Faculté de Gestion et de Management 2ème année de Master Recherche Option Comptabilité, Audit et Contrôle L’évolution et la normalisation de la comptabilité « The Back Office» Sous la direction de Mr.Jean Tannous Présenté par : Ghina Hamieh Promotion 2011-2012 Remerciement : Je voudrais en premier lieu remercier tous ceux qui m’ont donné la chance de créer un cadre nouveau dans ma vie, tous ceux qui m’ont aidé à faire un pas dans la vie professionnelle et à apprendre une nouvelle profession très utile pour mon futur. Je tiens tout d’abord à remercier Mr. Jean Tannous, le directeur de mon Mémoire, pour tous les conseils et recommandations qu’il m’a donné pour pouvoir accomplir mon mémoire. Tous mes remerciements à l’université qui offre aux étudiants une formation globale avec tout le matériel théorique et pratique nécessaire et en particulier notre Doyen Mr. Tony Jbeily, et certainement le coordinateur de deuxième année en Master Mr. Jean Tannous. Enfin, j’adresse mes remerciements les plus sincères, à l’équipe du cabinet d’expertise comptable « The Back Office » et en particulier Mr. Najib Azar, Mr. Ralph Khayata et Mme. Nada Matta qui m’ont donné l’opportunité d’accomplir mon stage de formation et de vivre une expérience enrichissante et interessante. 1 Sommaire Résumé Managérial ........................................................................................................................... 3 Introduction ....................................................................................................................................... 5 Partie I : Partie théorique «La revue de la littérature » .................................................................... 6 Chapitre 1:L’évolution des théories comptables ............................................................................... 6 Chapitre 2 : Les normes comptables internationales IAS/IFRS ....................................................... 19 Partie II: «La mise en pratique de la comptabilité » ...................................................................... 38 Chapitre 3: Présentation du cabinet « The back office » .............................................................. 38 Chapitre 4 : L’application du cadre conceptuel et du PCGL ........................................................... 40 Chapitre 5: L’application des principes comptables et les normes comptables internationales.... 57 Les commentaires et les recommandations ................................................................................... 66 Conclusion........................................................................................................................................ 68 Annexe ............................................................................................................................................. 69 Bibliographie .................................................................................................................................... 81 Liste des tableaux ............................................................................................................................ 82 2 Résume Managérial Cette étude est divisée en deux parties ; une partie théorique et une partie pratique. Dans la partie théorique, on va élaborer les différentes théories relatives à l’évolution de la comptabilité ainsi que le cadre conceptuel et les normes comptables internationales qui doivent être respectés pour publier une information pertinente et utile dans les rapports financiers annuels. La tenue de la comptabilité qui parait de nos jours logique et intelligente, est en réalité le résultat d’une longue évolution marquée par des changements successifs différents qui ont ensuite coexisté au fur et à mesure de leur émergence. La comptabilité a connu une évolution permanente et continue à travers le temps, elle s’est basée sur le principe de la partie double, qui consiste à examiner toutes opérations par deux flux dont l’un est une ressource et l’autre un emploi. Ensuite, la réglementation comptable est évoluée par l’élaboration d’un plan comptable général afin de répondre aux besoins internes des entreprises. Le plan comptable général était le seul moyen de référence des règles et des normes comptables qui doivent être appliquées pour établir les comptes annuels. Enfin, un organisme de normalisation internationale a été créé « International Accounting Standards Committe » pour établir un cadre conceptuel avec une liste de normes que les entreprises puissent appliquer afin d’accroître la transparence et la comparabilité des états financiers et de présenter une meilleure image des entreprises. La comptabilité est devenue un outil primordial pour la gestion des entreprises, qui est assuré par l’application du plan comptable général, du cadre conceptuel et des normes comptables internationales. En dernier lieu, dans la partie pratique, nous allons présenter le cabinet d’expertise comptable « The Back Office », en détaillant les différentes tâches accomplies par les comptables ainsi que les principes et les normes comptables internationales appliqués par les entreprises libanaises. 3 Chaque entreprise doit saisir, classer et enregistrer ses données de base chiffrées et les présenter sous forme d’états financiers permettant de refléter une image fidèle du résultat des opérations enregistrées, de la situation patrimoniale ainsi que la situation financière de l’entreprise. La présentation de l’information pertinente informe les tiers sur la situation et la rentabilité de l’entreprise et favorise la prise de décision des utilisateurs intéressés. La comptabilité des opérations doit répondre aux exigences prescrites en matière de preuves et d’informations : l’application du principe de la partie double, garantissant le suivi des opérations et le contrôle arithmétique le respect de la codification comptable en enregistrant les opérations l’existence des pièces justificatives l’enregistrement par ordre chronologique des opérations l’existence d’un contrôle interne fiable À la clôture de chaque exercice, il faut préparer et présenter les états financiers qui reflètent la situation financière de l’entreprise. Ces états financiers doivent être présentés en respectant les règles et les principes prescrits dans les normes comptables internationales. La majorité des entreprises libanaises ont commencé à appliquer les principes comptables ainsi que les normes comptables internationales pour améliorer la présentation de leurs états financiers et de publier l’information financière d’une manière fiable, surtout les grandes entreprises ayant des activités nationales et internationales. 4 Introduction Dans le cadre de mon étude à l’université Saint- Joseph et à la fin de la 2ème année de Master, Option en « Comptabilité, Audit et Contrôle », rédiger un mémoire est impératif, l’objectif étant de réaliser une présentation détaillée du stage effectué. C’est un travail personnel qui vise à approfondir les enseignements vécus tout au long de notre étude. Ce mémoire est centré sur la démarche d’enregistrement des opérations et l’application des normes comptables internationales. Ce stage a duré deux mois dans un cabinet d’expertise comptable "The Back Office " sous la direction d'une équipe bien compétente. La seule remarque présentée par le directeur, et sur laquelle il a insisté était le secret des informations chiffrées. En principe, j’ai acquis beaucoup d’informations en ce qui concerne l’enregistrement des différents types d’opérations et de transactions, le plan comptable général libanais (PCGL), l’application des principes comptables et les normes comptables internationales appliquées. J’ai choisi le thème « L’évolution et la normalisation de la comptabilité » pour la rédaction de mon mémoire. Le travail de recherche doit comprendre deux parties distinctes : Une partie théorique qui est la revue de la littérature, on définit la démarche de l’évolution de la comptabilité. Ensuite, on expose quelques normes comptables internationales établies par l’IASB. Une partie pratique qui sert à décrire les données collectées suite à l’exécution de mon stage dans le cabinet d’expertise comptable « T.B.O » La problématique serait : « Comment la comptabilité a-t-elle évolué avec le temps» ? 5 Partie I: Partie théorique : « La revue de la littérature » Chapitre 1: L’évolution des théories comptables et le cadre conceptuel Section 1 : L’introduction aux théories comptables 1- Raisons du développement de la théorie comptable et de l’évolution de la pensée comptable : L’évolution de la théorie comptable a été générée par les évènements économiques, politiques et sociaux suivants : - La révolution industrielle et l’ouverture au marché des valeurs mobilières aux EtatsUnis - Développement de la profession comptable avec la codification et l’épuration des pratiques comptables sous l’établissement d’une tradition écrite des pratiques comptables généralement reconnues - Croissance des entreprises - L’apparition des sociétés par action - Distinction entre gestionnaires et actionnaires - Croissance du nombre d’utilisateurs externes de l’information financière Le développement de la recherche fondamentale en comptabilité a été un tournant décisif durant les années 60. On s’est orienté vers la formulation des principes généraux, à travers l’étude du milieu économique, des besoins des utilisateurs et des objectifs des états financiers. Donc un support théorique a été dégagé afin d’appuyer l’élaboration des pratiques. 2- Définition d’une théorie comptable : Toute théorie comptable suit un raisonnement logique et cohérent. On définit une théorie comptable comme un ensemble d’objectifs corrélés pour aboutir à des normes comptables. Les objectifs : 6 - Théories empiriques : L’étude est basée sur l’observation et l’analyse d’évènements passés pour la prévision d’éventuels évènements. - Théories normatives : Elles dressent les normes comptables. Chaque théorie comptable doit prendre en compte le facteur humain et l’analyse des comportements des individus vis-à-vis l’information comptable. 3- Les théories comptables : Les théories comptables sont diverses. Chaque théorie varie en fonction de la perception des chercheurs par rapport à l’objectif, le rôle et la portée de la comptabilité financière. Pour certains, la fonction principale est de prévoir la comptabilisation en relation aux évènements. Pour d’autres, une théorie établit des approches différentes de la comptabilité. Notons que dans cette perspective l’actif s’évalue en fonction de sa valeur du marché. De l’observation des pratiques comptables à la codification sous forme de conventions, le développement de théories a traversé un long trajet. C’est ainsi que les approches suivantes ont été adoptées : - D’après Paton, Littleton, Henderson 1et tant d’autres théoriciens notables, il existe des modèles de comportement homogène chez les comptables : prudence dans la mesure des produits et des charges, sous-estimation des produits suivie par une surestimation des charges, d’où résulte une évaluation conservatrice du profit. De plus, il a été constaté que les comptables ne prennent pas en considération la variation du coût de change de la monnaie. - Par ailleurs, on classe les recherches en deux approches « positives » et « normatives ». Une théorie positive se base typiquement sur l’observation des conditions particulières. Extrait du cours M1: “Théories et informations comptables” préparé par Mme. Mona Boustany – Chapitre 1 : Introduction aux théories comptables 1 7 Alors que la théorie normative prescrit ce qui est éventuel d’arriver dans des circonstances particulières. La théorie normative définit un cadre conceptuel selon lequel il faut définir, constater et mesurer les actifs, les dettes et les éléments différents du patrimoine financier. 4- L’évaluation des théories comptables: Chaque méthode de recherche a ses défenseurs et ses critiqueurs. Mais les théoriciens n’imposent pas leur point de vue aux autres. Ils fournissent leurs arguments pour laisser aux gens le choix d’adopter celle ou celle méthode. En fait, « Deegan » dans son ouvrage « Financial Accounting Theory » a indiqué le jugement professionnel comme étant la base de préférence entre les théories. Pour conclure, on ne peut jamais déterminer les informations desquelles ont besoin les utilisateurs des états financiers. La prescription et la recherche sont validées si elles sont basées sur des arguments logiques. 5- Considération sur la logique et les preuves des théories comptables : Selon les défenseurs de la théorie positive, le centre de toutes les décisions est l’accumulation de la fortune personnelle des parties. En effet, la moralité, la loyauté et la responsabilité sociale ne sont pas incorporées dans la logique de cette théorie. En outre, la théorie normative de la comptabilité fournit d’une part une vue sur l’objectif de la présentation de l’information utile à la prise de décision et les caractéristiques qualitatives que l’information financière doit posséder d’une autre part. Donc le cadre conceptuel répond en partie aux besoins de simplification des sources comptables. Par ailleurs, la comptabilité fournit toutes les informations pouvant aider l’entreprise à s’adapter aux changements de circonstances, et pouvant accroître la fortune des propriétaires. 8 Section 2- L’international Accounting Standards Board (IASB) 1- Définition L’IASB est une partie privée indépendante créée en 1973 suite d’un accord de corps professionnel de la comptabilité d’Australie, Canada, France, Allemagne, Japon, Mexique, Hollande, Angleterre, Irlande et les Etats-Unis. Tous les membres de L’IASB sont des corps professionnels appartenant à l’International Federation of Accountants (IFAS). L’IASB, basée à Londres, a développé un grand nombre de normes comptables internationales couvrant un large éventail de sujets et a établi un cadre conceptuel intitulé « Framework for the Preparation and Presentation of financial Statements » qui assure la pertinence des normes comptables internationales IAS/IFRS2. Parmi les objectifs de l’IASB : Formuler des normes comptables qui doivent être respectées dans la présentation des états financiers et de publier leur utilisation et leur application rigoureuses à travers le monde ; Travailler activement avec les normalisateurs des différents pays pour exciter une convergence de leurs normes comptables avec les IAS/IFRS afin d’obtenir des meilleures solutions. 2- La liste des normes établie par l’IASB L’IASB a établi plusieurs normes IAS / IFRS qui concerne les modes de comptabilisation et la présentation de l’information financière. IAS 1 : Présentation des états financiers IAS 2 : Stocks IAS 7 : Tableaux de flux de trésorerie IAS 8 : Les méthodes comptables, changements d’estimations et erreurs IAS 10 : Événements postérieurs à la date de clôture 2 IAS: International Accounting Standard - IFRS: International Financial Reporting Standards 9 IAS 11 : Contrats de construction IAS 12 : Impôts sur le résultat IAS 13 : Information sectorielle IAS 16 : Immobilisations corporelles IAS 17 : Contrats de location IAS 18 : Produits des activités ordinaires IAS 19 : Avantages du personnel IAS 20 : Comptabilisation des subventions publiques IAS 21 : Effets des variations des cours des monnaies étrangères IAS 23 : Coûts d’emprunts IAS 24 : Informations relatives aux parties liées IAS 26 : Comptabilité et rapport financiers de retraites IIAS 27 : Consolidation des filiales IAS 28 : Comptabilisation des participations dans les entreprises associées IAS 30 : Informations à fournir dans les états financiers des banques IAS 31 : Informations financières relatives aux participations dans les co-entreprises IAS 32 : Instruments financiers ; informations à fournir et présentation IAS 33 : Résultat par action IAS 34 : Information financière intermédiaire IAS 36 : Dépréciation d’actifs IAS 37 : Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels IAS 38 : Immobilisation incorporelles IAS 39 : Instruments financiers IAS 40 : Immeubles de placement IAS 41 : Agriculture IFRS 1 : Première application du référentiel IFRS 2 : Paiements en actions et assimilés IFRS 3 : Regroupement d’entreprises IFRS 4 : Contrats d’assurance 10 IFRS 5 : Actifs non courants détenus pour la vente et abandon d’activités IFRS 6 : Prospection et évaluation des ressources minérales IFRS 7 : Instruments financiers : Informations à fournir IFRS 8 : Secteurs opérationnels Dans le chapitre suivant, nous allons élaborer l’explication de quelques normes vécues durant le stage en détails. Section 3 -Le cadre conceptuel de l’IASB 1- Présentation du cadre conceptuel de l’IASB : Le Cadre de Préparation et de Présentation des Etats Financiers a été publié par l’IASC3 en juillet 1989. C’est un système cohérent d'objectifs interdépendants permettant d'aboutir à des systèmes d'information uniformes. L’objectif principal des états financiers est de fournir une information fidèle et utile de la situation financière, de ses variations, et de la performance afin de permettre aux utilisateurs4 de prendre des décisions économiques. Les normes comptables internationales sont publiées et adoptées afin de faciliter la transparence et la bonne interprétation des états financiers. Le cadre conceptuel de l’IASB traite particulièrement l’objectif et les caractéristiques qualitatives des états financiers, des éléments, des composants, et de l’évaluation de ces éléments, des systèmes de mesure et du concept du capital. Ce cadre a pour but : d’énumérer les concepts de base de la préparation et de la présentation des états financiers de guider les auteurs des normes IAS/IFRS à mettre au point les futures normes et à réviser celles existantes d’aider les utilisateurs à traiter des problèmes comptables pour lesquels il n'existe pas encore de normes internationales de permettre aux auditeurs à se forger une opinion sur la conformité des états financiers 3 IASC: International Accounting Standards Committee Les utilisateurs des états financiers sont divers comme les investisseurs actuels et potentiels, les créanciers, les employés, les actionnaires, les clients, le public, etc. 4 11 La publication d’information pertinente et utile dans les rapports financiers annuels est basée sur l’existence de bonnes normes comptables et d’une méthodologie adéquate pour divulguer l’information. 2- Les éléments des états financiers et leur comptabilisation: Selon l’IASB, les éléments des états financiers sont regroupés selon leurs caractéristiques économiques et divisés en deux catégories ; ceux liés directement à l’évaluation de la situation financière (les actifs, les passifs et les capitaux propres) et ceux liés directement à l’évaluation de la performance (les produits et les charges). Les états financiers ont pour objet principal d’informer les utilisateurs intéressés de la situation financière, de la performance et l’état de trésorerie de l’entreprise à un moment donnée Les éléments lies à l’évaluation de la situation financière A- Les actifs : Un actif est « une ressource contrôlée par l’entreprise du fait d’événements passés dont des avantages économiques futurs sont attendus par l’entreprise, sous forme d’encaissements ou de réduction des décaissements»5. D’autre part, tout actif procurant des avantages économiques futurs à l’entreprise doit être comptabilisé au bilan. L'avantage économique futur représentatif d'un actif est le potentiel qu'a cet actif de contribuer, directement ou indirectement, à des flux de trésorerie et d'équivalents de trésorerie au bénéfice de l'entreprise. Un actif peur être utilisé pour : Produire des biens et des services ; Échanger contre d’autres actifs ; Régler un passif ; Distribuer aux propriétaires de l’entreprise. 5 Extrait du cadre conceptuel de l’IASB – Paragraphe 49.a. 12 En général, les actifs sont utilisés pour produire des biens et des services en satisfaisant les besoins des clients. Le droit de propriété n’est pas essentiel pour déterminer l’existence d’un actif. Citons par exemple, un bien immobilier détenu en vertu d’un contrat de location est considéré comme un actif. B- Les passifs : « Un passif est une obligation actuelle de l'entreprise résultant d'événements passés et dont l'extinction devrait se traduire pour l'entreprise par une sortie de ressources représentatives d'avantages économiques. »6 Une des caractéristiques les plus importantes est que l’obligation doit être actuelle. Une obligation est créée lors de la livraison de l’actif acquis ou à l’engagement écrit. Il existe plusieurs méthodes de règlement d’une obligation actuelle : Paiement en liquidités ; Transfert d’autres actifs ; Fourniture de services ; Substitution d’une obligation par une autre ; Transformer une obligation en capitaux propres. Selon l’IASB, l’obligation actuelle constitue un passif quelque soit son montant estimé. Donc aucune distinction ne doit être faite entre une obligation dont le montant est connu avec précision et une obligation dont le montant est évalué. D’autre part, un passif est comptabilisé au bilan lorsque le règlement de l’obligation procura une perte d’avantages économiques futurs. Certains passifs doivent être estimés avec un degré d’estimation important pour éviter le risque de surestimation du résultat comptable. C- Les capitaux propres : 6 Extrait du cadre conceptuel de l’IASB – Paragraphe 49-b 13 « Les capitaux propres sont l'intérêt résiduel dans les actifs de l'entreprise après déduction de tous ses passifs »7. Capitaux Propres = Actifs - Passifs Le montant des capitaux propres qui figurent dans le bilan dépend d’une entreprise à une autre de la méthode d’évaluation des actifs et des passifs. Le montant total des capitaux propres correspond habituellement à la valeur du marché totale des actions de l’entreprise ou au montant qui pourrait être obtenu en cédant l’actif net de l’entreprise. Les capitaux propres contiennent certaines rubriques distinctives qui peuvent présenter des difficultés de traitement et de classement des enregistrements dans le bilan. Ces difficultés concernent particulièrement les réserves pour réinvestissement exonéré, les réserves de réévaluation et les réserves pour fonds social, ainsi que certaines opérations de rachats par une société de ses propres actions. Certaines réserves sont exigées par des réglementations afin de procurer à l’entreprise et à ses créanciers une protection accrue contre les effets de pertes. Les éléments liés à l’évaluation de la performance La performance est mesurée par l’étude du compte de résultat en analysant l’ensemble des charges et des produits qui peuvent influencer le patrimoine de l’entreprise. Le résultat peut être aussi considéré comme un outil de mesure du rendement des placements ou du résultat par action. A- Les produits : D’après l’IASB, « les produits sont les accroissements d'avantages économiques au cours de l'exercice, sous forme d'entrées ou d'accroissements d'actifs, ou de diminutions de passifs qui ont pour résultat l'augmentation des capitaux propres autres que les augmentations provenant des apports des participants aux capitaux propres ».8 7 Extrait du cadre conceptuel de l’IASB – Paragraphe 49-c Extrait du cadre conceptuel de l’IASB – Paragraphe 70-a 8 14 Les produits représentent l’ensemble des ressources internes procurant des profits à l’entreprise comme les ventes, les intérêts, les commissions, etc. Un produit doit être comptabilisé dans le compte de résultat dès la réalisation d’une augmentation des actifs ou la diminution des passifs. Le plan comptable général répartit les produits selon leur nature : les produits d’exploitation (ex : reprises sur amortissements et provisions) ; les produits financiers (ex : intérêts et produits assimilés) ; les produits exceptionnels ou hors exploitation (ex : profit sur cessions d’immobilisations). B- Les charges : D’après l’IASB, « les charges sont des diminutions d'avantages économiques au cours de l'exercice sous forme de sorties ou de diminutions d'actifs, ou de survenance de passifs qui ont pour résultat de diminuer les capitaux propres autrement que par des distributions aux participants aux capitaux propres. »9 Les charges représentent les consommations réalisées par l’entreprise afin de réaliser son cycle de production comme les achats, frais d’approvisionnements, frais du personnel, etc. Une charge doit être comptabilisée dans le compte de résultat dès la réalisation d’une diminution des actifs ou l’augmentation des passifs. Le plan comptable général répartit les charges selon leur nature : les charges d’exploitation (ex : dotations aux amortissements et provisions) ; les charges financières (ex : intérêts et charges assimilés) ; les charges exceptionnelles ou hors exploitation (ex : pertes sur cessions d’immobilisations). 9 Extrait du cadre conceptuel de l’IASB – Paragraphe 70- b 15 3- Le concept du capital et de maintien du capital : L’augmentation ou la diminution des capitaux propres résulte de la réévaluation des éléments d’actifs et des passifs et sont enregistrées dans les capitaux propres en tant qu’ajustements de maintien du capital ou réserves de réévaluation. Le concept de capital recouvre : Le capital financier qui est appliqué par la plupart des entreprises afin de présenter leurs états financiers. C’est le synonyme d’actif net ou les capitaux propres de l’entreprise, indiqué par unités monétaires nominales constantes ou par le pouvoir d’achat investi. Le capital physique qui est la capacité opérationnelle et productive de l’entreprise. Le choix du concept de capital est en fonction des besoins des utilisateurs des états financiers ; un capital financier est choisi si les utilisateurs sont intéressés par le maintien du capital nominal investi. Par contre un capital physique est choisi si les utilisateurs sont intéressés par la capacité opérationnelle de l’entreprise. Donc le concept adopté définit l’objectif à atteindre pour déterminer le résultat malgré les difficultés d’évaluation pour rendre le concept opérationnel. Toute augmentation de la valeur d’un actif est considérée comme profit lorsqu’on choisit le concept financier indiqué par unités monétaires nominales constantes même si par prudence on ne l’enregistre qu’au moment de sa réalisation. Par contre, aucune augmentation est considérée comme profit lorsqu’on choisi le concept financier indiqué par le pouvoir d’achat sauf dans le cas où il excède l’augmentation du niveau des prix général. Cependant, lorsqu’on adopte le concept physique du capital, toutes variations dans les prix des actifs et des passifs de l’entreprise sont considérées comme des ajustements nécessaires au maintien du capital, et par conséquent ne sont pas considérées comme des profits. 4- Évaluation des éléments des états financiers Il existe plusieurs méthodes d’évaluation pour déterminer les montants monétaires auxquels les éléments des états financiers doivent être inscrits au bilan et au compte de résultat. L’évaluation des états financiers selon le coût historique (historical cost) 16 Les éléments d’actif sont enregistrés à leur coût payé lors de l’acquisition ou la valeur vénale de la contrepartie donnée pour les acquérir au moment de leur acquisition. Les éléments du passif sont enregistrés pour le montant reçu en contrepartie de l’obligation ou, dans les cas des provisions, pour le montant de trésorerie que l’on s’attend à verser pour le règlement de cette obligation dans le cours normal de l’activité. L’évaluation des états financiers selon le coût actuel (current cost) Les éléments d’actif sont enregistrés au montant de trésorerie ou d’équivalents de trésorerie qu’il faudrait débourser si le même actif était acquis actuellement. D’autre part, les éléments du passif sont enregistrés pour leur montant non actualisé fondamental au règlement de l’obligation actuellement. L’évaluation des états financiers selon le cout de réalisation (realisable value) Les éléments d’actif sont enregistrés au montant de trésorerie que l’entreprise pourrait encaisser actuellement en vendant l’actif lors d’une cession volontaire. D’autre part, les éléments du passif sont enregistrés pour les montants non actualisés de trésorerie que l’entreprise s’attend à verser pour régler ses passifs dans le cours normal de l’activité. L’évaluation des états financiers selon la valeur actuelle (present value) Les éléments d’actif sont évalués à la valeur actuelle des entrées nettes futures de trésorerie qu’ils sont supposés générer durant le cours normal de l’exploitation. Quant aux éléments du passif, ils sont évalués à la valeur actuelle des sorties nettes futures de trésorerie que l’entreprise s’attend à verser pour le règlement des obligations correspondantes dans le cours normal de l’activité. L’évaluation des états financiers selon la juste valeur (fair value) 17 Les normes relatives aux instruments financiers (IAS 32 et IAS 39) définissent la juste valeur comme étant « le montant de trésorerie pour lequel un actif pourrait être échangé ou un passif payé, entre des parties bien informées et consentantes dans le cadre d’une transaction effectuée dans des conditions de concurrence normale ».10 5- Présentation du Cas Libanais : Le Gouvernement Libanais avait établi un Plan Comptable National mis en application à partir de 1983 par décret N° 4665 du 26 décembre puisque le Liban ne s’était pas mené d’un cadre conceptuel. La rédaction du nouveau Plan Comptable Général Libanais (PCGL) a était effectuée par une commission mixte Libano-Française. Les principes comptables généralement appliqués par les entreprises figuraient parmi les règles primordiales du PCGL 81. Ces principes devaient être adoptés par les établissements afin de présenter leurs états financiers. Principe de Nominalisme ou du coût historique; Principe de spécialisation des exercices comptables ; Principe de permanence des méthodes d’évaluation et de règles de présentation des états financiers ; Principe de Prudence ; Principe de la continuité d’exploitation ; Principe de pertinence de l’information ; Cependant, le Ministère des Finances libanais avait publié le 21/8/1996 une décision ministérielle pour inciter les entreprises à présenter leurs états financiers en appliquant les normes comptables internationales de l’IASB. D’autre part, l’application de ces normes doit respecter les lois en ce qui concerne l’impôt sur le revenu du passage du résultat comptable au résultat fiscal. 10 Extrait du cours M1 “Théories et informations comptables” présenté par Mme Mona Boustani – Chapitre 4: « La normalisation et le cadre conceptuel – l’IASB » 18 Chapitre 2 : Les normes comptables internationales IAS/IFRS Section 1 : La mesure de la performance : Cette section a pour objectif d’exposer les normes comptables internationales qui peuvent influencer la mesure de la performance des entreprises ainsi que la structure des états financiers et le contenu du compte de résultat. Les états financiers doivent être établis conformément aux normes afin d’apprécier la situation financière de l’entreprise et d’améliorer sa performance pour faciliter la prise de décision des investisseurs. 1- Présentation des états financiers –IAS1: La norme IAS1 définit les principes de base qui doivent être adoptés pour la présentation des états financiers. Cette norme doit être appliquée par tous les types d’entreprises incluant les compagnies d’assurance, les banques, les entreprises individuelles, etc. A- La composition des états financiers : Toute entreprise est responsable de présenter ses états financiers qui comprennent les éléments suivants : un bilan en fin de chaque période ; un compte de résultat en fin de période ; un tableau de flux de trésorerie en fin de période ; un état qui présente les variations des capitaux propres pour la période ; un résumé qui décrit les méthodes comptables appliquées et autres notes explicatives. L’état qui présente les variations des capitaux propres autres que celles résultant de transactions sur le capital avec les actionnaires doit préciser tous les éléments de charges et produits qui ne figurent pas dans le compte de résultat. B- Les méthodes comptables : 19 Les méthodes comptables appliquées doivent fournir des informations pertinentes et fiables pour satisfaire les besoins des utilisateurs 11 des états financiers ayant des décisions à prendre. La norme IAS 1 est appuyée sur trois principes de base pour l’établissement des états financiers, soit : la continuité de l’exploitation ; la permanence des méthodes ; et la séparation des exercices comptables Les notions qui doivent être prises en considération dans la préparation des états financiers : Il faut appliquer les normes IAS pour assurer une image fidèle à la situation financière de l’entreprise; L’application des méthodes comptables doit être permise par les IAS ; Les comptes doivent être basés sur la méthode de la comptabilité d’engagement à l’exception des informations relatives aux flux de trésorerie ; et doivent assurer une cohérence dans la présentation. Il est interdit de compenser entre les actif et les passifs sauf au cas où la compensation est autorisée par une autre norme comptable internationale (IAS 12, IAS 32 et IAS 37). Par contre, les profits et les pertes peuvent être compensés s’ils se rapportent à des opérations similaires et ne sont pas significatifs. Il faut indiquer les chiffres correspondants de l’exercice précédent pour assurer la comparabilité de l’information dans le temps. Enfin, Il faut conserver la classification des postes dans les états financiers et tous les documents financiers nécessaires d’un exercice à l’autre sauf dans les deux cas suivants : l’entreprise subit un changement important dans la nature de ses activités ; 11 À savoir les prêteurs, les investisseurs, les fournisseurs, les clients, les salaries, les organismes publics, l’Etat ainsi que le public. 20 l’entreprise est imposée à un changement de présentation par l’application d’une nouvelle norme comptable internationale. C- La présentation des informations dans les états financiers Les états financiers doivent être présentés au moins une fois par an et ils doivent indiquer au départ les éléments suivants : le nom de l’entreprise ou du groupe d’entreprises la date de clôture de l’exercice la monnaie utilisée et le niveau arrondi D- Le Bilan : Le bilan est un état de synthèse qui présente des informations sur la situation financière de l’entreprise à une date donnée. Il comporte trois rubriques principales : les actifs, les passifs et les capitaux propres. La norme IAS 1 impose la distinction entre les éléments courants et les éléments non courants dans la présentation du bilan. Cependant, l’entreprise a le choix de classer ses actifs et ses passifs en fonction de leur liquidité. On y classe dans les actifs courants : les actifs que l’entreprise s’attend à pouvoir réaliser, vendre ou les consommer dans le cycle normal de son exploitation ; les actifs que l’entreprise estime pouvoir réaliser dans les douze mois suivant la date de clôture de l’exercice; la trésorerie disponible dont l’utilisation n’est pas limitée. Tous les autres actifs sont qualifiés en tant qu’actifs non courants. De même, on y classe dans les passifs courants : les passifs que l’entreprise s’attend à régler dans le cycle normal de son exploitation ; 21 les passifs que l’entreprise s’attend à régler dans les douze mois suivant la date de clôture de l’exercice. Tous les autres passifs sont qualifiés en tant que passif non courants. E- Le compte de résultat : Le compte de résultat est le document comptable qui présente l’ensemble des produits et des charges d’une entreprise durant un exercice comptable reflétant sa performance. Il existe deux méthodes pour regrouper et classer les charges dans le compte de résultat : Classement des charges par nature; les charges de même nature sont regroupées ensembles ; Classement des charges par fonction ; les charges sont classées en fonction de l’objet en vue duquel elles sont engagées. De même, les produits sont classés par nature ou par fonction. 2- Tableaux de flux de trésorerie -IAS 7 La norme IAS 7 établit la liste des éléments qui doivent être pris en considération pour préparer un tableau de flux de trésorerie. Ainsi, les entreprises sont responsables de présenter leurs tableaux de flux de trésorerie en respectant les dispositions définies par cette norme. A- La composition du tableau de flux de trésorerie : C’est un tableau qui mesure les flux de trésorerie12 en analysant les variations des emplois et des ressources survenus pendant une période de temps. Ce tableau est divisé en 3 rubriques ; les activités opérationnelles, les activités d’investissement et les activités de financement. Cette division sert à analyser l’endettement net de l’entreprise en distinguant entre les différents flux. 12 Les flux de trésorerie sont les sorties et les entrées de trésorerie (fonds en caisse, dépôts à vue) et d’équivalents de trésorerie (placements à court terme très liquide) 22 Les activités opérationnelles : C’est l’ensemble des opérations liées à la fabrication créant un chiffre d’affaires ou d’autres produits à l’entreprise et toutes les activités qui ne sont pas d’investissement ou de financement. Les activités d’investissement : C’est l’ensemble des acquisitions des biens et des services durables dans le cadre d’investissements et d’autre part les opérations de cessions d’actifs non courants. Les activités de financement : C’est l’ensemble des activités liées aux changements dans les apports de capitaux propres et des emprunts de l’entreprise. Toutes les activités qui proviennent des acquisitions et des sorties de filiales doivent être classées avec les activités d’investissement. Par ailleurs, les intérêts et les dividendes perçus ou versés générant des flux doivent être présentés de façon permanente d’un exercice à l’autre. B- Les méthodes de présentation : Il existe deux méthodes pour élaborer les flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles : Soit en utilisant la méthode directe ; cette méthode se base sur la présentation des différentes catégories d’entrées et de sorties de trésorerie brutes. Soit en utilisant la méthode indirecte ; « le résultat net est ajusté des effets des transactions sans effets de trésorerie, de tout décalage ou régularisation d’entrées ou de sorties de trésorerie opérationnelles passées ou futures liées à l’exploitation et des éléments de produits et de charges liés aux flux de trésorerie concernant les investissements ou le financement. »13 La plupart des entreprises utilisent la méthode directe puisqu’elle est plus simple. L’objectif de la présentation des flux de trésorerie est de s’approfondir sur les détails des opérations qui ont généré des flux durant l’exercice comptable. 13 Extrait de l’ouvrage “Comptabilité Internationale : les IAS/IFRS en Pratique” –Auteur : Christel DECOCK GOOD – Franck DOSNE –Préface de Bernard COLASSE 23 3- Les produits des activités ordinaires-IAS 18 : L’objectif de cette norme est de décréter le traitement comptable des produits des activités ordinaires résultant de certains types de transactions ; la vente des biens, la prestation des services, l’utilisation par des tiers d’actifs généreux d’intérêt, de dividendes et de redevances. «Les produits des activités ordinaires représentent l’ensemble des entrées brutes d’avantages économiques conduisant à des augmentations des capitaux propres autres que celles relatives aux apports des participants. Ils regroupent l’ensemble des produits provenant des activités ordinaires comme le chiffre d’affaires, les redevances reçues, les intérêts et dividendes reçus. L’évaluation et la comptabilisation : Les produits des activités ordinaires sont estimés à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir. Ainsi, tous les rabais, remises, ristournes doivent être déduits des produits lors de l’enregistrement des opérations de vente. La juste valeur de la contrepartie peut être inférieure à la trésorerie à recevoir au cas où l’entreprise souscrit à son client un crédit sans intérêt ou accepte un effet à recevoir ayant un taux d’intérêt inferieur à celui du marché. Cette différence doit être comptabilisée dans les charges financières. En comptabilité internationale, un produit n’est enregistré que lorsque les risques et les avantages sont transférés à l’acquéreur. D’après l’IAS 18, les ventes doivent être comptabilisées dans les cas suivants : Quand les biens ne sont plus contrôlés par l’entreprise ; Quand les risques et les avantages résultant de la propriété du bien sont transférés au client ; Quand le degré de possibilité d’estimer le montant de ces produits est fiable ; Quand il est possible de générer des profits résultant des avantages économiques de la transaction. 24 4- Les contrats de construction- IAS 11 « Les contrats de constructions sont des contrats spécifiquement négociés pour la construction d’un actif ou d’un ensemble d’actifs qui sont étroitement liés ou interdépendants en termes de conception, de technologie et de fonction, ou de finalité ou d’utilisation. »14 L’objectif de cette norme est de décréter le traitement comptable des produits et des coûts relatifs aux contrats de construction. Les contrats de construction doivent être comptabilisés contrat par contrat ou par regroupement si le contrat concerne plusieurs actifs. A- Les produits du contrat : Les produits du contrat doivent inclure le montant convenu dans le contrat initial et les modifications dans les éléments du contrat, les réclamations et les primes de performance. Ces produits doit être évalués en fonction de la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir. B- Les coûts du contrat : La norme IAS 11 prescrit l’ensemble des coûts qui doivent être pris en considération dans la comptabilisation. Les coûts directs liés au contrat concerné sont les suivants: les coûts indirects attribuables à l’activité de contrats en général ; l’ensemble des coûts qui peuvent être directement imputés au client selon les termes du contrat. Le degré d’avancement de l’activité ou du projet est l’élément primordial pour la comptabilisation des charges et des produits. D’autre part, la norme préconise que toute perte attendue doit être comptabilisée en charges, s’il est possible que le total des coûts du contrat soit supérieur à celui des produits. 14 Définit par la norme IAS 11 25 5- Les méthodes comptables, changements d’estimations comptables et erreurs- IAS 8 L’objectif de cette norme est d’identifier les critères de la présentation, le classement et le traitement comptable des changements de méthodes comptables, d’estimations et des corrections d’erreurs. A- Le changement des méthodes comptables : Les méthodes comptables peuvent être modifiées dans deux cas : Quand une nouvelle interprétation de la norme est appliquée ; Quand le changement est lié à une meilleure présentation des états financiers. Tous les changements de méthodes comptables doivent être justifiés et appliqués de manière rétroactive dans les états financiers. D’autre part, il faut fournir les informations nécessaires pour permettre la comparaison des différentes périodes. B- Le changement d’estimations comptables : D’après la norme IAS 8, il est possible d’avoir une difficulté de distinguer ente changement de méthodes comptables et changement d’estimation comptable. De ce fait, le changement doit être considéré comme un changement d’estimation. Tout effet résultant du changement d’estimation comptable doit être inclus dans le poste du compte de résultat concerné. Ces changements s’enregistrent dans la période future et la période en cours si elle est affectée par le changement. C- Les corrections d’erreurs : Le traitement des erreurs significatives doit être effectué de façon rétrospective en considérant que ces erreurs n’avaient jamais été commises. Il faut retraiter les montants comparatifs des périodes auxquelles les erreurs sont survenues. 6- Les effets de variations de change- IAS 21 26 L’objectif de la norme est de présenter aux entreprises le traitement comptables qui doit être appliqué pour convertir les transactions en monnaie étrangère et les états financiers des activités à l’étranger. Lors de la comptabilisation initiale, une transaction en monnaie étrangère doit être évaluée au cours de change entre la monnaie fonctionnelle et la monnaie étrangère à la date de transaction. À chaque clôture d’exercice, tous les éléments monétaires en monnaie étrangère doivent être évalués au cours de clôture. Les écarts de change résultant du changement du cours de change doivent être enregistrés dans les charges et les produits de l’exercice concerné. 7- Le résultat par action -IAS 33 L’objectif de la norme IAS 33 est de prescrire les principes de détermination et de présentation du résultat par action. Elle se concentre sur le calcul du dénominateur du résultat par action. Cette norme doit être adoptée par les entités dont les actions sont cotées et aux entités qui sont dans un processus d’émission d’actions sur des marchés boursiers. Le calcul du résultat par action (RPA): Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat obtenu après déduction de toutes les charges, par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice. Par ailleurs, il faut prendre en compte tous les produits et les charges comptabilisés durant l’exercice. Le résultat dilué par action est obtenu en ajustant le bénéfice net attribuable aux actionnaires et le nombre moyen pondéré d’actions en circulation par les effets de toutes les actions ordinaires potentielles dilutives. Les entreprises relevant du référentiel de l’IASB doivent présenter en annexe : les montants utilisés dans le calcul des résultats par action, de base ou dilué ; le nombre moyen d’actions ordinaires utilise au dénominateur 27 Section 2 : La présentation des éléments du Bilan Cette section a pour objectif d’exposer les normes comptables internationales indiquant les méthodes et les règles à suivre pour la comptabilisation et l’évaluation des éléments d’actif et du passif. Les actifs : 1- Les immobilisations corporelles - IAS 16 « Les immobilisations corporelles sont des actifs corporels détenues par l’entreprise, soit pour être utilisés dans la production, soit pour être loués à des tiers ». L’objectif de cette norme est de définir les principes de comptabilisation initiale et ultérieure des immobilisations corporelles. A- La comptabilisation initiale : Une immobilisation corporelle se comptabilise comme actif dans le cas d’un possible engendrement d’avantages économiques futurs à l’entreprise. De plus, le coût de cette immobilisation doit être évalué de façon crédible. B- L’évaluation initiale : Une immobilisation corporelle doit être évaluée en fonction de son coût d’acquisition ou la juste valeur de toute contrepartie donnée pour l’acquérir. Le coût d’une immobilisation est composé du prix d’achat et tous les frais directs engagés pour l’exploitation de cet actif (droit de douane, frais de livraison, frais d’exploitation, les honoraires de professionnel,…). Par ailleurs, tous les frais indirect doivent être exclus. C- L’amortissement : 28 « L’amortissement est la répartition systématique du montant amortissable d’un actif sur sa durée d’utilité. Le montant amortissable est le coût d’un actif ou tout autre montant substitué au coût, diminué de sa valeur résiduelle.» 15 Le mode d’amortissement et la durée d’utilité doivent être évalués périodiquement afin d’ajuster les modifications significatives. D- La réévaluation : Les immobilisations corporelles doivent être réévaluées à la clôture de l’exercice avec une régularité suffisante. L'écart entre la valeur actuelle et la valeur nette comptable constatée lors d'une opération d'ensemble de réévaluation n’affecte pas la détermination du résultat ; il doit être crédité directement aux capitaux propres. E- Cession de l’actif : Les pertes ou les profits résultant de la cession d’un actif doivent être comptabilisés dans le compte de résultat. Le résultat d’une cession se détermine par différence entre les produits de sortie nets estimés et la valeur comptable de l’actif. 2- Les immobilisations incorporelles -IAS 38 L’objectif de cette norme est de décréter les principes de comptabilisation et d’évaluation des immobilisations incorporelles. L’IAS 38 n’est pas applicable aux immobilisations incorporelles couvertes par d’autre norme. A- La comptabilisation initiale : Une immobilisation incorporelle se comptabilise comme actif dans le cas d’un possible engendrement d’avantages économiques futurs à l’entreprise. De plus, le coût de cette immobilisation doit être évalué de façon crédible. B- L’évaluation initiale : 15 Extrait de la norme IAS 16 – L’ouvrage : « Comptabilité Internationale : les IAS/IFRS en Pratique” –Auteur : Christel DECOCK GOOD –Franck DOSNE –Préface de Bernard COLASSE 29 Le coût d’un actif acquis séparément est évalué en se référant au prix de vente. Le coût est composé du prix d’achat et les dépenses liées directement pour la mise en place de cet actif. Le coût d’un actif acquis dans le cadre d’un regroupement d’entreprise est évalué en fonction de la juste valeur à la date d’acquisition du bien. Cette norme ne s’applique pas sur le goodwill puisqu’il ne répond pas aux critères requis pour le comptabiliser comme un actif. C- L’évaluation des immobilisations incorporelles : La norme préconise deux méthodes pour l’évaluation des immobilisations incorporelles ; Une immobilisation incorporelle peut être évaluée en fonction de son coût amorti, diminué du cumul de toutes les pertes de valeur (amortissements et déprécations). Une immobilisation incorporelle doit être évaluée en fonction de sa juste valeur et les variations doivent être enregistrées dans le compte de résultat. L’entreprise doit effectuer une réévaluation des immobilisations à la clôture de chaque exercice. L'écart constaté lors d'une opération de réévaluation doit être comptabilisé en se basant sur les principes de la norme IAS 36. D- La sortie des immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle sort de l’actif dans le cas ou il n’est plus possible d’engendrer des avantages économiques futurs à l’entreprise. 3- Les immeubles de placement -IAS 40 Cette norme a pour objectif de traiter la comptabilisation des immeubles de placement et les informations nécessaires à présenter. « Les immeubles de placement sont définies comme des biens immobiliers détenue pour en retirer des loyers, ou pour valoriser le capital, ou les deux, plutôt que les utiliser dans la 30 production, ou la fourniture de biens ou de services, ou a des fins administratives, ou le vendre dans le cadre de l’activité ordinaire. »16 A- La comptabilisation des immeubles de placement : Un immeuble de placement se comptabilise comme actif dans le cas d’un possible engendrement d’avantages économiques futurs à l’entreprise. B- L’évaluation des immeubles de placement Un immeuble de placement doit être enregistré en fonction de son coût qui inclut les coûts de transaction. Cette norme permet à l’entreprise d’appliquer le mode d’évaluation qu’elle choisit ; Soit l’évaluation du meuble en fonction de sa juste valeur et les variations doivent être enregistrées dans le compte de résultat Soit l’évaluation du meuble en fonction de son coût amorti, diminué du cumul de toutes les pertes de valeur. L’entreprise a le droit de changer le mode d’évaluation adopté mais à condition que ce changement aboutit à améliorer la présentation de l’information. D’autre part, les principes de la norme IAS 8 concernant les changements comptables doivent être appliqués. 4- Les dépréciations d’actifs -IAS 36 Cette norme a pour objectif de prescrire le mode de calcul de la valeur irrécouvrable et de traiter la dépréciation des actifs. Tous les actifs sont concernés par la norme présente à l’exception des stocks, des actifs d’impôt, des actifs financiers, des immeubles de placement et des actifs résultant des contrats de construction. Une dépréciation d’actif est définie comme une perte de valeur d’un actif durant sa durée d’utilité. A- Calcul de la dépréciation d’actif : 16 Extrait de la norme IAS 40 - L’ouvrage : « Comptabilité Internationale : les IAS/IFRS en Pratique” –Auteur : Christel DECOCK GOOD –Franck DOSNE –Préface de Bernard COLASSE 31 Cette perte de valeur correspond à la différence entre la valeur comptable nette enregistrée lors de l’acquisition de l’actif et sa valeur recouvrable. La valeur recouvrable représente le maximum entre la valeur vénale et la valeur d’utilité d’un actif. La valeur vénale représente le montant qui résulte de la vente de l’actif à la date de clôture de l’exercice. La valeur d’utilité représente la valeur des avantages économiques futurs attendus de l’exploitation et de la cession de l’actif. Une entreprise doit effectuer un test de dépréciation à chaque clôture dans les cas suivants : si la valeur du marché de l’actif diminue durant l’exercice comptable ; s’il existe un indice de dégradation physique ou d’obsolescence de l’actif ; si le taux d’intérêt ou de marché varie durant l’exercice comptable. B- La comptabilisation de la perte de valeur : La dépréciation d’un actif doit être enregistrée dés que sa valeur recouvrable devient inférieure à sa valeur comptable. Lorsque la valeur d’une immobilisation est dépréciée, le plan d’amortissement doit être ajusté. Le montant de la dépréciation doit être enregistré dans les charges au compte de résultat. C- La reprise de la perte de valeur : La norme définit que chaque entreprise doit reprendre les pertes de valeur déjà enregistrées au cas de l’existence d’un indice montrant qu’une perte de valeur attendue n’a plus lieu d’être. Le montant de la reprise de la dépréciation doit être enregistré dans les produits du compte de résultat. 5- Les stocks -IAS 2 L’objectif de cette norme est de décréter le traitement comptable des stocks et de prescrire les coûts à comptabiliser en charges. 32 « Un stock est appréhendé comme un actif détenu pour être vendu dans le cours normal de l’activité ou en-cours de production pour une telle vente ou sous forme de matières premières ou de fournitures devant être consommées dans le processus de production de biens ou services ».17 A- Le coût des stocks : Les coûts de stocks sont composés des coûts d’acquisition, des coûts de transformation et des coûts d’approvisionnements. Les coûts d’acquisition comprennent le prix d’achat des matières, les droits de douanes, frais de transport, taxes et touts autres coûts liés aux acquisitions. Il faut déduire le montant des rabais et ristourne du prix d’achat. Les coûts de transformation représentent les couts directs et indirects liés à la production ou la transformation des matières. Les coûts indirects sont obtenus par affectation systématique des frais fixes et variables utilisés pour la production des produits finis. Ces frais généraux doivent être affectés en fonction des capacités normales de production de l’entreprise. B- Les méthodes d’évaluation des stocks : La norme autorise l’application de deux méthodes pour évaluer les stocks et leurs coûts : La méthode du coût moyen pondéré après chaque entrée ; La méthode de l’épuisement (FIFO) –Premier Entré – Premier Sorti Néanmoins, l’IASB juge qu’il est préférable de regrouper les produits similaires pour faciliter le traitement comptable du stock. Une dépréciation ou réduction de valeur doit être enregistrée dans les charges lorsque les stocks sont endommagés ou obsolètes. Les passifs 17 Définit par la norme IAS 2- Extrait de l’ouvrage« Comptabilité Internationale : les IAS/IFRS en Pratique” –Auteur : Christel DECOCK GOOD –Franck DOSNE –Préface de Bernard COLASSE 33 1- La comptabilisation des subventions publiques -IAS 20 L’objectif de cette norme est d’identifier les critères de comptabilisation des subventions publiques et d’indiquer les informations à fournir. Cette norme ne s’applique pas sur la participation de l’État dans la propriété de l’entreprise. La comptabilisation des subventions publiques: Les subventions publiques doivent être comptabilisées en produits lorsqu’il existe une assurance raisonnable que : l’entreprise accepte les conditions attachées aux subventions ; les subventions seront reçues effectivement. Elles doivent être enregistrées dans les résultats sur les exercices nécessaires pour les rapporter aux coûts liés qu’elles sont censées compenser. 2- Les événements survenant après la date de clôture -IAS 10 L’objectif de cette norme est de prescrire les principes qui doivent être pris en considération pour ajuster les états financiers au cas d’existence d’événements postérieurs à la date de clôture. « Les événements postérieurs à la date de clôture sont les événements tant favorables que défavorables, qui se produisent entre la date de clôture et la date à laquelle la publication des états financiers est autorisée ».18 La comptabilisation et l’évaluation : Les évènements donnant lieu à des ajustements dans les états financiers sont ceux qui participent à la continuité d’exploitation de l’entreprise. Dans ce cas, l’entreprise est imposée à ajuster ses états financiers. Cependant, toute distribution de dividendes aux actionnaires déclarée après la date de clôture ne doit être comptabilisée dans les passifs à la date de clôture. 18 Définit par la norme IAS 10- Extrait de l’ouvrage« Comptabilité Internationale : les IAS/IFRS en Pratique” – Auteur : Christel DECOCK GOOD –Franck DOSNE –Préface de Bernard COLASSE 34 3- Les impôts sur le résultat -IAS 12 Cette norme a pour objectif de décréter le traitement des impôts sur le résultat. Les impôts sur le résultat englobent les impôts locaux, nationaux et étrangers. La présente norme prescrit que les passifs d’impôts exigibles de l’exercice doivent être évalués en fonction de la somme que l’entreprise estime payer aux administrations fiscales. Cette somme est calculée en utilisant les taux d’impôts appliqués à la date de clôture de l’exercice. Les actifs et les passifs d’impôt s’évaluent en fonction des taux d’impôts qui doivent être adoptés durant l’exercice au cours duquel l’actif sera réalisé ou le passif sera réglé. 4- Les coûts d’emprunt -IAS 23 Cette norme a pour objectif d’identifier les principes de comptabilisation des coûts d’emprunt, autres que les coûts des capitaux propres. Les coûts d’emprunt représentent les intérêts et les autres coûts qu’une entreprise doit payer pour emprunter des fonds. Ces coûts peuvent inclure les intérêts sur emprunts à court terme, l’amortissement des primes d’émission, les charges financières et les différences de change résultant des emprunts en monnaie étrangère. A- La comptabilisation : La norme autorise deux traitements pour comptabiliser les coûts d’emprunts : soit enregistrer les coûts d’emprunt dans les charges de l’exercice concerné au fur et à mesure qu’ils sont engagés ; soit incorporer les coûts d’emprunt directement attribuables à l’acquisition d’un actif dans le coût de cet actif. B- L’évaluation des coûts d’emprunts : Les coûts d’emprunts des fonds empruntés spécifiquement pour l’acquisition d’un actif qualifié doivent être évalués en fonction du montant des coûts d’emprunt réels encourus durant l’exercice. Ce montant est diminué des produits obtenus du placement temporaire de ces fonds empruntés. 35 Les coûts d’emprunts des fonds empruntés généralement en vue d’acquérir un actif qualifié doivent être déterminés en appliquant un taux de capitalisation aux dépenses relatives de l’actif. Ce taux de capitalisation est obtenu en calculant la moyenne pondérée des coûts d’emprunt applicables aux emprunts de l’entreprise en cours au titre de la période. 5- Les avantages du personnel -IAS 19 Cette norme a pour objectif d’identifier les principes de comptabilisation des avantages du personnel à court terme et les engagements long terme. Les avantages du personnel se repartissent comme suit : les avantages du personnel à court terme (salaires, sécurité sociale, les congés payés et les cotisations) ; les avantages du personnel à long terme (les congés liés à l’ancienneté) ; les avantages postérieurs à l’emploi (les retraites) ; les indemnités de fin de service. En principe, les avantages du personnel doivent être comptabilisés en charges dans la période au cours de laquelle l’employé effectue ses travaux. Cependant, chaque catégorie d’avantages est comptabilisée d’une manière différente. 6- Les provisions pour risque et charges (IAS 37) : L’objectif de cette norme est d’identifier les critères qui doivent être pris en considération pour comptabiliser et évaluer les provisions pour risque et charges. « Une provision pour risques et charges est un passif dont l’échéance ou le montant est incertain »19 A- La comptabilisation des provisions pour risques et charges : Une provision doit être comptabilisée lorsque les conditions suivantes sont réunies ; l’entreprise supporte une obligation actuelle ; 19 Définit par la norme IAS 37- Extrait de l’ouvrage« Comptabilité Internationale : les IAS/IFRS en Pratique” – Auteur : Christel DECOCK GOOD –Franck DOSNE –Préface de Bernard COLASSE 36 la nécessité d’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques pour éteindre l’obligation ; la possibilité d’estimer le montant de l’obligation de façon crédible. B- L’évaluation des provisions pour risques et charges : Le montant d’une provision doit être estimé de façon fiable. L’entreprise doit respecter les dispositions suivantes : Effectuer une meilleure estimation de la dépense attendue ; Apprécier les risques et les incertitudes qui peuvent affecter cette estimation ; Prendre en considération la valeur de temps de l’argent ; Approprier l’incidence d’événements futurs Il est interdit d’estimer le montant d’une provision en prenant en considération les profits résultant de la sortie attendue d’actifs. 37 Partie II : La mise en pratique de la comptabilité Chapitre 3 : Présentation du cabinet « The Back Office » 1- Présentation du cabinet « The Back office » Le Cabinet T.B.O est un cabinet d'expertise comptable fondé en 2005 par Mr « Michel Choueiry» et ses partenaires avec un capital de 5.000.000 L.L. Le T.B.O est une compagnie nationale appartenant au secteur des services. Sa mission consiste à tenir les comptes des personnes morales (sociétés) et des personnes physiques (entreprises individuelles). La diversité de son expérience lui a permis de développer un portefeuille d’entreprises clientes de tailles différentes et de secteurs d’activité très divers sur le territoire libanais. Actuellement les propriétaires du bureau T.B.O sont des actionnaires, les actions se repartissent comme il suit : Mr. Michel Choueiry détient 70% des actions ; Mr. Najib Azar détient 15% des actions ; Mr. Walid Bchara détient 15% des actions. Le groupe de travail est formé d’une équipe d’experts comptables et d’une équipe d’audit externe ayant une expérience technique approfondie de l’ensemble des prestations fournies aux entreprises clientes. Tous les membres sont des jeunes diplômés et expérimentés sous la direction de Mr. Najib Azar et Mr. Walid Bchara. Les différentes tâches effectuées pas les membres du travail sont les suivantes : 38 o Classement et regroupement des documents nécessaires (factures de ventes et d’achats, reçus, caisse, avis reçus des banques…) ; o L’enregistrement des opérations courantes ; o La codification des pièces et la saisie des écritures ; o Etablir la fiche de paie mensuelle des salaires ; o Etablir les états de rapprochement bancaires; o La déclaration trimestrielle de la TVA ; o La déclaration mensuelle des impôts sur les salaires o Remplir les bordereaux de déclarations et de cotisations CNSS ; o Paiement des salaires aux personnels ; o Paiement des impôts et de la TVA aux administrations fiscales ; o Préparation et présentation des états financiers à la clôture de chaque exercice. 2- L’organigramme : Manager PARTNER Manager Partner Mr. Walid Bshara Mr. Najib Azar Accounting External Audit Secretariat Mme. Violette Ashkar Senior Accountant Junior Accountant Auditor Mme. Nada Matta Mr. Hicham Nakhle Mr. Tony Bou Aoun Senior Accountant Senior Accountant Senior Auditor Mr. Ralph Khayata Mr. Ralph Khayata Mr. Charbel Asmar 39 Junior Auditor Mr. Anthony Azar Chapitre 4: L’application du cadre conceptuel et du PCGL La pratique d’enregistrement comptable des opérations courantes se base sur les principes codifiés et inscrits dans le Plan Comptable Général Libanais ainsi que le cadre conceptuel. Dans ce chapitre, nous allons présenter le mode d’enregistrement des opérations courantes qui représentent l’ensemble des opérations effectuées quotidiennement par les comptables. Ces opérations sont enregistrées dans le journal par ordre chronologique et matérialisées par des pièces justificatives. Section 1 : La codification des comptes Les opérations comptables sont enregistrées dans des comptes afin de pouvoir suivre leur position. Chaque compte est composé d’un numéro et d’un intitulé. Le compte qui comporte un seul chiffre indique la classe ; Le compte qui comporte au moins deux chiffre représente un sous compte. En pratique, l’entreprise est obligée de subdiviser les comptes afin d’organiser l’enregistrement des opérations. La codification décimale : Si l’entreprise possède plusieurs comptes dans des banques diverses, la codification décimale facilite la distinction entre ces comptes. Par exemple: 51210010 – Bank X 51220010- Bank Y La codification particulière: 40 C’est le cas des comptes clients et fournisseurs qui sont souvent très nombreux ; les comptes sont numérotés par série de nombre. Par exemple : 40113044 – Fournisseur X 40113045- Fournisseur Y Pour les comptes de trésorerie, les derniers chiffres identifient la monnaie relative à ce compte. Par exemple : 51200030- Banque X .U.S.D 51200020- Banque X. L.L Section 2 : Les opérations d’achats et les opérations de ventes 1- La comptabilisation des factures d’achats Lors de la réception de la facture d’achat, le comptable effectue les enregistrements suivants : Débiter le compte de charge « 60- Achats » selon sa nature par le montant brut hors taxe de la facture ; Débiter le compte de tiers « 4426 – TVA déductible sur achats de biens ou services » par le montant de la TVA déductible ; Créditer le compte de trésorerie concerné « 512-Banque / 530- Caisse » ou le compte du fournisseur concerné « 401- Fournisseurs » par le montant toutes taxes comprises de la facture. 2- La comptabilisation des factures de ventes Lors de la réception de la facture de vente, le comptable effectue les enregistrements suivants : Créditer le compte de produit « 70- Ventes » selon sa nature par le montant brut hors taxe de la facture ; Créditer le compte de tiers « 4427- TVA collectée sur ventes de biens ou services » par le montant de la TVA collectée ; Débiter le compte de trésorerie concerné « 512- Banque / 530- Caisse ou le compte du client concerné « 411-Clients » par le montant toutes taxes comprises de la facture. 41 Le montant de la déductible ou collectée est calculé à un taux de 10% du montant hors taxes (HT) de la facture ou en divisant le montant toutes taxes comprises (TTC) par 1.1 (1+TVA 10%). Il faut faire attention aux produits qui ne sont pas assujettis à la TVA comme les produits alimentaires de première nécessité, les activités bancaires… Le comptable s’assure fréquemment de la concordance entre les soldes de ses propres comptes de tiers avec les relevés de factures reçus des fournisseurs à l’aide d’un état de rapprochement. 3- La comptabilisation des factures comportant des réductions : Les réductions commerciales Les factures comportant des réductions commerciales sont enregistrées au montant net financier de la facture. Le montant réduit n’est jamais enregistré dans le journal d’une manière séparé. Les factures d’achats sont comptabilisées dans le journal par le débit du compte de charge concerné «60- Achats » au montant net de la facture, ainsi que le débit du compte de charge «4426- TVA déductible sur achats de biens ou services» et en contrepartie le crédit du compte de trésorerie concerné. D’autre part, les factures de ventes sont comptabilisées dans le journal par le crédit du compte de produit concerné «70- ventes » au montant net de la facture, ainsi que le crédit du compte de charge «4427- TVA collectée sur ventes de biens ou services» et en contrepartie le débit du compte de trésorerie concerné. Les réductions financières Les réductions financières sont enregistrées séparément à la date au cours de laquelle les réductions sont accordées. Les réductions financières accordées sur des factures ventes sont comptabilisées par le débit du compte de charge «665- Escomptes accordées ». Les réductions financières obtenues sur des factures d’achat sont comptabilisées par le crédit du compte de produit «765 Escomptes obtenus ». 42 Le montant de la TVA déductible ou collectée est calculé à un taux de 10% du montant net financier de la facture. 4- Les factures d’avoirs ou les notes de crédits Les factures d’avoirs sont émises dans les cas de retours de marchandises ou de réductions commerciales ou financières supplémentaires. La comptabilisation des retours de marchandises : La comptabilisation d’une facture d’avoirs dans le cas de retours de marchandises s’effectue dans les mêmes conditions de l’achat ou la vente d’origine. Dans le cas d’une facture comportant des réductions commerciales, le montant des réductions est déduit du prix brut des marchandises retournées. Dans le cas d’une facture comportant des réductions financières, le montant de l’escompte est déduit du net commercial des marchandises retournées. La comptabilisation de la facture d’avoir chez le client La comptabilisation d’une facture d’avoir relative à une opération d’achat constate les variations suivantes : Créditer le compte de charge « 60- Achats » selon sa nature par le montant hors taxe de la facture d’avoir pour diminuer les achats déjà comptabilisés ; Créditer le compte de tiers « 4426 – TVA déductible sur achats de biens ou services » par le montant de la TVA déductible sur la facture d’avoir pour diminuer la TVA déjà comptabilisée ; Débiter le compte de produit « 765- Escomptes obtenus » par le montant des réductions obtenues s’il ya lieu ; Débiter le compte du fournisseur concerné « 401- Fournisseurs » par le montant toutes taxes comprises de la facture d’avoir pour diminuer les dettes déjà enregistrées. 43 La comptabilisation de la facture d’avoir chez le fournisseur La comptabilisation d’une facture d’avoir relative à une opération de vente constate les variations suivantes : Débiter le compte de produit « 70- Ventes » selon sa nature par le montant hors taxe de la facture d’avoir pour diminuer les ventes déjà comptabilisées ; Débiter le compte de tiers « 4427 – TVA collectée sur achats de biens ou services » par le montant de la TVA collectée sur la facture d’avoir pour diminuer la TVA déjà comptabilisée ; Créditer le compte de charge « 665- Escomptes accordés » par le montant des réductions accordées s’il ya lieu ; Créditer le compte du client concerné « 411- Client » par le montant toutes taxes comprises de la facture d’avoir pour diminuer les créances déjà enregistrées. La comptabilisation des réductions commerciales supplémentaires Les réductions commerciales supplémentaires sont comptabilisées dans des comptes de charges ou de produits spécifiques. A- La comptabilisation des réductions commerciales supplémentaires chez le client Les réductions commerciales supplémentaires obtenues des fournisseurs hors facture sont enregistrées dans un compte de charge intitulé « Rabais, Remises, Ristournes obtenus sur achats ». La comptabilisation de cette opération constate les mouvements suivants : Créditer le compte de charge « 609- Rabais, Remises, Ristournes obtenus sur achats » par le montant hors taxe des réductions commerciales obtenues. Créditer le compte de tiers « 4426- TVA déductible sur achats de biens ou services » par le montant de la TVA déductible qui en découle pour diminuer la taxe déjà enregistrée. 44 Débiter le compte du fournisseur concerné « 401- Fournisseurs» par le montant toutes taxes comprises des réductions commerciales obtenues pour diminuer les dettes déjà enregistrées. B- La comptabilisation des réductions commerciales supplémentaires chez le fournisseur Les réductions commerciales supplémentaires accordées aux clients hors facture sont enregistrées dans un compte de produit intitulé « Rabais, Remises, Ristournes accordés sur ventes ». La comptabilisation de cette opération constate les mouvements suivants : Débiter le compte de produit « 709- Rabais, Remises, Ristournes accordés sur ventes » par le montant hors taxe de réductions commerciales accordées. Débiter le compte de tiers « 4427- TVA collectée sur ventes de biens ou de services» par le montant de la TVA collectée qui en découle pour diminuer la taxe déjà enregistrée. Créditer le compte du client concerné « 411- Clients » par le montant toutes taxes comprises des réductions commerciales accordées pour diminuer les créances déjà enregistrées. La comptabilisation d’un escompte hors facture L’escompte hors facture est comptabilisé dans les mêmes conditions que celles relatives à la facture comportant des réductions financières. Chez le fournisseur, il faut entrainer une diminution de la TVA collectée et des créances clients ; Chez le client, il faut entrainer une diminution de la TVA déductible et des dettes fournisseurs. A noter que les comptes de « TVA déductible » et « TVA collectée » suivent toujours les mouvements des comptes auxquels ils se rapportent. 45 5- Les mentions obligatoires : Le comptable s’assure que tous les mentions obligatoires figurent sur les différents types de factures, si non la facture est renvoyée à l’entreprise pour la modifier. Les éléments qui doivent figurer sur les factures sont les suivants : L’identité du vendeur (Nom de l’entreprise, adresse, forme juridique, capital, numéro intracommunautaire de la TVA) ; Le nom et l’adresse du client ; La date de la facture ; La date du règlement ; La nature du produit vendu et les quantités ; Le montant hors taxe, le montant de la TVA et le montant toutes taxes comprises. Les conditions d’escompte s’il ya lieu ; Les mentions spécifiques en cas d’exonération de TVA 6- Les cas exceptionnels : Toute facture d’achat qui n’est pas émise au nom de l’entreprise est enregistrée par le débit d’un compte de charge au montant toutes taxes comprises. Ainsi, la taxe sur la valeur ajoutée n’est pas déduite. Toute facture d’achat informelle qui ne contient aucune information sur l’identité du vendeur ou de l’acheteur est assujettie à une taxe non résidente à un taux de 7.5% du montant hors taxe. Cette opération est enregistrée comme il suit : Débiter le compte de charge concerné par le montant hors taxe de la facture ; Débiter le compte de charge « 645- Taxe non résidente » Créditer le compte de trésorerie concerné ou le compte de fournisseurs par le montant toutes taxes comprises de la facture. Créditer le compte de tiers « 445-Taxe non résidente » 46 Toute écriture dans le journal est justifiée par la conservation des factures et des pièces justificatives relatives à ces écritures. À la clôture de chaque écriture dans le journal, le comptable vérifie l’équilibre en s’assurant que le solde entre le débit et le crédit est nul. Section 3 : Les opérations de trésoreries ; les espèces, les chèques et les virements 1- Les opérations de caisse : les espèces Les opérations de caisse représentent soit des flux d’encaissements soit des flux de décaissements. Toute opération de caisse doit être justifiée par une pièce de caisse ou un reçu justificatif pour passer les écritures nécessaires. La comptabilisation des opérations d’encaissement La comptabilisation de cette opération constate les mouvements suivants : Débiter le compte de trésorerie « 530- Caisse » par le montant toutes taxes comprises du bon de caisse s’il ya lieu d’une TVA ; Créditer le compte de tiers « 4427- TVA collectée sur ventes de biens ou de services» par le montant de la TVA collectée s’il ya lieu ; Créditer le compte de produit concerné « 70 - Ventes » par le montant hors taxe du bon de caisse. La comptabilisation des opérations de décaissement La comptabilisation de cette opération constate les mouvements suivants : Créditer le compte de trésorerie « 530- Caisse » par le montant toutes taxes comprises du bon de caisse s’il ya lieu d’une TVA ; Débiter le compte de tiers « 4426- TVA déductible sur achats de biens ou de services» par le montant de la TVA collectée s’il ya lieu ; 47 Débiter le compte de charge concerné « 60 - Achats » par le montant hors taxe du bon de caisse. Le comptable s’assure fréquemment de la concordance entre les espèces disposées en caisse et le solde du compte « 530-Caisse ». Le solde de ce compte ne doit jamais présenter un solde créditeur. 2- Les opérations de banque : les chèques Une entreprise émet un chèque bancaire pour donner l’ordre à son banquier de payer au bénéficiaire une somme d’argent déterminée. La comptabilisation des chèques reçus des clients : Les chèques reçus sont comptabilisés dans un compte de trésorerie intitulé « Chèques à encaisser » jusqu'à la réception de l’avis de crédit de la banque. Cette opération constate les mouvements suivants : Débiter le compte de trésorerie « 511- Chèques à encaisser » par le montant des chèques reçus ; Créditer le compte du client concerné « 411- Clients » par le même montant. À la date de réception de l’avis de crédit de la banque, le comptable effectue les opérations suivantes : Débiter le compte de trésorerie « 512- Banque » par le montant des chèques après déduction de la commission prélevée par la banque ; Débiter le compte de charge « 6736- Commission Bancaire » s’il ya lieu ; Créditer le compte de trésorerie « 511- Chèques à encaisser ». La comptabilisation des chèques émis par l’entreprise 48 Les chèques émis par l’entreprise sont comptabilisés directement par le crédit du compte de trésorerie « 512-Banque », ainsi que le débit d’un compte de charge, d’un compte de tiers ou de tout autre compte concerné . Le comptable s’assure fréquemment de la concordance entre les soldes de ses propres comptes banques avec les relevés bancaires en effectuant un état de rapprochement. 3- Les opérations de banque : Paiement par « Master Cards & Credit Cards) La comptabilisation des paiements effectués par des cartes est enregistrée dans les mêmes conditions que celles relatives à la comptabilisation des chèques à encaisser. À savoir, les paiements par cartes sont enregistrés dans un compte de trésorerie intitulé « Coupon à encaisser » jusqu'à la réception de l’avis de crédit de la banque. 4- Les virements bancaires internes La comptabilisation des transferts de fonds d’un compte bancaire à un autre compte bancaire ou à un compte de caisse consiste les mouvements suivants : Débiter le compte de trésorerie concerné par l’entrée des fonds « 512-Banque » ou « 530-Caisse » ; Créditer le compte de trésorerie concerné par la sortie des fonds « 512- Banque ». 5- Les virements bancaires externes : Les paiements par virement bancaire sont comptabilisés dans le journal par le crédit du compte de trésorerie « 512-Banque », ainsi que le débit d’un compte de tiers, de charges, ou de tout autre compte concerné par le mouvement. D’autre part, les encaissements par virement bancaire sont comptabilisés dans le journal par le débit du compte de trésorerie « 512-Banque », ainsi que le crédit d’un compte de tiers, de charges, ou de tout autre compte concerné par le mouvement. 49 Section 4 : La fiche de Paie À la fin de chaque mois, le comptable établit une fiche de paie afin de préciser la rémunération nette à payer aux employés. La fiche de paie comporte un certain nombre de mentions obligatoires concernant l’employeur, l’employé, la durée du travail, la rémunération et les cotisations et elle est composée de trois tableaux : Tableau de répartition des salaires mensuels : Ce tableau comporte les éléments suivants : Le nom de chaque employé ; Le salaire de base de chaque employé ; Le montant des heures supplémentaires s’il ya lieu; Les primes remboursées à chaque employé ; Les frais de transport de chaque employé ; Le montant de l’abattement familial de chaque employé ; Le montant du revenu taxable de chaque employé ; Le montant payé à la CNSS par l’employé (2% du revenu taxable) ; Le montant des impôts sur le revenu de chaque employé ; Le montant des avances et des acomptes versés aux personnels ; Le montant de la rémunération nette à payer. Tableau de répartition des cotisations sociales salariales mensuelles : Ce tableau comporte les éléments suivants : Le nom de chaque employé ; Le numéro de CNSS de chaque employé ; Le montant total dû à la CNSS de chaque employé (9% du total revenu non taxable avec un plafond de 1.500.000L.L) réparti comme il suit : o L’employé supporte 2% du revenu taxable ; o L’employeur supporte les 7 % restants ; 50 Le montant de l’allocation familiale de chaque employé (6% du revenu non taxable avec un plafond de 1.500.000) ; Le montant de l’indemnité de fin de service de chaque employé (8.5% du revenu non taxable sans plafond) ; Le total des allocations supportées par l’entreprise pour chaque employé (21.5%). Tableau de répartition des impôts sur salaire : Ce tableau comporte les éléments suivants : Le nom de chaque employé ; Le statut familial de chaque employé ; Le montant du revenu non taxable de chaque employé ; Le montant de l’abattement familial de chaque employé ; Le revenu net après déduction de l’abattement familial de chaque employé ; Le montant des impôts sur le revenu de chaque employé. La hiérarchie des calculs : - Salaire de base + Primes = Revenu Non Taxable - Revenu Non Taxable – Abattement familial =Revenu Taxable - Revenu Taxable + Frais de transport - Avances versées - CNSS (2% du revenu taxable) Impôts sur le revenu = Net à payer - Allocations supportées par l’entreprise = CNSS – Allocation Maladie (2% du revenu taxable) + Allocation familiale (6% du revenu taxable) +Indemnité fin de service (8.5%) L’abattement familial L’abattement familial représente une réduction de l’assiette d’impôts sur le revenu en se référant au statut familial de l’employé. - Pour un employé célibataire : Une réduction de 7.500.000 L.L/ an ; 51 - Pour un employé marié : Une réduction de 2.500.000 L.L/an à condition que sa femme ne travaille pas ; - Pour les enfants, une réduction de 500.000 L.L/an à condition que le nombre des enfants ne dépasse pas cinq enfants. Calcul des impôts sur le revenu Le taux d’impôts est répartit comme suit : - 2% du revenu imposable qui ne dépasse 6.000.000L.L/an ; - 4% su revenu imposable qui est compris entre 6.000.000L.L/an et 15.000.000L.L /an ; - 7% su revenu imposable qui est compris entre 15.000.000L.L/an et 30.000.000L.L /an ; - 11% su revenu imposable qui est compris entre 30.000.000L.L/an et 60.000.000L.L /an ; - 15% su revenu imposable qui est compris entre 60.000.000L.L/an et 120.000.000L.L /an - 20% du revenu imposable qui dépasse 120.000.000L.L/an ; La comptabilisation des charges de personnel - Débiter le compte de charge « 641- Rémunérations du personnel » par le total des montants des salaires de base ; - Débiter le compte de charge « 62- Frais de transport du personnel » par le total des frais de transport ; - Créditer le compte de tiers « 437- État, impôts à payer » par le total des montants des impôts sur le revenu ; - Créditer le compte de tiers « 431- Sécurité Sociale » par le total des montants des allocations maladie supportées par les employés ; - Créditer le compte de tiers « 425- Avances et acomptes au personnel » par le total des avances versées aux personnels s’il ya lieu ; - Créditer le compte de tiers « 421- Rémunérations dues aux personnels » par le total des montants de rémunération nette à payer. 52 À la date de règlement des salaires, le compte« 421- Rémunérations dues aux personnels » est soldé par son débit pour le montant des rémunérations nettes, par le crédit de compte de trésorerie « 512-Banque ». La comptabilisation des cotisations sociales : - Débiter le compte de charge « 635- Allocation Maladie » par le total des montants des allocations maladie ; - Débiter le compte de charge « 636- Allocation Familiale » par le total des montants des allocations familiales ; - Débiter le compte de charge « 637- Indemnité fin de service » par le total des indemnités ; - Créditer le compte de tiers « 438- Autres organismes sociaux » par le total des allocations supportées par l’entreprise; À la date du règlement des cotisations sociales, le compte« 438- Autres organismes sociaux » est soldé par son débit pour le montant des cotisations, par le crédit de compte de trésorerie « 512-Banque ». Section 5 : La déclaration de la TVA L’entreprise doit déclarer sa situation fiscale vis-à-vis du trésor public à chaque fin de trimestre, deux cas peuvent se présenter : Soit une constatation d’une dette vis-à-vis de l’État Soit une constatation d’une créance vis-à-vis de l’État 53 Mode du calcul : TVA collectée sur ventes de biens et de services du trimestre T +TVA collectée sur cession d’immobilisations du trimestre T -TVA déductible sur achats de biens et services du trimestre T -TVA déductible sur acquisition d’immobilisation du trimestre T TVA à décaisser ou Crédit de TVA pour le trimestre T - Le montant de la TVA collectée sur ventes de biens et de services correspond au solde créditeur du compte « 4427- collectée sur ventes de biens et de services » pour les trois derniers mois correspondants ; - Le montant de la TVA collectée cession d’immobilisation correspond au solde créditeur du compte « 4427- TVA collectée sur cession d’immobilisation » pour les trois derniers mois correspondants ; - Le montant de la TVA déductible sur achats de biens et de services correspond au solde débiteur du compte « 4426- TVA déductible sur achats de biens et de services » pour les trois derniers mois correspondants ; - Le montant de la TVA déductible sur acquisition d’immobilisations correspond au solde débiteur du compte « 4426- TVA déductible sur acquisition d’immobilisations » pour les trois derniers mois correspondants. L’analyse du résultat : Dans le cas d’un résultat positif : La TVA Collectée est supérieure à la TVA déductible ; l’entreprise doit payer la différence au trésor public « TVA à décaisser » ; Dans le cas d’un résultat négatif : La TVA collectée est inférieure à la TVA déductible ; l’entreprise n’a aucune TVA à reverser au trésor public « Crédit de TVA ». Cette somme sera reportée sur la prochaine déclaration de TVA. La comptabilisation de la « TVA à décaisser » : 54 Cette opération consiste à solder tous les comptes de TVA mouvementés pour le trimestre considéré. - Débiter les comptes de tiers « 4427- TVA collectée sur ventes de biens et de services » et « 4427- TVA collectée sur cession d’immobilisation » par leurs soldes créditeurs ; - Créditer les comptes de tiers « 4426- TVA déductible sur achats de biens et de services » et « 4426- TVA déductible sur acquisition d’immobilisation « par leurs soldes débiteurs ; - Créditer le compte de tiers « 4426- TVA à décaisser » par le résultat obtenu. Le paiement de la TVA à décaisser constate les enregistrements suivants : - Solder le compte de tiers « 4426- TVA à décaisser » par son débit ; - Créditer le compte de trésorerie « 512- Banque » par le montant de la TVA à payer. La comptabilisation du « Crédit du TVA » : Cette opération consiste à solder tous les comptes de TVA mouvementés pour le trimestre considéré ; - Débiter les comptes de tiers « 4427- TVA collectée sur ventes de biens et de services » et « 4427- TVA collectée sur cession d’immobilisation » par leurs soldes créditeurs ; - Débiter le compte de tiers « 4427 – Crédit de TVA » par le résultat obtenu ; - Créditer les comptes de tiers « 4426- TVA déductible sur achats de biens et de services » et « 4426- TVA déductible sur acquisition d’immobilisation « par leurs soldes débiteurs . L’entreprise n’a aucune TVA à renverser au trésor public « Crédit de TVA », cette somme sera reportée sur la prochaine déclaration de TVA. Exemple : Le crédit de TVA pour le trimestre M est de X L.L Au trimestre M+1, la déclaration de la TVA a constaté une dette vis-à-vis de l’État TVA à payer au trimestre M+1= TVA à décaisser M+1 – X L.L (crédit de TVA pour le trimestre M). 55 Section 6 : La déclaration des impôts Les taxes et impôts sont enregistrées dans le compte de charge « 631-Impôts, taxes et versements assimilés ». L’entreprise doit déclarer sa situation vis – à –vis du Trésor Public à chaque fin de trimestre. Les impôts au profit de l’administration fiscal ou l’État Cette opération consiste les mouvements suivants : Débiter le compte« 631- Impôts, taxes et versements assimilés » pour le montant des impôts ; Créditer le compte « 437 - État, impôts à payer » pour le même montant. 56 Chapitre 5 : L’application des principes comptables et les normes comptables internationales Les entreprises libanaises ont commencé à appliquer les normes comptables internationales de l’IASB depuis l’année 1996 pour présenter leurs états financiers en respectant l’application du plan comptable général libanais. Dans ce chapitre nous allons présenter les principes comptables et les normes comptables internationales adoptés acquis durant le stage effectué. Section 1 : Les principes comptables appliqués 1- Les principes comptables généraux : - Conformément au principe de continuité d’exploitation, tous les états financiers sont préparés en se basant sur la continuité de l’entreprise à fonctionner dans un avenir prévisible. Au cas où ce principe n’est pas respecté il y aura un risque d’avoir des actifs surévalués relativement à leur valeur de liquidation réelle. Exemple : Les immobilisations corporelles sont évaluées en fin d’exercice à leur valeur réelle en prenant en considération les variations des prix et la valeur d’amortissement concernée. - Conformément au principe de séparation des exercices comptables, toutes les opérations sont enregistrées au moment où elles se produisent et appartiennent à leur exercice correspondant. De même, les charges et les produits sont enregistrés dans l’exercice comptable concerné. Exemple : La prime d’assurance annuelle a été réglée le 1 avril 2012 pour un montant de 600.000 L.L. Au 31/12/N le comptable effectue les opérations de régularisations nécessaires : Débiter le compte de régularisation des charges « Charges constatées d’avance » pour 600.000*3/12=150.000L.L Créditer le compte de charge « Prime d’assurance » pour le même montant. 57 - Conformément au principe de permanence des méthodes comptables, les méthodes comptables adoptées pour l’évaluation des biens et la présentation des états financiers ne changent pas d’un exercice à un autre. Exemple : Les stocks sont évalués en utilisant la méthode du coût unitaire moyen pondéré après chaque entrée tout au long de la durée d’exploitation d’une entreprise. - Conformément au principe du coût historique, la méthode d’évaluation appliquée pour déterminer les montants monétaires auxquels les éléments des états financiers sont inscrits au bilan et au compte de résultat est celle du coût historique. Les éléments d’actif sont enregistrés à leur coût payé lors de l’acquisition ou la valeur vénale de la contrepartie donnée pour les acquérir au moment de leur acquisition. Les éléments du passif sont enregistrés pour le montant reçu en contrepartie de l’obligation ou, dans les cas des provisions, pour le montant de trésorerie que l’on s’attend à verser pour le règlement de cette obligation dans le cours normal de l’activité. - Conformément au principe de prudence, les moins-values constatées durant l’exercice sont comptabilisées afin d’éviter le risque de surévaluer le patrimoine de l’entreprise. Exemple : La constatation d’une provision pour dépréciation des créances au cas d’un risque de non recouvrement. 2- Les caractéristiques qualitatives des états financiers : L’information publiée respecte les caractéristiques qualitatives des états financiers pour qu’elle soit utile et compréhensible pour les utilisateurs. Les principales caractéristiques qualitatives respectées sont la pertinence, l’intelligibilité, la fiabilité et la comparabilité. - La pertinence : 58 L’information pertinente aide les utilisateurs dans leur prise de décision économique en leur permettant d’analyser les événements passée, présents et futurs. L’information est fournie d’une manière à rendre les états financiers plus clairs et plus adéquats. - L’intelligibilité : L’information est compréhensible par les utilisateurs et analysée d’une façon relativement diligente puisqu’ils ont une connaissance en gestion et en comptabilité. Cependant, toutes les informations compliquées sont expliquées en annexes pour les rendre plus compréhensibles. - La fiabilité : Les principales caractéristiques qualitatives sont respectées avec fiabilité, ce qui reflète l’image fidèle des opérations qu’elle vise à représenter. Les transactions et les évènements sont comptabilisés en accord avec leur substance et selon leur nature économique et non pas selon leur forme juridique. L’information fournie est neutre et objective. L’information est fournie en prenant en considération un certain degré de précaution durant l’exercice vu l’incertitude qui accompagne plusieurs transactions et évènements, pour faire en sorte d’éviter de surévaluer les actifs et les produits et de sous-évaluer les passifs et les charges. - La comparabilité : Les états financiers sont présentés de façon cohérente et constante dans le temps. Les méthodes appliquées pour la présentation des états financiers sont mentionnées en annexes. Quant à la comparabilité dans le temps, tous les chiffres relatifs aux états financiers de l’exercice précédent sont précisés avec ceux de l’exercice en cours en utilisant les mêmes méthodes comptables d’une année à l’autre. 59 Section2 : Les normes comptables internationales appliquées Le cabinet d’expertise comptable « T.B.O » adopte un certain nombre de normes comptables internationales pour faciliter la préparation des états financiers ainsi d’améliorer la performance de l’entreprise. Dans cette section, nous allons citer les normes comptables internationales appliquées par l’équipe d’expert comptable pour présenter les états financiers des entreprises. 1- L’IAS 1 : La présentation des états financiers Les états financiers préparés en fin d’exercice comprennent les éléments suivants : Le bilan annuel ; Le compte de résultat annuel ; Le tableau de flux de trésorerie annuel ; L’état qui présente les variations des capitaux propres durant l’exercice ; Les méthodes comptables imposées par la norme IAS pour l’établissement des états financiers sont appliquées comme nous l’avons introduit dans la section précédente. Pour chaque entreprise cliente, il existe des dossiers dans lesquelles des copies des états financiers et des journaux sont réservées. Cependant, tous les documents et les pièces justificatives sont conservés, en originale ou en copie, rattachés avec leurs journaux correspondants depuis la date de fondation du bureau « T.B.O. ». Les chiffres relatifs aux informations sont représentés en livre libanaise et en dollar. La présentation du bilan : Les actifs et les passifs sont représentés en deux catégories ; les éléments courants et non courants. Ce document est présenté une fois par an à la clôture de l’exercice comptable. Les informations fournies dans le bilan sont les suivantes : Les biens, les obligations et les capitaux propres sont séparées ; 60 Les éléments du bilan sont répartis comme il suit ; les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles, les immobilisations financières, les participations réciproques, les stocks, les intérêts minoritaires, la trésorerie ou les équivalents de trésorerie, les clients et autres débiteurs, les fournisseurs et autre créditeurs, les passifs d’impôt, les actifs d’impôt, les différents types de provisions , les passifs non courants portant intérêt, le capital émis et les réserves. L’annexe joint au bilan comporte les explications suivantes : Les montants à régler et à encaisser des entreprises apparentées ; Les détails relatifs à chaque catégorie d’action (valeur nominale, nombres d’actions émises, nombre d’actions entièrement libérées, les droits, les privilèges) ; Les informations relatives aux réserves ; Les détails des dividendes sur les actions ordinaires et privilégies. La présentation du compte de résultat : Les charges et les produits sont regroupés selon leur nature. Ce document est présenté une seule fois à la fin du mois de décembre. Cependant, il peut être présenté mensuellement ou trimestriellement sous la demande du client. Les éléments du compte de résultat sont répartis comme suit : Les produits des activités ordinaires ; le résultat opérationnel ; les charges financières ; la quote-part dans le résultat net des l’entreprises associées ; le résultat des activités ordinaires ; les intérêts minoritaires ; les éléments extraordinaires ; les charges d’impôt sur le résultat ; Le résultat net de l’exercice. 61 2- L’IAS 7 : Tableaux de flux de trésorerie Les éléments du tableau de trésorerie sont répartis en trois rubriques ; les activités opérationnelles, les activités d’investissement et les activités de financement. Les flux de trésorerie de chaque rubrique sont élaborés en utilisant la méthode directe ; elle se base sur la présentation des différentes catégories d’entrées et de sorties de trésorerie brutes. Cette méthode est appliquée vue qu’elle est moins compliquée et plus facile à présenter. Les notes explicatives fournies avec ce tableau sont les suivantes : la politique comptable utilisée ; la structure de la trésorerie ou d’équivalents de trésorerie ; l’état de rapprochement entre les montants du tableau des flux de trésorerie et les mêmes éléments indiqués dans le bilan. le document qui détaille les opérations d’acquisition et de cession des filiales (prix d’achat ou de cession d’actifs, le montant payé, etc.) 3- L’IAS 18 : Les produits des activités ordinaires Les produits des activités ordinaires sont enregistrés pour le montant de la juste valeur de la contrepartie reçue. Citons par exemple les opérations de ventes ; les produits sont comptabilisés à leur valeur nette après déduction des rabais, remises, ristournes accordées sur les ventes. Cependant, le montant des différentes catégories de produits des activités ordinaires (biens, prestations de services, intérêts, redevances et dividendes) et la méthode appliquée sont indiqués en annexes pour clarifier les modes d’enregistrement. 4- L’IAS 21 : Les effets de variations de change Les opérations en monnaie étrangère sont comptabilisées au cours de change de la monnaie à la date de l’enregistrement. 62 Cependant, à chaque clôture d’exercice, les éléments monétaires en monnaie sont réévalués au cours change à la date de clôture. Les écarts de change résultant des variations du cours de change sont enregistrés dans le compte de charge « 675- Différence Négatives de change » ou dans le compte de produit « 775- Différence Positives de change » de l’exercice concerné. 5- Le résultat par action -IAS 33 Le résultat par action est obtenu en calculant le résultat net de l’exercice après déduction des charges et des produits relatives à l’exercice courant, puis diviser par le nombre d’actions détenu par l’entreprise. 6- L’IAS 16 et IAS 38 : Les immobilisations corporelles et incorporelles Les immobilisations corporelles et incorporelles sont comptabilisées dans le patrimoine de l’entreprise au coût d’acquisition hors taxe de ces actifs. Cependant, tous les frais indirects liés à l’acquisition n’entrent pas dans le coût d’acquisition. Ils se comptabilisent dans les charges de l’exercice courant. À la fin de chaque exercice, l’entreprise constate l’amortissement annuel de chaque immobilisation afin de présenter la valeur réelle des ses immobilisations. La valeur nette de l’immobilisation est calculée par la différence entre la valeur d’acquisition et l’annuité d’amortissement. Exemple : Au 1/1/2012 l’entreprise a acquis une machine de transport à 16.000.000L.L. Le taux d’amortissement est de 20%. L’annuité annuelle sera égale à 16.000.000/0.2= 3.200.000L.L Valeur d’acquisition = 16.000.000L.L Au 31/12/2012, l’entreprise constate la dotation aux amortissements sur immobilisations qui est égale à 3.200.000L.L. La valeur nette de l’immobilisation sera égale à 12.800.000 L.L. Après cinq ans l’immobilisation sera totalement amortit est donc sa valeur sera nulle. 63 7- L’IAS 36 : Les dépréciations d’actifs La dépréciation des actifs constate deux mouvements à la fois : Augmenter le compte de charge d’exploitation calculée par le débit du compte « 665Dotations pour dépréciation des éléments d’actif » pour le montant de la perte constatée. Diminuer la valeur de l’élément d’actif concerné par l’intermédiaire du compte « 295Provisions pour dépréciation des éléments d’actifs » en le créditant pour le même montant. Au cas où la perte de valeur déjà enregistrée n’a plus lieu d’être, elle est portée au crédit du compte de produit «75- Reprise sur dépréciations des éléments d’actifs » par la contrepartie du compte « 295- Provisions pour dépréciation des éléments d’actifs » pour le montant de l’ajustement nécessaire. 8- L’IAS 2 : Les stocks En principe, le cabinet T.B.O n’est pas responsable de l’évaluation du stock à la fin du mois, chaque entreprise cliente applique la méthode d’évaluation du stock qui lui convient pour évaluer son stock final. Un document concernant les détails explicatifs du stock final sera envoyé au bureau pour effectuer les écritures de régularisations de stocks. Ce document contient les informations suivantes : Les méthodes d’évaluation adoptées ; Le montant des reprises de dépréciation et ses circonstances ; La valeur comptable totale des stocks et la valeur de chaque catégorie de produit. Le comptable effectue les écritures suivantes : - L’annulation des stocks initiaux de marchandises: Débiter le compte de charge « 605 Variation des stocks de marchandises » pour le montant du stock initial du mois concerné par la contrepartie du compte d’actif « 37- Stock de marchandises » 64 - Création des stocks finals de marchandises : Créditer le compte de charge « 605 Variation des stocks de marchandises » pour le montant du stock final du mois concerné par la contrepartie du compte d’actif « 37- Stock de marchandises ». 9- L’IAS 19- Les avantages du personnel Cette norme est appliquée pour comptabiliser les charges du personnel comme nous l’avons prescrites dans le chapitre précédent (section 4 : La fiche de paie) 10- L’IAS 12 : Les impôts sur le résultat Les passifs d’impôts exigibles de l’exercice sont évalués en fonction de la somme que l’entreprise doit aux administrations fiscales. Le taux d’imposition des sociétés de personnes au Liban se répartit comme suit : - 4% du bénéfice imposable qui ne dépasse 9.000.000L.L/an ; - 7% du bénéfice imposable qui est compris entre 9.000.000L.L/an et 24.000.000L.L /an ; - 12% du bénéfice imposable qui est compris entre 24.000.000L.L/an et 54.000.000L.L /an ; - 16% du bénéfice imposable qui est compris entre 54.000.000L.L/an et 104.000.000L.L /an ; - 21% du bénéfice imposable qui dépasse 104.000.000L.L/an ; Cependant les sociétés par actions sont soumises à un taux d’imposition de 15% sur imposable. 11- L’IAS 37- Les provisions pour risque et charges : Cette norme est appliquée au Liban pour respecter le principe de prudence comme nous l’avons décrit au début du chapitre. Ces provisions sont comptabilisées pour faire face aux risques probables qu’une entreprise peut rencontrer avec le temps comme la cessation de paiement de certains clients, les amendes, les pénalités ; ainsi que les charges importantes comme les entretiens, gros réparation… 65 Critiques et recommandations Le cabinet d’expertise comptable « T.B.O » a réussi à répondre aux besoins de sa clientèle ; tenir une comptabilité normale des comptes et examiner leurs états financiers en respectant les règles édictées par le plan comptable. Ceci est dû à sa direction bien organisée et ses employés expérimentés qui perfectionnent leurs travaux, et qui s’entraident entre eux pour donner le meilleur rendement. Cependant, il existe certains points négatifs sur lesquels il est nécessaire de s’appuyer puisqu’ils peuvent affecter le rendement du cabinet. D’abord, le cabinet ne possède pas un service marketing pour identifier et répondre aux besoins des clients. De même, le manque d’un site web sur internet pour faciliter et améliorer la communication de l’information avec les clients. Plusieurs propositions peuvent être adoptées pour améliorer la communication de l’information et attirer de nouveaux clients par exemple ; la visite de certaines entreprises, l’ouverture d’un site web pour informer les clients des services offerts, la distribution des brochures … En outre, le logiciel de comptabilité appliqué pour assurer toutes les tâches de la comptabilité est « Omega System ». Ce système est ancien et moins développé, ce qui affecte parfois les résultats et les informations obtenus. De plus, les ordinateurs utilisés sont très anciens et supportent beaucoup d’informations. Ceci peut fortement ralentir l’accomplissement des tâches vue le disfonctionnement continu des ordinateurs. Nous proposons d’acquérir des nouveaux ordinateurs portables afin d’éviter le disfonctionnement continu des ordinateurs et de mettre en place un nouveau logiciel de comptabilité plus rapide et plus efficace. Du coté équipe de travail, une atmosphère amicale existe entre les différents employés et les directeurs. Cependant, les employés ne sont pas motivés à cause du taux minimal des salaires. 66 Certains employés n’ont pas de connaissance en ce qui concerne les normes comptables internationales en détails. Il faut faire appel à des personnes compétentes pour élaborer un plan de formation pour améliorer la connaissance et l’efficacité des employés. Le bureau « T.B.O » est un cabinet bien organisée, qui cherche à satisfaire ses clients en leur fidélisant. Mais cela n’empêche pas l’amélioration des points précités afin d’améliorer sa situation sur le marché vue la concurrence qui est très intensive au Liban. 67 Conclusion : Tout au long de ce mémoire nous avons essayé de répondre à une problématique qui fait lieu d’étudier l’évolution de la comptabilité avec le temps et qui consiste dans le choix des principes et des méthodes appliquées permettant d'atteindre le meilleur degré de pertinence et de fiabilité possible et favorisant la prise de décision des utilisateurs ; ainsi que les normes comptables internationales adoptées pour la préparation et la présentation de l’information financière. Le Liban est un pays assez risqué vue l’instabilité de la situation politique et économique. Ce qui peut fortement affecter la prise de décisions d’investissement dans les entreprises. De ce fait, la majorité des entreprises libanaises ont commencé à appliquer les principes comptables ainsi que les normes comptables internationales pour améliorer la présentation de leurs états financiers et de publier l’information financière d’une manière fiable, surtout les grandes entreprises ayant des activités nationales et internationales. À travers le développement de la première partie du présent mémoire, nous avons essayé de présenter comment la comptabilité a-t-elle évolué avec l’établissement du cadre conceptuel et des normes comptables internationales. Ensuite nous nous sommes approfondis sur le concept du cadre conceptuel et la revue de quelques normes comptables internationales applicables au Liban. Dans la deuxième partie, nous avons corrélé la partie théorique avec le cadre pratique à travers un stage effectué dans un cabinet d’expertise comptable. Enfin, nous constatons d’après notre étude que la comptabilité est un outil patrimonial permettant de connaître périodiquement le résultat de l'activité tout en déterminant le patrimoine de l'entreprise afin de rendre l’information fournie favorable pour les utilisateurs des états financiers. 68 Annexe -Le plan comptable général adoptés Code CLASS 1 10 101 1010 1011 1012 1013 Compte COMPTES DE CAPITAUX PERMANENTS CAPITAL CAPITAL CAPITAL SOCIAL OU PERSONNEL Capital Souscrit, Non Appelé Capital Souscrit ,Appelé, Non Versé Capital Souscrit ,Appelé, Versé 102 1021 1022 1023 1024 PRIMES LIÉES AU CAPITAL SOCIAL Primes d'Émission Primes de Fusion Primes d'Apport Primes de Conversion d'Obligations en Actions 103 1031 1035 ECARTS DE RÉÉVALUATION Ecarts Réevalut.-Immob. Non Amortissables Ecarts Réevalut.-Immob. Amortissables 109 1090 COMPTE DE L'EXPLOITANT INDIVIDUEL COMPTE DE L'EXPLOITANT INDIVIDUEL 11 1110 1120 1190 RESERVES RÉSERVE LÉGALE RÉSERVES STATUTAIRES OU CONTRACTUELLES AUTRES RÉSERVES 12 1210 1250 REPORT A NOUVEAU REPORT À NOUVEAU CRÉDIT. - PROFITS REPORT À NOUVEAU DÉBIT. - PERTES 13 1380 1390 RESULTAT DE L'EXERCICE RÉSULTAT DE L'EXERCICE - BÉNÉFICE RÉSULTAT DE L'EXERCICE - PERTE 14 1410 1450 SUBVENTION D'INVESTISSEMENT SUBVENTION d'INVESTISSEMENT REÇUES SUBV .d'INVEST.RAPPORTÉES AUX RÉSULTATS 15 151 1511 1512 1513 1514 1515 1516 1517 PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES PROVISIONS POUR RISQUES Prov. pour Litiges et Éventualités Diverses Prov. pour Garanties Données Aux Clients Provisions pour Pertes de Changes Prov. pour Pertes sur Marchés à Terme Provisions pour Amendes Et Pénalités Provisions pour Risques Financiers Provisions pour Chutes des Prix Extraord. 69 1518 Prov. pr Risques et Charges Hors Exploitation 155 1551 1552.1 1552.2 1552.3 1553 PROVISIONS POUR CHARGES Prov. pr Charges à Répartir sur Pls Exercices Prov. pour Indemnités de Fin de Service Provisions pour Pensions de Retraite Prov. pour Accidents de Travail Provisions pour Impôts (non sur/Revenu) 16 1610 1620 1680 18 1800 DETTES FINANCIERES A LONG ET MOYEN TERME EMPRUNTS OBLIGATAIRES EMPRUNTS AUPRÈS D'ETABLIS. DE CRÉDIT EMPRUNTS ET DETTES DIVERS COMPTES DE LIAISON DES ETABLIS.,SUCCURSALES.. INTERCOMPANIES & INTERBRANCHES ACCOUNTS COMPTES DE LIAISON DES ETABLIS.,SUCCURSALES.. CLASS 2 COMPTES D'IMMOBILISATIONS 21 2110 2120 2130 2140 2190 IMMOBILISATIONS INCORPORELLES FONDS DE COMMERCE FRAIS d'ETABLISSEMENT FRAIS DE RECHERCHE ET DE DÉVELOPPEMENT BREVETS, LICENCES ,MARQUES ET VALEURS SIMILAIRES AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 22 221 2211 2212 2213 2214 IMMOBILISATIONS CORPORELLES TERRAINS Terrains Nus Terrains Bâtis( Ensembles Immobiliers) Terrains d'Exploitation (Carrières, Gisements) Agencements et Aménagements de Terrains 223 2231 2232 2233 2234 CONSTRUCTIONS ET BÂTIMENTS Bâtiments( Ensembles Immobiliers) Inst.Générales, Agenc.et Aménag. des Constructions Ouvrages d'Infra-structures Constructions sur Terrains d'Autrui 224 2241 2242 2243 2244 INSTALL.TECHN., MATÉRIELS ET OUTIL.INDUSTRIELS Installations Complexes Spécialisées Installations à Caractères Spécifique Matériels Industriels Outillages Industriels 225 2251 2252 Matériel de transport Voitures de Passagers Vehicules et Matériel de Transport 226 2261 2262 2262.1 Autres Immobilisations corporelles Install.Générales ,Agencem., Aménag. Divers Matériel de Bureau et Informatique Matériel de Bureau 70 2262.2 2263 2264 2265 Matériel Informatique Mobilier Cheptel - Installations Agricoles Emballages Réutilisables 227 2271 2273 2274 2276 IMMOBILISATIONS CORPORELLES EN COURS Terrains en Cours d'Acquisition Constructions en Cours Install.Tech ,.Matériels & Outillages en Cours Autres Immobilisations Corporelles en Cours 2280 AVANCES ET ACOMPTES S/IMMOB. CORPORELLES 25 2510 2520 IMMOBILISATIONS FINANCIERES TITRES DE PARTICIPATION CRÉANCES RATTACHÉES À DES PARTICIPATIONS 253 2531 2535 Autres titres immobilisés Droit de Propriété( Actions, Parts Sociales) Droit de Créance( Obligations, Bons) 255 2551 2552 2558 Prêts a Long et Moyen Terme Prêts Aux Associés Prêts Au Personnel Autres Prêts 259 2590 AUTRES CRÉANCES IMMOBILISÉES Autres Créances Immobilisées 27 270 2701 2702 2705 ECART DE REEVALUATION IMMOB. NON AMORTISSABLES ECART DE REEVALUATION IMMOB. NON AMORTISSABLES Ecart de Réev.Non-Amort. des Immob. Incorp. Ecart de Réev.Non-Amort. des Immob. Corp. Ecart de Réev.Non-Amort. des Immob. Finan. 28 2800 AMORTISSEMENTS DES IMMOBILISATIONS Amortissement du Fond de Commerce 281 2811 2812 2813 2819 Amort. Des autres Immob. Incorporelles Amort. des Frais d'Établissement Amort. des Frais de Recherche et de Développement Amort. des Brevets ,Licences et Autres.. Amort. des Autres Immobilisations Incorporelles 282 2821 2823 2824 2825 2826 Amortissements des Immobilisations Incorporelles Amort. des Terrains d'Exploita. et Réaménag. Amort. des Constructions Amort. des Instal.Tech., Matériels et Outillage Industriels Amort. des Véhicules et Matériel de Transport Amort. d'Autres Immobilisations Corporelles 29 2900 PROVISIONS POUR DEPRECIATION D'IMMOBILISATIONS Prov. pour Dépr. du Fond de Commerce 71 291 2911 2919 Provisions pour dépréciation des Autres Immob Prov. pr Dépr. des Marques et Valeurs Similaires Prov. pr Dépr .d'Autres Immob. Incorporelles 292 2921 2923 2926 Provisions pour dépréciation des immobilisation corporelles Prov. pour Dépr. des Terrains Nus Prov. pour Dépr. des Bâtiments Prov. pour Dépr .d'Autres Immob.Corporelles 295 2951 2952 2953 2955 2959 Provisions pour dépréciation des immobilisations financières Prov.pour Dépr. des Titres de Participation Prov.pour Dépr. des Créances Rattachées à des Participations Prov.pour Dépr .d'Autres Titres Immobilises Prov.pour Dépr. des Prêts à Long et Moyen Terme Prov.pour Dépr .d'Autres Créances Immobilisées CLASS 3 COMPTES DE STOCKS ET EN-COURS 3100 STOCKS - APPROVISIONNEMENTS 3300 STOCKS - EN-COURS DE PRODUCTION 3500 STOCKS - PRODUITS 3700 STOCKS - MARCHANDISES 39 3910 3930 3950 3970 PROV. PR. DEPRECIATION DE STOCK ET D'EN-COURS PROV. POUR DÉPR. DES APPROVISIONNEMENTS PROV. POUR DÉPR. DES EN-COURS DE PRODUCTION PROV. POUR DÉPR. DES PRODUITS PROV. POUR DÉPR. DES MARCHANDISES CLASS 4 COMPTES DE TIERS 40 401 4011 4015 4018 4019 FOURNISSEURS Fournisseurs d'Exploitation Factures Fournisseurs d'Exploitation Fournisseurs d'Exploitation - Effets à Payer Fourniss .d'Exploitation - Factures À Recevoir Fourniss .d'Exploitation - Rabais & Remises à Obtenir 403 4031 4035 4038 4039 Fournisseurs d'Immobilisations Factures Fournisseurs d'Immobilisations Fournisseurs d'Immobil. - Effets à Payer Fourniss. d'Immobil - .Factures À Recevoir Fourniss. d'Immobil - .Rabais & Remises à Obtenir 409 4091 4092 4093 Avances et acomptes versés sur commandes d'exploitation Avances Versées sur Commandes d'Achats Fournisseurs d'Exploitation Accident.Débiteurs Fournisseurs d'Immobilis. Accident.Débiteurs 72 41 411 4111 4115 4119 CLIENTS Factures Clients Clients Débiteurs Clients Douteux Clients - Rabais ,Remises à Accorder 4130 4150 4180 CLIENTS - EFFETS À RECEVOIR CRÉANCES SUR TRAVAUX NON ENCORE FACTURABLES FACTURES À ETABLIR 419 4191 4192 Avances et acomptes reçus commandes encours Acomptes Reçus sur Commandes de Ventes Clients Accidentellement Créditeurs 42 421 4211 4219 PERSONNEL Rénumérations dues au personnel Cr. Salaires dus au Personnel Autres Rémunérations dues au Personnel 428 4281 4282 4289 Personnel-comptes débiteurs Dr. Prêts Accordés au Personnel Oppositions sur Rémunérations du Personnel Autres Créances au Personnel 43 431 4311 4315 4318 ORGANISMES SOCIAUX Dettes envers les organismes sociaux Sécurité Sociale - Cotisations à Payer Sécurité Sociale - Effets à Payer Sécurité Sociale - Charges à Constater 4380 CREANCES SUR SECURITE SOCIALE 44 4411 4415 4418 4431 4432 4435 4450 4490 ETAT ET COLLECTIVITES PUBLIQUES Impôts et Taxes( - Impôt s/Revenu Exclu) Impôts et Taxes - Effets à Payer Impôts et Taxes - Charges à Constater Impôts sur Les Bénéfices Impôts sur Cessions et Révaloris. d'Immob. Impôts sur Sociétés Holdings & Off-Shore Autres Dettes envers L'Etat et Les Collectivités Publiques Créances sur L'Etat et Les Collectivités Publiques 45 451 4511 4511.1 4511.2 4511.3 4511.4 4512 4512.1 4512.2 ASSOCIES Société apparentés Société Apparentés - Comptes Débiteurs Société Mère - Compte Débiteur Société Dépendantes - Comptes Débiteurs Sociétés Associés - Comptes Débiteurs Sociétés Multigroupes - Comptes Débiteurs Société Apparentés - Comptes Créditeurs Société Mère - Compte Créditeur Société Dépendantes - Comptes Créditeurs 73 4512.3 4512.4 4515.1 4515.2 4518.1 4518.2 Sociétés Associés - Comptes Créditeurs Sociétés Multigroupes - Comptes Créditeurs Associés - Comptes Courants Débiteurs Associés - Comptes Courants Créditeurs Opérations en Commun - Solde Débiteur Opérations en Commun - Solde Créditeur 4530 DIVIDENDES À PAYER 455 4551 4552 4557 ACTIONNAIRES/ASSOCIES - CPTES CREDITEURS Actionnaires/Associés - Cptes d'Apport en Société Actionnaires/Associés - Capital à Rembourser Actionnaires/Associés - Autres Dus s/Capital 459 4591 4592 4597 CRÉANCES SUR ACTIONNAIRES/ASSOCIÉS Actionnaires - Capital Souscrit Non Appelé Actionnaires - Capital Souscrit Appelé Non Versé Actionnaires/Associés - Autres Créances s/Capital 46 4611 4619 4630 4650 4681 4689 4691 4699 AUTRES DEBITEURS ET CREDITEURS Dettes pour Emballages et Matériels Consignés Comptes Créditeurs Divers - Exploitation Versements Restant à Effectuer s/Immob.Financ. Autres Créditeurs Divers - Hors Exploitation Créances pour Emballages et Matériels à Rendre Autres Comptes Débiteurs Divers - Exploitation Créances sur Cession d'Immob & .Valeurs Mob. de Placement Autres Comptes Débiteurs Divers-Hors Exploitation 47 471 4711 4712 4713 4719 COMPTES DE REGULARISATION Charges a repartir sur plusieurs exercices Frais de Pré-Exploitation Grosses Réparations à Amortir Primes de Remboursement des Obligations Autres Charges à Répartir sur Plusieurs Exercices 4720 4730 4740 4750 4760 Charges Constatées d'Avance Produits Constatés d'Avance Frais à Payer Ecarts de Conversion - Passif Ecarts de Conversion - Actif 48 4800 49 4910 4950 4968 4969 PENDING & REGULARIZATION ACCOUNTS Pending & Regularization Accounts PROV. POUR DEPRECIATION DES COMPTES DE TITRES Prov. pr Dépréciation des Créances Clients Prov. pr Dépréciation des Comptes Associés Prov. pr Débiteurs Divers - Exploitation Prov. pr Débiteurs Divers - Hors Exploitation 498 4981 PROV. POUR PERTES DE CREANCES EN CAS DE FAILLITE Prov. pr Pertes s/Clients en Faillite 74 4985 4986.8 4986.9 Prov. pr Pertes s/Associés en Faillite Prov. pr Débiteurs Div. en Faillite - Exploit. Prov. pr Débiteurs Div. En Faillite - H. Exploit. CLASS 5 COMPTES FINANCIERS 50 5000 VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT Valeurs Mobilières de Placement 51 5110 512 5121 5122 5123 ETABLISSEMENTS FINANCIERES Chèques et Coupons à Encaisser Banques cpts Debiteurs Banques - Comptes Courants Débiteurs Banques - Soldes Facilités Accident. Débiteurs Banques - Dépôts à Terme 519 5191 5192 Banques cpts Crediteurs Banques & Ets Financiers - Comptes Facilités Banques - Cptes Courants Accident. Créditeurs 53 5300 CAISSE CAISSE 58 5800 VIREMENTS INTERNES VIREMENTS INTERNES 59 5900 PROV. POUR DEPREC. DES VALEURS MOB. DE PLACEMENT Prov. pr Dépr.des Valeurs Mobil. de Placement CLASS 6 COMPTES DE CHARGES 60 601 6011 6012 6018 6019 ACHATS DE MARCHANDISES ET VARIATIONS DES STOCKS Achats de Marchandises Achats de Marchandises Achats d'Emballages pour Marchandises Frais Access .s/Achats de March. et Emballages Rabais, Remises et Ristournes s/Marchandises 605 6051 6052 Variation des stocks de marchandises Stock Marchandises - Début de Période Stock Marchandises - Fin de Période 61 611 6111 6112 6113 6118 6119 ACHATS D'APPROV. ET VARIATION DES STOCKS Achats d'approvissionnements Achats de Matières Premières Achats de Matières et Fournitures Consommables Achats d'Emballages pour Produits Frais Accessoires sur Achats d'Approvisionnements Rabais, Remises et Ristournes s/Approvision. 615 6151 6152 Variation des stocks d'approvisionnements Stock Approvisionnements - Début de Période Stock Approvisionnements - Fin de Période 75 62 621 6211 6212 6219.1 6219.2 AUTRES CHARGES EXTERNES Achats de Sous-traitance Sous-Traitance – Travaux Sous-Traitance – Services Rabais et Remises Obtenus s/Travaux Rabais et Remises Obtenus s/Services 625 6250 Redevances Redevances 626 6261.1 6261.2 6261.5 6262 6263.1 6263.2 6263.3 6263.4 6263.5 6263.9 6264.1 6264.2 6264.3 6264.4 6265.1 6265.2 6265.3 6265.4 6266.1 6266.2 6267 6268 6269.1 6269.2 6269.3 6269.4 6269.9 Services extérieurs Frais de Transport de Biens Frais de Transport Collectif du Personnel Frais de Postes et Télécommunications Entretien et Réparation Loyers Charges Locatives Eau Electricité Entretien des Bâtiments Charges Diverses sur Bâtiments Réceptions Déplacements, Voyages et Logements Restauration Du Personnel Frais de Représentation Personnel Intérimaire Rénumérations d'Intermédiaires Honoraires Avocats ,Consultants, Experts Frais Services de Recrutement Frais et Honoraires de Formation Documentation Etudes et Recherches Primes d'Assurances Services de Santé Frais Financiers (s /Effets ou Autres) Frais Publicité Fournitures de Bureau Autres Services Extérieurs 63 631 6311 6312 6314 6316 6317 6319.1 6319.2 6319.3 6319.4 6319.5 6319.9 CHARGES DES PERSONEL Rémunerations du Personnel Salaires Appointements Commissions de Base Rénumération des Gérants Majoritaires Rénumération des Administrateurs Allocations de Transport Allocations de Restauration Allocations de Formation Allocations Medicales Allocations Scolaires Allocations Diverses 76 6350 CHARGES SOCIALES 64 6410 6420 6430 6440 6450 IMPOTS, TAXES ET VERSEMENTS ASSIMILES Impôts sur Salaires & Rénumérations Impôts et Taxes Municipaux Taxes sur Le Chiffre D'Affaires Non Récupérables Droits d'Enregistrement et de Notaire Autres Impôts, Taxes et Versements Assimilés 65 651 6511.0 6511.01 6511.1 6511.2 6511.3 6511.9 6512.0 6512.1 6512.3 6512.4 6512.5 6512.6 DOTATIONS AUX AMORT. ET AUX PROVISIONS D'EXP Dotations Aux Amortissements Dotat.aux Amort - .Immobilisations Incorporelles Dotat.aux Amort - .Fond de Commerce Dotat.aux Amort - .Frais – Établissement Dotat.aux Amort - .Frais de Recherche et de Développement Dotat.aux Amort - .Brevets, Licences et Autres.. Dotat.aux Amort - .Autres Immobilisations Incorporelles Dotat.aux Amort - .Immobilisations Corporelles Dotat.aux Amort - .Terrains - Exploita. et Réaménag. Dotat.aux Amort – .Constructions Dotat.aux Amort - .Instal.Tech., Matériels et Outillage Instriels Dotat.aux Amort - .Véhicules et Matériel de Transport Dotat.aux Amort - .Autres Immobilisations Corporelles 6515 Dotat.aux Amort - .Charges à Répartir 655 6551 6552 6553 6554.1 6554.2 6555.1 6555.51 6555.52 6555.53 Dotations Aux Provisions Dotat.aux Prov. pr Déprec. - Immob. Incorporelles Dotat.aux Prov. pr Déprec. - Immob. Corporelles Dotat.aux Prov. pr Déprec. - Stocks et en Cours Dotat.aux Prov. pr Déprec. - Créances Douteuses Dotat.aux Prov. pr Pertes - Créanciers en Faillite Dotat.aux Prov. pr Risques d'Exploitation Dotat.aux Prov. pr Charges à Répartir Dotat.aux Prov. pr Fin de Service & Accidents Dotat.aux Prov. pr Impôts et Taxes 66 6611 6612 6650 AUTRES CHARGES D'EXLPOITATION Jetons de Présence Pertes sur Créances d'Exploitation Irrécovables Quotes-Parts de Pertes s/Opérations en Commun 67 673 6731 6736 6739 CHARGES FINANCIERES Intérêts et Autres Charges Assimilés Intérêts des Emprunts et des Dettes Intérêts Bancaires et s/Opérations de Financement Commissions et Frais Bancaires 675 6751 6752 Différence Négatives de change Pertes de Conversion s/Opérations Courantes Pertes de Conversion s/Opérations en Capital 77 6760 6790 6791 6792 6794 6795 Charges Nettes/Cession de Valeurs Mobil. de Placement Dotat.aux Amort. et aux Prov.- Charges Financières Dotat.aux Amort - .Primes de Remboursement Dotat.aux Prov. pr Déprec. - Immob. Financières Dotat.aux Prov. pr Déprec. - Valeurs de Placement Dotat.aux Prov. pr Risques & Charges Financiers 68 681 6811 6812 6815 CHARGES HORS EXPLOITATIONS Valeur Comptable des Immobilisations Cédées Valeur Comptable des Immobilis. Incorporelles Valeur Comptable des Immobilis. Corporelles Valeur Comptable des Immobilis. Financières 685 6851.1 6851.3 6851.5 6851.6 6855 Charges Hors Exploitations Cadeaux Et Donations Amendes Fiscales et Pénales Créances Devenues Irrécouvrables Autres Opérations de Gestion Charges sur Opérations en Capital 6880 6890 6891 6892 6895 Charges sur Evénnements Extra-Ordinaires Dotat.aux Amort. et aux Prov.- Hors Exploitation Dotat. aux Amort .Exceptionnels sur Immobilisations Dotat.aux Prov. pr Dépreciations Exceptionnelles Dotat.aux Prov. pr Risques & Charges H. Exploitation 69 6901 6902 IMPOTS SUR LES BENEFICES Impôts sur les Bénéfices d'Exploitation Impôts s/Profits de Cession ou Réeval.des Immobilisations CLASS 7 COMPTES DE PRODUITS 70 7010 7090 VENTES DE MARCHANDISES Ventes de Marchandises Rabais, Remises et Ristournes Accordés 71 711 7111 7112 7113 PRODUCTION VENDUE Ventes de Produits Ventes de Produits Finis Ventes de Produits Intermédiaires Ventes de Produits Résiduels 7120 7130 Ventes de Travaux Prestations de Services 791 7191 7192 7193 Rabais, Remises, Ristournes accordés Rabais et Remises sur Ventes de Produits Rabais et Remises sur Ventes de Travaux Rabais et Remises sur Prestation de Services 72 PRODUCTION STOCKS VARIATION 78 7211 7212 7225 7226 7251 7255 7258 Variation Stock - Produits En Cours Variation des Travaux en Cours d'Exécution Variation des Etudes en Cours d'Exécution Variation des Services en Cours de Prestation Variation Stock - Produits Intermédiaires Variation Stock - Produits Finis Variation Stock - Produits Résiduels 73 7310 7320 PRODUCTION IMMOBILISEE Production d'Immobilisations Incorporelles Production d'Immobilisations Corporelles 74 7410 7420 SUBVENTIONS D'EXPLOITATION Subventions Relatives aux Marchandises Subventions Relatives à La Production 75 7521 7522 7533 7534.1 7534.2 7551 7552.1 7552.2 7552.3 REPRISES AUX PROVISIONS-EXPLOITATION Reprises s/Prov.pr Déprec.- Immob.Incorporelles Reprises s/Prov.pr Déprec.- Immob.Corporelles Reprises s/Prov.pr Déprec.- Stock et en Cours Reprises s/Prov.Non-Déductibles s/ Créances Douteuses Reprises s/Prov.des Pertes s/Créanciers en Faillite Reprises s/Prov. pr Risques d'Exploitation Reprises s/Prov. pr Charges à Répartir Reprises s/Prov. pr Fin de Service & Accidents Reprises s/Prov. pr Impôts et Taxes 76 761 7611 7612 7613 7615 7619 AUTRES PRODUITS D'EXPLOITATION Autres produits de gestion courante Redevances des Concessions Revenus des Immeubles Non Affectés aux Activités Professionnelles Jetons de Présence et Rénumérations de Gestion Autres Produits d'Exploitation Transferts de Charges d'Exploitation 765 7651 7655 Quotes-parts de Resultat sur Oper. Faites en commun Quotes-Parts de Charge Nette Transférées (Cpté. Du Gérant) Quotes-Parts de Produit Net Attribuées (Cpté. Du Gérant) 77 7710 7720 7730 7751 7755 7781 7789 7793 7794 7795 PRODUITS FINANCIERS Produits des Participations Revenus des Autres Valeurs Mobilières Intérêts et Produits Assimilés Diff.Positive de Change S/Opérations Courantes Diff.Positive de Change S/Opérations en Capital Produits Nets s/Cessions de Valeurs Mobil.de Placement Transferts de Charges Financières Reprises s/Prov.pr Déprec.- Immob.Financières Reprises s/Prov.pr Déprec. - Valeurs Mobil.de Placement Reprises s/Prov.pr Risques et Charges Financiers 78 PRODUITS HORS EXPLOITAION 79 781 7811 7812 7815 7819 Produits sur Cessions d'Immobilisations Produits s/Cession d'Immobilis. Incorporelles Produits s/Cession d'Immobilis. Corporelles Produits s/Cession d'Immobilis. Financières Charges sur Cessions d'Immobilisations 782 7820 Subventions d'Invest. Virées au Résultat de L'Exercice Subventions d'Invest .Virées au Résultat de L'Exercice 788 7881 7888 7889 Autres produits hors exploitation Produits Exceptionnels sur Opérations de Gestion Autres Produits s/Opér. Exception. en Capital Transferts de Charges Exceptionnelles 789 7891 7895 Reprise sur provisions hors exploitation Reprises s/Prov.pr Dépreciations - H.Exploitation Reprises s/Prov.pr Risques & Charges - H.Exploitation - Attestation du stage effectué 80 81 Questionnaire : - Quel est le type du service offert par le « T.B. O » ? - Est-ce-que les clients du « T.B.O » appartiennent au même secteur ? -Quels sont les tâches qui doivent être accomplis par les comptables ? -Quels sont les objectifs à atteindre ? -Conservez-vous une bonne relation avec la clientèle? -Adoptez –vous une stratégie de promotion ? -Quels sont les principes comptables adoptés pour atteindre un meilleur degré de pertinence ? -Appliquez – vous les normes comptables internationales ? Quelles sont les normes les plus adoptées ? -Les employés du « T.B.O »sont –il motivés ? - Quel logiciel de comptabilité appliquez- vous ? Est-il efficace ? - Quelles sont les périodes fixées pour la déclaration de T.V.A, des impôts sur les salaires et les bénéfices ? - Quel est le délai de présentation des états financiers ? - Quels sont les méthodes adoptées pour l’évaluation du stock ? 82 Bibliographie Ouvrage : « Comptabilité internationale : les IAS/IFRS en Pratique » (Christel DECOCK GOOD –Franck DOSNE- Préface de Bernard COLASSE) Cours : « Théories et Informations Comptables » - Cours Master Option « Comptabilité, Audit et Contrôle »- Semestre M2- Préparé par Mme Mona Said BOUSTANI 83 Table des matières REMERCIEMENT .....................................................................................................................................1 SOMMAIRE ................................................................................................................................................2 RÉSUMÉ MANAGÉRIAL ..........................................................................................................................3 INTRODUCTION ........................................................................................................................................5 PARTIE I : PARTIE THÉORIQUE «LA REVUE DE LA LITTÉRATURE » .....................................6 Chapitre 1:L’évolution des théories comptables ....................................................................................6 Section 1: Les théories comptables .................................................................................................. 6 Section 2: L’international Accounting Standards Board (IASB).......................................................... 9 Définition................................................................................................................................................9 La liste des normes établit par l’IASB ...................................................................................................9 Section 3 : Le cadre conceptuel de l’IASB ...................................................................................... 11 Présentation de cadre conceptuel de l’IASB ......................................................................................11 Les éléments des états financiers et leur comptabilisation ................................................................12 Les éléments lies à l’évaluation de la situation financière ...................................................................12 Les Actifs ..............................................................................................................12 Les Passifs ............................................................................................................13 Les Capitaux Propres ...........................................................................................13 Les éléments lies à l’évaluation de la performance...............................................................................14 Les Produits .........................................................................................................14 Les Charges ..........................................................................................................15 Le concept du capital et de maintien du capital ..................................................................................16 Évaluation des éléments des états financiers ......................................................................................16 L’évaluation des états financiers selon le coût historique .............................................17 L’évaluation des états financiers selon le coût actuel ....................................................17 L’évaluation des états financiers selon le cout de réalisation ........................................17 L’évaluation des états financiers selon la valeur actuelle...............................................17 L’évaluation des états financiers selon la juste valeur ...................................................18 Présentation du Cas Libanais ...............................................................................................................18 Chapitre 2 : Les normes comptables internationales IAS/IFRS ........................................................... 19 Section 1 : La mesure de la performance ....................................................................................... 19 Présentation des états financiers-IAS 1 ...............................................................................................19 Tableaux de flux de trésorerie -IAS 7 ...................................................................................................22 Les produits des activités ordinaires-IAS 18 ........................................................................................24 Les contrats de construction- IAS 11....................................................................................................25 Les méthodes comptables, changements d’estimations comptables et erreurs- IAS 8 ......................26 Les effets de variations de change- IAS 21 ...........................................................................................26 Le résultat par action -IAS 33 ...............................................................................................................27 Section 2 : La présentation des éléments du Bilan ......................................................................... 28 Les éléments d’actif ..................................................................................................................28 Les immobilisations corporelles - IAS 16 ..............................................................................................28 Les immobilisations incorporelles -IAS 38............................................................................................29 Les immeubles de placement -IAS 40 ..................................................................................................30 Les dépréciations d’actifs -IAS 36.........................................................................................................31 Les stocks -IAS 2 ...................................................................................................................................32 Les éléments du passif ..............................................................................................................33 84 La comptabilisation des subventions publiques -IAS 20 .......................................................................33 Les événements survenant après la date de clôture -IAS 10.................................................................33 Les impôts sur le résultat -IAS 12...........................................................................................................34 Les coûts d’emprunt -IAS 23 ..................................................................................................................35 Les avantages du personnel- IAS 19 ......................................................................................................36 Les provisions pour risque et charges - IAS 37 ......................................................................................37 PARTIE II: «LA MISE EN PRATIQUE DE LA COMPTABILITÉ » ............................................................... 38 Chapitre 3: Présentation du cabinet « The Back Office » ......................................................................38 Section 1: Présentation du Cabinet ............................................................................................... 38 Section 2 : Organigramme .......................................................................................................... 39 Chapitre 4 : L’application du cadre conceptuel et du PCGL .............................................................. 40 Section 1: La codification des comptes .......................................................................................... 40 Section 2: Les opérations d’achats et les opérations de ventes ....................................................... 40 La comptabilisation des factures d’achats ...........................................................................41 La comptabilisation des factures de ventes .........................................................................41 La comptabilisation des factures comportant des réductions ..........................................42 Les factures d’avoirs ou les notes de crédits ........................................................................43 Les mentions obligatoires ...................................................................................................46 Les cas exceptionnels ...........................................................................................................46 Section 3:Les opérations de trésoreries ; les espèces, les chèques et les virements ........................ 47 Les opérations de caisse : les espèces .................................................................................47 Les opérations de banque : les chèques .............................................................................48 Les opérations de banque : Paiement par « Master Cards & Credit Cards) ......................49 Les virements bancaires internes ........................................................................................49 Les virements bancaires externes .......................................................................................49 Section 4: La fiche de paie............................................................................................................. 50 Section 5: La déclaration de la TVA ............................................................................................... 53 Section 6: La déclaration des impôts ............................................................................................. 56 Chapitre 5: L’application des principes comptables et les normes comptables internationales ............ 57 Section1: Les principes comptables appliqués ................................................................................ 57 Les principes comptables généraux .....................................................................................57 Les caractéristiques qualitatives des états financiers .........................................................58 Section2 : Les normes internationales appliquées ......................................................................... 60 L’IAS 1-Présentation des états financiers ............................................................................60 L’IAS 7-Tableaux de flux de trésorerie ................................................................................62 L’IAS 18- Les produits des activités ordinaires ....................................................................62 L’IAS 21- Les effets de variations de change ........................................................................62 L’IAS 33- le résultat par action ............................................................................................63 L’IAS 16 et IAS 38- Les immobilisations corporelles et incorporelles ..................................63 L’IAS 36- Les dépréciations d’actifs .....................................................................................64 L’IAS 2- Les stocks ...............................................................................................................64 L’IAS 19- Les avantages du personnel ..................................................................................65 L’IAS 12- Les impôts sur le résultat ......................................................................................65 L’IAS 37- Les provisions pour risque et charges ..................................................................65 LES COMMENTAIRES ET LES RECOMMANDATIONS ................................................................66 85 CONCLUSION ...........................................................................................................................................68 ANNEXE .....................................................................................................................................................69 BIBLIOGRAPHIE .....................................................................................................................................83 LISTE DES TABLEAUX ..........................................................................................................................84 86