Uploaded by Jean Gruez

Les fers chinois vus par les chinois

advertisement
Les fers à repasser chinois vus par les Chinois
Cet article a été réalisé presque exclusivement en consultant des sites internet chinois traduits à
l’aide des systèmes de traduction automatique, les traductions sont parfois approximatives. Les
textes sont traduits du chinois en anglais, puis de l’anglais en français. J’ai également utilisé un
document de 1981 écrit par M Marcel Kunz : « Fers à repasser chinois » en particulier sur la
décoration des fers.
Les renseignements recueillis sont extraits de nombreux articles de presse, dont des interviews de
collectionneurs, de conservateurs de musées, ou de documents produits par les musées, et de sites de
ventes en ligne.
Dans le bulletin 91 de septembre 2015 j’avais relaté l’origine du «fer à repasser» chinois, qui était un
instrument de torture servant à «repasser» la peau des prisonniers, en utilisant un instrument rempli
de braises, vers la fin de dynastie Shang (environ 1570 -1045 AV JC première dynastie à avoir laissé
des écrits appelés « jiaguwen » sur des os et carapaces de tortues), probablement sous le règne de
Shangyu Wang (1105 av JC 1046 av JC) dernier empereur Shang renommé pour sa tyrannie et son
extrême cruauté. Tous les renseignements que j’ai pu recueillir concordent pour accréditer cette
théorie.
On a maintenant acquis la certitude, a travers le «Livre des Han» et grâce aux archéologues, que les
objets utilisés pour le repassage de la soie datent de la période des Han occidentaux, ou Han
antérieurs, (206 av JC – 9 ap JC) probablement à l’époque de l’ouverture de «la route de la soie» vers
l’occident, initialisée par le général Zhang Qian, et au développement de la production de la soie. Le
«fer à repasser chinois -poêle ou cassolette-» a donc un peu plus de 2000 ans, entre 2000 et 2100
ans. Les Chinois se targuent d’avoir inventé le repassage à chaud 1600 ans avant les autres peuples, de
très nombreux documents reprennent cette affirmation, et d’après eux ce sont les Hollandais qui
auraient été les seconds.
On peut quand même s’interpeller sur la subsistance d’un objet et d’un procédé datant de l’époque de
l’âge de bronze pendant plus de 1000 ans; cependant on verra par la suite que l’objet évoluera peu
pendant encore au moins 700 ans.
Pendant pratiquement toute l’époque de la «Chine Impériale», qui démarre sous la Dynastie Qin
(Empereur à l’origine de « La Grande Muraille» et de « L’Armée en terre cuite» pour se terminer à la
«République de
Chine». La méthode
de repassage est
restée la même.
C’est-à-dire une
sorte de poêle puis
d’une casserole plus
ou moins grande,
plus ou moins
profonde et plus ou
moins lourde que l’on
remplissait de
charbon de bois
incandescent, ou
exceptionnellement
d’eau chaude.
Les noms des fers,
que l’on évoquera par
la suite, sont
souvent en relation avec le feu.
Curieusement je n’ai retrouvé, dans aucun article de presse, ou d’interview de collectionneurs, sur
l’utilisation du sable chaud, alors que de très nombreux livres et documents, mais dont aucun ne vient
de Chine, évoquent l’utilisation du sable ou du charbon incandescent pour le repassage.
Ci-avant un extrait de la copie du repassage de la soie du peintre Zhang Wei (spécialiste de la
peinture féminine appelée Shinu Hua, 713 - 741) montrant l’utilisation de la braise dans le repassage
de la soie sous la dynastie Tang. L’observation des détails de ce tableau montre que les femmes de la
cour sont au travail, elles sont élégantes, leurs robes sont finement détaillées, elles sont maquillées,
elles ont toutes des dessins ornementaux collés sur le front, elles sont coiffées de chignons
ornementés de peignes. Tous ces détails montrent que la société chinoise du moyen âge était
extrêmement développée. La dynastie Tang passe pour être la plus puissante de l’histoire de la Chine.
Le tableau complet, que vous connaissez tous appelé «Daolian Tu» ou «Les dames de la cour préparant
la soie nouvellement tissée», figure actuellement au « Museum of fine art » de Boston. Ci-dessous le
point de vue des Chinois.
« Parmi les œuvres qui lui ont été attribuées (à Zhang Wei) figure le rouleau de l’empereur Huizong
(1082_1135) de la dynastie Song (celui qui a reproduit dans le détail le tableau de Zhang Wei, l’original
ayant été perdu), rouleau de la feuille d’or, de 37 cm de large et de 145,3 cm de long, enlevé
illégalement de Chine par le directeur artistique japonais du Boston Museum of Art, Okakura. »
Et le point de vue du Shangaidaily (journal chinois de langue anglaise destiné aux expatriés)
« La peinture était à l'origine conservée au Old Palace Museum de Beijing (Pékin), qui a été incendié
lors de l'invasion des forces expéditionnaires anglo-françaises (et américaines) en 1860. En août 1912,
le chef-d'œuvre est entré en possession du Museum of Fine Arts de Boston. »
Sur l’extrait de ce tableau on peut voir qu’en dehors de la poignée du fer, qui est munie d’un manche
en bois, sa forme n’a pas changée depuis la dynastie des Han où les poignées étaient plates, parfois en
fer, souvent marquées d’inscriptions, permettant d’identifier leur utilisation, et le dessous des fers
légèrement bombés comme le montre les exemplaires ci-dessous de cette époque.
Une autre peinture chinoise célèbre du 16ème siècle sous la dynastie Ming (1368-1644) montre le
repassage de la soie sous la dynastie des Han (202 av. J.-C. - 220 après JC).
Il s’agit : « Hangong Chunxiao Tu » ou «Matin de printemps dans le palais des Han». Réalisée par le
peintre Qiu Ying cette peinture est considérée comme l’un des 10 chefs-d’œuvre de la peinture
traditionnelle chinoise. Elle décrit diverses activités un matin de printemps dans le palais impérial de
la dynastie des Han. Il y a en tout 115 figures, comprenant des dames de cour, des femmes de
chambre, des eunuques, des peintres, des musiciens et des enfants dans une atmosphère idyllique.
Cette peinture est es fait un long rouleau de soie peint au pinceau et à l’encre mesurant 30cm de large
et 5,47m de long. Ci-dessous l’extrait représentant le repassage de la soie.
Cette peinture se trouve maintenant au Musée National du Palais à Taipei
(D’après le Shangaidaily)
La plupart des fers que nous possédons dans nos collections, souvent décorés, sont
exceptionnellement de l’époque de la dynastie Ming (1368-1644), ou, le plus souvent, de la dynastie
Qing (1644-1912), ou encore de la République de Chine.
La Chine a été occupée par le Japon lors de 2 guerres Sino Japonaise en 1893/1894 et surtout par
l’invasion du nord de la Chine dès 1931 débouchant sur une guerre entre 1937 et 1945 jusqu’à la
capitulation du Japon à la fin de la 2ème guerre mondiale.
Au 19ème siècle par le traité de Nankin en 1842 des territoires chinois dont Shanghai ont été mis, par
la contrainte, sous contrôle étranger en 1846 pour les Anglais (qui fusionneront avec la concession
américaine), en 1848 pour les Américains, et 1849 pour les Français ce sont les «concessions
étrangères». Au début, toutes petites ces concessions prendront de l’importance jusqu’à surpasser les
quartiers chinois en population et superficie. La concession française deviendra très importante à
Shanghai, la ville et le commerce se développeront de manière spectaculaire. Vers 1920 la concession
Française comptaient250000 habitants dont plusieurs milliers de Français. D’abord chassés par les
japonais ces concessions prendront définitivement fin en 1949 avec le démantèlement colonial, et
l’arrivée de Mao Zedong.
Ces quelques rappels historiques permettent de comprendre que l’on retrouve en Chine des
«cassolettes» japonaises –hinoshi- (qui sont au départ d’origine chinoise) et des fers identiques aux
fers à kimonos, mais de fabrication chinoise. De même on retrouve, en particulier dans les campagnes
des fers fabriqués en Chine et qui ressemblent à s’y méprendre aux plaques de fabrication française,
aux fers kabyles, ou encore des fers britanniques.
Une autre conséquence de
la guerre Sino-Japonaise :
les objets en bronze, dont
les fers, ont été
réquisitionnés par l’état.
Après le déclenchement de
« la guerre de résistance
contre l'agression
japonaise en 1937 », Song
Meiling a proposé de créer
l'armée de l'air chinoise et
de lancer un don
national. Elle a appelé les
artisans nationaux à
fabriquer un lot d'objets
d'artisanat et d'autres
produits, qui ont été
vendus à des marchés
étrangers, tels que le
Royaume-Uni et les ÉtatsUnis, en échange de
devises. Les capitalistes
nationaux ont répondu, et
Song Meiling a utilisé
l'argent recueilli pour
acheter plus de 80 avions
allemands et créer l'armée
de l'air chinoise.
République de Chine
Fer de la
dynastie Qing
relativement
courant en Chine
aurait été utilisé
pour la torture
La Chronologie des Dynasties Chinoises

La dynastie des Qin (秦 qín) : -221 à -206 (15 ans). Cette dynastie voit l’arrivée du
premier empereur de Chine Qin Shi Huangdi, et le début de la Chine impériale. En tout,
elle a compté 4 rois et 3 empereurs,
 La dynastie des Han (15 rois) :
 La dynastie des Han occidentaux (西漢 xī hàn) : -206 à 9 après JC.
C’est de cette époque que datent les premiers « fers à repasser » chinois
 La dynastie Xin (新 xīn) – Interrègne de Wang Mang : 9 à 24,
 La dynastie des Han orientaux (東漢 dōng hàn) : 25 à 220,
 L’époque des Trois Royaumes (三國 sān guó) : de 220 à 265,
 Le royaume des Wei : 6 empereurs (220 à 265),
 Le royaume des Shu : 4 empereurs (221 à 263),
 Le royaume des Wu : 2 empereurs (222 à 280),
 La dynastie des Jin occidentaux (西晉 xī jìn) : de 265 à 316,
 L’époque des 16 Royaumes des Cinq Barbares (十六國 Shíliùguó) en Chine du Nord :
de 304 à 439 (11 empereurs),
 La dynastie des Wei du Nord (Chine du Nord) : de 386 à 535,
 L’époque des 6 dynasties en Chine du Sud ( 六朝 Liù Cháo) : de 221 à 589,
 La dynastie des Sui (隋 suí) : de 581 à 618 (5 empereurs),
 La dynastie des Tang (唐 táng) : de 618 à 907 (7 empereurs),
 Le règne de l’impératrice Wu Zetian sous le nom de la dynastie des Zhou : de 690
à 705,
 L’époque des Cinq dynasties et des Dix Royaumes (五代十國 wǔ dài shí guó) : de
907 à 960 (7 empereurs et 10 rois),
 La dynastie des Liao (遼 liáo) : de 907 à 1125,
 La deuxième dynastie des Jin (金 Jīn) : de 1115 à 1234,
 La dynastie des Song (宋 Sòng) :
 Les Song du Nord (北宋 běi sòng): de 960 à 1126 (9 empereurs),
 Les Song du Sud (南宋 nán sòng) : de 1126 à 1279 (9 empereurs),
 La dynastie des Yuan (元 yuán) ou dynastie mongole : de 1279 à 1368 (15
empereurs),
 La dynastie des Ming (明 míng) : de 1368 à 1644 (16 empereurs),
 La dynastie des Qing (清 qīng se prononce Ch’ing) ou dynastie mandchoue : de 1644
à 1912.
(12 empereurs) Fin de la Chine impériale.
 République de Chine 1912 à 1949
 République Populaire de Chine Depuis 1949 après une guerre civile et l’arrivée au pouvoir
de Mao Zedong.
Evolution du « fer à repasser » chinois
Les noms donnés aux fers
L'origine du nom du fer est basée sur deux sources. L'une est de symboliser la signification de Beidou
qui est en fait représente la Grande Ourse, l'autre par sa forme parce que le fer ressemble à un
ancien ustensile de cuisine "fer". Le fer à repasser est comme une poêle sans pied. Les noms donnés
pouvaient être différents d’une région à une autre et évoluent au fil du temps, souvent en relation
avec le feu: «seau à feu», «combattant du feu», «cobalt» sous la dynastie Tang, «seau d’or», ou encore
Wei dou.
Le Fer en bronze
La plupart des fers anciens étaient en bronze.Ils étaient fabriqués à proximité des mines de cuivre.
Selon le "Dictionnaire du bronze", les fers des dynasties Han et Wei étaient fondus en
bronze, certains gravés de l'inscription "Droit du fer", qui indiquait que l'utilisation du fer était
parfaitement connue. Sous les dynasties Han et Tang, on utilisait de l'eau chaude dans le fer pour
repasser les tissus de soie qui étaient populaires à cette époque . Au cours les dynasties Ming et Qing,
le charbon de bois rouge était placé dans le fer et celui ci était chaud pour l'utilisation. Lutte contre
le feu "Seau doré" fait référence à un fer très fin , et non à un produit populaire , seuls les
aristocrates peuvent en profiter.
Ce type de fer n'est pas utilisé par le peuple chinois. A cette époque les produits en bronze sont
toujours des produits de luxe. Les fers sont généralement utilisés pour repasser les tissus en soie.
Seuls les nobles Wang Gong (Rois, Ducs, Membres du pouvoir suprême) ont une grande quantité de
tissus en soie à la maison, et les gens ordinaires sont vêtus de lin grossier et n’utilisaient pas de fer du
tout. Le fer deviendra populaire, et un outil indispensable, sous les dynastie Ming et Qing. Un très
grand nombre des fers en bronze anciens, jusqu’à la dynastie Qing, étaient moulés grâce
essentiellement au procédé du moule à cire perdue. Ils étaient composés de cuivre et d’étain mais
également d’un pourcentage de plomb, plus le pourcentage de plomb était important, moins il était
nécessaire de chauffer pour obtenir l’alliage. Inversement plus le pourcentage de cuivre est important
plus il était nécessaire de chauffer et meilleure était la qualité du bronze. Cette qualité variait
considérablement d’une région à l’autre. Les alliages comportent parfois du zinc et du chrome.
Ci-dessous quelques pourcentages des métaux entrant dans la composition des bronzes anciens :
Cuivre entre 60 et 92%. Etain entre 2,6 et 6%. Plomb entre 0,1 et 25,5%.
La technique du bronze à cire perdue a été utilisée pour la première fois en Chine vers le 5ème siècle
avant notre ère. Elle consiste à réaliser un modèle en cire sur un noyau en argile réfractaire, les
décors étaient gravés, ou imprimés sur la cire avec une matrice, puis on fabriquait une sorte
d’enveloppe à l’aide de couches d’argile autour du modèle en cire, on coulait le bronze liquide sur la cire
qui fondait et s’échappait par des orifices prévus, après refroidissement du métal, le moule était
brisé libérant l’objet en bronze. De nombreux vases rituels chinois ont été conçus de cette façon ;
tout comme la plupart des fers richement décorés sous les dynasties Ming, et plus particulièrement,
Qing qui ont repris, en moins bien finis, les décors des dynasties Shang (1570 - 1045 Av JC) et Zhou
(1045-256 AV JC), mais aussi des motifs floraux, des dragons, divers animaux, et des motifs
décoratifs.
Les autres métaux
A travers les différentes dynasties et en fonction des régions on retrouve également de nombreux
fers en cuivre, en fer ou émaillés ou encore exceptionnellement incrustés de jade d’émeraude ou
d’autres pierres précieuses. Les fers ont longtemps été utilisés comme dot quel que soit la richesse de
la famille.
Le laiton a ensuite était utilisé dès la fin de la dynastie Qing et surtout sous la République de Chine
ou les décors traditionnels chinois ont été abandonnés pour être simplifiés à l’extrême, de même que
les moules à cire perdue. Les fers ont été fabriqués en série et soudés. Mais c’est aussi à cette
époque qu’apparaissent les fers en laiton émaillés joliment décorés.
Evolution du « fer à repasser » chinois
Comme on l’a vu précédemment sous la dynastie des Hans les manches des fers étaient plats, parfois
pliables et le plus souvent en fer, le fond est bombé. Il faudra attendre la dynastie Tang (618 - 907)
pour voir apparaître les manches en bois et des fonds plats. La forme du fer évolue, la partie prés de
la poignée est surélevée pour protéger la main de la chaleur.
Sous la dynastie Song (960 - 1279) les fers sont plus profonds et leur forme n’est plus
obligatoirement ronde, on passe d’une forme de cuvette ou de poêle à une forme de cassolette, la
protection contre la chaleur devient la règle, le réceptacle de la poignée est plus court et plus large
pour mieux dissiper la chaleur. On parfume les fers lors du repassage avec de l’encens ou du bois
d’agar. Ils ont également d’autres fonctions. Dés le 12ème siècle sous la dynastie Jin les fers
commencent à être utilisés par « les gens ordinaires » ils deviennent populaires sous la dynastie Yuan
(1269 – 1368) pour devenir courants sous les dynasties Ming (1368 -1644) et Qing (1644 – 1912).
Sous les dynasties Ming et Qing, le fer à repasser avait la forme des dynasties Song (960 – 1279) et
Yuan (1279-1368), mais la partie près de la poignée est relevée pour empêcher la braise de tomber et
la petite poignée est creuse pour insérer le manche en bois ou en jade.
Sous la dynastie Ming, l’art artisanal a
atteint son apogée et le fer a beaucoup
changé: la finition est parfaite, les matériaux
utilisés sont raffinés et les ornements
remarquables. Le fer est devenu un objet
usuel ayant une certaine valeur esthétique.
Ce fer de la collection de M Zou Wei
comporte sept faces, avec un diamètre de
fond d'environ 10 cm et une épaisseur
d'environ 5 mm. La « bouche » du manche est
en forme d'heptagone. Le côté extérieur du
fer est gravé de crêpe et du dragon à quatre
racines, le côté du fer porte également le
titre "Huzhou Li Yongyu ". C'est la forme
classique du fer dans les régions du Jiangsu
et du Zhejiang où les matériaux utilisés sont parfaits, la finition fine et les ornements riches.
Au milieu de la dynastie Qing, la forme et la décoration du fer ont considérablement changé:
principalement l’extérieur du fer, en plus des lignes droites de la dynastie Ming, on retrouve des
lignes en diagonales et des lignes courbes. Les fers sont différents dans leurs textures et sont plus
esthétiques.
Le fer le plus important que M. Zou Wei possède actuellement est du milieu de la dynastie Qing. Le
fond du fer a un diamètre de 13,5 cm (le diamètre moyen d’un fer est généralement de 10 cm). La
longueur totale du fer est d'environ 21 cm et le poids est de 5,7 kg.
Au milieu de la dynastie Qing, les bronzes avaient fondamentalement perdu le sens d'être un objet
rituel, devenant une sorte d'ustensile de la vie courante ou une œuvre d'art. En raison de l'admiration
personnelle de l'empereur Qianlong pour les bronzes des dynasyies Shang et Zhou et du
développement de Jinshixue (écriture et caligraphie archaïque sur bronze et sur pierre) , de
nombreuses créations imitant les objets en bronze de la période archaïque sont apparus à ce stade, y
compris les fers à repasser devenus courants dans la vie quotidienne.
A la fin de la dynastie Qing, en raison de l'amélioration du processus de production et de la
détérioration de la situation économique de la Chine, la qualité du fer diminue il est plus mince et plus
léger.
Avec l'introduction des fers étrangers, l'histoire des "fers chinois" produit pendant des milliers
d'années a progressivement pris fin à cette époque.
M.Zou Wei possède également quelques fers spéciaux,
dont certains en cuivre, et d'autres émaillés à l'extérieur,
il s'agit du fer Wenfang. Ces fers ne font que la moitié
de la taille d’un fer à repasser ordinaire.Ils semblent très
récents, ne présentent aucune trace d'utilisation et le
fond de chaque fer comporte le mot "Chine".
Au cours de la République de Chine (1912-1949), le fer
est passé d’une forme de cuvette à une forme triangulaire et à un type fermé (les fers « boites »).
A cette époque, il existe également des fers en céramique, des fers à alcool, des fers à eau chaude,
etc., qui sont très riches en variété.
Download