Uploaded by hugo bergeron

techniques d'enquete

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Techniques
d’interrogatoire
Technique frontale
Consiste à obtenir des aveux avec de l’intimidation, de
nombreuses questions.
Il met de la pression sur la personne en le fatiguant.
Efficace environ à 60% pour avoir des aveux.
Après chaque question les agents prennent des notes.
Cependant il y a des failles sérieuses à cette technique
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Technique PROGREAI
PROcessus Général de Recueil des Entretiens, Auditions
et Interrogatoires.
C’est une technique canadienne qui est maintenant
utilisée dans plusieurs pays en Europe et en Amérique.
le taux d’aveux atteint 80% à 90%
Mtéthode plus fluide qui ressemble à une conversation
• Cette méthode consiste à utiliser l’empathie en se mettant à la place du suspect
pour comprendre son fonctionnement. En amont, il faut mener tout un travail
d’investigation afin de déterminer et saisir le caractère, les intentions et les
motivations inhérentes à la personnalité.
Qu’est-ce
que cette
technique
• L’interrogatoire est considéré comme étant un moyen d’établir un contact et de
bénéficier d’une interaction privilégiée avec l’individu. Créer un échange en
interagissant d’après le code de valeur du suspect permet d’obtenir d’autres
éléments tout aussi importants pour la compréhension des événements.
• Lors de cette étape, le suspect va nous livrer SA version des faits. Fort de ces
éléments, la dernière étape consiste à poser des questions pour remettre en
cause le récit du suspect en rebondissant sur sa déclaration, en demandant des
précisions, ceci dans le but de relever des contradictions ou des incohérences.
• Cette méthode se révèle complexe à maîtriser, car elle demande un effort
constant d’adaptation et cette adaptation à la personnalité de l’individu
présente une difficulté certaine pendant l’audition.
UTILISATION APPROPRIÉE DE LA TECHNIQUE
D'INTERROGATOIRE DE BASE
Voici les
étapes
• Utiliser la bonne technique d’interrogatoire est un élément
essentiel lors de la rencontre avec un suspect. Le policier doit
bien se préparer en recueillant diverses informations reliées à
l’individu et à l’événement. Lors de l’interrogatoire, il procède
par étapes afin de mettre le suspect en confiance et de
l’amener graduellement à faire des aveux. Les quatre étapes
suivantes aident à atteindre ces objectifs. Elles sont inspirées
de la technique d’interrogatoire Reid
• Le contact initial
• Les liens communs
• Les questions d’observation
• La prise de position (confrontation positive)
Étapes question d’observation
• Questions d’observation – interrogatoire d’un suspect
• Le policier dirige ses questions afin d’obtenir des informations en lien
avec le délit. Graduellement, ses questions deviennent de plus en
plus précises et incitent le suspect à fournir sa version des faits.
Étape 2
• Contact initial – interrogatoire d’un suspect
• Le policier établit le contact initial en faisant preuve de respect. Il va
rejoindre le suspect dans la salle d’attente, se présente, s’adresse à lui
en disant « Monsieur » et le vouvoie. Lorsqu’ils arrivent dans le
bureau, il lui présente sa collègue et explique le rôle de celle-ci. Il
termine cette étape en le remerciant de sa collaboration.
Étape 3 Lien commun avec le suspect
• Liens communs – interrogatoire d’un suspect
• Le policier pose au suspect des questions qui l’invitent à parler de lui,
sans aborder pour l’instant des informations en lien avec
l’événement. Cette étape consacrée aux liens communs permet au
suspect de se détendre un peu plus.
Étape 4 Questions d’observation en lien avec
le délit
• Questions d’observation – interrogatoire d’un suspect
• Le policier dirige ses questions afin d’obtenir des informations en lien
avec le délit. Graduellement, ses questions deviennent de plus en
plus précises et incitent le suspect à fournir sa version des faits.
Étape 5 Prise de position
• Prise de position – interrogatoire d’un suspect
• Au début de l’extrait, le policier présente certains éléments de preuve à
l’encontre du suspect qui peuvent ébranler son témoignage. Celui-ci ressent de
plus en plus de pression et démontre des signes de malaise. Le policier pose une
question visant à le déstabiliser. Comme l’individu ne réagit pas, le policier quitte
temporairement la pièce en laissant le suspect réfléchir à la situation et à
l’ensemble de la preuve recueillie. Lorsque le policier revient, il prend position et
résume son analyse de la situation dans le but de trouver une explication à ce qui
aurait incité le suspect à agir ainsi. Il fait part de sa perception. Le suspect avoue
et s’inquiète de ce qui va se passer pour lui. Le policier lui dit qu’il va soumettre le
dossier au procureur, qui décidera si des accusations seront portées. Il lui rappelle
qu’il est présentement en état d’arrestation. Toutefois, il l’informe qu’il peut le
libérer avec promesse de comparaître et lui indique les conditions de sa remise
en liberté.
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