de lignes et de surface 22 Intégrales de ligne 20 23 Intégrales de surface 20 24 Recapitulatif 20 V Théorèmes intégraux 21 25 Champ de vecteurs conservatifs 21 26 Définitions 21 27 Propriétés 22 28 Opérateurs différentiels 22 29 Théorèmes intégraux 29.1 Th. Fondamental de l’analyse 29.2 Th. de Green (2D) . . . . . . 29.3 Th. de la divergence . . . . . 29.4 Th. de Stokes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 23 23 23 24 A L’opérateur ∇ n’est pas commutatif ! 24 B Questions examens 24 VI 25 Math 2 que je dois repasser C Vocabulaire 25 D Random 25 Page 2 Synthèse de math Q2 E Exponentielle matricielle TABLE DES MATIÈRES 25 F Équations de récurrence 25 F.1 Méthode . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Page 3 Synthèse de math Q2 1 RAPPELS Première partie Algèbre et équations différentielles 1 Rappels Notions de base — 1 — A*B=Ligne A *Col B 2 3 →(1x3) Produit scalaire — — — x | #» y ) = x1 y1 + x2 y2 + ... + xn yn ( #» Le produit scalaire est associatif Le produit scalaire est symétrique x | #» y ) =< #» x , #» y >= #» x ⊙ #» y — ( #» — ( #» x | #» y ) = || #» x ||.|| #» y ||. cos ( #» x , #» y) Déterminant — det I=1 — det d’une matrice triangulaire=produit de la diagonale — Si on change 2 lignes : det A’=-det A — det kA = k det A — det AB = det A det B — Si une ligne est nulle detA=0 — Si on fait une combi lin de lignes le det change pas — On peut pas utiliser la règle de Sarrus pour des matrices autres que 3x3 et 2x2 !!! Inverse A est inversible ssi : — ↔ BA = I = AB — ↔ A est de rang plein — ↔ det A ̸= 0( A est régulière). Une matrice est appelée singulière si son det=0. Géométrie Un plan≡1 point + paramètre*vecteur +paramètre*vecteur=0 Si on nous donne une équation de plan, on cherche 2 vecteurs qui lui appartiennent. Divers — A est symétrique ↔ A = At ↔ A = A + At 2 — A est orthogonale ↔ AA = I t — (M.N )t = N t .M t — Un scalaire transposé=ce scalaire (utile pour démo) — null L+ rang L= dim A — dim Im L +dim ker L= rang L — Q est orthogonale ↔ Qt .Q = I — rang=nbr de lignes(col) non nulles — Une application L(x) est linéaire ssi L(λx) = λL(x) et L(x + y) = L(x) + L(y) — Équation cercle de centre (a,b) et de rayon r : (x − a)2 + (y − b)2 = r2 Page 4 Synthèse de math Q2 2 ESPACES EUCLIDIENS (E) Espaces et sous espaces vectoriels Pour qu’un ensemble soit un espace vectoriel il faut que cet ensemble soit un groupe commutatif pour l’addition et la multiplication. C’est a dire que l’addition et la multiplication admettent — Associativité — Commutativité — Neutre 0 (addition) — Neutre 1 (multiplication) — La symétrie (chaque élément a un opposé) De plus cet ensemble admet la distributivité. Sous espaces vectoriel (sev) Un ensemble est un sev si l’addition et la multiplication par une constante d’éléments de cet ensemble est linéaire, c’est a dire que le résultat de ces opération appartient toujours au sev. Bases Par combinaison linéaire d’éléments de la base on peut retrouver chacun des éléments de l’ensemble. Ex : Base des polynômes de degrés strictement inférieurs à 2 : (x,1) 2 Espaces Euclidiens (E) C’est un espace vectoriel réel muni d’un produit scalaire. C’est à dire d’une application : (∀x, y, z ∈ E) — Bilinéaire : (αx + βy)|z = α(x|z) + β(y|z) — Symétrique : (x|y) = (y|x) — Définie positive. (x|x) > 0 Propriétés et définitions p — || #» x || = ( #» x | #» x ) tjrs>0 — dist(x,y)=|| #» x − #» y || tjrs >0 si x ̸= y — ||α ∗ #» x || = |α| ∗ || #» x || #» #» #» — |( x | y )| ≤ || x || ∗ || #» y || (cauchy) #» #» #» — || x + y || ≤ || x || + || #» y || (triangulaire) Orthogonalité — #» x ⊥ #» y ↔ ( #» x | #» y ) = 0 ↔ || #» x + #» y || = || #» x || + || #» y || — Le complément orthogonal de V(≜sev de E) : V ⊥ = { #» x ∈ E| #» x ⊥ #» v ∀v ∈ V } Base orthonormée Soit e#»1 , ...e#» n ∈E #» # » — e1 , ...en est une base orthogonale ↔ e#»i ̸= 0 et e#»i ⊥ e#»j ∀i — eb1 , ...c en est une base orthonormée ↔ ||ebi || = 1 et e#»i ⊥ e#»j ∀i ↔ (e#»i |e#»j ) = 0 Page 5 Synthèse de math Q2 3 OPÉRATEURS LINÉAIRES (VALEURS PROPRES) Comment trouver une base orthonormée ? → Avec Graham - Schmidt Soit e#»1 , ...e#» n une base de V e#»1 ||e#»1 || #» #» 2. e2 = e2 − < e#»2 , eb1 > ∗eb1 e#»2 3. eb2 = #» ||e2 || 4. e#»3 = e#»3 − < e#»3 , eb2 > ∗eb2 − < e#»3 , eb1 > ∗eb1 e#»3 5. eb3 = #» ||e || 1. eb1 = 3 6. etc Projection orthogonale x ) est la projection orthogonale de x sur V . Soit ec Pv ( #» n une base orthonormée de V . Pv ( #» x ) = ( #» x |eb1 ) ∗ eb1 + ... + ( #» x |c en ) ∗ ec n La projection orthogonale de x sur V minimise la distance entre x et un élément de V . Problème d’approximation #» Soit l’équation S :A. #» x = b 1. S n’as pas de solutions exactes càd qu’il n’y a pas n équations à n inconnues 2. On trouve une base de col(A) (=2colonnes indépendantes) 3. On orthonorme la base de col(A) avec Graham-Schmidt #» #» #» #» #» 4. Soit b′ la projection orthogonale de b sur col(A) : b′ = Pcol(A) ( b ) = ( b |eb1 ) ∗ eb1 + ... + ( b |c en ) ∗ ec n #»′ #» 5. On résout S’=A x = b 3 Opérateurs linéaires (valeurs propres) — Pour trouver les valeurs propres (λi ) de A, on résout det(A − Iλi ) = 0. det(A − Iλi ) est appelé le polynôme caractéristique de A — Pour trouver les vecteurs propres ( #» x ) de A, on résout (A − Iλi ) #» x = 0. Il faut donc le faire pour #» chaque λ. On obtient autant de ( x ) que de λ Propriétés — L( #» x ) = λ #» x n P P P — T r(A) = λi ( de la diagonale = valeurs propres) i=1 — det A = Πni=1 λi (produit des λi =det A) ! #» — L L L( x ) = Lk ( #» x ) = λk #» x — Si 2 vecteurs propres sont orthogonaux (leur produit scalaire vaut 0) alors ils ne sont pas associés à la même valeur propre, sinon ils le sont. — Si une matrice a coefficients réels possède une valeur propre complexe λ alors son conjugué λ̄ est une valeur propre aussi. — Toute matrice symétrique réelle possède des valeurs propres réelles et un ensemble complet de vecteurs propres orthogonaux. — Pour toute valeur propre λ d’une matrice symétrique réelle ma (λ) = mg (λ) Page 6 Synthèse de math Q2 4 TRIANGULARISABILITÉ Espace propre x1 0 a − λi b c e − λi f ∗ x2 = 0 E(λi ) = ker(A − λi I) −→ d g h j − λi x3 0 Les valeurs de x seront l’espace propre de la valeur propre (λi ). Ducoup c’est comme le vecteur propre associé à la valeur propre λi Sous espace propre C’est le vecteur propre associé à la valeur propre dont un parle. Diagonabilisité — A est diagonalisable elle admet n vecteurs propres linéairement indépendants. On peut très bien avoir une racine double et toujours avoir des vecteurs propres indépendants. Le vecteur propre nul ne compte pas. — Si A admet n(n=rang) valeurs propres distinctes alors A est diagonalisable (suffisant mais pas nécessaire, ex la matrice identité est diagonalisable.) — A.P=P.D ou A=P.D.P −1 avec P une matrice avec les vecteurs propres de A en colonnes. (P est carrée et inversible) −1 — M = P.D.P et M k = P.Dk .P −1 avec D une matrice avec les valeurs propres en diagonale. λ1 alors P= x#»1 x#»2 x#»3 dans cet ordre la. λ2 Soit D= λ3 — La puissance nème d’une matrice diagonale D s’obtient en élevant chacun de ses éléments à cette puissance. Pour diagonaliser avec une matrice orthogonale : Soit Q une matrice orthogonale. Dans une matrice orthogonale, chacun des vecteurs qui la composent sont orthogonaux entre eux. — A = QT DQ — Q est une matrice dont les colonnes sont les vecteurs propres de A orthonormés par GrahamSchmidt. — De la on peut trouver la matrice diagonale D aisément. Multiplicités — Multiplicité algébrique d’une valeur propre λi : ma (λi )= sa multiplicité comme racinne du polynome caractéristique. — Multiplicité géométrique d’une valeur propre λi : mg (λi )=dim(E(λi ))=n-rang(A-λi I) — 1 ≤ mg (λi ) ≤ ma (λi ) ≤ n avec n la dimension de la matrice de l’application 4 Triangularisabilité — Toute matrice carrée peut être triangularisée. — Toute matrice diagonalisable est triangularisable — A est triangularisable ssi A=P.T.P −1 1 2 3 — 4 5 est une matrice triangulaire supérieure 6 Page 7 Synthèse de math Q2 5 6 FORMES QUADRATIQUES Application adjointe — — — — — — — 6 L’adjoint L∗ d’un opérateur L vérifie < L(u), v >=< u, L∗ (v) > ∀u, v I ∗ =I (L∗ )∗ = L (T ◦ L)∗ = L∗ ◦ T ∗ l’adjoint est unique Soit L et son adjoint L∗ , M la matrice associée à L, M ′ à L∗ . M ′ est la transposée de M L est l’auto adjoint ssi L = L∗ , autrement dit M = M ′ est symétrique Formes quadratiques Une forme quadratique est une somme de termes de forme coeff.var1 .var2 . Soit q(x) une forme quadratique Th. Spectral pour les matrices réelles Les conditions suivantes sont équivalentes : — A est symétrique (AT = A) — Rn admet une base orthonormée formée par des vecteurs propres de A — ∃Q ∈ Rn×n orthogonale, D ∈ Rn×n diagonale telles que A = QDQ−1 = QDQT Ce th. implique que toute matrice symétrique est diagonalisable. Note Si Q est orthogonale alors elle est inversible et Q−1 = QT ou encore Q ∗ Qt = I On notera que si B = M M T , B sera toujours symétrique peut importe la matrice M , ce qui impliquera qu’elle admet des valeurs propres réelles. Caractère — — — — — Définie positive : q(x) > 0∀x ou λi > 0∀i Semi définie positive : q(x) ≥ 0∀x ou λi ≥ 0∀i Indéfinie : q(x) > 0 et ∃y : y < 0 ou ∃λi > 0 et ∃λj < 0 Une quadratique définie positive est aussi semi-définie positive. Le caractère peut être déterminé avec le signe de la trace et du déterminant Indices de positivité, négativité et nullité C’est le nombre de λi positifs, négatifs, nuls. — Loi d’inertie de Sylvester : Après changement de base, les indices sont conservés — ind+ (q) +ind− (q) = rang(q) = nbr deλi ̸= 0 Forme quadratique associée T −1 x x et la forme quadratique associée q(x,y)= Q . 3 y y x y Pour retrouver q(x) : x 3 −1 → 3x2 + 3y 2 − 2xy On fait comme si la matrice était un tableau y −1 3 (normalement les x et y sont pas dans la matrice et on a une 2x2) −3 Soit Q= −1 Page 8 Synthèse de math Q2 7 7 ÉQUATION DIFFÉRENTIELLES LINÉAIRES Équation différentielles linéaires Une EDO est une équation qui ne dépends que d’une variable, elle est de la forme suivante : a(t) + ∂f (x) + b(x)f (x) = c(x) ∂x (1) Solution=solution homogène + particulière(s) 7.1 Solution homogène Méthode normale (ex) Quand il y a des racines doubles (ex) : — y ′′′ + y ′′ − 12y ′ = 0 — y (4) + 2y (3) + y (2) = 0 — x + x − 12x = 0 — x2 (x + 1)2 = 0 et donc x = 0, 0, −1, −1 3 2 — x = 0, 4, −3 0t 4t — y = Ae + Be + Ce −3t — y = Ae0t + Bte0t + Ce−t + Dte−t A, B, C, D ∈ C , A, B, C ∈ C Pour se limiter à la partie réelle/imaginaire 1. On trouve la solution de l’équation homogène/non-homogène. 2. On sépare, pour chaque coefficient, partie imaginaire et partie réelle (e.g. si vous avez un coefficient A ∈ C, posez A = Ax + iAy avec Ax , Ay ∈ R). 3. Séparez la partie réelle et imaginaire de vos exponentielles avec ea+bi = ea ebi = ea (cos b + i sin b). 4. Développez votre expression pour isoler la partie réelle et imaginaire. 5. Imposez que la partie réelle/imaginaire soit nulle. 7.2 Solution particulière On utilise le principe de superposition (si le terme indépendant est de la forme A+B avec A et B des fonction quelconques, une solution sera Sh + SP A + SP B ). Le tableau suivant nous propose des termes à essayer en fonction de la forme du terme indépendant. on remplacera y par yp : Forme du terme indépendant Forme de yp Polynôme de degré n Polynôme de degré n si a(x) ̸= 0 Polynôme de degré n + 1 si a(x) = 0 k sin θx ou/et k cos θx eλx P (x) tet P (x) un polynôme de degré n et λ un réel ou un complexe. A sin θx + B cos θx eλx Q(x) (a + bt)et Q(x) un polynôme de degré n ou n + 1 Constante A Si la forme qu’on essaye est une racine de la solution homogène, on rajoute un t devant. Un t2 si la racine est double etc Attention que y ′′ + y ′ − 6y = 3 n’est pas une forme homogène ! Page 9 Synthèse de math Q2 7.3 9 LIMITES Problème de Cauchy C’est une équation différentielle avec d’autres équations qui disent y(0)=42, y’(0)=21, etc. Pour le résoudre on trouve la solution générale puis avec les conditions on détermine la valeur des constantes A, B, C, etc. La solution du problème de Cauchy si elle existe est unique. Deuxième partie Calcul différentiel à plusieurs variables 8 Topologie — Un point est intérieur à un ensemble s’il existe une boule ouverte centrée en ce point entièrement incluse dans cet ensemble. — Un point est frontière d’un ensemble si toute boule ouverte centrée en ce point contient au moins un point de l’ensemble et un point hors de l’ensemble. — Un ensemble est fermé si il contient tous ses points frontières — Un ensemble est dit ouvert si tous ses points sont intérieurs c’est à dire qu’il ne contient aucun point de sa frontière. — La fermeture de A notée Ā : L’ensemble des points limites ou isolés de A. — A est compact si il est borné et fermé. La continuité conserve la compacité mais pas le caractère borné. — L’ensemble vide et l’espace complet (Rn ) sont à la fois ouvert et fermés. — Un ensemble et son complémentaire possèdent la même frontière. — Un ensemble est ouvert seulement si son complémentaire est fermé. 9 (a) A (b) int(A) — l’intérieur de A (c) Ā — la fermeture de A (d) fr(A) — la frontière de A (e) Les points limites ou d’accumulation de A (f) Les points isolés de A Limites Si f admet une limite en a, elle et unique → quand on teste une limite sur des chemins, il faut que le résultat soit le même peut importe le chemin qu’on choisit. Ducoup avant de calculer une limite on vérifie toujours qu’elle existe en la calculant sur quelques chemins et en vérifiant que c’est bien la même sur tous les chemins (x=y,x=1,y=1, etc). Choses à garder à l’esprit : Page 10 Synthèse de math Q2 11 DIFFÉRENTIELLES sin x =1 x 1 — limx→∞ sin = 0 x x2 x ≤ — 0≤ 2 ≤ 1 aussi −1 ≤ p x + y2 (x² + y²) 1 — limx→0 9.1 — lim fonction bornée*fonction→0=0 — f (x) > 0 → limx→a f (x) ≥ 0 — Théorème du sandwich — Trigonométrie (cos 2x et cos2 + sin2 ) Coordonnées polaires Parfois passer en coordonnées polaires simplifie fortement le calcul de la limite. — x = ρ cos θ — y = ρ sin θ — lim(x,y)→(1,1) f (x, y) = lim √ π (ρ,θ)→( 2, ) — lim(x,y)→(0,0) f (x, y) = lim ρ→0 θ variable 10 — ρ= p x2 + y 2 f (ρ cos θ, ρ sin θ) 4 f (ρ cos θ, ρ sin θ) Continuité — Pour une fonction univariée : — dérivabilité en a ⇒ continuité en a — f dérivable ⇔ f différentiable — f différentiable ⇒ f continue. — f est continue en a ⇔ limx→a f (x) = f (a) — Par définition f (x, y) sera continue en (a, b) si il existe un ϵ > 0 tel que ||(x, y) − (a, b)|| < δ =⇒ ||f (x, y) − f (a, b)|| < ϵ — Si f et g sont continues en a, f ± g et f ∗ g sont continues. Si g(a) ̸= 0 f /g continu. Si f continue en g(a) alors f ◦ g(a) continue — Une fonction vectorielle est continue si toutes ses composantes sont continues. 11 Différentielles Pour montrer qu’une dérivée partielle existe on part de la définition, il faut montrer que la limite existe. f (a + td) − f (a) — Dd f (a) = limt→0 = dérivée directionnelle de f en a dans la direction d t — Pour trouver la dérivée directionnelle selon une certaine composante on peut prendre le produit scalaire entre le vecteur gradient et la direction souhaitée. (elle sera positive si les vecteurs forment un angle < π2 et négative sinon, de par la définition du produit scalaire.) ∂f f (a + t, b) − f (a, b) (a, b) = limt→0 ∂x t ∂f f (a, b + t) − f (a, b) — (a, b) = limt→0 ∂y t — ∂f ∂f (a, b)dx + (a, b)dy ∂x ∂y — La différentielle est une application linéaire — L[h] = dfa =différentielle en de f en a= — La différentielle d’une fonction vectorielle est g(x) est donnée par Jg(x)x avec J la jacobienne. Page 11 Synthèse de math Q2 11 DIFFÉRENTIELLES Différentiabilité — f est différentiable en (a,b) ssi lim||(h,k)||→0 √ équivalent à h2 + k 2 → 0) f (a + h, b + k) − f (a, b) − L[h] √ = 0 (||(h, k) → 0|| est h2 + k 2 — si f n’est pas continue en (a,b) f n’est pas différentiable en (a,b). Réciproque : f différentiable → f continue. — Si toutes les dérivées partielles de f existent et sont continues en (a,b) (= si f est de classe C 1 ) alors f est différentiable en (a,b) — Même si la fonction n’est pas continue elle peut quand même avoir des dérivées partielles. — Le graphe de f admet un plan tangent en (a,b) ↔ f est différentiable en (a,b) La composée, produit, quotient,somme, différence d’une fonction préservent la différentiabilité Pour une fonction définie par morceaux, la différentielle à la frontière de ces morceaux n’existe pas. 11.1 Approximation f (a + h, b + k) ≈ f (a, b) + dfa [h, k] = f (a, b) + ∂f ∂f (a, b)∂x + (a, b)∂y avec ∂x = h et ∂y = k ∂x ∂y Page 12 Synthèse de math Q2 12 12.1 13 CLASSES DE FONCTIONS Gradient, plan et vecteurs tangents Vecteur tangent Le vecteur tangent d’une fonction multivariable est représenté par la transposée du gradient. 12.2 Plan tangent Soit f : Rn → R différentiable en a, l’équation du plan tangent α à f au point (a, f (a)) est donnée par l’expression suivante : α ≡ z = f (a) + ∇f (a)(xi − ai ) On remarque que cette expression correspond enfait au polynôme de Taylor à l’ordre 1 de la fonction. On peut donc utiliser cette expression pour approximer un point a′ proche de a. La normale à ce plan est ∇f (a) −1 12.2.1 Exemple A Soit f (x, y) = x2 + y 2 . Son graphe est z = x2 + y 2 . On choisit un point : x=2 et y=1 → z=5. Le plan tangent en (2,1) à pour équation : ∂f ∂f z= (2, 1) ∗ (x − 2) + (2, 1)(y − 1) + f (2, 1) ↔ 4x + 2y − z = 5 ∂x ∂y 12.2.2 Exemple B √ √ Soit f (x, y) = ( x, y, x + y). On cherche le plan tangent à la surface paramétrée Imf au point (4,1) càd (2,1,5). 1 0 2 1 4 z=1 + 0 λ + µ 2 5 1 1 Les expression des exemples A et B sont les mêmes mis à part leur domaine, on peut le vérifier comme suit : λ — x(λ, µ) = 2 + 4 µ — y(λ, µ) = 1 + 2 — z(λ, µ) = 5 + λ + µ On utilise ces expressions et on les remplace dans l’équation. (8 + λ) + (2 + µ) − (5 + λ + µ) = 5?Oui! 12.3 Gradient ∇f (a) = ∂f (a) ∂x ∂f (a) ... ∂x2 ∂f (a) ∂xn Le gradient indique la direction de plus forte pente. ∇T représente le vecteur tangent 13 Classes de fonctions Une fonction est dite de classe C k sur une ensemble ouvert A ssi toutes les dérivées partielles k e existent et sont continues sur A. On écrit f ∈ C k (A). On a C 3 ⊂ C 2 ⊂ C 1 ⊂ C 0 . C 0 Signifie que la fonction est juste continue. Un exemple que C 1 ⇏ C 2 est la fonction x|x| qui est de classe C 1 sur R mais de classe C 2 sur R\(0, 0) Page 13 17 DÉRIVÉE K EM E D’UNE FONCTION MULTIVARIABLE Synthèse de math Q2 14 Jacobienne ∇f1 (a) ∇f2 (a) Jf (a) = ... ∇fn (a) 15 — Le nombre de lignes : le nombre de composantes (fcts vectorielles). — Le nombre de colonnes : le nombre de variables. Hessiennes ∂2f ∂x2 2 ∂ f 2 ∇ f (a) = Hf (a) = ∂y∂x 2 ∂ f ∂z∂x 15.1 ∂2f ∂x∂y ∂2f ∂y 2 ∂2f ∂z∂y ∂2f ∂x∂z ∂2f ∂y∂z ∂2f Elle est presque toujours symétrique. (il faut que les dérivés partielles ∈ C 2 pour que ce soit le cas) ∂z 2 Dérivée partielle seconde ∂f ∂f ∂f (a) = (a) ∂xj ∂xi ∂xj ∂xi ∂f ∂f ∂f ∂f (a) = (a) Si la dérivée partielle seconde est continue autour de a ∂xj ∂xi ∂xi ∂xj 16 Règle de la chaîne Soit g R3 → R3 et f R3 → R : g(f (x)) = g f1 (x1 , x2 , x3 ), f2 (x1 , x2 , x3 ), f3 (x1 , x2 , x3 ) ∂g(f (x)) ∂g ∂f1 ∂g ∂f2 ∂g ∂fm (a) = (f (a)) (a) + (f (a)) (a) + .... + (f (a)) (a) ∂xi ∂y1 ∂xi ∂y2 ∂xi ∂ym ∂xi 16.1 Exemple Soit — r :R → R : t → r(t) — s : R2 → R : (x, y) → s(x, y) — g : R3 → R(u, v, w) → g(u, v, w) — f :R2 → R : (x, y) → g s(x, y), r(y), r(x) ∗ s(x, y) ∂f ∂g ∂s ∂g ∂r ∂g ∂r ∗ s = + + ∂x ∂u ∂x ∂v ∂x ∂w ∂x 17 Dérivée k eme d’une fonction multivariable D 3 f = x3 3 ∂3f ∂3f ∂3f 2 3∂ f 2 + 3x y + y + 3y x ∂x3 ∂x2 ∂y ∂x∂y 2 ∂y 3 On voit tout de suite la similarité avec le binome de Newton et le triangle de pascal. On peut utiliser ça pour les dérivées d’ordre supérieur. Page 14 Synthèse de math Q2 18 18 TAYLOR Taylor En une dimension Autour du point a : f (x) = f (a) + f ′ (a)(x − a) + 1 1 ′′ f (a)(x − a)2 + f ′′′ (a)(x − a)3 + ... 2! 3! En 2 dimensions à l’ordre 3 a = (a1 , a2 ) f (x, y) ≈ f (a) + 2 X ∂f (a) i=1 ∂xi 1 X X ∂ 2 f (a)(xi − ai )(xj − aj ) + 2! i=1 j=1 ∂xi ∂xj 2 (xi − ai ) + 2 1 X X X ∂ 3 f (xi − ai )(xj − aj )(xk − ak ) 3! i=1 j=1 ∂xi ∂xj ∂xk 2 + 2 2 k=1 ∂f (a) ∂f (a) 1 ∂ 2 f (a) 1 ∂ 2 f (a) 1 ∂ 2 f (a) 2 (x−a)+ (y−a)+ (x−a) +2 (x−a)(y−a)+ (y−a)2 + ∂x ∂y 2! ∂x2 2! ∂x∂y 2! ∂y 2 1 ∂ 3 f (a) 1 ∂ 3 f (a) 1 ∂ 3 f (a) 1 ∂ 3 f (a) 3 2 2 (x − a) + 3 (x − a) (y − a) + 3 (x − a)(y − a) + (y − a)3 + 3! ∂x3 3! ∂x2 ∂y 3! ∂x∂y 2 3! ∂y 3 = f (a)+ Taylor ne marche pas en vectoriel 18.1 Reste de Taylor en une dimension Le "Lagrange error bound" ou le théorème du reste d’un polynôme de Taylor donne le pire cas pour la différence entre la valeur de la fonction estimée par le polynôme de Taylor d’ordre n et la vraie valeur. La formule est la suivante : Rn (x) = M (x − a)n+1 (n + 1)! (2) Avec M une borne supérieure de la (n + 1) ème dérivée pour a < z < x : |f (n+1) (z)| ≤ M 18.2 ∀z ∈ [a, x] Reste de Taylor en deux dimensions Le reste pour un développement à l’ordre 2 est simplement le terme qu’on ajoute lorsqu’on développe l’ordre 3 c’est à dire : 1 ∂ 3 f (α, β) 1 ∂ 3 f (α, β) 1 ∂ 3 f (α, β) 1 ∂ 3 f (α, β) (x − a)3 + 3 (x − a)(y − a)2 + (y − a)3 (x − a)2 (y − a) + 3 3 2 2 3! ∂x 3! ∂x ∂y 3! ∂x∂y 3! ∂y 3 Le point (α, β) ou sont évaluées les dérivées partielles est a + M (x, y) avec M une borne supérieure de la (n + 1) ème dérivée ? PAs sur Page 15 Synthèse de math Q2 19 19.1 19 EXTREMAS Extremas Définitions — Un extremum local libre est un extremum local à l’intérieur du domaine (→ les non libres sont sur la frontière et le calcul différentiel n’apporte pas d’information sur ces points) — Un point critique est une point ou le gradient s’annule — Un point singulier est un point ou le gradient n’existe pas — Un point critique qui n’est ni maximum local libre ni minimum local libre se nomme un point de selle ou col — On dit également qu’un extremum local est strict pour désigner qu’il est strictement meilleur que tous les autres points d’un certain voisinage. 19.2 Propriétés 1. Tout extremum local libre est soit un point critique soit une point singulier. Ducoup une condition nécessaire pour qu’un point soit un extrema est que ce point soit un point critique 2. Si la hessienne est définie positive en a alors a est un minimum local libre 1 3. Si la hessienne est définie négative en a alors a est un maximum local libre 4. Si la hessienne est indéfinie en a alors a est un point de selle 5. Si la hessienne est semi-définie positive on a un point-selle ou un minimum local 6. Si la hessienne est semi-définie négative on a un point-selle ou un maximum local 7. Si les λ de la hessienne sont nuls on a un min, un max ou un point selle. Rappel : Définie positive et négative fait référence aux valeurs propres et si λ1 = 0 et λ2 = 1 c’est semi-défini positif. det(A)=λ1 λ2 et tr(A)= λ1 + λ2 . Il existe une technique pour trouver si la matrice est définie positive ou pas qui utilise les mineurs principaux, mais ça a pas l’air pratique. Si on demande les extremas globaux, il faut calculer la limite de la fonction ou vérifier si elle est bornée, puis comparer ses résultats et les images des extremas locaux entre eux. 19.3 Théorème des bornes atteintes Ce théorème permet de garantir l’existence d’extremas globaux. Soit f : Rn → R une fonction scalaire continue. Si son domaine A est compact (=fermé et borné) alors il contient 2 points xmin ∈ A et xmax ∈ A tels que : f (xmin ) ≤ f (x) ≤ f (xmax ) 19.4 ∀x ∈ A Lagrangien Si a est un extremum local de f sur le domaine admissible Φ et les dérivées partielles de f et g existent et sont continues au point a et ∇g(a) ̸= 0 alors il existe un multiplicateur de Lagrange λ tel que (a, λ) est un point critique de L(x, λ) L(a, λ) = f (a) − λg(a) C’est à dire : ∇L(x, λ) = ∇f (x) − λ∇g(x), g(x) = 0, 0 C’est une condition nécéssaire a l’existence d’un extrema. Pour plusieurs contraintes c’est un peu différent mais c’est expliqué au point suivant : 1. Les propriétés 2-3-4 ne marchent pas avec les points frontières et viennent du théorème de Fermat Page 16 Synthèse de math Q2 19.4.1 19 EXTREMAS Méthode générale 1. On vérifie les hypothèses : ∇g(x) ̸= 0 sur le domaine admissible 2 et f et g sont de classe C 1 . Si on a plusieurs contraintes il faut vérifier que les gradients des contraintes sont linéairement indépendants ((J(g(a)) de rang plein) ∇f (x, y) = λ1 ∇g1 (x, y) + · · · + λn ∇gn (x, y) g1 (x, y) = 0 2. On résout le système 3 .. . gn (x, y) = 0 3. Si il n’existe pas de solution, il n’existe à priori pas d’extremums qui satisfont cette contrainte. Il reste cependant une chose a vérifier, il faut vérifier que les points ou ∇g(x, y) = (0, 0) ne sont pas des extremas, on regarde premièrement si ils vérifient la contrainte, ensuite on regarde si ils sont biens des extremas en regardant leur image par la fonction. Un extremum local lié est soit un point qui ne répond pas aux conditions de continuité/différentiabilité, soit un point critique du Lagrangien, soit un point sur la frontière du domaine de f ou g soit un point qui ne répond pas a la condition de rang plein de la jacobienne des contraintes Un extremum local libre de la fonction sans contrainte, qui vérifie la contrainte est d’office un extremum local libre sous contrainte également. L’existence d’une solution au système du point 2 est une condition nécessaire mais pas suffisante à l’existence d’extremums sous contrainte. Pour vérifier si un extrema est global on utilise le théorème des bornes atteintes. Si f est continue et la contrainte g(x, y) = 0 décrit un ensemble compact (domaine fermé et borné), le théorème des bornes atteintes entraîne l’existence d’au moins un minimum global et un maximum global. Ceux ci doivent se trouver parmi les candidats trouvés par la méthode de Lagrange (car tout extremum global est aussi un extremum local). On compare ensuite les valeurs obtenues par ces différents points ce qui nous permettra d’identifier lesquels sont des extremas globaux. Si le théorème des bornes atteintes n’est pas vérifié car le domaine n’est pas borné, on peut contourner le problème en restreignant le domaine a une partie intéressante (attention pas strictement sinon le domaine est plus fermé) 2. On trouve donc les points ou ∇g(x, y) = (0, 0) et on regarde si ils vérifient la contrainte, si oui on ne peut pas utiliser la règle des multiplicateurs de Lagrange. Sinon il existe peut être un multiplicateur de Lagrange qui vérifie le système du point 2. 3. qui équivaut en fait à résoudre ∇L = 0 Page 17 Synthèse de math Q2 20 COMMENT RÉSOUDRE DES INTÉGRALES MULTIPLES Troisième partie Intégrales multiples Propriétés de parité — L’intégrale d’une fonction´impaire sur un domaine symétrique (ex [-1 ;1]) vaut 0. Exemple : Soit f (x, y) = y 3 , On cherche D f (x, y)dA comme f (x, −y) = −f (x, y) la fonction est impaire de y, si le domaine est symétrique par rapport à l’axe y l’intégrale sera nulle. — La somme de fonction paires (impaires) est une fonction paire (impaire). — La parité pour le quotient ou le produit suis "la règle des signes". (paire*paire=paire, impaire*impaire=paire, paire*impaire=impaire etc) — Impaire ◦ Impaire=Impaire ; Paire ◦ Impaire=paire ; Quelconque ◦ Paire=Paire Th. de Fubini Si f (x, y) est continue sur D l’ordre d’intégration n’importe pas. Exemple : Soit D un domaine x et/ou y simple (sinon on peut pas sortir l’intégrale de l’intégrale). ˆ ˆ 2ˆ 3 ˆ 2 ˆ 3 ˆ 3 ˆ 2 2 2 f dA = x + ydy dx = dx dy(x + y) = dy dx(x2 + y) D 0 1 0 1 1 0 Typiquement on utilise cette méthode pour résoudre les intégrales sur un domaine rectangulaire [a, b]× [c, d] Pour des domaines plus compliqués on utilisera une autre méthode, décrite plus loin. 20 Comment résoudre des intégrales multiples • Pour une intégrale sur un domaine rectangulaire on intègre 2 fois, dans n’importe quel ordre (merci Fubini). • Pour une intégrale sur un domaine un peu plus complique (voir figure 2) Figure 2 – Un domaine compliqué On fera les observations suivantes : — x est délimité par 2 fonctions, on a :a(y) < x < b(y) — y est délimité par deux nombres : c < y < d La méthode consiste a fixer une valeur pour y en tirant une horizontale jusqu’au coté opposé et ensuite faire varier x entre les bornes de délimitations de la droite horizontale. On obtient : ˆ x=b(y) f (x, y)dx x=a(y) Page 18 Synthèse de math Q2 21 CHANGEMENTS DE VARIABLES On intègre ensuite ce résultat selon y pour faire bouger la droite de haut en bas, on obtient : ˆ d ˆ x=b(y) f (x, y)dxdy c x=a(y) La méthode est similaire si on fixe une valeur pour x et que cette fois c’est y qui est délimité par deux fonctions. 21 Changements de variables ˜ Exemple On veut calculer D f (x, y)dA. Si f est continuement dérivable sur un domaine borné alors on peut effectuer un changement de variable. — Soit f (x, y) = f x(u, v), y(u, v) = g(u, v). ∂x ∂x ∂(x, y) ∂u ∂v — J= = ∂y ∂y ∂(u, v) ∂u ∂v — dA = det(J)dudv De cette manière on trouve dA,dV pour les coordonnées polaires, cylindriques et sphériques Coordonnées polaires — (x, y) = (r, θ) = (r cos θ, r sin θ) — dA = rdθdr Coordonnées cylindriques — (x, y, z) = (r cos θ, r sin θ, h) — dV = rdrdθdh Figure 3 – Coordonnées sphériques Coordonnées sphériques — (x, y, z) = (r sin θ cos ϕ, r sin θ sin ϕ, r cos θ) — dA = r2 sinθdθdϕ — dV = r2 sin θdrdϕdθ Figure 4 – Élément d’aire des coordonnées sphériques (périmètre cercle=θr, on considère dA comme un rectangle.) Page 19 Synthèse de math Q2 24 RECAPITULATIF Quatrième partie Intégrales de lignes et de surface 22 Intégrales de ligne Une intégrale de ligne est une intégrale ou la fonction a intégrer est évaluée sur une courbe. Soit X une fonction continue sur [a, b], X(t) = (x(t), y(t), z(t)). Le domaine de X appelé C est une ´ courbe régulière de X(a) à X(b). La longueur de la courbe est donnée par la formule suivante : L = C 1ds = ´b ||X ′ (t)||dt (voir figure 5). L’intégrale d’une fonction f continue sur une courbe C paramétrée par a X(t) = (x(t), y(t), z(t)) est donnée par la formule suivante : ˆ ˆ f (x, y, z)dr = C a b r d #» f ( #» r (t)) dt dt La valeur moyenne de f sur C est donnée par : ´b ´ f ds f (X(t))||X ′ (t)||dt C ´ = a ´b ds ||X ′ (t)||dt C a Figure 5 – Comment on trouve la longueur de la courbe C 23 Intégrales de surface 24 Recapitulatif # » r(t) est une courbe paramétrée. # » r(u, v) est une surface parametrée Type Scalaire sur une ligne Scalaire sur une surface Vectoriel sur une ligne Vectoriel sur une surface Formule ˆ b d #» r dt f (x, y, z)dr = f ( #» r (t)) dt C a ¨ ¨ ∂ #» r ∂ #» r dudv f (x, y, z)dS = × f ( #» r (u, v)) ∂u ∂v S R #» ˆ ˆ b dr #» #» F ⊙ d #» r = F ( #» r (t)) ⊙ dt dt C a #» ¨ ¨ ∂r ∂ #» r #» #» #» F ⊙ dS = ± F ( #» r (u, v)) ⊙ × dudv ∂u ∂v S D ˆ Page 20 Synthèse de math Q2 26 DÉFINITIONS Cinquième partie Théorèmes intégraux 25 Champ de vecteurs conservatifs #» #» F est un champ de vecteurs conservatif ssi ∃ une fonction scalaire ϕ : F = ∇ϕ. ∂ϕ #» En d’autres mots : Soit F = F (F1 , F2 , ..., Fn ) avec Fi (x1 , x2 , ..., xn ) ∃ϕ(x, y) tel que Fi = . ∂xi On dit alors que ϕ est un potentiel scalaire et que F dérive d’un potentiel. Dans ce cas on a si C et une courbe dont les extrémités sont P1 et P2 : ˆ #» F ⊙ d #» r = ϕ(P2 ) − ϕ(P1 ) C Th. — — — — 26 Soit D un domaine ouvert connexe (entrée=sortie), les énoncés suivants sont équivalents #» #» F est conservatif sur D (=F dérive d’une potentiel scalaire) ¸ #» #» F ⊙ d #» r = 0 pour toute courbe fermée dans D si F est conservatif couille ici C ´ #» Pour tous points P1 , P2 dans D, C F ⊙ d #» r a la même valeur quel que soit le chemin C entre P1 et P2 4 ∂Fi ∂Fj (Th. Poincaré) Si D est ouvert et simplement connexe alors = ∀i, j = 1, 2, 3 ∂xj ∂xi Définitions Champ de vecteurs #» #» — F est un champ de vecteur incompressible (solénoidal) ssi div F = 0 dans D #» # » #» — F est irrotationnel ssi rotF = 0 #» #» — F est irrotationnel sur D ouvert et simplement connexe ↔ F est conservatif # » #» — Un condition nécessaire pour qu’un champ vectoriel soit conservatif est rotF = 0 Domaines ,R\(0,0) OK) — D est x-simple si y ∈ [c, d] et x ∈ [a(y), b(y)] — Domaine étoilé : la partie rouge est étoilée par rapport au point vert, pas par rapport au point bleu car on peut pas relier tout point du domaine par une droite sans en sortir depuis le point bleu. — D est simplement connexe ssi toute courbe fermée qui ne s’intersecte pas peut être transformée de manière continue en un seul point de D sans quitter D (ex :R OK 4. On dit que l’intégrale d’un champ vectoriel conservatif est indépendante de la trajectoire Page 21 Synthèse de math Q2 28 OPÉRATEURS DIFFÉRENTIELS Autres — Soit L la longueur de [a,b], la valeur moyenne (f¯) de f sur[a,b] est telle que : f¯L = ´b a f (x)dx — Une différentielle est exacte si on peut trouver une fonction dont les dérivées partielles équivalent ∂ϕ ∂ϕ les composantes de la différentielle (ex : y 2 dx+2xydy exacte car ∃ϕ(x, y) = xy 2 | = Fx et = ∂x ∂y Fy ) — R3 , R2 est ouvert et simplement connexe. 27 Propriétés — Si f est continue sur D alors f est intégrable sur D — L’intégrale est un opérateur linéaire càd ´: ´ ´ ∀L, M ∈ R, ∀f, g intégrables sur D⊂ R : D (Lf + M g) = L D f + M D g ´ — Soit n le nombre d’intégrales et D un domaine borné, D 1 est égale à : — La longueur de l’intervalle si n = 1 — L’aire de D si n = 2 — Le volume de D si n = 3 — dA = dydx = dxdy ´ ´ f ≤ Dg ´ ´ — Inégalité triangulaire : | D f | ≤ D |f | — Si f ≤ g sur D alors D — Si D = D1 ∪ ... ∪ Dk et les sous domaines ne se recouvrent pas (Di ∩ Dj = ∅) : 28 ´ D f= Pk ´ j=1 Dj f Opérateurs différentiels #» #» #» Soit f (x, y, z) = F1 (x, y, z) i + F2 (x, y, z) j + F3 (x, y, z) k #» On rappelle que F est un champ de vecteur conservatif. ∂· #» ∂· #» ∂· #» #» i + j + k) ∇=( ∂x ∂y ∂z Divergence C’est un scalaire. Ça représente la densité de flux par unité de volume. ∂· #» ∂· #» ∂· #» ∂F1 ∂F2 ∂F3 #» #» #» #» #» #» div F = ∇ ⊙ F = ( i + j + k ) ⊙ (F1 i + F2 j + F3 k ) = + + ∂x ∂y ∂z ∂x ∂y ∂z Rotationel C’est un vecteur. Ca représente la circulation d’un vecteur par unité de surface. #» i #» #» #» #» ∂· rotF = curl F = ∇ × F = ∂x F1 #» j ∂· ∂y F2 #» k ∂F2 #» ∂F1 ∂F3 #» ∂F2 ∂F1 #» ∂F3 ∂· = i + j +k − − − ∂y ∂z ∂z ∂x ∂x ∂y ∂z F3 Page 22 Synthèse de math Q2 29 THÉORÈMES INTÉGRAUX Propriétés #» #» — ∇ × F ̸= #» #» — ∇ ⊙ F ̸= #» #» F ×∇ #» #» F ⊙ ∇ (explication en annexe) — L’opérateur ∇, la divergence et le gradient mais pas le rotationel peuvent êtres étendus à Rn #» #» #» # » #» — div rot(F ) = 0 = ∇ ⊙ (∇ × F ) #» #» #» #» # » — rot(∇ϕ) = 0 = ∇ × (∇ϕ)= rot(grad ϕ) ∂2ϕ ∂2ϕ ∂2ϕ #» #» #» — div(∇) = ∇ ⊙ ∇(ϕ) = ∇2 ϕ = ∆ϕ = laplacien de ϕ = + 2 + 2 ∂x2 ∂y ∂z — Le gradient est un opérateur différentiel 29 29.1 Théorèmes intégraux Th. Fondamental de l’analyse ˆ b ˆ ′ b f (x)dx = f (b) − f (a) ou a 29.2 f (x)dx = F (b) − F (a) a Th. de Green (2D) Pour les courbes/surfaces fermées. Pour transformer une intégrale sur une surface en intégrale sur un contour fermé et inversément. C est un bord orienté dans le sens anti-horloger. Sinon le signe de la première égalité est inversé. Soit F1 et F2 des fonctions continues sur un domaine R délimité par une frontière C. Si les dérivées F1′ et F2′ existent et sont continues sur R, avec R un domaine compact délimité par C on peut écrire : ¨ ˛ ¨ ˛ ∂F2 ∂F1 #» # » #» #» − dA = F1 dx + F2 dy = rotF ⊙ k dA = F ⊙ d #» r ∂x ∂y R C R C 29.3 Th. de la divergence Pour les surfaces fermées. Donne le flux sortant d’une surface. En 2D ce th. équivaut à celui de Green. Soit D un domaine compact dont le bord est une surface S, supposons que D soit défini sur un champ de vecteurs à dérivées continues, on peut alors écrire : ˚ ‹ #» #» div F dV = F ⊙ N̂ dS D S Note : N̂ est un vecteur orthonormé normal à la surface. Si on a pas une surface fermée, le théorème calcule quand même le flux qui passe à travers l’endroit ouvert donc il faudra le prendre en compte et soustraire le flux qui passe par la (pour l’octant d’une sphère par ex, ca sort aussi des cotés non courbes.) Page 23 Synthèse de math Q2 29.4 B QUESTIONS EXAMENS Th. de Stokes C’est la version 3D du th. de Green ! Pour calculer le flux du rotationnel #» Pour les surfaces ouvertes avec des trous. Avec N le vecteur normal unitaire à la surface. Soit S un domaine compact et simplement connexe et C son bord, on peut écrire : ˛ ¨ #» # » #» rotF ⊙ N̂ dS = F ⊙ d #» r S A C L’opérateur ∇ n’est pas commutatif ! ∂v ∂vy ∂vz ∂vx ∂vy ∂vz #» x (∇ ⊙ #» v )f = + + f= f+ f+ f ∂x ∂y ∂z ∂x ∂y ∂z tandis que : ∂ ∂ ∂ ∂f ∂f ∂f #» ( #» v ⊙ ∇)f = vx + vy + vz f = vx + vy + vz ∂x ∂y ∂z ∂x ∂y ∂z Ce qui est tout à fait différent. Il en va de même pour le produit vectoriel et ∇. Pourtant, en temps normal le produit scalaire est commutatif ! La différence est que ∇ n’est pas juste un vecteur, c’est un opérateur différentiel. B Questions examens #» Expliquer ce que signifie le rotationnel d’un champ vectoriel f en un point p donné de R3 On considère un disque Sϵ de rayon centré en P avec ϵ tendant vers 0. Le théorème de Stokes combiné au théorème de la moyenne donne : ˛ 1 #» #» #» # » #» rot f (P ) ⊙ N = limϵ→0 2 f ⊙ dr πϵ Cϵ #» #» # » #» Avec N le vecteur normal unitaire au disque et Cϵ son bord. rot f (P ) ⊙ N s’interprète comme la limite #» de la circulation de f par unité de surface calculée le long du bord d’un disque centré en P de normale #» N et de rayon tendant vers 0. #» Expliquez ce que signifie la divergence d’un champ vectoriel f en un point P donné de R3 On considère une sphère Sϵ de rayon ϵ centrée en P avec ϵ tendant vers 0. Le théorème de la divergence combiné au théorème de la moyene nous donne : ¨ 3 #» #» #» f ⊙ dS div f (P ) = limϵ→0 4πϵ3 Sϵ #» #» La divergence de f au point P s’interprète donc comme la limite du flux de f par unité de volume hors d’une sphère centrée en P et de rayon tendant vers 0 Page 24 Synthèse de math Q2 F ÉQUATIONS DE RÉCURRENCE Sixième partie Math 2 que je dois repasser C Vocabulaire — Intégrale : chiffre (avec bornes), — Primitive : expression (sans bornes) — Diagonalisable par similitude : Si le polynôme caractéristique de A possède n racines distinctes ou si pour chacune des valeurs propres de A, ma = mg alors A est diagonalisable par transformation de similitude. D Random — A et B on les mêmes valeurs propres ssi AB=BA E Exponentielle matricielle On suppose A diagonalisable par similitude : A = XΛX −1 On définit eA comme suit : 1 1 eA = I + A + A2 + A3 + ... 2 3! Dès lors : λ1 e 0 ... 0 0 eλ2 . . . 0 −1 A X e X= . .. λn 0 0 ... e F (3) Équations de récurrence Équations de type : a0 xn+k + a1 xn+k−1 + a2 xn+k−2 + · · · + ak xn = bn F.1 (4) Méthode — — — — On traite d’abord la forme homogène On réécrit l’équation de sorte à ne plus avoir de terme en xn−1 mais que en xn+1 On écrit le polynôme caractéristique (xn+2 = x2 etc) On résout pour x, en fonction de la valeur trouvée plusieurs solutions sont envisageables : — x1 ̸= x2 Solution de la forme : C1 xn1 + C2 xn2 — x1 ≈ x2 Solution de la formeC1 xn1 + C2 xn2 (1 + δ) — x1 = x2 Solution de la forme C1 xn1 + nC2 x2 p — x1 = x¯2 Solution de la forme C1 ρn cos nθ + C2 ρn sin nθ avec ρ = (R{x1 })2 + (I{x1 })2 et I{x1 } θ = tan−1 R{x 1} — On s’intéresse maintenant à la solution particulière, elle sera de la même forme que le terme indépendant on la teste en la plaçant dans le polynôme caractéristique (par ex xn = d3n ) — On somme la solution particulière et homogène pour trouver la solution générale. — On résout pour trouver la valeur des constantes grâce aux conditions initiales si il y en a. 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