Uploaded by Géshanth Kam

Stage ouvrier a Elm Leblanc correcto

advertisement
IPSA (Institut Polytechnique
des Sciences Avancées)
63 bvd de Brandebourg 94200 Ivry-sur-Seine
Elm Leblanc S.A.S
France
126, rue de Stalingrad 93700 Drancy Cedex
Stage Ouvrier à Elm. Leblanc Groupe Bosch
Rapport d’activités Aéro 2
Bouanhak Seddik
Kamaleswaran Geshanth
Aero 3
14/06/21-13/07/21
Remerciements
Dans le cadre de ma formation d’Aéro 2, il nous est demandé de réaliser un stage ouvrier
pour une durée de quatre semaines minimums. L’entreprise Elm Leblanc m’a offert cette
opportunité.
Tout d’abord, j’aimerais remercier M. Udesh Jayaseelen qui m’a encouragé à postuler
dans cette entreprise et présenté mon dossier (CV et lettre de motivation) au bureau des
ressources humaines. En effet, travaillant à Elm Leblanc depuis 7 ans, ce dernier m’a exposé le
travail et l’expérience que je pouvais acquérir dans une entreprise spécialisée dans une industrie
liée au confort thermique et aux énergies renouvelables. Sans lui, je n’aurai pas pu avoir acquis
ce stage d’ouvrier.
M. Seddik Bouanhak, groupe Leader, qui par l’absence de M. Desmoulins Franck est
devenue mon tuteur de stage durant ces quatre semaines. Je lui remercie de sa confiance et de
son temps qu’il m’a accordé tout au long de mon stage en m’autorisant à effectuer certaines
tâches importantes au sein de l’entreprise.
Je voudrais également remercier M. Carnevale Lopez Stephen, l’assistant opérateur de
M. Seddik Bouanhak, qui m’a enseigné la réalisation des différentes tâches techniques que j’ai
pu entreprendre durant ces quatre semaines. Je lui remercie de sa confiance en moi et de son
temps consacré à me superviser, guider et répondre à toutes mes questions que cela soit à l’oral
ou bien à l’écrit.
Je tiens à remercier Maurice et Fatima, deux personnes travaillant à Elm Leblanc depuis
maintenant plus de trente ans. Malgré leur emploi du temps chargé, ils ont pris le temps de
m’expliquer, de me faire visiter le site de production, d’expliquer leur point de vue sur
différentes aspects positifs et négatifs de l’entreprise qui m’ont grandement aidé à rédiger ce
rapport.
Je remercie enfin l’équipe MAPL composé de Medhi, Michel, Patricia, Marcelin,
Maurice, Fofana, Bruno et William qui m’ont accompagné tous les jours dans la réalisation de
mes tâches. Je les remercie infiniment de leur confiance et de leur temps qui m’a été accordé.
Ce rapport a été possible grâce à leurs connaissances, expériences et contributions à qui
je voudrais témoigner toute ma reconnaissance.
SOMMAIRE
SIGLES ET ABBREVIATIONS ......................................................................................................... 1
INTRODUCTION ................................................................................................................................ 2
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE ............................................................................................ 3
A)
La fiche Identité d’Elm Leblanc .......................................................................................... 3
B)
Une entreprise d’après-guerre ............................................................................................. 3
C)
Une production intensive ..................................................................................................... 4
D)
Une société active dans le développement durable ............................................................. 7
PRESENTATION DU TRAVAIL REALISE .................................................................................... 8
A)
La ligne de production MAPL : assemblage de dosserets ................................................. 8
B)
La ligne de production de chaudière : la ligne 5 .............................................................. 11
C)
Recyclage des chaudières dans le bâtiment 110 ................................................................ 12
D)
Le magasin .......................................................................................................................... 14
CONCLUSION................................................................................................................................... 16
ANNEXE ............................................................................................................................................. 17
TABLE DES ILLUSTRATIONS ...................................................................................................... 19
RESUME ............................................................................................................................................ 20
ABSTRACT ........................................................................................................................................ 21
SIGLES ET ABBREVIATIONS
MAPL : Manufacturing assembly production line
SAS : Société par actions simplifiée
€ : Euros
% : Pourcentages
ISO 9001 : Organisation Internationale de Normalisation 9001
m2 : Mètre carré
RSE : responsabilité sociétale des entreprises
GSF : Groupe service France
EAN : European article numbering
SAV : Service après-vente
Plastique PP : Plastique polypropylène isotactique
1
INTRODUCTION
Etudiant en 3ème année, j’ai décidé de réaliser mon stage ouvrier dans une branche
professionnelle dont l’activité se rapprochait de deux des matières enseignées en 2ème et 3ème à
l’IPSA : le transfert thermique et la thermodynamique.
Ces deux matières utilisent les trois modes de transfert thermique : conduction,
convection et rayonnement thermique. Le mode d’application le plus répandu pour illustrer la
notion de convection sont les appareils de chauffages domestique. Quant à la notion de
rayonnement thermique, les panneaux solaires illustrent parfaitement leur rôle. Ce sont deux
modes d’applications qui ont été aperçu théoriquement en classe et en bureaux d’étude.
Elm Leblanc étant une société spécialisée dans la fabrication de chaudières tels que les
chaudières à condensation et les pompe à chaleur, mettre en pratique mes connaissances étudiés
en classe dans un site de production fut pour moi une chance et une possibilité d’élargir ma
palette de connaissances.
J’ai ainsi débuté mon stage ouvrier de 4 semaines du 14 juin 2021 au 13 juillet 2021
dans la commune de Drancy. J’ai été affecté sur la ligne de production MAPL , assemblage des
dosserets par mon tuteur de stage M. Seddik.
J’occupais le poste d’opérateur et mes fonctions principales étaient nombreuses. Je
réalisais des opérations de fabrications suivant les gammes du service Méthode Industrielles.
En parallèle, j’effectuais des opérations de contrôle suivant les pièces produites (dosserets). J’ai
pu assembler différentes pièces (écarteurs) et les emballer dans un carton suivant un modèle.
J’ai pu également déclarer des palettes de cartons contenant les pièces que j’avais assemblé
pour qu’un robot de logistique vienne le récupérer et l’entreposer dans le magasin de
l’entreprise. J’ai également pu utiliser différents outils tel qu’une perceuse et visseuse puisque
je devais dévisser les vis d’un câble et les reconnecter sur un autre câble électrique suivant un
modèle précis utilisé dans l’assemblage d’une chaudière sur une ligne de production.
Finalement, j’ai fini mon stage en visitant certains entrepôts de démantèlement de chaudières
invendus et endommagés.
Lors de ce rapport d’activités, nous verrons dans une première partie une présentation
élargie de la société Elm Leblanc Groupe Bosch. Dans une deuxième partie, nous nous
attarderons plus sur le travail réalisé lors de ce stage ouvrier.
2
PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
A) La fiche Identité d’Elm Leblanc
La société Elm Leblanc , située au 124 rue de Stalingrad 93700 Drancy est spécialisée
dans la fabrication de chaudières à condensation hybrides et gaz. Cette société seulement active
depuis 76 ans est devenue une filiale du groupe Bosch en 1996. M. Frédéric Agar est le
président d’Elm Leblanc France et le site de production de Drancy est aujourd’hui représenté
par le directeur général M. Laforge Phillipe. La direction industrielle à Drancy est dirigée par
M. Tortrat Laurent. Six postes de groupes Leader sont sous sa commande. Les postes
représentent tous les différents aspects de l’entreprise : la logistique , la fabrication , la qualité
et Business Excellence , la maintenance et les tests données fabrication, les méthodes
industrielles et Coordination BPS et finalement l’hygiène Sécurité Environnement. (Voir
l’Organigramme hiérarchique en Annexe)
Outre la production de chaudière, l’entreprise assure également le dépannage chez les
clients, le service après-vente et le recyclage de chaudières anciennes ou endommagés. Son
secteur d’activité est donc secondaire puisqu’elle réalise des activités liées à la transformation
des matières premières et tertiaire puisqu’elle réalise le commerce de ses biens (la grande
distribution).
Elm Leblanc Drancy est l’unique site de production en France. Cependant, elle possède
des entrepôts de stockage de chaudières dans plusieurs régions de France. Devenue une marque
internationale depuis les années 2000, elle réalise des exportations vers de nombreux pays
européens tel que la Belgique, l’Allemagne, le Danemark, la République Tchèque, la Serbie (et
bien d’autres) ou encore des pays en Asie avec la Turquie et le Pakistan.
La forme juridique de cette entreprise est une SAS permettant à Elm Leblanc
d’entreprendre son activité de manière indépendante. L’intérêt de cette forme juridique est que
le président d’Elm Leblanc n’est pas obligé de passer par le président de Bosch pour certaines
décisions. Le président de Bosch est seulement responsable d’un tiers des statuts juridique
d’Elm Leblanc.
Le dernier chiffre d’affaires connue de la société Elm Leblanc date de 2019 et est de
170 750 700,00 €. Elle a subi une diminution de 9,07 % entre 2018 et 2019. De plus, la
pandémie a fortement impacté la production et la vente diminuant ainsi leur chiffre d’affaires
en 2020. Le site a produit environ 90 000 chaudières en 2020 et prévoit la vente de 120 000
chaudières à la fin de 2021.
B) Une entreprise d’après-guerre
La société Elm Leblanc a été créée en 1932 par Marcel Leblanc âgé tout juste de 19 ans.
En parallèle, Il fabrique son premier chauffe-eau à gaz dans un atelier de mécanique à Drancy.
Treize ans passés, il ouvre la première usine Elm Leblanc à Drancy sur le site de Diderot en
1945.
Avec la fin de la 2ème guerre Mondiale, il observe une forte demande d’appareils de
production d’eau chaude. Son entreprise seulement locale et artisanale devient une entreprise
3
nationale et industrielle. Après avoir fabriqué son
premier chauffe-eau mural en 1948 , il développe
la première chaudière murale à gaz en 1965. Une
nouvelle version de cette chaudière est mise en
route avec l’ajout d’un dosseret (un ensemble de
plaque de robinetterie muni de joints et fixations
permettant de diriger la production d’eau chaude
vers plusieurs branches de tuyaux). L’entreprise
accumule plus de 120 millions de francs de
chiffres d’affaires en 1972.
Figure 1 : Marcel Leblanc au centre entouré de ses
collaborateurs en 1970
L’entreprise devient internationale lorsque Marcel Leblanc décide de créer une société
Elm Leblanc italienne à Milan. En 1996, la société Elm Leblanc devient une filiale du groupe
Bosch, une multinationale allemande fondée en 1886.
En 2001, une somme colossale de cinq millions d’euros sont investis pour construire un
nouveau site de production à Drancy (le site ou j’ai effectué mon stage). En 2004, le site de
production Elm Leblanc de Drancy est certifié par la norme ISO 9001 permettant d’assurer ses
produits une meilleure image auprès de ses clients. Enfin en 2012, la chaudière hybride est
lancée sur le marché français. Depuis 2012, c’est environ 100 000 chaudières qui sont produites
par an à Elm Leblanc Drancy.
C) Une production intensive
Le site de production de l’usine à Drancy s’étend à plus 14 000 m2 de surface composée
de 4 lignes de production de chaudières et d’une ligne de production appelé MAPL produisant
des dosserets et des écarteurs. Une ligne de production est dite ligne flexible car elle est peu
utilisée. D’autres bâtiments extérieurs sont également reliés à l’usine de production mais
servent de stockage.
Figure 2 : Plan de l’usine de production Elm Leblanc
4
Avant tout, le rôle d’une chaudière est de générer de la chaleur en chauffant l’eau. Cet
appareil est équipé d’un bruleur fonctionnant le plus souvent au gaz. Ce bruleur va ainsi
chauffer l’eau et par le biais d’un réseau de canalisation de tuyaux appelée « dosseret », la
chaleur va se propager dans l’environnement dans laquelle il s’y trouve. Il alimente également
un ballon et réalise une combustion. Cette combustion sera dissipée sous forme de fumée à
l’extérieur.
Les chaudières à condensation quant à elles vont récupérer les vapeurs d’eau contenue
dans ces fumées pour les réutiliser lors de la combustion. Moins de gaz sera alors consommé.
C’est la raison pour laquelle les chaudières à condensation sont les plus vendus.
Les clients qui achètent ces chaudières auprès d’Elm Leblanc peuvent soit être des
particuliers, soit être des responsables de grandes sociétés ou bien encore le maire d’une ville.
En effet, le particulier peut commander une chaudière via le site officiel de la marque. Le maire
quant à lui peut commander 400 à 500 chaudières lorsqu’il construit un nouvel immeuble auprès
du directeur général de l’entreprise.
Les pièces composant la chaudière ne sont pas conçues à l’intérieur de l’usine mais
commandés via une société externe localisée en France appelé DIFF, spécialisée dans le secteur
d’activité du commerce de fournitures de pièces de chauffage. Les pièces commandées arrivent
dans des camions sur le site de production vers la zone de réception des pièces et sont déchargés
par les livreurs dans des bacs. Après avoir réalisé l’inventaire, ces pièces sont posées sur un
tapis à chaine et redirigées vers le magasin.
Finalement, une machine robotique de 15 mètres de long appelée AKL réalise le
rangement des pièces dans le magasin connecté à un ordinateur. Cette machine est présente
depuis 2003 et facilite énormément la vie des opérateurs. Les pièces détachées sont chacune
dotés d’un numéro de référence permettant de les retrouver plus facilement.
L’assemblage des chaudières est réalisé sur les quatre lignes de production. Les produits
phares de la marque sont les chaudières Odéalis CONDENS 600 en ligne 1, Aclés BAS Nox en
ligne 2, Mégalis CONDENS 400 en ligne 4 et la DNA 5000 IWT en ligne 5. Les lignes 1, 2 et
4 réalisent les mêmes chaudières depuis les années 2010. La chaudière de la ligne 5 a fait son
apparition en mai 2021. Elle est appelée chaudière nouvelle
génération puisqu’elle consomme très peu de gaz et n’est
pas produite par les concurrents.
La ligne MAPL est présente depuis la création du
nouveau site de production en 2001 . Elle assure
l’emballage des dosserets d’une part pour les chaudières et
des écarteurs correspondant aux fixations murales des
chaudières. Ces deux éléments sont livrés chez le client en
même que la chaudière. Ainsi, le client aura à sa porte un
carton d’emballage contenant la chaudière et un autre
carton contenant les notices, un flexible, un écarteur et un
dosseret.
Figure 3 : Quatre Dosserets à gauche et un
écarteur à droite
5
Un contrôle qualité est également réalisée sur toutes les lignes de production lors de
l’assemblage d’une chaudière permettant de vérifier l’état et la conformité du produit par
rapport aux demandes de client.
La société Elm Leblanc connait deux types de période : une période hausse et une
période basse. La période hausse s’étend de septembre à février et la période basse s’étend de
mars à août. Une forte demande est observée durant la période haute étant donné que cela
correspond à la période hivernale durant laquelle beaucoup de chaudières sont commandées et
livrées aux clients. Ainsi l’effectif des ouvriers en entreprise varie en fonction de ces deux
périodes.
Il y a environ 200 opérateurs au total. Il existe une équipe du matin qui travaille
de 6 heures à 13 heures 30 et une équipe du soir qui travaille de 13 h 30 à 21 heures. Toutes les
semaines, les 2 équipes intervertissent leurs horaires sur les lignes 1, 2 et 4. La ligne 5 étant
nouvelle ne possède qu’une seule équipe. Pour ma part, je travaillais de 7 heures 30 jusqu’à 15
heures 30 avec une pause d’une heure de 12 heure à 13 heure.
La parité au sein de l’entreprise Elm Leblanc n’est pas respectée puisque l’usine connait
en 2021 seulement 20 % de femmes et 80 % d’hommes. Sur l’ancien site de Drancy, les
femmes s’occupaient du travail de montage en chaine et les hommes occupaient de la partie
emballage des chaudières. Cependant en devenant une filiale de Bosch, de moins en moins de
femmes sont recrutées. Cela s’explique par le fait que le corps humain féminin est
scientifiquement moins résistant que le corps humain masculin à porter des charges lourdes.
Ainsi les hommes sont principalement sur les lignes de production. Les seules
Elm Leblanc connait plusieurs concurrents directs : Frisket, Saunier Duval, Atlantic,
Chaffoteaux Maury, Vaillant, Chappee, Gretel et Viessmann. Tous les fabricants de chaudières
proposent des appareils de qualité. Les trois meilleures marques qui réalisent le plus de ventes
depuis les quatre dernières années sont Saunier Duval, Vaillant et Elm Leblanc. En effet,
Saunier Duval est classé numéro 1 de la vente de chaudières à condensation et connait un très
grand rendement. Cependant, avec l’annonce de la fin du gaz en 2021 pour la construction des
maisons individuelles et en 2024 pour la construction de nouveaux immeubles, les clients se
tournent de plus en plus vers des chauffages électriques. Ainsi, la société Gretel créée en 1974
pourrait bien détrôner les marques comme Frisket, Saunier Duval ou encore Elm Leblanc
puisque cette société produit uniquement des chaudières électriques.
Le port d’équipement est obligatoire au sein de l’entreprise : gants et des manchettes
anti-coupures , des chaussures de sécurité pour éviter que des charges lourdes tombent sur les
pieds et une blouse Elm Leblanc afin d’éviter toute éclaboussure d’eau ou autre. Ces
équipements ont toujours été obligatoire et assure la prévention d’accidents de travail.
Une prime est donnée à tous les ouvriers. Cependant en cas d’accident de travail
(produit abimée, oubli d’une notice dans un carton), cette prime est supprimée au niveau de
qualité du travail. En cas d’un accident grave ou bien d’un cas contact Covid , le comité Hygiène
et Sécurité et des Conditions de Travail peut réaliser une enquête auprès des employés pour
éviter des cas de contamination et de mettre en place une prévention face à un accident. Face à
un ancien accident de travail, un diagramme appelée le diagramme d’Ishikawa avait été réalisée
permettant de présenter les causes éventuelles d’un problème sous la forme de plusieurs
catégories
6
D) Une société active dans le développement durable
La société Elm Leblanc met en place une
politique d’entreprise RSE. Cette politique vise à
respecter les trois piliers du développement durable.
Plusieurs démarchés sont entrepris par Elm Leblanc
comme le démantèlement de chaudières invendus ou
endommagés. Les différentes pièces sont triées selon
leur matière et sont revendus à une société externe
appelée GSF Propreté & Services. Les déchets sont
également triés à l’intérieur de l’usine comme les
différentes plastiques et les cartons d’emballages des
pièces dans des grosses benne.
Toute l’usine est principalement équipée de
lampes électroluminescente dite LED que cela soit
dans les bureaux ou encore sur les postes de travail.
Figure 4 : Baines de cartons propres pris en
charge ensuite par la société GSF
Elles permettent une faible consommation électrique et sont beaucoup durable. La
société a également analysé chaque poste de travail dans l’usine de production afin de limiter
les mouvements physiques sollicitant certains muscles en utilisant la technologie Motion
Capture utilisée dans le monde du cinéma. Finalement, les camions qui livrent les chaudières
dans les entrepôts sont toutes des véhicules hybrides ou électriques permettant une faible
émission de dioxyde de carbone.
Les deux autres politiques d’entreprise que la société Elm Leblanc a recours sont
l’innovation et la numérisation. En effet, l’usine utilise deux robots de logistiques qui
transportent les palettes de cartons contenant les chaudières dans les entrepôts de stockages
prêtes pour les livraisons. De plus, les chaines de production ont des postes numériques
permettant de scanner les pièces et de les stocker dans leur base de données. Des écrans
numériques permettent également de voir le nombre de chaudières assemblés en temps réel et
indique si la ligne de production est en avance ou en retard. D’autres écrans tactiles numériques
présentent le point quotidien sur l’activité de toutes les chaines de production à l’entrée du site
de production. Cela facilite ainsi les échanges de données avec des clients ou des fournisseurs.
7
PRESENTATION DU TRAVAIL REALISE
A) La ligne de production MAPL : assemblage de dosserets
Chaque jour, c’est près d’une centaine de chaudières qui sont assemblés sur les quatre
lignes de production au total. D’une longueur de vingt mètres de long, une ligne de production
comprend généralement seize postes d’opérateurs tous formés à réaliser leur manipulation en
un temps record. Sur chaque ligne est présent un chef d’équipe, responsable de la qualité de
production. De l’assemblage des petits composants jusqu’au test de banc d’essai, tout le
processus dure environ une heure. Le test de banc d’essai est un test permettant de mesurer les
performances de la chaudière et finaliser sa mise au point. Finalement la chaudière entièrement
assemblée est emballée dans un carton spécifique et expédiée chez le client.
Figure 5 : Une ligne de production de chaudières
Pour chaque chaudière murale assemblée, un dosseret et un écarteur sont également
expédiés chez le client. Généralement, les dépanneurs assemblent les trois composants chez le
client pour que la chaudière fonctionne. La ligne de production MAPL est responsable de
l’assemblage du dosseret et des écarteurs. Elle réalise également l’impression de notices, de
sachets de pièces détachées et de joints , de pochettes contenant des flexibles nécessaire à
l’évacuation d’eau de la chaudière.
Le début de mon stage a ainsi débuté dans cette partie de production puisque je n’étais
pas encore prêt à travailler en chaine de production, à suivre un rythme strict. En effet, de
l’expérience et une manipulation de certains outils étaient prérequis pour que j’intègre le travail
d’un opérateur en ligne de production des chaudières. La ligne de production MAPL m’était
ainsi introduit comme étant une ligne d’apprentissage aux autres lignes. Très souvent , un
opérateur est toujours en équipe. Pour ma part, j’étais accueilli par l’équipe n° 2 de la MAPL
composées de Medhi, Fofana et Michel. Les premiers jours, M. Carnevale Lopez Stephen
s’assura de me montrer les manipulations que je devais effectuer pour réaliser l’emballage
complet du carton appelé DOS MELIA 6 n°7 7166 780 452.
8
Ce carton est composé de six éléments : une structure dosseret (aussi communément
appelée écarteur), d’un capot inférieur de la chaudière , d’un petit carton appelé carton SD DOS
GA 6 comportant un dosseret, d’un sachet de flexible , d’un sachet de notice et de papiers
calage. Cependant, seuls les capots inférieurs et les flexibles étaient issus du magasin de l’usine
de production, les autres éléments devaient être préparés par mes propres soins ou par d’autres
opérateurs.
Capot inférieur
Papier Calage
Flexible Sachet
Ecarteur
Carton SD DOS GA
6
Notice
Figure 6 : Emballage carton DOS MELIA 6 n°7 7166 780 452
L’écarteur est l’élément le plus important puisqu’elle permet de maintenir la chaudière
contre le mur. L’assemblage de l’écarteur comporte huit étapes. L’étape 1 est le positionnement
des montants d’écarteurs de droite et de gauche sur un outillage écarteur. L’étape 2 consiste à
placer un axe de rotation (nom de la pièce) sur les montants droite et gauche. L’étape 3 consiste
à positionner la traverse inférieure au milieu de l’outillage. L’étape 4 est le positionnement du
crochet support sur l’outillage. L’étape 5 consiste à positionner la traverse supérieure sur
l’outillage. A cette étape, un voyant lumineux vert permet d’indiquer que les pièces sont prêtes
à être riveter. L’étape 6 consiste à insérer 16 rivets (un clou dont l’extrémité n’est pas pointue
visible) sur l’ensemble des traverses à l’aide d’une riveteuse pour les assembler entre eux. Enfin
l’écarteur fini, il est placé dans un chariot. Un chariot peut transporter six écarteurs. Je devais
alors effectuer la préparation de 2 chariots, c’est-à-dire au total douze écarteurs.
Traverse
supérieure
Montant écarteur de
gauche
Axe de rotation sur
le montant droit
Traverse inférieure
Montant écarteur
de droite
Axe de rotation sur le
montant gauche
Figure 7 : Réalisation de l’écarteur
9
D’autres préparations sont également nécessaires telles que l’impression de notices
(mode emploi de la construction de l’écarteur), de petites plaques signalétiques grises ainsi que
de grandes étiquettes blanches dotés d’un EAN spécifique au carton DOS MELIA 6. Ce code
EAN représente un code barre spécifique à un produit. Le carton SD DOS GA 6 quant à elle
était réalisé par une autre équipe de la ligne de production MAPL.
L’emballage complet d’un carton DOS MELIA 6 n°7 7166 780 452 dure environ cinq
minutes. Tout d’abord, le carton d’emballage est mis en forme sur la table. Sur les largeurs de
ce carton se situe deux zones rectangulaires noires sur lesquels deux grandes étiquettes blanches
dotés d’un EAN sont collés. Ensuite sont placés le capot inférieur, le sachet de flexible et la
notice. Avant de déposer le petit carton SD DOS GA 6 comportant le dosseret, ce dernier est
scanné par un lecteur de code barre à travers un logiciel appelé GAZ.
Chaque opérateur possède un nom d’utilisateur. Ainsi, en scannant le produit, il permet
au chef d’entreprise de connaitre la date de la manipulation et le nom de l’opérateur ayant
réalisé l’emballage. Pour ma part, je n’avais pas un nom d’utilisateur. Etant donné que j’étais
supervisé par M. Carnevale Lopez Stephen , j’étais sous son nom d’utilisateur.
Le petit carton SD DOS GA 6 scanné était ensuite placé dans le carton d’emballage.
Deux plaques signalétiques grises sont également scannées par le lecteur de code barre. Elles
sont collées sur l’écarteur et le grand carton d’emballage. Ces deux plaques signalétiques ont le
même code barre que celle du petit carton SD DOS GA 6 comportant le dosseret. Ainsi, les
trois composants du carton sont reliés par le même numéro de référence.
Deux grands papiers calages sont ensuite déposés dans le carton d’emballage pour
protéger les composants. Une vérification est effectuée par un membre d’équipe puis le carton
est fermé et déposé sur une palette. Cette opération doit être répétée douze fois puisqu’une
palette représente douze cartons d’emballages.
La palette est ainsi dirigée au niveau d’une banderoleuse automatique pour y être
déclarée sur un ordinateur. Les douze plaques signalétiques grises sont scannées par le lecteur
de code barre . A la suite de cette manipulation, est imprimé un bon de transfert qui sera déposé
dans une pochette à coller sur la palette. Un robot de logistique viendra récupérer la palette
automatiquement et s’assurera ainsi de le placer dans la section « Stockage Livraison ».
Pour me familiariser au travail en chaine, M.
Carnevale Lopez Stephen me confia à l’équipe n°1 de la
MAPL s’occupant du dosseret , c’est-à-dire de l’emballage
du petit carton SD DOS GA 6.
L’équipe 1 était composé de Marcelin et de Maurice.
Chaque personne devait réaliser les manipulations de deux Figure 8 : Plaque de Robinetterie ( Dosseret )
opérateurs étant donné que nous étions en sous-effectif.
Maurice s’occupait de la première partie assemblage entre les
robinets et la plaque. Marcelin quant à lui s’occupait du partie emballage du dosseret dans un
carton. Quant à moi , je m’assurais dans un premier temps de récupérer la plaque de robinets
que Maurice avait assemblé pour placer 5 capsules toute de taille différente dont 3 rouges et 2
jaunes sur les robinets de la plaque. Chaque robinet a une fonction différente. Le premier robinet
10
est un robinet sanitaire, le second et le troisième sont des robinets destinés aux chauffages et
les deux derniers robinets sont des robinets dédiés au gaz. Pour s’assurer que les capsules restent
fixes, il est obligatoire de les serrer à l’aide d’une visseuse à bouchons .
Le second poste que j’entreprenais était un poste A, c’est-à-dire un poste de test
d’efficacité du vissage des capsules dite test d’étanchéité. Ce test permet de connaitre le
pourcentage de fuite d’air à travers les capsules. Pour lancer le test d’étanchéité, il suffit de
poser la plaque sur une plateforme sur lequel un levier est actionné pour démarrer le test. Un
instrument de mesure affiche un voyant vert si l’ensemble n’a aucune infiltration d’air. Dans le
cas contraire, si le voyant devient rouge, les capsules n’étaient pas très bien serrées. Il fallait
alors que je dévisse les capsules et que je visse à nouveau engendrant ainsi un retard et
pénalisant les autres opérateurs.
J’avais énormément de difficultés à réaliser ces deux postes puisque je devais être
attentif, concentré et ne pas être en retard sur le quota de production. Etant donné que Maurice
n’avait pas un très grand espace de travail, ce dernier était en arrêt lorsque le test d’étanchéité
n’était pas concluant. Ainsi, Marcelin qui s’occupait de l’emballage du dosseret était également
en arrêt. Néanmoins, ces derniers m’aidaient dans mes tâches. J’ai pu ainsi vivre une expérience
d’un travail en chaine en ligne de production de chaudière.
A la fin de toutes ces manipulations, l’espace de travail devait être complétement rangé et
nettoyé. Si jamais le quota de production des opérations étaient respectés, quelques taches
journalières m’étaient proposés par M. Carnevale Lopez Stephen : insérer des flexibles dans
des sachets, réaliser des écarteurs supplémentaires pour les prochains jours, préparer des pièces
dans des sachets et imprimer des étiquettes.
B) La ligne de production de chaudière : la ligne 5
Après avoir passé suffisamment de temps sur la ligne de production MAPL, M. Seddik
Bouanhak me forma sur un poste d’assistant opérateur à distance à un opérateur de la ligne 5
sur l’assemblage de la chaudière DNA 5 000 IWT. Ma mission principale était de réaliser la
préparation de pièces à un opérateur occupant un poste A, un poste important qui réalise des
tests d’efficacité. Il existe plusieurs postes A que cela soit des postes effectuant des tests
d’électricité, de gaz , d’étanchéité ou bien de qualité sur les lignes de production.
L’opérateur en question s’occupait des tests d’électricité, il manipulait alors le courant
à travers les fils électriques d’un composant à un autre. Etant donné que la chaudière de la ligne
5 était apparu seulement quelques mois précédant mon stage, les premiers assemblages de cette
chaudière comportaient certaines failles électriques du fait de mauvais achats de câbles
électriques chez le fournisseur. Mon rôle était alors de corriger ces anciennes imperfections en
utilisant des outils comme des visseuses électriques et des tournevis. En effet, je devais dévisser
des éléments d’un câble pour les visser sur un autre câble électrique. J’avais au total trois cents
pièces à dévisser dans un délai de quelques jours seulement. Un retard dans mes manipulations
pénaliserait la ligne de production et provoquerait un arrêt de production.
11
Sur le premier câble électrique
de référence 8 718 670 903, je devais
tout d’abord dévisser deux vis du
connecteur contenant un fil bleu et un
fil marron .Ensuite, réaliser la même
manipulation sur la vis de la presse
étoupe ( nom du composant ) sur le
même câble électrique
Muni de deux bacs, je séparais
la vis de la presse étoupe dans un bac
et le connecteur dans un autre bac.
Ensuite à l’aide d’une règle ou d’un
instrument de mesure, je m’assurais de
replacer la presse étoupe à 150
millimètres sur un deuxième câble
électrique de référence 8 716 764 692
dans le bon sens et de le visser.
Ensuite, j’effectue la mise en
place du connecteur en plaçant le fil
bleu sur l’ouverture N et le fils marron
sur l’ouverture L et ensuite de le visser
pour de bon. Les câbles de référence
8 718 670 903 étaient cependant
réutilisés en ligne de production et non
jeter.
connecteur
Presse étoupe
Cable
8 718 670 903
Figure 9 : Etape 1 de la manipulation ( Dévissage )
Cable
8 716 764 692
Presse étoupe
Figure 10 : Etape 2 de la manipulation ( Mesure )
Jonction
Figure 11 : Etape 3 de la manipulation ( Vissage )
Ainsi la manipulation complète dure environ une à deux minutes. Cependant, la visseuse
électrique ne fonctionnait pas tout le temps. Je devais alors utiliser le tournevis manuellement
qui était un processus long et fatiguant.
C) Recyclage des chaudières dans le bâtiment 110
Les derniers jours, j’ai pu découvrir l’aspect environnementale de l’entreprise Elm
Leblanc en intégrant le bâtiment 110 situé à quelques mètres de l’usine de production. Cet
entrepôt est petit d’une surface de 300 m2 mais suffisant pour son activité. Il a été créé en 2015
dans le but de récupérer quelques pièces détériorées de chaudières.
Les chaudières réceptionnées peuvent être également des anciens modèles non
assemblés par l’usine de production aujourd’hui. En effet, lorsqu’un produit est assemblé en
usine, il est automatiquement garanti pendant quinze à vingt ans . Cela signifie que si le client
connait un problème avec la chaudière, le service après-vente appelée SAV devra renouveler la
12
chaudière dans son intégralité ou seulement échanger quelques pièces usées. Plusieurs
exemplaires de modèles de chauffe-eau , de panneaux solaires , de chaudière murale et de
chaudière hybride des vingt dernières années sont stockés à l’arrière du bâtiment 110. Le SAV
devra être actif même pendant quinze à vingt ans après la fermeture de l’usine.
Seuls les composants et produits de la société totalement endommagés sont livrés et
réceptionnées dans le bâtiment 110. Il est également possible qu’une palette de chaudières
toutes neuves soient invendues et réceptionnés par les opérateurs quelques jours plus tard.
Avant la création de ce bâtiment, les produits invendus n’étaient pas retournés à la société mais
jetés sans possibilité de récupérer certaines pièces. Ainsi, une somme de production de l’usine
était perdue.
Aujourd’hui ce bâtiment fonctionne à l’aide de la main d’œuvre de six personnes :
Maurice et Jiles les deux chefs d’équipe et Bruno, Didier, David et Saïd les quatre opérateurs.
Il ne connait que six opérateurs au total puisque le rythme du travail est différent de l’usine de
production. En effet, en usine, un quota de production doit être respecté alors que la réception
de chaudières dépend uniquement des clients qui contactent le dépanneur. Les six opérateurs
n’ont pas alors un rythme chargé. Il accueille également les personnes aux mobilités réduites,
ce qui n’était pas possible en ligne de production puisque l’opérateur doit être debout toute la
journée.
J’étais alors accueilli au sein de cette équipe seulement lorsqu’un grand nombre de
palettes de chaudières étaient reçues. M. Carnevale Lopez Stephen ayant déjà travaillé dans ce
secteur m’expliqua les manipulations les plus importantes à effectuer, c’est-à-dire la réception
de chaudières, le respect de l’ouverture des emballages, le dépôt de composants sur l’espace de
travail et le démantèlement des grosses pièces comme le capot protégeant le corps de chauffe
et les valves. Le reste beaucoup plus complexe et technique était gérée par les autres opérateurs.
Le matin même, trois camions de transporteurs assurèrent la livraison de pièces et de
chaudières. Le premier camion était un camion de l’agence ELM SAS qui traite l’envoie des
pièces détachées récoltés par les dépanneurs chez les particuliers en Ile de France. Le deuxième
camion était un camion de Chronopost qui prend en charge le dépôt de chaudières et des pièces
détachées de toute la France. Finalement, le troisième camion était un camion du transporteur
Dachser, une entreprise de logistique allemande qui délivre plusieurs chaudières Bosch et Elm
le Blanc.
Le premier camion que nous avions traité était le camion de l’agence ELM SAS qui
assura la livraison de quatre palettes invendues de la chaudière Odéalis CONDENS, assemblée
en ligne 1 et une chaudière murale avec option ballon Egalis CONDENS, non fabriquée en
usine depuis plusieurs années. Après avoir réalisé le déchargement et l’inventaire de toutes les
chaudières, je me suis occupais des palettes de chaudières invendues. Il suffisait seulement
d’échanger le carton d’emballage avec de nouveaux étiquettes blanches en attendant un
nouveau client. Cependant, si un choc était visible sur la chaudière, il était placé dans la zone
de démantèlement. Si au bout de deux ans, aucun client ne commande ce type de chaudière,
elle sera désassemblée du fait du non-respect des normes de gaz qui doivent être actualisés sur
les chaudières.
Saïd et moi-même s’occupions du démantèlement des grosses pièces et Jiles les petites
pièces comme les cartes électroniques. Nous ne pouvions pas tout démanteler manuellement à
13
la main puisque certaines pièces nécessitaient des instruments seulement accessibles en usine.
Les pièces démontées étaient stockées dans des grosses bennes et classées selon leur type de
matériau : plastique PP , plastique câblée , aluminium , laiton , inox , fer , faisceau , fonte,
cuivre , cartes électroniques et papier. Lorsqu’une benne était à moitié remplie, les éléments
étaient déposés dans un bac et pesés à l’aide d’une balance.
Dans mon cas, je m’occupais de
réaliser des bacs de cuivre puisque le
cuivre est un des matériaux les plus
utilisés dans les composants d’une
chaudière que cela soit les tuyaux de
robinetterie ou des joints . Un autre
opérateur s’occupait de réaliser une
facture pour chaque bac de cuivre. En fin
de journée, neuf bacs étaient réalisés et
transportés dans un local de stockage.
Ces bacs étaient ensuite expédiés chez
GSF, une société externe.
Figure 12 : Camion GSF
Cette société à son tour va ainsi peser chaque bac, enlever les impuretés et faire fondre
le cuivre. Une nouvelle facture sera ainsi déduite et envoyer chez Elm Leblanc. La majorité de
la revenue de ces activités sont renversés à l’entreprise Elm Leblanc et la société GSF récupère
des prestations de services.
J’ai également observé un service qualité de la chaudière Odéalis CONDENS. En effet,
lors d’un disfonctionnement de l’appareil que cela soit électrique ou gaz, un rapport de qualité
était rédigé et envoyé au bâtiment 110. Par la suite, Maurice et Jiles réalisaient différents
contrôles afin de déterminer la source des problèmes techniques. Si les tests s’avéraient non
concluants, la chaudière était totalement démantelée.
D) Le magasin
Le magasin est l’une des zones les
plus affluents de l’usine de production.
Durant mon stage à Elm Leblanc, j’assurais
durant une après-midi le poste d’assistant du
chef responsable réalisant l’inventaire des
pièces à envoyer au service après-vente.
Lorsqu’un dépanneur intervient chez un
particulier et commande des pièces à
remplacer , le SAV situé à côté du magasin
reçoit une notification et essaie d’assurer la
livraison des pièces demandées le lendemain
même.
Figure 13 : AKL , bras robotique
14
Ces pièces peuvent aussi bien être des joints que des disconnecteurs robinets utilisés sur
les dosserets. Le service après-vente transmet alors au responsable, une feuille indiquant la
référence des pièces (code barre) ainsi que leur quantité à sélectionner.
J’assurais alors avec le chef
responsable d’insérer le nom de la
référence de la pièce sur un logiciel qui
était connecté à un bras robotique appelé
AKL. Cette machine va ainsi sélectionner
un bac contenant la pièce. Dès lors, que la
pièce demandée est échantillonnée du bac,
elle est aussi tôt déposée dans un sachet
muni de sa référence. Il suffisait juste que
je réalise l’impression du code barre à
l’aide d’une simple manipulation sur
l’ordinateur.
Figure 14 : Déchargement du bac par l’AKL
Le bac est alors pesé une nouvelle fois pour que le logiciel enregistre et envoie un
message automatique à l’administration s’occupant de la commande de pièces chez le
fournisseur du nouvel inventaire.
En parallèle, j’aidais également les caristes à assurer le déplacement de pièces ou de
palettes de cartons du magasin aux lignes de production. Ils assurent le déplacement à l’aide de
plusieurs chariots. Chaque ligne de production possède une notice de chaque pièce indiquant sa
référence. Dès lors que l’opérateur de la ligne admet qu’il sera en arrêt de production, il prévient
à l’avance le cariste en déposant la notice dans une boite aux lettres. Chaque ligne y compris la
ligne de MAPL possède cette boite aux lettres. Ma mission était ainsi de transmettre les
informations le plus vite possible.
15
CONCLUSION
A l’issue de ces 4 semaines d’activités au sein de la société Elm Leblanc , c’est un bilan
très positif que je tire sur le bilan technique et personnel. Le stage effectué était un stage ouvrier
de fin d’études d’AERO 2 en tant que stagiaire/opérateur en lignes de production de chaudières
et ligne de production MAPL.
Beaucoup d’appréhension étaient ressenties de ma part au début de mon stage, étant
donné que je n’avais pas du tout d’expérience de travail dans ce domaine et jamais été confronté
au monde du travail en général. Néanmoins, le groupe leader M. Seddik Bouanhak et son
assistant opérateur M. Carnevale Lopez Stephen m’ont intégré dans l’entreprise en
m’enseignant toutes les connaissances possibles que je pouvais acquérir en 4 semaines.
L’apprentissage était difficile d’un point de vue technique puisque le travail en chaine
est un travail extrêmement physique. J’ai ressenti beaucoup de maux de dos étant donné j’étais
debout la plus part du temps lors des préparations de pièces tels que les écarteurs et dosserets.
Cependant, hormis ce facteur physique, le secret derrière les grands chiffres de vente de
chaudières est du à un immense travail d’équipe. Chaque opérateur apporte son savoir faire
dans l’assemblage des chaudières. C’est donc une prouesse collective.
Dès lors que j’ai débuté dans la ligne de production MAPL, Michel, Medhi, Fofana
ainsi que tous les autres m’ont accueilli chaleureusement dans leur équipe avec un très grand
respect et m’ont considéré comme étant leur collègue et non un stagiaire. Leur sympathie et
leur expérience à chacun d’entre eux m’ont grandement aidé à me sentir à l’aise durant mon
stage. C’est la raison pour laquelle ce stage a été très enrichissant pour moi car il m’a permis
de découvrir un secteur d’activité dans les meilleures conditions possibles.
Le respect de l’environnement est également fortement mis en valeur par l’entreprise.
Le besoin de lutter contre la pollution était si nécessaire que la société a créée le bâtiment 110
permettant ainsi de sauver quelques pièces des chaudières. C’est la raison pour laquelle j’ai
énormément apprécié travailler dans ce secteur de l’usine que d’autres.
J’ai ainsi appris à avoir de l’autonomie et prendre des initiatives personnelles afin
d’éviter un arrêt de production de la ligne. Je remercie de la confiance en mes supérieures qui
m’a été accordé pour réaliser toutes les taches techniques au sein de leur entreprise. Ce stage
de 4 semaines à Elm Leblanc m’a ainsi aidé à me projeter dans ma future carrière d’ingénieur.
16
ANNEXE
Organigramme hiérarchique de l’entreprise
17
Evaluation du stage
18
TABLE DES ILLUSTRATIONS
Numéro et légende
Source
Page
Figure 1 : Marcel Leblanc au centre entouré de ses
collaborateurs en 1970
https://docplayer.fr/9014952-Www-elmleblanc-fr-1-9-3-2-2-0-12-ans-80-de-succes-s-e-c-uc-s-de-s-an-0-8-2-1-0-32-2-9-1.html
4
Figure 2 : Plan de l’usine de production Elm Leblanc
Réalisé par l’étudiant
4
Figure 3 : Quatre Dosserets à gauche et un écarteur à
Photo prise à l’usine Elm Leblanc par l’étudiant
droite
Figure 4 : Baines de cartons propres pris en charge
5
Photo prise à l’usine Elm Leblanc par l’étudiant
7
Figure 5 : Une ligne de production de chaudières
Elm. Leblanc - Visite du site de production de Drancy
https://www.youtube.com/watch?v=g51OFBSLb68
8
Figure 6 : Emballage carton DOS MELIA 6 n°7 7166
Photo prise à l’usine Elm Leblanc par l’étudiant
9
Figure 7 : Réalisation de l’écarteur
Photo prise à l’usine Elm Leblanc par l’étudiant
9
Figure 8 : Plaque de Robinetterie ( Dosseret )
Elm. Leblanc - Visite du site de production de Drancy
https://www.youtube.com/watch?v=g51OFBSLb68
10
Figure 9 : Etape 1 de la manipulation ( Dévissage )
Photo prise à l’usine Elm Leblanc par l’étudiant
12
Figure 10 : Etape 2 de la manipulation ( Mesure )
Photo prise à l’usine Elm Leblanc par l’étudiant
12
Figure 11 : Etape 3 de la manipulation ( Vissage )
Photo prise à l’usine Elm Leblanc par l’étudiant
12
Figure 12 : Camion GSF
https://www.gsf.fr/actus-gsf/19-gsf-vie-interne/348-desutilitaires-ecologiques.html
14
ensuite par la société GSF
780 452
Figure 13 : AKL , bras robotique
Elm. Leblanc - Visite du site de production de Drancy
https://www.youtube.com/watch?v=g51OFBSLb68
14
Figure 14 : Déchargement du bac par l’AKL
Elm. Leblanc - Visite du site de production de Drancy
https://www.youtube.com/watch?v=g51OFBSLb68
15
19
RESUME
Ce rapport présente en détail le déroulement de mon stage d’ouvrier de deuxième année
effectué au sein de l’entreprise Elm Leblanc dans la commune de Drancy. Ce stage d’ouvrier a
duré quatre semaines du 14 juin 2021 au 13 juillet 2021. Cette société est spécialisée dans
l’assemblage de chaudières tels que les chaudières à condensation et les pompe à chaleurs.
Elle possède cinq lignes de production de chaudière et une ligne de production de dosserets.
J’ai réalisé plusieurs missions au sein de l’entreprise en occupant le poste d’opérateur
sur deux deux lignes de production : la MAPL et la ligne 5. Mes missions étaient nombreuses
et variés comme des assemblages d’écarteurs qui permettent aux chaudières de se fixer aux
murs ou soutenir un opérateur à distance en dévissant et fixant certaines pièces. J’ai également
réalisé l’emballage de plusieurs cartons contenant les pièces que j’ai assemblés qui étaient
directement acheminés en Ile de France, en Allemagne ou encore en Turquie.
Elm Leblanc a mis en place une démarche RSE permettant ainsi de réduire les
pollutions lumineuses ainsi que les pollutions de métaux le plaçant ainsi dans le top trois des
meilleures usines de production de chaudière avec Saunier Duval et Vaillant.
Ce rapport présente avant tout le travail en chaine, ses contraintes, ses exigences, sa
main d’œuvre connectée et surtout une première expérience de travail d’un étudiant.
20
ABSTRACT
This report presents in detail the progress of my second year work internship at the Elm
Leblanc company in the town of Drancy. This internship lasted 4 weeks from the 14th of June
2021 to the 13th of July 2021. This company is specialised in the assembly of boilers such as
condensing boilers and heat pumps. The company has 5 boiler production lines and a
backsplash production line.
I carried out several missions within the company by occupying the position of operator
on two production lines : the MAPL and line 5. My missions were numerous and varied such
as assembling spacers that allow boilers to be fixed to walls or supporting an operator at a
distance by unscrewing and fixing certain parts. I also packed several boxes containing the parts
I assembled which were sent directly to Ile de France, Germany, or Turkey.
Elm Leblanc has set up a CSR approach which has enabled it to reduce light pollution
and metal pollution, placing it in the top three best boiler production plants with Saunier Duval
and Vaillant.
This report presents first and foremost the chain work, its constraints, its requirements,
its connected workforce and above all a student's first work experience.
21
Download