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Methoguide-PRDG

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Ton guide
d’Apprendre à apprendre
(méthoguide PRDG)
À l’usage des élèves
de la 7ème à la 12ème année
École secondaire Père-René-de-Galinée
Année scolaire 2011-2012
1
Table des matières
1. Section générale
Le matériel nécessaire à l’apprentissage
5
L’utilisation de l’agenda
6
La prise de note
Exemple d’une page de cahier de notes
Comment puis-je arriver à comprendre la matière?
Ordonner ton information
Organiser sa pensée
Comment trouver les ressemblances et les différences entre des éléments?
Un tableau de comparaison
Quelles sont les stratégies utiles pour déterminer des catégories?
Quelles sont les stratégies utiles pour déterminer les rapports de cause à effets?
Développer sa pensée
Les étapes de l’analyse et de la synthèse
Analyser et synthétiser
L’étude, une part importante de ta réussite
Trois méthodes pour organiser l’information pour étudier
La mémorisation
Le jeu du travail à la maison
Le dossier de recherche
L’échéancier
Le remue-méninge
Le sujet
La collecte de données
Compilation des sources
La planification de la présentation
Évaluer ma recherche
Annexes
1. J’explore
2. Je pose des questions ou je formule des buts
3. Sommes-nous prêts à faire la recherche ?
4. L’utilisation de la bibliothèque de l’école
5. Comment faire une recherche
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2
6. La collecte de données-localiser l’information
7. Vérifier la source
Comment présenter matériellement un travail écrit?
Le papier
Les marges
Les interlignes
Les paragraphes
Les titres
La pagination
L’ordre de présentation des différentes sections d’un travail
Exemple d’une page titre
La table des matières
La liste des tableaux, figures ou illustrations
Les citations
Les tableaux, figures et illustrations placés dans le texte
La bibliographie
La structure d’un texte écrit
Comment présenter un travail à l’oral ?
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51
52
Attitudes favorisant la réussite
Écouter
Lire
Les règles de la discussion
Travailler ensemble
54
55
56
58
Les stratégies d’apprentissage
Les stratégies cognitives
Les stratégies affectives
Les stratégies de gestion
Les stratégies métacognitives
59
61
63
64
2. Exigences particulières à chaque discipline scolaire
65
Français
66
67
67
68
69
70
71
72
Le texte narratif littéraire
Le schéma narratif
Exemple d’un texte narratif
Le plan de l’histoire
Le texte descriptif
Exemple d’un texte descriptif
Le texte poétique
3
La préparation au test provincial de compétence linguistique
Tableau comparatif des textes à produire lors du TPCL
Tableau comparatif des textes à lire lors du TPCL
Grille de vérification pour le résumé
Grille de vérification pour le texte d’opinion
Grille de vérification pour la nouvelle journalistique
Les organisateurs textuels
Les marqueurs de relation
Sciences
e
e
Plan de rédaction d’un rapport de laboratoire 7 -8 année
Plan de rédaction d’un rapport de laboratoire 9e-10e année
Plan de rédaction d’un rapport de laboratoire 11e-12e année
Mathématiques
Méthode de résolution de problèmes
Comment comprendre le verbe dans une question?
Sciences humaines et sociales
La démarche de recherche en sciences sociales
Bâtir une fiche documentaire
English
Modern Languages Association Format (MLA Format)
In text citations
Works Cited List
Essay Genres
Éducation technologique
Le cycle de conception
Exemple d’un dossier de conception guidé
Arts
Information sur le journal de bord
Arts visuels
Musique
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Ton guide d’Apprendre à apprendre!
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Le matériel nécessaire à l’apprentissage
En salle de classe :
Un cartable par matière ou un gros cartable avec des
séparateurs;
Des feuilles lignées, insérées proprement dans les
anneaux;
Au moins un cahier Canada par matière;
Quelques feuilles protectrices de plastique;
Agenda de l’école;
Coffre à crayons;
Crayons de plomb et efface
Stylos bleus et noirs et liquide correcteur;
Quelques crayons de couleurs (bleu, rouge, jaune, vert, etc.);
Surligneur;
Règle;
Mouchoirs;
Calculatrice;
Manuel de classe ;
Ensemble de géométrie.
À la maison :
Tu dois avoir accès à un dictionnaire français, à un dictionnaire anglais, à un
dictionnaire français/anglais, à un guide de conjugaison (style Bescherelle) et à un Atlas
mondial.
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L’utilisation de l’agenda
L’agenda est un outil qui te permet de mieux gérer
ton temps et de t’organiser. C’est un outil idéal dans lequel
tu peux insérer tes devoirs quotidiens, tes travaux de
longue durée ainsi que toute autre information pertinente à
l’école ou à la maison. Une planification quotidienne,
hebdomadaire, à long ou à court terme, te permettra
certainement de mieux réussir.
L’agenda est un aide-mémoire indispensable qui peut
influencer les résultats des évaluations sommatives, la
participation aux activités scolaires, parascolaires ou
autres.
Dans ton agenda, tu devrais y inscrire les points suivants afin de mieux gérer ton
temps :
 Devoirs quotidiens
 Dates des évaluations sommatives (tests, projets, présentations)
 Dates des sorties prévues
 Annonces importantes (réunions, rendez-vous, etc.)
 Toutes autres informations pertinentes à ta réussite scolaire.
Exemple :
Lundi
Mathématiques :
Pages 45 à 46
Français :
Lecture, ch.9
Anglais :
Lecture : Short
story
Mardi
Sciences :
Rapport de
laboratoire à
remettre jeudi.
À travailler ce
soir.
Anglais :
Livre de
grammaire :
Unité 1
Mercredi
Mathématiques :
Pages 55 à 56
(sauf numéro 4)
Français :
Lecture, ch.11
Anglais :
Aucun devoir
Préparer ma
présentation
Jeudi
Sciences :
Rapport de
laboratoire à
remettre
aujourd’hui
Vendredi
Géographie:
Carte
topographique à
terminer pour
Vendredi.
Géographie :
Lecture, pages
33 à 40
Géographie:
Carte
topographique à
terminer pour
Vendredi.
Commencer ce
soir.
Géographie :
Aucun devoir,
mais continuer
la carte
topographique
6
La prise de notes
Savoir prendre des notes peut te rendre des services à bien des
égards.
Prendre de bonnes notes t’aide à rester concentré sur la
matière, ce qui te donne ainsi une chance de mieux comprendre
lors de ta révision.
Si tes notes sont suffisamment claires, il te sera facile de t’y
retrouver lors d’une relecture.
Il est impossible de tout mémoriser, tu dois t’en douter. Tes
notes te permettront donc de bien réviser avant tes examens.
La mémoire
Il y a un vieil adage qui dit : « La mémoire est une faculté qui oublie. » Il n’y a rien de plus
vrai. Combien de fois t’est-il arrivé de ne plus te souvenir de rien quelques jours après un
examen ?
Il faut voir ta mémoire un peu comme un disque dur dans un ordinateur : elle a une
capacité maximale. Ton cerveau tente de gérer cette capacité. Pour maximiser cet espace,
il se débarrasse de toute information qui ne lui semble pas significative.
Ce qui ne te sert pas est envoyé à la corbeille, et cela plus vite que tu ne peux te l’imaginer.
Prends l’exemple d’un numéro de téléphone. Tu ne le gardes en mémoire que quelques
secondes et sans la mémorisation, tu n’arrives pas à t’en rappeler. Alors imagine que le
contenu du cours est un immense numéro de téléphone, comment fais-tu pour qu’il
demeure dans ta mémoire ?
Et bien, encore une fois, il faut que tu fasses comme un ordinateur, c'est-à-dire inscrire cette
information à un endroit où tu sais la retrouver. Comme notre mémoire n’est pas vraiment
un disque dur, tu dois inscrire cette information sur une feuille à l’aide d’un crayon. Es-tu
convaincu ?
La préparation
Pour prendre des notes de façon efficace, il faut auparavant te préparer à le faire.
D’abord, tu dois t’assurer que tu as tout le matériel nécessaire.
o deux à trois crayons de plomb bien aiguisés,
o une gomme à effacer,
o un cartable avec un cahier Canada et des feuilles mobiles,
o une règle et un marqueur de couleur.
o Tu peux avoir des stylos de différentes couleurs pour bien marquer la différence
entre les parties du cours mais ce n’est pas nécessaire (améliore l’aspect de
l’ensemble).
relire tes notes du cours précédent. Tu as plus d’un cours, alors aide un peu ta mémoire à
mieux s’en sortir. Certains enseignants(es) le font au début du cours, mais le faire de ton
côté ne peut pas nuire. Maintenant tu es prêt pour ton cours.
7
Pendant le cours
La première des choses à faire est de te souvenir que tu n’es pas une enregistreuse, tu ne peux pas tout
prendre en notes.
Le premier truc est d’écouter avant d’écrire. N’écris pas mot pour mot tout ce que l’enseignant(e)
dit, car tu perds le fil du cours et tu ne comprends pas ce que tu écris. Certains(es) enseignants(es)
ont un fort langage non verbal qu’il est important de bien regarder pour mieux comprendre.
Écoute, ensuite retranscris le tout dans tes mots.
N’oublie pas que l’enseignant peut écrire de l’information importante au tableau, alors lève le nez
de ton cahier et prends le temps de regarder.
La première chose à écrire c’est la date : ça permet de se retrouver.
Inscris le sujet (titre) de la leçon. Souvent l’enseignant(e) l’inscrit au tableau. Si ce n’est pas le cas,
il (elle) commence sûrement le cours de la façon suivante : « Aujourd’hui, nous allons…». Écris ce
titre un peu plus gros par rapport au reste de tes notes.
o PS : Si tu prends tes notes sur des feuilles mobiles, prends le temps de les numéroter.
Chaque fois que l’enseignant(e) semble aborder un nouveau sujet, fais un sous-titre un peu décalé
par rapport à ton titre principal, en caractère gras (tu peux utiliser une autre couleur ou ton
marqueur).
Exemple :
Les Constitutions du Canada
1. Proclamation royale : 1763 à 1778
o
Chaque information ayant un rapport avec cette section devrait être légèrement décalée par
rapport au sous-titre. Cette façon de faire te permettra de faire plus rapidement une
distinction entre les différentes parties.
o
Sépare les différents arguments par un petit symbole au début de la phrase.
o
Pour chaque exemple utilise l’abréviation (Ex :) au début. N’écris pas tous les exemples.
Écris seulement ceux qui te permettront de mieux comprendre la matière. Si tu ne
comprends pas l’exemple donné par l’enseignant(e), ne l’inscris pas.
Ex :
2. Acte de Québec : 1778 à 1791
 Cette constitution accorde des droits fondamentaux à la
majorité francophone de la population ;
 langue française reconnue ;
 religion catholique ;
 lois civiles françaises.
Si l’enseignant(e) écrit le plan de leçon au tableau, tu as alors les sous titres.
Pendant la prise de notes, pour ne pas perdre de temps, tu peux remplacer les mots courants, ou
ceux qui reviennent souvent par des abréviations.
8
Ex :
 Tjrs : touj ours
 Svt : pour souvent
 Ds : dans
Pcq : parce que
+++ : beaucoup
CF pour Canadien Français
 Def : définition
o
o
Tu peux inventer tes propres abréviations : l’important est que tu comprennes.
Donc, écris sous forme télégraphique. Évite d’écrire des phrases complètes pour consacrer
plus de temps à l’écoute.
Ne te préoccupe pas de l’orthographe des mots maintenant : tu y reviendras plus tard.
Concentre-toi sur l’écoute !
Si l’enseignant revient souvent sur un concept ou l’écrit au tableau (par exemple, le souligne ou
l’encercle) il serait bien de le souligner dans tes notes, cela veut dire que c’est important et
sûrement une question d’examen.
Laisse-toi un espace dans la marge lorsque tu écris tes notes, comme ça lors de la révision tu
pourras ajouter tes commentaires.
PS : Normalement, si tu suis bien et que ta prise de notes est efficace, tu devrais passer 80 % du cours
à écouter et 20 % seulement à écrire. Bien sûr, ça ne se fait pas instantanément. Tu auras besoin d’un
peu de pratique. Mais tu verras, donne-toi le temps ça viendra!
La révision (durant le BAM, à la maison, avant l’examen)
C’est le moment où tu reviens sur ce que tu as écris, où tu t’assures que tu comprends. Tu
dois à ce moment ajouter des exemples significatifs pour toi (qui sont près de ton vécu). On appelle
aussi cet exercice la mise en application.
Ces ajouts doivent être faits dans la marge, au même niveau que la matière commentée. Tu dois
prendre au moins dix minutes à chaque jour pour revenir sur la matière vue pendant la leçon.
Prends en note des questions sur ce que tu ne comprends pas (dans la marge), tu peux les
poser au début du prochain cours.
S’il y a deux mots clefs résumant cette section c’est : ÉCOUTE ET RÉSUME.
La page qui suit est un exemple d’une page de notes.
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Exemple d’une page de cahier de notes
Les Constitutions du Canada
1. Proclamation royale : 1763 à 1778
 Première constitution du Canada (Province of Quebec) après la
victoire des Britanniques.
Assimiler la pop. CF
2. Acte de Québec : 1778 à 1791
 Cette constitution accorde des droits fondamentaux à la majorité
francophone de la population ;
 langue française reconnue ;
 religion catholique ;
 lois civiles françaises.
Tente de se gagner la
faveur des franc.
directement liée à
l'agitation des
colonies américaines
3. Acte constitutionnel : 1791 à 1841
 Cette constitution permet pour la première fois des élections ;
 accorde pour la première fois à la population le droit de voter;
 choisir ses représentants (députés).
L’immigration de
loyalistes américains
4. Acte d’Union : 1841 à 1867
 Suite aux rébellions de 1837-1838 ;
 Lord Durham suggère d’unir le Haut-Canada et le Bas-Canada ;
 Le Haut-Canada devient le Canada-Ouest et le Bas-Canada
devient le Canada-Est.
Noyer les CF sous le
nombre
Revoir ex. sur causes.
Devoir à remettre
mercredi
10
Comment puis-je arriver à comprendre la matière?
Nous savons tous qu’il n’est pas toujours facile de comprendre la matière à l’étude,
alors voici une méthode en quatre étapes qui pourra te servir.
Ordonner ton information
Il te faudra d’abord ordonner ton information, on dira organiser l’information de façon
séquentielle. Pour se faire tu utiliseras la stratégie des 5 S :
1. Séquence à utiliser : tu devras la déterminer
Examine l’information que tu es en train d’étudier et demande toi si tu peux
l’ordonner en fonction de l’espace, du temps, de l’importance de ses
éléments ou des étapes d’un processus.
Après avoir déterminé laquelle des quatre séquences tu dois utiliser, consulte
l’étape appropriée.
2. Séquences spatiales
C’est créer une organisation graphique de la position des éléments à
comprendre dans ta tête. (par exemple tu pourrais visualiser la carte du
Canada pour comprendre l’importance de la ville de Toronto par rapport à
son emplacement physique. La proximité par rapport à d’autres grandes villes
et de la frontière américaine etc.)
Tu devrais te dire à toi-même l’emplacement de façon très descriptive comme
si tu avais à le dire à quelqu’un qui ne connaît pas la région.
Utiliser sur une carte des couleurs différentes ou des indices visuels comme
des petits drapeaux des étoiles etc.
3. Séquence chronologique
Pour t’aider à comprendre les séquences chronologiques, utilise une droite
chronologique ou un organisateur visuel. Tu y écriras les dates importantes
d’un côté et de l’autre les événements qui ont eu lieu pendant ces périodes.
Entre les événements tu pourrais inscrire dans une autre couleur le lien qui
les unit.
4. Séquences selon l’ordre d’importance des éléments d’information.
Les séquences utilisant l’ordre d’importance s’appuient sur l’analyse des
éléments et sur leur classement, du plus important au moins important.
Pour créer des listes d’éléments ordonnés selon leur importance, énumère
les éléments et numérote-les ; l’élément 1 sera le plus important, et chaque
élément sera moins important que l’élément qui précède.
récris ta liste dans le bon ordre.
5. Séquences liées à des processus.
Analyse les étapes du processus et écris-les dans l’ordre. Assure-toi de
décrire les rapports entre les étapes.
Illustre les rapports à l’aide de flèches, de nombres ou de lignes.
11
12
Comment trouver les ressemblances et les différences entre des éléments ?
Dans l’analyse des ressemblances et des différences entre les idées ou les éléments il
est essentiel d’utiliser des organisateurs graphiques. Les rapports entre les éléments
sont plus faciles à comprendre quand ils sont perceptibles visuellement. La méthode
suivante te donnera une bonne façon d’y arriver. Cette méthode se nomme LÉO.
Liste des éléments à comparer
Établir les ressemblances et les différences,
On se représente graphiquement les rapports entre les éléments.
1. Liste des éléments à comparer
Dresse la liste des éléments que tu dois comparer.
Écris ces éléments au haut d’une colonne.
2. Établis les ressemblances et les différences
Quand tu dresses des listes, écris une caractéristique par ligne. Ensuite prends
les colonnes une par une et demande toi si la caractéristique s’applique à
l’élément d’une colonne particulière. Si elle s’applique, fais un crochet dans la
colonne. Si elle ne s’applique pas, n’écris rien.
Analyse les colonnes. S’il y a un crochet dans chaque colonne, la caractéristique
correspondante est commune à tous les éléments. S’il y a un crochet dans
quelques colonnes seulement, cette caractéristique n’est commune qu’aux
éléments indiqués au haut de ces colonnes. Les éléments qui n’ont pas de
crochet diffèrent des autres, ce qui te permet d’affirmer que les éléments qui
n’ont pas de crochet se ressemblent sur ce point.
3. On se représente graphiquement les rapports entre les éléments
Si tu compares deux éléments, dessine un diagramme de Venn contenant deux
cercles qui se chevauchent. Relève les ressemblances entre les deux éléments
dans la partie commune aux deux cercles et note les différences dans les parties
distinctes.
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14
Quelles sont les stratégies utiles pour déterminer des catégories ?
Organiser l’information en catégories abstraites est une façon efficace de traiter de grandes
quantités de données. La stratégie TANGO t’aidera à classer l’information dans des catégories.
T pour le titre de la catégorie;
A pour Attribut des éléments de la catégorie;
N pour Nomme tous les éléments de la catégorie;
G pour Génie au travail : différencie les éléments de la catégorie;
O pour On illustre les catégories.
Comme tu le sais déjà il est important d’avoir une bonne représentation visuelle afin de saisir
rapidement les liens qui unissent les différentes informations. Voici une explication plus claire
de chacune des étapes.
1. Titre de la catégorie.
Écris le titre de la catégorie que tu étudies. L’enseignant devrait l’avoir dit au début du cours.
Sinon, si c’est une lecture, choisit l’élément que tu recherchais dès le début.
2. Attribut des éléments de la catégorie.
Demande-toi pourquoi les éléments sont regroupés dans la catégorie : «Quel est le point
commun entre les éléments de cette catégorie ?»
Note l’attribut que les éléments de la catégorie ont en commun.
3. Nomme tous les éléments de la catégorie.
Nomme les divers éléments qui font partie de la catégorie.
Note ensuite tous les éléments de la catégorie.
4. Génie au travail : différencie les éléments de la catégorie.
Demande-toi ce qui différencie chaque élément de la catégorie : «Quelle est la différence
entre cet élément et les autres éléments de la catégorie ?»
Écris une description des différents éléments de la catégorie montrant le point commun
unissant ces éléments et ce qui est particulier à chacun.
5. On illustre les catégories.
Dessine un schéma comprenant le titre de la catégorie et les éléments qui en font partie.
Écris le titre de la catégorie dans un cercle au centre et indique l’attribut commun à tous les
éléments. Ensuite, dessine des cercles plus petits et inscris-y les éléments de la catégorie et
ce qui est particulier à chacun.
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Quelles sont les stratégies utiles pour déterminer les rapports de cause à effet?
Les rapports de cause à effet sont fondamentaux dans la compréhension de toute matière au
secondaire. Pour comprendre de tels rapports, on doit en voir les deux aspects : la cause et
l’effet. Voici la stratégie CANCAN qui t’aidera à y arriver.
C pour le Choix d’un événement;
A pour À faire : trouver une cause;
N pour Nomme d’autres causes;
C pour choisis un événement;
A pour À faire : trouve une conséquence;
N pour Nomme d’autres conséquences.
1. Choisis un événement.
Définis clairement l’événement dont tu veux trouver la ou les causes.
Note-le afin d’avoir une idée claire du point de départ de ton processus de
raisonnement.
2. À faire : trouve une cause.
Certains événements n’ont qu’une cause. Demande-toi si cet événement fait partie
de cette catégorie.
Illustre clairement le rapport de cause à effet en tenant un discours intérieur ou en
utilisant des moyens visuels. Une façon d’indiquer le rapport de causalité consiste à
écrire l’événement, à tracer une flèche vers sa gauche et à écrire la cause. Cette
façon de procéder montrera que tu réfléchis à ce qui s’est passé auparavant afin de
trouver la cause de l’événement.
3. Nomme d’autres causes.
Certains événements ont plus d’une cause. Demande-toi si cet événement fait partie
de cette catégorie.
Illustre clairement le rapport de cause à effet en te parlant à voix basse ou en
utilisant des moyens visuels. Réfléchis aux raisons pour lesquelles une seule ou
quelques-unes de ces causes sont nécessaire et aux raisons pour lesquelles une
seule ou quelques-unes de ces causes ne suffisent pas pour expliquer entièrement
l’événement. Une façon d’indiquer des causes multiples consiste à écrire
l’événement, puis à dresser à sa gauche la liste de toutes les causes possibles.
Trace une flèche allant de l’événement à chaque cause énumérée.
4. Choisis un événement.
Définis clairement l’événement dont tu veux trouver la ou les conséquences.
Note-le afin d’avoir une idée claire du point de départ de ton processus de
raisonnement.
5. À faire : trouve une conséquence.
Certains événements n’ont qu’une conséquence. Demande-toi si cet événement fait
partie de cette catégorie.
Illustre clairement le rapport de cause à effet en tenant un discours intérieur ou en
utilisant des moyens visuels. Une façon d’indiquer la conséquence consiste à écrire
16
l’événement, à tracer une flèche vers sa droite et à écrire la conséquence. Cette
façon de procéder montrera que tu réfléchis à ce qui s’est passé auparavant afin de
trouver la conséquence de l’événement.
6. Nomme d’autres conséquences.
Certains événements ont des conséquences multiples. Demande-toi si cet
événement fait partie de cette catégorie.
Illustre clairement le rapport de cause à effet en te parlant à voix basse ou en
utilisant des moyens visuels. Réfléchis aux raisons pour lesquelles toutes ces
conséquences sont probables et aux raisons pour lesquelles une seule ou quelquesunes de ces conséquences ne suffisent pas pour expliquer le rapport. Une façon
d’indiquer des conséquences multiples consiste à écrire l’événement, puis à dresser
à sa droite la liste de toutes les conséquences possibles. Trace une flèche allant de
l’événement à chaque conséquence énumérée.
Si tu utilises toute ces stratégies il te sera facile de passer à la prochaine étape qui demeure
essentielle à ta réussite scolaire. Il s’agit de l’étude.
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L’étude, une part importante de ta réussite1
Pour éviter de te sentir écrasé par l’étude
Tu trouveras plusieurs méthodes d’étude au cours des
prochaines pages. Certaines vont t’aider à organiser le matériel à
étudier ; une autre à mémoriser. Chacune est excellente, mais n’est
peut-être pas nécessairement appropriée pour toi. Essaie d’en mettre
quelques-unes en pratique. Elles rendront ton étude beaucoup plus
facile.
Trois méthodes pour organiser l’information à étudier
1. Feuilles d’étude
Une feuille d’étude est divisée en deux parties : le côté gauche donne la question, le
côté droit, la réponse. Cette méthode d’étude est très efficace puisque tu dois prévoir les
questions que ton enseignant ou ton enseignante posera, ce qui implique que tu prépares le
test ou l’examen adéquatement.
2. Fiches d’étude
Afin d’utiliser cette méthode, tu dois faire des fiches en suivant les étapes suivantes :



Ne lis qu’une partie de la leçon à la fois ;
Identifie la fiche avec un titre ;
Écris les idées principales sur la fiche.



Prévois une question pour résumer la matière ;
Au verso de la fiche, écris la réponse en style télégraphique ;
Garde ces fiches dans une boîte pour la révision avant le test ou l’examen.
ou
3. L’accordéon
Voici une autre méthode pour t’aider à résumer l’essentiel de la leçon ou du chapitre. Tu
as besoin d’une feuille blanche que tu plies en trois ou quatre volets. Chaque volet
représente les idées principales d’un chapitre ou une partie de la leçon à étudier.
La préparation
Il ne faut pas commencer la mémorisation le soir avant le test : tout le monde le sait ! Une
bonne façon de faire est de relire les notes de cours le soir même. Prends le temps de les
réorganiser un peu, de t’assurer que tu comprends. Quelques jours avant le test, l’enseignant(e)
1
ROQUE-GOMEZ, I., F. LÉPINE et A. SAVARD. Méthoguide. Un guide de méthode de travail et d’étude pour
l’élève du palier secondaire, Toronto, Conseil scolaire de district catholique Centre-Sud, 2001, 51 p.
21
doit te renseigner sur la matière qui va être évaluée. N’oublie pas de prendre le tout en note.
Ensuite, réorganise tes notes selon ta méthode préférée.
La mémorisation
 Pour mémoriser il faut répéter, c’est le secret.
Mais répéter n’est pas tout il faut aussi
comprendre.
 Fais des liens entre la matière et ton propre
vécu. Il y a plus de chance que la nouvelle
information se loge dans ta mémoire à long
terme. Prends conscience de l’utilité qu’elle aura
pour toi.
 Pour les mots difficiles à retenir, utilise la
méthode du mot crochet qui consiste à associer
un mot difficile à un mot que tu connais très
bien.
Ex : Danse ou dance ? J’associe le S requis en français avant le mot souvent. Je
répète le mot crochet quand je dois écrire le mot danse en français. Je danse souvent.
 Pour un nombre impressionnant de mots, termes ou concepts à retenir, tu peux
utiliser la méthode de la phrase comique. Comme dans l’exemple bien connu des
planètes de notre système solaire :Mon Vieux Tu M’as Jeté Sur Une Nouvelle Planète
(Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, Pluton)
 La visualisation ou l’image mentale consiste à se représenter mentalement
l’information à étudier. Il est bien aussi d’inventer une histoire pour accompagner ton
image. Dans des matières comme l’histoire, tu pourrais tout simplement te
transposer dans la période et faire semblant de revivre l’événement.
 Lorsque tu relis tes notes, fais un résumé oral ou imagine que tu expliques le
matériel à un(e) ami(e).
 Tu peux réviser en équipe.
 Il ne faut surtout pas étudier la nuit avant le test. Une bonne période de sommeil
aide ta mémoire à mieux fonctionner.
Le truc, c’est de rattacher ce qui est nouveau à ce qui existe déjà dans ta mémoire, un
peu comme dans garde-robe. Si je veux que ça tienne, il faut que je l’accroche.
22
23
Le dossier de recherche
Pendant ta formation au secondaire, on te demandera à plusieurs occasions de
produire des travaux de recherche. Tu devras alors démontrer tes habiletés à
déterminer le sujet et le but de ton travail, à trouver ton information parmi des
sources variées, sélectionner les renseignements pertinents et tout cela en
respectant des échéanciers.
Ces compétences sont très importantes à
développer car tes habiletés de recherche seront autant évaluées que ton
produit fini.
Le dossier de recherche qui suit te guidera dans toutes les étapes de réalisation
de ta recherche. Il te propose une démarche simple pour produire des travaux
de qualité. N’hésite pas à utiliser ce dossier par toi-même et à te référer aux
annexes lors de toutes tes recherches.
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31
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Annexes du dossier de recherche
Annexe 2
34
35
Annexe 3
Annexe 4
36
37
Annexe 5
38
Annexe 6
La collecte de données - Localiser l’information
Dans un travail de recherche, tu dois utiliser des sources d’information variées et fiable. Voici
comment débuter :
Étape 1
L’ENCYCLOPÉDIE est l’une des premières bonnes sources de documentation à consulter pour
débuter une recherche. Les encyclopédies fournissent des survols concis sur une foule de sujets.
Plusieurs encyclopédies sont disponibles dans des versions imprimées et électroniques. La recherche
s’effectue à l’aide de mots clés qui te renvoient aux articles de l’encyclopédie. Au début de ta
recherche, tu devrais sélectionner uniquement des articles d’ordre général sur le sujet. Tu pourras
toujours revenir rechercher des articles plus spécifiques une fois que tu auras approfondi ta
compréhension du sujet.
Étape 2
Ta deuxième source de documentation devrait être constituée des MONOGRAPHIES sur le sujet.
Recherche des livres généraux à la bibliothèque en utilisant un mot clé général. Cherche des livres
spécialisés après avoir bien compris les notions de bas et les définitions relatives au sujet.
Étape 3
Les PÉRIODIQUES, les REVUES POPULAIRES ET SAVANTES éditées sur une base régulière devraient
représenter ta troisième source d’information. Les auteurs des articles périodiques supposent que les
sujets dont ils traitent sont habituellement connus des lecteurs.
Étape 4
De l’information supplémentaire peut être trouvée à partir de SOURCES ÉLECTRONIQUES comme
des cédéroms ou Internet. Ces sources doivent cependant être sélectionnées prudemment et triées.
M.COLIN, M. BAIN, Jill S. COLEY. Les visages de l’humanité, Introduction à la phychologie, à la socialogie et à l’anthopologie,
Les Éditions de la Chenelière, Montréal, 2002, p. 134
39
Annexe 7, Vérifier la source
Comment juger de la fiabilité d’un source provenant d’un site Web?
1. Tu peux te faire une première idée en considérant le suffixe de leur adresse Internet
un).
Voici quelques exemples de suffixes généralement sûres :
.edu : site d’un établissement d’enseignement
Exemple : Notre conseil scolaire http://www.csdccs.edu.on.ca/
.org : site d’une société
Exemple : L’organisation des Nations Unies ONU http://www.un.org
.com : site canadien d’une exploitation commerciale
Exemple : L’entreprise Blackberry http://www.blackberry.com
.ca : site canadien
Exemple : Air Canada http://aircanada.ca
2. Fais un examen approfondie du site.
Tu devrais pouvoir répondre facilement aux questions suivantes :
Qui est l’auteur de la page ou quel est l’organisme représenté?
Est-ce un site personnel ou celui d’un groupe ou d’une organisation?
oui
Est-ce une source fiable?
Tu devrais pouvoir répondre « oui » à presque
toutes les questions suivantes :
non
Les références de l’auteur ou des auteurs sont-elles
bien identifiées?
Y a-t-il des liens vers d’autres ressources avec
lesquelles on peut facilement entrer en
contact pour obtenir une confirmation ou plus de
renseignements?
Les auteurs fournissent-ils une bibliographie ou des
citations pour confirmer la justesse de l’information?
Le but visé par cette page est-il celui d’informer et
d’instruire ou plutôt de divertir le lecteur?
La page semble-t-elle libre de contraintes
commerciales
ou
autres
et
confirme-t-elle
l’information provenant de d’autres sources?
Y a-t-il eu une mise à jour du site récemment?
Les informations contenues
dans ce site semblent sûres.
Les informations contenues
dans ce site semblent peu
sûres. Il est préférable pour
toi de rechercher une autre
source d’information.
Source : Colin, M. Bain, Jill S. Colyer. Les visages de l’humanité, Introduction à la phychologie, à la socialogie et à l’anthopologie,
Les Éditions de la Chenelière, Montréal, 2002, p. 134
40
(s’ils en ont
Comment présenter matériellement un travail écrit?
Savais-tu qu’il existe des règles bien précises quant à la façon de présenter à tes enseignants
un travail écrit. Ces règles sont des conventions, c’est-à-dire que les exigences pour les
élèves sont les mêmes d’une école à l’autre, autant au secondaire, au collège qu’à
l’université. Lorsque tu as à remettre un travail par écrit, ce n’est pas le moment d’être
original. Te conformer à une certaine façon de faire n’est donc pas simplement un caprice
de tes enseignants. Il te faut suivre rigoureusement les règles de présentation matérielle car
cela démontre ta rigueur intellectuelle. Voici les principales règles :
Le papier
Le texte est imprimé au recto seulement de feuilles blanches, non lignées, format « lettre ».
Les marges
On doit prévoir des marges suffisantes afin de permettre au correcteur d’inscrire ses commentaires et
ses observations. Conventionnellement, tu dois prévoir pour les marges 4 cm à gauche et en haut de
la feuille et 3 cm à droite et en bas de la page.
Les interlignes
Le corps du texte (l’introduction, le développement et la conclusion) doit être rédigé à interligne
double ou à interligne et demi (au choix).
Les parties suivantes : table des matières, bibliographie, listes de tableaux et de figures, annexes sont
rédigées à interligne simple. Les notes et références en bas de page, ainsi que les citations de plus
de trois lignes sont également à interligne simple.
L’interligne triple est utilisé uniquement après les titres de chacune des parties du travail (TABLE DES
MATIÈRES, LISTE DES TABLEAUX ET DES GRAPHIQUES, INTRODUCTION, CONCLUSION, ANNEXES, BIBLIOGRAPHIE),
donc on commence à écrire au 3e retour de chariot.
Le texte de vos travaux doit toujours être JUSTIFIÉ (c’est-à-dire aligné à gauche et à droite) et vous
devez utiliser des polices standards comme « Arial » ou « Times New Roman » en 12 points à moins
d’indications spécifiques.
Les paragraphes
Guide méthodologique 2007-2008, École d’éducation internationale de Laval
41
Le début du texte de chaque paragraphe doit commencer avec un retrait de 5 frappes ou une touche
« tab ».
Dans un travail de huit pages et plus, il convient d’utiliser une seule page pour l’introduction et de
faire des paragraphes pour séparer les trois parties de l’introduction : sujet amené, posé et divisé. La
même règle s’applique à la conclusion.
Les titres
Il faut bien distinguer les trois catégories de titres :
TITRE (titre principal)
1. Titre (idée principale)
1.1 Intertitre (idée secondaire) (facultatif)
LES TITRES PRINCIPAUX ainsi que les parties suivantes : TABLE DES MATIÈRES,
INTRODUCTION, CONCLUSION, ANNEXES, BIBLIOGRAPHIE doivent être rédigés en
MAJUSCULES ET EN CARACTÈRES GRAS, centrés à 5 cm du haut de la page et suivis
d’un interligne triple.
Ex. : INTRODUCTION
Les titres (idée principale) qui divisent le corps du texte en différentes parties doivent
être alignés à gauche, écrits en minuscules en caractères gras précédés d’un interligne
triple et suivis d’un interligne double. Ces titres sont numérotés avec les chiffres arabes
(1, 2,3…).
Ex. : 1. Les sports d’équipe
Les intertitres (idée secondaire) qui subdivisent ces parties lorsque nécessaire seront
alignés à gauche, écrits en minuscules, précédés et suivis d’un interligne double. Ces
titres sont numérotés avec les chiffres arabes incluant le numéro correspondant au titre
et à l’intertitre. (1.1, 1.2, 1.3…)
Ex. : 1.1 Le hockey
42
La pagination
Les pages qui précèdent l’introduction sont numérotées en chiffres romains minuscules (ii, iii,
iv…). Parmi ces pages, on compte la page de titre, mais on ne la pagine pas.
Les pages du texte sont numérotées en chiffres arabes (2, 3, 4…). La 1re page de
l’introduction est comptée, mais on ne la pagine pas. À partir de la page 2, toutes les pages
du travail sont paginées, sans exception.
Le numéro de page est aligné contre la marge à environ 2,5 cm à l’angle droit supérieur,
sans point, ni tiret. Une page de garde est ajoutée à la fin du travail, mais elle n’est pas
comptée dans la numérotation.
L’ordre de présentation des différentes sections d’un travail









La page de titre;
la table des matières et, s’il y a lieu, la liste des tableaux et celle des figures;
l’introduction;
le corps du texte (développement);
la conclusion;
les notes de fin de texte, seulement si les notes de sont pas placées en bas de page;
la bibliographie;
les annexes et appendices, s’il y a lieu;
la page de garde à la fin, si la longueur du travail le justifie.
Le produit final doit être agrafé en haut, à gauche, verticalement. Les recouvrements et les
reliures sont déconseillés.
43
Exemple de page titre qui doit accompagner ton travail écrit
Nom de l’élève
Cote du cours
Insérer le titre
Travail présenté à
Nom de l’enseignant(e)
Enseignant(e) de (nom du cours)
École secondaire Père-René-de-Galinée
Cambridge, Ontario
Insérer la date de remise
44
La table des matières
La table des matières donne au lecteur un aperçu de la structure d’ensemble du travail. Elle présente
le contenu suivant l’ordre chronologique d’apparition de ses différents titres numérotés. Le numéro de
la première page de chacune des parties est aligné à la marge de droite. La table des matières inclut
les titres des pages.
Généralement, la table des matières n’excède pas une page (paginée ii). Si elle excède une page, la
2e page sera paginée iii. Le titre TABLE DES MATIÈRES est dactylographié en lettres majuscules, en
caractères gras et centré à 5 cm du haut de la page.
La liste des tableaux, figures ou illustrations
Certains travaux comportent des tableaux, des figures, des graphiques, des cartes, des
organigrammes, des illustrations, etc. Quand on compte trois éléments ou moins, on peut les intégrer
à la table des matières. Toutefois, il peut être nécessaire d’en dresser une liste quand leur nombre le
justifie. Ces listes prennent place après la table des matières, mais avant l’introduction.
Elles comprennent les titres des tableaux, figures ou illustrations accompagnés du numéro de la page
où ils figurent. Si leur nombre le justifie, les sigles et les abréviations peuvent aussi faire l’objet de
tables distinctes.
Le titre LISTE DES… est dactylographié en lettres majuscules et centré à 5 cm du haut de la page. Les
titres des tableaux, figures ou illustrations sont écrits en lettres minuscules. Enfin, il conviendra de
numéroter différemment les diverses catégories d’éléments visuels d’un même travail : par exemple,
les tableaux en chiffres arabes et les graphiques en chiffres romains majuscules.
Les citations
La citation est un extrait puisé dans les documents consultés lors de l’élaboration du travail. Elle
rapporte les propos d’un autre auteur. Bien qu’il soit préférable de résumer dans tes mots la pensée
d’un auteur, il peut être parfois nécessaire de le citer « textuellement ». Dans ce cas, il faut rapporter
intégralement les passages du texte, sans changer un mot ou la ponctuation. Toute citation doit
cependant être introduite dans le texte et doit appuyer les propos qui précèdent.
Il y a deux manières d’insérer une citation dans ton texte :
Citation courte (moins de cinq lignes)
-
-
Elle s’insère dans le texte entre guillemets ;
Après le dernier mot cité, on place un appel de note de bas de page.
Citation longue (cinq lignes et plus)
-
-
Elle est placée en retrait, à 1 cm de la marge de gauche ;
À simple interligne ;
Sans guillemets ;
Suivi d’un appel de note de bas de page.
45
Les citations directes (extrait repris textuellement) ou indirectes (paraphrase ou résumé du texte d’un
auteur appelée aussi citation d’idée) exige une référence bibliographique placée en bas de page
(note de bas de page). Elle contient dans l’ordre :
le prénom et le nom de l’auteur (attention : inversement dans la bibliographie);
le titre souligné ;
l’adresse bibliographique (lieu de publication, nom de l’éditeur, année de
publication);
√ la référence au volume ou au tome;
√ la ou les page(s) correspondant à la citation.



Lorsqu’on cite les propos du même auteur deux fois de suite, on écrit Ibid pour éviter de tout
retranscrire. Voir l’exemple ci-bas1
Si on cite les propos d’un même auteur après avoir cité un autre auteur, on écrit : Op.cit. Voir
l’exemple ci-bas2
Comment faire un renvoi de bas de page avec un logiciel de traitement de texte ?
La mise en forme des notes de bas de page est automatique dans Word. Clique sur insertion,
référence et note de bas de page.
La note en bas de page sera signifiée par un chiffre arabe en exposant situé immédiatement après le
passage cité et avant le signe de ponctuation. Au bas de la page, inscris la référence du document
utilisé tel qu’indiqué précédemment.
Les tableaux, figures et illustrations placés dans le texte
Les tableaux, figures, illustrations, etc. constituent une part importante des travaux de type technique,
scientifique ou administratif. Bien que ces divers éléments visuels offrent l’avantage de simplifier la
présentation d’informations nombreuses et complexes, la même rigueur doit être apportée à leur
présentation matérielle.
Ils sont considérés comme hors-texte et ne peuvent pas se substituer au texte; chacun d’eux doit donc
faire l’objet d’au moins une référence dans le texte. Ils peuvent être encadrés, reproduits dans le sens
du texte, et dispersés dans celui-ci plutôt que regroupés dans plusieurs pages successives. Les
tableaux, figures et illustrations de grande dimension sont reproduits sur une page distincte suivant
immédiatement le texte auquel ils se rattachent.
Chacun doit contenir toute l’information nécessaire à sa compréhension : on doit y trouver un titre,
une numérotation (chiffres arabes, romains), une légende s’il y a lieu, la source et les explications
appropriées. Ces informations s’inscrivent au bas, en minuscules et à interligne simple.
1
2
Ibid, p. 232
E. Badoux, R. Deglon, Op. cit, p. 123
46
Exemple d’un tableau inséré dans un texte (ou annexe) :
Fréquence des divorces et indice synthétique
de divortialité, Québec, 1969 à 1982
Année
Nombre de
Indice de
divorces
divortialité
1969
1970
1971
1972
1973
1974
1975
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
2 950
4 872
5 203
6 426
8 112
12 272
14 093
15 185
14 501
14 865
14 379
13 899
19 193
18 579
8,7
13,9
14,5
17,6
22,0
32,3
36,5
38,2
35,5
35,5
34,1
31,8
44,0
---
Source : Bureau de la statistique du Québec.
Démographie québécoise : passé, présent,
perspectives, Québec, Éditeur officiel du Québec,
1983, p. 195.
La bibliographie
La bibliographie, c’est la liste des ouvrages qui ont servi lors de la recherche documentaire du travail.
Elle est composée des diverses notices bibliographiques qui fournissent les éléments d’information
permettant au lecteur d’identifier et, s’il le désire, de consulter l’ouvrage cité. La notice
bibliographique c’est en quelque sorte « l’adresse » de l’ouvrage. Elle prouve au lecteur qu’une
recherche a été faite et démontre ton honnêteté académique. Il est donc obligatoire de donner toutes
les indications bibliographiques et de placer cette bibliographie à la fin de ton travail.
*Notez que les dissertations (essais) dans le cours d'English prennent le nom de 'Works Cited' au lieu
de bibliographie. La notation des ressources est identique cependant.
Une bonne bibliographie varie les types de documents. Le fait de varier les types de documents
(périodiques, monographies [livres] encyclopédie, Internet, publications gouvernementales, etc.)
permet de diversifier les points de vue et ainsi d’augmenter la qualité des informations recueillies. Elle
doit contenir une bonne quantité de documents : de 6 à 15. N’oubliez pas que tous les documents
présentés dans la bibliographie doivent avoir été utilisés sot en citation directe ou indirecte dans le
travail lui-même.
Voici comment insérer dans une bibliographie la référence des documents les plus souvent utilisés :
47
Livres (Monographie)
Un auteur :
NOM, Prénom. Titre du livre souligné, numéro d’édition (s’il y a lieu), Ville de l'éditeur, Éditeur, année
de l'édition, nombre de pages.
Exemple :
ASIMOV, Isaac. Comprendre le langage des sciences, Verviers, Marabout, 1976, 254 p.
Deux auteurs :
NOM, Prénom, et Prénom NOM. Titre du livre souligné, Ville de l'éditeur, Éditeur, année de l'édition,
nombre de pages.
Exemple :
BOUCHARD, Régent, et Roger DIONNE. Découvertes - Manuel d'apprentissage, Montréal, Lidec inc., 1992,
617 p.
Trois auteurs :
NOM, Prénom, Prénom NOM et Prénom NOM. Titre du livre souligné, numéro d’édition (s’il y a
lieu), Ville de l'éditeur, Éditeur, année de l'édition, nombre de pages.
Exemple :
BANDZUCK, C., L. BÉLISLE et P. VALIQUETTE. Odyssée, Montréal, Éditions du Renouveau pédagogique inc.,
1991, 527 p.
Plus de trois auteurs :
NOM, Prénom, et autres. Titre du livre souligné, numéro d’édition (s’il y a lieu), Ville de l'éditeur,
Éditeur, année de l'édition, nombre de pages.
Ouvrages de référence (dictionnaires, encyclopédies, atlas)
Titre du livre en italique, Ville de l'éditeur, Éditeur, année de l'édition, nombre de pages ou nombre de
volumes.
Exemples :
Grand dictionnaire encyclopédique Larousse, Paris, Larousse, 1985, 10 vol.
Inventeurs et scientifiques, dictionnaire de biographies, Paris, Larousse, 1994, 692 p.
Le Petit Larousse 1999, Paris, Larousse, 1998, 1786 p.
Le Petit Robert des noms propres, Paris, Dictionnaires Le Robert, 1997, 2264 p.
Périodiques (revues, magazines) ou articles de journaux
NOM, Prénom. «Titre de l'article», Titre de la revue ou du journal en italique, vol. x, no x, date de la
parution, p. x - y
48
Exemple :
CARPENTIER, Laurent. «L'homme qui n'en fit qu'à sa tête», Science et vie, Hors série, no 16, août 1993, p. 18 20.
Sites Internet
NOM DU SITE ou DE L'AUTEUR, Prénom. (date de la consultation par l'usager). Titre de la page
d'accueil en italique, [En ligne]. Adresse WWW, HTTP: l'adresse écrite dans le rectangle Adresse
On ne met pas de point à la fin de l'adresse pour ne pas confondre l'internaute.
Exemples :
ABRAHAM, Claude. (Page consultée le 2 février 2004). Tableau périodique des éléments, [En ligne]. Adresse :
http://chimie.cegep-st-laurent.qc.ca/tp.html
JOSÉ, Pierre-Olivier, et autres. (Page consultée le 27 janvier 2004). Tableau périodique de Mendeleïev, [En
ligne]. Adresse : http://agora.unige.ch/ctie/be/platanes/chimie/tablper.html
CST INFORMATION SERVICES TEAM. (Page consultée le 28 janvier 2004). Periodic Table of the Elements, [En
ligne]. Adresse : http://pearl1.lanl.gov/periodic/
Cédéroms et logiciels
NOM, Prénom. «Titre de l'article». Titre du cd-rom en italique [CD-ROM], volume no x. Fournir
l'information suffisante permettant de retracer l'article.
Exemple :
JOHNSON, Ben. « Les 100 derniers mètres », Encyclopédie Encarta [CD-ROM], no 1, Version 3.2, Paris,
Microsoft Corporation, 2003.
NOM, Prénom. (date). Nom du logiciel en italique (version), [Logiciel]. Fournir l'information suffisante
pour permettre de retracer le logiciel.
Exemple :
DURAND, Jean. (1995). L'atome et le tableau périodique (version 4.0), [Logiciel]. DLE, 1995.
Entrevue
NOM, Prénom de l’intervieweur. Entrevue avec nom de la personne en entrevue, profession ou
qualification, lieu d’édition (ville), date de l’entrevue.
Exemple : LAPLANTE, François. Entrevue avec Madame Leni Riefenstahl, cinéaste, Berlin, 7 avril 2008
49
Reportage télévisé
NOM du journaliste. « Titre et sous-titre du reportage (épisode) », Nom de l’émission ou de la
série, lieu de production (ville), diffuseur de l’émission (station de télévision, de radio, bande
vidéo), (date du visionnement de l’émission ou de la bande vidéo), durée de l’émission ou de la
bande vidéo, format de l’émission ou de la bande vidéo (DVD, VHS, 35mm, couleur, N&B, etc.).
Exemple :
FILLION, Joe-Bob. « La mauvaise haleine en Abitibi », Le point, Montréal, Radio-Canada (14 février 2001),
30 min, coul.
Oeuvre d’art
NOM de l’artiste. Titre de l’œuvre, Description de l’œuvre : grandeur., collection, lieu de
production (ville).
Exemple :
MATHIEU, Mike. Inutile, Peinture à l’acrylique : 120 x 120 cm., collection particulière, Laval.
Partition musicale
NOM de l’artiste. Année de production, Titre de l’œuvre, Description de l’œuvre. Lieu de
production (ville) :
Exemple :
DEBUSSY, Claude. 1904, Deux arabesques. Musique pour piano. Paris : Durand S.A., 11 pages. D.F. 4395
et 4396.
Musique sur disque compact ou disque
NOM de l’artiste. Année de production, Titre de l’œuvre, Description de l’œuvre. DC audio ou
disque, durée de la production,
Exemple :
DESJARDINS, Richard. 1990, Tu m’aimes-tu ?, Paroles et musique de Richard Desjardins, DC audio, 87 min,
ACD 10045.
Les annexes
Les annexes consistent en des parties qui complètent le corps du travail, mais que l’on place à la fin
parce que leur taille est trop importante, ce qui encombrerait le texte; ou qu’elles constituent une
information complémentaire que le lecteur peut choisir de consulter. Ce sont :
 des renseignements, des textes ou des notes complémentaires;
 des données statistiques;
 des citations trop longues pour être intégrées au texte;
 des formules, cartes, plans, etc.
50
Les annexes sont numérotées en chiffres romains majuscules. Le titre ANNEXE I en lettres majuscules
se place à 5 cm du haut de la feuille au centre. Le titre de l’annexe s’écrit en lettres minuscules en
caractères gras à interligne triple sous le titre. Le texte des annexes s’écrit à interligne simple. Un
collage ou un montage ne saurait constituer une annexe; au besoin, il faut faire une photocopie du
montage effectué. Toutes les annexes doivent avoir leur utilité et doivent être obligatoirement
nommées dans le corps du texte. Il faut indiquer alors la référence de l'annexe en note de bas de
page.
La structure d’un texte écrit
Introduction (10% du texte)
Sujet amené
Avec l’aide d’un énoncé général, il s’agit d’amener, d’introduire doucement ton lecteur (trice) vers le
sujet de ton texte.
Sujet posé
C’est ici que tu situes le lecteur en énonçant clairement le sujet de ton texte.
Sujet divisé
Tu énumères ici les différents aspects qui seront traités dans ton texte. Ceux-ci doivent correspondre
aux principales parties (paragraphes) de ton texte. À noter que toutes les parties présentées doivent
être écrites dans un texte continu et doivent donc être reliées entre elles.
Développement (80% du texte)
Ton développement doit être divisé en paragraphes selon la structure suivante :
Phrase introductive : Tu dois d’abord introduire, présenter, ton idée principale;
Énoncé de l’idée principale : Tu énonces et expliques ici l’idée la plus importante de ce paragraphe.
Idées secondaires ou faits : Il s’agit ici d’apporter des explications, des arguments ou des faits venant
appuyer ton idée principale.
Phrase de conclusion et lien avec l’aspect suivant : Tu termines en faisant un bref retour sur ton
paragraphe et en introduisant rapidement le suivant par un petit lien.
Conclusion (10% du texte)
Synthèse : Tu résumes le sujet de ton texte et les principales idées que tu as abordées.
Ouverture : C’est l’inverse du sujet amené; tu laisses le lecteur sur une réflexion, soit vers un autre
sujet, une question ou une perspective future.
51
Comment présenter un travail à l’oral?
Il faut d’abord planifier le contenu de l’exposé en gardant en tête les questions suivantes :
 Quelles questions les gens se posent-ils sur ce sujet ?
 Qu’est-ce que l’auditoire connaît sur le sujet ?
 Qu’est-ce qui l’intéresse ?
 Comment attirer et garder son attention ?
 Comment l’intéresser à mon sujet ?
Après avoir planifié le contenu de l’exposé et trouvé les informations pertinentes, je pense
à organiser et à structurer ces informations.
 Je structure les informations en respectant un ordre de présentation.
 Je prépare ce que je vais dire en suivant les étapes de présentation d’un travail écrit.
 J’étudie le sujet en profondeur, je répète devant un miroir ou un auditoire et je calcul
mon temps. Il est important que le public n’ait pas l’impression que je ne maîtrise pas
mon sujet ;
 J’utilise des fiches aides-mémoires si elles sont autorisées par l’enseignant(e). Il est important
de n’écrire que le strict minimum pour éviter de lire lors de la présentation.
 J’utilise des éléments visuels et des supports visuels pour susciter l’intérêt de mon
public. (carte, objet, images, Power Point, etc.) PS : il ne faut pas oublier que le visuel
vient soutenir l’exposé et non le remplacer;
Quoi faire lors de la présentation orale ?
 Je me prépare mentalement;
 Je vérifie si j’ai tout le matériel;
52
 Je maintiens le contact visuel avec l’auditoire;
 Je dois réciter mon texte et non en faire la lecture (utilisation des fiches);
 Je présente mon sujet (introduction, développement, conclusion);
 Je prononce clairement les mots;
 J’ajuste le volume de ma voix et sa vitesse (débit);
 Je me déplace si possible et je prends une bonne posture;
 Si je constate que l’auditoire ne comprend pas, j’ajoute des explications et quelques
exemples :
 Je respecte la durée du temps alloué ;
 Je réponds aux questions s’il y a lieu;
 Je remercie mon auditoire.
Quelques trucs
1. Restez calme et prenez de longues
inspirations ;
2. Regardez les gens et observez leurs
visages ;
3. Utilisez l’intonation de votre voix pour
souligner ce qui est important.
Voici quelques éléments dont il faut tenir compte lorsqu’on communique oralement.
L’intonation : Il s’agit du ton que l’on prend en parlant ou en lisant. Les intonations doivent varier
selon les propos et les types de phrases employés. Un discours sans intonation peut sembler très
monotone et sans intérêt malgré la pertinence des propos émis.
Le rythme : Il s’agit du mouvement général de la phrase, qui résulte de l’agencement des mots, des
pauses, des accents toniques. Il est souhaitable de prendre des pauses de même longueur à la fin
des phrases et de prendre le temps de bien respirer lorsqu’on parle afin de conserver un rythme
régulier. Un discours à rythme saccadé est plus difficile à suivre.
Le débit : Il s’agit de la vitesse à laquelle on parle. Le recours à une vitesse d’élocution modérée est
souhaitable afin de bien se faire comprendre.
Le volume : Il s’agit de l’intensité de la voix.
communication.
Le volume doit être adapté à la situation de
La prononciation : Il s’agit de la manière dont les mots sont prononcés. Les marques de variétés de
langue peuvent être révélées
Source : GOSSELIN, BOURBEAU, Laissez-passer, vol. 1, Éd. Grand Duc, HRW, 2005, p.
53
54
55
Les règles de la discussion
1
Des règles pour améliorer la discussion
Règles
générales
Écouter
activement les
autres
Explorer et
partager des
idées
Réagir aux
propos des
autres
1
Règles particulières ou stratégies
Adopter une attitude d’ouverture et une posture d’écoute : bien
écouter les autres et tenir compte de leurs propos.
Vérifier sa compréhension des interventions des autres : poser des
questions, tenter de reformuler (redire dans ses mots) les propos
entendus pour en valider le contenu.
Ex : Si j’en juge à partir de ce que tu viens de dire, tu n’es pas d’accord
avec moi. Est-ce que j’ai bien compris?
Résumer les interventions de temps à autre : faire le point pour
mieux orienter les échanges.
Demander le droit de parole avant de faire une intervention :
respecter le rôle de l’animateur.
Respecter le sujet de la discussion : faire avancer les échanges en
faisant des interventions en lien avec le sujet.
Formuler clairement ses idées : chercher à préciser sa pensée, à
clarifier ses propos, à justifier ses opinions, à illustrer ses idées à
l’aide d’exemples.
Dégager des liens entre les propos : relier entre elles les idées
proposées de façon à faire avancer les échanges.
S’appuyer sur les idées des autres : tenir compte de ce que les
autres proposent pour trouver de nouvelles idées.
Poser des questions ou y répondre : amener les autres à préciser
leur pensée, à choisir d’autres mots en cas d’incompréhension.
Commenter les propos des autres.
CHEVALIER, FORTIER, Têtes d’affiche, Manuel A, Les éditions CEC, 2005, p. 456
56
57
Les stratégies d’apprentissage
Savais-tu qu’il existe des trucs pour apprendre plus facilement? Les enseignants nomment
ces trucs les stratégies d’apprentissage. En classe, les enseignants te montreront comment
développer et utiliser ces stratégies. N’hésite pas à les utiliser. Tu pourras rapidement
constater des améliorations de tes habiletés scolaires.
Voici les 4 types de stratégies d’apprentissage que nous utiliserons :
Grâce aux stratégies cognitives, tu apprendras comment acquérir des
connaissances et comment activer tes connaissances antérieures. On te montrera aussi
comment organiser ces connaissances, comment les intégrer et assurer leurs transfert
dans d’autres disciplines scolaires et dans ta vie quotidienne.
Grâce aux stratégies affectives, tu seras outillé pour stimuler ta motivation et pour
gérer ton stress. Ces stratégies visent aussi à te faire développer des habiletés de
résolution des conflits et des habiletés coopératives.
Grâce aux stratégies de gestion, tu apprendras comment gérer ton temps et les
ressources à la disposition de tes apprentissages.
Grâce aux stratégies métacognitives, tu seras en mesure de mieux planifier le
travail faire et d’avoir du contrôle sur toi et sur la tâche à accomplir et utilisant
l’autoévaluation et l’objectivation.
58
TABLEAUX DÉTAILLÉS DE CHACUNE DES STRATÉGIES D’APPRENTISSAGE
Stratégies cognitives
STRATÉGIE
ACTIONS À POSER POUR UTILISER CETTE STRATÉGIE
-Je me rappelle ce que je sais sur un sujet.
Activation
-Je me rappelle comment je réalise ce type de tâche
(les étapes).
-Je me rappelle d’autres situations où j’ai réalisé des
tâches semblables.
-Je répète dans ma tête, à voix basse ou à voix haute,
ce que je veux apprendre (répétition simple : a, b, c,
répétition cumulative : a, ab, abc).
-Je me rappelle en associant deux idées (Québec,
capitale de la province de Québec).
Acquisition
-Lorsque je lis, je souligne ou je mets en surbrillance
les parties importantes.
-Lorsque j’écoute l’enseignant, je prends des notes
textuellement.
-J’écris des mots-clés qui résument ce que je veux
apprendre.
-Lorsque je lis ou après avoir écouté, je résume dans
mes mots les idées principales.
-J’explique à quelqu’un d’autre dans mes mots.
Élaboration
-Je me pose la question « Qu’est-ce que je veux
apprendre ? »
-J’associe des mots avec une image (image mentale).
-Je fais des liens entre ce que je sais déjà et ce que je
veux apprendre.
-Je dis ou j’écris des exemples et des contre-exemples
pour expliquer ce que j’apprends.
59
Stratégies cognitives
(suite)
STRATÉGIE
Organisation des idées
ACTIONS À POSER POUR UTILISER CETTE
STRATÉGIE
-J’identifie les idées principales et les idées
secondaires.
-Je me fais un plan.
-Je fais des liens ou je schématise les mots-clés.
-J’élabore des réseaux de concepts.
-J’ordonne mes idées.
-Je divise l’information en sous-ensembles.
-Je replace mes idées dans ma mémoire
(restructuration).
-Je nomme ou j’écris les étapes de la procédure.
-Je schématise les étapes de la procédure.
Intégration
-Quand je réalise une tâche, je fais le lien entre les
étapes de la tâche et les étapes de la procédure.
-Lorsque je connais bien la procédure, j’ajoute
mes propres façons de faire à la procédure
apprise.
-J’analyse la nature de la tâche à transférer (tâche
source) (connaissances disciplinaires,
compétences, contexte).
Transfert
-J’analyse la nature de la nouvelle tâche à réaliser
(tâche cible) (connaissances disciplinaires,
compétences, contexte).
-Je détermine les similitudes et les différences entre
les deux tâches.
-Je détermine les nouvelles connaissances que je
dois apprendre et les habiletés que je dois acquérir
ou modifier.
-Je réalise la nouvelle tâche, en modifiant ou en
complétant mes apprentissages.
60
Stratégies affectives
STRATÉGIE
Réception
ACTIONS À POSER POUR UTILISER CETTE
STRATÉGIE
-J’accepte de recevoir de l’information sur un sujet
donné.
-J’accepte d’essayer de faire une tâche, même si je ne
sais pas encore exactement comment faire.
-J’adopte une attitude positive par rapport à la tâche.
-J’identifie les raisons qui, pour moi, sont importantes
pour que je mette des efforts à réaliser la tâche.
-J’identifie les raisons qui me démotivent à mettre des
efforts à réaliser la tâche.
-J’évalue mes chances de succès : moins de 50 % :
trop facile; plus de 50 % : trop difficile.
Motivation
-Je m’engage avec intérêt dans la tâche.
-Je fournis un bon effort pour mon travail.
-Je ne désespère pas de pouvoir bien réaliser ma
tâche.
-Je persiste à bien travailler jusqu’à la fin de la tâche.
-Je me rappelle que je serai fier ou fière de moi si je
réussis bien ma tâche
-Je réalise que cette tâche me sera utile pour les
autres tâches à venir.
-J’évalue mon degré d’anxiété (il ne doit pas être trop
bas, ni trop élevé).
-Je me concentre davantage sur mes chances de
succès que sur mes chances d’échec.
-Je demande des précisions sur les buts et les
consignes de la tâche.
Gestion de l’anxiété (stress)
-Je demande de l’aide si je suis trop nerveux ou
nerveuse.
-Je respire lentement et profondément.
-Je fais une activité pour me détendre.
-Je pense à ce que j’ai déjà réussi.
61
Stratégies affectives
(suite)
STRATÉGIE
ACTIONS À POSER POUR UTILISER CETTE
STRATÉGIE
-Je suis tolérant envers les autres.
-Je collabore à établir les règles de fonctionnement.
-Je demande de l’aide à un équipier.
-J’aide un équipier qui a de la difficulté.
Coopération
-Je collabore à planifier le travail de l’équipe.
-J’accepte le rôle qui m’est assigné dans l’équipe.
-J’écoute le point de vue des autres.
-Je reconnais le travail des autres équipiers.
-J’identifie les causes et le contexte du conflit.
-J’identifie les conséquences du conflit.
-J’écoute le point de vue des autres.
-Je dis ce que je pense sans accuser les autres.
-Je reconnais mes torts s’il y a lieu.
-Je collabore à proposer des solutions au conflit.
Résolution de conflits
-Je choisis, avec les autres, une solution qui convient à
chacun.
-J’accepte de faire des compromis.
-J’applique la solution choisie.
-J’évalue les résultats obtenus avec cette solution.
-Je collabore, avec les autres, à réajuster la solution,
s’il y a lieu.
62
Stratégies de gestion
STRATÉGIE
ACTIONS À POSER POUR UTILISER CETTE
STRATÉGIE
-J’utilise un agenda.
-Je planifie le temps pour chaque étape d’une
tâche.
-J’essaie d’économiser du temps.
-Je me réserve des moments fixes pour mes travaux
scolaires.
Temps
-Je me planifie des temps de repos et de loisirs.
-J’évite de devoir travailler à la dernière minute.
-Je respecte mon échéancier.
-Si j’ai trop de travail, j’établis des priorités.
-Je m’assure d’avoir en main tous les documents et
les outils dont j’ai besoin à l’école.
Ressources matérielles
-Avant de commencer une tâche, j’identifie tous les
documents et les outils dont j’ai besoin.
-J’identifie les amis qui peuvent m’aider si j’ai des
problèmes.
Ressources humaines
-Avant de commencer une tâche, je me demande si
je travaillerai seul ou avec d’autres.
-J’essaie de m’installer confortablement afin de ne
pas me fatiguer inutilement.
Environnement
-Je sais où sont mes volumes et mon matériel
scolaire.
-À la maison, je travaille dans un lieu calme, non
bruyant.
63
Stratégies métacognitives
STRATÉGIE
Planification
Contrôle
Régulation et évaluation
ACTIONS À POSER POUR UTILISER CETTE
STRATÉGIE
-Je me demande comment j’aime apprendre.
-Je me demande quand je suis efficace pour
apprendre.
-J’identifie la nature de la tâche à réaliser
(consignes, résultats attendus, critères de réussite,
intentions ou buts de la tâche, temps disponible).
-J’identifie la nature des connaissances à apprendre
(contenu disciplinaire, compétences, stratégies).
-J’identifie dans ma « boîte à outils » les
compétences et les stratégies dont j’aurai besoin
pour ma tâche (cognitives, métacognitives, affectives
et de gestion).
-Je me demande si j’utilise les bonnes compétences
et les bonnes stratégies (cognitives,
métacognitives, affectives et de gestion).
-Je me demande si j’utilise bien mes compétences et
mes stratégies.
-Je me demande si, présentement, je travaille bien.
-Je me concentre sur la tâche que je veux réaliser.
-J’identifie les stratégies et les compétences que j’ai
utilisées pour ma tâche.
-Je rends compte de ma démarche pour réaliser ma
tâche.
-Je juge si j’ai bien ou mal travaillé.
-Je fais un exercice « d’objectivation » en me
demandant :
Qu’est-ce que j’ai appris ?
Comment l’ai-je appris ?
Qu’est-ce que j’ai trouvé facile ?
Qu’est-ce que j’ai trouvé difficile ?
Qu’est-ce que j’ai aimé ?
Qu’est-ce que j’ai trouvé facile ?
Qu’est-ce que je n’ai pas aimé ?
-Je fais un exercice d’autoévaluation
Qu’est-ce que j’ai réussi ?
Qu’est-ce que je n’ai pas réussi ?
Quelles sont les erreurs à corriger ?
64
École secondaire catholique Père-René-de-Galinée
Exigences particulières à chaque
discipline scolaire
65
Français
66
Le texte narratif littéraire
Dans un texte narratif littéraire, on raconte une histoire généralement fictive en se servant de la
voix d’un narrateur. Ce texte présente un univers construit en fonction :
o
o
o
o
d'une époque donnée;
d’un ou de plusiers lieux données;
de personnages;
d’une intrigue.
Les événements racontés sont :
o
o
Univers narratif
science fiction
amour
fantastique
apprentissage
historique
aventure
policier
réels (vrais) ou fictifs (inventés)
vraisemblables (possibles) ou invraisemblables (impossibles).
Le narrateur peut faire ou non partie du récit. Il peut être :
o
o
o
omniscient;
témoin;
participant.
Les personnages présentés dans le texte narratif n’ont pas tous la même importance. Il y a :
o
o
o
un personnage principal, qui joue le rôle du héros ou de l’héroïne;
des personnages secondaires, qui sont les alliés ou les opposants du personnage
principal;
des personnages figurants, qui ajoutent de la vraisemblance au récit.
Dans cette forme de texte, la séquéce narrative est dominante; elle sert à organiser le texte dans
son ensemble. Toutefois, ce texte contient également des séquences descriptives qui permettent
aux lecteurs de bien imaginer ce qui est raconté, ainsi que des séquences de parole qui
permettent aux personnages de s’exprimer sans avoir recours au narrateur.
Généralement, l’organisation du texte narratif respecte le schéma narratif suivant :
Le schéma narratif
La situation initiale
(État d’équilibre)
L’élément perturbateur
(État de déséquilibre)
Marque le début de l’histoire : personnage principal,
temps, lieu, époque et contexte.
Présente le problème qui fait démarrer l’histoire.
Le déroulement
(La recherche de l’équilibre)
Présente ce que pense, dit et fait le personnage
principal en réaction à l’élément perturbateur.
Le dénouement
(La fin du déséquilibre)
Dévoile le dernier événement ou la dernière action qui
vient régler les problèmes du personnage principal.
La situation finale
Indique comment l’aventure a transformé la vie des
personnages.
67
Exemple d’un texte narratif :
Le chaton égaré
1
Un petit chat marche dans les ruelles de la ville. Il
explore son territoire. L’obscurité ne l’empêche pas
d’avancer. Après bien des détours, il se rend
compte qu’il est perdu. Il est vrai que la poursuite
d’un vieux rat l’a entraîné au delà des limites du
quartier.
Effrayé, il tente de retrouver son chemin en prenant
des rues au hasard. Hélas! il semble s'enfoncer
dans la vielle qui lui paraît maintenant
inhospitalière.
Il s'efforce de reconnaître des
odeurs, mais il n'y parvient pas. Il y a tant de
parfums qui s'échappent des cuisines des
humains. Il ne s'y retrouve plus.
Quelques jours plus tard, épuisé et affamé, il
aperçoit, au coin d,une rue, Max, son ennemi juré.
Max est le gros berger allemand qui vit au-dessus
de chez lui. Tous les jours, son maître fait une
longue promenade avec lui. Le chaton est ravi. Il
n’a plus qu’à les suivre à distance. Jamais il
n’aurait cru qu’un jour ce chien méchant allait lui
sauver la vie. Après une bonnne heure et demie de
marche, le chat arrive à sa maison. Il gratte à la
porte en miaulant. Sa propriétaire ouvre la porte et
l’aperçoit. Tout heureuse, elle le prend dans ses
bras.
En vieillissant, le chaton devient prudent. Il reste
toujours près de sa maison.
1
La situation initiale
(État d’équilibre)
L’élément perturbateur
(État de déséquilibre)
Le déroulement
(La recherche de l’équilibre)
Le dénouement
(La fin du déséquilibre)
La situation finale
CHEVALIER, FORTIER, Têtes d’affiche, Manuel A, Les éditions CEC, 2005, p. 446
68
69
Le texte descriptif
Le texte descriptif présent les traits caractéristiques d’une personne, d’un animal, d’un objet, d’un
événement, d’un phénomène, etc., sous différents aspects (idées importantes). La séquence
descriptive est dominante dans ce genre de texte. Généralement, l’organisation du texte
descriptif respecte le plan du texte courant.
Plan du texte courant 1
1
Introduction
L’introduction est habituellement constituée d’un
paragraphe de quelques lignes. Dans cette partie, on
fait d’abord une mise en contexte du sujet (sujet
amené), on annonce ensuite le sujet (sujet posé), puis
on révèle parfois les aspects dont il sera question dans
le développement (sujet divisé).
Développement
Le
développement
compte
souvent
plusieurs
paragraphes. Dans cette partie, on divise le sujet en
différents aspects.
Les aspects sont les idées
importantes développées.
Généralement, chaque
paragraphe présente un aspect.
Souvent, les
paragraphes du développement sont précédés d’un
intertitre qui annonce l’aspect développé.
Conclusion
La conclusion est habituellement constituée d’un seul
paragraphe. Dans cette partie, on rappelle le sujet du
texte et les principaux aspects qui ont été traités
(fermeture). Ensuite, on formule un souhait, un conseil
ou une recommandation, on donne son opinion ou on
parle de l’avenir (ouverture).
GOSSELIN, BOURBEAU, Laissez-passer, vol. 1, Éd. Grand Duc, HRW, 2005, p. 286
70
Exemple d’un texte descriptif :
La terre 1
Introduction
Connais-tu vraiment la terre que tu habites?
Sujet amené
Sujet posé
Les études menées par les scientifiques nous ont permis d’en apprendre davantage à propos de la
Terre. Au cours de ce texte, tu découvriras l’origine de la Terre, tu identifieras certaines de ses
caractéristiques et tu te familiariseras avec ses mouvements de rotation.
Sujet divisé
Développement
La Terre s’est formée dans un nuage de poussières il y a 4,5 milliards d’années, en même temps
que les autres planètes de notre système solaire. On a longtemps cru qu’elle était le centre de
l’Univers. Les découvertes de scientifiques ont permis de confirmer que le Soleil est le centre de
notre système et que cet astre ne représente qu’une infime partie de l’Univers.
er
1 aspect : l’origine de la Terre
La Terre est la planète que nous connaissons le mieux. Elle abrite des millions d’espèces vivantes
et regorge de richesses de toutes sortes qui ont permis à l’humain de vivre et d’évoluer. La Terre
est la troisième planète à partir du Soleil et elle est située à 149 millions de kilomètres de ce
dernier. La température moyenne sur cette planète est d’environ 16 degrés Celsius. Son diamètre
est de 12 756 kilomètres. Les trois quarts de la Terre sont recouverts d’eau.
er
2 aspect : les caractéristiques de la Terre
La Terre t,ourne autour du Soleil. Une translation prend 365,25 jours. Au bout de quatre ans,
quatre quarts de jours, soit une journée complète, sont accumulés. Voilà pourquoi il y a un 29
février tous les quatre ans. Notre planète tourne aussi sur elle-même. Chaque rotation dure 23
heures 56 minutes. C’est ce mouvement de rotation qui explique le jour et la nuit, puisqu’un seul
côté de la Terre est éclairé pendant qu’elle tourne. Ainsi, pour les gens qui habitent la portion
éclairée de la planète, c’est le jour ; pour les autres c’est la nuit.
er
3 aspect :les mouvements de la Terre
Conclusion
Son origine, ses caractéristiques et ses mouvements font de notre Terre une planète unique.
Nous devons en prendre soin pour la garder longtemps. Évitons donc de la polluer!
Fermeture
Ouverture
1
CHEVALIER, FORTIER, Têtes d’affiche, Manuel A, Les éditions CEC, 2005, p. 446
71
Le texte poétique
Texte qui illustre divers jeux de langage pour susciter des émotions et créer des images.
Jeux de sons
-Allitération
-Rimes
Jeux de
rythmes
-Rimes
-Répétition du
nombre de pied ou
des vers
Procédés
Acrostiche
Allitération
Assonance
Calembour
Calligramme
Comparaison
Contrepèterie
Lipogramme
Métaphore
Non-sens
Rimes
Jeux de sens
Le texte poétique
-Comparaison
-Métaphore
Jeux de formes
-Calligramme
-Disposition des mots
-Grosseur et forme
des lettres
-Longueur des vers
et des strophes
Quelques procédés poétiques
Définitions
Jeux de lettres
-Acrostiche
-Lipogramme
Exemples
Texte poétique où la première lettre de chaque vers compose un mot.
Le vent siffle
Éternel enfant
Obéis à ton souffle
Répétition d’une ou de plusieurs consonnes dans des mots qui se J’aime les joues joufflue.
suivent.
Répétition des mêmes voyelles dans des mots qui se suivent.
Une sourie vit le nid d’une
pie qui a gémi.
Jeu de mots fondé sur la différence de sens entre des mots qui se Je vais à l’univers cité par le
prononcent de manière identique ou presque.
professeur.
Texte poétique dont la disposition représente l’objet, l’être ou le
lier
phénomène présenté dans le poème.
ca
L’es
Association de deux éléments de manière à mettre en évidence leurs La lune est comme un œil
ressemblances ou leurs différences.
qui regarde la ville.
Interversion de lettres ou de syllabes d’un ensemble de mots afin de Il ment quand il sort.
créer un effet comique.
Il sent quand il mord.
Texte écrit de façon à éviter l’utilisation d’une lettre.
Il n’aime guère le pluriel, car
pour lui, il faut éviter la lettre
qui a la forme d’un reptile.
(texte écrit sans la lettre « S »)
Procédé qui consiste à remplacer un mot concret par un autre mot qui L’œil de la nuit éclaire la
fait image.
ville. (= lune)
Le projecteur du jour me
brûle la peau. ( = soleil)
Énoncé amusant qui défie les règles de la sémantique.
J’ai dormi les yeux ouverts,
debout, allongée dans mon
lit.
Retour de même son à la fin de deux ou de plusieurs vers. Au clair de la lune
Mon ami Pierot
Prête-moi ta plume
Pour écrire un mot
72
La préparation au test provincial de compétence linguistique (TPCL)
Pour bien réussir le test provincial de compétence linguistique (TPCL) exigé par le
Ministère de l’Éducation, l’élève de 10e année devra être en mesure de maîtriser
certaines techniques et d’accomplir certaines tâches. Voici un petit guide qui t’aidera à te
préparer pour le test car il t’explique ce que tu devras comprendre
et
produire.
Voici en gros ce que tu devras comprendre et produire.
Tâches d’écriture
Les élèves auront plusieurs occasions de faire preuve de leurs habilités en écriture en
répondant à différents types de questions.
Les tâches d’écriture courtes exigent une réponse en six lignes.
Les deux tâches d’écriture longues sont :
o Une nouvelle journalistique (une page)
o Un texte d’opinion en quelques paragraphes (deux pages)
Les questions à choix multiple qui servent à mesurer les habilités en écriture ne
portent pas sur les textes de lecture.
Tâches de lecture et questions
On trouvera les textes de lectures suivants :
paragraphe informatif ;
nouvelle journalistique ;
dialogue ;
récit de vie ;
texte avec éléments graphiques.
Tu seras amené à côtoyer toutes ces formes de texte d’ici ta 10 ème année. Il serait donc
bon d’y porter déjà attention. Apprend à bien faire la différence entre chacun d’entre eux.
Les textes de lecture seront suivis de questions à choix multiples et de questions à
réponse construite.
Les questions à réponse construite comprennent l’évaluation des habilités qui étaient
auparavant évaluées à l’aide du résumé et du texte informatif
Maintenant voici quelques grilles qui nous l’espérons t’aideront à répondre à toutes ces
exigences.
73
TABLEAU COMPARATIF DES TEXTES À PRODUIRE LORS DU
TEST PROVINCIAL DE COMPÉTENCES LINGUISTIQUES
Résumé
Définition :
Version courte d’un texte
original.
N.B. Les sujets peuvent
être diversifiés.
À surveiller :
-
même titre que celui
du texte original
Plan
-un seul paragraphe
-respect de la structure
originale du texte de départ
-reprise fidèle de l’idée
principale du texte et de
deux idées secondaires
donc une idée principale
+ deux idées secondaires
-
-
-
Contenu
préférablement aucun
extrait de texte original
objectivé
verbes au présent de
l’indicatif
e
3 personne du
singulier
utilisation de
marqueurs de
relation
respect du nombre de
mots demandés
respect du registre de
langue original
Texte d’opinion
Nouvelle
journalistique
Texte informatif
Définition :
Discours par lequel on
exprime son opinion à
l’aide d’arguments dans le
but de convaincre.
Définition :
Article
de
journal
rapportant des faits au
sujet d’un évènement lié
ou non à l’actualité.
Définition :
Texte objectif qui fournit
des renseignements sur le
sujet.
N.B. Les types de textes
d’opinion sont nombreux,
mais dans le cadre de ce
test, on demande de
rédiger
une
lettre
d’opinion.
À surveiller :
titre à inventer
N.B. Le sujet dépendra de
ce qu’inspirera l’image
proposée.
À surveiller :
titre à inventer
Les sujets possible sont
multiples : un personnage,
un lieu, un événement, une
activité, une découverte,
une
carrière,
un
phénomène naturel ou
scientifique.
À surveiller :
titre à inventer
Plan
Introduction :
Plan
Introduction :
Plan
Introduction :
Un paragraphe :
-sujet amené
-sujet posé
-sujet divisé
-présenter le sujet (Qui,Quoi?)
Une phrase d’introduction =
idée principale du texte
Développement :
(Où, quand, comment,
pourquoi?)
Développement :
Conclusion :
Conclusion :
La fin de l’évènement
Une phrase de conclusion
résumant l’idée principale
4 idées secondaires
Développement :
3 paragraphes :
idées principales avec comme
idées secondaires des
arguments
Conclusion :
Un paragraphe :
-sujet résumé (bref rappel des
idées principale)
-sujet conclu (rappel de la
prise de position)
-sujet élargi (autre optique)
Attention : Il faut donc
écrire 5 paragraphes
Contenu
-subjectivité (1re personne
du singulier pour expression)
-utilisation de marqueurs
Donc 3 courts
paragraphes
Attention :
Idée principale = Aspect du
sujet choisi
Contenu
Idée secondaire = les 4
-toujours se baser sur données choisies de la liste
l’image
e
-objectivité (3 personne
Contenu
du singulier
- objectivité
e
-inventer des
- 3 personne du singulier
témoignages « citations
- utilisation des marqueurs
de témoins »
de relation
-utilisation de marqueurs
de relation
de relation
Penser à :
Penser à :
Penser à :
Qui?
Quoi?
Où?
Quand?
Comment
Pourquoi?
La fin?
Des arguments peuvent
être :
des faits
des exemples
des explications
des statistiques
des témoignages
des références
d’autorité
Le lecteur doit avoir une
idée assez précise de
l’événement, de sa raison
d’être et des personnes
qui sont concernées par
cet événement.
Penser à :
Être logique dans le choix
des idées secondaires :
s’assurer du lien entre
elles.
Attention : Toujours écrire tous les textes en phrases complètes.
74
TABLEAU COMPARATIF DES TEXTES À LIRE LORS DU TEST PROVINCIALE DE
COMPÉTENCES LINGUISTIQUES
N.B. La description des textes susceptibles d’être à lire au cours du TPCL se retrouve dans le tableau comparatif des
textes à produire lors de ce TPCL. Prière de s’y référer.
Texte courant avec
éléments
graphiques
Texte descriptif
Texte explicatif
Texte littéraire
Définition :
Texte
qui
informe,
explique, défend (dans
une certaine mesure) des
opinions ou présente des
données techniques ou
administratives.
Exemples :
formulaires,
affiches publicitaires,
dépliants d’information.
Définition :
Texte qui répond à la
question « quoi » et qui se
veulent le reflet précis
d’une réalité.
Définition :
Texte qui vise à faire
comprendre; qui répond à
la question « pourquoi ».
Définition :
Texte qui relève du
domaine de la création
dans lequel sont privilégiés
l’imaginaire
et
une
esthétique de la langue.
Exemples : portraits de
personnalités, descriptions
de personnages, recettes,
modes d’emploi, articles
de revue portant sur
diverses
tendances
illustrées, consignes et
comptes.
Exemples :
Articles
d’encyclopédie,
manuels scolaires, traités
d’histoire,
articles
de
vulgarisations scientifique,
articles de fond.
Exemples :
poèmes,
nouvelles littéraires,
contes,
romans.
À surveiller :
À surveiller :
À surveiller :
À surveiller :
Observer le titre, les
illustrations, les tableaux et
les graphiques afin
d’anticiper ce dont il est
question danse le texte.
Observer le titre, les
intertitres, le sous-titre, le
surtitre, les tableaux et les
graphiques afin d’anticiper
ce dont il est question
dans le texte.
- Observer la structure du
texte :
Observer le titre, les
intertitres, le sous-titre, le
surtitre, les tableaux et les
graphiques afin d’anticiper
ce dont il est question
dans le texte.
- Observer la structure du
texte :
Observer le titre et les
illustrations afin d’anticiper
ce dont il est question
dans le texte.
- Observer la structure du
texte :
- Observer les éléments
graphiques
en
se
demandant comment ils
rendent ce texte plus
intéressant ou comment ils
rendent l’information plus
claire.
le texte présente-t-il une
introduction, un
développement où donne
des renseignements et
une conclusion?
la phrase d’introduction
ou le titre annoncent-ils
l’idée principale du texte?
le reste du texte vient-il
appuyer ou développer
l’idée principale du texte?
l’information est-elle
présentée en plusieurs
parties? en étapes?
numérotée?
retrouve-t-on de
nombreux adjectifs
qualificatifs,
compléments du nom,
des adverbes?
le texte suit-il un ordre
chronologique?
le texte présente-t-il une
introduction, un
développement où donne
des renseignements et
une conclusion?
la phrase d’introduction
ou le titre annoncent-ils
l’idée principale du texte?
le reste du texte vient-il
appuyer ou développer
l’idée principale du texte?
l’information est-elle
présentée en plusieurs
parties?
donne-t-on des
définitions?
fait-on des
comparaisons?
reformule-t-on certains
mots?
retrouve-t-on des
explications? (procédés
explicatifs)
reconnaissez-vous le
schéma narratif dans le
texte (Situation initiale,
Événement déclencheur,
Nœud, Dénouement,
Situation finale)?
le texte suit-il un ordre
chronologique?
le texte est-il
vraisemblable ou
complètement irréaliste?
le texte présente-t-il un
ou de nombreux
personnages?
le texte valorise-t-il
sentiments en
particuliers?
l’histoire du texte se
déroule-t-elle en un lieu
et une époque
particulière?
le texte raconte-t-il un ou
plusieurs événements
dans la vie des
personnages?
y a t’il un héros, une
mission, des obstacles?
la fin de l’histoire est-elle
inattendue ou prévisible?
Attention : Pour les questions à réponse construire, on peut répondre en style télégraphique,
à l’aide d’un mot ou d’une expression
75
GRILLE DE VÉRIFICATION POUR LE RÉSUMÉ
Grille de vérification
Questions
Oui
Non
Sans
Objet
1. As-tu mis un titre à ton résumé ?
(le même que celui du texte)
2. Est-ce que ton résumé comporte un seul paragraphe ?
4. Est-ce que ton résumé est écrit dans tes propres mots
(sans aucun extrait de texte) ?
5. As-tu lu et relu le texte afin de bien comprendre ?
6. As-tu souligné en rouge l’idée principale ?
7. As-tu souligné en bleu les idées secondaires ?
7. Est-ce que les idées secondaires couvrent l’ensemble du
texte ?
8. Est-ce que les idées secondaires sont les idées essentielles
du texte ?
9. As-tu évité les répétitions ?
10. Est-ce que ton résumé est écrit en phrases complètes ?
11. As-tu utilisé un ton objectif dans ton résumé ?
12. As-tu utilisé le présent de l’indicatif dans ton résumé ?
13. As-tu utilisé des pronoms à la 3ème personne dans ton
résumé ?
14. As-tu souligné en vert les marqueurs de relation ?
15. As-tu révisé et corrigé ton résumé en portant une attention
particulière à l’orthographe, à la grammaire, à la syntaxe et à la
ponctuation?
Autres points importants :
76
GRILLE DE VÉRIFICATION POUR LE TEXTE D’OPINION
Grille de vérification
Questions
Oui
Non
Sans
objet
1. As-tu donné un titre à ton texte
d’opinion?
2. Dans l’introduction, as-tu présenté ton
sujet?
3. Dans l’introduction, as-tu précisé ton
opinion?
4. Dans l’introduction, as-tu présenté l’idée
ou les idées principales qui seront
développées?
5. Dans le développement, as-tu inclus
des appuis qui deviendront les idées
secondaires pour développer tes idées
principales?
6. Dans le développement, as-tu présenté
tes idées selon un ordre stratégique?
7. Dans la conclusion, as-tu résumé ton
opinion?
8. Dans la conclusion, as-tu présenté une
ouverture sur le sujet ou fait une
suggestion?
9. As-tu écrit ton texte d’opinion en
phrases complètes?
10. As-tu utilisé des marqueurs de relation
et des organisateurs textuels?
11. As-tu utilisé une langue correcte en
portant attention à l’orthographe, à la
grammaire, à la syntaxe et à la
ponctuation?
12. As-tu révisé ton texte et apporté les
corrections?
Autres points importants :
77
GRILLE DE VÉRIFICATION POUR LA NOUVELLE JOURNALISTIQUE
Grille de vérification
Questions
Oui
Non
Sans
objet
1. As-tu mis un titre à ta nouvelle
journalistique?
2. Ton texte est-il basé sur le titre et
l’image fournis?
3. Ton texte est-il objectif?
5. As-tu rédigé un plan?
6.
5. As-tu souligné en rouge les réponses
aux questions (Où? Quand? Qui? Quoi?
Comment? Pourquoi?)?
6. As-tu souligné en bleu les informations
supplémentaires?
7. Dans la conclusion, as-tu raconté la fin
de l’événement?
8. As-tu utilisé des pronoms à la 3e
personne dans ton texte?
9. As-tu souligné en vert les marqueurs de
relation et les organisateurs textuels?
10. As-tu révisé et corrigé ton texte en
portant une attention particulière à
l’orthographe, à la grammaire, à la syntaxe
et à la ponctuation?
Autres points importants :
78
LES ORGANISATEURS TEXTUELS
Les organisateurs textuels sont des mots, des groupes de mots ou des phrases qui
révèlent les articulations du texte. Ils permettent de faire progresser l'information en
indiquant, entre autres, l'ordre des événements et en les situant dans le temps et
dans l'espace. Certains organisateurs textuels sont des marqueurs de relation. Voici
quelques organisateurs textuels classés selon le sens qu'ils expriment.
Présenter un sujet, une idée
Il s’agit de
En ce qui concerne
Quant à
Voici l’objet de l’exposé…
Donner une information supplémentaire
Cependant
D’ailleurs
D’une part
Entre parenthèse…
D’habitude
Disons que
Par exemple…
Donner un exemple
C’est-à-dire
Rappeler un fait, revenir à un sujet
Je disais donc que
Tel qu’il a été mentionné…
Pour revenir à
Résumer ce qui précède
En somme…
Autrement dit Bref
Annoncer ce qui suit
Et maintenant
Venons-en maintenant à…
Pour faire suite à
Marquer une digression
À propos
Au fait
Pendant que j’y pense…
En passant
Marquer une opposition
Néanmoins
Par ailleurs
Tandis que
Toutefois…
Marquer une conséquence
Alors
Donc
En conséquence…
Marquer la conclusion d’un paragraphe, d’un texte
Cela dit
Enfin
Pour conclure
Sur ce…
79
LES MARQUEURS DE RELATION
Les marqueurs de relation sont des expressions, des adverbes, des conjonctions ou
des locutions conjonctives qui établissent des liens logiques dans une phrase. Ils
permettent d’ajouter de l’information nouvelle à l’intérieur de la même phrase, parfois
aussi dans la phrase suivante. Voici les principaux sens des marqueurs de relation
L’addition Pour ajouter une idée à une autre idée émise précédemment
afin que
ensuite
d’autant plus que
mais encore
bien plus que
et
de plus
par ailleurs
également
puis…
Le but Pour dévoiler l’objectif de l’idée émise
afin que
en vue de
dans le but de
pour ce faire
de façon que
pour cela
de manière que
pour que…
comme
sous prétexte que
étant donné que
vu que…
La cause Pour expliquer l’idée émise
attendu que
parce que
car
puisque
La comparaison Pour mettre en parallèle deux idées semblables ou différentes
ainsi que
de même que
aussi bien que
moins que
autant que
tant que
comme
tel que…
La condition Pour exprimer une supposition ou une hypothèse
à la condition que
dans l’hypothèse où
pour peu que
à moins que
en admettant que
pourvu que
à supposer que
en supposant que
si
au cas où
même si
si ce n’est…
La conséquence Pour faire le bilan des idées émises précédemment
ainsi
de manière que
en conséquence
alors
de sorte que
par conséquent
à tel point que
donc
pour cette raison
c’est pourquoi
d’où
tellement que…
L’opposition Pour mettre en parallèle deux idées différentes
à l’opposé
malgré
pourtant
au contraire
même-si
quoique
bien que
néanmoins
tandis que
cependant
par ailleurs
toutefois…
en dépit de
par contre
mais
plutôt que
Le temps Pour présenter l’époque, la durée ou le moment
alors que
avant que
dès que
lorsque
après que
chaque fois que
en attendant que
pendant que
au moment où
depuis peu
en même temps que
quand
aussitôt
depuis que
jusqu’à ce que
tandis que…
80
Sciences et technologie
Énergie
et contrôle
Systèmes
vivants
Structures et
mécanismes
Systèmes de
la Terre et de l’espace
Matière et matériaux
81
Plan de rédaction d’un rapport de laboratoire
7e et 8e
Pourquoi fait-on ce laboratoire?
But
Qu’est-ce qu’on veut vérifier, découvrir,
démontrer?
Compléter la phrase en commençant
avec un verbe à l’infinitif.
Matériel
Dresser une liste du matériel utilisé.
Décrire les étapes à suivre afin d’arriver
aux résultats. Ce n’est pas un recopiage
du livre.
Marche à
suivre
Commencer chaque phrase par un verbe
à l’infinitif.
Numéroter les actions.
Indiquer une action par phrase.
82
Observations
Décrire en mots toutes les observations
qualitatives et quantitatives telles que
précisé par l’enseignant(e).
Inclure un dessin lorsque nécessaire.
Remplir un tableau compilant tous
résultats et les mesures prises au cours de
la manipulation.
L’enseignant(e) précisera ce qui est nécessaire pour
cette section.
Analyse
Conclusion
Recopier et répondre aux questions
d’analyse retrouvéesdans le manuel. *Il se
peut que les questions demandent de la
recherche!*
Inclure un graphique si l’enseignant(e)
l’exige.
Inclure les calculs.
Comparer les résultats avec l’hypothèse.
Dans la forme d’un paragraphe, dire si le
but a été atteint.
Énoncer les grandes découvertes et/ou
conclusions.
Formuler une nouvelle hypothèse.
*L’étudiant(e) doit démontrer les liens
entre les faits observés et l’application de
ce qu’il observe dans sa vie quotidienne.
83
Nom de l’élève
Cote du cours
Insérer le titre du rapport de laboratoire
Travail présenté à
Nom de l’enseignant(e)
Enseignant(e) de sciences
École secondaire Père-René-de-Galinée
Cambridge, Ontario
Insérer la date de remise
84
Démarche scientifique
Nom:
But:
Le but de ce laboratoire est de _______________________________
Hypothèse:
Je pense que ____________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
car nous savons que _____________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
Matériel:
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
_________________________
85
Marche à suivre:
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
86
Observations:
Analyse:
87
Conclusion
Conclusion: ___________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
Références bibliographiques:
88
Plan de rédaction d’un rapport de laboratoire
(9e-10e groupes théoriques)
Le rapport de laboratoire est la partie de l'expérience qui est remise à un(e) lecteur (trice) quelconque.
Ce n'est donc pas un document personnel, mais au contraire un écrit destiné à une personne qui
généralement doit porter un jugement sur la valeur du travail exécuté. Le rapport doit être aussi bref
que possible pour ne pas ennuyer inutilement le lecteur et lui faire perdre son temps, il doit néanmoins
être complet et contenir les résultats, les explications, les commentaires… nécessaires à sa
compréhension. La rédaction et la présentation doivent être soignées : il ne faut pas oublier que, quel
que soit le contenu du texte, une présentation bâclée, des fautes d'orthographe indisposent fortement le
lecteur.
Il faudra donc veiller plus particulièrement à:
•
bien structurer le plan de l'exposé:
•
présenter clairement les idées;
•
bien séparer les paragraphes;
•
construire des phrases complètes, ne contenant ni abréviations, ni fautes d'orthographe ou
grammaticales;
•
ne pas oublier les données essentielles à la compréhension du texte ou des calculs;
•
bien mettre en valeur les résultats intermédiaires importants et les résultats finals.
Le rapport de laboratoire doit inclure les divisions suivantes :
Page titre
Théorie
But
Hypothèse
Matériel
Schéma de montage
Marche à suivre
Observations des résultats
Analyse des résultats
Conclusion
Références bibliographiques
Les éléments suivants doivent être remis avant la manipulation : Théorie, But,
Hypothèse, Matériel, Schéma des montages et Marche à suivre. Si l’élève n’a
pas complété ces éléments, la manipulation ne peut être effectuée.
Page titre (Voir dans la section général sous le titre présentation matérielle d’un travail)
On doit retrouver, sur la page titre, les renseignements suivants :
♦ Nom de l’élève;
♦ Cote du cours;
♦ Titre de l’expérience;
♦ Nom de l’enseignant(e);
♦ Le nom de l’école;
♦ Date de la remise du rapport.
89
Théorie
Cette section décrit brièvement le contenu du rapport. Le but est d’expliquer les concepts, les
équations, les symboles nécessaires afin que le lecteur, la lectrice puisse comprendre l’entité du
laboratoire sans devoir se référer à d’autres sources. Il est important d’inclure toutes les
sources consultées en suivant les règles suivantes :
-Si tu empruntes une idée de quelqu’un, tu dois mettre le nom de famille et la date de publication entre
parenthèses, p.ex. (Fortin, 2006).
La référence détaillée sera dans la section des références
bibliographiques.
-Si tu cites une phrase, tu dois mettre des guillemets devant et à la fin de la citation. Une note en bas de
page ou à la fin du texte doit accompagner le chiffre en exposant que tu ajoutes à la fin de la citation. La
référence détaillée sera dans la section des références bibliographiques.
-Si tu cites un paragraphe, tu dois augmenter les alinéas et ajouter un chiffre en exposant à la fin de la
citation. Une note en bas de page ou à la fin du texte doit accompagner la citation. La référence détaillée
sera dans la section des références bibliographiques.
But
Écrire le but à l’infinitif.
Il explique la raison pour laquelle on fait le laboratoire.
Il commence souvent par ces mots : trouver, vérifier, démontrer.
Ex : Déterminer le point d’ébullition de l’eau.
Hypothèse
Une phrase qui prédit le résultat de l’expérience. On ne doit pas expliquer le
résultat dans notre hypothèse. (Verbe au futur simple)
p. ex. :
Je pense que le bateau va flotter parce que le principe
d’Archimède dit que…
Matériel
a)
b)
p.ex. :
Faire une liste de tout le matériel nécessaire.
Écrire un (1) ou (2) élément(s) par ligne.
-thermomètre
-eau
-pince pour thermomètre
-chronomètre
-support universel
-bécher de 250 mL
-plaque chauffante
-bouchon en caoutchouc
Schéma de montages
a) Faire un schéma représentant le montage du laboratoire. Tu peux inclure une
photographie prise par une caméra numérique et l’annoter en suivant les règles pour
un dessin scientifique.
90
b) Identifier les différentes parties.
Marche à suivre
a) Utiliser l’infinitif présent.
b) Écrire une action par ligne.
c) Numéroter les actions.
Ce n’est pas un recopiage direct du manuel. Tu dois l’écrire dans tes propres mots.
Observation des résultats
a) Inclure un dessin de ce que tu observes.
b) Écrire sous forme de paragraphe toutes les observations que tu as fait pendant le
laboratoire. (Description physique de tout ce qui se passe)
c) Insérer un tableau de données :
i)
Donner un titre au tableau.
ii)
Se servir d’une règle.
iii)
Centrer le tableau dans la page.
iv)
Encadrer tout le tableau.
v)
Identifier chaque colonne et chaque rangée.
vi)
Indiquer les unités de mesure.
vii)
Démontrer les calculs.
Analyse des résultats
a) Répondre aux questions du manuel : écrire et souligner les questions.
b) Ajouter des graphiques :
i)
Donner un titre au graphique.
ii)
Identifier les axes.
iii)
Donnes des unités de mesure aux axes.
c) Faire des calculs :
i) Effectuer les calculs à partir des résultats.
d) Comparer ses résultats avec l’hypothèse.
Il se peut que les questions demandent de la recherche !
Conclusion
a)
b)
c)
d)
e)
Répondre aux questions du manuel : écrire et souligner les questions.
Dire si le but a été atteint.
Expliquer pourquoi il a été atteint ou pas (sources d’erreurs, …).
Donner des moyens d’améliorer l’expérience.
Formuler une nouvelle hypothèse.
Il est possible qu’il soit exigé de l’élève de montrer les liens entre les faits observés et
l’application de ce qu’il observe dans sa vie quotidienne.
91
Plan de rédaction d’un rapport de laboratoire
(11e et 12e années)
Le rapport de laboratoire est la partie de l'expérience qui est remise à un(e) lecteur(trice) quelconque.
Ce n'est donc pas un document personnel, mais au contraire un écrit destiné à une personne qui
généralement doit porter un jugement sur la valeur du travail exécuté. Si ce rapport doit être aussi bref
que possible pour ne pas ennuyer inutilement le lecteur et lui faire perdre son temps, il doit néanmoins
être complet et contenir les résultats, explications, commentaires… nécessaires à sa compréhension. La
rédaction et la présentation doivent être soignées : il ne faut pas oublier que, quel que soit le contenu
du texte, une présentation bâclée, des fautes d'orthographe… indisposent fortement le lecteur.
Il faudra donc veiller plus particulièrement à:
•
bien structurer le plan de l'exposé:
•
présenter clairement les idées;
•
bien séparer les paragraphes;
•
construire des phrases complètes, ne contenant ni abréviations, ni fautes
d'orthographe ou grammaticales;
•
ne pas oublier les données essentielles à la compréhension du texte ou
des calculs;
•
bien mettre en valeur les résultats intermédiaires importants et les
résultats finals.
Le rapport de laboratoire doit inclure les composantes suivantes :
Page titre
Résumé
Théorie
Matériel et méthode
- Matériel
- Schéma de montage
- Marche à suivre
Résultats
Discussion
Conclusion
Annexe
Bibliographie
*** Les éléments suivants doivent être remis avant la manipulation : Théorie,
Matériel et méthode (incluant les sous-parties). Si l’élève n’a pas complété ces
éléments, la manipulation ne peut être effectuée. ***
1) Page titre (Voir dans la section général sous le titre présentation matérielle d’un travail)
On doit retrouver, sur la page titre, les renseignements suivants :
♦
♦
♦
♦
♦
Cote du cours;
Nom de l’enseignant(e);
Titre de l’expérience;
Nom de l’élève;
Date de la remise du rapport.
92
2) Résumé (Abstract)
Lorsqu'il est bien préparé, le résumé (250 mots max.) permet au lecteur de prendre
connaissance du contenu essentiel d'un document avec rapidité et précision. Ainsi, il est en
mesure de décider de la validité de l'article en fonction de ses intérêts particuliers vis-à-vis du
sujet traité. Le résumé ne doit jamais contenir d'informations ou de conclusions que l'on ne
trouve pas dans l'article. L’élève doit :
- se limiter à une brève description du problème étudié et des principaux objectifs à atteindre ;
- éviter d'inclure les détails expérimentaux, seule une brève description de la méthodologie générale nécessaire ;
- éviter d'inclure les références exhaustives de travaux précédents ;
- préciser l'étude en évitant d'élaborer sur la théorie trop générale qui s'avère alors inutile ;
- faire un sommaire des résultats ;
- énoncer les conclusions principales .
3) Théorie
Le but de cette section est de présenter le minimum d'informations de base afin que le lecteur
puisse comprendre facilement et évaluer les résultats, sans être dans l'obligation de consulter la
bibliographie disponible sur le même sujet.
-l'introduction doit présenter en premier lieu, et ce le plus clairement possible, la nature du problème et la raison de
son étude ;
-la littérature doit être mentionnée afin de situer le lecteur; les références doivent être choisies avec attention afin de
fournir des informations pertinentes sur le sujet et non une étude exhaustive de tous ses aspects; (Voir références
bibliographiques.)
- il est important d’inclure toutes les sources consultées en suivant les règles suivantes :
- Si tu empruntes une idée de quelqu’un, tu dois mettre le nom de famille et la date de publication entre parenthèses.
P. ex. (Fortin, 2006) La référence détaillée sera dans la section des références bibliographiques.
- Si tu cites une phrase, tu dois mettre des guillemets devant et à la fin de la citation. Une note en bas de page ou à
la fin du texte doit accompagner le chiffre en exposant que tu ajoutes à la fin de la citation. La référence détaillée
sera dans la section des références bibliographiques.
- Si tu cites un paragraphe, tu dois augmenter les alinéas et ajouter un chiffre en exposant à la fin de la citation. Une
note en bas de page ou à la fin du texte doit accompagner la citation. La référence détaillée sera dans la section
des références bibliographiques.
-la méthode d 'étude doit être exposée brièvement, et si nécessaire, la raison du choix d'une méthode particulière ;
-les principaux résultats doivent être cités, on ne garde pas pour la fin de l'article des résultats qui semblent plus
importants ;
-enfin, l'explication de termes spécialisés, de symboles et d'abréviations qui seront utilisés ultérieurement, trouvent
sa place dans l'introduction.
4) Matériel et méthode (mettre des sous-titres)
93
Dans la section ''Introduction'' la méthodologie employée a été mentionnée et si nécessaire, les
raisons de ce choix par rapport à une autre méthode. Dans la section ''Matériel et Méthodes'', il
s'agit maintenant de détailler. Peu importe la valeur de l'étude, si la reproductibilité des
résultats est impossible, l'article en soi n'aura aucune valeur scientifique. Le but de cette partie
est de donner la possibilité à n'importe quel expérimentateur compétent, de répéter
l'expérience.
Principaux points à respecter :
Matériel:
-inclure les spécifications techniques exactes; quantités, sources et /ou méthode de préparation
-il peut être utile de donner une liste pertinente des produits utilisés
Schéma des montages:
-faire un schéma représentant le montage du laboratoire (photo avec une caméra numérique)
-identifier les instruments/le matériel utilisé
Méthode:
-numéroter les étapes à suivre
Mesures et Analyse:
-la précision est primordiale, ex: si un produit a été chauffé, donner la température
-l'analyse statistique est souvent nécessaire, mais discuter des données et non des statistiques (ex : si on trace un
droite et on fait la régression linéaire)
5) Résultats
Cette section sert à présenter les observations et les résultats propres à chaque série de
mesures effectuées. La présentation des résultats sont sous forme de texte ou sous forme de
tableaux. Tout calcul doit être placé en annexe.
-si seulement quelques résultats sont présentés, ils doivent l'être sous forme de texte
-lorsque plusieurs paramètres sont étudiés lors de la même expérience, les tableaux et/ou les graphiques sont
nécessaires
-il est bon de mentionner tous les mauvais résultats ou l’absence de résultats pour les conditions spécifiques de
l'expérience.
6) Discussion
La discussion est réservée à l’analyse rigoureuse des résultats. La comparaison des résultats
avec ce qui est prédit par la théorie est aussi ajoutée à cette section. En cas de désaccord,
proposez une explication. Discuter de la validité et de la fiabilité des résultats.
-répondre aux questions et problèmes (si cela s’applique)
-présenter les principes, relations et généralisations démontrées par les résultats
-ne pas récapituler les résultats, mais les discuter et les interpréter
-souligner les exceptions ou les manques de corrélation, et définir les points nébuleux
-démontrer comment les résultats ou interprétations sont en accord ou en désaccord avec d'autres publications sur
le même sujet
7) Conclusion
94
La conclusion résume les grandes lignes du travail expérimental accompli et sert à commenter
des principales réalisations, observations et résultats obtenus. Il est important de nommer des
sources d’erreur, de fournir des suggestions de modifications au montage expérimental et/ou
de proposer une méthodologie différente. Les opinions personnelles pertinentes sont aussi à
inclure dans cette section.
8) Annexe
On y relègue ce qui n’est pas indispensable à la compréhension du texte : exemples de calcul,
etc. Vous devrez aussi y joindre toutes vos notes de travail.
9) Bibliographie (Voir bibliographie dans le doc. général)
Il faut rendre compte de la littérature qui est consultée et qui vous permet de soutenir les
interprétations faites lors de l'étude en question. Cette section consiste en l'énumération des
ouvrages que vous citez dans le texte, tant pour situer le travail, pour déterminer la méthode
que pour l'interprétation des résultats.
ANNEXE A
PRÉSENTATION DES RÉSULTATS
Dans cette partie du rapport est regroupé tout l'aspect quantitatif de l'expérience. On doit y trouver :

les données initiales représentant vos conditions opératoires ;

les résultats des mesures ;

les calculs effectués.
C'est ici que la présentation du rapport devient un facteur important : les tableaux et les graphiques sont
deux moyens efficaces de présenter vos résultats.
a) Les tableaux
Les tableaux sont la forme habituelle de présentation des résultats numériques. Pour les utiliser
efficacement, quelques exigences de base sont requises.
•
Ils doivent être numérotés pour que l'on puisse facilement les trouver à partir des références données
dans le texte.
•
Ils doivent comporter un titre complet de manière à ce que l'on ne soit pas obligé de recourir au
texte pour savoir de quoi il s'agit.
•
Chaque colonne ou rangée doit être identifiée : on doit connaître immédiatement la grandeur
mesurée ou calculée avec le bon nombre de chiffres significatifs, son unité, sa précision (quant
elle peut être déterminée).
•
Autant que possible, les nombres inscrits dans les colonnes ou rangées doivent être écrits avec la
même puissance de dix : cela permet une comparaison plus rapide de l'ordre de grandeur des
résultats d'un point à un autre.
•
Les notes ou explications supplémentaires relatives à certaines valeurs sont données au bas du
tableau.
Exemple : Tiré du laboratoire Dosage colorimétrique
95
TABLEAU II : Densité optique, à 410 nm ( max), des solutions de nitrate de chrome (III) Cr(NO3)3 en
fontion de leur concentration
Densité optique
Concentration du Cr(NO3)3 en mole/L
Log I0/I
B:
0,642
B:
0,0374
C:
0,437
C:
0,0249
D:
0,227
D:
0,0125
Inc.:
0,305
Les résultats contenus dans ce tableau seront utilisés pour établir la droite d’étalonnage, c'est-à-dire le graphique qui nous permettra
de déterminer la concentration de notre solution inconnue de nitrate de chrome (III).
b) Les graphiques
Le graphique est certainement le meilleur moyen d'illustrer visuellement les variations d'une grandeur en
fonction d'une autre grandeur. Le graphique peut être souvent considéré comme une traduction plus
explicite d'un tableau de valeurs : il permet de vérifier rapidement la validité de l'hypothèse ou de la théorie
avancée auparavant. Il permet aussi d'atteindre rapidement les valeurs de constantes chimiques.
Pour se suffire à lui-même, certaines règles doivent être suivies.
•
Les graphiques doivent être numérotés.
•
Le titre du graphique doit être complet. Il doit aussi expliquer ce qu’on veut vérifier ou déterminer à
partir du graphique.
•
Les axes doivent être tracés ; les grandeurs et unités relatives à chaque axe doivent être
mentionnées clairement ; les valeurs numériques doivent être lisibles.
•
Les échelles des axes doivent être choisies de façon à ce que la ou les courbes tracées
occupent le maximum d'espace.
•
En général, la variable indépendante est portée par l'axe des abscisses (y), la fonction étant sur l'axe
des ordonnées (x).
•
Lorsque la fonction représentée est continue, la courbe tracée doit être continue et se situer dans une
position moyenne : il ne faut par relier les points consécutifs par des segments de droite.
•
Si un graphique comporte plusieurs courbes, les points de chaque courbe doivent être identifiés par
des symboles différents pour éviter toute confusion. Une légende doit alors accompagner le
graphique.
•
Pour calculer la pente d'une droite, ∆y /∆x, on utilise deux points (x l, yl) et (x2, y2), les plus éloignés
possible, de manière à minimiser les erreurs sur ∆y = y2 - yl et ∆x = x2 - xl.
96
Mathématiques
⅓≥ ⅔ $
% п +
√ ≤
97
Méthode de résolution de problèmes
Q : Identifie la question posée
__________________________________________________
__________________________________________________
1. Encercle le verbe.
*Indice : Le mot qui te demande de faire quelque chose.
*Assures-toi que ce verbe figure parmi la liste à l’arrière de cette page
2. Définition du verbe :
_________________________________________________
D : Identifie les données
C : Effectue les calculs
V : Vérifie la vraisemblance de tes résultats
R : Écris la réponse en une phrase complète
98
Comment comprendre le verbe dans une question?
Quand tu dois lire ou écrire un texte, il est essentiel de bien comprendre le sens du verbe qui précise
la tâche à accomplir. Voici une liste de verbes fréquemment utilisés dans tes cours de mathématiques.
Verbes
Définitions
Additionner
Analyser
Appliquer
Associer
Calculer
Choisir
Classifier
Comparer
Concevoir
Convertir
Définir
Démontrer
Dessiner
Déterminer
Diviser
Écrire
Effectuer
Estimer
Trouver la somme.
Calculer pour ensuite tirer des conclusions.
Trouver la solution en suivant les étapes.
Grouper selon les caractéristiques communes.
Effectuer les calculs nécessaires à l’aide des formules appropriées.
Sélectionner parmi une liste.
Grouper selon les caractéristiques communes données.
Établir les différences et les ressemblances.
Imaginer ou trouver une solution à l’aide d’un raisonnement.
Transformer les nombres.
Indiquer ce que représente le terme.
Prouver ce qu’on te demande.
Faire un schéma qui représente l’objet.
Calculer ce qu’on te demande.
Trouver le quotient.
Trouver et noter une façon de faire.
Faire ce qu’on te demande.
Calculer mentalement ou par écrit, le résultat approximatif, sans
avoir recours à un calcul rigoureux.
Démontrer et justifier ce qu’on te demande.
Écrire ce qu’on te demande.
Donner les raisons à l’appui de ta réponse.
Exprimer chaque expression sous la forme d’une multiplication de
facteurs.
Nommer en te référant à tes connaissances et à tes observations.
Réécrire l’équation en fonction d’une variable.
En prendre connaissance de manière à comprendre pour pouvoir t’en
servir dans tes calculs.
Trouver ou calculer les dimensions manquantes.
Trouver le produit.
Placer les termes en ordre.
Annoncer ce qui doit arriver avec une certaine assurance à l’aide
d’un calcul mental ou écrit, ou d’un raisonnement.
Continuer l’opération ou le raisonnement dont il est question.
Trouver la solution et l’illustrer ou l’écrire.
Trouver la ou les solutions.
Réduire à la plus simple expression.
Résoudre le problème.
Trouver la différence.
Remplacer pour résoudre l’équation.
Exprimer sous une forme équivalente.
Te servir de quelque chose (ex. calculatrice) pour résoudre le
problème.
Établir
Exprimer
Justifier
Factoriser
Identifier
Isoler
Lire
Mesurer
Multiplier
Ordonner
Prédire
Prolonger
Représenter
Résoudre
Simplifier
Solutionner
Soustraire
Substituer
Traduire
Utiliser
99
La méthodologie
en
sciences humaines
et
sociales
100
La démarche en science sociale
Les quatre étapes de la démarche
Étape 1
Formulation de
l'hypothèse de
travail
Étape 2
Recherche de
l'information
(bibliographie)
Étape 3
Étape 4
Analyse et
traitement de
l'information
Confirmation ou
infirmation de
l'hypothèse de
départ
1. Formulation de l'hypothèse de travail
Qu'est-ce que l'hypothèse? Une hypothèse c'est un énoncé que l'on se permet
de formuler en tentant de répondre à une question de départ. Elle est une réponse
anticipée à une question posée. Cet énoncé délimitera nos recherches et nous
tenterons de le confirmer par le traitement de l'information des documents
recueillis.
Comment formuler l'hypothèse de travail. Avant de formuler une hypothèse, il
faut se poser une question qui déterminera le sujet de notre recherche. Ce dernier
peut être très large, comme il peut être très pointu. Lorsque la question est posée,
il suffit de tenter d'y répondre en utilisant au mieux nos connaissances. La
formulation de cette réponse (l'hypothèse) se fait en une seule phrase
soigneusement construite. Elle doit contenir les informations qui renseigneront le
lecteur sur le contexte historique et sur l'orientation que prendra la recherche
Longueur de l'hypothèse. Une phrase complète dans laquelle l'information
sera condensée.
101
Exemples :
Question
Pourquoi l'homme de Neandertal a-t-il disparu sans laisser de
descendance ?
Hypothèse
L'homme de Neandertal, étant devenu incapable de grimper aux arbres
vu la lourdeur de son cerveau, disparu environ 30 000 avant JésusChrist, ne laissant aucun descendant derrière lui.
Question
L'homme de Cro-magnon avait-il des loisirs ?
Hypothèse
Au cours de la période du néolithique, l'homme de Cro-magnon, étant
obligé de passer ses journées à trouver sa nourriture et à se défendre
contre l'ennemi, n'avait pas le temps d'avoir de loisirs.
Question
Pour quelle raison au Moyen-Âge, l'Europe occidentale assiste à la
naissance des bourgs ?
Hypothèse
Au cours du Moyen-Âge, en Europe occidentale, l'insécurité provenant
de l'instabilité politique, entraîne la naissance des bourgs dans lesquels
la population se regroupe et se protège.
2. Recherche de l'information
C'est l'étape au cours de laquelle on recherche des documents traitant de notre sujet. Il
est conseillé d'utiliser plusieurs sources d'information. Les ouvrages de références, les
sites sur Internet, les revues spécialisées, les atlas historiques, etc.
La cueillette des documents : La cueillette des documents se fait à partir des
documents pertinents qui ont été consultés, c'est-à-dire les documents qui
peuvent nous servir à vérifier notre hypothèse.
3. Analyse et traitement de l'information
C'est l'analyse des documents recueillis. La lecture, le surlignage, les ratures sont les
actions que nous effectuons à cette étape, afin de conserver les parties pertinentes des
documents consultés. C'est aussi le moment d'effectuer la critique des sources.
4. Confirmation ou infirmation de l'hypothèse de départ (conclusion)
C'est l'étape au cours de laquelle l'information est traitée et utilisée pour affirmer ou
infirmer l'hypothèse. Cette partie consiste à la rédaction du texte qui soutient notre
hypothèse de départ ou qui vient faire la démonstration que notre hypothèse est fausse.
102
Bâtir une fiche documentaire
Bâtir un fiche documentaire consiste à cibler et sélectionner les sources documentaires les plus
adéquates pour résoudre spécifiquement ta problématique de recherche à partir des principaux
ouvrages portant sur ton sujet.
Le fichier documentaire a pour but de compiler la documentation selon le plan provisoire que tu as
élaboré. À la fin, le fichier te permettra de classer la documentation recueillie selon ton plan de
rédaction. Des fiches bien classées facilitent considérablement la rédaction.
Tous les ouvrages et documents trouvés lors de ta recherche préliminaires ne sont pas nécessairement
utiles pour ton travail. Il te faut trier les meilleures sources. Tu dois parcourir les documents, lire les
introductions et les conclusions, analyser les tables de matières et les index, etc. Il faut constamment
que tu te demandes si les informations que tu recueilles te sont utiles pour répondre à ta problématique
de recherche. Lorsque l’information trouvée dans un ouvrage correspond à ce que tu recherches, tu
rédiges une fiche selon les règles de présentation et les modèles qui suivent.
Voici les directives à suivre pour constituer ton fichier :
 Les fiches sont essentielles pour noter les sources de ta documentation et pour dresser la
bibliographie de ton travail de recherche.
 Utiliser des fiches cartonnées lignées qui correspondent à 10 X15 cm ou ½ feuille 8½ X
11 ou tout autre moyen que tu juges pertinent (informatique, etc.).
 Une première bibliographie comporte environ 6 à 10 titres sur le sujet du travail.
 Il faut préparer une bibliographie variée : monographies, articles de périodiques, articles
d’encyclopédie, atlas, documents officiels, documents audiovisuels, etc.
 Il faut sélectionner des ouvrages récents (si possible), publiés après 1990 par exemple.
 Lire au moins un article sur le sujet et survoler les tables des matières des autres; indiquer
sur les fiches l’utilité de l’ouvrage survolé.
 Sur une fiche, on retrouve les indications suivantes : (voir modèle page suivante)
-
indication de la nature de la source documentaire : article de périodique, film, atlas,
volume, etc.;
-
la référence de la référence bibliographique : auteur, titre, endroit, édition, année,
nombre de pages;
-
brève description de 2 à 3 lignes du contenu de la source;
-
indiquer, si c’est possible, à quelle idée principale ou secondaire peut se rattacher
cette source documentaire;
-
s’il y a lieu, la cote du livre et le nom de la bibliothèque.
103
Comment procéder?
Une première lecture globale de la documentation te permet de repérer les passages importants ainsi
que les sections du plan provisoire qu’ils recouvrent. De nouveaux aspects peuvent surgir et compléter
ou modifier ton plan.
À la deuxième lecture, plus approfondie, tu rédiges les fiches documentaires selon les idées principales
et secondaires de ton plan. Au fur et à mesure, les fiches permettent d’étoffer le plan provisoire, c’est-àdire de préciser les idées secondaires et d’ajouter les idées tertiaires qui serviront, par la suite, à
préparer le plan de rédaction. Pendant la lecture, une interaction permanente doit s’engager entre les
nombreuses découvertes qui se produisent et la construction du plan de rédaction.
Noter l'essentiel : des explications, des exemples pertinents et convaincants, des statistiques qui parlent
d'elles-mêmes, des témoignages importants, des liens et des interprétations des événements ou des
données, etc. Éliminer d'emblée les passages non pertinents qui n'ont pas un rapport direct avec la
question de recherche ainsi que les préjugés et les idées toutes faites sur le sujet (sauf pour des raisons
stratégiques).
Au fur et à mesure, les fiches permettent de compléter le plan provisoire et de finaliser le plan de
rédaction c'est-à-dire de préciser les idées secondaires et d'ajouter les idées tertiaires. En effet, pendant
la lecture, une interaction permanente doit s'engager entre les nombreuses découvertes qui se
produisent et la construction du plan détaillé. La recherche constitue un véritable processus de
tâtonnement. Ce cheminement, pour cerner la réalité, se traduit en cours de route par l'amélioration ou
l'ajustement constant du plan provisoire conduisant à la mise au point progressive du plan de rédaction.
Les types de fiches documentaires
Il existe quatre catégories de fiches :
La fiche référence (ou bibliographique);
La fiche citation : intégrale d’un auteur (trois par idée principale dont une citation longue);
La fiche résumé (environ huit par idée principale) :
La fiche commentaire (deux par idée principale).
Au-delà de la quantité de fiches, ce qui importe c’est la variété de la documentation consultée.
C’est pourquoi, il est nécessaire de rédiger les fiches documentaires à partir de sources variées.
104
La fiche référence (ou bibliographique)
Les fiches référence sont surtout utiles pour la rédaction de travaux de plus grande
envergure.
 Fiche qui sert à évaluer une source documentaire, à souligner sa pertinence et son utilité.
 Il faut rédigez une seule fiche référence par document (source).
 Si possible, il faut établir un lien avec votre plan provisoire.
 Devient particulièrement utile lors de la finalisation d’un plan de rédaction et permet de repérer
les trous dans votre documentation.
No
THÈME – sous-thème
Date (facultatif)
Référence bibliographique complète
RÉSUMÉ
UTILITÉ ou LIEN AVEC LE PLAN ou COMMENTAIRE
Fiche référence
Cote
La fiche citation
Elle reproduit intégralement la pensée d'un auteur ou un extrait de texte. La fiche-citation peut être
très utile lors de la rédaction finale du travail de recherche pour citer un auteur qui abonde dans le
sens de votre hypothèse par exemple. De fait, il est pertinent dans un travail de 12 pages d'effectuer
une citation de plus de 3 lignes pour chaque idée principale. Il faut rechercher des citations
significatives à savoir des exemples et des faits pertinents ou des statistiques éloquentes, des points
de vue d'auteur percutants, etc.
105
L'essentiel dans la fiche-citation, c'est de respecter scrupuleusement le texte cité. Il n'est pas question
de changer les mots ni de résumer un bout de phrase: on reproduit fidèlement les passages en
indiquant les pages exactes où l'on peut les retrouver dans la source.
 Fiche qui sert à recueillir textuellement les passages d’un texte. Ces passages sont des citations
et se placent entre guillemets français sur la fiche.
 Il n’y a aucune limite quant au nombre de celles-ci.
 Des citations peuvent servir à:
-
Appuyer un argument à l’aide de l’opinion d’un auteur;
souligner la force de l’argument ou point de vue soulevé;
préciser une information spécifique;
présenter l’originalité d’une opinion ou d’un témoignage;
établir la crédibilité d’un auteur ou d’une référence;
une seule citation par fiche;
si vous manquez d’espace: vous faites une seconde fiche.
THÈME – sous-thème
No
Date (facultatif)
Référence abrégée et page de la citation
« CITATION TEXTUELLE ENTRE GUILLEMETS FRANÇAIS »
Fiche citation
Cote
106
La fiche résumé
La fiche-résumé contient une reformulation des propos d'un auteur dans ses mots. Il s'agit donc de
résumer le point de vue de l'auteur sans modifier le sens de sa pensée.
 Fiches qui sont les plus utilisées lors d’un travail puisqu’elles synthétisent l’information de vos
sources. Comme le titre l’indique, c’est une fiche qui résume et synthétise.
 Résume, dans tes propres mots, les informations que tu juge essentielles.
 Sois scrupuleusement fidèle aux propos de l’auteur.
 N’oublie pas, une fiche = une idée.
THÈME – sous-thème
No
Date (facultatif)
Référence abrégée et la plage des pages résumées
BREF RÉSUMÉ DES IDÉES PRINCIPALES ET DES
PRINCIPAUX ARGUMENTS, ETC.
Fiche résumé
Cote
107
La fiche commentaire
La fiche-commentaire contient des notes personnelles sur un passage du livre consulté ou encore des
éléments de critique de l'ouvrage. On peut y mettre ce que l'on veut: une idée ou un commentaire.
L'important, c'est de se retrouver dans ses notes et de ne jamais confondre son opinion avec celle de
l'auteur.
 le commentaire est essentiellement une
l'établissement d'un lien entre deux idées, etc.;
réflexion
personnelle,
un
questionnement,
 le commentaire évite de poser des jugements moraux sur les individus, les groupes, les sociétés
ou les phénomènes analysés;
 à toute fin pratique, il est préférable de rédiger un commentaire à partir d'une fiche-citation ou
d'une fiche-résumé;
 en vue de la rédaction finale du travail de recherche, il est très utile de faire une fichecommentaire au début de chaque idée principale pour présenter cette idée et indiquer en quoi
elle est liée à la problématique.
 il convient également de rédiger une fiche-commentaire à la fin de chaque idée principale pour
résumer cette idée globalement et indiquer en quoi elle confirme ou elle infirme l'hypothèse.
 le commentaire se met entre crochets :
[
]
 encore ici, un commentaire = une fiche.
THÈME - sous-thème
No
Date (facultatif)
Référence abrégée et la plage des pages commentées
[COMMENTAIRES OU RÉFLEXIONS QUE VOUS INSPIRE
CETTE LECTURE. LE COMMENTAIRE S’ÉCRIT DANS VOS
PROPRES MOTS ET ENTRE CROCHETS ]
Fiche commentaire
Cote
108
La fiche mixte
Au besoin, il est possible de combiner, sur une même fiche, deux types différents, par exemple : ficherésumé et commentaire, fiche-citation et résumé, etc. Il s’agit ici d’une fiche dite mixte.
 Il n’est parfois pas utile de séparer un résumé, d’une citation et d’un commentaire. La forme
peut devenir lourde. On peut alors rédiger une fiche mixte.
 On identifie les items sur la fiche et ils sont séparés d’un trait.
 Les citations sont entre « guillemets ».
 Les commentaires sont entre [crochets].
 Attention de ne pas abuser de ce type de fiches.
No
THÈME - sous thème
Date (fac)
Référence bibliographique complète
RÉSUMÉ ou CITATION
COMMENTAIRE
Fiche mixte
Cote
La méthode des fiches donne d'excellents résultats lorsqu'elle est bien utilisée. Elle oblige à classer ses
informations selon un certain ordre. Il ne faut jamais oublier qu'on prend des notes pour répondre à
une question posée sur un texte pour se former une opinion sur un sujet ou pour rendre compte de la
pensée d'un auteur. Le classement de l'information prend un peu plus de temps mais, à la longue, il
permet d'en économiser beaucoup plus, en particulier au moment de la rédaction d'un travail.
109
ENGLISH
110
MLA Format
Modern Languages Association Format
Title Page
Course and assignment information are provided on the first page of the assignment in the following format:
Student’s Name
Class
Teacher’s Name
Due Date
Last Name, Page number
Title of the Essay
(Body of the essay)
Example:
Marie Pelletier
Pelletier 1
EAE 2D, English Grade 10 Academic
Mme Petit-Pas
May 29, 2006
Hearing
Voices:
Multiplicity of Narrative Point of View in As I Lay Dying
In-text Citations
When using MLA format, all textual references, whether direct quotes or paraphrasing, should appear using
parenthetical references as opposed to footnotes or endnotes.
The author’s last name and the page reference of the work appear in parenthesis to indicate where the
information was found and where to look in the works cited list.
Example:
For Vardaman however, the trip to Jefferson represents a chance to see the trains and have
some bananas, (Faulkner 1564) further indicating his lack of comprehension of what Addie’s
death means.
111
Works Cited List
The texts referred to in the essay should appear in a works cited list, on a separate page at the end of the
student’s essay.
Last name, first name of the author. “Title of the Novel.” The anthology in which it appears,
Editor, (City: Publisher) Year, Pages consulted.
Or, if the novel does not appear in an anthology:
Last name, First name. Title of the novel. (City: Publishing House) Year.
Websites:
Indicate the author (if indicated), article title, website address and the date the information was found.
Smith, John, “Digital Media Today”, http://www.webiste.com, June 16, 1005
Note:
-
Pay close attention to the punctuation used in the bibliography (or works cited) list.
Organize your entries alphabetically in your works cited list.
For further information, please consult:
MLA Handbook for Writers of Research Papers, Sixth Edition by Joseph Gibaldi
112
Sample Essay Genres
Narrative Essay
When you write a narrative essay, you are telling a story. Narrative essays are told from a defined point of
view, often the author's, so there is feeling as well as specific and often sensory details provided to get the
reader involved in the elements and sequence of the story. The verbs are vivid and precise. The narrative
essay makes a point and that point is often defined in the opening sentence, but can also be found as the
last sentence in the opening paragraph. (For test taking purposes, it can be wise to put if first so that the
person grading does not miss it.
The narrative essay:
is told from a particular point of view
makes and supports a point
is filled with precise detail
uses vivid verbs and modifiers
uses conflict and sequence as does
any story
Follows plot diagram
may use dialogue
113
Expository Essay
Expository essays require that the writer give information, explain the topic or define something. To
accomplish that, they are best developed by the use of facts and statistical information, cause and effect
relationships, or examples. Since they are factual, they are written without emotion and usually written in the
third person. That means that the use of the pronoun "I" is not usually found within the essay.
Persuasive Essay
Persuasive writing attempts to convince the reader that the point of view or course of action recommended
by the writer is valid. To accomplish this, the writer must develop a limited topic which is well defined and
debatable, that is has more than one side. It is important that the author understand other sides of the
position so that the strongest information to counter the others can be presented. In the essay, only one
side of the issue is presented.
Literary Essay
In the literary essay, you are exploring the meaning and construction of a piece of literature. This task is
more complicated than reviewing, though the two are similarly evaluative. In a review you are discussing the
overall effect and validity of written work, while in a literary essay you are paying more attention to specifics.
A literary essay focuses on such elements as structure, character, theme, style, tone, and subtext. You are
taking a piece of writing and trying to discover how and why it is put together the way it is. You must adopt a
viewpoint on the work in question and show how the details of the work support your viewpoint.
A literary essay may be your own interpretation, based only on your reading of the piece, or it may be a
mixture of your opinions and references to the criticism of others, much like a research paper. Again, be
wary of plagiarism and of letting the opinions of more experienced writers swamp your own response to the
work. If you are going to consult the critics, you should reread the literary work you are discussing and make
some notes on it before looking at any criticism.
Compare-Contrast Essay
The business of a comparison and contrast essay is frequently (but not always) to demonstrate a
preference for one thing over another. The trick is to allow the preference to grow out of the comparison
without actually stating the obvious. Let the reader figure out the preference from the language we use in
the contrast; let the language do its work. It is essential when writing a compare/contrast essay to establish
a basis of comparison, a common ground that justifies the comparison.
Argumentative Essay
Argumentation differs from persuasion in that it does not try to move an audience to action; its primary
purpose is to demonstrate that certain ideas are valid and others are not. Unlike persuasion argumentation
has a formal structure; an argument makes points, supplies evidence, establishes a logical chain of
reasoning, refutes opposing arguments, and accommodates the views of an audience.
114
L@ méthodologie en technologie
115
116
Projet technologique :
_______________
Dossier de conception
7e-8e
Membres de l’équipe
________________
________________
________________
________________
Groupe : _______
117
Recherche
I Identification du problème
Évaluer l’importance du problème dans la vie, la société et/ou l’environnement :
II Quelles sont les sources d’informations qui sont disponibles?
Sources
Références précises
Principaux sujets de la source
d’informations
Site Internet
Site Internet
Livres/revues
Journaux
Personnes
ressources
Autres…
Guide du comité de travail en éducation technologique, mai 2008, Sébiq.
118
III Choix de trois sources d’informations principales :
Source 1 : ___________________________________________
Référence précise : ____________________________________
Résumé des informations utiles pour réaliser le projet :
_________________________________________________________
_________________________________________________________
_________________________________________________________
_________________________________________________________
_________________________________________________________
_________________________________________________________
Source 2 : ___________________________________________
Référence précise : ____________________________________
Résumé des informations utiles pour réaliser le projet :
_________________________________________________________
_________________________________________________________
_________________________________________________________
_________________________________________________________
_________________________________________________________
_________________________________________________________
Source 3 : ___________________________________________
Référence précise : ____________________________________
Résumé des informations utiles pour réaliser le projet :
_________________________________________________________
_________________________________________________________
_________________________________________________________
_________________________________________________________
_________________________________________________________
_________________________________________________________
119
IV Liste de tous les matériaux ou outils informatiques qui pourraient être utilisés :
V Choix des matériaux ou outils informatiques :
Matériau
outils informatiques
Utilisation du matériau ou outils informatiques
Raisons du choix
120
VI Cahier des charges :
Exigences auxquelles le produit doit répondre :
1. Fonction que le produit doit remplir pour répondre au besoin :
2. Conditions de la réalisation :
3. Moyens dont on dispose :
4. Dimensions à respecter :
5. Autres exigences :
Tests à effectuer pour vérifier si le produit répond aux exigences :
121
Conception
I Concevoir deux modèles différents du produit et les évaluer selon le cahier
des charges.
Premier modèle :
Évaluation du modèle selon le cahier des charges :
122
Deuxième modèle :
Évaluation du modèle selon le cahier des charges :
II Choix du modèle définitif : ______________________
Justification :
123
Planification
I Séquence de travail / Utilisation des ressources et du temps
On planifie la création du produit choisi à l’étape précédente :
Étapes de réalisation
Ressources
nécessaires
(Matériaux
ou outils
informatiques)
Temps
requis
Alternatives pour les matériaux ou outils informatiques :
124
Création
Toute la démarche de création doit être écrite sous forme d’un texte.
Écrire la date à chaque fois que l’on travaille sur le projet.
125
126
Quelques photos des principales étapes de création :
127
Évaluation
Procéder à des essais afin de tester le produit. Une fois les essais faits, répondre
aux questions suivantes :
I Compte rendu des tests-essais :
II Succès du produit (qualité et efficacité) :
*Il faut se baser sur les résultats des essais…
III Comment améliorer le produit?
128
IV Évaluation de l’impact du produit :
V Autoévaluation du travail des membres de l’équipe :
129
La méthodologie dans les arts
130
Le journal de bord
Les élèves doivent tenir un journal de bord pour les arts.
Qu’est-ce que le journal de bord ?
Le journal de bord constitue le compte rendu de ton travail en arts visuels, en musique et en
arts d’interprétation. Il t’aide à suivre ta progression et fournit la preuve de tes recherches
et de tes créations.
Quel est l’objectif de mon journal de bord ?
Les arts visuels, la musique et les arts d’interprétation sont des matières très pratiques. Il
est donc important de trouver une manière de consigner, non seulement tes créations une
fois qu’elles sont terminées, mais également les processus de réflexion et les recherches que
tu as menés au fur et à mesure de ton travail, ainsi que tes réflexions après avoir terminé
ton œuvre. Ceci te permet de réfléchir à tes progrès et tes enseignants peuvent ainsi voir
ton évolution. Le journal de bord nous aide à te noter plus précisément, car il nous permet
de voir tes processus de réflexions tout en t’observant et en notant les évaluations. La
dernière année du PPCS, ton journal de bord permettra de fournir des exemples illustrant
ton travail et de justifier ta note finale en arts.
Que vais-je mettre dans mon journal de bord ?
Tes enseignants te guideront en ce qui concerne le contenu de ton journal de bord, mais la
plus grande partie de ton travail s’y trouvera. Au fur et à mesure que tu avanceras dans le
cycle de création des arts, tu rassembleras et sélectionneras des exemples utiles et des
réflexions à chaque étape qui accompagne toute œuvre d’art terminée : recherche,
planification, création et évaluation. Ainsi, le type de matériel et de ressources que tu peux
ajouter au journal de bord variera grandement selon le sujet, la nature de la tâche, son
orientation et tes préférences et ton style personnels.
Entre autres, tu peux ajouter :
des croquis et des dessins préliminaires en art ;
des photos numériques de l’œuvre d’art et du travail d’art dramatique ;
des conceptions de costumes et de décors ;
un travail écrit sur un rôle/personnage ;
des tests d’écoute et des compositions musicales ;
des enregistrements numériques de représentations musicales et théâtrales ;
des expériences, des idées, des remue-méninges et tout ce qui a mal tourné ;
tes réflexions personnelles et ton évaluation du travail réalisé, ainsi que du travail
des autres sous forme écrite, dessinée ou d’un diagramme.
En résumé, tout ce qui montre le travail réalisé en arts doit s’y trouver. Si ces éléments sont
de taille trop importante pour ton fichier ou ton carnet de notes, tu peux les photographier
ou les enregistrer sur une disquette. Le journal de bord n’est cependant pas un album
rassemblant des coupures de documents. Il doit contenir des éléments significatifs dont tu
peux parler à d’autres et que tu peux utiliser comme exemples de ton travail et de ta
progression.
Bien que tes enseignants te guident en ce qui concerne son contenu, il est de ta
responsabilité de conserver ton journal de bord organisé, propre et facile à lire et à
comprendre.
131
Arts visuel
Le dessin, la peinture, la sculpture, la céramique, etc. impliquent un travail réalisé en vue de
la création d’une œuvre d’art. L’accent est mis sur le processus de création et de réflexion.
Ton journal de bord montre comment tu réfléchis, comment tu résous les problèmes et
comment tes idées de création se développent.
Écris avant, pendant et après la classe. Note tes idées GÉNIALES!
Dans ton journal de bord, tu écriras sur:
ce que tu fais en art;
ce que tu apprends;
le travail avec les autres;
ton utilisation du temps
tes idées de projets;
tes expériences avec les matériaux et les matières;
le développement de tes compétences;
ta satisfaction face à ton travail;
l’œuvre d’art réalisée;
l’art et l’artiste sur lesquels tu fais des recherches et comment ces
éléments t’influencent;
toutes les idées concernant l’art que tu veux partager;
les visites des galeries;
la recherche;
les critiques;
les évaluations;
les commentaires et les notes des autres.
CRÉER
-
ACHEVER
-
CRITIQUER
132
Processus de création en arts
Étape 1 :
perception/exploration : collecte d’information en vue de l’expérimentation
Étape 2 :
expérimentation/manipulation : exercices préparatoires en vue d’une
production
Étape 3 :
production/exécution : mettre les deux étapes précédentes ensemble pour la
création finale.
Étape 4 :
évaluation/rétroaction : analyse critique de la création et réflexion.
Processus d’analyse critique en arts
1re étape :
la réaction initiale (premières impressions)
2e étape :
la description (Que vois-tu?)
3e étape :
l’analyse (Comment cette œuvre est-elle organisée?
4e étape :
l’interprétation (Quel est le message de l’artiste?)
5e étape :
le jugement (Qu’en penses-tu?)
133
Musique
Ton journal de bord montre comment tu réfléchis, comment tu résous les problèmes et
comment tes idées de création se développent.
Écris avant, pendant et après la classe. Note tes idées GÉNIALES!
Le travail qu’implique cette discipline est réalisé en vue de représentations pour un public.
L’accent est mis sur la création et la réflexion.
134
Dans ton journal de bord, tu écriras sur:
ce que tu fais en musique;
ce que tu apprends;
le travail avec les autres;
ton utilisation du temps
tes idées pour composer ou préparer une représentation;
tes expériences avec les matériaux et les matières;
le développement de tes compétences;
le déroulement d’une représentation;
tes représentations;
l’art et l’artiste sur lesquels tu fais des recherches et comment ces
éléments t’influencent;
la musique que tu écoutes et la manière dont elle t’influence;
toutes tes idées à propos de la musique que tu veux partager;
toutes les expériences musicales intéressantes que tu as eues.
CRÉER (composer) - RECRÉER (interpréter) - APPRÉCIER (réfléchir)
Sources et ressources
COLIN, M. BAIN, Jill. COLYER, S. Les visages de l’humanité, Introduction à la phychologie, à la
socialogie et à l’anthopologie, Les Éditions de la Chenelière, Montréal, 2002, p. 134
CHEVALIER, FORTIER, Têtes d’affiche, Manuel A, Les éditions CEC, 2005, p. 456
DORÉ, Louise. ROSENBERG, Sandra. Chercher, analyser, évaluer. Activités de recherche
méthodologique. Montréal, Chenelière/ Mc Graw-Hill, 2002, 180p.
GOSSELIN, BOURBEAU, Laissez-passer, vol. 1, Éd. Grand Duc, HRW, 2005, p. 286
135
ROQUE-GOMEZ, I., LÉPINE, F. et SAVARD, A. Méthoguide. Un guide de méthode de travail et
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Guide théorique du comité Apprendre à apprendre. Mai 2008, Sébiq, 25 p.
Guide du comité de travail d’éducation technologique. Mai 2008, Sébiq 35p.
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