Bénédiction ou malédiction ? Nous vivons dans une aire où la technologie est devenue omniprésente dans nos vies. Elle nous sert pour à peu près tout. Désormais, nous ne pouvons pas vivre sans elle. C’est comme une question de vie ou de mort. Même si nous savons que la technologie peut nous être très utile, tout le monde sait qu’elle peut également être néfaste. Pourtant, de plus en plus d’enfants possèdent des I-phones et d’autres technologies. Je me rappelle du temps où j’étais au primaire, je ne possédais qu’un simple IPod 2 sans caméra et sans LTE bien-sûr. Je n’avais pas Facebook ni rien. Maintenant? Tous les jeunes possèdent de vrais cellulaires qu’ils utilisent parfois de façon démesurée! On constate de plus en plus de jeunes avec des problèmes visuels et ils sont de plus en plus de jeunes avec des problèmes musculaires liés à l’utilisation de cette fameuse technologie… Pourtant, on continue… Même en sachant les conséquences… Comme Samuel Archibald l’a dit dans son livre Le sel de la terre ; « On nous a appris à désirer tout ce qu’il y avait dans le catalogue, puis, peu à peu, on a oublié qu’on pouvait désirer autre chose que ce qu’il y avait dans le catalogue. » Nous sommes des drôles de créatures, nous les humains. On se crée des besoins de consommation. Et en fait, ces nouveaux besoins de consommation ne sont même pas des besoins. Un vrai besoin c’est comme boire, manger, se vêtir, respirer de l’oxygène… Ça, ce sont des besoins. Et, comme il l’explique un peu plus loin dans le livre ; « On ne s’en sort pas ». Il veut dire en fait qu’on a créé une société de consommation. Et qu’on transmet ce magnifique phénomène de père en fils. Comme je l’ai dit, nous savons tous qu’on devrait slacker avec la technologie. Elle nous cause de plus en plus de problèmes et pourtant, on accélère le processus. Parfois je me demande, l’humanité creuse-t-elle sa propre tombe? Je sonne un peu dramatique, j’en conviens. Mais fondamentalement, nos valeurs sont-elles justes? On donne des cellulaires à nos jeunes enfants, plus tard, ceux-ci vont se ramasser à l’hôpital pour des examens d’électromyographie ou d’optométrie… Pourquoi s’obstinons nous à avoir un mode de vie qui nous est néfaste? Je ne s’aurais pointer exactement la cause du problème. Peut-être nos egos surdimensionnés ? Par exemple, nous sommes tellement concentrés sur nous-même et les apparences qu’on ne peut refuser à son enfant un cellulaire puisque tous ses amis en ont un. Je crois qu’on devrait se poser la question. Sommes-nous obligés de maintenir un mode de vie qui, certes, nous amène du bon mais qui amène aussi autant de mal? Notre société est axée sur la consommation, ça s’explique un peu. Mais pourquoi ne pas baisser la cadence? Ceci est beaucoup demandé alors que des nouvelles compagnies et des nouvelles technologies émergent les unes après l’autre. Après réflexion, je me rends compte que je ne suis peutêtre pas mieux. Je passe beaucoup de temps sur mon cellulaire. Je dirais même que mon temps d’écran a augmenté depuis un certain temps. Il faut dire que la pandémie actuelle qui nous empêche de socialiser en personne nous ramène tous de plus en plus vers nos écrans! Je me rappelle ma grand-mère qui nous disait tout le temps à quel point que la technologie (les cellulaires) était mauvaise pour nous. Elle n’était pas totalement dans l’erreur. Si je m’arrête sur nos valeurs. Bien-sûr, on utilise la technologie pour faire des bonnes choses comme les campagnes de sensibilisation, la recherche scientifique, etc… Mais, on l’utilise beaucoup pour notre plaisir personnel et nos intérêts. Ces intérêts nous amènent à surconsommer, et ce, d’une manière très égocentrique. Même en sachant les impacts de consommation, on le fait pareil, il me semble. On sait qu’en achetant le jouet préféré de notre enfant, on encourage un marché de surconsommation qui utilise des enfants, pour fabriquer des jouets destinés à d’autre enfants. De ce que j’en comprends, l’humain a généralement les valeurs à la bonne place. Comme le prouve la recherche contre le cancer du sein, toutes les ressources offertes aux itinérants et tous nos œuvres de bienfaisances. Mais, certaines de nos valeurs sont moins bonnes, puisqu’elle amène des conséquences qui ne sont guère plaisantes. Où en sommes-nous en sachant toutes les lacunes d’une telle utilisation de la technologie? J’ai l’impression qu’on passe notre temps à soulever des problématiques et trouver des solutions concernant la technologie. Pourtant, il me semble qu’on fait peu pour les régler. Nous continuons de changer de cellulaires après 2 ans. Continuons de donner des cellulaires à nos enfants. Continuons d’acheter les nouvelles technologies. Continuons d’encourager des modes de vies nocifs pour nous et la planète. Je trouve qu’on régresse en tant que société et même qu’on ne progresse pas du tout. Je ne crois pas que nous sommes prêts à abandonner notre style de vie ou à changer complètement nos habitudes de consommation du tac au tac. Il nous faudra plus de temps, et y aller progressivement. Je ne peux imaginer un gouvernement qui imposerait d’aussi grands changements, lois, ou tout autre forme d’imposition à ses citoyens du jour au lendemain. On ne peut forcer les gens à moins acheter d’électroniques, par exemple. Cependant, on peut insister sur l’importance d’une consommation adéquate et les conséquences d’une surconsommation. Je crois que c’est le chemin à prendre. Je crois aussi qu’il y a beaucoup de travail à faire… Sincèrement, de ce j’en conclu, l’humanité est damnée. Pas damnée à mourir dans d’atroce souffrances, mais damnée à ne pas apprendre de ses erreurs. Même en pleine connaissance des conséquences de la surconsommation et de l’utilisation excessive de la technologie, on fait peu pour régler le problème. À la place, on donne des cellulaires à nos petits… On se créé des besoins… Et du même coup, des problèmes de santé précoce! Et même si nos valeurs sont généralement bonnes, on s’obstine à maintenir un mode de vie néfaste. Alors oui, je crois que nous avons du chemin à faire pour changer. Mais j’ai toujours un brin d’espoir. Un brin d’espoir pour le mieux, pour moi et mes futurs enfants. 1036 mots